Le Miroir - 17/11/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/11/17. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


LES LOISIRS DE L'EMPEREUR CHARLES Ier ET DE L'IMPÉRATRICE .ZITA promenades des Baden, de résidence de environs Charles Ier avait coutume de faire incognito sa aux "incognito". définitif rendre cet de choses des le Zita. Or, l'impératrice à pied en compagnie de menace cours

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L'ARMISTICE EST SIGNÉ AVEC LttAUTRlCHE-HONGRlE

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L'Hôtel de Ville de Vienne.

Après la Bulgarie et la Turquie, le plus puissant des alliés de rAllemagne vient de déposer les armes. L'armistice a été signé avec l'Autriche et les hostilités ont cessé sur les fronts italien et balkanique le lundi 4 novembre à 15 heures. La capitulation

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Le Palais Royal à Budapest -

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des armées hongroises fut annoncée, dès le novembre, à Budapest par membre du Conseilexécutif hongrois Linder. Elle fut acceptée par le plénipotentiaireautrichien qui avait été mandaté par les conseils nationaux de Vienne et de Budapest.

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LA GUERRE Jeudi 31 octobre. — Entre Oise et Serre, pénétré dansles positions allemandes, fortevives actions d'artillerie, notamment dans la ment tenues. région de Créeysur-Serre A l'est d'Attigny, nous avons enlevé Rillv A l'ouest de Château-Porcien, les troupes aux-Oies. Plus au sud, nos troupes fr-anchisde la 5e armée ont entrepris une nouvelle sant l'Aisne, ont emporté Semuy et Voncq. Les Américains ont occupé Saint-Georgespoussée sur un front de douze kilomètres, entre SaintQuentin-le-Petit et Herpy. L'ennemi Landres, Saint-Georges, Imécourt, 14andreville avait reçuordre de tenir coûte que coûte. Chennery, Bayonville, Rémoiville, Andeville, Sur notre gauche, malgré l'abondance des Cléry-le-Grand. 3.600 prisonniers ont été faits, mitrailleuses, qui tentaient d'enrayer notre dont 151 officiers. Les Anglo-Belges ont bousculé l'ennemi sur avance, nous avons débouché de Saint- Quentin-le-Petit et porté nos lignes aux abords de l'Escaut, jusqu'à la hauteur de Melden, prela cote 137. A l'ouest de Banogne, nous avons nant Amfeghem, Tieghem, Carder et Elfeghem. également progressé au centre. Nos troupes Au centre de ce front, les Franco-Amériont refoulé les forces ennemies au delà de la cains ont enlevé les hauteurs entre Lys et route de Recouvrance à Saint-Fergeux, sur Escaut, et poussé jusqu'au fleuve, sur une une étendue de trois kilomètres, à l'est du largeur de 16 kilomètres, conquérant dix-neuf signal de Recouvrance. A droite, nous avons villages. Les Italiens ont communiqué aux Autrienlevé la cote 156 et avancé plus à l'est. chiens, qui les avaient saisis d'une proposition 850 prisonniers ont été dénombrés. Les Anglais ont fait 70 prisonniers au nord- d'armistice, les conditions des Alliés. Ilsont progressé sur toute la ligne entre les est d'Englefontaine. Feu d'artillerie et de mitrailleuses sur le Alpes et l'Adriatique et se sont emparés d'un front américain, à l'ouest de la Meuse, particu- énorme butin. lièrement vers Saint-Juvin. •Lundi -4 novembre. — L'avance de l'armée Les Italiens, poursuivant leur avance à l'est anglo-belge s'est accentuée. de la Piave, ont fait 4.000 prisonniersnouL'ennemi s'est replié précipitamment vers veaux et libéré un certain nombre de localités, Gand et le canal de Terneuzen. dont Conegliano. Les troupes belges ont pris, de concert avec Vendredi Ier novembre. — Des opérations les nôtres, Eccloo,Waerchoot, le canal de la locales, dans la région au sud de Guise, nous Leeve et Seewerghem. Elles sont à quatre ont permis d'enlever plusieurs tranchées enne- kilomètres des lisières de Gand. Sur le front de Valenciennes, les Anglais ont mies et de nous rapprocher de la route de repoussé toute une série de contre-attaques Cuise à Héric-la-Vieville. Nos troupes ont continué leur offensive et fait 4.000 prisonniers. Ils ont enlevé les hauteurs au sud-est de entre Banogne et Herpy et ont fait des pri- Valenciennes et le village de Préseau. sonniers. A l'ouest de Saint-Fergeux, vers la Les troupes canadiennes ont réussi à s'emcote 145, des combats très vifs ont été livrés. Les Anglais ont fait des prisonniers en parer complètement de la ville même de Valenciennes. divers points. Sur le front de l'Aisne, nos efforts, combinés Les Américains ont occupé Aincreville, au ceux des Américains, ont forcé l'ennemi à nord de Verdun, et repousse un raid ennemi à avec battre en retraite à travers la-forêt d'Argonne. l'est de Beaumont. D'importants réalisés été progrès ont par Les Italiens livrent bataille à l'est de la Piave, sur un front de 100 kilomètres de nous. les bois de conquis Semuy, Nous avons franco-anglo-américoncert avec des troupes village Dulley, Longvic, Primat. Vandy, le de caines. centainesde prisonniers ont été capIls ont pris Sugusino, Vittorio, atteint la Plusieurs turés. route de Coiiegliano à Oderzo. Les Américains ont porté à 4.000 le chiffre ils Depuis le 24, ont dénombré en prisonniers de leurs prisonniers. 802 officiers et 32.198 soldats. Plusieurs cenIls tiennent Champigneulles, Beffre, Morttainesde canons ont été enlevées. homme, Verpel, Sivry-Ies-Buzancy, ThenorEn Mésopotamie, les Anglais poursuivent leur marche vers Mossoul. Ils ont livré des combats victorieux aux Turcs en retraite et fait un millier de prisonniers. NOTRE Les armées serbes sont arrivées à 60 kilomèCONCOURS D'OCTOBRE tres au sud de Belgrade. Samedi 2 novembre.— Action d'artillerie sur le front de l'Oise. L'ennemi a contre-attaqué à l'ouest de Voici les résultats de notre 42e Concours Saint-Fergeux. Il a été repoussé. de Photographies Guerre Mensuel En deux jours, nous avons fait 1.600 prisonniers. 1er Prix (1.000 francs) La 2e armée britannique a attaqué au sudVUE PANORAMIQUE ouest d'Audenarde. Elle a atteint tous ses objectifs et fait 1.000 prisonniers. DE SAINT-QUENTIN Progression de l'armée belge en Flandre. Les Américains, au nord de Verdun, ont Photo parue en page 7 de notre n° 256, portant la chassé l'ennemi de Brieulles. date du 20 octobre. Activité de l'artillerieentre Aincreville et le bois de Bantheville. 2e Prix (500 francs) ; Les Italiens continuent à presser les masses BOMBARDEMENT austro-hongroises dans les vallées et à précipi ter la déroute de l'ennemi. METZ-SABLONS DE Le Cesen et le Grappa ont été pris. >

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Le nombredes prisonniers dépasse 50.000 ; celui des canons capturés excède 300. La révolution a éclaté à Pesth, à Prague, où la république a été proclamée, et à Vienne, où elle a été acclamée. La Turquie a signé l'armistice en acceptant toutes les conditions des alliés..

la Dimanche 3 novembre. de Les troupes — 4e armée (Gouraud), en liaison avec l'armée américaine, ont attaqué sur le front de l'Aisne, au nord et au sud de Vouziers.

Sur une étendue de. vingt kilomètres, de l'est d'Attigny au nord d'Olizy, nous avons

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gues, Briquenov, Buzaney, Villers-de-Vendres

et Cléry-le-Petit. Italiens

annoncent 80.000 prisonniers. Ils ont torpillé, dans Pola, le navire-amiral austro-hongrois.' Mardi novémln-e La dure bataille engagée en Argonne par notre 4e armée, en liaison avec l'armée américaine, a abouti à un succès complet pour nos armes. L'ennemi, qui avait défendu avec acharne ment le passage de l'Aisne, puis s'était cramdésespérément aux hauteurs boisées où ilponné trouvaituneexcellente défense naturelle, a vu sa résistance s'effondrer sous nos efforts victorieux. Nos troupes ont enlevé de haute lutte les villages de Toges, de Belleville, de QuatreChamps, du Nouval, des Alleux et de Châtillon-sur-Bar. Elles ont encore occupé le bois de Voncq et de Chesne. Le - dégagement de l'Argonne est un fait Les

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accompli. Les Américains se sont emparés d'une ving taine de villages au nord de Verdun. Ils ont capturé 5.000 hommes et 100 canons, et, en trois jours, progressé de vingt kilomètres snr un front de trente. Ils commandent la ligue Montmédy-I/onguvon-Conflans. Les Belges ont progressé de quinze kilomètres le long de la frontière hollandaise. Ils sont aux portes de Gand. Les Anglais ont jeté des détachements sur la rive droite de IEscaut (région de Pottes). Les troupes britanniques ont avancé de deux kilomètres au delà de Valenciennes. Cinq villages ont été enlevés. L'effectif des prisonniers est.de 5.000. L'Autriche a signé sa capitulation. Mercredi (> novembre. — Les troupes bri tanniques ont attaqué entre le canal de la Sambre à Oisv et l'Escaut au nord de Valen ciennes. Elles ont pénétré profondément dans les lignes ennemies, capturé 10.000 prisonniers et 200 canons. Le canal de la Sambre a été franchi, les loca lités de Catillon, de Hautrèpe, de Fesmy, de la Grave ont été enlevées ainsi que Mézières, la Folie et Sambreton. L'ennemi a été chassé de la lisière ouest de la forêt de Mormal, où cinq villages ont été occupés. Nos alliés se sont emparés de Landrecies et ont dépassé le Quesnoy. Sur la gauche, ils ont repoussé les Allemands de la ligne de l'Aunelle, enlevé Preux-au-Sart, Wargnies-le-Petit et Wargnies-le-Grand, Sebourg et Sebourquiaux. Les troupes françaises ont fait 3.000 prisonniers entre Oisv et Vadencourt. Sur le front d'Argonne, elles ont continué et achevé l'occupation de la rive sud du canal des Ardennes, entre Semuy et le Chesne. Les Américains, au nord de Verdun, ont traversé les bois de Belval et du Port-Gerache. Ils sont à deux kilomètres au sud de Beaumont. Plus à l'ouest, nos alliés approchent de Verrières ils occupent toutes les localités de la rive ouest de la Meuse au sud de Halles. Leur attaque progresse sur la rive est. Les Italiens ont porté à 300.000 le nombre des prisonniers cju'ils ont faits avant la ces-

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sation deshostilités.< Le président Wilson a adressé à l'Allemagne, par l'intermédiaire de M. Lansing, secrétaire d'Etat, et du ministre helvétique à Washington la réponse à la dernière note de Max de Bade. Il y déclare que les Alliés ont adhéré à Photo parue en page 12 de notre n° 257, portant la ses quatorze thèses, sauf une réservesur l'ardate du 27 octobre. ticle 2 (Liberté des mers) et une observation 3e Prix (250 francs) : sur un autrepoint. Ilinvite l'Allemagne, si elle l'armistice; demander à envoyer des parveut PREMIERE MESSE DANS LA lementairesau maréchal Foch. Ive gouvernement allemand, mécontent de la CATHÉDRALE DE ST-QUENT1N propagande révolutionnaire que l'ambassadeur bolclieviste Joffé faisait à Berlin, et.de la lenPhoto parue en page 1 de notre n° 257, portant la mise par la Russie à sanctionner le meurteur date du 27 octobre. tre de Mirbach, a rappelé ses agents de Russie et renvoyé les agents bolchevicks. La Pologne a constitué un gouvernement Les résultats de notre Concours de Novembre seront publiés dans notre n° du 1cr Décembre. national


ENTRÉE SOLENNELLE DES BRITANNIQUES DANS LILLE

Le défilé d'un régiment anglais.

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Le général Birdwood porte le drapeau de la ville -

Le 28 octobre, plus de cent mille spectateurs étaient massés sur

des estrades, aux balcons et sur les toits lorsque la division britannique qui avait délivré Lille fit son entrée solennelle dans la ville. Le général Birdwood marchait en tête de ses troupes,

suivi d'un brillant état-major. Arrivé sur la Grand'Place, il descendit de cheval, s'avança vers les tribunes où se trouvaient le maire, le préfet et l'évêque et lut une harangue. Puis, saisissant le drapeau de la cité, il monta sur l'estrade et assista au défilé.


PÉTAIN GÉNÉRAL A LILLE DU LA VISITE

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Le général Pétain avec le maire de Lille.

Un jour prochain, les troupes françaises feront, à leur tour, leur entrée solennelle dans la capitale des Flandres françaises. Le commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, le général Pétain,en attendant,s'est rendu à Lille. Il tenait à féli-

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La foule le salue à son départ

citer les autorités responsables d'avoir su si bien préserver le moral de leurs administrés et leur ardent patriotisme. Nos photographies montrent: 1° le général en chef s'entretenant avec le maire de Lille 2° la foule le saluant à sa sortie de la préfecture.

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L'ALLEMAGNE S'ADRESSE ENFIN AU MARÉCHAL FOCH

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Trois des parlementaires

M. Erzberger est une des physionomies les plus connues d'Allemagne. Chef du parti du centre, il est aujourd'hui secrétaire

I

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MM. Erzberger, v. Winterfeld et le comte Oberndorff

d'Etat sans portefeuille. Oberndorff représentait l'Allemagne à Sofia, avant l'armistice bulgare. Quant à Winterfeld, il a été

attaché militaire à Paris. Blessé au cours d'un accident d'automobile aux manœuvres de 1913, il fut guéri grâce aux soins de nos médecins. Il prit, dès la déclaration de guerre la direction, en Espagne, du service d'espionnage contre la France.


VERSAILLES

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GOUVERNEMENTS ALLIÉS N'ONT LAISSÉ A L'AUTRICHE VAINCUE AUCUN MOYEN DE REPRENDRE LES ARMES

Les troupes autrichiennes, après avoir évacué les territoires envahis, de"rOnt se retirer derrière la ligne indiauée sur la carte nar un trait noir Une des causes essentielles de l'armistice consenti à l'Autriche spécifie que les forces austro-hongroises devront se retirer sur les différents fronts au delà d'une ligne fixée comme suit Du Piz Umbrail jusqu'au nord du Stelvio, elle suivra la crête des Alpes Rétiennes

:

es eaux des cols de Podberdo, de Podlaniscam et d'Idria. A partir de partant sur la côte du Ice

jusqu'aux sources de l'Adige et de l'Eisach. La ligne se dirigera vers le sud, traversera le mont Toblach et rejoindra la frontière des Alpes Point, la ligne suivra la direction du sud-est vers le Schneeberg du Schneeberg, la ligne descendra vers la côte pour inclure Castua, Carniques. Elle suivra cette frontière jusqu'au mont Tarvis, puis la t.tattuglia ligne de partage des eaux des Alpes Juliennes et la ligne de partage et Volosca dans les territoires évacués jusqu'à une ligne

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cap Planka et suivant vers l'est les hauteurs formant la ligne de partage des eaux pour englober dans les territoires évacués les cours d'eau qui descendent vers Sébénico. En outre, les Alliés seront mis en possession des îles constituant la défense de Pola.


L'UNITÉ DE L'ITALIE DÉSORMAIS ACHEVÉE

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Généraux français et anglais sur le front italien. - Le roi au grand quartier général

Au mois de mai 1915, l'Italie entrait dans la lutte par sa propre volonté pour réaliser ses aspirations nationales. Nos alliés ont atteint leur but. Les provinces italiennes que détenait l'Autriche font retour à la mère patrie et le drapeau italien flotte enfin à

Trieste et à Trente où les troupes de nos alliés sont entrées. Le rêve de Victor-Emmanuel et de Garibaldi s'est enfin réalisé. L'Italie n'a plus à combattre que l'ennemi commun, l'Allemand, dont la chute assurera la pérennité de ses victoires.

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1 L'AVANCE CONTINUE DES ALLIÉS DANS LE NORD

L'inondation à Valenciennes. Les opérations dans le Nord se sont déroulées avec une rapidité foudroyante. Cependant, la bataille fut particulièrement acharnée durant la journée du Ier novembre, principalement au sud de Valenciennes. Un grand nombre d'ennemis furent tués, de

Un sauté la Lys pont sur -

- prisonniers

nombreuses contre-attaques repoussées et 4.000 restèrententrs les mains des Britanniques. Le 17e corps britannique (général Fergusson), le 22e corps (général Godley) et les troupes du général Currie enlevèrent la ville de Valenciennes.


DOUAI MIS AU PILLAGE PAR LES ALLEMANDS

La chapelle de rHospÍce. - Coffres-forts de banques défoncés. Le musée déménafé — Douai fut littéralement misau pillage par les Allemands. Par- deleursbannières*de leurs tuyauxd'orgues.Lescoffres-fortsdes tout, ils ont été pris sur le fait, les Britanniques ayant dérangé banques furent défoncés et débarrassés de leurs valeurs. Quant les emballeurs dans leurs derniers envois. L'église Saint-Pierre au musée,les mesures nécessaires avaient été prises pour le déetla chapelle de l'hospice furent dépouillées de-leurs chandeliers, ménagement, comme le prouve la photo que nous publions.


L'ENNEMI, A ROUBAIX, S'ACHARNA SUR LES USINES

Une importante fabrique de drap mise à sac. - Une usine électrique démolie

A Douai, ce fut le pillage hideux; à Roubaix et à Tourcoing, ce fut le vol méthodique, avec étiquetage, estimation de prix, bordereaux d'envoi, etc. A Roubaix, en particulier,fonctionna, pendant l'occupation, une commission de destruction des uti-

lités industrielles composée d'officiers et de chefs d'industries. L'ennemi fit argent de tout, négociant les souffrances et les larmes en bon argent français et, dans la population ouvrière, il y eùt de si horribles drames qu'il est impossible de les raconter.


TOURNÉE ITALIEN FRONT LE SUR EN GOMPERS M.

Le leader travailliste photographié au moment où il se dispose à mettre son masque r— Depuis plus de deux mois, M. Samuel Gompers, président de la ccFederation of Labour", des Etats-Unis, dont on connaît la belle campagne en faveur de l'Entente, est l'hôte des Alliés. En septembre dernier, il prit part Londres aux travaux du

à

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Congrès du Labour Party; en octobre, il vint visiter notre front et prendre contact avec les socialistes français actuellement il est chez nos amis italiens dont il partage la joie et la fierté. Le voici sur le front de la Piave en première ligne.


ALLIÉS PIÈCES PAR PRISES EN FLANDRE DEUX LES

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La batterie von Tirpitz.

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Le gros canon qui tirait sur Dunkerque

Au cours de leur avance dans les Flandres et le long de la côte belge, les armées alliées qui opèrent sous le haut commandement de Sa Majesté le roi Albert" Ier ont récolté un très abondant butin dans lequel figurent plusieurs milliers de

mitrailleuses, des centaines de canons lourds dont plusieurs de gros calibre. Nos photographies représentent deux pièces de choix; la première montre la fameuse batterie von Tirpitz et la seconde le gros canon qui tirait sur la ville de Dunkerque.


LA VENTE DES TITRES DE L'EMPRUNT A NEW-YORK

La foule attendant l'ouverture devant Fautel de la Liberté. Rarement emprunt fut souscrit dans un tel enthousiasme. Toutes les villes d'Amérique, grandes et petites, avaient organisé des fêtes. Et c'est au bruit des salves d'artillerie et d'un carillon joyeux des cloches que les souscripteurs allèrent aux

York pavoisé New-

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guichets. Le montant des souscriptions dépasse trente milliards de francs. Il convient d'ajouter par la même occasion que l'emprunt français de la Libération aeu, là-bas, sa grosse part de succès. Jusqu'au bout, l'aide américaine s'accomplit.


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