Le Monde illustré (1857)
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Le Monde illustré (1857). 1885/06/27. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
le Bayard,
A
(Dessin de M. BRUN.) COURBET. L'AMIRAL MORT EST — DUQUEL BORD
décadence. Si la dégringolade remontait si haut, où serait tombée l'humanité à l'heure qu'il est? TEXTE Courrier de Paris, par Pierre Véron. — Nos Le plus drôle, c'est que les contemporains gravures: L'amiral Courbet; La maison natale de proclament abominable leur temps. Bon. Làl'amiral Courbet; L; Bayard; Kelung; L'occupation des Pescadores; Les préliminaires de paix; Le capi- dessus arrivent, cinquante ans plus lard, d'autres taine Brunet; Alphonse Tailland; Le sous-lieutenant hommes qui disent avec componction Emile Portier; Le sous-lieutenant René Normand; Jadis, c'était différent. — Exposition des orphelins d'Alsace-Lorraine; Lesmois jadis Et a toutes les vertus! Or ce jadis, c'est Théàtres, Une Idylle, par L. Lhermitte. rustiques les autres dénigraient naguère. famille. ce que de la Récréations Monsclet. Charles par — Confusion inextricable. Le Bayard. — Les îles Pescadores. — AbbeGRAVURES De même, je n'ai jamais pu me faire expliquer ville, où est né l'amiral Courbet. — Le vice-amiral Courbet. — Morts au Tonkin. — Les préliminaires par personne pourquoi les belles-mères sont si de paix. — La Mélancolie, tableau de Dominico Feti. chinois dans la rivière unanimement turlupinées, lorsque les mères avisos les croiseurs Les et -Échecs. — Proverbe à compléter. — sont apothéosées avec une non moins parfaite de Ning-Po. unanimité. Rébus. Car enfin la même femme qui est belle-mère d'un côté est mère de l'autre. Et elle ne peut cependant pas être ange et démon simultanément.
SOMMAIRE
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COURRIER DE PARIS
~~it- Mais voilà que le tartinage me gagnerait, et que je me mettrais, si je ne me retenais, à pérorer sur des thèmes aussi peu variés qu'inu-
prendson plaisir où il le trouve. tiles.
HACUN
Les badauds se sont délectés ces joursci ensuivant à travers les rues les chefs arabes qui nous honorent ce moment de leur visite; les fumistes en adressant au parquet ou à la préfecture des lettres qu'ils Elisa Bœhmer; les gens d'esprit signaient plus grave en dissertant sur le pessimisme con-
en
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temporain. Contempler les chefs arabes est un plaisir innocent, et nous ne saurions y trouver rien à reprendre. Cette récréation inoffensive atteste chez ceux qui la savourent des goûts simples qui ne craignent pas les redites. Nous en avons tant vu défiler, de ces bournous éclatants, depuis Abd-el-KaJer, qu'on devrait être un peu blasé, ce me semble, sur cet article. Mais il n'y a pas
de mal à cela.
Les sinistres farceurs qui prennent texte d'un procès commençant par des cadavres et risquant de finir par un échafaud sont moins inoffensifs. Je les trouve même parfaitement écœurants, ces plaisantins anonymes. Mais, de tous temps, on a considéré comme unedistraction charmanteces excellentes charges qui s'efforcent d'égarer la justice. Par exemple, quand il s'agit de la renseigner et de la seconder, plus personne! C'est notre façon de comprendre la préservation mutuelle. Ne donnerait-elle pas raison à ceux qui tiennent pour le pessimisme dont je parlais plus haut? Car c'est, comme je l'ai dit, une question à l'ordre du jour. On a publié là-dessus des articles interminables. Je crois même un volume entier. Il s'agit de savoir — et parmi les dissertann figure M. Paul Bourget, un des jeunes de talent si notre temps voit les choses trop en noir. On prétend que les générations nouvelles arrivent avec des tendances à la lugubrerie, qu'il se prépare des races d'Alcestes, que les derniers venus ne croient déjà plus à rien, si ce n'est au mal, que leur découragement est bien près dç tourner à la désespérance. Tableau peu riant, mais tableau chargé. Il m'atoujours semblé que les prétendus philosophes et psychologues qui veulent définir une époqueenbloc sont délicieusement absurdes et procèdent à la façon du voyageur qui, ayant rencontré une blonde dans un pays, inscrivait sur ses tablettes que là toutes les femmes étaient blondes. Il faut avoir vraiment du temps à perdre pour se répandre en argumentations de ce genre. A toutes les époques — voilà le vrai — il y eut des Démocrite, il y eut des Héroclite. Mais jamais une nation n'a des accès collectifs et unanimes de mélancolie ou d'illusion. On nous accuse de pessimisme. Ah! grand Dieu Relisez tout ce qui s'est imprimé au siècle précédent. Partout vous retrouverez le même refrain. Chez les anciensdéjà l'on criait à la
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Venons aux actualités. Si Boileau vivait encore, il rééditerait ses fameux vers
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Qui frappe l'air, bon Dieu, deces lugubres cris? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris?
Leslugubrescris sont simultanément poussés sur la rive droite et sur la rive gauche. Poussés par des voisins agacés, voire même indignés. Ces voisins se plaignent avec amertume du tapage que leur infligent, sur les deux rives, les brasseries fantaisistes et féminisantes. Tant que les habitués des çaboulots dont le quartier Latin est peuplé se sont bornés à détériorer leur propre santé, il y avait lieu de les laisser faire. Pourquoi s'intéresser aux gens plus qu'ils ne s'intéressent à eux-mçmes? Mais aujourd'hui l'arfaireseprésente sous une face nouvelleLes vacarmes nocturnes sont; à l'ordre du jour, dirait Guibollard. Il paraît que chaque nuit il y a, dans ces établissements interlopes, ou excès de cordialités, ou excès de controverses. Dans le premier ças, ce sont des hurlements bachiques. Dans le second, des voci férations ponctuéesdecoups. Les çris de joie ou les cris de douleur ayant également pour résultat d'empêcher tout sommeil, les estimables bourgeois d'alentour se sont décidés à protester. On défend le simple cornet à piston après la chute du jour, Les symphonies et cacophonies de l'absinthe ou du bock me paraissent infiniment plus troublantes. La police ne saurait avoir deux poids et deux mesures. Il serait par trop cruel pour ces habitants paisibles dç mourir des excès d'autrui.
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Si la poliçe est embarrassée pour s'acquitter équitablement de ses fonctions délicates, bien plus embarrassée encore a été l'Académie
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cette semaine. Elle avait à remplacer le remplaçant de Jules Sandeau M. Edmond About, qui ne fut immortel que par contumace. Et quatre candidats étaient en présence. Si quelqu'un vous faisait à brûle-pourpoint cette question insidieuse « Que préférez-vous? La sculpture ou le bœuf au gratin? » il est probable que vous demeureriez en proie à un ahurissement qui justifierait joutes les hésitations. Tel me paraît etrv le ças de l'Académie quand on lui demande ce qu'elle préfère : un poète ou un économisteOù diable peut-on bien prendre les points de comparaison pour choisir entre un homme qui, comme M. de Bornier, n'a jamais pensé qu'à faire vivre les rimes sous le régime de la communauté, et un autre homme qui, comme M. Léon Say, n'a jamais songéqu'à équilibrer des budgets?
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illimitée.{ ?;
C'est le côté absurde des élections académiques cette promiscuité Quand on questionnait le petiot de Gavarni en lui disant « Qui nimes-tu mieux? Ton papa ou ta maman? » le petiot paraissait se railler audacieusement en répondant: « J'aime mieux la viande. » A l'Académie cependant on fait de ces optionslà tous les jours. Prenons MM. Léon Say et de Bornier, que nous avons sous la main pour exemples. Est-il possible d'imaginer deux personnalités plus antithétiques et moins comparables que celles-là? Où sont les points de repère pour ceux qui prennent mesure? M. Léon Say fut ministre des finances. M. de Bornier a écrit la Fille de Roland. Cherchez donc à les équilibrer! Je ne sais ce que l'Académie aura décidé. Peut-être rien du tout. L'ajournement est un de ses procédés les jours J'ai entendu un humoriste dire — Je choisirais le poète. Ce qui démontre sa supériorité, c'est que M. Léon Say serait incapable de faire de bons vers, tandis que de Bornier a fait de la finance invraisemblablement excellente en gagnant cent mille francs avec une tragédie. Ily avait d'ailleurs d'autres compétiteurs éminentsen présence.Je vous lesaiprésentés naguère. L'un était M. Manuel, l'auteur applaudi des Ouvriers, l'autre Gustave Droz, portraituré trè? récemment en cette chronique. Je n'ai pas à insister, par conséquent. Ce serait inutile, puisque l'on aura voté quand ce courrier sera sous vos yeux. Je ne saurais cependant passer sous silence le mot très subtilement railleur d'une femme du monde dans le salon de laquelle on disertait les chances de ce scrutin. M. Léon Say était sur la sellette D'aucuns trouvaient ses mérites courts. — Pourtant, insistait un partisan, il a parlé remarquablement surtoutes les questionsd'argentAjoutez, fit la maîtresse de la maison, qu'il est lui-même millionnaire. L'Académie n'a pas seulement à apprécier l'éloquence du chiffre, mais aussi le chiffre de l'éloquence. Je vous laisse sur ce apprécier vous-mêmes son appréciation.
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Dzing! boum! boum!. Quels sont ces échos de grosse caisse et de cymbale? Est-ce la fête de Neuilly qui s'annonce? Oui par ici. Mais par là c'est le futur volume de M. Emile Zola. Les romanciers de jadis étaient des inhabiles qui ne connaissaient pas ces éclats préventifs. On ne parlait de leurs œuvres qu'après publication. Jamais il ne serait venu à l'idée de Balzac d'expédier aux journaux des notes tumultueuses pour faire savoir urbi et orbi qu'il méditait les Parents pauvres ou le Lis dans la l'allée. Il était vieux jeu, Balzac. M.Zo'aest eu neuf. Attaché autrefois lui-même au service de la publicité dans une de nos plus importantes librairies, il a pu apprécier par ses propres yeux l'importance de la réclame. Il s'en souvient; ça se voit. On nous édifie donc par anticipation sur la haute portée du futur livre médité et mijoté. Il s'appellera l'Œuvre. Et il traitera de la vie Je ne sais si vous avez remarqué la banalité de tous les sujets choisis par le chef du naturalisme. Dans YAssommoir, fut l'ivrognerie, qui avait fourni déjà matièreàcentvolumes cinquante pièces. Dans Nana, ce fut la cocotterie, mise à toutes les sauces par des prédécesseurs. Quoi de plus traîné encore que l'histoire de l'incompris, que le raté d'atelier, que les scènes de la bohème à pinceau ou à ciseau? M. Zola n'hésite pas pour si peu. Il va droit devant lui. Il n'admet sans doute pas qu'en matière littéraire le récidivisme soit blâmable. Résolument il prend une rengaine et entreprend de mettre du descriptif autour.
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C'est ce descriptif sur lequel il compte pour se singulariser. On nous promet, dans YŒuvre, des révélations sur tous les mystères de Fart, sur les desdu truquage, sur le public sous du brocantage des ventes, sur l'amateur et sur le connaisseur. Mêmes procédés que devant. Presque pas de lièvre et surabondance de champignons. Enlevez le civet1 On verra bien. Mais ce qu'il serait sage de refréner, c'est le boniment avant la lettre.
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Vous me direz à cela que la parade pré""-cède toujours la représentation.
Et me voilà ainsi ramené à la fête de Neuilly, la reine des fêtes, de par un caprice de la mode. Pauvre Saint-Cloud Pleure sur l'inconstance des gloires humaines C'est toi qui régnais jadis et sans partage. C'est à peine si la fête des Loges, une émule éphémère, venait à la cheville de tes géants. Tout pour Saint-Cloud! La devise présentement est Tout pour Neuilly! Ce qui prouve que le monde est en train d'obéir au demi-monde. Car c'est le demimonde qui a décrété la célébrité de Neuilly, qui a proclamé v'lan la baraque à Marseille. Immédiatement les autres catégories ont suivi à la Panurge. Maintenant on vient du noble faubourg pour escalader les tréteaux du haut desqaels se distribuent les caleçons aux athlètes de bon vouloir. La -fête de Neuilly est le dernier rendez-vous d'élégante compagnie pour ceux qui se sont attardés dans Paris. Ne demandez pas pourquoi, par exemple. Il faudrait,comme réponse, vous contenter de :
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Il y a de ces singularités de vogue que rien n'explique. Vous ne trouvez pas sur l'avenue de la Grande-Armée une boutique à tourniquet qui n'ait figuré à la foire au pain d'épices, pas un phénomène imprévu, pas un massacre inédit, pas un manège de chevaux de bois qui n'ait partout trimbalé les grincements de son orgue. Du vieux, encore du vieux, toujours du
vieux! Mais le singisme qui nous régit a décidé qu'on devait trouver extrêmement réjouissant en ces parages ce que partout ailleurs on trouve odieusement ennuyeux. Par exemple, les martyrs de ces joies, ce sont les pauvres locataires des immeubles sis le long de l'avenue. Jusqu'à deux heures du matin, ouïr les détonations du tir au pistolet et les refrains de la machine à musique! Un de nos amis qui avait le malheur il a déménagé — de résider dans un des immeubles en cause, calcula l'an dernier que, pendant la durée de la fête de Neuilly, il avait entendu jouer quarante-deux mille fois sous ses croisées
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J'avais mon pompon en rev'nant d'Suresnes.
Je vous ai dit qu'il avait déménagé depuis. En effet, huit jours après, on le menait à la maison de santé du docteur Blanche.
AFFAIRE MARAIS!. Nouveaux dé-
tails! comme disent les crieurs qui harcèlent le passant sur le boulevard. C'est décidément un bien avisé que M. Marais. J'allais dire un malin. J'estime qu'il vient de jouer au comité de la rue de Richelieu le tour le plus habile. Je vous ai conté déjà comment la candidature de M. Marais avait rencontré une hostilité peu déguisée. Cette hostilité s'était retranchée, non sans
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malice, derrière les fameux règlements. Je crois qu'au fond — et je l'ai expliqué —les anciens du sanctuaire ne veulent pas ouvrir la porte à des successeurs.
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C'est le passé qui se barricade en criant à l'avenir On nepassepas.
Que faire? M. Marais en effet a écrit la lettre que vous savez. Lettre où il déclarait que pour rien au monde il ne voudrait déranger les augustes traditions, qu'il ne demandait pas de faveur, qu'il demandait seulement justice. En conséquence, il offrait de faire pendant une année son stage de pensionnaire. Après quoi le public apprécierait pendant que messieurs les Sociétaires décideraient. Opposer une fin de non-recevoir à cette sollicitation modeste n'était pas possible. Ou alors du premier coup les arrière-pensées se dé-
c'est comme si l'on voulait bannir la politesse de la conversation. Le mot était spirituel, mais la suite a prouvé qu'il n'était pas juste.
'-"/-- Jeudi les portes de la prison de la Petite-
Roquette s'ouvriront à deux heures de relevée devant quelques privilégiés, qui assisteront à un spectacle des plus curieux. A cette heure-là un concert sera donné aux petits détenusde la célèbre maison de correction. Déjà, il y a quatre ans, les frères Lionnet avaient pris l'initiative d'une séance analogue. Ce sont eux, d'ailleurs, qui persévèrent dans leur entreprise au but moralisateur. Rien d'étrange comme cette fête cellulaire. masquaient. On essayera donc probablement M. Marais. Chaque détenu est dans son cabanon, séparé Reste à savoir dans quelles conditions. Il y a du voisin qu'il ne voit pas, mais ne perdant encore un moyen de déj ouer ses espérances et rien de ce qui se dit ou de ce qui se chante. De de parer sa botte. Le moyen — qui a déjà été l'estrade, quel coup d'œil que cet hémycicle de pratiqué — consiste à l'admettre et à ne rien lui petits prisonniers! Il ne s'agit pas, bien entendu, de les divertir. faire faire Une expérience qui n'expérimenIl s'agit de tenter une utile diversion contre terait pas. Mais le truc est âgé. Il a trop servi. Tout le leurs mauvais instincts et de les moraliser en déconseille. les intéressant. Le but n'est pas inutilement Allons! Le mieux est de se souvenir du re- poursuivi, si l'on en juge par les résultats anfra i n : térieurs. Au premier concert, Taillade avait récité la Conscience, de Victor Hugo. L'effet fut imOn est bien forcé d'être aimable, Quand on n'peut pas faire autrement. mense. Le lendemain, le directeur recevait vingt lettres de jeune détenus qui tous lui écrivaient D'ailleurs, si M. Marais n'entre pas, d'autres « Oh! monsieur, je me corrigerai. Toute la nuit, il m'a semblé que j'étais poursuivi par entreront un jour ou l'autre. La maison de Molière a besoin de réparations. cet œil menaçant et mystérieux dont le monDressez donc tout de suite les échafaudages. sieur nous a parlé hier. » Victor Hugo, à qui la chose avait été racontée, C'est le plus simple. Ou, si vous préférez une comparaison d'un avait applaudi chaleureusement à cette innovaautre ordre, réfléchissez, intéressés, sur ce point tion, déclarant qu'on ne saurait trop multiplier d'interrogation ces efforts. cependant absurde Il serait-il de vouloir, Ne un assez long intervalle. eu y a pas sous — prétexte qu'on a une provision d'excellentes Mais M. Gragnon n'a pas hésité à donner de confitures, empêcher la culture des arbres à nouveau l'autorisation nécessaire. Taillade va encore, au nom du grand poète, fruits? leur parler de la conscience, à ces en fants que le vice a précocement pervertis. D'autres artistes vieilles Les allégories appris nous ont -"-" de valeur, dont le concours a été réclamé et justice était boiteuse. gloire La aussi. la que initiative l'intelligente des frères obtenu par décide rendre Aujourd'nui seulement on se à s'efforceront les de Lionnet, ramener au beau de Sainthommage Niepce publiquement à Victor, l'un des inventeurs de la photographie. et au bien, ces égarés. la d'autant plus L'effort opportun est que premier qui donna Daguerre, son nom au système, fut-il l'Améric Vespuce de Niepce? corruption, aujourd'hui, sévit surtout parmi les On discuterait longtemps là-dessus sans aboutir gamins et que c'est pour le vice, hélas! qu'il n'y a plus d'enfants. à rien. On a pris le parti le plus simple on a fait GuibollarJ. Inépuisable est -----deux statues. Daguerre a en son piédestal, l'avait mené aux Ambasami soir, L'autre un Niepce a maintenant le sien. Mais que de luttes soutenues! Mais que sadeurs. Une chanteuse paraît. d'efforts Le programme, que consulte Guibollard, Aujourd'hui encore les acharnés s'obstinent disait couleurs. Nous des chercher le problème à MllcX.[débuts). » « haussons les épaules. Qui sait si demain l'un Elle n'est pas laide, fait l'ami. Seulement d'eux ne trouvera pas soudain la solution vaielle a les yeux un peu petits. poursuivie? nement oublier il faut Mais vrai. C'est pas ne dans un demi— Une autre statue à élever qu'elle ne fait que de débuter. siècle. Les savants avaient d'abord commencé par la vie tapageuse, est qui mène X. SaintNiepce de nier et par crier à la chimère. , petite femme qu'il délaisse. marié à pauvre une Victor n'y dépensait pas moins toutes ses resbornait à la délaisser! il Si se encore dans laquelle il lettre de lui une sources. On a Mais il ne lui donne ni de quoi se vêtir, ni écrivait à un ami qu'il dépense l'artandis quoi de tout manger, brûlé mobiPalissy bien Bernard de son a « gent de la communauté. lier; moi, je vendrai le mien. » procédé. le commentait On Il y eut aussi, parmi les adversaires de la phoil apPailleron, dit probablement, Et tiraient d'ailqui tographie naissante, des gens — privations. de vivre pelle ça leurs leurs objections. Et parbleu! M. Thiers fut au nombre de ces Fraboulet! Gascons, roi des Le ce gens-là. On sait qu'il résistait assez volontiers cercle qu'il avait été la hier racontait Il au aux innovations. d'une attaque nocturne. Quand on lui parla pour la première fois du veille victime j'ai vu ça j'ai Quand étaient Ils quatre. daguerréotype et des essais qui se faisaient compris qu'il ne fallait pas perdre son sangsecrètement Allons donc! s'écriat-il de sa petitevoix nar- froid. J'ai commencépar les cntnircr. quoise, on n'aboutira à rien. Et quand même on PIERRE VÉRON. aboutirait, on perdrait sa peine. Prétendre faire des portraits mathématiquement ressemblants,
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NOS GRAVURES L'amiral Courbet.
route pour l'Indo-Chine. Il arrive au Tonkin dans les premiers jours de juillet, étudie la situation et propose au ministre d'agir sur Hué pour mettre fin à l'hostilité de la cour d'Annam. Le 15 août, il enlève les forts de Thuan-An et impose un traité à la cour de Hué. De là Courbet rentre au Tonkin où il se cantonne dans ses attributions de chef des forces navales, en prêtant toutefois le plus entier concours aux généraux. Le général Bouet rentre en France, le gouvernement jette les yeux sur Courbet pour le remplacer. L'amiral quitte son bâtiment, établit son quartier général à Hanoï, enlève Son-Tay le 16 décembre 1883, et est remplacé par le général Millot au moment où il allait attaquer Bac-Ninh. Promu grand officier de la Légion d'honneur, vice-amiral le ier mars 1884, Courbet continue à remplir au Tonkin les devoirs multiples qui incombent au chef de nos forces maritimes. Il assiste au succès de nos soldats, la paix est signée, — mais le coup de tonnerre de Bac-Lé éclate. C'est en Chine qu'il faut peser sur les déterminations du Céleste-Empire. Courbet réunit ses bâtiments, les enferme dans la rivière Min et détruit à la fin d'août la flotte et les défenses des Chinois. De là, il eit envoyé à Kelung, dont il s'empare le ier octobie. L'hiver est terrible, l'amiral impuissant contre la maladie qui décime ses troupes, ne songe qu'à leur bienêtre et à maOntenir le blocus de Formose. Les Chinois s'enhardissent, font sortir leur escadre. Courbet se jette sur ses traces et rejoint à Sheipoo deux navires que l'équipage du Bayard torpille. Deux jours avant la signature de la paix il s'emparait des îles Pescadores, en dirigeant en personne les opérations mixtescontre un ennemi très supérieur en nombre. C'est son dernier exploit.
C'est aux fatigues excessives qu'il supportait depuis plus de deux ans, sans se plaindre, qu'il a fini par succomber. Cette mort sera saluée par tous ceux qui ont le sentiment du devoir, le culte de l'honneur et le respect du patriotisme. Nous avons tenu à rendre aussi notre hommage au valeureux marin, et nous publions un beau portrait qui rend fidèlement cette physionomie glorieuse du vaillant défenseur des intérêts et de la grandeur du pays. Vaincu par le mal qui le minait dès longtemps, l'amiral Courbet a reniu le dernier soupir, le cui11 juin, à Mekung, îles Pescadores, à bord du rassé le Bayard, qui portait son pavillon de commandement. Ce sont ces mêmes îles Pescadores, que l'amiral avait prises à la date du 29 mars. Elles forment un archipel qui est considéré comme la clef de la grande île de Formose. Depuis plusieurs mois, l'amiral se sentait profondément atteint par la maladie. Il demanda à diverses reprises son rappel au gouvernement. N'ayant pas obtenu l'autorisation sollicitée, il paraissait dés'gné pour remplir quelque jour un grand rôle dans notre La maison natale de l'amiral Courbet. pays, et la France avait le sentiment qu'elle pouvait compter sur cette vaillante épée. A nouvelle du décès de l'amiral Courbet a le Abbeville à né L'amtral Courbet était causé la plus grande consternation à l'École polytechnique,dans 28 juin 1827. Il sortit de Abbeville. La population toute entière est la marine, en 1849, et dès le début de son service, (1dans le deuil et ressent profondément la attira l'attention de ses chefs par ses aptitudes. EnLorsque la triste illustre de concitoyen. mort son seigne de vaisseau en 1852, il fit un long voyage nouvelle été connue, la municipalité a fait mettre a Capricieuse, la la monde du corvette autour sur berne et voiler d'un crêpe noir le drapeau qui commandée parle capitaine de vaisseau de Roque- en l'Hôtel de Ville. surmonte lieuchoix fut Il Saint-Cernin. maurel de promu au Le maire a réuni le conseil municipal, qui a voté 1856 vaisseauattaché et tenant de vaisseau en au adresse de condoléance à la famille. Le conseil une 1866 école le Suffren. Capitaine dé frégate en et a décidé qu'une plaque commémorative serait applicapitaine de vaisseau en 1873, il fut successivement quée la maison où est né l'amiral, que le nom sur chef d'état-major de la division cuirassée du Nord, de Courbet serait donné à la place principale d'Abcommandée par l'amiral de Dompierre d'Hornoy, beville et qu'une souscription allait être ouverte chef d'état-major de l'escadre d'évolutions, comélever une statue sur ladite place en l'honneur pour mandée par le même amiral d'abord, puis par l'ami- de l'amiral. ral Cloué. L'amiral Courbet est né rue de l'Hôtel-de-Ville. Après cette longue campagne sur mer, le gouver- Son père était notable commerçant. Il perdit un nement l'appelait à la tète de l'administration de la très jeune ses parents et fut élevé avec un grand Nouvelle-Calédonie; il y était encore lorsqu'il fut dévouement par ainée, Mme veuve Cornet, sa sœur promu contre-amiral en 1880, et il ne rentra en la seule survivante de la famille, et par son frère, France qu'en 1882 pour prendre aussitôt le com- M. Courbet-Poullard, ancien député. mandement d'une division navale d'expériences et Undes dessins de M. Lepère représente d'après naétudier les nouveaux types de bâtiments. A peine ture la maison où vint monde l'héroïque combatau avait-il pris la mer qu'on apprit la mort du com- tant. Ce n'est pas seulement dans ville natale que sa mandant Rivière; aussitôt, le gouvernement lui les marques de sympathie ont éclaté. confia le commandement en chtf de la division Dans la plupart des villes de France des manifesnavale du Tonkin. tations se sont produites pour célébrer cette grande Ici commence cette glorieuse campagne qui releva mémoire, et Paris prépare à l'amiral Courbet des devant le monde le prestige de nos armes, et du- funérailles dignes de lui, lorsque arricorps son l'action laquelle de marine rant notre a certaine- vera en France, où il doit reposer. ment contribué, pour une grande part, à la concluLe corps de l'amiral Courbet a été embaumé et sion de la paix. placé dans le salon du Bayard, transformé en Dans les différentes affaires qu'il a dirigées et chapelle ardente. Ordre été donné à bâtiment auxquelles il a pris part, l'amiral a montré un coup de rentrer en France a la dépouille ce mortelle du avec d'oe,l, une vigueur et un courage personnel qui l'ont commandant chef de l'escadre de l'extrême en classé aussitôt au nombre des marins les plus émi- Orient et tout état-major. son nents que la France ait comptés, et qui l'ont fait, à juste titre, considérer comme un héros. Pour compléter la biographie qui précède, ajouLe « Bayard». tons un court résumé détaillant ls campagnes du E Bayard, sur lequel l'amiral Courbet a Tonkin dans lesquelles l'amiral a immortalisé son rendu le dernier soupir, appartient au port grand nom. de Brest. En mars 1883, on jugea utile de constituer une ] Il est construit en bois, et voici ses didivision d'expériences pour étudier les nouveaux mensions : types de bâtiments. C'est à Courbetqu'on enconfia Longueur, à la flottaison 81-20 largeur au maîle commandement. Il arme ses bâtiments, les réunit couple 17m45 ; creux, tirant d'eau, arrière, tre Cherbourg a et prend la mer. Sa première relâche 7m6o; déplacement, 5.881 tonneaux; surface de voiest Brest là il apprend la mort de Rivière et en lure, i.993 mètres carrés; épaisseur de cuirasse, à 111?me temps il est mandé à Paris, où on lui donne la flottaison, 25 centimètres, au milieu, 18 centile commandement dela division navale du Tonkin. mètres à l'extrême avant, 16 centimètres à l'exCourbet rejoint à Alger le Bayard, sur lequel trême arrière. Les tours sont cuirassées à 20 centiil vient de rendre la dernier soupir, et se met en mètres et le pont à 5 centimètres.
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Son artillerie est 4 pièces de 24 centimètres, 6 pièces de 6 centimètr.s, 2 de 19 centimètres, 2 de 65 millimètres. Il a été lancé en 1880, et est arm é d'un équipage réglementaire de 45o hommes. Ainsi quenous le disons plus haut, c'estle Bayârd qui ramène en France les restés mortels del'amiral Courbet.
Kelung.
auront exécuté les clauses du traité. Nous sommes assez heureux pour pouvoir publier à côté des documents sérieux des îles Pescadores, un plan très détaillé du nord de Formose avec Kelung et Tamsui. Nous accompagnons ces cartes d'un récit qui date de janvier, mais qui n'en est pas moins intéressant, puisqu'il traite de la première occupation. Kelung, 31 janvierl885.
Parti d'Alger, dans les premiers jours de décembre, le vapeur Canton, commandant Dannel, affrété par l'État à la Compagnie nationale de navigation, est arrivé à Kelung (Formose) le 20 janvier. Nous portions le 4me bataillon de la légion étrangère et un détachement de marins. Equipage du bord compris, nous étions environ doute cents. Le voyage s'est effectué aussi bien qu'on psuvait le désirer, grâce à l'esprit de discipline et d'ordre qui règne dans la légion. Et comment n'en strait-il pas a!nsi son effectif est composé presque pour Ica deux tiers de jeunes Alsaciens qui s'engagent pour cinq ans afin d'obtenir ensuite le titre de citoyen français. Ils ont quitté Alger aux accents du chant des Girondins et souvent le soir nous entendions, non sans une vive émotion, ce chant se répéter et exprimer ainsi leur profond amour pour notre patrie. Le débarquement, commencé le 21 janvier à 7 heures du matin, a été terminé deux heures après, il s'est effectué avec un ordre admirable. A 10 heures, les hommes occupaient leur campement et travaillaient à leur installation. janvier au 23, quelques sections partent en Du reconnaissance pour préparer le mouvement qui devait se faire le 24, mais qu'une pluie torrentielle rend im possible et qui est renvoyé au 25. Pour bien comprendre ce qui va se passer dans les journées des 25, 26 et 27 janvier, qu'il me soit permis de faire aussi une reconnaissance le plan sous les yeux. La radede Kelung, entourée de montagnes assez élevées formant deux chaînes concentriques dont elle serait le centre, est ouverte au nord. Lorsque les vents régnent dans cette partie, la mer y entre très houleuse et les navires ne peuvent guère v unir. Depuis l'arrivée de l'amiral Courbet, des sondages ont été faits avec beaucoup de soin et les mouillages savamment indiqués, on en peut juger par le nombre de bâtiments de guerre, en général d'un fort tirant d'eau, qui peuvent y trouver place.Le 24 se trouvaient dans la rade le Bayard, vaisseau cuirassé portant pavillon de l'amiral, le Duguay-Trouin, la Nielly, le Rigault de Gettouilly, le Villars, le Duchaffaut, tous croiseurs de 2mo rang, l'Aspic, canonnière de haute mer, la Nive et la Sdone, transports, le Canton, transport affrété. En plus deux torpilleurs et enfin le Peï-Hoo canonnière de Ire classe prise sur les Chinois. Pendant ce temps se trouvaient devantTamsui le La Galissonniète,contreamiral Lespes, le cuirasséYAtalante et le Destin,croiseur; lesautfMnaviresde l'escadre de l'extrême Orient occupent l'entrée de la rivière d'Hai-Phong ou croisent dans la baie du Tonkin et dans les mers de Chine, soit pour assurer la sécurité de ces mers, soit pour rendre effectif le blocus de Formose. Vers le fond de la rade, sur la partie ouest, se trouve un fort appelé vigie sur le plan. C'est au-dessous de ce fort que l'infanterie de marine a débarqué le ieroctobre, pour s'en emparer dans la même journée. Ce succès et la destruction par le La Galissonnière et le Villars des batteries blindées rasantes qui portent depuis lors leur nom, déterminèrent les Chinois à abandonner tous les fortssitués sur la première chaîne de montagnes. Ces forts furent aussitôt occupés et armés; les deux plus importants sont marqués sur le plan F',A F',B. Les Chinois en retraite traversèrent la vallée pour aller occuper et fortifier les sommets de la seconde chaîne de montagnes, et c'est de ces positions qu'il s'agissait de les deloger le 25 janvier. Cs jour là, à 6 heures du matia., la colonne se mit en marche en suivant la route pointillée en rouge sur le d'une plan. Les troupes d'attaque étaient composées Compagnie d'infanterie de marine en avant-garde, du 4" bataillon de légion étrangère, d'un bataillon d'Afrique, en tout 2.25o hommes environ, de plus deux pièces de campagne mi-portées, mi-traînées par des coolies annamites et servies par des artilleurs de la marine. A 7 heures, le premier feu de salve se fit entendre; il avait pour but de déblayer les broussailles et arbustes des tirailleurs chinois qui s'y trouvaient cachés, puis, avançant aussi vite que le terrain détrempé et glissant
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Quai 13,
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Maknng. Appert.
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THIRIAT.
Bayarcl, VICE-AMIRAL M.
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de Gravure
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— VUILLIER.
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11
le Mort
1474. n° Illustré Monde
de Dessin
LES MOIS RUSTIQUES (Juin)
ClémentBELLENGER, sculpt.
IDYLLE
Fusain de
M.
Léon LIIERMITTE.
Suppl. du MondeIllustré,n* 1474.
la
le permettait, colonne était, à 9 heures, maîtresse de la position n°1. Aussitôt les deux canons furent mis en batterie sur la crète de la montagne conquise et, battant de sommet à sommet la position nO 2 encore chinoise, permirent à la colonne de s'avancer dans la gorge qui sépare les deux chaînes de montagnes. On dut faire camper en cet endroit, car la pluie tombait tellement dru qu'il était impossible de voir à une vingtaine de mètres devant soi. Pendant ce temps, le canon des forts du secteur Est balayait les versants ennemis et protégeait le camp
volant jusqu'au lendemain. Le 26, à 8 heures du matin, le combat recommence; la position n° 2 est emportée et celle n° 3 est enlevée par une magnifique charge à la baïonnette, exécutée avec un élan admirable par une compagnie de la légion étrangère. Le soir du 26 et le 27, pendant les premières heures, on travailla à l'installation et au ravitaillement des positions conquises qui furent laissées à la garde du bataillon d'Afrique. La légion étrangère et la compagnie d'infanterie de marine rentrèrent dans leur campement. Les positions occupées à la suite de ce combat offrent un immense avantage. Elles prennent en enfilade et bientôt à revers les lignes ennemies battues de front par les batteries du secteur Eut et notamment par les forts A et B. Le résultat obtenu dans ces journées a été très beau. Nos soldats se sont battus par une pluie torrentielle et sur un terrain argileux où ils enfonçaient jusqu'aux genoux. Ils avaient devant eux une troupe, bien plus forte comme nombre, de réguliers chinois, parfaitement disciplinés, exercés, et très bien armés (fusils Mauser), et cependant les positions leur sont restées. Ces positions couvrent à l'est le chemih des mines et ouvrent à l'ouest la route de Tamsui.
Cartedunord
Comme appréciation tout à fait personnelle, permettezmoi de finir par une citation de Shakespeare. HAMLET,
ACTE
IV,
SCÈNE IV.
HAMLET. Guerrier, quelles sont ces troupes? — LE CAPITAINE. — L'armée norvégienne.
HAJLET. — Quelle destination, ami, je vous prie? LE CAPITAINE. — Contre la Pologne. HAMLE Marchent-elles contre la Pologne entière — ou seulement contre quelqu'une de ses frontières? LE CAPITAINE. Pour parler vrai et sans détour, nous allons conquérir une motte de terre dont il n'y a rien à espérer que de la renommée. Je ne voudrais pas en affermer le revenu pour cinq ducats, et elle ne produira pas à la Norvège ou à la Pologne un meilleur prix,
r.
-
quand elle serait vendue à l'enchère. HAMLF.T. Hé! mais les Polonais ne la défendront — pas?
LE CAPITAINE. —
nison.
! elle
Oh
est munie d'une forte gar-
mille âmes et vingt mille ducats ne décideront pas la question. Je vous rends grâces, ami. HAMLET.
— Deux
reproduire en entier, quoiqu'il soit du plus grand intérêt. En voici quelques extraits Tai-Wan-Fou était assigné comme rendez-vous Bayard, Triomaux bâtiments de l'expédition phante, D'Estaing, Vipère et Annamite. Ce dernier portait 400 hommes d'infanterie de marine, de l'artillerie de montagne qui, réunis aux compagnies de débarquement de l'escadre, devaient composer le corps de débarquement sous le commandement de M. le chef de bataillon Lange. Le 28 mars, les bâtiments trouvaient réunis le 29, au jour, ils prenaient leur position d'attaque. Bayard, à 900 mètres et à la limite du champ de tr du fort casematé de Makung, battant en outre Makung les deux batteries barbettes de et celle de l'lie Observatoire prenant à travers l'île Plate et le Dutchfort. Triomphante, près de la limite du champ du tir de la batterie de l'île Plate et du Dutchfort, à 1.000 mètres de la première et à i.5oo mètres du second; abritée par l'île Plate des coups du fort le
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se
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casematé
L'occupation des Pescadores. 'OCCUPATION des Pescadores est encore un de ces faits maritimes qui font le plus d'honneur à l'amiral Courbet et à notre
marine. Nous sommes heureux.de pouvoir donner quelques documents sérieux de cette expédition. Le rapport du commandant en chef de l'csc.idre date du 8 avril. Nous ne pouvons malheureusemjnt 1
de
l'îleFormosc.
;
D'Estaing, prenant l'île plate à revers Duchaffaut, battant le fort casematé à revers et le camp Nord des troupes chinoises Annamite, hors de portée des canons des forts, battant l'isthme de sable de la baie Dôme, pour intercepter le passage des troupes chinoises et paré à débarquer les troupes. La baie Dôme avait paru, a priori, le mèilleur po:nt de débarquement. Depuis 7 heures du matin, chacun des navires commence les opérations. Le Bayard et la Triomphante, suivis par le Duchaffaut, entrent dans la baie de Ponghou. La batterie de l'île Plate ouvre le feu; nos bâtiments répondent et écrasent les ouvrages ennemis. A 8 heures, les ouvrages sont évacués, excepté le fort casematé. Mais, grâce au Duchaffaut qui s'en rapproche, les canons sont démontés les uns après les autres, et, à 9 heures et demie, le combat est presque terminé. La Vipère, qui a rallié, seconde l'attaque en battant le camp. Après le dîner des équipages, on continue la destruction des forts et, dès midi et demi, le Duchaffaut va prévenirYAnnamite de préparer ses troupes de débarquement. Mises à terre vers 5 heures du soir dans la baie du Dôme, les troupes s'établissent la nuit sur le pic Dôme, dans une position inexpugnable. Pendant la nuit les feux électriques du Bayard et de la Triomphante éclairent les forts détruits; au jour le barrage du Port-Makung, composé de chaîne?, est détruit, et le Bayard y entre sans encombre, et prend à revers les tirailleurs chinois. Enfin les troupes débarquées la veille à la baie du Dôme, après plusieurs combats, chassent l'ennemi qui fuit de toutes parts, et à 4 heures la colonne arrive dans un lieu propice au bivouac. Le lendemain, 31, les compagnies de débarquement sont mises à terre et rejoignent la colonne. Elle est arrêtée au sortir du village par des murs crénelé s d'où part un feu très vif; mais, grâce à l'artillerie de montagne, les Chinois sont vite mis en déroute, ils emportent leurs blessés et laissent un grand nombre de morts. Restait un plateau encore dangereux qui fut vite enlevé, et à 5 h. 15la colonne arrivait à Makung, où le pavillon français fut hissé. On y trouva des armes, des munitions, des drapeaux en grande quantité. Le 1" avril, toutes les positions ennemies étaient occupées, et une reconnaissance dans l'ile ne rencontra aucun ennemi. Les Chinois, à la faveur de la nuit, s'étaient embarqués et avaient fui, laissant trois à quatre cents morts. Nos pertes se sont élevées à cinq tués et douze
;
blessés. Ce fait d'armes est des plus glorieux pournotre marine, et l'amiral le constate ainsi en terminant son rapport «Je suis'heureux de vous signaler l'habileté avec laquelle les capitaines ont manœuvré leurs bâtiments pour l'attaque des forts et batteries, celle dont le commandant Lange a fait preuve dans la direction delà colonne de débarquement. Officiers, sous-officiers,marins et soldats ont montré une fois de plus ces brillantes qualités, bravoure, entrain et sang-froid, auxquelles nous devons plus d'une glorieuse journée. Je ne saurais trop faire l'éloge de tous. »
:
Les préliminaires de paix.
traité définitif entre la France et la Chine vient d'être soumis à la Chambre des députés et sa ratification ne fait aucun doute c'est par dépêche qu'il a été transmis et l'on n'aura que plus tard les détails graK
;
Carte de Kelung et de ses environs.
BRUNET mort le 24 mars, à Dong-Dang. LE CAPITAINE
.ff LE CAPITAINE
PORTIER mort le 23 février, au combat de la porte de Chine. LE SOUS-LIEUTENANT
TAILLANT
à
mortle3mars, Tuyen-Quan.
LE SOUS-LIEUTENANT NORMAND
mort le 24 mars, à l'attaque du camp de Bang-Bô. Nos HÉROS AU TONKIN. — (Dessins de M. VUILLIER
HANOI.
—
LE GÉNÉRAL BRIÈRE DE L'ISLE RECEVANT LE 25 AOUT UNE DÉLÉGATION CHINOISE EN VUE DES PRÉLIMINAIRES DE PAIX. (Dessin de M. de HAENEN, d'après le croquis d'un officier du corps expéditionnaire.)
LaMélancolie.
-
Tableau de Dominico Feti (1589-1624) de la collection de M. le marquis de Gouvello (d'après une vieille gravun).
EXPOSITION
AU
PROFIT DES ORPHELINS
DALSACE-LORRAINE,
SALLE DES ÉTATS, AU LOUVRE.
phiques sur les nombreuses conférences des plénipotentiaires autorisés. Il nous est arrivé, il y a quelques jours seulement, et cela trouve bien sa place ici, le croquis de la première entrevue, à Hanoï, entre certains envoyés chinois et le général Brière de l'Isle qui a donné lieu aux préliminaires de la paix. Cela se passait à Hanoï le 25 avril. Cette délégation (riie composée de quatre mandarins chinois, de M. Wodruff, Américain, directeur des douanes impériales, de M. Rocher, Français, sous-directeur, de M. Volpicelli, Italien, officier desdites douanes impériales. Partie de Haïphong le 23 avril sur le Francis Garnier, commandant Hautefeuille, elle arriva à Hanoï le 25. M. Silvestre, directeur des affaires civiles et politiques, s'était porté, par ordre du général, à sa rencontre. Le même jour, les délégués du Céleste-Empire étaient reçus par le commandant en chef du corps expéditionnaire; après examen de leurs pouvoirs, ils déclaraient officiellement que la Chine avait le plus vif désir de s'entendre avec la France et assuraient le général qu'ils allaient faire tous leurs efforts pour l'accomplissement de leur mission. Ils partaient le len iemain, 26 avril, et serendaient en effet, sur l'Eclair, vers Tuyen-Quan, s'entendaient avec les généraux du Yunnam, le chef des Pavillons-Noirs, dans le but pacifique qui a enfin réussi. Notre croquis nous a été adressé par l'un das personnages présents à ladite entrevue. Le capitaine Brunet. RU NET, Jules, capitaine à la légion étrangère, né à Malesherbes (Loiret) en 1838. Engagé volontaire en 1859, il prenait part quelques mois après à la campagne
Lieutenant au moment de la guerre franco-allemande, il s'échappait de Sedan pour venir à Paris se mettre à la disposition du gouvernement. Capitaine en 1874, chevalier de la Légion d'honneur en 1881, il était à la légion étrangère depuis six ans, quand son bataillon reçut l'ordre de partir au Tonkin, où il trouva une mort glorieuse à DongDang,troismois après son arrivée. Doué d'un grand cœur et d'un grand courage, il était la providence de ses vieux parents, que sa mort plonge dans la désolation et dont il était le seul soutien. Alphonse Tailland.
capitaine Tailland dont nous donnons le portrait dans ce numéro, a été tué le 3 mars dernier, pendant le siège de Tuyen-Quan. Tailland avait pris part à la campagne dItalie et a celle de 1070. Il lut blesse a rrœschwiller et fait prisonnier par les Prussiens qui le ramassèrent sur le champ de bataille et le conduisirent en captivité. L'année dernière, il était en garnison à Tulle, au Soc régiment de ligne, lorsqu'il demanda à prendre part à la campagne du Tonkin. A cet effet, il entra au 4e régiment d'infanterie de marine. Tailland était un brave et vaillant soldat qui était sorti du rang et qui avait conquis ses grades par son courage et son esprit de discipline. Il a été cité à l'ordre du jour de l'armée de Chine, le Ier mars dernier, par le général de Négrier. C'est en voulant, a la tète de sa compagnie, emporter une position importante qu'il fut frappé, le 2 mars, d'une balle au ventre. Tailland était chevalier de la Légion d'honneur. Les habitants d'Aubusson, sa ville natale, ont rendu à sa mémoire un solennel témoignage de douloureuse sympathie en organisant une souscription publique destinée à rappeler par un monument celui qui est mort pour la France sur la terre lointaine du Tonkin. H. C. E
Le sous-lieutenant Émile Portier.
obtint la faveur d'être envoyé au Tonkin, où il fut affecté au 111e. Déjà, son frère aîné, ancien élève de l'Ecole polytechnique, était mort lieutenant d'état-major, en 1877, des suites d'une chute de cheval.
La mort s'acharne ainsidans les familles militaires, frappant Ja fière jeunesse qui va au-devant d'elle, pleine de défis. Emile Portier est tombé le 23 février, au combat de la porte de Chine, donnant ses plus belles ardeurs, avec la joie dans l'âme, alors qu'il croyait sans doute prochaine la fin des hostilités, qui allait amener avec elle les compensations entrevues.
Le sous-lieutenant René Normand.
en É Normand était sorti de Saint-Cyr en 1882, un an après Portier, dont il avait été le camarade à l'école. Il appartenait au 16e bataillon de chasseurs, à Lille. -Fils du digne colonel qui, depuis plusieurs années, commande le recrutement de la Seine, le jeune Normand était, lui aussi, hanté par la vision de gloire.
Instruit, signalé comme un officier d'un mérite exceptionnel, il avait été proposé au choix, à la dernière inspection générale pour le grade de sous-lieutenant. Mais il avait demandé, avec des instances réitérées, dès le début de la campagne, la faveur d'aller au Tonkin. Il avait retrouvé son camarade Portier. Dans cette guerre d'une poignée d'hommes contre une multitude d'autant plus redoutable, ces deux officiers représentaient bien nos jeunes cadres. Leur intrépidité s'exaltait de grandes espérances et l'ennemi dut s'acharner après ces deux vaillants que leur haute taille signalait au milieu des batail-
;
lons. René Normand avait eu le bonheur de sortir sain et sauf des combats du mois de février et du commencement de mars. Il avait lieu d'être satisfait de lui, car le colonel Herbinger l'avait félicité publiquement et une citation à l'ordre du jour du corps expéditionnaire allait, dit-on, récompenser sa conduite, en attendant d'autres résultats. Survint la surprise du 22 mars. Et le lendemain, au combat de Dang-Dong, René Normand était tué. Il y avait juste trois mois que lui et Portier étaient arrivés au Tonkin. Le sous-lieutenant Normand avait été, peu de temps avant les derniers combats, l'objet d'une citation à l'ordre du jour de l'armée du Tonkin. Nous empruntons à une lettre du général de Négrier les lignes suivantes qui résument son opipinion spontanée, éminemment flatteuse, sur le jeune officier « M. Normand est mort de la mort des braves, le 24 mars, à l'attaque d'une redoute du camp retranché de Bang-Bô. J'en ai éprouvé un vif chagrin. C'était un remarquable officier sur tous les rapports. Sa décision, son énergie m'avaient frappé. Je me promettais, dans l'intérêt du pays, dé le mettre rapidement en relief. »
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Ces collectionneurs des plus célèbres ont dépouillé leurs galeries pour concourir à une œuvre à la fois patriotique et artistique, et former ainsi une réunion de chefs-d'œuvre de tous les âges, dont nos musées
nationaux eux-mêmes peuvent être jaloux. Depuis la fresque à l'eau de chaux de Lippi,jusqu'à nos aquarellistes contemporains, depuis ces vieux primitifs si curieux dans leur naïveté Baldung, Grün, Kaltenhof, Pollaiolo, Giotto, Ghirlandajo, etc., jusqu'à Millet et Carolus Duran, l'exposition des Orphelinsd'Alsace-Lorraine offre une longue série de merveilles. Parmi les primitifs nous citerons les Botticelli, Francia, Van Eyck et un Gentile da Fabriano sans rival. La Renaissance fait connaître les Fra Angelico, Giorgone, Titien, etc. L'École espagnole les Murillo, Velasquez, Ribera, etc. L'Ecoleflamande les Teniers, Rubens, Van den Velde, Franz Hais, Holbsin, Van Dyck, etc. L.'Écoleanglaise les Gainsborough, Turner, Reynolds, Crome, etc. L'Ecole française les Greuze, Lancret, Watteau, Fragonard, Nattier, Pater, Rigaud, Largdlière, Mme Vigie-Lebrun, etc. L'Ecole moderne les Ingres, Delacroix, Paul Delaroche, Meissonier, Courbet, Rousseau, Horace Vernet, Troyon, etc. Nous ne pouvons malheureusement pas rendre un compte exact de cette exposition, il faudrait citer tout le catalogue, nous nous bornons donc à la recommander dans l'intérêt des Orphelins d'AlsaceLorraine, et aussi dans l'intérêt de nos lecteurs. Nous publions en même temps, pour bien marquer sa place dans nos annales, la reproduction d'une très belle œuvre appartenant à M. le marquis de Gouvello, le zélé président de l'œuvre. Ajoutons qu'en dehors du grand intérêtartistique offert par cette exposition remarquable il s'y mêle une importante question de charité. Sous le patronage de l'éminente association qui l'a fondée, l'œuvre est en pleine prospérité, et ceux qui l'ont organisée ont droit aux plus grands éloges. Il convient de citer en tête de cette initiative charitable les noms suivants Maréchale de Mac-Mahon, duchesse de Reggio, marquis de Gouvello, ancien député; V. M. de Brossin-de-Méré, Henry de Faviers, L. Lefébure, ancien député; P. Didio, ancien notaire en Alsace, avocat à la Courde Paris; baron de Longuerus; marquis de Dion, baron Pron, ancien préfet de Strasbourg, marquis de Pontoi-Pontcarri, ancien député; de Saint-Victor, ancien député.
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Notre supplément.
LES MOIS RUSTIQUES (Juin)
UNE IDYLLE : 'EST autourdes haies vertes, dans le sentier tracé au milieu des hautes herbes, que se L en est encore temps ! Que ceux de nos lecrencontrent les deux fiancés qui servent teurs, amis des arts, sous les yeux desquels tombe cet article, veuillent bien nous croire: de prétexte à M. Lhermitte pour un de ses plus delicieux paysages. Ces toits rustiques par il n'est pas une des expositions multiples de le Salon annuel, qui ici, ces jolis buissons par là, ce bel arbrisseau, ces cette année, y compris même soit plus intéressante, plus curieuse et plus instruc- gracieuses graminées ne forment-ils pas un entive. Qu'ils s'empressent donc d'aller dans la salle semble des plus gracieux et des plus souriants? des États des Tuileries, et ils nous remercieront du C'est bien le mois de juin dans toute la puissance fond du cœur, en sortant, de leur avoir procuré un de sa verdure avec ses beaux effets de lumière, de ces régals délicats tels que Paris seul sait en c'est bien la douce sens-ation des premières chaoffrir. Ils auront de plus fait une bonne action, leurs qui font sortir les petits insectes des talus, puisque l'exhibition de tous ces chefs-d'œuvre n'a les oiseaux de leur nid et les amoureux de leur d'autre but que de venir en aide à cette œuvre si chaumière. Ajoutons que si M. Lhermitte excelle dans l'art patriotique des Orphelins d'Alsace-Lorraine. Ce sera une grande satisfaction pour un tout petit du fusain, il est bien servi par le burin habile bienfait. et consciencieux de M. Clément Bellenger, qui reIl est rare de trouver groupés en un seul endroit, produit ses Mois rustiques avec une fidélité et une si ce n'est au Louvre, dont cette exposition paraît saveur exceptionnelles. Aussi l'habile graveur a-t-il le prolongement, une telle quantité et une telle obtenu une médaille au Salon de cette année, précidiversité de tableaux rares, c'est presque une histoire sément pour la planche que nous publions aujourde la peinture, époque par époque, depuis le plus d'hui. Voici donc l'œuvre de deux médaillés, car M. Lhernaïfprimitif usqu'aux plusséneusestoiles modernes, depuis Fabriano et Fra Angelico jusqu'à Millet et mitte a eu lui-même une des premières récompenses Meissonier. du même Salon, avec son magnifique tableau Le Ces tableaux, comme ceux de la première exposi- Pressoir, que nos lecteurs verront un jour dans nos tion qui avait attiré tant de visiteurs au Palais- colonnes. Bourbon, sont tous tirés de galeries particulières, N. B. — Nous avons malheureusement, à cause des autant de joyaux dont se désaississent pour un temps les charitables possesseurs, mais qui rentre- actualités qui ont surgi à la fin de mai, omis le fusain représentant ce mois; nos lecteurs n'yperront dans leur écrin pour n'en plus sortir. Exposition au profit des orphelins d'Alsace-Lorraine.
j
drons rien et nous le joindrons.après la publication des onze autres pour compléter cette artistique série où M. Lhermittedépense le meilleur de son talent.
Erratum. — C'est
à Murcie et non à Séville, que
M. Atalaya a dessiné la jolie scène de la procession de la Fête-Dieu que nous avons publiée dans notre
ancien numéro'. Les Espaghol) ne s'y tromperont pas, ma:s nous devons cette rectificationaux autres lecteurs du Monde Illustréque nous regrettons d'avoir mis dans l'erreur, cette solennité ne se passant pas de la même manière dans les deux villes.
THEATRES Une rupture, comédie en un acte, par M. Abraham Dreyfus. — CHATELET Reprise de VAssommoir.
COMÉDIE-FRANÇAISE
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man. C'était la mise à la scène d'une de ses propres nouvelles qui avait paru d'abord sous le titre de Comment on se. débarrasse d'une maitresse. Ce spirituel badinage, qui n'était luimême qu'une variation sur le Donec gratus d'Horace, sembleavoir inspiré la pièce actuelle de M. Abraham Dreyfus. — A vrai dire, cette jeune et rupture n'est qu'une fausse rupture; très jeune Raymond (il est représenté par M. Delaunay) a beau renvoyer ses lettres à Mme de Montsang et se préparer à un voyage en Norvège, il suffit à la jolie comtesse de venir le trouver pour le reconquérir à jamais, car elle l'amène à lui demander sa main. Ce n'est pas
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plus compliqué que cela, bien que l'auteur ait ajouté un personnage de confident et un rôle de domestique. Une rupture se sauve par le charme de l'interprétation, qui est exquise avec Mme Broisat, charmante avec M. Delaunay, fine avec M. Thiron et joviale avec M. Férandy. — M. Abraham Dreyfus doit être content, mais c'est nous qui attendions mieux de M.Abraham Dreyfus; ses œuvres précédentes témoignaient de plus d'originalité la Gifle, la Mannite, le Klephte. Et puis, le genre comique semble mieux lui convenir que le genre littéraire proprement dit: il procède de Labiche plutôt que d'Octave Feuillet. M. Regnier, l'excellent comédien que l'on regrette, avait commencé des Mémoires inédits Deux chapitres seusur la Comédie-Française. lement en ont paru dans les journaux. Ii est à regretter que le rete ait été interrompu ou n'ait pas été publié. La Comédie-Française n'a pas toujours été ce théâtre opulent qui distribue aujourd'hui des dividendes éblouissants à ses sociétaires. Elle a eu de mauvais jours à traverser et s'est trouvée dans bien des embarras pécuniaires. Le registre de Lagrange, que je consultais tout à l'heure, constate quecertains grands seigneurs et même de simples bourgeois, se hasardaient souvent à venir au spectacle.à crédit. Les notes suivantes en rendent témoignage M. le prince de Furstemberg, une « Dû par place. M. de Ventadour, une place. « Id. par M. le marquis de Birac, une place. » « Id. par Quelquefois même les débiteurs de la Comédie-Françaisesont de plus haut rang. est venue aujourd'hui, et Son « MADAME Altesse Royale doit son entrée. »
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Vichy, 1ojuin. — Voici le moment où, le Grand-Prix couru, les Parisiens se disperseront dans lesvilles d'eanx. lis seront précédés à Vicuy par une brillante société française et étrangère. Le Casino donnera, pendant la saison, plusieurs solennités dramatiques, et lyriques. Sarali Bernbardt jouera Théodora, Faure chantera Guillaume Tell et la Favorite. Depuis longtemps on n'avait vu une pareille affluence de buveurs.
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Et encore « M.le prince de Monaco doit six livres.» Les rentrées n'étaient pas toutes aussi faciles qu'on pourrait le croire. Il y avait surtout un M. Berthelot dont le registre de Lagrange fait de fréquentes mentions. M.Berthelot entre toujours, mais il paye rarement; on établit souvent son compte, et inutilement. On ne s'explique guère l'émigration de PAssommoir au Châtelet qui est sunout le théâtre des féeries et les luxueuses mises en scène. J'aime mieux Sottinèz que Mes Bottes, et des Palais enchantés que les comptoirs des mastroquets. Je me suis déjà expliqué sur la part de littérature et de moralité qui revient à 1''Assommoir. Les pièces de M. d'Ennery me paraissent infiniment préférables comme pittoresque; les Drames du cabaret, bien avant M. Emile Zola, avaient protesté contre les dangers de l'ivresse publique; encore une fois, de ce .côté-là, M. Emile Zola n'a donc rien inventé. En — changeant de théâtre, YAssommoir a changé aussi d'acteurs; il ne reste personne de l'ancienne distribution, excepté M. Leriche. La fermeture de FOdéon permis à trois de ses pensionnaires d'aller recueillir la glorieuse succession de Coupeau, de Lantier et de Bec-salé; MM. Chelles, Dumény, Matrat. La ce sont vérité m'oblige à dire qu'ils sont restés inférieurs à leurs prédécesseurs de l'Ambigu; c'est bien fait; il n'y avaitrien à gagner pour eux à vouloir descendre les derniers degrés de leur art. Le célèbre tableau du delirium tremens où un comédien déchire si chemise et se laboure la poitrine avec les ongles, en faisantdes bonjs désordonnés, est décidément une chose répugnante. Ici, l'enseignement dépasse le but.
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eu 2101 égaux, à St-Denis (Seine), par ADJON Allô
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BESNARD, not., le 9 juillet 1885, h., préc. DU DDOIT à une REDEVANCE ANNUKLLE fixe de Du MarG.000 fr. due par la Société ché de Levalloti-Perrct et d'une PART ÉVENTUELLE dans les bénéfices (ludit Marché. Mise à prix de chaqufl lot 20 000 fr. S'adresser aux notaires Mes SON, DUMARAIB et BESÎÏANN, à St-Danis (Seine).
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EXPLICATION DU DERNIER PROVERBE
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Ont deviné D. L. Antoing-Peruwelz; Martin et Martine, à Cam-
; Tartarin.
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ÉCHECS Nous prions MM. les amateurs d'adresser les solutions et toutes communications relatives aux échecs à M. Rosenthal, 43, rue de Seine. AVIS IMPORTANT. —
PROBLÈME N° 1047
Dédié à M. SAIAIOLI, à Venise, par
M.
Ch.
IVONDELIK
NOIRS
LE MONDE
Les divers événements de politique étrangère qui se sont produits pendant la semaine n'ont pas eu de conséquences sérieuses sur le marché qui a présenté une assez bonne fermeté, mais sans affaires. Le 3 o o fait 81 fr. 55. L'Amortissable 83 fr. 65. Le 41/2110 fr. 22. L'Italien 97 fr. 42. L'Egyptien 326 francs. Le Turc 17 fr. 10. Crédit Foncier 1.363 francs. Banque d'escompte 465 francs. Banque Ottomane 56o francs. L'obstruction du canal de Suez dont nous avons parlé il y a huit jours est terminée. Le transit vient de recommencer. L'action Suez cote 2.175 et la part civile 1.445. Les actions des grandes Compagnies de Chemins de fer ont eu comme prix extrêmes, durant la semaine : Est, 785 francs à 787 fr. 5o; Lyon, i,25o francs à 1.255 francs; Midi; 1.185 francs après 1.183 fr. 75 5o et 1.1q3fr. 75; Nord, 1.670 francs après 1.667 et 1.680 francs; Orléans,1.345francsaprès 1.340fr. et 1.355 francs; Ouest, 85o francs après 847 fr. 50 et 855 francs. L'Ouest-Algérien continue à monter tranquille. ment. Il fait 515 francs. Les Méridionaux se négocient vers 712fr.5o. Le samedi 27 juin, le Comptoir d'Escompte, la Société générale, le Crédit Lyonnais, le Crédit industriel et le Foncier d'Algérie mettront en souscription publique 64.670 obligations de 5oo francs 3 o o du Chemin de fer de Mostaganem àTiaret. Ces obligations, émises à 33o francs, remboursables à 5oo francs en 99 ans, rapportent 15 francs et sont garanties par l'État. De plus le payement s'effectuera en 7 versements de six mois en six mois dont le dernier aura lieu le
fr.
icr octobre 1887.
ULANCS
Les Blancs jouent et font mat en
2
coups.
ROSENTHAL.
RÉBUS
FINANCIER
Nous ne saurions trop rappeler l'attention de nos lecteurs sur cette affaire, d'autant plus exceptionnelle qu'elle se fait sous le patronage du Crédit Foncier, qui a été, par décision ministérielle, nommé dépositaire des fonds, qu'il ne délivrera que sur l'autorisation du ministre.
EXPLICATION DU RÉBUS NO
1473
:
Le gai est très menicé par l'électricité.
:
Ontdeviné L'Œdipe du café de l'Univers au Mans; Bouta de Chissay; Trois jeunes débutants D. P. Fr., à Bruxelles; un Malin du cercle des Arts, à Ath; Hip hip hip hourra! à Cette; L. Pontois; H. de Mahanté; don Riez; Jubilard, barbiste; un Retraité à Paris; un Tombeur de rébus; le Sorcier de Ségalas; le Bichon du cercle Mézières; Aimé Serres, à Claix; Minos brasserie Grubber, boulevard Saint-Denis; Martin et Martine, à Cambrai; laSybille de Bougival; Portail; Fernand Desfour; Breton; Trois rayons du cercle du Progrès; Grand Café de SaintNazaire. Solutions venues trop tard pour être insérées dans le dernier numéro. Aimé Serres, à Claix; un Beni-BoutreToujours; Lafare-Œdipe.
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E.
L.
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TABLEALPHABÉTIQUE
CD.u)6)U'Lù. DU
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SEMESTRE1880
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TOME L'TI fr
(Du
Janviernu 30 Juin 1885.) ———
TEXTE
— Expédition anglaise au Soudan, 100. Gordon (envi— Sortie du général rons Karthoum), 1^7. La mer intérieure africaine, 238. ALLÉGORIES. -— Le Sac, 6. Le Départ des cloches, 219. L'OEuf de Pâques,238. France et Chine, 271. Les1Hirondelles, 324. A Victor Hugo par Fantin-Latour, 375. A l'Arc-de-Triomphe par Merwart, 399. ALLEMAGNE. rue des — Francfort: Juifs, 23. — Lanuit de Valpurgis, 3t>4. AMÉRIQUE. — Exposition de la NouvelleOrléans, 158. ANGLETERRE. — Explosions de Londres, 86. Explosion de dynamite sur le chemin de fer souterrain de Londres, 39. Les explosions de Londres, 70. ARMÉE. — Le grand canon de Bange, 350.
AFRIQUE.
de
---
!
! P. La
-
-
— Excursion au monument de Lapérouse, 71. AUTRICHE. — Marché de chevaux en Galicie, 158. AUTOGRAPHES. — De Victor Hugo, 364. De Victor Hugo, 371. De Victor Hugo, 374. AUSTRALIE.
--
B
—
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:
Bastien Le— Peinture Portrait de Victor Hugo, page 370. Bonnat Portrait de Victor Hugo,
BEAUX-ARTS.
: : :
370..
jeune pasloure,126. La — Le départ du marin, 334. — Brun — Deschamps (L) Les deuxjumeaux, Berteaux
:: :
318. Edelfelt
:
Le petit bateau, 430. — — GuilLou Chasse en mer, 206. — Haquette Le Salut au calvaire, 36. Les abandonnées, 254. — Hawkins
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:
::
BEAUX-ARTS. —La Touche
A
--
Un vœu, 238. Mosler L'horloger de village, 54. Ribot Les vieux parchemins, 86.
BELGIQUE.
du roi des — Cinquantenaire
Belges,271.
-
: :
Diners artis— Lepage tiques; Joliet Mille nouvelles à lamain, 12. Organisation du crédit Hiernaux Finances au travail; Stourm de l'ancien régime, 96. Davillier (baron Charles), 152. Lepage LesDinersdeParis, 168.
BIBLIOGRAPHIE.
:
:
: - Bonhomme: : -
;
Charades enaction Haraucourt: L'Ame nue, 243. Dubois-Crancé Analyse de la Révolution française Eudel L'hôtel Drouot; Meding: De Sadoioa à Sedan; Colquhoun: Autourdu Audebrand Torikin La dot volée Le Verdier La joie de mourir; Stello Sœur Thècle; Pierre Le rêve d'aimer;— Mary (Jules): Les faux mariages; Jouannin La grève de Penhoat; Biornstierne La marche nuptiale; Cladel Léon Cladel et sa kyrielle de chiens; Leroy (Charles) : La boite à musique; Renaud: Les drames du peuple; Coqs et vautours, 259. Colas — Tissot: Mémoires d'un ambassadeur. 278. Mésalliance D'Har— Parabère ville Lucien Gaudran Pradel Le marquisat Boidard; Le Verdier et Maubryan : Ki-Hoa Séménow Un millionnaire sentiDebans: Les pudeurs mental de Martha, 451. BIOGRAPHIE. — About (Edmond), 54. — Aubé, 290. — Aublet, 286. — Bange (Le colonel de), 360. — Barria^-,286, — Barrias, 290. — Bartholdi, 290. '::BalJdry, 286. — Béraud, 286. — Berne. Bellecour, 286. — Bernier, 286. Blanp, 286. — Bonnat, 286. — Bouguerefiu, 286. — Boulanger, 286. — Boutet de Monvel. 286. — Breton, 286. Brown, 2£6. — Bularid, 286..— Busson, 286.— Cabanel, 286.— Cabat, 286. — Cain,290.— Chabaild-
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Latour (Le général de), 440. — Chapu, 290. — Carolus-Duran, 286. — Carriér-Belletisé, 290. Cernés, 290. Cazin, 286. — Chaplin; 286. — ChienCollin, CailIeu, 64. — Clairin, 286. Cor286. Constant, 286. mon, 286. — Courbet (vice-amiral), 462. — Courtat, 286. — Courtois, 286. —'Coutan, 291. — DagneauBouveret, 286. — Dannat, 286. — Darcel (Alfred), 206. — Daubigny, 286. Dela— Delacroix (Eugène), 174. planche, 291. — Delaunay, 287. — Desains (Paul), 360. —Deschamps, 287.— Deslys 287. — Detaille, (Charles), 212. Dominé (Le commandant), 190. Doucet, 287. — Duboc (Le lieutenant), 190. — Dubois, 291. — Duchesne (Le colonel), 190. — Suez, 287. — Dugenne
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(Lelieutenant-colonel),191.—Dupray, 287. — Dupuy de Lôme, 86. — Edelfelt, 287, — Falguière,291. —FantinLatour, 287. — Feyen-Perrin, 287. Flameng, 287. — Français, 287. Frémiet, 291. — Gautherin, 291. Geoffroy-Dechaume, 206. — Georges Bertraud, 287. — Gérôme, 287. — Gervex, 287. — Giovanninelli (Le colonel),191. — Giron, 287. — Guilbert, 291. — Guillaume, 291. — Guillaumet, 287. Guillemet, 287. — Graillot (Le chasseur d'Afrique), 191. HanoteaLi, 287. Harpignies, 287. —Harrison, 287. Hawkins, 287.—Hébert,287.— Heilbuth, 287. — Henner, 287. — Hugo (Victor), 306. — Jacquet, 287. Kreyder 287. — Lançon (Auguste), 254. — Laperrine (Le capitaine), 207. Lansyer, 287. — Laurens, 287. Le Blant, 287. — Lefebvre, 287.— Leloir, 287. — Lerolle, 287. — Leroux, 287.—,Leterrier, — Lewal. (Le
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— Lhéritier, 148. — .bhermitt;: 287. — Lobrichon, 287. Luminais, Machard, 287. 287. — Maignan, 290. — Mac-Lane, 350. 290. Meissonier, — Mercié, 291. — —
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Merson, 290. Miolan-Carvalho (Mme). 430. — Morot, 290. — Morton (Le général) —Millier, Muller, 290. .290. — général);'350.. 350.. — —
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(Alphonse de), 351. — Noailles (Le duc de) 446. — Oliva, 291. — Pore! (Paul),.21. — Pille,290. — Protais. 290. — Puvis de Chavannes, 290. — Rapin, 290. — Reichemberg (Mlle), 174; — Renouf, 290. — Ribot, 290. — Robert-Fleury, 290. — Rochegrosse, 290. — Roll, 290. — Roùdaire (Le colonel), 53. — Rounat (de la), 6. — Rousseau, 290. — Saint-Marceaux, 291. — Saint-Pierre, 290; — Savent, 290. — Si-el-Hadj-Abd-el-Kader, 55. Stévens, Sommerard 290. — Talabot (Paulin), — 206.— Tessandier (Mue Aimée) 38. Trayer, Van-Marck, 290. — Vollon, 290. Vuillefroy, 290. — Vibert, 290. 290. — Wagrez, 290. -- Warnet (Le général), 70.— Wcneker, 290. Weerlz, 290. — Von, 290.
(du),102.
--
-
-
C — Poste de Sambor, 204. CARTES de visite et d'invitation au xvme siècle, 7. CHINE. — Formose: Leport de Tarn-Sui, 86. — Fou-Tchéou : Bombarde-
CAMBDOGE.
de l'arsenal, 127.—Kelung,
ment
462. — Occupation des Pescadores, 467.—Les préliminaires de paix,407. CHRONIQUE MUSICALE. — Par A. de Lasalle, dans tous les numéros. Bouffes-Parisiens Le diable au — corps, 11. Dixième anniversaire de — Opéra l'inauguration, 27. Les répétitions (à propos — Opéra de Tabarin), 43. Tabarin, 08; — Opéra Opéra Yedda (reprise), 75. —-, Bouffes-Parisens Les centvierges, — 91. Akla (reprise) ; Nou— Opéra veautés : La vie mondaine,
:
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131.
—
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:
Concert du Châtelet Festival FélicienDavid; — Eden-Théâtre Messalina, 146.
CHRONIQUE MUSICALE.
— —
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:
— Opéra-Comique
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Diana, 163. Opéra Rigoletto,179. Le chevalierOpéra-Comique Jean; — Le tribut de Zamora (reprise), 194. Statistique musicale, 210. L'affaire Van Zandt, 219. Pervenche Bouffes — Nouveautés La cantinicre (reprise) , 242. Engagements à l'Opéra et dans les théâtres lyriques, 258. Opéra Début de M. Ed. de Reské dans Faust, 275. Une nuit de CléoOpéra-Comique pâtre, 291. Guillaume Tell (débuts de Opéra M. Bérardi) : — Conservatoire Exercice annuel, 323. Statistique commerciale Opéra
;
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EXPOSITION
des orphelins d'Alsace-Lor-
raine,470. F dujour,6.
FANTAISIES. —Lespersonnages
— Jeu de la marmite chinoise, 430.
H
-Anniveesairede Victor
HUGO (VICTOU).
-
Hugo, 142. Habitations de Victor Hugo, 371.
:
:
ITALIE.
:
339. Opéra Statistiquefinancière, 355. Victor Hugo et la musique, 378. RévoCérémoniesfunèbressous lution : — Funérailles de Victor Mort de Marie Cabel, Hugo 403. Le Roi ta dit Opéra-Comique (reprise), 435: Sigurd, 450. Opéra
;:
— Pose de la première pierre du
monument du roi Victor-Emmanuel, 271.
la
:
CONFLITANGLO-RUSSE
:
Villes de l'Afgha-
nistan, 269. — Affaires de l'Afghanistan, 270. Campement de Vue de Merv. — — cosaques, 318. — La ville de Maruchak, 324. Soldats dans une forteresse de l'Afghanistan, 334. COURRIER du Palais, 7. COURRIER de Paris, par Pierre Véron, danstous les numéros.
-
M — Nouvelles canonnières pour le Tonkin, 142. — L'aviso le Cher, 168. — Perte de l'Oise, dans la rade de Tainatave, 350. Le Bayard, 462. Types et vues, 174. MADAGASCAR. Perte de l'Oise, dans la rade de Tamatave, 350. MONDE financier (Le), dans tous les nu-
MARINE.
-
-
méros. MUSIQUE. — Chanson de Channion (Une nuit de Cléopdtrc, 319, 322. — Hymne à Victor Hugo, par SaintSaëns, 414.
Le marché à la ferraille, 207. Lionnet,au — Monument élevé cimetière Montparnasse, 232. — Le nouveau Ministère, 238. — Fête de l'Hôtel de Ville, 252. La vente de M. Scott, 267. — Le bal de l'hôtel Gaillard, 271. — Abattoir militaire pendant le siège, 274. de la — Le torpilleur 68, au pont Concorde, 334. États-Unis, 350. des La statue — de Victor — Les derniers moments Hugo, 370. mortuaire de Victor — La chambre Hugo, 371. devant la — Les démonstrations, maison de VictorHugo, 374. de la famille Hugo, 384. — Tombeau Funérailles de Victor Hugo, 398. — du corps de Victor — Transport Hugo,àl'Arc-de-Triomphe, 398.
PARIS. —
L'Arc-de-Triomphe et sa décoration funèbre, 398. de l'Arcfunéraire, autour Veillée — de-Triomphe, 398. La levée du corps de Victor Hugo,
:
:
Incendie du château de Montaigne, 55. Abbeville, où est né — Somme l'amiral Courbet, 462. DESSIN de Victor Hugo, 374. DÉPARTEMENTS.
— Dordogne
E Par Rosenthal, dans tous les numéros. EGYPTE. Fête chez le mi— Le Caire nislre de France, 318. fouilles de Louxor, 430. — Les ESPAGNE. — Les tremblements de terre,
ÉCHECS.
—
-
de terre en Anda— Tremblements lousie, 38. Le voyage du roi, 55. Ruines d'Alhama, 96. — Procession de la Fête— Séville Dieu, 430. EXPOSITWN deBastien Lepage, 191. au Cercle Volney et au Cercle de l'union artistique, 102. d'électricité à l'Observatoire, 219. de Gustave Doré, au Cercle de la librairie, 210. d'Eugène Delacroix, à l'École des beaux-arts, 238. de Bastien-Lepage, à l'hôtel Chimay, 239. de Gustave Doré au Cercle de la librairie, 158. de la Société des pastellistes français, 274. des portraits du siècle, 351.
-
:
:
florale
Les Orchidées, 354.
des aquarellistesfrançais, 127.
:
379, 402.
Parabère (Fernand), 74, 87,159,
:
255, 338. Tristan Le tristerepas, 450.
:
23, 471.
---
Bilhaud et Bonhomme: Les dernières fleurs, 26, 42. Le chapelet de Marcou, — Maubryan
NOUVELLES.—
-
398.
Cortège de Victor Hugo, dans les Champs-Élysées, 398. Cortège de Victor Hugo sur la place et sur le pont de la Concorde, 399. Cortège de Victor Hugo, au boulevard Saint-Germain, 398. Arrivée du cortège de Victor Hugo au Panthéon, 399. de l'hospitalité de nuit, Œuvre — 430. Le Grand-Prix, 446. La Fête des fleurs, 446. PÉROU. — Incendie du palais de Lima,
--
54.
-
Hugo (Victor) : A VArc-de-Triomphe, 410. PORTRAITS. — Victor Hugo, 370. PROCÈS (Les grands). — Affaire Clovis Hugues, 38. (Les grands). — Attentat du Nie— derwald, 38. —
R
0 RÉCRÉATIONS
du commandant Rivière, 84. Obsèques de Jules Vallès, 126.
P PARIS.
-—
— — — — — —
-
d'inauguration, 7.
parLorédan
Larchey, dans tous les numéros. Rosetti, ROUMANIE. — Funérailles de M. REVUE ANECDOTIQUE,
318.
:
de Jérusalem, 232. — Nouvelle école centrale
PANORAMA
de la famille dans tous les
numéros.
OBSÈQUES
-
RUSSIE. —
Sur la glace, 71.
Bal
Maison de M. Chevreul, au Jardin des plantes, 23. Crémerie en plein vent, 26. Œuvre de la presse, 37. Ambassadeurs birmans, 38. Ambassadeurs de Tombouctou, 55. Cercle des patineurs, 86. Le carnaval, 126. Inauguration de la maison de Saint-Joseph, à Plaisance, 126. Congrès du canal de Suez, 127. Anniversaire de Victor Hugo, 142. Collection du baron Davillier, au Louvre,143. Projet d'agrandissement de la gare Saint-Lazare, 206.
—
— —
— — —
—
Bilhaud (Paul) : Pâques Fleuries, 236. Haraucourt : Le ClOUTC, 243. —
N
-
-
POÉSIEs.
D
à
THÉÂTRES.
*
S SALON SUÈDE.
de 1885, par 0. Merson, 288, 324, 354, 399, 434, 447. Inauguration de — Stockholm la statue de Linné, 446.
:
SUPPLÉMENTS.— Mois rustiques, par L. Lhermitte, 67, 142, 274. La marine française, 105. Aquarelle de M. L. Girardet : Les taquineries de Pierrot, 171.
--
— — —
—
— Porte-Saint-Martin
::
:
par Ch. Monselet. La Camaraderie. — — Gymnase
Théo-
Comédie-Française Le Légataire. Odéon Athalie. — Châteaud'Eau Le roman d'Élise. — Variétés : Le Flagrant délit, 43. Comédie-Française Denise. — Gymnase Le rom:::n d'unjeune homme pauvre. — Déjazet Le rêve de MeÛitou, 55. Variétés Mlle Gavroche, 74. Odéon La maison des deux Barbeaux. L'Ile aux Corneilles. — Clara Soleil. — — Vaudeville — Beaumarchais Jean Cévenol. — Renaissance La Parisienne, 131. Gymnase. LeprinceZilah, 162. Odéon : Hemieite Maréchal,175. Variétés Le remords d'Analole. Les Femmes qui — Déjazet volent, 194. Gaîté Myrtille. — Ambigu En grève, 242. Châtelet Le mariage au tambour, 258. Odéon Les Folies amoureuses. — enfantsd'Edouard. Les Gym— Un monsieur qui a bien nase liné. — Variétés Représentations de Mme Judic. — Ambigu La Closerie des genêts (reprise) 275. Comédie-Française Ruy Blas (débuts de M. R. Duilos. — PalaisRoyal Cherchonspapa.—Château-d'Eau : La Sang-Brillé, 323. Odéon L'Arlésienne (reprise);
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355..
— Le théâtre de Victor Hugo, 375. Louis XVI et Marie— Ambigu Antoinette (reprise). PalaisRoyal LespetitesVoisines, 403. Nations Rocambole (reprise),435. THÉÂTRE ILLUSTRÉ. — Le cortège de Théodora (mosaïque), 6. Théodora, 7. — Porte-Saint-Martin Tabarin, 38. — Opéra Denise, 54. — Comédie-Française Messalina, 143. — Eden-Théàtre Le prince Zilah, 158. — Gymnase Henriette Maréchal, 174. — Odéon En Grève, 238. — Ambigu Une nuit de — Opéra-Comique Cléopûtre,318. L'Arlésienne, 334. — Odéon TONKIN. — Côtes de Kelung, 26. — La guerrefranco-chinoise, 38.
-
::
-
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: : : :: : :
—
Canot porte-torpille du Bayard
Lavieau 174.. 142.
Tonkin: Torikin :types typeset etvues, vues,
Affaire de Tuyen-Quan, -—Tam-Sui et Kelung,
-
Labrigade
188. 190. Giovanninelli, à Duocr
190. Nos héros au Tonkin, 190.
Carte de nos colonies dans l'extrême Orient, 191. — Route de Lang-Son. Champ de bataille de Nuy-Bop, 206. Paysages du Tonkin, 219. Notre artillerie au Tonkin, 238. Une charge de tirailleurs, 254. Nos marins à Sheï-Poo, 431. La route de Lang-Son, 440. Les îles Pescadores, 460. —
----
V
T THÉATRES,
:
dorà,10.
:
VOYAGES.
-
26.
Expédition Paul Soleillel,
Gr-&_A_^7~TJ ES
:
Expédition anglaise, vues diverses, 100.— Combat d'Abou-Cléa, 101. — Carte du Nil, au nord dr Khartoum, 104. — Sortie du généL |g ral Gordon, 128. — Exploration du commandant î Landas Mer intérieure,245. Famille arabe d'Oudrelf, 24b. ? ALLÉGORIES. — Mil huit centre quatre; vingt-cinq Le sac aux surprises, 1. Pâques! 230. Chine, 265. — La France devant la Les Hirondelles, 32!'. —Al'Arc-de-Triomphe 412. A Victor Hugo, n°1470. ALLEMAGNE. — Francfort :Rue des Juifs berceau de la famille de Hothschild, 21. La nuit de Légende de mai Vaipurgis. 352. AMÉRIQUE DU NORD. — Exposition de la onvelle-Orléalls : Vues diverses, 10a. Incendie du AMÉRIQUE DU SUD, — Pérou palais de Lima, 53. ANGLETERRE. Loiidres Explosion dans un wagon, sur le chemin de fer souterrain, 48.—Chambre des communes à WestminsterPalace, 05. — Vue générale de la Tour, 65. — Intérieur de la chapelle Saint-Jean, à la Tour, 09. — Salle des armures à la Tour blanche, 69. — Vue générale de WestminsterPalace, 08. — Intérieur de Westminster Hall, 68. — Dégâts causés par les explosionsdedynamite, AFRIQUE. — Soudun
f
:
-
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-
!
-
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:
-
:
85.
Démonstration au monument de Lapérouse, à Botany-
AUSTRALIE. —
Bay,72. — Marché aux vaux en Galicie, 104. ARMÉE. — Canon de Bange, 357.
AUTRICHE-HONGRIE.
che-
-
:
charité,HiO.
lui-même,184. — Deschamps:LesJumeaux,297. Edelfe : Le petit bateau, 429. — Feti (Oominico) : La jJdmlcolie,
lt
::
469. —Guillou
-
Chasse en mer,21>8. Raquette Le salut llll Calvaire, 25.
--
:
Hibot
:
Fragment du tableau Lesvieuxparchemins,89. BEAUX-ARTS. — Sculpture. — Bogino :
:
— Bruxelles
:
jeunePastoure,125.
La récolte des — Bastien Lepage pommes de terre, 19G. — Le mendiant,196. Le départ du marin, 337. — Brun Chaplin PortraitdeMma com—
::
:
tessedeK., 354.
:
C
:
— Poste de Sambor,204. CHINE. Côtes de Kelung, — Formose CAMBODGE.
29.— Entrée du port de TamSui, 92. — Bombardement de Tam-Sui, 188. LescI'oiseurset les avisos chinois bloqués, 472.
-
-
Types chinois, 32. — Cartedelafrontièrechinoise,440. — Carte de l'île Formose, 467. — Carte de Kelung et de ses envi-
rons,467.
CONFLIT AGLO-RUSSE.
— Afghanistan
:
Hérat, vue générale, 268. Penjdeh, occupé par les Busses, 269.
etTlldwmans, etc.,
Merv:Afghans 316.
--
Maruchak,336. Murghab, intersection des routes de Merv etde Balk à Hérat,269 Bataillon frontière en formation de combat, 320. Soldats russes dans une forteresse, 333. CURIOSITÉS. Cartes de visite et d'invitation au xvmesiècle, 13.
-
—
-
:
— Dordogne
:
Le château
:
E
la
—
à
à
hama, 61. —
Habitants de Nerja fuyant ]a ville, 73. Ruines d'Alhama, 96. Murcie:Procession la FêteDieu, 432.
--
de
HUGO
-
-
(ViCTOR). Tombeau de la famille Hugo, au Père-Lachaise, 38t. Salon de Hauteville-Bouse, à
Guernesay,372.
Dessin original, 384.
1
-monumentlapremière pierredll de Victor-Emma-
ITALIE. Posede
nuel, 276.
-laLesétrennes,4. environs
J
FANTAISIES.
Marmite, aux de Paris, 433. Le FUNÉRAILLES DEVICTOR [lugô. corps de Victor Hugo transporté à l'Arc-de-Triomphe, 377. lare-de-Triomplie la de Aspect -place de la Concorde et pontde Concorde,396. Le corbillard passant devant le groupe de liiiimortalité,39 Croquissur passageducortège, 400. L'Arc-de-Triomphe et ses abords — (31 mai 1885), 409. Allégorie à l'Arc-de-Triomphe, 412. Quelques détails du cortège, 401. — Place Saint-Germain-des-Prés, pendant le passage du cortège, 404. A la maison mortuaire, 405. -- Aspect de la rueMonsieur-lePrince, 408. — Aspect du pont Solférino, 408. — Aspect de la rue Cujas, 408. arrivée des dépu— Le Panthéon: tations d'Alsace-Lorraine, 413. Couronnes et trophées devant le —
— Jeu de
-
-
la
le
î.
-
-
Paiitltéon,416, — La veillée funèbre. (Voyez Supplémentdun°1471). du corps, à l'Arc— Avant la levée de-Triomphe. (Voyez Supplément du n° 1471.)
Il
de Montaigne; vieille tour, 60. Finistère Obsèques du commandant Bivière, à Brest, 84. Seine-et-Oise Atelier de ChienCaiilou, à Sèvres, 64. Somme: Abbeville, où est né l'amiral Courbet, 461.
— Fête au Caire chez le ministre de France, 321. Fouilles de Louxor, 436-437.
ÉGYPTE.
— Tremblements de terre en Séville, GreAndalousie, nade et àCordoue,20. —Campement de réfugiés, 41. — Ruines et campements à Al-
plicatif),
JIRUSALEI.
Panorama (croquis ex232.
à
Statue de Victor Hugo, 137.
—
ESPAGNE.
:
—Ilawkins Lesabandonnées,256. La Touche : Un l'œil, 240. Mosler L'horloger de village,56.
DÉPARTEMENTS.
Fête du cinquantenaire du roi Léopold II, 270. BEAUX-ARTS. — Peinture. Berteaux : La BELGIQUE.
Lasamrde
Delacroix Le prisonnier de Chillon, 173. — Prise de Constantinople, 173.- Son portrait, par
1)
li
:
BEAUX-ARTS.—Doré(G)
A
HCGO (VICTOR).
— Les derniers mo-
ments(22mai1885),380. habitations de Victor Hugo, — Les —
--
369. Maison où est mort Victor Hugo, 373. La chambre mortuaire, 361. Salon de l'avenue Victor Hugo, 373. Cabinet de travail et bureau de Victor Hugo, 373.
Les démonstrationssympathiques à la porte de l'hôtel, 369.
I,
:
Victor — Barbou Hugo et son temps. (Documents extraits), 369. Baschet (éditeur) Bastien Lepllge, sa vie et ses œuvres. (Gravure extraite), 197. Beauvoir (Rogerde): Nos généraux. (Gravures extraites), 77. Hugo (Victor) Album des Travailleurs de la mer. (Gravure extraite) 384.
LIVRES ILLUSTRÉS.
—
-
:
:
4 m
- Iarille:
Types et vues, 181. Histoire des navires. Croquis divers, 106-107. Le Torpilleur 45 à Fou-Tchéou, i09. Histoire des navires, 110-111. La passerelle du Volta pendant le bombardement de l'arsenal deFou-Tchéou, 112. Prise du cimetière du Bourget par les fusiliers marins, 117. Sortie d'un détachement d'infanterie de marine, à Bazeilles,
MADAGASCAR.
— —
—
— —
;L.
-
117.
— —
—
— —
Lesmarinsdelagarde,118-119. Nouvelles canonnières des rivières du Tonkin, 140. Le canot porte-torpille du Bayanl, 141. L'avisoleCher, sur les récifs de la Nouvelle-Calédonie, 168. Naufrage de l'Oise près de Tama-
tave,356.
Mois RUSTIQUES. — Par L. Lhermitte. — Janvier: La Veillée, n° 1453. Février: Les Bûcherons, n° 1457. — — Mars: LeLabourage, n° 1461. — Avril Le Jardinage, n° 1465. — Juin Idylle, n° 1474.
::
Les
PARIS.—
bébés, au parc Monceaux,
444.
p PÂQUES.
— Les cloches vont à Rome, 217.
Fête d'inauguration de la nouvelle école centrale, 12. Maison de M. Chevreul au Jardin des Plantes, 21. La crémerie en plein vent, 24. Les ambassadeurs birmans, 44. Obsèques du commandant Rivière, 84. Les obsèques de Jules Vallès,
PARIS. —
-—
--
121.
Inauguration de l'hôpital SaintJoseph, à Plaisance, 124. Banquet de Suez La commission dans le salon-fumoir, 132. Le carnaval: croquis de la rue,
:
133.
Objets de la collection Davillier, léguésaumusée du Louvre, 140. L'orphelinat des arts à l'exposition de G. Doré, 153. Démolitions de la Sorbonne, 157. Marché de la ferraille, 213. Projet d'agrandissement de la gare Saint-Lazare, 213. Inauguration de l'Exposition d'électricité, 229. Monument de Lionnet, fondateur de l'Association philotechnique, 232. Fête de l'Hôtel de Ville escalier
d'honneur, 249.
—
—
— —
-
--
-
-
:
;
fumoir, 252. Fête de l'Hôtel de Ville salle du conseil, réservée au corps di-
:
Fête de l'Hôtel de Ville cour centrale, transformée en jardin,
: :
252. —
:
Fête de l'Hôtel de Ville salle des Pas-Perdus, servant de
-->pi'6lmltiq'ae,"252. —
Fête de l'Hôtel de Ville escalier du préfet, 252. Fête de l'Hôtel de Ville Bibliothèque, servant de salle à manger, pour le souper, 261. salle Fête de l'Hôtel de Ville Saint-Jean, servant de vestiaire, 261. Fête de l'Hôtel de Ville cheminée de salon préfectoraux, 264. Fête de l'Hôtel de Ville statue du vestibule de la salle des fêtes, 264. Fête de l'Hôtel de Ville grande salle des fêtes, 260. Fête donnée en son hôtel de la place Malesherbes, par M. Gaillard, 272. Façade de l'hôtel de M. Gaillard,
: : : :
280.
Abattoir militaire, pendant le siège, 277. Le Canis-club, au Champ de Mars courses de lévriers chasse au faucon, 332. Le Torpilleur 68 au pont de la Concorde,336.
;
Exposition florale aux ChampsÉlysées, groupe d'orchidées, 348. — Inauguration de la statue la Liberté éclairant le monde, 349. — À la porte de l'Hospitalité de nuit, 428. PIÉMONT. — Avalanches dans les vallées, —
;
88.
PORTRAITS. — About
(Edmond), 49. — Ambassadeurs birmans, 44. — Aubé (Jean-Paul), 288. — Bange (le colonel de), 360. — Barrias (Louis-Ernest), 288. — Rarlholdi (Frédéric), 289. — Bellenger (lieutenant d'infanterie de piarine), 204. — Berne-Bellecour (Étienne), 284. Bonnat (Léon), 281. — Bossant (lieutenant), 216. Bottinais (capitaine), 108. — Brisson, 233. — Brown (John-Lewis), 292. — Brunet (capitaine), 470. — Cain (Au-
-
-
guste), 289. — Carrier-Belleuse (Albert-Ernest), 296. — Carriès (Joseph), 296. — Chaplin (Charles), 281. — Chapu (Henri), 289. — Clairin (Georges), 293.—Communal (commandant) 108.— Courbet (viceamiral) 465. Coutan (JulesFélix), 288. — Constant (Benjamin), 293. — Cordier (lieutenant de vais-
,,
-
seau), 108. — Darcel, 212. — Davillier (baron Charles),152. — Delacroix (Eugène), 169. — Desains, 360. (Charles), 212. — Détaillé — Deslys (Édouard), 284. Dominé (lieutenantcolonel), 189. — Dorlodot (Léon de) 80. — Duboc (lieutenantde vaisseau), Du189. — Dubois (Paul), 285. chesne (le colonel), 189.— Duez (Ernest-Ange), 292. — Dugenne colonel), 189. — Ducret de Villeneuve (ïieiîtenant de -vaisseau), 7DB. — Dupont (commandant), 108. — Dupray (Henri-Louis), 284. — Dupuy de Lôme, — Carolus-Duran (AugusteÉmile) 281. — Edelfelt (Albert), 292. — Falguière (Jean-Alexandre), 285. — Feyen-Perrin (Auguste), 293. — Frémiet (Emmanuel), 288. — Gautherin fJpanV9. 89.— Genffrnvnf*r>.hparimp 212. Gill (André), 324. —Giovanninelli (le général), 189. — Gourdon (capitaine de vaisseau), 140. Graillot (chasseur d'Afrique),.189. —Guilbert (Henri), 289. — Guillaume (Gustave), 288. — Henner (Jean-Jacques), 281. — Heilbuth (Ferdinand), 292. Hugo (Victor), par Bastien Lepage, n° 1470. — Hugo (Victor), par Maurin, 364. — Hugo (Victor), avec son fils par A. de Chatillon, 365. — Hugo (Victor), (par Célestin Nanteuil, 365. - Hugo (Victor) (par Devritz), 365. — Hugo (Victor), après sa mort (par Bonnat), 368. — Hugo (Victor), par Louis Boulanger), 376. — Hugo (Victor) par Mérimée), 376. — Humbert, 293. — Jacquet (Gustave), 292. — Josse (capitaine), 108. — Krcyder (Alexis), 285. — Laperrine (capitaine), 216. — Laurens (Jean-Paul), 281. — Lhéritier (Thomas Romain, dit),
-
-
(le
8i.
-
-
138. — Lelerrier (Eugène), 5. — Lewal (le général), ministre de la Lumiiiais (Évariste), guerre, 17. 284. — Mac- Lane (M.), 356. Maréchal (commandant), 108. — Merci (Marius), 284. Meissonnier (JeanLouis-Ernest),284. — Merson (Luc-Olivier), 281. — Miolan-Carvalho (Mme), 409. — Morton (M.), 356. — Neuville (Alphonse de), 284. Neuville (Alphonse de), 343. — Normand (René), 470. — Oliva (Alexandre), 289.—
-
-
-
-
-
-
le
Rébus (le Grand), 16.
:
Funérailles de Constantin Rosetti, 324. RUSSIE. — Sur la glace, 76.
ROUMAIE. — Bucarest
-
avant la levée du corps de Victor Hugo,
T THÉÂTRE ILLUSTRÉ. —
—
-
— Cercle des patineurs au Bois de Boulogne, 93. SUPPLÉMENTS. — Aquarelle de M. L. Girardet : Les taquineries de Pierrot, n° 1459. La marine française, n° 1555
-
:
FIN DE LA TABLE DU CINQUANTE-SIXIÈME VOLUME
1
: : :
156. Odéon
Severo Torelli; Mlle Tessandier, rôle de Dona Pia, 37.
Odéon
:
:
8.
::
-Porle-Saint-Martin (4etableau),
Théodora Théodora
tableau), 9. de TONK IN. — Forts chinois sur la route Chu à Kep, 40. des troupes à — Embarquement bord du Chandernagor, 105. Prise de la Porte de la — Son-Tay citadelle, 116. Prise de Son-Tay, 120. — Bombardement de Fou-Tchéou, — cTaprês une gravure cîimelse, (6e
:
--
136.
Scènes, vues et types, 180. La canonnière Le Revolver, à la passe de Duoc, 185. Vue et plan de la citadelle de Tuyen-Quan, 188. de Duoc enlevées — Les redoutes par la brigade Giovanninelli, 193.
Carte des colonies françaises dans l'extrême Orient, 200. — Champ de bataille de Nuy-Bop,
—
—
-—
205.
Paysages aux environs de Bac-Lé, 228. Mise en batterie des pièces de campagne, sur la route de Lang-Son, 237. Marche de l'infanterie légère d'Afrique sur Dong-Son, 257. La vraie Porte de Chine, 437. Le général Brière de Lisle'rece-
:
Hugo, n° 1471.
f
Eden Messalina (dernier tableau), 144. Le Prince Zilah(scènes), Gymnase
venne),5. — Porte-Saint-Martin
- -
Panorama de Jérusalem, no) 1462. A Victor Hugo Allégorie de Fantin-Latour, n° 1470. Portrait de Victor Hugo, par Bastien Lepage,1470. Veillée des funérailles de Victor
En
Grève! (scènes), 244.. Comédie-Française Denise (scènes), 52. Comédie-Française Mlle Reichemberg, rôle de Marthe, dans Denise, 177.
-
SPORT.
p.105.
: : : Ambigu
Henriette Maréchal (acte Ier),176. L'Artésienne (principales — Odéon •: scènes), 340 341. Opéra Tabarin (acte 11), 33. — Opéra-Comique Une nuit de Cléopâtre (acte II), 317, Porte-Saint-Marlin: Cortège de Théodora (mosaïque de Ra—
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n°1471..
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Peyrou (amiral) 1-08. — Pille (Char., les-Henri), 292. — Porel (Paul), directeur de l'Odéon,âl.—Portier(Emile), 470.— Protais (Paul-Alexandre), 284. de frégate), 140. — Ravel (capitaine Reichemberg (Mlle), 177. Ribot. (Théodule), 293. — Robert-Fleury (Tony), 293. — Rochegrosse (Georges), 293. — Rodier (capitaine), 108. — .Rosetti (Constantin), 324. Roudair( (le lieutenant-colonel), 53. — Rounat (de La), 5. — Rousseau (Philippe), 28H. — Rouvier (lieutenant de vaisseau), 108. — Saint-Hilaire (amiral), 108). — Saint-Marceaux (René de), 288. — Saint-Pierre (Gaston), 285. — Saune (lieutenant de vaisseau de), 108. — Si-El-Hadj-Abd-El-Kader (ambassadeur de Tombouctou), 60. — Sommerard (Edmond du), 97. — Stevens (Al fred), 292. Tailland (Alphonse) 47o. — Talabot (Paulin),201.— Tessandier (MUe Aimée), 37. — Trayer (JeanBaptiste), 296. — Vibert (Georges"Jean), 285. — Warnet (le général), 69. — Weerts (Jean-Joseph), 281. PORTRAITS-CHARGES. — Aumale (le duc d'), 325. — Grévin (A.), 328. — Rochefort (Henri), 325. — Hugo (Victor) par Dantan (jeune), 376. — Hugo (Victor) et ses parlisans en 1842, 376. Zola (Ëmile), p. 328. PROCÈS CÉLÈBRES. — Mme Clovis Hugues en cour d'assises, 36. — Attentat du Niederwald, .j,¡;.
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l'Arc de Triomphe, — A
SUPPLÉMENT.
vant une délégation chinoise, 468.
V VOYAGES.
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Expédition Soleillet en Ethiopie, 28.
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