Le Miroir. Publication hebdomadaire
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.
UN COUP DOUBLE DU
n. e 0lc*>
LIEUTENANT-AVIATEUR CHAPUT, TOMBÉ AU CHAMP D'HONNEUR nos "as" les plus scientifiques, Jean Chaput, a été atteint mortellement au cours d'un combat aérien. blessées grièvement ses 13e et 14' victimes, un coup double du 23 mars. Il en était à sa 16"victoire.
—
Il était présidé par M. Clemenceau, président du Conseil français —
Le conseil supérieur de guerre interallié s'est réuni à Abbeville les 2 et 3 mai courant, sous la présidence de M. Clemenceau.
La conférence a siégé deux jours. Toutes les questions militaires du moment ont été examinées et résolues en plein accord. Voici:
gauche à droite: M.Morin, préfet d'Amiens; les généraux Haig et Wilson, l'amiral Debon et le général Pétain; 2° M. Clemenceau et le général Mordacq 3° M. Clemenceau dans le jardin de la préfecture : 40 M. Clemenceau avec le maire d'Abbeville. 1° de
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LA GUERRE
L
dans mai. — Actions d'artillerie assez et surles eux la région de Villers-Bretonneux V"*Olentes
de l'Avre. Enprisonniers TaiUerives nos patrouilles ont fait des
le de esmitrailleuses. lancée le front britannique,
locale attaque une 1") ParlefeuPareiuiemi sur un de nos postes, dans de Saint-Julien, a été repoussée
te postes tenus l'ennemi dans le teur par sec-
eteren ont été enlevés par les troupes anglai<M
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Pédant nuit. Nos alliés ont tait desprisotttt Lestroupesfrançaises ont amélioré leurs propositions dans voISinage de le Locre. Surlefrontitalien, des patrouilles anglaises ontfait lrruption dans des tranchées ennemies ont au sud inflT^^ de Canove lotitulédes pertes et au sud d'Asiago et la-zo
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aux occupants. ennemie a été assez active dans Tonale, dans la région d'Asiago et autres secteurs. Elle a été partout vioW, contrebattue. tirs. de l'artillerie italienne ont allumé lestcendies leslipj^ et provoqué des explosions dans Costa ennenues. Le dépôt de munitions de au nord d'Asiago, asauté.
•
attndredi mai. de l'Avre, une 3 at£aqualHlemande — Au nord organisations dans Larégi
a
sur nos de Thennes échoué sous nos feux. Cha pasVIgnon tentatives ennemies au nord de Paseu plus et au nord-ouest de Remis n'ont coups otrede succès. côté, nous avons effectué divers eoUP"demain sur les lignes ennemies, notammentv618 ViolU. le Monchel, à l'ouest de Coucy-leau nord de Pont-à-Mousson et au Sur et ramené Violu une vingtaine de prisonniers. britannique, l'artillerie allemande a violemment bombardé les environs de T -une ainsi que les positions du secteur de
tres
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e. ft i françaises. 1 1
le mois de mars, l'armée britannique 'àfat avrii a ^r 24 ^prisonniers, 1.661
prisonniers, dont 59 officiers, et en dont 136 officiers. Ces *clûfï faits ne comprennent pas les prisonniers t}n
Sur ffrvontbelge,activité de patrouilles. Sacédoine, activité d'artillerie. PlU:lefront Deurs Serbe, dans la région de Vetrenik, attaques bulgares ont été repoussées. boucle de la Cerna, nos détachedispersé plusieurs reconnaissances Pales' troupes Son.n¡tine, anglaises ont progressé en a l'est du Jourdain et fait 260 pri-
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L'artillerie s'est montrée active des deux côtés sur le front de bataille de la Lys. Les Autrichiens ont augmenté leurs tirs d'artillerie dans le val Lagarina, dans le val d'Astico et dans le secteur de Fossalta. L'artillerie italienne a dispersé des porteurs dans la région du Stelvio,battuefficacement la gare de Rovereto, atteint des trains dans la gare de Coregliano et provoqué une explosion violente sur la rive gauche de la Piave devant résultat. Novese. Les Anglais ont amélioré légèrement leurs Nous avons exécuté avec Mardi 7 mai. positions, par suite d'une opération de détail heureuse, exécutée au nord-est, d'Hinges. Ils succès deux coups de main à l'ouest de Hangard, ainsi qu'au sud-est de Noyon et ramené ont pris deux mitrailleuses. des prisonniers. locale opération exécutée Une avec a été L'ennemi, après un violent bombardement, succès, nos troupes y participant, dans le lignes la d'aborder sud-est de tenté nos au a de Locre. secteur ferme Anchin : il a complètement échoué et L'artillerie ennemie a commencé un bom- laissé de nombreux cadavres le terrain. sur bardement intense des positions françaises et l'un de nos détachements En Champagne, britanniques, depuis les abords de Locre jusles organisations allemandes pénétré dans a grande qu'au sud d'Ypres, et a montré une de la régionau norddeLouvois(ouestdeReims), activité dans le secteur forêt de Nieppe- après vif combat au cours duquel il a un Meteren. infligé des pertes sérieuses à l'adversaire, il est Combats habituels sur le front italien. rentré dans ses lignes, ramenant un nombreux En Palestine, les Anglais, attaqués avec vio- matériel. lencepar les Germano-Turcs dans la région du En Lorraine, dans la région d'Abaucourt, Jourdain, ont repoussé l'ennemi en lui faisant un de nos détachements de reconnaissance a 314 prisonniers. Ils ont -également remporté fait des prisonniers, sans subir de.pertes. des succès le long du chemin de fer du Hedjaz. Nos alliés britanniques ont réussi une opéraLes Allemands annoncent qu'ils ont rem- tion de détail à l'ouest et au sud-ouest de porté une victoire sur les gardes rouges en Morlancourt. Notre ligne, dans cette localité, Finlande et capturé 20.000 de ces derniers. a été considérablement avancée en dépit d'une vigoureuse résistance de l'ennemi dont les Lundi 6 mai. — Activité des deux artilleries pertes ont été sensibles. Nos alliés ont fait plus de 150 prisonniers, au nord et au sud de l'Avre, ainsi que dans les capturé 2 mitrailleuses et un mortier de secteurs de Douaumont et de Flirey. Aucune action d'infanterie. tranchée. Ils ont amélioré leurs positions aux environs En Lorraine, un coup de main exécuté par nous dans la région de Latricourt et une ren- de la Lawe et de Locon. Les Belges ont dispersé un parti ennemi près contre de patrouilles dans la région d'Amerviller nous a permis de ramener des prisonniers. de Nieuport. En Palestine, les Anglais ont ramené une Nos alliés britanniques, grâce à d'heureuses, opérations de détail, exécutées dans le voisi- partie de leurs troupes à l'est du Jourdain. Leurs prisonniers, dans les cinq derniers jours, nage de Sailly-le-Sec et à l'est d'Hébuterne, dépassent le total de 900. ont amélioré leur ligne en divers points et capturé quelques prisonniers. MercrediSmai. Assez grande activité des L'ennemi a attaqué les nouvelles positions deux artilleries —nord et au sud de l'Avre, au conquises par nos alliés dans la région de action d'infanterie. Hinges. Il a été repoussé. La ligne anglaise est sans de postes Un main ennemi de coup l'ouest sur un nos petits demeurée intacte. à de Hangard a échoué. Par Une attaque a été exécutéepar les forces contre, dans la même région, nous avons, au le britanniques, avec succès, dans secteur de la d'une opération de détail, ramené des cours forêt de Nieppe. prisonniers. Les Anglais, au cours d'un heureux coup de main, exécuté aux environs de Morlancourt, ont fait plus de deux cents prisonniers. Un autre coup de main heureux leur a valu faire des prisonniers et de capturer trois de nous attribuons trois prix aux mitrailleuses dans le voisinage deNeuvilleVitasse. Leurs pertes ont été MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE Des attaques ennemies, lancées au sud de Locre ont été repoussées par nos troupes. Un autre raid a été brise près de Boyelles. Activitéd'artillerie sur le champ de bataille nord de la Lys. Plusieurs incendies ont été au A la findes hostilités allumés par notre artillerie derrière les lignes ennemies. nous décernerons des prix importants dont un de Sur le front belge, lutte de bombes à l'ouest de Langemarck. M. Balfour déclare officiellement à la Chambre des communes que, contrairement aux bruits qui avaient été mis en circulation, aucune offre de paix n'a été adressée par l'Allemagne à l'Angleterre, par voie directe ou Rappelons qu'au 30 indirecte. avril 1918, nous Le général Maurice, ex-directeur des opéra- • avions déjà attribué tions a l'état-major britannique a publie une lettre disant que le gouvernement anglais 1 n'avait effectifs. pas dit toute la véritéau Parlement M. Bonar Law, chancelier de sur les l'Echiquier, a déclaré aux Communes que le général serait poursuivi pour infraction à la 36 , discipline et a demandé, pour examiner l'attide 36 tude du cabinet, la constitution d'un jury d'honneur. M. Asquith, l'ancien premiermisoit, au total : nistre a suggéré la création d'une commission d'enquête parlementaire. La Finlande, l'Allemagne et la Suède ont décidé d'engager des pourparlers au sujet d'un traité prescrivant la démolition des forteresses — de l'archipel d'Aland. Dimanche 5 mai. — Bombardements assez vifs dans la région de l'Avre. Nous avons exécuté plusieurs coups de main au delà de l'Oise et de l'Ailette et à l'ouest de la Pompelle. Nous avons ramené un certain nombre de prisonniers. Une tentative ennemie, dans le secteur des Cavaliers de Courcy, et deux autres, au nord et au nord-est de Reims, n'ont pas obtenu de
-
abes ont capturé plusieurs centaines TOUS LES MOIS en attaquant la voie ferrée du Hedjaz. CS
Samedi
4 mai. —• Dans la région au sud de j5e^onneux, Part ef bombardement violent de fivtés autre. Des combats vifs se sont assez aux abords du Monument, au cours avanlee. avance nos troupes ont réalisé quelque
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exécuté une nous avons de détail qui a parfaitement réussi. Nogtr°U^>eS ont attaqué les positions alleréesdelacote82, Hailles et Castel et se sont empaainsi que d'un bois en bordure teYre.
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f4lùffrede, faits dér
prisonniers que nous avons la centaine dont quatre officiers. région de l'Ailette, nous avons os un coup de main ennemi. etl^S°5na*ssances vesenWëvre se sont montrées actiOUteufront et en Lorraine et ont ramené britannique, des combats locaux de nos alliés aux enviA,^ïas1al'est raids heureux entrepris au sud de Saint-Venant, les Anglais dIX prisonniers et capturé cinq nlitrai-lleuses. A"etil"té aUsudd'Y^^6, d'artillerie entre Givenchy et la au SUl a, dans le voisinage de Locre et Y pres. p trouilles Conlbats Va^Sllrled'artillerie et rencontres de paMéso italien. ceanglaISe Vers t'il Mésopotamie Mossoul se poursuit vers ^l088011^
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front
1.000 fr., 500 fr., 250 fr.
30.000 francs Prixde 36Prix de
fr.
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1.000 fr. 500 fr. Prixde Prix
250 fr.
78.000 francs de Prix —
légères.
INDUSTRIALISE GUERR LA AMÉRICAINS ONT LES
La fabrication des avions en série.
Sam roncle de Les cheminots nègres -
L'Amérique, avec ses soldats, nous a envoyé des milliers de techniciens afin de multiplier nos voies de chemins de fer, d'accélérer la production des munitions et la fabrication des aéroplanes. Ceux-ci créent, à J'arrière (des lignes, toute une
-
organisation nouvelle qui, aux jours des suprêmes combats, l'ennenu. de efforts les d'annihiler Alliés permettre pourra aux Voici 10 des mécaniciens fabriquant des avions en série; 2° des nègres venus d'Amérique pour construire des voies ferrées-
:
ILS SE DISPOSENT ÉGALEMENT A LA CAMOUFLER
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La préparation des toiles destinées à camoufler les routes. Canons maquillés -
L'art de la guerre est devenu bien complexe. Il ne suffit plus de doter les fantassins d'un bon fusilet d'une solide baïonnette, de fournir aux artilleurs des munitions en abondance. Il faut aussi dérouter l'ennemi et cacher aux regards indiscrets de ses
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aviateurs tout ce qu'il doit ignorer. Et c'est dans ce but qu'on prend soin de maquiller les canons et de peindre des paysages trompeurs. Voici Iodes miss préparant des toiles pour le camouflage des rçutes 2° des artistes maquillant des canons.
:;
, MARTYRE ÉVACUÉS CITE LA DE LES DERNIERS --
-.
vitrail examine Saimaulieu M. du départ. préparatifs un M- Iendlet surveille les Lorsqu'il devint manifeste, en mars dernier, que les Allemands avaient décidé d'anéantir la ville de Reims, l'état-major général décida de faire évacuer complètement la ville. Voici : de l'évacuation, veille de la mairie, la devant groupés 1°
:
- gauche à droite
le capitaine Zingler, M. de Bougnac, adjoint, M. Duchesne, commissaire de police, et M. Lenglet, maire de Reims 2° M. Saimaulieu, architecte des monuments historiM. Paul Léon. vitrail à examiner faisant Reims, à un OUAS
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LES DERNIERS JOURS DE LA VILLE DE REIMS
La cathédrale en ruines.
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Lincendie de la ville de Reims—
— Tel était l'aspect de la cathédrale et de la ville de Reims, le 23 mars 1918, lorsque les derniers rémois reçurentl'ordre d'évacuer leur chère et vieille cité. Depuis, les Allemands se sont acharnés à détruire tout ce qui y restait debout, et plus de
cent mille obus se sont abattus sur la ville martyre. Reims n'est plus qu'un amas de cendres chaudes et de pierres calcinées. Voici les ruines de la célèbre cathédrale où s'allume un nouveau foyer d'incendie et la ville en proie aux flammes.
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CANONNÉ
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PAR UN NAVIRE BRITANNIQUE. UN SOUS-MARIN SOMBRE AU MILIEU D'UN NUAGE DE FUMÉE
Cette photographie, absolument unique, a été prise juste au moment où le pirate.sd""ervoirs d'huile crevés, s'enfonçait dans les flots au milieu d'un épais nuage de fumée réaalë » parj. anglais etaméricains ont accéléré leurs constructions,et, d'autre Communes que"le péril sous-marin était pratiquement écarté et Au printemps de 1917, l'amiral von Tirpitz, grand maître ès torpil- année s'est écoulée depuis lors, et la prophétie ne s'est pasqui p * que es navires urbi et orbi que six mois de guerre sous-marine à outrance suffiraient à affamer l'Angleterre et à amener tous les ennemis de l'Allemagneà résipiscence. Plus d'une lages, annonçait triomphalement
de guerre alliés ont fait une telle chasse aux sousBien mieux, la crise de tonnage dont souffraient les Alliés et marins corsaires ceux-ci Ceddes,que derécemment temps puque dire aux été en partie créée par les torpillages exécutés par les autre. premier lordde Sir ericennemis ne l'Amirauté, se montrent plus chanta mands s'atténue de jour en jour. Les raisons D'une part, les
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a
à
d'ici peu l'Allemagnedevrait renoncer définitivement à faire sortir ses submersibles". Voici l'un d'eux qu'un destroyer anglais a bombardé et qui s'est englouti dans lesflots au milieu d'un épais nuage de fumée.
; AVIONS ALLEMANDS ABATTUS DANS LA BATAILLE
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Appareil brûlant dans nos lignes. - Avion tombé dans le
L'aviation franco-britannique se montre de plus en plus active et affirme chaque jour sa supériorité sur celle de l'adversaire. Les pertes des Allemands en appareils sont très fortes. Il n'est pas de jours où plusieurs de leurs avions de chasse ou de com-
"No
man"s land n
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bat ne viennent joncher le sol, après avoir subi le feu de nos batteries antiaériennes ou après avoir été pourchassés par nos as. Voici 10 un appareil tombé en flammes dans nos lignes; 2° un avion de chasse abattu par des mitrailleurs écossais.
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OBUS TOUCHÉE LES PAR LACATHÉDRALE D'AMIENS
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mai le photographiée 2 d'Amiens, cathédrale façade de la
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-
console Hindenburg --. ville, -- -- la prendre se pouvant Ne France. de On ennemis. canonniers particulièreAprès Reims, Amiens sert de but aux cathédrale est La l'anéantissant. échec diraitquelehautconunandernentallemands'estjurédedétruire de son en soufénormément présent elle n'a jusqu'à encore pas visée ment où duNord cités l'histoire se vieilles mai. les unes après les autres toutes ces le était qu'elle telle cathédrale 2 la de façade la Voici fert. de glorieuses pages plus sont écrites les premières et les
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LA FABRICATION DES BOMBES DE 240, A AILETTE
L*emboutissage des disques de tôle. - La soudure des ailettes
:
Les bombes à ailettes de 240 sont en tôle d'acier et composées de trois parties soudées entre elles un corps cylindrique fermé à ses deux extrémités par une calotte sphérique et une calotte ellipsoïdale. Une ouverture ménagée sur la calotte supérieure
—
permet le chargement de la bombe et l'introduction de l'organe d'amorçage. Sur l'autre calotte sont soudées quatre ailettes empennées en croix. Voici i" la préparation des cylindres de tôle d'acier 2" la soudure des ailettes sur la calotte inférieure.
;
:
APRÈS LA FABRICATION, LA MISE A L'EPREUVE
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On éprouve la résistance des bombes. - Le calibrage des engins
Lorsque les douilles des obus empennés sont embouties, on a soin, avant d'en terminer la fabrication, d'en éprouver la résistance en les soumettant à une très forte pression d'eau. Les douilles qui ont parfaitement résisté à cette épreuvesont
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ensuite tournées et calibrées. C'est alors seulement qu'elles sont coiffées de leurs ogives et chargées d'un explosif très puissant. Voici IOdes bombes soumises à la pression, exercées par la pompe hydraulique; 2° le calibrage de ces mêmes bombes.
:
i
LES CHIENS, EUX AUSSI, PORTENT LE MASQUE
A GAZ
Chien sanitaire coiffé de cette muselière nouveau modèle. Les
vaillants"toutous" des chenils militaires rendent d'im-
menses services au front. Ambulanciers, agents de liaison, factionnaires, ils savent aussi bien dépister l'Allemand, tapi près de nos lignes, que retrouver le maître blessé qui gît, sanglant,
sur le No man's land". Aussi veille-t-on avec sollicitude sur ces vaillants auxiliaires. Plus sensibles encore que l'homme aux émanations des gaz, on a dû les doter à leur tour d'un masque protecteur. Voici un chien sanitaiie coiffé du masque.
UNE DES PIÈCES QUI BOMBARDENT LE SUPERCANON
La
Fauvette", un 340, en train d'exécuter un tir de nuit —— monstres? M. Charles Leboucq,
Est-il arrivé malheur aux canons L'ennemi, rageur, nous menace d'en amener d'autres; quoiqu'il député de Paris, l'affirme; il était au front lorqu'un de nos .en soit, c'est un résultat magnifique auquel tous les Parisiens avions d'observation signala, par T. S. F., que nos 340, qui les applaudiront et qui vaudra des félicitations à nos artilleurs. contrebattaient nuit et jour, avaient enfin touché au but. Voici la Fauvette tirant de nuit sur les grosses Berthas.
LES ALLEMANDS NE RESPECTENT RIEN, PAS MÊME LES TOMBES funéraires ont été brisés et les tombes profanées Voici un cimetière de la région du Nord, dans lequel un régiment les vandales par qui osent pourtant se dire de loyaux et chevaleresques adversaires. de la garde prussienne s'était retranché, et dont des monuments
COMMENT ON CAMOUFLE LES ROUTES AUX ABORDS DUFRONT Afin,de cacher aux regards indiscrets des observateurs en aéronos lignes, ôn a soin de camoufler les routes en les tapissant de plane les mouvements de troupes qui s'effectuent à l'arrière de toiles ou sont peints des paysages aussi verdoyants que trompeurs.