Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/12/15. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
LE GÉNÉRAL FRANÇAIS NUDANT EST INSTALL£ A LA TABLE DE TRAVAIL DU KAISER, A SPA PHOTOGRAPHIE PRISE PAR L'ENVOYÊ SPÉCIAL DU uMIROIR"
Spa, siège du G.Q.G. allemand, est devenu, depuis la cessation des hostilités, celui de la commission d'armistice. La mission française ayant à sa tête le général Nudant a installé ses services dans la résidence du Kaiser.
S'ENVOLERENT AVIONS DES ZEPPELINS DE CE NID A
d"aviation usine transformé Zeppelins d'un hangar à intérieur extérieur en Aspect et Au cours des trois derniers mois de la guerre, les Allemands s'apercevant que les alliés poursuivaient méthodiquement l'exécution d'un vaste programme aérien, résolurent de déployer tous leurs efforts en vue d'accroître leur production. Les
hangars à Zeppelins, qu'ils avaient fait élever à grands frais à proximité du front, étant devenus inutiles, ils y installèrent des usines qui devaient construire à force des avions géants. Dans leur avance, les alliés trouvèrent les hangars évacués.
LA GUERRE Jeudi 28 novembre. — Les années françaises, achevant de traverser le Luxembourg, ont atteint la frontière allemande à l'est de Weiswampach et de Hemerscheid. A Redange, une chaleureuse réception a été faite par la municipalité au général commandant la 48e division qui entrait dans la ville. La 8e armée a fait son entrée à Haguenau. Les révélations continuent outre-Rhin. M. Jane, ministre des Finances de Bavière, publie des pièces d'où il résulte que l'Allemagne et l'Autriche ont repoussé une offre de paix américaine à l'automne 1917. A la conférence des Etats allemands tenue à Berlin, M. Kurt Eisner a demandé que M. Soif, ministre de l'ancien régime transmis au nouveau, quittât le pouvoir. L'assemblée a voté le principe de la Constituante et s'est prononcée pour le maintien de l'uwité allemande. lA Constituante siégerait à Francfort-surMein, qui fut déjà le siège de l'Assemblée nationale de 1848. Les Roumains de Transylvanie ont rompu avec le Conseil national de Budapest. Le docteur Soif a envoyé une nouvelle protestation aux puissances de l'Entente La démobilisation est terminée en Autriche. Un conflit a éclaté entre le Chili et le Pérou. Vendredi 29 novembre. — Le maréchal Foch, accompagné du général de Castelnau, s'est rendu à Strasbourg. Il a passé en revue les troupes d'occupation, puis a traversé la ville à leur tête. Les troupes anglaises-ont continué leur marche en avant sans incident. Leurs détachements avancés ont atteint la ligne Beho-Wervomont-Ayvaille, au sud de
Liège. Georges V a été chaleureusement accueilli à Paris. M. Ignace, parlant du sort de nos prisonniers devant la Chambre, a déclaré que 1* France exigerait l'exécution rigoureuse des clauses de l'armistice. Le docteur Soif, secrétaire d'Etat allemand aux Affaires étrangères, a protesté contre la publication des documents de Munich. Le docteur Hartmann, représentant de l'Autriche allemande à Berlin, annonce que le gouvernement de Vienne publiera à son tour des pièces diplomatiques. Les socialistes allemands réclament à nouveau le châtiment des coupables de la guerre. Un mouvement de grève se généralise à
Berlin.
s'est rendu à l'ambassade de France à Washington pour fêter la victoire M. Wilson
commune. Le différend est réglé entre Pérou et Chili. Les Allemands ont livré 27 nouveaux sousmarins. 114 sont ancrés dés à présent dans le Stoar à Harwich. Samedi 30 novembre. — Des toasts chaleureux et à l'avenir de l'Entente, ont été échangésRépublique. entre le roi d'Angleterre et le Président de «Nous sommes unis à jamais », a dit M. Poincaré. « J'offre l'hommage de mon respect à la nation française », a dit George V. Le comité exécutif du conseil socialiste de Munich a adressé au conseil socialiste de Berlin un télégramme pour l'engager à renverser le gouvernement Ebert-Haase, qui a maintenu comme ministres Erzberger, Soif, David et Scheidemann. De son côté, Kurt Eisner, président du conseil bavarois, a signifié au gouvernement de Berlin qu'il actuels rompait detous rapports avec les représentants l'office des Affaires étrangères. M. Barth, l'un des six commissaires du peuple, a dénoncé un complot contre-révolutionnaire dans le haut commandement allemand. La 6e armée allemande a brûlé le drapeau ouge. Le nouveau gouvernement de Vieime a lécidé de faire comparaître en Haute Cour ex-empereur Charles Ier, ses ministres des Affaires étrangèlcs, et un certain nombre de ses généraux.
la
On dit que Charles Ier est très déprimé. Les élections à la Constituante autrichienne auront lieu au début de l'an prochain. Guillaume II va recevoir l'autorisation de voir sa femme,qui viendra au château d'Amerongen. L'escadre anglaise a pénétré en Baltique. Les troupes britanniques d'occupation ont atteint la frontière allemande entre Belio et
Mardi 3 décembre. — Les troupes avancées de la 2e armée britannique, commandées par le général sir H. Plumer, ont traversé la frontière entre Belio et Eupen, et se sont dirigées vers le Rhin. Elles ont atteint la ligne générale BurgReuland-Bulling^n-Montjoie. La 3e armée américaine a franchi la frontière allemande et atteint la ligne générale AlferstegWintencheidMastliomMuIbachCor del-Trèves-Saarburg-Trèves. Le maréchal Foch a fait afficher une proclamation eu Prusse rhénane, à titre de commandant en chef, pour annoncer l'occupation du pays et invitant la population à obéir strictement' aux ordres des autorités militaires
Stavelot. Elles ont capturé 1.400 canons depuis le Il novembre. On annonce la venue prochaine des souverains belges et des souverains roumains à Paris. Dimanche Ier décembre. Le roi d'Angle— terre, George V, a quitté Paris. M. Clemenceau est parti pour Londres, ainsi que MM. Stephen Pichon, le maréchal Foch et Philippe Berthelot il y conférera avec les ministres anglais et avec les ministres italiens. Leximpératrice d'Allemagne a rejoint en très modeste équipage Guillaume de Hohen
alliées. M. Clemenceau et le maréchal Foch ont été reçus à Londres par de vives acclamations.
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zollem. M. Lloyd George a prononcé à Newcastle un discours électoral où il a abordé la question des. indemnités à réclamer de l'Allemagne et celle du châtiment des coupables. « La paix, a-t-il dit, doit être d'xme justice rigoureuse et inflexible. » M. Wilson fait annoncer qu'il viendra en Europe comme chef de la délégation américaine, qui comprendra M. House, le général Bliss et sir Henri White. Le président de la délégation japonaise à la conférence de la paix estle marquis Saionji, ancien président du Conseil dont la francophilie est bien connue. La presse berlinoise de tous les partis a engage une campagne extrêmement violente contre M. Kurt Eisner, en accusant la Bavière de séparatisme. Une réunion orageuse a eu lieu à Berlin,x>ù les partis extrêmes continuent à réclamer la démission de Soif, d'Erzberger et de Scheidemann. Des massacres d'israélites sont signalés de divers côtés en Pologne. Des représentations ont été faites par l'Entente aux Pavs-Bas. Une escadre interalliée ira au-devant de M. Wilson. D'après les statistiques publiées, un million d'Arméniens ont été massacrés au cours de la guerre.. Lundi 2 décembre. — Guillaume II a enfin et réellement abdiqué à la date du 28novembre. Il déclare qu'il renonce pour toujours à tous ses droits à la couronne de Prusse et aux droits connexes à la couronne allemande., Il rejette, d'autre part, la responsabilité de la guerre sur ses ministres de 1914. La situation paraît de plus en plus chancelante à Berlin où le comité des commissaires du peuple est attaqué à la fois par l'extrême gauche et par les impérialistes. Les élections à la Constituante ont été fixées au 16 février, sons réserve de ratification de cette date par le congrès général des comités ouvriers et soldats qui siégera le 16 décembre. Le groupe Spartacus s'est rendu maître des stations de T.S.F. de toute l'Allemagne. Les 70.000 hommes de Mackensen ont été internés en Hongrie. La flotte russe de la mer Noire a été remise aux Alliés. Le Danemark a décidé de poser la question du Slesvig devant la conférence de la paix. L'amiral Koltchak, qui s'est proclamé dictateur à Omsk, et qui a fait arrêter les membres du directoire panrusse, affirme qu'ils étaient d'accord avec les bolchevistes. Le comte Czernill, après Bethmann-Hollweg, essaie de se disculper. Il veut démontrer que si la guerre s'est prolongée, le cabinet de Berlin et Ludendorf en sont seuls responsables. D'après les évaluations faites, 200 sousmarins allemands ont été détruits au cours de la guerre. Le dernier budget américain s'est élevé à 40 milliards. Le dernier emprunt français a recueilli 28
milliards.
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L'assemblée nationale de l'Alsace-Lorraine a fait parvenir à M. Poincaré un télégramme de félicitations et de bienvenue. La commission municipale de Strasbourg a élu son bureau. Un nouveau cabinet s'est constitué à Belgrade. Les élections polonaises ont été fixées au 26 janvier. Le gouvernement polonais de Pilsduski proteste contre l'occupation allemande. La situation de Kurt Eisner paraît ébranlée à Munich. On parle du ministre de l'Intérieur, le député socialiste Auer, comme d'un successeur éventuel. L'acte d'abdication du roi de Wurtemberg a été publié. Les Russes ont attaqué les Allemands près de Narva. L'amiral Koltchak, qui a pris la dictature à Omsk, a lancé une proclamation au peuple russe. Mercredi 4 décembre. — La 3earmée américaine, continuant son avance Allemagne, a atteint la ligne générale Krewinkel-Metterich Morsclieid-Hirschfelderhof. La ville de Trèves a été occupée. La conférence de Londres a tracé le programme préliminaire de la paix. Une brillante réception en l'honneur de M. Clemenceau et du maréchal Foch a eu lieu à notre ambassade à Londres. Les souverains belges ont fait leur entrée triomphale à Liège. Les troupes françaises ont traversé Bruxelles, acclamees par la population. Le président Wilson a lu son message au Congrès. Il y a déclaré que la paix serait conclue au cours du printemps prochain. Il est parti pour l'Europe à hord du GeorgeWashington, à bord duquel il a fait installer un poste très puissant de T.S.F. afin de pouvoir rester en contact permanent avec son pays. Selon un journal allemand, le gouvernement de Berlin aurait demandé au président de se rendre en Allemagne. , L'Assemblée nationale monténégrine a prononcé la déchéance du roi de Monténégro et l'union de ce pays avec la Serbie. L'Allemagne acceptera tout, a dit le commissaire du peuple Barth. Les C.OS. se prononcent dans tout le pays pour la convocation de l'Assemblée nationale. Un complot pour la restauration du kaiser a été dénoncé a Berlin. Ebert déclare qu'il maintiendra l'unité germanique à l'encontre de toutes les tentatives de séparatisme. L'amiral Koltchak, qui a pris la dictature à Omsk, après avoir exilé le directoire panrusse, annonce qu'il reconnaît toutes les dettes dé la Russie, et proclame en même temps illégaux tous les actes des Soviets. Le kronprinz. a renoncé à la couronne pour lui-même, mais non pour ses héritiers. On annonce que le roi de Grèce viendra à Paris après les autres souverains del'Entente. Chambre, en lui faiM. Klotz déclare à sant part des résultats del'emprunt, que les frais de la guerre devront être payés par les Etats responsables.
en
la
L'ENTREETRIOMPHALE DES ANGLAIS A SPA
Les Allemands assistent à
rarrivée de nos alliés dans la ville
L'entrée à Spa de l'armée britannique s'effectua, ainsi que le montre la première photographie, au milieu d'une foule enthousiaste. Cette entrée présenta un intérêt particulier dû à la présence des troupes attachées à l'état-major allemand parti-
cipant à la Commission d'armistice dont Spa est le siège. La photo du bas représente des Allemands regardant passer les Anglais. Quelles pensées ont pu traverser l'esprit de ceux qui, il y a quelques semaines encore, commandaient là, en maîtres ?
UÉGE A FÊTÉLE RETOUR DES SOUVERAINS BELGES
Ce fut,
pour la reine
Elisabeth" un parcours- triomphal et fleuri
Liège, l'héroïque place forte belge dont la-résistance a l'envahisseur constitue une des pages les- plus glorieuses de l'histoire des nations, a témoigné à ses souverains, lors de leur
un caractère grandiose à l'âpreté des luttes passées. La reine Elisabeth qui fit preuve, au cours de cette guerre, de tant de fermeté d'âme et d'abnégation, a dû vivre, ce jour-là, une des rentrée, un enthousiasme passionné, frénétique qui empruntait minutes lesplusémouvantes de son existence de souveraine.
L'ENTRÉE DES TROUPES ANGLAISES EN ALLEMAGNE 0
à
Les Britanniques
,., Miroir spécial du 1 envoye de Photo allemande. ville Eupen, -
L'apparition à Eupen, ville allemande, des troupes britannià la particulière empruntait décembre, le saveur une Ier ques, présence d'un arc de triomphe près de la ligne frontière. Notre envoyé spécial a photographié cette fière entrée de nos alliés
les sur le sol des vaincus. Dans les rues ou passent les soldats, curieux se sont rassemblés, mais sans se livrer à aucune manifestation. La même photographie montre un canon de retraite. dans l'ennemi abandonné calibre sa par gros
DÉVASTATION ET RAPINE ALLEMANDES A L'ŒUVRE
Ils incendient un château et détruisent des machines-outils constituent un témoignage accablant de la dévastation systématique de nos régions envahies. En haut, l'ennemi en retraite est en train d'incendier un château de environs de Noyon. En bas, des déportés français sont occupés,Ces deux documents
sous les ordres de gardes-chiourmes allemands, à démonter les machines-outils, rassemblées, après pillage des usines de la région, dans le hall de la verrerie d'Anor (Nord). Les débris métallurgiques furent dirigés sur les fonderies d'Allemagne.
LA COMMISSION D'ARMISTICE A SPA. — PHOTOGRAPHIES PRISES PAR L'ENVOYE SPECIAL DU
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MIROIR
française, américaine et anglaise. Les Belles auGrandHôtel Britannique, ancien Ci* Q. G.allemand. Le général von W^interfeld.— Les" salles historiques deFHôtelbritannique Les missions ricaine ayant pour chef le général Rhodes, et la mission anglaise que manda la place de Spa. En bas, de gauche à droite: la salle des conféDès la mise en vigueur des clauses de l'armistice du il novembre,Spa siège du G. Q. G. allemand, est devenue un centre international où se dont les divers aspects commande le général Haking. Au milieu, de gauche à droite le rences de la Commission d'armistice l'ancien cabinet du maréchal fut désigné pour recevoir la Commission\chargée par les puissances belligérantesdu règlement des questions que pouvaient soulçver les détails d'exécution. La petite cité belge qui, jusqu'alors avait été le
côtoient les délégations alliées et ennemies et ont été relevés par notre envoyé spécial. En haut, de gauche à droite la* mission française présidée par le général Nudant; la mission amé-
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général Hector Delobbe,chef de la mission belge le général von Winterfeld, chef de la mission allemande et le général Steinitzer,qui com-
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von Hindenburg, devenu la salle des sous-commissions à droite, la table du maréchal sur laquelle Guillaume II rédigea son abdication.
STRASBOURG DÉCAPITÉES A IMPÉRIALES LES STATUES
décapitation leur Strasbourg après de Postes rhôtel des Les trois statues de capila à rendre octobre, celle du nuit, pour d'une 20 suffit Il tale de l'Alsace sa physionomie française. A ce moment, la brillante avance de nos armées faisait déjà passer sur les pays C'est au cours de victoire; soufle de notre le annexés encore
cette nuit que la population de Strasbourg procéda a la décapil'hôtel déshonoraient qui kaisers trois des tation des statues celles droite, à gauche de étaient, Ces statues des Postss. Ier. Guillaume II Guillaume et III, Frédéric des empereurs
1917-1918
ANNÉES SE : LES
:
l'escalier de l'Hôtel de Villed'Aix-la-Chapelle Sur Voici deux photographies, prises à un an d'intervalle. L'une en 1917, montre le kaiser surle perron de l'Hôtel de Ville d'Aixla-Chapelle. A ce moment, Guillaume II se croyait au faîte de la puissance. Ses armées occupaient une partie du nord-
SUIVENT.
Les Belges succèdent au kaiser
est de la France, de la Belgique, de la Russie, de la Roumanie et la Serbie. L'autre, prise il y a quelques jours représente, exactement au même endroit, le général Lemercier, commandant la garnison belge d'Aix-la-Chapelle et son état-major
TUSQlrAU BOUT, BRUXELLES VÉCUT DANS LA TERREUR
Une des mitrailleuses allemandes en batterie près de la Bourse Les jours qui suivirent la signature de l'armistice, la garnison allemande de Bruxelles, obéissant à un mot d'ordre de Berlin, forma des comités révolutionnaires et ce fut dans la capitale belge qui attendait anxieusement la rentrée du roi Albert et de
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le
caracses troupes, des scènes d'émeute au cours desquelles tère brutal de l'ennemi se donna libre cours. Sur divers points de la ville,les Allemands firent usage de leurs fusils et notamment de mitrailleuses. Il y eut de nombreuses victimes.
APRÈS AVOIR MITRAILLÉ, LES ALLEMANDS PILLÈRENT
Leur besogne de massacre accomplie, ils enlèvent leurs mitrailleuses Les scènes de sauvagerie dont Bruxelles fut le théâtre après la consécration de la défaite allemande par la signature de l'armistice durèrent jusqu'au départ des ennemis. Après la mise en action des mitrailleuses, le pillage des boutiques commença.
Des localités de la banlieue furent réduites en cendres. Sur la photographie du. haut on voit des soldats allemands procéder à l'enlèvement de leurs engins. Sur celle du bas, ils quittent
la Bourse emportant, après usage, leur dernière mitrailleuse.
II GUILLAUME DE SOUTERRAIN LE
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ASPA
spécial Miroir du renvoyé de Photos de fer. les L"entrée et portes -
Guillaume II avait fait creuser, sous le château de Neubois, qui lui servait de résidence à Spa, un souterrain qui devait lui permettre de caser sa précieuse personne — i m. 50 de béton, avions. bombardements de par 6 mètres de terre cas en —
!
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Notre envoyé spécial a pu photographier l'entrée de cette galerie ainsi que les massives portes de fer qui en défendaient l'accès. C'est la prise de possession de la villa impériale par la Commission d'armistice qui a permis la découverte du souterrain.
LES NOUVEAUX HYDRAVIONS DE COMBAT ANGLAIS
Un hydravion prenant son vol. Les préparatifs de déoart -
Dans le rayonnement de sa victoire, la marine britannique vient de soulever le voile qui cachait le mystère de ses créations de guerre. C'est ainsi que le public apprend l'existence d'unités géantes dont il n'avait jamais entendu parler, de croiseurs
rapides, d'engins nouveaux. Parmi ces derniers figurent les hydravions de combat nichés dans les flancs des bâtiments et prenant leur vol sur des plates-formes du bord. Ces photos montrent un grand oiseau de mer s'élançant dans les airs.
PARIS A FAIT AU COUPLE ROYAL BELGE UNE OVATION FORMIDABLE phie montre le cortège débouchant- de l'avenue des ChampsLa visite à Paris du roi Albert, de la reine Elisabeth et du prince Elvsées et se dirigeant vers le Palais des Affaires étrangères* Léopold provoqua une tempête d'enthousiasme. Notre ohotoera-
LES TROUPES ALLEMANDES EN RETRAITE TRAVERSENT LE TERRITOIRE HOLLANDAIS protestation de la part des gouvernements alliés. Un certain nomOn voit ici une colonne de soldats ennemis traversant une localité fusils. plusieurs de porteurs Allemagne, allemands sont troupiers bre de qui ces provoqua une du Limbourg pour rentrer en ce