Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/06/30. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
RECRUES AJŒRICAlNES DU CAMP DIX S'EXERÇANT A L'ESCRIME A LA BAÏONNETTE l'escrime à la baïonnette exige de ceux qui s'y entraînent beaucoup de persévérance. Aussi, pour manœuvrer .ec plus d'acieur, les Américains ont-ils maquillé en fantassins poméraniens leurs mannequins d'exercice.
LES PERTES ALLEMANDES
SONT EFFROYABLES
Mitrailleur et fantassin allemands tombés dans les plaines de rOise La bataille de Montdidier-Noyon, engagée le 9 juin, aura été, malgié sa brièveté, des plus sanglantes pour l'ennemi. Des documents saisis sur les prisonniers établissent que ses troupes de choc les meilleures ont été décimées, que quelques unités ont
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été anéanties. Les réserves allemandes ont été entamées au point que le kronpiinz impérial a dû emprunter un certain nombre de divisions à la masse de manœuvre du kronprinz de Bavière, qui, dans le nord, fait face à l'armée britannique.
LA GUERRE jeudiIJjuin.-Entre Montdidier et l'Oise,
16
Dimanche, juin. — Lutte d'artillerie assez vive entre Montdidier et l'Oise, au sud de l'Aisne, ainsi qu'à l'ouest' de Reims, vers
abataille se poursuit.
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1
Bligny. il
Toutes les tentatives de brisées
l'ennemi ont été à gauche où, par une brillante contreoffensive,-nous à de deux repris quatre avons lornètres, reconquérant la ligne occupée undi soir. Nous réalisé de nouveauxavons Progrès à l'est de Mery et du bois de Genlis. de violentes attaques, les Allemands ont paiement tenté de nous rejeter sur l'Aronde. "ur le front Saint-Maur-fernie des LogesAntheuil, troupes ont soutenu le choc. nos gardé leurs positions et infligé de lourdes Pertes aux assaillants. Sur notre droite, les Allemands, malgré eurs efforts réitérés, n'ont pu déboucher sur a rivesud de Matz. Nous tenons la partie sud Chevincourt et de Marest-sur-Matz. Un réalité, notre contre-attaque de la veille a"att devancé une forte offensive ennemie et bousculé le effectifs allemands déjàagglo-
points, les Italiens en ont repris la plus grande partie, les Autrichiensavouent qu'ils ont dû rétrograder sur la Brenta et aux Sept-Communes. Nos alliés ont fait 3.000 prisonniers.
et
Champlat et Au matériel pris à l'ennemi le 11 et déjà dénombré, faut ajouter 9 canons dont sept Mardi 18 juin: — Entre Oise et Aisne, nous lourds, et 40 mitrailleuses. avons réussi une opération de détail qui nous Nos patrouilles, opérant en Champagne, ont a permis d'élargir nos positions au nord et au ramené des prisonniers. nord-ouest de Hautebraye. Nous avons fait capturé des Dans le secteur au nord de Bailleul, nous une centaine de prisonniers mitrailleuses. avons faitdes prisonniers. Les. bataillons anglais et écossaisont réussi Au bois des Caurières et dans les Vosges, une opération au nord de Béthune. Plus de nous avons repoussé des coups de main 60 prisonniers sontrestés entre les mains de ennemis. nos alliés. Les Anglais ont fait, à l'est d'Arras, un raid Ils ont également réussi un coup de.main heureux qui leur a valu des prisonniers. dans le secteur de Villers-Bretonneux où Ils ont arrêté un coup de main tenté par 3 mitrailleuses ont été les Allemands aux environs de Givenchy. Ils ont repoussé une attaque dans le bois Aunord-ouest d'Albert, pendant une courte 1 d'Aveluy. période de la nuit, l'artillerie ennemie a vigouUn combat local s'est livré dans le voisinage reusement bombardé nos positions. mérés. d'un posteavancé de forêt de Nieppe. La lutte se développe sur le front italien. Au sud de l'Aisne, les Allemands ont attale front américain, au nord -ouest de Sur Les Autrichiens, sur le plateau d'Asiago et (ue entre la rivière et la forêt de Villers- Château-Thierry, actions réciproques d'arotterets. Des combats acharnés se sont livrés tillerie, très violentes, accompagnées de se sont bornés àlutter sur le mont Grappa, gaz. contre le retour contre-offensif de nos alliés, Sur le front Dommiers-Cutry-sud'd'Ambleny. Les Anglais ont fait un heureux coup de ; Deux appareils allemands ont été abattus. qui ont pu obtenir pourtant des succès La canonnade devient plus. violente sur partiels. ltJaln à Boyelles. l'ensemble du front italien. Sur la Piave, la bataille continue avec vioVendredi 14 juin. lence. Les ennemis ont maintenu leurs posi Nouvelles attaques Lundi 17 juin. — Nous avons repris le village tions et tâchent d'élargir leur occupation du ennemies entre Montdidier et l'Oise. A notre gauche, elles ont partout échoué. de Cœuvres et capturé 130 prisonniers. Montello. N Des actions locales au nord-est du bois de Les troupes italiennes défendent bravement Genlis, au sud de Dammard et dans la région les passages du fleuve de Sant'Andrea à de Belloy et de Saint-Maur, fait 400 prison- de Vinly, nous ont permis de faire 70 prison- Fossalta. niers nouveaux, capturé plusieurs canons et niers et de capturer des mitrailleuses. nombreuses mitrailleuses. Le nombre des prisonniers faits par elles est A notre droite, les Allemandsavaient repris * Une tentative ennemie pour franchir le de 4.500 hommes et de 1.200 officiers, y comleurs attaques Matz, en bordure de l'Oise, a échoué sous nos pris Après capturés par les Franco-Anglais. plusieurs le Matz. sur ceux feux. Tentatives, ils avaient pris pied la sud rive (lans le village de Mélicocq et surles hauteurs Un détachement anglais a pénétré dans un Mercredi 19 juin. — Au sud de l'Aisne, nous sur ,e la Croix-Ricard. poste allemand au sud-ouest de Merris et avons réussi une opération locale. Mais des contre-attaquesnous ont permis ramené II prisonniers. sud d'Ambleny et à l'est de Montgobert, Üeressaisir exécutés D'autres raids été ont par nos nous avons fait unecentaine de prisonniers, l'ennemi positions de rejeter et ces alliés au sud de la Somme et dans le voisinage dont deux officiers. SUr la rive nord du Matz, en capturant une d'Hébuterne. Ils ont amené la capture de Centaine de prisonniers des mitrailleuses. Une autre opération heureuse, au sud de A l'est de l'Oise, les troupes françaises ont 17 prisonniers et de 3 mitrailleuses. Valsery, nous a valu encore 100 prisonniers. effectué leur repli ligne Bailly-Tracy- • I/activité de l'artillerie ennemie s'est dévela l'Ourcq etlàMarne, nos patrouilles sur e;Val-ouest de Nampcel sous la protectionde loppée considérablement au nord de Béthune ontEntre capturé quelques Allemands. Ilétaclieinelits(le couverture. Dans la région et entré Locre et le canal d'Ypres à Comines. Canonnade sur le front de la Somme. (e Haute-Braye,nous avons repoussé, une Elle a été particulièrement intense dans le Les Anglais ont repoussé un coup de main voisinagedu lac de Dickebusch. attaque ennemie et fait des prisonniers. Villers-Bretonneux fait des sud-est de et au Italiens Les Autrichiens ont attaquéles Au sud de l'Aisne, violents combats. L'ensur prisonniers. nemi prispied à Doinmiers, Cutry, puis à un front de 150 kilomètres entre Asiago et la Ils ont également fait des prisonniers et 'ouest de ces villages et à l'est de Laveirsine, mer. Après avoir cédé du terrain sur quelques capturé une mitrailleuse an cours de coups de (iatls Cœuvres et Saint-Pierre-Aigle. d'Albert dans sud-ouest main heureux et au nord de Au la Marne, nous avons enlevé le voisinage de Moyenneville, ainsi que dans ontéconrt, les boqueteaux d'Inoup et la pardes rencontres de patrouilles à l'est de la forêt Ie sud de Bussiares. de Nieppe. Une violente attaque allemande sur le front L'artillerie plus activeque été ennemie Ouresclies-bois de Belleau, été brisée a le trois attribuons prix par a nous aux d'habitude dans la vallée de l'Ancre, au sud Américains. d'Albert. Elle a montré également quelque MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE activité à l'ouest dé Serre. Samedi15 juin. calme plus Situation sur ensembledu front.— Sur le front belge, lutte d'artillerie en face de Dixmude et au sud de Bixschoote. NoUS avons réussi plusieurs incursions dans l'offensive es ligues ennemies, briser continuent à Italiens Les Grivesnes, dans nord de au ila«regiIT de Courcelles plus Ils fait le front. ont autrichienne tout ramené sur trenet une taïuede prisonniers. A la fin des hostilités de 2.000 prisonniers nouveaux Vers la ferme des 1/Dges, nous avons réalisé nous décernerons des prix La violence de la bataille s'est atténuée légèQuelques progrès. importants dont un de rement dans la région montagneuse, mais s'est accrue graduellement sur la Piave. Une attaque ennemie a été brisée près de , a ferme d'Antheuil. La earmée a arrêté de puissantes forces Hntre la forêt de Villérs-Cotterets et Châennemies devant Maserada et Candelu. t u.-Thierrr, De Fossalta à Capo Sile, la lutte s'est la lutte d'artillerie s'est poursuivie activement pendant lai nuit. déployée sans arrêt. Des contre-offensives itaRappelons qu'au 31 liennes ont paralysé toutes les attaques. Nos patrouilles ont fait des prisonniers dans , région la mai.1918, nous Les aviateurs ont partout participé au de Bussiares, à l'ouest de Reims et enChampagne. avions déjà attribué combat. Les Anglais ont effectué des raids heureux Sur le bord septentrionaldu Montello,nos vers alliés ont renforce leurs positions sur lelfeuve la Neuville-Vitasse et Givenchy-Iès-Ia assée. Rencontres de patrouilles à leur jusqu'à Cosa Serena. Deuxattaques autriavanchiennes ont été contenues. au sud-ouest de Gavrelles et au nord-ouest. e Merville. Ils ont fait des prisonniers et Dans la région de Mont Grappa, nos alliés Capturé des mitrailleuses. ont repoussédeux attaques partielles. eauIls ont repoussé une grosse attaque au sudtres ont été réprimées dans le val Brenta et à • oest de Merris et, là encore, fait des prisonl'est du val Frenzela. soit, au total Des détachements français et italiens ont Canonnade dans le secteur de Villersdirection du versant de la dans progressé B retonneux et dans la vallée de la Scarpe. -, Costalonzo et ont fait des prisonniers. l.esItaliens ont arrêté une offensive enneLe cabinet bulgare, après la démission de ba'e dans la région du Tonale et fait M. Radoslavof, serait reconstitué parM.Mali130 P~~un~~ nof, chef du parti démocrate.
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IMPÉRIALES ARMÉES ALLEMANDES SUR LES PAS DES
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Suzoi: Suzo Béthencourt h de de Bét i Eglises (TAttichy, de Tracy, de Ribécourt;cimetière i i met encourt pont ère c , -,
Les Allemands ont passé là, tout est ruines et deuil! Il faudrait un Victor Hugo pour peindre la désolation de ces malheureux villages de l'Aisne et de l'Oise, villages autrefois si coquets et si riants, aujourd'hui en cendres, vrais déserts de
pierres éboulées. Si, en déchaînant la guerre sur le monde, le kaiser s'était promis de ruiner nos plus belles, nos plus riches régions de France, réellement il peut se féliciter il a réussi. Partout où ses armées ont passé, tout est ruines et deuil.
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LES
ORGUES DE LA CATHÉDRALE DE NOYON
Les tuyaux de plomb en ont été enlevés par les Allemands libérée lors de notre offensive de 1917, la ville de Noyon est retorribée aux mains de l'ennemi lors de son avance du mois de fnars. Les déménageurs impériaux en ont profité pour enleVer toutes !e3 choses de valeur qu'ils n'avaient pu emporter
lorsque nos cavaliers, lancés à leur poursuite, faillitent transformer en déroute le fameux repli stratégique sur la ligne Hindenburg. Voici une photographie de Noyon qui pourra servir un jour de pièce accusatrice contre ces pillards éhontés.
HERBE, DES ET FLEURS DES LA BATAILLE AU MILIEU
Grenadiers dans les herbes, - Section attendant dans les fleurs rheure de l'assaut Quel contraste entre cette végétation exubérante, débordante de sève, où se meuvent les combattants et l'horrible drame qui se joue à deux pas de là1 Quel contraste entre ces fleurs épanouies au gai soleil du printemps et ces hommes gris de
poussière qui se tapissent dans les herbes avant de courir à lil mort! Livrée au bord d'une tranchée nue, la bataille était déjà un spectacle atroce il est plus tragique encore quand elle ensoleilléjeune éternellement déroule dans et un paysage se
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IL
BÉTHUNE SUR OBUS PLEUT CONTINUELLEMENT DES
Un coin du vieux Béthune qui a été complètement évacué Lorsqu'il déclencha son offensive d'avril dernier, un des premiers points que Ludendorff se proposait d'atteindre était Béthune d'où, après un jour ou deux de répit, il aurait pu lancer ses colonnes d'assaut dans la direction de la mer. Mais il avait
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compté sans l'héroïsme des troupes britanniques qui parvinrent à temps à briser l'élan de l'ennemi. Furieux de cette déception, le chef du grand état-major prussien s'en console en bombardant sans cesse la ville de Béthune, aujourd'hui évacuée.
LES TROUPES ALLIÉES
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ONT INFLIGÉ UN SANGLANT
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ÉCHEC
AUX TROUPES AUTRICHIENNES SUR LE FRONT ITALIEN
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Monferrera. Le prince de Galles Régiment défendant téléfè:rillua ee- Monferrera. françaispassant Brenta. -Tranchées Régimentfrançais Tranchées défendant Piave. la P iave.Letéléféftà1* Le passant laBrenta. Tomba tranchées du mont Tomba sur le front italien. - Les tranchées - Hœtzendorf* paient voulu le donner. Dans la situation politique et militaire où elles ont trouvé en Italie le moyen de conquérir de nouveaux lauriers. "Le coup mortel contre l'Italie est finalement déclanchéécrivait au rompu nulle part par les masses de Conrad de aapOttt Ils
lendemain de l'attaque autrichienne la ccGazette de Francfort". Aujourd'hui elle est moins fanfaronne. En effet, malgré un énorme déploiement d'artillerie, le front des Alliés n'a pu être vraiment
situation se prolonge, comme on est en droit de l'espérer se trouvent, le simple échec de leur entreprise équivaudra pour Notre 78e régiment d'infanterie et le 2e bataillon du 108e d'infanterie mortel «lui eUX à dable offensive devra s'apaiser, et alors le coup un désastre. La conduite des troupes italiennes dans la bataille ont mérité une mention particulière ainsi que plusieurs unités des a été vraiment admirable quant aux troupes franco-britanniques, vaillantes troupes britanniques qui ont fait de nombreux prisonniers. non pas en avant, mais en arrière, frappant ceux-là J11e
;
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AMERICAINE COTE U.-BOOT CINGLANT VERS LA
la déchaînée luttant allemand Le sous-marin contre mer Bien qu'elle ait causé quelque émoi chez nos alliés, la venue n'était Etats-Unis côte des la est allemands sous-marins sur des navales militaires et autorités les et inattendue fait à pas tout nécessaires les déjà, mesures longtemps depuis pris, avaient
pour parer à cette éventualité. D'après les premiers rapports arrivés de New-York, il semble que les submersibles ennemis, rôdant dans les eaux américaines, sont au nombre de cinq. Voici l'un d'eux, alors qu'il luttait contre les fureurs de l'océan.
TOUS.
COMME ILS SONT
Blessé, l'agent de liaison
D.
Le soldat D., agent de liaison, a été chargé d'aller renseigner le colonel sur les positions que tiennent ses bataillons. Il court
à travers prés et champs, dans les terres bouleversées par les obus. Les mitrailleurs et les canonniers ennemis l'ont aperçu.
se panse et
NOS- SOLDATS
poursuit sa route
Ils lui tirent dessus. Un éclat d'obus le frappe au bras gauche. Un cri de douleur traverse la plaine. L'homme s'arrête, applique sur son bras blessé un pansement sommaire, puis reprend sa course et remplit fidèlement la mission qu'on lui a confiée.
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COMMENT ON A FAIT LA GUERRE JUSQU'AU
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Artilleurs camouflant leurs pièces. - Les obus sont déjà à l'abri
Depuis la fin de l'année 1914, époque à laquelle se généralisa sur tout le front la guerre de tranchées, une des principales préoccupations des chefs d'armées était de cacher à la vue de l'adversaire les forces dont ils disposaient tant en hommes qu'en
canons et en munitions. Et pendant trois ans, sur la longue ligne qui court de la mer aux Vosges, on vit se multiplier les abris camouflés. Tout semble faire croire que le temps est fini de ces décors d'opéra-comique qui rendirent les plus grands services.
UN GOTHA ABATTU PAR LA D. C.A. BELGE
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L'avion,tombé près d'un moulin,flambe. Les souverains en examinent les débris Un Gotha était parti avec mission de bombarder Dunkerque. Mais la défense veillait. Les projecteurs entrèrent en action et les batteiies antiaériennes belges se mirent à tonner. Atteint par un projectile, le Gotha vint bientôt s'abattre sur le sol
tout près d'un moulin à vent. Ce n'était plus qu'un brasier. Prisonniers les officiers qui montaient l'appareil! Flambé le Gotha! Il ne restait plus que des débris informes que le roi Albert et la reine Elisabeth vinrent visiter le lendemain.
TROUPES TCHÉCO-SLOVAQUES ARRIVANT EN ITALIE
Les Italiens leur font une chaleureuse réception Avant la guerre, plusieurs centaines de milliers de Tchéco-Slovaques avaient émigré aux Etats-Unis où ils avaient emporté la haine de l'Allemand. Au début des hostilités un bon nombre d'entre eux s'engagèrent dans les diverses armées alliées, puis,
quand l'Amérique entra à son tour dans la lutte, cent mille Slaves sollicitèrent de venir combattre côte à côte avec les soldats du droit. Une légion tchéco-slave fut constituée. Ce sont ses premiers bataillons qui viennent d'arriver en Italie.
AMEX APPRENANT LE TIR A LA MITRAILLEUSE
L'exercice de pointage. -
Le chargement des magasins
Les Anglais ont installé en différents endroits du RoyaumeUni des écoles où les soldats britanniques et américains apprennent le maniement de la mitrailleuse. Cette initiative a produit d'excellents résultats nous en avons eu la preuve
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récemment lorsque les mitrailleurs américains réussirent dans Château-Thierry à contenir les vagues d'assaut allemandes. Voici ID des officiers s'exerçant au tir antiaérien z° les mêmes apprenant à charger et à décharger les bandes de cartouches.
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