Le Miroir. Publication hebdomadaire
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18
Rue d'Enghien, PARIS
à la guerre,
relatifs photographiques documents les prix quel n'importe LE MIROIR paie présentant un intérêt particulier.
L'IND£PENDENCE-DAY FÊTE NATIONALE AMÉRICAINE FUT AUSSI FÊTE NATIONALE A PARIS C'est avec un rare enthousiasme que fut célébrée à Paris la Fête Nationale des Etats-Unis, le 4 juillet. Nous franco-américaine. fraternisation les plus de la épisodes typiques des noté un avons
à
L'ARRIVÉE D'UN CONVOI DE TROUPES AMÉRICAINES
Les transports dans les eaux françaises. Chaque jour les convois américains, ayant traversé l'Atlantique sous la garde de destroyers, arrivent en France pour y débarquer des troupes, qui sont immédiatement envoyées dans des camps d'instruction. On sait l'importance considérable et
-
Les destroyers de protection
décisive de ces efforts. Actuellement, un million d' u Amex", parfaitement entraînés et bien encadrés, sont arrivés en France malgré les sous-marins. Voici i" des transports convoyés; 2° des convoyeurs précédant les transports et les protégeant.
:
LA GUERRE Jeudi 27 juin. — Nous avons exécuté plusieurs coups de main dans la région de MaillyRaineval, de Melicocq, de Vinly, du Comillet. et en Lorraine. Ils nous ont valu des prisonniers et des mitrailleuses. Une nouvelle tentative allemande contre nos petits postes au nord de le Port a été repoussée. Les troupes américaines ont effectué une brillante opération de détail dans les bois de Belleau. 150 prisonniers, dont un capitaine ont été, de prime abord, dénombrés. Les Anglais, au cours de combats de patrouilles, ont fait des prisonniers aux environs de Sailly-le-Sec et à l'ouest de Merville. Activité de l'artillerie ennemie aux environs de Vill-sur-Ancre, Gomécourt, Bailleul, sud de Lens et dans le secteur d'Hazebrouck. Des tentatives ennemies sur les postes de nos alliés ont échoué sous le feu des occupants. Les avions britanniques ont attaqué de avec Sarresuccès des voies latérales, des usines bruck, nes d'Offenburg, des hangars, des locomotives, les caserles usines d'explosifs et la
gare de Carlsruhe. De nombreux coups au but ont été observés. En Macédoine, sur la rive droite du Vardar, l'ennemi, après une violente concentration de feux, a attaqué nos ouvrages au nord de Rayadag. L'attaque a dû refluer avant d'avoir atteint nos lignes. Un détachement grec a accompli un raid heureux sur la Strouma. Vendredi 28 juin. — Au nord-est de Montdidier, nous avons exécuté un coup de main au nord du parc de Grivesnes et infligé des pertes à l'ennemi, auquel nous avons fait des prisonniers. Le nombre des prisonniers capturés par les Américains dans la région des bois Belleau, est de 264, dont 5 officiers. Nous avons abattu 22 avions ennemis, et incendié 3 drachens. Nos avions de bombardement de nuit et de jour ontjeté 17 tonnes de projectiles sur des terrains d'aviation, des bivouacs, des cantonnements dans la zone du front. L'aviation britannique a été active, repérant des batteries ennemies et faisant des clichés.
Dix avions ennemis ont été abattus et quatre autres contraints d'atterrir, désemparés. Dix tonnes de bombes ont été lancées. Les aviateurs américains ont bombardé la gare et les voies de Conflans. Les Italiens, après avoir réoccupé la tête de pont de Caposile, ont soutenu des contreattaques de nombreuses forces ennemies. Ils ont capturé 8 officiers et 371 soldats. Canonnade sur le reste du front. Les escadrilles italiennes ont lancé plusieurs tonnes de bombes sur les dépôts de munitions ennemis dans la plaine vénitienne et sur la voie ferrée de Matarella. Sept avions ennemis ont été abattus. Quelques centaines de prisonniers ont encore été capturés au cours du nettoyage du champ de bataille. Samedi 29 juin. — Activité de l'artillerie au sud de l'Aisne, dans la région de Cœuvres. Dans les Vosges, trois coups de main nous ont valu des prisonniers. Nos alliés britanniques, par une heureuse opération de détail, exécutée de nuit, ont pris un élément fortifié ennemi à l'ouest de VieuxBerquin. Ils ont fait un certain nombre de prisonniers et capturé quelques mitrailleuses. L'artillerie ennemie a montré de l'activité sur différents points entre Givenchy et Robecg. Elle a fait usage d'obus à gaz sur la partie nord-est de la forêt de Nieppe. L'infanterie américaine continue à se distinguer dans la région de Château-Thierry. D'après les évaluations italiennes, les pertes autrichiennes sur la Piave ne seraient pas inférieures à 150.000 hommes. Le nombre des prisonniers faits par nos alliés est de 18.000. L'ennemi a évacué même les parties de la basse Piave qu'il occupait encore. Kerenski a fait sa réapparition au Congrès trvillist de Londres et réclamé l'appui des
socialistes de l'Entente contre les bolcheviks. Charles Ier a chargé, après la démission de von Seidler, le comte Silva Tarouca de prendre des informations en vue de la constitution d'un nouveau cabinet à Vienne. Dimanche 30 juin. — Activité intermittente d'artillerie dans plusieurs secteurs. Au nord-ouest de Montdidier, nous avons réalisé une légère avance au bois Senecat et fait une trentaine de prisonniers. Entre la Marne et l'Ourcq, une opération de détail au sud de Dammart, nous a permis de faire 22 prisonniers. Les troupes britanniques ont repoussé un raid contre un de leurs postes dans les environs de Moyenneville, au sud d'Arras. Elles ont infligé des pertes à l'ennemi. Un de leurs détachements a exécuté avec succès un raid en plein jour près de Mericourt et fait quelques prisonniers. Leur artillerie s'est montrée active aux environs du bois du Rossignol, au sud-est de Gommécourt, où leurs patrouilles ont infligé des pertes à l'ennemi. Leurs avions ont attaqué les usines de produits chimiques de Ludwigshafen, les manufactures et voies de garage de Sarrebruck et l'aérodrome de Bolchen. Plusieurs bombes sont tombées sur un haut fourneau en activité à Sarrebruck. A l'aérodrome de Bolchen, deux hangars ont été incendiés ainsi qu'un appareil. Tous les avions anglais sont rentrés indemnes. Sur le front américain, des groupes ennemis qui tentaient des coups de main sur les positions de nos alliés dans les Vosges ont été repoussés. La Bulgarie a iavité l'Allemagne et l'Autriche à rompre avec la Grèce, elle-même étant en guerre avec ce pays. Lundi 1er juillet. — Au sud de l'Aisne, nous avons attaqué depuis le sud d'Ambleny jusqu'à l'est de Montgobert, dans le dessein d'enlever à l'ennemi les places d'armes qu'il avait aménagées dans cette région. Sur un front de sept kilomètres, nos troupes ont pénétré dans les organisations allemandes, enlevé Fosses-en-Haut, Laversine et les hauteurs au nord-ouest, Cutry, et ont porté leur ligne aux abords ouest de Saint-Pierre-Aigle, ainsi que sur la croupe au sud de ce village. Notre avance atteint, sur certains points deux kilomètres et faisons plus de 1.060 prisonniers. Les attaques que les Allemands ont ensuite tentées pour nous reprendre notre gain ont été à chaque fois repoussées. Notre nouvelle ligne a été intégralement maintenue.
TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de
30.000 francs Rappelons qu'au 30
juin 1918, nous
avions déjà attribué
1
Prixde
fr.
15.000
de 1.000 fr.
38 Prix 38 Prixde 38 Prix de
:
500fr. 250 fr.
soit, au total
81.500 francs
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de Prix =====
Au sud-ouest de Reims, vif combat dans le secteur de la montagne de Bligny. Les troupes italiennes ont refoulé des détachements ennemis qui avaient réussi momentanément à prendre pied dans leurs secteurs avancés. Les Américains ont fait unequarantaine de à l'ouest de Montdidier. prisonniers P LesAnglais ont réussi une opération de détail sur un front d'environ trois milles et demi à l'est de la forêt de Nieppe. Ils ont avancé leur ligne d'un mille en moyenne et capturé plus de 400 prisonniers, enlevé 2 canons et 22 mitrailleuses. Ils ont les hameaux de l'Epinette-Verte, Rue et la Becque. Les troupes australiennes ont attaqué et enlevé plusieurs postes à l'ouest de Merns, faisant 43 prisonniers et capturant 6 mitrailleuses Grande activité d'arMardi 2 juillet. tillerie entre l'Ourcq et la Marne et dans la région à l'est de Reims. Les aviateurs britanniques ont attaqué l'aérodrome allemand de Frescaty, mais la mauvaise visibilité n'a pas permis d'observer les résultats. Ils ont attaqué également et avec succès, malgré de mauvaises conditions atmosphériques, la Badische Anilin und Soda Fabrik, à Mannheim. Des grosses bombes ont été lancées : six d'entre elles ont éclaté sur l'usine. Cinq aéroplanes allemands ont attaqué l'escadrille assaillante au-dessus de l'objectif Trois aéroplanes allemands ont été contraints d'atterrir deux d'entre eux étaient désemparés. Tous les avions anglais sont rentrés. Sur le front occidental, 17 aéroplanes allemands ont été abattus, et 6 autres contraints d'atterrir, désemparés. Les avions et ballons britanniques ont coopéré avec l'artillerie, réglant efficacement le tir contre les batteries et les dépôts de munitions ennemis. Un grand nombre d'explosions et d'incendies a été constaté. Des photographies ont été prises et de nombreuses reconnaissances faites de jour et de nuit. 22 tonnes d'explosifs ont été lancées en 14 tonnes et un jour sur différents objectifs demie ont été lancées au cours de la journée suivante. Nos équipages de chasse ont abattu 15 avions et mis 19 autres appareils hors de combat. Nos bombardiers ont jeté 47 tonnes d'ex plosifs ou de projectiles sur les champs d'aviation de la Somme et 5 tonnes et demie sur des troupes allemandes concentrées autour de Cutrv. Mercredi 3 juillet. — Nous avons exécuté plusieurs coups de main, notamment à l'ouest de Hangard et au sud d'Autréches et ramené des prisonniers. Au sud de l'Ourcq, nos troupes, au cours d'une opération locale, ont enlevé la crête située entre Mosloy et Passy-en-Valois, réalisant une avance de 800 mètres sur un front de trois kilomètres. Nous avons fait 275 prisonniers dont 3 officiers. Dans les Vosges, nous avons repoussé deux coups de main ennemis. Les Anglais ont repoussé une attaque sur un de leurs postes, dans le voisinage de Merris. Ils ont fait des prisonniers dans des rencontres de patrouilles sur plusieurs points du front. Les Américains ont fait 36 prisonniers en Picardie, et repoussé avec pertes une forte patrouille ennemie dans la région de ChâteauThierry. Ils ont rejeté un détachement ennemi dans les Vosges. Activité d'artillerie sur le front belge (zones de Nieuport, de Dixmude et de Merckem). Sur le front italien, vive canonnade dans la région d'Asiago. Les patrouilles de nos alliés ont harcelé l'ennemi et porté de gros dommages à ses défenses. Les escadrilles italiennes ont bombardé des centres de voies ferrées et des troupes en marche. Une vigoureuse attaque au mont Val Bella a donné aux Italiens la possession de cette avancée et 800 prisonniers. 3 avions ennemis ont été abattus.
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LES SOLDATS AMÉRICAINS EN FRANCE
AU REPOS
Une revue dans un village. - La musique donnant un concert sur la place
Les Américains sont reçus en France avec un enthousiasme sans restriction. Il semble que les soldats de la République sœur sor.;t, pour nos campagnards comme pour nos citadins, les frères mêmes de nos propres soldats. On les fête et on les choie. Pour
tout
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on les aime. Les voici 1° au cours d'une revue d'inspection des armées passée dans un village proche du front; 2° donnant un concert aux habitants sur la place principale de ce même village, l'après-midi d'un des derniers dimanches. dire
:
LES SOLDATS AMÉRICAINS EN FRANCE
AU COMBAT
Cadavres allemands au bois Belleau. - Poste de secours des fusiliers américains. On sait quelle action sérieuse les troupes américaines accomplissent dès à présent sur le front français. Les communiqués
ont déjà mentionné leurs hauts faits et notamment au bois Belleau qu'elles ont repris aux Allemands, à l'ouest de Châ-
teau-Thierry. Ce fut un très hardi combat où les Amex montrèrent autant de cran que les Poilus Nos photographies montrent quelques cadavres allemands laissés sur le terrain de la bataille et un poste de secours des fusiliers.
LE GÉNÉRAL FRANCHET D'ESPÉREY A SALONIQUE
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Le général passe en revue les troupes d'honneur. -Il serre la main du général Milne Le général Franchet d'Espérey, remplaçant le général Guillaumat à la tête de l'armée d'Orient, est arrivé à Salonique, le 18 juin dernier. Il a pris quai à la gare des Orientaux. Notre première photographie le montre passant la revue des troupes
sur la place de la Gare, alors que le porte-drapeau incline l'emblème devant lui. C'est ensuite le "shake-hand" échangé entre le général Milne, commandant les troupes britanniques à Salonique et le nouveau commandant en chef d'Orient.
Le général Foch et le général Pershing au G. Q. G. américain L'entente est complète entre le haut commandement français et le haut commandement américain. Les relations s'établissent constamment entre le G. Q. G. du général Foch et le G. Q. G. du général Pershing. Les deux grands chefs, qui sont devenus
deux grands amis, ne manquent point de conférer fréquemment et, grâce à cette parfaite entente, l'unité de vue, comme l'unité de commandement est devenue un fait avéré. La photographie représente les deux généraux au G. Q. G. américain.
ILS
ILS NE BOMBARDENT PAS QUE LES NAVIRES-HOPITAUX:
BOMBARDENT AUSSI LES AMBULANCES DU FRONT
Sur cet hôpital, voisin des premières lignes, ils ont lancé par tetOP' '.ltir. deux bombes qui sont tombées sur 3Pise. ;.. tu&es;.- à 200 mètres en avant- de l'hôpital, une en bordure îmmè28 juin que le crime a été commis. Par des croix de protection inscrites dans des cercles de gravier dene C'est dans la nuit du 27 au
unclair de lune superbe qui donnait à tout le paysage un relief de pleinjour,ils sont venus au-dèssus d'un hôpital d'évacuation situé dans l'Oise, entre les lignes du front etla ville de Clermont. Trois gran-
Iîl e
bte des baraquements et
Adrian. Parun une sur une des baraques tres dediamètre la signalent à l'attention des aviateurs qui ^ard invraisemblable et heureux, une seule personne fut blessée: eu la voir. Il est donc impossible qu'il y aitbombess0jit vent manquer infirmière qui se trouvait sous une tente criblée d'éclats. En ouOr, dans la nuit que nous venons de mentionner, six
de
lesigne
de la
Croix-ouge.
tre, deux torpilles ont ete îancees.eues sum LUIlIUCC:J, 1 une ont i» croix indicatrice, l'autre entre deux de ses branches. La préméditation ne saurait être écartée, car la preuve est faite que les signes sont visibles. Les Allemands agissent là comme pour les navires-hôpitaux.
LA DÉFAITE DES AUTRICHIENS SUR LA PIAVE
Renforts franco-italiens dans un secteur du tieuve que l'ennemi a traversé L'offensive que les Autrichiens ont déclenchée sur le front italien, depuis le plateau d'Asiago jusqu'à la mer, s'est terminée par une lourde défaite des troupes impériales qui, en désordre, ont repassé la Piave qu'elles avaient réussi à traverser en
-
quelques points. Au cours de cette bataille, Italiens, Français et Anglais ont rivalisé de bravoure, résistant aux furieux assauts de l'ennemi et enrayant son avance par de magnifiques contre-attaques. La retraite autrichienne futdes plus sanglantes.
FRANCE DE ITALIENS LES M.CLEMENCEAU CHEZ
Le Président du Conseil examine la carte du théâtre des opérations M. Georges Clemenceau vient de se rendre dans le secteur occupé sur le front français par les Italiens. On sait l'aide importante que les troupes transalpines nous ont apportée au cours des dernières opérations et quel succès réel fut le leur. M. le
Président du Conseilleur a transmis les justes félicitations du Gouvernement. La photographie que nous publions ci-dessus le représente au milieu des officiers de l'état-major italien examinant la carte du théâtre des opérations et les points de combat.
LES VOIES FERRÉES BRITANNIQUES SUR LE FRONT
Des porteurs amènent les rails. — La pose rapide des rails sur les traverses On a dit de la guerre actuelle qu'elle était une guerre de chemins de fer. Les énormes effectifs des belligérants nécessitent, en effet, de multiples voies ferrées pour assurer aux armées un ravitaillement constant et régulier. Le champ de ba-
taille s'étant reporté sur un nouveau front il a fallu construire de nouvelles lignes de chemins de fei. C'est une tâche où excellent les soldats du génie britannique dont les bataillons, composés de spécialistes, arrivent à poser 1.600 mètres de voies par jour.
LA CONSTRUCTION D'UN PONT DE CHEMIN DE FER
Pont établi en une semaine. - Un scaphandrier va préparer les fondations Voici un gigantesque ouvrage d'art construit en une semaine par les Anglais pour que soient amenés au front, dans le plus bref délai, renforts, vivres et munitions. Il supporte une voie ferrée à grand écartement et quand il sera terminé, le trafic le
plus intense y régnera, bien qu'il soit fait uniquement de portes de bois. Dans notre document du bas, un scaphandrier descend dans un fleuve pour préparer les fondations de ce pont gigantesque et organiser les culées qui supporteront les boisements.
M. Kerensky photographié à la réunion du Labour-Party, à Petrograd et à Paris L'ex-président du Conseil russe, ex-ministre de la guerre et de la marine, est venu passer quelques jours à Paris après avoir séjourné à Londres où il a pris part au congrès des travaillistes britanniques. Notre première photo le représente prononçant à
Londres un discours fort commenté. Il est vu debout (1), entouré de MM. Albert Thomas (2), Henderson (3), Renaudel (4), et Jean Longuet (5). Nos deux autres photos ont été fixées à un an de distance, la première à Petrograd, la seconde à Paris.
FILETS DE PROTECTION SUR LE FRONT DES FLANDRES
tranchée d'une Au-dessus village. d'un abords des ruines Aux Le camouflage a conquis ses lettres de noblesse scientifique. Il est établi de façon rationnelle. Les camoufleurs, en posant des
toiles, en peignant les engins, en tendant leurs filets, savent quel est le maximum de rendement de l'œuvre qu'ils ont mis-
sion d'accomplir. Il convient, au reste, de proclamer que ces précautions expérimentées ont donné des résultats tout à fait appréciables. Les vies humaines s'en sont trouvées fort économisées. Et les camoufleurs auront bien mérité de la patrie.
Trois photographies de défilés de prisonniers prises à trois endroits différents A la suite des attaques allemandes, qui n'ont pas réussi à atteindre les objectifs ambitieux qu'elles s'étaient proposés, nous avons procédé, ainsi que nos alliés, à des contre-attaques vigoureuses sur le nouveau front ennemi. Ces contre-attaques
ont été fructueuses, ainsi qu'en témoignent, d'ailleurs, les photographies que nous publions aujourd'hui. On y verra, pris sur trois fronts différents de la même région, trois défilés importants de prisonniers. Ce n'est certainement pas un succès allemand!