Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/04/21. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18,
1
Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier. -
G.
CONTRE LA RUÉE ALLEMANDE TROIS HÉROS GLORIEUX DE LA DÉFENSE DE Ce sont, de gauche à droite, un capitaine, un commandant et un lieutenant-colonel du e d'infanterie, qui ;.., en luttant à un contre douze, contre la garde prussienne. défendit magnifiquement
G.
CUISINE SOUTERRAINE SUR LE FRONT BRITANNIQUE
Le monte-charge à -
l'extérieur et les cuisiniers dans leur souterrain
A une faible distance des tranchées et dans une zone constam-
ment battue par les gros obus allemands, les Anglais ont aménagé une cuisine souterraine dans un ancien abri protégé par une toiture de madriers et une épaisse couche de terre. Un
treuil installé à la surface du sol et faisant office de monteplats permet de descendre les récipients vides et de les remonter pleins. On voit ici les hommes de corvée venant chercher la soupe, et au-dessous, les cuisiniers au travail dans leursous-sol.
LA GUERRE Jeudi
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avril. Sur le front de la Somme et de l'Oise, activité croissante des deux artilleries. Ausud de Moreuil, l'ennemi a prononcé une VIVe attaque contre nos positions entre Morisel et Mailly-Raineval. Repoussés par nos feux. les assaillants n'ont prendre pied qu'en un pu seul point de nos lignes de défense. Clle tentative ennemie au nord de Rollot a échoué sous nos feux. Nous avons exécuté nne opération de détail sur les pentes au nord duPiémont, au cours de laquelle nos troupes ont élargi sensiblement leurs positions et fait soixante prisonniers. Nos escadrilles ont jeté 12.000 kilos de projectiles sur les voies ferrées et cantonnementsde Ham,Chauny, Noyon, etc. c-u 11 grand incendie s'est déclaré à la gare de Chaulnes. Les cantonnements ennemis de la région de Roye ont été copieusement arrosés deprojectiles et mitraillés à faible hauteur. Dix avions ennemis ont été abattus. J,es troupes britanniques ont repoussé, après un vitcombat, une attaque allemande danslevoisinage Fampoux. De nombreux morts et quelques prisonniers allemands sont rest(,s entre leurs mains. nlle attaque locale dans le voisinage dAyette leur a rendu la possession de ce village. Elles ont fait cent prisonniers et capturé trois mitrailleuses. D'autres détachements ont exécuté un raid au nord-est de Loos fait trente et un prisonniers. Les italiens ont enlevé un poste autrichien dans le valLagarina et en ont anéanti la garnison. 4
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l'cndrcdi
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avril. Après une violente lutte dartillerie, les Allemands, avec des effectifs ^normes ont procédé à une attaque au nord de Montdidier. Après avoir été dix fois repousses en subissant des pertes sanglantes, ils ont réussi à s'emparer des villages deMaillyRainceval et de Morisel. Nous avons occupé les hauteurs avoisiuantes. A Grivesnes, l'eune 111J la localité reste entre nos a dûreculer mains et au cours d'une contreattaque, nous avons même gagné du terrain. Au nordouest de Reims,enChampagne, SUrlarive gauche delaMeuse, nos troupes ont pénétré en plusieurs points dans les trandlées ennemies, billes ont ramené une treu«aine de prisonniers et deux mitrailleuses. Des coups de main ennemis à l'est de Reims, au bois d'Avocourt, et au nord de Saint-Dié, sont restés sans succès. Ts Anglais ont enlevé un poste de mitrailleurs allemands près d'Hébuterne, prenant en la mitrailleuse. Ils ont fait des prisonniers dans d'autres secteurs. Activité d'artillerie et de patrouilles sur le 'ront italien. Des détachements arméniens ont repris Erzeroum, que les Turcs avaient occupé après l'évacuation par les Russes. Samedi 6 avril. Les Allemands ont continue leurs attaques avec un acharnement qui lIe s'est pas ralenti durant la nuit et en jetant ,lam; la bataille des forces nouvelles. Nous ayons identifié quinze divisions, dont sept divisions fraîches. Malgré la supériorité marquée de ses effectifs, qu'il dépenséssanscompter,l'ennemi il, pas atteint son objectif, qui était la voie ferrée d'Amiens à Clermont, connue en témoignent les ordres saisis sur les prisonniers. Nos régiments, par leur résistance pied apied et leurs énergiques contre-attaques, ont maintenu leurs lignes dans l'cnsemhle et infligé à l'ennemi despertescruelles. Tandisqu'au nord nous reportions nos positions aux abordsouestCastel, nous '«^jetions l'ennemi du bois de 1Arrière-Cour, a l'ouest deMailly-Raineval. Au sud-est deGrivesnes, une contreattaque, brillamment menée, nous donnait la lernie de Saint-Aignan,que gardions en nous dépit de tous les assauts. Plus au sud, nos troupes s'emparaient de la majeure partie du bois de 1Epinette, près (l'Orvilliers-Sorel. 5
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Enfin, nous élargissions nos positions au norddu mont Renaud. Dans l'après-midi, les tentatives allemandes cessant, nous contre-attaquions et gagnions du terrain près de Mailly-Raineval et de Cantigny. Les Anglais ont rejeté toute une série d'attaques entre la Luce et la Somme. Mais ils se repliaient légèrement et occupaient une série de nouvelles positions à l'est de VillersBretonneux. Vive canonnade au nord de la Somme, dans le voisinage de Bucquoy et dans la vallée de la Scarpe. Dimanche 7 avril. — La lutte d'artillerie s'est maintenue violente sur le front de l'Oise et de la Somme. L'ennemi a prononcé une forte attaque sur nos positions entre Mesnil-Saint-Georges et le Monchel. L'attaque, brisée par nos feux, a complètement échoué. De nombreux cadavres sont restés devant nos ligues. Hus au nord,nos batteries ont dispersé des rassemblementsennemis dans le bois au sud deHangard et dans la région deDemuin. Dans le secteur de Noyon, les Allemands, après un bombardement par obus de gros calibre, ont tentéde nous arracher nos gains au nord du mont Renaud.Après un combat très vif. nos troupes ont gardé l'avantage et conservé le terrain conquis. Sur la rive gauchede l'Oise, la journée a été marquée par une série de violentes attaques lancées par les Allemands sur le front Abbe court, suddeChaunyBarisis. Nos troupes ont résisté sur nos lignes d'avant-postes, et, après avoir infligé des pertes élevées aux assaillants, sont venues occuperconformé ment aux ordres reçus, despositionsprépa rées. En Argomie,dans la région de SaintMihiel et au Ban-de-Sapt, activité des deux artilleries. Sur le front anglais, continuation de la lutte au sud dAyette. L'ennemi a constamment renouvelé ses attaques avec des forces considérables, mais elles n'ont pas eu plus de (l e succès sticct-s (lue que précéI)ré(,éNos alliés ont légèrement amélioré leur position au sud de la Somme, près de Hangard, par une contre-attaque. Notre artillerie a arrêté Lundi 8 avril. (les tentatives dattaques ennemies dans la
demment.
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TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
fr.
1.000fr.,500fr.,250 A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de
30.000 francs Rappelons qu'au 31 mars 1918, nous avions déjà attribué
Prixde 35Prix de 35 Prixde 35Prix de 1
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soit, au total
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région de Hangard-en-Santerre et pris sous nos feux des rassemblements de troupes en divers points du front, au nord de Montdidier. Nous avons repoussé une attaque dans la région de Grivesnes. A l'ouest deNoyon, un fort détachement ennemi, qui avait réussi à prendre pied dans notre ligne avancée en a été aussitôt rejeté
par notre contre-attaque. Sur le front de l'Oise, les Allemands n'ont pas renouvelé leurs tentatives dans la région de Chauny-Barisis. Des coups de main ennemis au nord du Chemin des Dames sont demeurés sans résultat. Reims a été violemment bombardée. Sur la rive droite de la Meuse, une forte attaque allemande au nord-est de la cote 344 a été repoussée après un vifcombat. L'ennemi a subi des pertes sérieuses et laissé entre nos mains vingt-trois prisonniers dont trois offi
ciers.
5.000kilogrammes jeté bombardiers Nos ont - de projectiles sur les gares et cantonnements de la région de Roye. Les Anglais ont fait centvingtprisonniers dans la région d'Aveluv.. Ils ont repoussé un assaut allemand en face d'Albert, et brisé une attaque au sud d'Hébn terne.
Au sud de la Somme, ils ont amélioré leurs
positions et fait quarante prisonniers. Mardi q avril.----- Actions d'artillerie violentes, notamment sur la rive gauche de1Oise Nos reconnaissances se sont montrées très actives et ont ramené des prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse et en Argon11e des coups de main ennemis ont échoué. Sur le front britannique, des opérations de détail heureuses, entreprises par nos alliés sur la Somme, ont amené de vifs combats locaux. "I/enuemi a vigoureusement contreattaque et tenté de reprendre ses positions. Il a subi de lourdes pertes. Le nombre des Allemands faits prisonniers s'élève à plus de cent quarante. Plusieurs mitrailleuses ont été capturées. L'ennemi a fait deux tentatives d'attaque contre les positions anglaises à Bucqnoy. Ses troupes ont été chaque fois arrêtées et dispersées par le tir de l'artillerie. Sur le front italien les deux artilleries adverses ont exécuté des tirs de harcèlement intermittent et de peu d'intensité. Les éclaireurs ont été plus actifs à l'ouest du lac de Carde et dans le val Lagarina. Sur le plateau d'Asiago, des patrouilles anglaises ont attaqué en plusieurs points la ligne avancée ennemie, détruit la garnison d'un petit poste et ramené des prisonniers. Mercredi 10 avril. — Grande activité des deux artilleries sur denombreux points du front, au nord (le Montdidier et entre Montdidier et Noyon. l'as d'action d'infanterie. Sur la rive gauche de l'Oise, bombarde-
ments intermittents. Nos éléments avancés, conformément aux ordres donnés, ont effectué leur repli vers les positions organisées, au sud-ouest de labasse forêt de Coucy et au sud de Coucy-le-Château. Les troupes ennemies, maintenues constamment sous le feu de notre artillerie ont subi, au cours de cette opération, des pertes élevées. Au nord-ouest de Reims, deux coups de main ennemis ont échoué. D'autres tentatives allemandes sur nos petits postes vers les nparges, dans le secteur de Reillon, au nord du Bonhomme, n'ont pas eu plus de succès. Sur le front britannique, l'artillerie allemande a déployé une grande activité depuis le canal de la Bassée jusqu'au sud d'Armentières. Violent bombardement dans les environs de Villers-Bretonneux et de Méricourt-l'Abbé M. Lloyd George a prononcé un véhément discours devant la Chambre des Communes pour justifier la nouvelle loi militaire. Il annonce que deux armées turques ont été détruites, l'une en Palestine, l'autre en Mésopotamie.
L'INTIME COOPERATION FRANCO-BRITANNIQUE
Instantanés pris à l'arrière deslignes pendant la concentration des renforts 1° Camions automobiles emmenant des soldats anglais vers le front de la Somme; 2" des convois français et anglais sur la
même route près du front; 3" des combattants appartenant aux deux armées échangent leurs impressions à un croisement de
routes; 4" un convoi d'artillerie britannique traverse un village en ruines où nos troupes sont venues relever celles de nos alliés; 50 des combattants, retour du feu, dans un cantonnement; 611 Fiançais et Anglais achetantde menus objets à un marchand.
LE
NOUVEAU CANON FRANCAIS 155 LONG FILLOÙX
- Laffût de cette pièce s'ouvre en deux, permettant un grand angle de pointage ey*1.* P. G*
F. 155, que représentent ces deux photographies, de faire son apparition sur le front depuis quelques mois seulement occasion quand la grande bataille de la Somme lui a fourni de montrer toutes ses qualités. Cette pièce à tir rapide,
qui porte le nom de son inventeur, a tenu ce qu'on en attendait. C'est un canon qui joint aux avantages du 155 court Rimailho et à ceux du 155 long de Bange, tous les perfectionnements de la technique moderne. Ses débuts ont été très remarquables.
LE ROI D'ANGLETERRE SUR LE
-
George V parlant
à des
TROUPES FRONT DE SES
blessés dans un train et à des Ecossais revenant du feu
Le roi d'Angleterre George V a tenu à féliciter personnellement et à encourager de sa présence les vaillantes troupes qui, dans la Somme, ont contenu le choc furieux des divisions allemandes. Le souverain a parcouru de nombreux secteurs, interrogeant
au hasard des combattants revenant des lignes et des blessés, félicitant les officiers sur le moral de leurs hommes. On voit ici le roi souhaitant prompte guérison à des blessés qu'un train va emporter, puis écoutant le récit d'Ecossais revenant des lignes.
ÉTROITE UNION DES SOLDATS FRANÇAIS ET ANGLAIS
Mitrailleurs et tirailleurs mélangés. - Français portant un soldat anglais blessé
L'union des deux peuples qui luttent coude à coude depuis Charleroi été cimentée a en maintes occasions, sur la Marne notamment et sur la Somme. Elle a été complète le jour où un seul chef, le général Foch, a été placeàlatêtedes deux grandes
armées alliées. Voici un curieux instantané de la guerre en rase campagne où l'on voit figurer côte à côte des mitrailleurs français, puis des soldats de notre et des tirailleurs anglais armée transportant un de leurs camarades britanniques blessé.
et
«
Les évacués, emportant tout ce quils ont pu sauver dé leurs On ne saurait rien imaginer de plus impressionnant que cet exode des populations de la Somme et de l'Oise, chassées, pour la seconde fois, du sol natal. Notre page donne dans son ensemble une idée saisissante de ce spectacle. Il meuble de sa tristesse infinie les routes du
biens,travers
o
la bataille. Ils suivent la route tenue par
front. Les malheureux ont dû tout abandonner, tout quitter aqe Õc;;> ceux e11 Je "cnt des chevaux et suivie des bêtes de somme. Un attelage, conduit proche de l'invasion furieuse. A peine ont-ils emporter arfefls Par Un âne et que suit une chèvre, tient sur la route une place bien pu modeste. C'est quelques objets essentiels. Et c'est le convoi lamentable. La C pagne, courbée.pourtant toute la fortunele de la femme qui les accomchargée au hasard des meubles les plus disparates, s'en Autour d'eux s'étend paysage de guerre, morne et
vâ
—
l'artillerie
britannique
gris, sous un ciel triste où- passe la course rapide des nuages chassés par le vent de la bataille. L'artillerie anglaise tient la route et les „ environs. Des canons sont braqués. Au premier plan de notre photo, des chevaux d'artilleriemâchonnent leur avoine, solides et paisibles.
LES SOLDATS AMÉRICAINS DANS UNE VAGUE DE GAZ
n'a été pris sur le front, maisenAmérique, au cours d'un essai Cet instantané pas L'instruction donnée aux troupes dans les camps d'entraînement américains bénéficie de l'expérience acquise parles Alliés depuis près de quatre ans. Elle est aussi complète que possible. On s'en rendra compte en constatant qu'avant même d'avoir
franchi l'Atlantique, les futurs combattants, soumis à l'épreuve des gaz asphyxiants, sont accoutumés au port du masque. On voit ici très nettement, exactement comme cela produit se sur le front, des gaz passant sur la première ligne de tranchées.
LES HAUTS FAITS DE L'ARTILLERIE BRITANNIQUE
Une desmeilleures pièces
de nos alliés. - Halte de prisonniers allemands
Nos alliés britanniques, dans la vigoureuse résistance qu'ils offrent la poussée germanique, ont dû beaucoup à la perfection de leur formidable artillerie, dont M. Lloyd George a pu dire, du haut de la tribune, que loin d'être diminuée par les pertes
à
subies lors de l'invasion du 26 mars, elle serait surabondante. Notre première photographie en donne, comme spécimen, une pièce élégante, et d'une admirable précision de tir. En bas, un groupe de tommies s'est arrêté, avec son lot de prisonniers.
LE PARLEMENTJAPONAIS S'OCCUPE DE
LASIBÉRIE
La Chambre des Pairs et la Chambre des représentants en séance L'intervention japonaise en Sibérie, conséquence possible de la paix russo-allemande, vient d'entraîner d'importantes discussions parlementaires à Tokio. Le peuple japonais est représenté par la Chambre des Pairs et celle des représentants.
La première se compose de 366 membres. Voici une séance présidée par le prince Tokugawa. On voit, inoccupé, le siège de l'empereur. L'autre assemblée est celle des représentants. Elle comprend 379 membres. Le président, M. Ooka, est à la tribune.
LESJAPONAIS VONT-ILS INTERVENIR EN SIBÉRIE?
La foule attendant des nouvelles.
Les membres cabinet Chambre du la à -
;
lntervention possible Sibérie de l'empire Soleil levant l'Agriministre la du Justice; de Nakashiji, ministre muro, M. de en a y 1rOVoqué une émotion compréhensible. Voici la foule attendant culture et du Commerce M. Okada, ministre de l'Enseigneles^°UVe^es devant la Chambre. Au-dessous, des membres du ment et le baron Den, ministre des Communications. Un débarlnet à la Chambre des Pairs. De gauche à droite M. Matsu- quement japonais a eu lieu à Vladivostock au début d'avril. 1-
a
:
NOUVEAU DISTINGUÉE NOTRE CAVALERIE S'EST A
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Longue théorie de chevaux et cavaliers Un groupe de dragons revient du combat Maintes fois, la cavalerie eut à intervenn dans les mêlées furieuses qui, depuis le déclenchement de l'offensive allemande, tiennent quotidiennement nos troupes en ardeur de bataille. Avec bonheur, les cavaliers purent renforcer des éléments d'in-
fanterie engagés dans une action avancée et leur intervention fut souvent éclatante. Mais nos cavaliers sont, le plus souvent, à pied, tenant en main leur monture sur les routes du front. PutS, les laissant aux garde-chevaux, ils se précipitent dans l'action
LE
RETOUR D'UNE MISSION FRANÇAISE EN UKRAINE
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La mission déblayant la voie ferrée et allant, en traîneau, au ravitaillement
.otre mission militaire qui quitté l'Ukraine le a 22 février der-
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presqu'île de Kola le train fut bloqué par la neige et les memlerourregagnerla France, afait un voyage très mouvementé, bres de la mission durent déblayer eux-mêmes la voie. Eprouéprouva d'abord les plus grandes difficultés pour sortir de vant les plus grandes difficultés à se ravitailler, ils battaient le leff que les Bolcheviks avaient mis à feu et à sang. Dans la pays aux environs des gares, dans des traîneaux attelés de rennes.
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MISE EN PLACE
DUNE BATTERIE
SCHNEIDER DE 155
Les pièces en position de tir et l'installation du téléphone de la batterie Le canon de 75qui contribua pour une si grande part à la victoire de la Marne, a joué aussiun rôle très important dans la grande bataille de la Somme. Pareillement, nos 155 ont fait de terribles ravages dans les rangs ennemis. A côté des nouvelles
pièces Filiaux que nous montrons en page 5, les canons Schneider ont eu leur part de succès. Voici la mise en place d'une batterie de ces canons. Sur la première photo, la voiture de ravitaillement; au-dessous, l'organisation du téléphone de la batterie.