Le Miroir - 03/11/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/11/03. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18

Rue d'Engtiien, PARIS

la relatifs documents photographiques à guerre, les quel prix n'importe LE MIROIR paie présentant un intérêt particulier.

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L'ARMÉE PERSHING L'ARGONNE DE SOLDAT UN PAR CAPTURÉ DANS ÊPERVIER .aigles jour où les semble prochain il En effet. favorables aux rapaces. Les temps actuels ne sont pas d'état de et tDÎS hats abattes éferner, cet jjmp&rîanr d'AHeiisagiie comme

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LES MINES DE LENS DÉTRUITES PAR LES ALLEMANDS

Lens, la fosse n°

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la salle des machines, le chevalement

Au fur et à mesure des avances victorieuses de nos armées, nous avons récupéré la plupart de nos mines du Pas-de-Calais et du Nord. Hélas on a bien vite constaté qu'elles étaient totalement détruites. Et systématiquement En effet, les Allemands ont

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non seulement anéanti la surface des fosses, mais ils ont fait sauter les cuvelages de protection contre les eaux, de sorte que toutes les eaux de la surface se sont écoulées dans les mines. Elles ne pourront être exploitées avant plusieurs années.


LA GUERRE Jeudi

Au nord de l'Oise, nous avons réalisé une avance dans la région d'Arsonville. Nous bordons la rive sud de la Serre, jusqu'à Pouilly-sur-Serre, qui est entre nos mains. Nous avons également progressé au nordest de Marchais, faisant 400 prisonniers. Plus à l'est, nous nous sommes emparés <le la Selve de Nizy-le-Comte. A l'ouest de Grandpré, nous tenons la route Je Vouziers à Grandpré. Nous avons fait là 400 nouveaux prisonniers. Les Anglais ont traversé le canal de la Haute-Deule, des deux côtés de Pont-à-Vendres, pris Estevelles, Meurchin et Bauvin. Plus au nord, ils ont progressé dans le voisinage de Haubourdin. Les forces franco-belges ont continué leur avance en Flandre. Les Belges ont progressé jusqu'aux abords du bois de Wyssendaele et de Thourout. Les Français ont gagné les abords de Lichtervelde et progressé au delà de la ligne RoulersLiclitervelde. Les Anglais ont atteint la route CourtraiIngelmunster et sont arrivés aux approches de Courtrai, enlevant Menin, Wervicq et prenant pied sur la rive droite de la Lys. Les deux dernières journées, sur ce front, ont donné 12.000 prisonniers et 100 canons. Les Américains ont gagné du terrain à l'est et à l'ouest de la Meuse. Vendredi 18 octobre. — Les troupes belges, anglaises et françaises ont continué leurs attaques de Dixmude à la Lys. Partout l'ennemi a reculé devant les brillantes attaques des troupes alliées, et, sur un front de cinquante kilomètres, l'avance réalisée dépasse six 17 octobre. —

et

kilomètres.

Les forces belges ont franchi l'Yser, en aval de Dixmude, jusqu'à Schoorbake, et l'armée anglaise a traversé la Lys en amont de Menin, poussant à plusieurs kilomètres sur la rive

droite. Plus de vingt villages ont été délivrés. Les Belges se sont emparés de Thourout, les Français de Lichtervelde et Ardoye, les Anglais de Menin et de Courtrai. Les troupes britanniques, dans la vallée de la Selle, ont pris le fait village 300 d'Haussy et prisonniers. Sur le front DouaiLille, l'ennemi poursuit sa retraite. Les Anglais ont atteint la

La deuxième armée anglaise borde, au nord de Courtrai, la Lys, qu'elle a franchie au sud de cette ville, arrivant aux abords de Tourcoing. I<es troupes anglaises et américaines ont attaqué sur un front de quinze kilomètres au nord-est de Bohain. A droite, l'avance est de trois kilomètres. Nos alliés ont traversé les hauteurs boisées à l'est de Bohain et ont pris Andigny-les-Fermes. Plus au nord, elles ont enlevé la ligne de la Selle. A gauche, elles ont nettoyé la partie est du Cateau. Les troupes anglaises ont pris Douai. Lille a été encerclée et occupée. Dans la région de l'Oise, les troupes françaises ont mené de vives attaques entre la forêt d'Andigny et la rivière. Elles ont progressé, enlevant le Petit-Verly, Marchavenne, atteignant les lisières nord de Grougy et d'Arsonville, ainsi que les abords d'Hauteville. Sur la rive gauche de l'Oise, nous nous sommes emparés de Mont-d'Origny. 1.200 prisonniers ont été faits. Dimanche 20 octobre. — Sur le front belge vive résistance de l'ennemi sur le front BrugesOostcamp-Wynghem-Thielt. Cette résistance a été brisée. L'infanterie belge occupe Ostende et a atteint les abords de Bruges. La 2e armée britannique a pris Roubaix et Tourcoing. Entre Bohain et le Cateau, les Anglais ont fait 4.000 prisonniers. D'autre part, ils ont capturé les villages de Wassigny et de Rebeauville avec 1.200 Allemands. Ils ont avancé de huit kilomètres entre la Sensée et la Lys. Nos troupes, à l'ouest de l'Oise, ont conduis Mennevret et la forêt d'Andigny, Groigy, Arsonville et Bernoville. Plus au sud, elles ont dépassé Nouvion et Catillon, faisant 1.500 prisonniers. De part et d'autre de Vouziers, elles ont franchi l'Aisne. Les Américains avancent vers Dun-surMeuse.

Lundi 21 octobre. — Les troupes anglo-belges ont occupé Zeebrugge, Heyst, Bruges, et atteint la frontière hollandaise. Elles ont

dégagé Courtrai et atteint la route Courtrai-

Tournai. Au total, cinquante kilomètres ont été gagnés sur un front de soixante. Les Anglais ont attaqué les positions ennemies sur la lignede la Selle au nord du Cateau et ont traversé la rivière. Denain, Somain, Escaudin, Marchiennes sont aux mains de nos alliés. Entre l'Oise et la Fère, nous tenons Rehemont et Villers-le-Sec. Sur le front de la Serre, nous avons brisé la ligne Hindenburg et fait 1.000 prisonniers. Nous avançons dans la région de Château-Porcien, ou 700 prisonniers ont été faits. Avance également autour de Vouziers et capture de 400 prisonniers. Toutes les réactions ennemies ont été repoussées. L'action américaine continue sur la rive gauche de la Meuse. M. Wilson a répondu à l'Autriche en proclamant le droit à l'indépendance des Tchéco* Slovaques et Yougo-Slaves. Mardi 22 octobre. — L'offensive belge continue, Après avoir tenté de s'opposer à la marche de nos alliés sur la rive ouest de la Lys et du canal de Bruges à Eccloo, àlafrontière hollandaise, lesJAllemands ont dû reculer sur tout le front. L'armée belge borde le canal après avoir enlevé Kaeyselaer Aeltre, Adegem, Delen, Ursel.

L'armée française a franchi la Lys et créé deux têtes de pont. L'armée anglaise a également franchi la Lys. Elle a fait en cinq jours 6.500 prisonniers. Les Anglais ont chassé l'ennemi de la ville de Solesmes et se sont frayé un passage dans les coteaux de la rive orientale de la Selle. Ils ont repoussé des contie-attaques et fait 2.000 prisonniers. Ils sont à trois kilomètres de Tournai. Nous avons élargi nos positions entre Oise et Serre, et aux abords de Vouziers. Les Américains ont fait 100 prisonniers à l'ouest de la Meuse.

Mercredi 21 octobre. — Les Belsres ont caoturé un grand nombre de canons que les Allemands avaient installés pour la défense de la côte flamande. Les troupes anglaises ont avancé la ligne au sud de Thiant, progressé entre ValenDE ciennes et Tournai, malgré l'accroissement de la résistance allemande. Dans le secteur de Tournai, nos alliés chassé l'ennemi du ont Libération. Cette ooulôm J'appelkrai la libération Emprunt l'Emprunt de cet nous c village d'Orcq et des la complète dans le plus bref délai possible. Et je suis bois situés dans le convaincu que pour cette tâche affluera Forgent de Fépargne française. » voisinage de FroyenL. L. KLOTZ, Ministre des PiDaDCeL nelles. Ils se trouvent à moins d'un kilomètre et demi de la ville. Un coup de main Apportez votre argent et échangez vos BONS, ennemi a échoué sur OBLIGATIONS DE LA DÉFENSE NATIONALE contre notre front entre Oise et Serre. Nous progressons sur la Serre. Activité d'artillerie Ces titres sont le meilleur des placements. dans la région de Châ-

II

I LALIBÉRATION RRPUBUÔUB FHANÇAIS

Allennes ligne Oignies-Carvinles - Marais Capinghem.

En Flandre, la 2e armée britannique a avancé de treize kilomètres en trois jours. L'ennemi a été chassé de la rive gauche de

la Lys. 4.000 prisonniers et 150 canons ont été capturés. Les troupes françaises ont réalisé des progrès locaux, au nordouest de Sissonne, où elles ont pris NotreDame-de-Liesse, et, à l'ouestdeGrandpré, où elles occupent Talma. Samedi 19 octobre. Le recul allemand continue sur le front belge, entre la mer du Nord et la Lys.

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L'avance est de

vingt kilomètres sur un front de plus de cinquante. L'armée belge est entrée dans Ostende. La cavalerie est aux portes de Bruges. Elle a occupé également Ingebmmster.

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DES TITRES DE L'EMPRUNT

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LES SOUSCRIPTIONS SONT REÇUES PARTOUT

teau-Porcien. La lutte diminue d'intensité dans la région de Vouziers. Lutte de patrouilles dans les Vosges. En Bulgarie, nos troupes ont atteintle Danube à Widdin. L'Allemagne a réjx>ndu, en date du 21, a la note de M. Lansing. Réponse tortueuse, comme toujours, mais de ton plus humble.


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LIBÉRATEURS SES COMMENT LILLE ACCUEILLIT

La foule acclame un Britannique. - Une Lilloise embrasse un soldat français Lorsque les premiers soldats français et anglais pénétrèrent dans Lille, le 17 octobre, au matin, tout un peuple vint au-devant eux, en les acclamant et en brandissant des drapeaux français, anglais et américains. Les hommes les portèrent en

triomphe cependant que les femmes et les jeunes filles leur offraient des fleurs et les embrassaient. Nos photographies, prises dans Lille, le jour de la libération de la ville, montrent 10 la foule acclamant unAnglais;20Liiloises fêtant un Français.

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LA VILLE DEVOUZIERS, AU SOIR DE SA LIBÉRATION

Avant d'abandonner la ville, les Allemands en incendièrent plusieurs Quartiers La bataille engagée en Champagne, le 26 septembre, se termina le 12 octobre, après dix-sept jours de combats acharnés, par une défaite complète de l'ennemi. La quatrième armée, celle du général Gouraud, acheva, ce jour-là, de libérer la boucle de

-,a ------ ----l'Aisne, en réoccupant trente-six,localités, y compris Vouziers, où plusieurs milliers de civils furent délivrés du joug qu'ils subissaient depuis 1914. Nos photos montrent deux aspects d'une rue de Vouziers qui fut incendié par les Allemands.


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A L'EMPRUNT

PARIS FÊTA, LE DIMANCHE 20 OCTOBRE, LA LIBÉRATION DE ULLE. LA CLASSE 20 ET SOUSCRIVIT

Le defile des troupes sur la place de la Concorde. ttltpes Les devant la tribune officielle olace de l'Hôtel-de-Ville passent — - - -- - - Les«tacheflK^ -Paris fêta. le dimanche 20 octobre, la libération de Lille et salm à étalementaménagés, à ceteffet,auxToileries. républicainsà cheval, des dainms et tambours des 230eet.237e heures,M-Poincaré arriva place de l'Hôtel-de-ViUe et prit place dans leurenfléedanslafice,lespins jeanessoldaisdeFrance,ys nosfriJesmilitaires,desarméesalliéesetsortantnos«««"«« C^xdes d'infanterie tHritoriaIe. Lesprincipales troupes alliées étaient repeé- latribuneofficielle.AprèslediscoursdeM-RousseUequiinvitale pandiènnmt victoire.DehmtIMMH;éniî» des vivementapplaudis.Amiditrente,tonslesélémentsserxsaeaà^V »eutf."S. Puis venaient les dragons porteurs de ianims et des madas publicàsouscirreâl'emprunt, lePrésidentremitdesdécorations, spwüves se -.1R11t dmu lm m 9 m sta&s spbdela classes an. En dernierlien f«JnH'Inicinqpetits taaks. A trois etprocéda à romutnn de Pempcimt en apportant sa sousenstion.

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DEUX VUES AÉRIENNES DU PORT D'OSTENDE

Le port cTOstende photographié le 15

juin 1918. - Le même port, le 4 octobre

Les Allemands ont évacué Ostende sans causer aucun dommage sérieux. Sans doute toutes les maisons ont été pillées et les cavesr vidées; sans doute les bourgeois ont été dépouillés de tout leur avoir et les commerçants complètement ruinés par les

réquisitions et les amendes; mais les principaux monuments et les ouvrages du port sont intacts. Nos deux photographies, prises à quatre mois d'intervalle, prouvent, en effet, qu'à part l'absence des destroyers allemands, rien n'a bougé dans le port.


ROULERS. LA PREMIÈRE GRANDE VILLE BELGE REPRISE

Les Allemands ont tenté de faire sauter la ville. - Un habitant émigré vers l'arrière Roulers fut délivré le 14 octobre par les Français. Roulers qui comptait avant la guerre 25.000 habitants, est la première grande ville belge qui ait été reprise aux Allemands. Avant de l'abandonner, fidèles à leurs coutumes barbares, ceux-ci allu-

mèrent de nombreux incendies et minèrent toutes les fermes qui environnaient l'industrieuse cité Et les chefs, prussiens, ont osé cette infamie au moment même où ils nous -tendaient le rameau d'olivier, réclamant un armistice et la paix.

!


CHAMP DE BATAILLE OU OPERA L'ARMEE GOURAUD

Les tranchées allemandes de la Fille-Morte - Une mine française

;

C'est dans le Nord de la France et en Belgique que les armées alliées ont remporté leurs plus éclatants succès mais si elles ont pu enlever les formidables défenses de la ligne Hindenburg, mais si elles ont pu donner la chasse à l'ennemi,

en retraite dans les Flandres, c'est grâce à l'héroïsme et à l'admirable ténacité des soldats de Gouraud qui, combattant sur un terrain aussi difficile que bien défendu, ont su contenir et retenir devanteux les meilleures divisions allemandes.


AVEC LES AMERICAINS SUR LES BORDS DE LA MEUSE

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Les convois de munitions et de ravitaillement à l'arrière du front

Tandis qu'ils battent en retraite dans le Nord, les Allemands opposent une résistance acharnée aux mouvements américains sur la Meuse et dans l'Argonne. Il est d'ailleurs facile, en consultant une carte de la région, de se rendre compte de la facilité

avec laquelle l'ennemi peut tenir ses positions avec un nombre limité de divisions. Ce ne sont, en effet, que collines boisées et dépressions profondes. Néanmoins, nos vaillants alliés enregistrent chaque jour de - nouveaux et bons progrès.


L'ENNEMI RÉAGIT SUR LE FRONT DE CHAMPAGNE

Mais ses tanks sautent sur les mines disposées devant nos lignes Les divisions allemandes qui, depuis quatre mois, s'efforcent de barrer la route aux héroïques et tenaces soldats du général Gouraud, ont tenté à maintes reprises de regagner le terrain perdu. Vains efforts Toutes leurs contre-attaques ont échoué

!

lamentablement. Le commandement allemand avait pourtant fait appuyer les assauts de son infanterie par de puissantes escadres de tanks. Mais ceux-ci vinrent sauter sur les mines que le génie avaiteu soin de placer devant nos premières lignes.


LES TANKS ANGLAIS COOPÈRENT

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A LA POURSUITE

Les nouveaux chars cTassautbritanniques dans la bataille pour Douai

Les Allemands se replient en hâte vers la Meuse, mais ils se replient en bon ordre, s'efforçant d'emporter le plus possible de matériel et de retarder par tous les moyens notre marche en avant. Surtout, les armées alliées, grâce à leur cavalerie et à

leurs escadres de tanks, n'ont pas perdu contact un seul instant avec leurs arrière-gardes, auxquelles elles font un assez grand nombre de prisonniers. Nos photographies montrent les nouveaux tanks britanniques évoluant aux environs de Douai.


! AMARRÉ AU PONT DE LA CONCORDE A L'OCCASION DE L'EMPRUNT LE SOUS-MARIN MONTGOLFIER Un ponton des bâteaux parisiens a été transformé en annexe du l'emprunt de la Libération qui, après avoir donné leur or, sont pavillon de Flore. On y reçoit les versements des souscripteurs admis à visiter le pont du submersible français Montgolfier

à

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ÉTUDIANTES FRANÇAISES SUR LE NAVIRE QUI LES EMPORTE AUX RIVES DU NOUVEAU-MONDE Unecentainefètafiantes françaises seat renduesaux Etats- ici nagnope de ces jeunes filles qui, sur le pont du navire qui 1es

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