Le Progrès de Bel-Abbès - 28/04/1931

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 28/04/1931. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


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(4Ô»«Année) N« 2664 -

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A NOS LECTEURS ^^a~mm-——*™

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Le premier drapeau de la légion élran gère portait, brodées dans ses plis, ces deux inscriptions : « Le Roi des Français à la légion étrangère »> et « Honneur et Patrie ». Sa hampe n'était pas surmontée du coq gaulois, comme celles des autres drapeaux, et ne portait pas de cravate. Le colonelCombesremit l'emblème aux troupes, au cours d'une grande revue passée au camp de la Kouba. Par la suite, cette inscription ayant été jugée impropre à s'appliquer à la légion fut modifiée et remplacée par « Honneur et Fidélité ». C'est cette dernière inscription que porte encore aujourdhui le drapeau de la légion étrangère. MM

Dans deuz. jours, la Légion Etrangère inaugurera le Monument élevé par les Légionnaires à leurs morts', tombés au cours des Cent années d'une existence de bravoure et (l'abnégation. Caserne Viénot, Sidi-Bel-Abbès 30 Avril. Pouvait-on trouver cadreplus vivant que Bel-Abbés,berceau de la Légion, nom èvocateur entre tops ? Pouvait-on trouver date plus héroïque que celle de l'anniversaire du combat de Camerone (Mexique i863) où, pendant neufheures, sous un ciel de feu, 62 légionnaires, commandés : par 3 officiers, forcèrent l'admiration de 1.800 Mexicains ? Notre ville a le droit de s'enorgueillird'un tel honneur et le devoir de s'associer à l'hommage rendu à ceux qui, héros obscurs et inconnus, ont versé leur sang pour une plus grande France Dans notre humble sphère nous avons cherché à participer à ce tribut de reconnaissance et consacrons noire numéro d'aujourd'hui à Poeuvre valeureuse de la Légion Etrangère. SON OEUVRE Puisse cette modeste collaboration être appréciée de nos lecteurs et valoir à «notre* Légion le respect et l'admiration auxquels elle a droit. La légion étrangère avait déjà reçu «LE PROGRÈS » le baptême du feu. Le 27 avril 1832, le 3e bataillon avait pris part à une

LA LEGION SA CRÉATION

C'est en vertu de la loi du 9 mars 1831 que fut formée la légion étrangère qui devait être constituée au moyen d'engagés volontaires étrangers. La durée des engagements y était de trois années au moins et:de cinq au plus avec possibilité de rengagement. Pour .être admis à y entrer.il fallait être âgé de plus de 18 ans et de moins de 40

ans.

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Des Suisses, provenant des régiments de la Garde royale ta des soldats étrangers provenant du régiment de Holenlohe, lesquels, n'étant pas naturalisés français, n'avaient pas trouvé à servir dans d'auties corps, formèrent le premier noyau de légionnaires. Mais bientôt vinrent s'enrôler des Espagnols et des Italiens, qui cherchaient nne protection hospitalière contre les persécutions politiques, de nombreux Belges, des Allemands des provinces rhénanes qui regrettaient d'avoir été séparés de la France à la suite des traités de Vienne, des Polonais coinpromis dans la révolution de Varsovie, enfin des soldats des diverses armées européennes. Au 1er octobre 1832, le nombre des engagés volontaires s'élevait déjà à 5.538.v La légionétrangère fut primitivement formée à sept bataillons de huit compagnies du centre, comptant 112 hommes chacune (les compagnies d'élite ne devaientêtre créées que l'année suivante) et placées sous lés ordresdu colonel, baron Stoffel, ancien colonel-commandant du régiment de Hohenlohe. A peine leur organisation terminée, ces bata'llons furent mis en marche sur Toulon. Et à la fin d'août 1831, les 1", 2% 3e, 4?, :5e et 7e bataillons embarquaient pour Alg^i tafhdis que le 4" Bataillonfaisait voile' sur Oran et le 6* bataillon sur Bône. départ pour l'Algérie, ; Avant son chaque légionnaire avaitrèçu l'équipe-

ment suivant : un pantalon garance tombant droit sur le pied ; un habit bleu de roi boutonnant sur la poitrine, une capote eh drap gris dé fer à deux rangées de boutons, un képi de turban garance, bandeau et passe-poils bleus une paire de guêtres en drap bleu foncé avec boutons doubles aux .siuspieds ; un col d'ordonnance ; un équipement complet en buffle blanc et un étui en toile bleue à raies blanches pour y mettre l'habit. Ainsi qu'on le voit, l'uniforme du légionnaire différait fort peu de celui du fantassin d'un régiment de ligne. Cependant, sur les boutons de cuivre étaient gravés ces mots : Légion étrangère. A la suite de son débarquement en Algérie, la légion étrangère vécut sous la tente, de la vie des camps. Si, grâce aux officiers et aux sous officiers provenant des régiments suisses et du régiment de Hohenlohe, la légion étrangère avait été organisée en moins de quatre mois, son organisation, à vrai dire, laissait encore fortement à désirer. On avait commis l'erreur de grouper par compagnies les légionnaires de même nationalité, ce qui facilitait le commandement, mais donnait lieu à de fréquentes rixes entre compagnies voisines, le nationalisme survivant, au coeur de l'homme, par delà les frontières et même par delà les mers. Il fallût attendre le mois de janvier 1832 pour voir enfin l'ordre régner dans la légion étrangère. Le 1er avril 1832, le colonel Stoflel ayant atteint l'âge de la retraitej fut remplacé dans son commandement par le colonel Combes. Par ordonnance royale du 9 novembre 1831, le roi Louis-Philippe avait donné un diapean à la légion et le colonel Combes débarqua à Alger, le 24 juin 1832, apportant avec lui l'emblème tricolore.

« razzia » organisée contre la tribu

d'El Ouftia et les légionnaires avaient montré beaucoup d'ardeur au cours de ce combat. Mais la première affaire sérieuse à laquelle ait participé la légion lut celle de Sidi-Chabal, le 11 novembre 1832. Mahdtad-Din, accompagné d'Abd-el-Kader, s'était présenté devant Oran avec 3.000 cavaliers et 1.000 fantassins. Le général Boyer, qui commandait les troupes françaises, déploya sa colonne, les chasseurs d'Afrique, à droite, le 66e- d'infanterie appuyé par l'artillerie au centre, et à gauche les chasseurs non montés et le 4'~bataillon de la légion, composé d'Espagnols Dès que les boulets français eurent jeté le désordre parmi les cavaliers arabes, le 66e et la légion, avec un magnifique élan, se ruèrent sur l'ennemi. Tandis que les cavaliers d'Abd-elKader s'enfuyaient au galop, les fantassins arabes, se laissant acculer à un ravin, perdaient63 tués et 146 blessés. L'épopée continue — De parcourir l'Afrique du Nord en tous sens l'espace semble moindre et, prenant ses ailes, la Légion part en Crimée, puis en Italie, puis au Mexiqne. L'Asie, l'Europe et l'Amérique sont les terrains nécessaires à ses pérégrinations glorieuses. Le colonel Vienot.-à'la bataille de l'Aima, et le lieutenant Saussief, dans les tranchées de la Quarantaine, sont les dignes chefs des bataillons qui s'illustrent dans le cours de cette bataille célèbre et dans la stoïque .défense de ces tranchées. La Légion quitte la Crimée sitôt la campagne finie et, pour se reposer, elle parcourt la Kabytie dont-la conquête marche bon train. A côté des célèbres faits d'armes de Boghni, d'Ikhouchelen, dlcheriden où l'intrépidité des légionnaires fait merveille, il est donné devoir le capitaine Saussier arracher des mains des Kabyles nn soldat Messe et, sut Je même èhamp de bâtaîile, le caporal Van Leyen, décoré pour avoir; sauvé ie Gapxtaîne -des mains des Kabyles- quil'entraînaient. Puis, c'est 1859 et la campagne d'Italie. Aux cotés dn 2* Zouayesquijwur son'héroïque conduite, mérite de voir

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son drapeau décoré par l'Empereur ; la Légion combat brillamment à~Magenta. La campagne est -".ourte. La Légion revient en Oranie. participe aux colonnes contre les Beni-Snassen et', sous les ordres du général Martimprey, elle va faire partie de l'expédition décidée contre lu M'ai oc, lorsque une épidémie de choléra décime le corps expéditionnaire et fait ajourner l'exécution du plan militaire. De 1863 à 1868, la" Légion prend part à la funeste expédition du Mexique. Là se place, entre maints faits d'armes émouvants, l'héroïque défense des hangars de Camerone. On ne peut lire le rapport simple et grandiose couché par les survivants sur le vieux registre de campagne du -1er Etranger sans une poignante émotion. Pendant neuf heures consécutives, dans un hangar mal fermé, organisé à la hâte, 62 légionnaires résistèrent à 1.800 Mexicains auxquels ils mettent 500 hommesjiors.de combat^Si cette conduite'ëst belle, lorsqu'elle a pour but immédiat de sauver sa propre vie en se défendant crânement, elle-nel^stpas moins lorsqu'un bataillon, sac au dos, fait, en 32 heures, 120 kilomètres pour secourir des camarades qui succombent. Ce raid sans pareil fut accompli par le bataillonSaussier sui Monterey (Mexique). Puis la Légion revient en Algérie et leSud-Oianais lui fournit encore une belle carrière. Elle poursuit les Oulad Sidï-Cheik,rebelles lorsque la France, succombant, fait appel à toutes ses ressources. La Légion forme un bataillon-qui combat victorieusement sous lesoidies du commandant Arago, au faubourg Bannier, à Orléans, se fait hacher à Coulmiers, se bat héioiquemenl à Cercotte, Monbéliard et donne enfin à la terre fiançaise continentale, d'où le décret de 1831 avait voulu l'exclure à jamais, le meilleur de son sang. De retour en Algérie, les survivants du bataillon de marche lejoignent les colonnes qui repriment l'insurrection en Kabylie et dans le Sud-Oranais. En 1881, la Légion opère contre Bou-Amama et guerroie ainsi jusqu'en 1883. Elle part alors avec les tirailleurs algériens et l'infanterie de marine et va participer à la conquête et à la colonisation du Tonkin. Miliana et Camerone ont une troisième édition à Tuyen-Quan où, pendant 26 jours, 390 légionnaires et 60 officiers, avec une compagnie annamite, résistent victorieusement à une attaque furieuse de 20,000 Chinois. Depuis cette époque, Ja Légion a concouru à toutes les expéditions contre les pirates dans la région montagneuse, elle a élevé des postes, tracé des routes pendent les répits qui lui étaient donnés. Elle a occupé, depuis 1886, toute la région ouverte du. Tonkin-Laoki. Elle a construit despostes sur la haute rivière Claire, lé fleuve Rouge et la rivière Noire pour chasser les pirates, elle a_ enfin élevé des constructions- et assuré de façon normale la pacification

.MARDI 28 AVRIL 4«âl ^_—^___

de ces régions. Depuis cette époque, lés contingents tonkinois de la Légion sont périodi-

quement renouvelés par des envois des régiments stationnés en Algérie. Et cependant,depuis 1892, aussi bien au Dahomey qu'au Soudan et qu'à Madagascar, la Légion, n'a pas cessé d'envoyer ses bataillons et de se couvrir de ploire. A Dogba et Karra au Dahomey, à Trinaïnoudry et Tananarive à Madagascar, à Taghit, à Zenaga, à Kenadsa à El-Moungar, à Berguent, à Taza, à Tissa où la 3e compagnie du 1er étranger, capitaine Rollet, ouvreàl'ouestde Fez la route de Zegolta, ce qui lait dire au général Gouraud : « Une fois de plus la Légion se distingue par ses tra vaux autant que par ses faits d'armes » la Légion est à l'honneur. Puis ce sont les opérations chez les Beni-Mtir et les Béni Mguild. Au Maroc Oriental, c'est le 1" Etranger qui, le 11 avril 1913, livre le -combat-deNeklàla où" tombe glorîéul" sèment, face a l'ennemi, le capitaine; Doreau et une dizaine de légionnaires qui se" sont fait tuer sur son corps. Le 10 mai 1914, marche sur Taza des colonnes Baumgarten et Gourand, le 16 elles font leur jonction et le 18 le Résident général Lyautey, salué par le drapeau décoré du 1er Etranger, passe une superbe revue dans la ville même. Et nous voilà à la vaille de la guerre mondiale. La mobilisation générale «st proclamée et, le 2 août 1914, la Légion s'embarque à Oran pour aller prendre part aux opérations en France. Souain, en Champagne ; Belloyeen-Santerre; Auberive ; Gumières ; Laffaux, Hangard ; Ambleny, etc.. sont preuves vivantes que la Légion n'a pas déchu et que, si dans les autres corps fiançais on sait vaincre, à la Légion on sait mourir. Le 9 mai 1915 en Artois, au cours d'un assaut le clairon Theissen, monte sur une meule de paille, se met tout droit et donne la charge jusqu'au moment où il tombe. Pendant l'attaque des « ouvrages blancs », l'adjudant Sedley mortellement frappé par un éclat d'obus, sort un carnet de sa poche, plonge un bout de bois dans sa blessure et écrit avec son sang : « Je meurs content, puisjue nous sommes victorieux ! Vive la France ! » A Belloy-en-Santerre, le sergent Telmini chef d'uue section de mitrailleuses, a le bras emporté par un obus. Malgré cette horrible blessure il garde toute sa présence d'esprit, fait tirer sa pièce, mettre les hommes à l'abri et va ensuite se faire soigner. Chargé de nettoyer une tranchée au noid du bois des bouleaux, le caporal Arrocas lance des grenades sans arrêt ne prenant pas le temps de se reposer, blessé, il continue et quand, au bout de 36 heures, il s'arrête, c'est qu'en face dé lui il lie reste plus d'ennemis. C'est encore le légionnaire Giorne qui, au Combat d'Amblëmy, a les jambes coupées et le bras droit empor-


Le Monument

ner à la Ville, un air de fêle en-jn voisant et en illuminant les façàdï de ses immeubles. Elle fait un pressant appel aupré des Administrations, Banques, Indu! triels et Commerçants, pour qu'il Ce monument est en onyx. France : prennent d'ores et déjà toutes leur La pierre provient de la carrière de dispositions pour donner congé à leur Sidi-Hamza, à 75 "kms de Bel-Abbès employés ouvriers le 29 Avril aprè et Sans honneur Ali ! passons ! El sans foi les légionnaires durant où, ueux ans. midi pour acclamer le Chef de 1 [ Qu esl ce à dire : poli les blocs destailler, extrait, ont Colonie et le HO Avril, jour de l'inâu Que fâllail-il déplus el qu'auraif-on voulu ? tinés monument. au ji'avez-Vnus pas lenu, tenu jusqu'au martyre, guration du Monument aux Morts d de d'un offre l'aspect Celui-ci lionc Là parole donnée "et le marché conclu "i la Légion, que tous les Bel-Abbésien pyramide irrégulier sur le sommet du- voudront considérer comme férié. Mercenaires l sans doule • il faut mangerpour quel mappemonde la terrestre. repose [ vivre, socles placés aux angles, Sur quatre ? Déserteurs ? E^l-ce à nous de faire ce procès la Légion Proclamation du (faire Etrangers ? Soit. Après Selon quel nouveau quatre légionnairesévoquent siècle d'existence. de [ livre son au couis Le légionnaire de 1831, celui de Le Maréchal de Sa^ce élait-il donc Français f Et quand doue les Français \oudront-ils hien l'Empire, le Colonial et celui de la [ entendre dernière guerre montent la garde auChers Concitoyens, Que la guerre se fait, dent pour dént,ceil pour tour de la mappemonde sur laquelle Mercredi 29 Avril 1931, à 16 heures [ oeil Sont dorées les régions où la Légion M. Jules CARDE, Gouverneur Géiîé Et que ces étrangers qui sont morts, à tout a combattu. rai l'hôte de h sera [ prendre Pour l'Europe, c'est la France, l'Es- Villededel'Algérie, BEL-ABBÈS. S1DI Tuiquie, ia Chaque fois, en mourant, leur épargnait un pagnp, l'Italie, la Grèce, L'éminent représentant de la Répu[ deuil ? la Russie. Pour l'Asie : le Tonkin, l'Annam, le blique Française, qui vient représen. Cambodge, la Cochinchine, Formose. ter le Gouvernement aux fêles du CenTSSSS^^SSÊ^^^S^SSSS^SmSmmm^^miâiïî^mSiSamm^m^^^mm^Êm^^KKÊm^am^m^KKm^^Ê^^Ê^Bm^aa^Ê^ Pour l'Afrique : l'Algérie, la Tunisie, tenaire de la Légion Etrangère el toùl le Maroc, le Soudan, le" Dahomey, particulièrement à l'inauguration du Monument aux Morts de ce régiMadagascar. ment djélite fait sa première visite à Pour l'Amérique : le Mexique. Les légionnaires ont 3 métrés de notre ville. Noas aurons donc à coeur de manihaul, le monument, 6. Sidi-Bel-Abbès ! Bel-Abbès comme il n'y a pas d'êtres en chair et en os ' Une des grandes faces porte l'ins- fester notre enthousiasme en acclament ce ûigne représentant qui est 'criplion : Mais il âme, pavillon. deux dans le Sur là-bas. papier, dit a une y ce ces on des nôtres, puisqu'il est né sur nôtre Légion Morts à La ses Drapeau. le petits mots ne disent pas grand'chose. Tànié de la Légion, belle terre dAlgérie. 1831 1931 Sur les atlas, sur les cartes, ils pas— La nuit comme le jour, un légionA ce double titre, nous l'accueillela de Légion Quelques amis ont rons avec toutes les marques de la plus sent inaperçus. Et, pourtant, Bel-Ab- naire monte la garde devant cette à me leur obole à l'édification mais chaleureuse sympathie. apporté d'un d'un monde, capitale la la de bès est et devant les ombres des morts aide n'a été demandée. aucune Notre devoir ;st de témoigner, à nomonde extraordinaire, où les mots de Légion. Ce monument a été construit pour tre chère Légion tout l'amoui que nous patrie, de.frontières,-de citoyens n'ont Dans la salle d'honneur du 1er Etran- les Légionnaires et par eux. elle. Notre Ville est son avons poui Il leur appai tient. Berceau. Nous l'avons vu grandir. pas de. sens, d'un monde sans nom'. ger,il n'est nulle part question de paSon but n'est pas d'embellir une cité. Bel-Abbès lui doit en partie sa prospéBel-Abbès n'est pas la capitale d'un trie. Sur les plis tricolores, on lit Il est destiné a être le syinLole de rité Elle fêlera dans d<*ux jours son capitale d'un.drapeau': la c'est drapeau Ce fidélité 'Honneur et pays : ». « la troupe qui donne asile à ceux qui Ceutenaii c.Elle inauguiera Ci beau moLégion. capitale la fin de la n'est pas un symbole. C'est une ont besoin d'un refuge et à perpétuel- nument édifié dans la cour de sa caIl y a quelques années — c'était au en soi. le souvenir de ceux qui sont tombés, serne et qui rappellera que. de nombreux légionnaires sont tombés pour Ce drapeau, c'est leur patrie aux pour la gloiie de la Légion. moment où le fameux Abd-el-Krim agrandir notre empire colonial et refaisait des siennes — une compagnie légionnaires, une patrie qui s'appellepousser l'ennemi qui, lors de la derde Légion quittait, au petit matin, le rait « Honneur et Fidélité >. C'est leur nière guerre,* avaitenvahi notre sol. de leur Tapassé, Ëab-Moroudj, nord aussi c'est de famille un poste au ; Chers concitoyens, pavoisez et illula conquêrelativement à remonte qui Après' passé jeune une avance za. minez vos demeures et pendant tous fut facile dans la vallée, la Légion fut te de l'Algérie. La Légion, en effet, Bienvenue ces jours de fêtes, vibrons tous à'l'ubrusquement arrêtée par le tir admi- créée en 1831. Mais elle a mis les bouMonument "La nisson. du L'inauguration Vive Bel-Abbès ! Vive l'Algérie ! rablement précis de quelques « salo- chées doubles. Pour s'en convaincre, Légion à Morls" sera placée sous ses Vive la France ! Vive la République pards », au moment où elle gravissait il n'est, que de jeter un coup d'oeil sur la présidence de M. Carde, GouverL. BELLAT les pentes du Djebel Amseft. Un vieux les murs de la salle d'hounear, sur neur Général de l'Algérie. Parmi les personnalités qui seront Maire sergent de la Légion s'alfaissa tout à ces photos, sur ces tableaux qui nous présentes à celle' cérémonie grandiose Tchad, de Tonkin Tandis qu'on du touché ventre. entraînent au au coup, —* citons -f, .Verdun, caçolët;'Madagascar à le hissait péniblementrsùrun sur ces « pas^neral des M. le Maréchal Françhel d'Esperey. le vaillant légionnaire, dans un sourire villons noirs"» annamites, sur ces saMM. les Généraux Gouraud, Goudouloureux, trouva la force de parler, gaies sénégalaises, sur ces « bonzes » verneur Mililairede Paris, Guillaumat, *«* Directeur de l'Ecole de Guerre, NauMERCREDI 29 AVRIL , lin, Georges, C-ont le 19e Corps d'Ar.l/irei midi. — Réception des délégations. mée, Tro:isson, ,Command;ml^ la Divi- Cérémonie au Monument aiiv Morls de la ville. sion d'Oran, Clément, Commandant Soir. — 2 l h. 43. Us rji.c an< flambeaux la 4e Brigade, Ethei llion. a -i ci eh "Con- avec motifs Imiijucux, Ami. aj p aleau Busul Général de 'Giande Brela«ne en g -aud ^teu d'artifice;. — Itenlrée à la caserne. Tuikeslan, Prince de Monaco, Boulet *** Desliarraux, Lamiable. JEUDI 30 AVRIL Nous souhaitons à ces hôles de 3htm. — 8 h 3J. laang ii'uliui du Monubienvenue. ment « La Légion à ses Alor s ». mai que une très déféienle

té par un éclat d'obus. Il ne profère pas une plaine. Son capitaine arrive et ne peut cacher son émotion : Mon pauvre gosse, comme ii —t'ont arrangé ! — Mon capitaine, rëprend-il, pins, de pieds, plus de bras droit, mais il me reste encore le bras gauche, pour vous serrer la main et vous souhaiter bonne chance !» Au médecin-major qui imbibe ses plaies de teinture d'iode il dit en souriant : « Celte fois, M. le Major, je suis exempt de service !» \ Oh, j'entends bien les murmures des sceptiques, je vois le sourire serein des gens à esprit subtil, je perçois le haussement d'épaules de celui, de ceux qui songent qu'après tout ce sont des étrangers, bien dés fois déserteurs, des gens sans foi qui portent la ceinture bleue sur la capote kaki.

Sôii, mais pour leur répondre, voici qu'un homme de grand coeur, qui les connaît bien, le capitaine Borelli a pris la parole et s'est adressé à tous ces vagabonds, qui sont morts pour la

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du Centenaire

NÉCROLOGIE

La Presse locale en deuil La Pressé locale vient de perdre l'un'

de ses plus sympathiques représentants en la personne de notre Confrère Iî«ué Roidot. Directeur du Républicain .de Sîdi Bel-Abbès. enlevé à l'affection des siens et à l'estime générale de notre po pulation à l'âge de 44 ans. D'un caractère droit et généreux, que la modestie et l'affabilité vendaient meilleur eneore. le défunt ne connaissait que des amis. Il disparaît alors qu'unesituation biillanle.à laquelle il avait consacré les plus précieux de ses instants, allait lui permettre du goûler un bienfaisant et légitime repos, Ce n'est pas sans une profonde émotion que nous adressons un dernier adieu à notre regretté confrère et que ' nous présentons à sa veuve éplorée/à' ses enfants, aux familles parentes et alliées, avec l'assurance de notre douloureuse sympathie, nos condoléances les plus vives et les plus sincères. LE PROGRÈS

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Le dimanche écoulé... ASSOCIAT ION

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Dana la Ligion d'Honneur

Le Monument « La Légion et ce fut pour dire : « Ah..' je le rêver-; rai tout;de même, mon Bel-Abbès. » Son Bèl-Abbès! Combien de braves, nés sousr toutes les latitudes, parlant les langues les plus diverses, ont laissé échapper au moment de mourir les deux petits noms très chers : Bel-Abbès. Car c'est vraiment leur Bel-Abbès ! C'est pour eux que Bugeaud a décidé que se dresserait une ville sur l'emplacement du vieux douar des Beni-Atmer. Ce sont eux qui ont jeté les fondations des premières maisons. . Aujourd'hui, Bel-Abbès est une' grande ville, une ville riche comme; beaucoup de villes algériennes, une ville commerçante, comme tant d'autres. Mais elle est et restera toujoursunique au monde parce qu'elle est la ville de la Légion et des légionnai-

Dans la promotion de la Légion d'Honneui établie à l'occasion du Centenaire de la Légion Etrangère, nous relevons les noms de MM. Theraube. Chef de Bataillon au 5e Etranger, fait Officier, Tikhonravov, Capitaine Pt Laparra, Lieutenant, du 1er Etranger, promus Chevaliers. Nous leur adressons nos vives félicitations.

à ses. Morts » {vu de face) Indochinois, sur ces « boukhalas » marocains, sur ces inausers allemands^ Dans celte atmosphère tout imprégnée de courage et de gloire, des noms gradés sur le mur sautent aux yeux : Des braves parmi les braves. Lés campagnes calomnieuses déclenchées un peu partout, aux Etats-Unis, en Angleterre et même en Suisse, con•trè la Légion, ne réussiront pas à ternir l'auréole dont elle est entourée.

Un communiqué de ia mairie

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Le Maire de la Ville de Sidi-BelAbbès,' a l'honneur d'aviser ses concitoyens, de la venue à Sidi-Bel-Abbès le 29 Avril, de M. le Gouverneur Général CARDE. Ce même jour, la Cité aura l'honneur de voir débuter les grandioses fêtes du Centenaire de la Légion. A ces occasions, la Municipalité a la conviction que toute la population Bel-Abbésienne aura à coerr de don-

Tartes Manches et jaunes

10 h. 30. — Céré.i onies religieuses. 12 h 13. — Gra M1 Banquet garage Sema,). Cartes blanches

h. 1" Concert par l'orîhestre à coi deh au Foyer du Légionnaire du

Apra miih

— 13

stade Girardol.

Car-t.es blanches et roses

21 h 30. — Bal privé (Garage Faleon;.

Cartesde.toutes couleurs

•*»

VENDREDI 1» MAI li 30. Congrès des anciens lé;ionnaircs (salle de leolure du Foyer du .égionnairej caserne du 1" Etranger. Après-midi. — 14 h. 30. Sports. Carrousel Stade des Amarnas.) 9

Cartes de toutes couleurs

Soir. — 21 h. Attiactions (Foyer du Légionaire du Stade GirardoU. Cartes blanches et roses

*** SAMEDI 2 MAI

Matin. — 8 h. 30. Attractions au Foyer du égionnaire (au stade GirardoU séance*résérI ée aux délégations et légionnaires du A- . tranger. i) h. 30. Congrès (comme le 1* Mai) Après midi.— 18 h. Fesli\ al au Jardin public. Soir. — 21 h. Revue de la Légion (comme 30 Avril) > Cartes blanches et bleues

...et celui qui vient ASSOCIATION

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Cartes blanches et bleuet

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res. Un speclaele étrange saisit Je voyageur qui pénètre la nuit dans lajville. A l'extrémité de la Grande-Rue, un pavillon situé dans" un minuscule jardin arrête le regard. Dans ce. jardin,la garde. Nulle une sentinelle monte lumière dans le pavillon. .Aucune traEt, en effet,' ce de vivant à l'intérieur.

Avertis au dernier moment, nos sporlingmen se rendirent à Oran où leurs adversaires, les rouges mostaganémois, brillaient par... leur absence. Par ailleurs, les hommes de M. Galinié avaient fait connaître leur décision de ne pas jouer la coupe. Voilà donc le SCBA qualifié pour la finale qui, à Blida, dimanche, l'opposera au R.O.M, vainqueur de 1 éliminatoire du département voisin. Quand on pense que, samedi encore les hommes de Morin se demandaient s'ils ne devaient pas « laisser tomber » devant de nombreusesindisponibilités.

Cartes blanches et roses

DIMANCHE 3 MAI Après midi. — 15 h. 2m< Concert par l'orîeslre à cordes. Grand Meeting d'Aviation organisé par les lubs Aéronauliques.d'Oranie el de Bel-Abbès •ec la participation de l'as Lemoigne. Soir. — 21 h. Attractions'. ' '. "

Cartes blanches et bleues

MM LUNDI 4 MAI

Après midi. — 14 h. 30. Attractions. Cartes blanches et grises Soir. — 21 h. Revue de la Légion. Cartes blanches et grises A partir du 29 Avril et pendant la durée s fêles .• KERMESSE organisée par les

idaillés Militaires près le Monument aux >rts.

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vuèdecôté

Les 30 Avril /soir;

el le !• Mai fsoîr) BAL

UBLIC sur la Place Carnot.

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COUPE MARIANO

Soir. — 21 h. ltcMie de la Légion «Cent ms de guerres » au Fojer du .Légionnaire du stade Girardol.

Malin.—

SCBA bat ASMO par 5 buts à I La venue de la Marine à Bel-Abbès était attendue avec impatience en raison de sa récente victoire sur le GCO. Aussi est-ce avec quelque étonnenieut que le nombreux public qui garnissait les touches du stadedes Amarnas constata l'extrême faiblesse de l'attaque oranaise, incapable de réaliser, sinon par accident. En face, les diverses lignes du SCBA conjuguaient adroitement leurs efforts permettant aux avants, vigoureusement emmenés par Pastor, de concrétiser par 5 fois. La seconde mi-temps, plus particuIièremènt, voyait l'évidente supériorité des locaux, dont le jeu précis et clair, contrastait assez avec celui des visiteurs, pratiqué quelque peu en marge des règlements. En^somme, :partie gagnée par les meilleurs et déroulée dans des conditions absolues de régularité. Les équipes du Lycée d Oran et du 'Collège de Bel-Abbès, jouant en lever de ridsan, avaient été renvoyées dos à dos; aucune d'elles n'ayant réussi à marquer. ASE bat JPBA par 2 buts à Q C'est avec une équipe assez mixte que la JPBA est allée chercher 1 échec à Oran. Les remplaçants, sans faire oublier certains titulaires, se c.omportèrent-de leur mieux et le résultat est, en somme, honorable, et de ceux qu'on.. rachète dans des circonstances meilleures. MM RUGBY •

fêi

Propiie

Sportif

.

JPBA — DSG CDJ — SCBA En raison des fêtes du Centenaire, dé la Légion, la rencontre JPBA-DSG mra-t-elle lieu ? La Ligue agiiait sagement en la renvoyant à une date ul-

térieure. La partie CDJ-SCBA sera, a Oran, 'événement de la journée. . L'exhibition fournie, dimanche der-" lier, par les deux «onze «Jassure, à :11e seule, le succès de celte rencontre mi s'annonce des plus serrées. Les hommes de Poquel auront l'arantage du terrain et paraissent de ce ait mieux, placés pour jouer les, fa vo.- „. '• ; '' * .i?s.--.. 'is. Faisons cependant''confiance à nos portingmen, qui, weeun bon moral, i.ourraieht, tout aussi bieri, enlever le ;ain de la partie. :

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M,C;

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:


Sidi-Bel-Abbès, place Carnot, à la vente aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur et à; l'extinction des feux, des im-meubles dont la désignation suit :

ares dix centiares, portant le n- 202 du plan du douar commune de Sidi-Daho cette parcelle est limité au nord par le n- '201 A. et 202 C. au Sud par le n- 202 B. et un ravin à l'Est par le nDESIGNATION 200 A. et à l'ouest pai un ravin le sépaianl Telle qu'elle est insérée au .du n- 203 A. Celte procès verbal de saisie. pièce est traversée du nord (ouest au sud est pai un chemin, ci.30 37 75 ce a

One Propriété

3-

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra qu'aux requêtes, poursuites et diligénces de Me Edmond TRIP'ONEY notaire, demeurant à Sidi-Bel-Abbès. Créancier porteur du titre dont il sera ci-après parlé. Ayant pour avoué Me Abel -MAYLIE avoué près le Tribunal civil de Sidi-Bel-Abbès, y demeurant, 1 rue Delbecque. En présence ou duement appelés de : 1° BENCHIHA Benyamina Ould Mohamed Ould Talha, carte d'identité n-, 922 Caid du douar-commune de SidiDaho, commune mixte de la Mékerra, y demeurant. 2-BENCHIHAMankour appelé aussi Menouar Ould Mohamed Ould Talha, carte d'identité^n- 32 propriétaire au tuème lieu. 3- BENCHIHA Habib Ould Mohammed Ould Talha, carte d'électeur n- 20 de Sidi-Daho, propriétaire au même lieu. 4- BENCHIHA Labdelli Ould Mohamed Ould Talha, bulletin de naissance n-284-25 : propriétaire au même lieu. 5- BENCHIHAEl Hadj ould: Boumédièrie ould Adda ould Mohammeite Ben Ostmane ; grand ofBenchihaj.Bachaga,; ficier de la légion "d'honneur croix de guerre, propriétaire demeurant à Aoubellil, com-mune mixte d'Ain-Témou-

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de la superficie de cent hectares seize ares vingt cinq cenv tiares, en nature de terre de labour ;jardin et constructions siluée sur le territoire du douàr commune dé Sidi-Daho,' commune mixte de là Mekeria canton de Boukanéfis, arrondissement de SidiBel-Abbes, foiméede la léunion de :

client, carte d'identité n- 901. 6- CHÉRGUÏ :Ben Abdallah Ben Hassen, Cadi de la Mahakmâ d'Àin-Té'inoùchent y demeurant, pris en sa qualité de tuteur légal aux ternies du droit musulman de : BENCHIHA Aouli. Bent Mohammed Ould Talha^ bulletin de naissance ir 346-24. Hadja BENCHIHA .El bent Mohamed Ould Talha, bulletiu de naissance n- 66545. BENCHIHA Yamina Bent Mohaned Onîd.Talha , bulletin de naissance n1 135-12. BENCHIHA Chacha bent Mohamed Ould TalhaL bulletin de naissance 473-45. Toutes les quàtfes filles mide feu BENCHIÇHA Mohamed Ould Talha, en son vivant propriétaire à Sidi-Daho. Parties saisies sans avoue

Une Parcelle de

Terre d'une sup3rficie de trente et un hectares vingt deux ares, quatre vingt dix centiares, portant k. n- 200 A. du plan ci-aprés énoncé prise dans une terre dune contenance totale de quai an te cinq hectares trente huit ares quatre vingt div centiares, portant le n* 200 du plan du douar commune de Sidi-Daho ensemble les constructions édifiees sur la dite parcelle de terre consistant : Une Maison a simple rez de chaussée divisée en six pièces, gai âge hangar et une grande écurie, le tout couvert en partie en tuiles du pays et partie entuiles de Marseille, ci. 31.22 9(3 Cette parcelle de terie est limité au nord par le n* 200 D. et 201 C. au sud et à l'est par un ravin et l'oued Bessess et à l'ouest par le ne iv 202 A.

constitué.

E11 exécution d'un procésverbal de saisie immobilière de Me- -NArlONr huissier à Boukanéfis en date du 6 février 1931 ; visé; dénoncé et transcrit avec les exploits de dénonciation àuf bureau des hypothèques de Sidi-Bel-Ab-

Une parcelle

de Terre

contigue à précédente d'une superficie de trente hecbès, le 2 Mars 1931 volume 51 tares trente sept aies 'n- 6."" " soixante quinze centiIl sera procède le M^r-- ares portant le tr 202 credi trois Juin 1931 àf A. du plan ci-après é-_ neuf h. du matin à l'audi- nonce prise dans^ une ence des saisies immobilières teiie d'une contenance du Tribunal civil de Sidi- totale de trente deux Bel-Abbès^M pàlâis-de-jusii- hectares vingt trois

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Une Parcelle

de Terre

contigue a la précédente d'une superficie de douze aies quatre vingts centiares portant le ir 201 A du plan ci-après énonce, prise dans une terre d'une contenance totale de tiente neuf hectares quatie vingt et un centiares portant le n* 201 du douar commune de Sidi-Daho, elle est limitée au nord par les lots n- 201 B. au sud par le lot n' 202 A. a l'est elle se termine en pointe et à l'ouest parles lots n- 201 B00.12.80 et 205 C. ci 4-

Et une Parcel-

le d'une superficie de

tiente huit hectares quarante deux aies quatre vingt centiares portant le n- 205 A. duplanci-apiès énonce, prise dans une terre d'une superficie totale de quarante hectares"quatre vingt quinze ares, trente ..centiares portant le rr203€". du plan du dit. douàr commune de Sidi-Daho. Cette parcelle est limitée au rrord est_par le lot n' 205 C. au Nord Oues£ par une rivière Chabbet et le n- 257 et au -- " 3aà par lés lots n* 203 ^ ' Hi-203A. et 205 B. ci.38.42.80 -: Total 100.16.25 Contenance totale des dits immeubles' f-GENT HECTARES SEIZE-ARES VINGT CENTIARES. II existe sur celle piopiiéte : Un puits d'eau non potable, à proximité de -la ferme, huit

hectaies envtion de \igne 3e feuille et une centaine datbres (olmeis, figuieis etc ..) Telle que la piopnele cidessus désignée est figuiee sous une teinte rose el les lots 200 A. 202 A. 201 A. et 205 A. en un plan duement limb'e, certifie ventable et anne\e apies mention a la minute d un acte de paitage îecu pai M=TBIPO\EY Notaueâ SidiBel-Abbes, les 21 juin et 18 août 1928 eniegistié L'huissiei saisissant a oeilifie quil n existait pas de mail ice cadastiale et qu'il n'a pu se confoiniei a l'ait ()73 p3iagiaphe4 du code de piocedure civile.

volume 761 n° 35 de façon que l'adjudicataue soit obligé (ie.se conformer à toutes lés clauses conditions el indications du dit bail. Il a ete fait droit à ia demande et l'insertion du dire au cahier des charges a été oidonnee. La lecture du cahier des chaiges a eu heu et la venté a. de fixée au 3 juin 1931. Observations Essentielles

Il esl fait observer de la façan la plus formelle que par le seul fait de d'adjudication, l'adjudicataireéventuel s'interdil de îechercher le poursuivant el M" Abel MAYLIE son a\oue, dans le cas ou une erîeui quelconque pourrait exislei dans les désignations, limites, numéros ou confronts, l'adjudicataiie éventuel en feî a son affaiie personnelle et ne pouira preteudre à d'autres droit qu'a ceux pouvant appai tenir aux paities saisies.

Note Importante

Une pailie des saisis ont donne a bail leuis dioils a M.

le Caïd Benchiha Boucif sui-v

^ant acte eniegistié et liansciit (voit n-apies).

PROCEDURE

A la date des 10 et 11 Dé-

ceinbic 1930 Maîtie TRIPONEY piemiei poileui de la giosse d'me obligation contractée pai les Consoils BENCHIHA pai devant Maîlie FRIESS notaiie substitue pai Maîtie GULLARD, tous deux notane a Sidi-Bel-Abbes, le 18 Août 1928 a fait commandement a ses debiteuis de payer les mteiPts exigibles au\ dates sus indiquées Ce commandement elant reste infiuctueu\, les immeubles mis en vente ont ete saisis ainsi qu'il a ete dit a la requête de M^ TRIPONEY suivant piocés-veibal de M"NAHON du 6 Fevner 1931 enregistré, dénonce et lianscrifeomme dessus. Le cahiei des chaiges dtesseetiedige pai Maîtie Abel MAYXIE a ete dépose au Gieffe le 17 Mais 1931 et la lecture fixée au 22 Avtil 1931. A cette date un dire a ete faitpaiM. BENCHIHA Boucif OulJ El Hadj- Ould Bomnediênecaid et piopnetane a Sidi-Daho et demandant qu'il soit indique au cahiei des charges quela plupart des paities saisies lui ont loue les immeubles mis en sente aux leinies d'un bail sous seingl privé en date du 13 Octobie 1929 enregistré et transcrit au buîeau des hypothèques de SidiBel-Abbês le il Février 1931

PURGE LÉGALE

Tous ceux du chef desquels il pouna èlie pus inscription pour raison d'hypothèque légale devront la faire inscrire a\ant la tiansciiption du jugement d'adjudicatiou à intervenir, sous peine de forclusion.

MISE ft PRIX

Outie les charges, clauses et conditions géneiales paiticulières de la vjnle énoncées cahier de>- chaiges déposé au Gieffe de Sidi-Bel-Abbes, au que les amateuis pourront y aller consulter et auquel ils sont i envoyés, les enchères seront ouveites sui la mise à prix fixée pai le cieanciei poursuivant à la somme de Cent

^

170.000

Fiais de poursuites, droit fixe et pioportionnel en sus du piix d adjudication. Fait et rédige pai l'avoué pouisuivanlsoussigné. A SidiBel-Abbes, le 28 avril 1931. Signé : Abel MAYLIE.

EniegisUement a Sidi-BelAbbès, le 1931, folio case reçu 4 fr. 50. , Signe : LECORNU Pour tous renseignements s'adiesseï > en l'étude de Me Abel MAYLIE avoué. i




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