Le Miroir. Publication hebdomadaire
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LA DERNIÈRE VISITE DU MAIRE LES DERNIERS JOURS DE REIMS Danns l) une rue ruinée, où l'herbe pousse entre les pavés, M. Lenglet, prêt à quitter la cité-martyre, montreles Cendies allumés ville. dans la militaire mission dernière neutre de officiers espagnols des obus venue aux par •
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75 DE CANONS TRANSPORT EN AUTOMOBILES DE NOS
L'arrivée en auto et le déchargement de pièces de 75 de réserve Dans les luttes formidables d'artillerie qui, depuis le début de l'offensive germanique, ont ensanglanté les champs de bataille, accumulant les cadavres allemands dont le nombre atteint des proportions inimaginables, notre 75 s'est tout particulièrement
distingué. C'est lui qui triompha lors des dernières attaques. Il fut à toutes les places d'honneur. Peu encombrant, facilement transportable, il voyage maintenant en auto. Le voici- à quelques kilomètres des lignes. Les artilleurs le descendent à terre.
LA GUERRE II avril.
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Daennemi
Actions locales entreprises — plusieurs points du front. sur AllejJlf la région de Hangard-en-Santerre, les Sante ont prononcé une attaque puis^tilletrei'PTrfcédée d'une forte préparation d'artine Un combat acharné s'est engagé pour la possession du village qui a passé de main contre-attaquedenos troupes, à tnent 3 iure du matin, nous a rendu èntièreUn desvj.le village ^tative et le cimetière. de l'ennemi pour nous chasser a *ouest de Castel, a subi un sanglant "Plest de Noyon, les Allemands n'ont Pas été plus heureux dans la région de Suzoy. qUi troupes deréscru le chiffre de ses pertessansobtenir de l'ennemi l'effort brisé ont y a chiSre de ses pertes sans obtenir de résultat de an.es nais: nord-est du mont Renaud, nos reconont fait des prisonniers et capturé deuxMitrailleuses.
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les positions dans lesquelles l'ennemi avait pénétré. Une lutte violente a eu lieu à Estaires et entre ce point et Steenwerck. Dans ce secteur, l'ennemi a également attaqué en force et a réussi à refouler la ligne anglaise immédiatement au nord de ces points. Au nord d'Armentières, une attaque énergique s'est déployée contre les positions britanniques, dans le voisinage du bois de Ploegsteert et l'ennemi a progressé. Il a été rejeté plus au nord, dans le voisinage de Wytschaete et de Hollebeke. La lutte continue entre le canal de la Bassée et le canal d'Ypres-Comines.
Dimanche 14 avril. — Les contre-attaques menées par nos troupes dans la région de Hangard-en-Santerre, ont refoulé complètement l'ennemi, qui avait pris pied dans ce village. Nous tenons la localité et le cimetière. Les Allemands ont laissé entre nos mains ùeuiaquees britanniques et portugaises ont soixante-dix prisonniers dont trois officiers. lutte d'artillerie continue avec violence. par de gros contingents ennemis, LaEntre bombardeMontdidier Noyon, et voisinage de la Bassée jusqu'au entières. ments assez vifs et activité de patrouilles. Nous 'etilietili favorisé fait dizaine de prisonniers au nord avons épaisse, une brume une par arçr a pénétrer dans les positions alliées. Il d'Orvillers-Sorel. Entre la Miette et l'Aisne, deux coups de aiieles es^nglais,jusqu'à Lys,entreet Estaires à une les Portugais aile Anglais, jusqu'à au centre sous nos feux. De laLys, entreEstaires main ennemis ont échouéfait des prisonniers notre côté, nous avons Fle|^^nenii a été rejeté à Givenchy et à dans les secteurs de Saint-Hilaire et de Souain. et L au. les bombardé à Reims continue être par Il Richebourg-Saint-Vaast pris et aVentie. a Allemands. Une partie de la ville est en flammes. 111h,.edi En forêt d'Apremont, les Allemands ont Notre artillerie s'est 12 avril. Auree active entre Montdidier et Noyon. renouvelé leurs attaques sur nos positions faitCours tTune, de divers combats, nous avons du bois Brûlé. Les troupes américaines, en trentaine de prisonniers. liaison avec les nôtres, ont combattu avec dansn dans detahement afé,gion ennemi pris sous nos feux vigueur et brisé la plupart des tentatives AuaVOlf d'Orvillers-Sorel, s'est dispersé ennemies. abordé nos,lignes. Sur le front britannique, un combat violent AU nrd-ouest et à l'est de Reims, nous s'est engagé autour de Neuve-Eglise et de dou.reussi avotis naluereussi des coups demain main et ramené une Wulverghem. coupsde prisonmers et une mitrailleuse. Nos alliés ont progressé près de Festubert et sé Champane, l'ennemi a attaqué nos fait des prisonniers. avancés a l'est de Souain et a été repousdes contingents allemand Un assaut sé avec a 8 importants a échoué à l'est de Locon. Un 1111 vif combat. Une autre tentative un rue en forêt d'Apremont, a échoué sous autre assaut dans le même secteur a échoué également. lancr S ux. le front britannique, les Allemands ont L'ennemi a été repoussé à l'ouest de Merville. nouvelle et puissante attaque contre Au nord de la Somme, activité de l'artillerie allemande. COJh:ntières de nos alliés entre la Lys, à et la rive est du canal d'YpresLtmdi 15 avril. — Actions d'artillerie assez vives entre Montdidier et Noyon. Nos reconcombats acharnés ont été livrés. utsnord nnemis d'Armentières, la puissance des deArreer a obligé les troupes anglaises de \f sur la ligne Wytschaete-hauteurs
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détachements d'infanterie allemande qui qUi onae!It a réussi à pénétrer dans Messines t,lAm; été chassés contre-attaque.
par une tOqentières, rendue intenable par les gaz ues, a été évacuée. Au Vf la la ville, les Allemands se sont étaendroitsà rive gauche de la Lys, en certains l'est aEstaires et dans le voisinag°e voisinage
d de s t"Maurdit L'eac-t-Maur.. @
TOUS LES MOIS
nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de
Arnnemi
a pris et reperdu Lestrem. de Charles de publie le texte de la lettre 1er qw reconnaît nos droits sur
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ce-Lorraine..
p¿a::di pris 13 avril. — La lutte d'artillerie a Hangar Sont -en-Santerre. certaine violence dans la région de Sotlt°ntrées Nos reconnaissances se
faitun actives dans les secteurs de faitm, et de Canny-sur-Matz. Nous avons Certain nombre de prisonniers, fiomh^ements assez vifs dans la région l'Oise et en forêt de Parroy. Ouls les lignesavons réussi des coups de main sur l'Aile etrante) ennemies vers Chermisy (nord de et à l'ouest de la Butte du Mesnil L'e ené sUr1-f1111des prisonniers. surle a poussé ses attaques avec force ont britannique. Des 5SSau^s tY,rIIIlt,es violents et répétés ont été r~~ des divisions allemandes fraîches de la rivière Lawe entre Loisne ^eP°ussé ans ce combat, la 51e division a COntre-att attaques incessantes en infligeant de grosses pertes, et o a, par des énergiques et heureuses, repris
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30.000 francs Rappelons qu'au 31 mars 1918, nous avions déjà attribué
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15.000fr.
35 Prix de 35 Prixde 35 Prix de
1.000 fr. 500 fr. fr.
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soit, au total
76.250 francs ========
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naissances, opérant dans cette région ont ramené des prisonniers. Au nord de Saint-Mihiel et en Lorraine, dans les secteurs d'Emberménil et de Bures, nous avons pénétré dans les lignes ennemies et fait une dizaine de prisonniers. Nous avons repoussé des coups de main allemands au nord de la cote 304, dans la région de Saint-Mihiel, en Woëvre et au col du Bonhomme. Nos alliés britanniques, après une lutte violente qui a duré toute une soirée, ont repoussé lesassauts lancés par l'ennemi entre Meteren et Wulverghem. Les Allemands ont attaqué Neuve-Eglise pour la quatrième fois et ont été repoussés. Près de Festubert, les efforts ennemis ont été également brisés, ainsi qu'au nord-ouest de Locon. De nombreux détachements allemands ont été pris sous le feu de l'artillerie et dispersés. Malgré une lutte incessante, toute la ligne britannique du front de la Lys a été maintenue intacte. Les pertes allemandes ont été extrêmement élevées. Mardi 16 avril. — Dans la régionde Hangard, nous avons effectué une opération de détail qui a parfaitement réussi et nous a donné une dizaine de prisonniers. Le nombre des prisonniers que nous avons faits dans ce secteur depuis quatre jours est de cent cinquante. Entre Montdidier et Novon et en Champagne, au sud du mont Têtu, plusieurs coups de main nous ont permis également de ramener des prisonniers. Sur le front britannique, le combat a continué avec acharnement autour de NeuveEglise. Après avoir rejeté de nombreux assauts, nos alliés ont dû se replier en arrière du village. L'ennemi a déclenché de vigoureuses attaques sur de nombreux points du front de bataille, de la Lys, au nord-ouest de Merville. l'infanterie allemande a été rejetée avec de lourdes pertes. Des éléments avancés, sur la berge nord du canal de la Lys, ont été pris ont été sous le feu anglais. Sept attaques le lancées infructueusement dans secteur de Merville. La ligne britannique, qui avait légèrement fléchi, a été rétablie. A l'est de Robecq, nos alliés ont fait cent cinquante prisonniers. Le comte Czernin, ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, a donné sa démission. Mercredi 17 avril. Dans la région au nord — de Montdidier, assez grande activité de l'artillerie. Dans le secteur de Noyon, nous avons réalisé quelques progrès au cours d'une opération de détail. Nos reconnaissances se sont montrées très actives, notamment dans la région du canal de l'Oise un de nos détachements a franchi le canal à l'ouest de Pierremande et ramené dix prisonniers et une mitrailleuse. Nos patrouilles ont fait également des prisonniers dans le secteur de Corbeny, en Champagne, dans la région de Seicheprey et dans les
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Vosges.
- ennemi Un coup de main au Téton a échoué. Sur le front anglais, l'ennemi a déclenché une très puissante attaque contre les positions entre Bailleul et Neuve-Eglise. L'assaut a été donné par trois divisions de choc, qui ont réussi, après une lutte acharnée, à enlever les hauteurs à l'est et au sud-est de Bailleul, le mont de Lille et le Ravensberg. Les troupes britanniques se sont retirées sur de nouvelles positions au nord de Bailleul et de Wulverghem, en abandonnant Bailleul. Une attaque allemande s'est dessinée près de Wytschaete, une autre près de Vieux. Berqum : cette dernière a été immédiatement brisée. Nos alliés ont fait un certain nombre de prisonniers près de Robecq. Dix chalutiers allemands ont été coulés dans le Cattégat par la flotte anglaise.
-
VÉVACUATION DES BLESSÉS PENDANT LA BATAILLE
Allemands relevés par nos ambulanciers et blessés français croisant un convoi Depuis que la grande offensive est déclenchée, le service de santé a fonctionné avec une régularité parfaite et un ordre digne d'éloges. Les ambulanciers français, anglais et américains ont rivalisé de zèle et de courage. Sous une pluie de fer et de feu,
ils parcourent jour et nuit le-champ de bataille à la recherche des grands blessés. Ceux-ci sont mis à l'abri aussi rapidement que possible, tandis que les hommes légèrement atteints sont dirigés en hâte vers l'arrière pour y recevoir les premiers soins.
RETRANCHEMENTS DE LA GUERRE DE MOUVEMENT
Route barrée et poste avancé dissimulé par des branchages en pleins champs
le déplacement du champ de bataille a complètement
modifié les conditions dans lesquelles combattent les hommes. Aux tranchées profondes, solidement organisées, aux abris souterrains, aux boyaux en zigzag ont succédé les ouvrages de for-
tune préparés hâtivement et qui rappellent ceux du début de la guerre. Voici, par exemple, une route barrée par des arbres et des outils agricoles; puis, en bordure d'un chemin, dans un fossé, un poste avancé, dissimulé par de simples branchages.
C.
UNECONTRE-ATTAQUEEXÉCUTÉEA
La première, et la deuxième vague d"assaut protégées par le Les voltigeurs ont dépassé la première ligne allemande et attaquent la deuxième tandis que les grenadiers réduisent les îlots seconde vague d'assaut s'élance de résistance. C'est alors que tir indirect à son tour tandis que des mitrailleurs exécutent
la
un
PRÈS DE ROYE
tir des mitrailleuses
sur les réserves allemandes pour les empêcher d'intervenir. On se rendra compte par les documents ci-dessus que les explosions de. grenades formaient un voile épais sur les lignes ennemies, empêchant les défenseurs de riposter aux coups des nôtres.
ET L'ARMÉEAMÉRICAINE GRANDIT TOUJOURS
1
Photographie d'unedivision prête à partir en France et faite pendant une revue Puis quelques semaines la nécessité est apparue à nos alliés Aux Etats-Unis les préparatifs ont été accélérés. L'offensive
arnériains d'aller extrêmement vite en besogne, et le général ^rshing mis immédiatement à la disposition du généralisa SIln interallié, toutes les forces dont il disposait en France.
ennemie a donné une impulsion nouvelle au gigantesque effort dela grande république du Nouveau Monde. Derrière les Américains engagés dans l'action d'autres viennent, nombreux.
A
L'ARRIÈRE DU FRONT QUE LES TROUPESCANADIENNES DÉFENDENT AVEC UN HÉROÏSME
INDO
lÉS BRITANNIQUES, CE DOCUMENT EN TÉMOIGNÉ, ONT ACCUMULÉ DES STOCKS DE MUNITIONS ÉNORMES
COOPÉRATIVEMILITAIRE SUR LE FRONT FRANÇAIS
Nos soldats trouvent
là. pour réparer leurs forces, des provisions de toute sorte
Après les rudes fatigues des combats qu'ils mènent quotidiennement, nos soldats trouvent, tout près de la ligne de feu, des coopératives où ils peuvent réparer leurs forces. On verra,
l'achalandage l'installation et photographies, que sur nos
de ces coopératives ne laissent rien à désirer. Saucissons,
fromages, conserves, vins, sont vendus aux combattants à des prix très raisonnables. Ces organisations remplacent avantageusement celles des mercantis de fâcheuse mémoire.
BOLO A ÉTÉ FUSILLÉ AU POLYGONE DE VINCENNES
Bolo se dirige vers le poteau. - Lefourgon mortuaire quitte le polygone On sait que Paul Bolo, qui devait être fusillé le lundi 8 avril, avait obtenu un sursis à raison de révélations capitales qu'il prétendait apporter. Le lieutenant Jousselin, substitut du capitaine Bouchardon, a entendu Bolo tant que celui-ci a voulu
parler. Finalement les révélations du condamné a mort n'ayantpoint créé de fait nouveau, celui-ci a été exécuté le mercredi 17 avril. Nos photographies représentent l'arrivée de Bolo au polygone etl'enlèvement du corps dans un fourgon.
PARISIENNE
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VICTIMES DE L'ABOMINABLE ATTENTAT ALLEMAND
Nouveau-néblessé à la tête et à la main Voilà les victimes! Les Allemands peuvent se féliciter de leur œuvre. Comme si un hasard capricieux et vengeur commandait le tir, afin que la race soit vouée à l'exécration universelle, leurs obus tombent sur des femmes et des enfants Nos pho-
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sage-femme, tuée élève Mlle Lère, est -
tographies, où l'on voit une innocente victime, cruellement atteinte, et Mlle Lère, élève sage-femme, décorée de la croix de guerre, sur son lit de mort, ne constituent-elles pas le témoignage le plus émouvant qui ait été porté contre ce crime.
UN SOLDAT RUSSE COMMANDANT DE RÉGIMENT
Il inspecte les troupes et rancien colonel qui était à leur tête La désorganisation de l'armée fut un des principes du maximalisme. On sait que l'aspirant Krylenko dut à l'amitié de Lenine le poste de généralissime des troupes russes. Krylenko s'employa aussitôt à retirer toute autorité aux officiers etles
mit sous les ordres des soldats qu'il désigna aux fonctions de commandants de régiment ou de brigade. Voici un de ces chefs, improviséspar le gouvernement bolchevik, qui passe en revue son régiment où continue de servir son ancien colonel.
LES YOUGOSLAVES DE RUSSIE EN MACÉDOINE
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Le serment de fidélité au roi Pierre. - Le prince Alexandre parlant à des officiers — Tous les anciens soldats russes n'ont pas déposé les armes. Beaucoup d'entre eux qui étaient de race polonaise se battent sous le drapeau de leur pays. De même les volontaires Yougoslaves du front oriental n'ont pas abandonné l'Entente. Après
s'être illustrés en Dobroudja, ils ont voulu rejoindre à Salonique l'héroïque armée serbe et se trouvent sous le commandement du général Guillaumat. Voici des volontaires jurant fidélité, au roi Pierre, puis des officiers qu'interroge le prince Alexandre.
LE CANON TONNE
La ville cTYpresfdans
A NOUVEAU AUX ABORDS D'YPRES
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rétat où elle était restée après les derniers bombardements
Au début de la grande offensive, Hindenburg, se proposant de marcher sur Paris, semblait vouloir faire porter tout le poids de ses efforts sur le secteur sud du front britannique. Mais, peu à peu, l'axe de la bataille s'est déplacé et est remonté vers le
nord; aujourd'hui l'objectif que les Allemands se proposent d'atteindre n'est plus Paris, mais Calais. Le canon résonne donc dans les plaines des Flandres où sa rage destructive va s'acharner à nouveau sur Ypres, dont on peut contempler ici les ruines.