Le Miroir - 15/09/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS

LE MIROIR paie n'importe quel priz les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.

SIR DOUGLAS HAIG FÉLICITE DES CANADIENS QUI SE SIGNALÈRENT A LA PRISE DE QUÉANT L'honneur de marcher à l'assaut de la forteresse de Quéant, véritable pivot de la défense allemande, avait été réservé aux Canadiens du général Fergusson. Le soir ils purent inscrire 10.000 prisonniers sur leur tableau.


LA POUSSÉE VERS ARMENTIÈRES, DOUAI ET CAMBRAI

à l'assaut dans la

Troupes britanniques partant

A l'extrême gauche du front allié, Farinée du général Plumer

estentrée résolument en action et a singulièrement précipité le mouvement de repli que les généraux von Quast et von Arnim avaient oitrabé. EBe a xtpsis le ment l&mmfî et -

réacion de

Neuve-Erfne

toute une série de positions comprise entre Vieille-Chapelle et Voonuezeele. C'est le dégagement d'une partie de notre région minière du Nord, le commandement rendu à nos alliés sur la plaine de I-fser et la ruine desvisées allemandes surCaIais.


LA GUERRE Jeudi 29 août. — L'ennemi a accentué son repli de part et d'autre de l'Avre. Nos troupes ont avancé sur un front de vingt kilomètres. Nous avons occupé Hallu, Frànsart, Crémery, Gruny, Carrepuis, Roye, Laucourt et Crapeaumesnil, Chaulnes, Omécourt, Balatre,

Roiglise, Verpillières, Dives. Au nord de l'Avre, nous avons atteint la ligne générale Licourt, Po¡te, Mesnil-le-Petit, Nesle. Une trentaine de villages ont été repris. Nous avons réalisé une avance de douze kilomètres en vingt-quatre heures, sur certains points. Les Anglais, opérant à cheval sur la Scarpe ont attaqué à nouveau. Les troupes canadiennes, après avoir brisé la résistance de l'ennemi sur l'ancienne ligne de défense, tenue Par lui avant le 21 mars, ont pénétré profondément dans les positions allemandes entre la Sensée et la Scarpe, près Cherizy. Vis-enArtois et le bois du Sart elles ont capturé de nombreux prisonniers. Les Ecossais ont franchi la Sensée et occupé Fontaine-lès-Croisilles, en faisant plusieurs centaines de prisonniers. Au nord de la Scarpe, d'autres bataillons écossais ont emporté Rœux et Gavrelles, tandis que les Anglais entraient dans Arleux-enGohelle. Entre Croisilles et Bapaume, nos alliés ont pris Beugnâtre. Au sud de Bapaume, ils ont chassé l'ennemi de Longueval, des bois de Delville et de Bemafay. Plus au sud, ils tiennent Vermandovillers. Un vapeur espagnol a été torpillé par un SOus-mann allemand.

;

-

Vendredi 30 août. Nos troupes ont continué à poursuivre l'ennemi qui, sous notre Poussée victorieuse, a précipité sa retraite

sur un front d'une trentaine de kilomètres. Nous avons atteint les hauteurs de la rive gauche de la Somme, depuis Cézancourt jusqu'à la région à l'est de Nesle. Plus au sud, nous bordons la rive ouest du canal du Nord sur la majeure partie de son parcours entre Nesle et Noyon. Notre avance du jour excède dix kilomètres en certains points, et quarante villages ont été repris dans la journée. Nous avons fait 500 prisonniers. Les Américains ont repoussé plusieurs contreattaques dans la région de Juvigny, entre Oise et Aisne. Ils ont arrêté une tentative allemande sur laVesle, au sud de Bazoches et de Fismettes. Les troupes anglaises ont accentué leur Pression au sud de la Somme. Dans le secteur de la Scarpe, elles ont repoussé de fortes attaques près de Vis-en-Artois, de Bourv et de Gavrelles. Elles ont fait au total 26.000 prisonniers et capturé plus de 100 canons depuis le 21. Les tanks ont pris une part active à cette lutte. Le Sénat américain a voté la nouvelle loi des effectifs. Le général Horvat. a fait un coup d'Etat a Vladivostock. Samedi 31 août. — Notre progression a continué dans la région du canal du Nord, que nous bordons entièrement, sauf vers Cartigny et Sermaize. Nous avons occupé le bois du Quesnoy, au nord-est d'Eurvilly et Beaurains. Plus au sud, la bataille a revêtu un caractère de vif acharnement. Nous avons enlevé Noyon de haute lutte et progressé jusqu'aux lisières sud d'Haplincourt. A l'est de Noyon, nous avons pris pied sur les pentes sud du mont Saint-Siméon et conquis Landrimont et Morlincourt. Nous avons fait plusieurs centaines deprisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne, nos troupes ont réussi à franchir l'Ailette en plusieurs points, au nord et au sud de Champs, en dépit de la résistance allemande. Guny et Pont-Saint-Mard sont entre nos toains. Les Anglais ont occupé Bapaume; malgré la destruction des ponts, leurs avant-gardes ont franchi la Somme au sud et à l'ouest de Péronne. Us ont pris Cléry-sur-Somme et

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dans ce seul secteur, ils ont capturé 210 prisonniers et des canons. Au nord de Bapaume, les troupes de Londres et du Lancashire ont réalise des progrès importants à l'est de la Sensée, occupé Bullecourt et Hendecourt, ainsi qu'un puissant système de tranchées. Nos alliés ont encore avancé de part et d'autre de la Scarpe vers Eterpigny, Hamblain-Ies-Prés et Plouvain. Combles

Dimanche Ier septembre. — Nous avons rejeté sur la rive est du canal du Nord les éléments ennemis qui résistaient encore. Catigny et Sermaize ont été enlevés par nous. Nos troupes ont franchi le canal en deux endroits, en face de Catigny et de Beaurains, enlevé Chevilly et la cote 87 et pénétré dans Genvry. Plus au sud, des combats acharnés se sont livrés dans la région au nord et à l'est de Noyon et le mont nous tenons Haplincourt Saint-Siméon. Au cours de ces actions, nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Entre Avre et Aisne, la lutte a été non moins vive. Sur la rive nord de l'Ailette, nous avons conquis le village de Champs. Au nord de Soissons, nous nous sommes emparés de Chavigny et de Cuffies et nous avons porté nos lignes aux lisières de Crouy. Les Anglais ont livré de vifs combats au nord et à l'est de Bapaume. Ils ont pris Riencourt et Baucourt, Fremicourt et VaulxVrancourt, et atteint Beugny. Sur la route Arras-Cambrai, ils sont maîtres des positions ennemies entre Heudicourt et Hancourt, de la ferme de Saint-Servins, et du village d'Eterpigny. Sur la Lys, ils occupent Lacouture et la ligne de la Lawe, de Vieille-Chapelle à Lestrem. Ils ont pénétré dans Dranoutre et ont progressé au nord du Kemmel. Sur la Somme, ils se sont avancés à l'est de Cléry en faisant plusieurs centaines de prisonniers.

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Lundi 2 septembre. — Lutte acharnée dans la région du canal du Nord et au nord de Soissons. Nos troupes ont progressé pied à pied, et

enlevé des centres de résistance que l'ennemi a défendus avec opiniâtreté. Nous avons pris Campagne, sur la rive est du canal. L'effort de l'ennemi a été très violent sur le village de Chevilly, qui est resté finalement en notre possession, après avoir été repris deux

Aisne. Des coups de main ennemis dans la région de la Vesle et dans les Vosges n'ont obtenu

noua attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités

nous décernerons des prix importants dont un de

30.000 francs Rappelons qu'au 31

août1918, nous 1

\Prixde

40 Prixde 40 Prix de 40 Priz de

g

Ir.

15.000

1.000 fr, 500fr. 250 fr

:

soit, au total

85.000 francs 4ePli* —

,

prisonniers. Nous avons progressé au nord d'Haplincourt et de Morlincourt. Au nord de Soissons, nous avons conquis Juvigny et Crouy de haute lutte et atteint Leury. 1.250 prisonniers ont été capturés. Sur le front britannique, les Australiens ont pris la colline et le village du mont SaintQuentin, au nord de Péronne. Nos alliés ont enlevé Feuillancourt, en y capturant plus de 1.500 prisonniers. Ils ont arrêté de grosses contre-attaques allemandes des deux côtés de la route de Bapaume-Cambrai en infligeant de lourdes pertes à l'assaillant. Ils ont pris Bien-lesBapaume, et amélioré leurs positions entre Vaulx-Vrancourt et Bullecourt. Les Canadiens ont réussi une opération locale au sud de la route Arras-Cambrai. Une autre avance a été réalisée entre Sensée etScarpe. Le mont Kemmel a été reconquis et les forces britanniques s'approchent dEstaires Mardi 3 septembre. — Nos troupes ont pris pied au nord de l'Ailette, dans les bois à l'ouest de Coucy-le-Château, au sud de la rivière, et nous nous sommes emparés du village de Crécy-au-Mont. Le total des prisonniers faits par nos alliés et par nous aux Allemands depuis le 15 juillet dépasse 128.000. Les troupes australiennes ont pris Péronne, après avoir repoussé les contre-attaques ennemies au mont Saint-Quentin. Elles ont continué leur avance, en s'emparant des positions allemandes à l'ouest et au nord de Péronne, tandis que de violents combats se livraient dans les rues et les maisons en ruine. Elles tiennent Flamicourt et Saint-Denis et ont avancé sur les éperons du mont SaintQuentin. Les troupes de Londres, attaquant au sudest de Combles, ont enlevé Bouchavesnes et Raucourt, ainsi que les hauteurs qui dominent ces villages et sont parvenues aux abords du bois de Saint-Pierre-Vaast. Elles ont fait 2.000 prisonniers. Nos alliés ont encore repoussé l'ennemi des hauteurs de Morval, pris Beaulencourt et la crête à l'est de Beaucourt et de Fremicourt. Ils sont dans le Transloy et ont conquis Bullecourt et Hendecourt-Ies-Cagnicourt. Ils ont fait là plusieurs centaines de prisonniers. septembre. — Actions d'artillerie Mercredi entre le front de la Somme et entre Oise et

4

TOUS LES MOIS

avions déjà attribué

fois par les Allemands. Nous avons fait 200

s

aucun résultat. Les opérations entreprises par les Anglais au sud de la Scarpe, ont euun plein succès. L'ennemi, battu sur ses défenses du système Drocourt-Quéant, a dû se replier sur presque tout le front. Il a subi de lourdes pertes et laissé 10.000 prisonniers. Les troupes de nos alliés, poursuivant leur avance sont entrées dans Pronville, Doignies et Bertincourt. Les Canadiens ont montré un grand couattaquant la ligne Drocourt-Quéant, rage, en ligne perfectionnéependant dix-huit mois et qui constituait un obstacle formidable. Les Allemands avaient groupé là onze divisions sur huit kilomètres. A la droite du corps australien, les Anglais et les Ecossais ont attaqué de difficiles tranchées.

Ils ont enlevé de haute lutte des défenses particulièrement puissantes et après avoir encerclé Quéant, se sont emparés de cet important pivot. Le corps des tanks a brillamment contribué au succès de ces opérations. Les escadrilles britanniques ont attaqué l'aérodrome de Buhl et obtenu de bons résultats. Un appareil ennemi a été détruit.


ILS DEMENAGEAIENT LES TRÉSORS DE NOS ÉGLISES

Mais nos troupes sont arrivées. et ils n'ont pu emporter leur butin

Les Allemands sont d'infatigables déménageurs. Même lorsqu'ils se sentent talonnés par un ennemi pressé d'en finir, ils prennent la précaution avant de vider les lieux d'emballer tout. ce qui leur semble précieux. Notre photographie témoigne une

fois de plus de leur rapacité. Des officiers prussiens avaient raflé dans l'église de les croix, les candélabres, les chandeliers de cuivre doré mais nos soldats sont survenus et le butin qui devait prendre le chemin de l'Allemagne été abandonné. a

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OBSERVATOIRE DECOUVERT AU NORD DE NOYON

On aperçoit, à droite de la tourelle blindée, l'entrée d'une sape allemande L'armée allemande s'accroche désespérément aux positions qu'elle occupe au nord et à l'est de Noyon et, pour retarder l'avance de nos troupes, le génie allemand multiplie les ouvrages fortifiés, lessapes, les mines et les traquenards. Néan-

moins, les vaillantes divisions du général Humbert et du général Mangin ont continué, au prix d'efforts admirables, à progresser et à refouler les troupes des généraux von Hutier et von Eben qui leur étaient opposées entre Soissons et Guiscard.


LA LIGNE HINDENBURG, ENJEU DE LA BATAILLE

Les réseaux de fils de fer qui la couvrent. Le 2 septembre, les troupes canadiennes ont crevé la ligne Hindenburg aux environs de Quéant. C'est là un événement de la plus haute importance, car cette ligne est l'enjeu de la bataille engagée le 8 août dernier. Aménagée durant l'hiver 1916-17

Une place d'armes bétonnée -

pour recevoir les troupes allemandes après la retraite qu'elles devaient accomplir au printemps suivant, elle constitue un vaste réseau de tranchées bétonnées, d'ouvrages, de places d'armes et d'abris souterrains, tous reliés par des tunnels profonds.


MATÉRIEL PRIS DANS LA SOMME PAR LES CANADIENS

Il là des milliers pioches, pelles d*obus de de des de centaines paniers et a y —

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Le maréchal Douglas Haig signalait dans son communiqué du mitrailleuses et plus de 1.000 mortiers de tranchées. Il faut Ierseptembre qu'au cours du mois d'août 1918, les troupes ajouter à cela 3 trains, 9 locomotives, de nombreux dépôts de britanniques ont fait 57-318 prisonniefs, dont 1.483 officiers et munitions,dumatériel pour le génie ainsiqued'immensesquanqu'elles ont pris 657 canons, dont 150 de gros calihrep 5-750 tités d'outils. Voici une part du butin pris par les Canadiens.


PIÈCE ALLEMANDE DE 88 DEMARINE, MONTÉE CONTRE AVION ET DÉMOLIE PAR LES ARTILLEURS DE MANGIN

:

DANS L'AISNE

REPÉRÉE PAR LES OBSERVATEURS D'UNE BATTERIE DE305 AU MOMENT OU ON L',u8sJ1.I!Q.OSlnON. ELLE FUT COUPÉE EN DEUX AU PREMIER OBUS AINSI QUE LE CAMION QUI LA TRANSPORTAIT


où il atterrit dans les lignes ennemies

Le voici photographié au moment

Cette très curieuse et très impressionnante photographie a été trouvée sur un officier allemand blessé et fait prisonnier au cours de notre offensive dans la Somme. Elle fut prise par cet officier de première ligne allemande, au moment où l'obser-

la

-

-

vateur d'un dtachen, abattu par notre aYiation, était sur le point d'atterrir dans les lignes ennemies. Après une chute de iooo rn^tr^c.fylwî-ri réussît à toocbef Je sol. An premier plan, la tranchée allemande^ et un mitrailleur auant à son secours.


Carrières du Soissonnais, fortifiées par l'ennemi et prises par nos troupes De toutes les armées qui combattent à l'heure actuelle d'Arras

à Reims, c'est l'armée Mangin qui a la tâche la plus dure à remplir. Les Allemands, lors de leur avance de mai dernier, avaient réoccupé les carrières qu'ils avaient dû abandonner au

printemps 1917 et il leur avait suffi de quelques semaines pour en faire, à nouveau, des bastions fortifiés, hérissés de mitrailleuses. Mais rien n'arrête nos soldats et, entre Soissons et Coucy-le-Château, tous ces points de résistance sont tombés.


LES BRITANNIQUES SUR

LAROUTE DE PÉRONNE

Pièces d'artillerie en batterie près de Péronne. - LeQ. G. d'une brigade britannique Les positions capitales de la défense allemande tombent les unes après les autres, en dépit d'une résistance acharnée. Le communiqué officiel anglais du 2 septembre annonçait, en effet, la prise de Péronne qui, avec le mont Saint-Ç uentin, formait

la clef de voûte de toute la ligne allemande. Privées de ce point d'appui essentiel, les armées de Ludendorf ne vont pas pouvoir tenir sur la Somme et il est fort probable qu'une retraite générale et de beaucoup plus importante leur sera imposée d'ici peu.


LES ALLEMANDS BOMBARDÉS PAR LEURS CANONS

Pièces de gros calibre capturées et retournées contre l'ennemi par les Canadiens

zn certains secteurs du front de la Somme l'avance des Britan-

niques a été si rapide et la retraite des Allemands si désordonnée qu'un grand nombre de pièces d'artillerie ont été abandonnées intactes par l'ennemi. Aussi, les Canadiens se sont-ils empres-

:

sés de les retourner contre leurs premiers propriétaires. Voici IOune grosse pièce abandonnée par l'ennemi avec ses caissons de munitions et mise en batterie par les Britanniques 2° une pièce à tir rapide allemande capturée par les Canadiens.

;


AVION BLINDÉ ALLEMAND ABATTU PAR NOTRE D.C.A.

Ecrasé sous les débris de son appareil en feu, le pilote fut littéralement carbonise

:

tableaux et notre D. C. A. abat les appareils allemands qui leur L'aviation allemande traverse actuellement une crise fort grave elle souffre d'une pénurie de personnel et d'un ralentissement échappent. Voici deux photographies montrant un avion blindé dans la fabrication. Par ailleurs ses pertes sont énormes. Chaque allemand qui fut abattu par nos canonniers fin août dernier. Le jour nos aviateurs inscrivent de nouvelles victoires à leurs pilote, écrasé sous son appareil, ne put être sauvé des flammes.


FONCK APRES UNE DE SES RÉCENTES VICTOIRES

Photographie près de son appareil, il tient en mains le blason de victime sa

as des as" compte depuis le 18 août 60 victoires officiellement homologuées. Quatre jouis plus tôt il avait réussi un triplé. Sorti de bon matin, escorté de deux patrouilleurs. il aperçut quatre biplaces allemands. Quelques balles. une gerbe Notre

de feu, et le premier appareil ennemi tomba. Dix secondes plus tard un deuxième s'écrasa sur le soL Le troisième s'échappa, mais le quatrième fut abattu avec autant de promptitude que les deux premiers. La scène avait duré en tout vingt secondes.


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LE MIROIR

Ligne de chemin de fer que les Yanks font sauter. - Explosion d'une fusée éclairante

Plus de cinq cent mille Américains combattent déjà sur le front et derrière cette première armée, il y en a une deuxième non moins forte qui achève son instruction dans les camps établis à cet usage dans diverses régions de la France. Là, officiers et

soldats s'exercent à acquérir les sciences et les vertus qui font le soldat modèle. Nos deux photographies montrent,la première, une expérience tentée par de jeunes officiers du génie, la seconde l'explosion d'une fusée lancée par des apprentis bombardiers.


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