Le Miroir - 23/06/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/06/23. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


L'ACTIVITÉ DE L'AVIATION BRITANNIQUE S'ACCROITDE JOUR EN JOUR Il n'est point de jour, quel que soit le temps, où les aviateurs britanniques ne prennent l'air. En voici un, chargeant de grosses torpilles à bord pour aller accomplir une mission de bombardement. — Officiai Phoiograph.


LA RÉGION DE BERRY-AU-BAC REPRISE PAR L'ENNEMI

Vue générale de Berry-au-Bac. - La sucrerie de Moscou. - Vue générale deVierzy Lors de son offensive de fin mai dernier, le premier objectif de l'ennemi fut de nous rejeter au delà du Chemin-des-Dames, que nous lui avions ravi l'année dernière, c'est-à-dire jusqu'à la ligne que nous tenions avant notre propre offensive d'avril

1917. Mais cet objectif a été dépassé et nous avons reperdu toute cette région, si disputée, de Berry-au-Bac, de la sucrerie de Moscou et de Vierzy qui fut pendant les trois premières années de guerre le théâtre de cent combats acharnés.


LAGUERRE Jeudi

juin. — Attaques locales sur pluAu sud-est d'Ambleny, nous avons amé- Vregny et a subi des pertes sérieuses sans Slettrs Auxpartiesdu front; lioré nos positions .pendant la nuit. obtenir -de résultat. lisières nord du bois de Carlepont, deux de anglaises sud de l'Ourcq, continuant réussi Au ont Les troupes troupes, coup un nos atfaques ennemies ont été arrêtées par nos leur pression, ont réalisé de nouveaux progrès. main au sud de Beaumont-Hamelet fait trente avons porté nos lignes jusqu'aux abords plisonniers. auttes tentatives dans la région d'Au- Nous ouest de Dammart, à l'est de Chezy et à plus Des coups de main ennemis ont été repoust ,rclles, à l'est de Dommiers et vers Corcyont d'un kilomètre au nord de Veuilly-la-Poterie. sés au sud-est et à l'est d'Arias, et dans le voiegaleUlellt U-T(i échoué. Nous avons fait une cinquantaine de prison- sinage 4e Givenchys-la Bassée. Corcy, uneaction d'infanterie, niers. Plus au sud, l'ennemi a violemment Vive canonnade de Villers-Bretonneux à anppuyée par des chars d'assaut, permis à le Albert, et de Givenchy à Robecq. attaqué deux positions reprises nous nos sur a e rectifier notre ligne ç lisières de laiorêt. front Bouresches-le Thiolet. Nous avons brisé aux Au sud de l'Ourcq, les Allemands ont dirigé juin. —L'attaque allemande se Mardi 11 lui infligeant de lourdes assauts pertes. ses en deL Violentes attaques sur Chézy et au sud-est développe violemment. Elle n'a obtenu de alliés britanniques fait prisonNos des ont 1e cette sontJlspartiels, qu'aucentre. résultat, et localité. encore brisé niers anv environs Nos d'un raid heureux troupes tous ont au cours ldassaus et infligé des pertes sérieuses à d'Houthulst. A l'aile gauche, vers Montdidier, les assauts versane été renouvelés, ont ennemis, incessamment Dans le leurs de Strazeele, secteur I*activité de l'artillerie continue, très vive, trouillesontinfligé des pertes à l'ennemipaet par nos contre-attaques. et brisés par nos feux est resté Courçelles entre repris, Piis nord et de l'Aisne et dans nos mitrailleuse. régionale Reims. capturé une L-S Anglais ont exécuté des raids heureux Canonnade au nord d'Albert et au sud-est mains. environs maintenus au droite, A sommes nous de nous du canal de d'Arras. Letis sud et au a passée et fait quelquesprisonniers. détroit sad et à l'est de Ville, qui a été âpremerrt Les sud-ouest de Morlancourt, un coup de quatorze avions allemands et contraint huit disputé. Plus de cinq cents prisonniers -ont été lé\1n enneiui, tenté capturés. de appareils matin heure, à atterrir désemparés. bonne autres par nous ce à a faveur Au centre, l'ennemi jette division sur divi d'un vigoureux bombardement, a Ils ont également détruit trois ballons sion. Après avoir pris Resson-sur-Matz, il a repoussé. Des Allemands ont étécapturés. d'observation. Actinté de l'artillerie ennemie au nordde Cuvilly, de sud atteindre les abords réussi à Ils jeté vingt-huit de bombes ont tonnes sur la ocarpe et de la Lys, et dans les secteurs de les gares de Valenciennes, le Cateau, Busigny. les bois de Ressons et le plateau de Bellinglise. erns et du ornai Ypres-Coimrrines. Plus à Test, la lutte se poursuit dans le bois et Saint-Quentin. calme règne sur le front italien. de Thiescourt. Aux dires unanimes des priLe Vendredi7juin. sonniers, les Allemands ont subi des pertes A l'est deSampigny, — Uos troupes Lundi lO juin. Les Allemands ont énormes. ont poursuivi le refoulement de enllenJÏsqui avaient réussi à franchir déclanché une violente préparation d'artillerie Au nord de l'Aisne, nous avons poursuivi avons fait mie centaine de pri- depuis la région au nord <le Montdidier jusqu'à notre avance à l'est de I-I::lUtebra)':' et fait l'est -de l'Oise. prisonniers. cinquante cent Au nord de l'Aisne, amélioré Nos batteries ont intensifié immédiatement Marne, nous avons brisé Ratre Ourcq et nous avons siblemellt nos positions aunord et l'ouest leur tir decontre-préparation. plusieurs offensives ennemies à l'est de Vwly. e lIautehrave. Cinquante prisonniers sont A 4 h. 30 du matin, l'infanterie ennemie s'est Dans la région de Bussiares, les unités francoentre nos makis. portée à l'attaque de-nos positions, entre Mont- américaines ont progressé, portant à deux A^-ousd'artillerie assez vives, particulic- didier et Noyon. Nos troupes résistent avec -cent cinquante le nombre de leurs piisonniers r« nient dans les régions dei^ongpoirt,VeuiUyune magnifique vaillance dans la zone de et -capturant trente mitrailleuses. Qterie et à l'est de Reims. *Les Anglais ont fait un coup de main heucouverture. j^ ennemi tenté Entre Avre et Aisne, nous avons exécuté reux au nord-est de Béthune. a un coup de main contre ] les Positinos anglaises au sud-est de Morlan- une opération de détail à l'est de Haute-Braye Ils ont repoussé une attaque dans le bois Il a été repoussé avec pertes. "et gagné du terrain, en faisant une soixantaine d'Haveluv. autre coup 4emain a permis à l'ennemi de prisonniers. ù; enlever un poste anglais dans le voisinage Mercredi 12 juin. — L'ennemi' a continué sa Au sudde l'Ourcq, nous avons amélioré nos nRayelles. positions à l'est de Chezy. L'ennemi, qui avait pression en direction d'Estrées et de Ribécourt. ennemi également tenté des été la gauche, résistance de A troupes nos a réussi à pénétrer dans lignes, de Vinly, nos coups vers a Ployron, efficace. enlever le L'ennemi ni n'a pu par rejeté contre-attaque. été aussitôt nord de Lens, nord de Béthune, et au en a une au l est de la forêt de-Nieppe. Il été partout Nous avons enlevé le bois d'Eloup et le bois ni Coureelles. Le village de Mcry, perdu par a Poussé nous, a été repris. immédiatement au sud de Bussiares. pertes. avec , Activité de l'artillerie ennemie dans? secle effort Allemands principal des Au centre, deux Ces opérations nous ont donné cents t'eur Surde Strazeele. s'est porté sur le front .Belloy-Marquéglise. prisonniers, dont cinq officiers. Une puissante attaque menée -avec de gros belge, le Reims, front l'ouest de d'artillerie A vif bombardeactivité dans après un zones de Dixmude et de Merckem. ment, l'ennemi a attaqué .dans la région de effectifs, a réussi à nous rejeter d'abord jusqu'à l'Aronde, mais, par un magnifique retour sous-marins allemands ont fait leur aritiou refoulé offensif, J'cnnemi sur ont troupes nos le littoral Etats-Unis, des où sur ils toutce front et rétabli leurs positions [sur la ontcoulé un certain nombre de bâtiments. ligne sud de BeUoy et deSaint-Maur, sud de \ç^?mcdi3juin. Marquéglise es de Vandélicourt. Nombreuses actions loca- notre A notre droite, des combats violents se sont attribuons trois prix >e nous aux livrés dans le massif boisé, au nord de Dresréussi coups de des main avoIls au tin*dde Montdidier et à l'ouest de Noyon. 1 incour L'ennemi, q-ui avait accumulé dans MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE Nous région de forces, atteindre grandes cette enlevé le village de à Le Port, a pu avons 1"Uee Antoval, obligeant nos troupes à reporter l'nuest de J:ot!ienoy, -réalisé une progression-à leur ligne de résistance àl'ouest et au sud de de Longpont et fait des prisonniers, a_iUelxoré Ribécourt. nos positions au sud-est d'Ambleny. Les troupes australiennes ont exécuté avec menée par les troupes francoA la fin des hostilités Hlencaines plein succès uneopération de détail dans un permis d'avancer notre nous a nousdécerneronsdesprix le voisinagede Morlancourt. Leur ligne a été d'un kilomètre environ dans la région lly-ia-Poterie Bussi res importants avancée demi-mille de près d'un dont de et sur une un prison270 ; dontdixofficiers, largeurd'un mille et demi. Elles ont capturé sont restés entre nos deux -cent tr-ente-trois prisonniers, vingt et s- JSTous avonsensuite-conquis le village de stUsl; ainsi mitrailleuses et un mortier de tranchées. une les boqueteaux à l'est. La que ation de Veuilly-la-Poterie et les lisières Nos alliés britanniques ont accompli des la. Scarpeet heureux au sud de l'est de raids village également, sont notre ce en Possession. la forêt deNieppe. ives Rappelonsqu'au31 Combat-d'artillerie à l'ouest de Lens. mai troupes franco-américaines ont gagné Sur le front italien, l'artillerie ennemie a. ^terrain le front Torcy-Belleau-Bouavions déjà attribué sur rses. essayé à plusieurs reprises de -développer des v.l\. l'ouest de Château-Thierry, actions partielles entre la Vallarsa et le val 1 action une fuient menée nous rendu la cote 204. Astico. Elle a été vigoureusement contretaRtre Marne et Reims, les troupes bri- 37 battue. de aqnes ont repris pied dans le village de Al'est deCaçoSile, les patrouilles italiennes Bli de 37 ~y. ont mis en fuite la garnison des premières perdu, d innigé de que nous avons per u, et infligé frtes pertes lignes ennemies, capturé une mitrailleuse, à l'ennemi. 37 de vingt-quatre lombardes et du matériel de aviateurs anglais bombardé Trêves ont etoblentz, ainsi que la"gare de Métz-Sablons avionsautrichiensontété abattus. Cinq guerre. soit, et les voies ferrées de Thionville. Ils ont au total Deuxpetits torpilleurs italiens ont attaqué attu sept avions. une division navale austro-hongroise formée -de -deux -dr-eadnor^Ms^t-derfrbrcastr-e-tsrtil{-h!,tanche juin. pilleurs. Les dreadnoughts ont recu l'un deux, Grande activité d'ar4 teA-rie — l'autre une torpille. Les unités italiennes sont sud de l'Aisne, la dant au notamment RIon de rentrées indemnes, 6

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NOS ESCADRILLES DE COMBAT FONT BONNE BESOGNE

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les escadrilles de combat. - Garros chez ses émules, au front visite Clemenceau M. Pendant les neuf premiers jours de l'offensive, c'est-à-dire du 27 mai au 4 juin inclus, les aviateurs français ont abattu 61 désemparé ont allemands, drachens 16 avions et en 91 autres. Ils ont de plus pris une part très active à la bataille,

harcelant sans cesse les convois de 1ennemi et mitraillant sans pitié ses fantassins. Le président du Conseil a tenu à aller féliciter sur place nos braves pilotes dont Garros, retour d'Allemagne, admirait il y a quelques mois les savantes manœuvres.


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LES DEUX LIONS DE LUFBERY

WISKY ET SODA

-Wisky prodigue des caresses à son maître. - Soda,jalouse, s'éloigne, la queue basse Le major Raoul Lufbery, l'as des as de l'aviation américaine, fut tué récemment au cours d'un combat aérien. A la déclaration de guerre, il s'était engagé dans notre légion étrangère.

Plus tard il fut versé dans l'aviation et affecté à l'escadrille

Lafayette. Le voici jouant avec ses deux lions, Wisky et Soda. Pendant de longs mois ces deux fauves l'accompagnèrent dans tous ses déplacements, à la grande joie de ses camarades qui s'étaient conquis la sympathie de ces redoutables"mascottes".


LA PART DES TANKS DANS LA GRANDE BATAILLE

Chars d'assaut français, embarqués à destination du front Les tanks allemands, qui avaient fait leur apparition, le 24 avril, dans la région de Villers-Bretonneux, ont joué un rôle important dans les batailles sur la Marne et sur l'Oise. L'ennemi aurait, paraît-il, créé des détachements de six tanks ayant pour

mission d'ouvrir le chemin à l'infanterie. Si le fait est exact, nous entendrons sans doute parler prochainement de batailles rangées entre chars d'assaut, car les Alliés ont, de leur côté, expédié de nombreux carterpillars sur le terrain de manœuvres.


AMIENS, NOTRE DEUXIÈME "VILLE MARTYRE.1

La rue Victor-Hugo, au fond la Cathédrale. Il est déjà long le martyrologe des vieilles cités françaises. Reims, Soissons, Béthune, Amiens, systématiquement bombardées ou sauvagement incendiées, ne sont plus, comme Ypres, que de mornes déserts de pierres écroulées et calcinées. Notre

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La Cour d'appel d'Amiens

première histoire s'écrivit dans leurs enceintes et ce sont ces pages de gloire que les barbares ont voulu effacer. Voici : 20 les ruines 10 la rue Victor-Hugo, qui conduit à la Cathédrale de la Cour d'appel d'Amiens qui a reçu plusieurs gros obus.

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^ANDE SUPÉRIORITÉ SUR CELLE DES EMPIRES CENTRAUX SA L'AVIATION ANGLAISE PROUVE DE PLUS EN PLUS

s•

A allemandes F. ., anglais au-dessus des lignes volant Avions A. lateurs leurs mascottes. Pilotes et observateurs recevant leurs instructions. - Pilotes d'une escadrille R. , avec Sûi,-Xo U" \ti es milliers de kilos de projectiles les gares et les dépôts dappropilotes des fameuses escadrilles R. A. F.; 30 des aviateurs britanni"t eI1doot L'aviation joue un rôle de plus en plus prépondérantdans les batailles le flot allemand a déferlé de nouveau dans la plaine qui se, oot visionnement particulier, dispérsé de l'ennemi, mitraillé ses formations de combats et ques emportant leur mascotte 40 et 50 des avions de reconnaissance elles en cours. Les alliés ont enfin acquis dans ce domaine une très grande l'Aisne à la Marne. Les escadrilles britanniques en britanniques escadrilles. Voici Iodes pilotes et observateurs et de chasse évoluant à 2.500 pieds au-dessus des lignes allemandes fois,

supériorité sur l'adversaire. Les aviateurs français, anglais, américains et italiens ont rivalisé de courage, d'endurance et d'audace depuis que

accompli de véritables prodiges. Présentes partout à la simultanément bombardé sur le Rhin les villes allemandes,

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et photographiés en plein vol par un observateur britannique.


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EST ASSURÉE LA DÉFENSE DE NEW-YORK

COMMENT

Des soldats, armés de fusils et de mitrailleuses, surveillent les rues Le gouvernement des Etats-Unis a su tout prévoir. Pour le cas, photos ci-dessus représententun bataillon faisant des exercices

très improbable d'ailleurs, où des émeutiers tenteraient de troubler l'ordre public à New-York, des soldats de la défense côtière ont été spécialement entraînés au combat de rues. Les

dans ce but. Les hommes, disposés en carré devant le square et armés de mitrailleuses, surveillent l'avenue qui y débouche tandis que des soldats les soutiennent en arrière, le fusil levé.


LA CÉLÉBRATION RELIGIEUSEDU "MEMORIAL DAY"

La messe-pontificale Dix. camp au -

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Le père Mullroy prononce un sermon

Cette année, le président Wilson a prescrit des prières publiques dans tous les Etats-Unis à l'occasion du Memotial Day ", jour consacré d'ordinaire à la commémoration des soldats américains morts pour la patrie. En conséquence dans tous les camps

de l'armée nationale des offices religieux ont été célébrés en plein air. Nos photographies représentent l'état-major du camp Dix assistant à la messe pontificale célébrée par l'évêque Hayes; et les mêmes écoutant le sermon du père Mullroy.


SEANCE INTERALLIE CONSEIL GUERRE DU DE LA 6e 1

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La galerie

du Trianon palace, à Versailles. - MM. Lloyd George et Balfour

Le Conseil supérieur de guerre siégea à Versailles les 2, 3 et 4 juin. Les chefs des gouvernements britannique, français et italien prirent part à ses travaux ainsi que le général Foch. Avant de se séparer les représentants des puissances alliées

publièrent une note dans laquelle ils affirmaient que "le Conseil supérieur de guerre attend avec confiance le résultat final". Voici 1" la galerie du Trianon palace à Versailles, pendant la conférence; 2° MM. Lloyd George et Balfour prenant le thé.

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IRLANDAIS PROTESTANT CONTRE LA CONSCRIPTION

Deux leaders costumés.

- Les manifestants du meeting de Dungannon

Quel dommage que les Irlandais se refusent à prendre les arMarcheurs infabritannique. l'empire de la défense mes pour tigables, ils feraient d'admirables soldats. Lors de la grande manifestation de Dungannon contre la conscription, que pré-

sidait Mr. J. Derlin, certains réfractaires irlandais s'imposèrent une marche de 30 kilomètres pour affirmer qu'ils ne "marcheraient pas".Voici: 1° et 20 deux leaders anticonscriptionnistes en "tenue"; 30 les manifestants de Dungannon.


CHATEAU-THIERRY FUT HÉROÏQUEMENT DÉFENDU

Un quartier de la ville est en flammes. - Le pont sur le canal Ce fut une bataille furieuse qui se livra dans Château-Thierry

au début de juin;-le défenseur de la ville disait récemment qu'elle était la plus dure qu'il ait vue dans sa carrière, pourtant longue et glorieuse. Les Allemands, qui avaient pu aborder la ville par

le nord, essayèrent de traverser la Marne qui coupe la ville en deux parties distinctes, mais nos coloniaux, appuyés par des mitrailleurs américains, en firent un si grand carnage qu'ils ne purent aborder la rive sud du fleuve que nous tenons toujours.


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