Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1924/06. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
A MES CHERS CAMARADES
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PAR J-E.MAURER PrésidentdelaF.N.A.M.C.
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SONORIGINE SON BUT PRÉSENTATIONDENOTRE BULLETIN ;<
REMISES SERVICE DES COMMERCIALES LA LOISUR LES LOYERS ,
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SOINS AUX VICTIMES DE LA GUERRE '\, ,.,",. ECHOS DES C.
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CE QUI SEPASSE VOIRPAGE15 CONVOCATIONS
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FÉDÉRATION NATIONALE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D',ANCIENSMILITAIRES&COMBATTANTS BUREAU HONORAIRE
(17e) Président (tél. 1
MM. LEMAIRE
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GUIGARD
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VIRAT OSOUF Léon
LION.
PICHAUT Dr. QUIDET
, (Calvados).
bis, rue de Bizerte Central 31-74) 17, boulevard de la Madeleine à Veneux-Nadon, par Moret (S.-et-M.) 72, rue Basse, à Caen 50, rue de la. Goutte d'Or (tél. Auteuil16-37) 4, Cité Sainte-Thérèse 54, rue Bonaparte 1
(17"). (6").
Honoraire id. id.
Vice-Président Honoraire id.
COMITÉ DIRECTEUR
MM.MAURER FERET DULONGBOIS
Ministère des Régions Libérées, 223,rue St-Honoré
.1,
JOURDAIN BROCHET
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(5*). 51-84).-
16,r.Grange-Batelièreet84,av.Niel(tél.VVag.l1-82) Président
SAUNIER
GROLEZ FORTOUL
(tél. Girt. 30-31) 6, rue Pestalozzi 11, rue Lacharrière (tél. Roq.
-7 St-Cloud).
Latour-Maubourg.Secrétaire —
179).
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GIBON LACROIX MULLER
2,boulevard
Jean.
DESPAGNE 1
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de Strasbourg (tél. Nord 28, boulevard de Strasbourg (tél. Nord 38, quai Jemmapes (tél. Nord 57, rue de Turenne 34, rue de
19-89). 40-70).
22-10).
Penthièvre.
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Adjoint
Relations extérieures Local et Réunions Propagande Commission des Fêtes Mutualité Post Régimentaire Service des Remises Service médical, dentaire et pharmaceutique Porte-Drapeau
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20-17). cjel'Hôpital
Dr. MARCHAL WALCH
70, boulevard
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Adjoint Archiviste
F.N.A.M.C.
Président Honoraire, 105, rue de la Pompe (téléphone Passy
LION
Généra!
Arch.30-79)Trésorier Général
SERVICES DE LA
MM. VIRAT René
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Levallois
75,rue Turbigo (tél. 1, rue Dieumegard, à Saint-Ouen (tél.
BARUTAUD
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square 16, rue des Wallons (tél. Elys. 08-46 et Nord 40-70) 4 bis,rueVallier, à 18, avenue de Longchamp, Les Coteaux, à St-Cloud (tél. 236
MACPHERSON
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A MES CHERS CAMARADES, TOUS MES BONS AMIS. Ayant de saluer l'apparition de notre'nouveau Bulletin mensuel, permettez-moi d'offrir à ceux des nôtres qui sont tombés héroïquement pour le droit et la justice, à ceux qui ont trouvé une mort glorieuse en défendant la Civilisation, un Hommage respectueux et un Souvenir ému. Que les mânes de nos chers disparus se réjouissent, leur œuvre se continue et s'ils ont poussé l'abnégation jusqu'au sacrifice suprême afin de nous préparer un avenir meilleur, qu'ils soient assurés que tous nos efforts tendront à nous en rendre dignes. Que ce Bulletin mensuel soit donc le bienvenu, qu'il soit vraiment le trait d'union entre tous les Fédérés: qu'il nous permette de mieux nous connaître et en conséquence de mieux nous apprécier; qu'il coordonnenos efforts dans un but unique: « Tous pour la Fédération, la Fédération pour tous. » Oui, mes chers camarades, mes chers amis, sachons faire le sacrifice de nos préférences personnelles au profit de l'harmonie fédérative et le développement de l'œuvre sera réalité puisque nous tous nous voulons notre chère Fédération toujours plus prospère et plus forte; sachons donc faire abnégation de nous-mêmes. Montronsnous patients envers les nôtres et confiants en l'avenir et nous trouverons notre récompense légitime dans la satisfaction d'avoir bien servi
l'œuvre à laquelle il nous est si agréable de nous dévouer. Donnons-nous entièrement à la tâche fédérative, ne lui marchandons ni nos peines ni nos concours puisque du fait de notre collaboration désintéressée nous anoblissons la cause. Ne nous arrêtons ni aux louanges ni aux critiques, poursuivons sans défaillance le chemin qui nous a été tracé par nos vaillants devanciers; salut à vous, colonel de Villebois-Mareuil tombé pour la défense du droit d'un petit mais combien noble peuple; salut à vous, Wallart, arraché prématurément à notre affection; salut à vous, cher Flauchon, à vous, cher Clausse qui avez su mourir noblement en héros; salut à tous les disparus de notre belle famille fédérée, nous continuerons votre œuvre d'idéalisme ét de solidarité et lorsque à notre tour nous aurons pu apporter une pierre à l'édifice fédéral ce sera pour nous, non un arrêt, mais un stimulant et gràce à toutes les bonnes volontés qui pourront se faire jour et qui voudront se manifester, l'œuvre dont vous avez été les fondateurs et collaborateurs l'achèvera dans un apothéose de Fraternité, de Solidarité et d'Humanité. J.-E. MAURER,
Président de la F.N.A.M.C., Président de la Legion, Officier de la Légion d'Honneur.
1
SON ORIGINE - SON BUT
Fondée en 1898, sous le titre d' « Union des Sociétés régimentaires », par le vaillant et regretté colonel de Villebois-Mareuil, la « F.N.A.M.C. » a pour but de favoriser la création de sociétés d'anciens militaires d'un même régiment et de grouper dans une communauté d'intérêts moraux et matériels, ces prolonges régimentaires qui, sans ce lien, subsisteraient isolement dans une ignorance réciproque. En un temps où certains croient de bon ton d'affecter une indifférence et une apathie complètes pour les grandes idées qui ont fait la force et la fierté de la France, ou, par surcroit, quelques individualités, exploitant la crainte puérile de la vie au régiment, s'efforcent de propager la plus impie des doctrines, une œuvre comme la F.N.A.M.C. uniquement basée sur la camaraderie et la solidarité patriotiques — apparaît avec un caractère d'utilité, de nécessité, digne de retenir l'attention des esprits sensés; ceux-ci peuvent même pressentir la haute portée sociale, qu'elle est susceptible d'exercer, .maintenant que tout citoyen est appelé à devenir soldat. Pour avoir pu franchir les difficultés de toute nature qui, depuisson'existence, se dénouèrent devant l'effort inlassable d'hommes dévoués que n'avait point effrayés la tache ardue de veiller aux destinées d'une œuvre plus riche d'idéal que d'espèces sonnantes, celle-ci a fourni la preuve indiscutable de sa vitalité: à plusieurs reprises les pouvoirs publics ont manifesté leur sympathie e,.t apporté leur appui moral à une œuvre qui sut toujours mérite rare à notre époque — se garder à l'abri de toute ingérence politique ou religieuse de quelque nature que ce fut. Aussi est-il permis de prétendre que la F.N. A.M.C. est appelée à grandir, et par son extension même, à rendre de réels services à la Patrie. Chacune de nos sociétés régimentaires n'estelle pas comme un vivant reflet de l'armée nationale à laquelle nous avons tous eu l'honneur
-
d'appartenir?
l'accomplissement du grand devoir militaire, auquel ne tentent de se soustraire que les indignes et les lâches, la conscription réunit sous les plis d'un même Drapeau de jeunes hommes venus de tous les degrés de l'échelle sociale; de même, dans nos sociétés, toutes les professions, toutes les situations se coudoient aussi simplement que jadis les individualités au régiment. A ceux qui veulent représenter la caserne comme le pire des séjours, nos sociétés opposent le démenti le plus irréfutable, elles témoignent au contraire que le Régiment constitue la véritable, la meilleure école de la fraternité. La chambrée, où le riche dort à côté du pauvre fourniture sur une exiguë, voit naître les liens de l'amitié la plus sincère, vraiment parce que deslnteressee. , Nos groupements maintiennent vivaces ces relations de franche et cordiale camaraderie; ils contribuent à rendre solides et durables ces amitiés précieuses de la vingtième année. De même que pour
A ce force de se
connaître, il arrive que malgré la différence d'âge, le seul fait d'avoir servi sous le même Drapeau crée un lieu sympathique et sur. On a dit avec juste raison: Il n'y a que les mauvais soldats qui gardent « mauvais un souvenir du régiment. » Il n'y a, en effet, parmi nous, que de braves gens ayant loyalement payé leur dette envers le Pays, anciens soldats qui tous conservent un bon souvenir du temps passé, heureux aussi de garder une attache avec le Régiment où ils ont servi, où ils ont souffert durant la dernière guerre, désireux également de l'aider mutuellement dans la vie, en faisant profiter les plus humbles du crédit ou des relations dont peuvent disposer les plus favorisés. C'est pour réunir en un faisceau solide toutes ces bonnes volontés et en féconder le rayonnement que fut primitivement réalisée l'Union des Sociétés Régimentaires devenue aujourd'hui la grande Fédération Nationale des Unions d'Anciens Militaires et Combattants. Depuis le début, l'activité des administrateurs s'exerce en vue de procurer aux membres des sociétés adhérentes une série d'avantages réellement appréciables. Actuellement nous avons un service de Placement gratuit (offre et demande d'emplois) qui, dirigé par le camarade Fortoul, fonctionne deux jours par semaine, le mardi et vendredi, de 14 heures à 16 heures; un service médical, dentaire et pharmaceutique, dirigé le docteur par Marchal; un service de remises commerciales dirige par le camarade Lion; bibliothèque une et une société mixte de tir présidé le camapar rade Brochet. Participant avec enthousiasme à l'essor des œuvres mutualistes, la F.N.A.M.C. a créé une société de Prévoyance et de Secours Mutuels ainsi qu'une Mutualité Post-Régimentaire (assurances-vie, assurances-décès, retraites), que préside potre camarade Despagne. Etrangère à tout esprit syndical latii comme à tout mobile d'ambitionou corpotérêt personnel, la F.N.A.M.C.rapproche ou d'ineffet en les classes sans distinction d'origine; elle unit en un belle communion d'idées le riche au prolétaire, le patron à l'ouvrier; elle impose à chacun des devoirs réciproques et permet à tous de iraterniser sans déchéance les uns, sans pour rancune dissimulée pour les autres, parce qu'elle rappelle à tous les durs moments qu'ils viennent de traverser et que le hasard peut, à nouveau. faire d'eux des compagnons d'armes égaux devant le danger et animés d'un même courage pour défendre le sol sacré de h;Patrie. M. GROLEZ,
Secrétaire adjoint.
PRESENTATION DE NOTRE BULLETIN s
NOUS VOULONS faire aussi de notre Bulledans laquelle nous tin une « Revue Technique ne discuterons que les questions intéressant toutes les Amicales, sans nous occuper de politique
Mes chers Camarades,
Nous vous présentons le Bulletin de la Fédération que nous nous proposons de faire paraître à partir de septembre. Dans cette maquette, il y a encore (et beaucoup) des défauts, mais nous sommes persuadés que votre collaboration nous permettra de les faire disparaître et que tous nos camarades trouveront dans leur organe les renseignements utiles et les conseils dont ils ont besoin. Il nous faut des rédacteurs bénévoles; dans vos Amicales il y a sûrement des camarades à même de nous faire des articles de législation, de mutualité, de nos droits de mutilés ou d'anciens combattants, etc. Venez tous y collaborer; venez tous apporter une pierre à l'édifice et non pas une seule fois, mais dix fois par an. A votre prochaine réunion, parlez de notre Bulletin, faites naître les critiques et les bonnes volontés et faites-nous en part. Nous ne cherchons pas à supprimer vos Bulletins, au contraire, nous vous demandons de les joindre au nôtre. Votre Bulletin est intéressant parce qu'il publie des renseignements d'ordre général qui intéressent tous les anciens combattants. Si vous nous adressez ces articles, nous les publierons, sans aucun doute, dans les Echos des Anciens Combattants et vous pourriez y trouver une économie et un large remboursement de l'abonnement que nous vous demandons en faisant paraître vos bulletins sous un format réduit. Vous trouverez aussi un avantage par la suppression de l'envoi de vos convocations et de vos comptes-rendus que nous vous insérons
»
ni de religion;
,
NOUS AVONS BESOIN du concours de tous
et nous sommes persuadés que nous le trouverons auprès de tous; NOUS AVONS BESOIN que vous nous adressiez régulièrement en une vingtaine de lignes (machine à écrire) les comptes-rendus de vos réunions; nous sommes persuadés que nous les
recevrons; NOUS AVONS BESOIN que les membres de votre Amicale susceptibles de faire des articles, commentaires, discussions ou autres des lois et décrets nous intéressant, nous les adressent nous sommes certains que pas un n'hésitera et que, souvent, nous serons obligés d'augmenter notre nombre de pages;
;
NOUS AVONS BESOIN des abonnements des membres de votre Amicale et nous sommes sûrs de les avoir:
PARCE QUE ce Bulletin les intéressera; PARCE QUE vous serez au courant de tout ce qui se passe dans notre milieu; PARCE QUE vous y trouverez l'appui nécessaire à vos revendications;
y
gratuitement. Vous trouverez dans cette maquette un apercu de nos aspirations: nous ne voulons pas en faire seulement un compte-rendu de toutes les Amicales, ni une convocation générale; ce que puisquel'on nous a reproché nous voulons, — de venir encore grossir le nombre des revues d'anciens combattants, nous pouvons dès maintenant élever la voix, — c'est en faire un organe de combat pour les anciens combattants.
et
NOUS VOULONS nous occuper des lois, des
questions sociales et d'économie politique nous intéressant, nous, nos ascendants et nos descendants;
PARCE QUE toute association ayant de la vie doit avoir son journal; -,
PARCE QUE « Les Echos des Anciens Combattants est un organe qui vous appartient et auquel vous collaborerez; PARCE QUE votre concours est nécessaire au bien de tous; PARCE QUE la publication mensuelle des maisons nous accordant des remises vous remboursera largement de votre abonnement.
»
POUR LE COMITÉ D'ACTION SOCIALE,
:
Le Secrétaire L. BLANCHARD. Secrétaire de l'Amicale du 211e et du 42e R.I.T.
:
NOUS VOULONS non seulement intéresser et défendre ceux qui ont souffert pendant quatre ans, mais aussi tâcher d'amener à nous nos fils qui, malheureusement, auront peut-être besoin, demain, de notre expérience d'anciens com-
francs par an. (Les abonnements partent du premier de chaque mois et ce à partir du 1er septembre.)
NOUS VOULONS non seulement défendre les intérêts de ceux qui ont souffert pendant quatre ans, mais encore instruire nos fils afin de leur éviter si possible ces mêmes souffrances;
S'adresser aux Etablissements Blanchard, 24, rue de Ménilmontant, à Paris. (Téléph. Roq. 30-94.)
battants;
ABONNEMENTS
:
PUBLICITE
3
SERVICE DES REMISES paraît le premier numéro du journal qui continuera la tradition de l'Echo des Anciens, et avant d'aborder le sujet dont j'ai à vous entretenir, je crois qu'il est de mon Au moment où
devoir et comme ancien du 67e de ligne et comme membre du Comité directeur, d'évoquer la sympathique et chevaleresque figure du colonel de Villebois-Mareuil, commandant notre régiment, qui le premier eut l'idée de rassembler les Sociétés d'Anciens Militaires, se réunissant isolément, s'ignorant les unes Ise autres, pour fonder en 1898 l'Union des Sociétés Régimentaires. qui fut le berceau de notre Fédération. Je joins dans le même affectueux souvenir tous les camarades — ceux qui ne sont plus, ceux qui viventencore — qui depuis 25 ans se sont succédé au Comitédirecteur et à travers les bons et les mauvais jours, inlassablement, avec courage, avec foi, ont poursuivi la réalisation d'une œuvre qui leur fut toujours chère, et maintenant que notre reconnaissance d'utilité publique n'est plus qu'une question de jours, c'est leur longue persévérance qui reçoit sa récompense.
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Le service des Remises Commerciales qui fonctionne depuis 1908 assure à tous nos camarades et à leur famille une bonification suries achats qu'ils effectuent. L'acheteur n'a pas à se faire connaître; il est donc certain de ne pas subir une majoration de prix et il ne doit réclamer qu'une facture qu'il remet au gérant de la Fédé-
ration qui lui en donne reçu, détaché d'un carnet à souches. Tous les trois mois, les factures rassemblées sont présentées aux commerçants par la Fédération qui reçoit la bonification, perçoit un dixième pour frais d'administration et tient le surplus à la disposition du sociétaire. Le dernier exercice comprend le 4e trimestre 1922, les l", 2" et 3e trimestres 1923. Les achats effectués se sont élevés à 86.903 fr. 80, d'où
je détacherai:
La Ménagère 22.142 fr. 55 Pr les différentes maisons Esders 35.320 fr. 10 Palais de la 6.971 fr. 30 Place 6.699 fr. 70 Chaussures André 3.178 fr. 50 Allez frères 379 fr. 40 etc., etc.
Clichy. Nouveauté.
Les remises touchées de ce fait s'élèvent à 5.153 fr. 65. La caisse fédérale a touché 931 francs, dont 661 francs proviennent du dixième retenu pour frais d'administration et 270 francs de l'excédent de recettes obtenu sur l'impression du 2e fascicule du service des Remises tiré à 10.000
COMMERCIALES
exemplaires, ayant coûté 810 francs, et dont la publicité ressort à 1.080 francs. Un camarade a touché pr ses
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achats
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,
117 fr. 60 86 fr. 05 71 fr. 75 65 fr. 40 55 fr. 75
— — — — 4 camarades ont touché chacun de 43,95 à 32,75 -..: 4 28,80 à 20,90 9 18,55 à 10 » — — etc.. etc.
1.
B.I.T. R.I.
Parmi les sociétés, je vous citerai: Anciens 38" Anciens des 170/174e Amis du 8" Ralliement du Anciens des 20/60e Anciens des 21/23/41/43" Anciens du 272e R.~ etc., etc.
6ge. D.I.
Il
R.I.C.
fr.95 331 fr. 05 287fr.75 270 fr. 75 221fr.90 388
219 fr. 25 200 fr. 20
estpréférable
de remettre les factures par groupements; en outre du contrôle qu'ils ont ainsi sur leurs membres et du puissant moyen de propagande qu'ils possèdent auprès de leurs adhérents, ils allègent la besogne du service des Remises dont les camarades qui en sont chargé
prennent sur leurs loisirs le temps nécessaire pour en assurer le bon fonctionnement. 3e
Trimestre 1923: Achats effectués-
36.502 fr. 05 par 148 sociétés ou camarades. Remises distribuées: 2.212 fr. 70. 1"
Trimestre 1924: Achats effectués:
34.413 fr. 60 par 149 sociétés ou camarades.
fr.
Remises distribuées: 2.190
20.
Malgré leur aridité, ces chiffres ont une éloquence. Non seulement le sociétaire récupère largement sa cotisation, mais il peut s'assurer une ristourne intéressante qu'il ne toucherait pas s'il ne s'était servi du fascicule tenu à sa
disposition.
E. LION, Le Directeur du Service des Remises, Vice-Président Honoraire de la Fédération, Trésorier Honoraire des Amis et Anciens du Six-Sept (67e R.I.)
. *
Nous publierons dans nos prochains numéros la liste de tous les fournisseurs nous accordant des remises. 'V
LA LOI SUR LES LOYERS de
les charges
Pour trouver en l'an de gràce 1924 un appartement à Paris il faut déployer des ruses d'apaches, être prêt à tous les sacrifices, multiplier les recherches et ne pas rester réfractaire aux mains qui se tendent largement ouvertes pour recevoir des deniers à Dieu qui sont devenus de véritables primes à la surenchère. La faute à tous désireux qui, locataires est aux peu un en prix de se procurer un logement, ont eux-mêmes provoqué cette surenchère; elle fut surtout aux législateurs qui, aussi bien en 1918 qu'en 1923, ne firent que des lois d'accommodement et de temporisation au lieu d'envisager le problème de face pour le solutionner. Par contre, pour conserver l'appartement que l'on occupe, cela est beaucoup plus facile et les sois successives ont garanti à l'occupant la libre jouissance des locaux dans lesquels il a la chance de se trouver. Quels sont à l'heure actuelle les droits et les devoirs des locataires? Quels sont les droits et les devoirs des propriétaires? Les locataires se trouvent à l'heure actuelle dans une des situations suivantes: 1° Ils bénéficient encore d'une des prorogations prévues en la loi initiale de 1918, soit parce que le propriétaire ne lui a donné congé que tardivement et que la prorogation n'a commencé à courir que depuis peu de temps, soit qu'ils aient bénéficié des prorogations professionnelles ou commerciales, soit que titulaires d'un bail à longue durée la prorogation ne produise son effet qu'à l'heure actuelle; 2° La prorogation légale de la loi de 1918 est expirée et le locataire n'est maintenu dans les lieux que par la volonté du propriétaire où par application de la loi du lor avril 1922. Dans ce cas sa situation se décompose ellemême en deux états. Ou le propriétaire ou les commissions de loyers lui ont accordé la prorogation maximum jusqu'au 1" janvier 1925. Ou cet accord ou cette prorogation judiciaire a pris terme et le locataire n'occupe actuellement qu'à titre précaire son appartement. Que doit-il faire? Quels sont ses droits? Quels sont ses devoirs?
suivant le confort de
six mois. Exem ple: Si congé est donné pour le 1er juillet 1924 et la prorogation sollicitée en vertu de la loi du 29 décembre 1923, cette prorogation devra aller au minimum jusqu'au 1er janvier 1925 et pourra être accordée jusqu'au 1er janvier 1926 avec des augmentations s'il y a lieu comme a été indiqué plus haut qui ne pourront dépasser 75 surles prix du loyer en juillet 1914 et 10 de charge, sauf au propriétaire à faire la preuve(fort difficile) que l'appartement objet du litige n'était pas loué, en 1914, le prix qu'il
il
représentait vraiment. Il est bien entendu (et cela ne fait plus à l'heure actuelle l'objet de discussion) que le droit à la prorogation de la loi du 1er avril 1922 comme à celle du 29 décembre 1923, est accordé aussi bien aux locataires entrés dans les lieux postérieurement au 1er août 1914 qu'aux locataires d'avant-guerre. Voici les principes généraux et les bénéfices de la loi du 29 décembre 1923, loi d'atermoiement qui n'est pas une solution mais qui permet de l'attendre. De multiples questions de détail se posent qui ne peuvent rentrer dans le cadre général d'un article. La loiestloin d'être parfaite mais elle permetdesouffleretde respirer en paix pendant encore quelques trimestres.
:pas prendre d'initiative. Atten?
En principe ne dre que le propriétaire manifeste ses intentions. Si le propriétaire les manifeste par un congé, répondredans les 20 jours soit par lettre recommandée, soit par acte d'husisierindiquant l'intention de bénéficier de la loi du 29 décembre 1923, en ajoutant que le locataire sollicite la prorogation jusqu'au 1er janvier 1920 et en offrant sur le prix du loyer d'avant-guerre une augmentation qu'il indiquera mais qui sera au maplus un tant pour cent pour ximum de 75
10
l'immeuble habité. Voilà le droit du locataire, mais ce droit est limité par ses devoirs qui sont d'être ce que la loi appelle un locataire de bonne foi, c'est-à-dire ayant jusqu'à ce jour payé régulièrement son terme danslesconditions fixées, soit à l'amiable, soit par les Commission des Loyers et enfin d'occuper personnellement les lieux. Ce droit à l'occupation ne peut recevoir échec que lorsque le propriétaire entend occuper personnellement ou faire occuper par ses ascendants ou ses enfants l'appartement qu'il réclame,mais il faut qu'il justifie pour obtenir gainde cause,de la nécessité absolue et urgente qu'il a du dit appartement. Il ne suffit pas que ce soit de sa part un désir mais une nécessité résultant par exemple de ce fait que l'appartement qu'il occupe lui serait retiré par une décision de justice et qu'il se trouverait lui-même sans domicile. La loi du 1er avril 1922 limitait au lor janvier 1925 la durée des prorogations à accorder. La loi du 29 décembre 1923 a prorogé ce délai, le reportant au1er janvier 1926. De plus, la prorogation accordée soit à la suite d'une précédente prorogation, soit sur une première demande, ne pourra être inférieure à
*
QUE DOIT-IL FAnu
5 à
1
EDMOND
GUITTER,
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Avocat (Jour, Président des Anciens Combattants du 25e R.I.T. t
SOINS AUX VICTIMES DE LA GUERRE LE FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS DE CONTROLE DANS LE DEPARTEMENT DE LA SEINE (1)
Pour saisir toute l'importance de l'organisation nouvelle des soins médicaux aux victimes de la guerre, et juger, suivant l'expression du Ministre des Pensions lui-même « combien l'expérience est intéressante et hardie au point de met qu'on fois première la c'est social, car vue eux-mêlecontrôleaux mains des intéressés brièverappeler de indispensable il est mes ment la genèse des dispositions adoptées en vue d'assurer la légitime satisfaction du droit aux soins inscrit au frontispice de la loi du 31 mars
»,
1919.
Aux termes de l'article 64, l'Etat doit, leur vie durant, à tous les militaires et marins titulaires d'une pension de réforme, les soins médicaux et pharmaceutiques nécessités par la blessure ou la maladie contractée ou aggravée en service, et qui a motivé la pension. Des difficultés surgirent aussitôt, de ce que: 1° La désignation « soinschirurgicaux ne figurait pas dans le texte initial de la loi; 2° Les hospitalisations éventuellement nécessaires n'étaient prévues que dans les hôpitaux
»,
publics;
3° Le taux des honoraires médicaux — applicable à des actes intentionnellement très restreints --- avait été fixé d'autorité par le Ministre
sans que fussent consultés les représentants du Corps médical organisé. Le conflit — inévitable — atteignit rapidement une acuité extrême et la lutte s'engagea: mais nous étions forts de l'appui des bénéficiaires de l'article 04 eux-mêmes, qui avaient immédiatement compris combien ils avaient intérêt à pouvoir exercer leur libre choix, de manière à être soignés par leur médecin de famille, ce dernier devant être rétribué par l'Etat au moyen de bons extraits du carnet de soins. Les échos de cette lutte retentirent jusqu'au Parlement, et l'attitude résolue du Corps médical obligea le Législateur à remettre en chantier l'article 64. Une loi du 21 juillet 1922 apporta les modifications souhaitées, en reconnaissant, aux victimes de la guerre le droit aux soins chirurgicaux et la faculté d'être, à leur gré, hospitalisés dans les établissements hospitaliers privés, ;\greés par la Commission tripartite départementale, en envisageant, d'une part, la constitution, dans chaque département, d'une Commission composée de représentants de l'Etat, des Associations de mutilés et des Syndicats et Associations médicaux et pharmaceutiques, et d'autre part, la constitution au Ministère des Pensions, d'une Commission supérieure de surveillance et de co ntrôl,composéedanslesmêmes conditions rt destinée à juger en appel les différends soulevés par les décisions des Commissions départementales. Le décret du 25 octobre 1922, dont lesdispositions générales ont été arrêtées après consul-
tation d'une Commission tripartite composée de délégués de l'Administration, des mutilés ainsi que des médecins et des pharmaciens, a pour but de mettre au point la réglementation relative à l'application de l'article 64 de la loi du 31 mars 1919 et de fixer les modalités de fonctionnement. Il traite de l'organisation des soins, précise le jdétail des formalités incombant au médecin traitant ainsi que la procédure à suivre lorsqu'une hospitalisation s'impose. Il réglemente la composition, lesattributions et le fonctionnement de la Commission départementale, chargée d'assurer la surveillance et le contrôle des soins médicaux et pharmaceutiques. Il détermine les dispositions concernant la Commission supérieure. Il indique le mode de présentation des notes d'honoraires et fixe les tarifs des soins médicaux et chirurgicaux afférents aux « accidents ou complications de la blessure ou de la maladie contractée ou aggravée en service et qui a motivé la pension Est-il besoin de faire ressortir combien il est indispensable que les médecins s'appliquent à bien connaître les prescriptions de ce décret, au moins en ce qui concerne leurs rapports avec les mutilés, leurs clients, et avec la Commission de contrôle. Quelques mois de collaboration journalière au fonctionnement de cet organisme nouvellement institué, nous ont mis à même de constater que nombre de médecins commettent, par ignorance des formalités prescrites, des erreurs dont les conséquences pécuniaires leur ont été préjudiciables, ainsi qu'aux mutilés, dans quelques cas. S'il convient pour le bon renom et la dignité de notre profession, d'obvier sans faiblesse aux abus et aux axcès qu'ont révélé ces affaires de trafics scandaleux — heureusement si exceptionnelles — dont la presse (qui n'a rien à se reprocher) s'empare avec tant d'avidité, et sur lesquelles la justice va prochainement statuer, il importe, avant tout, que les mutilés bénéficient de tous les soins susceptibles d'apporter réparation aussi intégrale que possible du dommage causé à leur état de santé et qu'ensuite, le médecin, le chirurgien, le spécialiste, reçoivent la juste et légitime rémunération à laquelle ils ont droit, que le pharmacien soit payé des fournitures régulièrement délivrées. Les membres des Commissions de contrôle n'ont pas d'autre préoccupation. Ceux à qui l'Etat, leurs camarades ou leurs
».
Rapport d'ensemble présenté par le Dr QUIDET, secrétaire de la 3e Commission, à la réunion des délégués des groupements médicaux du département de la Seine, et au conseil général des sociétés médicales d'arrondissement de Paris et de la Seine. (1)
1
confrères ont fait confiance, unissent loyalement leurs efforts en vue de s'acquitter de leur mission avec la pleine conscience de son caractère et des devoirs qui en résultent. L'essai tenté est d'autant plus intéressant, que c'est sans doute la première fois qu'en France, pour assurer ly plein effet d'une loi, il est fait appel aux compétences techniques. Que l'Administration ait, de prime abord, accueilli de bonne grâce cette collaboration technique imposée par le Législateur. nous avons de bonnes raisons d'en douter. Mais l'attitude observée,par vos délégués est venue à bout des résistances ouvertes ou occultes, et notre tâche se poursuit maintenant avec moins de difficulté. Elle n'en demeure pas moins très complexe, ardue, délicate et parfois malaisés, du seul fait que les créanciers négligent, trop souvent encore, de se conformer aux prescriptions en vigueur. Si nous sommes, en vérité, les représentants de nos mandants, encore faut-il que ceux-ci ne donnent pas des causes trop mauvaises à sou-
tenir!.
Pour qui connaît l'aversion innée du médecin à l'égard de la « paperasserie », quantité d'erreurs ou d'omissions regrettables s'expliquent: nous nous efforçons toujours de faire apporter. par les intéressés, les redressements indispensables; mais que de temps cela prend et quelle correspondance quotidienne cela nécessite! C'est, incontestablement, une mise au point à réaliser, une éducation à faire, obligatoirement, car on ne doit pas perdre de vue qu'il s'agit, en définitive, les deniers de l'Etat, et, par surcroit, de débours à inscrire au budget des Dépenses
Recouvrables. Aussi n'avons-nous laissé passer aucune occasion de documenter utilement nos confrères, an recommandations publiés d'avis de et moyen dans les bulletins de nos Syndicats et Associations, ainsi que dans les journaux professionnels. Il est vrai que le médecin — plus soucieux de s'instruire que de surveiller ses propres intérêts — ne lit pas toujours avec toute l'attention désirable les communications de cette nature. C'est infiniment regrettable, à tous points de vue, et nous ne pouvons que déporer d'être forcés de consacrer, àinstruire quantité de confrères, un temps considérable qu'il serait plus profitable à l'intérêt général de réserver à notre véritable mission: vérifier l'exactitude des mémoires présentés, étudier et mettre en état les affaires soumises à la sous-Commission d'abord, puis à la Commission elle-même. Sur le fonctionnement proprement dit des Commissions de contrôle dans le département de la Seine, certaines précisions sont indispensables, parce que singulièrement instructives. L'élection des représentants du Corps médical de la Seine aux Commissions de contrôle eut lieu le 23 décembre 1922, sans qu'il fût possible d'obtenir de l'Administration — dont le siège était fait — plus de quatre Commissions pour Paris et la banlieue. A cet égard, l'expérience acquise après un labeur de près d'une année, nous incline à donner raison à celui de nos confrères qui, à l'As-
semblée générale du Syndicat des médecins de 10 décembre 1922, signalait alorsh: Seine, première manifestation d'une volonté cette « d'obstruction évidente de ne pas permettre aux Commissions dô mener à bien la tâche considérable qui les attendait, afin qu'il ne fût pas dit que les médecins avaient pu faire mieux que
le
!
(1) l'Administration elle-même» L'Arrêté préfectoral, constituant les quatre Commissions et fixant le ressort de chacune d'elles,futsigné le 12 janvier 1923: la première réunion de chacune des dites Commissions eut
lieu du 16 au 25janvier. Dès la réunion de la première Commission, le Président, Délégué du Préfet, s'arrangeaitpour fairedésigner aux fonctions de Secrétaire — en contradiction formelle avec les termes de l'article 30 du Décret - l'un des représentants du Ministre des Pensions (un médecin-inspecteur du cadre de réserve), fournissant ainsi la preuve d'un état d'esprit contre lequel nous eûmes à réagirpendant plusieurs mois (2). Notre entrée en fonctions eut pour théâtre le rez-de-chaussée du local sis 44, quai des Orfèvres. Dans une grande pièce encombrée de dossiers poussiéreux, où l'on avait tout juste la place de s'asseoir entre la table et les échelles permettant l'accès aux fameux cartons verts, on nous mit au travail, les quatre secrétaires ensemble, en ne nous affectant qu'une employée pour deux Commissions à la fois. Et malgré les conditions étrangement défectueuses d'une telle organisation matérielle, propice aux confusions et aux erreurs les plus fâ cheuses, on nous fit savoir qu'en raison de la clôture de l'exercice financier au 31 mars, nous devions avoir terminé, avant cette date fatidique, In vérification et la transmission aux services de paiement des mémoires accumulés dont un grand nombre portaient sur l'année 1922 en entier quelques dizaines sur 1921etd'autres sur 1920 Ajoutons qu'aucune indication de nous fut donnée par l'Administration, sur la façon de procéder à ce travail tout nouveau pour nous. En dépit de circonstances aussi peu favorables — où l'observateur le moins prévenu, ne saurait manquer d'apercevoir le piège auquel on eût été, sans doute, trop heureux de pouvoir nous prendre — les sous-Commissions (médicale et pharmaceutique) réussirent à tenir les réunions prévues au Décret. Au prix d'un laborieux effort, on parvint à examiner la plupart des mémoires, dont l'importance n'exigeait pas une étude très approfondie. C'est seulement le 19 mars, que chaque Commission futdotée d'une employé. Huit jours plus tard le 20 mars— nous commencions nou,sinstallerdans locaux aménagés dans l'ancienne caserne dite Anncx." Napoléon » aun" de la rue Lobau. II était, enfin possible, vers la mi-avril, d'en-
a
- -
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les (1
(1)I)'(luAU.AMiiL.Bull.S.M.S.,11"2,février1!)23,p.40.
i i oi>s ]n ;:;on,i-brident.'•:!( (!-!>A on
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seconde séance de ce'teCommis-' aplani, le médecin-inspecteur
P. ci l'un desveprtsenti<;c'us>'u
z-\tîéni):r.iun Corpsmédicalétaitnommésecrétaire,conformément an Ik'erc; mais lefait à retenirn'en demeure pasmoir.s don11aU
; significatif autantque probant.
!
treprendre le classement méthodique de nos documents déjà nombreux, deranger avec ordre et méthode lescentaines de dossiers de médecins et de pharmaciens exerçant dans le ressort de chaque Commission, d'apporter quelque clarté prédans une besogne où notre responsabilité cisait chaque jour davantage. Si l'installation matérielle répondait — à peu près — à nos desiderata, les difficultés inhérentes à notre tâche étaient loin de diminuer, bien au contraire, du fait de l'éloignement des divers éléments du Service des soins gratuits, qu'il eût été sans doute trop logique de grouper dans un même corps de bâtiment. Tandis que le Président est à l'annexe Lobau, les Secrétariats des Commissions sont à l'annexe Napoléon, mais les services administratifs, avec lesquels des rapports constants et pour ainsi dire journaliers sont indispensables, résident à un kilomètre et demi, au quai des Orfèvres. Il est vrai que, dans les derniers jours de juillet, nous parvînmes à obtenir un poste téléphonique; mais cette dispersion des divers bureaux, préjudiciable au bon rendement du service nouvellement institué — où le besoin de liaison se faisait d'autant plus impérieusement sentir, que celle-ci conditionne étroitement les résultats de notre collaboration technique — impose aux intéressés (mutilés, médecins et pharmaciens créanciers), des allées et venues qu'une organisation plus judicieuse eût permis d'éviter. Quant aux médecins-contrôleurs, dont les listes de présentation furent établies, en février, par les Groupements médicaux de la Seine, leur nomination — en nombre restreint par rapport aux propositions faites ne parut qu'aux premiers jours de mai: d'où impossibilité absolue de procéder effectivement au contrôle technique pendant LIntrimestre et demi.
se
Bien qu'il soit particulièrement délicat d'entretenir nos mandants de nos rapports personnelsavecl'Administrationpréfectorale, nous ne saurions passer sous silence les incidents provoqués par les instructions d'une circulaire préfectorale du 30 avril1923, commentant à notre M. le Ministre des Penusage une circulaire sions, en date du 30 janvier 1923, dont il ne nous avait pas été donné connaissance en son
de
temps. Le fond aussi bien que la forme de la notification adressée, ne tendaient rien moins qu'à nous assimiler à des fonctionnaires, et même à des subordonnés. Justement émus de telles prétentions, nous fIlHl'S demander une consultation juridique à deuxavocats versés en ces questions spéciales. Forts do deuxavis dûment motivés, abondant dans le mêmesens, nous en saisîmes nos Commissions respectives; et malgré l'oppositiondu Délégué du Préfet, les quatre Commissions votèrent successivement un ordre du jour, se rél'independance que doivent nécessaieknnajH rement conserver les membres d'une Commis:o:!!liu' et déclarant inadmissible une subordination, dont le principe îert'itrwd n'existe ni dans le Décret, ni dans la Loi. Pressentantd'autrepart,que le Préfet n'était peut-être pas très au courant, personnellement,
très
île
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de
des dispositions d'esprit l'égarddesCommissions
son représentant à contrôle, et craignant devoirsurgir d'un jour àl'autre un conflit susceptiblededéclencher l'intervention du Groupe médical parlementaire (dont l'un de nous avait vu le Président, et l'avait documenté sur la situation), nous sollicitâmes de M. le Préfet de la Seine une audience dans le but de nous présenter à lui, et de lui exposer de vive voix, nos desiderata en vue du rendemnt optimum du service
de
dont nous avions accepté la charge principale. Au cours de cette audience, qui eut lieu le 3 juillet, différentes questions d'où pouvaient naître des malentendus furent élucidées, et il fut parfaitement spécifié que la collaboration technique apportée à l'Administration par les représentants du Corps médical, ne pouvait avoir pour effet de placer ceux-ci dans une situation de fonctionnaires et encore moins de subordonnés. Appréciant à sa juste valeur une collaboration que, pour notre part, nous entendions donner loyale, complète,mais sans entrave, le Préfet nous donna l'assurance de sa bienveillance personnelle et nous engagea à nous mettre en rapports immédiats ce qui fut fait dans l'heure même - avec le Directeur des Affaires départementales, chef hiérarchique direct du fonctionnaire désigné pour présider les Commissions. Nous nous plaisons à reconnaître qu'à la suite de ces entretiens successifs, une détente s'est « » trèsheureusement manifestée dans nos rapports avec les représentants de l'Administration qui nous ont témoigné plus d'égards. Si notre démarche courtoise valu une nous a considération plus marquée, dont il nous sera permis d'exprimer une légitime satisfaction, nous n'aurons pas l'outrecuidance de qu'elle penser ait pu contribuer au changement qui s'est duit, par la suite, dans la présidence de pronos Commissions. Par lettre du 2 octobre, le Chef du Bureau de l'Administration générale du département, qui dirigeait le Service des soins gratuits depuis -la mise en application de la loi du 31 mars 1919, donnait sa démission de Président des Commissions de contrôle. Un arrêt préfectoral du 13 octobre 1923 désignait, pour le remplacer la Présidence des Commissions, un inspecteur général, M. VERLEY, avec qui nos premiers contacts ont été emprunts d'une urbanité à laquelle nous nous faisons un devoir de rendre hommage. En quelques semaines, notre nouveau Président a pu mesurer toute l'importance du Service des soins gratuits dans l'agglomération parisienne et juger du labeur considérable fourni par les secrétaires des Commissions, dans des conditions qui ne sauraient se prolonger davantage, ssns nuire à tous les intérêts en présence qu'il convient de sauvegarder. Il s'est renducompte de l'insuffisance du personneladministratif, si l'on veut se mettre à jour et se conformer aux prescriptions de la circulaire ministérielle du 27 juin1923 (Etablissement de fichiers divers, statistique, etc.). Nous connaissons ses intentions de grouper au plus tôt les éléments du Service, afin de remédier aux inconvénients qui lui ont été signalés. Il semble qu'on puisse augurer d'une meil-
-
à
leure utilisation des efforts personnels des secrétaires de Commission, leur tâche devant se trouver allégéedu travail incombant au bureau admi nistratif pour la vérification des mémoires au point de vue mathématique et questions de forme (application du décret, catalogue exact, etc.). Car il importe de faire remarquer que, jusqu'ici, chacun de nous ne disposant que d'un employé unique obligé de faire face à de multiples besognes, nous avons été forcément amenés à satisfaire aux formalités du contrôle administratif autant qu'aux nécessités du contrôle technique. Une telle besogne, qui réclame un temps considérable, ne peut se poursuivre plus longtemps sans risquer de léser gravement nos intérêts matériels: on nous accordera volontiers, que le dévouement à la cause professionnelle ne saurait aller jusqu'à comprommettre notre clientèle per-
sonnelle. Si
l'on veut que
lesmémoires
des créanciers
-
(médecins, pharmaciens, hôpitaux, maisons de santé, etc.), soient examinés promptement et réglés à bref délai, si l'on tient à ce que le contrôle technique puisse s'exercer avec la rapidité qui est la condition essentielle de son efficacité, nous persistons à penser qu'il importe d'augmenter le nombre des Commissions de contrôle du département de la Seine, et, provisoirement, de constituer sans tarder des bureaux administratifs pourvus du personnel nécessaire à la bonne exécution d'un service extrêmement complexe, dont l'importance n'a peut-être pas été appréciée en haut lieu à sa juste valeur. Il dépend des médecins de faciliter, d'autre part, la tâche ingrate des secrétaires, en s'appliquant à bien connaître les prescriptions essentielles du Décret et surtout à s'y conformer scrupuleusement dans leur propre intérêt, autant que dans celui des mutilés, leurs clients, et de
,
l'Etat.
SERVICEDE SANTÉ Un Service médical a été organisé au cours de l'année 1922-1923. Il est à même de fonctionner depuis plusieurs mois et si son effort r'a pas été mis plus en valeur, c'est parce qu'il y a eu peu. de malades parmi nos camarades
sociétaires, conséquence tout aussiimprévue qu'heureuse ou plutôt. parce que, insuffisamment prévenus, les camarades pour lesquels ce Service eut été profitable, n'ont pu l'utiliser efficacement. Dans ce premier Bulletin, aurore des actes fertiles de l'action sociale de la Fédération Natio-
nale des Anciens Militaires et Combattants et terme de palabres mouvementés sans effet pour les intérêts directs des sociétaires, seule est publie la liste de nos camarades du Service de santé ayant bien voulu adhérer aux points cidessous énoncés:. Tout sociétaire a droit aux soins médicaux sur présentation de sa carte fédérative annuelle, pour lui et les membres directs de sa famille, contre paiement comptant. Il voudra bien s'adresser aux médecins de son arrondissement ou des arrondissements limitrophes.
TABLEAU DES SÉANCES DE TIR POUR 1924 HEURES
DATES
25 1
8 6 27
Mai. Juin .,.
Juin Juillet Juillet
10Août
24 Août 14
Septembre
Septembre 5 Octobre 26 Octobre 28 9
Novembre.
heures heures 13 heures 13 heures 13 8
13heures 13 8 8
13
heures heures heures heures heures heures
13 8 13 heures
à à à à à à à à à à à
à
17 12 17 17 17 17 12 12 17 17 12 17
heures heures heures heures heures heures heures heures heures heures heures heures
Dessicurs les Présidents des Sociétés de la Fédération sont priés de communiquer à leurs sociétaires le programme des tirs de l'année 1924
STANDS
Vincennes Fort de Montrouge (tir revolver) Porte de Sèvres Vincennes Porte de Sèvres Fort de Montrouge (tir revolver) Fort de Montrouge (tir revolver) Porte de Sèvres Vincennes Porte de Sèvres (Concours d'honneur) Fort de Montrouge (Concours revolver) Porte de Sèvres et de remettre au gérant de la Fédération la liste des tireurs qui ont l'intention d'y prendre part.
ECHOS DES A. C. Fidèle à la tradition, comme profondément attachée à tout ce qui peut entretenir le culte vénéré du souvenir de la Grande Guerre, la F.N. A.M.C. a décidé de rendre, comme chaque année, un solennel hommage au Poilu Inconnu. Rendez-vous le dimanche 22 juin 1924, à 10 h. précises, à la statue de Strasbourg, place de la Concorde. Départ à 10 h. Les sociétés sont invitées à amener leurs drapeaux ou fanions; les sociétaires à arborer leurs insignes ou leurs décorations militaires. Tenue de ville; facultative pour les officiers. La couronne déposée sur la dalle sacrée étant offerte par souscription des Amicales fédérées, le montant de cette souscription devra parvenir au camarade Macpherson, 75, rue Turbigo (3e) ou remis directement au siège social contre reçu.
30. *
**
AMICALE DU 409° R.I.
Notre Amicale ouvre une souscription avec Tombola gratuite, pour augmenter les ressources de sa caisse de secours et lui permettre de donner à ses membres le maximum d'avantages pratiques et matériels, en adhérant à des mutualités post-régimentaires et à des caisses de retraites. Pour doubler l'intérêt de cette souscription, de l'attrait d'une agréable surprise, nous avons décidé que cette souscription (dont le billet est de Tombola gratuite à droit franc) donnera une un dont les premiers lots sont: 10 Une Obligation du Crédit Foncier de France, emprunt foncier 1909; valeur 250 francs, participant à des tirages ayant lieu le 5 de chaque mois. 2° Une Obligation du Crédit Foncier de France, emprunt communal 1912, valeur 250 francs, participant à des tirages ayant lieu le 22 de chaque mois. Parmi les autres lots, citons: colis de parfumerie, colis de livres des meilleurs auteurs, tapis de table, bibelots divers. Le tirage de la tombola est fixé au dimanche 20 juillet, à 10 heures du matin, ausiège social, 28, boulevard de Strasbourg. Les lots seront délivrés immédiatement aux gagnants.. Les camarades de la Fédération qui désireraient acheter des billets de notre tombola (prix: 1 franc), voudront bien s'adresser de la au gérant b Fédération, qui en est pourvu. Le Président, A. DUBRULLE. **
L'AMICALE DES ANCIENS DU DEUX-SIX-QUATRE *
Depuis la démobilisation, l'idée de constituer une Amicale des Anciens du 204e R. I. avait été mise en avant, comme répondant à la nécessité morale de se sentir les coudes, comme jadis, à
Quennevières, sur la Somme, l'Ailette, l'Aisne et l'Orne. Rendus à la vie civile à la démobilisation, bien des Poilus après les premiers moments de folle joie passés, ont regrettél'ère de sympathie réciproque vécue entre camarades; y avait une différence entre la vie réelle et celle qu'ils avaient escomptée au retour, non point qu'ils s'attendaient à des égards de la part de ceux « sur lesquels ils avaient des droits », comme disait le sentaient bien toujours les « Tigre »: non, ils se P.D.F., mais par contre ils étaient tout de même trop « étrangers » au milieu de cette multitude d'embusqués; ils leur manquaient les copains éparpillés un peu partout, des gens de leur espèce enfin! avec qui ils puissent causer et qui les comprennent. Aussi, l'idée de Société semblant devoir prendre corps, et sa nécessité s'affirmant chaque jour davantage, quatre grognards du régiment Roux, décidèrent de faire un appel aux Anciens dont ils avaient l'adresse. Une première réunion fut décidée et fixéeau samedi 19 juin 1920 à la Fédération Nationale des Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants. Devant une salle comble, le camarade Renou, dans une harangue très applaudie, fit l'exposé de la situation, des Anciens du régiment et démontra la nécessité de se rencontrer de temps à autre, au moins une fois par mois. L'Amicale fut fondée le soir même; les camarades se quittaient en se disant à bientôt! La Famille du 264e était reconstituée; elle n'allait pas tarder à s'agrandir. Les camarades de province vinrent se joindre à ceux de la capitale; une liaison étroite fût dès lors établie et maintenue par la création d'un bulletin mensuel, tenant tous au courant des événements et nouvelles survenues parmi les membres de la Société, un service de correspondance des plus actifs ne cessa de fonctionner au secré-
il
tariat.
Chaque mois, le 3" mercredi, à 8 h. 30, les Anciens du 204r se réunissent à la F.N.A.M.C., et une fois par an en Assemblée générale; un banquet annuel toujours des plus gais, remet à nouveau en valeur la bonne humeur légendaire du régiment. En quatre années, l'Amicale a fait la liaison des frères d'armes du 264e; elle se tient en relations étroites avec tous, dans la Ruhr, au Maroc Oriental, en Haute Moulouya, sur la Côte d'Ivoire, partout où un Ancien du régiment a fait signe Il va sans dire que chaque année, le 11 novembre, les Anciens du Régiment ont à cœur de porter leur étendard des Invalides à la tombe du Poilu Inconnu, en souvenir de leurs glorieux frères tombés à leurs côtés. Nous souhaitons que ces lignes tombent sous les yeux des camarades dont nous ignorons l'adresse ou qui n'ont pas été touchés par nos circulaires par ce fait nous procurer le vif plaisir
et
de les revoir. Detout cœur, les Anciens du Régiment Roux applaudissent à l'idée de la parution du journal
fédéral; celui-ci accentuera davantage l'esprit familial de la F.N.A.M.C. et rendra plus tangible et plus efficace son action bienfaisante. Ils profitent de cette première feuille de liaison pour adresser à leurs camarades des 116° et 316e, 65e et 265' R. 1. l'expression de leurs sentiments de fraternelle amitié. Pour les Anciens du 264e R. I,: LE COMITÉ. **
série aura lieu du 1H au 28 novembre; la 20 novembre au 23 décembre.
* Un nombre considérable de camarades — ayant été lésés dans l'attribution de leur pension ou ayant vu celle-ci injustement diminuée, supprimée ou refusée — avaient laissé passer les délais légaux pour attaquer la décision devant le Tribunal des Pensions. Nous leur rappelons que la loi du 29 décembre 1923 (loi Ricolfi) leur ouvre de nouveaux délais. Ces délais, qui ne seront pas renouvelés, expirent le 28
La convocation des réservistes,dont nous avons parlé, appartenant à la classe 1920, aura lieu cette année, soit au cours de manœuvres ou dans les camps en France, soit à l'armée du Rhin. La 1re
du
2e,
juin.
Nous engageons les intéressés à ne pas attendre le dernier moment pour profiter des avantages de la loi Ricolfi qui permet de réparer bien des in-
justices.
AVIS -
Les A.C. du 272e se réunissent le dernier samedi de chaque mois, Café du Grand Comptoir, rue Vivienne, en face la Bourse, à 20 h. 30.
expriqui — sur la brèche depuis trois ans meraient le désir de se retirer temporairement.
* **
LA LEGION La société se réunit le deuxième samedi de chaque mois, à 9 heures du soir; le Conseil d'Administration le quatrièmesamedi de chaque mois, à 9 heures du soir, au siège social: 28, boulevard de Strasbourg (métro: Château-d'Eau). Fondée en Société amicale le 24 juin 1898, la
Les Amis du 8-5 », fondée, le 26 juin 1907 entre les anciens militaires du 85e R. I. ayant adhéré à ses statuts, modifiés par décision de l'assemblée générale du 27 février 1921, comanciens militaires ayant appartenu aux prend 85 et 285 d'infanterie et 61e territorial. Les réunions ont lieu le dernier dimanche de chaque mois, à 10 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La société
«
les
*
**
UNION AMICALE DES ANCIENS CHEVAL DU 12e CHASSEURS Le Président de l'Union rappelle à tous les so-
A
ciétaires que nous réunissons le troisième mardi de chaque moischez Giraud, 6, rue d'Amsterdam. Prochaine réunion le 17 juin. **
AMICALE DU 73e REGIMENT D'INFANTERIE
Pèlerinage.— Notre pèlerinage annuel aura lieu le 15 juin 1924, à Dormans, ville tenue par notre régiment dans la nuit du 14-15 juillet 1918. Une circulaire spéciale donnera tous les détails
de cette organisation, qui prévoit le dépôt d'une couronne au cimetière militaire de Dormans. Nul
doute que nous nous retrouvions très nombreux à cette promenade-souvenir. * **
Assemblée générale annuelle. —Conformément aux statuts, notre Assemblée générale annuelle se tiendra le 19 juin prochain, pour entendre le rapport moral du secrétaire général et le compterendu financier du trésorier. Il y aura également lieu de procéder au renouvéllement en entier du bureau. A ce sujet, nous faisons un appel tout particulier au dévouement de tous les membres pour que des candidatures nouvelles soient posées. Nous sommes certains que notre appel sera entendu et que de nouveaux camarades voudront bien faire la relève de ceux
*
•**
Société La Légion, élargissant son but,s'est transformée en Société de Secours Mutuels le 1er avril 1901.
Depuis cette époque elle n'a cessé de prospérer, prêtant aide et protection à ses sociétaires ainsi qu'à tous les légionnaires libérés qui ont eu recours à elle. Nombreux sont les. camarades auxquels elle a procuré, avec du travail, les secours qui leur ont aidé à se procurer une situation et aucun d'eux n'a en vain fait appel à son aide morale et matérielle. Des généreux donateurs ont constamment appuyé La Légion, fourni aux besoins de sa Caisse de secours immédiat et nous n'avons jamais fait appel en vain, au nom de nos glorieux frères
d'armes.
Nous avons toujours loti j oiii-s réservé l'accueil le plus fraternel ceux qui ont pris part à la Grande Guerre où les unités de la Légion Etrangère ont fait preuve de leur valeur habituelle et conquis
à
les plus hautes récompenses. Il est de l'intérêt de tous les anciens légionnaires de s'affilier à notre groupement dont l'utilité n'est plus à démontrer. Plus ce groupement
:: : : : :
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sera nombreux, plus son autorité sera forte. CONSEIL D'ADMINISTRATION
Président J.-E. Maurer, O. Vice-Présidents Mader,
Hilderbrand, Trésorier
*.
Gorcket,
*;
Barutaud,
;
1
M. M.
Secrétaire général Van Graodorf. Trésorier adjoint.: Marti, M. M. Secrétaire adjoint Cuerel. Conseillers Kauffmann, Frankenberg, Adamowitz, *, Goldstain, M. M., Baudson, M. M., Baïer N-
CE QUI SE PASSE SEBASTOPOL — ANCIENS DU 74e RÉUNION DU 14 MAI 1924
;
Correspondance. — Le président a reçu un les faire-part du décès du camarade Poulain condoléances de la Société ont été adressées à sa famille. L'évêque de Châlons a envoyé une carte de remerciements pour la souscription de la Société à l'Œuvre de la Chapelle de la Reconnaissance, à Dormans (Marne). La Société a été convoquée à la cérémonie de la Flamme du Souvenir: une douzaine de camarades ont pu répondre à l'appel et apporter au Soldat Inconnu le salut et l'hommage de la Société. La Société des Amis du Musée de l'Armée sollicite l'adhésion, en nom collectif, de la Société Séhastopol. Après délibération, le principe de l'adhésion est adopté. Le président communique le programme des séances de tir pour l'année 1924 et engage vivement les sociétaires à fréuqenter les stands pour répondre zèle et au dévouement du Comité
au
de la Société Mixte de Tir de la F.N.A.M.S. Le président fati connaître que la Société des Anciens de la 5" Division a choisi la date du dimanche a août 1924 pour le Pèlerinage annuel qui aura lieu aux environs de Charleroi. Le gouvernement belge a accordé l'autorisation , dedéployer le drapeau et de revêtir l'unifornie. Le ministre de la Défense Nationale serareprésenté à la cérémonie principale, à laquelle une
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musique militaire belge prêtera son concours. Le Pèlerinage présentera donc, cette année, un intérêt particulier: ce sera, en même temps qu'un hommage mémoire morts, une manifestation de cetteamitiéfranco-belge dont les Anciens combattants des deux pays sentent tout le prix. Prochaine réunion le 11 juin 1924, à 20 h. 30.
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MAI
1924
La séance est ouverte à 16 heures, sous la présidence du camarade Rigaut, vice-président. Laparoleestausecrétairegénéral pour la lecture du compte rendu de la réunion du 27 avril. Procès-verbal adopté sans observations. Le camarade Quès donneégalement lecture de la réunion du bureau du 20 mai. Le camarade Garafolo prend ensuite la parole pour solliciter du bureau l'ouverture de nos réunions mensuelles à 14 heures, afin de permettre auxsociétaires de Seine-et-Marne venant à nos réunions de reprendre leur train avant 16 heures. Les membres dubureau regrettent de ne pouvoir donner satisfaction à la demande du camaradeGarafolo, les réunions à 14 heures ne pouvant convenir aux sociétaires de Paris et de banlieue en général. donnée aux camarades Muller Autorisation
,est
etGarafolodeformerunefilialede« niale »àRueiletàMeaux.
La Colo-
Le président donne lecture des lettres de remer-
ciements émanant des camarades Charles Bertrand, Frédéric Brunet, Alcide Delmont, Michel Missoffe,membres honoraires de «La Coloniale», et de M. Henri Paté, en réponse aux félicitations adressées par le Conseil d'administration à l'occasion de l'élection ou de la réélection de ces camarades aux dernières élections législatives. Le camarade Rigaut a le regret de faire part du décès du camarade Brékel et rend hommage à ce cher disparu. Le secrétaire général présenta le jour du décès de ce camarade, les condoléances à la famille au délégation assista aux nom de « La Coloniale »; une, (lélég~itio"
obsèques.
En dehors de l'indemnité au décès remise à la veuve « La Coloniale » va s'intéresser aux trois orphelins, dont l'un d'eux n'est pas encore élevé. Un secours leur a également été donné par Mme Leveaux. Le président fait part du mariage du camacelui deMlle Huard, radeOlivierainsique fille de notre dévoué secrétaire. Il adresse aux futurs époux lesvoeux,de féli-
de
cité de«La Coloniale».
LeSouvenirFrançaisayantadressé une invitationà«LaColoniale»,nouspriantd'assister
àlacérémonie quisera donnée le 31 mai, à 10h.1/2, à Notre-Dame, à la mémoire des soldats françaiset alliés morts au champd'honneur, une
délégation se rendra à cette pieuse manifestation avec le fanion de « La Coloniale Lecture d'une lettre de la F.N.A.C. est donnée par le présidentau sujet,delacérémoniequi aura lieu le 22 juin sur la tombe du Soldat Inconnu. Une circulaire sera adressée en temps utile à tous les sociétaires pour en régler les détails. Lecture est également donnée d'une lettre de la Société de Tir et des Amis du Musée de l'Armée. Le camarade Malaisé donne quelques renseignements sur la promenade qui doit avoir lieu le1erjuin àLa Malmaison. Le camarade Rigaut invite les sociétaires à se rendre nombreux à l'appeldel'organisateur de cette excursion. En fin de séance, quelques camarades demandentl'admission La Coloniale des veuves de nos camarades décédés en qualité de membres actifs. Cette demande est rejetée, étant contraire à notre raison sociale et à nos statuts. Le président fait connaître néanmoins que nos statuts ne s'opposent pas àl'admission des dames à notre Société en qualité de membres honoraires; les veuves de nos camarades ont trouvé de tuot temps l'aideetl'appui moral qu'elles ont sollicité de«LaColoniale Après l'admission dequelques nouveaux camarades, la séance est levée à18 heures. Le Secrétaire général,
à«
»
».
Georges QUÉS. ** *
ce
fut notre tour de raviver Triomphe,lorsque la flamme qui brûle sans arrêt sur la tombe de notre glorieux Camarade Inconnu. Pareille joie nous avait déjà été donnée, lors de la remise des Etendards aux Invalides. Chaque fois qu'il est nécessaire, les anciens dragons du 27e répondent élan cet Il importe appel. présent à notre que « spontané se continue et que chacun fasse de la propagande au près de ses anciens camarades. Aucun de nous n'ymanquera, nous en sommes certains. L'après-midi, une matinée dansante réunissait dragons du 27e et invités dans les salons de la F.N. .A.M.C.Malgré la chaleur accablante, de nombreux couples se livrèrent aux joies des tangos et des fox-trott, aux accents d'un excellent jazzband, dirigé avec maestria par notre ami Bournadet. Des intermèdes nous permirent d'applaudir notre « divette » Trichet et son danseur Mora dans un sketch chanté et dansé fort bien réglé; notre inépuisablecomique Guillaudot déchaîna
DIVISIONS DE L'INFANTERIE
20" ETnO"
P)!<)(:t.S-V);HMA). DE LA RÉUNION DU 7 MAI
estouverte
heures 10, par le président, Dr Torchaussé. Présents: 27; excusés: MM. Sys, Dubois et Mme Clément. Le secrétaire donne lecture de la correspondance et de l'extrait du P.V. de la réunion du 8 avril du Conseil d'administration de la F.N.A. M.C.: il distribue quelques lots de la fête du 16 mars réclamés à la réunion d'avril par plusieurs camarades, puis il remet auxbénéficiaires le montant des remises commerciales qu'il a reçues pour le 1er trimestre. Notre La Flamme sous l'Arc-de-Triomphe. jour pour ranimer la Flamme du Souvenir a été le dimanche 1er juin, à 18 heures. Une gerbe de La séance
à 21
»
-
fleurs a été déposée. La messe envisagée pour Messe(te Requiem. le 1er juin, a l'église Sainte-Elisabeth, pour les morts de nos Divisions, est, sur proposition du président, reportée en principe au dimanche 9 novembre, date rapprochée du jour anniversaire d'uneforte attaque où sont tombés de nombreux
la
desrires avec ses chansonnettes interprétées avec son talent habituel, tandis que notre camarade Chauvière divertissait l'assistancepar ses fantaisies. Bref, réunion des mieux réussies et pleine d'entrain, à l'issue de laquelle chacun se donnait déjà rendez-vous pour notre 10" réunion, qui aura lieu en décembre prochain et dont nous reparlerons d'ici là.
camarades.
Sortie il'élé.—-Cette sortie est fixée au dimanche 15 juin. Le programme établi avant la fin de mai. Excursiondans la forêt de Marly: déjeuner et diner en forêt. Dépenses envisagées par personne: repas, voyages et frais compris, environ 20 francs, et par enfant au-dessous de 8 ans, environ 8 francs. La Commission des fêtes espèreque les camarades donneront leur adhésion en grand nombre, ainsi que celles de leurs parents et amis. Mariage. - Le -50 avril, en l'église Saint-Pierrede Neuilly-sur-Seine, a été célébré le mariage de M. Paul Sys, fils de notre président d'honneur, avec Mlle Odette Seigneur. Plusieurs camarades y ont assisté. Nous renouvelons aux jeunes époux nos plus sincères félicitations et nos vœux de bonheur. Adhésions. Comme membre bienfaiteur, M. le colonel Roob, au titre du 225e R.I. Comme membreparticipant,M.LucienLévy, au titre du 207eR.A .C. C'est avec grand plaisirque nous les
sera
*
**
LES ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS ET VENDEENS RÉUNION DU LUNDI
-
Cette réunion fut agrémentée d'un brillant concert donné au siège social, 28, boulevard de •
-
enregistrons.
:
LeSecrétairegénéral L. DÉON. *
**
LA MARJOLAINE » La 9" réunion de (( La Marj olaine », qui coïncidait avec le 5e anniversaire de la fondation de notre Amicale, a eu lieu le 18 mai dernier. Bien que nos réunions de printemps n'aient été qualifiées que de réunions secondaires, nous avons constaté la présence d'une quarantaine de «
camarades. Le banquet eut lieu — comme toujours - à la Taverne du Xèf/re; il fut empreint de la plus vive cordialité: le commandant DE COURSON DE LA VILLENEUVE présidait, en l'absence du COLONEL Chambéry par des obligations DE MAGY, retenu de famille: en termes vigoureux et émus, notre cher vice-présidentretraça la marche toujours ascendante de notre Amicale: souligna la joie que notre comité de direction avait éprouvée, le 12 avril dernier, en constatant la présence de plus de 50 anciens du 27e dragons à l'Arc-de-
il
*
Strasbourg. De nombreux sociétaires, accompagnés de leurs familles, avaient tenu, par leur présence, à témoigner du vif intérêt qu'ils portent à ces réunions artistiques et familiales organisées tous les deux mois. Chacun des artistes qui avaient assuréleurgracieux concours a remporté le plus vif succès. Nous citerons Mlles Escalle, Lycett, et MM. Berson, sans oublier Mme Rossignon qui accompagna les artistes avec son habileté coutumière. En présence de si brillants résultats, le Conseil d'administration a décidé de donner, la saison d'hiver prochaine, ces concerts qui, tout en récréant les membres de notre groupement, les incite à venir assidûment aux réunions.
*
AMICALE DES 170" et 1.74" R.I. L'Assemblée générale du 24 mai 1924 fut présidée par le capitaine Aubanel. La séance est ouverte à 21 heures 30. Notre vice-président, le capitaine Aubanel, résume les événements qui se sont produits depuis la der-
--
à
12 MAI
*
nière réunion: Le samedi 5avril, les combattants des 170e et 174eR.L ont ranimé la Flamme sous l'Arc-deTriom phe. Etaient présents: le président, commandant de La Ferronnays: le général Lavignemembres du buDelville, le colonel Nouvion, reau, et une vingtaine de camarades. Le samedi 26 avril, notre banquet annuel nous retrouvait réunis au nombre d'un cinquantaine, à la Taverne du Nègre. Quelques-uns de nos ca-
les
-
marades avaient amené leurs femmes et nous pensons que cet exemple sera suivi l'année prochaine par un plus grand nombre de camarades. Le lendemain dimanche 27 avril a eu lieu, dans la chapelle des Invalides une cérémonie religieuse à la mémoire des camarades de nos deux régiments tombés au champs d'honneur. Notre ancien aumônier, le chanoine Dubourg, prononça un discours fort apprécié de tous ces auditeurs. Le général Gouraud et le général Mariaux, gouverneur des Invalides, nousavaient fait l'honneur de répondre à l'invitation que nous leur avions adressée. Le colonel Guillot, commandant le 170e, représentait le régiment. La messe fut dite par l'abbé Deroux, capitaine du 170". A 10 heures, les membres de l'association se retrouvaient sur la tombe de leur camarade l'Inconnu pour y déposer une couronne. Le vice-président nous annonce la mort de notre camarade le capitaine Laffont, décédé à Pau après une longue et douloureuse maladie. Une couronne a été envoyé au nom de la Société. Nous regrettons que notre président et le capitaine Le Mire ne soient pas des nôtres ce soir pour pouvoir leur adresser nos félicitations à l'occasion de leur réélection à la Chambre des députés. Il a été décidé qu'à l'occasion de la fête du 170e à Khel, undon serait adressé à nos jeunes camarades: le choix n'en est pas encore arrêté. Il consistera vraisemblablement en une coupe challenge; cette question sera définitivement réglée par le conseil d'administration. Une circulaire sera envoyée aux camarades de l'Association au moment de l'inauguration du monument de Champagne pour leur donner tous les renseignements concernant les moyens de prendre part à cette cérémonie. Il est donné lecture d'une lettre de notre camarade de Beaucorps, dans laquelle figure l'extrait suivant du Bulletin du Souvenir de Lo rette: « On serait reconnaissant à toute personne pouvant donner des renseignements mon fils, CHARUET EDMOND, classe 1915, caporal au 170" R.I., 7" Cie, porté disparu le 16 juin 1915, à Sou-
sur
chez.
»
-
est donné également lecture d'une lettre adressée par le général Naulin à notre camarade Bedel, dans laquelle il nous rappelle qu'il n'oublie pas ses anciens de son régiment. Le général Naulin est actuellement adjoint au général Weygand à l'armée du Levant. Le 22 juin, manifestation de la Fédération à l'Arc-de-Triomphe. Rendez-vous à 10 heures à hl statut de Strasbourg, place de la Concorde. Il
**
trésorier donne ensuite lecture du compte rendu financier. Son rapport est approuvé à l'unanimité. Les membres de l'Association sont informées que pour l'année prochaine les cotisations seront recouvrées par la poste. Le
La séance est levée à 22 heures 45.
Le Secrétaire. ** *
AMICALE DES ANCIENS DES 116" ET 316" R.I COMPTE RENDU DE LA RÉUNION DU 23 MAI La séance est ouverte à 21 heures 30 par le
président Coudert, assisté des membres du bureau. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance du 13 mai de la F.N .A.M.C. A la suite de la lecture de la lettre du 20 courant de la F.N.A.M.C., les camarades assurent le bureau de leur présence au cortège afin de rendre un solennel hommage au oPilu Inconnu et de participer à l'achat de la couronne offerte par Fédération. Sur la proposition du président et des membres du bureau, il est affecté une somme de 25 fr. pour participation à l'érection du monument où beaucoup de « Aux morts de Champagne nos camarades reposent de leur dernier sommeil. Il est décidé en principe qu'une messe en souvenir des camarades morts au champ d'honneur sera célébrée tous les ans un dimanche vers le 26 septembre, date anniversaire du départ de l'attaque de Champagne. La séance est levée à 23heures. Le Président de l'Amicale COUDERT.
la
»
**
FEDERATION DES ANCIENS DE LA RHUR ET DE LA RHENANIE La
EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 23 séance est ouverte à 21 heures.
MAI
Henri Gilbert-Lévy, vice-président sortant, donne lecture de la lettre qu'il a reçue de M. Raymond Poincaré, qui accepte « bien volontiers ) la présidence d'honneur de la Fédération. Il explique ensuite les raisons qui ont entraîné la démission collective du Comité, formé lors de la fondation de la Société. Il a paru, en effet, équitable à la majorité de ses membres de permettre aux nouveaux sociétaires de faire connaître leurs préférences. Un bureau d'âge composé de MM. Costerousse, Léger et Stambach est alors formé et procède aussitôt à l'élection du nouveau Comité, qui est constitué de la façon suivante: Président: Henri Gilbert-Lévy; 1ervice-président: Léon Léger 2e vice-président Charles Bivort; secrétaire général: Jean Fous; trésorier général: Robert Hamel; secrétaire adjoint: Philippe Milville; trésorier adjoint: Emile Stambach; commissaires aux comptes: Marcel Groussot et Paul oBucher d'Argis de Guillerville; membres: Edmond Jumeau, Maurice Choplin, René Fronty. Après le scrutin, M. Henri Gilbert-Lévy remercie vivement l'Assemblée pour l'honneur qu'elle lui a fait en le nommant à l'unanimité M.
:
;
président. S'adresser ensuite
camarades du Comité, il les convie à travailler avec lui, dans un esprit de sincère collaboration, à la prospérité de la F.A.R.R. Il espère que sous sa présidence le projet cher à tous les membres de l'Association et qui consiste à rappeler, soit par une plaque commémorative, soit par un monument, le sacrifice des infortunés camarades tombés glorieusement en Allemagne pour assurer l'exécution du Traité de Versailles, pourra se réaliser. Le Secrétaire général, JEAN Fous à ses
LESBIGORS La Société amicale et de secours mutuels des anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale Bigors », est placée sous la présidence « Les d'honneur du général Archinard. Le colonel Debon en est le vice-président d'honneur. Les membres participants ont droit à tous les paient une cotisaavantages de la mutualité tion mensuelle de 1 fr. 50. Les membres de l'Amicale ou membres honoraires versent un minimum de 5 francs par an. Tous ont droit à l'appui de la Société dans les conditions prévues aux statuts. Ils jouissent, en outre, des avantages réservés par la Fédération des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants aux Sociétés fédérées, tels que: bureau de placement gratuit, remises commerciales,
et
bibliothèque, etc. Les réunions mensuelles ont lieu le 1er samedi de chaque mois, ausiège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg, à 20 h. 30. Le dimanche 18 mai dernier, la Société, convoquée par le Comité de la Flamme sous l'Arc-deTriomphe, a apporté au Poilu Inconnu le souvenir de ses frères d'armes. Le président regrette sincèrement que les « Bigors » aient été si peu nombreux à cette simple cérémonie, malgré l'envoi de convocations à tous, les avis de la presse et le devoir de ne pas oublier.
:
Le Président
CHANTAL.
* **
« RANCOURT-VERDUN ANCIENS DES et 151e
»
351e R.I.
PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU 9 MAI
La séance est ouverte à 21 heures 30. Le président donne lecture de lettres d'excuses de camarades et annonce des nouvelles adhésions. Il
est distribué ensuite aux membres présents les listes des fournisseurs accordant des remises. D'autre listes seront distribuées ultérieurement. Le président donne connaissance de la lettre qu'il a adressée en avril au colonel du 151e pour lui demander d'engager les jeunes camarades du régiment qui vont être libérés d'adhérer nombreux à notre Amicale. Il donne ensuite la parole à M. le capitaine Bazaille, délégué à la Fédération de la 69e division, constituée spécialement pour répartir entre les anciens combattants de cette division les fonds provenant des bénéfices de sa coopérative. M. Bazaille expose qu'il a été décidé de consacrer ces fonds à accorder des secours exceptionnels et à consentir des prêts d'honneur aux anciens combattants de ladivision dans le besoin, moyen,, Les anciens combattants nant un intérêt de 1 de notre Amicale qui désireraient bénéficier de ces secours ou de ces prêts devront adresser leur demande au président de l'Amicale accompagnée
de pièces justificatives établissant notamment qu'ils ont fait partie du 151e R.I. du 1er novembre 1916 au 11 novembre 1918. Le président les fera présenter à la Fédération de la 69" Division par l'intermédiaire du camarade délégué, avec son avis motivé. L'intéressé sera prévenu par ses soins de la décision prise. Toutes ces communications resteront strictement confidentielles. De
plus amples explications seront fournies par le président aux camarades qui lui en feront la demande. La prochaine réunion aura lieu le vendredi 13
juin.
(Président d'honneur
:
Maréchal Foch)
***
(-
ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DES 3e, 105e, IIIe, 311e ET 412e R.A.L. *
(Président d'Honneur
: MARÉCHAL FOCH)
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 6 MAI
La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence de M. Walch qui donne lecture des lettres d'excuses des sociétaires empêchés d'assister à l'Assemblée. Il souhaite la bienvenue à tous les nouveaux camarades qui ont adhéré à la Société pendant l'année qui vient de s'écouler et il est heureux de constater l'essor magnifique de notre Association dont le nombre des membres s'accroît continuellement ainsi que la bonne camaraderie et la fraternité solidaire qui n'ont cessé de régner depuis la fondation de notre Société. Dans son rapport moral, il expose les avantages dont ont profité nos membres pendant l'exerciceécoulé; il dit le brillant succès obtenu par notre fête annuelle de la Sainte-Barhe; il rend hommage au dévouement du camarade Poplin, secrétaire général, qui, retenu par de nombreuses occupations, ne peut plus continuer à assumer sa lourde tâche. Notre camarade Frot l'unanimité pour le remplacer. est désigné Le trésorier Chartier expose d'une façon claire situation financière qui est excelet précise lente; il y aura lieu cependant d'activer le recouvrement de certaines cotisations en retard; à cet effet, l'ouverture d'un compte courant postal est décidée; la rentrée des fonds devra être terminée pour la réunion trimestrielle du 7 octobre prochain afin de permettre à cette époque l'emploi d'une partie des fonds disponibles. Plusieurs camarades désireux de profiter dans une plus large mesure des avantages commerciaux demandent l'impression d'une nouvelle liste mise à jour des commerçants consentant des remises; une démarche sera faite dans ce sens'près de la Fédération. L'ordre du jourétant épuisé, la séance est levée à 23 heures.
à
la
Le Président, WALCH.
AVIS. — Les comptes rendus doivent être adressés au siège social sous la rubrique « Les Echos des Anciens Combattants 28, boulevardde Strasbourg, le 15 au plus tard, pour paraître dans le numéro du mois. « Les Echos des Anciens Combattants ù paraîtront du 25 au 30.
»,
,
La séance est levée à 22 heures 30. Le Président, Louis ROBERT.
-
LISTE DES SOCIÉTÉS AFFILIÉES
A LA FÉDÉRATION (PAH ORDRE D'ANCIENNETÉ)
A.
Ralliement du 09e d'Infanterie Amis et anciens du 6-7 Union Nationale des Anciens Chasseurs d'Afrique Le Burnous La Chitra Moskowa et Argonne Au Feu
Association Amicale des Croix de (i".rn:
I.
54R.
73" R. I.
4eCuirassiers Harmonie du
I.
96eR. 29e R. I. T. 409e R. I.
La Cavalerie Légère Les Guépins
153e et 353" R. I. 33" et 233' R. I. A. C. Imprimerie Nationale A. C. du Gaz de Paris
Sébastopol
et 60e D. 1. (anciennement Les Gros Frères 20e
C. O. 132e R. «
«
Gênes
»
82eet282"R.A.L.
Divisions du Bois-le-Prêtre Les Pépères de l'Yser
1.
La Légion
109e R. I.
»
100e R. I. 23e Dragons
Les Bigors Le Terrible 57e R. I.
21e,41e,23e et 43e R. 20" et 253e R. A. C.
Solférino La Moselle Anciens Zouaves Les Loups (168e R.I.)
I
331e R. 38" R. I. T. 25" B. C. P. 25 R. I. T. 221e R. I. et 71e D. I. 279e R. 1. 52" R. 264e R. l.
289e R. I.
Génie
G. V. (Interprètes) 169e D. I. 1.
30T R. 1. 170e et 174e R. I. Association Amiale des Anciens Combattants du 89e Régiment d'Infanterie A. C. des 3-105, 111-311, 412e R. A. S. 91e et 291" léna Vauquois A. C. du Spectacle T. La Coloniale
28e R. I.
Dragons Les Mutilés de la Face 8e Hussards 27"
Coloniale
Militaires
12" Chasseurs à Cheval 172e et 372e R. I. I. et 14e R. I. T. 328e.
-
Anciens Sous-Officiers du Génie Les Nantais
I.
I..
A. N. Anciens 272e R. I.
1..
8e
XI"
R.
5eR. A. P. 1
Cuirassiers Bagatelle Les Mixtars 11e
17e R. 1.
113e,313e, 413e, 450e R. A. L. A. C. du 72" R. I. 151" R. I. et 351e R. I. 5" D. 51e et 251" R. I.
V
Officiers de Réserve de Paris 116e et 310e R. 1. 232e R. I. 32e 31e et231e
et
R.
I.et
35" R. I. T.
A. C. de la 6e D. I. A. C. des 83e et 283e R. A. L. Amicale du 211e R. I. T.
C.A.M.A. (Automobilistes du Parc 1(),Fédération des Anciens de la Ruhr Société de Tir
Tirailleurs Algériens A. C. de l'Assurance A. N. des A. C. des Dardanelles La Marjolaine Mutualité
Amicale du
12"
TOUS LES COMPTES RENDUS, AVIS, CONVOCATIONS, etc., SONT INSÉRÉS GRATUITEMENT
v
CONVOCATIONS
SE
DES SOCIÉTÉS 1erLundi.Comité
;
RÉUNISSANT AU SIÈGE.
au Feu -— Chas. d'Af. C.O.A.; — 3e, 105*, 111% 311e R.A.L.; — 131', 331' R.I.; Solférino. » Comité 69e R.I.; — 20' et 60e Division; — Les Anciens Zouaves. » Mercredi.. 25eR.I.T.;—C.A.M.A.;—Cavalerie Légère; 510e » S. sous-offic. duGénie; — Comité 113e R.I. » Vendredi.. 26' et 255' R.A.C.; Blessés dela Face; — Poilus de la Rhur; Bigors. » Samedi. Comité Directeur; 2' Les Nantais 65e R.I.; — 153', 353e R.I. Présidents et délégués à la F.N.A.N.C. » Mardi. 69' R.I. Sébastopol 74e R.I.; — Le Burnous; » Mercredi.. 67' R.I. » ) 409' R.I. » Vendredi..Moscowa et Argonne; La Moselle 149e R.I.; — 109e R.I. » Samedi.LaLégion; Comité S. sous-offic. du Génie; — 132e R.I.; .;..:,. Chas. d'Af. 3e 24' R.I.; 279e R.I/; Comité Coloniale; Pharmaciens Mardi. Chiffa La Militaires» — — — »Mercredi.. 51', 251eR.L, 402eR.I.T.;—264'R.L Comité du 152' R.I.; — 221' R.I.; — 33', 233' R.I.; 73e RJ. » » Vendredi.29* R.I.T.; — 147e, 347e R.I. 3' Mixte et 6e Tirailleur; — 1er Mixtes— 72e R.I. » Samedi. 4e Dimanche. La Coloniale, en matinée, à 3 heures.
j/ardi. .Jeudi.
-
--
Lundi.
Jeudi.
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1
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Jeudi.
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-A.S. -
Mardi. Mercredi.. .Jeudi.
Division. Les Dardanelles;— 4e Cuirassiers; —38e R.I.T. D 152e R.I.; — 1er Tirailleurs. » C.I.M. du 10e arr. — Commission Action Sociale; -—23e Dragons. » Vendredi.. R.I.; — 170', 174e R.I. tous les » Samedi. Comité Légion; — Au. Feu; — 201e Anciens Combattants du Gaz de Paris tous les jeudis, à 5 heures. 52e
A
3 mois.
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BULLETIN D'ABONNEMENT ECHOSDES
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déclare somme
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souscrire à
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la liste, adresses, des abonnes membres de notre Amicale. avec (
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Les abonnements partent du premier de chaque mois à partir de Septembre prochain.
M
mandats de la (Secrétaire de BLANCHARD tous ou au nom Commission dAction Sociale de la Fédération Nationale des AnciensMilitaires Combattants). les
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