Le Miroir - 16/06/1918

Le Miroir. Publication hebdomadaire

Source gallica.bnf.fr / BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine)

Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/06/16.

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NEW-YORK AMÉRICAINE A CROIX-ROUGE DE LA UNE REVUE DES DAMES nombreux de aussi levait l'Amérique soldats, de formidable armée En même d'infirmières. temps qu'elle mobilisait une New-York. de dans défilant avenue elles une au pas En voici un certain nombre d'entre bataillons

APRÈS LE RAID SUR LONDRES DU 19 MAI 1918

Un des gothas abattus. - Des officiers anglais en contemplent les débris Le raid de gothas effectué sur Londres le 19 mai dernier fut l'un des plus émouvants que les Londoniens aient eu à contempler jusqu'ici. Une véritable bataille s'engagea entre les escadrilles de la défense et celles de l'ennemi. Quatre avions

:

,

,

allemands, du plus récent modèle, furent abattus en flammes, dans la banlieue. Voici 1° un des gothas abattus; 20 (de gauche à droite) A, le major B, le capitaine H C, le lieutenant G de l'aviation anglaise, devant les débris.

M. C.;

LA GUERRE Jeudi 30 mai.

Pendant la nuit, la poussée — allemande, entretenue l'arrivée de divipar sions fraîches, s'est accentuée notamment sur les deux ailes, direction de Soissons et de en ^eims. .Après de violents combats, nos troupes ont se reporter jusqu'aux lisières de Soissons.

La lutte continue avec des alternatives diverses au nord de Fère-en-Tardenois et sur les plateaux qui dominent au sud la Vesle. les A droite, troupes britanniques, après une défense énergique, dans le massif de Saint-Thierry, se sont repliées lentement au sud et au sud-est de ces hauteurs, où elles tiennent entre la Vesle et le canal de l'Aisne.

La lutte d'artillerie reste vive sur les deux rives de la Meuse, Woëvre et sur le front de en Lorraine, dans le secteur d'Emberménil.

Une série de coups de main ennemis au nord de Bezonvaux, dans la région de Badonviller, et vers le canal du Rhône au Rhin, ont echoué sous nos feux.

Les Anglais ont exécuté avec succès un coup de niain sud-est d'Arras. Ils ont fait des au prisonniers et capturé une mitrailleuse.

Ils ont fait également des prisonniers à 1, ouest de Merville. raid ennemi a été repoussé à Givenchyles-la Bassée.

Une autre attaque ennemie a été repoussée au sud de la région d'Ypres et du canal de Comines.

Canonnade au nord d'Albert, à l'est Arras et au sud de Lens. yendrcdi 31 mai. — La bataille s'est poursuivie sans arrêt sur notre front.

Nos troupes ont énergiquement maintenu les abords ouest de Soissons, d'où l'ennemi n'a pu déboucher malgré ses tentatives répétées.

Plus au sud, des combats d'une extrême vi.olence se sont déroulés dans la région de la route de Soissons à Hartennes et sur le front Père-en-Tardenois-Vezilly, où nos troupes, Soutenues par nos réserves, se sont opposées ? la de l'ennemi avec une ténacité masse inlassable.

A droite, les troupes franco-britanniques sur le front Brouillet-Thillois, ainsi qu'au nordouest de Reims, ont brisé tous les assauts et gardé leurs positions.

Sur le front britannique, l'ennemi a attaqué la position connue sous le nom de Fortin de la route A, au nord-ouest de Festubert. Il a été cotnplètement repoussé.

Nos alliés ont entrepris une heureuse opération de détail aux environs de Merris. Ils ont Quelque peu amélioré leur ligne, fait quelques prisonniers et capturé une mitrailleuse.

Aux environs de Locon, les troupes anglaises ont effectué un raid contre les tranchées ennenues et ramené des prisonniers.

L'artillerie ennemie s'est montrée active à l'est de Villers-Bretonneux et dans les secteurs d'Hinges et de Robecq.

u

Un

Samedi Ier juin.

L'ennemi a prolongé — son effort sur sa droite, jusqu'à l'Oise, par de violentes attaques dans la région de l'Ailette.

Nos troupes se sont repliées en combattant sur des positions aunord de la ligne Bléran-

court-Epagny.

Dans la région de Soissons et plus au sud, les attaques ennemies se sont brisées contre la resistance héroïque de nos troupes, qui ont uiaintenu leurs positions aux débouchés ouest le la ville et le long de la route de Châteaul'hierrv.

Au centre, l'ennemi a réussi à effectuer une l' légère dans la région au nord de la avance Marne.

Plus à l'est, ainsi qu'au nord-ouest et au nord de Reims, tous les efforts des Allemands ont été vains. Une contre-attaque, énergiquelent menée par nos troupes, nous a permis de reprendre Thillois.

Un détachement des troupes anglaises a enlevé un poste allemand au sud-est d'Arras, et fait quelques prisonniers.

Des rencontres de patrouilles au nord-est ont valu d'Ypres nous également quelques prisonniers et une mitrailleuse.

L'ennemi a attaqué un dès postes allié au nord-est de Robecq.

L'artillerie ennemie a été active dans les

secteurs deVillers-Bretonneux et d'Albert, et entre Festubert et la rivière Clarence.

L'aviation italienne a pris une part active aux combats sur notre front.

Dimanche 2 juin.- La poussée de l'ennemi a continué avec une violence redoublée sur le front de Soissons à Château-Thierry.

Dans la région de Soissons et sur la ligne Chaudun-Vierzy, nos troupes, poursuivant leurs contre-attaques avec une énergie inlassable, ont refoulé les masses ennemies lancées sur ce front, gagnant partout du terrain et faisant plusieurs centaines de prisonniers.

Au sud de Soissons, l'ennemi a été rejeté sur la Crise.

Plus au sud, Chaudun et Vierzy, pris et reperdus à plusieurs reprises, sont restés entre nos mains, après des combats acharnés.

La bataille a été violente également dans la région Chouy-Neuilly-Saint-Front. Nos troupes ont brisé les attaques ennemies et maintenu leurs lignes immédiatement à l'est de ces localités.

Sur la rive nord de la Marne, l'ennemi a poussé ses éléments avancés depuis les lisières nord et est de Château-Thierry jusqu'à Verneuil.

Vifs combats sur notre droite, le long de la route de Dormans à Reims.

Situation sans changement au nord-ouest et au nord de Reims.

Les Anglais ont exécuté des bombardements à Merville, Armentières, Bapaume, Albert et Valenciennes.

Ils ont détruit vingt-huit avions et deux ballons captifs ils ont jeté des bombes sur les gares de Metz-Sablons, Thionville, Courcelles et Esch.

Lundi 3 juin. — La pression allemande s'est poursuivie avec intensité sur le front entre l'Oise et la Marne.

Des tentatives extrêmement violentes dans la région lisière nord du bois de Carlepont et Moulin-sous-Touvent, ont été enrayees par nos troupes, qui ont rejeté l'ennemi au nord de cette dernière localité. Le mont de Choisy, attaqué à quatre reprises par les Allemands et pris baïonnette par eux, a été enlevé de nouveau à la par nos soldats, qui en sont restés maîtres.

Entre Vierzy et l'Ourcq, l'ennemi s'est emparé de Longpont, Corcy, Faverolles et Troesnes, mais, par un énergique retour offen-

;

TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

fr.

1.000fr.,500fr.,250 A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de

30.000 francs Rappelons qu'au 31

mai 1918, nous

avions déjà attribué

Prixde

1

37 Prixde 37 Prixde 37 Prix de

fr.

15.000

fr.

1.000 500fr.

:

250 fr.

soit, au total

79.750 francs de Prix

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sif, nos troupes ont occupé à nouveau ces

;

localités.

Sur la Marne, les Allemands ont atteint les hauteurs à l'ouest de Château-Thierry nous tenons la partie de la ville située sur la rive gauche.

De violents combats se sont livrés aux abords de la route de Dormans à Reims que les Allemands ont dépassée légèrement au sud d'Olizy-Violaine et de Ville-en-Tardenois.

Les Anglais ont exécuté un raid heureux au sud-est d'Arras. Ils ont fait vingt-sept prisonniers.

D'autres raids, couronnés de succès, ont été effectués par eux au sud-est de Lens et au nord de Béthune.

Activité d'artillerie dans le secteur de Villers-Bretonneux.

Mardi 4 juin. — Nos troupes ont poursuivi leurs contre-attaques sur tout le front compris entre l'Ourcq et la Marne et réalisé plusieurs avances en divers points.

Une violente attaque ennemie, lancée de part et d'autre de la route de ChâteauThierry à Paris, a été brisée par nos feux au sud-est de Bouresches.

Partout ailleurs, nous avons maintenu nos

positions.

Les pertes subies par l'ennemi au cours de ces actions ont été lourdes.

Nous avons fait une centaine de prisonniers.

Les Anglais ont exécuté des opérations locales dans le voisinage de Vieux-Berquin et de Merris. Ils ont avancé un peu leur ligne sur ces deux points, fait cent quatre-vingttreize prisonniers et capturé un certain nombre de mitrailleuses et de mortiers de tranchées.

Leurs pertes sont légères.

D'heureux coups de main, exécutés au sud-est d'Arras, au nord-est de Lens et à l'ouest de Merville, leur ont valu vingt prisonniers, trois mitrailleuses et un mortier de tranchée.

Une tentative de raid ennemi a été brisée près de Villers-Bretonneux.

Sur le front italien, un détachement britannique a pénétré dans la ligne ennemie, infligeant des pertes notables à l'adversaire.

Mercredi 5 juin. — Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi, maintenu par l'énergique résistance de nos troupes, n'a fait aucun progrès.

Entre l'Aisne et l'Ourcq, la bataille s'est poursuivie avec acharnement. De violentes attaques ont eu lieu sur la région PernantSaconin-Missy-aux-Bois-Troesnes. Pernant est tombé aux mains de l'ennemi, après une défense opiniâtre, qui a coûté des pertes élevées aux assaillants. Plus au sud, nos troupes ont cédé un peu de terrain à l'ouest de Saconin et de Missy-aux-Bois. Faverolles, attaqué par l'ennemi, a été conservé par nous, ainsi que Troesnes.

Lutte vive aussi dans la région au sud de l'Ourcq. L'ennemi, appuyé par l'artillerie, a porté son effort sur Mosloy-Veuilly-la-Poterieorcy-Bouresches. Une contre-attaque nous a permis de reprendre Mosloy. Veuilly-la-Poterie a été le théâtre de combats violents. Le village pris et repris, est resté aux mains des Allemands.

Les Américains ont enrayé l'avance des forces allemandes qui cherchaient à pénétrer dans le bois de Veuilly, et par une magnifique contre-attaque, les ont rejetées au nord de ce bois. L'ennemi, plus au sud, n'a réalisé aucun gain.

Sur la Marne, un bataillon ennemi qui s'était glissé sur la rive gauche, à la hauteur de J aulgonne, a été contre-attaqué par les FrancoAméricains, et rejeté sur l'autre rive, avec de lourdes pertes. La passerelle a été détruite et cent prisonniers sont restés entre nos mains.

Les Anglais ont réussi un coup de main à l'ouest de Merville.

Ils ont brisé une attaque près de VieuxBerquin.

Nos aéroplanes ont jeté 18 tonnes de bombes. Nos attaques ont été dirigées spécialement sur les gares de Saint-Quentin, Douai et Luxembourg.

CARTE DES OPÉRATIONS

:

DE L'OISE A LA MARNE

Région où la défense française s'est montrée opiniâtre Nous publions ici deux cartes qui permettront au lecteur de suivre l'évolution de la grande bataille qui fut amorcée le 28 mai. Ce jour-là, vers quatre heures du matin, les armées allemandes se ruèrent sur nos lignes qui couraient au nord de

l'Aisne, entre la forêt de Pinon, au nord-est de Soissons et le nord de Reims. Elles forcèrent nos troupes à repasser l'Aisne entre Vailly et Berry-au-Bac, puis la Vesle. Elles étaient arrivées à Fère-en-Tardenois lorsque nos réserves intervinrent.

:

CARTE DES OPÉRATIONS SECTEUR SOISSONS-REIMS

Le front au 27 mai, avant l'offensive allemande, est marqué par un trait noir Peu à peu l'ennemi obliqua vers l'ouest et de la Marne porta combats, l'occupation de la rive nord de laMarne parles avantla bataille jusqu'à l'Oise, développant ainsi son action au nord et à l'est de Paris sur un arc de cercle qui avait trois axes principaux : l'Oise, l'Ourcq, la Marne. Après une semaine de

gardes du kronprinz s'était légèrement étendue, mais à l'ouest du champ de bataille nos troupes gardaient leurs positions malgré tous les assauts obstinés et malgré leur infériorité numérique.

LA BATAILLE AUX LISIÈRES DE LA FORÊT DE RETZ

Soldats français traversant la forêt de Retz et allant prendre position vers Corcy Grâce aux photos ci-dessus, qui montrent des troupes françaises s'engageant à travers les méandres de la forêt de Retz, pour rejoindre leurs positions de combat à Corcy, le lecteur se rendra compte que l'aspect du champ de bataille a complètement

changé. L'action ne se déroule plus, comme lors des offensives précédentes, dans un pays nu, dévasté, dépouillé d'arbres et sillonné de tranchées. Elle a pour théâtre un pays verdoyant et nous sommes maintenant revenus à la guerre de mouvement.

LE REMÈDE EST -.&

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PARFOIS PIRE QUE LE MAL

En s'écroulant, la fortification de Notre-Dame a décapité saint Pierre

pt~<:c~ar.t~At'~—-<~~ ---------Y&V"v'iU'C cuouiemeni au revetement de sacs dressé contre les portails de Notre-Dame afin de les 1

-

contre les éclats de bombes ou d'obus. Une des statues,protéger celle de saint Pierre, a été détériorée par cet éboulement. Le saint, dû au

ciseau de L.-J. Dumas, a été décapité. Victime de précautions malprises, saint Pierre du portail de Notre-Dame ressemblera désormais au grand patron le de Paris, saint Denis, qui, on mains. sait, est représenté non loin de là, portantsatête entre ses

le

POUR LA SECONDE FOIS DEPUIS LE DÉBUT DE LA GUERRE. LES HABITANTS DE L'AISNE ONT DU QUITTER LEUR PAYS

:. n et par indispeflS 50 er, ttent:

Les réfugiés attendent les trains pour ParIs dans des gares bombardées par le Nous avons revu la foule pitoyable des refugiés qui de tous les coins du champ de bataille refluent vers Paris d'abord et vers le cœur de la France ensuite. Comme en 1914, ces exilés ont dû préparer en hâte leurs colis et cheminer le long des routes familières vers la gare la

u

les avions. tandis que d'tautres défilent en longs convois sur les routes

l'espérance plus proche, n'emportant avec eux que des vêtements mis?re»$0U tent, les renaître en leur cœur. Et quand on les interroge, ils répèlarmes aux yeux, le cœur brisé d'avoir quitté tout ce qui leur et que les objets précieux auxquels on tient. Malgré leurhérôïqlls ils répètent le mot qu'ils ont entendu dire tant de fois à ceux qui se plaignent point car, d'avoir admirer au passage nos senfas^^» St Ils ne passeront pas! Voici 10 des évacués attendant un dats montant vers les lieux menacés, ces désespérés ont

:

train dans une gare bouleversée par les obus, aux environsde Château-

Thierry; 20 une rue de Château-Thierrybombardée par les obus incendiaires; 30 Une gare bombardée entre Reims et Château-Thierry; 5° L'exode dirigé vers la gare prochaine.

40 Un départ d'évacués

;

DRAPEAU AU ITALIENNE LE BAISER DUNE

soldats italiens des familles d'honneur diplômes de Une remise aux

:

cérémonie à jours, quelques il une Rome, à On a procédé ya fort touchante la remise des diplômes d'honneur aux femmes Au patrie. la italiens morts soldats pour des et aux veuves venait qui deuil, à femme on cérémonie, en de cette une cours

de remettre la décoration et le diplôme gagnés par son nis sur le champ de bataille, se précipita en larmes sur le drapeau, en saisit à deux mains la soie légère, et la baisa avec effusion.

Ce noble geste était digne d'être commémoré par l'image.

MARNE LA DE DEUXIEME BATAILLE GRANDE LA

le mai l'ennemi 31 Verneuil, pris de château le village par Le et Pour la seconde fois l'ennemi nous a forcés à nous replier sur la Marne dont nous occupons toujours la rive sud, tandis que qui tenallemandes les contenir de efforçons masses nous nous tent d'enfoncer notre front dans la région de Soissons et dans

le secteur de Reims. La poussée vers la Marne n'est, en effet, qu'un hors-d'œuvre dans le plan général de Ludendorff. Le but

qu'il veut atteindre est Paris, mais nos héroïques soldats ont juré de faire l'impossible pour lui barrer la route et le repousser.

LES TRAINS AMÉRICAINS ROULENT SUR NOS RAILS

Un train sanitaire américain. - L'intérieur d'un des waannq —

L'effort industriel réalisé par nos alliés américains est considérable et constitue un des éléments les plus importants de la guerre d'usine que représente la lutte actuelle. Les Américains fabriquent et nous envoient en masse trains et locomo-

;

-

—15

—

quelques-uns d'entre eux circulent déjà lignes, en sur nos particulier d'admirablestrains sanitaires, munis de tout le confort souhaitable. Voici 10 un de ces trains, garé ligne à sur une 1arrière du front; 20 la photographie de l'intérieur d'un wagon. tives

:

LA RÉPARATION DES VÊTEMENTS DES AMÉRICAINS

Une armée de couturiers. — Une montagne de chaussures Les soldats américains, point seulement les soldats des non "bases" mais les soldats du front sont déjà nombreux en brance et, il faut pour les ravitailler et pour les maintenir en

On état dans leurs vêtements et dans leur fourniment une

:

organisation considérable. Voici Iodes femmes françaises employées par les Américains pour la confection et la réparation des uniformes 20 une montagne de souliers, déjà usés par les Américains en première ligne et triés par un raccomodeur

;

BATAILLE PRÈS DE CHAMP DU ABATTU GOTHA

s'est

1*avion

échoué orès d'une tombe militaire. - Il s'abat en flammes

Depuis le début de l'offensive nos aviateurs ont fait de véritables prodiges. Nos bombardiers ont écrasé sous des tonnes de projectiles les dépôts de munitions et les convois d'artillerie de l'ennemi, tandis que nos as forcent sans cesse leurs adversaires

à accepter le combat. Les pertes de l'aviation allemande sont sévères; il ne se passe pas de jour sans que nos communiqués enregistrent des victoires aériennes. Les photos ci-dessus représentent un gotha abattu à proximité du champ de bataille.

BOMBARDÉE A TRAVERS LES RUINES D'AMIENS

La gare d'Amiens.

églises d'Amiens des d'une L'intérieur -

depuis deux mois la ville d'Amiens a été bombardée sans répit Par les grosses pièces allemandes. Des quartiers entiers de la vieille cité cathédrale, la reprises plusieurs A écroulés. sont se une des plus belles que nous ayons en France, a été touchée

;

elle est encore debout, mais la nef principale menace de s'écrouler. Quant aux autres monuments, ils ont tous été plus ou moins atteints. Voici: io la gare d'Amiens presque anéantie; 20 l'intérieur d'une église sur laquelle se sont abattus plusieurs obus.

FOURNAISE AMÉRICAINS LA ENTRENT DANS LES

chasseurs salués ils passage lignes sont par nos et au Américains se rendant aux renforts des prélève commandement haut A mesure que notre la Vosges jeter les dans la pour de front mer aux sur tout le grande bataille qui se livre au nord de Paris, les bataillons américains vont prendre la place de nos soldats dans les tran-

chées. Voici: 10 un régiment d'Amélicains traversant le village se camouflée pour dans Picardie passant et rue de une en rendre aux premières lignes toutes proches de.1à; 2° chasseurs français saluant les soldats alliés qui viennent les relever.

S.