Le Miroir - 02/06/1918 by Président AALEME

Le Miroir. Publication hebdomadaire

Source gallica.bnf.fr / BDIC (BibliothĂ¨que de documentation internationale contemporaine)

Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/06/02. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.

GARROS ET FONCK QUI VIENNENT -D'ÊTRE FAITS OFFICIERS DE LA LÉGION D'HONNEUR Dans la matinée du 19 mai, Fonck abattait trois avions en une minute pour fêter Garros et Marchai qui, ce jour là, furent décorés en présence de son groupe de chasse.

L'ARMEE ON UTILISE TOUJOURS LESPIGEONS DANS

Un lâcher de pigeons près du front. - Le transport des pigeons

Lorsqu'il fut acquis que les avions pourraient rendred'immenses services en temps 'de guerre, soit comme bombardiers, soit comme porteurs de dépêches, on s'imagina que les pigeons des colombiers militaires cesseraient d'être les fidèles coursiers

des états-majors. C'était une grave erreur. Dans la guerre actuelle, comme en 1870, les pigeons ont rendu de grands services et, en France, ainsi que dans tous les pays alliés, on s'est empressé derepeupler sérieusement les colombiers militaires.

LA GUERRE -

Jeudi 16 mai. Bombardement violent dans la région au nord de Montdidier et entre Montdidier et Noyon. N'os troupes ont prononcé une violente attaque contre les positions ennemies au sud dHailles et se sont emparées d'un bois sur la nve ouest de 1Avre, en dépit de la résistance, acharnée de l'ennemi. Une forte contre-attaque dés Alleniands a donné lieu à un vif combat. Nos troupes ont Intégralement maintenu leur gain et infligé des pertes très sérieuses aux assaillants. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits est de 70, dont un Une autre tentative, au sud de Rollot, menée après un vif bombardement, a également subi un complet échec. Au nord du Chemin des Dames, nous avons repoussé un coup de main sur nos petits postes dela région de la Bovelle Sur le front britannique, l'ennemi a attaqué sur une largeur d'un mille environ, au sudouestde Morlancourt. Il est parvenu à pénétrer en un point dans la position de nos alliés. Partout ailleurs, l'attaque a été repoussée aVec de lourdes pertes pour l'ennemi. Une contre-attaque immédiate, exécutée par des troupes australiennes, l'a rejeté hors de la position où il avait pu pénétrer et a complètement rétabli la ligne. Les soldats britanniques ont capturé plus de 50 prisonniers leurs. pertes sont légères. Un raid allemand a été repoussé près de Lens.

officier.

Vendredi 17 mai. -1 Lutte d'artillerie assez Vive dans le secteur Hailles-Castel. Un coup de uiain allemand à l'ouest de Montdidier a échoué sous nos feux. Nos patrouilles, opérant au nord de l'Ailette; ont ramené des prisonniers. Les troupes britanniques ont exécuté un raid dans les tranchées ennemies aux abords de Gavrelle. Elles ont fait quelques prisonniers. En dehors de l'activité réciproque de l'artillerie en différents points, particulièrement dans les vallées de la Soimne et de l'Ancre, d'Arras et au front nord de bataille, il 11y a rien à signaler. Les Belges, par des incursions réussies dans les lignes ennemies, en avant de Raluscappelle et de Merken, ont ramené une quinzaine de prisonniers. L'ennemi a lancé de nombreuses bombes

l'est

d'avions sur leurs cantonnements. Lutte de bombes vers Nieuport et au nord de Dixmude activité d'artillerie assez intense vers Werdendreft. pu aviateur belge a abattu en flammes un uvion allemand vers la forêt d'Houthulst. Sur le front italien, nos alliés ont fait irrupti.on dans des éléments de tranchées ennemis de 1Asoloné, détruisant une partie de la garnison et mettant en fuite le reste. Quelques prisonniers sont restés entre leurs mains. Les marins italiens ont torpillé une grande unité navale autrichienne Pola. Samedi 18 mai. Au cours de la nuit, bom— bardement violent dans la région d'Hailles. Vers Mesnil-Saint-Georges, nous avons repoussé un coup de main ennemi et fait des prisonniers. Dans la région au sud deCanny-sur-Matz, nos détachements ont pénétré en deux points dans les lignes ennemies et ramené une quarantaine de prisonniers dont un officier. Sur la rive sud de l'Oise, une tentative ennemie sur nos petits postes du secteur de arennes a échoue sous nos feux. Sur le front britannique, un raid ennemi a tle repoussé dans les environs de Moyenneville, au sud d'Arras. Grande activitédes deux artilleries pendant 1. anuit dans le secteur du bois de Pacaut au nord d'Hinges. L'artillerie ennemie a été encore plus active utre à Locon et Hinges et de la forêt de Nieppe

Meterell. Des avions allemands ont bombardé les antonnements belges. Un aviateur allemand talance quatre bombes l'hôpital d'Hoogs-

ace.

ÆS

sur actions d'artillerie, normales sur une

grande partie du front, ont pris momentanémentun caractère assez vif, notamment dans la région de Pilken. Lutte de bombes à Nieuport, vers Dixmude et à l'ouest de la foret d'Houthulst. Des trompes américaines sont arrivées dans le nord de la France, dans la zone occupée par les forces britanniques. Dimanche 19 mai. — Bombardements violents en divers points du front, au nord et au sud de l' A vre. Des coups de main ennemis à la Main-deMassiges et au Four-de-Paris n'ont donné aucun résultat. Sur le front britannique, entre Givenchy et Robecq, les deux artilleries ont fait preuve d'une activité considérable. L'artillerie ennemie a également montré quelque activité dans les secteurs de Lens, Hazebrouck et Ypres. Grande activité aérienne. Les ballons d'observation anglais ont fait beaucoup de réglages pour l'artillerie et relaté les mouvements de l'ennemi dans les zones avancées. Les aéroplanes ont exécuté des reconnaissances à longue distance. 23 tonnes de bombes ont été jetées sur d'importants centres de chemins de fer, sur des aérodromes et sur des cantonnements en arrière des lignes ennçmies. La lutte a été intense. 30 appareils ennemis ont été abattus et 5 autres, forcés d'atterrir, désetnparés. 2 autres ont été descendus par les batteries antiaériennes. Les aviateurs allemands ont bombardé l'hôpital belge de Calais. Ils y ont fait desvictimes: une dizaine de tués et une vingtaine de blessés plusieurs baraquements ont été détruits. Les batteries belges ont exécuté des tirs sur les baraquements ennemis vers Westende et Essen, et riposté à un bombardement par avions. Les Italiens ont repoussé les attaques de deux colonnes autrichiennes au monte Corno. Lundi 20 mai. — Activité des deux artilleries dans la région au nord de l'Avre. Nos patrouilles opérant dans le secteur de Hangard, ont ramené des prisonniers. Des coups de main ennemis vers la basse Ailette; en Argonne et en \Voevre, ont échoué sous nos feux. De notre côté, nous avons fait des prisonniers au cours d'une incursion à l'est de Reims. Les troupes anglaises ont réussi une opération de détail dans le voisinage de Ville-sur Ancre, au nord-ouest de Morlancourt. Nos

;

NOTRE CONCOURS DE MAI Voici les résultats de notre 37e Concours Mensuel de Photographies de Guerre : 1er

Prix (1.000 francs)

LES"ARDITI"

A L'ASSAUT

Photo parue en pares 8 et 9 de notre n' 282, portant la date du 5 mai. 28

Prix (500 francs)

REIMS EN FLAMMES

Photo patue en pages 8 et 9 de notre n°'233, portant la date du 12 mai.

Prix (250 francs)

LA FIN D'UN SOUS-MARIN

Photos parues en pages 8 et 9 de notre n° 234, portant la date du 19 mai.

LesrésultatsdenotreConcoursdeJuin Juin seront publiés dans notre n° du 7 Juillet.

positions dans cette localité ont été améliorées et quelques mitrailleuses capturées. Des coups de main heureux, qui leur ont valu des prisonniers et des mitrailleuses, ont été exécutés par nos alliés au nord-ouest d'Albert et dans le voisinage de Hamel. Une tentative de raid de la part de l'ennemi au nord-est de Béthune, a échoué sous les feux anglais avant d'atteindre les lignes. Activité locale tout le long du front monta gneux. Dans la région de l'Adamello, les Italiens ont repoussé une attaque autrichienne. D'autres troupes autrichiennes ont été dis persées à la grenade dans le val Giudicaria. Vive canonnade sur le plateau d'Asiago. Un ballon captif et quatre avions ennemis ont été abattus par nos alliés. Mardi 21 mai. — Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Hangard et au sud de l'Avre. Nos patrouilles, opérant à l'ouest de Castel, ont fait des prisonniers. Au nord-ouest de Reims, vers Berniericourt, nos détachements ont pénétré jusqu'à la troisième tranchée ennemie, opéré de nombreuses destructions et ramené des prisonniers dont un officier et du matériel. De leur côté, les Allemands ont tenté des incursions sur nos lignes, dans la région de Vauclerc et au bois des Chevaliers, sans obtenir de résultat. Les Anglais ont entrepris avec succès une action locale à Ville-sur-Ancre. Ils ont péiiétré dans les positions allemandes situées- aux abords de ce village, qu'ils ont pris. 360 prisonniers et 20 mitrailleuses ont été capturés. Les pertes de nos alliés sont légères. Ils ont réussi un raid et infligé des pertes à l'adversaire au sud-ouest de Meteren. Ils ont fait des prisonniers près d'Albert et brisé une offensive près d'Hinges. Les Américains ne signalent sur le front qu'une activité d'aviation. Un raid aérien, accompli par plusieurs escadiilles, a eu lieu sur Londres. On signale 37 tués et 156 blessés. 4 avions ennemis ont été abattus. Mercredi 22 mai. — Activité des deux artilleries dans la région Thennes-Hailles et en quelques points au sud de l'Avre. Nos patrouilles opérant au sud-ouest de Lassigny, sur la rive droite de la Meuse et en Lorraine, ont ramené des prisonniers. Sur le front britannique, un bataillon du régiment de Surrey a réussi une opération locale au nord-ouest de Merville. Nos alliés ont réduit le saillant ennemi dans ce secteur, fait 30 prisonniers et capturé 6 mitrailleuses. Une contre-attaque ennemie, entreprise après un vigoureux bombardement, a été brisée. sous les feux de l'artillerie et des mitrailleuses. Au sud-est d'Arras, les soldats britanniques ont effectué un raid heureux et ramené des tranchées ennemies quelques prisonniers et une mitrailleuse. Activité de l'artillerie allemande dans les secteurs d'Albert, aux environs d'Hébuterne et entre la forêt de Nieppe et Meteren. Violente canonnade entre la cote 70, au nord de Lens, etlaScarpe. La région au nord de Béthune a été bombardée par obus toxiques. Les escadrilles anglaises de bombardement ont jeté 17 tonnes d'explosifs sur des gares, aérodromes et cantonnements. 27 avions ennemis ont été abattus 12 avions britanniques ne sont pas rentrés. Une tonne d'explosifs a été lancée sur les casernes, les usines et la gare de Landau. Activité accrue de combat et d'artillerie sur le front italien. En Macédoine, actions d'artillerieprèsdu lac Doiran, à l'ouest du. Vardar et dans le secteur de Monastir. Les Serbes ont.exécuté des coups de main heureux versZboirsko et à l'ouest de laCerna. Les aviateurs alliés ont bombardé DemirHissar et Ochrida. La Suisse a signé avec l'Allemagne un accord économique en éliminant la clause contre laquelle la France avait protesté.

;

L'IRLANDEPROTESTECONTRE LA CONSCRIPTION

Un meeting de protestation en Irlande. - M. de Valera harangue la foule Les Allemands ont essayé de fomenter de nouveaux troubles en Irlande, mais l'Angleterre, consciente du péril, a pris des les députés sinn-feiners, dont le chef du mesures énergiques parti, M. de Valera, ont été incarcérés. Il n'est pas douteux que

les nationalistes irlandais, qui avaient fait cause commune avec les sinn-feiners pour protester contre la conscription, se détacheront des conspirateurs et aideront les autorités à rétablir le calme en Irlande. Voici un meeting contre la conscription.

MEETING MONSTRE DE BALLAGHADENEEN

Des milliersd'Irlandais écoutent le discours de M. de Valera Le gouvernement anglais décida récemment que la conscription serait appliquée à l'Irlande. Cela eut pour effet de réconcilier les Nationalistes et les Sinn-Feinefs qui se promirent mutuellement de s'opposer de toutes leurs forces à l'enrôlement obli-

gatoire de leurs compatriotes. Mais, les chefs des Sinn-Fein ayant été convaincus d'avoir noué des intrigues avec les Allemans, il est plus que probable que le parti nationaliste brisera avec eux. Voici des milliers d'Irlandais écoutant M. de Valera.

L'AVION ALLEMAND DESCENDU PAR NOTRE D. C. A.

L'emplacement du pilote, vu de l'arrière. - Le moteur atteint par les obus

Dans la nuit du 21 au 22 mai, les avions allemands tentèrent de survoler la capitale. Arrêtés par des violents tirs de barrage, ils durent faire demi-tour, après avoir lâché leurs bombes sur la grande banlieue. L'un d'eux s'abattit en flammes dans la

région de Verberie (Oise). Il avait été atteint par plusieurs obus lancés par le canons de la D. C. A. Un de ses moteurs avait été mis en pièce. Voici 1° l'emplacement du pilote de l'avion abattu et le volant de direction; 2° un des moteurs atteint par les obus.

EN HIGHLANDER

UN ARCHEVÊQUE MÉTAMORPHOSÉ

Aumônier d'un bataillon d'Ecossais canadiens, il s'entretient avec un soldat Lorsque au début de la guerre le gouvernement canadien décida d'envoyer des troupes combattre avec celles de la Métropole pour défendre et l'honneur et le drapeau britannique, il fut fait appel aux membres du clergé qui désiraient offrir leursservices

aux soldats en partance pour l'Europe. L'archevêque de la Colombie britannique fut un des premiers àse faire inscrire sur la liste des aumôniers volontaires. Débarqué il y a quatre ans sur le sol de France, il ne l'a pas, depuis, quitté un seul instant.

PIÈCES D'ARTILLERIE LOURDE A GRANDE PUISSANCEDUCALIBRE DE 380 ET SE MANŒUVRANT SUR VOIES FERRÉES

POUR POINTER CES PIÈCES EN DIRECTION,QUI NE PEUVENT SE MOUVOIR SUR LEUR AFFUT, IL EST

;F-S D NÉCESSAIRE

DÉPLACER

SUR DES ÉPIS BRANCHES SUR,LES VOIES FERREES, ÉPIS DONT LA COURBURE A ÉTÉ CALCULÉE A CET"EFFET

ALLEMANDS CAPTURÉS PAR LES AUSTRALIENS

Un prisonnier allemand distribuant du bouillon à ses camarades blessés Dans la nuit du 20 au 21 mai, les Australiens réussirent à pénétrer dans lespositions allemandes situées aux abords de Villesur-Ancre et à s'emparer du village après une lutte courte mais sévère. Une vingtaine de mitrailleuses et trois cent soixante

;

prisonniers, tel fut le butin de cet audacieux coup de main. Voici quelques-uns de ces prisonniers blessés après avoir été soigneusement pansés, ils se sont vu octroyer une bonne rasade de bouillon chaud que leur distribue un camarade obligeant.

A NEW-YORK UNE ÉCOLE DE CAMOUFLAGE

ON A CRÉÉ

Comme la pieuvre, l'homme peut prendre l'aspect des rochers Le camouflage est un art délicat qui a ses règles et ses méthodes propres. Voilà pourquoi nos alliés ont institué à New-York école contrôle du le qui placée camouflage est de sous une ministre de l'Instruction publique. Là se forme la pléiade d'ar-

tistes qui viendront en France transformer en sites enchanteurs les ruines les plus délabrées et les tranchées les moins confortables. Voici un professeur en trainde démontrer comment un homme peut prendre l'aspect des rochers sur lesquels il repose.

FÊTE DE LANNIVERSAIRE DE LA LEGION POLONAISE

Une messe en plein air

;

la vue d'ensemble

: Des troupes polonaises viennent de débarquer à Boideaux. Elles sont constituées par des volontaires qui habitaient les ÉtatsUnis. Le contingent est important; il ne constitue pourtant qu'une avant-garde des Polonais d'Amérique qui vont venir en

rélévation

France grossir les magnifiques bataillons de la légion polonaise qui fut créée chez nous l'an passé. L'arrivée de ces renforts coïncide d'ailleurs avec l'anniversaire de la fondation de la légion que les soldats polonais ont célébrée "solennellement.

EN ITALIE.

COMME AU TEMPS DE MARENGO

Les soldats doivent sltatteler eux-mêmes aux gros canons pour les déplacer Faire la guerre en pays montagneux a toujours été un sport des plus difficiles, surtout pendant la saison d'hiver. Parce qu'ils avaient osé la faire et l'avaient faite avec bonheur, Annibal et Napoléon se sont couverts de gloire. Il est donc juste

de célébrer l'héroïsme et l'endurance de nos alliés Italiens qui, depuis trois ans, se battent sur les pentes abruptes qui dominent la vallée de la Piave. On jugera des fatigues qui leur sont imposées en jetant un coup d'oeil sur la photo ci-dessus.

AMÉRIQUE TOURNEE LA DE NOS * DIABLES BLEUS EN

Ils assistent à une revue à West-Point et sont acclamésdansWall-Street viennent de faire une Une centaine de nos diables bleus tournée triomphale aux États-Unis où ils avaient été envoyés à la demande du gouvernement américain afin de coopérer au succès du troisième emprunt de guerre. ANew-York, à Washing-

: ;

ton et. dans toutes les villes où ils ont défilé, ils ont été accueillis par les vivats enthousiastes de lafoule. Voici 1° les chasseurs alpins assistant à une revue des cadets 2° la foule de NewYork acclamant les"diables bleus" au département du trésor.

LE GÉNÉRAL

PERSHING CHEZ LES CANADIENS

Il passe en revue les troupes canadiennes et félicite le chef qui les commande Chef actif, le général Pershing tient à se rendre compte par lui-même des forces dont l'Entente dispose pour endiguer la ruée allemande. Il parcourt sans cesse le front de bataille, s'efforçant ainsi d'établir la liaison entre ses propres troupes et

celles des Alliés. Ces jours derniers il se rendit dans le secteur occupé par les Canadiens, ces soldats d'élite qui ont pris une part si brillante dans les durs combats d'avril et de mai. Après avoir passé la revue des troupes, il tint à féliciter le général Currie.

L'AILLY'\CHALUTIER FRANÇAIS, A COULE L'"U-C-35"

L41état-maj or et réquipage de

Ailly'\ photographiés sur le pont de leur navire

Un chalutier français, "Ailly convoyait, en mai dernier, deux foncer sur le pirate. Les artilleurs de 1'"Ailly" furent assez voiliersen vue des côtes de Sardaigne lorsqu'il fut attaqué par heureux pour envoyer le sous-malin par fond auseptième le fameux sous-marin allemand, l' U-C-35 Son commandant, obus et pour faire prisonnier l'officier qui le commandait. Voici le premier maître timonier Leroux, donna aussitôt l'ordre de l'équipage de l' Ailly ", cité, tout entier, à l'ordre de l'armée.