Le Miroir - 22/09/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/09/22. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


LE MIROIR paie n'importe Quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.

LA STATUE DU GÉNÉRAL FOY Les soldats du Kaiser n'ont

NOSENNEMISAUMILIEUDESRUINESDEHAM

INJURIÉE PAR pas eu letemps d'enlever la statue du glorieux soldat. Ils s'en sont vengés en lui accrochant au bras un seau d'ordures et en lui mettant un drapeau rouge à la main.


UNE COLONNE DE TANKS EN ROUTE POUR LE FRONT

La colonne traverse le village

de. et suit la route de Noyon à Chauny -

Depuis le 18 juillet, l'artillerie d'assaut a eu plusieurs fois les honneurs du communiqué. C'est justice, disent les fantassins, car c'est à nos chars d'assaut que nous devons les brillants succès qui nous ont rendu tout le pays compris entre la Marne et

la Vesle et la région abondamment fortifiée qui s'étend de Noyon à La Fère. Nos photographies montrent un convoi de tanks Renault qui, en suivant la route de Noyon à Chauny, va renforcer nos divisions devant La Fère et Saint-Quentin.


LA GUERRE Jeudi 5 septembre. Nostroupes eut — continué pousserl'ennemi l'estducanal da Notd et entre Aiktle et Aisne. Elles se sont emparées du bois du.Chapitoe, "wd-est de Chevilly,et,pins ausud, deBussy. Noséléments avancés, poursuivantl'ennemi,

à

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serapprochentdeGrisolles.

A.t aaod de l'Ailette, nous avons porté nos ligues aux abords ouest de Coucy-le-Château

deJmneaoowt. Ausud,nousavonsprogresséàl'estde Leuilly,atteintles abords de Clauaecyetde Ijraye,et pénétré dans Bacy-le-Long. chiffre des prisonniers dépasse 15.000. Noeéléuvntseut&andùlaVedeSmplu-

ae®spoints. Les Anglais ont atteint la partie est du bois de Vaux, nord de Moislains, et proan gftssé en diverses directions. Ils ont atteint la ligne générale du canal du NOI'd, et, au nord de la route Arras-Cambrai, <tCaIpé Eeourt-Saint-QuentinUsontprogresséaunordetansuddelaLys.

Leurstroupes s'approchentde Neuve Chaneue

de Laventie et ont pris possession et de Sailly-sur-la-Lys,Nieppe et le Romarin. Le grand quartier général allemand a été transféré de Spa à Verviers.

Vendredi 6 septembre. Nos troupes ont — contraint l'ennemi à battre en retraite au nord de l'Oise et sur le front de la Vesle. A l'est de Nesle, nous avons franchi le canal de la Somme, dans la région de Voyennes

etd'OtIoy.

-

Plus au sud, nous avons dépassé Hambleux, Esmery Hallon,Flavy-le-Meldeux et porté nos lignes au nord de Guiscard jusqu'aux abords de Berlancourt. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons enlevé rsilamecy, Braye et Missy-sur-Aisne. Nous avons repoussé deux violentes contre attaquesallemandes, sur le mont des Tombes, l'estdeIuiny, et maintenu nos positions. 1.a Vesle a été franchie par les troupes franco-américaines front <le trente sur un kiètres, et elles ont atteint les hauteurs qui dominent l'Aisne. Nos soldats ont ensuite élargi leur action et passé la Vesle entre les Venteaux et Jonchery. Les Anglais ont livré de violents combats sur le canal du Nord et en Flandre. Ils ont forcé le passage du canal. Ils ont pris la colline 63, au sud-ouest de essines. capturant cent Allemands et le de Plogstaert. capturant encore cent Allemands. Ils tiennent la ligne Voonnezeele, Vulver&nem, Plogstaert,Nieppe, Laventie, Givencby. Ils ont amélioré leurs positions à l'est Hermies, ,, et aux alentours de Recoures. Depuis le Ier, ils ont fait 16.000 prisonniers et capturé centcanons. Samedi 7 septembre. Nos troupes ont — continué à poursuivre l'ennemi en retraite sur le front du canal du Nord et de la Vesle, et réalisé une avance importante. Nous avons occupé, au sud de Ham, le essis-Patte-d'Oie,Berlancourt, dépassé GuiVrry» Caillouel-Crépigny et Abbécourt. Au nord de l'Ailette, nous avons atteint les ahoords de Sinceny et le plateau au nord de Landricourt. Pierremande, Autreville, une grande partie de la basse forêt de Coucy sont en notre possession, ainsi que Coucy-leCbateau et Coucy-la-Ville. Plus de trente autres localités ont été te reprises. Au sud de l'Ailette, nous bordons le ravin e Vauxaillon. nord de la Vesle, nous bordons l'Aisne Cnre tasse Condé et Vieil-Arcy. A l'est, notre ligne au nordde Dhuizel, à Daubonval et sur «-. plateau de la ferme Beauregard. Américains ont porté leur ligne jus.es quaux abords de Villers-en-Prayères, sur les nord-est de Revillon et ont occupé

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ont de la

Les Anglais œd: forcé les passades pris les Somme au sud de Bétonne, ifs villages de Saint-Onist, Brie et le MesnilBrantd. ainsi qu'un grand nombre de prisou.niers. Leurs troupes, pressantl'ennemi de part et d'aatre de la routeAmiens-SaintQuentin, ont atteint Athies et Mons-enChaussée. A l'est de I^oaac, nos alliés ont pris

et faitd'importanteprogrès PéronneetNurlu. Dotngt

entre Ils ont gagné du terrain sur le front de la Lys, à l'ouest de la Bassée. Dimanche 8 septembre. — De la Somme à la poursuite, !Oise. nos troupes ont continuétalonnant les brisant tous les obstacles et

arrière-gardes ennemies. De part et d'antre de la Somme, nous avons occupé Pithon. Sommette. Eaucourt-Dury et Ollery (cinq kilomètres à l'est de Ham). Plus au sud, nous tenons Cugny et avons atteint les lisières ouest du bois de Genlis. An nord de Oise, nos troupes sont entrées dans Tergnier : nous bordons, à l'estde cette ville la voie ferrée et le canal Au nord de l'Ailette, la basse forêt de Coucy est tout entière en notre possession,ainsi que Barrois, qui aété enlevé de haute lutte. Nous avons dépassé, au nord de QuincyBasse, les villages d'Ailiers et. de BassoIes-

i

Aulers. Au sud del'Ailette, nous avons occupé le fort de Condé, Condé-surAisne et Nanteuilla-Fosse. Les Anglais ont accompli de nouveauxIls progrès à l'est et au nord-est de Péronne. se sont emparés de Hancourt, Sorel-le-Grand et Metz-en-Couture. Ils ont pénétré dans les parties ouest du bois d'Havrincourt, en capturant des prisonniers. Au nord du canal de la Bassée, ils ont progressé aux abords de Canteleux et de Violâmes. Ils ont avancé leur ligne dans la direction de Messines et fait 50 prisonniers.

Lundi9septembre.—L'avance«lenos troupes a atteint 7 ou 8 kilomètres en profondeur sur le front de la Somme. L'ennemi, dont la résistance s'est accrue, n'a pu, en dépit de tous ses efforts, s'opposer au passage du canal de Saint-Quentin, que nos troupes ont franchi à Pont-de-Tugny et à SaintSimon. après un violent combat. Ces deux localités sont en notre pouvoir.

Mercredi 11 septembre. — De nouveaux progrès ont été réalisés par nos troupes en divers

30.000 francs Rappelons qu'au 31

août 1918,nous

de. 15-000fr. Prixde 1.000fr. avions déjà attribué

Prix

fr.

500

250 fr.

toit,autotal

85.000 francs de Prix

et

de septembre.

A la fin des hostilités nousdécerneronsdesprix importants dont un de

-

le

leur

dats britanniques dans la première semaine

1.000 fr., 500 fr., 250 fr.

:

L'ennemi réagit violemment par sou artillerie. LesAllemandspoursuivent retraite sur frontbritannique.Nosalliésontpris Villevêque,Sainte-Emilie et laplus grande partie du boisdHavnncoort Leurs détache ments avancésont fait des prisonniers et infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Au nord d'Havrincourt, les Anglais ont occupé le point dit Sport Heaf, sur la rive ouest du canal du Nord, en face d'Hermies. LesAméricainsontIls prisont Muscourt capturé 50 Allemands. livré plusieurs motre-attaques. Mardi 10 septembre. — Nouveaux progrès denostroupes. Au nord de la Somme, nous avons enlevé Vaux-Fluqmères,Happincourt, le Hame! et avancé vers Clastres en occupant la ferme la Motte. Au sud de la Somme, la résistance allemande a été opiniâtre. De violents combats se sont livrés au nord et à l'est de Saint-Simon. Avesnes a été pris par nous, perdu, pris encore repris avec une centaine de prisonniers. Artemps est entre nos mains. De part et d'autre de l'Oise, nous avons gagné du terrain à l'est de Fargniers et à l'ouest dé Servais. Entre Oise et Aisne, violentes réactions de l'artillerie et de l'infanterie ennemies. Deux fortes contre-attaques ennemies, dans la région de Laffaux, ont été repoussées, nous laissant 80 prisonniers. En Champagne, nous avons exécuté un coup de main et fait des prisonniers au mont Sans-Nom. Les Anglais sont entrés dans la région des anciens ouvrages défensifs allemands. L'ennemi offre une résistance croissante. Nos alliés gagnent du terrain vers Vermand, Herbécourt et Epehy. Des attaques locales ennemies ont été repoussées près de Ploegstaert et de Vulwer19.000 prisonniers ont été faits par les sol-

amas attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

40 40 Prix de 40 Prix de

étébriséesaumoulindeLaffaux.

ghem.

TOUS LES MOIS

1

An sud de l'Oise, nous avons progressé jusqa'aax abords de Servais. L'ennemi a laissépartout entre nos mains unimportantmatériel. Sur le iront de l'Ailette, et entre Ailette et Aisne, peu de chaogemeut. Nous avons progresséannord de Vauxaillon, enlevé Celles-sur Aisne et repoussé deux contre-attaquesdevant cette localité. D'autres contreattaques ont

-

points du front de bataille. Au nord de la Somme, nous avons pris les villages d'Etreillers et de Roupy. Au delà du canal Crozat, nous nous sommes emparés de Grand-Séraucourt, de Clastres, de Montescourt-Lizerolles et de Remigny. Nos éléments avancés occupent la cote 103 au sud de Contescourt, la station d'Essigny-le-Grand et la cote 117.

Au nord de l'Oise, nous avons pris le fort de Liez, les bois au nord-ouest, la ferme Canlers et la ferme Rouge. Au sud de l'Oise, nous avons enlevé la Briquetterie et la station de Servais. Nous avons, d'autre part, élargi nos positions dans la région au nord de Laffaux, ainsi qu'entre Aisne et Vesle, dans la région de Glennes. IyCS Anglais ont enlevé les positions allemandes sur le plateau entre Pézières et le bois

d'Havrincourt. Après un vif combat, ils ont atteint l'ancienne ligne de tranchées britanniques sur la crête dominant Gouzeaucourt. D'autres troupes anglaises ont avancé leurs lignes vers les lisières orientales du bois d'Havrincourt. Elles ont fait des prisonniers. Des attaques ennemies contre les nouvelles positions de nos alliés à l'ouest de la Bassée ont été repoussées.


SUR LES PAS DE L'ARMÉE ALLEMANDE EN RETRAITE:

décombres Nesle. de l'église Les de -

-

Écriteaux allemands à rentrée de Tilloloy

Déjà, lors de leur repli sur laligne Hindenburg, en mars 1917, les Allemands avaient furieusement ravagé les villes et les champs qu'ils étaient forcés de nous rendre. Les arbres de nos routes avaient été coupés au ras du sol. Bapaume et Péronne

avaient été systématiquement incendiées. Aujourd'hui c'est à travers un désert de pierres éboulées que nos soldats pourchassent l'ennemi. De toutes les villes, de tous les villages que les Allemands occupaient hier encore, il ne reste plus rien.


ON NE TROUVE QUE RUINES, MACHINES INFERNALES

-

Ce oui reste du village de Beuvraitfnes. - La rue de Belfort à Noyon Les soldats ennemis ont mis en œuvre les procédés les plus abominables afin de détruire Noyon, Chauny, Ham, Nesle et tous les villages qu'ils ont été contraints d'abandonner. On retrouve sur les murs, surlespierres calcinées, des traces de gou-

dron; preuve que les incendies furent volontaires. Les ruines sont semées de machines infernales qui explosent au bout de plusieurs heures ou de plusieurs jours et que nos sapeurs doivent retrouver à tout prix afin d'éviter de terribles accidents. -


HAM ABANDONNE ET INCENDIÉ PAR LES PRUSSIENS

Les ruines fumantes de la rue du Général-Foy

:

Ham a subi le sort de Noyon, de Montdidier et de Chauny c'est un amas de ruines fumantes. Avant de quitter cette petite ville picarde, commerçante et active, les soldats allemands, fidèles à la doctrine du fameux pangermaniste,von Bernhardi,

l'ont ruinée et incendiée. La rue du Général-Foy n'est plus qu'un chaos de murs écroulés et de pierres noircies à la flamme. Le musée, qui était la parure de la Grand'Place, est anéanti. Quant à l'Hôtel de Ville, il gitau pied de la statue du général.


UN ESCADRON ANGLAIS CHARGEANT SOUS LES OBUS

Un obus tombe sur les derniers rangs. - Cavalier s'abritant derrière son cheval Au cours des combats incessants que l'armée britannique a livrés depuis le 8 août sur le front d'Arras et dans le secteur de la Somme, les cavaleries anglaise et canadienne ont joué un rôle de premier plan. Agissant avec l'infanterie et l'artillerie

d'assaut, elles ont contribué à la retraite de l'ennemi en coupant ses convois et ses arrière-gardes. Les photos ci-dessus montrent un escadron de cavalerie anglaise chargeant. On aperçoit, sur celle du bas, un cavalier s'abritant ceotæ les éclats d'obus.


LA PRISE DU VILLAGE DE CONDÉ-SUR-AISNE PAR UN DES RÉGIMENTS D'ÉLITE DE L'ARMÉE DU GÉNÉRAL MANGIN

NOS GRENADIERS ET VOLTIGEURS ONT

PÉNÉTRÉ DANS LE VILLAGE EN FEU ET BOMBARDÉ.

-a

COUPS DE

GRADES

ASPHYXIANTES ILS ONT FINI PAR OBLIGERLES ALLEMANDS A SORTIR DE LEURS REPAIRES ET A SE RENDRE


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ATTAQUE BRITANNIQUE AU NORD D'HAVRINCOURT

capturél'assaut. L'artillerie entre matériel Les Le action. à en - troupes partent Le 7 septembre, dans la partie centrale du champ de bataille, c'est-à-dire entre la Scarpe et rOise, les Allemands durent continuerleur repli vers la ligne Hinderiburg. Cejour-là lesirou-

pes du général Rawlinson s'emparèrent d'un pointimportant,

connu sous le nom de"Spoil-Hesp" sur la rive ouest du canal du Nord en face d'Hermies. Elles y firent un certain nombre deprisonniers Voici x« les troupes partant àl'assaut;2° les renfortsarriventJ^act&eriedonne7-3? matériel capturé.

:


PRÈS DUTERRAIN DE LENS GAGNENT LES ANGLAIS

Bombardement des lignes allemandes à Test de Lens. - Anglais dans les faubourgs

La progression des Britanniques dans le secteur compris entre Lens et Arras est intéressante à plus d'un titre d'abord elle permet à nos alliés de prendre à revers les formidables défenses de la ligne Hindenburg ensuite, elle libère peu à peu toute la

;

:

-

région minière que nous avons tant d'intérêt à récupérer le plus tôt possible. Les photographies ci-dessus montrent: io les lignes établies en bordure de Lens et prises sous le feu des Anglais 2° ceux-ci occupant les faubourgs ouest de la ville.

;


L'ARTILLERIE ANGLAISE EN ACTION DANS LA SOMME

Un tir de barrage rampant vient d'être déclenché. Les pertes britanniques depuis le début de l'offensive ont été relativement légères. Il faut attribuer cela à ce que les diverses armes ont agi et avancé en parfaite liaison, la cavalerie et les tanks frayant le passage à l'infanterie, et l'artillerie barrant la

:

-

Ceux qui l'ont déclenché

route à tous les retours offensifsde l'ennemi. Nos photographies montrent 1° un coin du champ de bataille de la Somme arrosé par un violent tir de barrage déclenché par les artilleurs anglais 2° les agents de liaison qui l'ont réclamé.

;


PRISONNIERS FAITS PAR LES CANADIENS

Ils emportent leurs blessés

-

A QUÉANT

Ils mangent avidement leur corned-beef

La lutte autour de Quéant fut terrible. Les cadavres d'Allemands et de tommies écroulés dans l'herbe au soir de la bataille en témoignaient. Mais plus de dix mille prisonniers restèrent aux mains de nos alliés. La plupartd'entre eux étaient

épuisés et mourants de faim. Les Britanniques en employèrent un grand nombre au transport des blessés après les avoir restaurés. Voici 1° des prisonniers transportant leurs blessés; 2° d'autres mangeant le corned-beef donné par les Canadiens.

:


EN

LES AMÉRICAINS

ALSACE

ET SUR

LA VESLE

Revue Cantonnement Alsace. village d* dans dans le Vesle de américain la secteur un L'arrivée incessante de nouveaux contingents américains sur rique à ses alliés. Les soldats de Ludendorff ont déjà trouvé, en le frontde France commence à inquiéter sérieusement le haut face d'eux, des Yankees dans le Nord, sur la Vesle, et dans les commandement allemand qui ne peut plus cacher àl'armée et Vosges. Ces bataillons ontfait preuve de tant d'ardeur à comla menace suprême. au peuple du kaiser l'importance de l'aide apportée par FAmé- battre qu'ils sont, pour l'adversaire

:


APRÈS LE PASSAGEDU CANAL DU NORD

Route de la Somme que les Allemands ont fait sauter. Pont construit par le génie Cest le 3

septembre que l'armée Humbert commença l'attaque de la ligne du canal du Nord. Vers sept heures, notre infanterie se porta-à l'assaut du front Oise-bois du Chapitre où elle se heurta à une barrière formidable de fils de fer, d'abris bétonnés

et de nids de mitrailleuses. Mais, puissamment soutenue par l'artillerie, elle réitéra toute la journée ses attaques, et le lendemain matin l'ennemi épuisé entama son mouvement de recul, en faisant sauter les routes et les ponts derrière lui.


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