Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1924/10. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
DANS CE NUMÉRO
A MES L'Origine— Le But
CHERS CAMARADES
PAR J. E. MAURER
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Le Service Commercial de la Fédération
Emplois Réservés
ECHANGE DE VUES par
A. DUBRULLE,
Avocat à la Cour
SOUVENONS-NOUS
CHRONIQUE MÉDICALE LISTE DU SERVICE MÉDICAL LA VIE CHÈRE ECHOS DES A.C. AVIS CE QUI SE PASSE
Liste des Amicales des A.C. ABONNEMENTS: POUR LES AFFILIÉS A LA
F.F.A.M.C.: UN AN. A PARIS, 3 FR.; PROVINCE, 3 FR. 50. POUR LES NON AFFILIÉS: PARIS, 4 FH.: PROVINCE, 4 FR. 50
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LA CORRESPONDANCE
DOIT ÊTRE ADRESSÉE AU SECRÉTARIAT DE
DIRECTION, 28, Bd DE STRASBOURG. TÉLÉPH. NORD 40-70 COMPTECHÈQUESPOSTAUX N° 691-41 LA
ADMINISTRATION ET RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, 28
PARIS (10e)
:
FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES COMBATTANTS
&
(Reconnue d'utilité publique) -
COMITÉ DIRECTEUR
N.
MM. MAURER
BUREAU HONORAIRE
MM. LEMAIRE
JOURDAIN
BROCHET.
.Président Honoraire
père. LIONVice-PrésidentHonoraire VIRAT père
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SERVICES DE LA
Local et Réunions
MM. GIBON MULLER DESPAGNE
—
Adjoint
Trésorier Général Adjoint — Archiviste
MACPHERSON
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Dr.QUIDET
Secrétaire Général
SAUNIER GROLEZ
OSOUF
PICHAUT
id. id. id.
CHAIX
id. id.
GUIGARD
Président Vice-Président
BARUTAUD FORTOUL F.F.A.M.C.
LIONService des Remises
Commission des Fêtes Mutualité Post Régimentaire
Dr. MARCHAL.Service médical, dentaire et pharmaceutique Directeur du Tir HERIVAULT F.F.A.M.C.
-Ï' r 1.1 D.!. î ier Vendéens 289e 39 4e R.I PORTE-DRAPEAU DE LA
WALCH
COMITÉ DE RÉDACTION
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SAUNIER — FORTOUL DESPAGNE — Dr. MARCHAL — DUBRULLE TRIBOULAT — GUITTER M. BLANCHARD Secrétaire de Rédaction
MM. JOURDAIN — CHAIX
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LISTE des
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F. F. A. M. C. par ORDRE d'ANCIENNETÉ
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Anciens du 24e Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, Morbihannais et Anciens du Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées La Branche de Anciens du Anciens Pharmaciens Anciens des 170e et 174e
Anciens du
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(Voir à la page 3 de la couverture la suite de la liste des Amicales.)
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mes Chers Camarades Tous mes Bons Amis
Avant de saluer l'apparition de notre nouveau Bulletin mensuel, permettez-moi d'offrir à ceux des nôtres qui sont tombés héroïquement pour le droit et la justice, à ceux qui ont trouvé une mort glorieuse en défendant la Civilisation, un Hommage respectueux et un Souvenir ému. Que les mânes de nos chers disparus se réjouissent, leur œuvre se continue et s'ils ont poussé l'abnégation jusqu'au sacrifice suprême afin de nous préparer un avenir meilleur, qu'ils soient assurés que tous nos efforts tendront à nous en rendre dignes. Que ce Bulletin mensuel soit donc le bienvenu. qu'il soit vraiment le trait d'union entre tous les Fédérés; qu'il nous permette de mieux nous connaître et en conséquence de mieux nous apprécier; qu'il coordonne nos efforts dans un but unique: « Tous pour la Fédération, la Fédération pour tous. » Oui, mes chers camarades, mes chers amis, sachons faire le sacrifice de nos préférences personnelles au profit de l'harmonie fédérative et le développement de l'œuvre sera réalisé puisque nous tous nous voulons notre chère Fédération toujours plus prospère et plus forte; sachons donc faire abnégation de nous-mêmes. Montronsnous patients envers les nôtres et confiants en l'avenir et nous trouverons notre récompense légitime dans la satisfaction d'avoir bien servi
*
l'œuvre à laquelle il nous est si agréable de nous dévouer. Donnons-nous entièrement à la tâche fédérative, ne lui marchandons ni nos peines ni nos concours puisque du fait de notre collaboration désintéressée nous anoblissons la cause. Ne nous arrêtons ni aux louanges ni aux critiques, poursuivons sans défaillance le chemin qui nous a été tracé par nos vaillants devanciers; salut à vous, colonel de Villebois-Mareuil tombé pour la défense du droit d'un petit, mais combien noble peuple; salut à vous, Wallart, arraché prématurément à notre affection; salut à vous, cher Planchon, à vous, cher Clausse qui avez su mourir noblement en héros; salut à tous les disparus de notre belle famille fédérée, nous continuerons votre œuvre d'idéalisme et de solidarité et lorsqu'à notre tour nous aurons pu apporter une pierre à l'édifice fédéral, ce sera pour nous, non un arrêt, mais un stimulant et grâce à toutes les bonnes volontés qui pourront se faire jour et qui voudront se manifester, l'œuvre dont vous avez été les fondateurs et collaborateurs s'achèvera dans une apothéose de Fraternité, de Solidarité et d'Humanité. J.-E. MAURER, Président de la F.F.A.M.C., Président de la Légion, Officier de la Légion d'Honneur.
ABONNEMENTS: POUR LES AFFILIÉS A LA
CORRESPONDANCE DOIT ÊTRE ADRESSÉE
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F.F.A.M.C.:UNAN.A PARIS, 3 VINCE,
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POUR LES NON AFFILIÉS: PARIS, 4 FR.; PROVINCE, 4 FR. 50
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ADMINISTRATION ET RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, 28
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SECRÉTARIAT DE DIRECTION, 28,
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SON ORIGINE - SON BUT Fondée en 1898, sous le titre d' « Union des Sociétés régimentaires », par le vaillant et regretté colonel de Villebois-Mareuil, la « F.F .A.M.C. » a pour but de favoriser la création de sociétés d'anciens militaires d'un même régiment et de grouper dans une communauté d'intérêts moraux et matériels, ces prolonges régimentaires qui, sans ce lien, subsisteraient isolément dans une ignorance réciproque. En un temps où certains croient de bon ton d'affecter une indifférence et une apathie complètes pour les grandes idées qui ont fait la force et la fierté de la France, ou, par surcroit, quelques individualités, exploitant la crainte puérile de la vie au régiment, s'efforcent de propager la plus impie des doctrines, une œuvre comme la F.F.A.M.C. — uniquement basée sur la camaraderie et la solidarité patriotiques — apparaît avec un caractère d'utilité, de nécessité, digne de retenir l'attention des esprits sensés; ceux-ci peuvent même pressentir la haute portée sociale, qu'elle est susceptible d'exercer, maintenant que tout citoyen est appelé à devenir soldat. Pour avoir pu franchir les difficultés de toute nature qui, depuis son existence, se dénouèrent devant l'effort inlassable d'hommes dévoués que n'avait point effrayés la tache ardue de veiller aux destinées d'une œuvre plus riche d'idéal que d'espèces sonnantes, celle-ci a fourni la preuve indiscutable de sa vitalité: à plusieurs reprises les pouvoirs publics ont manifesté leur sympathie et apporté leur appui moral à une œuvre qui sut touj ours — mérite rare à notre époque — se garder à l'abri de toute ingérence politique ou religieuse de quelque nature que ce fut. Aussi est-il permis de prétendre que la F.F. A.M.C. est appelée à grandir, et par son extension même, à rendre de réels services à la Patrie. Chacune de nos sociétés régimentaires n'estelle pas comme un vivant reflet de l'armée nationale à laquelle nous avons tous eu l'honneur
d'appartenir?
De même que pour l'accomplissement du grand devoir militaire, auquel ne tentent de se soustraire que les indignes et les lâches, là conscription réunit sous les plis d'un même Drapeau de jeunes hommes venus de tous les degrés de l'échelle sociale; de même, dans nos sociétés, toutes les professions, toutes les situations se
coudoient aussisimplement que jadis les individualités au régiment. A ceux qui veulent représenter la caserne comme le pire des séjours, nos sociétés opposent le démenti le plus irréfutable, elles témoignent au contraire que le Régiment constitue lavéritable, la meilleure école de la fraternité. La chambrée, où le riche dort à côté du pauvre sur une fourniture exiguë, voit naître les liens de l'amitié la plus sincère, parce que vraiment désintéressée. Nos groupements maintiennent vivaces ces relations de franche et cordiale cama-
raderie; ils contribuent à rendre solides et durables ces amitiés précieuses de la vingtième année. A force de se connaître, il arrive que, malgré la différence d'âge, le seul fait d'avoir servi sous le même Drapeau crée un lieu sympathique et sûr. On a dit avec juste raison: « Il n'y a que les mauvais soldats qui gardent un mauvais souvenir du régiment. » Ii n'y a, en effet, parmi nous, que de braves gens ayant loyalement payé leur dette envers le Pays, anciens soldats qui tous conservent un bon souvenir du temps passé, heureux aussi de garder une attache avec le Régiment où ils ont servi, où ils ont souffert durant la dernière guerre, désireux également de l'aider mutuellement dans la vie, en faisant profiter les plus humbles du crédit ou des relations dont peuvent disposer les plus favorisés. C'est pour réunir en un faisceau solide toutes ces bonnes volontés et en féconder le rayonnement que fut primitivement réalisée l'Union des Sociétés Régimentaires devenue aujourd'hui la grande Fédération Nationale des Unions d'Anciens Militaires et Combattants. Depuis le début, l'activité des administrateurs s'exerce en vue de procurer aux membres des sociétés adhérentes une série d'avantages réellement appréciables. Actuellement nous avons un service de Placement gratuit (offre et demande d'emplois) qui, dirigé par le camarade Fortoul, fonctionne deux jours par semaine, le mardi et vendredi, de 14 heures à 16 heures; un service médical, dentaire et pharmaceutique, dirigé par le docteur Marchal un service de remises commerciales dirigé par le camarade Lion; une bibliothèque et une société mixte de tir présidé par le camarade Brochet. Participant avec enthousiasme à l'essor des œuvres mutualistes, la F.F.A.M.C. a crééune société de Prévoyance et de Secours Mutuels, ainsi qu'une Mutualité Post-Régimentaire (assurances-vie, assurances-décès, retraites), que préside notre camarade Despagne. Etrangère à tout esprit syndical ou corporatif comme à tout mobile d'ambition ou d'intérêt personnel, la F.F .A.M.C. rapproche en effet les classes sans distinction d'origine; elle unit en un belle communion d'idées le riche au prolétaire, le patron à l'ouvrier; elle impose à chacun des devoirs réciproques et permet à tous de fraterniser sans déchéance pour les uns, sans rancune dissimulée pour les autres, parce qu'elle rappelle à tous les durs moments qu'ils viennent de traverser et que le hasard peut, à nouveau. faire d'eux des compagnons d'armes égaux devant ledanger et animés d'un même courage pour défendre le sol sacré de la Patrie.
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Le Comité Directeur. s>
Les emplois La question des emplois réservés soulève tous les jours des mécontentements; il serait temps d'en arrêter la multiplication de plus en plus croissante. La dernière Chambre nota pour les mutilés et réformés l'emploi obligatoire; cette loi était de toute nécessité et il est même regrettable que nos législateurs aient attendu quatre ans après la signature de la paix pour donner en partie satisfaction aux glorieuses victimes de la guerre. La loi existe, mais est-elle effectivement appliquée?
Pas toujours. elle est en effet trop souvent contournée. Les administrations de l'Etat font un classement et les nominations restent des années en instance. Les administrations privées instruisent pour la plupart les candidatures, répondent par déférence qu'il n'y a pas de vacances et qu'elles feront appel à leur concours dès qu'il leur sera possible. La demande, est classée et dort éternellement. Durant ce temps les vacances sont quelquefois comblées par des personnes qui n'ont jamais fait la guerre. Après les mutilés et réformés, ce sont les anciens militaires decarrière qui attendent toujours l'emploi civil que les pouvoirs publics, au nom de la nation, leur avaient promis et qui
n'arrive jamais. Beaucoup de militaires de carrière étaient restés au régiment pour avoir, à l'expiration de leur contrat, un emploi civil. Quelle déception pour eux, qui sacrifièrent la partie la plus active de leur vie pour se faire une situation qu'on ne leur donnera pas après l'avoir le plus souvent gagnée assez péniblement et au péril de leur vie, dans les brousses et les bleds coloniaux. Vous avouerez, on peut être mécontent si on se met à leur place !. Il y aurait, je l'admets, beaucoup d'ayantsdroit à satisfaire, alors que le nombre d'emplois est limité. Mais, si on faisait une bonne « lessive dans les ministères et dans les administrations subventionnées par l'Etat, je vous assure qu'on pourrait caser, après coup, pas mal de mutilés, réformés et retraités proportionnels. Que font dans nos ministères issus de la guerre et dans certaines administrations relevant de
»
»
N'oubliez pas d'adresser aux « Echos des Anciens Combattants vos Bulletins, vos comptes-rendus, vos convocations.
réservés l'Etat des hommes non anciens combattants et même n'ayant jamais été sous les drapeaux? Que font encore toutes les femmes non veuves de guerre, non orphelines dans nos ministères et
?.
préfectures Avouez que les postulants aux emplois réservésremplaceraient avantageusement ces bataillons féminins
!
Il y
aenfin des anciens combattants qui,
sans être ni mutilés, ni réformés, ont leurs raisons de se plaindre et sur des milliers de cas, je ne citerai que deux exemples. Dernièrement, un camarade ayant fait toute la guerre dans les premières lignes demandait un emploi dans les douanes. Admis à l'examen professionnel, il était refusé à la visite médicale pour varices; vous remarquerez que du service en première ligne pendant la guerre, dans un régiment d'infanterie, au service actif des douanes, il y a une très grande différence, ce dernier étant un service bien moins dur à remplir que le premier. D'autre part, dans les douanes, il y a également des préposés sédentaires; cette place qui lui était donc toute désignée lui était refusée catégoriquement. Ce même camarade se présentait quelques jours plus tard devant la Commission de réforme de la Seine, et se voyait maintenu service armé, sans pension. Même sort à un autre camarade possesseur des mêmes références quiavait concouru pour un emploi de commis dans les chemins de fer. Refusé pour la vue, alors qu'il concourait pour un emploi de bureau, il était également maintenu service.armé, sans pension, par la Commission de réforme de la Seine. J'ajoute que ce camarade avait fait la guerre sur le front français, dans un régiment d'infanterie coloniale. Jugez ces deux cas, camarades, il en résultera ce qui suit Bons pour les uns lorsqu'il s'agit de sacrifier leur santé et même leur vie, mauvais pour les autres lorsqu'ils ont la modeste prétention de vouloir travailler. Tout cela, c'est encore le régime du bon plaisir, sans égards pour l'ancien combattant qui reste toujours bonne poire ». -
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G. QuÈs,
Secrétaire général de
«
La Coloniale ».
N'attendez pas à demain pour vous abonner. Aujourd'hui, le renseignement que vous attendez paraît dans nos colonnes.
ECHANGE DE VUES
!
Les Amicales Régimentaires se meurent Elles ne doivent pas mourir Puisque, grâce à la Fédération, nous possédons désormais ce merveilleux organe de liaison je me « Les Echos des Anciens Combattants permets d'user de l'offre de collaboration qui nous est faite si généreusement pour m'adresser à mes camarades, présidents, comme moi, d'une Amicale régimentaire ou divisionnaire, pour leur dire simplement ceci : Ainsi que moi, vous savez parfaitement que nos Amicales, ces petits groupes confraternels, ont presque tous une existence difficile; nous savons, nous qui avons reçu de nos frères d'armes la mission de veiller aux jours de nos associations, que la vie des Amicales, actuellement, est menacée; que, théoriquement, sur le papier d'un « état », ou d'un annuaire, ces organismes semblent posséder un nombre suffisant d'adhérents pour assurer un fonds de roulement permettant de faire face aux dépenses annuelles ; semblent avoir un nombre de camarades assez grand pour donner l'espérance que nos réunions, nos banquets, seront assez suivis pour être animés et brillants; mais pratiquement, nous constatons chaque jour que cette activité n'est qu'apparente, que nos Amicales n'ont qu'une existence de façade et de parade, et que, pareilles à ces personnes anémiques qui dissimulent la pâleur de leur visage sous une couche de fard, ces associations, personnes morales chlorotiques, s'étiolent et végètent. Combien de fois nos camarades des bureaux, des comités et nous-mêmes avons-nous eu des idées, des aspirations, des projets généreux, qui, hélas, n'ont pu être mis en pratique, parce qu'il aurait fallu pour cela deux rouages travaillant avec le même désir d'aboutir, d'une part ceux qui conçoivent et d'autre part ceux qui exécutent. Or, cette liaison, cette cohésion entre ces deux groupes n'existent pas. Si les dirigeants des Amicales sont actifs, combien sontpassifs les autres camarades. Et pourtant toutes ces petites « Flammes du souvenir » que sont pour nous tous nos Amicales, ne doivent pas mourir, ni briller si faiblement Elles ne que le moindre souffle les éteigne doivent pas disparaître ces associations, parce qu'elles constituent la cellule vivante d'organismes qui ne peuvent subsister sans elles, parce qu'elles sont l'armature solide, la charpente métallique sur laquelle sont construites et reposent les grandes associations telles que la Fédération. Elles doivent subsister, ces racines profondes, qui drainent la sève au cœur des chênes robustes que sont les groupements nationaux, parce que ces Amicales sont les associations les plus cohérentes, les plus fortes, les plus rationnelles. N'estce pas, en effet, dans ces groupes qu'on se connait le mieux et depuis plus de temps, qu'on peut
»,
!
!
le mieux
s'apprécier. Ne sont-elles pas composées. d'hommes ayant combattu ensemble, sous les plis du même drapeau Mais alors, pourquoi végètent-elles, et pourquoi certaines, ainsi qu'il résulte de l'enquête très approfondie à laquelle je me suis livré auprès de mes collègues, les président d'Amicales n'existent-elles plus qu'à l'état squelettique Et comment insuffler dans ces cœurs débiles un sang nouveau et vivifiant. Pourquoi cette existence végétative Je pense que le seul fait de chercher la cause du mal va nous permettre d'en découvrir le remède. Nos Amicales se meurent parce qu'abstraction faite de leurs dirigeants, elles sont composées d'adhérents qui, tous, animés du meilleur esprit de camaraderie, sont néanmoins incapables de faire le plus petit effort dans le but de rendre service à lacollectivité. Voulez-vous des exemples Qu'un président d'Amicale soumette à ses camarades un projet d'excursion à l'un des champs de bataille où son régiment a souffert et lutté, ce projet sera accueilli par acclamation. Mais si, encouragé par cet enthousiasme, ce président réalise cette excursion, ou organise une soirée dansante ou musicale, il aura la cruelle surprise de compter 10 excursionnistes ou 15 danseurs. La cause de cette carence Chaque camarade en songeant que pour assister à cette excursion ou à cette soirée, il faudrait quitter son intérieur, s'habiller au lieu de rester en chaussons à lire ou à fumer une bonne pipe au coin du feu, murmure, en guise d'absolution « Bah! les autres camarades iront. Un de plus ou un de moins, ce n'est pas une affaire. » Si, hélas, c'est une affaire et une malheureuse affaire pour ceux qui organisent et qui s'aperçoivent que les efforts qu'ils font pour aider ou distraire leurs camarades restent vains et stériles, à cause de l'apathie de ceux pour qui ils travaillent. il à cet état de choses que Et c'est pour remédier je m'adresse aux autres présidents d'Amicales pour leur poser la question suivante Ne croyez-vous pas qu'il serait bon et profitable pour tous, que nous échangions nos idées, nos manières de comprendre notre rôle de dirigéants, et ce, par l'intermédiaire des « Echos des Anciens Combattants» de préférence aux réunions où la conversation s'égare et où il est presqu'impossible de canaliser un sujet. Ne pensezvous pas qu'il y aurait un gros intérêt pour nous à nous signaler mutuellement ce qui a réussi ou échoué au sein de nos sociétés respectives, à nous communiquer ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Prenons des exemples il est des Amicales qui éditent un bulletin mensuel ou trimestriel, il en est d'autres qui n'en possèdent pas, parce
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qu'elles croient la dépense trop forte pour leur budget. Et pourtant je pourrai vous citerune Amicale à qui le bulletin mensuel revient à 30 fr. par mois, et le bénéfice de la publicité n'est pas déduit de ce coût. Autre exemple des Amicales donnent des fêtes qui accroissent le montant de leur fonds social; il en est d'autres dont les fêtes se traduisent par une perte pécuniaire. Je vous propose, en un mot, de former entre nous présidents d'Amicales et membres des bureaux et comités, ce que nous appelons au Palais afin de nous communiquer une « Conférence le résultat de nos expériences. Je voudrais que chacun de nous y signalât une tentative heureuse, une idée généreuse, aux-
:
»,
quelles d'autres camarades n'auraient peut-être jamais songé; je voudrais enfin, et c'estun pro-
gramme qu'il ne tient qu'à vous de réaliser, que nous nous donnions de mutuelles « recettes» pour la bonne gestion de nos caisses sociales, pour nous mettre en garde contre certains agissements à éviter, etc. Du choc des idées jaillit la lumière. A vous, mes chers camarades, d'entretenir cette petite lumière que j'allume aujourd'hui, afin que la clarté brille toujours dans nos esppits. A. DUBRULLE,
Avocat à la Cour d'Appel, Président de l'Amicale du 409eR.I.
SOUVENONS-NOUS La Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, comme les années précédentes, s'est rendue en cortège le
La F.F.A.M.C. en rendant au Héros Inconnu le pieux
témoignage de sa fidélité, affirme une fois de plus que son sacrifice suprême sera toujours pour tous ses camarades, l'espoir vers un avenir de plus de justice et de bonté. Que les mânes de celui qui fût pour nous l'exemple de l'abnégation, continuent à nous inspirer le sentiment du souvenir et nous permettent de lui conserver à jamais le culte de notre hommage impérissable.
22
juin dernier, sur le tombeau du Poilu Inconnu,
où elle a déposé une couronne et où son président a prononcé
l'allocution suivante
:
Que ce culte soit la donnée de nos aspirations, qu'il soit toujours en communion parfaiie avec le devoir sacré du relèvement de notre chère France et qu'une paix féconde vienne enfin couronner les sacrifices que nous tous avons librement consentis pour préparer aux générations à venir un monde meilleur. Gloire à notre Camarade Inconnu dont le souvenir immortel demeurera à jamais gravé dans nos cœurs.
CHRONIQUE MÉDICALE La liste des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes qui se mettent à la disposition des adhérents à la F.F.A.M.C. ayant satisfait aux obligations annuelles de cette Fédération,* est publiée dans ce premier numéro des « Echos des Anciens Combattants La chronique médicale mensuelle est réservée aux questions d'ordre médical ou para-médical intéressant les membres de la Fédération. La direction du service pourrait traiter longuement une de ces questions ou en toucher plusieurs à raison d'une par numéro. La masse des lecteurs trouverait-elle son meilleur intérêt dans cette façon d'envisager les indi-; cations, conseils ou renseignements utiles ? Nous pensons qu'il est préférable de laisser la porte ouverte aux demandes des intéressés. Pour cette raison, cette chronique médicale peut être, avec l'assentiment et la bonne volonté
des lecteurs, une tribune médicale. Les questions posées et adressées à la direction du service médical de la F.F.A.M.C. seront classées par ordre d'arrivée et collationnées s'il y a lieu. Il y sera répondu) au cours des numéros ultérieurs de ce bulletin. Nous prions donc le lecteur intéressé d'adresser sa demande et renseignements sous la rubrique: « Service médical de la F.F .A. M.C., 28, boulevard de Strasbourg, avec signature, et portant le numéro de la carte fédérale
propres, plats propres, mets propres la cuisinière est avenante, la cuisine appétissante, et les convives bien disposés. 2° Manger à l'heure, mastiquer lentement avec soin, se reposer après le repas digestions faciles. 3° L'appétit est en général bon conseiller; mais il nous trompe parfois et il ne faut pas toujours lui obéir aveuglément. 4° Garde-toi des exagérations trop et trop peu sont deux extrêmes également dangereux. 5° La viande fait du muscle, le sucre lui donne la force.
8° C'est avec le lait et les légumes, non pas avec la viande, qu'on bâtit et fortifie la char-
».
1° Mains
:
:
:
montagnards, pour avoir du jarreet, mieux vaut une tablette de chocolat, ou du sucre de pomme, qu'un beafsteack. 7° Un peu de vin nourrit. L'alcool brûle et détruit. 6° Aux
annuelle.
intentions de notre service médical nous pensons devoir indiquer quelques conseils d'hygiène ou préceptes mis en bonne place par l'Assistance publique dans un de ses terrains les plus fréquentés: A la suite de cet exposé succinct des
pente osseuse. 9° Il convient de boire de l'eau en quantité suffisante pour laver son intérieur, comme avec de l'eau on se lave à l'extérieur. 10° Les légumes verts (épinards, chicorée, salades, choux) et les fruits opèrent le balayage de l'intestin.
frais, pommes de terre, betteraves, navets, et les fruits, neutralisent l'acidité excessive, dont la viande et œufs exclusifs imprègnent l'organisme. 12° Les aliments bien cuits, à point, prennent plus de saveur et de digestibilité, en même temps qu'ils perdentcertaines toxicités. 11° Les légumes
Dr MARCHAL.
REMERCIEMENTS Chers Camarades,
Très émus des marques de sympathie, des encouragements, que vous nous témoignez pour la mise au point de notre cher Bulletin, nous vous en remercions vivement. Excusez-nous si nous ne pouvons répondre à toutes les lettres, mais nos occupations journalières sont déjà chargées et nos nuits ne suffiraient pas à vous écrire. ,
Nous avons pris bonne note de toutes les suggestions que vous nous avez adressées et pour lesquelles un rapport sera remis à votre Commission d'Action sociale. N'hésitez pas à continuer, envoyez-nous le plus d'articles possible, tout ce que vous voudriez que la F.F.A.M.C. prenne en mains. Toutes ces lettres que nous recevons nous permettent de constater avec plaisir la vigueur que les membres de la Fédération cachaient trop discrètement. LA RÉDACTION.
CHÈRE VIE Cette question dont s'occupe actuellement notre Gouvernement a été depuis longtemps l'objet d'études dans nos Amicales. Nous savions que l'une d'entre elles avait poussée cette étude assez loin et l'avons priée de
nous faire connaître la campagne qu'elle avait menée et les résultats qu'elle avait obtenus. Hélas, ces résultats sont loin de l'effort qui a été fait et cela, par suite de l'inertie de quelques camarades. ** *
Dans le rapport présenté à la réunion de février de l'Amicale des 42 et 211, le rapporteur disait entre autres chère la vie considérer Nous que pouvons « provient de trois sources « 1° du change économique « 2° de notre politique « 3° des intermédiaires. il nous est impossible de « Dans notre sphère, lutter contre la première, si ce n'est en recommandant à tous de n'acheter que des produits français. seconde, nous avons notre Bulletin « Pour la
: : ;
;
de vote. seule, dans notre « Reste donc la troisième qui milieu, peut être combattue efficacement. « Nous avons beaucoup de camarades en province et nous sommes certains de les entendre nous répondre: présent! si nous leur faisons un appel afin de nous fournir leurs produits direc-
tement.
»
rapport très détaillé expliquait la combinaison à appliquer, combinaison simple puisqu'elle se résumait à recevoir des offres, à grouper les acheteurs et à faire expédier la marCe
chandise.
*
**
Les prix qui ont été obtenus en province et qui sont presque moitié de ceux pratiqués à
Paris, prouvent que la vraie cause du mal c'est «
L'INTERMÉDIAIRE ». *
**
Avec l'approbation de l'Assemblée, le bureau de cette Amicale mena campagne auprès de nos camarades de province, par la voie de la presse
locale et par lettres particulières. En mai de nombreux camarades vendeurs avaient déjà répondu à son appel et s'offraient à fournir œufs, beurre, volailles, salaisons, pro-
;
:
»
Une « Tribune Libre est à votre disposition. N'hésitez pas à vous en servir.
duits fumés, charcuteries, conserves, fromages, biscuits, vins, etc. Elle avisa de ces offres tous ses membres et. aucun ne demanda communication des prix. Pourtant, elle avait offre: œufs, 3,75 la douzaine; beurre, de 10,50 à 13,50 le kilo; lapin vivant, 5 fr. le kilo; poulets, 9 fr. le kilo; Saint-
Nectaire, 4 fr. la livre, etc. Et un de nos camarades de province ajoutait: « Il est malheureux que je ne puisse vous four« nir du lait que je vends à une fromagerie « 0 fr. 80 les deux litres. Oui, huit sous le litre « depuis le 1er mai. » Devant ce j'en f.isme, beaucoup auraient renoncé à la lutte; mais les dirigeants de cette Amicale pensèrent l'été (?) il y a légumes frais, la marchandise peut s'abîmer pendant le transport; nous remettrons cela pour cet hiver. Et redemandèrent à leurs vendeurs de leur adresser le prix actuel des denrées offertes; ils reçurent quelques réponses et leur bulletin de septembre publie une mercuriale qui fera « peutêtre son effet.
:
»
**
Voici où en est, dans notre milieu, la lutte contre la vie chère. meilleur marché; de D'un côté, offre à 50 l'autre côté, silence. Personne ne veut faire le premier pas, on pense sans doute que l'on gagne assez pour payer les prix que veulent bien faireles intermédiaires et détaillants et puis malheureusement certains patrons sont tout disposés à payer cher la maind'œuvre puisqu'ils augmentent. (Rappelez-vous ce qui s'est passé pour le double décime.) La lutte efficace contre cette grave question qui peut nous entraîner loin, c'est bien le développement en grand de l'idée qu'ont les dirigeants de l'Amicale du 211; le groupement des associationsdes anciens combattants, des associations patronales, ouvrières; les coopératives, mais à condition que le bénéfice des dites ne. serve pas à des buts politiques et que l'on ne paye pas le même prix à la « copée » que chez le
! Un de
fruitier
nos amis, gros éleveur, nous disait qu'il vend sur pied ses bœufs à raison de 4 francs le
kilo!
Demandez donc à votre boucher de vous fournir de la viande à 4 francs la livre (soit 8 francs le kilo), en résumé le double Où passe la différence
?
!
L. BLANCHARD.
Les convocations sont indiquées pages in-
térieures de la couverture.
TRIBUNE Pourquoi les voyages sont si chers
cher votre billet. Mais vous êtes-vous demandé pourquoi le prix du transport était si élevé? Oui! c'est entendu: la main-d'œuvre, le charbon, le matériel, sont plus chers. C'est la complainte d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Les voyages sont très coûteux parce que le rail est rongé par des parasites de toutes conditions: « Les Parasites du rail. » Mais vous les connaissez bien ces parasites, et contrairement à ce que l'on pourrait supposer quand il s'agit d'un train, ils laissent indemnes, les wagons de 3e classe. C'est peut-être parce que les 3e sont toujours bondées. Et puis l'air y est très malsain. C'est pourquoi ils n'exercent leurs méfaits que dans les wagons de 1re et 2e classes. Il vous est bien arrivé de voyager dans une de ces classes, au moins une fois. Avez-vous remarqué le passage du contrôleur? C'est le moment de faire connaissance avec les parasites. Vous tendez votre ticket. Le contrôleur le vérifie et pour certifier que vous êtes bien en règle, il s'amuse à y faire un petit trou. Ce petit trou a son histoire; il paraît que répété plusieurs fois, il allège considérablement le poids que la machine doit traîner. Comme votre porte-monnaie a été allégé sérieusement pour l'achat du billet, calculez la grosse économie de charbon. Mais tous vos voisins de compartiment ne participent pas de la même façon à cette allégeance. Chacun tire une carte que le contrôleur ne poinçonne pas et tous les regards se tournent vers vous. C'est si rare, dans ces classes, un payant. Sénateurs, députés, journalistes, fonctionnaires, agents des Compagnies: voilà les parasites du rail. Et comme ils se croient pas assez nombreux pour occuper toutes les places, ils emmènent leur famille. En 3e classe, le contrôleur a du travail. Tout le monde présente son petit carton et les trous succèdent aux trous. Mais qui voyage en 3e classe? Vous, moi, c'est-à-dire ceux qui, en cas d'attaque à main armée, n'ont rien à craindre des bandits. C'est une consolation. Qu'il soit logique que les employés des chemins de fer obtiennent certaines facilités de parcours, d'accord. Mais il y a des limites qu'il ne faut pas dépasser et qui sont abusives. Mariez votre fille à un employé des chemins de fer. Immédiatement, votre famille, parce que vous serez le beau-père, bénéficiera d'une réduction de 90 sur son prix de billet, et même voyagera gratuitement. C'est une solution pratique pour obtenir des réductions. Mais voilà! il faut avoir une fille qui épouse un employé de la voie. Mais essayez de faire valoir votre titre d'ancien combattant à certaines Compagnies pour obtenir pour un seul long voyage une réduction, vous serez bien reçu. Quand nous étions combattants nous avons été transportés gratuitement. De quoi nous plaignons-nous? On aurait bien pû nous faire payer. A présent, nous n'avons plus qu'un droit: c'est de nous taire. Et bien non! Contre tous ces abus il faut faire campagne. Nous payons trop cher parce que nous le voulons bien. Nous payons pour un tas de gens qui croient que tant qu'il y aura du monde sur la terre, il y aura toujours des poires qui seront bien contentes de faire les frais à leur place. C'est par une campagne de toutes nos associations que nous pouvons arriver à faire cesser ces trop criants abus. C'est à cette campagne qu'il faut nous atteler sans
retard.
E.
HORNAC,
Président de l'Association des Anciens Combattants des 21e, 23e, 41e et 43e Régiments d'Infanterie Coloniale articles paraissant sous cette rubrique sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs et n'engagent en rien les « Echos des Anciens Combattants ». (1) Les
LesVainqueurs
1
Vous grognez quand, appelé à effectuer un voyage en chemin de fer, vous vous apercevez qu'il faut payer très
,
(1)
LIBRE
Le camarade Gestas, président des 11e et 12e arrondissements de la Ligue des Chefs de Section et Sordats Combattants (Ancien du 264e), faisait paraître dernièrement dans son journal Le Combattant, sous le titre
: sollicitude
Réflexions », un article ayant trait à la employée à l'égard des ancienscombattants. Que notre excellent camarade daigne se rendre compte par les lignes qui suivent, que cette reconnaissance est toujours aussi grande envers ceux « Qui ont des droits, «
etc.!:!
»
lit dans un quotidien du 11 août le passage suivant: de Rennes, mutilé de guerre, « Henri Jamet, 188, rue dont la pension fut réduite à 50 %, se rendit hier dans un restaurant de la rue Jacob et se fitservir un repas s'élevant à 4 fr. 50. Le mutilé, qui n'avait que 50 centimes, a été conduit au commissariat et, après interroOn
gatoire, envoyé au Dépôt. » La misère qui déborde de cet entrefilet neserre-t-elle pas le cœur et le procédé employé ne dégoûte-t-il pas également? Je ne connais pas Henri Jamet, mais je m'imagine facilement le « Poilu rentré confiant; il a fait son « Devoir », il est mutilé, et se doute bien que la vie ne va pas être aussi facile qu'auparavant, mais, baste, il est plein de gloire, le Vainqueur Et puis, se dit-il: les Boches vont payer, alors puisqu'on parle de la part du combattant, à plus forte raison lui, mutilé, ne sera pas oublié;en tous cas sa pension sera très probablement augmentée sous peu en raison de la cherté de vie, puisque tout augmente. Quelles étaient les ressources de Jamet, quels déboires a-t-il subi? Je l'ignore; toujours est-il que sa pension ayant été réduite de moitié et ne pouvant probablement pas faire grand travail étant mutilé, cet ancien combattant ne peut plus se suffire; il regarde avec anxiété les quelques francs qui lui restent fondre rapidement, malgré l'attention qu'il y porte. Il ignore les cantines de secours, personne ne lui en a parlé, et, aurait-il jamais pensé, lui, le mutilé de la Grande Guerre, être un jour presque un mendiant, car il voit veuir le moment où il lui faudra tendre la main. La faim le tenaille, il a beau ne manger qu'une fois par jour, il lui faut tout de même manger pour vivre; il est donc descendu de sa chambre de la rue de Rennes dans l'espoir peut-être de trouver quelque chose à faire, quelqu'un qui veuille bien l'employer; partout l'on s'excuse, l'on regrette mais on n'a rien pour lui; notre Poilu bougonne en lui-même: « Eh bon Dieu! pourquoi donc suis-je revenu de là-bas, moi! » Il continue sa route, mais à marcher ainsi, l'estomac se creuse. Jamet a encore serré sa ceinture d'un cran pour retarder l'instant fatal où il lui va falloir sortir ses derniers « rotins». Cependant ses déambulations l'ont amené rue Jacob, au 54 se trouve un restaurant dont l'attrait lui semble irrésistible; le brisquard tâte sa poche, il y a encore quelques pièces, il s'asseoit à la terrasse prenant le moins de place possible et commande un bouillon, puis un plat, lesquels lui semblent délicieux; le voilà restauré, il va pouvoir continuer sa route, peut-être sera-t-il plus chanceux cette fois. Timidement, il demande au garçon: « C'est combien? ». Celui-ci prend son bloc-notes et appelle: « Un bouillon, un bœuf, un carafon, pain et couverts, 4 fr. 50. » Jamet est devenu tout rouge, quatre francs cinquante! Il étale sur la table tout ce qui lui reste: dix sous. Vous savez la Je ne connais pas non plus le tenancier du restaurant de la rue Jacob. Je ne connais que son geste; j'estime qu'il a de la chance d'être en France (au fait, je ne sais s'il est bien Français), car si pareil fait se fût passé de l'autre côté du Rhin, il est très vraisemblable que notre homme aurait vu son établissement envahi par une section d'anciens combattants porteurs de triques, qui lui auraient mis son matériel à mal, et lui aussi peut-être. Ce n'est pas moi qui l'eût plaint! Il y a mieux à faire sans doute, laissons cette fois encore les mercantis à leur besogne, et entre nous, soutenons-nous un peu mutuellement; le nom et l'adresse du camarade mutilé sont en tête de ces lignes. 0.2143. Puisse cet article lui rendre service.
»
!
suite.
AVIS »
« LA LÉGION
Le président et le Conseil d'administration informent tous les camarades fédérés qu'à l'occasion du 25e anniversaire de sa fondation par le camarade Maurer, elle donnera une soirée artistique suivie d'un bal de nuit, le samedi 4 octobre prochain, à 20 heures, dans la grande Salle des Fêtes de la mairie du 10earrondissement, sous la présidence effective de M. le Ministre de la Guerre, le général Nollet. Le président et le Conseil d'administration sont certains que tous les camarades fédérés voudront bien se joindre à eux pour faire à M. le Ministre de la Guerre général vaillant du glorieux du digne passé réception une Nollet, pour lequel tous les fédérés professent également une respectueuse admiration et un inaltérable dévouement. Et puisque la Fédération Française des Unions et Sociétés d'ancins militaires et combattants ne forme qu'une grande famille où toutes les épreuves individuelles ou collectives sont supportées en commun, le président et le Conseil d'administration invitent tous les camarades fédérés à partager avec leurs camarades de la Légion la joie légitime de l'honneur qui leur est fait par M. le Ministre de la Guerre. Toutes les sociétés fédérées trouveront dans leur casier au siège de la Fédération des cartes et celles qui désireraient d'avantage sont priées de s'adresser soit au gérant, soit au camarade Van Gradorf, secrétaire général de la Légion, 41, rue de Maistre, à Paris (18e). Le président et le Conseil d'administration. « LES BIGORS »
(Sociétéamicale et de secours mutuels des anciens de l'Artillerie de la Marine et Coloniale) Réunion du Conseil d'administration le 1er samedi de chaque mois, au siège, 28, boulevard de Strasbourg, à 8 h.30. Pendant la période des vacances, les réunions daoût prochaine la supprimées, septembre été de aura ont et lieu le samedi 4 octobre. Les camarades de la Fédération qui connaissent des anciens artilleurs coloniaux, voudront bien leur indiquer notre existence en les assurant du bon accueil qui leur est réservé à toutes nos réunions.
FÉDÉRATION DES ANCIENS DE LA RHUR ET DE LA RHÉNANIE
ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 3e, 105e, 11le, 311e ET 412e RÉG. D'ART. LOURDE
Le président Walch est heureux d'annoncer aux membres de l'Association que le compte rendu des réunions mensuelles paraîtra régulièrement dans le présent bulletin, ainsi que toutes les nouvelles susceptibles d'intéresser tous nos camarades de Paris et de province. Ce sera là un lien de plus entre nos sociétaires et ceux qui seraient empêchés d'assister aux réunions pourront quand même garder le contact des bonnes amitiés et être à même de profiter en temps utile des avantages qui pourraient être signalés par l'intermédiaire du bulletin. Il est rappelé que la réunion mensuelle de l'Amicale a lieu au siège le 1er mardi de chaque mois et que tous les sociétaires ou anciens combattants de nos régiments non encore inscrits sont assurés d'y trouver l'accueil le plus cordial. Cotisations annuelles: 12 francs par personne, abonnement au présent bulletin compris. ANCIENS DES RÉGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS ET VENDÉENS
Le jeudi 9 octobre, réunion mensuelle de l'Amicale, à 20 h. 30, 28, boulevard de Strasbourg.Tous les sociétaires sont instamment priésd'yassister. A cette réunion chaque sociétaire recevra un exemplaire du numéro du Bulletin Fédéral. « RANCOURT-VERDUN »
La prochaine réunion des Anciens Combattants des 151e et 351e R. I. aura lieu le vendredi 10 octobre, à 20 h. 45, au siègesocial, Brasserie Andrès, 4, rue SaintLaurent. Pour cette première réunion après les vacances, nous espérons que les camarades viendront nombreux et que
nous pourrons enregistrer de nouvelles adhésions. Nous sommes heureux de porter à la connaissance des camarades que notre groupement a été compris dans la liste des sociétés qui sont désignées à tour de rôle pour aller à l'Arc de Triomphe ranimer la flamme sur la tombe du Camarade inconnu. La date fixée pour notre groupement est le 27 septembre, à 6 heures du soir. Notre président et le secrétaire ont été délégués pour représenter les Anciens des 151e et 351e à cette cérémonie.
Présidentsd'honneur: M. Raymond Poincaré, le général Degoutte. La prochaine réunion artistique et dansante de la F.A.R.R. aura lieu au siège social, 28, boulevard de Stransbourg, le dimanche 5 octobre 1924, à 14 h. 30 très précises. Parmi les artistes qui ont bien voulu nous prêter gracieusement leur concours, citons: M. Léo Michel, de la prix du Candola, Gilberte Mlle Rousse Lune » « Conservatoire de Paris; Mlle Isa Deruys, M. Daude, Mauriciny, le célèbre illusionniste mondain, etc. La réunion se terminera par une sauterie au son d'un joyeux jazz-band. Les présidents des associations affiliées à la F.F.A. M.C. trouveront des cartes d'invitation, ainsi que pour leurs membres, chez le gérant de la Fédération.
;
16
Le Secrétairegénéral, Jean Fous.
A. C. DU
409e
R. I.
Les A. C. du 409e R. I. se réunissent le 2e samedi de chaque mois, à 20 h. 30, à la Brasserie Zimmer, place du Châtelet, à Paris. Bridge, manille, jaquet, etc.
SERVICE FUNÈBRE
L'Association Amicale des Anciens Combattants des 21e, 23e, 41e et 43e Régiments d'Infanterie Coloniale, fera célébrer le dimanche 26 octobre, à 10 h 30, en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, un service funèbre à la mémoire de ses frères d'armes. Elle vous invite à y assister.
AUX ANCIENS COMBATTANTS, MUTILÉS, VEUVES, ASCENDANTS
N. D. L. R. — Nous sommes heureux d'informer
Les Echos des Anciens Combattants se font un plaisir de donner la primeur du sommaire de l'Almanach du Combattant pour 1924.
nos camarades qu'ils trouveront au secrétariat les renseignements dont ils pourraient avoir besoin sur la législation générale intéressant l'es mutilés, veuves et ascendants. Des si cela amis dévoués nous ont assuré leur collaboration est nécessaire, des jours de consultation seront organisés. C'est un nouvel effort vers une fraternité toujours plus large et plus généreuse que nos camardes ne manqueront
et,
point d'apprécier. Pour obtenir ces renseignements, les intéressés voudront bien écrire aux « Echos », 28, boulevard de Strasbourg.
Par circulaire en date du 30 mai 1924. concernant mutualistes
lespensions
de retraites des anciens combattants et des victimes de la guerre, le Ministre du Travail et de l'Hygiène commente la loi du 4 août 1923 et
conclue: ancien combattant, toute veuve, « En conséquence, tout « tout orphelin ou ascendant de militaires morts pour la adhérera « France pendant la guerre de 1919-1918, « à une caisse autonome de retraite fondée par une société « ou une union approuvée de sociétés de secours mutuels, seconstitue une « recevra chaque année de l'Etat, « pension viagère n'excédant pas 1.080 francs, après dix
qui
s'il
« ans au moins de versements, une allocation égale au « quart de ses versements de retraite. « Je vous prie d'appeler l'attention des associations « d'anciens combattants, de veuves, d'orphelins ou ascen« dants de militaires morts pour la France au cours de « la guerre, de votre département, sur les dispositions « de la loi du 4 août 1923, et de les engager à affilier mutualiste de « leurs membres à une caisse autonome « retraite, afin que ceux-ci puissent bénéficier du traite« ment de faveur qui leur a été concédé. » AMICALE DE LA 97e R. I. T.
L'Amicale de la 97e D. I. T. (en formation), comprenant les 291e, 301e, 211 et 300e R. I. T., fait un appel pressant aux anciens de ces régiments pour la formation d'une Amicale et pour une souscription d'un monument élevé à la mémoire des morts de la 97e D. I. T., à
e
Sillerey. Le montant de cette souscription, au 15 septembre, s'élèvent à 5.051 fr. 50. La prochaine réunion aura lieu le mercredi 15 octobre, à 21 heures, Brasserie de l'Avenir, 73, boulevard Sébastopol. Pour tous renseignements ou souscriptions, écrire à M. Bertheuil, 6, rue Pierre-Chausson, Paris(10e). « SOLFÉRINO »
Nous apprenons que « Solférino » (76e, 276e et 36e R. I. T.) donnera sa grande fête annuelle, concert suivi de bal, dimanche novembre prochain, à 14 heures, dans la salle des fêtes de la mairie du 10earrondissement. Nous tiendrons nos lecteurs au courant de cette fête donnée au profit de la Caisse de secours et du monument à élever à Bon succès à nos camarades qui, rappelons-le, eurent l'nitiative, dès 1918, des belles manifestations du Trocadéro et de la Sorbonne pour commémorer la résistance de Verdun.
le
Une préface du maréchal French, ancien commandant en chef des armées anglaises. La revue satirique de l'année, par André Lamandé, l'auteur des Lions en Croix. La mort du Bulletin des Armées, reportage vécu, par notre spirituel, camarade Clément Vautel. La bataille de Verdun, vue et racontée,par un combattant allemand, le célèbre poète Fritz von Unrüh. Les droits du mutilé et des victimes de la guerre, études juridiques complètes, par Laux et Chivot. La législationagricole, par notre camarade du Plessis, professeur à l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers, père de l'héroïque commandant de Dixmude. La liste des amicales, associations et journaux d'anciens combattants en France, aux colonies et à l'étranger (plus de 2.000 adresses). Cent pages de Contes de Roland Dorgelès, Pierre Benoit, etc., etc. Des articles d'actualité. Des recettes, des conseils, des tuyaux, un grand concours doté de prix en espèces, etc., etc. Le tout expliqué, éclairé, égayé, par de nombreux dessins des meilleurs artistes anciens combattants.
:
16
Vauquois.
Prix
4 fr. 50
Prix spécial en adressant votre souscription à votre
Amicale.
49 ans, cherche situation manutentionnaire, commis aux écritures, correspondance. Appointements modestes. (1) S'adresser au Bulletin.
CE QUI. CE
(1)
PASSE
les réunions des Amicales se sont trouvées suspendues et notre rubrique « Ce qui se Passe se trouve forcément écourtée. Nous rappelons à tous nos camarades que cette rubrique est entièrement et gratuitement à leur disposition;
nous ne leur demandons que d'être assez brefs pour laisser de la place à tous. Ces comptes rendus doivent nous parvenir au fur et à mesure des réunions.
PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DES DÉLÉGUÉS DE LA F.F.A.M.C.
Blanchard prie instamment les présidents de lui faire parvenir tous les renseignements qui pourraient intéresser les
Par suite des vacances,
»
La séance est ouverte à 21 heures- par le camarade Maurer, président,assisté de tous les membres du C. D., à l'exception du secrétaire général, camarade Saunier, des camarades Guigard et Lion, tous excusés. Excusés également, le commandant Levy, du 21" colonial; Benoit, du 23e dragons; Moussou, des chasseurs d'Afrique,ainsi que les délégués du 151e R. I. et 89e
R.L
Le procès-verbal de la réunion du mois de juin est adopté sans modification. Appel. — Trente-huitsociétés sont représentées. Correspondance. — Le président, au nom de la Fédération, adresse à notre camarade Marx ses plus vives condolénces pour le deuil cruel dont il vient d'être frappé. Mais comme il n'est pas coutume dans notre grande famille de rester sur une impression de tristesse il nous fait part de la naissance de Mlle Jacqueline Millot, fille de notre bon et dévoué ancien vice-président, auquel il adresse félicitations et vœux. Lettre du camarade Balme, président des A. C. du 73° R. I., rendant compte du pèlerinage que les A. C. du 73e R. I. ont fait à Dormans. Il signale l'existence du « ResLciuiT.r.i Sourdet », où ils furent reçus d'une manière particulièrement charmante. Lettre de r « Union des Blessés de la face indiquant se tiendra en que l'assemblée générale de « l'Union la salle des fêtes du Journal le jeudi 3 juillet et invitant le C. D. à s'y faire représenter. Lettre du camarade Lion informant le Comité Directeur de son changement d'adresse et l'assurant, malgré son éloignement de Paris, de son entier dévouement comme par le passé.« Le président adresse au camarade Mousson les remerciements de tous pour son dévouement à la cause fédérale qui s'est manifesté une fois de plus par un très bel article dans le Journal. Lettre de la ville de Montrouge invitant la F.F.A. M.C. a assisté à la fête commémorative des anciens de la guerre. Lettre des Anciensdu73e R. I. Le président Couronnes au « Poilu inconnu — remercie les sociétés qui ont bien voulu apporté leur part dans l'achat de la couronne qui a été déposée sur la tombe de notre grand camarade Inconnu etadresse les félicitations du C. D. au fournisseur, le camarade Jubon, des « Gueules Cassées et a l'harmonie qui cette année s' est particulièrement distinguée. Bulletin. — Il remercie également le camarade Blanchard qui vient de fournir un gros effort afin de présenter un bulletin dont le numéro spécimen donne toute satisfaction. En ce qui concerne les observations de camarades, pour les quelques petites erreurs qui se sont produites dans la rédaction, il demande l'indulgence, certain que le prochain numéro sortira sans tache. Le camarade
»
».
»,
(1) Ordre
chronologique.
»
N. D. L. R.
sociétés. Visite au Ministre de la Guerre. — Le président rend compte de la réception qui a été faite au C. D. par le Ministre de la Guerre au cours de laquelle il a eu le grand honneur de présenter au général Nollet les cama-
rades Jourdain, Brochet, Chaix, Guigard, Macpherson, Grolez, Barutaud,Fortou, ainsi que les camarades Dr Marchal et Walch. Cette réception a été empreinte de la plus grande cordialité, grâce à la sollicitude du général Vidalon, chef de cabinet de M. le Ministre, et profitant de l'atmosphère amicale, le président a fait connaître à M. le Ministre tout ce que la Fédération a fait et ce qu'elle se propose encore de réaliser si le concours des pouvoirs publics voulait bien y contribuer. Le général Nollet,Ministre de la Guerre, a assuré le président de toute sa sollicitude en l'invitant à venir le voir chaque fois que l'intérêt de la Fédération le lui commandait. En prenant congé du Ministre de la Guerre, le président, au nom de la Fédération tout entière, l'assure de son dévouement respectueux et de son inaltérable reconnaissance. Reconnaissanced'utilité publique. — Le président fait connaître à l'assemblée que la reconnaissance d'utilité publique est enfin accordé, mais il ne veut pas marcher sur les brisés du camaradeFéret du Longbois, il lui donne aussitôt la parole pour donner lecture des nouveaux statuts rectifiés en conformité des vues du Conseil d'Etat et qui à l'avenir serviront de pacte pour tout ce qui concerne les manifestations extérieures, officielles ou administratives que la Fédération aura à accomplir. Après lecturede ces statuts, le président félicite le camaradeFéret du Longbois du concours tout bénévole qu'il a bienvoulu apporter en cette circonstance. Ensuite, il ajoute que le camaradeFéret avait, il y a deux mois déjà, donné sa démission, mais qu'il ne voulait pas qu'elle soit rendu publique avant que ce travail, auquel il s'était attaché corps et âme, soit terminé. Le camarade Féret du Longbois fait connaître qu'il est utile maintenant de faire un règlement intérieur qui viendra compléter les statuts. Il ajoute qu'après les vacances il pourra s'en occuper utilement. La parole est donnée au camarade Macpherson pour la lecture de la situation financière. Situation financière.- Espèces en caisse au 30 juin 12.000 » Bons de la Défense 1.787 40 Recettes du mois de juillet
1924Nationale. 5.00070
Total Dépenses du mois de
juillet
1924.
18.788 10 3.007 85
15.780 25 Actif net au 31 juillet Le docteur Marchal invite tous les camarades à savoir faire le sacrifice d' eux-mêmes au profit de l'œuvre commune et le président s'y associe en remerciant chaleureusement le docteur Marchal.
Cartes pour la revue du 14 juillet. Le secrétariat — fera la distribution de ces cartes le samedi 12, dans l'après-midi, au prorata des cartes fédérales demandées annuellement. La prochaine réunion aura lieu le mardi14 octobre. A cette séance, il sera procédé à la nomination d'un vice-président. 1 Le camarade délégué du 6-5 demande au président si en présence de la loi sur l'amnitie devant le Parlement, la Fédération ne devait pas faire entendre sa voix pour protester contre; le président lui répond qu'il s'agit là d'une question nettement politique dans laquelle la Fédération n'a rien à voir, et le même camarade revenant à la charge pour placer la question sur le terrain patriotique, le président lui fait remarquer amicalement que lorsqu'ils'agit de patriotisme il a touj ours su répondre présent et il continua à raconter son départ pour la Légion et les raisons qui en étaient la cause; l'assemblée émue lui fait une chaleureuse ovation et le camarade du 6-5 le remercie déclare ne pas insister. Le camarade Saunier, qui vient d'arriver, remercie le Conseil d'administration au nom du Congrès des commissaires de police de France, Congrès qui se tient dans le local fédéral. Il est heureux de faire connaître qu'à l'occasion de cette manifestation professionnelle une gerbe a été déposée au tombeau du Soldat inconnu par les représentants des polices étrangères. L'ordre du jour étnt épuisé et personne ne demandant plus la parole,. la séance est levée à 23 h. 30.
et
:
POUR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
LeSecrétaire adjoint, D. GROLEZ. UNION DES BLESSÉS DE LA FACE « LES GUEULES CASSÉES » (28, boulevard de Strasbourg)
Comme suite à la visite au Ministre des Pensions par le secrétaire général de r » Union », une vaste enquête est ouverte près de tous les blessés de la face. Une circulaire est adressée à tout blessé de la face qui en fait la demande et qu'il doit remplir avec le plus grand soin afin de permettre à ceux qui ont pris en mains la défense des « gueules cassées de renforcer leurs arguments près des pouvoirs publics. Il s'agit, en effet, d'obtenir qu'un pourcentage soit inscrit au guide-barême des invalidités, annexé à la loi du 31 mars 1919, en vue d'indemniser la « défiguration ». Cette réparation du dommage esthétique ne figure nulle part et cette méconnaissance absolue lèse gravement les intérêts des « faciaux ». Nous savons que M. Bovier-Lapierre s'est montré favorable à cette réforme, mais il importe de faire vite et nos amis feront bien de songer que le sort de cette revendication se trouve entre leurs mains. Au cours de l'hiver prochain, nouscomptons sur la bonne volonté de tous pour nous aider à atteindreau but que nous nous sommes fixé et si nos camarades nous apportent leur collaboration, nous espérons bien en avoir fini — avant longtemps — avec le cahier de nos doléances. Blessés de la Face, prenez part à l'enquête ouverte par l'Union1 Le Secrétaire.
»
Les' réunions mensuelles seront reprises le 4 octobre (1er samedi), à 8 h. 30, u 28, du boulevard de Stras-
bourg.
»
« LE BURNOUS
La réunion mensuelle de l'Association amicale et
philanthropique des anciens Spahis a eu lieu le 10 septembre, sous la présidence du commandant Fabre, assisté des membres du comité-directeur. Après la lecture et l'adoption du procès-verbal de la séance du mois d'août,. le président donne connaissance des trente-et-une adhésions reçues depuis le mois dernier, parmi lesquelles celle du général Souilé, commandant la cavalerie de l'armée du Levant. Le commandant Fabre fait part ensuite de l'envoi d'une somme de 200 francs adressée par le maréchal Lyautey, membre d'honneur, comme les années précédentes, à titre de don personnel à la caisse de secours de l'Association. Parmi la correspondance reçue, le président informe que le capitaine Thomas, commandant l'escadron de spahis sénégalais, à Saint-Louis, lui a envoyé un article sur l'historique de l'escadron, qui paraîtra dans le Bulletin trimestriel d'octobre. Ce Bulletin contiendra également une circulaire relative à l'assemblée générale annuelle, invitant les membres résidant en Algérie, au Maroc, au Sénégal, en Syrie, d'adresser en temps utile leur bulletin de vote pour le renouvellement statutaire du comitédirecteur. Lecture est donnée également 10 d'une lettre du colonel Delafon, commandant le 23e spahis marocains à Meknès, remerciant l'Association pour avoir fait envoyer par le Ministère des Beaux-Arts six gravures destinées à l'armement de la salle d'honneur du régiment. 2° Des. nouvelles du 12e spahis, au Levant, transmises par le capitaine Granger, donnant les résultats hippiques de « la Semaine Sportive de Beyrouth », où de nombreux camarades ont brillé. 3° L'avis de la relève de deux escadrons, dans chaque régiment, de la brigade de spahis du Rhin, et des 7e et ge spahis, à Orange et à Vienne, fixée au mois d'octobre. Ils seront remplacés par des escadrons venant d'Algérie. 4° L'affectation du lieutenant-colonel Ving, du 21e spahis marocains, au 1er spahis, à Médéa, étant rapatrié. En terminant, le président constate avec plaisir que cette année, où l'Association a fêté avec éclat son 25e anniversaire, sous la présidence du ministre des Colonies, est marquée par une propagande intensive dans tous les régiments de spahis, qui donne les plus. heureux résultats.
:
LE RALLIEMENT DES ANCIENS DU 69e D'INFANTERIE
Compte rendu de la réunion du 10 septembre 1924: La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Minet, président, assisté des camarades: Roullet, Mangin, vice-présidents; Chamerlat, secrétaire Renner, secrétairegénéral Loretan, trésorier général adjoint; Hébert et Grolez, trésoriers-adjoints. Présents: 38 sociétaires. Excusés: les camarades Pichaut, président honoraire; Levy, Bernard et Fayolle. La parole est donnée au camarade Chamerlat, pour la lecture du procès-verbal de la dernière séance, qui a été adopté à l'unanimité. Correspondance: le président donne lecture: d'une lettre du camarade Pichaut, président honoraire (éloigné de nous pour la première fois, après vingt-six ans de présence, vingt ans de présidence au « Ralliement », fondateur de la société, a toujours su maintenir le « Rallieà la place d'honneur dans la Fédération dont il ment reste vice-président honoraire), dans laquelle il nous annonce qu'il commence à s'installer dans son home et à jouir des bienfaits d'un repos tant désiré. D'une lettre du camarade Stolz, ancien lieutenant au 3e bataillon, qui nous fait part de son mariage.
;
»
;
Les camarades présents sont heureux de se joindre à leur président pour lui adresser leurs meilleurs vœurs, les plus vifs et les plus sincères, sachant qu'éloigné de nous il reste des nôtres de tout cœur. Pèlerinage sur les champs de bataille. — Le président rend compte de son récent voyage dans l'Argonne, effectué avec la société « La Moscowa-L'Argonne », dans le secteur Massige-Vauquois, et annonce auxsociétaires son intention de mettre à l'étude un projet de pèlerinage pour l'année prochaine: secteur de - Verdun. Tous les membres présents se rallient à cette intention. La parole est au camarade Hébert, délégué au Conseil d'administration de la Fédération, pour lecture du compte rendu de la dernière séance, dans lequel nous sommes heureux d'apprendre que la Fédération est reconnue d'utilité publique. La Commission des Fêtes s'est réunie sous la présidence du camarade Hébert, et a décidé qu'une fête familiale serait donnée le 16 novembre prochain, dans les locaux du siège, 28, boulevard de Strasbourg. Le camarade Hébert adresse un pressant appel à tous les sociétaires et les prie de vouloir bien fournir tous es éléments nécessaires, en dehors de ceux que nous possédons déjà, et faire la plus active propagande, afin de donner à cette fête tout l'éclat désirable. De nombreuses surprises seront réservées aux invités. Le président ràppelle ensuite aux sociétaires les prochaines séances de tir, où il espère pouvoir les compter nombreux. Le camarade Grolez, secrétaire de la F.F.A.M.C., informe les sociétaires que le Bulletin « Les Echos des Anciens Combattants paraîtra mensuellement à partir de septembre et recueille déjà des adhésions. Il rappelle que le prix de l'abonnement reste fixé à 3 francs par an pour les sociétaires, et qu'on pourra se procurer les libraires Bulletin, chez et marchands de jourtous ce naux. Le camarade Loretan, trésorier général, donne un compte rendu de la situation financière qui est satisfaisante. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à
»
:
23 h. 30. Prochaine réunion
mercredi 8 octobre.
»
« LA MOSKOWA ET L'ARGONNE
R.
(Anciens des 113e, 313e
I. et 39e R. I. T.)
Réunion mensuelle du 12 septembre 1924: La' séance est ouverte 21 heures, sous la présidence du camarade Ecorchard. Notre président rend compte des principaux événements survenus depuis la réunion de juillet dernier. Il est
à
heureux, notamment, de constater que, malgré l'absence de nombreux camarades à ce moment en vacances, le nombre des sociétaires présents à l' Arc-de-Triomphe était imposant le 13 août dernier, jour fixé à notre société pour raviver la Flamme qui brûle à tout jamais sur la tombe de notre glorieux Camarade inconnu. Une superbè gerbe de fleurs offerte par notre ami Natté été déposée. Le président raconte ensuite avec quel plaisir, avec quelle joie et aussi svec quel recueillement notre pèlerinage en Argonne s'est effectué le 20 juillet dernier. Les pèlerins, favorisés par un temps exceptionnel et un soleil éclatant, ont revu avec la plus grande émotion les lieux où nos régiments ont vécu et souffert pendant plus de'deux ans. Les Islettes, Clermont-en-Argonne,Neuvilly, Vauquois, Cote 285, La Chalade, Le Four de Paris, Villesur-Tourbe, et toute la partie du front de Champagne jusqu'à Suippes, tels sont les secteurs, aux noms prestigieux, qui ont été visités, et le président en les rappelant et en contant les péripéties de notre splendide randonnée, fait revivre devant les camarades les jours de misère, mais aussi d'héroïsme et de gloire qui ne sont et ne peuvent être jamais oubliés. Il est ensuite porté à la connaissance des sociétaires que le banquet annuel, suivi d'un grand bal de nuit, aura lieu le samedi 6 décembre. Une circulaire qui donnera tous renseignements utiles, leur sera adressée en temps opportun. L'assemblée générale annuele, au cours de laquelle d'importantes modifications aux statuts seront proposées, est fixée au vendredi 12 décembre.
a
Le Secrétairegénéral, MANCEL.
ANCIENS DES 149e ET 349e
R. I.
(LA MOSELLE)
Réunion mensuelle du 2e samedi, 13 septembre. Sous la présidence de M. H. Chappuis, une douzaine de camarades se sont retrouvés après la période des vacances, passée. M. le capitaineJeské était des nôtres. Le président remercie les camarades, anciens militaires et combattants du 149e qui ont fait partie de la délégation ayant rallumé la Flamme du Souvenir et déposé une gerbe sur la tombe du Camarade Inconnu. MM. les colonels Bourgine, Pineau, Roman et une vingtaine de camarades faisaient partie de cette délégation. Un léger secours a été adressé à un ancien combattant du 149e, hospitalisé à Nancy. Le président annonce que notre camarade Mauguy, extrésorier de « La Moselle », a obtenu la mention honorable de la Mutualité. Prochaine réunion samedi 11 octobre, au siège social, à 8 h. 45 du soir.
SÉANCES DE TIR POUR 1924 HEURES
DATES
28 Septembre
Octobre 26 Octobre 5
9 Novembre
heures 13 heures 8 heures 13 heures
13
à à à à
17 17 12 17
STANDS
heures heures heures heures
Messieurs les Présidents des Sociétés de la Fédération sont priés de communiquer à leurs sociétaires le programme des tirs de l'année 1924
Vincennes Porte de Sèvres (Concours d'honneur) Fort de Montrouge (Concours revolver) Porte de Sèvres et de remettre au gérant de la Fédération la liste des tireurs qui ont l'intention d'y prendre part. Le Président de la Société Mixte de Tir, BROCHET.
ECHOS DES A. C. FAMILLE DU DEUX-SIX-QUATRE
27, Prévost, Elie Mme camarade Naissance. Le et — rue de la Grange, à Saint-Quentin, font part de la naissance de leur fils Michel, le 3 août 1924. Nous adressons à Mme Prévost et à notre excellent camarade nos bien sincères félicitations et nous exprimons à notre vaillant ami toute notre satisfaction de voir qu'il lui est donné de fonder un foyer dans sa ville natale, après avoir tenu pendant de longues semaines le secteur en ses propres faubourgs, à quelques centaines de mètres de sa propre- maison occupée parlesAllemands. Nous souhaitons bien vivement que le jeune Michel suive les traces du lieuteiiant Prévost, un des plus beaux du 264e. types de « Poilu
»
Réunion d'octobre. — Nous avisons les camarades de Paris et banlieue que notre prochaine réunion aura lieu le 3e mercredi d'octobre, le 15 du moi, 28, boulevard de Strasbourg. Les anciens du régiment ne s'étant pas réunis depuis juillet, nous comptons sur de nombreuses présences. (Descendre station métro: Château-d'Eau.) A l'Arc de Triomphe. — Le 10 septembre, les anciens du Régiment Roux ravivèrent la Flamme à la tombe du Poilu Inconnu. Sous la voûte, avec ceux du 264e, l'on apercevait: des uniforme, quelques prêtres, et, parmi les Anglais curieux quelques, femmes, de celles qui viennent là le plus souvent possible, attirées vers cette tombe comme si elles allaient entendre parler de celui qu'elles pleurent. Le camarade Auzanncau, dans une courte allocution, adressa au nom des Anciens son salut ému au glorieux Inconnu, allant de ce fait à tous ceux du régiment tombés pendant la guerre. Il s'adresse particulièrement à ceux tombés à pareille époque sur la Somme, en 1916, et disparus enlisés dans les immenses entonnoirs. Pauvre blessés, dit-il, votre sacrifice n'était pas « encore assez grand, il fallait encore que cette mort horrible vous fût réservée. l'agonie aura été atroce, qui, avant de « O vous, dont franchir le seuil de l'Au-de-là, avez eu la vision très nette que vous disparaissiez totalement du monde: enlisés! Disparus à jamais, sans trace; sur qui aucun être cher ne viendrait prier. « Frères héroïques! Héros sublimes! nous vous apportons ce soir notre salut et, du même geste, vous assurons que rayés,de la surface de la terre, vous êtes toujours présents à notre souvenir et en nos cœurs! Il Se faisant ensuite le porte-parole du colonel Roux, il donne lecture de quelques passages d'une lettre reçue le matin Oui, dit le colonel, avec les survivants du 264", je « m'incline profondément au souvenir de nos glorieux morts, tant ceux du 264 tombés à l'Ourcq, à Quennezières et surtout à la Somme et en tant d'autres points de la Zone Rouge, que tous ceux de la Grande Guerre que représente Celui que vous honorez ce soir. » Le disque est alors poussé, la flamme s'élève plus forte des entrailles du sol, comme une réponse du Poilu qui repose là. Après une minute de silence, avant de se retirer, notre camarade au nom des Anciens du 264e R. I. fait au Glorieux Poilu le salut militaire.
en
:
AMICALE DES ANCIENS DU 510e R. C. C.
(D'un de nos envoyés spéciaux) Paris, le 25 juillet. — J'ai enfin réussi à interviewer M. Charles Noël, le sympathique président de l' « Amicale des Anciens du 510 Il. Après une longue attente, je suis introduit. Le président de l' « A. A. 510 » s'avance vers moi, les mains tendues. touché de voir que les « Echos des très suis Je « — Anciens Combattants » prennent un intérêt aussi grand pour une association naissante telle que l' « A. A. 510 Il. président, nous avons appris par une — Monsieur le le secret professionnel indiscrétion, que me permettra de très étenne pas vous révéler, que vous aviez des projetsvotre Amidus pour le développement et l'organisation de cale. Les « Echos des Anciens Combattants » seraient
heureux d'avoir quelques précisions. Amicale 1924. Je fondé mai notre Nous en avons — dis nous, car je suis entouré de collaborateurs précieux
auxquels la confiance de nos membres est toute acquise. — En effet, j'ai déjà beucoup entendu parler des Mallez, de Billy, Karpinsky, Serre, Faber, etc. — Oui, et avec leur concours, je pense pouvoir réunir le premier jeudi de chaque mois, 28, boulevard de Strasbourg. une quantité toujours grandissante d'anciens camarades du 510e R. C. C. Pourrais-je vous demander le but de ces réunions? nous cherchons à permettre nos — Certainement membres de retrouver au sein de notre Amicale un peu de cette franche camaraderie qui, aux temps où nous portions encore l'uniforme bleu-horizon, toujours un puissant remède contre le « cafard », que ce soit dans la Ruhr: à Ruttenscheid, à Mulheim ou à Huttrop, ou que soit à Mayence. Mais nous en reparlerons, si vous voulez bien revenir me voir, j'ai peu de temps disponible actuellement. » Le président presse sur un bouton. Une charmante dactylo s'avance, chargée d'un volumineux courrier. « — Le courrier de l'Amicale, me dit M. Noël. » Je prends congé, non sans avoir souhaité à l' « A. A. 510 » toute la prospérité à laquelle elle a droit.
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-
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P. REBAF.
«
LES GUEULES CASSÉES
»
Nos amis de l'Union des Blessés de la Face ont porté leurs revendications devant M. le Ministre des Pensions. Nous avons demandé à l'un d'entre eux de résumer pour les Echos l'essentiel de leurs réclamations. Nous sommes entièrement avec nos chers camarades et soutiendrons leurs justes et légitimes demandes de toutes nos forces fédérales. Mais nous ne pouvons croire que M. Bovier-Lapierre restera insensible et sourd à la voix de nos glorieux amis et nous avons la conviction que les doléances des « GueulesCassées » seront entendues du mutilé qui tient, en ses mains fermes et généreuses, les destinées des victimes de la guerre. — N. D. L. R. Une des revendications inscrites au cahier spécial élaboré et défendu par l' « Union des Blessés de la Face
»
comporte la réparation du « dommage esthétique » et a pour objet d'intégrer aux barèmes d'invalidité un pourcentage pour la « défiguration )'. Si vous ouvrez l'opuscule actuellement en usage dans les centres de réformes — vade-mecum de tous ceux qui ont à s'occuper d'expertises — et que vous vous arrêtiez au chapitre qui trite des mutilations faciales, vous ne manquerez pas d'être frappé par le laconisme de ses descriptions. Pour peu que vous avez quelque connaissance des blessures de la face, vous vous apercevrez de son insuf-
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un pleur devant ce spectacle renouvelé de la « Cour des Miracles » — d'une cour de gloire dont le miracle est le triomphe de la victoire! Mais ceux qui ont compilé les différents barèmes d'invalidité n'ont pas songé aux conséquences sociales des blessures de la face. A ceci, sans doute, ils ont une exdans les guerres précédentes, il n'y avait pas eu cuse de blessés de la face. Il était réservé aux « Guerres d'Enfer de créer les « Gueules cassées ». D'où ce vague que nous signalons plus haut. L'on a accordé une importance plus considérable aux troubles anatomiques qu'aux troubles fonctionnels. C'est assezdire qu'il n'est pas venu un instant à l'esprit des membres de la Commission qui a mis à jour les barèmes annexés à la loi du 31 mars 1919, de tenir compte de la laideur — de la hideur même — que laissent derrière elles les grandes blessures de la face. Et pourtant il faut vivre et, pour vivre, travailler! S'est-on demandé, parfois, quelle peut être la position du blessé de la face devant les employeurs sollicités? Combien de situations brillantes ont été briséesparce que des stigmates ont détruit un visageautrefois agréablement équilibré? A-t-on compté le nombre de portes qui se sont refermées devant nos amis? Et puis, d'autre part, l'on ne vit pas seul. Or, la vue constante d'une face ravagée a éteint beaucoup d'affec-
fisance. A tel point que s'il nous fallait citer des exemples, le format de ce journal ne suffirait pas à contenir l'énoncé (sans commentaires) des sous-estimations absurdes dont nous sommes tous témoins. Il y a plus encore. Certaines lésions n'ont pas trouvé place au barème. Il s'en suit que le mutilé de la face, en présence des experts qui, ne l'oublions pas, ne sont point des spécialistes, est livré à la seule bonne volonté — à la largeur de vues — en un mot à l'esprit d'humanité de ceux-ci. Bien que nous ayons pour'les représentants de l'Administration la plus grande déférence, nous estimons qu'il y a là un acte arbitraire qui doit prendre fin et MM. les experts — nous en sommes bien certains — seront à nos côtés pour demander un peu de lumière. Mais, direz-vous, voici des lignes qui posent une question de très large envergure et qui tend à une revision générale des barèmes? Nous n'éprouvons aucune gêne à le reconnaître; il s'agit, en effet, de cela et nous en poursuivons la réalisation. Toutefois, nous sommes saris aucune illusion et nous savons que c'est là œuvre délicate et de longue haleine devant être mûrement étudiée, qu'il importe de ne pas faire en un tour de main, dans l'intérêt même de nos camarades. Aussi bien, avons-nous entretenu M. Bovier-Lapierre d'un seul de ces points: la « défiguration n. Explique-t-on la « défiguration »? Que nenni De même que l'on prouve le mouvement en marchant — la « défiguration » se prouve, se démontre, en regardant la figure; elle se constate de visu. Ces « hachures » de la face se remarquent même beaucoup trop, puisque de leur visibilité découlent un certain nombre de désagréments, et, trop souvent, hélas! des situations particulièrement dou-
:
!
tions.
là précisément des « dommages » qui appellent une juste « réparation »? C'est cette « réparation que nous avons demandée au ministre des Pensions et que nous obtiendrons de son équité. M. Bovier-Lapierre, dont nous avons éprouvé l'entière bonne volonté, ne peut rester insensible à nos arguNe pensez-vous pas que ce sont
ments. »
-
loureuses.
»
Vous avez rencontré au sein des réunions, ou dans la rue — ces visages déformés par des cicatrices —ou rongés par les flammes — ces pauvres figures trouées, désaxées, perpétuel défi aux lois de la « cosmétique »; devant ces « gueules cassées — ne vous en défendez pas — vous avez éprouvé un sentiment de « répulsion ». C'est cela, la « défiguration », c'est ce « dommage esthétique Il dont on ne parle nulle part et que l'Etat n'a pas « vu ». Vous me direz que le « pôvre » est frappé de cécité. C'est possible. Pourtant, ces représentants ont vu des nous sommes sûrs qu'ils ont versé « gueules cassées »
Si cela est nécessaire, nous reviendrons
sur ce sujet, nous entrerons dans les détails et étudierons les moyens d'application. Contentons-nous, pour aujourd'hui, de résumer cette vue d'ensemble dans cette formule contenue dans un vœu de l'Union des Blessés de la face: « La défiguration, la laideur, la hideur du visage résultant d'une blessure de guerre, alors même qu'aucune fonction de la tête n'est entravée, doit donner lieu à une indemnisation particulière et doit être pourcentée. » Jean COTEAU,
»
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sociétaires, conséquence tout aussi imprévue qu'heureuse ou plutôt. parce que, insuffisamment prévenus, les camarades pour lesquels ce Service eut été profitable, n'ont pu l'utiliser efficacement. Dans ce premier Bulletin, aurore des actes fertiles de l'action sociale de la Fédération Française des Anciens Militaires et Combattants et terme de palabres mouvementés sans effet pour les intérêts directs des sociétaires, seule est publié la liste de nos camarades du Service de santé ayant bien voulu adhérer aux points cidessous énoncés: Tout sociétaire a droit aux soins médicaux sur présentation de sa carte fédérative annuelle, pour lui et les membres directs de sa famille, contre paiement comptant. Il voudra bien s'adresser aux médecins de son arrondissement ou des arrondissements limitrophes.
-
Médecine générale. Visite à domicile: 8 fr. Consultation au cabinet du médecin: 5 francs; pour les sociétaires et les membres directs de leur famille, sur présentation de la carte fédé-
arr. — Dr Péraldi, 12, rue Etienne-Jodelle (Marcadet 06-64). De 1 h. à 3 h., lundi, mercredi, vendredi. 18e arr. — Dr GeorgesVoronoff, 31, boulevard Barbès. De 3 h. à 8 h. soir, lundi, mercredi, vendredi. 19e arr. Dr Roumentcau, 1, avenue de Lau18e
mière.
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II. — SPECIALITES
sur les tarifs ordinaires des médecins spécialistes, des chirurgiens, dentistes, masseurs, sages-femmes, etc., sont accordés aux sociétaires et aux membres directs de leur famille sur présentation de la carte annuelle fédérative et contre paiement comptant. (Listes de spécialistes: A. Médecins spécialistes; B. Chirurgiens-Dentistes; C.Massage; D. 10
Sages-femmes.)
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Chirurgie générale 9e arr. — Dr Raymond Bretegnier, 41, avenue Trudaine (Trudaine 43-34). 16e arr. — Dr Poirier de Clisson, 30, rue Pergolèse (Passy 14-33).
rative annuelle, contre paiement comptant. I. — MEDECINE GENERALE 4°
arr.
topol. 9°
arr.
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Dr I. Segal, 28, boulevard de SébasDr Lépagnole, 12,
1
h. à 3 h.
Dr Raymond Bretegnier, 41, avenue arr. Trudaine (Trudaine 43-34). Lundi, mercredi, vendredi, 14 h. à 15 h. Samedi, 16 h. à 19 h. Mardi, 20 h. à 21 h.
-
Dr I. Chatt, 25, rue Saint-Sébastien. arr. Tous les jours de 1 h. à 4 h.; jeudi et samedi, de 11e
7
h. 30 à 9 h. du soir.
arr. — Dr Pagnier,
12e
De
h. à
1
3
14,
h. (Roq. 75-36).
cours de Vincennes.
arr. — Dr Edouard Laporte, 24, avenue d'Orléans. Tous les jours, 1 h. à 3 h. 16e arr. — Dr Jean Marchai, 105, rue de la Pompe. De 1 h. à 3 h., lundi excepté (Passy 20-17) 17° arr. — Dr Kaminzer, 210, boulevard Péreire (Wagram 38-33). De 1 h. à 3 h., tous les jours. 17° arr. — Dr Peraldi, clinique, 105, avenue de Saint-Ouen. De 2 h. à 4 h., mardi, jeudi, vendredi. 14°
arr. — Dr E.-M.
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jeudi.
arr. — Dr A. Damond, 13, rue Rambuteau. De 2 h. à 6 h., tous les jours. 6° arr. — Dr René Luizy, 18, rue Littré. Lundi, mercredi, vendredi, de 4 h. à 7 h. 48
Nez, Gorge, Oreilles
rue Richer (Louv.
42-35). Mardi, jeudi, samedi, de 9"
Yeiix
arr. — Dr F. Foubert, 80, rue Réaumur (Central 69-55). Mardi, jeudi, samedi. 4e arr. — Dr A. Damond, 13, rue Rambuteau. De 2 h. à 6 h., tous les jours. 11e arr. — Dr François Vallet, 1, rue de Ménilmontant. De 2 h. à 4 h., mardi, jeudi, samedi; de 9 h. à 11 h., mercredi matin; de 8 h, à 10 h., mercredi soir. Voies urinaires 9e arr. — Dr Maurice Fontaine, 74, rue de Clichy. De 6 h. à 7 h., mardi, jeudi, samedi. Maladies infantiles 17e arr. — Dr Pierre Vallery-Radot, 112, boulevard de Courcelles (Wagram 56-93). Mardi, 2 h. à 3 h.; vendredi, 6 h. à 7 h., et sur rendez-vous. Maladies des femmes 16" arr. — Dr Jean Marchal, 105, rue de la Pompe. De 1 h. à 3 h., lundi excepté (Passy 20-17) Radiologie, Electricité médicale 10e arr. — Dr E. Favre, 137, avenue Parmentier 2e
(Nord 55-95).
-
18' arr. Dr H. Torchaussé, 7, rue Coysevox: De 1 h. à 2 h., lundi, mercredi, vendredi; autres jours, sur rendez-vous (Marcadet 23-08). B) CHIRURGIENS-DENTISTES
III. — PHARMACIE 10 sur les prix des produits pharmaceutiques, sauf pour les spécialités et les eaux minérales, sont accordés aux sociétaires et aux membres directs de leur famille sur présentation de la carte annuelle fédérative et contre paiement
•
lr arr. — Ch. Gaudron, 4, rue Saint-Florentin.
comptant.
-
R. Luck,23, rue des Lavandièresarr. Sainte-Opportune. Brull, 30, boulevard Séhastopol (Arch. 4e arr. — 1"'
1er
-
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h.
-5
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arr. — Pharmacie Manin, 4, rue Pache. 12 arr. —Pharmacie E. Bretonnière, 81-83, avenue Ledru-Rollin. 12earr. — Pharmacie Darbord, 43, rue de 11"
Lyon.
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Victor-Hugo.
Montreuil-sous-Bois. - G. Bardou, 27, rue de Paris. Tous les jours, de 9 h. à 19 h. C) MASSEUR, ÉDUCATION PHYSIQUE M. Cazals, 8,
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Pharmacie Henri Barjou, 50, rue de
-
-
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Pharmacie Vincent, 12, rue du Pont-
Turenne. ;V arr. Pharmacie Gastebois, laboratoire rue des Quatre-Fils, 8, sur tous produits de son ressort: végétol Fournier liquide, pommade ordinaire au Végétol Fournier, pommade concentrée auVégétol Fournier, les ovules Fournier, les ampoules Fournier (30 %). 10" arr. — Pharmacie A. Bourbon, 139, boulevard Magenta. 11"arr.— Pharmacie Chatain, 28, faubourg
h.; le sur rendez-vous. arr.— Ch. Fauvel, 54, avenue Bosquet. De 9 h. à 12 h. et de 2 h. à 0 h.; mardi et vendredi, de 7 h. à 9 h. du soir. 9e arr. — Marcel Ségal, 76, rue Saint-Lazare (Central 10-54). Sur rendez-vous. 9 (liT. — Marcel Boutonnet, 21, boulevard Rochechouart (Trudaine 19-35). 14e arr. — M.Sapet,5,avenued'Orléans (Gobelins 13-26). Maurice Legrand, 3, rue Claude10" arr. Chahu. Sur rendez-vous. Cliniques: 12, rue Bérenger OfalakofO tous les jours (de 9 à 19 h.); 32. boulevard Ménilmontant; 214 boulevard de la Villette. lH" arr. - G. Dubois, 170, avenue de Versailles. Tous les jours, dimanches et fêtes jusqu'à midi. 1
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•
Au moment où paraît premier numéro du journal qui continuera la tradition de l'Echo des Anciens, et avant d'aborder le sujet dont j'ai à vous entretenir, je crois qu'il est de mon devoir et comme ancien du 67e de ligne et comme membre du Comité directeur, d'évoquer la sympathique et chevaleresque figure du colonel de Villebois-Mareuil, commandant notre régiment, qui le premier eut l'idée de rassembler les Sociétés d'Anciens Militaires, se réunissant isolément, s'ignorant les unes les autres, pour fonder en 1898 l'Union des Sociétés Régimentaires, qui fut le berceau de notre Fédération. Je joins dans le même affectueux souvenir tous les camarades — ceux qui ne sont plus, ceux qui vivent encore — qui depuis25 ans se sont succédés au Comité directeur et à travers les bons et les mauvais jours, inlassablement, avec courage, avec foi, ont poursuivi la réalisation d'une œuvre qui leur fut toujours chère, et maintenant que notre reconnaissance d'utilité publique est acquise, c'est leur longue persévérance qui reçoit sa récompense.
Un camarade a touché
--
4 4 9
etc.
•I
R.l.T 388 fr. 95 R.ï. fr. 287fr.75 69e270fr.75 fr. 331
D.!. R.I.
22.142 35.320 6.971 6.699 3.178 379
fr. fr. fr. fr. fr. fr;
90 219 fr. 25 200 fr. 20
R.I.C.
par
groupements; en outre du contrôle qu'ils ont ainsi sur leurs membres et du puissant moyen de propagande qu'ils possèdent auprès de leurs adhérents, ils allègent la besogne du service des Remises dont les camarades qui en sont chargés prennent sur leurs loisirs le temps nécessaire pour en assurer le bon fonctionnement.
: : :
1" Trimestre 1924
:
Achats effectués 34.413 fr. 60 par 149 sociétés ou camarades. Remises distribuées : 2.190 fr. 20. 2e Trimestre 1924 Achats etrectués 33.101 fr.50 par 151 sociétés ou camarades. Remises distribuées. 1.966 fr. 30. Malgré leur aridité, ces chiffres ont une éloquence. Non seulement le sociétaire récupère largement sa cotisation, mais il peut s'assurer une ristourne intéressante qu'il ne toucherait pas s'il ne s'était servi du fascicule tenu à sa disposition. E. LION,
55 10
30 70 50 40
etc., etc. Les remises touchées de ce fait s'élèvent à 5.153 fr. 65. La caisse fédérale a touché 931 francs, dont 661 francs proviennent du dixième retenu pour frais d'administration et 270 francs de l'excédent de recettes obtenu sur l'impression du 2* fascicule du service des Remises tiré à 10.000
05
221
Il est préférable de remettre les factures
tionne depuis 1908'assure à tous nos camarades et à leur famille une bonification sur les achats qu'ils effectuent. L'acheteur n'a pas à se faire connaître; il est donc certain de ne pas subir une majoration de prix et il ne doit réclamer qu'une facture qu'il remet au gérant de la Fédération qui lui en donne reçu, détaché d'un carnet à souches. Tous les trois mois, les factures rassemblées sont présentées aux commerçants par la Fédération qui reçoit la bonification, perçoit un dixième pour frais d'administration et tient le surplus à la disposition du sociétaire. Le dernier exercice comprend le 4e trimestre 1922, les 1er, 2e et 3e trimestres 1923. Les achats effectués se sont élevés à 86.903 fr. 80, d'où je détacherai:
frères
-
117 fr. 60 86 fr. 05 71 fr. 75 65 fr. 40 55 fr. 75
— camarades ont touché chacun de 43,95 à 32,75 28,80 à 20,90 — 18,55 à 10 » —
Anciens 38e Anciens des 170/174" Amis du 8e Ralliement du Anciens des 20/60e Anciens des 21/23/41/438 Anciens du 272e etc., etc.
Le service des Remises Commerciales qui fonc-
Allez
----- -
p' ses achats
Parmi les sociétés, je vous citerai:
4=**
Nouveauté.
—
etc.,
*
La Ménagère Pr les différentes maisons Esders Palais de la Place Clichy Chaussures André
I
exemplaires, ayant coûté 810 francs, et dont la publicité ressort à 1.080 francs.
-
Le Directeur du Service des Remises, Vice-Président Honoraire de la Fédération,
Trésorier Honoraire des Amis
et
du Six-Sept (67e R.I.)
Anciens
1
* **.
Nous publierons dans nos prochains numéros la liste de tous les fournisseurs nous accordant des remises.
1er 2" ,.,. R.I. 3e Nationale. Paris. RA.L. D.I.
R.A.L Arr Mixtars 3e Iéna 20" cheval. R.I. Spectacle. R.I.T.,. Coloniale 4e 27" dragons. Les Hussards.,. R.I 1 ..3e Cuirassiers.4" R.I.1' ':. R.I. 2e 233e
Anciens Combattants des 412e
C.
I.M.
Les
X"
311e
.28, Mardi. -
et
mixte zouaves chasseurs à Vauquois
Anciens du 46" A. C. du Anciens du 28e
La La
IIIe,
p
Section
3e, 105e,
Marjolaine Face
Union des Blessés de la A. C. du 8e
Association Amicale des Croix de A. C. du 73e Anciens du 4" Harmonie du XI' Amicale du 96e R.I Anciens du 29" Anciens du 409"
régiment Gueules
Mardi
tirailleurs
Bd Strasbourg
Samedi
Dimanche, 15h.28,Bd Strasbourg 2 fois par Sur convocations 28, Bd Strasbourg 2" Mercredi tous les
an. Cassées1erSamedi
Guerre.
t
1
Anciens des 153° et 353" Anciens des 33" et Amicale du Personnel de l'Imprimerie Union des Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Association Amicale des 82" et 282" 73e et 128" La Division du Les Pépères de Territoriaux combattants de Anciens du 28e Dragons A. C. des 26" et 255" Amicale des 21e, 23", 41" et 43" R.I.
--
Mercredi
Vendredi — 3..2" SamediBrasserie Zimmer
R.I. 272", R.I.T. Cheval. 2e ,
mois. Jeudi. -.
2
l'Yser. l'Yser. R.A.C.,.,.1er T8
Lundi. Jeudi.
place du Châtelet
--
28, Bd Strasbourg
les Jeudis, 17 h.
Bois-le-Prêtre.;.
Coloniale.
Vendredi Samedi Dernier Samedi..Café des Négociants 42, rue du Louvre 4e
colonies. R.I1er 7,pl.Hôtel-de-Ville R.A.P Cuirassiers 1er R.ILe d'Auvergne.19,
R.!. R.I.
Amicale des A. C. du 100" Association Nationale des Anciens Militaires des Armées de terre, de mer et des Amicale des Anciens du Anciens des 172" et 372" Amicale du 328" R.I. et 14" Anciens du 12" Chasseurs à Amicale des Anciens du 5e
Samedi
1er R.I 3» , D.I. 11e, R.I.T.3e R.I.T.2" 103 1er R.I.T.,. R.A.L.1erVendredi R.A.L
Association des Ane. Combat, du 11" Les Anciens du 17" Régiment Amicale des Ane. des 113", 313", 413 et 453" A. C. du 72" A. C. du 151* Mutualité A. C. de la 5" A. C. des 51e, 251e, 402" R.I. Ane. Officiers de Réserve de la Région parisienne A. C. des 116" et 316" Anciens des 32", 232" R.I. et 69e Cercle Amical des Militaires Automobilistes. S. P. A. C. des 31e, 231" R.I. et 35" Anciens de la 6" D.I., 28" et 228" A. C. des 83" et 283" Amicale du 42% 130e, 211" Association Nationale des A. C. des Fédération des Anciens de la A. C. du 1er Tirailleurs Les Mobilisés de Amicale des Anciens du Régiments chars
Post-Régimentaire.
Jeudi
Café de la Garde Nationale, place de
28 Samedi.
211e R.I.T 3e Dardanelles 4e Ruhr 1er Algériens 4e Jeudi l'Assurance. combat.4" 510" Directeur. F.F.A.M.C 2e F.P.A.M.Il. Sociale 4e jaûfic Wf Mercredi
Jeudi
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