Le Miroir - 14/04/1918

Page 1

Le Miroir. Publication hebdomadaire

Source gallica.bnf.fr / BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine)


Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/04/14. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


LA REMISE DE LA CROIX

DE GUERRE AUN HÉROÏQUE CAPITAINE AMERICAIN EN LORRAINE J\ant l'entrée ligne des Américains sur le champ de bataille de la Somme, nos alliés avaient fait leurs en décorant uncapitaine. preuves, en Lorraine notamment Voici le général de division

S.


ON INTENSIFIE EN ANGLETERRE LA GUERRED'USINE

Ici, avant la guerre, on fabriquait des objets de luxe, on y fait maintenant des tanks

En présence de l'effort considérable qu'imposent les nécessités de l'heure, le roi d'Angleterre a fait appel au dévouement de la population duvrière et l'a conviée au noble devoir de l'arrière: travailler pour les soldats. Et partout, dans les usines,

on intensifie la fabrication des armes et de ces formidables tanks qui participent si effectivement, de toute leur armée, masse à la résistance de nos alliés. En haut des fusils examen Lewis. En bas des femmes peignant l'intérieur d'un tank.

:

:


GUERRE

LA jeudi 28. mars.—- L'ennemi partout conte11u* affaibli pardes pertes considérables, été a contraintde ralentir son effort. I»a vaillance de nos troupes, qui défendent te terrain pied à.pied est au-dessus de tout éloeNous tenons la ligne Echelle-Saint-Aurin, ^euvraignes, nord de Lassigny, abords sud deNoyon, rive gauche de l'Oise; repoussé de fortes avons tentaient d'aborder nos positions sances,

-

-

bataille

-'-

convoissignalés sur la route de Laon à la Fère entreprise par les Allemands dans la journée ont été pris sous le feu de nos pièces à longue d.130. Êntre Montdidier et Moreuil, portée dispersés. d'innos feux Lalutte, au front britannique, s'est déployée fanterie ont fauché les bataillons1 ennemis kilo quatre-vingt huit longueur de qui revenaient sans cesse à l'assaut. une sur Moreuil, pris par les Allemands, repris par mètres. -L'ennemi a essuyé lourdes pertes dans la nous et reperdu, a été finalement'enlevé par charge à la baïonnette, menée avec une région d'Arras. une Boyelles, Moyenne-Ville, Ablainzevelle - bravoure incomparable parles troupes francoA et Buoqiioy, il a été repoussé dans tous ses anglaises confondues dans les mêmes rangs. qui De.même, nous avons reconquis Ayencourt assauts. au nord-ouest de Noyon. -. -' -' ,; Au sud. de la Somme, vifs engagements. et le Monchel, en faisant une centaine - de Sur le front anglais, des engagements secon- D'une façon générale, nosalliés ont maintenu prisonniers. Nous avons enfin féalisé une eulieu au iioiddeSonum. Notre leurs positiOlis. avance notable dans la région d'Orvillers. faits Piémont. les alliés ont pris sous aviateurs prisonniers été ont front 700 au leur feude nombreuse convois et formations Dimanche 31mars. — Labataillé sur le front Sur le de l'Oise, un détachement ennemi, ennemis.. en mouvement dans la. zone de français a repris avec une nouvelle violence fort d'un bataillon d'assaut, aprèsavoir franchi pendant la nuit. EUe est en cours sur un front , une rivière près deiChauny, a tenté d'établir Au sud de la Somme, l'ennemi a poussé de quarante kilomètres, depuis Moreuil jùs- une tête de pont sur la rive gauche. ContreVIgoureusement, à l'aide de divisions fraîches, qu'audelà de Lassigny. Nos troupes, appuyées attaqué avec vigueur, cedétachement. a été 865attaques entre Noyon et'Roye. D a, de par nos réserves qui continuent à arriver, oppo- entièrement anéanti ou capturé. nouveau, attaqué versChaulneset entre cette sent une résistance acharnée aux puissants Nos pièces longue portée ônt pris sousville et Somme.Au nord, la bataille continue assauts de l'ennemi. leurs feux et détruit un train d'artillerie lourde journées écoulées, notre aviation ennemie dans la région Dans ;¡ * Les Anglais ont livré de violents combats aviateurs ont jeté vingt-deux tonnes a continué ses attaques contre l'ennemi. Nos d Projectiles et tiré cent -mille cartouches avions, volant par groupes,,ont mitraillé ou au nord de la Sonune, en repoussant successide BBiraiIleuses.Us ont fait des ravagesdans attaqué à la bombe les troupes ennemies sur vement quatre vagues infanterie et dans les colonnes de cavalerie la ligne de bataille et dans les zones de rassemdeux cent trenteprisonniers Ils fait ont blement. Plusieurs de nos appareilà ont fait capturé quarante mitrailleuses dans le voisiTreize mêmé journée. nage de Serre. jusqu'à trois sorties dans avions ennemis ont étéabattus. En Macédoine, deux attaques ennemies ont 17.000 kilos de projectiles ont été lancés dans sud de la Somme, une attaque ennemie Au - s'estdéroulée ete briséesentre les lacs de Presba et d'Okrida. la région Noyon-Guiscard-Ham. des forces considérables avec Nos escadrilles de chasse ont abattu treize au sudde la grande route de Péronne à Amiens. 14esà-vieons alliées ont bombardé les dépôts combat se déplaceentre les vallées de la Demir-Hîssar et les campements de Resna avions,allemands. Le Les Belges ont fait un coup demain sur les Luce et de l'Oise. }endrédi 29mars.— La bataille s'estpofiï- organisations allemandes, dans la région de

-ont

eet

et

de

(

-

-

lefront.

les

deLaon.

demandes.

ennemies.. ët

la

e

"Stu'"Îe

soutenue. violence L'ennemi, avec une bloqué par nos troupes et cruellement éprouvé devaut le iront Lassigny-Noyon-rive de l'Oise, porté tousseseffortssurgauche notre gauche lancédes forcesimportantes dans a région Montdidier. - et infli Nos régiments, luttantpied à pied Izeaut de lourdes pertes aux assaillants, n'ont faIbli à moment sont repliés en aucun se or<lre sur les hauteursimmédiatement à 'ouestde Montdidier. -L'ennemi a alors essayé de pOursuivresa pousséeavec puissants moyens et d'élargjr

et a

-

et

sesgains. de

"l\1ais, dans •j.ont un magnifique élan, nos troupes contre-attaqué à la baïonnette et l'ont lethors

:

des villages de Courtemanche, :\Iesllil-Saint-Georges et Assainvilkrs, <lont ous uous somnaes emparés et que nous tenons "Oli(ItMent. 1/avance ainsi réalisée surun front illl'le- dizaine de kilomètres, dépasse deux kiloiiièftes profondeur. en Sur lé front britannique,lalutte a continué aVec violence sur les deux rives de la Somme J>lusaunordd'Albert, Noyelle. répétées ont - été déclenchées Tcnuetm le long de la vallée de la Somme et dans le voisinage, de Beaumont-Hamel, lUSl Moyenne-Ville. Elles ont été ypoUSSées. Nous fait mi certain nombre avons pnsonniers

.attaques

et

à

et

cLa hitte et capturé des mitrailleuses. les deux se poursulit.avec acharnement sur

rives de la Somme. Ule^mi a ouvert un violent bombardeuellt surles défenses anglaises, l'est d'Arras attaque se dessine en ce secteur. Sl:Smedj'29 Mars. bataille pourriea1} V1®lentê, sur notre front, danss'est la région de

à

nne

'-T'

.,

Mbntdldier. a essayé denous chasser des villagesde Courtemanche, wes*e?lûemi

-

Mardi 1 avrils — La lutte a continuéau la forêt d'Houthulst et ramenévingt-huit nord de Montdidier avec une extrême apprêté. L'ennemi a particulièrement porte son En Orient, situation calme sur l'ensemble effort entre Montdidier et la route de Péronne neige entrave. du front. Une tourmente lancé des forces importantes, Amiens, à et les opérations. notamment en vue d'élargir- ses gains àl'ouest, Un détachement albanais a exécuté avec de Hangardren-Santerre. Les. troupes francosuccès un coup de main sur quatre postes assaillantes-, autrichiens qu'il a mis en fuite eu leur infli- britanniques ont brisé les vagues brillante contreUne déboucher. qui n'ont pu sérieuses. des pertes geant attaque, au cours dè laquelle nos alliésonOdit Sur le front italien, activité des deux artille- preuve mordant irrésistible, nous a perries dans le val, Camonica, le sud du Rio mis de d'un refoulercomplètement l'ennemi et-de Ponale (ouest,du lac de Garde) et larégion reprendre f ce village. de l'Astico. Des groupes adverses ont été mis moins vioPlus au sud, la lutte n'a pas eufuitedansleval Concei et -dans le secteur objectif d'attaques Grivesnes, inces lente. -.. Posina-Astico. -.santes et allant jusqu'au corpsàcorps, est Lundi 1er avril. — Les combats qui se sont resté -entre, nos mains, en.dépitdes pertes poursuivis avec acharnement ont confirmé considérablessubies par les Allemands. l'échecde la formidable tentativede peVcée EntreMontdidieretLassigny,onnesignale aucun changement. Sur le front britannique, les Allemandsont attaqué à deux reprises les positions de nos -alliés àla lisière. ouest d'Albert. Ils ont été chaque fois complètement troi-.prix prixaux. '-.-, , Au sud de laSomme,' persistent dans leur nousattribuons no aux tentative pour avancer lélong des vallées des MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE rivières Luce et Avre, mais ils ont peu pro-

prisonniers.

-laneslStance 'contre ée village, se sont brisées devant

indomptable de nostroupes. etpar1 confirme, par Partie,1n°îu^redes les dires des prisonniers trouvés sur cette partiedu .c.ampde cadavres bataille dans la région Didier les pertes allemandes sont Aunord de Montdidier" contenons nous censémentl'ennemisur lignedeFAvre. Des colonnes d'infanterie ennemie des

et

que extrêmaeuleiltlourdes.

et

--,

-

de

v

-

-

---trois

TOUS LES MOIS

la

fin des hostilités, décernerons des prix nous , importants dont un de

30.000 francs -

Rappelons qu'au 31 mars 1918, nous

--

*'-.

-' , succédé. Attaques et contre-attaques sont se Finalement, les troupes anglaises ont gagné quelque peu de Mercredi 3 avril.c- La nuit a été relativementcâline sur le front de l'Oise ét de la Somme. La lutte d'artillerie prisunecertaineactivité sur une partie duchamp de Les troupes franco-anglaises ontiait quêlquesprogrèspendant la nuit entre Somme

terrain. a

bataille. la

-

h

-

35Vrixde

250 fr.

soit, au total

;

dePrix r*

,=:

échoué.

AuxChambrettes,une ennemie a sur nospetits postes, La journée aété marquée parunelutte d'artillerie assez vive, notamàient entre Montdidier etLassigny. Une forte reconnaissance allemande, attarive' gauchede quée par nos troupes sur Oise,\ausud-ouest de Servais a été.repoussée. Sur leur front, nos alliés britanniques, au coursd'une lutte dans le secteur compris entre les rivières Avre et Lucé, ont fait cinquante prisonniers et capturé treize mitrailleuses. Un nombre considérable decadavres allemands été trouvé sur le terrain. a -

76.250 francs :

:

sonniers.' x tentative

du Ban-de-Sapt, nous avons réussi deux coupsdé main, quinous ont donné des pri-

15.000fr. 1.000 ,.-.- ": 500 fr.

fr.

étDans Pemum. '- de Calonne la région dela tranchée

et"

avionsdéjàattribué

Prix dè Prix de 35Prix de

,

gressé.

fr., 500 fr.,250 fr. A

-

repoussés. ils

1.000

et-al.uvilleirs, Mesnil-Saint-Georges nous avions réoccupés. Ilaéchoué. 41n'aque drele villagedu pu nous empêcherde répren- 1 Monchel. , nés ^s-de-Roye, combats des achar- 35 nésont été livrés. Toutes.l^s attaques ennemies

la

-

à

la surtout 4s

e.

.-

r

'-

la

«

v ;

---


UNECONTRE-ATTAQUE ANGLAISE DANS LA SOMME

Instantané pris à l'instant précis où les hommes sortaient de la tranchée Les Allemands reconnaissent les solides qualités des soldats britanniques qui ont fait preuve du plus grand courage et d'une ténacité indomptable dès le début de la gigantesque offensive. Submergés par les vagues de gaz et les vagues humaines, les

1

Tommies se sont fait tuer sur place, pour laisseraux renforts le temps d'arriver. Durant les jours suivants, les hommes du maréchal DouglasHaig ont fait payer cher à l'ennemi sonavance. Voici un instantané pris au moment d'une contre-attaque.


LES

DEUX GRANDS CHEFS DE LA GRANDE BATAILLE

Le général Lüdendorff

u temps des grands succès allemands sur

e

le front oriental,

disait déjà de Liidendorff que, sans lui, Hindenburg eût Peu existé. Cette fois les journaux allemands n'ont pas caché LÜdendorff commandait seul sur le front franco-anglais. On

Le général Foch C'est par la presse britannique qu'a été connue la nomination du général Foch aux fonctions de coordonateur des armées franco-britanniques sur le front occidentaf. Dans les pays alliés cette décision a été accueillie avec une satisfaction Unanime.


ÉVACUÉS DE LA SOMME SUR LES ROUTES DE LOISE

Fuyant devant la bataille, les paysans emportent ce qu'ils ont de plus précieux Beaucoup d'habitants de la Somme ont préféré, aux moyens de transport mis à leur disposition par l'autorité militaire, leurs propres véhicules et la grande route. Entassant ce qu'ils pouvaient emporter dans des chars à bœufs, des carrioles, des

charrettes à bras, voire des voitures d'enfants, ils s'en allèrent en longues théories sur le chemin de l'exil, soutenus par le plus magnifique courage. Voici quelques-uns de ces malheureux, si durement éprouvés, arrivant dans une ville de l'Oise.


LA MESSE

DEPAQUES PENDANT LA BATAILLE

roffice divin célèbre prêtre fortune de autel Sur un un A côté, c'est labataille formidable. Ici, ce sont les paroles d'amour et de foi. Ceuxqu'on voit réunis sur notre photogra-

1'

ite missa est pour phie autour du prêtre n'attendent que* se rejeter, avec une nouvelle ardeur, dans la redoutable mêlée

le jour de Pâques. Partout, sur tous les points du front, la même cérémonie se déroule. Et d'être célébrée ainsidans une simplicité si pure, ne s'affirme-t-elle pas plus imposante et plus solennelle que dans les temples les plus magnifiques.


AUCOURS DE L'UNE DE SES DERNIÈRES TOURNÉES SUR LEFRONT, LE PRÉSIDENT DU CONSEIL AEU L'OCCASION DE -----"---

F

IA.TUR

NUNGESSER. VOICI M. CLEMENCEAUEXAMINANT L'APPAREIL DU FAMEUX "AS" QUE L'ON VOIT A GAUCHE J


COMPIÈGNE

énormeLes cheminarbres.

camouflée.

cuvette

Un des

une

ciment.

sol

et

du

armé

la de fond BOMBARDA

retirer

sur

fixés

le dans

été

ciment avaient scellées

dut

l'ennemien cuvette encoreparatonnerres

au l'établir,

la

sont

boulons alors

qui des

armatures Pour construisit

et Folembray.

Coucy

énormes

Il

les

de

racines.fourni

obus

et

QUI

Coucy

avaient

douze

les

grosses

amenait entre Krupp

380

à

de Montoir, quantité

fixé

usines fer

de

DE

était

du

avaientder- Coucy-le-

bois cette kilomètres

PIECE

le

Allemands

sur reprirent dans tirait

construite

les qui

38

LA

portée,pièce

à obus

la longue

DE

nos

été

de où

avait

L'emplacement moment

des L'EMPLACEMENT

troupes

à

mètres

canons

au envoyait

de fameux

1917, vingtaine

Compiègne.

mars leurs

qui

en Paris

d'une

puis découvert

canon Dunkerque,

cuvette

sur

braquer

été

Le

Cette

a de

ville bombardé Chàteau.

Avant nière


LES PREMIERSPRISONNIERS DE LA GRANDE OFFENSIVE

Soldats et officiers allemands capturés audébut de 1"intervention française au cours de la gigantesque bataille livrée autour de Montdidier nous n'avons fait que relativement peu de prisonniers, en revanche les pertes de l'ennemi ont été absolument effroyables. Il est compréhensible que, fauchés par nos canons et nos miSi

trailleuses, les Allemands aient laissé peu d'hommes valides entre nos mains. Voici les premiers prisonniers, soldats et officiers. C'est pareuxqu'on a connu la nouvelle de l'éclatement d'une des grosses pièces à longue portée tirant sur Paris.


LE-S

SUCCES BRITANNIQUES

ENMÉSOPOTAMIE

La Construction du chemin de fer près d'Alep. — Les remparts de Hit. Le 26 mars, les troupes britanniques opérant en Mésopotamie, sous le commandement du général sir W.-R. Marshall, ont exécuté, au ijord-ouest de Hit et sur la route d'Alep, une opération d'envergure qui a complètement anéanti les forces

:

turques en présence. Nos photographies donnent deux aspects de la contrée où se déroule la bataille If) la route d'Alep, où l'on voit des ouvriers occupés à la construction de la voie du chemin de fer de Syrie 2° les remparts de la ville de Hit.

;


LE

SÉJOUR OU LA LÉGENDE SITUE LE PARADIS

Les soldats anglais établirent CIest

leur

dans cette région de l'Asie ancie.nne, que parcourent "'Ictorieusernent les rives mêmes les britanniques, armées sur PotEPhrate, Mésola qu'est prospère autrefois dans pays amIe) que se situecele bienheureux séjour dont Adam et Eve

bibliques jardins dans ces camp furent les hôtes et dont nous eussions connu, sans le péché, les rares délices. On peut, d'après notre photographie qui représente ce fabuleux Eden modernisé, se rendre compte de la luxuriance du lieu et des beautés naturelles qui s'y épanouissent.


CADAVRES ALLEMANDS SUR LE CHAMP DE BATAILLE

Deux coins d'un parc où nos soldats ont défait l'ennemi dans l'Oise Pour passer le canal Crozat, l'ennemi n'a pas livré moins de dix-sept assauts en rangs serrés sous les balles des mitrailleuses et les hommes des dernières vagues devaient marcher sur les morts. Ce seul exemple donne une idée de l'offensive" à coups

lancée par le grand état-major allemand. Celui-ci ne tient aucun compte de, la vie des soldats qu'il jette dans la mêlée. Au bout de quinze jours de massacre on estimait les pertesennemies en tués et blessés à près de 500.000 hommes. de cadavres


DES

LA VIE A BORD

SOUS-MARINS ALLEMANDS

La passerelle en été et en hiver — Un équipage au bain dans De tout temps la vie été pénible à bord des sous-marins. Elle a est devenue bien davantage au cours de cette guerre, surtout Pour les Allemands, qui restent de longues semaines loin de leur port d'attache. Les marins, d'ailleurs, n'ont pas caché leur

1Adriatique

répugnance, à différentes reprises, pour ce genre de navigation. Le sort des équipages a été amélioré dans la mesure du possible. Par beau temps, les hommes passent, à tour de rôle, plusieurs heures par jour sur la passerelle et prennent des bains de mer.


1/OFFENSIVE A RAMENÉ LA GUERRE

DEMOUVEMENT

et dragons montant aux lignes

Batterie de 75 en position dans un champ Le recul stratégique que se sont imposé les troupes franco-

britanniques pour permettre aux renforts d'arriver en temps et lieu, a profondément modifié les conditions dans lesquelles les armées se battaient depuis plus de trois ans. Ces instantanés

pris un peu à l'arrière du front aux ramènent nouveau, nous photographies du début de la guerre, au temps de la bataille de la Marne. Les canons sont installés pleins champs sans en camouflage et les dragons sont en selle, la lance au poing.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.