Le Miroir - 29/09/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/09/29. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Engnien, PARIS

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les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.

LEMIROIR paie n'importe quel prix

UN OFFICIER AMÉRICAIN INTERROGE DES PRISONNIERS FAITS DANS LE SECTEUR DE ST-MIHIEL

La plupart des prisonniers allemands et autrichiens capturés par les Yankees dans le secteur de Saint-Mihiel, les 12 et 13 septembre dernier, se déclarent enchantés d'en avoir fini et d'en être quittes à si boncompte.


AVANT ET APRÈS LA BATAILLE DU

SEPTEMBRE 12 -

:

Le général Pershing harangue sesoffiqiers rattaque. Après avant — La magnifique et rapide victoire remportée par les soldats de Pershing sur les troupes de Von Gallwitz-ils ont, en 48 heures,

reconquis quatre cents kilomètres carres, capturé quinze mille prisonniers et pris cent canons justifie les plus belles espé-

-

il les décore

rances et permet d'entrevoir un avenir plein de promesses. Elle nous a rendu la libre disposition des deux voies ferrées ParisNancy et Lerouville-Verdun depuis longtemps inutilisables, et a écarté de Verdun toute menace d'encerclement par le sud.

-


LA GUERRE -

Jeudi 12 septembre. Entre la Somme et l'Oise, nos troupes ont élargi leurs progrès malgré la vive résistance de l'ennemi. Nous avons dépassé Hinacourt et repoussé une contre-attaque débouchant d'Essigny-

le-Grand. Des combats se sont déroulés le long de la route de la Fère à Saint-Quentin. Nous occupons le village de Travecy. Au sud de l'Oise, nous avons rejeté plusieurs contre-attaques dans la région de Lanaux. Dans les Vosges, deux coups de main allemands ont échoué. Les Anglais ont avancé leur ligne dans la directiond'Attilly et de Vermand. L'ennemi a violemment attaqué les positions de nos alliés, sur la crête ouest de Gouzeaucourt. L'attaque a été complètement repoussée, sauf sur un point où les Allemands ont pris un petit poste. Des combats locaux ont eu lieu au voisinage de Mœuvres et à Ecourt-Saint-Quentin. Lutte d'artillerie en Lorraine et dans les Vosges sur le front américain. Les troupes britanniques ont opéré un brillant coup de main sur le plateau d'Asiago, faisant 77 prisonniers. Les Italiens ont fait 61 prisonniers sur le mont Asolone, où ils ont également capturé du matériel. Vendredi 13 septembre. Nous avons repoussé une contre-attaque allemande au sudest de Roupy, des en faisantdes prisonniers et en capturant mitrailleuses. Dans la région de Laffaux et de Celles-surAisne, l'ennemi a tenté six assauts successifs, qui ont été brisés. Nous avons fait 150 prisonniers. Activité de l'artillrie dans la région de Reims et de Prosnes. Echec de coups de main ennemis en Champagne et dans les Vosges. Les Anglais ont exécuté une heureuse opération locale au nord d'Epehy. Ils ont avancé leur ligne dans cette localité en faisant des prisonniers. Ils ont enlevé Attilly, Vermand et Vendelles et progressé aux lisières ouest du bois de Holnon. Ils ont repoussé une tentative allemande contre un de leurs postes à l'ouest de Gouzeaucourt. Ils ont progressé dans les secteurs d'Havrincourt et de Mœuvres, franchi le canal du Nord au nord-ouest d'Havrincourt, conquis des installations sur la rive ouest du canal. Ils ont, de nuit, enlevé une position très fortifiée au sud-ouest de la Bassee, en y capturant des hommes et des mitrailleuses. préparation Les Belges, d'artillerie, après une courte mais violente préparation ont attaqué l'ennemi sur un front de 2 kilomètres et demi. Ils se sont emparés des ouvrages qui constituaient leur objectif, gagnant 400 mètres en moyenne. Ils ont capturé 71 hommes et 5 mitrailleuses. Samedi 14 septembre. A l'ouest de SaintQuentin, nos trouvesont progressé jusqu'à la route de Holnon a Savy, en liaison avec les troupes britanniques. Les Anglais se sont avancés victorieusement dans le secteur d'Havrincourt. Ils ont pris Trescaut et leur ancienne ligne, qui se trouve à l'est et au nord de ce village. A leur droite, les Néo-Zélandais ont progressé dans le bois de Gouzeaocourt. surmontant la résistance opiniâtre d'une division de chasseurs allemands. A Havrincourt, la 62e division du Yorkshire, qui avait déjà emporté ce village le 20 novembre 1917, a attaqué de nouveau sur le même terrain avec un égal succès. D'autres troupes anglaises ont attaqué et franchi le canal du Nord, au nord d'Havrincourt. Après un combat violent, elles se sont emparées de ce village et d'une partie de la "gne Hindenburg, entre Havrincourt et le canal. Les troupes du Lancashire, au nord de la route Bapaume-Cambrai, ont achevé la conquête de Mœuvres, après une lutte opiniâtre. Nos alliés ont fait un millier de prisonniers.

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Ils ont réalisé de nouveaux progrès dans la partie nord du front, au sud du canal de la Bassée et au nord-est d'Armentières. L'armée américaine a attaqué dans la région de Saint-Mihiel et réalise des progrès importants, appuyée par des unités françaises. Elle a avancé de 8 kilomètres sur certains points et fait 8.000 prisonniers.

-

Dimanche 15 septembre. Nous avons progressé entre Savy et la route de Saint-Quentin a Ham. Au sud de l'Ailette, nous avons élargi nos positions au nord de Nanteuil-la-Fosse. Deux contre-attaques allemandes ont été repoussées dans la région de Laffaux et de la ferme Moisy. Les troupes anglaises ont gagné du terrain dans le secteur Vermand-j eancourt, au nordelles sont en contact ouest de Saint-Quentin avec les détachements avancés de l'ennemi et ont fait des prisonniers. Au sud-ouest de la Bassée, elles ont continué leurs progrès malgré le feu violent des mitrailleuses ennemies. Elles ont pris la fosse 8 de Béthune et le crassier contigu, qui constitue une importante position locale. Au nord-ouest, nos alliés occupent la ligne des tranchées allemandes immédiatement à l'ouest d'Auchy-lez-la Bassée et progressent dans le village. Ils ont fait des prisonniers dans le voisinage du lac de Zillebeck. Les Américains ont obtenu de sérieux succès dans la région de Saint-Mihiel. Les troupes venant de l'ouest ont fait leur jonction avec celles avançant la au sud. Tout le saillant a été réduit progression a été, en certains endroits de 20 kilomètres. Les prisonniers dénombrés montent à

;

;

13.300.

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Lundi 16 septembre. Au sud de SaintQuentin, nous avons avancé nos lignes jusqu'aux lisières de Fontaine-les-Clercs. Entre Oise et Aisne, nous avons procédé en divers points à des attaques locales destinées à améliorer nos positions. Malgré la vive résistance de l'ennemi, nous avons pris le village d'Allemant et le moulin de Laffaux. Nous avons également accentué notre progression à l'est de Sancy et au nord-est de Celles-sur-Aisne. Le chiffre des prisonniers dénombrés jusqu'ici est de 2.500. Au sud de l'Aisne, dans la région de Merval,

TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de

30.000 francs Rappelons qu'au 31

août 1918, nous avions déjà attribué

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fr. 1.000fr. 15.000

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soit, au total

85.000 francs ===== de

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nous avons réalisé des progrès et pris le village de Glennes. Près de 200 prisonniers sont tombés entre nos mains. Les Anglais, au nord-ouest de Saint-Quentin ont porté leur ligne à l'est des villages de Biliécourt et de Jeancourt. L'ennemi a lancé plusieurs attaques sans succès sur les positions reconquises aux alen-

tours d'Havrincourt. Les Anglais ont avancé leurs lignes de part et d'autre du canal de la Bassée. les Américains ont repoussé une contreattaque allemande près de J aulny. Ils ont, en un jour, de Saint-Mihiel à J aulny, libéré 400 kilomètres carrés de territoire, capturé 15.000 prisonniers, 100 canons de tous calibres des centaines de mitrailleuses. L'aviation britannique et la nôtre ont opéré en Woëvre et dans la région de Metz. Mardi 17septembre. Après avoir repoussé trois contre-attaques ennemies dans la région de Vauxaillon, nous nous sommes emparés du plateau situé à l'est de cette localité. Plus au sud, nous avons dépassé la ferme Mennejean et enlevé la croupe au nord-est de Celles-sur Aisne. Le chiffre de nos prisonniers dans cette

et

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région excède 3.500. Les Anglais ont progressé au sud et au nord du bois de Holnon (régiop de Saint-Quentin). Ils ont pris le village de Maissemy, au nordouest de Saint-Quentin et le système de tranchées situé au sudest et à l'est du village. Ils ont capturé 100 prisonniers et des mitrailleuses. Sur le reste du front, leurs patrouilles ont ramené des prisonniers. Canonnade sur la route Arras-Cambrai. Sur le front américain, activité croissante de l'artillerie et de l'aviation dans le secteur de Saint-Mihiel. A l'aube, l'ennemi a contre-attaqué à Saint-Hilaire. Il a été facilement repoussé et a laissé des prisonniers. Sur la rive gauche de la Moselle, les Américains ont avancé leurs lignes de un et demi à trois kilomètres, au delà deVilcey et de Norroy. Ils ont pris 72 canons abandonnés par l'ennemi dans une fuite précipitée. Le comte Burian a saisi les belligérants d'une offre de conversation confidentielle en pays neutre. Mercredi 18 septembre. Entre Oise et Aisne, nos troupes ont continué à progresser à l'est de Vauxaillon et onT enlevé le mont desSinges. Près de 300 prisonniers sont restés entre nos mains. Au nord-est et à l'est de Sancy, en dépit de la résistance opposée par les Allemands, nous avons avancé d'un kilomètre environ sur un front de quatre. 600 prisonniers et 2 canons de 105 ont été captures. Nous nous sommes emparés de Vailly. Un coup de main heureux dans la région de Leintrey, en Lorraine, nous a valu des prisonniers. Les Anglais ont effectué avec succès une opération locale à cheval sur le canal YpresCommines. Ils ont avancé leur ligne sur un front de plus de deux milles et capturé de nombreux prisonniers et des mitrailleuses. Des rencontres ont eu lieu avec des éléments ennemis et des patrouilles dans le voisinage de Mœuvres et près de Gavrelle. Nos alliés ont établi de nouveaux postes dans le voisinage de Sauchy, Cauchy et Oppy. Les Américains signalent des combats -locaux dans le secteur de Saint-Mihiel. En Macédoine, les troupes franco-serbes ont pris l'offensive, entre Monastir et le Vardar. Elles ont enlevé la première ligne bulgare sur un front de 11 kilomètres, puis la seconde. Elles ont élargi la brèche qui a 25 kilomètres sur 7 et capturé 4.000 ennemis. M. Wilson a repoussé la proposition Burian. M. Clemenceau l'a flétrie dans un vibrant discours au Sénat. L'Allemagne a proposé à la Belgique une paix séparée. et inacceptable. fe gouvernement du Havre a repoussé cette offre après avoir consulté ses allies.

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p LES CANONS QUI PRÉPARÈRENT LA VOIE AUX AMEX ,

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Pièces lourdes américaines en position de combat - Leurs servants

L'attaque du 12 septembre dans le secteur de Saint-Mihiel fut précédée d'une préparation d'artillerie si formidable que les prisonniers allemands ont avoué avec terreurqu'ils n'avaient jamais rien vu ni entendu de tel. Et pendant que les fantassins

s'élançaient à l'assaut, les artilleurs américains exécutèrent des tirs de barrage si violents que les soldats de von Gallwitz ne purent exécuter la retraite qui leur avait été prescrite. Voici deux pièces lourdes américaines en batteriesur le frout.


AMÉRICAINE L'ARMÉE SIÈGE UN OBUSIER DE DE 0

-

-

Cette pièce géante envoie des projectiles énormes

L'armée du général Pershing qui, pour ses déuts. vient de remporter une magnifique victoire, est dotée de tout le matériel et tout l'outiltage que nécessite la guerre moderne. Pièces de campagne, canons lourds, obusiers de gros calibre, tanks, canons

à de

très longues distances

-

de tranchées, mitrailleuses, elle a tout cela en abondance. Cette fois, les Allemands ne se trouvent plus en présence d'adversaires héroïques mais désarmés comme nous l'étions en 1914. Les Yankees ont mis au service de leurs soldats la science moderne.


PRISE DE LA COLLINE DE MONTSEC PARLES YANKEES

-

Mitrailleurs partanten renfort. Un général américain surveille les opérations Les photos ci-dessus, qui nous ontété communiquées par la

section photographique américaine,montrent: 1° une compagnie de mitrailleuses qui, partant en renfort, traverse un vil-

lage détruit par le bombardement; 2° un général américain et

son état-major qui surveillent, du poste de commandement, les opérations engagées dans le butd'encercler et de prendre la colline formidablement fortifiée de Montsec. On aperçoit assez bien, sur notre cliché du bas, Montsec à l'arrière-plan.


AMÉRICAINE L'ARMÉE SUR LE FRONT AVEC

Amex faisant la halte près du front. - Un poste de secours de l'armée américaine

:

C'est une armée formidable que les Allemands ont devant eux sur le front de Lorraine il y a là plusieurs centaines de milliers d'hommes, bien entraînés et qui ont subi l'épreuve du feu en Champagne, sur la Vesle et dans la Somme. Animée des plus

belles vertus guerrières et certaine de combattre pour la défense du droit outragé et pour la liberté des peuples, cette armée se promet de faire sentir tout le poids de sa formidable puissance désolé qui vandales ont nos campagnes et ruiné nos villes. aux


pRISE DES TRANCHÉES ALLEMANDES. LE 12 SEPTEMBRE 1918 SAINT-MIHIEL. VILLE DE VUE PANORAMIQUE DE LA

S°* UN DÉVELOPPÉ NOS TROUPES, LE 13 SEPTEMBRE AU MATIN PRISONNIER PAR FAIT OFFICIER AUTRICHIEN CLICHÉS NON TROUVÉE. AVEC UN LOT IMPORTANT DE CETTE PHOTOGRAPHIE FUT


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AUTRICHIENS FAITSPRISONNIERS A SAINT-MIHIEL

Troyon Dans -

Une colonne passe qui fut capturée par les troupes françaises --

: Les bulletins allemands ont signalé que des divisions austrohongroises avaient participé à la bataille de Saint-Mihiel. Ils n'ont pas dit quedes milliers de prisonniers, sujets de la double monarchie, avaient été capturés par les Franco-Américains.

Les troupes de Charles Ier ont manifesté une grande terreur à lavue des chars d'assaut. On cite le cas d'un régiment dont plus de la moitié de l'effectif s'estrendu sans avoir combattu à nos coloniaux dont le cran et la bravoure sont légendaires.


LES CHARS D'ASSAUT AMÉRICAINS DANS LA BATAILLE

Un tank en action sur le front. - Tanks revenant du combat L'artillerie d'assaut et la cavalerie américaines ont contribué au succès des opérations qui ont permis de réduire le saillant de St-.Mihiel. Grâce au mordant des cavaliers yankees et à la manoeuvre des casterpillars, l'attaque put être menée rapide-

ment et provoquer chez l'ennemi une véritable panique. Un sergent américain, seul à bord d'un tank, captura des canons et 75 prisonniers. Nos photographies montrent 1° un tank en action 2° des tanks venant se ravitailler en munitions.

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PRISONNIERS ALLEMANDS FAISANT LA MOISSON

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mettent en gerbes les épis coupés par nos soldats-moissonneurs

Aux mois de juin et de juillet derniers, on avait craint que nos magnifiques récoltes de l'Oise, de l'Aisne et de la Somme ne fussent totalement perdues pour nous. Ces départementsétaient envahis et lesAllemandsmenaçaient de s'emparer des récoltes.

Mais le maréchal Foch donna le 18 juillet, le signal de la contre-attaque et l'ennemi a dû fuir devant nos troupes. Ce sont-des prisonniers qui nous ont aidé à ramasser la moisson qui était destinée à garnir les greniers de leurs compatriotes.


LES BRITANNIQUES FORCENT LA LIGNE HINDENBURG

Australiens progressant vers St-Quentin. Un canon allemand pris par eux Une opération extrêmement intéressante fut menée à bien le positions britannique et française minimum kilomètre, un 18 septembre 1918 au nord-ouest, à l'ouest et au sud-ouest de maximum cinq et dela rapprocher des tranchées HindenSt-Quentin, les soldats de Haig, en liaison avec l'armée du par général Debeney. Elle eut pour résultat d'avancer la ligne de

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burg sur un très long parcours. Les Anglais firent, à eux seuls, plus de 6.000 prisonniers. Les Français plusieurs centaines.


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