Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/05/26. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18,
Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.
LE GÉNÉRAL AMÉRICAIN BULLARD DICTE LES ORDRES DU G' PERSHING QU'ON VOIT ADROITE Les unités américaines, amalgamées aux troupes franco-anglaises, participent depuis près d'un mois à là grande bataille de la Somme et des Flandres. Voici deux de leurs grands chefs s'entretenant avec des officiers français.
LES TANKS FRANÇAIS DANS LA BATAILLE
Tanks marchant à l'assaut avec leurs observateurs à Les tanks jouent un rôle de plus en plus prépondérant dans les
batailles encours. Chaque fois qu'un abri bétonné ou un réduit de mitrailleuses ont résisté au pillonage des gros canons, on lance à l'assaut les monstrueuses chevilles qui broient tout
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pied
sur leur passage. Voici 10 un tank longeant une tranchée du front allemand pour détruire les mitrailleuses qui y résistent; 2° un tank allant à l'assaut avec ses observateurs à pied; 3" une suite de tanks exécutant une attaque sur les lignes ennemies.
GUERRE
LA Jeudi
mai.
Grande activité des deux artilleries au cours de la nuit au nord et au sud de l'Avre. Plusieurs coupsde main, tentés Par l'ennemi àl'ouest de Montdidier, ainsi qué dans les régions de Hangard, Thennes et Grivesnes, ont échoué. Nous avons fait des prisonniers. Les Anglais ont un peu avancé leur ligne en trois endroits à la suite d'opérations locales exécutées avec succès entre la Somme et l'Ancre. Ils ont fait des Activité de l'artillerie ennemie entre Locon et Robecq et dansles environs de Saint-J ulien, ainsi que dans le secteur Meteren-Kemmel. Entre la Clytte et Voormezeele, au cours d'une vigoureuse attaque locale contre les troupes françaises et britanniques, l'ennemi est parvenu, au centre de son attaque, à pénétrer, après de vifs combats, en certains points de notre première ligne. Les combats continuent. Partout ailleurs, les attaques ennemies ont
Ils ont fait quelques prisonniers. L'artillerieennemie s'est montrée active dans les vallées de la Somme et de l'Ancre et en divers points du front de la Lys. Actions de patrouilles au front italien et duels d'artillerie sur les pentes de l'Altissimo et dans le- secteur est du plateau d'Asiago.
dans une attaque locale heureuse, les troupes françaises ont amélioré leurs positions au nord du village de Kemmel et fait plus de ion prisonniers. Aux environs du canal d'Ypres à Comines. un raid ennemi a été repoussé. Nous avons fait quelques prisonniers. Aux environs de Meteren,des combats de Dimanche 12 mai. La lutte d'artillerie patrouilles ont permis à nos alliés deramener s'est maintenue, très vive, dans toute la région plusieurs prisonniers et une mitrailleuse. de Grivesnes et de Mailly-Raineval. Nos L'artillerieennemie s'est montrée active troupes ont exécuté, au nord de Grivesnes, dans les secteurs de l'Ancre, au sud d-Albert, un coup de main qui nous a donné une quin- et contre les positions anglaises avancées à zaine de prisonniers. l'est de Loos et au sud de Voormezeele. Une opération de détail sur le bois au nordSur le front italien, vive activité de ouest d'Orvillers-Sorel, nous a valu un gain patrouilles celles de nos alliés ont fait irrupde terrain appréciable. 39 prisonniers et plu- tion dans un poste ennemi, au col del Orso sieurs mitrailleuses sont tombés entre nos anéantissantles défenseurs à la baïonnette et mains. Une contre-attaque de l'ennemi a à la grenade et capturantunemitrailleuse. complètement échoué sous nos feux. Canomiade long de Brenta et de là Nos détachements ont effectué, en outré,' Piave. les lignes ennemies, incursions dans plusieurs été repoussées. Lutte"d'artillerie assez. au sud-est de Mont<lidier, au nordMardi - 14 mai. A la suite d'une heureuse opération locale, notamment vive dans la région au sud de l'Avre. Par les troupes françaises ont avancé leur ligne ouest de Thiescourt, dans le secteur de Sapigneul et en Woëvre. Nous avons fait des pri- d'action d'infanterie. au sud de la Clytte. On a fait quelques prison- sonniers et ramené du matériel. niers. En Lorraine, nos détachements ont pénétré Les Anglais ont exécuté des opérations heu- dans les lignes allemandes, au nord de Nomény En Macédoine, activité d'artillerie de part et d'autre, sur tout le front compris entre le reuses à l'ouest de Merville, ramenant des et ramené une vingtaine de prisonniers. prisonniers et une mitrailleuse. lac Doiran et Monastir. Dans la région de Saint-])ié, un coup de main Ils ont enrayé, par leur feu une attaque ennemi à échoué sous nos feux. Deux tentatives ennemies sur les positions serbes, près de Vetreuik et à l'est de la Cerna, lancée par l'ennemi à l'est d'Ypres. Sur le frontbritannique, l'artillerie été 1/artillerie allemande eanonné les organi- active pendant la nuit dans les secteurs de la out été repoussées. sations belges et les communications de la zone vallée de la Somme, d'Albert, ainsi qu'entre Vendredi10 mai. –Vives actions d'artillerie de Nieuport, pendant que la flottille anglaise Locon et la forêt de Nieppe. -de part et d'autre, aunord et au sud de l'Avre. procédait à l'emhouteillage du port d'Ostende L'aviation française dechasse s'est montrée Une patrouille ennemie qui tentait d'aborder en coulant le \rindictive. avions allemands ont été abattus active. Deux noslignes,dans la région de la Chapelle-SaintLes Italiens se sont emparés du monte et huit gravement endommagés. Un ballon AIgnan, a été repoussée. Corno, en capturant une centaine de pri- captif a été incendié par nos pilotes. Clytte-Voormezeele, des sonniers. Dans la le secteur kilos de bombardiers lancé Nos ont r 7.000 contre-attaques heureuses, déclenchées par les - L'Allemagne a adressé aux commissaires projectiles sur les gares, dépôts et cantonnetroupes britanniques et françaises, ont réussi du peuple un ultimatum menaçant. la région l'ennemi, notamment dans de ments a repousser l'ennemi des positionsde première' de -Noyon, Chauny, Flavyle-Martel. Sur ce hgncdans lesquelles il avait pénétré dans la Bombardement assez vio- dçrnier point, plusieurs incendies ont été Lundi13 mai. lentdans la région à l'ouest de Mailly-Raineval observés. IVancienne ligne a été rétablie. Nos alliés nouvelles allemande Une attaque aviateurs jeté sur anglais nos quatorze Les ont prisonniers. out fait des positions, aunordouest d'Orvillers-Sorel, a tonnes dé bombes sur Péronne, B paume, L'ennemi a attaqué au nord de Kemmel. subi un complet échec. Nos feux ont infligé Tliielt, Douai, Zeebrugge et les docks de Il a réussi à avancer légèrement sur un point des pertes sérieuses à l'ennemi, qui laissé Bruges. a ou. la lutte se poursuit. des prisonniers entre nos mains. abattus Huit aéroplanes allemands été ont Deux divisions allemandes ont participé à d'artillerie lutte La neuf des aéroplanes a été vive sur la rive et six forcés d'atterrir l'attaque de la veille. Elles ont subi de très droite de la Meuse, dans le secteur bois des anglais lourdes pertes. Caurières-lès-Chambrettes. L'Allemagne et l'Autriche publient une note Des combats locaux autour de Bucquoy ont signale communiqué britannique Le que, solennelle datée de Vienne pour dire que leur permis nos alliés de faire trente prisonniers. alliance militaire et économique a été resserrée Ils ont réalisé de. progrès entre Somme et et complétée. Ancre, et fait des prisonniers en améliorant leurs positions. Mercredi 15 mai. .– Nos patrouilles, opérant Des attaquesennemies ont été repoussées à près de Ins et de Menin. au nord du pois de Hangard vers Courcy l'ouest de la Meuse, ont ramené des prisonActivité de l'artillerie allemande dans le nous attribuons trois prix aux niers. secteur d'Albert. MEILLEURESPHOTOS,DEGUERRE Nousavons aisément repoussé un coup de Les troupes anglo-britanniques ont occupé main ennemi sur nospetits postes.au norden Mésopotamie, Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul. ouest d'Orvillers-SoreI. 500 Lutted'artillerie assez vive en Champagne, Samedi II mai. Après une intense prépadans le secteur de la Buttedu Mesnil et dans ration d'artillerie, nos troupes se sont empales Vosges. A la •fin des hostilités rées du parc de Grivesnes, dont une impordécernerons des prix tentative allemande au nord de la Une nous tante partie restait occupée par les Allemands. Feclit a échoué sous nos feux. importants. dont de un Au cours de cette opération, nous avons ont Téussi un faid britanniques Les troupes fait 258 prisonniers, dont 4 officiers, et ramené nord-est de Robecq et fait quelques priau un nombreux matériel. sonniers sans subir depertes. - Malgré les vivesréactionsdel'artillerie ennedétachement ennemi a attaqué unposte Un mie etles reconnaissances qui tentaient d'aboranglaisprèsdeMerville :-il a été repoussé et der notre nouvelle ligne, nos fantassins se sont Rappelons qu'au 30 décimé. maintenus sur les positions conquises .et les ennemie a été-active pendant la L'artillerie avril 1918, nous, ont organisées. nuit dans les secteurs dé la Somme et de , avions déjà attribué Sur la rive droite de l'Ailette, en Champagne l'Ancre. Reims), .(région de Massiges et nord de en 1 Sur le front belge, faible activité d'artillerie. TÁJtraine, nous avons exécuté avec succès de bombes vers Nieuport et Langeplusieurs opérations de détail ou repoussé des Lutte 36 marck. desquels coups de main ennemis au cours feux des arrêté Italiens ont I<es par leurs Corno, prisonniers, officier. 36 fait dont nous avons 36 un à tentativesemiemies sur le mont Le lieutenant Fonck, au cours de deux Dosso Casina, au val Calcino et au yval patrouilles, a'abattu six avionsbiplaces alleOrnic. mands : les deux premiers en dix secondes, le total soit, au Des patrouilles anglaises et italiennes ont troisième cinq minutes après, les trois derniers fait irruption dans le village de Pedescala, au cours de sa deuxième patrouille. l'ennemi. à infligeant des pertes Anglais contreLes ont repris, par une Canonnade dans le Tonale et au nord de attaque, le faible élément de tranchée de preMontello. mière ligne situé au nord-ouest d'Albert, où l'ennemi avait pénétré. Onze avions autrichiens ont été abattus. 9
prisonniers.
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TOUS LES MOIS
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500 fr. 250 fr.
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M. CLEMENCEAU VISITE LES PREMIÈRES LIGNES
Suivi de généraux, le Président du Conseil parcourt les boyaux M. Clemenceau, à qui l'énergie et la volonté donnent la force de résistance nécessaire, s'en va, dès qu'il le peut, en tournée
sur le front. C'est là qu'il va puiser ce bel optimisme réfléchi qu'il communique à ses collaborateurs immédiats et par eux
à la nation tout entière. Au cours de sa dernière visite au front, il a vécu deux jours avec nos admirable soldats, vivant la dure vie des tranchées. Le voici, parcourant un boyau, dans la Somme, suivi de quelques-uns de nos grands chefs.
LE PCE SIXTE
Les
A QUITTÉ LE MAROC AVEC SON FRÈRE
princes Sixte et Xavier de Bourbon photographiés dans les Flandres
Les princes Sixte et Xavier de Bourbon, les deux frères de l'Impératrice Zita, dont on a tant parlé à propos de la fameuse lettre dél'Empereur d'Autriche à M. Poincaré, ont séjourné sur le front français, on lesait, avantde partir pour le Maroc
où, d'ailleurs, ils ne se trouventplus actuellement. Lesdeux jeunes princes, que l'on voit ici à un point d'observation, y furent photographiés peu de tempsavant -leur voyage en Afrique. Ils étaient accompagnés du général Franchet d'Esperey.
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DÉCORÉS PAR LE DÉFENSEUR DU FORT DE VAUX
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Le commandant Reynal décorant des internés.
Récemment évacué d'Allemagne et interné à Montreux, le commandant Reynal, l'héroïque défenseur du fort de Vaux, fut chargé quelques jours après son arrivée de remettre des décorations à quelques-uns de nos soldats qui séjournent là-bas.
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Il salue les officiers suisses
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La cérémonie eu lieu dans la cour du collège de Montreux, en présence de trois officiers suisses. Voici Iole commandant saluant ces officiers de l'épée, que sa bravoure lui a donné le droit de conserver; 20 procédant à la remise des décorations.
LES RENFORTSFRANÇAIS ARRIVENT DANS LE NORD
Convois d'un régiment d'infanterie et bataillons montant aux lignes Les Allemands nous menacent d'une nouvelle attaque, conduite par Mackensen, sur tout le front qui court de la Somme aux Flandres. Cette fois, le maréchal, vainqueur des Russes, trouvera à qui parler. Les troupes anglaises sont disposées à faire
payer cher à l'ennemi le moindre gain de territoire et nos soldats sont accourus nombreux pour les épauler en cas de besoin. Voici un de nos régiments d'infanterie, précédé de ses convois, qui se dirige vers les tranchées de première ligne, dans le Nord.
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LEUR "MACHINE A FINIR LA GUERRE
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TANKS ALLEMANDS CULBUTÉSDANS UNE CARRIÈRE
ILS
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ONT ÉCRIT DESSUS EILFRIEDE CE QUI VEUT DIRE PAIX RAPIDE"
LA GRANDE PHOTO REPRÉSENTE L'AVANT ET L6
06SsoUS.
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AVEC LA CHAINE SANS FIN
LA PETITE REPRÉSENTE L'ARRIÈRE ET LE DESSUS, AVEC LA TOURELLE
LES INSTRUCTIONS DU CHEF
Le général -
AVANT LE COMBAT
P. dictant ses ordres à son état-major. - Estafettes attendant les dépêches
Dans la guerre moderne, la part des grands chefs est considérable. Un ordre d'eux mal compris ou mal exécuté, cela suffit pour que le succès d'une bataille soit compromis. Aussi, ont-ils soin avant d'engager la partie d'en bien préciser les données à
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leurs officjers d'état-major qui se chargent de transmettre leurs - ordres dans la Somme, le aux unités combattantes. Voici général dictant ses ordres à son état-major; 2° cyclistes et cavaliers attendant les plis à transmettre aux chefs de corps.
P.
L'IRIS ET LE DAFFODIL FONT RECETTE A PORTSMOUTH }
Une expérience de brouillards artificiels. - Les curieux sur V ulris" et le ..Daffodil" Fiers de leurs blessures, l' Iris et le Daffodil ", qui participèrent au raid heureux sur Zeebrugge, sont rentrés à Portsmouth où ils rendent de nouveaux services. On a autorisé, en effet, le public à les visiter, et, comme l'entrée est payante, des
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sommes considérables ont été ainsi obtenues au profit des diverses œuvres de guerre pour les marins. Voici io sur le pont du ccDaffodit" un marin indiquant.comment se produisent les brouillards artificiels 20 la foule visitant les deux navires.
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SERAIT-CE UN CRIME DERESSEMBLER A KERENSKI
Ce homme jeune a purgé trois mois de prison parce qu'il ressemblait à Kerenski Kerenski, celui qui fut appelé le Danton russe, serait-il toujours redoutable aux yeux de Lenine On le croirait volontiers lorsqu'on apprend qu'un jeune Russe qui n'avait pas d'autre crime sur la conscience que d'être le portrait vivant de l'ancien
?
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président du Conseil, a subi trois mois de détention dans la forteresse Pierre et Paul précisément à cause de cette ressemblance. Vraiment il ne fait pas bon vivre sous la férule des dictateurs maximalistes. Voici le sosie de Kerenski à sa sortie de prison.
UN GROSCANON CANADIEN DANS LES FLANDRES
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A l'abri de leur étrange filet de camouflage, les servants déjeunentpaisiblement Le camouflage, surtout en ce qui concerne la grosse artillerie, aréalisé des aspects nouveaux. Les filets garnis de rafia, créateursd'invisibilité pour les aviateurs ennemis qu'ils dominent, font naître des paysages d'unerare intensité de couleur, pour
ceux qu'ils protègent, surtout quand le soleil traverse leurs mailles truquées. Il aurait fallu un Degas, il faudrait un Claude Monet pour fixer ces coloris prestigieux de formidables tableaux. Mais qui saura vraiment en donner la notion pour l'avenir?
AMÉRICAINS LES MARINS CAPTURENT UN CORSAIRE
Le corsaire allemand
Alexander Agassiz" et son équipage pris par les Américains-
I'
Alexander Après avoir appartenu à l'université de Californie, Agassiz" fut acheté par des commerçants mexicains qui le levendirent aux Allemands. Ceux-ci le transformèrent en navire de guerre et firent avec la chasse aux bâtiments alliés dans le
Pacifique. Lorsque les autorités américaines en furent avisées, ordre fut donné aux patrouilleurs de se mettre à sa poursuite. Ils ne tardèrent pas à le découvrir et à faire prisonnier son équipage. Voici le navire et ses hommes, les menottes aux mains.
LA BATAILLE DANS LE SECTEUR NOYÓNMONTDIDIER
Cavaliers à pied progressant vers un bois.- Ils bombardent J'ennemi On sait que la bataille a été extrêmement acharnée le secteur compris entre Noyon et Montdidier. On quelle part les divisions de cavalerie à pied ont pris ment de l'ennemi lors de l'avance allemande en fin
dans tout sait aussi l'endiguemois der-
à
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nier et avec quelle bravoure elles ont combattu en attendant des renforts. Voici iodes cuirassiers à pied progressant vers un bois du front Noyon-Montdidier 2° les mêmes, après avoir enlevé ce bois, bombardant les secondes positions allemandes.
OFFICIER LÉGION D'HONNEUR FAIT DE LA FONCK EST
constelléede décorations, Fonck est photographié devant son spad poitrine La -
Abattre six avions en un seul jour et en moins d'une heure et demie est un fait unique dans les annales de l'aviation et pareil exploit méritait une récompense digne du héros. Elle ne s'est lendemain remporté il jour avait où attendre. du le Dès fait pas
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sa sextuple victoire, notre Uas des as" reçut des mains du général E., commandant l'armée, la rosette de la Légion d'honneur. La cérémonie eut lieu en présence des membres du groupe des Cigognes, heureux de fêter la 42evictoire de leur camarade.