Le Miroir. Publication hebdomadaire
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18
Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.
LE GÉNÉRAL GOURAUD BAISE LE DRAPEAU DE L'UN DE SES RÉGIMENTS t'est le général Gouraud, l'un de nos meilleurs chefs, qui a l'insigne honneur de commander les magnifiques troupes qui, à l'est de Reims, surent, le 15 juillet, barrer la route aux Allemands, se ruant vers Châlons.
UN SECTEUR DU NORD TENU PAR LES CANADIENS
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Les officiers
du génie canadien procédant à la réfection des voies de communication
A la suite des bombardements intensifs dirigés par l'artillerie ennemie sur les arrière-lignes du front britannique lors des attaques du printemps dernier, les voies de communication
furent gravement endommagées. Il a fallu, en hâte, s'employer
à leur réfection afin de faciliter les transports de troupes et de matériel. C'est une tâche dont le corps du génie canadien s'est acquitté avec le plus grand soin. Voici des officiers canadiens procédant à la réfection des voies de chemins de fer et de routes.
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LA GUERRE
•gâterie ujuillet.
del'Aisne, notre
—Ausud
la résistance achevé de réduire a de ennemi en quelques points au nord de la Chavigny.Nous nous sommes emparés lagrille et
à
cleLt. ferme, de des carrières Test. QeNos patrouilles ont poussé jusqu'aux abords
Ponniers.
et nous avons pénétré dans la
P8rbe nord de Corcy, faisant de nouveaux Nous avons abattu sept avions ennemis.
Sur le front britannique, activité plus grande &
l'artillerie ennemie, suivie d'attaques loca"ts enrayées. Nos alliés ont repoussé un raid au sud de cquoy. Ils ont avancé leur ligne par une Peration locale faite avec succès aux environs T^ Merris. fait plusieurs prisonNous avons nieT8 et pris mitrailleuse. une Sur le front italien, actions d'artillerie P*~s fréquentes plateau d'Asiago et dans au région occidentale du Grappa. Au sud du Stelvio, la garnison d'un poste n8âen mis un détachement ennemi. fuite a en Nos alliés ont fait 24 prisonniers dans le val », Brenta. En Albanie, ils ont élargi à l'est l'occupaij des hauteurs à la tête du Tomorica. on
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Vendredi 12 juillet. Nous avons élargi nos — gnins aux lisières de la forêt de Retz, pris le totalité, de Corcy dans la de station sa fcy, le château et la ferme Saint-Paul. Une vingtaine de prisonniers sont restés entre nos mains dont un officier. Des coups de main exécutés dans la région , Maisons-de-Champagne et du mont Sans-
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GIn, nous ont valu une dizaine de prisonniers. I<es troupes anglaises ont amélioré leurs
Positions à l'est de Villers-Bretonneux. Elles ont exécuté aux environs de Festubert et de Merris des coups de main heureux
qui leur
valu des prisonniers et une ont tnitrailleuse. L'artillerie ennemie a montré quelque acti?té contre nos positions des deux rives de a Somme.
Sur le front italien, actions habituelles d' exploration et de harcèlement. Le feu d'artillerie a été très vif dans le val d Brenta.
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Sur le plateau d'Asiago et au Cornovo, des Patrouilles ennemies ont été mises fuite. en ErLes aviateurs anglais ont détruit sur le Ont occidental 9 avions ennemis. Ils ont bombardé des objectifs importants, eu gt particulier dans la région de Lille et aux Autours de Bruges. Samedi 13 juillet. Nous avons accentué — otre progression au nord de Chavigny et à est de Faverolles. Nos troupes ont occupé le village de LongPont et la ferme Javage. Nous avons fait une brillante opération entre Castel et Mailly-Raineval sur un front 5 kilomètres. Nous avons progressé sur tule profondeur qui atteint jusqu'à 2 kiloa mètres et enlevé village de Castel avec 500 prisonniers. Vive activité de l'artillerie ennemie sur la l'ive gauche de la Meuse. LeS troupes britanniques ont pénétré profondément dans les lignes allemandes enviaux rons de Merris. Elles ont capturé plus de 120 prisonniers et 10 mitrailleuses. Un raid tenté par l'ennemi au sud de Bucquoy a été repoussé. I<es Gallois ont fait une incursion dans les juchées allemandes près de Hamel, enlevé prisonniers et une mitrailleuse. En outre, Usont détruit de nombreux abris et infligé des Pertes à l'ennemi. Américains ont repoussé une attaque dans les Vosges et fait des prisonniers. Us annoncent avoir perdu avions. 5 avion allemand a été descendu sur le Ont belge et onze autres sur le front anglais. Dimanche 14 juillet. Entre Montdidier —avancé et l'Oise, nous avons nos avantde 500 mètres, dans la région de la
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tes termePorte. ous
avons exécuté une action locale au
nord et au sud de Longpont. Nous avons contre-attaquèrent à la baïonnette et les progressé vers l'est et, malgré la résistance mirent en fuite en les poursuivant jusqu'à ennemie, franchi la Savières à la hauteur leurs tranchées de départ. De nombreux de la ferme Çatifet. Une trentaine de pri- adversaires restèrent sur le terrain. 2 officiers sonniers sont tombés entre nos mains. et soldats ont été capturés ainsi que 4 mitrailLe nombre des prisonniers faits dans la leuses. région de Montdidier est supérieur à 600, Nous Activité d'artillerie au Pasubio. Dix avions ennemis ont été abattus. avons capturé, en outre, plus de 80 mitrailleuses. Mardi 16 juillet. — Après une violente préDes troupes anglaises et australiennes ont exécuté d'heureuses opérations de détail aux paration d'artillerie, les Allemands ont attaenvirons de Vieux-Berquin et de Merris. Elles qué depuis Château-Thierry jusqu'à la Mainont fait 96 prisonniers et pris quelques de-Massiges, sur un front de 80 kilomètres. mitrailleuses. La lutte a été d'une extrême violence. A Leurs pertes ont été exceptionnellement l'ouest de Reims, des combats acharnés ont eu lieu autour de Reuilly-Courthezon, Vasly. légères. Un détachement de troupes anglaises a L'ennemi a réussi à s'infiltrer au sud de la exécuté un raid sur les tranchées allemandes Marne, entre Dormans et Fossoy. Une contreattaque des Américains a refoulé les Alleau nord d'Hamel et ramené 22 prisonniers. Un raid, tenté par l'ennemi, au nord de mands qui avaient franchi le fleuve à l'ouest du Fossoy. Meteren, a été repoussé. L'artillerie ennemie s'est montrée active Entre Dormans et Reims, nos troupes et les résistent sur une ligne en face de Beaumont-Hamel et dans les sec- troupes italiennes Cuchery, Marfaux,Bouifiy. Châtillon-s.-Marne, teurs de Strazeele et de Locre. En Orient, rencontre de patrouilles sur la A l'est de Reims, de Sillery à Massiges, nos Strouma, où les troupes helléniques ont contingents ont opposé une défense irréducdispersé un détachement bulgare, et dans la tible. La ligne passe par Prunay, les Marquises, boucle de la Cerna. au nord de Prosnes et de Souain. En Albanie, l'ennemi s'est replié sur une Les Anglais ont avancé leur ligne en Flandre, ligne organisée. Nos troupes lui ont fait à l'est du lac de Dickebusch, sur un front de deux kilomètres. Ils ont fait 296 prisonniers, 470 prisonniers et infligé de lourdes pertes. capturé quelques mitrailleuses ainsi que du Lundi 15 juillet. — Au nord de Montdidier, matériel. Leurs pertes ont été légères. actions d'artillerie locales, notamment dans Ils ont amélioré leurs positions légèrement les régions des bois Sénécat et de Cantigny et au sud deVillers-Bretonneux et fait quelques dans le secteur de Gournay-sur-Aronde. prisonniers. D'autres ont été également capEn Champagne, nos reconnaissances ont turés dans un raid heureux aux environs exécuté plusieurs coups de main qui nous ont d'Ayette. permis de faire des prisonniers. Activité d'artillerie au sud d'Arras, au nord Les Anglais, à l'est de Doove, ont repoussé de Béthune et dans le secteur de Locre. avec pertes un coup de main ennemi. Les troupes anglo-indiennes ont fait 50 priL'artillerie ennemie s'est montrée active sonniers à l'est du Jourdain, en Palestine. au nord-ouest d'Albert, à l'ouest du mont Kemmel, au sud et au sud-est d'Ypres, et la Mercredi 17 juillet. La bataille a continué nôtre, sur divers points. le front deChampagne, mais en affectant sur L'aviation ennemie n'a montré aucune plutôt l'aspect d'une série de violentes actions activité. ocales, les Allemands étant quelque peu L'aviation anglaise, en raison du mauvais fatigués. temps, n'a pu exécuter qu'à de rares interBataille acharnée au sud de la Marne. Les valles sa besogne de repérage. Aucun combat forces ennemiesqui avaient passé la rivière, ont n'a eu lieu. tenté d'en remonter le cours. Nos troupes ont Durant la nuit, les aviateurs britanniques ralenti cette poussée par une défense pied à quatre tonnes de bombes. ont jeté front pied et ont maintenu les Allemands sur la ligne italien, les Autrichiens ont attaSur le CEuilly-Leuvrigny. qué la position du Cernone (Sasso-Rosso) avec Nous avons contre-attaqué sur le front de grosses patrouilles lancées en éventail. Saint-Agnan-la Chapelle-Monthodon où, avec Mais ils furent prévenus par nos alliés qui les les Américains, nous avions fait la veille un millier de prisonniers. Nous avons enlevé ces deux localités, et reporté nos lignes sur les hauteurs qui dominent la vallée de la Marne, dans la région de la Bourdonnerie et de ClosMilon. nous attribuons troisprix aux Entre la Marne et Reims, les troupes francoitaliennes ont repoussé plusieurs tentatives de MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE l'ennemi et conservé leurs positions. A l'est de Reims, les Allemands ont repris leurs attaques après des préparationsd'artillerie. Une puissante tentative en direction A la fin des hostilités de Beaumont-sur-Vesle n'a pas réussi à déboucher de Prunay. nous décernerons des prix Deux attaques ennemies ont échoué dans importants dont un de le secteur de la Suippe. Vive action au nord de Prosnes et à l'est de Tahure où tous les efforts allemands ont été brisés avec de lourdes pertes. , ont réussi un Les troupes néo-zélandaises Rappelons qu'au 30 raid près d'Hébuterne. juin 1918, nous Dans la région de Vetrenik, les troupes seravions déjà attribué bes ont exécuté avec succès un coup de main dans les tranchées bulgares. 1 En Albanie, sur la rive droite du Devoli, nous avons occupé les villages de Rostani Bostani, Vina, et poussé nos reconnaissances jusqu'au cours de la Holta. 38 Prix 620 prisonniers ont été capturés. 38 Sur le front italien, activité de combat au nord de Grappa. Nos alliés ont capturé soit, au total 3 officiers et 91 hommes. Ils ont mis en fuite deux postes ennemis et abattu 12 avions ennemis. Le comte Burian, ministre des Affaires étrangères austro-hongrois, a lancé, sous forme indirecte, un nouvel appel de paix.
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TOUS LES MOIS
1.000 fr., 500 fr., 250 fr.
30.000 francs 15.000fr. de. --1.0001r.
Prix 38Prix de
de Prizde
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fr. fr.
500 250
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85.100 francs de Prix
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LES DRAPEAUX ALLIÉS
ALA REVUE DU
JUILLET 14
Le 14 juillet 1918 fut vraiment la fête des drapeaux A l'exception de celui de la Grande-Bretagne, ils furent tous de la fête, cette année, les drapeaux alliés. Tous aussi beaux, tous aussi glorieux les uns que les autres, puisqu'ils sont tous le symbole du droit et de la liberté, ils furent tous également fê-
tés. Les Parisiens acclamèrent, tour à tour, le drapeau des fusiliers marins, les bannières américaine et belge, les drapeaux grec et italien, le drapeau amarante des Polonais, le rouge et vert portugais, l'étendard serbe et la bannière tchéco-slovaque.
SALUTS DES SOLDATS ALLIÉS AU DRAPEAU FRANÇAIS
Chaque soldat allié est représenté ici faisant le salut militaire de son pays Nous avons photographié tous les soldats alliés alors qu'ils saluaient le drapeau français chacun selon le règlement militaire de son pays. Ceux qui sont représentés ici sont, de gauche à droite un Anglais, un Américain, un Belge, un Grec, un Ita-
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lien, un Polonais, un Portugais, un Serbe et un Tchéco-Slovaque. Le lecteur pourra se rendre compte que les signes de respect de nos alliés sont différents entre eux à l'exception des saluts belge et tchéco-slovaque qui sont comme le nôtre.
PARIS ÉPISODE POUR BATAILLE DE LA GRANDE UN 10
Une compagnie d'infanterie française passe à la contre-attaque Essayant d'élargir la poche qu'il avait creusée sur la rive gauche de la Marne entre Château-Thierry et Epernay pendant les journées du 15 et du 16, l'ennemi tenta les jours suivants de gagner un peu de terrain vers la Bourdonnerie. Mais nos
troupes lui opposèrent là une très vigoureuse résistance, tandis qu'à l'aile gauche du champ de bataille, quelques-unes de nos meilleures divisions attaquaient depuis Fontenoy jusqu'à la région de Belleau et progressaient de plusieurs kilomètres.
DEBUTS GLORIEUX DES "PETITS TANKS" FRANÇAIS
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Le Commandant de
S. donne l'ordre d'attaquer. -
C'est le 28 juin, sur le plateau de Cutry, que les petits tanks" Renault firent leur première apparition sur le front. Il était soleil levant, le du lumière la lorsque, dans 1/2 matin, du h. 5 commandant de S., qui les commandait, passa l'ordre, par la
Les premiers prisonniers
fente d'un tank, de se diriger sur un nid de mitrailleuses qui paralysaient l'avance de nos troupes. Un quart d'heure plus tard ce nid était réduit et les servants faits prisonniers à la satisfaction des fantassins qui accompagnaient les chars d'assaut.
LES "PETITS TANKS" ONT PRIS UNE PART ACTIVE A
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CONTRE-ATTAQUE FRANCO-AMÉRICAINE DU 18 JUILLET
à77 heures éi , dlans célément dee tranchée h eures trois tranch pour tireurs a genoux ou accroupis, au sud-ouest de Cutry quarts dan5 trois quarts
Quatorze cadavres allemands et trois blessés gisaient a
sillonnèrent le plateau de Deux heures durant les petits tanks Cutry, bombardant sans répit les fantassinsennemis, brisant sur leur passage fils de fer et chevaux de frise, franchissant trous d'obus et éléments de tranchées et couchant sous leurs masses, comme le rou-
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Oet
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leau les herbes vertes, les blonds Allemands qui durent enfin abati. nierstrois blessés, quittant leurs abris, venaient se constituer prisonchars d'assaut. Notre infandonner leurs lignes et s'enfuir en hâte, laissant les nôtres maîtres dx terie et se rendre aux équipages de nos écommandée par des chefs à la fois intrépides et prudents, prit terrain. A 7 heures trois quarts, le plateau de Cutry était nettoy tandiS possession des positions jusque-là occupées par nos adversaires. Dans une seule tranchée quatorze cadavres gisaient sanglants
rs
Pourtant l'ennemi, comprenant la gravité du recul qui lui était imposé, ne devait pas tarder à se ressaisir et à faire un retour offensif d'une extrême vigueur, fournissant ainsi aux "petits tanks" Renault l'occasion de prouver à nouveau leur très réelle efficacité.
IJEkNIÈRE PHASE D'UN COMBAT DES PETITS TANKS"
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Les Allemands ayant fait un retour offensif,
Partis à l'assaut à 5 heures et demie du matin, les petits tanks et leurs équipages avaient, en deux heures, fait de si bonne besogne que le commandement allemand jugeâle moment venu, vers huit heures, de faire un retour offensif pour reconquérir
les" petits tanks contre-attaquent
le terrain perdu. Tous les efforts de l'ennemi furent vains grâce à l'action énergique des petit tanks Quatre d'entre eux chargèrent vigoureusement en pleine forêt de Villers-Cotterets
l'infanterie allemande qui abandonna Cutry, Fosses et Laversine.
LE
LONDRES.
FÊTA NOS ZOUAVES JUILLET, 12
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L'arrivée des Londres. à zouaves -
La foule, pendant la cérémonie de Westminster
Londres célébra le 12 juillet dernier avec enthousiasme la fête nationale française. Une messe solennelle en l'honneur des soldats français morts au champ d'honneur fut célébrée à la cathédrale de Westminster avec le concours de la musique du
Ier zouaves. Après le service, les zouaves défilèrent à travers les rues de Londres où ils recueillirent les hommages de la foule massée sur leur passage. Les voici 1° débarquant à la gare de Londres 2° la foule, pendant la cérémonie de Westminster.
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LES
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AMEX
ATTENDENT LE CHOC ALLEMAND
Tranchées américaines. - Artilleurs observant les effets du tir de leurs pièces
Anesure que grandit l'armée américaine débarquée sur le n'aient pas en face d'eux quelques bataillons de ces admirables «ontinent — elle s'accroît chaque jour de plusieurs milliers soldats. Les photos représentent: i" une tranchée occupée par c1'hommes-son champ d'action sur le front s'élargit d'autant. les"Amex"; 2" des officiers observant les effets produits sur Aujourd'hui, il n'est pas un seul secteur où les Allemands les tranchées allemandes par le feu des pièces américaines.
L'AMÉRIQUE ESTDOTÉE DES MEILLEURS CANONS
Convoi américain d'artillerie de campagne. - Pièce à longue portée sont pas seulement les hommes, soldats ou travailleurs de l'arrière, que l'Amérique nous envoie sans compter pour aider au triomphe de notre cause, mais aussi des munitions, des fusils, des mitrailleuses et des canons. Des canons amériCe ne
cains, nos spécialistes en balistique disent le plus grand bien. Dotés des perfectionnements les plus récents, ils sont nettement supérieurs à ceux de l'ennemi. Voici i" un convoi américain en route pour le front; 2° une pièce de gros calibre.
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LE
"PMER" CANADIEN
SUR LE FRONT ANGLAIS
des soldats canadiens. - Il harangue ses compatriotes acclamé Sir Robert Borden par Récemment, lord Robert Borden, premier ministre du Dominion canadien, et M. Hughes, premier ministre d'Australie, vinrent rendre visite à leurs compatriotes combattant sur le front de France. Accompagnés par Sir Douglas Haig, ils par-
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coururent ensemble le front du Nord. Les photos ci-dessus représentent 1° Sir Robert Borden acclamé par les hommes d'une brigade canadienne, présentés par Sir Arthur 'Currie; 2° Sir Robert Borden prononçant un discours à l'arrière du front.
UN LACHER DE PIGEONS DE GUERRE SUR LE FRONT
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La cage ouverte, le message est écrit et fixé à la patte de l'oiseau qui s'envole
Que de services les pigeons militaires ont rendus à nos soldats! Bien des situations compromises ont été rétablies grâce à ces vaillants oiseaux qui passèrent là où les agents de liaison avaient été tués, où les lignes téléphoniques avaient été coupées, où
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tous les moyens de communication avaient été épuisés en vain, sauf eux, les pigeons! Voici des soldats procédant à un lâcher de pigeons de liaison ils ouvrent la cage de ceux-ci, qui, la dépêche fixée à la patte, filent à tire-d'ailes vers leur colombier.
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DEUX VAILLANTS SPORTSMEN-SOLDATS Notre champion national, le boxeur Carpentier, exécutant un match de boxe avec le sergent Williams, de l'armée américaine.
LE ROI D'ITALIE REND VISITE AUX HÉROS DE LA PIAVE Le souverain vient remettre des décorations aux soldats anglais qui se sont distingués lors de la récente offensive sur la Piave.
AU LABORATOIRE D'ÉTUDES DE L'ARMÉE BELGE Des officiers, dirigeant le laboratoire, étudient le mécanisme des torpilles lancées par les Gothas dans le secteur de l'armée belge.
CURIEUX EFFET D'UN ÉCLATEMENT D'OBUS Une voiture, soulevée par le déplacement d'air, a été projetée sur le toit d'une maison, située à une centaine de mètres du point de chute.
UN DÉLICAT HOMMAGE DE ROME A LA FRANCE Coffret remis par M. Gallenga à M. Raymond Poincaré et conte-
LES SCULPTURES DES GROTTES DE CRÉPY-EN-VALOIS Les soldats, qui vinrent s'abriter dans ces fameuses grottes, y laissèrent ce très artistique souvenir de leur passage.
nant une adresse signée par une foule de citoyens romains.