Le Miroir. Publication hebdomadaire
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18
Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier. Il
L'ENTRÉE D'UN RÉGIMENT FRANÇAIS DANS MONTDIDIER, APRÈS L'OCCUPATION DE LA VILLE Nos soldats durent, pour pénétrer dans la ville, engager des corps à corps avec des officiers allemands qui s'étaient armés du fusil et avaient remplacé, aux mitrailleuses, leurs hommes démoralisés par notre attaque.
BRITANNIQUE AU NORD DE L'ANCRE p LA POUSSÉE
Allemands capturés les Canadiens. par -
Prisonniers transportant un officierblessé-
Les Britanniques étendent chaque jour, chaque semainey leur champ d'action. Des rives de la Somme ils ont porté la bataille sur celles de l'Ancre. Là encore, les tanks ont fait de la bonne besogne. Le succès de leurs opérationss'annonça tout de suite
par l'arrivée de nombreux prisonniers dont un certain nombre transformés en brancardiers, servirent à transporter les tommies blessés. Ceux-ci, d'ailleurs, étaient fortpeunombreux, car nos alliés n'ont eu à enregistrer que des pertes légères.
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LA GUERRE Jeudi 22 août. — Au sud de l'Avre, nous nous sommes emparés de Beuvraignes, après un combat acharné. Entre Matz et Oise, nous avons fait 500
prisonniers. A l'est de l'Oise, nous avons attaqué les lignes allemandes sur un front de 25 kilomètres,depuis la région de Bailly jusqu'à l'Aisne. Nous avons atteint la forêt d'Ourscamps, Carlepont, Cuts, Lombray, Blerancourdelle. le plateau nord de Vassens, Vezaponin, au Taruers,Cuizy-en-Almont, Osni-Courtil, réalisé une de 4 kilomètres et avance moyenne fait 8.000 prisonniers. Au total, plus de 10.000 Allemands sont tombés, en deux jours, entre nos mains dans cette région. Nous avons gagné du terrain à l'ouest de Lassigny. Les Anglais ont livré des combats locaux sur les deux nves de la Scarpe. Ils ont avancé leur ligne à l'est de Fampoux et progressé de part et d'autre de la Lys et à l'estde Merville. Ils ont attaqué sur un large front au nord de l'Ancre, et réalisé des progrès satisfaisants. L'Espagne a publié un communiqué d'où il résulte qu'elle a fait une notification importante à Berlin. Elle prélèvera sur le tonnage allemand ancré dans ses ports, un tonnage égal a celui que lui détruiront les sous-marins. Vendredi 23 août. Nos troupes ont main— tenu le contact avec l'ennemi. Lassigny est tombée. Nous avons atteint le Piémont, Thiescourt, Cannectancourt et Ville et touché à la Divette. Nous bordons l'Oise à l'est de Noyon depuis Sempigny jusqu'à arés, Brétigny. Tl y. Plus à l'est, nous de Bourguignon et de nous sommes emparés nom em p SaintPaulauBots et poussons au nord de ce village. Nous avons atteint l'Ailette à la QuincyBasse.
t
Les Anglais ont réalisé des gains nouveaux, en dépit de violentes contre-attaques ennemies, entre la Somme et l'Ancre. Ils ont fait de 2 à 3.000 prisonniers et capturé des canons. Ils ont progressé au nord-est et à l'est de Merville et sont aux lisières de Neuf-Berquin. Ils ont attaqué et capturé une forte position ennemie au nord de Bailleul. Une violente contre-attaque tentée par les Allemands contre la ferme de Locrehof, au nord-ouest de Dranoutre, a été repoussée après
un vif combat. Les Italiens ont repoussé toute une série d'attaques autrichiennes sur leur front.
Samedi 24 août. Nos troupes ont continué — a, progresser sur tout le front de la bataille en cours. Entre Matz et Oise, nous bordons la Divette,
depuis son embouchure jusqu'à Evricourt. Le long de l'Oise, nous nous étendons depuis Sempigny jusqu'à la voie ferrée de Coucy-leChâteau. A l'est de Solens, nous avons porté nos jusqu'aux abords de Guny et de PontSaint-Mard. Le matériel abandonné par l'ennemi entre 1Aisne et l'Avre, est considérable. Plus de 200 canons ont été dénombrés. Les troupes anglaises ont progressé de trois kilomètres sur un front de neuf, entre Somme et Ancre. Elles ont rencontré une sérieuse résistance sur certains points, notamment sur les pentes au nord de Bray. Les combats ont continué, dans Albert, j.usqu'à ce que la ville eût été nettoyée. Au cours de cette opération, 1.400 prisonmers ont été faits, et des canons capturés. Nos alliés ont progressé aussi sur la rive gauche de l'Ancre, au sud de Beaucourt. L'ennemi a contre-attaqué au nord de Il'Ancre. Il échoué à Miraumont et à Achietle-Grand. a Le chiffre total des prisonniers dénombrés par les Anglais est de 5.000. Nos alliés ont encore avancé sur le front de la Lys.
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Dimanche 25 août. — Dans la région de Lassigny et entre Oise et Aisne, canonnade assez vive. Nos détachements ont pénétré sur plusieurs points dans les tranchées allemandes en Lorraine et ramené des prisonniers. Les Anglais ont progressé dans le secteur d'Albert et fait des prisonniers. Depuis le 21, ils ont fait plus de 14.000 prisonniers et capturé un certain nombre de canons. Ils ont réussi une opération locale au nord de Neuf-Berquin. Quelques attaques partielles au nord de Bailleul, au sud de Locre et au nord de Kemmel, faites par l'ennemi au cours de la nuit, ont été repoussées après une lutte violente. Des combats heureux de pour nos alliés ont eu lieu au nord du canal la Bassée, dans le secteur de Givenchy. Nos équipages de chasse ont abattu ou mis hors de combat quatorze avions ennemis. L'aviation de bombardement de jour a lancé dix-huit tonnes de projectiles sur des rassemblements de troupes et des convois dans le ravin de Margival, sur les routes de Soissons à Chauny, sur Vauxaillon, Anizyle-Château et Laffaux. L'aviation de nuit a jeté vingt-cinq tonnes de projectiles sur les gares de Ham, Laon, Anizy-le-Château, Mézières et Machault-Pontavert. Une forte expédition a été effectuée sur l'aérodrome de Mars-la-Tour.
Lundi 26 août. — Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons progressé à l'est de Bagneux, en faisant une centaine de prisonniers. Au nord de Roye, échec d'un raid ennemi ; nous avons fait une vingtaine de prisonniers. A l'ouest de Fismes, les Américains ont avancé sur un front de 800 mètres jusqu'à la route de Soissons à Reims. Sur la rive droite de la Meuse et en Woêvre, nos patrouilles ont ramené des prisonniers dont plusieurs appartiennent à des unités austro-hongroises. Les Anglais ont largement progressé sur le front au nord de la Somme, en dépit de l'arrivée de renforts allemands considérables. Les troupes australiennes ont pris Bray-surSomme et emporté les positions ennemies voisines. A leur gauche, des troupes de Londres et des
comtés de l'Est ont gagne du terrain.
TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin dm hostilités nous déocmtrMi des prix importants dont un de
30.000 francs Rappelons qu'au 31
août 1918,nous
avions déjà attribué
Vrixde 40 Prixde 1
Jr.
15.000 1.000fr. 500 fr. fr.
40 Vrix de 40 Prix de •oit,autotal
250 :
85.000 francs zz
de Prix
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Les Gallois ont pris la Boisselle, Orvillers, Thiepval et Grandcourt, malgré de vives résistances. Le village de Miraumont a été débordé. Les Néo-Zélandais, après être arrivés aux lisières de Bapaume, se sont emparés de la 10ute d'Albert à Bapaume. Nos alliés ont occupé également Irles et avancé vers Sapignies, qu'ils ont finalement enlevé ainsi que Béhagnies. Depuis le 21 août, les troupes britanniques ont capturé plus de 17.000 Allemands dans cette région. Echec d'une tentative allemande près de Bailleul. Mardi 27 août. — Activité des deux artilleries dans la région de Lassigny. Entre Ailette et Oise, nous avons réalisé
de nouveaux progrès à l'est de Bagneux et repoussé des contre-attaques ennemies à l'ouest de Crécy-au-Mont. Nous avons fait 400 prisonniers au cours de ces actions. Deux coups de main ennemis dans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. Nous avons fait des prisonniers. Les troupes anglaises ont subi une résistance assez vive de la part de l'ennemi, mais elles ont brisé toutes ses contre-attaques, réalisé des progrès et fait des prisonniers. Sur la rive nord de la Somme, les Australiens ont enlevé les positions allemandes sur à leur gauche, les hauteurs à l'est de Bray lesdivisions de Londres et des comtés de l'Est ont poursuivi leur avance dans la direction de Carnoy et pris Mametz. Le bois de Mametz est tombé aux mains des Gallois. Au centre, nos alliés ont traversé la route Albert-Bapaume, au sud de Bapaume, pris Martimpuich, le Sars et le Barque. Au nord de Bapaume, un violent combat s'est engagé vers Favreuil qui appartenait aux Anglais, et ceux-ci ont progressé au delà du village. Ils ont amélioré leurs positions au sud-est de Mory et à l'ouest de Croisilles. Ils ont attaqué dans le secteur de la Scarpe et réalisé des progrès. Les avions anglais ont bombardé Pirmasens et Deux-Ponts. Ils ont également opéré sur la côte flamande. De part et d'autre de Mercredi 28 août. l'Avre, nous avons exécute deux opérations locales qui nous ont permis d'enlever Fresnoylès-Roye et Saint-Mard, en dépit de la vive résistance opposée par l'ennemi. Nous avons fait plus de 1.100 prisonniers,
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dont 36 officiers. Entre l'Oise et l'Aisne, une contre-attaque des Allemands à l'ouest de Chavigny a échoué. Nous avons fait une trentaine de prisonniers. A l'est de Bagneux, nous avons progressé de 1.200 mètres.
Canonnade entre Aillette et Aisne. Les Anglais ont continué à combattre sur l'ancien champ de bataille de la Somme, entre Maricourt et Bapaume, ainsi qu'au nord de cette ville. Les contre-attaques de l'ennemi ont toutes été brisées. Traversant Montauban et suivant la crête des hauteurs, nos alliés ont pris le High Wood et atteint Longueval, d'où ils ont été ensuite obligés de se retirer, et ils ont enfin repris
l'avantage
Dans le voisinage de Ligny-Thilloy, l'infanterie allemande a été repoussée. Les troupes néo-zélandaises sont dans les faubourgs nord de Bapaume. De violents combats ont été livrés près de Croisilles.
Progrès des Australiens des deux côtés de la Somme, à l'est de Suzanne et vers Dompierre. Les Canadiens ont enlevé la crête a l'est de Wancourt et se sont établis à l'est de Guemappe. Le chiffre des prisonniers depuis le 21 dépasse 21.000. Les Italiens ont repoussé une attaque autrichienne dans le Giudicarie. A l'ouest d'Asiago des détachements britanniques ont fait irruption dans les tranchées adverses et ramené 270 prisonniers dont 6 officiers.
En Albanie léger repli de nos troupes
NOS BONS ALLIÉS BRITANNIQUES ONT REPRIS ALBER1
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Canadiens faisant le coup de feu dans les rues et s'efforçant de blesse---j sauver un Le août, --.a-de -a 22
bon matin, les troupes Anglaises des comtés de 'L.-l'Est et de Londres qu'appuyaient des détachements canadiens et australiens attaquèrent entre la Somme et l'Ancre et chassèrent les Allemands d'Albert. Elles firent 1.400 prisonniers et
prirent des canons. La bataille, d'ailleurs, fut sévère, les car défenseurs d'Albert avaient reçu l'ordre du grand quartier général allemand de n'évacuer la ville qu'après avoir épuisé tous les moyens de défense et fait sauter les ouvrages d'art.
ALBERT N'EST PLUS QU'UN MONCEAU DE RUINES
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-Patrouille parcourant les rues remplies de décombres.
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Albert a subi le sort commun à toutes les villes que l'ennemi a dû évacuer depuis six semaines il n'en reste que des ruines. Avant de battre en retraite, les Allemands ont anéanti ce qui restait de la précieuse basilique où tant de pèlerins vinrent
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Ce qui reste de la basilique
rendre hommage à la Vierge miraculeuse. Cette statue qui couronnait la flèche de l'église,fut déjà abattue parun obus allemand. Voici i° une patrouilla de Canadiens parcourant les rues de la ville 2° ce qui reste de la précieuse basilique.
:;
LES BRAVES TROUPES DE LONDRES ONT PRIS CHIPILLY
Vue de Chipilly après la bataille. - Mitrailleuse allemande abandonnée dans les ruines Une noble émulation règne dans toutes les unités de l'armée britannique. Troupes métropolitaines et contingents des dominions rivalisent de courage. Chaque jour de nouvelles unités sont citées au communiqué. On sait la part glorieuse des Canadiens
et Australiens dans les combats qui nous ont rendu Albert, Bray-sur-Somme et plusieurs villages de la Somme et du Pasde-Calais. Il est bon de noter que ce sont les troupes de Londres qui se sont sacrifiées pour reprendre le bourg de Chipilly.
ALLEMANDS FAITS PRISONNIERS DANS UNE CAVE
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iri>ir Les soldatsAnglais procèdent à l'évacuation des ennemis blessés -,-..-. puniques ont capturé, du 8 au 25 août 42.000 Allepourra plus obéir aux ordres de manus. La maître,
Je armée en aligne 15.000 sur son tableau ete la armée en porte 27.000 sur le sien, dont 600 officiers.Encore quelques saignées comme celles-là et le prince Ruprecht ne
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le Kaiser! Voici son deux photographies montrant des soldats britanniques procédant a l'évacuation de blessés Allemands qui s'étaient réfugiés dans une cave pendant le bombardement violent de Thiepval.
DES TROUPES FRANCAISES TRAVERSENT LA VILLE DE LA FERTÉ-MILON POUR MONTER AUX PREMIÈRES LIGNES
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fanM55^®» jamais las,
Précédés et suivis des jeunes garçons de la ville, nos admirables -
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Les temps ont changé. Il y a deux mois l'ennemi criait victoire. Ses
troupes, ençouragées par leurs succès sur la Somme, dans l'Oise et sur la Marne, se promettaient une marche facile sur Paris et une paix glorieuse et' rapide. Paris, la proie tant convoitée, n'était-il pas à
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?
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portée des canons lourds allemands Sa population n'était-elle n'étaient-d complètement"démoralisée et les soldats français "découragés"par quatre années d'efforts vains et coûteux? AUJOUnt d'hui ce sont les armées de Ludendorf et d'Hindenburg qui
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défilent. musiaue en tête. comme s'ils allaient à la oarade tout JT -
retraite. Les troupes alliées les harcèlent le long de la longue qui, de Reims remonte à Arras et leur infligent défaites sur Les villes qui nous avaient été reprises sont à nous. L'armée sans cesse grandissante, brûle du désir de combattre et <^
^eS'
laine,
se tient prête à intervenir en temps voulu. Les paysans et
lesvilla-
geois français qui avaient fui devant l'invasion sont revenus dans leurs villages libérés et leurs fils acclament au passage les braves qui passent et s'en vont vers la mêlée, musique en tête et l'espoir au cœur.
LE ML FOCH REÇOIT SON BATON, PÉTAIN SA MÉDAILLE
M. Poincaré félicite le maréchal Foch. - Il se disoose à décorer le général Pétain
Le président de la République, accompagné de M. Clérhenceau, se rendit sur le front, le 23 août, pour remettre au maréchal Foch son bâton de commandement, et la médaille militaire au
général Pétain. Les deux cérémonies eurent lieu, l'une au poste
de commandement du maréchal, l'autre au G. Q. G., en présence des ministres de la Marine, de l'Armement et des états-majors des deux grands chefs. M. Poincaré prononça deux allocutions sur les éclatants services du vainqueur de l'Yser et de Verdun.
VILLAGE DE L'AISNE BOMBARDE PAR NOS AVIONS
Photographie prise à 2.000 mètres de hauteur par un de nos pilotes Nos fantassins talonnent l'ennemi en retraite, nos artilleurs contrebattent sa propre artillerie et barrent la route à celles de ses unités qui tentent de passer à la contre-attaque nos aviateurs, enfin, bombardent sans répit ses convois et ses lignes de
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ravitaillement. Voici une photographie prise par un de nos pilotes, à 2.000 mètres d'altitude, qui montre des bombes empennées lancées par nos escadrilles d'avions et tombant sur un village de l'Aisne encore occupé par les Allemands.
LA CATHÉDRALE DE VERDUN AUSSI MENACE RUINE
L'état actuel des voûtes. - Un sommier de l'orgue mis à l'abri par nos soldats Comme celles de Reims, de Soissons et d'Amiens la cathédrale de Verdun a beaucoup souffert des bombardements dirigés contre elle. Ses beaux vitraux sont en miettes, ses voûtes sont crevées et ses murs sont branlants. Aussi les autorités militaires
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ont pris toutes les mesures pour que soient mis à l'abri les objets précieux qu'elle contenait. Voici 1° une photographie montrant l'état des voûtes de l'église; 2°une vue montrant des soldats transportant un sommier de l'orgue dans un fort.
NOS SOLDATSONT MOISSONNÉ DERRIÈRE LE FRONT
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Paysans rentrant dans leur village reconquis. Soldats moissonneurs près de Suippe Les Allemands avaient espéré faucher et engranger les superbes récoltes qui, dans l'Aisne, l'Oise, la Marne et la Somme, avaient
mûri sous les rafales d'obus. Mais ils avaient compté sans l'héroïsme de nos troupes et sans l'initiative de notre haut
commandement qui, après avoir reconquis le terrain perdu, a mis en branle la grande armée des moissonneurs. L'activité de cette armée a été telle qu'en trois semaines 30.000 hectares ont été fauchés et que 50.000 quintaux de blé ont été rentrés. 0
POINCARÉ CHAMPAGNE ITALIEN DE FRONT LE SUR M.
des drapeaux. - Défilé des fantassins et des mitrailleurs. - La revue Présentation Le président de la République se rendit le 26 août dans le secteur occupé dar les troupes italiennes combattant en France. Il fut reçu par le général Albricci qui lui présenta les drapeaux de tous les régiments italiens. Après avoir passé les troupes en
revue, M. Poincaré leur adressa ses félicitations et remit des décorations, conférées par le gouvernement de la République à des généraux, officiers, sous-officiers et soldats italiens qui se signalèrent lors des combats sur la Marne et autour de Reims.
L'ARMÉE GRECQUE, ELLE AUSSI, EST A L'HONNEUR
Le
e Franchet dtEsperey passe en revue leS'd'infanterie grecque et décore le draoeau-
Les heureux événements qui depuis le 18 juillet succédent se sur le front français ont entièrement accaparé l'attention du public. 11 est juste pourtant de se souvenir que nous avons en Grèce des braves qui surveillent les portes de l'Orient. Nos
troupes sont d'ailleurs admirablement secondées par l'armée grecque entièrement reconstituée. Récemment, le général Franchet d'Esperey, pour marquer sa satisfaction au régiment d'infanterie grecque, décora son drapeau de la croix de guerre.
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LE LIEUTt BONNETON APRÈS SON BRILLANT EXPLOIT L'aviateur Bonneton réussit récemment à "défoncer" un drachen à Pontoise. On voit ici des débris du ballon accrochés à son avion.
SPAD TRAVERSE DE PART EN PART PAR UN OBUS Atteint par un obus qui coupa la conduite d'eau et mit en pièces atterrir tic~~ dans néanmoins, spad mitrailleuse, put, nos ce sa
VUE GÉNÉRALE DU PORT DE VLADIVOSTOK PRISE DES FAUBOURGS DE LA VILLE des troupes anglaises et françaises. La garde du port est assurée La situation des Alliés en Sibérie tend à se préciser. D'importants le "Brooklyn" et le Suffolk"par le "Kersaint", l'"Assuhi contingentsjaponais et américains arrivent à Vladivostok ainsi que
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