Le Miroir - 01/09/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/09/01. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


ASSOIFFÉS, ÉPUISÉS, FIÉVREUX, DES PRISONNIERS ALLEMANDS BOIVENT A UN ABREUVOIR Cent mille prisonniers en quarante jours Tel est le bilan des deux offensives de la Marne et de la Somme. La plupart de ces prisonniers étaient fort éprouvés par la faim et la fatigue lorsque les Alliés les capturèrent.

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LES

FRANÇAIS SONT AUX PORTES DE LASSIGNY

Les lignes allemandes devant Lassigny. L'église et le château de Plessis-de-Rove -

L'ennemi résiste pied a pied devant le front de l'armée Humbert. Ludendorf emploie et use ses meilleures divisions pour couvrir Roye, Lassigny et Noyon. Mais il est possible qu'il se résigne à un nouveau repli, car ses troupes harcelées par les

nôtres, perdent chaque jour un peu de terrain. Nous sommes aux portes de Roye et Lassigny n'est plus couvert que par la butte de Piémont. Nous avons pris le château et le village de Plessis-de-Roye et avancé jusqu'à 900 mètres de Lassiaznv.


LA GUERRE Jeudi 15 août. — Nos troupes ont continué Dimanche 18 août. — Nos troupes se sont agagner du terrain entre l'Avre et l'Oise, en emparées de Ribécourt. dépit de la résistance opposée par l'ennemi. A l'est de Belval, nos éléments d'infanterie, Au sud de l'Avre, nous avons occupé Mar- ayant cventé une contre-attaque allemande en quévillers, Grivillers et atteint la ligne Arman- préparation, ont réussi à capturer 7 officiers, dont commandants de bataillon et un cercourt-Tilloloy. Nous avons progressé au nord deRoye-sur- tain nombre de soldats. Echec d'un coup de main ennemi aux MarMatz, d'environ 2 kilomètres, jusqu'aux quises, en Champagne. abords de Canny-sur-Matz. Les Anglais ont progressé dans le secteur de Plus au sud, nous avons conquis et dépassé Parvillers. Laberlière. L'ennemi a évacué ses positions avancées à Entre Matz Oise, nous avons avancé au nord de Chevincourt. Machemont et Cam- Beaumont-Hamel, Serre, Puisieux, et Bucquoy Les patrouilles britanniques ont gagné du bronne sont à nous. Les Anglais ont lepoussé de fortes contre- terrain aux environs de ces villages. Des priattaques ennemies à Lihons ainsi qu'aux alen- sonniers ont été faits. Canonnade à l'est de Robecq et dans le sectours de cette localité. Ils ont effectué une opération heureuse au teur de Scherpenberg. Le total des prisonniers faits depuis le sud de la Somme, faisant 200 prisonniers et reliant leurs positions à l'est de Mericourt, 8 août par la 4e armée britannique, est de à celles à l'est d'Etinchem, sur la rive nord de 21.844, et ceux faits par la ire armée française, de 8.500 ; ce qui porte le total à 30.344 pour la Somme. Ils ont amélioré leur ligne à l'est de Robecq le front Montdidier-Albert. Canonnade en Macédoine vers laStrouma et et entre Vieux-Berquin et Merris. le la la Vardar, dans boucle de Cerna et au l'ennemi de avions survolé ont 120 a nos nord de Monastir. Lassigny, jetant 23 tonnes d'obus. Echec d'une attaque ennemie en Albanie à Un contingent français a débarqué à VladiGere-Porocam. vostok. Progrès anglais en Palestine, des deux côtés Les Japonais ont fait leur jonction avec les Tchéco-SÎovaques en Sibérie orientale. de.la route Jérusalem-Naplouse. 200 ennemis ont été tués et 247 autres capturés. Vendredi 16 août. Entre Avre et Oise, nos — troupes ont enlevé le village de Gury et fait Lundi 19 avril. — Nos troupes ont piosud quelques progrès au nord de Roye-sur-Matz gressé de l'Avre. en combattant au nord et au et Elles ont enlevé les tranchées du camp Chevincourt. Sur le front de la Vesle, nous avons repoussé de César, dans la région à l'ouest de Roye. deux violentes attaques sur nosFismes. positions de Au sud de la rivière, nous avons poussé nos la rive nord, dans la région de lignes jusqu'aux abords de Beuvraignes. Plusieurs coups de main ennemis dans la Le chiffre de nos prisonniers faits en vingtHaute-Alsace et dans les Vosges ont échoué. quatre heures au sud et au nord de l'Avre, Les Anglais ont livré des combats heureux dépasse un millier. Nous avons capturé, en dans le voisinage de la route de Roye, à l'est outre, de nombreuses mitrailleuses et un de Fouquescourt et sur la rive sud de la important matériel. Somme. Sur chacun de ces points, ils ont Plus au sud, notre infanterie s'est emparée avancé leur ligne et fait quelques centaines de de Canny-sur-Matz. prisonniers. Au nord de l'Aisne, une opération locale Au sud de la Somme, ils ont pris le village nous a permis, dans la région d'Autrèches, de Proyard, en infligeant de lourdes pertes aux d'enlever les positions ennemies sur un front de 5 kilomètres et une profondeur de 1.500 Allemands. Ils ont fait des prisonniers au sud de la Scarpe et aux environs de Vieux-Berquin. Ils ont mis en échec une attaque ennemie NOTRE CONCOURS D'AODY dans le secteur de Merris. Les aviateurs français ont jeté 57 tonnes de projectiles sur les régions de Ham, Noyon, Guiscard, Tergnier, et abattu 15 avions et Voici tes résultats de notre 408 Concours 4 ballons captifs. Mensuel de Photographies de Guerre : Les aviateurs anglais ont lancé 52 tonnes de bombes, principalement sur les passages de la 1er Prix (1.000 francs) : Somme. VILLAGE OCCUPÉ PAR L'ENNELa gare de Coutry a été bombardée. 1

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et

Samedi 17 août. — Nos troupes ont repris leurs attaques dans la région boisée entre le Matz et l'Oise. En dépit de la forte résistanceopposée par l'ennemi, nous avons pu réaliser des progrès au nord-est de Gury.Nous avons pris pied dans le parc de Plessier-de-Roye et atteint Belval. Plus à l'est, nous avons porté nos lignes à 2 kilomètres environ au nord du village de Cambronne. Sur le front de la Vesle, des coups de main ennemis n'ont obtenu aucun résultat. Une incursion dans les lignes allemandes, dans la région de Mesnil-lès-Hurlus, nous a donné des prisonniers. Canonnade sur le front britannique. Des contre-attaques locales ennemies dans le secteur de Dickebusch, ont été repoussées. Un raid heureux, dans le voisinage d'Ayette a valu des prisonniers à nos alliés. Leurs patrouilles continuent à pousser en avant dans le secteur de Vieux-Berquin, et ont établi leur ligne à l'est du village. Elles ont capturé un certain nombre de prisonniers et de lttitrailleus s. Les Ang 's ont également avancé à l'est de h Meteren. Le transport Djemnah a été torpillé en b Méditerranée. Il y a 442 disparus.

MI ET PHOTOGRAPHIÉ AVANT ET APRÈS LE BOMBARDEMENT

PAR L'ARTILLERIE ANGLAISE Photo* parues en 28

8 et 9 de notre n*847,portant papa ladatedut8aoat.

Prix (500 francs)

;

SOLDATS, EN RÉSERVE DANS UN VILLAGE, GAGNANT UN ABRI SOUS LE BOMBARDEMENT Photo* parus* en pace 11 de notre n° 247, portant la date du 18 août.

3e Prix (250 francs) :

UNE ESCADRILLE

D'AVIONS AMÉRICAINS PARTANT EN MISSION Photo parue en pages 8 et 9 de notre W 245, portant

ladatedu4août.

Les résultats de notre Concours de Septembre seront publiés dans notre n° du 6 Octobre.

mètres. 240 prisonniers sont restés entre nos mains. Les Anglais ont amélioré leur ligne au nord de Provart et,au sud de Bucquoy. Ils ont progressé d'un mille au nord de Lihons, en capturant des hommes et des mitrailleuses. Ils ont repoussé une attaque dans la région du Scherpenberg et un raid aux environs de

Locre. Des aviateurs alliés ont attaqué Darmstad en y causant des dégâts considérables. Les aviateurs anglais ont bombardé les aérodromes ennemis de Haubourdin et de Lomme. Mardi 20 août. — Actions d'aitillerie violentes au nord et au sud de l'Avre. Nous avons fait plus de 400 prisonniers à

l'ouest de Roye. Nos troupes ont progressé en combattant jusqu'aux abords de Lassigny. Entre Oise et Aisne, elles ont rectifié leur front sur une étendue de 15 kilomètres environ, entre le sud de Carlepont et Fontenoy, réalisant une progression moyenne de deux kilomètres. Nous avons occupé le plateau à l'ouest de Nampcel, atteint le rebord sud du ravin d'Audignicourt et conquis Nouvron-Vingré. Plus de 2.200 prisonniers sont demeurés entre nos

mains. Les Anglais ont brisé des contre-attaques ennemies entre Outtersteene et Meteren. Ils ont fait des prisonniers dans le secteur d'Ayette, ainsi qu'au sud de la Scarpe, où leurs patrouilles ont fait irruption dans les tranchées de l'ennemi et pénétré assez avant dans ses positions. Au nord de la Scarpe, ils ont lepoussé un coup de main. Ils ont progressé dans le secteur de Merville, en dépit de la résistance des mitrailleuses enneennemies. Ils ont fait de 40 à 50 prisonniers et capturé des mitrailleuses. Les Japonais ont décidé de marcher par la Mandchourie du nord vers la Transbaïkalie. Mercredi ier août. — Bombardements réciproques dans la région de Lassigny et de Dreslincourt. Entre Oise et Aisne, nous avons occupé le village de Vassens, au nord-ouest de Morsain. Un coup de main ennemi, à l'ouest de Maisons-de-Champagne, n'a pas obtenu de

résultat. Les Allemands ont lancé une violente attaque contre les positions anglaises, entre Lihons et Herleville. Ils avaient pénétré dans les lignes sur deux points, quand ils ont été rejetés par une contre-attaque. Ils ont subi de fortes pertes. Dans le secteur de Merville, nos alliés ont progressé sur un front de neuf kilomètres. Ils ont pénétré dans Merville. Le total des prisonniers qu'ils ont capturés aux environs d'Outtersteene dépasse 750. Ils sont, de ce côté, au voisinage du chemin de Vieux-Berquin à Outtersteene. Quatre tentatives ennemies ont été repoussées au nord-est de Chilly. Les patrouilles anglaises ont fait des raids heureux entre la Lawe et la Lys sont arrivées à l'est du chemin de Paradis à Merville. Les aviateurs alliés ont abattu trois avions allemands et incendié un ballon captif. Ils ont jeté huit tonnes de projectiles sur les bivouacs de la région de Berry-au-Bac et de Guignicourt, les gares de Mézières et de Chatelet. Les Italiens ontrepoussé une violente attaque des Austro-Hongrois sur le Sasso Rosso. Cette attaque avait été précédée de tirs d'ar-

et

tillerie. La lutte s'est déployée corps à corps. L'ennemi a subi de graves pertes et laissé des prisonniers. D'autres tentatives ennemies au col del Rosso ont été enrayées par les feux d'artillerie. Des patrouilles britanniques ont capturé des prisonniers au plateau d'Asiago. Canonnade du val Laguona au val d'Astico. L'aviation britannique opère près de Sérès en Macédoine.


ALLEMANDS CAPTURÉS PAR LES BRITANNIQUES

Une colonne de prisonniers en route pour le camp de triage. Le camp de triage -

Le total des prisonniers faits par la 4e armée britannique, du 8 au 25 août, sur le front de la Somme, entre Montdidier et

Albert, s'élève à 24.844 dont un très grand nombre d'officiers. C'est donc une magnifique victoire qu'ont remportée les troupes

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du général Rawlinson. Leur avance nous a d'ailleurs procuré d'autres avantages non moins appréciables elle a éloigné d'Amiens l'artillerie lourde ennemie, libéré la grande voie ferrée Paris-Calais et anéanti le plan de l'état-major prussien.


LA CUEILLETTE DES ARMÉES DEBENEY ET HUMBERT

Veux lots de prisonniers faits par les FrançaisentreMnntriiAW Lassirfnv et

nombre },fontdidier

des Allemands capturés du 8 au 15 août, entre et Lassigny, par les deux armées françaises opérant en liaison avec celle du général Rawlinson, n'est pas sensiblementinférieur à celui des prisonniers faits par les troupes

britanniques entre Montdidier etAlbert. Les divisions du général Debeney capturèrent à elles seules 8.500 officiers et soldats, dont les colonels et les états-~ états-major de plusieurs régiments. Du 18 juillet au 18 août, les Ahés firent 7*î.ooo prisonniers.


AMÉRICAIN GÉNÉRAL GEORGE V AU QUARTIER

Le roi fait ses adieux au général Pershing, commandant les forces américaines Au cours de son récent voyage en France, le roi George V se rendit au G. Q. G. américain pour y remettre un certain nombre de décorations aux généraux Pershing et Bliss, ainsi qu'aux dix-neuf officiers et soldats de l'armée américaine qui, lors de

la prise de Hamel, en juillet dernier, coopérèrent d'une manière fort efficace au succès des régiments australiens. Le roi félicita le généralPershing pour la très belle conduite de ses troupes. Voici le roi serrant la main de son hôte, à l'heure du départ.


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CE QUI RESTEDU FAMEUX HARTMANNSWILLERKOPF

La roche Tissot qui en est le point culminant est actuellement en notre possession Après le front de Champagne et celui de la Somme, les fronts de Lorraine et d'Alsace vont-ils se réveiller Les Allemands semblent le craindre après un coup de main exécuté par les Américains, ils ont opéré un léger recul aux environs de St-Dié.

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?

Les armées franco-américaines de l'Est sont remplies d'ardeur. Voici une photographie de la fameuse montagne qui fut prise et reprise une dizaine de fois au début de la campagne et qui est aujourd'hui notre meilleur observatoire dans ce secteur.

l


AUTREFOIS VILLE GAIE ET COQUETTE, MONTDIDIER N'EST PLUS AUJOURD'HUI QU'UNE MASSE DE DÉMOLITIONS

CETTE IMPRESSIONNANTE PHOTOGRAPHIE À ÉTÉ PRISE A BORD D'UN AVION FRANÇAIS D'OBSERVATION, A

16 AEUREs

30, LE 10 AOUT 1918, QUELQUES HEURES APRÈS L'ENTRÉE DE NOS TROUPES VICTORIEUSES DANS MONTDIDIER


UNE FÊTE DES DRAPEAUX A CHALONS-SUR-MARNE

Le général Gouraud salue un fanion de chasseurs, Les régiments dont la vaillance nous a valu la victoire de Champagne reçurent, le 15 août, le prix de leur belle ardeur. Ce fut une journée émouvante. 48 drapeaux ou étendards, la plupart des loques sublimes, trouées par les balles, rayonnaient

Défilé des drapeaux décorés -

au soleil. En présence de la population de Châlons, le général Gouraud a remis aux glorieux insignes, les fourragères aux couleurs des médaille militaire ou croix de guerre. 10Voici le général saluant un fanion qu'il vient de décorer; 20 Le défilé des drapeaux.


CAVALIERS D'INTRÉPIDES f LES CANADIENS SONT

évacuation attendant leur Blessés canadienne. cavalerie la Prisonniers capturés par Le livre d'honneur de la cavalerie britannique comptait déjà bien des pages glorieuses, mais celles que viennent d'yinscrire les régiments canadiens devront être désormais comptées parmi les plus belles. Dès le début de l'offensive les cavaliers cana-

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diens prouvèrent ce dont ils étaient capables. Voici 1° un lot de prisonniers capturés par un régiment canadien de cavalerie 2° des blessés allemands et canadiens attendant dans un village récemment reconquis l'heure de leur évacuation vers l'arrière.

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SUR LA TOMBE DU LIEUTENANT QUENTIN ROOSEVELT

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L'évêque Wilson récite des prières et des officiers américains olantent une croix Lors de l'avance des troupes alliées sur la Vesle, des officiers américains eurent la joie de retrouver la tombe du lieutenant

aviateur Quentin Roosevelt, tombe que les Allemands avaient marquée par une croix et par les deux roues de son avion. Le

glorieux fils de l'ancien président des Etats-Unis avait été abattu au cours d'un raid dans les lignes allemandes. Voici l'évêque Wilson présidant un service religieux la tombe de sur l'aviateur et des officiers de sa division y érigeant une croix.


LE VILLAGE DE

VAUX APRÈS L'ASSAUT DES AMEX

Trois tombes de soldats américains marquent le point de départ de l'attaque C'est le feu intensif des batteries américaines qui a réduit le village de Vaux à l'état où le montre la photographie ci-dessus. Il n'est pas une maison qui n'ait été touchée. Presque toutes ne sont plus que des monceaux de pierres. Les fantassins amé-

ricains qui s'emparèrent de la ville après cette terrible préparation d'artillerie réussirent à capturer cinq cents Allemands. Les croix sur le flanc de la colline marquent les tombes des trois premiers Américains qui tombèrent après le signal de l'attaque.


L'INONDATION EST TOUJOURS TENDUE EN FLANDRE

Deux vues pittoresques prises dans les plaines des Flandres En novembre 1914, alors que la situation de l'armée belge dans les Flandres, entre Dixmude et la mer semblait désespérée, le haut commandement eut l'idée de faire jouer quelques écluses et de tendre l'inondation dans toute la vallée de l'Yser. Cette

initiative sauva l'armée belge, ruina les plans de l'état-major prussien et réduisit à néant les avantages remportés jusque là par l'ennemi. Voici deux photos prises en Flandre occidentale qui prouvent qu'entre l'ennemi et nous l'inondation persiste.


UN SERVICEPOSTAL AÉRIEN EST CRÉÉ EN FRANCE

M. Clémentel signe le procès-verbal. Le pilote avant le départ. L'avion postal Une date! Une date pacifique au milieu des tragédies de la guerre. Le 17 août, à trois heures de l'après-midi, le premier avion postal faisant en France un service régulier s'envola du champ d'aviation du Bourget, portant le courrier pour Saint-

:

Na.zaire. Assistaient au départ

MM. C

émntel, d'Aubigny,

Manin, Amiard, Paoi et Pierre Fiandin. L'avion postal, un Letord qui porte le nO832, it it pioté par l'adjudant Houssa; , ancien employé des postes, qu'assistait le mécanicien Cre,,ant.


FUSILS,MITRAILLEUSESET CANONS RAMASSÉS PAR NOS TROUPES DANS LASOMME Au cours de l'offensive de laSomme, la première armée française allemands, dont beaucoup de gros calibre, plusieurs milliers de mitrailleuses, de nombreux mortiers et un important matériel. et la quatrième armée britannique ont pris plus de 600 canons

:

TENU PAR LE NOUVEAU SULTAN DE TURQUIE, MOHAMED VI des Allemands. Le voici donnant sapremière audience Le nouveau sultan de TUrqlliei MohamedVI, qui a succédé à son à sa frère ne partage pas, dit-on, les sentiments de ce dernier àl'égard droite se tient,debout, l'héritier du trône, le prince Abdul EfleML

LEPREMIER

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