Le Miroir - 25/08/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/08/25. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


UN GÉNÉRAL AMÉRICAIN TRAVAILLE SOUS LES OBUS AVEC SON CHEF D'ÉTAT-MAJOR A la seconde bataille de la Marne, les officiers d'état-major américains menèrent une vie de camps volants le général déplaçant chaque jour son Q.G. au fur et à mesure que ses troupes progressaient vers le nord.


PRISE DE MORISEL ET DE MOREUIL PAR NOS TROUPES

-

à

Prisonniers allemands dans Morisel. Construction d'un pont sur rAvre. Moreuil. En liaison avec les Anglais, nos troupes attaquèrent le 8 août au matin, depuis Biaches jusqu'aux lisières de Morisel. Glissant lelongdel'Avre jusqu'au nord d'Hargicourt,elles ne tardèrent pas à atteindre Morisel et Moreuil où elles firent 400 prison-

:

niers. Pour s'emparer de ces deux villages, nos chasseurs durent engager des luttes corps à corps. Voici 1° des prisonniers allemands transportant des blessés dans les ruines de Morisel; 20 nos chasseurs aidant le génie à construire un pont sur l'Avre.


LA GUERRE V.

jeudi 8 août. — SOT tout le front de la la situation reste sans changement. Sur la rive nord, des combats locaux ont leu Non entre nos éléments légers et les postes

l'ennemi. Journée calme partout ailleurs. Les Anglais OIlt fait des prisonniers dans le voisinage de ^euvilieYitasse, au sud-est d'Arras. Ils ont légèrement avancé pendant la jour bée au bois Pacaud, à l'est de Robecq. t'artillerie ennemie a été active devant la amuée, au nord de Béthune et sur divers entre Hazebroock et Ypres. Les Italiens ont fait de nouveaux prison Ibtts sur le Dosso Alto, au sud de Nago. D'après certains témoignages, le port de ? ^eebrugge est toujours obstrué. Quatre aviateurs allemands réputés ont été le front occidental. sur Une déclaration américaine de M. Polk, supde M. Lansing, corrobore la déclaration du Japon sujet de l'intervention en Sibérie. au LeS Allemands annoncent une mauvaise récolte en Roumanie. Or, l'on sait qu'ils CQlnptaientbeaucoup sur les céréales de ce

, t

us Pays.

IJoyd George a lancé un message au peuple IJIIltannique pour lui recommander de tenir bon. Vendredi 9aoûi. Au nord de Montdidier, — nos troupes ont progressé jusqu'à l'Avre Qu'elles bordent entre Bracbes et Morisel Un coup de main ennemi au sud-est de Montdidier complètement échoué. Des pria SOnniers sont restés entre nos mains. Sur le front de la Vesle, nous avons mainéléments sur plusieurs points de la nos rVe nord, en dépit des tentatives faites par ennemi pour les rejeter. En Albanie, les Autrichiens ont encore atta qllé à plusieurs reprises nos positions près des COnfluents du Devoli et de la Tomorica et entre le Devoli et le Holta. Ils ont été partout ePoussés avec de lourdes pertes et ont laissé es prisonniers entre nos mains. .Variation française a lancé une tonne d'exPJosifs sur les campements ennemis de la reg¡on de Pogradec et l'aviation britannique j bombardé des dépôts ennemis dans la région la Strouma Sur le front occidental, les pilotes anglais ont abattu six avions ennemis et contraint un Septième à atterrir, désemparé. Un ballon eunenii été descendu flammes. a en Nos alliés ont effectué quelques reconnais^«35, quelques réglages et jeté 6 tonnes et etnie de bombes. Aucun de leurs appareils nû

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banque

travaillant de concert avec la marine. Un aéronef fut abattu en flammes à 40 milles de la côte. Un autre fut endommagé, mais réussit probablement à atteindre sa base. Dimanche Il aoûi. — La quatrième armée britannique et la première armée française, sous le commandement du maréchal sir Douglas Haig, ont attaqué sur un large front à l'est et au sud-est d'Amiens Entre l'Oise et l'Aisne, après un violent bombardement, l'ennemi a tenté deux coups de main près de Bailly et de Tracy-le-Val et a été repoussé. A l'est de Braisne, quelques-uns de nos éléments agissant en liaison avec les troupes américaines ont franchi la Vesle et se sont installés sur la rive nord. Ils s'y sont maintenus malgré deux violentes contre-attaques

ennemies. Au nord de Reims, nous avons avancé notre ligne de 400 mètres entre les voies ferrées de Rethel et de Laon. En Macédoine, au nord-ouest du Vardar, l'artillerie ennemie a vigoureusement bombardé nos positions du Skra di Legen. En Albanie, des détachements bulgares, qui tentaient de pénétrer dans nos lignes, dans la région de Gramsi, ont été repoussés et ont laisse des prisonniers entre nos mains. L'aviation française a bombardé les dépôts ennemis au sud de Topeleance, et l'aviation britannique, des dépôts dans la région de Sérès. Sur l'ensemble du front italien, activité normale des deux artilleries. Entre Astico et Brenta, les patrouilles italiennes ont harcelé efficacement les lignes de l'ennemi, lui infligeant des pertes et capturant des prisonniers. Six avions ennemis ont été abattus au cours de combats aériens. Lundi 12 août. — Les opérations commencées dans la région de la Somme, sous le commandement du général Debeney et du général Rawlinson, se développent favorablement. Massées à la faveur de la nuit, les troupes alliées se sont élancées vers les positions allemandes sur un front de plus de 20 milles. L'ennemi a été surpris nos progrès ont été rapides. De bonne heure, tous les objectifs

et

étaient atteints. Les troupes françaises attaquant avec une grande bravoure, ont traverse l'Avre et, en dépit de la résistance de l'ennemi, ont enlevé les positions allemandes. Au nord de la Somme, deux combats ont été

Deux contre-torpilleurs anglais ont été y?ulés par des mines ennemies. Il vica 97 y mues

TOUS LES MOIS

Samedi 10 août.

nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

Dans la région de Mont —réalisé quelques progrès ^^aux nous avons au sud de Framicourt et au sud-est de esniJ-Saint-Georges. Sur la Vesle, tentaavons repoussé une ti ennenùe nous la Ve contre ferme la Grange et nous nous sommes installés à la station Ciry^jsogne. didier,

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*

rous avons fait une centaine de prisonniers

est de Braisne.

En Champagne, locale, dirigée attaque une Courtre positions au sud d'Auberive, a été nos eJetée. Les troupes anglaises avaient dû légèrement deculer, au front de la Somme, des deux côtés dela P es.route Bray-Corbie, au sud de Morlancourt jj-^wjpcipaux ont contre-attaqué et repris les points des positions qu'elles avaient évaTous les objectifs de cette contreont été atteints et un certain nombre de Prisonniers faits. été ont lios alliés ont avancé quelque peu leurs ran;Sdes deux côtés de la Clarence, captuen des ennemis et deux mitrailleuses. Leurs tron pes %,au ont fait irruption dans un poste ennenord de Vieux-Berquin. l'esartillerie ennemie s'est montrée active à de Robecq et dans les secteurs de MerVIl1

t

de a' tr

n.q zeppelins ont tenté de franchir la côte ol se: atent ils ont été attaqués alors qu'ils sur-

encore la mer par des forces aériennes

fr.

1.000fr.,500fr.,250 A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de

30.000 francs Rappelons qu'au 31 juillet 1918, nous avions déjà attribué

1

Vrixde

39Prix de 39 Prixde 39 Prixde

fr.

15.000

1.000fr.

:

500fr. 250 fr.

soit, au total

83.250 francs

==

de Prix =====

livrés aux environs de Chipilly et de Morlancourt. Au sud de la Somme, nos attaques ont plus aisément triomphe de l'ennemi. La cavalerie a dépassé l'infanterie, bousculant les convois allemands en retraite, s'emparant de plusieurs villages. Les troupes albées ont enlevé Plessier. Rozainvillers, Beaucourt, Caix, Framerville. Chipilly, la région à l'ouest de Morlancourt. Fresnoy-en-Chanssée Les prisonniers capturés dépassent le total de 14.000. Entre Béthune et la Lys, les Allemands ont également reculé. Nos alliés britanniques ont avancé leui front de deux kilomètres en moyenne entre la rivière Lawe et la Bourre, au nord-ouest de Merville.

Ils tiennent Locon, le Cornemale, Quentinle-Petit, Pacaut et le Sart. Ils ont effectué une opération heureuse au nord de Kemmel, avancé leur ligne sur un front d'un kilomètre en faisant 30 prisonniers. Mardi 13 aotÜ. — Nos troupes ont accentué leurs succès dans la région de la Somme. Elles ont enlevé les villages de Pierrepont, de Contoire, d'Hangest-en Santerre au delà de la voie ferrée, à l'est d'Hangest, nous avons atteint Arvillers, qui est en notre possession, ainsi que Davenescourt. Au sud de Montdidier, nous tenons Rubescourt et Assainvillers. Notre progression dans cette direction a atteint, en trente-six heures, 14 kilomètres en profondeur Nous avons fait 4.000 prisonniers nouveaux. Nos pertes, comme celles de nos alliés britanniques ont été particulièrement légères Sur la Vesle les troupes américaines se sont emparées de Froyettes, où elles ont fait une centaine de prisonniers Les Anglais signalent dans leurs communiqués la capture de 24.000 hommes au total et de 200 à 300 canons depuis le début de l'offensive. Montdidier est menacé par les armées alliées. Les aviateurs italiens, sous le commandement de Gabriele d'Annunzio, ont fait un raid sur Vienne, jetant des milliers de manifestes. Les troupes italiennes ont repoussé deux attaques autrichiennes sur le plateau d'Asiago. Les troupes britanniques ont exécuté huit incursions heureuses dans la même région, capturant 7 officiers et 308 hommes. Leurs aviateurs ont abattu 11 appareils ennemis. En Macédoine, canonnade sur le Vardar, la Strouma et à l'est de la Cerna. Dans la région de Monastir, un détachement ennemi a été repoussé avec pertes. Mercredi 14 août. — Nos attaques ont continué avec succès sur tout le front de l'Avre. Montdidier, débordé par l'est et par le nord, est en notre pouvoir. A la droite des forces britanniques, nous avons porté nos lignes à dix kilomètres à l'est de Montdidier, sur le front Andechy-la Boissière-Fescamps. Nous avons attaqué les positions allemandes à droite et à gauche de la route de Saint-J usten-Chaussée à Roye, sur un front de plus de vingt kilomètres, conquis Rollot, OrvillersSorel, Ressons-sur-Matz, Conchy-les-Pots, la Neuville-sur-Ressons et Elincourt. Nous avons ensuite enlevé le massif de Boulogne-la-Grasse et porté nos lignes à l'est de

;

Bus. Nous avons gagné les abords de la Berlière et de Gury, conquis Mareuil- Lamotte et progressé de trois kilomètres au nord de Chevin-

court. Les troupes britanniques ont atteint Lihons et Fresnoy-les-Roye. En Flandre, elles ont repoussé une attaque allemande dans la région au nord du Kemmel et capturé des prisonniers. Elles ont progressé à l'est de Robecq. Les troupes françaises ont remporté un succès en Italie, sur le mont Sisemol. Elles ont capturé 5 officiers, 243 hommes, un canon de tranchée et 3 mitrailleuses. Plus à l'est, succès italien au val Bella et au col d'Echale. En Macédoine, rencontre de patrouilles.


LES

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CANADIENS FORTIFIENT LEURS POSITIONS

Canadiens traversant une passerelle sur l'Ancre et tendant des fils de fer barbelés Lorsque le 8 août, au matin, se déclencha l'attaque des troupes britanniques sur le front de la Somme, l'ennemi l'attendait si peu qu'un de ses commandants de corps d'armée faillit se faire prendre en chemise. Mais il ne tarda pas à se remettre de sa

stupeur première et, dès le troisième jour de la bataille, opposa une vive résistance. Mais prévoyant un retour offensif des Allemands, le haut commandement britannique avait pris soin de fortifier les défenses. Aussi les efforts de l'ennemi furent-ils vains.

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LES BRITANNIQUES

ONT PRIS UNE BELLE REVANCHE

Prisonniers les Australiens. capturés La des blessés relève de Chaulnes près par Amiens complètement dégagé, Chaulnes et Roye menacés, l'armée allemande en retraite, 17.000 prisonniers, plus de 200 canons pris ainsi qu'un important matériel de guerre, tel est le beau bulletin de victoire que put publier dès le soir de la

deuxième journée de la bataille de la Somme le grand quartier général anglais. Les Britanniques pouvaient se flatter d'ores et déjà d'avoir pris une magnifique revanche sur les Allemands qui, en mars dernier, avaient réussi à ébranler leurs lignes.


LES RUINES DE LEGUSE SAINT-PIERRE,

AMONTDIDIER

De la vieille et précieuse église, il ne reste que trois pans de murs sans toit De la coquette et vieille cité qu'était autrefois Montdidier, les Allemands ont fait, avant de se retirer, un chantier de démolitions immense et morne. Pas une rue, pas une maison ne subsiste intacte L'Hôtel de Ville est le seul monument qui n'ait 1

;

pas été rasé. Des bâtiments du collège il ne reste que la carcasse l'ancien Palais de justice est aux trois quarts effondré; gare est anéantie l'église Saint-Sépulcre n'est plus qu'un monceau de pierres calcinées et voici ce qui reste de l'église Saint-Pierre.

;

la


DEUX

MINISTRES CANADIENS SUR LE FRONT

Les généraux Me-wburn et Cume observant l'ennemi et saluant les Canadiens Le général Mewburn, ministre de la milice canadienne, et le ministre de la Marine étaient en visite sur le front britannique quand l'ordre d'attaque fut donné et quand, de Montdidier au sud d'Albert, les troupes alliées montèrent à l'assaut

des tranchées ennemies. Les deux ministres purent donc applaudir au succès de leurs compatriotesqui,commetoujours, firent des prodiges et se couvrirent de gloire en cette circonstance. Voici les deux chefs observant les lignes, allemandes.


COOPÉRANT EN ÉTROITE LIAISON, CAVALERIE ET CHARSD'ASSAUT CONTRIBUÈRENT A LA VICTOIRE DE LA SOMME !

Des officiers de cavalerie, après avoir mis pied

",

les donlle instructions du haut commandement aux équipages des chars d'assaut. à terre, viennent

;

"C'est aux tanks que l'ennemi à dû son succès écrivait le général coutumer d'abord au mugissement et au grondementde ces mac^.js eeeliqllent à merveille le rôle de premier plan que nos chars d'assaut etles von Ardenne dans le"BerlinerTageblatt"du 10 août. Et il ajoutait: deguerremodernes avantde garder leur sang-froid mais dépaefl trot tanks des Britanniques ont joué dans la bataille de la Somme. Le nouveau mode d'attaque de nos adversaires a quelque chose de puissent retrouver l'équilibre le rouleau d'acier les a déjà t'rois en grande partie à ces engins que nous devons notre avance des prus véritablement démoniaque. Nos soldats à l'âme simple devront s'ac- spivi d'épaisses vagues d'infanterie. Ces lignes du général - Premiers jours et la prise de plus de cinquante villages. Mais il

avant

est juste d'ajouter que la cavalerie a grandement aidé notre artillerie d'assaut, soit en éclairant la route des tanks, soit en appuyant leur action. En voici la preuve une division de cavalerie a fait à elle seule 1.100 prisonniers, pris 70 chevaux et capturé 3 batteries de 77.

:


CONCERT DANS LES RUINES DE CHATEAU-THIERRY

C'est une musique américaine qui le donna pendant une remise de décorations Quelques jours à peine après La retraite de sa garnison allemande, la ville de Château-Thierry vit se dérouler au milieu de ses ruines une cérémonie fort touchante. Quelques-uns des héros, officiers et soldats, français et américains, qui avaient

coopéré à la délivrance de la vaillante cité furent décorés de la Légion d'honneur ou de la médaille militaire dans le cadre même où leurs exploits leur avaient mérité cette récompense. La musique militaire américaine jouait pendant la cérémonie.


AMÉRICAINS COOPÉRANT A LA PRISE DE SOISSONS

Amex faisant le coup de feu devant Soissons. - L'arrivée des renforts américains Le général Mangin a dit dans un magnifique ordre du jour la part glorieuse prise par les divisions américaines dans les combats qui nous rendirent Soissons après avoir libéré les rives de la Marne et de l'Ourcq. Les Américains furent admirables. Voici

:

IOun groupe d'Américains, dissimulés derrière un camouflage, qui canardent les Allemands occupant un champ voisin de la grande route de Soissons; 2° un convoi d'Américains qui montent en lignes sur la route de Villers-Cotterets à Soissons.


APRÈS AVOIR RELEVÉ LES POSITIONS ENNEMIES

Photographies aériennes d'emplacements de batteries et de baraquements L'aviation. joue désormais un rôle de premier plan dans la bataille. Grâce à elle, le haut commandement est parfaitement renseigné sur les intentions de l'adversaire, sur les mouvements de troupes qu'il opère et sur l'emplacement de ses

batteries d'artillerie. En vain nos ennemis essaient-ils de masquer les uns et les autres en les couvrant de nuages artificiels, ce qui échappe aux yeux des observateurs est enregistré par l'appareil photographique dont tous les aviateurs sont munis.


LES AVIATEURS BRITANNIQUES LES BOMBARDENT

Bombes d'taéroplanes explosant sur des voies de chemin de fer Aussi est-ce en toute sûreté que nos appareils de bombardement s'en vont, loin derrière le front d'attaque, jeter des tonnes d'explosifs sur les rassemblements de troupes, sur les batteries soigneusement camoùftées, sur les cantonnements ennemis et

sur ses voies de chemin de fer. Voici deux photos, prises par des pilotes britanniques au moment où leurs projectiles atteignent et font sauter des voies de chemin de fer, et qui montrent avec quelle précision nos bombardiers parviennent à viser leurs buts.


AMÉRICAINS BRISANT DES ATTAQUES ALLEMANDES

Mitrailleurs progressant sous le feu ennemi. Ainex la de à l'ennemi poursuite -

Les Allemands n'ont point accepté leur défaite sur la Marne; ils réagissent avec énergie sur la Vesle et multiplient les contreattaques. Mais les troupes américaines tiennent solidement les positions qu'elles ont l'ordre de garder. Voici Iodes mitrailleurs

:

américains, chargés de repousser l'ennemi, qui s'avancent, sous un feu violent, dans un secteur sur la Vesle; 20 des fantassins américains qui, protégés par un tir de barrage, vont à l'assaut des lignes de défenses hâtivement établies par les Allemands.


LES

AMEX" FIRENT

DES PRODIGES SUR

LAMARNE

Aéronautes américains prêts à prendre leur vol. - Canon de 210 capturé Les divisions américaines qui, sous les ordres des généraux Mangin, Degoutte et Berthelot, prirent part aux violents combats livrés fin juillet dernier, entre la Marne et la Vesle, contribuèrent pour une large part au succès de notre contre-offensive.

Admirablement renseignées par leurs observateurs aériens, aviateurs et aéronautes, elles s'élancèrent à l'assaut avec un tel entrain et un tel sang-froid que de nombreux prisonniers ainsi qu'un matériel considérable tombaient en leur pouvoir.


BILAN DE L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE DU 8 AOUT

allemand Mortier Morisel. dans Butin capturé dans trouvé de Moreuil une rue Dans l'espace d'un mois, les troupes franco-anglo-américaines pertes sévères à l'ennemi. Du 8 au 14 août, sur le front de la ont remporté deux victoires éclatantes celle de la Marne et Somme, le nombre des prisonniers capturés parla Ire armée

:

celle de la Somme. Non seulement elles ont récupéré le terrain pérdu en mars et en mai dernier, mais elles ont infligé des

française et la 4earmée britannique dépasse vingt-huit mille, dont huit cents officiers, ainsi qu'un énorme matériel de guerre.


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