Les Echos des anciens combattants - 11/1924

Page 1

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique


Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1924/11. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


:

32 PAGES

Lire dans ce

Numéro

La Maison des Anciens Militaires

&-

Combattants

par MAURER

ECHANGE

DE

VUES

par HUBNER

LA FLAMME PÉRICARD Jacques par

VARIATIONS SUR LES LOYERS Cour) la (Avocat GUITTER à par

VIE CHERE

des

COMMUNICATIONS

SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES

Aux Mutualistes de la Seine par TRIBOULAT

Nos REMISES COMMERCIALES

Liste des Amicales des A. C.

Convocations


*

FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES COMBATTANTS

&

(Reconnue d'utilité publique)

COMITÉ DIRECTEUR

MM.

JOURDAIN BROCHET CHAIX

Présidentid.Honoraire

LEMAIRE

GUIGARD VIRAT père OSOUF

GUITTER

père. LIONVice-PrésidentHonoraire id.

SAUNIER

GROLEZ

MACPHERSON

id.

PICHAUT

Dr.QUIDET

BARUTAUD FORTOUL

SERVICES DE LA

MM. GIBON MULLER

Vice-Président id. id. id. Secrétaire Général Adjoint — Trésorier Général Adjoint —

Archiviste

F.F.A.M.C.

Local et Réunions Commission des Fêtes Post Régimen-

Service des Remises Dr. MARCHAL.Service médical, dentaire et pharmaceutique HERIVAULT .Directeur du Tir F.F.A.M.C. LION

Mutualité

DESPAGNE

Président

MM. MAURER

BUREAU HONORAIRE

taire

PORTE-DRAPEAU DE LA

WALCH

COMITÉ DE RÉDACTION

-

MM. JOURDAIN — CHAIX — SAUNIER — FORTOUL — DESPAGNE — Dr. MARCHAL DUBRULLE GUITTER TRIBOULAT

— — Secrétaire de Rédaction : M. BLANCHARD

__— ni LISTE desSociétésfédérées

ordre par

dancienneté

t l s Légere T 101 ^A R T LesrO.RO.A. 3. Anciens du | j 109" Bigors. 76", 1" SoKér' et 2331"," Territorial B.C.P.;. R.I.T.! !! ••• • D.1 3" R.I. 279 ^ar(Jî R.I Génie.,.1"r Vendéens.

T. R.i ;;;;;;;;;;;; * -et i d'Afrique AnciensDéfenseurs de Strasbourg o. La Chiffa24' RI 3 MMardH Burnous SH>»~ mj- - - ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Ralliement ls

ANCIENS DES

TITRE

s

69'

ri

Anciens Amis UnionNaU onale^desAndènsChà sèûrsd'Àf qû«Anc

Le

JOUR de REUNIONLIEUXdeREUNION 28, Bd Strasbourg

Mercredi

Jeudi 1" Lundi

ensChasseurs

-j; £ urs_Pompiers4-Samedi ;2. et1Argonne Jeudi. R.I.T.2" Sébastopol. RJ 1#r Mardi Guepins des20'et60-D.I•••••••• -31, "ii" i"i!! I!! i!!i!! Anciensdes20.et60.D.1.-.-.------------

La

Anctens CuirassiersdeReischoffen — Moskowa La Cavalerie

U", 274e R.I., 79e et 279" R.I., 40. et 24Q,

Anciens Les

cuirassiers,

Ven(iredi

Mercredi

!Mercredi

1" Lundi Mardi et Bois-le-Prêtre. Division du Légion**** * ** *2' Samedi Samedi Samedi.. !"!!!..— Artillerie marine coloniale1"Samedi Soîfér R.I.T et La Moselle 349« RJ Samedi Samedi AnciensZouaves.UniondesR.L.2.Jeudi 4Régiments Mercredi -

Les

• [ no 149' Loups.168" Bagatelle150e La La Légion Anciens A.nci. ens d~ duu Les

73,

<i n0n9

tes

À. C. du

Anciens du

38"

25" A. C.

du 25* Anciens du 221, et de la

Anciens Anciens Anciens Anciens Anciens et

du

de la 52° du 24,

d'Administration

D.1 3' Commis et Ouvriers 1ios«

2.

et

276, R.I.

et 368*

36-

<.",Scamed~.i

1» 1er

71*

Sous-Officiers du des Régiments Nantais, Morbihannais

et 350"

2*

Mardi

Mardi Mercredi

— =

Vendredi Jeudi

Mardi Mardi

Mercredi Vendredi

Jeudi

(Voir page 3 de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).

-

— — — —

1


Fédération Française

Unions & Sociétés d'AnciensMilitaires & Combattants DES

(UNION DES SOCIETES REGIMENTAIRES,fondée

en 1898)

28, Boulevard de Strasbourg, Paris (Xe)

(Déclarée conformément à la loi du 1er Juillet 1901, les

2

Juin 1903 et

25

Juillet

1907)

COMMUNIQUÉ DE LA DERNIÈRE HEURE

LA CÉRÉMONIE DU 11 NOVEMBRE

Hommage au SoldatInconnu Dès que le Comité-Directeur connaîtra dans tous ses détails les dispositions prises par la Commission des grandes Associations il en informera MM. les Présidents et Délégués par Circulaire spéciale.

UNE NOUVELLE PREUVE de la Vitalité de la F. F. A. M. C. Le Président est heureux de porter à la connaissance de tous les camarades fédérés que, par lettre en date du 23 octobre 1924, l'Office National des Mutilés et Réformés de la Guerre l'informe que sur la proposition du Conseil de Perfectionnement, il a décidé d'accorder à la Fédération Francaise des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, au titre de l'exercice en cours, une subvention de QUINZE MILLE FRANCS. Cette subvention venant après la Reconnaissance d'Utilité Publique, ne peut que réjouir tous ceux qui travaillent à la prospérité d'une œuvre qui saura s'affirmer de plus en plus et où toutes les bonnes volontés peuvent se faire jour dans l'intérêt d'une collectivité dont le but essentiel est le relèvement de notre beau pays de France,. dans une Paix féconde, par le Travail, la Justice et l'Equité.


|

I

Nouvelle

Ex-L Electrique" t~ Lampe r~t

I

|

1 0

A ATMOSPHERE GAZEUSE

|

Brevetée (S. G. D. G.) en France et à l'Etranger

m

a

Eclairage scientifique et rationnel

Cette nouvelle lampe à atmosphère gazeuse, type 1/2 watt, est munie d'une enveloppe prismatique spécialement en cristal, calculée lampe la lampe la comme pour 1~FW~ îlSit est calculée pour son enveloppe prismatique, la lampe et loppe faisant bloc au moyen bague métallique. d'une bague e te corn maIson peI' d'avoir l e foyer lumineux de la rigooureusement usement d llampe a 1endroit v prismes exact par rapport aux prismes d'encelle-ci de l'intensité lumineuse et augmente viron 100 %, d'où économie de courant de près de moitié.

I

Q

U

i\

?

Cette nouvelle lampe, munie de son enveloppe prismatique, * est très ornementale et très agréable aux yeux; elle remplace avantageusement les tulipes et rélfecteurs ordinaires sonemploi est tout indiqué pour l'éclairage des magasins, vitrines, hôtels, ateliers, etc., puisqu'elle réalise le problème de « ne payer que la lumière utilisée ». L llampe « Ex-L » est en vente à la Société La ., , 1 ci des Appareils Economiques, 101, Faubourg amt- D ems, ourg Saintes amsl que ch ez tous les en i s, Paris, ans,ainsi pnnCIpaux electnciens et egrand, magasins. Tarif des prix adressé sur demande ainsi que rapport du Conservatoire National des Arts et Métiers.

;

l'enve-écoles, Cette combinaisciipermet Industrielle métallique. S

tfc

fi

(

|rfrj

'l'

fia M

j

œSI

||

Rg

.t'

js

gg

M

U%A

le|

grands s magasins.w a

A DÉTACHER

Bulletin d'abonnement à

ECHOS DES ANCIENS

u LES Je

COMBATTANTS

soussigné l'Amicale.

demeurant. à

le

Membre de

abonnement annuel

déclare souscrire

A

(1)

de Frs

», soit

la somme de

ci-inclus, en (2) chèque, mandat, chèque postal, timbre-poste.

(1)

1924.

:

Signature

Les abonnements partent du premier de chaque mois.

(2) Etablir tous les chèques, mandats, chèques postaux au nom de M. BLANCHARD (Secrétaire de la Rédaction Compte-courant postal Paris 691-41 et à adresser: Les Echos des Anciens Combattants, 28, Boulevard de Strasbourg, Paris (X')-


La Maison des Anciens Militaires & Combattants Aujourd'hui où la Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants est reconnue d'utilité publique et jouit en conséquence, non seulement d'une existence légale, mais encore de tous les privilèges conférés par le décret présidentiel du 8 juillet 1924, il me semble utile de rappeler à tous ceux qui s'intéressent à notre œuvre, le but qu'elle poursuit depuis 25 ans et qui, grâce à toutes les bonnes volontés, grâce au concours de tous, est en voie de réalisation. Lorsqu'en 1898 des initiatives heureuses ont eu l'idée de grouper dans une vaste fédération toutes les Sociétés d'Anciens Militaires, elles suivaient l'exemple donné par l'Allemagne, qui, dès 1875, sut donner aux Associations d'Anciens Militaires d'outre-Rhin, un essor merveilleux et une vitalité indiscutable, puisque à partir de 1880, toutes les villes allemandes exhibaient avec fierté, leur «KRIEGERVEREIN» (Association d'Anciens Militaires) et je me souviens fort bien qu'en Alsace, et notamment à Colmar, ma petite ville natale, l'association qui y fonctionnait était de toutes les fêtes officielles et avait bien entendu le pas sur toutes les autres sociétés; or, l'idée directrice de ces « Kriegerverein » leur venait en droite ligne de Berlin, où siégeait le comité directeur qui était inspiré lui-même par le grand état-major. Le but du grand état-major se devine très facilement conserver la main sur sa « Nation Armée » et entretenir dans le cœur comme dans

:

le cerveau de tous ceux qui avaient passé par la caserne, la discipline prussienne au profit de la future domination allemande sur le monde.

La France, au contraire, généreuse, noble et essentiellement amoureuse de la paix, n'a vu dans ses Associations d'Anciens Militaires qu'un but de camaraderie; aussi les Pouvoirs publics s'en sont-ils désintéressés au point que la Fédération qui comptait cependant au 31 décembre 1913,38 sociétés fédérées, n'avait souvent pas de quoi payer son loyer et plus d'une fois les membres de son comité-directeur étaient obligés de s'associer pour faire face aux dépenses les plus urgentes. La guerre a fait son œuvre néfaste: la France républicaine, démocratique et sociale, a besoin de se relever pour retrouver son équilibre, sa prospérité d'autrefois. Il appartient aux Anciens Militaires et Combattants de se montrer dans cette œuvre de reconstruction nationale, aussi enthousiastes qu'ils le furent alors qu'ils étaient des combattants vaillants; la Conférence de Londres fut à cet effet l'inspiratrice d'un plan d'ensemble; la Société des Nations réunie à Genève en devint l'exécutrice et le pays tout entier compte sur notre concours pour l'aider à réaliser l'œuvre sociale sur laquelle une société nouvelle s'édifiera pour l'honneur de l'humanité. Or, en l'espèce, le temps, au lieu d'être un facteur principal, n'est qu'un adjuvant; aussi et pour que le succès couronne nos efforts il est de notre devoir au premier chef de nous occuper


résolument d'édifier notre propre maison. En effet, à l'heure présente la Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants compte plus de 100 sociétés fédérées et plus de 100.000 membres, et ses locaux ne lui permettent que la disposition de 4 salles par soirées; il y a donc urgence à ce que cette situation s'améliore de façon à ce que, dans un très prochain avenir, non seulement toutes les sociétés fédérées puissent se réunir confortablement, mais encore que celles que nous avons dû évincer faute de locaux disponibles, puissent venir se joindre à leurs sœurs pour le plus grand profit de chacune et dans l'intérêt du pays tout entier. D'autre part, nous ne pouvons pas ignorer que le Gouvernement étudie très sérieusement la réorganisation de l'armée et s'oriente très nettement vers le service d'un an; or, pour réaliser pareil projet tout en assurant au pays sa sécurité dans la défense du territoire, la Fédération Française est qualifiée pour lui apporter un concours précieux, puisque ce sera parmi ses membres fédérés qu'il puisera ses cadres et ses réserves tant pour l'instruction de ses jeunes contïngents que pour sa collaboration loyale au pacte généreux de la Société des Nations et pour permettre aux Pouvoirs publics de s'occuper de l'organisation de toutes les forces vives du pays; pour réaliser un programme vraiment démocratique et social, il faut que la France vive dans un monde imprégné de l'idée d'une paix féconde et durable; c'est donc un devoir sacré pour les fédérés que d'apporter leur pierre à l'édifice en collaborant de toutes leurs forces, avec toute leur intelligence, au relèvement du pays dans la justice et dans l'équité. De tout ce qui précède, il résulte que plus que jamais, la Maison des Anciens Militaires et Combattants s'impose; plusieurs projets sont à l'élude et notamment celui de demander aux Pouvoirs publics d'affermer au profit de la Fédé-

ration, l'hôtel de la Bourse du Travail, rue du Château-d'Eau, qui a été édifié pour abriter les syndicats de travailleurs, mais qui, parsuite de circonstances essentiellement corporatives, est devenu aujourd'hui pour ainsi dire sans objet, les syndicats ayant presque tous émigré dans les locaux de la C.G.T. Dans le même ordre d'idées, des camarades dévoués préparent un projet de statuts pour la création d'une Société civile immobilière qui pourront être discutés et approuvés au cours de l'Assemblée générale qui se tiendra le 2e mardi de décembre; mais quelle que soit la décision qui sera prise, il est essentiel que tous les fédérés s'imprègnent bien de cette idée: que ses dirigeants n'auront plus de cesse jusqu'à ce que le projet de la Maison des Anciens Militaireset Combattants soit devenu une réalité. Certes, de multiples difficultés existent et restent à vaincre; certes, encore nous devons nous armer de patience, mais la bonne volonté aidant, nous ne pouvons que réussir et alors la Fédération Française rayonnera sur tous les Anciens Militaires et Combattants comme les branches d'un arbre séculaire étendant leurs bienfaits sur le sol qu'elles abritent. Je suis certain que lorsque les Pouvoirs publics auront été à même de se rendre compte de l'effort fait par chacun des fédérés dans l'intérêt de la collectivité toute entière, leur concours nous sera acquis; car l'unité de la France étant refaite par le retour de nos chères provinces, l'Alsace et la Lorraine, et la République étant Une et Indivisible, tous ceux qui travaillent dans la paix sociale à sa prospérité peuvent espérer en sa générosité. J.-E. MAURER, Président de la F.F.A.M.C., Président de la Légion, Officier de la Légion d'Honneur.

La Fédération Française reconnue d'utilitépublique Il nous a paru indispensable de mettre sous les yeux de nos camarades le texte officiel du décret de reconnaissance de la Fédération Francaise des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, comme établissement d'utilité publique et un extrait des statuts nouveaux contenant quelques-unes des obligations imposées par cette situation. REPUBLIQUE FRANÇAISE

Liberté — Egalité — Fraternité PRÉFECTURE DE LA SEINE

Cabinet du Préfet

Intérieur n° 327 LEPRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, Sur le rapport du ministre de l'Intérieur, Vu la demande présentée par l'Association dite

Fédération Nationale des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants », de Paris, en vue d'obtenir la reconnaissance comme établissement d'utilité publique; Vu l'extrait du procès-verbal de l'assemblée générale en date du 12 juillet 1921; Vu le Journal Officiel du 10 janvier 1924 contenant la déclaration prescrite par l'article 5 de la loi du 1er juillet 1901; Vu les comptes et budgets, ainsi que l'état de l'actif et du passif de l'Association; Vu les statuts proposés et les autres pièces de l'affaire; Vu la délibération du Conseil municipal de Paris en date du 4 avril 1924; L'avis du Préfet de la Seine en date du 29 avril «

1924;

9

L'avis du Ministre de la Guerre en date du mai 1924; La loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août

1901; Le Conseil d'Etat entendu;


:

DECRETE

Article premier. — L'association dite « Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens dont le siège est à Militaires et Combattants Paris, est reconnue comme établissement d'utilité publique. Sont approuvés les statuts de l'association, tels qu'ils sont annexés au présent décret. Article 2. — Le ministre de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret qui sera inséré au Bulletin des Lois. Fait à Paris, le 8 juillet 1924. Signé: G. DOUMERGUE.

»,

Par le Président de la République Française, Le Ministre de l'Intérieur, Signé: C. CHAUTEMPS.

Pour ampliation: Le Sous-Directeur, Chef du 3e Bureau du personnel et de l'administration générale, Signé: ARDOUIN.

Pour copie conforme: Pour le Secrétaire général, Le Conseiller de Préfecture délégué, Signé: Illisible. FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS ET SOCIETES D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS Société déclarée n° 150.737 et reconnue comme

établissement d'utilité publique par décret en date du 8 juillet 1924 EXTRAIT DES STATUTS

Article premier. — L'association dite « Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants ))< fondée en 1898, sous le nom d' « Union des Sociétés régimentaires », a pour but de favoriser la création et le développement des sociétés d'anciens militaires et combattants et d'entretenir parmi leurs membres des liens de solidarité, l'esprit de camaraderie et les sentiments d'honneur et de patriotisme. Article 2. — Les moyens d'action sont: la tenue d'assemblées périodiques, la publication d'un journal, la pratique de tous les sports et particulièrement di r, la distribution de prix et de récompenses, le bénéfice d'avantages médicaux, juridiques, commerciaux, etc. Article 3. — La Fédération se compose d'Unions de sociétés et de sociétés d'anciens militaires et combattants. Les unions de sociétés ou les sociétés ne peuvent être admises à la Fédération que si elles sont reconnues d'utilité publique ou si elles ont fait l'objet d'une déclaration conformément à l'article 5 de la loi du 1er juillet 1901.

La cotisation annuelle minimum de chaque société est de 120 francs. Article 4. — La qualité de membre de la Fédération se perd: 1° par la démission; 2° par la radiation prononcée, pour non paiement de la cotisation ou pour motifs graves, par le Conseil d'administration, la société intéressée ayant été préalablement appelée à fournir ses explications. Article 5. — La Fédération est administrée par un conseil d'administration composé de tous les présidents et délégués des sociétés. Ce conseil d'administration choisit parmi ses membres au scrutin secret, un comité directeur composé de 9 membres. Le comité directeur est élu pour trois ans. Article 6. — Le Conseil d'administration se réunit une fois par mois et chaque fois qu'il est convoqué par le président ou à la demande du quart de ses membres. La présence du tiers des membres du Conseil d'administration est nécessaire pour la validité de ses délibérations.

Article 7. — Les membres de la Fédération ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont confiées. Article 8. — L'assemblée générale de la Fédération comprend les présidents et les délégués des sociétés adhérentes et un membre délégué des sociétés affiliées. Elle se réunit une fois par an et chaque fois qu'elle est convoquée par le comité directeur, ou sur la demande du quart au moins de ses membres. Son ordre du jour est réglé par le comité directeur. Article 16. — L'assemblée générale doit se composer du quart au moins des membres en exercice. Si cette proportion n'est pas atteinte, l'assemblée générale est convoquée à nouveau, mais à 15 jours d'intervalle et cette fois elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres présents. Dans tous les cas, les statuts ne peuvent être modifiés qu'à la majorité des 2/3 des membres présents.

Pour extrait certifié conforme:

Pour

Président de la F.F.A.M.C., Le Secrétaire général,

le

SAUNIER.

Si vous tenez à recevoir les ECHOS DES A. C. régulièrement, abonnez-

vous au compte Chèque Postal méro 691=41.

Nu",


ECHANGE DE

VUES

Réponse à Dubrulle.

»

Le numéro d'octobre des

Echos des Anciens Combattants publiait, sous la signature de notre camarade Dubrulle, un article fort intéressant dont la portée n'aura pas échappé aux lecteurs du bulletin fédéral, en général, et, en particulier, aux présidents d'Amicales d'anciens «

combattants. M'autorisant de l'invite qui nous est adressée de collaborer aux « Echos je me permets, au nom de l'Association que j'ai l'honneur de diriger, en même temps qu'en mon nom personnel, de répondre à notre camarade. Bien que l'article de Dubrulle, et, plus expressément, le sous-titre de cet article, me paraisse empreint de pessimisme (car il n'est heureusement pas tout à fait exact que les associations régimentaires d'anciens combattants « se meurent»), il n'en reste pas moins que, d'une manière générale, notre camarade exprime de façon fort judicieuse ce que nous ressentons tous plus ou moins confusément mais dont nous évitons soigneusement de parler, cherchant même parfois à nous abuser, n'est-il pas vrai, par des paroles redondantes et des chiffres, hélas, bien souvent plus théoriques que réels. Car il est bien certain, en effet, que pour des causes très diverses, très complexes aussi, de nombreuses associations d'anciens combattants ne vivent que d'une vie précaire, sans cesse menacée, et que leur existence incertaine est dans tous les cas indigne des souvenirs impérissables dont elles sont la raison d'être, indigne aussi du noble idéal qu'elles défendent au milieu de l'indifférence générale. Il est également parfaitement exact qu'un observateur objectif pourrait constater, d'une association à l'autre, des différences notables. Alors que certaines sociétés « fonctionnent » de manière admirable, d'autres s'affaiblissent de jour en jour et s'acheminent, lentement peutêtre, mais sûrement, vers une disparition prématurée et à tous égards infiniment, regrettable. Certaines sociétés, il faut bien le reconnaître, sont des privilégiées. Je veux parler de celles qui, existant avant la guerre sous la forme d'associations régimentaires d'anciens militaires ont pu fournir un cadre tout prêt aux anciens combattants désireux de se retrouver, la paix venue, dans la communauté de sentiments identiques. Je veux parler aussi des amicales qui, formées dès le lendemain de l'armistice, dans l'enthousiasme des premiers instants de la paix recouvrée, ont pu, d'un seul coup, grouper l'immense majorité des rescapés d'un même régiment. Je veux parlerenfin, de celles qui découlent d'unités encore actuellement existantes, en dépit des dissolutions aussi nombreuses que réitérées de ces dernières années et qui bénéficient de ce puissant élément de vitalité qu'est un régiment actif, toujours prèt à seconder les efforts de l'association,

»,

ralliement, en un mot à l'aider par tous les moyens à sa disposition. J'envie, quant à moi, ces associations, et je ne crois pas que ce soit parmi elles que l'on en puisse trouver de chancelantes. Or, puisqu'il y a ainsi, entre des associations similaires, de telles différences que les raisons ci-dessus énumérées n'expliquent qu'en partie, ou parfois même n'expliquent pas du tout, il serait du plus grand intérêt, comme le propose Dubrulle, que les dirigeants de ces amicales recherchassent en commun les raisons morales, psychologiques ou matérielles qui créent ou accentuent de telles différences, et s'efforçassent d'y porter remède. Il est évident que des échanges de vues réguliers ne pourraient que profiter à toutes les associations, déshéritées ou non, et par surcroit à la Fédération dont la vitalité est fonction du plus ou moins de vigueur des sociétés fédérés prises en particulier. Que Dubrulle provoque donc, par la voie du Bulletin fédéral, une réunion, boulevard de Strasbourg, de tous les présidents ou délégués des associations fédérées ou affiliées, réunion au cours de laquelle pourraient être jetées les bases d'une association des dirigeants de ces amicales. Le comité-directeur de la F.F.A.M.C. n'aurait évidemment pas à s'en alarmer. Pour lui donner tous apaisements, nous pourrions prendre certains engagements comme celui de n'admettre dans le groupement que les représentants d'associations fédérées ou affiliées, et de ne nous réunir que boulevard de Strasbourg exclusivement. Ce groupement ne ferait d'aucune façon double emploi avec le conseil d'administration de la F.F.A.M.C., puisqu'il ne s'occuperait que de questions d'ordre particulier et, pour ainsi dire, intime, et que son but ne tendrait qu'à faire bénéficier le plus grand nombre de l'expérience acquise par quelques-uns dans l'organisation de soirées, fêtes, promenades, dîners, pèlerinages au front, en ce qui concerne l'impression de bulletins, etc., toutes choses qui tiennent une place importante dans nos amicales et conditionnent leur existence même par la gestion judicieuse et la parfaite organisation quien résultent. J'estime donc que le comité-directeur de la F.F.A.M.C. ne pourrait que considérer d'un œil bienveillant le groupement dont Dubrulle a depuis longtemps mûri l'idée et dont la réalisation lui appartient. Nul doute d'ailleurs que de nombreux camarades ne joignent leur voix à la mienne et ne souhaitent vivement la réalisation de cette conception pour le plus grand intérêt et des Amicales et de la Fédération elle-même. à lui faciliter sa tâche de

Roger HUBNER,

Président de l'Association Amicale des Anciens Combattants des 172° et 372e R.I.


LA FLAMME der-

La flamme qui, au soir du 11 novembre nier, s'est allumée, modeste feu follet, sur la r'" tombe du Poilu inconnu, cette flamme a peu àf peu creusé le sol, elle est allée chercher au cœur ; de la terre française un aliment à sa vigueur voilà qu'elle s'épanouit, non plus fleur solitaire, l mais gerbe somptueuse d'ocrés, de turquoises et

et

de pourpres. Depuis le 11 novembre, chaque soir, les délégués des Associations d'anciens combattants — les Vigiles de la flamme — se rendent sous l'Arc, afin de porter au Grand Inconnu le salut de ses

compagnons d'armes. La première fois, après les cérémonies officielles, ce furent les Aveugles de Guerre. Oui, quand il s'agit de désigner les premiers Vigiles, on choisit les aveugles. Ils ne pouvaient voir cette Flamme et on les chargeait de veiller sur elle. Quel symbole! Nous non plus, les combattants aux yeux clairs, ne voyons pas ce qu'il y a « de l'autre côté ». Cependant, le grain que nous avons semé germe peu à peu dans les profondeurs des âmes. Comme nous avons été, petits écoliers, fiers des Gaulois de Vercingétorix, des Francs, de Charles Martel, des archers de Jeanne d'Arc, des grognards de Napoléon, nos enfants seront fiers des Poilus de la Grange Guerre. Morts, nous vivrons dans leur mémoire. Nous nous plaignons parfois de l'indifférence et de l'ingratitude de ceux que nous côtoyons. Mais les enfants ne sont pas des ingrats. L'admiration des enfants à travers les générations sera notre récompense. Après les aveugles, les « Gueules Cassées», puis les aviateurs, puis les artilleurs, puis le géme, puis les crapouillots. Paris donna l'élan, les provinces suivirent. Des coins les plus reculés de la France, on écrit au secrétaire de la Flamme: « Indiquez-nous le jour que vous voudrez; d'avance, nous l'acceptons, mais tâchez que ce soit le plus tôt possible. » Après les provinces, les colonies de combattants français à l'étranger: Belgique, Espagne, Suisse, Italie. Et voici que les Alliés se mettent à leur tour sur les rangs. Combattants belges, anglais, italiens, américains, polonais, russes, volontaires étrangers, tous veulent être de la garde sacrée. Et nous aussi, poilus des régiments qui tenaient les premières lignes, nous sommes allés, au nom de la F., portre notre salut à notre grand camarade. Entre tous les hommages qu'il reçoit chaque jour, nos hommages, nous le savons, lui furent les plus chers et les plus doux: n'est-il pas l'un des nôtres?. L'admiration qui l'entoure nous enorgueillit, les larmes versées sur lui nous émeuvent, comme si c'était nous qu'on admire, nous qu'on pleure. Il est de notre famille. Et qu'est-ce que les liens du sang que forma le hasard auprès de la fra-

ternité qui surgit de sacrifices communs, de dan-

| gersLa communs, communes souffrances? victoire qui nous apporta tant désillude

1

de

sions, nous donna I

du moins cette joie: le culte de l'Inconnu. Pas d'athées au dieu de la Patrie, mais chaque jour de nouveaux croyants passion-

nés.

jt l'exaltation On nous avait dit:

Ne craignez-vous pas que du début ne soit qu'un feu de paille? «

Vous trouverez facilement plusieurs douzaines d'enthousiastes, mais après?

|

»

Après? nous en sommes à notre 360e inscri ption. Et comme certaines des associations comptent 10, 20, 30 sections différentes, nous avons des Vigiles pour près de trois années. Le mois de mai de l'année prochaine est tout entier retenu par la Fédération des chasseurs à pied. Août et septembre appartiennent aux combattants de Charleroi, de la Marne, de la Lorraine. Mars est partagé entre les vainqueurs des Eparges et du Bois d'Ailly. « Ceux de Verdun » s'échelonnent de février à novembre, tout le long des anniversaires de la grande bataille. Par une touchante pensée, en effet, les combattants demandent à aller saluer le Poilu Inconnu aux jours anniversaires des combats où s'illustrèrent leurs unités. Ainsi chaque jour revient sa fête, chaque jour est glorifié son héroïsme et son sacrifice exalté. Un des grands exemples qui se dégagent de ces cérémonies est leur anonymat. Anonyme, le Comité qui assume la direction de l'œuvre; anonyme le donateur qui prend les dépenses à sa charge; anonymes les délégués. Devant le grand anonyme, tous les orgueils, et les fiertés légitimes elles-mêmes, s'inclinent et s'humilient. On nous avait dit encore: Les combattants ne sont pas éternels. Dans cinquante ans d'ici quels seront les Vigiles? Dans cinquante ans d'ici, morts tous les anciens combattants, demeureront leur fils. Nous serions des pères bien coupables, des Français bien tièdes, des Poilus bien peu dignes de l'épopée qu'ils ont vécue, si l'ardeur qui consume nos vieux os ne trouvait pas au dehors d'échappée, si le flambeau que nous dressons audessus de nos têtes nous tombait des mains avant que nous ayons pu le transmettre à d'autres mains plus vigoureuses, si nos enfants n'étaient pas prêts a recueillir les charges de notre héritage en même temps que sa glqire! La Flamme est devenue et deviendra de plus en plus un des centres de ralliement des énergies françaises, un des sanctuaires vénérés de la tendresse française, et l'âme même et le cœur même de la France. Elle durera autant que la France.

Eternellement. Jacques

PÉRICARD.


Variations sur Appartement libre de suite. A la lecture d'une semblable annonce, c'est la ruée. Autos, taxis, autobus, métro, déversent une foule avide. Oui, un appartement libre, 4 pièces, 150.000 francs. L'appartement est à vendre. Ou bien loyer 5.000 francs, quelques réparations!!! et le locataire sortant ne peut emporter tout son mobilier; il se ferait un plaisir d'en céder une partie à son remplaçant. Ce qu'il laisse représente, dit-il, une valeur de 60.000 francs. II le laisserait pour 30.000 francs. En réalité, cela vaut 1.500 francs. Vous vous en allez, mécontents. Une déception de plus s'ajoute à vos vaines démarches pré-

cédentes. Nouvelle Loi sur les Loyers. A cette annonce dans votre journal vous lisez avidement. Enfin une solution! Aucune. Maintien tant bien que mal du statu quo. Une nouvelle prorogation des prorogations. On ajourne au 1er janvier 1926 ce que l'on avait pensé à l'origine solutionner en 1924. C'est dire que je n'ai rien à ajouter à ce que je disais dans le numéro du mois de juin des Echos et que je résume pour ceux qui ne l'auraient pas lu.

Prorogation maxima pour le moment: 1er janvier 1926. Congés à donner pour être valables six mois à l'avance au lieu de trois mois en temps normal. (si la Augmentation maxima du loyer: 75 de charges prorogation est terminée) et 10 sur le loyer de 1914. Aucune forclusion ne pourra être invoquée contre ceux qui auront fait connaître l'intention de bénéficier de la dernière loi avant le 2 novembre 1924 par lettre recommandée: ce qui ne veut pas dire que cette formalité soit indispensable à remplir, mais doit l'être pour le locataire à qui un congé a été donné. D'où vient cette crise des loyers. Y a-t-il une

?

solution

L'origine de la crise du logement vient (quelque paradoxal que cette prétention apparaisse) des prorogations. Non pas que la prorogation ait été en soi une mauvaise chose. Au contraire, elle était indispensable pour permettre aux démobilisés de reprendre leur équilibre dans la vie nouvelle qui s'était créée à leur insu et souvent contre leurs intérêts pendant leur absence. Seulement, il aurait fallu voir grand et ne pas se contenter de solutions mixtes qui avaient la prétention de satisfaire tout le monde. Propriétaires, soucieux en présence de moratorium, des exemptions de paiements de loyers, de l'augmentation du coût de la vie, de voir augmenterleurs revenus; et locataires jetés dans la lutte pour la vie, après avoir combattu pour défendre la leur, soucieux comme je le dis plus haut de reprendre leur équilibre et de se réajuster aux conditions nouvelles de l'existence. La prorogation aurait du être accordée à tous pour une durée X assez longue, jusqu'au 1er janvier 1925, avec des exonérations pour les mobilisés et possibilité d'augmentations pour les autres. Et qu'à ce sujet on ne crie pas à l'iné-

lesLoyers galité. Y avait-il égalité entre celui qui pataugeait dans la boue des tranchées, risquait chaque jour sa peau et celui qui était resté bien tranquillement à son foyer, tempétant contre les pouvoirs publics qui ne lui donnaient pas assez d'anthracite pour alimenter ses poêles, et gagnait

de l'argent! Il fallait donc dire que tous les appartements

devaient être libres le même jour. Et que l'on ne m'objecte pas, comme le faisait un jour un magistrat de la Chambre des loyers à qui je faisais observer: pourquoi accordéz-vous des prorogations tantôt au 1er janvier 1924, tantôt au 1er avril 1924 ou à d'autres dates, vous empêchez ainsi de jouer la loi de l'offre et de la demande, et qui me répondait: nous ne pouvons pas arrêter au même jour toutes les prorogations. Vous ne voyez pas tout Paris déménageant le même jour, Eh bien, non. Tout Paris n'aurait pas déménagé le même jour parce qu'aurait joué la loi de l'offre et de la demande qui est le facteur principal de lacrise des logements plus encore que le coût de la vie ou la faiblesse de la valeur du franc. Pourquoi cette loi ne jouet-elle pas comme je le dis par la faute des prorogations qui non seulement permettent, mais obligent des locataires à se cramponner à l'appartement qu'ils occupent parce qu'ils ne peuvent en trouver d'autres, et qui n'entrouvent pas parce que d'autres locataires se cramponnent aux leurs et pour les mêmes raisons. Croyez-vous par exemple qu'un ménage rentier d'avant-guerre ayant 12.000 francs de rente qui, en 1914, avait appartement de 4 pièces (2.000 fr. environ de loyer), une bonne, dont les rentes n'ont pas augmenté, mais certainement diminué, qui a supprimé la bonne, ne préférerait pas occuper un appartement moins important, même aussi cher, mais dont l'entretien serait plus facile pour la femme, âgée probablement. Qu'on ne dise pas non plus que c'est à la faute d'une population bien plus nombreuse que celle d'avant-guerre qu'est dûe la crise du logement. Il résulte des statistiques qu'il n'y aurait à Paris que 40.000 personnes de plus qu'en 1914. Et il y avait à ce moment 20.000 appartements libres. Concluez. J'entends population stable et non passagers. Car j'estime que la crise vient justement du grand nombre d'étrangers et de la transformation en meublés de trop d'appartements. La raison, je l'ai déjà indiquée: des locataires occupant un appartement trop important pour leur condition cherchent, à en tirer profit en en louant tout ou partie en meublé. Les solutions? Elles sont plus faciles à indiquer qu'à réaliser. J'ai médit de la prorogation. Je lui fais amende honorable et je propose une prorogation. Paradoxe non, mais prorogation comme je l'indiquais au début pour tout le monde. Tous les appartements libres à la même date: janvier 1928. Augmentation du prix raisonnable et fixée par la loi. Retour à une occupation normale de tous les meublés ouverts en violation des dernières lois.


Les journaux annonçaient que la Préfecture de la Seine en connaît 5.000. Que l'on nous les rende. Mise à la disposition des municipalités des bâtiments nationaux inutilisés afin de les transformer en locaux d'habitation. Taxe très forte sur les meublés existants et sur les étrangers résidant d'une façon durable en France et emploi de ces taxes pour construire, car c'est là évidemment la solution la meilleure. Construire. Construire est-il possible? dans des conditions de rémunération de la valeur de l'argent employé aux construction sans que les loyers ne soient excessifs. Oui. Si les Pouvoirs publics savent protéger suffisamment ceux qui sont désireux de construire: 1° Par de larges dégrèvements sur les impôts fonciers; 2° Par la création d'un Crédit National du Logement qui serait alimenté notamment par la taxe sur les meublés et les étrangers; 3° Diminution des tarifs de transport pour les matériaux de construction. (A-t-on songé à employer utilement tout ce qui a été retiré de la démolition des fortifications). Voilà du matériel sur place et sans frais de transport. Et en échange de ces dégrèvements, de ces facilités données à ceux qui veulent construire, qu'il soit réservé dans chaque construction une partie des appartements pour les anciens combattants à des tarifs inférieurs à ceux des autres appartements et encore une fois que l'on ne crie pas à l'inégalité. Elle ne serait dans h circonstance qu'une juste et équitable réparation à ceux qui ont tout donné et n'ont rien reçu. Que l'embusqué et le mercanti payent pour le Poilu. C'est bien leur tour. Edmond GUITTER,

**

Les présidents et délégués de la Fédération m'ayant fait l'honneur de m'élire à la dernière réunion vice-président, et dans les fonctions qui me sont dévolues rentrant plus spécialement les questions juridiques ou judiciaires, mon intention est:

réorganiser le Conseil Judiciaire de la Fédération; 1° De

Juridiques au siège de la Fédération. Mais je n'en2° De créer un service de Consultations

et

Vice-Président de la F.F.A.M.C., Président des Anciens Combattants du 25e R.I.T.

Le CkansonmerMutilé

m

JEAND

ded

-

visage cette création que soucieux de respecter les droits fort naturels de ceux qui dans leurs sociétés respectives veulent bien déjà le faire. Aussi je serais particulièrement reconnaissant à MM. les présidents de bien vouloir m'envoyer dans le courant du mois de novembre, avant le 20 si possible, le nom et l'adresse de ceux de leurs membres: avocats, avoués, huissiers, notaires ou clercs susceptibles de faire partie de ce comité et surtout pour régler au mieux des intérêts de tous et de chacun cette institution des consultations. Le Vice-Président,

Edmond

Si vous tenez à recevoir les ECHOS DES A. C. régulièrement, abonnez= vous au Compte Chèque Postal Nu-

méro 691=41.

Restaurant

i

SENSELME NORD

65-76

73, Boulevard Magenta, 73 (Très Gares Nord et Est)

Membre de l'Union des Blessés de la Face Les Gueules Cassées"

CUISINE SOIGNÉE CAVE RENOMMÉE

Se tient à votre disposition pour tout

Soirées Matinées partie de et ou vos Indiquez-lui dès maintenant la date de votre prochaine fête et ceque

Êg*- roi vous

:

Téléphone

CabarctéMontmartrois

voulez dépenser.

GUITTER.

I

PRIX TRÈS MODÉRÉS

de

4 Grandes Salles au 1er 100, 50, 40, 30 couverts pour

et Banquets

rnoces


CHÈRE VIE de

Le Magasin de l'Union des Aveugles

Guerre

L'article intitulé « La vie chère », paru dans le numéro d'octobre, sous la signature du camarade Blanchard, n'a pas manqué de retenir l'attention d'un grand nombre de lecteurs des et il serait « Echos des Anciens Combattants désirable en effet que nous nous unissions tous pour lutter de notre mieux contre les profiteurs de toutes sortes et en particulier contre les intermédiaires. Je crois donc bon de signaler dans ces colonnes l'existence, 25, rue Ballu, du magasin de l'Union des Aveugles de Guerre, dont le but est de mettre en rapport l'acheteur et le producteur et de permettre au public d'apprécier les résultats obtenus par des hommes dont le courage et l'énergie ont été aussi grands après qu'avant leur terrible blessure. Il ne s'agit pas là d'un groupement de quelques aveugles de guerre désireux d'attirer la sympathie mais de l'Union de tous les aveugles de guerre conscients de présenter au public le résultat de leur travail; c'est une véritable entreprise commerciale dont le but le plus immédiat est de supprimer l'intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Rééduqué dans des écoles spéciales, l'aveugle de guerre est à même de donner toutes satisfactions à ceux qui l'emploient, son travail, au point de vue qualité, peut soutenir la comparaison avec celui du clairvoyant; en effet, l'aveugle de guerre est un homme qui par suite d'une catastrophe mondiale a perdu l'usage d'un de ses sens, mais qui n'en est pas moins resté un être intelligent, actif, adroit, ayant gardé le souvenir de ce qu'il a vu et pouvant suppléer par des qualités tactiles et auditives nouvellement développées, à sa visualité brusquement perdue. L'U.A.G. est donc à même de nous fournir de nombreux objets qu'on peut acheter ou commander à son magasin. Entre autres citons: Tricots en tous genres, robes, manteaux, chandails, écharpes. Brosses et balais de toutes espèces. Vannerie, corbeilles. Tonnellerie: tonneaux, baquets. Menuiserie: buffets, tables, armoires, rayons,

»

etc.

etc.

Cannage: chaises, banquettes, tabourets, Filets en tous genres. Raquettes de tennis (réparation). Achetons donc tout ce que nous pouvons à l'U.A.G.:c'est un moyen de venir en aide à nos frères malheureux, qui n'ont pas eu le bonheur de sortir indemnes de la grande tourmente; leur sort en sera amélioré, leur pénible existence s'écroulera plus douce et nousaurons la satisfaction d'avoir contribué à faire prospérer une œuvre de haute portée humanitaire; cela vaut mieux je pense que de donner notre argent aux mercantis, métèques ou autres étrangers intermédiaires insatiables sortis d'on ne sait où, qui raflent le plus clair de nos ressources et dont le mot d'ordre est « vendre toujours plus cher ».

Pierre

HARLÊ.

Après avoir si courageusement et si brillamment combattu — Dieu sait co que cela nous a coûté, hélas! — pour l'honneur et la défense de notre pays, nous ne nous doutions pas que notre victoire nous serait encore âprement marchandée. Encouragée, l'Allemagne n'a-t-elle pas eu la prétention de proclamer à la face du monde sa non responsabilité dans la grande guerre, On a heureusement fait rentrer dans sa gorge les paroles de son chancelier, Les hostilités n'ont jamais cessé: elles ont seulement changé de terrain. La lutte n'en est pas moins dure et difficile. En plus de nos ennemis de toujours, il faut nous défendre contre nos alliés d'hier, Après la guerre, il nous faut aujourd'hui gagner la paix. Un des meilleurs moyens d'arriver à ce but — et il est à la portée de tous — est de n'acheter que des produits français, métropolitains ou de nos colonies, de préférence aux produits étrangers à change élevé, tissus ou thés anglais, automobiles, machines agricoles, machines à écrire américaines, lampes électriques et fromages hollandais, horlogerie et chocolats suisses, vins, de sardines d'Espagne et de oranges, conserves Portugal. Mais comment reconnaître les articles et produits français? La marque Unis-France en fournit les moyens. Créée sous le patronage de la Chambre de Commerce de Paris, avec l'appui du Ministère du Commerce et du Ministère des Affaires étrangères, elle a pour but de déjouer les fausses indications d'origine, d'authentifier avec toutes les garanties possibles, l'origine française non seulement du produit ou de l'article fabriqué, mais aussi celle du producteur ou du fabricant. Grâce à elle plus de produits chimiques ou de vins de Champagne, comme avant la guerre, fabriqués en France, par conséquent produits français. mais fabriqués avec des capitaux étrangers, plus de produits camouflés à noms ou appellations français masquant une fabrication étrangère. Mais aussi faisons table rase de ces idées erronées qui consistent à ne vouloir que des articles à noms étrangers, à les préférer, soi-disant parce que meilleurs, alors que les article français sont d'aussi bonne qualité, et qui entraînent souvent pour satisfaire aux désirs de leur clientèle, les fabricants, ceux de papier, par exemple, à les affubler de pompeux noms anglais, alors q'.,'UfJ sont en réalité fabriqués en France. Tous les produits et articles français ne sont pas encore revêtus de la marque Unis-France il y en a beaucomme ils devraient l'être: maisl'annuaire Uniscoup. Il suffit de consulter France pour s'en rendre compte. C'est aux acheteurs de les réclamer à leurs fournisseurs, dans les magasins plus ils les réclameront, plus il y en aura. C'est un devoir pour tous les Français. Les anciens combattants n'y manqueront pas.

:


CHRONIQUE Par faveur spéciale, nous avons le plaisir de présenter ici un article qui, nous en sommes persuadés, sera apprécié par nos lecteurs. Nous respectons l'incognito de l'auteur et ne

reproduisons que le pseudonyme de «Jean Tanet» qui cache l'un des plus brillants officiers du 328° R.I. Avecnos remerciements au président des A. C. du 264° R.I., également membre de l'Amicale des 328e R.I. et 14e R.I.T., à qui nous devons cette

insertion.

Clairon Pointot

Le

Un instant interrompu, le combat fit éclater de nouveau ses mille voix dans une dernière et brusque clameur, pendant que, glissant derrière les peupliers qui se doraient au bord de la Meurthe, le soleil, peu à peu, achevait de décliner. Très haut, dans l'air que voilait à peine une brume légère crachée des fusils à répétition, les balles recommencèrent à siffler en masses innombrable par dessus les tirailleurs aplatis, comme si quelque chaudière surchauffée et invisible bouillonnait dans l'espace. A la gauche de la compagnie déployée sur place depuis le matin, la mitrailleuse automatique, tapie sur son trépied au ras du sol, se reprit à son tour, au milieu du tapage, à scander la mesure coup par coup, avec son battement régulier et monotone de métier d'usine. Ses détonations se suivaient une à une. indifférentes et mécaniques, dominant le rugissement nerveux du combat, et imposant aux âmes des soldats, un instant en effervescence, un subit et singulier apaisement. Puis, tout d'un coup, le vacarme s'arrêta sans motif, comme il s'était déchaîné, et le clairon Pointot osa sortir la tête de son sillon. Ah! Dieu que de feis déjà il en avait eu l'envie, et comme il était las de cette longue journée qu'il venait de passer là, aplati dans ce champ désert, à deux cents pas au moins des hommes les plus proches de sa compagnie! Mais voilà: il avait bien fallu, le matin, puisque c'était son service, accompagner le capitaine qui quittait sa troupe pour aller reconnaître le terrain en avant. Ensemble ils avaient gravi ce mamelon labouré, pour mieux voir. Et, juste au moment où ils dépassaient la crête, une première volée de balles s'était abattue auprès des deux hommes. Cela semblait venir de l'extrême fond de l'horizon, et ils distinguèrent dans le lointain, au milieu d'un pré, une ligne de points noirs et re-

!

muants: l'ennemi, sans doute. L'instant d'après, un deuxième, puis un troisièmeessaim de guêpes en colère s'étaient éparpillés autour d'eux: le capitaine s'était hâté de regagner vers la gauche, en courant, le front de ses tirailleurs, et avait jeté à Pointot l'ordre de s'abriter sur place. Tout de suite, celui-ci s'était coulé nu creux d'une dépression, entre deux champs, et raidi par l'effort, avait tout d'abord cherché, par de petits mouvements précautionneux et fébriles de

tout son corps, à se terrer encore davantage. A sa gauche, la compagnie maintenant invisible tirait par rafales subites, que suivaient de courts et angoissants silences. Un instant plus tard Pointot reconnut, malgré la distance, la voix aigüe du sergent Varin, de la première section, qui ordonnait de changer les hausses. Mais, au fond de son sillon, il restait paralysé ainsi qu'on l'est dans les cauchemars, et il sentait que nulle force vivante ne pourrait maintenant le tirer

de là. Une motte de glaise séchée, où adhéraient des brindilles, fermait son horizon à quelques centimètres et, pendant longtemps, s'occupa de compter les veinules qui striaient l'argile. Par moments, une honte obscure lui venait de ne servir à rien, pendant que là-bas, ses camarades

il

battaient; tirant, tirant sans cesse. Mais, au fait, pensaient-ils seulement à lui? Et d'ailleurs, n'avait-il pas l'ordre de rester où il était?. Il rêva un instant. C'est vrai qu'au fond, en le laissant là comme un inutile, le capitaine, bien sûr, avait surtout voulu se débarrasdans cette ser de lui. Bon à rien!. Voilà guerre, un clairon, cela n'était plus bon à rien!.,. Pourtant hier encore, à Nancy, en garnison, il était l'homme nécessaire de la compagnie, celui dont personne n'aurait su se passer. Au champ de tir des Fonds-de-Toul, aux exercices sur le plateau de Malzéville, au service en campagne, c'était toujours à lui qu'on s'adressait: « Hé, le clairon, sonnez-nous: « Commencez le feu! » — Pointot: le ralliement! — Annoncez: « Cavalerie à droite ». Et quand, d'un geste faraud, le pavillon en l'air, Pointot avait lancé sa sonnerie, il aimaitse retourner vers les sections qui, derrière lui, s'ébranlaient m bon ordre, et s'arrêtaient d'un seul coup pour fusiller dans la plaine déserte des cavaliers imaginaires. Les carrés se groupaient, les lignes de déployaient et, à voir toutes ces jolies masses, nettes et précises, se dessiner à son signal sur l'herbe rase du champ de manœuvres. Pointot se figurait parfois qu'il commandait tout seul. Mais, aujourd'hui que la vraie guerre avait commencé, voilà que tout cela, brusquement, avait pris fin. Plus de ces coups de langue joyeux et perlés où il excellait, et qui faisaient mouvoir ensemble compagnies et bataillons! Plus de ces formations imposantes avec leurs damiers rigides et alignés! Silencieuses et presque invisibles, les unités maintenant s'égrenaient sur le terrain au hasard des abris, en essaims épars et sans symétrie. Pour seuls signaux, quelques gestes, un strident coup de sifflet de temps à autre, et c'était tout. Est-ce que, depuis le départ en campagne, on lui avait seulement une fois demandé de sonner comme jadis: « Levez-vous. — Couchez-vous. Rien: il n'était plus — Cavalerie à droite? se

:

!. soir,

rien

Et le

».

»

au gîte, quand les « bleus de l'escouade racontaient en s'échauffant les mille incidents où ils s'étaient trouvés dans la journée, sd. un homme de la classe pourtant, et à qui,


jadis, on aurait toujours demandé son avis, il se sentait laissé de côté et un peu dédaigné comme un inutile. ..Non loin de son sillon une nuée de balles s'abattirent, mal dirigées sans doute, et des ricochets s'enfuirent dans l'espace, avec de brefs gémissements. Pointot cessa de penser et se colla plus étroitement sur le sol. Mais c'était un dernier nuage qui crevait, l'averse finie. Peu à peu, dans le crépuscule tombant, les coups de feu se ralentirent, puis se turent. Alors, avec précaution, l'homme se dressa sur ses coudes puis sur ses genoux, et regarda. A sa gauche, les tirailleurs de la compagnie étaient toujours là, espacés, comme le matin, à quelques pas les uns des autres. Ils avaient l'air, déjà moins distincts, de grandes fourmis s'activant sur place; et à voir luire le fer des pellesbêches et s'éparpiller les mottes de fer, le clairon comprit qu'ils profitaient, eux aussi, de l'accalmie et qu'ils s'abritaient. Derrière eux, masqués au creux d'une carrière de sable, une flamme transparente et jaune s'allumait dans le jour encore vif, et une fumée vibrait au-dessus par petites bouffées claires, vite évanouies. Allons: malgré tout, on avait pensé à faire la soupe! Pointot secoua la tête et ses joues se plissèrent largement, d'un air de satisfaction. Là-bas pourtant, sur la pente opposée et déserte du mamelon, la nuit semblait galoper et s'épandre au ras des sillons déjà dormants, qu'une ouate blanchissait. De ce côté, à trois cents mètres, les longs champs labourés s'infléchissaient côte à côte, et leur faisceau noir allait, en se rétrécissant, tomber dans un profond vallonnement, aux creux invisibles et incertains. Et, du ravin silencieux, voilà qu'une angoisse inexplicable et bizarre montait maintenant jusqu'au cœur du soldat. Mais il se secoua. Allons! pour aujourd'hui, sûrement la bataille était terminée. Déjà, dans l'espace lointain, au-dessus des prés où, le matin, on avait reconnu l'ennemi, des ombres plus noires commençaient à se tendre. Oui: à cette heure-ci, c'était bien fini! Il se dressa tout à fait, et comme il vit des taches de boue sur sa capote, il se mit à les épousseter soigneusement avant de partir. Ensuite, d'un tour de pouce machinal, il fit lestement reluire l'embouchure de sonclairon. Il le regarda un instant, l'œil apitoyé, comme un ami délaissé; puis, la tête un peu basse, il se mit en marche de son pas lourd de paysan, obliquant peu à peu vers l'arrière de la compagnie, afin d'être moins remarqué. Pourtant, avant de commencer à redescendre, voilà qu'il s'arrête et tourne encore la tête en arrière pour jeter un dernier regard sur le sillon qui l'a abrité de si longues heures, puis au-delà, vers l'autre pente du mamelon, vers le vallonnement solitaire. .Tiens! qu'est cela?. .Qu'est-ce que cette rangée de tiges, minces et droites, qui s'élèvent silencieusement au-dessus

du fond invisible du ravin? On dirait une forêt, dont la bordure fourmillante surgirait toute seule à la limite des champs.

»

N'attendez pas à demain pour vous abonner. Aujourd'hui, !e renseignementque vous attendez paraît dans nos colonnes.

N'oubliez pas d'adresser aux « Echos deii Anciens Combattants vos Bulletins, vos comptes-rendus, vos convocations.

.Des lances!.

.Par

dessous apparaissent maintenant des schapskas de cavaliers, puis des tètes de che-

vaux.

La charge! c'est la charge!. .Dieu!. dans un instant, ils seront sur nos tirailleurs qui ne peuvent les voir! La mince ligne va être surprise par sa droite, balayée de bout en bout. et lui, Pointot, c'est sûr! écrasé au passage!. Pourtant le soldat n'a pas bougé, et sa figure muette s'est illuminée d'un singulier sourire de triomphe. Il élève son clairon jusqu'à ses lèvres, du même geste tranquille et sûr qu'il avait autrefois, quand la compagnie manœuvrait sur le plateau de Malzéville, et qu'on lui faisait répéter à satiété, et sans qu'il les confondît jamais, les

trois signaux:

Cavalerie en avant — Cavalerie 4 gauche. .Cavalerie à droite!. » «

Tarata! Tarata! Tarata! .Là-bas, au-dessus du chapelet des tirailleurs, la sonnerie connue s'envole à tire d'alles et les dernières notes s'éparpillent, pures et grêles, dans le crépuscuel. Pendant une seconde, les actives fourmis qui se remuent aux tranchées s'arrêtent; puis, tout d'un coup, leur longue ligne s'infléchit à son extrémité et se rompt comme d'un mouvement spontané. Des groupes alertes refluent vers la droite, face au mamelon, en haut duquel rien n'apparaît encore, sur le ciel net du soir, que Pointot immobile. D'autres escouades se détachent à leur tour, et, à toute allure, courent prolonger le nouveau front. Hommes et fusils s'aplatissent ensemble, joyeux et frémissants, face à l'attaque, et l'on entend le déclic des magasins qui s'emplissent

On est prêt!. Là-haut, sur son mamelon, Pointot reprend sa sonnerie une fois encore; puis il tourne la tête à droite et regarde. Et il lui paraît que, pendant ces quelques secondes, la ligne des cavaliers vient de gagner un terrain immense et que, subitement, elle a envahi tout l'horizon. Dans le silence, les chevaux galopent en reniflant et en tendant le cou. Des figures pâles avancent une multitude, et, sous leurs casques, toutes le regardent avec des yeux fixes qui lui paraissent s'agrandir peu à peu, jusqu'à devenir énormes. Et comme voilà que la Mort s'élance maintenant vers lui du bout des lances abaissées, Pointot, qui est un bon soldat, tire sa capote vers le bas d'un geste soigneux, et se redresse un peu en levant la tête, comme il faisait autrefois, quand il était de garde à la porte du quartier et que le Colonel de cartouches

:

allait entrer.

Jean

TANET.


CHRONIQUE MÉDICALE SERVICE DES SOINS GRATUITS AUX VICTIMES DE LA GUERRE

Les Commissions tripartites de contrôle pour le département de la Seine sont composées comme suit 1reCommission de contrôle. — A. Représentants du ministre des Finances: membre titulaire: M. Silvestre de Sacy, receveur-percepteur du 17' arrondissement, 2e division, 5, rue Lecomte (17e). Membre suppléant: M. Isbled, receveur-percepteur du 11e arrondissement, 1r division. B. — Représentants du ministre des Pensions. Membres titulaires M. l'amiral Benoît, membre du Conseil d'administration de l'Association des Dames françaises, 13, rue Saint-Roinain (6e) ; M. le Dr Pouillaude, médecin-inspecteur du cadre de réserve, 116, boulevard de Grenelle (15e). Membres suppléants: MM. Baulant, membre du Conseil central de la Société de secours aux blessés militaires, 21, rue François-Ier (8e) ; Allard, directeur des services administratifs de l'Union des Femmes de France, 17, rue du Colisée (8e). C. — Représentants des Associations de bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919. Membres titulaires: MM. Faure (Louis), 7, rue du Jourdain (20e); Melou, 17, rue Béranger, Boulogne-sur-Seine; Foucher (Georges) ,11 bis, rue Ernest-Renan, Issy-les-Moulineau; Escurier, passage

:

:

Cardinet(17e). Membres suppléants: MM. Jacquart (Gaston), 3, rue Pierre-Curie, Ivry-sur-Seine;Balignac (Emile), 2, rue Emile-Zola,Ivry-sur-Seine; Chauvin, 6, rue Ortolan (5e) ; Cuny (Paul), 107, rue des Amandiers (20e). D. — Représentants des Associations Syndicats médicaux. Membres titulaires: MM. les docteurs Estrada, 65, rue La Fayette (10e) ; Gallois,17, rue de la Bien-

et

raisance. Membres suppléants: MM. les docteurs Dorvaux, 20, rue de la République, Saint-Denis; Hartmann, 77, rue de la Chapelle (18e). E. — Représentants des Associations Syndicats pharmaceutiques. Membres titulaires: MM. Bernhard, 11, rue La Fayette (9e); Collesson, 5, rue d'Angoulême (11e). Membres suppléants: MM. Guenot, 7, rue de Maubeuge (9e) ; Loynel, 52, rue Montmartre (2e). Secrétaire de la 1reCommission M. le Dr Estrada. Ressort de la Commission. A. Arrondissements de — Paris 1er, 2e, 8e, 17e. B. — Cantons Clichy, Levallois-Perret, Asnières, Neuiily-sur-Seine, Courbevoie, Colombes, Puteaux. C. — Hôpitaux publics: Beaujon, Andral, Bichat, Pitié, sanatorium Clemenceau, hôpital de Saint-Cloud. D. — Maisons de santé privées agréées par la Commission, situées dans les arrondissements ou localités cidessus. 2e Commission de contrôle. A. — Représentants — du ministre des Finances. Membre titulaire: M. Lelarge, receveur-percepteur du 3e arrondissement, 2e division, 32, rue de Lyon (12). Membre suppléant: M. Picton, percepteur de Montreuil (Seine). B. — Représentants du ministre des Pensions. Membres titulaires: M. l'intendant général Burguet, directeur des services financiers de la Société de secours aux blessés militaires, 52, boulevard Pasteur (15e); Mme Barthez, membre du Conseil de l'Union des Femmes de France, 322, rue Saint-Martin (3e).

et

:

:

:

Membres suppléants: MM. Delbecque, ancien membre de la Commission de contrôle du département de la Seine, 19, avenue d'Orléans(14e) ; le lieutenant-colonel Luthard, membre du Conseil d'administration de l'Association des Dames françaises, 3, rue Nouvelle-Stanislas. C. — Représentants des Associations de bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919. Membres titulaires: MM. Paul Pirot, 32, rue de Provigny, Cachan (Seine) ; Bleu (René), 33, rue de Château-Landon(10e); Caspar (Georges), 39, rue Rousselle, Puteaux (Seine) Dr Sainte- Rose, 14, rue Daru (8e). Membres suppléants: MM. Hirsch (Jules), 13, rue des Tournelles (4e); Deshayes (Clotaire), 27, rue de l'Abbé-Grégoire (6e) Edouard (Gabriel), 54, rue de Clignancourt (18e) ; Ferrotin(Raphaël),17, rue de Lan-

;

;

cry(10e). D. — Représentants des Associations ett Syndicats méMM. Bitterlin,

les docteurs dicaux. Membres titulaires: 5, rue Pasteur. Joinville-le-Pont (Seine) ; Hornus, 5, rue de Rivoli (4e). Membres suppléants: MM. les docteurs Gauthier, 58, rue Caulaincourt (8e) ; Hilaire, 68 bis, rue Gravel, Levallois-Perret. E. — Représentants des Associations Syndicats pharmaceutiques. Membres titulaires: MM. Chenegros, 94, Grande-Rue,Nogent-sur-Marne (Seine) ; Pean, 21, rue Mouton-Duvernet (14e). Membres suppléants: MM. Blanc, 57, rue du Faubourg-du-Temple (3e) ; Fayol,17, boulevard de Belfort, Montreuil-sous-Bois. Secrétaire de la 2e Commission: M. le Dr Hornus. Arrondissements A. Ressort de la Commission. de Paris: 3e, 4e, 9e, 10e, 18e. B. — Cantons: Saint-Ouen, Saint-Denis. C. — Hôpitaux publics: Hôtel-Dieu,Lariboisière, Saint-Denis,hôpitalmilitaire VilleSaint-Louis,hôpital

et

- -

de

min.

-

Maisons de santé privées agréées par la Commission, situées dans les arrondissements ou localitéscidessus. A. Représentants 3e Commission de contrôle. — — du ministre des Finances. Membre titulaire: M. Gallais, percepteur de Boulogne (Seine) Membre suppléant: M. Bourdila, receveur-percepteur du 16e arrondissement, 1re division, 1, rue des Bauches (11e). B. — Représentants du ministre des Pensions. Membres titulaires: MM. Boutiron, secrétaire du Conseil central de la Société de secours aux blessés militaires, 21, rue François-Ier (8e) le colonel Meaux Saint-Marc, membre du Conseil d'administration de l'Associationdes Dames françaises, 31, rue de Rome (8e). Membres suppléants: M. le Dr Viry, médecin inspecteur du cadre de réserve, membre de l'Union des Femmes Mme Droz, de France, 60, avenue de Breteuil (7e) infirmière-major de l'Association des Dames françaises, 75, avenue des Champs-Elysées (8"). C. — Représentants des Associations de bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919. Membres titulaires: MM. Fousse (Frédéric), 57, avenue Félix-Faure, Nanterre (Seine); Perriot (Georges). 42, avenue de Neuilly, à Neuilly-sur-Seine; Santoui (Jean), 52, rue du BuissonSaint-Louis(10e) ; Serot (Gaston), 25, avenue des Mimosas, à Boulogne-sur-Seine. Membres suppléants: MM. Gudefin (Marcel), 1, rue de Panama (18e); Gebel (Charles), 5, chemin de la Pelouse, à Rosny-sous-Bois; Joubert (Léo), 12, rue Per-

D.

;

;


golèse (16e); Lemaire (Albert), 113, rue des Amandiers (20e), D. — Représentants des Associations et Syndicats médicaux. Membres titulaires: MM. les docteurs Cayla, 31, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine; Guidet, 54, rue Bonaparte (6e). Membres suppléants: MM. les docteurs Gérard,17, rue du Mont-Dore (17e);Foucart, 2, rue MichelChastes (12e). E. — Représentants des Associations et Syndicats pharmaceutiques. Membres titulaires: MM. Lamarre, 150, route de Versailles, à Boulogne-sur-Seine; Peyre, 42, avenue de Breteuil (7e). MM. Courret, 79, rue SaintMembres suppléants Dominique (7e) ; Jacob, 55, rue des Petits-Champs (Ier) secrétaire de la 3e Commission, le Dr Quidet. Arrondissements Ressort de la Commission. — A. de Paris 6e, 7e, 15e, 16e. B. — Cantons: Boulogne, Vanves, Sceaux. C. — Hôpitaux publics: Charité, Laënnec, Necker, Boucicaut,hôpitalVaugirard, hôpital des Petits-MénaIssy-les-Moulineaux, hôpital de Boulogne, hôpital ges, militaire Percy, Clamart. D. Maisons de santé privées agrééespar la Commission, situées dans les arrondissements ou localités cidessus. A. Représentants du 4e Commission de contrôle. — — ministre des Finances. Membre titulaire: M. Naud, receveur-percepteur du 14earrondissement. Membre suppléant: M. Lejeune, receveur-percepteur du 20e arrondissement. B. — Représentants du ministre des Pensions. Membres titulaires: MM. le vice-amiralTracou, membre du Conseil d'administration des Dames françaises. 83, rue de la Tour, villa Guibert (16e). Dr Guilhaume, ancien membre de la Commission de contrôle du département de la Seine, 92, rue du Chemin-Vert (11e). Membres suppléants: MM. Bourlon de Sarty, membre du Conseil central de la Société de secours aux blessés militaires, 2 1, rue François-Ier (8e) ; Dr Brousse, médecin principal de Jre classe, délégué de la région du Gouvernement militaire de Paris, 8. rue de Courcelles (8e). C. — Représentants des Associations de bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919. Membres titulaires: MM. Barthelet (Marcel), 124, rue du Faubourg-du-Temple (11e);Granier, 50, rue de l'Amiral-Roussin (15e); Rickewaert, 23, rue Gramme (15e) ; Tertian (Jean), 10, rue Vauquelin (15e). Membres suppléants: MM. Delobel, 48, rue Monge (5e) ; Marc (René), 8, rue des Vinaigriers (10e); Casaux (Léon), 39, rue de Vaugirard (6e) ; Prabonnaud, 17, rue

:

-

:

;

-

desBatignolles(17e). D. — Représentants des Associations dicaux.Membres les

et Syndicats métitulaires: MM. docteurs Coldfey, 5 bis, rue d'Odessa (14e) Privé, 79, rue de Paris, à

;

:

Charenton-le-Pont (Seine). Membres suppléants MM. Boissou, 19, rue de Verdun, Suresnes (Seine);Ferry, 301, rue de Vaugirard (15e). E. — Représentants des Associations et Syndicats pharmaceutiques. Membre titulaires: MM. Tillier, 1-3, quaid'Austerlitz (13e) ; Weill, 7, avenue d'Orléans(14e). Membres suppléants MM. Pierre, 39, rue CharlesNodier, Le Pré-Saint-Garvais Perrin, 49, rue du Four (6e). Secrétaire de la 4e Commission, M. le Dr Goldfey. Ressort de la Commsision. A. Arrondissements — — de Paris: 5e, 12e, 13e, 4°. B. — Cantons: Ivry, Villejuif.

:

;

t

C. — Hôpitaux publics: Salpêtrière, Cochin, SainteAnne, Broussais, La Rochefoucauld, Bicêtre, Ivry, Brévannes, hôpital militaire du Val-de-Grâce. D. — Maisons de santé privées agréées par la Commission situées dans les arrondissements ou localités ci-

dessus. Représentants 5e Commission de contrôle. — A. — du ministre des Finances. Membre titulaire: M, Hugret, percepteur de Levallois-Perret. Membre suppléant: M. Poulin, percepteur de Puteaux. B. — Représentants du ministre des Pensions. Membres titulaires: M. d'Enfert, membre du Conseil central de la Société française de secours aux blessés militaires, 33. avenue Henri-Martin (16e) ; Dr Labruyère, membre de l' ancienne Commission de contrôle, 115 bis, rue Ordener (18e). M. de Beaumont, membre adMembres suppléants joint du Conseil central de la Sociétéfrançaise de secours aux ib'essë"; militaires, 27, ruede Bassano (8e) M. le commandant Roland, attaché à la directiongénérale des foyers du soldat, 25, rue de Maistre (i8e) C. — Représentants des Associations de bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919.Membres titulaires MM. Bailhache, 81, rue Blomet (15e); Garans, 213, rue Lafayette(10e) ; M. Gérard, 28, rue de Belzunce(10e) ; Perot, 75, rue du Moulin-Vert (14e). Membres suppléants MM. Duflot, 14, rue de la Gare, à Rosny-sous-Bois; Mandin, 19, rue Truffaut(17e); Souchet, 27, rue des Bernardins (Sc) : Vinçon, 81, rue des Haies (20e). D. Représentants dfs Associations et Syndicats médicaux. Membres titulaires: MM. les docteurs Mousson-Lanauze, 3 bis, place de la Tourelle, Saint-Mandé (Seine) ; de Sèze, 76, rue de Seine (6e). Membres suppléants: MM. les docteurs Fanton d'Andon, 1, rue des Ecoles, Charenton-le-Pont (Seine) ; Lobligeois, 41, rue d'Amsterdam (8e). E. — Représentants des Associations et Syndicats

:

;

,

:

:

-

:

pharmaceutiques.Membrestitulaires MM. Guimond, 37, avenue Victor-Hugo, à Saint-Maur-des-Fossés (Seine) ; Bernard, boulevard de Versailles, à Suresnes(Seine) Membres suppléants: MM. Beurton, 34, rue du Grenier-Saint-Lazare Descouraux, 1, place de la République. Secrétaire de la 5e Commission, M. le Dr MoussonLanauze. Ressort Je la Commission. A. Arrondissements

;

:

de Paris:11e, 19e, 209.

- -

B. — Cantons Aubervilliers, Pantin, Noisy-le-Sec, Saint-Maur, Montreuil,Vincennes, Nogent-sur-Marne, Charenton. C. — Hôpitaux publics: Saint-Antoine, Tenon. D. — Maisons de santé privées agréées par la Commission, situées dans les arrondissements ou localités cidessus.

SERVICE MÉDICAL

La liste complète du servicemédical de la F.F.A.M.C. a été donnée dans le numéro 1 des Echos des Anciens Combattants. Dans les numéros suivants nous ferons de simples rappels avec modificàtions s'il y a lieu.

:

Errata. — Au lieu de 2° arrondissement, lire: '3' arrondissement Pharmacie Barj on, 50, rue de Turenne (remise de 10 à 25 sur ordonnances).


AVIS DES NOMS, DES ADRESSES !

obtenuparles des le succès obtenu par les Echos Anciens dc,- Anc Ec i ens h 1) evant 4ie Devant os giccès Combattants qui, ainsi que vous le savez, ont réuni en l'espace de 15 jours plus de 2.000 abonnements, la rédaction prie MM. les Présidents de toutes les Sociétés fédérées de vouloir bien leur adresser les noms et adresses de leurs membres pour qu'elle leur envoie, à titre de publicité, un exemplaire de notre Bultetih. Notre premiernuméro a été envoyé à 4.000 membres dont nous avons les adresses; 5.000 ont été remis aux Messageries Hachette et 1.000 ont été envoyés à titre de publicité. Nous sommes persuadés que si tous nos camarades avaient connaissance de notre Bulletin, notre tirage monterait à des nombres fantastiques, car n'oubliez pas que nous sommes, à la Fédération, plus de 100.000. N'hésitez donc pas à nous communiquer vos listes, c'est pour lé bien de votre Amicale et le bien de tous. LA RÉDACTION.

RÉUNIONS En rsison de ce que la fête anniversairede l'armistice aura lieu le mardi 11 novembre prochain (2e mardi), la réunion du Conseil d'administration de la Fédération Française aura lieuexceptionnellement le lundi10 novembre 1924, à 21 heures, au siège social. La réunion mensuelle du Comité directeur aura lieu le vendredi 7 novembre, à 21 heures.

II

Pour le Comité-Directeur: Le Président de la F.F.A.M.C., J.-E. MAURER.

tIl"¥

Y"T VLES GUÉPINS

II

.JI

Les Guépins se réuniront mardi 4 novembre, à 21 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg.

--ASSOCIATION AMICALE DES A. DU : ~',-.t «.-'———'-—~-~-——~-'-——~

C.

(Siègesocial

89°

(Anciens des

et 349e Il.t.'

149e

Par suite de la suppression de notre ancien régiment, le recrutement de nouveaux camarades à notre Amicale en est rendu plus difficile.

Le Conseil fait donc un pressant appel auprès des membres de La Moselle pour lui signaler les adresses connues d'eux des anciens des 149e et 349e. Nombreux sont ceux qui, pendant la guerre, ont fait partie de notre régiment, dont la disparition ne nous laisse que de bien vifs regrets. C'est donc avec grand empressement que nous verrons se joindre à nous de nouveaux camarades. Il est de nouveau rappelé que la réunion mensuelle a lieu le deuxième samedi, à 20 h. 45, 28, boulevard de Strasbourg. Prochaine réunion 8 novembre. La correspondance doit être adressée au domicile du président, 4, rue Guillaume- Tell, Paris(17e).

ANCIENS DE LA RUHR ET DE LA RHÉNANIE

-

La Fédération des Anciens de la Rhur et de la Rhé-

AVIS IMPORTANT

irif»r«ft

LA MOSELLE

R.§G.

36, rue de Richelieu, Paris- 1er)

L'assemblée générale annuelle de l'Association aura lieu au siègesocial, le samedi 8 novembre 1924, à 21 h. Comptes-rendus moral et financier. Elections du Comité. Prévisions pour 'lannée 1924-1925. *';¡'

Le samedi 15 novembre 1924, au siègesocial, réunion

mensuelle. Au premier étage: soirée artistique. Au rez-de-chaussée bridgé et manille. Nombreux métros et autobus au Palais-Royal.

:

**

Tous les anciens du 89e, leurs familles et leurs amis sont cordialement invités à ces réunions.Notices et renseignements à demander à M. LucienDavid, président, 8, rue Michel-Charles, Paris (12e), ou à M. Maurice Vuillame, secrétaire, 9, rue Eugène-Site,Paris (1Be),;

nanie vous prie de vouloir bien honorer de votre présence la matinéeartistique et dansante du dimanche 9 novembre. qui aura lieu au siège, 28, boulevard de Strasbourg, à 14 h. 30. La prochaine réunion mensuelle de la Fédération aura lieu le dimanche 9 novembre, à 14 h. 30, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La réunion se terminera par une sauterie. Le secrétaire général,

Jean Fous.

AMICALE DES

8e

ET

18e

GÉNIE

L'Association Amicale des 8e et 18e Génie tiendra sa réunion mensuelle jeudi 13 novembre, à 20 h. 30, au Palais des Fêtes de Paris, 199, rue Saint-Martin.

ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MORBIHAKNAIS ET VENDEENS

:

Le jeudi 13 novembre, à 20 h. 45, au siègesocial, 28, boulevard de Strasbourg, réunion mensuelle Expédition des affaires courantes. A l'issue de cette réunion, concert avec le concours du Grqupe artistique de La Mascotte, de M. Berson, de Mlle Escalle, de nos camarades Cherouvrier, Massacry, etc. Mme Rossignon tiendra le pianod'accompagnement. Tous les camarades ainsi que leur famille sont invités à cette réunion.

RALLIEMENT DES ANCIENS DU 69E

Le Ralliement des Anciens du 69e d'Infanterie donne un concert suivi de sauterie le 16 novembre, à 14 heures, au siège: 28, boulevard de Strasbourg. Entrée: 3 francs par personne au profit de la Caisse de Secours. J


SOLFÉRINO » « (Anciens des 76e, 276e,

I.

R.

et 36e,R.I.T.)

La fête annuelle qu'organise cette société le dimanche 16 novembre, à 14 heures, dans la grande salle des fêtes de la mairie du 10earrondissement, au profit de sa Caisse de Secours et du Monument de Vauquois, sera présidée par M. Lugol, sénateur, maire de Meaux, ancien soussecrétaire d'Etat aux Régions Libérées,assisté de Me Henri-Robert, de l'AcadémieFrançaise, membre d'hondu général Cottez, des colonels neur de «Solférino Lejeune et Gondré, anciens commandants des trois régiments; de M. Maurre, président de la F.F.A.M.C. et de la municipalité du 10earrondissement. Cette fête qui comporte un magnifiqueconcertsuivi d'un grand bal avec jazz-band et cotillon s'annonce sous les meilleures auspices. Entrée: 3 fr., 5 fr. et 10 fr. Lo gérant tient à la disposition des camarades des sociétés fédérées des cartes réservées. Le Comité demande aux sociétaires de venir nombreux à la réunion mensuelle du mardi 4 novembre, 21 heures, dernières dispositions en vue de la fête. pou

»,

;

LA

(

»

AGJI—PW—'>*>1'—ii"M

BAL DE NUIT

L'Association Amicale des Anciens Combattants des 21e, 23e, 41e et 43e Régiments d'Infanterie Coloniale donnera un grand bal de nuit le samedi 29 novembre, dans les salons de l'Hôtel Moderne, place de la République, au profit de sa caisse de secours et de sa colonie enfantine de vacances. Ouverture des portes à 21 h. 30. Prix d'entrée: 7 francs par personne. On trouve des cartes au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg, et à l'Hôtel Moderne Elle prie les membres des sociétés affiliées à la Fédération et leurs familles de bien vouloir y prendre part.

»

MARJOLAINE (Anciens du 27' Dragons) Le dimanche 30 novembre 1924 aura lieu la 10e réunion de «La Marjolaine»: Cour d' honneur desInvalid (galerie de 10 heures es l'Orient) Rassemblement pour aller en groupe saluer l'étendard du 27e dragons. 10 h. 30: Chapelle Saint-Louis des Invalides Messe à la mémoire des officiers, gradés et cavaliers du 27e dragons morts pour la France. Vous êtes priés de vouloir bien y assister. Midi : Taverne du Nègre, 17, boulevard Saint-Denis: Banquet. Assemblée générale réservé aux anciens du 27e dragons qui se seront fait inscrire en s'adressant au trésorier: Jean Vicaire, 21, avenue de Joinville, SaintMaur-des-Fossés (Seine). Cotisation ad libitum avec minimum de 10 francs.

: :

)

BANQUET ANNUEL DES ANCIENS DU lOOe R.

L

»:

Camarades du 100e « faites passer « Le banquet annuel de l'Association est fixé au dimanche 7 décembre. » Le grand succès de l' an dernier et l'exiguité de la salle précédemment choisie ont contraint les organisateurs à rechercher un restaurant plus spacieux. Les camarades ont en effet comprisqu'il ne fallait pas laisser échapper ces trop rares occasions de nous rencontrer tous, de nous réunir en ces fêtes intimes où règnent la plus franche gaieté et l'amitié la plus rare. Aussi les et leurs famillesviendront encore plus « p'tits gars nombreux cette année. A l'instar du fameux « Club des Cent », qui est tou tefois un usurpateur, l' économe de l'Association a élaboré un menu copieux qui sera servi dans une très vaste salle par un maître-queue idéal. Bien entendu, le célèbre jazz qui fit merveille l'an dernier sera encore de la fête et après le déjeuner les amateurs de « huppa-huppa » et autres danses à la mode s' en donneront à cœur joie. Mais attention, gare au souffle, car les lampions du bal ne s'éteindiont qu'à l'heure. du dîner. On dit aussi que. mais que ne dit-on pas! Le certain est, qu'une fois de plus, les absents auront tort Les camarades sont priés de prendre note que. Le rendez-vous est fixé à midi 30, établissements Senselme, 73, boulevard Magenta (métro gare de l'Est). Prix du déjeuner douze francs, le supplément étant à la charge de l'Association. Pour les enfants: six francs. Vestiaire gratuit. Prière de s'inscrire, en envoyant la cotisation chez; M. Avril,34, rue du Surmelin, Paris; M. Mareuil, 39, rue Mouton-Duvernet, Paris; M. Pioton, 14, lue Notre-Dame-de-Lorette, Paris. Les dames recevront le meilleur accueil et les amis des amis seront les bienvenus. Le Président de l'Amicale du 100e,

»

COLONIALE

L'Assemblée générale de la Coloniale aura lieu le 23 novembre, à 15 heures, 28, boulevard de Strasbourg, sous la présidence du généralTrentinian, assisté du camarade Georges Barthélémy, président de la Fédération Nationale des Anciens Coloniaux A la suite de la réunion, un banquet aura lieu à la Taverne Gruber, 15 bis, boulevard Saint-Denis, suivi d'une sauterie avec intermèdes de chant.

LA

14 h. 30: Siège social de la F.F.A.M.C., 28, boulevard de Strasbourg: matinée dansante, concert, sur invitations. Les membres des Sociétés affiliées pourront se procurer des invitations (valables pour une famille en s'adressant au gérant de la F.F.A.M.C., ou en écrivant au trésorier de la «Marjolaine». Il sera perçu à l'entrée de la salle: un francquinze centimes par personne (tous droits compris) pour participation aux frais.

:

:

1.

AVRIL.

Prière de s'adresser à: M. Vif, café-restaurant, 4, boulevard de l'Hôpital.

SERVICES FUNÈBRES

L'Association Amicale des Anciens Combattants des 21e, 23°, 41e et 43e Régiments d'Infanterie Coloniale fera célébrer: 1°Le dimanche 2 novembre, à 16 h. 30, au temple protestant Pentémont, 106, rue de Grenelle 20 Le dimanche 23 novembre, à 16 heures, au temple Israélite, 44, rue de la Victoire, des services funèbres à la mémoire de ses frères d'armes. Elle vous invite à y assister.

;


CE QUI SE CONSEIL D'ADMINISTRATION

14 OCTOBRE 1924 Extrait du procès-verbal de la séance La séance est ouverte à 21 h. 10 par le président Maurer. Quarante-six sociétés sont représentées. Excusés: MM. Benoist, secrétaire général du 23e dragons; Barberousse,viceprésident des A.C.des 83e et 283eR.A.L. Après la lecture et l'adoption du procès-verbal de la précédente séance et l'appel des sociétés, îe président adresse ses félicitations aux camarades: François, président de l'Harmonie, à l'occasion de la naissance de son fils; Jughoi, des « Gueules Cassées », heureux père d'une fillette, et Cusquel, vice-président des anciens du 8e hussards, qui se marie le 18 octobre prochain. Correspondance. — Le président rend compte qu'à la suite d'une assignation, il s'est rendu devant la commission arbitrale pour y faire régler la question de notre prorogation. Me Dubrulle, avocat à la cour, et président du 409e R. I., assistaitnotreprésident. Remise à une seconde audience, l'affaire est maintenant solutionnée et par une lettre dont lecture est donnée au Conseil, notre avocat nous informe que nous conservons la jouissance de notre local jusqu'au 1er janvier 1926 avec augmentation de de charges. Le président remercie de loyer et 10 75 le camarade Dubrulle. Invitation de la Fédération des Anciens de la Ruhr et de la Rhénanie à une matinée artistique organissé au siège le 5 octobre dernier. Le secrétaire général y a représenté le Comité-directeur. « Au Feu », qui sollicite quelques renseignements. Lettre du camarade Souchère, ex-président de la société Lettre de M. le maire de Bagneux nous invitant à une cérémonie patriotique qui aura lieu le 26 courant, à 15 heures, dans cette ville. Le camarade Mader, viceprésident de la Légion représentera la F.F.AM.C. Lettre du directeur des grands magasins « A la Ville Saint-Denis », portant remise sur les achats faits par nos DU

adhérents

Lettre du Ministère de l'Intérieur concernant l'offre à certains groupements de participer à une commission où seront étudiées les moyens de combattre la vie chère. Lettre remise au camarade Gibon, qui l'acheminera vers

le

son destinataire, président des C.L.M. Reconnaissance d'utilité publique. Le président rend — compte, dans tous ses détails, d'un incident soulevé par le représentant de l'assistance publique à la soirée récréative organisée par la Légion, au sujetdel'interprétation du décret de reconnaissance comme établissement d'utilité publique. La Légion, au même titre que toutes nos amicales fédérées, se croit fondée à demander le bénéfice de la reconnaissance, dont doit seulement profiter la Fédération Française, en temps que groupement autonome suivant la lettre de la législation actuelle et les vues de l'A.P. Le président a présenté ses observations au directeurintéressé et refusant d'obtenir pour lui seul un avantage quelconque, il endend faire solutionner la question de principe. Plusieurs camarades interviennent dans la discussion qui s'ensuit et notamment le camarade Guitter qui, examinant juridiquement l'affaire, quant à ses suites possibles, la compare à celle qui opposa récemment l' Association ami(1)

ORDRE CHRONOLOGIQUE.

(J)

PASSE

cale des Etudiants à l'A.P. de la Seine. L'orateur se met à la disposition du président pour l'assister dans toutes démarches en vue de faire trancher cette question. Election d'un vice-président. — Le président annonce qu'il va être procédé au scrutin en vue de la désignation d'un vice-président en remplacement du titulaire récemment démissionnaire. Le président donne lecture des lettres de candidature: 1° du camarade Triboulat, qui pose la candidature du camarade Blandin, vice-président des « Bigors » et secrétaire de la commission des fêtes; 2° du camarade Guitter, avocat à la cour d'appel de Paris, président des A. C. du 25° R.I.T., qui pose la sienne, et 3° du camarade Guilhot, délégué des A. C. de la 6e D. I. et des 28e et 228e R. I., posant celle du colonel Leroux, président des A. C. de la 6e D. I. Les deux premiers candidats présents à la réunion sont présentés par le président aux membres du Conseil d'administration. On procèdeensuite au vote qui donne les résultats suivants: votants: 66; blancs ou nuls: néant; suffrages exprimés: 66; majorité absolue: 34. 51 voix. Elu. Ont obtenu: MM.

GUITER.

BLANDIN Colonel LEROUX.

»

7

»

Le vice-président Guitter prend immédiatement place au bureau et reçoit les félicitations du président Maurer et celles des membres du Comité-directeur. Local. — Le président a demandé aux vice-présidents Chaix, principal clerc de notaire, et Guitter, avocat, de préparer un projet de statuts d'une société immobilière, société qui nous facilitera grandement la location d'un local, peut-être même l'achat d'un immeuble. Le projet sera soumis au Comité-directeur, puis au Conseil lors d'une prochaine séance. Un projet de règlement intéRèglement intérieur. rieur — complément nécessaire de nos statuts — sera également préparé par les deux vice-présidents précités en collaboration avec le secrétaire général. Ce projet devra être approuvé par l'administration avant de devenir définitif. Cotisations. — Le trésoriergénéral est chargé de préparer un rapport sur la mise en harmonie des cotisations dues par les associations adhérentes avec les charges nouvelles occasionnées par l'augmentation de 75 du prix du loyer fédéial Affairesdiverses. Le président adresse SC3 souhaits — de bienvenue au camarade Noël, président des A. C, du 510" R.C.C., présent pour la première fois parmi nous. Il donne ensuite lecture d'une lettre de la Chiffa A. C. des 24° et 224 R.I. et 17e R.I.T., invitant le Comitédirecteur à se faire représenter à son banquet annuel qui aura lieu le 8 novembre prochain. Le président y représentera la Fédération Française. Situationfinancière. — Après avoir donnél'état de la caisse, le trésorier général fait un pressant appel aux présidents et délégués de sociétés qui sont en retard envers !e trésor fédéral. Le camarade Triboulatdemande qu'elles soient signalées au Conseil. Le trésorier a fait individuellement les rappels nécessaires; certaines sociétés ont négligé de payer les trois derniers trimestres. Bulletin.—Leprésident lit une lettre du camarade Blanchard, gérant du bulletin fédéral. Le vice-président Jourdain rappelle les décisions prises pat le Conseil dans une dernière réunion et spécifie qu'il y a là non seulement

-

e


un engagement moral, mais qu'il s'agit de faire vivre matériellement l' crgane dont nous avons décidé la création. Il invite les membres du Conseil d'administration, présidents et déléguésdesassociations, à s abonner individuellement et à faire souscrire des abonnem ents par leurs sociétaires. Il est entendu que la F.F.A.I i. C. n' abonnera pas en bloc les membres de son Conseil d'administration. Le camarade Jourdain fait connaître en passant que déjà 2.000 abonnements ont été souscrits et il denîâftde une fois de plus aux présidents d' Amicales de faire un efort de propagande en faveur de notre organe fédéral

Divers.—Avantages

commerciaux

du Au cours —

33.000 francs d'achats portant remises aux sociétaires d'une somme de 1.966 fr. 50. Le délégué au 2è trimestre,

service des remises ajoute que de très nombreuses ristournes sont encore entre les mains du géraht de la buvette à la disposition des bénénciaires. A ce sujet, il est utile de rappeler que lès remises non retirées en fin d'exercice (décembre prochain) seront acquises à la caisse fédérale. Le camarade Muller signale et recommande restaurant Sanselme 73, boulevard Magenta, qui organise à ci:::', prix très modérés des banquets de sociétés. Le camarade Guitter nouveau vice-président, remercie les membres du Conseil d'administration des marques de sympathie et de confiance qu'ils viennent de lui témoigner. il fait, à Il accepte réorganiser le servicejuridique cet effet, appel aux présidents et secrétairesdes associations fédérées pour qu'ilsveuillent bien lui faire connaître 1rs compétences avocats, avoués, huissiers, et agréés, qui seraient membres de leursgroupements. La séance est levée à î1 h. 30, après que l' ordre du jour à été épuisé.

le

de

;

Pour extrait conforme Le Secrétairegénéral, L. SAUNIER

LA FÉTÉ DE LA LÉGION Coàtttte oïl pouvait le prévoir, la fête dorinée prLr la « Légion », société de secours mutuels des anciens offiÓers, sous-officiers et soldats des régiménts étrangers, à i'ôÉeàskifc du 25°anniversaire de sâ fondation par le camarade Maurer, s'est déroulée lé samedi soir 4 octobre dans la grande salle des fêtes de la mairie du 1 Oe arrondiSSéiîfent et a obtenu le plus grand succès; malhereustëffîsiît M. le Ministre de la Guerre, le général Nollet, qui déVaft If. présider, a dû s'excuser au dernier moment Maurer, là béilè et noble 611 adtéssaIit au Président, M. lettre que nous avons la faveur de reproduire ci-dessous « Paris, le 4 octobre 1924. Monsieur le Président, Une circonstance impérieuse vient au dernier moment « d'être ce « mettre obstacle au projet que j'avaisformé «soir l'hôte de la Léglon Je vous en exprime des regrets « très sinecres et vous prie d'être mon interprête auprès « des membres de votre Société pour leur présenter mes « excuses. « J'aurais été heureux de pouvoir venir moi-même vous « féliciter de l'dmvyc que vous poursuivez et qui vient si heureusement compléter celle que cherche k atteindre la Légionelle-même. D'une façon plus personnelle, il « « m'est agréable de vous remercier de tout ce que vous «faites pour la cause des anciens combattants « Enfin j'aurais salué au nom du Gouvernement de la République ces magnifiques troupes de la Légion étran« gère dont le superbe dédain de la mort et la légendaire « Devant leurs morts, « bravoure sont justement célèbres tombes se pressent si nombreuses dans les « dont les du féoittj je me serais respectueusement « cimetières

«

incliné. « S'il tié m'est point possible d'évoquer moi-même JIt¥évâA'f vtSIÏS fous eeg grands souvenirs, soyez du moins (,

«persuadé» «

qu'ils sont trop présents à ma pensée pour qu'il né me soit pas précieux de vous aider dans votre

œuvre et de seconder vos efforts. qui doit ce soir me représenter « M. le général Lagrue apportera d'ailleurs en même temps « parmi vous, vous l'assurance de mon entier dévouement « que mes excuses, Monsieur le Président, l'assurance de « Veuillez agréer, distinguée. « ma considération la plus Géhéral NOLLET. Il « Lei Président, après là lecture de la lettre d'excuse de M. le Ministre, adresse la gratitude des Legionnaires aux personnalités présentes et notamment à M. Paul Benazet,Commissairegénéral à la Guerre; au général Lagtue, feprésentant M. le Ministre de la Guerre; à M. Dominique représentant M. le Ministre de la Marine à M. Charles Henry, représentant M. Painlevé, président de la Chambre des députés à M. le général Bôrdeux représentant M. le gouverneur militaire de Paris au commandant Renaut représentant M. le grandchancelier de la Légion d'Honneur; aux représentants de MM. les Préfets de la Seine et de police au général Farret, à l'amiral Mornet etc.,etc. Il les assure tous des sentiments d'inaltérable dévouement des Légiontiaites vis-à-zis de la France, leur seule et unique Patrie, puisque c'est volontairementqu'il se sont battus pour elle et des milliersetmilliers de camarades ont poussé l'amour de la France jusqu'au sacrifice suprême De multiples excuses lui sont parvenues de la part d'amis dévoues et de chefs respectés. A tmis Il exprime des regrets aussi sincères que profonds Des discours furent prortOhcés par le Président et paf le général Lagrue au nom de M. le Ministre de la Guerre. Après une partie de concert fort bien réussie cu procéda au tirage de la tombola et un bal dont l'entrain fut la donnée clôtura cette belle fête de famille Le Président remercie encore tous les camarades fédérés qui ont bien voulu apporter aux Légionnaires leur témoignage de franche camaraderie et félicite tous les artistes et exécutants pour leur talent, qui a été apprécié par tous. «

;

, ;

,

;

,

-"WIUL

- --.1"-

---

,

.!..

LA COLONIALE Réunion mensuelle du 28 septembre

1924: L'i séance est ouverte à 16 heures, sous la présidence du camarade Rigaut, vice-président. Excusés général de Trentmian,

:

Demant La pai^s est donnée au secrétaire général pour la

lecture du compte rendu de la réunion mensuelle du 24 août dernier. Procès-verbal adopté saris observations. Le camarade Quès donne également lecture du compte rendu de la réunion du bureau du 16 septembre. Le président fait connaître que le camarade Desmarest représente ce jour la « Coloniale » à l'inauguration du monument aux morts de Champagne. Ce même camarade ayant accepté dereprésenter la « Coloniale » au Congrès de la Fédération Nationale des Anciens Coloniaux, qui doit avoir lieu les 10 et 11octobre prochain à Lyon, le président rend hommage au dévouement du camarade Desmarest. Le président adresse des félicitations aux camarades Depuille et Gibértquiviennent d'obtenir la médaille de là Mutualité,ainsiqu'au camaradeDesmarest qui vient d' obinir une mention honorable Le camarade Muller, président de la section de Rueil, rend compte de la marche de cette filiale. Le camarade Rigaut le félicité pour les résultats obte-


nus. très appréciables

Le camarade Muiler s'étonne que les comptes rendus de nos réunions et de nos fêtes ne paraissent pas dans les grands quotidiens. Le président répond qu'il est très difficile d'obtenir une insertion quelconque dans les journaux, si certaines sociétés ont été privilégiées à ce sujet c'est sans doute à cause de leurs relations avec les journaux intéressés. Le présorier donne lecture de la situation financière. Après avoir procédé à l'admission des membres nouveaux, la séance est levée à 18 heures. Le secrétairegénéral.

LE BURNOUS (Association Amicale des Anciens Spahis) L'Association amicale et philanthropique des anciens spahis, « Le Burnous », a tenu sa réunion mensuelle, le 8 octobre, sous la présidence du commandant Fabre, assisté des membres du Comité. Après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière séance, il est donnéconnaissance de la correspondance reçue, parmi laquelle des lettres de camarades d'Algérie, de Syrie, du Maroc et du Sénégal, donnant de leurs nouvelles. Le président fait part ensuite de l'inscription au tableau pour la croix de la Légion d'Honneur du lieutenant de réserve Cocallemin, que tous les anciens du 1er spahis connaissent et auquel il a adressé les félicitations de l'Association. Il est donné connaissance de 14 adhésions reçues depuis le mois dernier, provenant des 1er, 4e, 5e, 12e spahis, 22e spahismarocains, et de l' escadron sénégalais. Le Comité, en vue de l'assemblée générale statutaire, fixée au 10 décembre, prie les camarades désireux de poserleur candidature aux différentes fonctions du Comitédirecteur, de vouloir bien en aviser de suite le Président, afin de pouvoir inscrire leurs noms sur la circulaire envoyée un mois à l'avance avec le bulletn de vote, à tous les membres de l'Association. Comme un grand nombre résident dans l'Afrique du Nord, au Levant, au Sénégal, etau Maroc, ce délai est nécessaire pour obtenir en temps voulul'envoi de la réponse à cette circulaire. Le Président décide que l'Association prendra part à la fête nationale du11 novembre, comme r année dernière, si le gouvernement organise une manifestation à cette occasion. La prochaine réunionaura lieu le 12 novembre. .m m.

un mu SÉBASTOPOL

(Anciens des 74 et

274°

R. 1.

et

.lin

y» rn'iiiiwn

22e T.)

Extrait du compte-tendu des réunions de septembre et octobre 1924: Le président remercie ceux des membres de la société ayant pris part au pèlerinage des Anciens de la 5e D.I., aux environs d? Charleroi, le 31 août dernier. C'est avec

une profonde émotion que les survivants des premiers combatsd'août1914 ont revu cette partie de la vallée de la Sambre, où, pour son baptême du feu, la division fut si durement éprouvée. Les cérémonies ceminémoratives, présidées par M. le général Lekeu, représentant le Ministre de la Défense nationale, furent particulièrement impressionnantes. La délégatijn des A. C. de la 5e D.I., qui comptait près de 70 personnes, reçut, de la population belge, un accueil empressé qui nous rappela celui de 1914.

La mugique du 2e régiment de chasseurs à pied pré-1 cédait le cortège, en tête duquel était porté le drapeau de la Fédération, et qui comprenait au moins 1.500 personnes, dont plusieurssociétés locales d'anciens combattants belges, de gymnastique, de musique, avec drapeaux

et fanfares. Après avoir déposé une palme en bronze au monument franco-belge d' Aseau, et assisté, en l'église, au service pendant lequel l'Harmonie d'Oigniesexécuta magistralement trois symphonies de circonstance. O/t monta au cimetière militaire de Belle-Motte, où reposent 4.084

Français. Entretenue en toute saison et fleurie comme ne l'est pas un cimetière en France, cette nécropole offre un aspect émouvant et grandiose dans la simplicité de son ordonnancement: nos camarades qui dorment leur dernier sommeildans ce coin de terre belge y sont l'objet constant de l'hommage pieux et fraternellement affectueux des populations environnantes. Le bourgmestre souhaita la bienvenue aux A. C. de la 5° D. I.; le général Lekeu rappela dans quelles conditions désavantageuses les troupes françaises tentèrent de s'opposer à l'avance d'un envahisseur supérieur en nombre autant qu' en armement, et durent se replier, après de cruelles pertes, malgré des prodiges de bravoure et d'hé-

roïsme.

Le médecin-major Quidet, secrétaire général des A. C. de la 5e D. I., remercie la population d'Aiseau et de RoiJcliâs de ce qu'elle avait fait, il y a dix ans, pour nos camarades blessés et pour nos morts, et de ce qu'elle continue à faire pour honorer dignement le souvenir des vaillants tombes en défendant les deux Patries unies et alliées. ***

Le président salue l'apparition des « Echos des Anciens Combattants et adtessé un pressant appel aux sociétaires pour qu'ils s'y abonnent. Le soir même 10 a bonnements sont souscrits à cet intéressant périodique. Notons avec plaisir deux nouvelles adhésions: M. le général Schmitz (qui commandait le 74e R. I. à Charleroi, à Guise et à la bataille de la Marne, où il fut blessé), qui fait don à la société d'une somme de 100 francs. La société le remercie de ce geste si généreux. M. Magadoux François, classe 1912, ex-sergent au 74e, médaillé militaire. Prochaine réunion: le mercredi12 novembre, à 21 h.

»

AMICALE DES COMBATTANTS DES 3e. 105e, IIIe 311e ET 412e REGIMENTS D'ARTILLERIE LOURDE Réunion mensuelle du ? octobre 1924: De nombreux camarades sont présents à cette première réunion de la saison 1924-1925; aucune assemblée n'ayant eu lieu depuis juillet en raison des vacances. La séance est ouverte par le président Walch, à 21 h. L'assemblée ratifie la décision qui a été prise par le Comité d'abonner d'office tous les membres de l'Amicale au journal « L'Echo des Combattants ». Le secrétaire général Frotrend compte qu'il a fait parvenir la liste complète et mise à jour de nos membres à la direction du journal; il est décidé que le paiement de l'abonnement sera prélevé en totalité sur la caisse de l'Amicale et que cette somme sera mise dès maintenant à la disposition du trésorier de « Echo des Combattants ». L' « Echo des Combattants », dont nous avons reçu le premier numéro le 1eroctobre, sera pour nous d'une


grckide utilité puisque nous pourrons chaque mois ternir nos camarades absents au courant de ce qui se passe ami réunions; en conséquence, la suppression de notre petit bulletin semestriel qui nous coûtait annuellement plus«8e 300 francs est décidée. Il y aura lieu dans une proc&sifse séance de prendre une décision au sujet de la ca§is©ii©a annuelle de nos membres de province qui n'était que de 3 francs. En effet, ces membres ne pouvant assister à ùm ruinions ne payaient qu'une somme légèrement s~p~*?!~3 à leur abonnement à notre ancien bulletin, somme qui devient maintenant notoirement insuffisante, puisque l' abonnement à l' « Echo des Combattants coûte 3 fr. 50 pour la province. Au sujet des cotisations, le président signale que quelques camarades sont en retard; il les engage vivement à s'acquitter le plus tôt possible pour éviter les frais de recouvrement toujours onéreux. Ces quelques recouvrements seront effectués par les soins du trésorier sans autre avis à partir du 1erdécembre.

»

* **

La prochaine réunion aura lieu le mardi 4 novembre,

au siège, à 21 heures. Ordre du jour: 1° Communitions du président; 2° Exposé de la situation financière; 3° Cotisations des membres de province.

LE RALLIEMENT DES ANCIENS DU 69e D'INFANTERIE Compte rendu de la réunion mensuelle du R octobre: La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Minet, président, assisté des membres du bureau. les camarades Présents 37 sociétaires. Excusés Pichaut, Doré, Grolez, Fayolle. La parole est donnée au sympathique camarade Chamerlat, secrétaire, pour lecture du procès-verbal de la dernière séance, adopté à l'unanimité. Correspondance: lettre du camarade Barbier adressant un cordial souvenir à tous les membres du Ralliement. Le présidentsignale aux sociétaires que le camarade Pichaut, malgré son éloignement, avait tenu à assister aux séances du Conseil le 1eroctobre et du tir le 5 octobre, et donne ensuite lecture de nouvelles adhésions, parmi lesquelles celle du camarade PichautMaurice, récemment libéré, fils de notre présidenthonoraire. Après avoir constaté, dès les premières réunions de rentrée le développement nettement accusé par le Ralliement qui marque ainsi un nouveau pas en avant, le président remercie les camarades présents de leur assiduité aux réunions mensuelles et il les engage vivement à continuer: « Par paresse, comme aussi par négligence, on est en « effet trop souvent heureux de trouver un prétexte futile « pour se reposer sur les camarades et dire: « d'autres « iront ». Ce n'est pas qu'on veuille s'éviter cette réunion, « mais le dérangement coûte. Il ne faut pas se laisser « tenter : toutes les présences sont nécessaires et le bien « petit effort que demande chaque réunion, il faut conti« nuer à le fournir.Lapersévérance dans l'effort per« mettra seule de mener à bien l'œuvre entreprise. » Puis, s'adressant particulièrement aux nouveaux venus, le président leur expose brièvement ce qu'est notre Ami-

:

:

cale

:

« Une grande famille qui réunit en son sein tous ceux « qu'une franche camaraderie a toujours liés, dans l'ac« tive, comme dans la réserve, et durent les longs mois « d'épreuves, face au danger. Chez nous, dit-il, pas de « distinction de grade, pas de discussionpolitique ou « religieuse : nous sommes toujours d'accord « Notre but Exercer notre activité en vue de recher« cher, par tous les moyens possibles, à nous rendre aux « uns et aux autres, même le plus petit service, à sub« venir aux besoins de ceux d'entre nous qui sont blessés, « infirmes ou malades, à venirenaide enfin aux cama« rades dépourvus d'emploi. « Parallèlement à notre Service d'allocations et indem« nitésdiverses, fonctionne notre Service de placement « gratuit. « De plus, bénéficiant des avantages qu'ont offert de « très nombreux commerçants, les sociétaires sont assurés « d'obtenir sur tous leurs achats des remises appréciables. « Enfin, la caisse de secours de la Société reçoit les « bénéficesréalisésparlesmatinées et fêtes organisées « par le Commission des fêtes. » Le président termine en faisant, à tous les sociétaires, un pressant appel pour la prochaine matinée du 16 novembre prochain qui réunira, comme les pré cédentes, un grand nombre de familles. Les camarades qui voudraient prêter leur concours à quelque titre que ce soit, sont priés d' en avertir d'urgence le camarade Hébert. A l'issue de cette matinée aura lieu un dîner amical pour lequel de nombreuses adhésions sont déjà recueillies. Les camarades désireux d'y participer sont invités à envoyer leur nom au camarade Chamerlat. Anniversaire du 11 novembre. — Des convocations spéciales seront adressées, en temps, au cas où une cérémonie serait organisée. L'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant la parole, la séance est levée à 23 h. 30. Prochaine réunion fête du 16 novembre.

?

:

ANCIENS DES RÉGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS ET VENDEENS Réunion du jeudi 9 octobre: Le président donne connaissance de la correspondance échangée, pendant les vacances, avec les chefs de corps, au sujet des anciens combattants et militaires. Il est alors décidé que tous ces nouveaux camarades seront convoqués pour la réunion-concert organisée le jeudi13 novembre prochain. Il est également décidé que le Conseil se réunira le jeudi 30 octobre pour étudierdiverses questions, en particulier le loyer et les diverses délégations à constituer pour les prochaines cérémonies officielles des anciens combattants. L'assemblée générale annuelle aura lieu le jeudi 11 décembre prochain, au siègesocial. A la réunion d'octobre, l'admission de M. Mercier, linû mant au 262e, a été accepté, ainsi que sa candidature comme membre du Conseil.

«RANCOURT=VERDUN

»

La prochaine réunion des Anciens Combattants des 151 et 351 R. I. aura lieu le vendredi 14 novembre, à 20 h. 45, au siègesocial, Brasserie Andrès, 4, rue Saint-Laurent. Ordre du jour: Communications diverses du président;


Fixation définitive de la date de l'assemblée générale et du banquet de fin d'année. Etaient présents à la réunion du 10 octobre commandant Aunis, capitaine Robert, capitaine Bazaille, lieutenant Belleville, médecin-major Colson, médecin-major Minkowski, Aucourt, Mayer, Bouchaud Léon, Bouchaud Michel, Bieth, Coustenoble,Fourez, Gohin, Lenfant, Robert Emile, Storn, Tcbi, Le Quintrec, Doyen, Gohin. Nouvelles adhésions reçues à la réunion du 10octobre: général de Rouquerol, membre d'honneur; capitaineTernisien, docteur Minkowski, Le Quintrec, Bieth, Doyen, Fagneux. Notre président et le secrétaire ont eu l'honneur, comme délégués de notre association, de ranimer la flamme à l'Arc de Triomphe le 27 septembre dernier. Les camarades Parriaux, Ternisien, Aucourt, Robert, Henneton, Lenfant, Gohin, s'étaient joints à eux pour cette céré-

:

monie.

A

C. DES 147e ET 347e R. 1.

AMICALE DES

et

Une Amicale des A. C. des 147e 347e a été fondée le 13 mars 1924. Le général Rémond, ancien colonel du 147e, a bien voulu accepter la présidence d'honneur. Le Comité a ainsi été constitué: président: M. Sontag; viceprésident: M. Tricotet;secrétaire: M. Charrier;trésorier: M. Marellle; conseillers MM. Van Acker et Hardy; MM. Simandre et Collière. L'Amicale se réunit censeurs au siège de la F.N.A.M le 3e vendredi du mois sans

:

:

convocation. Quoique née un peu tard et grâce aux efforts de ses faut espérer qu'elle recueillera beaumembres actuels, coup d'adhésions. Il ne faut pas que le souvenir du « Beau Régiment meure. Il faut que ceux qui ont mérité ces paroles: « Là où le 147e a mission de tenir, l'ennemi ne passe pas », tiennent le coup. Tous au travail pour le recrutement de notre belle Amicale, afin de perpétuer le souvenir de nos chers camarades. Le Comité.

il

»

»

Une « Tribune Libre est à votre disposition. N'hésitez pas à vous en servir.

ir

AMICALE DE LA 97e D

La réunion constitutive de l'Amicale de la 97e D.I.T. a eu lieu le 15octobre. Il a été décidé de maintenir pour l'Amicale de la

97e D.I.T. le bureau qui a si bien rempli son devoir pour le Comité du monument aux morts. Il a été nommé une commission chargée d'élaborer les statuts et qui doit les présenter à l'assemblée générale qui aura lieu, à 21 heures, le 19 novembre, 73, boulevard Sébastopol. Il a été également décidé de faire un appel pressant auprès des anciens des 291e, 301e, 211e et 300e R.I.T. afin qu 'ils viennent nombreux à cette réunion. Pour tous renseignements ou communications, écrire à Bertheuil, 6, rue Pierre-Chausson.

AMICALE DES ANCIENS DES 116e

1.

:

Compte rendu de la réunion du 21 octobre 1924 La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence du camarade Coudert, qui donne lecture des procèsverbaux de la cérémonie célébrée le 28 septembre à la chapelle des Invalides, à la mémoire des morts des 116e et 316eR.I. et de la cérémonie du 10 octobre à l' Arc de Triomphe pour ranimer la Flamme du Souvenir, sur le tombeau de notre Camarade inconnu. Propose la création d'une insigne aux armes de l'Amicale: Une commission est nommée à cet effet pour élaborer un modèle. Rappelle aux camarades la nécessité de s'abonner au journal « Les Echos des Anciens Combattants », insistant auprès d'eux pour les avantages qu'ils peuvent en tirer, la liaison entre anciens combattants étant plus nécessaire que jamais. La séance est levée à 22 h. 30 en se donnant rendezvous peur le 21 novembre. Le Président, COUDERT.

AMICALE DU 42e ET

211e R.

1.

T

La fête annuelle a eu lieu le 28 septembre chez notre camarade Pichon. Nos camarades accompagnés de leurs femmes et enfants s'étaient rendus nombreux à cette fête, à laquelle l'Harmonie de Bagnoletavait bien voulu prêter son concours.

A la réunion du 22 octobre, 1° Abonnement aux frais de

il a été décidé:

l' Amicale de tous les

membres aux Echos des Anciens Combattants. 2° Le banquet annuel aura lieu le 2e ou 3e mercredi de décembre (des convocations spéciales seront envoyées) 30 Approbation des décisions prises par nos délégués à la constitution de l'Amicale de la 97e D.I.T.

AMICALE DU 42e DE PONT=A=MOUSSON

f

Le 14 septembre a eu lieu, sous la présidence de M. le commandant Cuny, la remise de fanion au groupement du 42e R.I.T. de Pont-à-Mousson et environs.

!

DÉCORATIONS

J~

!

!

CROIX MÉDAILLES 1 RUBANS

1|

pour tous Ordres FMÇÂIS et ETRANGERS

DIETS,

FABRICANT,

|

PARIS

? 26. Rue Vivienne (2e) près la Bourse 1 T'ibuoal de Commerce de la Seine 87869 M uv Telep CENTRAL 37-43 c/c POSTAUX 3^6.60,PARIS(« -

Adresse Télégraphique

«r

en

|

Spécialité d'ORDRES Diamants et Pierres Fines JOAILLERIE D'ART

REPARATION ETDECORATIONS REMISE A NEUF rOUTES

>

DE

pour otPOst

i|r

l,-

: DIETSRAPID-PARIS

!Créationdïasigacs Ijl

Les convocations sont indiquées pages intérieures de la couverture.

ET 316e R.

j|

Sociétés


ECHOS FAMILLE DU DEUX-SIX-QUATRE

Naissance. — M. et Mme René Poindessous sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Marcelle. Nous adressons nos félicitations à notre camarade et à Mme Poindessous, avec nos meilleurs vœux pour le bébé. Nouvelles. — Le colonel Vannier, actuellement en déplacement, adresse ses amitiés aux anciens du régiment et leur exprime ses regrets de n'avoir pu être des leurs le 10 septembre, à l'Arc de Triomphe, n'ayant pas été touché par l'invitation. Une carte de notre camarade Jollibois avisait notre secrétaire de son prochain passage à Paris et lui donnait rendez-vous; par un contretemps fâcheux, ce dernier ne fût en possession de sa carte que trois jours après son passage. Nous exprimons tous nos regrets à notre excellent ami et profitons de l'occasion pour rappeler à nos camarades qui, parfois, passent à la capitale, que l'adresse particulière du camarade Auzanneau est 188 bis, boulevard Péreire (17° arrondissement) et celle du camarade Gotrot, 123, rue Lamarck (18e arrondissement), de cette façon nos camarades seront assurés de rencontrer quelqu'un. Réunion mensuelle. — Nous invitons les camarades de Paris et de banlieue à assister nombreux à notre réunion de novembre,laquelle aura lieu le mercredi 19, à 20 h. 30, à la F.F.A.M.C. Toujours bien cordialement. Le Comité. !!B~JB]EISEE!E!BiE~!BEIEJSBMBJBfEISJBJBic!JBEJ~ REVISION DES PENSIONS DE RETRAITE ANCIENNES Afin de permettre de hâter la procédure relative à la révision des pensions anciennement concédées révision prescrite par la loi du 14 avril 1924. les anciens pensionnés, domiciliés dans le département de la Seine, dont l'éntiinération suit, sont priés de faire parvenir, d'urgence, au sous-intendant militaire, chef de la Section départementale des Pensions de la Seine, 10, quai de la Rapée, une déclaration-questionnaire du modèle, donné par la circulaire ministérielle n° 0122/A.D. (1)

Combattants, a) Militaires titulaires d'une pension fondée sur la durée des services (pension d'ancienneté, pension proportionnelle, pension mixte des articles J>9 ou (il) de la loi du 31 mars 1919, pension de réforme prévue par la loi du 19 mais 1834); b) Veuves ou orphelins de militaires titulaires d'une pension réversible fondée sur la durée des services (pension d'ancienneté, pension proportionnelle réversible de la loi du 16 avril 1920 ou de la loi du 22 Juillet 1921, pension mixte de l'article G0 de la loi du 31 mars 1919) c) Assimilés aux militaires, bénéficiaires d'une pension à forme militaire fondée sur la durée des services (ouvriers immatriculés des manufactures d'armes des arsenaux, ingénieurs et agents techniques des poudres, etc.) d) Veuves ou orphelins (titulaires d'une pension) des assimilés visés à l'alinéa c) ci-dessus.

;

et

(1)

;

Demander copie du modèle aux Echos des Anciens

'BfaEIBBfBEiBfBJBEE~a~BJNBfBfNaBEi~~ Les Sociétés de Secours mutuels et F éxonération du droit de timbre Le Ministre des Finances, consulté sur le point de savoir si les récépissés de dépôt délivrés par les établissements de crédit aux Sociétés de Secours mutuels approuvées, ainsi que les quittances de loyers et les quittances des compagnies du gaz ou de l'électricité, sont exempts de timbre par application de l'article 19 de la loi du 1er avril1898, a répondu par l'affirmative. En effet, d'après une décision de M. le Ministre des Finances du 17 juillet 1901 (instruction n° 3073, paragraphe 4), les quittances destinées à constater les payements incombant directement aua: Sociétés de Secours mutuels approuvées sont affranchies de l'impôt comme rentrant dans la catégorie des actes intéressant ces sociétés. Il en est ainsi, notam-

ment, des quittances relatives aux dépenses l'écessaires

pour assurer le fonctionnement des sociétés telles que le prix du bail ou des baux occupés, les frais d'éclairage et autres fournitures. De même les récépissés de dépôt délivré par les établissements de crédit profitent de l'exemption du timbre admise pour les récépissés remis aux sociétés par les préposés de la Caisse des Dépôts et Consignations. M.

Tiuboulat.

~f~!~JBJB!aB!Bf~!~fBfE!StK!B~~ EXTRAIT D'UNE LETTRE ENTRE CENT.

Toutes mes félicitations aux camarades chargés de la rédaction et publication des « Echos des A. C. », qui est très bien présenté. n Amicale du 264°. «

13ISMSIS13fiSMS®Sl®EI®llSi®3?E!SliM3®llJri3JM31SMBf3M3M3!13Mc

AMICALE DE LA 97e D.I.T.

Groupons-nous La joie de revoir nos foyers après une si longue absence nous avait fait tout d'abord remettre à plus tard le soin de nous revoir. Puis peu à peu, repris par les affaires, par la nécessité de refaire nos situations détruites et aussi et surtout, il faut bien l'avouer, par le bien-être du chez soi enfin retrouvé, tout rempli de la tendresse des nôtres, notre pensée est allée ailleurs. Pourtant nous n'avons pas oublié les camarades et les bonnes amitiés qu'avaient engendrées en nous les années terribles de la guerre. Amitiés qui s'étaient formées sans distinction de clause ni de grade. Maischacun de nous attendait l'occasion, l'initiative d'un camarade plus actif, moins occupé ou plus fidèle au souvenir, pour regrouper les éléments que le bonheur et la paix avaient dispersés. Les années ont passé une à une, apportant dh plus en plus l'oubli peut-être celui-ci serait devenu définitif si l'un de nos camarades, le caporal-fourrier Ligier, du 291e, après une visite sur les lieux de nos exploits, n'avait, dans le but de perpétuer le souvenir des morts de la 97e D.I.T. pendant les journées du 19 et 20 octobre 1915, cherché à regrouper les quelques camarades avec lesquels il était resté en relation. La pieuse pensée d'élever un monument à nos morts a fait son chemin. Les adhésions sont venues nombreuses de toutes les régions de la France. Maintenant si nous avons l'assurance d'un résultat certain, nous avons aussi et surtout la joie d'avoir rempli le devoir qui s'imposait à nos conscience vis-à-vis de ceux qui, moins heureux que nous, sont restés couchés dans les terres crayeuses de Champagne, en élevant un monument pour inscrire dans la pierre pour leurs familles éplorées, le souvenir inoubliable de leursacrifice. Les réunions qui ont rassemblé quelques-uns des nôtres pour la préparation de cette œuvre, nous ont montré tout le plaisir que nous éprouvions de nous rencontrer et de renouer ces relations que les circonstances seules avaient interrompues. Aussi, dans une des dernières assemblées, quelques camarades ont pensé que ceux qui s'étaient réunis pour mener à bien cette œuvre de Souvenir ne devaient pas se disperser à nouveau, celle-ci terminée. Que trop de liens nés dans la souffrance, que tant de misères et de dangers supportés ensemble dans les tranchées nous réunissaient, pour que l'oubli les recouvre à jamais de son indifïérence Aussi le vœu a-t-il été émis de constituer une Amicale des anciens de la 97e D.I.T., permettant de continuer entre nous ce contact, qui n'aurait jamais dû cesser. Je viens donc faire appel au nom de tous nos camarades, au nom de tous ceux qui se souviennent des cavaliers de Concy, du Linguet, du bois des Zouaves, de La Pmopelle, des Marquises, de Sillery, de Prunay et de tous ces lieux marqués par les tombes des nôtres, pour qu'ils s'inscrivent à l'Amicale des Anciens de la 97" D.I.T. Les anciens de la 211, déjà organisés, acceptent de former le noyau de cette société, qui réunira tous les éléments qui composaient notre division. Envoyez donc votre adhésion à M. Bertheuil, 6, rue Pierre-Chausson, à Paris. J. DE CROES.

et

!

a!3fn]mm!B)BiBEMN@frMTIBfEBifB~frai[Bn3fBnaf~tp~~


AUX ARTISANS PENSIONNES DE GUERRE

UNION DES BLESSES DE LA FACE

Les réunions mensuelles ont été brillamment reprises avec le concours d'excellents artistes venus égayer pendant quelques heures ceux « auxquels la guerre à sculpté son horreur au visage ».

L'Union a eu le très grand honneur de ranimer la Flamme Sacrée. Le colonel Picot — notre cher président — et Sylvain Larroudé, ont déposé sur le tombeau du camarade qui repose sur la Colline Sacrée une gerbe de fleurs et ont fait jaillir vers le ciel la Flamme Très pure qui veille sur la Gloire. Prochaine réunion mensuelle: samedi 1er novembre.

Afin de poursuivre son but,

l'Artisan mutilé, Union

d'Artisans mutilés, réformés ou veuves de guerre, siège social, 37, rue du Repos, Paris, forme une Société Coopérative Artisanale da Production des pensionnés de guerre, société anonyme à capital variable. Elle fait appel à tous les artisans pensionnés de guerre ainsi qu'à leurs amis, fin de souscrire à l'émission des parts intérêts qu'elle va émettre. Son but est d'écouler, de vendre la production de ses membres et par la suite leur fournir du travail. Pour tous renseignements et adhésions, écrire à M. Dussault, secrétaire général, 37, rue du Repos, Paris 20e). !BfafBJB{aMB!EtBfB!ajB!BfSJS!EfBMB)BfBfEfNBfB~~ L'ALMANACH DU COMBATTANT 1925 SERA L'EVENEMENT LITTERAIRE DE L'ANNEE

L'Almanach du Combattant va paraître pour la quatrième fois ces jours-ci. On peut affirmer que notre Almanach — car l'Almanach du Combattant est bien resté la propriétémorale collective de nous tous sera l'événementdelibrairiede cette année. Pî-vf-'H'é )>ir le maréchal French, il atteindra d'abc..-] le graîiil publiéparsesmagnifiquescontes ou récits inédits d'écrivains comme Lamande, le généreux auteur cl's Lions en Croix : Clément Vautel, le spirituel observateur de Mon Curé chez les Riches FolandDorgelès,l'a»des Croix de Bois. Toute l'élite des lettres a collaboré à l'Almanach 1925 et tous les artistes ayant un nom l'ont illustré. Jacques Péricard S eu, d'autre part, l'heureuse curiosité de demander par delà de la frontière ce que les autres combattants ont pensé des événements de la grande guerre. C'est ainsi qu'il publie le récit du poète allemand Fritz von Unruh qui combattit à Verdun. Les notes poignantes de celui-ci seront lues avec une intense émotion par nous tous qui furent en ligne, des Eparges au MortHomme. L'idée doit être poursuivie désormais tous les ans. Nous ne connaîtrons bien notre histoire qu'en connaissant celle des autres qui furent de l'autre côté des barbelés. § Il va de soi enfin que l'Almanach du Combattant de 1925 fourmille de documents pour nous. G. Laux et A. Chivotnous donnent un exposéintelligible pour tous de la législation des pensions (Le droit à la pension, les tuberculeux et les gazés, les aliénés de guerre, les blessés des yeujc, les familles contaminées, les droits des ascendants. etc., etc.), Pour la première fois on trouvera aussi dans l'Almanach la listecomplète de toutes les Amicales de régiment, de fous les journaux d'anciens combattants. Seuls, les embusqués n'achèteront pas l'Almanach; les vrais poilus du front le liront et le feront lire, car ils y retrouveront la seule chose que les politiciens n'arriveront jamais à nous enlever l'esprit de fraternité du front qui, seul, a pu nous soutenir pendant les quatre effroyables années de la guerre.

-

;

UN CARROSSE HISTORIQUE EXHIBE EN AMERIQUE AU PROFIT DE NOS MUTILES D13 LA FACE Le 21 courant a été embarqué pour New-York, sur le Rochambeau, un carrosse de gala historique, acheté par un antiquaire américain, M. Ratzkowski, qui a l'intention de l'exposer publiquement, dans les principales villes d'Amérique, au profit de la maison de convalescence et de refuge de l'association des « Gueules cassées Il (mutilés

de la face).

Sur la demande de M. Ratzkowski, M. Herriot a prié l'ambassadeur et les consuls de France en Amérique de collaborer à cette exhibition par l'organisation de comités de patronage et de contrôler les recettes. Le gouvernement des Etats-Unis a accordé la franchise douanière pour Ppntrée du carrosse en Amérique.

~Bf5JN~f~!Bf~!Bf~f3~5IBfBJSf~~BfBM5iBf[~~ LES POILUS DANS LA VIE CIVILE

Ceux que nous avons connus confiants et sans peur au feu, nous les retrouvons de même dans les affaires; l'articlesuivant paru dans le journal L'Auto du 7 octobre en est une preuve. Dans la nuit du 4 août 1789 les privilèges furent abolis Cependant, le 27 septembre 1024, un carrossier s'attribua à tort la monopole des carrosseries revêtues de cuir ou de composition similaire. Or, Gobron, sans hésiter, a exposé cette année, stand 113, entre autres voitures séduisantes, upe conduite intérieure et un torpédo sport, garnis extérieurement de Lincrusta du P:-:Js heureux effet. Ces carrosseries, création de la maison Morlet. à Neuilly, fondée depuis plus de 60 ans, ne craignent nulle^ ment la concurrence, aucun brevet n'étant nécessaire pour garantir le goût français. D'ailleurs, lgs 8 CV Gobron, vitets, légères et silencieuses, opt un très vif succès. À C'est avec plaisir que nous avisons les camarades de la F.F.A.M.C. que lqs- Automobiles précitées consent des prix spéciaux aux anciens combattants; pour tous renseignements, écrire ou se rendre au siège: 140, route de la Révolte, à Levallois-Perret, à l'usine couleur bleu horizon (11 eOté de lft porte de Courcelles, métro Champerret), où les fédérés sont assurés de trouver le meilleur accueil.

!BfB!B!B{B!B!S!EfB!BEJE{B!S?!!B!BJ~J3!BfNNBR~ On demande à louer appartement 3 pièces, cuisine, de préférence dans centre, loyer 2.000 environ. Pourrait être échangé avec appartement,centre 5 grandes pièces et cuisine, deux entrées,loyer nouveau 3.200. Pour renseignements, s'adresser l'après-midi sauf le samedi: Fabrique de formes Alayrac, 17, rue Bouloi, 1er

arrondissement.

Bie'E)EfBJEt5iE!BfEfBfNBIBfB!B!@!Et@{?~~


Tribune Libre QUELQUES RECETTES POUR L'ENTRETIEN DES SOCIETES FEDEREES

L'adoption d'un filleul. Une Fédérée ayant appris qu'un de ses adhérents venait d'avoir la joie d'être père d'un beau bébé, et la douleur de perdre sa femme enlevée quelques jours après la naissance par la fièvre puerpérale, adopta aussitôt le bébé, un gros garçon. Esssayant d'aider le père dans la tâche délicate d'élever un enfant, cette Amicale offrit sur le champ, à son filleul, un complet trousseau de lainages, confectionnés pour la plupart par des femmes de camarades. Puis elle prit l'habitude de lui envoyer un jouet à Noël, un bibelot (timbale, couvert, etc.), à la nouvelle année, afin que plus tard ces objets rappellent à cet enfant que les frères d'armes de son papa ne l'ont jamais abandonné. Enfin, parachevant son œuvre de prévoyance, l'Amicalesouscrivit au nom de son filleul un contrat de capitalisation, dont elle paie les cotisations et de cette façon son protégé touchera un petit capital aux environs de sa quinzième année. Je signale, en passant, que cette Amicale, en tant que personne morale, a, dans le but d'augmenter l'encaisse de son fonds social, adhéré à une société de capitalisation, et par une heureuse combinaison a permis à ses adhérents de gagner de l'argent, ce qui n'est pas à dédaigner par ces temps de vie effroyablement chère, tout en en gagnant elle-même. Mais ceci est une autie histoire que je vous raconterai plus tard. 2° Cadeaux de Noël aux enfants. Cette idée, qui a été lancée par une grande association, est facilement réalisable dans les Amicales, de la manière suivante: a) Demander en octobre ou novembre, aux parents désirant recevoir un jouet pour leurs enfants, de la part de leur Amicale, d'envoyer les prénoms, âges et sexes de leurs enfants. b) La liste établie, acheter dans des maisons spécialisées dans la vente de jouets en gros, des poupées, animaux, ballons, jeux divers appropriés à l'âge des enfants. L'un dans l'autre, ces jouets reviennent à 3 francs pièce. et le colis dans lequel on ajoute quelques chocolats, ou bonbons, coûte, y compris les frais d'envois, 4 fr. 75 à 5 francs. Ce n'est pas cher, et ces envois sont d'un excellent effet pour les camarades de province. Il ne faut pas oublier que les adhérents qui n'habitent pas Paris, et ne peuvent pas, assister aux fêtes et aux réunions mensuelles, peuvent parfois se demander si, par ce-s temps d'existence difficile que nous traversons, il n'y aurait pas lieu de supprimer certains frais généraux et notamment la cotisation d'une société dont ils ne tirent guère d'avantages immédiats et matériels. Le camarade qui verra la joie de ses enfants, en déballant le colis de l'Amicale, et qui,avec sa femme, sera heureux du plaisir de ses petits, sera reconnaissant à son Amicale de l'attention délicate qu'elle aura eue, et ce n'est pas lui, qui, au moment où le trésorier réclamera le paiement des cotisations, enverra sa démission. Aujourd'hui, je me contente de vous signaler ces deux Elles sont de celles qui permettent à un « recettes président d'avoir bien en mains ses camarades, de les intéresser, de leur rendre service. Elles pourront être aussi de précieuses indications pour les présidents à qui ces idées n'étaient pas venues, et qui seront heureux d'en faire le thème de leur causerie, lors de leur prochaine réunion. 1°

».

A. D.,

Président des Anciens du

409e.

!a5ISJ3ISiai3ISI31i3ÎSM313ISI5I3ISJSI3M5J3ISM3I3JSJSlSIS®SJ3MB[3I3Iî

ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS DES 72, et 272e (Groupe d'Amiens)

Nouvel organe de la Fédération : Caisse de secours Extrait du Bulletin des Anciens du 72e et 272e R. I. : Chers Camarades, La Fédération vient de créer un bulletin à l'usage des diverses associations adhérentes. Cette heureuse initiative

(1)

va permettre à ceux de nos camarades ne possédant pas d'organe spécial la liaison indispensable à la vie de leur groupement. Le numéro 1 que m'a communiqué Le Meuver nous a frappé par son grand format, 20X30 environ, et ses pages de texte sans la couverture. Le prix de l'abonnement est extrêmement faible: 3 francs par an pour les affiliés parisiens, 3 fr. 50 pour ceux de province, et j'engage nos camarades à s'abonner à cet organe mensuel qui a pour titre Les Echos des Anciens Combattants. Ce prix modique n'est possible que par la publicité payante. Notre petit Bulletin, tiré à 500 exemplaires et disséminé un peu partout en France, na nous permet pas cette publicité qui doit couvrir la majeure partie des frais d'impression. D'autre part, il faut bien reconnaître que les quelques propositions faites par nos camarades sont pratiquement restées sans suite. Dansces conditions, à quoi servirait la publicité? Cette situation ne nous est pas particulière et les groupements qui ont poussé l'expérience d'une façon très sérieuse ont dû reconnaître l'inutilité de leursefforts. Un article de l'Echo en dit long à ce sujet et je regrette de ne pouvoir l'insérer. Il en est de même du service des remises commerciales qui intéresse plus particulièrement nos camarades de Paris et de la banlieue. L'Echo cite le 272e R.I. parmi les sept associations ayant obtenu le plus de remises et le chiffre de celles-ci, pour un an (200 fr. 20), démontre bien cette indifférence générale. 4.000 francs d'achats à la Ménagère, aux maisons Esders, chez Dufayel, à la Place Clichy. aux chaussures André, chez Allez frères, etc., pendant une année? La plupart se sont donc bénévolement privés d'une remise souvent appréciable qui ne leur eut coûté que la peine de réclamer une facture et de l'envoyer à leurtrésorier. Bien que ce soit un peu prêcher dans le désert, j'insiste de nouveau auprès de nos camarades pour l'utilisation de cet avantage facile. Le but principal de nos groupements est l'entr'aide et si nous n'avons eu jusqu'ici que très peu d'occasions de l'exercer, c'est que les camarades dans le besoin n'ont pas songé à la réclamer. Au Groupe Parisien du 272e, l'unique cas a été résolu par quelques camarades et sans aucune publicité pour ménager l'amour propre des intéressés. J'en connais un autre non moins digne d'intérêt parmi nos adhérents de la première heure. Il s'agit d'un simple poilu, devenu presque impotent des suites de la campagne, qui se trouve à la charge de vieux parents n'ayant aucune fortune. Si je citais son nom, la plupart de ceux qui me liront se rappelleraient cet excellent camarade et seraient touchés de son infortune. Je ne le communiquerai qu'au Comité qui n'hésitera pas à mettre notre caisse à contribution, mais celle-ci n'est guère en mesure de faire œuvre utile. Je propose donc aux camarades qui dédaignent le bénéfice du service des remises de l'utiliser néanmoins et d'en faire don total ou partiel à l'Association en vue de la création d'une caisse de secours. Il y a là pour tous un devoir sacré à remplir et j'aime à croire que cet appel ne restera pas vain. Ce serait la négation même de l'utilité de notre groupement et un affront aux quelques camarades qui ne ménagent pas leur peine pour son maintien et son développement. Je suis persuadé que l'existence de cette caisse incitera les camarades dans le besoin à se dévoiler plus qu'ils ne l'ont fait et ce sera là la preuve la plus évidente de l'esprit de fraternité qui doit régner entre nous. Nos amis du 72e possèdent une caisse de secours alimentée par ce moyen et sa création récente a eu un plein succès. Allons, chers camarades, ne restez pas insensibles à cet appel; réclamez la liste des commerçants accordant des remises si vous ne la possédez plus et remerciez les camarades dévoués auxquels vous devez l'Association en leur donnant le moyen de soulager les infortunes. Ceci n'exclut pas la possibilité de transactions entre camarades producteurs et consommateurs. Les précédents

articles paraissant sous cette rubrique sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs et n'engagent en rien les « Echos des Anciens Combattants ». (1) Les


Bulletins vous ont fait connaître le coût et les modalités des colis agricoles. Que nos camarades producteurs n'hésitent pas à me transmettre leurs offres. Elles seront' insérées en bonne place. J'estime que la Fédération se doit de renouveler les tentatives isolées restées jusqu'ici sans résultat et, sauf opposition de la Fédération, je ferai paraître les offres intéressantes qui figureront dans l'Echo. CARON.

SIË!J3ISI313J3IBISI3®SM3IB!3M2I3I3M3 2f3MiBi3i3®SM3f@Jr?ISEOSlî3Ir

AURONS-NOUS UNE MEDAILLE DE LA RUHR ET DE LA RHENANIE ? Nous avons adressé la lettre suivante à M. le Président du Conseil ; Paris, le 10 septembre 1924. Monsieur le Président du Conseil, Au moment où par suite des accords de Londres nos

ingénieurs, cheminots, douaniers, postiers, vont quitter la Ruhr et la Rhénanie pour reprendre leurs emplois en France, où les ont déjà précédés leurs camarades de l'armée d'occupation libérés, nous prenons la liberté de soumettre à votre bienveillante attention un vœu de notre Fédération. Tous ceux qui ont servi en Allemagne ont rempli consciencieusement leur devoir, ne poursuivant qu'un but: chercher à assurer à notre pays les réparations auxquelles il a si justement droit. Malheureusement dans l'accomplissement de la mission qui leur avait été confiée, certains d'entre nous sont tombés, victimes d'attentats, d'autres blessés, d'autres enfin ont supporté au détriment de leur santé un surcroît de travail prolongé. On a vu ce spectacle parfois émouvant, de jeunes soldats collaborant avec leurs aînés de la grande guerre et communiant sur les bords du Rhin et de la Ruhr dans un sentiment d'ardent patriotisme, afin d'obtenir cette paix que nous souhaitons tous si vivement. C'est uniquement dans cet ordre d'idées que nous nous permettons, Monsieur le Président du Conseil, de vous demander de bien vouloir nous accorder,, en souvenir de ces journées parfois pénibles, une médaille commémorative de l'occupation de la Ruhr et de la Rhénanie, semblable à celle créée pour la Haute-Silesie. Nous ne sollicitons pas une récompense. Nous désirons simplement un insigne qui nous permette de nous reconnaître dans la vie civile et qui aidera à maintenir entre nous cette solidarité des jours passés en occupation. Veuillez agréer, Monsieur le Président du Conseil, l'expression de nos sentiments les plus respectueux. Pour le Comité directeur: Le Président de la F.A.R.R., Henri GILBERT-LÉVY. Noussouhaitons que nos camarades de la Rhur obtiennent satisfaction auprès des Pouvoirs publics. — LA RÉDACTION.

EfBMNBJBf~tBJBMBtBIBfEt~fBBn~iafajE~ GROUPEMENT D'UNION ET D'ACTION MUTUALISTES en vue des élections au Conseil supérieur de la Mutualité AUX MUTUALISTES DE LA SEINE

Les

et 19 novembre prochain, la Mutualité est appelée à nommer ses délégués au Conseil supérieur. A cette occasion, nous prenons une fois du moins à notre compte l'affirmation de la Fédération Nationale, à savoir que le choix des condidats doit être fait de telle façon que: « Le Conseil supérieur soit bien l'organisme d'expression de l'opinion mutualiste en face des Pouvoirs 9

publics.

»

Mais pour atteindre ce résultat, il aurait fallu consulter toutes les Sociétés de Secours mutuels, dans une réunion au sein de laquelle les candidats eussent été désignés. La Fédération Mutualiste de la Seine n'a pas été de cet avis. Aux demandes réitérées qui lui ont été adressées, elle a répondu par un refus catégorique, préférant se réserver, pour elle seule, le choix des candidatures! Et, cependant, la Fédération Nationale conseillait récemment sous la signature de MM. Thiriet et Robelin, que « Pour les collèges à circonscription territoriale étendue

où la réunion entraînerati de sérieuses dépenses et quelques difficultés, le moyen pratique était le referendum, organisé auprès des Unions de Sociétés de Secours

mutuels ». Mais quant à la Fédération de la Seine, dans sa réunion du 2 septembre, elle déclarait confirmer son point de vue antérieur, c'est-à-dire la désignation dans son sein des candidats. Contre cette prétention injustifiée et antidémocratique, un certain nombre- d'organisations mutualistes sont décidées à protester et à briser cette ostracisme; elles entendent que les représentants de la Mutualité soient choisis avec toutes les garanties, au grand jour et par l'ensemble de nos groupements et non point par une chapelle quels que soient ses chantres. Elles notent que, s'il paraît actuellement impossible de réunir et, par suite, de consulter les 1.700 sociétés du département de la Seine, la faute en retombe toute entière sur les dirigeants de la Mutualité dans ce département. Au lieu de vouloir grouper les 1.700 sociétés en un seul bloc, n'eut-il pas été plus simple d'assurer la formation d'Union de Sociétés: en banlieue, par canton; à Paris, par arrondissement. Ces Unions auraient eu leur administration composée de délégués des Sociétés, la Fédération départementale aurait été composée de délégués de ces Unions, section administrative de la Fédération. Si, depuis qu'elle est préconisée, une organisation méthodique avait été réalisée, la consultation des 1.700 sociétés de Secours mutuels du département de la Seine serait alors pratiquement possible. Ainsi dans une élection comme celle du Conseil supérieur, les Sociétés de Secours mutuels consultées, participeraient à l'élaboration du programme et communiqueraient leur avis à l'Union qui, par ses délégués à la Fédération, prendrait part à la désignation des candidats. C'est un des principaux griefs que les organisations précitées adressent à la Fédération de la Seine, de n'avoir pas su instaurer un régime nécessaire pour le plein épanouissement de nos sociétés. Cette inorganisation que nous déplorons met, en outre, un frein à l'activité de la Mutualité en général. Toute l'action de la Mutualité française à l'occasion du dépôt du projet de loi sur les « Assurances sociales », le prouve surabondamment. Dans son congrès de juin 1921, la Mutualité de la Seine avait indiquétrès nettement son sentiment pour l'application de cette loi. Au cours de ses assises, M. le sénateur Charles Deloncle qui les présidait, assisté de M. Louis Keller, nous avati fait la promesse formelle de réunir à nouveau le congrès dans un délai très bref pour tenir les Sociétés au courant des travaux d'une commission interfédérale des Assurances sociales, nommée par le Congrès, commission qui avait pour but d'étudier le projet déposé sur le bureau de la Chambre. Cette commission a fonctionné de longs mois sans que ses dirigeants en l'espèce les dirigeants même de la Fédération aient su en canaliser et en utiliser les efforts. Or, contrairement à la promesse qui avait été faite, jamais les Sociétés n'ont été tenues, par le truchement de la Fédération de la Seine au courant, ni des travaux de cette commission mandatée par elles, ni de l'évolution de la question des Assurances sociales dans le domaine législatif. Bien plus, en juin 1923, la Mutualité française, réunie à Lyon, après une discussion approfondie, adoptait par une déclaration solennelle le projet d'Assurances sociales en indiquant les points sur lesquels des réserves devaient être faites et chargeait le bureau du Congrès de les soumttre à la Commission parlementaire compétente. Or, on sait de quelle façon en fin de cession la Chambre a, en quarante-huit heures, voté le projet qui lui était soumis, sans que les représentants de la Mutualité chargés de la défense de ses intérêts aient élevé la moindre objection et rappelé les décisions du Congrès qu'ils avaient pourtant promis de faire prendre en considération par le législateur. Ces faits suffisent à expliquer le peu de force de la Mutualité malgré le nombre de mutualistes affiliés; ils font comprendre quel malaise règne dans l'organisation, malaise qui paralyse lesefforts les plus méritoires. En face de cette inorganisation actuelle, nous voulons réaliser une organisation rationnelle où les mutualistes groupés solidement, ne s'ignorant plus les uns des autres, pourront mener une action fertile en résultats. C'est pour remédier à cette déplorable situation qu'il est indispensable non seulement de stigmatiser l'attitude


U

HABILLEZ-VOUSr CHEZ

GIBONÇ,DUBURNOUS» 38y Boulevard de

Strasbourg, 28

PARIS

1

R.C.Seine

|

H

I

II

de la Fédération de la Seine qui entrave, pour ne pas dire plus, le développement de la Mutualité, mais de

dresser en face d'elle en un cartel les Sociétés décidées à réaliser une organisation méthodique de la Mutualité dans notre département en créant des groupements de représentation responsables devant leurs mandants et restant en liaison permanente ave les Sociétés dont ils sont l'émanation directe et utile. C'est dans ce groupement d'union et d'action mutualiste, ébauché dès maintenant à l'occasion des élections au Conseil supérieur, que nous appelons les Sociétés de Seine à se grouper pour manifester leur volonté for:!c de ne plus être les prisonniers d'une petite oligarchleetdetravailler à la réalisation du programme que nous soumettons aujourd'hui et dont les points principaux sont les suivants: A. — Organisation de la Mutualité. 1° A la base et comme cellule primaire la Société; 2° Les Unions cantonales; 3° La Fédération départementale; 4° Enfin la Fédération Nationale. Cela conformément aux vœux et décisions adoptés par le 12e Congrès d'Angers et le 13e Congrès de Lyon et du contre-projet présenté à la Commission de révision des statuts de la Fédération de la Seine par MM. Poinsot, Reichard et Robert Perdon. B. — Vote de la loi sur les Assurances sociales. S'appuyant sur une Mutualité fortement organisée, le Conseil supérieur pourra provoquer le vote rapide du; Projet de loi sur les Assurances sociales avec: 1° Les modifications adoptées au Congrès de Lyon et, en particulier, en ce qui concerne le titre IV; 2° Des modalités nécessaires qui feront de nos Sociétés des distributrices et des contrôleuses des prestations afférentes à la loi; ;)° L'extension du projet préconisé dans nos différentes dépositions et rapports devant la commission des Assurances sociales de la Chambre des députés: a) Extension de l'assurance obligatoire jusqu'au salaire ou revenu d'au moins 20.000 francs; b) Taux de la retraite pour la période transitoire porté à 1.200 francs. c) Prime de maternité ou d'allaitement à toutes les femmes d'assurés qu'elles soient salariées ou non.

Accessoires automobiles : AUTO-GARAGE, 50, boulevard du Temple. Articles de ménage, couleurs et vernis : BATTAS, 23, rue de Lancry. Bandages SCHLAFLI, 75, boulevard de la Villette. Brevets d'inventions SOUVERAIN, 68, rue Turbigo.

:

:

(1) La

ligne 25 francs par an.

1

LEDRU-ROLLIN

GALERIES

63, Avenue Ledru-Rollin, Paris (XII), I.R.C. 43.738, Diderot00- 7, Téléphone Mélro: Gare de Lyon

:

1i

4-912

MAISONS

1

fi

AMEUBLEMENTS, MEUBLES d'ART STYLES ANCIENS et MODERNE, SALLES à MANGER, CHAMBRES à COUCHER, SALONS ANGLAIS et MODERNES, FABRIQUE de LITERIE

1

et pharmaceutiques de vieillesse. aux titulaires d'une pension d'invalidité ou 54/10 sur les e) Extension aux retraités de la loi du retraites ouvrières des avantages de la loi nouvelle. C. — Elévation du taux d'intérêt sur les sommes déposées à la Caisse des Dépôts et Consignations tant au fonds libre qu'au fonds commun. D. — Egalité de régime des subventions pour toutes les Sociétés qu'elles soient libres ou approuvées, en ce qui concerne 1° Les indemnités journalières de maladies; 2° Les soins médicaux et pharmaceutiques; 3° Indemnité de décès et frais funéraires; 4° L'application des avantages concédés par les articles concédés par les articles 18 et 19 de la loi du 1er avril 1898. E. — Cumul de l'allocation d'assistance et de la pension mutualiste; celle-ci ne devant pas venir en diminution de la première. F. — Même revendication pour les bénéficiaires de la loi sur les retraites ouvrières. G. Augmentation de la part d'allocation de l'Etat pour les retraites ouvrières et extension de ces allocations aux femmes ménagères. H. — Vote d'un tarif spécial pour les affranchissements des correspondances administratives des Sociétés de Secours mutuels. 7. — Représentation directe au Conseil supérieur de la Mutualité de nos grands services mutualistes: Sociétés de retraites, Assurance au décès, réassurance, Pharmacies mutualistes d'utilité publique, etc. J. — Enfin modification de la loi Ribot, afin de permettre à la Mutualité de jouer son rôle dans la solution du problème de l'habitation. Tels sont les principaux points du programme que nous croyons nécessaires de voir défendre au Conseil supérieur de la Mutualité. C'est sur cette déclaration et ce programme qui sera largement développé au cours des réunions organisées, que le groupement d'Union et d'Action mutualistes de la Seine entend désigner les candidats susceptibles de donner à la Mutualité toute sa puissance d'action et faire d'elle le véritable pivot de la loi d'Assurances sociales dont elle réclame la réalisation rapide. d) Maintien des soins médicaux

:

-

(1)

3J3iS!3I3IË1I5iS]BEJSIBM3JSJ3JS[3MSM3I5ISI3J3JSJSJ5JBJ5!SMSj3iSM3JS

RECOMMANDÉES

Décorations : DIETS M., 26, rue Vivienne. Ameublements : GALERIESLEDRU-ROLLIN, 63, avenue Ledru-Rollin. MALIN, MILLAN, 42, faubourg Saint-Antoine. Vins et spiritueux : FAIVE, 68, rue Lamark. Vins de Champagne : MONBORGNE, 1 bis, rue Lacaille.


Les Livres Il sera rendu compte dans cette rubrique de tout ouvrage adressé aux « Echos des Anciens Combattants ». LA REVUE DE LA FAMILLE

La vraie revue de la famille, c'est celle que dirige notre

camarade Jacques Péricard, la France Illustrée, vieille publication de 50 ans d'âge qui vient de se renouveler et de se rajeunir. De nombreuses illustrations, des dessins humoristiques de Jean-Jacques Rousseau, un roman de deLamandé, des articles de H. de Forge, un « billet Paul Bourget, Henry Bordeaux, René Bazin, des images d'Epinal pour les enfants, une page de la femme, etc. Abonnement: 48 francs par an, payable par semestre et même par trimestre si on le désire. Demandez un numéro spécimen gratuit au siège de la revue: 40, rue La Fontaine, Paris.

»

A

Cavaliers de la Grande Guerre 1914-1918. — Notice de M. le général Edmond Hennoque; préface de M. Emile Humblot, avec 70 compositionsennoir et en couleurs dessinées par l'auteur. 60 fr. Un vol. in-4° de 300 p. sur papier de Edmond LAJOUX: Les Chasseurs à pied. 1914-1918. — Préface de M. le général de Curières de Castelnau. Avantpropos de M. Michel Missoffe. Ouvrage en deux vol. in-4° sur papier de luxe, de 600 pages, orné de nombreuses compositions dans le texte et de 15 planches hors texte dessinées par l'au120 fr. teur. Edition de luxe (les 2 Edition réservée aux anciens combattants (les 2 30 fr. volumes) Chez l'auteur, 54, boulevard Barbès, Paris. Edmond

LAJOUX: Les

luxe.

volumes).

«

.L'œuvre est vraiment magnifique et je vous

adresse mes plus vives félicitations pour l'avoir C'est en ces termes que conçue et exécutée s'exprime M. le maréchal Pétain au sujet des dernières publications de M. Edmond Lajoux. Nul jugement ne pouvait être plus approprié. M. Lajoux a mené à bien un travail des plus ardus: condenser en quelques pages les exploits de la cavalerie et des bataillons de chasseurs. Beaucoup, à sa place, auraient abandonné, devant les difficultés d'une telle entreprise. M. Lajoux s'en est tiré avec un réel succès; son œuvre est celle d'un artiste inspiré et en même temps très consciencieux, celle aussi d'un homme de cœur qui n'a pas reculé devant un écrasant labeur pour élever un monument durable à la gloire des cavaliers et des diables bleus. Nombreux sont les anciens combattants qui tiendront à conserver ces précieux ouvrages que nous ne pouvons feuilleter sans émotion et qui contribueront à exalter le patriotisme de nos enfants. Et souhaitons que l'auteur ne s'arrête pas sur une si belle route et nous donne prochainement un ouvrage semblable consacré à notre belle infanterie de

».

ligne.

: in-16

Pierre

CHAMPION

**

7fr.50

Françoise au Calvaire. — Paris, Grasset,

Voilà encore un ouvrage du à la guerre, mais cette fois il ne s'agit plus de faits extérieurs et tangibles, comme l'a si bien dit M. Daniel Halévy en présentant l'auteur de Françoise au Calvaire M. Pierre aux lecteurs des « Cahiers verts Champion « a vu le vrai spectacle qui est intérieu; il a vu le moral des hommes. Des paysans

».

bretons ont été ses soldats. Il n'y a pas, dans toute l'Europe, une race plus singulière, plus secrète, plus difficile à pénétrer. Il s'est approché d'elle avec toutes les ressources de son savoir, toute la générosité de son cœur et, grâce à lui, nous la connaissons mieux ». M. Pierre Champion qui s'était déjà révélé un remarquable historien du passé, s'affirme un délicat connaisseur de l'âme humaine. II a pénétré le paysan jusqu'au plus profond de son cœur, ill'a compris et, s'il a choisi le Breton pour type — parce qu'il l'a plus approché — son étude de s'en applique pas moins, quant au fond, aux paysans de toute la France. N'en déplaise aux écrivains qui, ne les connaissant pas, se contentent des apparences, les paysans possèdent une sensibilité très prononcée. C'est vrai que nos paysans s'expriment peu ou mal, ou pas du tout; c'est vrai qu'ils ne s'intéressent pas aux mêmes objets que nous; qu'ils sont insensibles aux nuances des paysages, à tout ce que nous apportons de littéraire, et aussi d'artificiel, en face des choses de la nature. Mais ils sont poètes et imaginatifs à leur façon. Nos Bretons, en particulier, sont vraiment les fils d'une race nostalgique, bercée de légendes et de rêves. Il «

Aussi la guerre retient-elle peu par elle-même l'attention du soldat paysan; il la vit cependant, mais son esprit est loin; plus que le bourgeois, plus que l'ouvrier, il songe au pays, à la terre, à sa terre: n'ont pas quitté leur village. Par toute leur imagination, toute leur pensée, tout leur être, ils y demeurent attachés. La guerre ne les a pas modifiée. Ils ne savent penser qu'à la terre; ils ne pensent qu'à elle. Ils sont toujours au village, devant l'ennemi. Tel est vraiment le drame de leur guerre à eux. Cette terre que nous saccageons et que l'ennemi détruit, ne produit rien; ces champs, labourés seulement par les obus, demeurent incultes; les saisons se déroulent sans apporter leurs travaux et leurs fruits. Voilà le grand crève-cœur des soldats paysans, la grande peine de tous nos cultivateurs. Il Voilà à quoi songe Denis et c'est de cela qu'il parlera dans toutes ses lettres. Et Françoise qui «

Ces hommes, mes compagnons au front,

assume avec un courage exemplaire la charge de faire marcher la ferme, sent bien qu'il a trop de soucis, que trop de choses le précoeupent:

Tout passe vite et tout va bien chez nous. Les travaux marchent toujours. On prend le temps comme il vient. Tu me dis que tu es dix fois plus heureux que moi; mais moi, je suis assez heureuse aussi, malgré que je suis obligée de travailler beaucoup: mais quand on travaille de bon cœur on ne se fatigue pas. » «

Cette phrase sublime ne suffit-elle pas à dépeindre la femme de la campagne? Oui, cet amour de la terre a été le véritable nerf de la guerre: en même temps qu'il stimulait l'homme chargé de la défendre dans les tranchées, il donnait à tant de femmes admirables la force de la

faire produire. M. Pierre Champion a pénétré son sujet au plus profond et a décrit ces sentiments dans un style vigoureux et alerte. C'est un beau chapitre de l'histoire morale de la guerre. Nous pouvons lui savoir gré de l'avoir écrit. Jean VICAIRE.

Plus de 100 sociétés fédérées, plus de 100 000 membres. Et vous hésitez à venir à nous? Nos remises commerciales vous remboursent largement de vos cotisations et abonnements.


Servicedes Remises Commerciales Le sociétaire qui remettra ses factures devra exiger du membre du Conseil ou du gérant une fiche numérotée détachée d'un carnet à souche, sur laquelle il aura été mentionné: 1° Le nombre des factures remise; 2° le total de toutes ces factures. Le sociétaire qui adressera ses factures par la poste devra y joindre le bordereau récapitulatif, plus un timbre-poste de 0 fr. 25 pour le port du

Le Service des remises fonctionne au siège social de la F.F.A.M.C.

Les sociétaires en payant leurs achats chez les fournisseurs de la F.F.A.M.C. demandent une facture acquittée, sans avoir à faire connaître leur qualité. Les factures centralisées autant que possible dans chaque société doivent être déposées au siège social au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de l'achat, chaque société ou sociétaire faisant un bordereau des factures lui appartenant. (Des imprimés sont, àcet effet, à la disposition au siège). Ces factures sont

-

présentées aux fournisseurs par l'administration de la F.F .A.M.C. qui rembourse ensuite aux intéressés les escomptes leur revenant. Les sociétaires ne doivent accepter, en dehorsdes escomptes habituels portés sur les tarifs des fournisseurs aucun escompte direct, en espèces ou en nature, ni le franco de port, ni les frais d'emballage, car, dans ce cas ils renonceraient à la remise accordée. Les achats doivent être effectués strictement au comptant pour l'obtention del'escompte, tout autre modalité de paiement le supprimant. Un dixième de cette remise est retenu pour frais d'administration. Alimentation — Brasserie — Vins — Eaux minérales Chocolat Morand, usine 82-84, route de Fontainebleau, Prix de gros Kremliii-Bicêtre 10% Brasserie Kareher, 129, rue des

Pyrénées

Dominique.

M. et Mme

Saint-

Alexandre Blandin, Confiserie, 9, rue

8

Denrées Coloniales "Au Planteur», 8-12, rue des

Petits-Carreaux.Directeur commercial: Danner (des Anciens du 221eR.I.) Sur alcools, rhums et

liqueurs baptêmes, route de Flandre,

5 2

Verret, articles pour 7% 47, à Aubervilliers (Métro: Compagnie Française des Eaux Naturelles Economiques, 18, rue Favart: 5% Sur les Sur les bonbonnes montant de l'eau seulement) 10 Ces escomptes seulement sur les commandes passées directement au siège social.

Villette).

bouteilles.

Produits Alimentaires et de Régime 10% Therma-Vichy, 7, rue Sainte-Isaure Vins fins et ordinaires en cercles et en bouteilles: Victor Faive, 68, r. Lamarck (18e). Tél.: Marcadet 21-92. Sur indication du n° de la carte fédérale 6 Cidres et poirés (gros, demi-gros) Cidredie Moderne de Drux, 73, rue Saint-Martin, à Dreux: Aubert (des Anciens des 320 et 282e R.A.). Remise ne portant pas sur les droits de Vins fins de Bourgogne: Henri Darviat (des Anciens de la 1690 D.I.).

(18e)

:

régie 5 (Côtes-d'Or).

Beaune 5 Conserves alimentaires: G. Bottin (des Anciens des 150e et 350" R.I.), 5, 10% rue Notre-Dame-des-Champs

Actes notariés, Cession, etc. Portemer René, 54, rue de Bondy. Sur demande gratuites par

lettresConsultations

Levallois-Perret5%

Neuilly.;.

Automobiles et Accessoires Etienne Girard (des Anciens du 109"), rue Jacques Dulud, L

:

LE DIRECTEUR DE SERVICE DES AVANTAGES COMMERCIAUX

E. LION,

Vice-Président Honoraire de la Fédération, Trésorier Honoraire des Anciens du 67e R.I. Vauzelle et Morel, 4 à 8, rue des Goncourt. Automobiles, Cycles, pièces détachées et accessoires. Sur présentation de la carte fédérale.. Tarif spécial Sassafras et Kunz, 299, faubourg Saint-Antoine. 5 Fischer et Bournelle (des Anciens du 67e R.I.), 79 ter, boulevard de Picpus. Sur présentation Conditions spéciales de la carte Et Bronde et Cie (des Anciens du 168"), 2, rue Eugène-Süe. Equipement électrique des Autos. 5 Automobiles Gobron, 140, route de la Révolte, à Auto-Central Accessoires, 50, bd du Temple, Paris.

fédérale.

Levallois-Perret.

Appareils à laver la vaisselle Le Laveur Domestique, 102, rue La Boëtie: Bourgogne (des Anciens du 201"

R.I.).

Appareils orthopédiques, Instruments de Chirurgie, Haran, 18, rue Lacépède Claverie, 234, faubourg Saint-Martin. Appareils de l'art médical. Bandages. Ol'thopédie. Tremblet, 5, rue Saint-Merri. Manufacture de Bandages. Objets de

pansement.

5 etc.

10 10

10

Architectes Lemaire (des Anciens Chas. d'Afrique), 1 bis, Coxiditions spéciales rue de Plisson, 22, rue Saint-Martin. Architecte, gérant d'immeubles. Boyer (des Amis du 8-5). Architecte S.AI., 17, rue St-Lambert (15e). Tél.: Ségur 68-84. Conditions spéc. R. Bourin (des Anciens du 313" R.A.L.), 8, rue Notre-Dame-des-Champs. Loi Robot, etc. Rrnseign. grat. Louis C. Bille, 4, place Martin-Nadaud. Conditions spéc.

Bizerte.

Articles de Voyage Poulain, 34, faubourg Goyard, 22, rue

Poissonnière 10% Saint-Honoré. 10%

faM3J2®SEM2MSJ2ISMSriî!J3MS®SIË®BIS®3MS®5®3®i3J3M3fi

Appareils photographiques, Produits et Accessoires Alon, 17, rue du Marché,

,

reçu qui lui sera retourné. Chaque société appartenant à la F.F .A.M.C. ayant une administration autonome, les membres d'une société dont le président ou un membre mandaté centraliserait les factures et les remises, n'auront aucun recours contre la Fédération, dès lors que la somme leur revenant aurait été remise à leur mandataire. Prière d'adresser toutes demandes de renseignements et réclamations au directeur du Service.

5%

Après trois mois que les remises sont à la disposition des sociétaires, les dites sont versées à la Caisse de la Fédération, (Décision de l'Assemblée des Délégués.)


Articles de Sports Taffoneau (des Anciens du 15 chasseurs à cheval), 65, boulevard de Strasbourg Williams, 1 et 3, rue Articles de Luxe pour Dames Virât, fabricant, 2, boulevard de Strasbourg. Eventails anciens et modernes, Colliers, Ceintures, Boucles, galalith, dessus de piano peints, Spécialité de cadeaux et corbeilles de mai Eventails réclames signés des meilleurs humoristes, Articles de Assurances de toutes natures 5 à Sur la prime de la première (Ecrire au Directeur du Service qui mettra en relations avec l'agent.) Maurice Aubry (des Anciens du 331e R.I.), 37, rue

Caumartin.

5% 10%

ige.15%

cotillon. année.

de

50

Taitbout. rendez-vous.

seau,

May

10%

89, rue de Maubeuge. Lun,

jeudi,

4

d'assurance. Vidal (de la Coloniale), 3, tière

année.

Renseignements gratuits rue Tandou (19e). Sur

50 prime de la première Jean Vicaire (de la «Marjolaine»), 21, avenue de Joinville, Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Renseignements gratuits et confidentiels sur toutes opérations d'assurances sur la vie. Sur rendez-vous au siège social. Mounier (des Anciens du 1168 R.I.), docteur en droit, Assureur-conseil, membre du Comité Central des Assureurs Français, avenue La Motte-Picquet, 56. Téléph.: Ségur 50-38. Assurances à toutes Compagnies et Règlements de sinistres 5 50 Consultations gratuites sur rendez-vous. Assurances Thomas Maurelle (des 20e et 608 D.I.), agent de la Cie d'Assurances L'Union. Vie, Vols, Incendie, Glaces, Accidents, Chevaux et Voitures Automobiles, 8, rue de Montmorency, Boulogne (Seine). Téléph. 7-75. Sur rendez-vous. Remise variable suivant importance sur prime 1" année Articles de Travail Au Camarade Jacques (Marché de Clichy-Barrière), le dimanche matin. Articles de travail confectionnés en 8 jours, qualité façon Lyon.. 5 Frankenberg (de la Légion), 15, rue Barbette (3e). Bandages SchHifli, 75, bd de la Ville'tte, Paris. Bannes — Stores — Velums Marzolfet Roussel, 73, rue de Bazar Grand Bazar de la rue de Sèvres, 99 et 103, rue

à

Richelieu5%

de

Sèvres.

Bijouterie, Horlogerie, Bronsez d'Art, Eclairage Henri Godchot, 31-31 bis, Bd Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie Paquier (des C.O.A.), 90, boulevard Magenta. Téléphone: Nord Lambert (des Anciens du 221e R.I.), 84, rue de

Archives10%

banlieue. Ledru-Rollin.

(13").

à

h. et sur Jules Gallois, 7, avenue Trudaine (Assurances à toutes Compagnies. Règlements de sinistres et d'accidents. Questions contentieuses en ma7

Cartonnages et fantaisies pour Confiseurs, Articles pour Pâques, Noël et Jour de l'An E. Dumoulinneuf, 52, rue des Chaleur et Lumière, Appareils de Chauffage Lhuillier, 42, Fg du Temple. Suivant art. 10 à 15% Chaussures Chaussures André, 32 maisons de vente à Paris 5% et Lucien Lebugle (des Anciens du 67e R.I.), 65, Prix spéciaux avenue Huguin (des Anciens du 67e R.I.),91-94, r. Boblllot 10% Chaussures Daniel, 67, faubourg Saint-Denis.10% Chaussures "Scordei". Pierre Scodel (des Anciens des 150e et 350e R.I.), 197, faubourg St-Denis. 6 Chant Méthode Faure de l'Opéra. Pose de voix. Leçons particulières. — Mme Line Charron, 4, rue Duméril 25 Chapelier, Chemisier Gestas (des Anciens du 264e R.I.), 20, Bd Voltaire. 5 5% Lami, chemisier (des Anciens du 331e Aux 100.000 Cravates, 85, boulevard Sébastopol. 5 Coiffure de Dames, Parfumerie, Teintures G. Bourquin (du 12, chasseur à cheval), 98, rue

R.I.).

5

d'Amsterdam

Couturier Paquay (des Anciens du 67, R.I.), 55, rue de la Chaussée-d'Antin 10 Combustibles L. Pollin et E. Sauvage (du 6e tirailleurs), 183, avenue Victor-Hugo; 9, rue du Goulet, Auber5% villiers, par 1.000 Maxime Anseaume (des Anciens sous-officiers du Génie), Chantiers de la Couronne, 123, rue de Charenton. Réduction par 1.000 5 fr. Claisse et Cie, 89, rue de la Chapelle. Entrepôt des Mines. Réduction par 1.000 5 fr. Chantier du Parc Monceau (veuve J. Dubuc), 2% 94, rue de Ceintures Ph. et P. Sustrac, 64, rue Jean-Jacques-Rousseau. Ceintures de sport et eu tous 10% Comptoir Général de Ventes du Caoutchouc Manufacturé 10% 21, rue Pergolèse (16") Cours de Danse M. et Mme Colin, professeurs diplômés, 64, du Prix spéciaux (A suivre.)

kilos.

kilos.

kilos.

Tocqueville.

genres.

Rocher. APOLLO rue

LE RASOIR FRANÇAIS

5

Lame épaisse, à tranchants courbes Se REPASSE indéfiniment En vente dans les Maisons nous accordant des remises.

Saint-Martin.10

60-7410%

Richelieu

A VENDRE PIQUER POUR DESSINATEUR

5

Houry, 22. rue Brochant. Sur achats seulement.. 10% Menant (des Anciens du 331e), 60, rue du Poteau. Sur Henri Jondet, 154, rue du Faubourg-St-Martin. 10% 10 Kléber, 75, boulevard Broderies et Hautes Nouveautés Charasson (des Anciens des 150e et 350e R.I.), 10 25, rue des Gâtines Brevets d'Inventions, Marques de Fabriques, Dessins et Modèles H. Leblois, ingénieur-conseil (des Anciens du 4138 R.A.L.), 67, Bd Beaumarchais. Renseignements gratuits. Remise sur 5% Cabinet Lombard-Bonneville, fondée en 1830. — 10% H. Souverain. succ., 68, rue de Turbigo

commande10% Voltaire.-

(20").

honoraires.

MACHINE A EN ETAT DE NEUF

Ecrire aux Echos n° 125 iai2I3M3ISI3ia®SI3M5ISM3M3I3MSISI33ISM5I3I3I3MSMSJBJ3MSfi

SERVICE MÉDICAL arr. — Mme Pierron, 32, avenue Duquesne. De 1 h. à 3 h. Prend des pensionnaires. Consultation de nourrissons le mardi de 1 h. à 4 h. 9e arr. — Dr M. Lehmann, 45, rue de Maubeuge. Lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 2 à 4 h. (Téléph. Trudaine 24-41.) 7"


.J^jr trouverez tout ce qui qUI concerne 1automobile à

IBi

u

Auto-Central-Accessoires i

~—~

5».

??

-

BOULEVARD DU TEMPLE PARIS

:

Métro: République

Téléphone

ROQUETTE

AMEUBLEMENT- DÉCORATION

ROLL

MON

MALIN & MILLAN, SuccRS Saint-Antoine Faubourg Rue du zf2, G.

:

RÉCOMPENSES A TOUTES LES EXPOSITIONS

T/l/ h Téléph.

D'd Diderot

R. C. Seine 28.459

o

6 -1 8

; T ésar, r ib, r Rue JulesATELIERS DE FABRICATION 1

1

,

C e.ar, 16 es- ésar,

PARIS

.1

~~M)t ~Jt

67-28

I.R.C.

l) ~j

Seine29 823


Pourquoi Souffrir

A

100

de Hernie 75, Boulevard de la Villette, à Paris (Xe),

enraye et guérit radicalement cette redoutable infirmité à tous les âges et sous toutes ses formes, sans opération ni perte de temps. Pour recevoir discrètement toutes indications concernant ce merveilleux traitement, expliquez votre car. au renommé Spécialiste qui consulte gratuitement par correspondance et à son Cabinet de 10 à 12 et de 2 à 5, sauf les Dimanches et Fêtes.

:

COMBAT.

DROIT de CHASSE gibier abondant

M m--

Déviations de tous organes Maladies de l'Estomac Suites d'opérations Rein mobile — Obésité

Remises 10

Agence Centrale des Brevets dInvention ~-

t-———————————.———-——

:

Cabinet Lombard-Bonneville

H.SOUVERAIN

RUE DE TURBIGO, PARIS

|

Dépôt, défense

d

obtention brevets de invention, et de fabrique, marques dessins et modèles industriels

età1E-tranger

Consultations, Recherches J'antériorité

Remise sur honoraires 0/0 aux AnciensCombattants affiliés

-~~tL

NATIONALE ~S TI ~Jt~ ~M~——

We——

B5e——<

~e—— M6t————,

<

=

UNION INTER-SYNDICALE DES MARQUES COLLECTIVES

'J

! gf

UNEDECESMARQUES *, S (C>) -~~s~\!~.,7c~

!

———~

UNIS FRA14CE

1

SONT GARANTIS

~=~ah=

~'-~M~

<~M.<P~-~—~5<~—~t~

?

Il

| FRANCA1Sj J*

Traductions, Procès en contrefaçon, Cessions et Licences, etc.

~—

.~t~M~

LES

3e

France en

!

Petiau à Limeil-Brévannes.

PRODUITS PORTANT 1

Téléphone: ARCHIVES 3o-78

-110

I

fM~

-

SUCer

Ingénieur-Conseil en matière de Propriété Industrielle

ji;

M.

Seine-et-Oise

1

fondé en i83o

68,

Ecrire à

aux membres de la Fédération.

llitt~ ~-—————————————————a

LOGER

Arbres fruitiers. Situé sur colline, vue magnifique, 7 minutes de la gare de Limeil. Chemin de fer Paris-Bastille, trains ouvriers 2 frs 95 par semaine.

HERNIES

1

Pour

permission de construire

APPAREILS DE L'ART MÉDICAL

pour

AN

jardins d'environ 220 mètres carrés avec

le Métro

FRS PAR

vous

et s'exposer à de graves complications tandis que le Traitement du Révérend de M. Schlâfli,

LOUER


L'Almanach

I@JSI@MSIEI@®SMSISI3I3ISI5MSMSfSISISISfSJS13ISfSI3JBiSI3i2MBJ3I3]ï

l CHALETS

Bois & Maçonnerie Hangars, Baraques de Jardin, de construction parfaite.

II

etc. Ill j

ETABLISSEMENTS ANDRÉ

1

CatalogueFranco 62, rue des Aqueducs, Gentilly (Seine)

I

du

Combattant

1925 est en vente aux Bureaux des Echos des Anciens Combattants PRIX SPÉCIAL POUR LES FÉDÉRÉS J5J51SM3JSiSEMEMÊM3I3®c3EM5JEiâ3)&®SlBJ3MSrëMSJ3J5M3JD

6fr.

Marie BAUSIL D'ABBÈS: L'Amour Blessé. — Un volume in-16 double Librairie des Lettres, 12, rue Séguier, Paris (6e). Pourquoi se tourmenter et compliquèr son existence d'inquiétudes et de regrets? Tout s'arrange, tout s'arrange toujours! Telle est la philosophie optimiste et sereine qui se dégage de l'Amour Blessé, délicieux petit livre sans prétention, simple comme la vie, écrit d'un style direct, alerte et bien français. L'amour, blessé au début du récit, par deux enfants qui s'aiment et ne s'en doutent pas, finit par triompher, se changer en amour vainqueur. Amor omnia vincit.

couronne

;i il "-.-r r_l---i EtablissementsL. S

1

.-.-.-., HAMM

1iim

1

::

ta 1

M

1

J

1 1

I

N

Siège

Social et Salles d'audition

Usine

1

: LEVALLOIS=

s

Société Anonyme, Capital 7.000.000 de francs

23, Rue de Ponthieu - PARIS 88 bis, Rue de Cormeille -

-

Elysées 14-45 et 14-46

Téléphone

1

I

Médaille d'Honneur Concours Lépine 1922 N Fournisseur des Grandes Compagnies de Chemins de Fer et de l'Administration des P.T. T. 1 Fabrication Fabrication garantie garantie C. 83.826 R.

ÉCOUTEURS

CASQUES

aimeniation constante

haute sensibilité

500 ohms 18 1000 » 19 2000 » 20 4000 » 24

I !I

l

fr. fr. fr. fr.

2 écouteurs de » » »

500 ohms 45 fr.

fr. fr. 4000 ohms 56 fr.

1000 ohms 47 2000ohms 50

1

s 1

1

Nos casques et écouteurs à haute sensiIbilité sont établissuivant les exigences de l'Administration des P. T. T. m

Circuit magnétique à aimentation cons- 1 Il tante, bobinageetrésistance garantis.

1

j

POSTES RÉCEPTEURSCOMPLETS A

I

4LAMPES, A RESONANCE,TYPE4R.B.

UUl——an——f—L——Sl1M

! Jj

—-a—i—«MmH—.II—mHmnmmdy


289" 28, R.1 4e 3" R.I 4* R.I. R.I 3' R.A.L. Arr 2* Iéna. R.I. R.I.T. 4* Hussards. Guerre. R.I • .3® 4e XI" R.I. R.I.T.38 R.I. .28 R.I 2* 233e 3* Paris. R.A.L. D.I. 4" R.A.C.1"r R.I. 272" 14'R.I.T. Cheval. 2" R.I. R.I 3* D.I. 3e R.I. R.I.T.2" 103. : R.I. 1er 4e 37® D.I 2e ..,. SUITE

de la

LISTE DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES

Américaines. Houx 3'Mercredi Samedi mobilisés -

Anciens du Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées La Branche de Anciens du 201" Anciens Pharmaciens Anciens des liO.et1H" Anciens du 898 Association Amicale du

8e

Mardi Samedi tous les 3 mois

Génie et Bataillons Télégraphistes

Amicale des A. C. des 1478 et 347" Anciens Combattants des 3", 1058,

l\Iixtars. Spectacle. 111% 311"

2*

chasseurs à Vauquois

20"

27"

régiment Gueules

Cassées

Dimanche, 15 h.28, Bd Strasbourg 2 fois par Sur convocations 28, Bd Strasbourg 28 Mercredi tous les

an. Samedi

Cuirassiers :., Nationale.

Anciens des 153" et 353e Anciens des 33" et Amicale du Personnel de l'Imprimerie Union des Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Association Amicale des 82" et 2828 73e et 128 La Division du Territoriaux combattants de Les Pépères de Anciens du 28, A. C. des 26eet255e Amicale des 21e, 23% 41* et 43" R.I. Coloniale

l'Yser. Dragons Bois-le.Prêtre.

mois. Jeudi. Mercredi

Vendredi

Lundi

Jeudi

T8

l'YserÓ.

',"

les Jeudis, 17 h.

Vendredi

é desNégociants 42, du Lojivrc

Dernier Samedi Caf

4,

48

et

F.F.A.M.C Sociale.,

Bd de l'Hôpital, Café de la Consigne

Samedi. Bourse, Comptoir

de

la

r. Vivienne

JeudiCafé de la Garde Nationale, place de

-

l'Hôtel-de-Ville rue de Rennes r. du Pont-Neuf Bd Strasbourg

Mercredi165,

28 Samedi. Vendredi

4,

Vendredi

-

r. Saint-Laurent

-

Mercredi

4,

Mercredi

1" Jeudi

1er

4*

rue St-Laurent r. Pont-Neuf

.17-19,

Vendredi115,

combat4* 510" Directeur.F.F.A.M.C2*

Présidents et délégués à la Commission Action

rue

.7,pl.Hôtel-de-Ville

des 172e et 372" du 328'R.I. du 12"Chasseurs à des Anciens du 5"

Association des Ane. Combat, du 118 Le Régiment Les Anciens du 17, Amicale des Ane. des 113% 313", 413 et 453" A. C. du 72" des 1518 et 351e Rancourt-Verdun Mutualité A. C. de la 5" A. C. des 51% 251% 402" R.I. et 11% 211Ane. Officiers de Réserve de la Région A C. des 116" et 316" Anciens des 32", 232e R.I. et 69" Cercle Amical des Militaires Automobilistes. S. P. A. C. des 31% Anciens de la 6e D.I., 288et228" A. C. des 83" et 283" Amicale du 130% 211e Association Nationale des A. C. des Fédération des Ane. de la Ruhr et de la A. C. du 1er Tirailleurs Les Mobilisés de l'Assurance Amicale des Anciens du Régiments chars 2eRégiment de Zouaves

Zimmer

place du ChAtelet 28, Bd Strasbourg

colonies. R.I 1er Samedi R.A.P Cuirassiers 1" d'Auvergne.19, R.A.L., .18r .Auciens R.I .2® Post-Régimentaire. :. : R.I.T. pari.sienne., : 231eR.I.et35eR.I.T .,. R.A.L 211®42% R.I.T 3e Dardanelles 4e Rhénanie. Algériens

Association Nationale des Anciens Militaires des Armées de terre, de mer et des Amicale des Anciens du

Comité

-SamediBrasserie Samedi. -

2

1" Samedi

Amicale des A. C. du 100"

Bd

Mardi

Association Amicale des Croix de A. C. du 73e Anciens du 4" Harmonie du Amicale du 96* Anciens du 29, Anciens du 409°

Anciens Amicale Anciens Amicale

Palais des Fêtes, 199, rue St-Martin

Vendredi

cheval.

Coloniale dragons. Marjolaine. 1er FaceLes

Anciens du 46, A. C. du Anciens du 28e La La Union des Blessés de la A. C. du 8e

Ie

Jeudi

-

.28, Strasbourg 1er Mardi. mixte zouaves tirailleurs3*Samedi

:.

et

4128 C. I. M. Section X"

Les

Bd Strasbourg

41, 28,

Mercredi Mercredi

rue St-Lazare Fg. Montmartre Bd Strasbourg

Jeudi

-

Jeudi

Lundi Mardi

— — —

Samedi

Vendredi


i

11 VIENT DE PARAITRE

RADIO-ANNUAIRE

ANNUAIRE DE LA T. S. F. ET DES INDUSTRIES CONNEXES Publié sous

———

le

=

patronage de la

SOCIÉTÉ DES AMIS DE LA T. S. F.

TOUS LES RENSEIGNEMENTS SUR TOUTES LES QUESTIONS qui intéressent les industriels, les amateurs, les commerçants, sont insèrés dans cet ouvrage rigoureusement mis à jour.

PRIX DU VOLUME comprenant 1380

pages3CD

francs.

Adresser votre commande accompagnée de son montant

:

à l'ANNUAIRE de la T. S. F., 40, rue de Seine, PARIS Chèques postaux

,

PARIS 5335

jj[Gyï2JïiJJiï3JËïfii3fiiïliï!Jï^

jOTjgJ2JSi315EISI3fSI3ISISISISI5ISISEl!5I5MSI31B®3ISISlSM3M3IS®3J5MSfEJ3JSI@J3MSfSI3MSISI3I3I3JSJSJ@10MBI3®BI3MSISI3I3l3I3râM3I5Of3l3ISI3Ii?I3M^

s

1 1

StaÊtifirsarnsnbr 031cmchard

§ISG^oquelte Qalaiogues,vu&[ieatioas,

S

jl

I(Çjiàsas,es

,

1

I1poury le./*~ a

I I

<Snlêt

pOLir

Çf^eoaes,

^lélépfione

C}ériodLques,

CJITush-OOOM,

<^ari's,

/—

s

g 1

1

I

1

II

'impressions1 [Oadustrie,

lettres et toutes de Commerce, [e. (

:[|jB

1 g

à CJaris. 24, rue QJÏlèrùlrrioniani., 30-94, gon,ctée. en 1902, 0. 9t, e. (Seine 17979

Omprimerie,

j

SpjD[gjgj2J3jg|3fSI3J5I3J5MG!I3I3ISI3ISf3iHSM3®SI3f5JSM5I3ISJ3i3fSISlËIMSJ3ISIM3I3ISEI3J3J3ISMSfSJ3J3JMSJSMSI3I3J3I3f2IS]3J3ISI3fi3ISI2EI3JSI^ ji

ijjmgiîaiigpBiri|nMigngiiginiiigiigniiniifi^^


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.