Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/12/29. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
A STRASBOURG, LA TÊTE DE GUILLAUME IPI, CORDE AU COU,
FUTTRAINÉEAUXEDS DE KLÊBER
La veille de l'entrée des Français à Strasbourg, les étudiants alsaciens déboulonnèront et décapitèrent la statue du premier oppresseur de leur pays. Le voici, la corde au cou et le visage ~déf à coups de talon.
ilé
DÉBARQUE A BREST PRÉSIDENT WILSON LE
A bord de la vedette" San TudnaM.
à boni s'éloignait de"GeorgeWashington"—ancien
La photo du haut fut prise au moment où la vedette ayant M.
etMmeWilson
;
transatlantique allemand transformé en paquebot présidentiel — pour se diriger versle débarcadère, 1. Le président Wilson
-
M. Wilson se rend à la gare
;
-
;4.
;
Général Pershing 5.M.Henry 3. Miss Wilson White; 6. Général Bliss; 7. M. Jusseraad; Lit-e Jusserand^ 10. M. Thomson. En bas, le président 9. M.Franklin-Bouillon Wilson, au moment où il quitte le port pour se rendre àla gare.
2.MmeWilson
;
LA Jeudi 12décembre — Américains.continuant leur avance, ont atteint la ligne de Brohl à Andernach. de Boppard à Trechtings hausen La ligne généralesuit le Rhin de Rolandseck à Andernach. de là à BassenheimBoppard. ensuite. le long du Rhin jusqu Trechtingshausen. au nord de Bingen. Trois vedettesfrançaises vont être dirigées vers le Rhin Soif a encore ,si)!nt- une protestation à l'Entente% Lexempereur Charles est inculpé de cap tation d'héritage R.A.T. On annonce que six classes de seront libérées du 25 décembre au 5 février. MM Clemenceau et Poincaré sont rentrés à
à
1
la
Paris
George V est rentre en Angleterre. Les mères de famille lilloises ont déposé une plainte contre Guillaume II. On fait courir le bruit que ce dernier aurait tenté de se suicider Le gouvernement de Berlin a signé un accord avec le comité exécutif des ouvriers et soldats, mais Liebknecht continue à menacer A Munich. Kurt Eisner a décidé d'appliquer la manière forte contre les perturbateurs. On annonce que M. Wilson, tout en demeurant à Paris, ne siégerait pas personnellement à la conférence de la paix La ville de Genève lui a adressé une invi
tation.
or a été élu président de la Confédération helvétique MAd
Vendredi 13 décembre. — Mil. Deschanel et Clemenceau ont retracé à la Chambre le voyage triomphal que les représentants de la France
viennent d'accomplir en Alsace-Lorraine M. Llovd George a prortoncé un grand dit. cours à Bristol. Il a déclaré que le traité de paix tranchera la question des armées permail a ajouté que le maintien d'une forte nentes marine était indispensable à l'Angleterre, et enfin que l'Allemagne devait payer les frais de la guerre Ebert a encore accru les contingents armés qu'il a concentrés à Berlin et à Potsdam, et les journaux majoritaires. reprenant de l'assu rance. mettent Liebknecht au défi d'exécuter ses plans. Liebknecht se fait fort pourtant de provoquer la grève générale dans les quinze jours. Le comité exécutif des comités ouvriers et soldats a invité le gouvernement à désarmer Berlin les troupes qu'il a mandées ru général allemand, von Tesmy,qui a commandé à Luxembourg, a été interné la forteresse française de Trêves. 11 est tenu pour responsable de l'exécution de 112 habitants d'Arlon. Le gouvernement hollandais a expliqué son attitude au sujetde Guillaume II. en alléguant le droit d'asile On annonce la démission prochaine dt M.VanKarnebeek. ministre des Affaires étran gères de la Haye La 3e armée américaine a progressé jusqu'au Rhin et occupé Coblent7 Elle s'étendde Rolandseck au sud de Bonn jusqu'àTreehtingshausen Samedi 14 décembre, — M Wilson est arrivé à Brest, où il a été reçu par plusieurs ministres et par la municipalité. L'aecueil populaire a ,. été très chaleureux. La flotte américaine, sous les ordres de 1ami ral Sims. avait pris la mer pouraller à la ren contredu président Sur le front de la V armée américaine, aucune avance nouvelle ne s'est proouite, Lt, secteur d'occupation long a été rétréci et s'étend de la rive ouest du Rhin, de maintenant le Rolandseck à Brev La commission navale anglaise del'armistice à Wilhelmshafen a menacé de rompre les négociations si certaines clauses ne sont pas plus fidèlement exécutées l<es plénipotentiaires des Alliés et ceux de l'Allemagne se sont rencontrés à Trêves pour discuter au sujet de la prolongation de l'ar mistice l'ne second? npte américaine à 1Allemagne
;
à
à
GUERRE
et à l'Autriche dit que ce n'est pas au cabinet de Washington mais à tous les gouvernements associés que les demandes ou les plaintes doivent être adressées A Berlin, le groupe Spartacus annonce la grève générait Des perquisitions ont eu heu dans les locaux dugroupe. Ives troupes françaises sont arrivées à Buda pest rne délégation liégeoise est partie pour Paris afin d'inviter MM. Poincaré, Clemenceau, le maréchal Foch et le président Wilson à venir visiter Liège. Les polémiques au sujet de l'internement de Guillaume II continuent en Hollande. L'ex-kaiser va Lord Grev a prononcé un discours pour exposer son interprétation du principe de La liberté des mers. iHmetnche l'i décembre. — Paris a accueilli M. Wilson avec enthorisiasme. Des toasts chaleureux ont été prononcés au déjeuner de l'Elysée par M. Poincaré et par le président des Etats-Unis Le conseil municipal a décerné à M. Wilson le titre de citoyen de Paris, titre qui fut jadis conféré à George Washington Les troupes de la 10* année ont. occupé Kreaznach. dépassé la ligne BretzenheimEichloch-BiebebeluheimGau-Odernheim. et. en fin. pénétré dans Mavence Les BritanniQues ont traversé le Rhin et commencé l'occupation de la tête de pont de Cologne Ils ont atteint la ligneOber-Kassel Siegburg-Odenthal-Opladen La 3e armée américaine a traversé le RhiJ. et occupé la têtedepont de Coblentz. Le maréchal Foch et le général Pershmg sont arrivés à Trêves pour discuter les conditions de la prolongation de l'armistice Le président du Reichstag. M. Fehrenbach. a convoqué brusquement 1assemblee sans prendre l'assentiment du gouvernement Ebert-
-
llaast
Les commissaires du peuple ont répondu par une lettre où ils mettentM Fehrenhach en face de ses responsabilités Dans un dernier grand discours M. Llovd George a fait le procès des travaillistes. s'est prononcé nouveau contre la conscrip-
tion
la Nonroy a rompu avec les
bolcheviks le cabinet aorvégien, battu aux élections générales, démissionné Le gouvernement des Pays-Bas publie une note pour dire ca'H n'a jamais pris une position contraire aux intérêts belgesdepuis 4 On a découvert à Potsdam la fameuse garde r.obe impériale qui contenait 600 uniforme?
a
iqi
o
Il décembre. — Wilson s'est rendu à l'HôteldeVille, où il a été grande .W.,di
M
reçu en
le gouvernement vient
de prendre toute une série de dispositions au sujet de la démobilisation des R.A.T. et des hommes assimilés. M. Sidonio Paes. présidait de la république portugaise, a été assassiné. Le meurtrier a été tuésurplace. LesChambres ont été convoquées etleministre de laMarine,chargé de la prési-
denceprovisoire.
Il résulte«d'un rapport officiel de l'ambas-
sade dEspagne à Langensalza, que Q Français ont été tués et 8 blessés dans ce camp, Une note officielle de Bruxelles dit que la Belgique est unanime à réclamer la revision intégrale des traités de 1815 et de 183g. Les usines Krupp annoncent qu'elles vont être obligées de licencier 200.000 ouvriers. Berlin 350.000 personnes sont en grève Le président du Reichstag, Fehrenbach, prend décidément position contre le gouvernement d'Ebert Ce dernier, dans une interview a déclaré que le groupe Spartacus ne lui inspirait aucune appréhension De sanglantes bagarres ont eu lieu à liaj celone. 51. de Romanones a décidé de susjx-n dre les Cortes L'Esthome proteste contre la politique dv l'Allemagne à son égard
à
On annonceque M. Bourgeois representt'Jd la France à la conférence de la paix
I
Mercredi décembre —On croit que les conférences de la paix ne commenceront qu 'après le Ier janvier MMLlovd George et Baliour vont partir
pour Paris
-
M. Noulens. not-e ambassadeur à Arkhangd,
a quittélaRussie Il mistice On publie les clauses
de
,
Les députés catalans ont quitté brusque ment la Chambre espagnole pour protester contre le refus des partis de discuter le régio nalisme L'1talie.démobilisepresque toutesses classes. rue escadre américaine est amvée à Pola.
Lundi H. décembre — L armistice a été prolongé d'un mois dans le waeon-salon du maré chai Foch. La date d'échéance sera le i- janvier 1019 à 5 heures du matin Cette prolongation d'un mois sera étendue jusqu'à la conclusion des préliminaires de paix. sous réserve de assentiment des gou vernements alliés Le haut commandement des alliés se reserve le droit, sil le juge bon, pour sassurer fie non velies garanties, d'occuper la zone neutre sur la rive droite du Rhin. au nord de la tête de pont de Cologne et jusqu'à la frontière hol landaise. Cette occupationsera annoncée par le haut commandement des Alliés avec six lours de préavis M. Erzberger a fait une longue déclaration pour essaver d'établir que l'Allemagne avait exécuté les conditions posées, pourdemander lacessation du blocus et l'ouverture immédiat* des négociations en vue des préliminaires de 1
paix
Les avant-gardes britanniques, complétant l'occupation de la tête de pont de Cologne, ont atteint la ligne générale Obr-Kassel-ScelscheidHohkeppel-OlpeSolingen-nord de Hil-
deii lin régiment français est entré à Wiesbaden. A Berlin, la mpture semble complète entreles indépendants et les majoritaires, à la veille de la réunion 4» congrès des ouvriers et soldats de toute l'Allemagne
financièresde l'arconclu à Trêves et qui som Engagement de la part de l'Allemagne de JI. pas disposer sans accord préalable avec lealliés, de son encaisse métallique, de ses effet> ou avoir en or l'étranger Engagement de la part de l'Allemagne de prendre, d'accordavec les gouvernements alliés, les mesures nécessaires pour régler lr plus rapidement possible les conditions dans lesquelles les intéressés pourront obtenir la restitution des titres perdus ou volés dans les régions envahies Obligation, sous certaines conditions, de régler à leurséchéances les créances dues aux Alsacienslorrains et de napporter aucune entrave à la libre disposition par les Alsacienslorrains des propnétés, valeurs, titres et dépôts leur appartenant et situés en Aile magne Le gouvernement espagnol a suspendu le, Cortès et décidé d'établir la loi martiale en Catalogne. I'n gouvernement serbo-yougo-slavc a été établi à Belgrade avec M. Pachitch comme président, M. Korosec comme vice-président, M. Trumbitch, comme ministre des Affaires étrangères. MM. Kokotsef et Milioukof sont attendus
à
;
aParis.
On annonce que M. de Romanones, prési
dent du Conseil espagnol, va venir à Paris pour conférer avec MM. Clemenceau et Wilson De nouvelles manifestations organisées à Berlin par Liebknecht et le groupeSpartacus ont échoué devantl'indifférence du public. Un vif mouvement contre-révolutionnaire se dessine dans les troupes de la garde et spé.. cialement à Potsdam. Une réaction s'affiroie à Vienne contre le rattachement de lAutriche allemande l'Ai lemagne
à
-
L'ACCUEIL ENTHOUSIASTE DE PARIS A M. WILSON
Le sourire du Président.
-
Mme
Le 14 décembre, à dix heures du matin, le président des Etats-
Unis et Mme Wilson étaient reçus à la gare du Bois-de-Boulogne par le président de la République française qu'accompagnait Mme Poincaré. Dès l'apparition du chef de la grande
Wilson sous un déluge de fleurs nation alliée, ce fut une acclamation formidable. Tête nue, le geste heureux, souriant, ému par la spontanéité de cet accueil, le président salue la foule. Mme Wilson avait pris place dans une autre voiture avec sa fille, Mmes Poincaré et Jusserand.
POUR VOIR PASSER
LEPRÉSIDENT WILSOE
Les spectateurs sur les toits et sur les canons de la place de la Concorde Tout Paris s'était donné rendez-vous sur le parcours que devait suivre, le jour de l'arrivée du président Wilson, le cortège officiel. La foule s'est juchée partout, auxfenêtres, aux balcons, sur les terrasses, les toitures; c'est tantôt un entassement fou,
tantôt un prodige d'équilibre. La photographie du haut donne un aspect des toits du ministère de la Marine d'où le spectacle est extraordinaire; celle du bas montre les spectateurs grimpés sur les canons allemands exposés sur la place de la Concorde.
DE LA PLACE DE L'ÉTOILE A L'HOTEL MURAT
Le cortège à TArc de Triomphe. - M. Wilson sortant de Al'Arc de Triomphe le président Wilson fut salué par une multitude telle qu'aucune capitale au monde n'en pourrait réunir. Lorsque le cortège officiel franchit les Champs-Elysées, ce fut un tonnerre d'acclamations qui se prolongea jusqu'à
l'HôtelMurât
:
l'arrivée du Président et de Mme Wilson rue de Monceau où le cortège devant se trouve située leur résidence. En haut l'Arc de Triomphe. En bas le président Wilson, qui vient de s'installer à l'Hôtel Murât, en sort pour se rendre à l'Elysée.
:
LA GRANDE ET BELLE RÉCEPTION DE L'HOTEL DE VILLE
-
Le cortège au seuil de l'Hôtel de Ville,
C'est au milieu d'un débordement d'allégresse, d'un déchaînement d'enthousiasme que le chef de la grande nation américaine a été accueilli au Palais municipal. M. et Mme Wilson furent introduits dans la salle des Fêtes où eut lieu la réception. A
des-fenêtres d'une M. Wilson salué -
-
l'issue delà cérémonie, le Président, désireux d'exprimer sa gratitude au peuple de Paris, fit une apparition à une des fenêtres, Vous confirmant ainsi cette phrase qu'il venait de prononcer m'avez donné le sentiment très fort que j'étais chez moi ici.
:
L'IMPRESSIONNANTE CÉRÉMONIE DE WIESBADEN.
-
PHOTOGRAPHIE PRISE PAR L'ENVOYÉSPÉCIAL DU béMIROIR
q,
Le Regierungspraesident(préfet) de Wiesbaden, Herr von Meister, met à la disposition <^\éral Lecomte, commandant en chef des troupes françaises, les services sesordres sous Rident)
Le 15 décembre, le
général Lecomte, poursuivant son avance sur le Rhin, faisait à la tête des troupes du 33e corps son entrée à Wiesbaden, en Hesse-Nassau, où est établie la tête de pont de Mayence. Wiesbaden était un des séjours préférés de Guillaume II. C'est à
cette raison, semble-t-il, qu'il convient d'attribuer l'accueil plus que von Meister et le premier bourgmestre, M. Glassing, qui tendaient réservé de la population. Des femmes pleuraient, des hommes, 'la tête nue. Dans la salle du premier étage que décorent les \aits fut bouche crispée, détournaient la tête. Après le defilé, le général de Guillaume II et de ses ancêtres, étaient rangés les chefs reçu sur les marches de l'Hôtel de Ville, par le préfet (Regierungs. jrvice et les notables. C'est au cours de cette scène que fut prise
notre photo. Le préfet d'une voix saccadée souhaite la bienvenue au général. "Nous désirons une collaboration sincère ", déclare-t-il. La guerre inique de l'Allemagne vaudrait des représailles. Ne craignez rien. Ce serait indigne de notre race ", répond le général Lecomte.
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UN SYMBOLE ALLEMAND DES RÊVES ÉCROULÉS
La colonne cloutée érigée, à Mayence, à la A l'époque où lafoi allemande en le génie d'Hindenburg battait son plein, les villes d'Allemagne dressèrent, sur leurs places publiques, des monuments symboliques où chacun, moyennant une obole, avait le droit d'enfoncer des clous. Mayence eut sa
-
gloire. d'Hindenburg
co'onne Hindenburg, de quatre mètres, surmontée de la croix de fer. C'est la photo de cette orgueilleuse colonne que nous donnons aujourd'hui. La présence de nos troupes confère au monument un caractère que ses auteurs n'avaient certes pas prévu.
COLOGNE PASSENT A RHIN LE LES BRITANNIQUES l
-
Photographies prises sur le pont pendant le passage des troupes Le 12 décembre, la première division de cavalerie britannique, après avoir défilé à travers Cologne, a traversé le Rhin pour aller occuper, sur la rive droite, la tête de pont d'un rayon de
trente kilomètres prévue par l'armistice. La photo du haut
représente l'entrée du pont sur la rive gauche du fleuve, après la marche en avant de nos alliés. La statue de droite est celle de Guillaume II. En bas, on voit les Britanniques débouchant sur la rive droite au pied de la statue de Guillaume Ier.
LES TROUPES FRANÇAISES SONT A MAYENCH
Un poilu contemple le Rhin. - La foule au défilé de nos troupes Mayence ! C'est toute l'histoire de notre armée du Rhin, celle de 1793, qu'évoque ce nom glorieux auquel les victoires de nos poilus viennent de conférer un rayonnement nouveau. Le 14 décembre, les généraux Fayolle et Mangin faisaient
à
Mayence une entrée solennelle. Des bataillons d'infanterie, des batteries d'artillerie lourde, des tanks défilèrent devant les habitants médusés. Détail particulier ils ne saluèrent pas nos drapeaux, mais le Rhin, heureux, reflétait nos trois couleurs.
:
LES BEAUX JOURS DU CHATEAU D'AMERONGEN
Le service de surveillance.
-
", aurait répondu le Kaiser déchu au gou-
J'y suis, j'y reste
vernement hollandais qui l'invitait à s'enquérir d'un autre asile. Guillaume II, après avoir été accueilli avec de grands égards, n'a pas tardé à devenir un hôte encombrant. Notre
Les curieux à la grille du parc photo du haut montre l'important service de police que le cabinet de La Haye s'est trouvé dans la nécessité d'établir à l'entrée du château d'Amerongen. Celle du bas nous présente des curieux attendant le passage de l'impérial promeneur.
V ET
LESROISGEORGE
La collation improvisée.
1
Ier
ALBERT
ENFLANDRE
Ypres V George visite tombe la à de cousin son -
Après avoir visité le front britannique, le roi George V et ses fils,le prince deGalles et le prince Albert,sontallésdeLille à Zftebrugge eûtes attendait lerotAlbert I». Coacfaitspar le viceamiral Keyes, ils ont parcouruleport et les environs. Au cours
decepèlerinage, un déjeuner fut servi aux deux souverains sur une plate-forme de wagon. C'est à l'issue de ce repas que fut prise notre photo- Est bas, onvoit George- V visitant à Ypres la tombe de soncousinleprince de Battenberg tué en 29x4.
A
UNE FORMIDABLE OVATION SALUE, Le 19 décembre, le roi d'Italie débarquait à la gare du Bois de Boulogne, en compagnie de son fils, le prince de Piémont. On le
SON ARRIVÉE, VICTOR-EMMANUEL III
voit ici, quittant la gare au milieu des acclamations. A sa gauche dans la première voiture, M. Poincare, président de la République.
.i
DISCOURS JOFFRE SON DE LECTURE DONNE MARÉCHAL L'ACADÉMIE LE FRANÇAISE. A secrétaire perpétueL Dans <4), Doumic René chancelier, et RicheJean M. lisant. Au bureau, debout, maréchal (1) Le est (7). Deschanel Poincaré (6) et (5). Wilson MM. l'hémicycle, (3), Cochin pin (2), directeur de l'Académie, entre MM. Denys