Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/12/22. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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C'EST DANS UNE VOITURE DE FLEURS QUE LES DEUX PRÉSIDENTS ENTRERENT A METZ Les jolies Messines, qui faisaient la haie, de la gare à l'Esplanade, avaient jeté tant de fleurs dans la daumont arrivèrent sur leterrainde la revue demi sue,rgés. de M.
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RÉSISTANCE BELGE DEUX GRANDES FIGURES DE LA
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généralLéman et le cardinal Mercier acclamés
Le cardinal Mercier, le général Léman ! Ces deux grandes figures de la glorieuse résistance belge auront désormais dans l'histoire leur place d'honneur aux côtés de celle du roi-héros Albert Ier. La seule évocation de ces noms fait défiler les sou-
à Bruxelles
venirs des services rendus par la nation belge à la civilisation. Nos photographies montrent, en haut, le général Léman, dans le cortège royal et acclamé par les Bruxellois en bas, le cardinal Mercier, accueilli par des ovations devant la cathédrale.
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LAGUERRE Jeudi 5 décembre. — M. Wilson a quitté les Etats-Unis. Il sera le 12 à Brest et le 13 à Paris. La conférence de Londres s'est séparée s'est mise d'accord sur le cas du kaiser et a - elle également délibéré sur l'armistice. MM. Clemenceau et le maréchal Foch ont quitté l'Angleterre Le colonel House, souffrant, n'a pu assister aux délibérations de .Londres. L'assemblée monténégrine, réunie àPodgoritza. a déclaré Nicolas Ier déchu du trône monténégrin. Le Monténégro se réunira à la Serbie sous la dynastie des Karageorgevitch et entre dans la patrie commune du peuple à trois dénominations; celui des Serbes, des Croates'et des Slovènes. Un conseil national sera élu pour gouverner les affaires de la Serbie et du Mon- tenegro réunis. D'après certaines nouvelles, le roi de Bulgarie Boris se retirerait. La presse suisse demande la démission de trois conseillers fédéraux taxés de germanophilie. L'un d'eux, M. Muller, a déclaré renoncer à la présidence de la Confédération. Le cabinet espagnol, présidé par M. Garcia Prieto, est démissionnaire. M. de Romanones aété chargé de former cabinet. La 3e armée américaine, dans sa marche en Allemagne, a atteint la ligne Dalhem-Bern-
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roi et la reine 6 décembre. — des Belges, accompagnés de leur fils aîné, sont
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arrivés à Paris, où ils ont été chaudement acclamés. La3 armée américaine, continuant sa marche au sud de la Moselle, a atteint la ligne Berncastel-Malborn-Otzenhausen. Les Allemands, commençant leurs restitutions, ont remis une somme de 300 millions en or, provenant du trésor russe. Ils ont restitué également des objets d'art. On estime qu'ils en avaient pris pour 2 milliards. former à M. de Romanones a renoncé Madrid un cabinet de coalition. Devant le refus des autres chefs de partis de collaborer aveclui, il a pris la décision de constituer un cabinet purement libéral. M. Wilson a manifesté l'intention de rester environ six semaines en Europe. Il ira enAngleterre, en Italie, et peut-être en Belgique. Aucours de son voyage à Rome, il iraitrendre visite à Benoît XV. Kurt Eisner semble redevenir en faveur à Munich, après avoir provoqué contre ses actes une vive opposition. L'Entente a refusé d'adoucir les conditions de l'armistice naval conclu avec l'Allemagne. La première journée des élections anglaises celle de la proclamation des candidats qui —n'ont pas de concurrents — a donné soixantequatre élus à la coalition libérale-conservatrice, c'est-à-dire gouvernementale ; quatre au parti Asquith, douze aux travaillistes et vingtquatre aux Sinn Feiners d'Irlande. Les troupes franco-anglaises ont été chaleureusement accueillies à Bucarest. Charles Ier auraitmanifesté le désir d'être candidat à la Constituante autrichienne.
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Samedi 7 décembre. — Le roi des Belges et M. Poincaré ont échangé des toasts chaleureux. Il y a été hautement déclaré que la Belgique renonçait pour l'avenir à la neutralité garantie et qu'elle revendiquait la plénitude de sa souveraineté. Les troupes britanniques, progressant vers le Rhin, ont atteint la ligne KronenbergSchleiden-Duren. Les Belges ont occupé Neuss et Odenkirchen. Les Américains ont pris la ligne GlaadtVallenborn-Daun-Ringelkopf. Les clauses financières de l'armistice ont été arrêtées à Spa. L'Allemagne ne pourra aliéner, concéder, hypothéquer seschemins de fer, mines, bois, ni les entreprises dans lesquelles l'Etat possède des intérêts.Elle ne pourra toucher aux valeurs étrangères appartenant à l'Etat, à l'encaisse-or de la Reichsbank que dans des conditions déterminées. Elle rendra aux autorités françaises ou belges les titres et valeurs pris dans le nord de la France et en Belgique.
Elle restituera les bons de monnaie de 2.000 avions ont étélivrés par l'Allemagnè, villes, chambres de commerce ou autres qu'elle D'après un rapport, neuf prisonniers frana en sa- possession, les archives publiques, çais ont été assassinés au camp de Langensalza, privées et les comptabilités. Allemagne, et neuf autres blessés grièveen Elle restituera dans le courant du mois ment. Le gouvernement français est décidé à l'encaisse et les billets de la Banque nationale ne pas laisser ce forfait impuni. de Belgique, ainsi que les avoirs des banques Le Président de la République, les minisfrançaises et belges qu'elle a enlevés et conver- tres et un grand nombre de parlementaires tis en marks. sont partis pour l'Alsace-Lorraine; De graves désordres ont éclaté à Cologne et Mardi 10décembre. — MM. Poincaré à Essen. dans entrée fait Clemenceau Metz ont une critique situation Allemagne, est La en triomphale. De vibrants discours ont été prodit-le commissaire du peuple Barth. M. Lloyd George a fait un nouvel exposé noncés. Le bâton de maréchal a été remis offià Pétain. pour les élections. Il annonce sa ferme volonté ciellement La 38 année américaine a atteint la ligne et celle de tous les alliés d'obtenir le châtiment des responsables de la guerre et formule Meckenheim-Kempenich. Berlin. Le groupe Les combats continuent à son programme électoral en matière économi- Spartacus Ebert revanche. prépare a sa ouvrière. y et que Bien que le comte Romanones ait formé son refusé la présidence de la République et orcabinet à Madrid, la situation reste difficile donné de mettre en liberté le Comité exécutif des ouvriers et soldats, mais il a fait entrer dans la Péninsule. de nouvelles troupesMans là capitale. décembre. —: Les députés d'AlDimanche Des troubles ont eu lieu aussi à Munich où sace-Lorraine réunis en Assemblée nationale Kurt Eisner a dû intervenir plusieurs fois. à Strasbourg, ont proclamé le rattachement La Suède a rompu avec le gouvernement indiscutable et définitif à la France des deux bolchevik auquel elle reprochait la propaprovinces délivrées. gande organisée par l'envoyé Vorovsky. L'arrivée de M. Wilson à Paris est retardée Une bombe allemande a explosé à Gand en faisant de nombreuses victimes.au 14. M. Lloyd George a réclamé une fois de plus MM. Venizelos et Politis sont partis pour le châtiment des responsables 'de la guerre. la France. Il a estimé que l'Angleterre devrait être ferLe prince Alexandre de Serbie a dû ajourner mée aux Allemands. Il évalue à 200 milliards son voyage à Paris car il veutavanttout rel'indemnité de guerre que la Grande-Bretagne constituer à nouveau le cabinet. gouvernement de Berlin. peut demander M. Wilson a offertsa médiation au Pérou et L'Allemagne refuse l'extradition de Talaat- au Chili. Cette proposition, que l'Argentine pacha, ancien grand vizir. secondera, semble avoir été bien accueillie Les bolcheviks ont envahi les pays baltes. parle gouvernement chilien. La Livonie, l'Esthollie, la Courlande font Un certain nombre de grands industriels appel aux alliés. rhénans ont été emprisonnés sur l'ordre des On annonce que l'armée nationale ukrai- conseils d'ouvriers et soldats, et inculpés de nienne aurait pris Kiev et que Skoropatsky haute trahison. aurait été fusillé. Mercredi11 décnnbre.- L'accueil que StrasOn publie l'acte de renonciation du kronbourg a fait au.gouvernement de la République prinz. inquiète de plus en ne le cèdè en rien à celui qui a eu lieu à Metz. le séparatisme rhénanprussiens. Ç'a été une journée d'enthousiasme profond plus les milieux officielset où s'exprimait toutel'âme d'un peuple. Des troubles graves sont signalés à Berlin. L'armée britannique a atteint le Rhin entre Un croiseur léger anglais, le Cassandre, a heurté une mine dans la Baltique. Il a coulé, Godesberg et Cologne. La 3e armée américaine » atteint le Rhin de onze marins ont disparu. Les troupes britanniques ont continuéleur Rolandseck à Bohl. La ligne générale passe marche vers Cologne et le Rhin. par Rolandseck, Brohl, Wassenach, Munster Elles ont atteint la ligne Blankellheim- maifeld et Rheinbolleu., La cavalerie belgeest à Cerdingen. Erfl. Le gouvernement britannique a manifesté Les troupes américaines ont atteint la ligne Nedelhoven-Doekweiler-Laubach-Briesch-Nie- le désir de proposer à la conférence de la paix la suppression duservicemilitaire obligatoire derwoerresbach. -A Berlin, la situation demeure chaotique. Le comte Karolyi représentera la Hongrie à la conférence de la paix et M. Ruy Barbosa, Les meetings sont tenus par dizaines par les diverses fractions socialistes qui se menacent le Brésil. l'une l'autre. „ Lundi 9 décembre. — Les troupes britannisemble moins abattu- qu'on Mais Liebknecht ques ont atteint la ligne Rheinbach-Meilver- ne l'avait.dit, et le gouvernement manifeste wist-Bercheim, Wevelinchoven. Leurs élé- des inquiétudes. D'autre part, la réaction ments avancés sont entrés dans Cologne. s'agite. La cavalerie belge a occupé la partie de concentrations de troupes ont D'importantes Dusseldorf située sur la rive gauche du Rhin. Berlin, les banlieue de la lieu dans sous eu relations Toutes les avec la rive droite sont ordres d'officiers qui refusent de discuter avec interdites. La, cavalerie belge se dirige sur les comités d'ouvriers et soldats. Clèves. officiellement que M. Wilson On annonce Les Américains ont atteint la ligne Ruppedu roi d'Italie au Quirinal, et rath-Kempenih-Mayen-Siinmern-K.ellenbach. sera lele 22 l'hôte visite Vatican il rendra pape au au que, 23, généralfrançais chargé de l'orgaLe Dupont, M. Lansing a fait savoir aux gouvernements nisation et du rapatriement des prisonniers français est arrive à Berlin. Il est descendu de Berlin et de Vienne que s'ils avaient des réclamations à formuler, ils devaient l'es palais l'ancienne de de ambassade France. au adresser les alliés et non pas seulement à tous soldats, réclamaient marins des qui Des et se du gouvernement de Berlin, ont fait un coup à l'Amérique. Le prince régent de Serbie a décidé de consde force et incarcéré le comité exécutif des soldats.'Ils ont offert la présidence tituer un nouveau cabinet où entreront des ouvriers de la République allemande à Ebert, qui a représentants de toutes les parties du nouvel réservé sa réponse. En tout cas, les commis- Etat Sud-Slave, qui comprendra, avec l'ancien saires du peuple ont donné ordre de libérer les royaume, la Croatie, la Dalmatie la Slovénie. membres du Comité exécutif. Le Pérou a accepté la médiation de M. WilLes députés du centre catholique Trimborn son dans son litige avec le Chili. Le Conseil national slovaque dément qu'il et Barth ont tenu à Cologne une grande réunion à l'issue de laquelle a été décidée la créa- y ait eu des pogroms à Lemberg Lloyd George a prononcé un grand discours tion d'une république du Rhin, qui formerait un Etat dans l'Etat allemand. au sujet de l'abolition de la conscription La classe 1891 va être démobilisée. Le comte Romanones a fait une déclamation Ives bâtiments allemands qui étaient à au Sénat espagnol sur la politique qu'il compte Cronstadt sont rentrés dans leurs ports. suivre avec le nouveau cabinet.
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ROI GEORGE V SUR LE FRONT BRITANNIQUE
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roi d'Angleterre
à Bavay.
En quittant Paris, le roi George V s'est rendu sur le front britannique où l'accompagnaic l'envoyé spécial du "Miroir". Il tenait à visiter les régions du nord de la France où ses armées
se sont couvertes d'une gloire impérissable. Partout, le souve-
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Il est acclamé par ses soldats rain fut accueilli par d'enthousiastes acclamations. Les habitants étaient accourus de toutesparts sur le parcours royal, ainsi que le montre une de nos photographies. Quant aux troupes britanniques, elles firent à leur roi une émouvante réception.
POINCARE PRÉSIDENT JOURNÉE A METZ DU LA
d'un régiment drapeau encadrent Lorraines le De jeunes acclamé. Le Président Pour recevoir le Président de la République et M. Georges Clemenceau, Metz avait pris une physionomie de fête. Sa population fit aux membres du Gouvernement un accueil magnifique. Au dessus, on voit l'arrivée, sur l'Esplanade, de la dau-
mont présidentielle. Le chef de l'Etat est très acclamé. En bas, sur le parcours officiel, de jeunes Lorraines, vêtues du costume national, encadrent le glorieux drapeau du 3Ige régiment d'infanterie. — Photos de l'envoyé spécial du Miroir
M. POINCARÉ REMET LE BATON AU MARÉCHALPÉTAlN
L'enthousiasme des petites Lorraines pendant la cérémonie Une des cérémonies les plus émouvantes qui marquèrent le nos photos. Derrière lé nouveau maréchal, ses compagnons séjour à Metz des membres du gouvernement fut la remise du français et alliés les maréchaux Joffre, Foch et Douglas Haig bâton au maréchal Pétain. La solennité se déroula au milieu les généraux Pershing, Gillain, Albricci et Haller, des armées d'une ovation formidable. C'est ce moment que furent prises alliées. Au second rang les généraux français Weygand et Buat.
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C'ÉTAIT AVANT NOTRE RENTRÉE EN ALSACE..
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Le retour à la France
disait aux Alsaciens ce placard allemand française passa fit placarder dansles communes une caricature de soldat fran-
Lorsqu'en août dernier le souffle de la victoire par-dessus les Vosges, ce fut, parmi les populations d'Alsace et de Lorraine, une joie immense. Ce sentiment, n'échappa guère àl'oppresseur qui, sous prétexte de propagande pour l'emprunt,
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çais étendant les mains vers l'Alsace, avec cette inscription Nos soldats, en entrant sur le sol d'Alsace, Non! Jamais ont fait à cette affiche, la seule réponse qu'elle méritait.
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LES GRANDIOSES MANIFESTATIONS DE STRASBOURG
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Dans la foule, les Présidents arrivent à la revue
C'est dans un décor d'apothéose que s'est accompli le voyage à Strasbourg des membres du gouvernement français. Le parfoule de Et cette humaine. d'une bordé officiel est mer cours Sur notre énorme jaillit une seule clameur "Vive la France
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photo du haut, M. Poincaré, au perron de 1Hôtel de Ville, prole Préproclame fait Plébiscite est Il Le discours. nonce son. sident, tandis que devant lui, sur la place de Broglie, toute l'Alsace, frémissante de joie, confirme ces paroles suprêmes.
COULÉ PRIS EN CHASSE, UN PIRATE ALLEMAND EST
Le sous-marin s'enfuit en plongée. Un des principaux experts navals allemands, le capitaine Persius, reconnaît aujourd'hui que c'est le chiffre élevé des pertes sous-marines qui détermina, en grande partie, l'insurrection des équipages de la marine impériale, insurrection qui fut te.
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La tache d"huile annonce sa fin
point de départ du mouvement révolutionnaire d'outre-Rhin. La photo du haut a été prise à bord d'un navire de guerre anglais à la poursuite d'un pirate en plongée. En bas, le pirate est touché; une tache d'huile à la surface annonce qu'il a coulé.
UNAVION A LA MER.
SAUVÉS LES AVIATEURS —
Le pilote et son compagnon (à droite) se maintiennent debout, sur l'épave Un des avions britanniques chargés d'escorter à son port d'internement une des divisions d'escadre livrées par l'Allemagne, conformément aux stipulations de la convention d'armistice, tomba à la mer. Fort heureusement, le pilote et son compagnon
parvinrent à se maintenir au-dessus des flots jusqu'à l'arrivée des secours. Une embarcation, détachée du transport"Seymour réussit à les amener à bord. On voit ici les deux hommes debout sur une des ailes de l'appareil attendant le canot de sauvetage.
LES ALLIÉS RHÉNANE PAR OCCUPATION DE LA PRUSSE
Photographies prises à Cologne et à Aix-la-Chapelle Tandis que, conformément aux stipulations de la convention d'armistice, les troupes françaises faisaient leur entrée à Aixla-Chapelle, les Britanniques procédaient à l'occupation de Cologne. La première photo montre nos alliés gardant l'entrée
du grand pont Hohenzollern, à Cologne. Sur la troisième, prise
au même point, on voit deux gardes civiques armés de fusils. La seconde photo représente la statue de Guillaume Ier, recouverte d'un voile avant le défilé de nos poilus, à Aix-la-Chapelle.
ARKHANGEL OCCUPÉ PAR LES TROUPES ALLIÉES
Débarquement des autos-ambulances. — Revue des troupes alliées Parmi les mesures prises par l'Entente pour la pacification de la Russie figure l'occupation d'Arkhangel, le grand port de l'esmaire de la Dwina dans la mer Blanche. Notre première pbcto montre le débarquement des autos-ambulances du 9%
corps expéditionnaire américain. Celle du bas a été prise généau cours de la revue des contingents alliés par ral en chef américain auquel a été confié le commandement de toutes les troupes d'occupation de cette région.
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LE PRÉSIDENT ET -
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WILSON SONT NOS HOTES
Les voici, photographiés dans un landau, au cours d'une visite officielle itu grande et qui est déjà si riche en événements, en spectac s extraordinaires, il était réservé de A cette période qui re:
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"George Washington", ayant à bord le chef de la nation américaine et Mme Woodrow Wilson, faisait son entrée en rade de Brest. Le président, accompagné.de ses conseillers arrivait à Paris le lendemain. L'accueil fut trionwhal. le" 13 décembre que le