Le Miroir - 12/05/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/05/12. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier'

SUR LE FRONT M. DUMESNIL, SOUS-SECRÉTAIRE D'ÉTAT, FÉLICITE FONCK L' "AS DES AS" Le dimanche, 28 avril, une prise d'armes a eu lieu sous la présidence de M. Dumesnil, sous-secrétaire d'Etat, pour fêter la 36e victoire de l'as des as, le sous-lieutenant Fonck.. Dumesnil chaudement félicité le héros.

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VENISE BOMBARDÉE PAR LES AVIONS ALLEMANDS

Avions survolant Venise. - Le pont du Rialto après le bombardement Pour les Allemands, il n'est rien de sacré. Pareils aux Huns d'autrefois qui se vantaient de si bien tout détruire que rien ne repoussait plus là où ils étaient passés, ils pillent, massacrent et détruisent tout avec une rage sadique. Rien ne trouve grâce

devant leurs yeux : ni la sainte basilique de Reims, ni les trésors d'art de Paris, ni cette adorable Venise où tous les fervents de l'Italiese sont plus à aller rêver. Voici 1° un panorama de Venise 2° le pont du Rialto après un bombardement.

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LA GUERRE Jeudi 24 avril. — Quatre avions allemands et deux ballons captifs ont été détruits par nos pilotes. Un cinquième avion a été abattu par le tir de l'infanterie. En outre, seize appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes, fortement endommagés à la suite de combats

aériens. Notre aviation de bombardement, au cours des deux dernières journées, a effectué de nombreuses sorties. 49.000 kilos de projectiles ont été jetés sur les gares, cantonnements, terrains d'aviation ennemis, dans les régions de Saint-Quentin, Jussy, Chaulnes, Royes, Ham, Guiscard et Asfeld.Deux incendies ont éclaté en gare de Chaulnes et en gare d'Asfeld. Un dépôt de munitions à l'est de Guiscard a fait explosion. Sur le front britannique, l'ennemi a déclenché, après un violent bombardement, une action locale contre les positions à l'est d'Albert ; il a été repoussé. Nos alliés ont légèrement amélioré leurs positions dans les secteurs de Villers-Bretonneux, Albert et Robecq. Ils ont exécuté de nombreux raids au sud et au nord de Lens, capturé des prisonniers et des mitrailleuses. En Macédoine, les troupes alliées ont effectué des coups de main au sud de Doiran et dans la région de Vetrenik. Vendredi 25 avril. — Entre la Somme et l'Avre, le bombardement ennemi a pris un caractère d'extrême violence sur le front francoanglais, notamment dans la région Villers-Bre-

tonneux- Hangard-en-Santerre.Notre artillerie a contrebattu énergiquement les batteries ennemies. Dans la région de l'Ailette et du bois d'Avocourt, nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. Nos alliés anglais ont exécuté d'heureuses opérations locales au nord d'Albert. Ils ont amélioré leurs positions et capturé soixante prisonniers. Ils en ont fait cent vingt dans un combat local à l'est de Robecq, tout en enlevant un certain nombre de mitrailleuses. Ils ont remporté un autre avantage à proximité de Meteren. Dans le voisinage de Fampoux, un détachement anglais est entré dans les tranchées ennemies et a pénétré dans la ligne de soutien. Les aéroplanes alliés onttravaillé utilement. Plusieurs reconnaissances à longue distance ont été effectuées. Les avions de bombardement ont jeté dix-neuf tonnes de bombes sur plusieurs buts gare de Thourout,dépôts de munitions d'Engel, Warneton, Armentières et Roulers. Sept avions ennemis ont été abattus, six autres contraints d'atterrir, désemparés. En outre, un avion ennemi a été abattu par les canons antiaériens. Nous avons forcé un avion triplace allemand à atterrir près de Nogent-l'Artaud, à l'est de

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Meaux. Les forces franco-anglaises ont exécuté un raid naval contre les bases allemandes d'Ostende et de Zeebrugge. On a fait échouer cinq Vieux croiseurs pour boucher les issues. Des troupes ont été débarquées sur le môle de Zeebrugge pour occuper temporairement l'at-

dirigés sur la croupe à l'est du village, ont été brisés par nos feux et nos contre-attaques. Plus tard, l'ennemi a pris, reperdu et repris Hangard. Nous en tenons les débouchés inuné-

diats.

Les Allemands ont également attaqué sur tout le front britannique, au sud de la Somme. Ils ont pu progresser à Villers-Bretonneux et entrer dans le village. D'autres attaques, poussées par l'ennemi sur la rive nord de la Somme et au nord d'Albert, ont été repoussées. Nos alliés ont fait quelques prisonniers. A la suite d'une opération locale exécutée avec succès au nord-ouest de Festubert, les troupes britanniques ont repris les positions qui leur avaient été enlevées le 22. Elles ont fait quatre-vingt-quatre prisonniers à l'est de Robecq. Dimanche 28 avril. — Sur notre front, au sud de la Somme, luttes d'artillerie violentes. Nous avons exécuté de nombreux coups de main en divers points du front, notamment dans la région à l'est de Lassigny, entre la Miette et l'Aisne, vers Bezonvaux, aux Eparges, en Lorraine et dans les Vosges. EnWoëvre, à la suite d'un violent bombardement, les Allemands ont prononcé une attaque dans le secteur de Regméville. Nos troupes ont rejeté l'ennemi de quelques éléments avancés où il avait pris pied et rétabli complètement leurs lignes. Des prisonniers sont restés entre nos mains. En Flandre, le front a été violemment attaqué depuis le nord de Bailleul jusqu'à l'est de Wytschaete. Après un dur combat qui s'est livré contre des forces grandement supérieures, les troupes alliées ont dû céder du terrain et l'ennemi a pris pied sur la colline de Kemmel. La bataille continue dans les environs de Dranoutre, Kemmel et Vierstraat. Au sud de la Somme, les troupes australiennes et anglaises ont déclenché des contreattaques heureuses elles ont repris VillersBretonneux, rétabli la ligne et fait six cents prisonniers. Nos alliés ont réussi une opération de moindre importance à l'ouest de Merville où ils ont capture cinquante-huit Allemands et trois mitrailleuses. Ils ont pris des postes ennemis au sud-est de Villers-Bretonneux. Ils ont abattu treize avions ennemis.

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TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nouadécerneronsdesprix importants dont un de

30.000 francs

tention de l'ennemi.

Samedi 26 avril. — Le bombardement i.ntense des positions franco-anglaises au sud de la Somme et sur l'Avre a été suivi par une attaque allemande menée sur tout le front par des forces considérables. Les efforts de l'ennemi se sont portés sur Hangard-en-Santerre, la région d'Hailles et sur le bois Sénécat, au sud de l'Avre. La bataille a été particulièrement acharnée dans la région de Hangard. Après une série d assauts furieux, l'ennemi a réussi à prendre Pied dans les bois au nord de Hangard, ainsi que sur la lisière est du village, que nos troupes défendaient avec acharnement. La lutte a été non moins violente dans la legton , d'Hailles. Plusieurs assauts ennemis,

Rappelons qu'au 30

avril 1918,nous

avions déjà attribué

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Prixde 36Prix de

15.000fr.

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36 Prixde

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1.000

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soit, au total

78.000 francs de Prix

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Lundi 29 avril. — .Au cours de la nuit, le bombardement s'est poursuivi de part et d'autre sur le front Villers-Bretonneux-Hangard. Nos troupes ont contre-attaqué de Villers-Bretonneux au sud de la IAice et repris une portion sensible de terrain. Une attaque allemande sur nos organisations du chemin de fer à l'ouest de Thennes n'a pu aborder nos âgnes. Nous avons réussi des coups de main dans la région du canal de l'Oise, vers Loivre et au nord du Cornillet, et fait un certain nombre de prisonniers. Lutte d'artillerie assez active sur la rive droite de la Meuse. à Au nord de la Lys, la bataille faire rage sur tout le front, depuis les abords de Dranoutre jusqu'au canal d'Ypres-Comines. L'ennemi s'est emparé de Dranoutre, du mont Kenunel et du village. Les troupes françaises ont contre-attaqué. Elles ont d'abord réussi à faire quelques progrès et à capturer un certain nombre de prisonniers. L'ennemi a renouvelé son attaque et dirigé son assaut avec une violence particulière contre les positions alliées qui s'étendent de Locre à la Clytte et contre cellesqui sont cheval sur le canai Ypres-Comines. Dans le voisinage de la Clytte et de Scherpenberg, toutes les attaques de l'ennemi ont été contenues. Après un dur combat au cours duquel une série d'attaques résolues ont été repoussées avec de lourdes pertes pour ses troupes, l'ennemi est parvenu à faire reculer la ligne alliée dans la direction de Locre. Des deux côtés du canal Ypres-Comines, l'ennemi a également fait quelques progrès. Les aviateurs britanniques ont bombardé Menin, Roulers, Armentières et les cantonnements allemands. Mardi 30 avril. Actions d'artillerie violentes au nord de l'Avre et dans la région entre Lassigny et Noyon. Au nord du Chemin des Dames, nous avons réussi deux coups de main sur les lignes allemandes, qui nous ont permis de ramener vingt-cinq prisonniers. Nous avons repoussé des tentatives ennemies précédées de vifs bombardements au nord-ouest de' Reims, dans les secteurs de Saint-Mihiel, de Lunéville et du bois Le Prêtre. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Les artilleurs belges ont exercé des tirs de représailles sur les communications ennemies. L'artillerie allemande a bombardé le front belge au sud du lac Blankaert. Elle a été contrebattue efficacement. Des raids ennemis ont échoué laissant treize prisonniers aux mains de nos alliés. Sur le front britannique, l'ennemi a tenté d'exploiter les avantages qu'il avait déjà obtenus. Après de longues heures de lutte, ses attaques ont été enrayées sur tous les points avec de lourdes pertes pour lui. Les assauts ont été particulièrement violents contre les positions de Locre à la Clytte. L'ennemi réussit à enlever Locre, mais les alliés contre-attaquèrent, refoulèrent les Allemands et reprirent le village. Combat acharné au nord de Kemmel et près de Woormezeele. L'ennemi a été repoussé, perdant plusieurs centaines de prisonniers. Au sud de la Somme, les troupesalliées ont eu l'avantage. Notre ligne a été avancée. Le chiffre de nos prisonniers dépasse neuf cents. Mercredi Ier mai. — Lutte d'artillerie assez violente au nord et au sud de l'Avre, dans le secteur de Noyon et sur la rive sud de l'Oise. Sur la rive droite de la Meuse et en HauteAlsace, des détachements ennemis, repoussés par nos feux, ont laissé des prisonniers entre nos mains sans obtenir de résultat. Sur le front britannique, l'attaque en grande force tentée par l'ennemi dans la région de Locre a totalement échoué. Tout le terrain primitivement perdu par les troupes alliées a été reconquis. Le village de Locre est aux mains des Anglais. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Les lignes franco-anglaises ont été avancées, à l'est de Villers-Bretonneux.

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LA BATAILLE FAIT RAGE AUTOUR D'AMIENS

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Infanterie française et cavaliers anglais. Batterie de 155 en rase campagne

On a dit aux soldats allemands que c'était la bataille décisive. Ils sont donc sortis de leurs tranchées avec le ferme dessein de vaincre; ils vont au combat, muets, les nerfs tendus pour le dernier erfort. Or ce n'est pas le dernier. Ce sont les nôtres

qui leleur disent par leur héroïque résistance. Aujourd'hui, confondus en une seule armée, poilus et tommies forment une ligne dense qui pliera s'il le faut mais qui, gardant toute son élasticité, se redressera quand le grand chef donnera l'ordre.


NOUS REVENONS A LA GUERRE DE MOUVEMENT

Un régiment de cavalerie allant rejoindre son poste de combat Pendant plus de deux ans la cavalerie n'a joué dans la bataille qu'un rôle épisodique et secondaire. Un certain nombre de régiments avaient même été démontés. Mais voici revenue la guerre de mouvement nos cavaliers vont pouvoir à nouveau se signaler

:

et faire preuvede leur supériorité incontestable sur les cavaliers allemands. Ils ont déjà pris d'ailleurs une part aùssi importante que glorieuse aux combats dans l'Oise et sur la Somme. Voici un régiment de cavalerie fiançaise allant rejoindre son poste.


LES

TROUPES D'ALGÉRIE CONTRE LA GARDE

Les troupes d'Algérie chargent à la baïonnette. La lutte fut très vive, au début d'avril, autour de Montdidier. Pendant plusieurs jours la garde prusienne fut lancée à l'assaut Après de nos positions qui défendaient le village de de longs et stériles efforts, elle parvint à s'établir sur la crête

G.

de

C.

-

La deuxième vague d'assaut

Le commandement décida de

l'en déloger. Ce furent les Algériens qui s'en virent chargés. Ils s'acquittèrent de leur tâche avec un courage irrésistible. Voici: 1° la première vague d'assaut; 2° la deuxième vague prête à se disperser.


DANS LES LIGNES ANGLAISES APRÈS UNE ATTAQUE

Un dépôt de munitions les plus difficiles. Lorsqu'ils durentse replier devant les masses

Blessés se défaisant de leurs harnachements. Les Allemands, qui s'imaginaient broyer l'armée britannique sous l'avalanche du nombre, ont trouvé devant eux des troupes non seulement résolues — ce dont ils ne doutaient pas— mais expertes dans l'art de s'adapter à toutes les situations, même

d'Hindenburg, les soldats britanniques surent garder leur sangfroid. Pas de panique, pas de gaspillage!Jamais armée ne fut mieux tenue en main par ses chefs et plus prompte à la riposte.


LES DERNIERS JOURS

DREIMS.

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LA CITÉ MARTYRE

LA CATHÉDRALE

ETLA VILLE ENTIÈRE SONTEN FLAMMES

Photographie panoramique de la ville de Reims, prise du faubourg de Vesl es, ?»aoirdu e«*ible incendie qui, le 12 et le 13 avril dernier, acheva h de ruiner Frhéroiaue héroïaue Dans la nuit du 12 au 13 avril, alors qu'on pouvait imaginer que Reims, après son évacuation complète, allait désormaisêtre respectée et recueillie au milieu de ses ruines, par l'ennemi et laissée pensives'abattit furieusement sur le cœur de une grêle d'obus incendiaires

, à grand noit

delongsserpents d'orroux. roux.Au Aumatin matindu13,lecentre centre patei1' n'était ongsserpentsd'or dede lacité la cité désolée. Pendant trente-six heures, les forts de BrttP cité de tragiquedelacathédraledécouronnée. Vitry, de Nogent-FAbbesse envoyèrent chacun une bordée l'ég1S9 le àla tragique de cathédrale découronnée-Ce fut fois fois unspéctacle d'épouvante et obus par seconde; de la cathédrale, de l'Hôtel de Ville et e Un Saint-André, les flammes jaillirent en gerbes dans le ciel féerie. Ceux qui ont pu le contem-

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pler en garderont, disent-ils, un souvenir ineffaçable, aussi ineffaçable que la honte sur le front des barbares casquésqui ont osé un si atroce forfait. Cette photographieest un document unique elle nous a été communiquéeparunsoldat qui se.trouvait aux abords de Reims.

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LES OBUS ALLEMANDS PLEUVENT SUR AMIENS

et l'hôpital Saint-Charles. - La cathédrale bombardée

La chapelle

Après Reims, les Allemands semblent avoir juré de démolir et de ruiner la ville d'Amiens. Leurs pièces de gros calibres tirent sansarrêt sur la vaillante cité. Ainsi que la plupart des monuments historiques de la ville, la fameuse cathédrale a

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déjà beaucoup souffert et l'on craint bien davantage encore pour ce chef-d'œuvre de l'ait gothique. Voici 1° la chapelle de l'hôpital Saint-Charles bombardée et incendiée; 2° une facade de la cathédrale dont les vitraux ont été troués par les obus.


LE PORT ETLE CANAL DE ZEEBRUGGE EMBOUTEILLÉS

L'Hlris" et le ."Daffodil"- Le pont du "Vindictive" aprèsl'attaque Dans la nuit du 22 au 23 avril, un raid audacieux fut exécuté sur Ostende et Zeebrugge par quelques unités de la flotte britannique auxquelles s'étaient joints des contre-torpilleursfrançais. Le Vindictive qui menait l'attaque, put s'approcher à

500 mètres du môle avant que le tir des batteries allemandes se fût déclenché. Suivi de teIrisn et du "Daffodil", il débarqua des troupes sur la jetée tandis que les navires bloqueurs venaient s'échouer à l'entrée du canal de Bruges.

l'


LE

"VINDICTIVE" APRÈS SON RAID AUDACIEUX

Bombardé

par des canons de tous calibres, le

l, "'-tUique les Allemands s'aperçurent

Vindictive ", de la côte concentrèrent leur feu sur le vieux rolseur autour duquel les obus de tous calibres, depuis le 420 jusn »au 77, tombèrent drus comme grêle. Tout faisait croire

toutes les batteries

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de la venue du

Vindictive" fut criblé de couos -

qu'il serait coulé, mais il n'en fut rien. Bien que touché à plusieurs reprises, il continua à avancer et réussit à aborder le môle sur lequel il débarqua un corps de démolisseurs. Les pro-à jectiles l'avaient tous atteint au-dessus de la ligne de flottaison.


SÉNÉGAL , LE RECRUTEMENT DES NOIRS AU 0

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Comment on y procède en présence du délégué du Gouvernement Le gouvernement français a chargé, il y a quelques semaines, M. Blaize Diagne, député du Sénégal, d'aller organiser sur place le recrutement des indigènes. Celui-ci, qu'accompagne M. P. Alipe, s'est si bien acquitté de sa mission, que les noirs

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sont venus en foule s'engager. Voici 1° un chef venant faire inscrire ses hommes comme volontaires; 2° l'habillement des nouvelles recrues; 30 l'arrivée de M. Diagne à Biourdel; 40 la vaccination 50 le paiement de la prime aux nouvelles recrues.

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L'ARMÉE BELGE DÉJOUE LES PLANS DE LUDENDORFF

Le lot des prisonniers. Le général Jacques. - Les généraux Foch et Gillain -

Le 17 avril, les Allemands tentèrent d'enfoncer les lignes belges. Leur but était d'atteindre le canal de l'Yser afin d'envelopper

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l'aile gauche des alliés. Cette opération échoua grâce à la vigilance de l'état-major belge à la vaillance des troupes du généet

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ral Jacques. Repoussé, l'ennemi laissa aux mains de nos alliés plus de 7éo prisonniers et 42 mitrailleuses. Voici 10 les prisonniers pendant le dénombrement 2° le général Jaçques 3°le général Foch, venu au Q. G. belge pour y féliciter le général Gillain.


VENDOME PHOTOGRAPHIÉ PLACE PARIS GRANDE-BRETAGNE A LORD DERBY, LE NOUVEL AMBASSADEUR DE Bertie. Le nouvel ambassade lord remplacement de Paris cabinet le dans en la ministre de guerre précédemment Derby, Lord République. la président de créance de lettres présenté au à ses a de M. LloydGeorge, a été nommé ambassadeur d'Angleterre

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GUERRE TROISIÈME DE CONSEIL ACCUSÉS LE DEVANT LA BANDE DU «BONNET ROUGE" AU BANC DES _Ia. y premier droite, à gauche rang, de accusés au des banc du "Bonnet Rouge" est au venue C'est le lundi 29 avril que l'affaire Mano troisième. Landau; Goldsky et deuxième, au Duval; Voici et Voyer. Colonel au le présidé Conseil de guerre, par devant le 3e

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