Le Miroir - 05/05/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18. Rue d'Enghien, PARIS

LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.

FELD-MARÉCHAL SIR DOUGLAS HAIG SALUE M.CLEMENCEAU A SON ARRIVÉE SUR LE FRONT Au cours d'avril, le président du Conseil français s'est rendu à plusieurs reprises au front où il s'est entretenu de la situation militaire tant avec les chefs de l'armée britannique qu'avec les généraux Foch et Pétain.

lE


LES ITALIENS COMBATTENT SUR

-Régiments

à

-

leur arrivée en France.

Ils débarquent dans leurs cantonnements

L'Italie, qui avait si vivement apprécié notre aide au moment des accords de Rapallo, ne pouvaitpas demeurer absente des champs de bataille de France. Elle a tenu àapporter à ses alliés une preuve tangible de sa solidarité quelques-unes de

:

LEFRONT FRANÇAIS

ses meilleures troupes ont été envoyées sur notre front pour combattre l'ennemi commun. Désormais les drapeaux italiens flotteront à côté des nôtres et de ceux de nos alliés britanniques et américains. Voici des régiments photographiés à leur arrivée.


LAGUE RRE jCI/di' 18 avvil. — Sur le front de la Sonîme

de l'Oise, assez grande activité des deux artilleries et rencontres de patrouilles. ons

v

1

avons exécuté plusieurs coups de mai11dans leslignes ennemies, notamment au sud-ouest de la butte du Mesnil, dans la région (k.'rallUrdau,nord de rlircv. Nous avons fait un certain nombre dé prisonniers. Sur la rive droite, de la Meuse, une tentativeennemie, à Test de Sallogneux; a échoué, Le's Anglais avaient perdu Wytschaete, Suint-Bloi et Meteren. 31s ont contre-attaque avecsuccès près de Wytschaete. A Meteren, leur contre-attaque a également rétabli la situation et ils ont repris le village. L'enuemi. a lancé des assauts répétés au nord de Bailleul. Il a été repoussé et asubi des l'ertes.Fes éléments ennemis, pris sous le feu h: nos alliés, ont été décimés : des prisonniers III t été LesAllemandsont tenté de progresser à 1"st(le Robecq ils ont étéarrêtés par le feu

faits.

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; l'artillerie.•

A la suite des progrès effectués par l'ennemi Ml le frunt de la Lys, les troupesbritanniques

Miû occupaientdes positions avancées à l'est (1 Y pres, ont été retirées et oecupent une nouvelleligne. Le repli a

étéexécuté méthodique-

ment sans que l'ennemi intervînt: : 1/artillerie allemande a fortement augmenté ,--OH feu (levant le front britannique au sud' de

Somme.

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-

Vendredi19avril.—Pas d'action d'infan1triesurnotre front. L'ennemi a bombardé violemment nos l'i'wnières lignes et quelques villages de la région an nord de Montdidier. Nos batteries ont efficacement contrebattu l'artillerie ennefeux.sur mie exécuté des concentrations

et les

-

de

positions allemandes. Canonnadeintermittente le du

front,

sur

reste

Ouatrc avions, allemands ont été abattus par nos pilotes. Sur le front belge, les Allemands se sont hvn',:-,. à uneattaque force contre le système en (ks vant-postesentrel'étang Blanckaert et le ^liemiii de fer d'Ypres à Thourout. Ils ont réussi à prendre pied dans plusieurs de postes belges, mais d'énergiques contreaHauues de nos alliés les en ontcomplètement lassés Six cents prisonniers environ sont restés -

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utre nos mains.. L'cimcnn a déclenché sur presque tout le front de bataille anglais de la Lys de violerits bombardements, qui, de la fprêt de Nieppe

jusqu'à Wytschaete,ontétésuivisd'attaques (l'infanterie,' Toutes ces.attaques ont été poussées et des pertes considérables innigées à l'ennemi. Les troupes"birtanniques, qui avaient réussi de a pénétrer dans les villages de Meteren

et s'y inintenir..

Wytschaete, n'ont pas pu Des troupes françaises coopèrentavec les

t.ôrces anglaises sur ln Italie,

ce front.

les patrouilles anglaisés sur le l'Wieaud'Asiago et les patrouilles italiennes dans la région du mont Tomba ont capturé 'ks prisonniers et du matériel.

it Afrique orientale, la colonne britau¡lIe du oélléralEdwanls' venant du littoral,

Ill<

la colonnedugénéral Northey,venant du ];IC Xytissa, exécutent un mouvement converUIl contre les Allemands.. La colonne du généralNorthey a occupé Magua. '\((//¡¡;¡LÍ 20 Dans la région de Cor-, , "tiiy, nous avons pris sous nos feux et dispersé aycc pertes un fort détachementennemi qui filait d'aborder nos lignes après une prépa1aiion Vciiueini alancé plusieurs coups de main V,u li^mpagnc etsur la rive droite fiéla Meuse, est du bois des Caurières et vers Damloup, Tontes les tentatives ont été repoussées. 1>es prisonniers sont restés entre nos mains. i)(' notrexôté, nous"avons réussi, au nord'!c.st de Reims et en Lorraine plusieurs incurSlVUS dans les lignes ennemies et fait un certain nombre de prisonniers.

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d'artillerie.

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terre. mains.

Lundi 22avril. — L'ennemi a tenté un coup Aucun changemeut sur le front britannique. Au cours de la nuit, L'artillerie allemande de main dans la région de Hangard-en-Sandéployé une grande acuvité dans le secteur la sud du front de la Lys,entre GivénchyDes prisonniers dont un officier sont restés lisière est de Robecq. Un violent bombarde- entre nos ment des lignes entre Locon et Robecq a L'activité des deux artilleries s'est maintecontinué jusqu'au delàdu lever du jour. nue très vive entre Lassigiiy et Noyon. Les troupes anglaises ont repoussé des attaNos détachements ont effectué de nombreux ques locales dans le secteur de Merris. coups de main sur divers, points du front Les pertes'allemandes'ont été très sensibles ennemi, notamment au nord-ouest et àl'est de Reims, en Champagne, dans le secteur de entre la forêt de Nieppe et Wytschaete. L'infanterie ennemie attaqua en trois Juvincourt et vers les côtes de Meuse. Nous avons fait un certain nombre de privagues au sud-est du mont Kemmel et, sur un point, refoula légèrement la ligne anglaise. sonniers. De son côté. l'ennemi a dirigé pluLa situation rétablit par une contre-attaque. sieurs tentatives, toutes repoussées, à l'ouest Trois assauts, déclenchés parl'adversaire de la butte du Mesnil et en Woëvre. dans le secteur de Bailleul ont été chaque.fois L'artillerie ennemie s'est montrée active sur complètement brisés. différents points du front et entrepris, dès Lord Milnér remplace lord Derby au minis- l'aube, sur les positions de nos alliés, à Cautère anglais de la Guerre. descure, au nord de Merville, un bombarde- v violent qui n'a été suivi d'aucune attaque ment Dimanche 21 avril. — Aucune action d'in- d'infanterie. fauterie sur notre efficaL'artillerie britannique bombardé a La lutte d'artillerie a été très active dans cement des troupes ennemies et des transports la région Castel-Grivesnes et sur.la rive droite le long des routes en arrière au secteur de la - de la Lysi , Sur le front britannique, les. attaques M. Sonnino a fait unedéclaration au Parle.ennemies au suddu mont Kemmel ont été A ment italien au sujet des manoeuvres de paix repoussées completemeut.D'autres assauts, de l'Autriche-Hongrie. L'Italie, à cet égard, lancés par. les Allemands dans cesecteur, ont n'acessé de demeurer en parfait accord avec été prisés par les^canons» et les mitrailleuses ses de nos alliés. avril. -.Activité d'artillerie partiau cours d'opérations de détail, Mardi - Ceux-ci, ont fait quelques prisonniers et capturé des culièrement à l'ouest de l'Avre et sur les deux rives de. îa Meuse. mitrailleusés. L'ennemi ayant prononcé une attaque Il a été établi que des régiments appartenant à six divisions différentes ont été enga- un front d'un kilomètre à l'est de Saint-Mihiel; gés dansles attaques infructueuses déclenchées vers Seiclieprey, avait pris pied dansquelquesles Allemands dans la région Givenchy- unes de nos tranchées avancées. Des contrepar Saint-Venant. Le combat, à Givënchy et attaques immédiates'l'en avaient en partie .ailleurs, s'est terminé"par l'échec complet de rejeté. D'autres contre-attaques nous ont l'ennemi qui, après des assauts coûteux et rendu la presque totalité de ces tranchées. Des unités américaines, combattant auprès poussés à fond avec une- extrême énergie, n'est parvenu à prendrepied que sur un ou des nôtres, ont repoussé une vive attaque alledeux points limités dansles défenses les plus mande dans le même secteur. avancées. Plusieurs coups de main ont été effectués Il est certain queles Allemands, par avant l'assaut, feu ont été extrêmement éprouvés par nos troupes en Lorraine et dans les Vosges. ont jeté quatretonnes de projecpar le feu de l'artillerie et que leurs pertes, - ., Nos avions, pendant combat, n'ontpas été moins lourdes tiles sur le terrain d'atterrissage de Charpien Sur le front d'Asiago, des détachements ita- et sur des bivouacs de la région Ham-Guiscard-liens ont exécuté des coupsde main heureux Noyon. 1860 kilos ont été jetés dans la région contre des positions avançées, infligeant des de Roye et de Moreuil ; soixante-dix appapertés sensibles et contrôlées à l'adversaire reils ont bombardé efficacement la gare de auquel vingt-trois prisonniers ontété capturés. Saint-Quentin et les voies ferréesdeJussy. Les troupes anglaises ont exécuté avec sucUn avion autrichien a été abattu près de , des entreprises de détail au sud d'HébuRotgo par une batterie "anglaise contre avions. cès En Macédoine,,nous avons bombardé les teme. Elles ont légèrement avancé leurs lignes, capturé trente-sept prisonniers trois, rilitraUcampements ennemis au nord dejSerès.

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front.. Meuse.

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leuses. L'ennemi a attaqué un postebritannique ausudde la Scarpe. Ila été repoussé après NOTRECONCOURSD'AVRIL un assez vif combat. -

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Il a étéégalement repoussé par l'artillerie

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au nord-est d'Ypres. laissé des prisonniers dés pertes Il subi, et a résultats notre de Robecq. près 368 Concours Voici les de -: Mensuel de Photographies de Guerre ; Les*Belges ont briséjme attaque entre canal, de Passchendaele et le grand Peverdyk. (1.000 frahcs) : prix 1er , Mercredi 24avril.' Un coupde tnâm SCÈNE DE L'EXODE ,', UNE ennemi à été repoussé à l'est de l'Avre, dans la région de Thennes. Nous avons fait despriPhoto parue en pages 8 et9 de notre 0° 230, portant la sonniers. date du 21 avril. Activité réciproquë de l'artillerieen divers points du front de la Somme, de l'Avre et de Prix francs) (500 2e l'Oise, ainsi que sur la rive droite dé la Meuse. Au nord de Seicheprey, il ne teste plus un LES Allemand dans nos tranchées. DERNIERS JOURS DEREIMS L'ennemi a bombardé Reims où plusieurs incendies se sont déclarés. Sur le front britannique, des combats locaux Photo' parue en page 1 de notre n" 231, portant la date du 28 avril. avantageux pour nos alliés ont eu lieu dans le , voisinage de Robecq, où les troupes ennemies 3e Pnx(250 francs) ont été rejetées de quelques-uns de leurs postes UNE CONIRE-ATTAQUE , En Macédoine, l'ennemi a violemment bomPRÈS DE ROYE bardé les villages dont les troupes britanniques et grecques s'étaient antérieurement emparées. d'artillerie Action le dans Doiran de secteur page de 6 Photos parues eh notre n* 231, portant la date et de part et d'autre du Vardar. du 28 avril. Dans le Trentin, les Italiens ont attaqué et détruit des postes ennemis, aux environs de résultats de notre Concours de Mai Mori. Ils ont recueilli des prisonniers. Tirs Les seront publias dans notre n.du 2 Juin. de concentration dans la conque d'Asiago. -

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PENDANT LA RETRAITE DE LA

5e

ARMÉE ANGLAISE

Nos alliés font Chauny. à Le l'explosion sauter pont après un pont Au début de l'offensive, en mars dernier, nos alliés britanniques, quoique vivement pressés par les assaillants, se retirèrent dans un ordre parfait. La 5e armée elle-même, qui fut de beaucoup la plus éprouvée, fit l'impossible pour sauver la plus grande

partie de son matériel et pour retarder la marche de l'ennemi. A Chauny, en particulier, tous les ponts jetés sur le canal de l'Oise furent coupés. Voici deux documents pris au moment précis où l'un de ces ponts sautait.


LES HOSTILITÉS ONT REPRIS SUR LE FRONT BELGE

Près de Dixmude l'ennemi a transformé en blockhaus un château en ruines L'aviation belge, qui s'était montrée très active dès le début de l'offensive, a multiplié ses sorties depuis que les hostilités ont repris sur le front belge. Des patrouilles aériennes sans nombre ont été exécutées à l'arrière des lignes allemandes, et

des milliers de clichés ont été pris, En voici un qui représente la rive droite de l'Yser près de laquelle se trouve un château en ruines que l'ennemi a puissamment fortifié. Il est situé exactement à la hauteur de la borne 19, sur la route de Woumen.


LES FRANÇAIS INTERVIENNENT SUR L'OISE

Fantassins montant

à

-

l'assaut. - Mitrailleur allemand se constituant prisonnier

Lorsque sir Douglas Haig se fut rendu compte, en mars dernier, que l'armée du général Gough n'était pas en mesure d'arrêter les colonnes ennemies en marche sut Chauny et Noyon, il fit appel à la collaboration de l'armée française. Ce furent quel-

longues

ques unités de cette armée qui retardèrent pendant de heures l'avance allemande dans la direction du canal de l'Oise. Les clichés ci-dessus représentent des fantassins français montant à l'assaut et un mitrailleur allemand qui se rend.


UNE RUE CAMOUFLÉE DANS UN VILLAGE DU FRONT

ennemis la avions de rue serrées. les mailles mouvements Un filet, aux aux masque Dans les villages du front, où séjournent des services d'Etatmajor, on a été obligé de prendre diversesmesures de précaution pour cacher aux regards indiscrets des aviateurs alledispositifs les Panni officiers. des allées les mands et venues

jusqu'ici adoptés à cet effet, il n'en est peut-être point qui soit plus efficace que celui qui consiste à tendre, au-dessus de la portion de rue où passent d'ordinaire les officiers, un filet, ici. reproduisons celui semblable à mailles serrées, que nous aux


SUR LE FRONT DE LA BASSE PIAVE, LES TROUPES ITAULNES CONTIENNENT TOUJOURS L'EFFORT AUTRICHIEN

Des Arditi, troupes de c h oc de premier or dre, marc h ent à l'assaut au denvoyer

sur notre front quelquesunes de ses meilleures troupes pour lutter avec nous et les Anglais contre l'effort allemand — a ses zouaves et ses chasseurs ce sont les Arditi. D'une bravoure proverbiale, d'un élan merveilleux, ils ont L'armée italienne — qui vient

:

Jal

l'

d' cpaisnuage de

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gaz asph yxiants lancés par les troupes autric h iennes

pris part depuis deux ans à toutes les batailles du front de Adli éPaiSse S' Sançant au pas de course, à l'assaut contre une POSitionautrtchienne la a a tique. On les a vus tour à tour escalader les hauteurs du Carso, gigantesnappede sur le front de la basse Piave, au milieu d'une cinqe la ^êanteSqu poursuite des Autrichiens, et défendre, pied à pied, un contre voici. gaz suffocants. On n'ignore pas d'ailleurs la lutte vallée de la Piave, 'lors de la retraite de novembre 1917. LeS que les soldats italiens ont dû soutenir, avant la bataille

sur la Piave, dans un terrain particulièrement difficileet à des altitudes qui atteignaient parfois plus de trois mille mètres. Ce fut une véritable guerre d'alpinistes, dans laquelle les soldats étaient reliés entre eux par des cordages. Les Italiens firent là des prodiges d'héroïsme


SUR LE CHAMP

DE BATAILLE DE LA SOMME

-Dépôt d'approvisionnement marmite par l'ennemi. - Blessés à l'abri d'un blockhaus Obligées de se replier momentanément, les troupes britanniques ont dû combattre pendant plusieurs jours en terrain découvert. Et c'est sous une pluie de fer et de feu que s'est opérée la relève des blessés, ainsi que le ravitaillement des troupes de première

ligne. Voici un coin du champ de bataille photographié au moment où une corvée de ravitaillement croise des fantassins descendant en ligne. Sur le second document on aperçoit des blessés que les brancardiers ont abrités derrière un blockhaus.


A PETROGRAD PENDANT L'AVANCE ALLEMANDE

Infirmière de Tancien régime s'enrôlant dans l'armée rouge

— La ville de Petrograd tout entière, ou presque; est gagnée à la assassinés ou en geôles. L'armée rouge dispose des. destinées de cause des bolcheviks. La terreur que ceux-ci font peser surla tous les citoyens ainsi que de leurs biens. Il n'est donc pas population est d'ailleurs telle que nul n'ose montrer quelque étonnant que de pauvres infirmières, pareilles à celle que nous tiédeur envers le nouveau régime. Ceux qui l'ont osé,sont morts donnons ici, offrent leurs services à Lenine et à ses acolytes.


A KIEF, LES RUSSES SE SONT BATTUS ENTRE EUX

L'hôpital Alexandra bombardé. - Soldats de la Rada, prisonniers des gardes rouges Tandisque se poursuivaient les pourparlérs de Brest-Litovsk, les gardes rouges vinrent mettre le siège devant Kief. La capitale de l'Ukraine était défendue par les régiments de la Rada. Après un court bombardement, trois de ces régiments firent

cause commune avec les assaillants à qui ils livrèrent l'arsenal : le reste" de la garnison refusa de se battre contre les soviets. Voici photographiés, l'hôpital Alexandra qui reçut quelques obus et une escorte de prisonniers faits par les gardes rouges.


DE KIEF

LE BOMBARDEMENT

-

-

Une maison de Kief incendiée par un obus

-Bien

que le bombardement de Kief n'ait duré' que quelques jours, la ville a pourtantassez souffert. La plupart des monuments publics reçurent des obus, dont quelques-uns étaient des obus incendiaires. Des hôpitaux furent atteints et des ma-

PAR LES BOLCHEVIKS

La même maison après l'incendie

lades furent blessés ou tués dans leur lit. Voici un grand hôtel de Kief qui, touché par un obus incendiaire, fut, pendant plusieurs heures, la proie des flammes. Lorsqu'on parvint à maîtriser l'incendie, il n'en restait plus que les quatre murs.


LE ROI DE GRÈCE GR ET LE

PRINCE DE SERBIE'

roi et le prince héritier de Serbie au Q. G. serbe. Les adieux du Le nrinc-p a„ roi--- r - --- - - -- - - Aujourd'hui la Grèce est notre alliée et ses régiments sont allés dhonneur, vient donc de faire une tournée d'inspection sur le grossir les divisions françaises, anglaises et serbes qui barrent la route de l'Orient aux armées autrichiennes et bulgares. Le roi de Grèce, récemment promu grand-croix de la Légion

front de Macédoine. Il y a rencontré le prince héritier Serbie de qui l'a reçu à X., son quartier général. Le roi, que voici en compagnie du prince Alexandre, se dit très satisfait de visite. sa


LERETOUR

APRÈS TRANCHÉES LA BATAILLE DES

Français regagnant leurs cantonnements. - Soldats anglais défilant musique en tête Malgré le choc formidable que les troupes alliées ont dûsupporter depuis le début de l'offensive allemande, en dépit dés efforts prodigieux qui leur ont été demandés, poilus et tommies ont gardé un moral excellent. Gais, confiants dans l'aveniret

dans leurs chefs, ils restent, ce qu'ils ont toujours été, de beaux soldats, vaillants et disciplinés. Les voici, regagnant après la relève leurs cantonnements dans l'Oise, drapeau et musique en tête comme s'ils revenaient de la parade ou dela grande revue.


SOLDATS ANGLAIS CONDUISANT DES RÉFUGIÉS DE L'OISE VERS LA GARE D'ÉVACUATION L'évacuation de la population civile des départements envahis réfugiés se louent beaucoup de la conduite des soldats anglais à leur s'est faite avec beaucoup d'ordre et de méthode. Les malheureux égard. En voici conduisant des vieillards à la gaie d'évacuation

UNE DES VINGT-SIX SIRÈNES FIXES A MODULATIONS QUI VONT ÊTRE INSTALLÉES DANS TOUT PARIS Le premier de ces appareils, dont le rayon de portée est de 1.500 ront établis sur divers monuments de Paris, de telle façon qu'en nètres, a été placé sur une des tours de Notre-Dame. Les autres secas d'alerte, tous les quartiers soient prévenus en même temps.


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