Le Miroir. Publication hebdomadaire
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LA GRANDE
PITIÉ DE NOS VILLAGES DU NORD
:
Ce qui reste des villages de Ripont et de Riencourt La liste des villes martyres s'allonge chaque jour et, en se repliant vers leurs frontières, les Allemands ne cessent d'accumuler sur notre sol les deuils et les ruines. Que restera-t-il de tous ces coquets villages qui égayaient nos campagnesduNord?
deux écriteaux
:
Rien! Un peu de poussière,des tas de briques pilées,*noircies à la flamme. et des écriteaux pareils à ceux-ci ci-gît Ripont, ci-gît Riencourt. Mais le grand compte est ouvert, et, comme l'a dit M. Clemenceau, il faudra un jour tout leur faire payer.
LAGUERRE tin.
SaintJeudi 10 octobre. nord-est de Au — liaison l'armée troupes, nos avec en britannique, ont attaqué front de sur un 10 kilomètres. Malgré une résistance opiniâtre, ûous avons pénétré dans les fortes positions l'ennemi et réalisé de sérieux progrès. Fontaine-Uterte et la ferme Bellecourt sont entre nos mains. Nous avons porté nos lignes aux lisières sud et ouest d'Essigny-le-Petit, conquis les bois à l'est de Tilloy, la cote 134, et le village de Rouvroy. Plus au sud, nous avons pris les positions Harly et Neuvine-Saintentre Amand et débordé village par le nord. ce Les Anglais ont attaqué sur 35 kilomètres, de Saint-Quentin à Cambrai, et avancé sur Une profondeur de 5. Ils ont pris Beauregard, Serain, Malancourt, Villers-Outreaux Esnes, et fait des milliers de pri-
L'ennemi a été chassé de Sailly-en-Ostre vent, Vitry-en-Artois, Drocourt et Fouquières. Lundi 14 octobre. *— La bataille engagée en Champagne le 26 septembre s'est terminée pa unedéfaite complète de l'ennemi. La 4e armé? a achevé de libérer la boucle de l'Aisne en réoccupant trente-six localités. La 5e armée, à la gauche, a poursuivi l'enne mi en retraite, franchi la Retourne, etprogressé d'une dizaine dekilomètres. Nous tenons Vieux-lès-Asfeld et Asfeld-laVine, ainsi que les lisières sudde Blanzy. Nou avons franchi l'Aisne de vive force à Guignicourt et Neufchatel. Les Anglais, à l'ouest de Solesmes, progressent vers la Selle et ont enlevé quatre villages. Ils approchent du canal à l'ouest de Douai. A l'est de Lens, ils tiennent Montigny, Harnes Aunay. et sonniers. I/Allemagne lépondu à l'Amérique. Sa a Us sont entrésdans Cambrai. réplique constitue une première capitulation Franco-Américains ont occupé au nord en ce qui concerne les conditions wilsonniennes d Verdun le bois des Caures, les bois d'HauMardi 15 octobre. —Nous avons pris la ont, Consenvoye, Brabant, Haumont et Père. Laon a été également occupée et 6.500 «eaumont. civils y ont été délivrés. Vendredi 11 octobre. — Les Anglais, sur le A l'est de la Fère, nous bordons la rive sud !r?:nt entre Saint-Quentin et Cambrai, ont de la Serre, jusqu'à la station de Combes. latt plus Notre ligne passe par de 10.000 prisonniers et capturé de Couvron et Aumesloo à 200 canons. court, Vivaise, AulnoyVingt-trois divisions sous-LaonyGizyetMarennemies étaient enchais. gagées sur ce front. Plus à l'est, elle atlueurs troupes ont teint les abords du de Sissonne. avancé sur tout le camp front entre Somme et Engagements nom^nsée, et largement DELA breux entre les détachements britanniques Progressé vers PEst. avancés Ils ont atteint la et ceux de ig-ne Bohain-Busignyl'ennemi, sur la ligne à» caudry-Cauroir. «s» # » de la Selle. Les têtes de ponts de nos alliés Sur notre front, les DE VEMVRUNT J'appellerai cet « élargies. été -Allemandsontdûàe ont LIBÉRATION* LA Cette libération nous la Von= Ils occupent un faureplierausud au Ions et l'espérons complète dans le plus bref délai bouig de Douai, Counord de Saint-Quentin. relles-lès-Lens, NoNous avons pris Etapossible. Et je suis convaincu Que pour cette tâche yelle-Godault. Ils s'aYes, Beautroux, Fonaffluera de Française. l'argent répargne » vancent vers le canal Sonune Fontaine-Noe-Dæ:'ne, Maisy, MédelaHaute-Deule, en- (L.=L. KLOTZ, Ministre des Finances.) tre DouaietVendin-legères-sur-Oise, proVieil. La nouvelle rente est d-Pimpôts. Elle jouit des mêmes gressé de 8 kilomètres, capturé 2.000 prisonMercredi 16 octobre. privilèges admise les Elle 1915,1916 1917. rentes 5 est et que niers. Au nord de l'ensemble du Sur l'Etat *Ames, nous tenons par en paiement de l'impôt sur les bénéfices de guerre. Elle front, nous sommes eauroy Dans la vallée est l'abri de conversion pendant toute 25 ans. Elle comporte une à restés en contact étroit de l'Aisne, qui à été l'infanterie avec enprime de remboursement dé nominal fr. 29 20 montant un franchie pour nemie. nous avons Montcheutin. de 100 francs égale à 41,24 du capital versé à la ia Serre, sud de Au 600 prisonniers ont été faits. nous avons occupé Les Américains ont Monceau-les-Loups, et Occupé les hauteurs de nous sommes parvel'Argonne nus un kilomètre au sud de au Maicq et rejoint Assissur-Serre. sud nos troupes à LançPn, Avec la coopération en taisant des troupes italiennes, prison2.000 niers. nous avons enlevé dépassé Sissonne. Saimed-i11-2octobre. Plus à l'est, malgré Notre libération la Le Souscripteur continue demander bénéficier de peut avance à en a l'est de Saint-Quenune vive résistance de l'ennemi, nous avons quatre termes échelonnés de la manière suivante 12 francs en tiu. Six kilomètres ont progressé sur la rive été gagnés souscrivant; 19 fr. 70 le 1919, 16 francs le 1er Mars Janvier 1919; 20 certains sur nord de l'Aisne. joints. Nos lignes ont eté 20 francs le 16 Avril 1919. et Les Anglais ont reportées auxTabords poussé unesérie d'attade Bernaville, à l'est ques d'infanterie con~e Montignv et de tre leurs positions à Bernot. Selle, l'est la de 24 1918. aux Nous avons occupé environs de Solesmes. F'ieUlaine, Neuvillette, FlanLesarmées Châtillon-surdre, sous les ordres du ,OIse, Thenelles. roi des Belges, ont atAu sud de l'Oise, armée taqué. La 2e nous avons enlevé Serbritannique, progresLES vais. REÇUES. sant de sept kilomèBn Champagne, l'entres, a atteint les faunemi bat en retraite bourgs de Menin. dans la direction de Caisse Centrale du Trésor (Pavillon de Flore), Trésoreries Générales, Recettes des L'armée belge a proFinances, Perceptions, Recettes de l'Enregistrement, des Douanes et des Contribugressé de huit kilomèNous avons'dépassé tionsindirectes, Bureaux de Postes, Caisse des Dépôts et Consignations, Banque de i)as,,3é tres vers Thourout. Liry, Monthois, ChalFrance, banque de l'Algérie, Recette Municipale de la Ville de Paris, Caisses Larmée française a lerange et atteint les d'Epargne, Banques, Etablissements de crédit, Agents de change Notaires, pris Roulers. abordsdeMont-Saint-
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Grandpré est occupé. LesAnglais progressent àl'est de Bohaill. Ils tiennent Vaux-Andignv, etont atteint la ligne de la Selle et pris le Cateau. A l'ouest de Solesmes, ils ont Avesnes, Rieux et Thun-Saint-Martin. A l'ouest du canal de l'Escaut, Estron au sud-est de Lens, Rouvroy. Les Américains, avançant sur la Meuse, ont fait 1.000 prisonniers. Dimanche 13 octobre. — Devant les attaques sans cesse renouvelées de nos troupes, l'ennemi a été contraint d'abandonner, sur un large front d'une soixantaine de kilomètres, toutes les positions qu'il défendait au nord de la Suippe et de l'Arnes. Nous avons franchi la Suippe,enlevéBertricourt, Amenancourt-le-Grand, Bazaincourt, Isles-sur-Suippe,Saint-Etienne-sur--Suippe. Toute la première position ennemie au nord de la Suippe est entre nos mains. Les troupes franco-italiennes, ont progressé sur le Chemin-des-Dames, occupant Troyon, Courtecon, Cerny, Cuissy, Jumigny. Les Anglais, à l'est de I3, Selle, près du Cateau, ont pris Biastre, et plus loin, Iwuy et Frespes.
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Lasouscription est ouverte du 20 Octobre au Novembre La BANfIUE DE FRANCE admettra, cette rente eu garantied'escompte et d'avances,
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RÉDUCTION DU SAILLANT DE DOUAI PAR LES ANGLAIS
L"avance des Britanniques autour de Douai - La fouille des prisonniers
Après la prise de Cambrai, la tâche qui a été assignée aux Britanniques par le commandant en chef des troupes alliées a été la réduction du saillant Lille-Douai. Les troupes du maréchal sir Douglas Haig se sont mises à l'œuvre avec ardeur et dès le
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chute de Douai était considérée comme certaine. Nos photographies montrent 1° des bataillons canadiens progressant sur le champ de bataille au sud de Douai 20 des soldats canadiens fouillant les prisonniers capturés par eux. 15 octobre, la
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LE
BRITANNIQUES TRAVERSANT
CANALDU NORD
Troupes progressant le long du canal. - Batteries franchissant un pont détruit Franchir le canal du Nord n'était pas chose aisée. L'ennemi avait accumulé sur ses rives des défenses de toutes sortes et fait sauter tous les ponts. Mais rien ne devait arrêter l'élan de nos alliés. Protégés par le feu de leurs gros canons lourds, les
Anglais réussirent à établir un va-et-vient d'une rive à l'autre et à détruire les nids de mitrailleuses qui creusaient de larges vides dans leurs rangs. Voici 1° des Canadiens progressant le long du canal 2° des batteries franchissant un pont détruit.
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LES WAGONS IMPÉRIAUX SUR LA VOIE DU RETOUR
Le kaiser dans son train spécial. - L'empereur Charles et le général von Arz Paris, Amiens, Calais, tels étaient les principaux objectifs que le kaiser se flattait encore d'atteindre le 15 juillet dernier, et il invitait son complice de Vienne à venir partager dans la capitale française le butin conquis. Mais, grâce à Foch et à ses
admirables troupes, la situation est aujourd'hui complètement retournée et les deux empereurs ne songent plus qu'à préparer leur retraite en beauté. Les gouvernements alliés ne permettront pas qu'ils échappent aux coups de la justice outragée.
UN DES SOLIDES PILIERS DE LA LIGNE HINDENBURG
Le tunnel du Tronquoy à la sortie du canal de Saint-Quentin Devant Saint-Quentin, la ligne Hindenburg était particulièrement formidable. Ses fortifications couvraient plus de deux kilomètres en profondeur ets'appuyaientsur des défenses naturelles quasi imprenables. Elles n'ont pourtant point résisté au
magnifique élan des soldats du général Debeney, tpilogue d'une avance méthodique et organisée. Notre photographie montre un des plus solides piliers de la ligne Hindenburg, le tunnel du Tronquoy, à la sortie du canal de Saint Quentin.
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LE 17 OCTOBRE, LES TROUPES BRITANNIQUES
ONT FAIT LEUR ENTRÉE DANS LILLE, ÉVACUÉ PAR LES ALLEMANDS
:
Une parade allemande sur la Grand'Place pendant roccupton - La place du Théâtre et la rue Faidherbeaprès le bombardement de janvier 1915 1" aOUbaix. Lille est libéré! Les Alliés ont fait leur entrée dans la ville dans resté quatre ans sous le joug de l'envahisseur. C'est, en effet,dS Des otages furent désignés, mais tandis qu'on les emme- vait revenir en forces quatre jours plus tard pour s'installer définitiveAIletn ait, le soir, vers l'après-midi du 17 octobre. Elle avait été complètement évacuée par vendredi 8 octobre 1914, à onze heures du matin, que lesvingtaiue cinq heures, une vive fusillade éclata des troupes ment dans Lille. La photographie d'en haut montre une parade Ce qu'on ne verra plus
n'ont point marqué leur départ par les les incendies dont ils sont coutumiers. Lille est donc massacres et les Allemands qui, cette fois,
firent leur apparition dans la grande cité du Nord. Une de uhlans, commandés par un officier, entrèrent dans la ville, venaot
:
françaises arrivèrent. Une bataille s'engagea dans les rues. Elle prit une heure et demie plus tard par la retraite de l'ennemi qui de-
n
exécutée par les Allemands qui, arrivant par la rue Nationale, font le tour de la Déesse et se rangent devant la rue des Sept-Agaches.
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L'AVANCE DES AMÉRICAINS
EN ARGONNE
Un train de tanks montant vers le front. Canon lourd américain en action -
Tandis que l'armée du général Gouraud, récoltant enfin le bénéfice de trois mois d'efforts héroïques et soutenus, entrait dans Vouziers, les Américains achevaient de nettoyer les bois de l'Argonne et enlevaient à l'ennemi de fortes positions sur
les deux rives de la Meuse. L'avance de nos alliés doit paraître
singulièrement dangereuse aux Allemands car, tandis qu'ils décollent sur tout le reste du front, ils contre-attaquent avec énergie, d'ailleurs sans succès, dans le secteur nord de Verdun.
DÉLIVRÉ PAR LES TROUPES DE LA LAON
-
L'incendie de la gare de Laon.
-Vue de la ville et de la cathédrale
Le 13 octobre, au matin, les avant-gardes de notre dixième armée faisaient leur entrée dans la ville de Laon que l'ennemi venait d'évacuer. Le même jour, à 15 h. 30, général Mangin prenait possession de la citadelle. Les habitants étaient accou-
le
10e
ARMÉE
:
rus aux portes de la ville, où des enfants vinrent lui souhaiter la bienvenue. Une foule en délire criait « Vive l'armée! Vive le général Vive le libérateur » Laon n'a pas trop souffert, mais un certain nombre d'habitants ont été emmenés en captivité.
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ANGLAISE
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TÉLÉPHONISTES AMÉRICAINS EN SERVICE DANS L'EST
Ils opèrent avec les appareils abandonnés par les Allemands en septembre Lors de leur victorieuse avance dans le secteur de Saint-Mihiel, en septembre dernier, les soldats du général Pershing enlevèrent à l'ennemi un matériel considérable. Canons, mitrailleuses, outils de tranchées tombèrent entre leurs mains par centaines
et par milliers, ainsi qu'un certain nombre de postes téléphoniques. Ces postes ont été remis depuis en parfait état etont été confiés aux opérateurs de l'armée américaine. Notre photo montre sur la table un appareil marqué de l'aigle allemand.
ARMENTIÈRES, , BASSÉE, , CAMBRAI RUINES DE LENS, LA
flammes Cambrai Ville L'Hôtel de Armentières. La Lens. Bassée. et photos de en 2 Lens, La Bassée,Armentières et Cambrai, quatre villes du Nord, imploraient la pitié de ceux qu'ils ont martyrisés ou affamés. jadis riantes et prospères, aujourd'hui complètement anéanties, Mais le Président Wilson, après M. Clemenceau, leur a dit ni armistice tant qu'ils paix, ni aurait qu'il n'y qui criminels Les ont mutilées. eux horriblement pour brûlées, ou ou osé commettre de pareils forfaits sont ceux-là mêmes qui, hier. ne renonceront pas à leurs méthodes barbares de guerre.
VENTE DES "BONSDEGUERRE" A TRAFALGAR SQUARE
Un bébé et un vétéran de Chelsea souscrivent - Un évêque fait un discours
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La campagne de bons de guerre « Pour nourrir les canons » débuta brillamment, le 7 octobre, à Trafalgar Square, à Londres. Les versements, d'importance très variée, se firent aussi rapidement qu'on pouvait les recevoir. Nos photographies
montrent: io le premier bébé qui donna une bouchée au canon de Trafalgar-Square; 20 un vétéran de Chelsea apportant sa quote-part 30 l'évêque de Keusington faisant un discours pour inviter ses compatriotes à faire leur devoir de citoyens.
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ARMÉES ENLEVÉ DU ROI ALBERT PAR LES ROULERS
Roulers d'Ypres à des carrefour Le routes Un convoi de ravitaillement. Le groupe des armées des Flandres, aux ordres de S. M. le roi des Belges, attaquèrent le 14 octobre, à 5 heures 35 du matin, dans le secteur compris entre Costemarck et la Lys. Le soir, la direc2e armée britannique avait progressé de 7 kilomètres en
;
tion de Courtrai l'armée belge avait progressé de 8 kilomètres à l'armée quant Thourout; de et d'Ingelmunster direction en française elle avait pris Roulers que les Allemands avaient incendié et miné. Le nombre des prisonniers dépassait 8.000.