Le Miroir - 10/11/1918

Page 1

Le Miroir. Publication hebdomadaire

Source gallica.bnf.fr / BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine)


Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/11/10. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


MITRAILLEUR ALLEMAND TUE: PAR UN OBUS QUI BROYA EN MÊME TEMPS SA MITRAILLEUSE Talonnées par les armées alliées victorieuses, les divisions allemandes s'efforcent en vain de se regrouper sur un nouveau front, laissant aux compagnies de mitrailleurs le soin de couvrir leur retraite.


-

LIBÉRÉ F S RÉGIONS M.CLEMENCEAU VISITE LES

-

M. Clemenceau cause avec les généraux Haig et Byng C'est au milieu d'un enthousiasme indescriptible que M. Clemenceau parcourut Haubourdin, Lille, Douai, Roubaix et Tourcoing. Sur tout parcours, les fenêtres étaient pavoisées et la foule acclamaavec ferveur èt émotion le chef du gouver-

le

-

Il interroge des Douaîsiens

Il fut reçu par les autorités civiles qui lui firent le récit des souffrancesmorales physiques endurées pendant l'occunement.

et

pation. M- Clemenceau les félicita de leur belle attitude patriotiqueetles assuradetoute la sollicitude de son gouvernement.


LA GUERRE Jeudi 24 octobre. — L'ennemi a cherché à se maintenir sur la Lys et le canal de Deynze à la frontière hollandaise. Il a échoué dans plusieurs attaques aux alentours de Peteghen. L'armée belge a franchi le canal de dérivation. Les Allemands ont dû jeter 200 voitures dans le canal de Bruges à Gand, près

de Miserge (ouest de Saint-Georges). L'armée française a déployé, au sud- de Deynze, la tête de pont sur une profondeur de trois kilomètres. 1.100 Allemands ont été- faits prisonniers. La 4e armée anglaise a avancé son front de 1.500 mètres, entre Lys et Escaut. Les troupes britanniques sont entrées dans les faubourgs ouest de Valeûciennes et ont pénétré dans la forêt de Raismes. Elles ont progressé à l'est de Saint-Amand. A l'ouest de Tournai, elles ont enlevé le village deTroyennes. Sur le front de la Serre, nous avons contraint l'ennemi à un nouveau recul. Nous avons pris Chalandry et Grandlup. Notre ligne borde la Serre jusqu'à Mortiers. Les Allemands ont été repoussés à l'est de Vouziers. Les troupes tcheco-slovaques ont pris le village de Terry. Les Allemands ont été, par trois fois, repoussés de Thann. Le président Wilson répond à Max de Bade. n transmet aux alliés l'offre d'armistice poui qu'ils statuent sur les conditions, mais celles-ci seront telles que l'Allemagne ne pourra, en aucun cas, reprendre les hostilités. En ce qui concerne la paix, on exigera une capitulation pure etsimple, si le gouvernement germanique

n'est pas radicalement transformé. Sur le front italien, le feu de l'artillerie s'est intensifié au mont Grappa. Des détachements françaisont opéré sur le plateau des Sette Communi au mont Sisemol, ont battu la garnison et capturé 23 officiers et 700 hommes. Les Anglais, au sud d'Asiago, ont fait 214 prisonniers.

Les Italiens ont capturé une centaine d'hommes au mont Valbella. Vendredi 25 octobre. — Sur le front belge, l'armée française a accentué son avance à l'est de la Lys. Elle a atteint la route de Deynze à Courtrai, entre Peteghen et Oufene, et progressé au nord de Vitche. Les Anglais ont livré de vifs combats sur le front de bataille de Valenciennes. Ils ont chassé l'ennemi du bois de Vendeties et se sont emparés des villages de Neuville, Salesches et Beaudignies, et des passages

deilikaiuon.

A - vigomeuae vigoweuse Une contre-attaque allemande à Vendegies a été repoussée.* Au nord de Valenciennes, nos alliés ont chassé l'ennemi de la forêt de Raismes, et capturé les villages de Thiers, Haute-Rive et Thun. Combats acharnés à l'ouest de Tournai. Nos troupes, sur le front de l'Oise, ont franchi le canal à l'est de Grand-Verly. Malgré des contre-attaques, elles se sont maintenues sur la rive est. Entre Oise et Serre, lutte également vive dans la région de la voie ferrée, au nord de Mesbecourt. Nous avons fait des prisonniers. Au nord de Nizy-le-Comte, nous avons sensiblement élargi nos gains. A l'est de Vouziers, activité des deux artilleries.

Les leur front de bataille Samedi 26 octobre.

ont

étendu

vers le notd jusqu'à

l'Escaut, à Thiant. ,,; Sur tout le front, la résistance allemande a été surmontée, et nos alliés continuent leur avance.

s'approchent des lisières A la droite, ils Mormal

et ont pris Robeiouest de la forêt de sait. Au centre, ils sont anivés aux abords du Quesnoy. Ils ont pris Poix-du-Nord, les Tuileries et progiessé vers Englefontaine. Au nord-ouest de Ghessignies, qui a été occupé, ils ont enlevé les passages del'Ecaillon et pns Beaudignies,malgré une très vive résistance.

Au centre gauche, ils sont à Raismes et à courte distance de la voie du Quesnoy à Valenciennes. De violents combats ont eu lieu à Vendegies. A gauche, Verchain et Monchaux ont été enlevés. 7.000 prisonniers ont été faits, et 100 canons au moins, capturés. On a atteint la ligne : canal de laSambre à l'Oise, lisière ouest de la forêt de Mormal, canal de l'Escaut à Manig. Nos éléments, sur le front de l'Oise, ont franchi le canal à la hauteur de Longchamp et progressé suc la rive est. Entre Oise et Serre, nous avons déclenché une attaque et progressé en faisant plusieurs centaines de prisonniers. Dimanche 27 octobre. — Nos troupes ont poursuivi leur avance entre l'Oise la Serre. Elles se sont emparées de la ferme Femière. Entre cette terme et Villers-le-Sec, nous avons enlevé des centres fortement organisés en dépit de la résistance de l'ennemi, qui a contre-attaqué vainement à plusieurs reprises. On signale 800 prisonniers. Sur le front de la Serre, nous avons franchi la rivière entre Ciécy et Mortiers et occupé la rive nord sur un espace d'un kilomètre. A l'est de la Souche, violents combats. Nous sommes à la ferme Caumont, à l'est de Vesle-etCaumont, et de Pierrepont. 250 prisonniers. Entre Sissonne et Château-Porcien., nous avons attaqué. Nous avons progressé sur un vaste front, pris pied au Petit-Saint-Quentin, au hameau de Recouvrance, au moulin de Herpy. Nous avons pris 2.000 hommes et 9 canons. A l'est de Rethel, succès dans la région d'Ambly-Fleury. 105 prisonniers. Les Anglais ont pns, au sud de l'Escaut, Sepmeries et Querenaing. En deux jours, ils ont capturé 9.000 hommes et 150 canons. Les Américains livrent de durs combats à l'est et à l'ouest de la Meuse. Les Italiens ont fait 3.000 prisonniers au mont Grappa: Lundi 28 octobre. — La Ire armée française a donné un grand effort sur le front compris entre l'Oise et la Serre. L'ennemi a perdu les villages de Pleine-Selve, Parpeville, Chevresis les-Dames alors, soudain, il a fléchi sur toute la ligne, abandonnant Mont-d'Origny, OrignySainte-Benoite, Courjumelle et ChevresisMonceau. , Sur notre droite, nos unités ont franchi le v

et

;

TOUS LES MOIS am attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE

1.000 fr.,500 fr., 250fr. A la findashostilités nousdécerneronsdesprix emgrtittib doat un de

30.000 francs Rappelons qu'au 30 septembre 1918, nous avionsdéjàattritfué

15000fr. 141Prix de. 1.000fr Prix de 41 41

Priz de Prix de

:

mitautow

500 Ir. 250 fr.

86.750 francs ,.'

émPrix 8-.8-

-

>

Péron et progressé vers le nord-est. Elles ont pris la cote 117 et une sucrerie à l'est de Rechecourt. Sur le front de la Serre, la 10e armée a également réalisé des gains. Nous avons franchi larivière à l'est Assis. Entre Sissonne et Château-Porcien, les contre-attaques ennemies ont été partout repoussées. Nous avons fait 2.450 prisonniers dont 51 officiels. Sur l'Escaut, la 28 armée britannique a

prisAVelghem. Nosalliés,ausuddeValenciennes,ont

pris Famars, Artres et le passage de la Rhonelle. Ils avancent vers les lisièressud de Valenciennes et ont capturé 1.000 Allemands. Les Américains ont brisé une série d'attaques allemandes sur les deux rives de la Meuse. Canonnade en Woëvre.

Mardi 29 octobre.—L'ennemi a continué à battre en retraite entre l'Oise et la Serre, sur un front de plus de 25 kilomètres. Notre avance, en certains points, a dépassé huit kilomètres au cours de la journée. v -, Nous avons enlevé Boheries, Poix, Macquigny et poussé nos éléments avancés jusqu'aux abords de Guise. Plus au sud, nos troupes se rapprochent de laroutedeGuise Marie. Depuis le 24, le chiffre de nos prisonniers atteint 3.700. 20 canons ont été dénombrés. Sur la Serre, la 10e armée a progressé vers le nord en liaison avec la Ire. Crécy-sur-Serre a été occupé. Progrès également à l'ouest de Château-

à

Porcien.

Les Anglais ont brisé une offensive ennemie près d'Englefontaine et une autre à Artres. Les Américains continuent à combattre dans le bois Belleu L'Allemagne a répondu à la note Wilson en demandant à connaître les conditions d'armistice des alliés. L'Autriche a répondu également au président, en sollicitant une paix séparée et en acceptant toutes les conditions posées. Mercredi 30 octobre. — Sur le front de l'Oise, combats acharnés sur la rive est, en face de Grand-Verly, où l'ennemi a lancé des contre-

attaques.

Plus au sud, nous avons poussé nos lignes jusqu'aux abordsde l'Oise et enlevé des points d'appui au nord-ouest de Guise. Nous avons également progressé à l'est du Perron, dans la région au nord-est de Bots-lez-Pargny, Sur tout le front entre Oise et Serre, nos troupes sont au contact de la nouvelle ligne ennemie. A l'ouest de Château-Porcien, nous avons

avancéaunordd'Herpy. Les Anglais, à la suite d'une opération partielle au sud de Valenciennes, ont avancé leur ligne entre la Rhonelle et l'Escaut. Us ont faits prisonniers. Les100 Américains ont conquis entièrement le bois BeUeu (région de Verdun) et repoussé

toutes les contre-attaques. EnWoëvre, ils ont fait des prisonniers. L'armée italienne, renforcée des contingents alliés, a passé de vive force la Piave et mis le pied surle territoire envahi. Elle a fait 9.000 prisonniers et capturé 54 canons. Desmanifestationsimportantesonteulieu à Berlin et dans plusieurs centres industriels. Oncommence revendiquer déchéancedu kaiser. Le nouveau ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, comte Andrassy, a adressé untélégramme personnel an secrétaire insister en d'Etat américain, l'armistice faveur de M. de Lammasch a constitué le ministère autrichien. Des troubles sanglants ont eu lieu à Budapest, où 200.000 personnes ont fait une démonstration en faveur de paix. A' Prague, le conseil national tchèque s'est emparé du pouvoir, et les autorités militaires ont capitule entre ses mains.

à

la

t.

pour la

-


HÉRITIER PRINCE LE ROI ALBERT, LA REINE ET LE

-

Le cortège arrive sur la Grand'Place.

à

Bourgmestre et gouverneur recevant le roi-

C'est le samedi, 26 octobre, que le roi Albert fit, la tête de. sestroupes, son entrée solennelle dans la ville de Bruges. Casque en tête, revêtu de l'uniforme de général de division, le roi la reine et du princé héritier. arriva cheval,accompagné

à

de

Dèrrière la famille royale s'avançaient les généraux alliés. Le cortège, encadré par des carabiniers belges et par des cavaliers français, se rendit jusqu'à la Grand'Place où il fut accueilli par les nbmbreux cris de "Vive la Belgique! Vivent les Alliés!


FONT LEUR ENTRÉE DANS LA BONNE VILLE DE BRUGES

Le roi et la reine des Belges à leur sortie de l'Hôtel de Ville Après le défilé destroupes, leurs Majestés furent reçues à l'hôtel et du bourgmestre, le roi exprima son espoir dans la libération du gouverneur provincial par M- Jannssuy, gouverneur de la prochaine de la Belgique tout entière. Puis les souverains monFlandre occidentale et par le bourgmestre de Bruges, le comman- tèrent à cheval et le cortège, s'étant reformé, sortit de la ville dant Amédée Vissart. Répondant aux harangues du gouverneur par la porte Sainte-Marguerite aux acclamations de la foule.


ROUBAIX POINCARÉ DE POPULATION LA VISITE M.

M. Pomcaré quitte THôtcl de Ville. - Roubaisiens attroupés sur son passage Dans Roubaix, pavoisé comme aux jours de grande fête, le président de la République reçut le plus chaleureux des accueilsLe maire, M. Lebas, le président de la Chambre de Commerce, l'archiprêtre prononcèrent des discours. Le Président, du balcon

de la mairie, salua la population frémissante qui répondit par de longs vivats. Se tournant vers M. Lebas, M. Poincaré lui exprima la joie et la gratitude de la nation. Il félicita le maire et les notablesde runion sacrée qu'avaientattestée les orateurs.


APRÈS L'ÉVACUATION DE LA COTE PAR L'ENNEMI

La jetée du port de Zeebrugge. - Les navires anglais coulés dans le chenal

Devant le canal de Zeebrugge qui relie le port de Bruges à la bouteiller. Avant de partir les Allemandsont tout détruit.Ils mer, les Allemands avaient créé un port militaire de premier ont saccagé, brisé, démoli, rendu inutilisable ce qu'ils n'ont ordre dont ragencement ne leur coûta pas moins de six cents pas eu le temps cremporier. L'amiralvon Scliroeder présida à millions. yaquelques mois,les Anglais avaient réussi à l'em- cet anéantissement des ouvrages d'art qu'il avait élaborés.

Il


UNE DES VICTORIEUSES BRIGADES DE LA 46e DIVISION BRITANNIQUE QUI COOPÉRA A L'ENFONCEMENT

Vit14 liGNE HINDENBURG, PHOTOGRAPHIÉE AU LENDEMAIN DE LA LIBÉRATION DE NOS VILLES DU NORD


-

ILS VOULAIENT DÉTRUIRE LE BEFFROI DE ST-QUENTIN

-

Une imite avait été placée par les Allemands dans une niche creusée dans la muraille Quand le docteur Soif,répondant à h note du gouvernement américain, a prétendu que les armées allemandes n'avaient pas commis d'autres destructions- que celles qu'imposaient les nécessités militaires, il a outrageusementmenti.

Quelles nécessités militaires,en effet, obligeaient les chefs prussiens à faire sauter le beffroi de St-Quentin Et pourtant, ils se disposaient à exécuter ce crime. La photographie que nous publions ici en est bien lapreuve, une preuve irréfutable.

?

-


RÉPUBLIQUE SAINT-QUENTIN PRÉSIDENT A LA DE LE

M. Raymond Poincaré visite les ruines de la Cathédrale sa visite à Saint-Quentin, le Président de la République,

Lorsde

quaccompagnaient le Préfet et les représentants de l'Aisne, alla visiter la Cathédrale, qui a été profanée par un sermon outrageant, prononcé en allemand, sous les, voûtes gothiques,

parlecardinal Hartmann, archevêque de Cologne, mais que les obus et les flammes ont fort heureusement épargnée. L'archiprêtre vint au-devant du Président et lui adressa, au milieu de la nef, une allocution patriotique qui fut fort goûtée.


AMÉRICAINS SUR LA MEUSE LA PRESSION DES

Prisonniers capturés par les Yanks.

-

La pression des armées américaines sur les deux rives de la Meuse se fait de plus en plus vive. D'ici peu de temps, sans doute, nous assisterons de ce côtérlà à des événements d'une extrême importance. Les Allemands se cramponnent en déses-

Un pont de bateaux jeté sur la Meuse pétés aux défenses qu'ils ont créées au nord de Verdun. Mais ils ne pourront les garder indéfiniment car l'armée de Pershing grossit chaque jour et chaque jour les soldats qui la composent acquièrent de nouvelles qualités militaires très importantes.


MALGRÉ LA FORTE RÉSISTANCE GOURAUD S'AVANCE

Prisonniers capturés par la

-

48 armée.

Le g^ Gouraud et son état-major en Argonne-

Le 25 octobre, entre Sissonne et Château-Porcien, les troupes renforcées par eux, entre Banogne-Recouvrance et le moulin de la 4e armée, que commande le général Gouraud, brisant la de Herpy. Sur un front de 7 kilomètres et une profondeur qui résistance acharnée de l'ennemi, ont emporté les puissantes atteint 3 kilomètres en certains points nous avons poussé positions organisées dès 1917 par les Allemands et sans cesse nos Jignes jusque la route de Recouvrance à Condé-lez-Hèrpy.

-


FRANÇAIS

été elles opprimés. habitants ont cité, désert

ou mille

longtemps malheureuse d'épuisement

vingt-cinq

un DES

si

fait

la des

ont

et

faim, dans

de. pénétrèrent

détruite

L'ENTRÉE

ils

survivants

les

morts

par

dont partie sont

reconnaissance victorieuses

ville

en

moins

est cette

Elle

au mille

et

troupes

DE

.souffert.

joie abandonnèrent

quinze avec

nos

plus

JOUR

peuplaient, Lorsque accueillies

le ont

qui

LE

celles

la

furent

qui

bulgares

PHOTOGRAPHIÉE

déportés.

des

et

chef

macédoniennesune quarts

des

de

est arrière-gardesen commandant trois

Sérès

les de grecques,

ville

anéantit

la

d'Esperey,

villes

les

villes

qui ces

que

des

désastre

Franchet

Parmi autres

dernier

le

SÉRÈS

Serbie. général

les

depuis

après

octobre

de

le

occupaient Pierre

magnifique, unes

DE

les

9

VILLE

le

libère

roi Bulgares

du

tâche l'armée d'Orient,

C'est

sa

les

Poursuivant

que armées serbes

LA

de effectifs


LA CAVALERIE ANGLAISE A PRIS POSSESSION D'ALEP

Vue

panoramique du chef-lieu du villayet d'Alep

Dans la matinée du 26 octobre, la cavalerie des arméesbritanniques, ainsi que des automobiles blindées ont occupé Alep, après avoir surmonté une faible résistance de l'armée turque qui continue à reculer devant les troupes du général MarshalL

Alep est à 310 kilomètres au nord de Damas et compte plus de 200.000 habitants. Au point de vue militaire, la proximité de l'Euphrate, auquel le génie allemand l'a reliée par voie ferrée, en faisait une base de ravitaillement pour l'armée turque.


LA VILLE DE DOUAI RENAIT PEU

Soldats anglais distribuant des journaux - Butin que

A

PEU A LA VIE

1ennemi napasemporte

Avant d'abandonner la ville, les Allemands avaient juré de ont bouleversé trop tôt leurs lignes de défense. Aujourd'hui, faire de Douai un désert, une cité morte. Systématiquement, Douai, libéré, renaît à la vie et les journaux de Paris viennent ils avaient démoli toutes les usines, pillé toutes les boutiques, apporter à ses habitants des nouvelles de la Patrie qui, mis à sac le musée, les églises et l'Hôtel de Ville. Mais les alliés depuis si longtemps, n'avait plus fait entendre sa voix.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.