Le Miroir - 04/08/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18,

Rue d'Erighien, PARIS

LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier. -.

ltt. CLEMENCEAU INSPECTANT NOS POSITIONS SUR LA MARNE PRÈS DE CHATEAU-THIERRY jour même de la reprise de Château-Thierry, le président Conseil fit conduire dans la ville se tbêtêe pour y féliciter les troupes qui en avaient chassé l'ennemi et inspecter nos positions de combat,

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du


ÉCHOUE CINQUIÈME OFFENSIVE ENNEMIE A LA

Renforts franco-américains se rendant aux lignes. - Sénégalais dans les blés On comptait beaucoup, outre-Rhin, sur cette cinquième offensive, que Ludendorff avait préparée dans le plus grand mystère. Mais, cette fois, nos chefs étaient avertis la surprise n'était plus possible et quand t'attaque allemande se déclen-

:

cha, le 15 juillet, au petit jour, nos tirs de contre-préparation arrêtèrent net son élan. Voici : IOdes troupes franco-américaines allant rejoindre, dans la forêt de Villers-Cotterets, les corps de Mangin 29 des Sénégalais faisant feu dans les blés.

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L AGUERRE ..Je"ch

sud de la Marne,les Au — eulands poussantes forces nouvelles. ont attaqué les hauteurs- nord de Saint-Agnan ]^-l^PeHe~Monthodon. au Ils ont réussi à Pènetrer dans la bataille se Bourdonnerie. La POursuit avec âpreté les pentes boisées diatement au sud sur ce point. Plus à l'est, en dépitded'attaques vives, très nousavons maintenu l'ennemi aux lisières sud des bois de Bouquigny et de Nesles. Les Allemands onttenté également un puiseffort en direction de Montvoisin, dont ils Ont Pu s'emparer. Mais une contre-attaque de nostroupes les ont rejetés de cette localité. LEntre Marne et Reims, des combats violents cours dans les bois de Courton. DneSOnt enennemie dans la région de Vrigny a complètement échoué. A l'régional de Reims, les attaques locales de sont restées infructueuses. Dans la ;uPrunay, en renouvelant ses assauts BeaUInont, il artout, nous a subi un sanglant échec. nos positions. avons intégralement maintenu (leVille-rs-Bretonneux, les Anglais, à laSute'd'ulle heureuse opération de détail pnflUtierspendant la nuit, ont fait quelques et capturé des mitrailleuses. coup de main allemand a échoué dans lee mellle secteur. .Les Anglais ont fait des prisonniers dans un atdaux environs d'Hulluch. Activité de l'artillerie allemande dans les s la Somme et de l'Ancre, au nord nelaSc:.u-pe, au nord-est de Béthune et au ord de Bailleul. 18 juillet.

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ont atta— Nos troupes ki!omètres, sur un front de quaranteentre l'Aisne et les environs de Château-Thierry. étaientAi Aïnbleny,Troesncs. Les points Bouresches. de départ etc Nous mbleny. Troesnes. Bouresches, etc. pris pied sur les plateaux au sudSoissons ouest avons Kous de et dans la région de Chaudun. progressé par de violents combats au aVons au sud de l'Ourcq et à l'extrême Pointe deet la ligne, dépassé Belleau. niers. Nous avons fait plusieurs milliers de prisonauSurlefront de la Marne et de la Champagne, F CUnchangement. Au sud-est de Nanteuil-laSéeOsse,nous arrêté net une violente pousavons sée de l'ennemi. Au nord de Prosnes, une attaqu'e, menée par les troupes de la garde, a Surlefront échoué. britannique, les troupes austraIi Out VOag une action locale heureuse ontavaleur de Villers-Bretonneux. Elles ligne sur un front de plus d'un

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l'ennemiUl surmontant la résistance de Ont réalise a amené de nouvelles réserves, cbiffre une avance sensible et accru le de leurs ial,bataille prisonniers. deviOUestdese poursuit avec acharnement. aVOllgves Reims, nos troupes ont mené ataques. Au sud de la Marne, nous lisièr repns Montvoisin ^reses+ dA.QEuilly, et rejeté l'ennemi aux °^elar^vi^re' v^isdeCr». on* nous avons réalisé des du Roi, ainsi que dans le Pl porté osnos lIgnes entre la Poterie et Pourcy, et JiIgnes plus un kilomètre à l'ouest. nord, les Italiens ont enlevé le région d rdrc mouet conquis du terrain dans la

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avons capturé et 30 mitrailleusesnous et fait prison-

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et oyon, ainsi qu'en de main sur les lignes enne-

mies nous ont permis de ramener une centaine de prisonniers. Les Anglais ont repoussé des raids ennemis dans les secteurs de Villers-Bretonneux et de Morlancourt. Ils ont exécuté des coups de main heureux aux environs de Bucquoy, de Willerwal et de Locre et fait quelques prisonniers. juillet. — L'avance de nos troupes continue sur le front de Champagne. Entre Aisne et Marne, les Franco-Américains ont poursuivi leur offensive en refoulant l'ennemi, qui se défend avec opiniâtreté. Ils ont atteint Ploizy, Parcy-Tigny, dépassé SaintRemy. Blanzv et Roget-Saint-Albin Plus au sud, nous tenons la ligne générale Pries, plateau nord-est de Courchamps Entre la Marne et Reims, de violents combats sont en cours. Les troupes franco-britanniques, attaquant avec vigueur, se sont heurtées à des forces Dimanche

21

importantes. En dépit de la résistance acharnée de l'ennemi, nous avons gagné du terrain dans le bois de Courton, dans la vallée de l'Ardre et vers Sainte Euphraise. Le clúffre de nos prisonniers, depuis le 18, dépasse 20.000. Plus de 400 canons sont tombés entre nos mains. Les Anglais, dans le secteur de Meteren, ont avancé sur un front de quatre kilomètres. Ils ont pris le village et un groupe de maisons situé au sud-ouest. L'ennemi a opposé une résistance acharnée. Le nombre de prisonniers qu'ont capturé nos alliés est de 436. Ils ont également réussi un raid près de Beaumont-Hamel, pris des hommes et des mitrailleuses. Succès italien dans1 massif de l'Adamello.

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Lundi 22 futllet. —Nos troupes sont entrées dans Château-Thierry. Des combats violents sont en cours au nord et au sud de l'Ourcq et entre la Marne et Reims. Malgré la résistance acharnée des Allemands, nous avons continué à progresser. Les Anglais ont capturé quelques prisonniers et des mitrailleuses, au cours de raids et de rencontres de patrouilles au sud-ouest de la Bassée et dans les secteurs de Merville et de Dickebusch.

TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de

30,000 francs Rappelons qu'au 30

juin 1918, Itous

avions déjà attribué

1*riide 38 Prixde 1

15.000jr.

38 Prix de 38 Prix

1.000 fr. 500 fr. 250 fr.

de. : 81.500 francs soit, au total

de Prix =======

En Macédoine, l'ennemi a tenté sur les positions italiennes, dans la boucle de la Cerna, plusieurs coups demain, qui ont été brillamment repoussés. Les Bulgares ont subi des pertes serieuses. Les aviations alliées ont exécuté avec succès des bombardements sur les établissements au nord d'Okrida. Les Italiens ont obtenu un nouveau succès dans les montagnes d'Albanie. Un détachement d'avions de la marine anglaise a bombardé les hangars à zeppelins de Tondern (Slesvig). Un double hangar a été complètement détruit. Un second hangar a été attaqué il a été impossible de vérifier si la destruction était

:

complète.

Quatre avions ne sont pas rentrés, mais on sait que trois d'entre eux ont atterri sur le sol

danois. Nos alliés ont bombardé à nouveau les usines de Mannheim.

Mardi 23 juillet. — Au cours de la nuit, l'ennemi s'est borné à réagir par son artillerie, au nord de l'Ourcq et entre la Marne et Reims, notamment dans les bois de Courton et du Roy Entre l'Ourcq et la Marne, nous avons brisé de fortes contre-attaques ennemies dans les régions de Grisolles et de Bézu-Saint-Germain. Nous avons maintenu partout nos positions. Les troupes britanniques ont gagné quelque terrain, au sud-est d'Hébuterne. Une attaque ennemie exécutée à la grenade dans cette région a été repoussée. Nos alliés ont capturé quelques prisonniers. En coopération avec nous, ils ont exécuté avec succès un raid au sud de Villers-Bretonneux, capturant quelques prisonniers et des mitrailleuses. Les patrouilles anglaises ont pénétré dans les tranchées ennemies à Neuville-Vitasse, à Calonne-sur-la-Lys, et au nord de Bailleul, ramenant des prisonniers. Un raid ennemi dans ce dernier secteur a été repoussé. L'artillerie ennemie a été active dans le secteur de Locre. Les aviateurs anglais ont jeté 18 tonnes de bombes sur les voies ferrées de Courtrai et de Lille, les docks de Bruges, trois importants dépôts de munitions et des cantonnements ennemis sur divers points du front. Ils ont abattu quatorze appareils ennemis. Mercredi 24 juillet. — Au nord de Montdidier, une opération locale, vivement conduite, nous a permis d'oceuper les villages de Mailly-Raineval, Sauvillers et Aubvillers. Nous avons fait 1.500 prisonniers. Nous avons progressé sur les deux rives de l'Ourcq, en particulier vers Oulchy-la-Ville, et sur la rive nord de la Marne. 1 Les troupes anglaises ont légèrement avancé leur ligne au sud d'Hébuterne, de Merris et de Meteren. Elles ont également amélioré leurs positions dans le secteur d'Hamel, au nord d'Albert. Elles ont exécuté avec succès des raids aux environs d'Ablainzevelle, Ayette, Oppy, Avion et Lens, ramenant des prisonniers et des mitrailleuses. Aux environs de Merris, à la suite d'une rencontre de patrouilles, au cours de laquelle une cinquantaine d'Allemands ont été tués, elles ont encore capturé des prisonniers et des mitrailleuses. L'artillerie ennemie, se servant d'obus à gaz toxiques,s'est montrée active dans le secteur de Villers-Bretonneux, de même que dans celui de Dickebusch. Sur le front italien, duels d'artillerie dans la zone du Tonale, dans le Vallarsa et sur le bord est du plateau d'Asiago. Nos alliés ont par leur feu. dispersé des troupes etle des convois dans la région du Stelvio et dans val

Brenta. En Albanie, les Italiens ont continué leur de Bérat avance dans rare du Devoli. au nord et enlevé la hauteur 000. Ils ont capturé des prisonniers et des mitrailleuses.


REIMS DEVANT GÉNÉRAL L'ENNEMI BAT GOURAUD LE

Le général Gouraud se rend aux lignes.

Dès le premier jour de la bataille, de Reims à l'Argonne, l'armée du général Gouraud a brisé l'offensive allemande. Le lendemain et le surlendemain Ludendorff a eu beau jeter ses troupes d'élite à l'assaut de nos positions, rien n'a pu faire

de état-major les Il reçoit rapports son fléchir la ligne solide, irréductible, que le général avait préparée. C'est grâce à cette fixité de son aile droite que Foch a pu, sur sa gauche, passer à la contre-offensive et lancer dans le flanc droit de l'ennemi toutes les forces du général Mangin-


LE GÉNÉRAL MANGIN REFOULE L'ENNEMI A SOISSONS

Cadavres allemands à Longpont. -

toi.

Pendant que les Allemands s'épuisaient en vain pour élargir la poche qu'ils avaient creusée dans nos lignes à l'ouest de Reims et pour faire tomber la solide barrière que le général Gouraud avait établie entre Reims et l'Argonne, l'armée du

Petits tanksM

à

destination de rAisne

général Mangin,appuyée par celle du général Desgouttes, passait à la contre-attaque sur un front de 45 kilomètres et obligeait l'ennemi à qui nous avons fait plus de 20.000 prisonniers, à se replier sur la rive droite de la Marne où nous le harcelons ferme.


BILAN DE NOTRE VICTORIEUSE CONTRE-OFFENSIVE

Un camp de triage de prisonniers. - Prisonniersévacués vers l'arrière Plus de 20.000 prisonniers, 400 canons, un millier de mitrailleuses, tel est le butin magnifique que nos troupes récoltèrent au cours de nos six premières journées de notre victorieuse contre-offensive entre la Marne et l'Aisne. Le jour où celle-ci

fut déclenchée, c'est-à-dire le 18 juillet, les premiers prisonniers arrivèrent à peine onze minutes après l'assaut. Le soir, ils atteignaient le chiffre de 12.000 comptant parmi eux deux états-majors de régiments au complet avec leurs colonels.


DEUXIÈME BATAILLE DE LA MARNE CARTE DE LA

contre-offensive victorieuse développée s'est le terrain où notre Montrant Le 18 juillet, le communiqué de 23 heures signalait que les Allemands avaient atteint Saint-Agnan, La Chapelle-Monthodon, le bois de Bouquigny, Montvoisin, la forêt de Courton et Nanteuil-la-Fosse. Ils ne devaient pas dépasser ces points.

Le lendemain matin, l'armée Mangin, agissant avec les armées Desgouttes et Berthelot, depuis la région de Fontenoy jusqu'à Belleau, nous rendait maîtres des communications entre Château-Thierry et Soissons, forçant l'ennemi à repasser la Marne.


QUINZE AVIONS DE BOMBARDEMENT AMÉRICAINS, VOLANT EN FORMATION DE COMBAT, PARTENT EN MISSION

CHAQUE JOUR LES ÉTATS-UNIS NOUS ENVOIENT DE NOUVEAUX AVIONS QUI, DÈS QU'ILS SONT

MONT,

BATTRE AVEC LES NOTRES SUR LE FRONT.

-

PHOTOGRAPHIE OFFICIELLE DE L'ARMÉE AMÉRICAINE


ÉVENTREE BOMBARDÉE ET ÉGLISE DANS UNE

tranchée pour creusé une Nos soldats ont 1 artiuene a actuelle, pour la dans sacré, guerre Rien longuen'est demeures églises et obus, poids de ses portée. Sous le leurs ruines, dans et, cartes de châteaux s'écroulentcommedes tranchées protecdes creusent génie du soldats fantassins et

sy abriter

-

« u. — trices d'où ils surveillent les mouvements ne- 1 euucuu de la l'heure quand sonnera être vus, ils s'élanceront, sans la dans creusée tranchée d'une photo contre-attaque. Voici la présent. bat l'on où se secteur dans située église, un nef d'une

à


L'ARMEE GOURAUD CRAMPONNA LE TERRAIN OU SE

lin

-

l'est de Reims Sans-Main, à d"Auberive. Le mont la région dans hois de nins -

Lorsque Ludendorff lança, le 15 juillet, ses meilleures divisions contre les positions de l'armée Gouraud, il avait évidemment le plan de faire Châlons-sur-Marne avec central objectif pour tomber toute la montagne de Reims qu'il essayait d'entourer

Sillery et de alentours sauf Mais, l'est. l'ouest et aux par par de Prunay, que nous devions reprendre plus tard, les Allemands Gouraud général le irréductible barrière la briser que purent ne avait solidement établie et décidé de tenir jusqu'au bout.


:

L'AVIATION DE BOMBARDEMENT

Le Spad.

-

Le Voisin.

-

Le Bréguet.

-

Un jour l'histoire sera écrite de notre armée aérienne et ce jour-là on saura ce qu'a fait l'industrie française pour la création de cette armée. Ce ne sera certes point un des moindres étonnements de l'avenir qu'un pays envahi ait pu trouver dans

Le Salmson.

-

NOS APPAREILS

-

Le Caudron.

Le Letord

-

le labeur et le cerveau de ses enfants le moyen de suffire à l'effort que la guerre aérienne exigeait des hommes libres. Aujourd'hui, les grands progrès sont accomplis et nous pouvons opposer aux Gothas allemands des appareils formidables.


:

L'AVIATION DE BOMBARDEMENT

LEURS APPAREILS

Un Friedrichshafen de bombardement. - Un A. E. G. de bombardement Lorsque les Allemands se furent rendu compte que les Zeppelins avaient fait faillite, ils s'empressèrent de construire en nombre de puissants appareils de bombardement que le public baptisa du nom générique les Gothas". Ce sont ces sinistres

:

oiseaux de nuit qui, tour à tour, ont semé la mort dans Londres et dans Paris. Mais, à notre tour, nous nous sommes donné une puissante aviation de bombardement, et, de l'autre côté du Rhin, on commence à éprouver la rudesse des inévitables représailles.


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PIAVE VAINCU LA DE RIVES LES SUR LES"ARDITr ONT

Canons de marine sur la Piave. - Les mitrailleuses des"Arditi" dans la bataille Lors de la dernière offensive autrichienne sur la Piave, les Arditi de la marine italienne prirent une part glorieuse aux combats livrés par l'armée de terre et contribuèrent par leur élan à la déroute de l'ennemi qui dut repasser le fleuve débordé,

en laissant aux mains de nos alliés des prisonniers et un très important butin. Les"Arditi étaient d'ailleurs appuyés par le feu des gros canons de marine, qui avaient pu être amenés sur des chalands à proximité du champ de bataille.


LA RECHERCHE D'UN PIRATE EN MÉDITERRANÉE

Patrouille de surveillance faite par un torpilleur, un hydravion et une saucisse La guerre sous-marine a vécu, ou à peu près. Cela tient, d'une part, à ce que les submersibles ennemis éprouvent plus de difficultés que par le passé à quitter leurs bases navales et, d'autre part, à ce qu'une surveillance sans cesse plus active est exercée

sur toutes les mers du globe. Croiseurs, torpilleurs, chasseurs de sous-marins, hydravions, dirigeables et ballons captifs y participent d'ailleurs utilement. Notre photo montre une patrouille partant à la recherche d'un sous-marin en Méditerranée.


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