Les Echos des anciens combattants - 01/1925

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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/01. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


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Du NOUVEL AN

DES ECHOS DES

ANCIENS

COMBATTANTS le NOUVELLE SERIE

NUMÉRO

4

numérospécial

1 franc

JANVIER 1925 2e

ANNEE


Les Echos des Anciens

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Numéro Spécial du

Nouvel An

1

FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES COMBATTANTS

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(Reconnue d'utilité publique)

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COMITÉ DIRECTEUR

*.. Président JOURDAIN, *,¡.Vice-Président PrésidentHonoraireBROCHET, MM. MAURER, O.

BUREAU UREAU HONORAIRE 0

id. GUIGARD LEMAIRE *, $ VIRATpère id. GUITTER. id. OSOUFpère SAUNIER, i, #•Secrétaire Général LION Vice-Président Honoraire PICHAUTid.MMAACPHERSON,§, Trésorier Adjoint MM.

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MM. GIBON MULLER

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et Réunions Commission des Fêtes

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Service des cal, Remises n dentai•re DrMMAARRCrHHAATL.Soervi• ceméLdi-

PORTE-DRAPEAU DE LA

et pharmaceutique Directeur du Tir

HERIVAULT F.F.A.M.C.

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COMITÉ DE RÉDACTION

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MM. JOURDAIN

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LISTE desSociétésfédéréesparordre -

ANCIENS DES

TITRE

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Amis et Anciens du Chasseurs d'Afrique Anciens Anciens Chasseurs des Nationale Union Anciens Défenseurs de Le Burnous La Anciens Cuirassiers de 313 et 39" La Moskowa et

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Sur convocation au présent bulletin.

Anciens du Amis de la 52' 245', 320', 328', 29J', 347', 211' Anciens du 264' Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, Morbihannais et 8' Anciens du Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées Anciens de la 69e 29e, 39e, 296e R.I., 210' R.A.C.,

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Artillerie marine et

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Mercredi. Vendredi Jeudi Lundi199, -

(Voir page II de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).

rue St-Martin


NUMÉRO SPÉCIAL du NOUVEL AN FR. 1 NOUVELLE SÉRIE NUMÉRO 4 JANVIER 1925

Les

ECHOS des

ANCIENS

COMBATTANTS ORGANE MENSUEL DE LA FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS ET SOCIETES D'ANCIENS MILITAIRES & COMBATTANTS Reconnue

d'utilitépublique par Décret présidentiel le 8 Juillet 1924

:

;

POUR LES AFFILIÉS A LA PROF.F.A.M.C. : UN AN, A PARIS 3 FR. VINCE, 3 FR- 50 — POUR LES NON AFFILIÉS PARIS 4 FR. ; PROVINCE, 4 FR. 50. ABONNEMENTS

:

ADMINISTRATION ET RÉDACTION AU SLtGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD Je STRASBOURG, 28 COMPTE CHÈQUES POSTACX

691-41

PARIS (10e) LACORRESPONDANCE DOIT ÊTRE ADRESSÉE

t

:

AU SECRETARIAT, 28, BD DE STRASBOURG, OU A M.BLANCHARD, SECRÉTAIRE DE LA REDACTION, 24, RUE DE MÉNILMONTANT, TÉLÉPHONE ROQUETTE 30-94

Janvier1925 Jour de réjouissances, de vœux, de fêtes de famille, c'est aussi le jour d'évocation et de souvenir. La grande famille fédérale a le souvenir — précieux entre tous — de ses morts au champ d'honneur. Dès l'apparition de cet organe, les premiers mots du président Maurer ont été pour rendre à nos chers disparus de la grande guerre, le juste hommage du pieux souvenir dont nous ne cesserons d'assurer le culte, car nous ne pourrons jamais leur payer le tribut de reconnaissance et de vénération que nous leur devons. La Fédération Française puisera dans le souvenir impérissable des morts, la ferme volonté de faire aboutir les vœux des survivants. Le Comité-Directeur se fait un plaisir, en ce jour de liesse, d'apporter à nos sociétés adhérentes et à tous nos camarades, à ses collaborateurs et aux lecteurs de notre organe, les souhaits qu'il forme pour la réalisation de toutes 'leurs aspirations, collectives et individuelles. Et puisqu'il nous faut émettre un vœu, refaisons celui que la jeunesse française répétait comme un credo de 2 août 1914: « Paix universelle par la dernière des guerres. » Dans une, humanité enfin pacifiée pour Justice etla Liberté, pour plus de Fraternité, que notre France vive

la

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Continuons, camarades, à tracer le sillon qui fera demain, vers cet Idéal, la route largement ouverte aux générations futures. Le Comité-Directeur. V


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MAISON DES ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS

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De l'étude à la réalisation Au cours de l'Assemblée générale qui s'est tenue le mardi 9 décembre, deux des propositions portées à l'ordre du jour ont particulièrement retenu l'attention des membres du Conseil d'administration, car toutes deux avaient trait au profit qui nous est cher

àtous.

Notre si dévoué trésorier général, le camarade Macpherson, a exposé d'une façon très lumineuse la situation créé eà la Fédération du fait du référé rendu en notre faveur et qui nous accorde une prolongation de bail jusqu'au 1" janvier 1926, mais avec une augmentation de 75 sur le tauxdu loyer payé jusqu'à présent,'et il a été décidé à l'unanimité que cette nouvelle charge ne serait supportée par les sociétés fédérées 40 %, la différence de que jusqu'à concurrence caisse fédérale. 35 étant acquittée par Or, malgré cette nouvelle dépense imposée aux deniers fédératifs, il n'en reste pas moins que les sociétés fédérées vont avoir à faire face aux 40 d'augmentation, ce qui est de nature sinon à troubler, tout au moins à grever très sérieusement leurs bud* gets respectifs et cependant, pour l'année 1925, on ne pouvait envisager un autre moyen de solutionner rapidement l'aggravation du loyer fédératif il résulte de cette situation que la Maison des Anciens Militaires et Combattants s'im pose avec une urgence qui n'échappe aucun des intéressés. Par conséquent, pour l'année 1925, la question se trouve solutionnée, ce qui donnera le temps au ComitéDirecteur d'abord, au Conseil d'administration ensuite, d'étudier et d'adopter un régime financier plus équitable en ce sens, que si les charges fédératives augmentent d'une façon constante, conséquence de la cherté de la vie elle-même, il y a toutefois à rechercher, à trouver, à établir un barème de justice qui, s'il augmente légèrement les cotisations des sociétés fédérées à effectifs importants, pourra atténuer les charges de celles de nos sœurs moins fortunées mais non moins intéressantes, puisque dans une grande famille, comme celle que représente aujourd'hui la Fédération, les plus heureuses doivent s'imposer de légers sacrifices pour venir en aide à celles des sociétés fédérées qui ont grand peine à vivre et mille difficultés pour boucler leur budget. Mais cette question de solidarité fédérale viendra à son heure et nul doute qu'à ce moment elle serasolutionnée dans un esprit d'équité et de justice et à la satisfaction de toutes les intéressées puisque les sociétés prospères seront très certainement heureuses de participer, oh! d'une façon très minime, à l'existence de celles moins favorisées, et ce beau geste des unes aura pour récompense la gratitude des autres. La seconde question a été rapportée par notre très cher camarade Chaix, vice-président, au nom de la Commission d'études de la Société Civile Immobilière. La Commission a conclu très nettement à la création d'une société par actions, estimant que si les charges de cette dernière étaient légèrement supérieures à celles d'une Société Civile Immobilière, par contre elle

de la

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était beaucoup plus maniable et répondait mieux et aux aspirations du Conseil d'administration et au goût du jour. L'Assemblée générale, par un vote unanime, a adopté les conclusions du très distingué rapporteur; par conséquent les statuts de la société anonyme par actions étant aujourd'hui approuvés, il nous appartient de sortir dudomaine de l'étude pour entrer dans la période de réalisation et pour cela je ne pourrai faire mieux que de m'adresser, au seuil de l'année 1925, à toutes les sociétés fédérées comme à tous les camarades membres de cette grande familleyfédérale pour leur adresser avec mes souhaits deprospérité et de bonheur pour eux et leurs familles, le vœu très sincère de la réalisation de notre proj et, et je suis certain d'aller ainsi au devant des désirs de tous puisque la Maison des Anciens Militaires et Combattants représentera le foyer de la camaraderie et complétera le home famililall. Il appartient donc aux Unions, Fédérations, Sociétés et membres fédérés, de créer d'ores et déjà un courant favorable non seulement parmi les intéressés, mais encore au dehors, car nul doute que Je ciment dont j'ai parlé soit fourni par les fédérés, mais il faut encore que tous les amis, que tous les cœurs généreux, apportent leur contribution, de façon à ce que les actions qui vont être créées soient rapidement souscrites, car nul ne doit ignorer que la Maison des Anciens Militaires et Combattants sera le vrai foyer des grands dévouements, sera le vrai home de l'ordre, du travail et de la prospérité enfin, la Maison de la bonne harmonie, dans laquelle on s'entretiendra, non seulement des questions amicales, non seulement des questions fédérales, mais encore de tous les problèmes sociaux qui pourront favoriser le relèvement du pays dans une paix féconde, et tous ceux qui ont le cœur haut placé n'hésiteront,pas à nous témoigner leur sollicitude puisqu'à la Fédération l'égoïsme n'a jamais trouvé droit de cité, seule tla générosité collective a su s'y faire une place prépondérante. Les actions qui seront créées seront du type de 100 francs, et c'est à dessein que puor le moment je n'indique pas Je capital social de la société anonyme. Ces actions seront donc à la portée de tous les budgets des sociétés comme de toutes les bourses des fédérés et en y souscrivant on s'associera non seulement à une bonne œuvre, mais encore on fera un placement sûr et susceptible d'une très grande plus-value, car si notre situation économique actuelle se poursuivait avec les tendances que nous connaissons, nul doute que la Maison des Anciens Militaires et Combattants tout en servant de foyer à tous les cœurs généreux, à tous les dévouements, prendra de jour en jour une plus grande valeur et n'oublions pas que chaque action souscrite représentera une pierre à l'édifice, chaque pierre une idée et l'ensemble formera le temple du repos et de la fraternité pour le plus grand profit de la régénération collective. Je crois savoir qu'à la réunion du Conseil d'administration de janvier,, différents présidents et délégués de sociétés fédérées feront déjà connaître le montant de leurs souscriptions ayant été autorisés à cet effet

;

à

1


par leurs mandants. Que ce bel exemple soit suivi de toutes comme de tous, que chacune comme chacun fasse son devoir et l'année 1925 verra la réalisation de nos aspirtaions et la consécration de nos efforts, puisées dans un optimisme sincère et désintéressé, et ainsi les anciens militaires et combattantsprouveront que leur confiance dans le relèvement de notre belle France n'a jamais été plus absolue malgré les accès de pessimisme répandus dans le pays tant par des esprits chagrins que par des manifestations sinon

intéressées, tout au moins regrettables et imprudentes, et en continuant à espérer en des jours meilleurs pour la Démocratie ils' ne doutent ni du concours efficace des souscripteurs généreux, ni de la sollicitude des Pouvoirs publics. J.-E. MAURER, Présidentde F.F.A.M.C., Président de la Légion, Officier de la Légion d'honneur.

la

.,.,.,., A DÉTACHER

Bulletin d'abonnement à

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ECHOS DES ANCIENS COMBATTANTS

demeurant.

Je soussigné

Membre de l'Amicale

abonnement annuel

déclare souscrire à

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de Frs

», soit

la somme de

ci-inclus, en (2) chèque, mandat, chèque postal, timbre-poste.

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1924.

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Signature

(1)

Les abonnements partent du premier de chaque mois.

:

(2) Etablir tous les chèques, mandats, chèques postaux au nom de M. BLANCHARD (Secrétaire de la Rédaction Compte-courant postal Paris 691-41' et à adresser Les Echos des Anciens Combattants, 28,

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Le beau cliché ci-dessous, accompagnée de la lettre de l'amiral Guépratte, président de l'Association Amicale des Croix de Guerre, qui rend hommage à la

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marine américaine, a été décerné comme « Bon-Point Patriotique aux enfants des écoles américaines qui se sont distingué par leur travail.

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1

LES FÊTES DE LA VICTOIRE

Cliché Henri Manuel

Vice Amiral Guépratte

Commodore Jahn Paul Jones

14

Juillet

1919


LA LOI

DU 19 JUILLET

1924

REGLEMENTANT LES LOTISSEMENTSM Définition ANS son rapport à la Chambre, en date du 7 mars 1924 (travaux préparatoires de la loi du 19 juillet 1924), M. Dormoy a défini le lotissement: « Une opération qui consiste à subdiviser en parcelles tout ou partie d'un fond acquis à titre gratuit ou onéreux, avec ou sans intention d'aliéner, et à tracer ou projeter des voies en vue de la location ou de la vente de ces parcelles. » 1°

Règlementation des lotissements avant la loi du 19 juillet 1924 L'une des conséquences de la crise des logements, qui sévit depuis cinq ans, a été l'éclosion rapide, presque spontanée de lotissements dans toute la France, mais principalement aux environs des grandes villes. La banlieue de Paris en est particulièrement encombrée, et malheureusement enlaidie. Partout, ce ne sont que constructions de petits villages, rappelant les villages africains et leurs paillotes, agglomérations dont les habitations sont reliées entre elles par des sentes remplies d'ornières et d'eaux usées, routes garnies de détritus, cloaques de boue et d'immondices. Car ces lotissements souffrent tous du même mal: absence de voirie, manque d'égoûts. Et pourtant que de poésie dans les noms de ces lotissements :. Mon Repos, Le Cos-Fleuri, Mon Jardin, Le Clos de la Source. Que de beaux rêves ont dû faire, ces petits propriétaires, employés de grands magasins, d'administrations ou de banques anciens combattants, fonctionnaires, pensionnés et retraités, qui ont économisé sou par sou pour achete run petit coin de terre et réaliser ce désir qui sommeille dans le cœur de tout Français devenir propriétaire, pour vivre chez soi les années de vieillesse, loin des soucis des locotions, des expulsions, et des augmentations de loyer. Mais pratiquement, que de déconvenues, que de déboires et de désillusions!! Certains journaux ont l'été dernier, courageusement, signalé cette situation et ont renseigné le public à la suite d'enquêtes approfondies. Ces enquêtes ont toutes abouti à la constatation suivantes Les lotisseurs, après avoir réalisé un bénéfice coquet par la revente des terrains, se sont désintéressés presque complètement des acquéreurs, et n'ont pas tenu leurs obligations, savoir assurer la viabilité des lotissements et effectuer la construction des égouts. Dans son exposé des motifs, le gouvernement a déclaré « Les conditions dans lesquelles s'effectuent les lotissements de terrains autour des grandes villles « particulier dans l'agglomération parisienne, '( et en à bon droit, les réclamations les plus « provoquent vives tous les jours se créent de petits lotisse2°

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(1)

Journ. Offic. du

13

juillet, débats parlemantaires, p. 1082.

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ments, sans viabilité, sans canalisation d'eau pota« ble, sans évacuation d'eaux résiduaires la crise du « logement, en favorisant l'afflux des populations « urbaines vers les banlieues, a eu pour résultat de « multiplier ces abus dont les conséquences, à tous « égards et surtout au point de vue de la santé publi« que, peuvent être redoutables. » 3° Utilité de la nouvelle loi Comment cet état de choses a-t-il exister ? pu Jusquau mois de juillet de cette année, seule une loi, la loi du 14 mars 1919, réglementait les plans aextension et d'aménagement des villes. Cette loi était nettement insuffisante. En effet, théoriquement, elle préconisait l'approbation par 1administration d'un plan d'aménagement établi par les personnes, groupes, sociétés qui désiraient construire. Ce plan était soumis à l'approbation du Conseil municipal (commission sanitaire bureau ou d'hygiène), puis à celle de la commission départementale d'aménagement et d'extension des villes et villages, et enfin il était approuvé par un arrêté préfectoral (article 8 de la loi du 14 mars 1919). Mais pratiquement ces prescriptions n'étaient pas observées. La loi de 1919 ne prévoyait pas de peines pour solutionner les infractions aux dispositions légales. De sorte que de nombreux lotissements ont été édifiés sans queles principes d'hygiène et d'esthétique fussent observés. Et c'est ainsi que s'est créée cette situation lamentable des lotissements, dans laquelle la loi de 1924 a voulu remédier. 4° Avantages de la loi de 1924 Cette loi a réglementé les lotissements d'une nière plus efficace, et elle a comblé les lacunes demala '<

loi de 1919 : a) En obligeant les lotisseurs au dépôt de leurs projets et plans à la mairie, et ce préalablement à toutes ventes, locations ou constructions b) En les obligeant à accomplir les travaux prévus; c) En édictant des sanctions pour toutes les infrac-

;

tions.

est utile de rappeler que projet Il

le fait de soumettre le du plan de lotissement à l'approbation administrative (articles 11 à 16 de la loi du 19 juillet 1924)

n'est pas une obligation nouvelle, et que l'article 8 de la loi du 14 mars 1919 prévoyait déjà cette mesure. Malheureusement l'absence de sanctions dans la loi de 1919 fit que personne ne se souciait de se conformer aux dispositions légales. D'où ce fait que la loi de 1924 se trouve en présence de droits créés et acquis antérieurement à sa parution, droits auxquels le législateur ne peut toucher, en vertu du principe de la non rétroactivité des lois. Certes, ces droits acquis sont innombrables. Des lotissements sont vendus en totalité, d'autres le sont presqu'entièrement, des actes de vente ont été dressés devant notaire, des promesses de ventes furent signées, et surtout des constructions ont été édifiées. Et toutes ces tractations furent opérées conformément


aux dispositions de cahiers des charges lus et approuvés. Il est bien certain que pour tout ce qui constitue un droit indéniablement acquis, la loi de 1924 ne peut rien. Elle ne peut que sauvegarder les intérêts des lotis dans l'avenir. Cependant l'administration s'efforce, dès à présent, d'appliquer les dispositions de cette loi, tout en ne lésant pas les droits acquis. 5° Formalités à remplir par les lotisseurs (Article 11 de la loi) a) Dépôt du projet. — Les associations, sociétés particuliers ou établissements publics qui entreprennent ou poursuivent la création ou le développement de groupes d'habitations ou de lotissements, sont tenus de déposer à la mairie, préalablement à toute mise en vente ou en location et à toute publicité, un projet en double exemplaire et comprenant 1° Un plan d'aménagement comprenant le raccordement avec les voies publiques, et, s'il y a lieu, avec les canalisations d'eau potable et les égouts de la commune. 20 Un programme indiquant les conditions dans lesquelles le groupe ou le lotissement sera établi (voies, distribution d'eau potable, évacuation des eaux et matières usées, éclairage, etc.). 3° Le cahier des chargesdes ventes ou locations stipulant les servitudes hygiéniques, archéologiques et esthétiques du groupe ou lotissement. b) Procédure. — Dans les vingt jours qui suivent ce dépôt, le projet est soumis à l'examen du bureau d'hygiène ou de la commission sanitaire, au Conseil municipal, et fait l'objet d'une enquête. Le projet est ensuite soumis à la commission prévue àl'article 4 de la loi du 19 juillet 1924 et approuvé, s'il y a lieu, par arrêté préfectoral. Le projet approuvé et le cahier des charges des ventes et locations seront mis à la disposition du public à la mairie et les conditions du cahier des charges pourront être affichées par le maire. En outre, ces conditions et la date de la décision approbatrice devront figurer sur tous actes et promesses de ventes et sur tous engagements de location ou de location-vente. Et nous voyons apparaître ici des mesures prises législateur de 1924 (article Il de la loi), pour par préciser le rôle de l'administration qui examine le projet delotissement, au point de vue de l'hygiène, et pour conférer au maire, ou a son défaut, au prefet, le pouvoir d'interdire le lotissement si le terrain est

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le

impropre à l'habitation, ou s'il porte atteinte à une réserve boisée, ou à un site. Enfin le maire ou le préfet peut exiger la réserve d'espaces libres (places, terrains de jieux, etc.) et d'emplacements destinés à des édifices et services publics cette réserve ayant naturellement pour contre-partie le paiement d'une indemnité. c) Opérations de ventes ou de locations des terrains compris dans un lotissement. — Edification de constructions. — L'article 12 décide que la vente ou la location de ces terrains et l'édification de constructions ne pourront s'effectuer qu'après approbation des projets d'aménagement et la réalisation des travaux d'aménagement, de viabilité et d'assainissement. Aucune construction ne pourra être édifiée sans la délivrance par le maire,de l'alignement conforme au plan approuvé et d'un permis de construire. En vue de tout acte de vente ou de location, il sera délivré par le maire un certificat mentionnant l'accomplissement des formalités indiquées ci-dessus. 6° Sanctions 1° Amende de 500 à 5.000 francs pour toutes affiches et moyens de publicité susceptibles d'induire en erreur les acquéreurs (article 13). 2° Même peine pour toute publicité entreprise avant l'arrêté d'approbation et pour toute omission dans les engagements de locations ou promesses de ventes. 3° Nullité de la vente ou de la location pour inobservation des dispositions de la présente loi, aux frais et dommages du vendeur ou du bailleur, et avec responsabilité civiles (articles 14). 4° Expropriation des lotissements, qui pourront être aménagés conformément à la loi du 31 octobre 1919 (article 15). 5° Procès-verbal dressé par les agents de la police judiciaire, le maire ou un délégué du préfet, pour tous le stravaux afférents au lotissement effectués contrairement aux dispositions de la présente loi (article 16). Ce procès-verbal sera déféré au tribunal de simple police du lieu du lotissement qui, indépendamment des peines prévues par l'article 471 du Code pénal (amende) fera l'application des dispositions de l'article 101 du Code d'instruction criminelle (démolition des travaux) et condamnera le contrevenant, sous peine d'astreinte à dresser des plans et projets exigés par la présente loi (article 16). La commune et le département pourront, s'il y a lieu, se porter parties civiles.

;

A. DUBRULLE.

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UN TYPE DU GÉNIE Au V Décembre 1915 A

De quelle race es-tu toi que seul en silence Te baissas pour Incurtr et sus mourir longtemps

«

Sully Prudhomme

nuit déjà. Comme elle tombe tôt! Des tanières de la Branière, les corvées sortent pour se grouper lentement. « Ici

la14".

»

Durant cette

périodeindéterminée de réserve, la 14e

»

escouade iraonte aux mines du

V, travailler avec le Génie. On ne nous laisserait pas partir les bras vides, par exemple! Il faut profiter de cetteallée venue pour transporter des matériaux en ligne. Hier, c'étaient des faisceaux de longues gaulettes: « En l'air, en l'air les gaulettes. » Elles s'équilibraient mal sur l'épaule. Le vont contraire le» rebroussait et elles semblaient

et

s'opposer malignement à notre course aveugle. Nous allions, pareils à des barques, gênées par leurs voiles, dans la bourrasque. Près du Bois-Noir, mainte de ces pseudobarques chavira. Impossible d'arracher son pied du marais traversé." La chaussure y reste. Pour la retrouver dans le noir on tâtonne sur l'eau gluante. Aujourd'hui que sera-ce? Allons voir le dépôt près du pont. Cette fois ce sont des pelotes. Des couronnes d'épines plutôt et elles sont de taille! Notre file indienne déambule et s'étire. Nous cahotons, le front écorché, les épaules piquées, nous

accrochant aux gabionades. Toute notre attention se concentre sur la silhouette qui nous précède. Ellecourt lourdement, s'enfonce dans l'ombre par à-coups. Il faut bondir alors pour la rattraper. Le corps docilesuit comme un cadavre. Tout un symbole cette courseaprès une ombre Il y a plusieurs puits au V. Certains sont estimés et on les recherche. L'un d'eux — qu'y a-t-il de spécial — s'appelle étrangement la « Sape Russe » et on imagine conformément à ce titre orgueilleux qu'il doit être du dernier

!

?

modèle. Mais ce n'est pas àla Sape Russe que nous sommes attachés, le coiffeur, le gros Ribotetmai. « Eh!c't'ami! parici, •c't'ami! » Tous ceux qui ont fait ce dur métier se le rappellent : Une sorte de tonnelle de terre à deux entrées couvre l'emplacement où le puits s'ouvre. Assis autour du trou, à l'abri de la pluie mais non du vent, les mecs du Génie nous attendent. Leurs équipes se relayent de trois jours en Heureux trois jours hommes qui, au Bois Noir, connaissent le repos. Ils ont apporté des montants et des châssis. Il y a deux étages dans

:

un puits On descend au premier par une échelle de Lois absolument verticale et plus bas par une échelle de corde, flottante. Descendu, il faut se glisser dans les boyaux horizontaux- coffrés comme de trop longs cercueils. On

rampe, monté véritablement dans le sol. Le type du Génie, au bout du couloir, agenouillé, donne de petits coups de pioche dans la terre qui s'éboule. On en remplit les sacs, on les traîne jusqu'à l'hameçon de la corde qui les sou-

lèvera à l'air libre. Souvent le sac se renverse avant d'arriver et les mottes vous tombent sur le nez. Cette navette recommence dix, douze fois. Le gros Ribot lui, finaud, reste en haut pour décharger les sacs. En cas d'explosion, c'est plus sûr. Loin de l'avouer, il allègue sa corpulence mal à l'aise dans d'étroits conduits. Or, une de ces nuits-là, comme ie faisais mon métier, soudain, soit manque d'air, fatigue ou faim, je m'évanouis une faiblesse dans tous les membres, la tête brûlante, la sensation que tout l'être va fondre. J'eus le temps de m'appuyer, redressé contre l'échelle. Dehors, comme il menaçait de geler blanc, la fraîcheur de la nuit me soulagea. Un type du Génie nie recueillit, m'offrit sa gnole. Revenant à moi je le vis jeune et blond avec dans ses yeux clairs une compassion infinie. Nous nous assîmes au bord du puits. Il crut me reconnaître: « N'es-tu pas un deces typels qui s'évada de Bruxelles avec ii-loi?» — « Non, je n'étais qu'étudiant à Paris. » — Qu'il était loin son acte d'héroïs-

:

me! Qu'ils étaient loin mes livres!.. Nos tsilences se comprirent. Pour aboutir à la misère commune, tous deux nous tombions de plus loin que bien d'autres,ayant davantage rêvé. Il me raconta son évasion. Les Boches le sachant électricien avaient voulu l'employer aux défenses de Namur. Il avait refusé. Emprisonné, il avait fui. S'être libéré pour s'enterrer là « Ah! Ah! notre belle jeunesse. » Où était son passé somptueux lorsqu'il répandait dans les palaces des !


Nous parlions d'une voix sans timbre, car nos cœurs nous semblaient si proches que, même sans parole, ils se seraient compris. Regret t de la paix adoEnrable

! !

thousiasme des premiers

jours

guirlandes de lumière. On ôtait ses souliers pour fouler les tapis. Epoque magnifique et révolue. Et maintenant! certes il blaguait devant les copains. Ma faiblesse l'incitait à montrer la sienne. Il laissait aller son cœur et découvrait sa langueur résignée. « Oui, on commence à s'en ressentir! Plus tard, — si nous reve" nons, — nos genoux s'effriteront. Peut-être qu'on sera fou. Si j'en

réchappe une fois, je ferai le fou pour ne plus revenir. Quant à notre mort, celle qui nous attend nous autres du Génie, il ne faut pas en avoir peur. D'après des types rescapés, on commence par désirer intensément la lumière. puis l'air. ces trésors que nous perdonsavant la vie. Mais l'asphyxie vient et elle est à ce qu'on dit très douce. » Ainsi il m'instruisait de ce sort

que je venais de partager, me découvrant cette agonie dosée et subtile qui était sa part, et qui à moi, fantassin, ne m'était pas normalement destinée.

*

**

Passant sans nom, que je n'ai plus rencontré, peut-être un ca-

,

Rési-

gnation dans la misère sans bornes Mais rêve pourtant, rêve d'avenir éperdu Plus nettement qu'aucune autre, cette rencontrenie me révélait-elle pas 1immense puissance de 1ame humaine et sa compassion infinie! Il me devina sans doute: « Ah! quel siècle nous serons capables de faire si nous survivons! La relève des sapeurs tournant dans le boyau nous interrompt. Le gros Ribot soufflait au fond de sa fosse. La bénédiction de la divine aurore illuminait déjà comme un vitrail ce pauvre réduit. Pourquoi si léger en redescendant vers la Braniere, pensai-je a cet autre puits, non plus de boue, mais d'eau vive, dont Je récit avait charmé mon enfance Au début d'une ère nouvelle, la Samaritaine y vint s'asseoir, desséchée comme notre xx., siècle par trop de raffinements. Qu'estce ? Se moque-t-il d'elle ce passant inconnu — Où auriez-vous cette n'avez rien Dour eau. Seigneur, vous puiser et le puits est profond. » — Mais peu à peu la voici pénétrée. Des perspectives nouvelles s'éclairent. Un sens nouveau se vit sous les mots familiers. et elle court dans sa ville répéter 1es promesses d'un siècle meilleur ou régnera la Bonté. « Celui qui boira de cette eau n'aura plus jamais

!

!

<>

mouflet Il'a-t-i,l enserclé, comme nous l'avions envisagé, toi et moi. Aux heures grises, quand je doute à présent de la valeur de notre existence banale. et de nousmêmes, si je me sens redevenir égoïte ou lâche, envieux ou méprisant, un type d'arrière ou d'avantguerre enfin, — parmi tant d'au-

?

?

soif.

»

tres que j'ai aimés et qui ne sont plus, — je pense à toi. Sergent PIOT.


Pupilles de la Nation hélas, de nos camarades sont tombés

OMBIEN,

recommandant à leurs frères d'armes de veiller surtout sur leurs enfants; quel est celui d'entre nous qui n'a pris, soit par une proen

messe formelle, soit moralement, l'engagement sacré entre tous de remplacer, dans la mesure du possible, le chef de famille tombé au champ d'honneur. Beaucoup, certes, tiennent leur promesse, mais aussi combien l'ont oubliée, non par égoïsme mais simplement parce que les nécessités de la vie les ont repris, parce que le temps matériel ne leur a pas permis de rechercher les enfants de ceux tombés près d'eux parce que, quelquefois, on pense qu'un autre s'est acquitté de ce noble devoir et surtout parce qu'ils n'en ont pas eu l'occasion et qu'enfin om a l'habitude regrettable de compter sur l'Etat. Nous savons tous que la nation a adopté les orphelins de guerre que nous considérons comme les plus grandes victimesde la tourmente néanmoins je pense que nos camarades seront heureux de savoir ce qui a été fait pour nos pauvres petits orphelins et, par cela même, ce qu'ils pourraient faire de leur côté. Lorsque mes collègues des Sociétés de secours mutuels du département de la Seine m'ont fait le grand honneur de me déléguer au conseil d'administration de l'Office départemental de la Seine et de la Ville de suite Paris des Pupilles de la Nation, et nommé par à la section permanente, j'ai déclaré à la F.F.A.M.C. que je me considérais également un peu comme y étant aussi son représentant et je tiens à redire à tous mes camarades fédérés que je serais toujours heureux non seulement de les tenir au courant de ce qui s'y passe, mais aussi et surtout de les aider chaque tais qu'ils croiraient devoir faire appel à mon modeste concours. Afin de donner, de suite, une idée de l'importance de l'Office départemental de la Seine et de la Ville de Paris, il suffira à tous de prendre connaissance des qulques chiffres ci-dessous tirés du budget de 1925 qui vient d'être voté à la réunion du conseil d'administration du 4 décembre 1924, présidé par M. le Préfet, président de droit, du dit office. Par la suite, nous aurons à voir si la F.F.A.M.C. a bien à l'Office la représentation à laquelle elle pourrait prétendre; nous verrons aussi comment en sont nommés les membres et quel est le fonctionnement de cet office. Nombre de pupilles inscrits à l'Office départemental de la Seine: 76.000 environ; budget des dépenses: 25.800.000 francs. Tels sont les chiffres dans leur éloquence, auxquels il y a lieu d'ajouter

;

;

la

les recettes et dépenses particulières aux Offices tonaux qui sont également très importantes. canLes recettes sont fournies par les subventions de l'Etat, du département, de la Ville de Paris, des communes de la banlieue, des dons et produits des fêtes. Les subventions accordées aux tuteurs sont de plusieurs sortes et proportionnées aux besoins des pupilles, elles sont de ce fait très variables quant aux sommes attribuées; ainsi les bourses d'apprentissage varient entre 120 et 300 francs par trimestre; les bourses du trousseau entre 100 et 500, les bourses d'études suivant les écoles et les cours suivis. Toutes ces subventions et bourses sont accordées après une enquête sévère, mais toujours faite avec un esprit

très large et bienveillant eten tenant toujours compte du milieu auquel appartient la famille, de façon à ce que l'enfant soit élevé comme l'aurait fait son père. Extrait de la récapitulation du budget de 1925 RECETTES

l'Etat. » département. l'Office.

Revenus divers de Frs Subventions de » Subventions de l'Office National Subventions du » Dons avec affectations »

spéciales. Total des recettes.Frs

etc. » » études»

21.180 95.000 25.000.000 750.000 1.000 25.867.180

DÉPENSES

Dépenses administratives, location d'immeubles, Frs 853.795 Subventions entretien 12.450.000 4.160.000 — 4.060.000 — inspection et protection —

pupilles apprentissage

— — — )

»

médicale pécule placement familial. affectation de dons. Total des dépensesFrs »

»

»

3.635.000 70.000 625.000

--1.000

25.854.795

Il y a lieu de noter que les subventions d'entretien vont aller chaque année en diminuant alors que les subventions d'apprentissage vont grossir de façon très sensible, et c'est là un point qui mérite toute votre attention, mes chers camarades, et sur lequel nous aurons également à revenir, car normalement il nous amènera à parler de l'avenir que nous devons préparer à nos pupilles si nous

voulons remplir dignement notre tâche.

H. TRIBOULAT, Président honoraire des Bigors.


ous avons vu POUR TOUT FRANÇAIS, à départager ceux qui seraient atteints de ceux qui ne le seraient pas encore. combien la tuLA LUTTE CONTRE LA Cette nécessité d'examen compilet est berculose était TUBERCULOSE surtout importante pour les enfants, en contagièuse, EST DEVOIR UN maintese rappelant que plus les enfants son voyons nant comment en bas âge, plus ils reçoivent facilement la contagion. on peut dépister cette matoujours présent aux yeux et à la mémoire que Ayez ladie. 90 pour 100 de nourrissons soumis à une contaminaLe dépistage peut se faire tion tuberculeuse continue, pendant quelques semaines par tout le monde en général, et par le médecin en ou quelques mois, sônt voués à une mort certaine et que 40 pour 100 d'enfants au-dessus de 3 ans soumis à la même contamination meurent. Quand un malade, enfant, adulte ou vieillard, C'est en vous pénétrant bien de ces chiffres que vous tousse, maigrit et a de la fièvre le soir, il doit être comprendrez combien il est nécessaire de séparer le tenu pour suspect. plus tôt possible les enfants des parents tuberculeux. Il est nécessaire d'avoir deux instruments à sa On parle beaucoup à l'heure actuelle d'augmenter disposition la balance que l'on trouve partout et la natalité. Nous savons en effet que depuis la fin de le thermomètre qui est un instrument de première la guerre, le surcroit des naissances en Allemagne est nécessité dans quelque famille que ce soit. actuellement de 2.000.000, tandis qu'en France il est Lorsqu'un malade présente ces trois signes, il est seulement de 130.000. On a donc raison de favoriser nécessaire qu'il soit examiné par un médecin. la natalité. Mais la première manière d'augmenter le Au point de vue médical, il y a trois moyens se nombre des enfants est de commencer par garder ceux complétant les uns les autres, aussi essentiels l'un qui existent. que l'autre, pour faire le diagnosticde la tuberculose. Or, aujourd'hui, nous savons que sur 3 nourrissons Ces trois moyens sont qui meurent, 1 meurt de tuberculose. L'oreille par l'auscultation, Lorsque l'on connaît les œuvres antituberculeuses L'œil par la radio, d'enfance, on est frappé par les résultats merveilleux La constation de la présence du bacille dans les réalisés et le inombre infime d'enfants sur desquels crachats ou dans les selles par le laboratoire. l'expérience a porté. Les médecins savent qu'il y a des lésions même Ces œuvres sont l'Œuvrede Grancher et l'Œuvre du avancées comme des cavernes qui ne s'entendent pas à l'auscultation. Ces lésions sont très visibles à la placement familial des tout-petits. radioscopie. Dans l'Œuvre Grancher, les enfants sont pris à Il est donc nécessaire pour un malade d'exiger de l'âge de 3 ans. Elle existe depuis 20 ans. Ces enfants proviennent de familles tuberculeuses. En 20 ans, son médecin le contrôle des rayons et du laboratoire. Il ne faut pas qu'une question d'argent intervienne 2.500 enfants ont été recueillis dans des familles campagnardes, non atteintes de tuberculose et natupour empêcher de faire le diagnostic d'une maladie dont les conséquences peuvent être funestes à toute rellement surveillées. Si ces 2.500 enfants étaient restés chez eux, la loi des 40 pour 100 de mortalité aurait une famille et à un entourage (école, usine, etc.). Depuis la guerre, il existe dans tous les arrondissejoué, ce qui aurait fait 1.000 morts. ments de Paris et dans tous les départements au Or, il y eu en 20 ans 8 morts dont 2 cas de tubermoin un dispensaire anti-tuberculeux qui, gratuiteculose, 3 autres cas de tuberculose chez des anciens ment, procède à tous ces examens et qui par consépupilles sortis des cadres de l'Œuvre et deux décès quent fait le diagnostic de tuberculose ou affirme qu'il dus à d'autres causes. n'y a pas de tuberculose. Donc au lieu de 1.000 morts par la tuberculose, il Ces dispensaires sont ouverts à tous et déjà de y a eu en réalité 2, même 5 si l'on comprend les jeunes nombreux médecins envoient à ces dispensaires pour gens sortis des cadres de l'œuvre. affirmer ou infirmer ce diagnostic. Résultat: 995 vies sauvées sur 2.500 enfants. Supposons donc qu'un malade dont la famille a L'Œuvre du placement familial des tout petits, fonremarquél'amaigrissement, la toux, la fièvre du soir, dée en 1920, prend les enfants autant que possible dès leur naissance. Elle a pendant ces quatre années aura été consulter et que le diagnostic de tuberculose ouverte aura été affirmé, que faire? d'existence pris 298 nourrissons. C'est là un des problèmes les plus ardus à résoudre, S'ils étaient restés chez eux, la loi des 90 pour 100 aurait joué, on aurait eu 268 enfants morts sur 298. que l'après-guerre nous réserve. Il fautenvisager : 1° le malade, 2° sa famille et Or, on n'a eu à déplorer que 9 décès. Résultat: 259 vies sauvées sur 298 nourrissons. son entourage. De quoi faut-il s'étonner davantage: du merveilleux 1° Pour le malade, il faut le soigner. Ou bien sa résultat de ces œuvres privées ou du petit nombre tuberculose est unilatérale (un seul poumon est pris), d'enfants touchés par ces Œuvres ou elle est bilatérale. Espérons que l'Etat, poussé par les Dans le premier cas, se dépêcher, avant que la anciens combattants, comprendra un tuberculose se généralise, de lui faire si possible un pneumothorax, une cure sanatoriale, etc., suivant les jour son devoir en s'intéressant,enfin, à ces œuvres privées, nécessaires au cas et les indications du médecin de la famille. développement de la race et au salu. Si la tuberculose est bilatérale, le médecin jugera de la France. d'une thérapeutique dont les effets pourront être, hélas, plus ou moins actifs. Dr H. TORCHAUSSÉ, 2° Que faire pour la famille du malade et son entourage ? Lauréat des hôpitaux, Médecin-assistant d'Electro-Radiologie a)D'abord toute personne (femme, enfant, parents) des Hôpitaux de Paris, ayant été dernièrement en contact avec le malade, dePrésident des 20e et 60' Divisions. vra être visitée comme le malade lui-même, de façon

particulier.

:

:

a

?


Tribune Libre VARIATIONS SUR

LESLOYERS

Notre camarade E GUlitter, vice-président de la F.F.A.M.C. dans les Echos de novembre, par un article rempli de judicieuses remarques, nous a indiqué quel serait à son avis un moyen de remédier à cette crise dont nous souffrons tous. Qu'il me soit permis d'indiquer ici une solution qui, j'en suis persuadé, permettrait de rendre libres dans un délai très rapproché un grand nombre de locaux dans Paris et sa banlieue. Beaucoup d'entre nous ont certainement lu il y a quelques semaines, dans la chronique judiciaire des grands quotidiens, le compte rendu des débats occasionnés par le différend existant son entre un propriétaire parisien et un de nos sous-préfets, locataire, qui arguant de l'instabilité de sa fonction voulait du garder son appartement de Paris. La section des loyersétait s'il tribunal de la Seine lui répondit avec juste raison que sous-prérévoqué, il trouverait facilement à sie loger dans sa fecture eten conséquence valida le congé donné par le propriétaire et ordonna son départ pour janvier 1925. Ce cas n'est malheureusement pas isolé et nombreux sont les fonctionnaires, commerçants ou industriels qui par leur occupation ou leur commerce habitent continuellement la province tout en gardant leur appartement à Paris. Il est donc nécessaire qu'un de nos législateurs ait le courage de proposer lors de la discussion de la prochaine loi sur les loyers (car malheureusement il sera nécessaire d'en voter encore une eta peut-être plusieurs), l'article suivant qui pourratit être conçu peu près en ces termes fonction, son commerce ou de qui sa par Toute personne « ville la dans appartement d'avoir emploi, tenue un sera son oùelle est occupée, ne pourra être locataire dans Paris ou sa banlieue (rayon de 20 kilomètres). » que Il pourra naturellement être prévu quelques exceptions député, exemple: un apprécier, un à par auront tribunaux les représentant de commerce, etc. garnison en Et alors nous ne verrons plus un officier en garnison et province avoir un appartement dans sa ville de forges avoir de maître Paris; à appartement un conserver son coucher une pièces cinq de pour y appartement luxueux un fois par mois lorsqu'il vient assister au conseil d'administration de sa société, etc. Cette solution peut paraître osée, mais elle aurait 1avantage comme de rendre libres un millier d'appartements gu moins, l'intédans une crise aussi aiguë que celle que nous subissons il est à rêt particulier doit s'effacer devant l'intérêt général, possible. souhaiter qu'elle soit prise en considération le plus tôt E. BODEREAU, ancien du 211E R.I.T.

:

et

P.-S. — Le camarade Bodereau est gratuitement à la disposiiion des membres de la F.F.A.M.C. pour tous renseignements sur la question des loyers.

PAS DE POLITIQUE

;

se retrouver dans la discussion une arrière-pensée se joint à ce qu'on avance, se mêle à ce qu'on répond et<-

Les

partis. aiment à

ramène, dans la dissertation la plus étrangère, le mot qui doit choquer l'adversaire. C'estce qui nuira encore longtemps aux plaisirs de la société et de la conversation. » (MMEDERÉMUSAT (Lettre M.deRémusat).

à

Le rôle de président d'une Amicale d'anciens combattants est

souvent ingrat. Il représente une lourde tâche matérielle et une préoccupation morale de tous les instants. Comme contre-partie, il apporte parfois la satisfaction de constater, à la lecture de certaines lettres, que cet effort n'est

pas vain, et que quelques-uns du moins le reconnaissent et l'apprécient. Or, il n'est probablement pas de président d'Amicale qui n'ait, ces derniers temps, trouvé dans son courrier quelque objurgation d'un camarade vue d'une participation active de nos associations à la vie politique actuelle. Il ressort de ces adjurations, d'ailleurs toutes cordiales, que certains craignent, en les circonstances présentes, que les intérêts des anciens combattants ne soient méconnus, compromis, ou simplement menacés.

en

Je me garderai bien de prendre position quant au fond de la question et je voudrais dire simplement ici pour quelles raisons majeures les associations régimentaires d'anciens combattants et, par conséquent, la Fédération qui les groupe, doivent en cette matière éminemment délicate, avoir pour principe et adopter comme règle la plus stricte neutralité. Les associations amicales régimentaires d'anciens combattants procèdent d'un sentiment bien naturel, et leur but est limpide et clair. Elles n'ont d'autre idéal que de permettre à des Français qui se connurent et s'apprécièrent à une époque où, dans l'incertitude d'un lendemain toujours problématique les questions politiques ne les tourmentaient que médiocrement, de se retrouver dans l'évocation de souvenirs impérissables. Pour la réalisation de cet idéal, ces associations doivent s'efforcer de grouper le nombre maximum d'adhérents. Est-il besoin d'ajouter que cela n'est possible qu'à la condition formelle d'éliminer scrupuleusement toute préoccupation d'ordre

politique? Je sais bien que rien d'essentiel ne sépare les survivants d'une guerre qui leur apprit, malgré la diversité de leurs origines, malgré la diversité de leur formation intellectuelle et morale, à se reconnaître, à se rapprocher, qui leur fit constater que leurs raisons d'estime et d'affection mutuelles s'affirmaient, dans tous les cas, infiniment plus fortes et plus fécondes que leurs motifs de division. Mais si tous sont à peu près d'accord, qu'il s'agisse des revendications particulières des combattants ou des intérêts généraux et vitaux du pays, ils peuvent néanmoins différer d'avis quant aux voies et moyens à employer. Or, c'est précisément dans le choix de ces moyens que consiste lo politique. Ilen résulte donc que chaque parti politique se verrait reconnaître par un certain nombre d'anciens combattants les qualités nécessaires à l'avènement de ce parfait équilibre, de cette justice distributive qui satisferaient tout le monde et chacun pour le plus grand profit de l'harmonie générale. Faute d'espérer pouvoir jamais réaliser au sein de nos sociétés l'unité de conception et de doctrine, le plus sage n'est-il pas de nous en tenir strictement aux liens de camaraderie qui sont et resteront l'objet essentiel et presque l'unique raison d'être de nos Amicales? Aussi nos camarades ne doivent-ils pas croire, si nous laissons la politique de côté, qu'il y ait de notre part indifférence ou pussilanimité. Ils doivent se convaincre, au contraire, que nous ne pouvons nous départir de notre impartialité sans aller à l'encontre de notre œuvre de regroupement. Au surplus, nos revendications sont tellement légitimes que les hommes au pouvoir, à quelque parti qu'ils appartiennent, ne peuvent faire moins que de les accueillir et de nous aider à les réaliser. En résumé, les associations régimentaires qui sont, du point de vue moral, ou, si l'on préfère, sentimental, les seuls vrais groupements d'anciens combattants parce qu'elles procurent à des camarades qui partagèrent les mêmes dangers la joie profonde, pour qui sait l'apprécier, de se retrouver et de garder le contact, doivent rester sur ce terrain et se garder de la politique dont elles périraient. R. HUBNER, Président des A. C. des 172e et 372e R.I.

les leurs n'engagent Je responsabilité seule rien la rubrique auteurs et en Les articles paraissant sous cette sont sous JesAnciens Combattants

Echos


AVIS Le camarade Roger Rémont, du 101e R.I., qui a écrit le 8 décembre, est prié de donner son adresse aux «Echos» pour L. B. communication justificative.

AMICALE DES JOURNAUX

DU FRONT

L'Amicale des Journaux du Front, qui a donné le samedi 20 décembre courant son assemblée générale annuelle, a ainsi constitué son bureau pour 1925: président, Pierre Chapelle; vice-présidents: colonel Saint-Hillier, Poincignon-Gypé et Jean des Vignes-Rouges; secrétaire général, Alex Chomel (Charles. Ecila); secrétaire adjoint, délégué aux fêtes, P. J. Poittevin; trésorier général, Pierre Chaffange; trésorier adjoint, Christian Dorcy; archiviste, Labrunie. Ont été élus membres du comité: A. Charpentier, Closier, Dallay, de Forge, Ginestou, Gonnet, Robert Jamet de Letraz, de Magneux, de Maisoncelle, J.-J. Rousseau, Léon Vibert.

PENSIONS M. Capgras, député, demande à M. le ministre des Pensions si on peut refuser le carnet médical à un réformé avec pension. (Question du 4 novembre 1924.) Réponse. — Si l'intéressé est titulaire d'une pension d'invalidité concédée au titre de la oli du 31 mars 1919, il peut prétendre au bénéfice des soins gratuits, sauf si la pension lui a été accordée en vertu des dispositions des articles 48 (sapeurspompiers) 49 (fonctionnaires, agents et ouvrierscivils des ministères de la Guerre et de la Marine), 50 (mobilisés en usine) et 51 (mobilisés à la terre) de ladite loi.

,

*

**

M. Charles Baron, député, demande à M. le ministre des Pensions si un blessé de guerre jouissant d'une pension provisoired'invalidité de 10 %, peut prétendre à un emploi réservé lorsque sa demande d'emploi (loi du 30 janvier 1923) a été faite antérieurement à sa comparution devant une deuxième commission de réforme qui a annulé le pourcentage de 10 et remis l'intéressé dans la position service armé. (Question du 4 novembre 1924.) > L'intéressé n'étant plus penRéponse. — Réponse négative. sionné ne réunit pas les conditions fixées par le paragraphe 1er, la loi du 30 janvier 1923. del'article

1de

*

M. Delory, député, demande à M. le ministre des Pensions, comme suite à sa réponse à la question écrite n° 972, du 23 août 1924: 1° quel délai est accordé aux victimes de guerre déjà pensionnées définitivement pour tuberculose pulmonaire pour adresser leur demande en revision, en vue de bénéficier des dispositions du décret du 8 août 1924, et à quelle autorité cette demande devra être adressée, si une simple demande suffira ou si l'intéressé devra joindre un document médical établissant le bien-fondé de sa demande; 20 si le décret du 8 août 1924 n'est pas également vaiable pour les victimes civiles de la guerre. (Question du 4 novembre 1924.) Réponse. — 1° Aucun délai particulier n'est prévu pour demander à bénéficier du décret du 8 août 1924; il appartient au pensionné et il est de son intérêt de faire diligence; 2° réponse affirmative: le barême prévu par l'article 9 de la loi du 31 mars 1919 étant applicable aux victimes civiles de la guerre (art. 3 de la loi du 24 juin 1919.)

*

**

M. Delory, député, expose à M. le ministre des Pensions que dans sa réponse faite à la question écrite n° 344 (J ournalofficiel du 29 juillet 1924), il était dit que le délai de mise en instance de ptnsion, en vertu de la loi du 31 mars 1919, expirait le 4 septembre 1924 et que les demandes de pension formulées pendant cette periode (du 4 septembre 1919 au 4 septembre 1924) n'interrompaient pas le délai quelle que fût la décision prise à la suite de cette demande; que, cependant, certainsjournauxpublient une note quasi officielle où il est dit que cette échéance du 4 septembre 1924 ne vaut que pour les demandes faites en raison d'une infirmité « qui n'a jamais été constatée par une commission de réforme »; ce qui semblerait indiquer que, en ce qui concerne les infirmités constatées par une commission de réforme; même si elles n'ont pas abouti à l'octroi d'une pension, le délai pour une nouvelle instance est reportée à une date postérieure au 4 septembre 1924, et demande au ministre si cette interprétation est exacte. (Question du 4 novembre 1924.) Réponse. — Le délai de cinq ans prévu par l'article 3 du décret du 2 septembre 1919 devant être prorogé de deux ans, suivant le projet de loi déposé par le gouvernement, tout ancien militaire ou marin, atteint d'une infirmité qui n'aurait pas encore été constatée ou qui, ayant été constatée et reconnue imputable au service, n'aurait pas entraîné l'octroi d'une pension pour défaut de gravité, pourra, si ce projet de loi est adopté, demander, dans les formes habituelles, la constatation de son infirmité ou un nouvel examen de son droit à pension.

ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS & VENDEENS Jeudi 8 janvier 1925, à 20 h. 45, réunion mensuelle, 28, boulevard de Strasbourg.

A. C. DE LA S.T.C.R.P. (Association Amicale des Anciens Combattants Chefs Contrôleurs, Chefs Machinistes et Contrôleurs de la S.T.C.R.P.) La prochaine réunion aura lieu le 12 janvier, au siège social.

AMICALE DU 42e & 211e R.I.T. L'assemblée générale aura lieu le mercredi 28 janvier, à 21 heures, au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg, où l'on met une salle à notre disposition. Le secrétaire.

A. C. DES 26e & 255e R.A.C. Volontaires pour un coup de main. On demande des — volontaires pour aider le camarade président dans l'étude de la question mutualité (retraites) dans le cas particulier des A. C. et afin de profiter des avantages de la loi du 4 août 1923. Les camarades particulièrement versés sur le sujet seront choisis de préférence et sont priés de s'adresser ou d'écrire au P. C. du président. Il n'y aura pas de distribution de croix de guerre: Le coup de main est pressé. Le prochain dîner est fixé au samedi 28 mars, Brasserie Gruber, 15 bis, boulevard Saint-Denis.


Nous apprenons le mariage du camarade Boulinier, ancien élève de l'Ecole Polytechnique et ingénieur aux Mines de la Sarre, avec Mlle Germaine Juillet. Nous adressons aux jeunes époux toutes nos félicitations et nos sincères souhaits de bonheur. Le secrétaire.

ASSOCIATION DES A.C. DE VERDUN On ne passe

pas

Commission du Livre d'Or - Siège social: hôtel de ville,Verdun Nous recevons la circulaire ci-dessous Le Conseil municipal de Verdun a chargé l'Association « On Soldats de Verdes d'Or le Livre rédiger de « ne passe pas » dun »et lui a réservé, pour servir d'insigne à tous ses membres, la médaille qu'il a créée en pleine guerre et dédiée aux héros de Verdun en témoignage de sa reconnaissance. Un livre comprendra les noms de ceux qui sont morts à Verdun. Un autre, cefui de tous ceux qui ont survécu à la bataille de Verdun (même s'ils sont morts plus tard sur un autre point du front). Pour réaliser pratiquement cette œuvre du Livre dOr, l'Association « On ne passe pas a créé le titre de membre adhérent. service commandé pendant la guerre La présence à Verdun peut être justifiée par tout papier authentique qui le prouve (citation, etc.). La médaille et la carte de membre adhérent sont remises après versement de la cotisation unique de 5 francs (ajouter 1 franc pour les envoi individuels) et dans un délai aussi court que possible. (Nous nous excusons à l'avance des retards imprévus qui pourraient se produire.) Nous insistons vivement pour que les Associations envoient des listes collectives afin de simplifier le contrôle et de réduire les frais. Les régiments actifs peuvent également envoyer des listes collectives. Ces listes seront établies sous la responsabilité des conseils d'administration des sociétés, ou certifiées exactes par les supérieurs hiérarchiques dans les régiments, afin d'en garantir l'authenticité. Elles doivent être adressées à M. le président de la commission du Livre d'Or, Hôtel de ville de Verdun, avec le mnadat correspondant (compte chèque postaux 70-65 Nancy). Elles comprendront pour chacun les nom, prénoms, grade, n° du régiment, date et lieu de séjour dans la région de Verdun dans les conditions prévues par les statuts. — Sauf instruction contraire, toute somme supérieure à la cotisation de 5 francs sera également affectée à la construction de la crypte. Pour tous renseignements complémentaires, écrire directement à l'Association des Anciens Combattants de Verdun.

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LES AMIS DES SOLDATS AVEUGLES Siège social: 6, rue de la Bienfaisance Œuvre dont le but est de venirenaide aux soldats aveugles, de leur faciliter l'apprentissage ainsi que l'exercice d'un métier et la fondation d'un foyer Métiers exercés par les soldats aveugles rééduqués: brosserie, cannage, paillage, menuiserie, vannerie, raphia, macramé, filets, tricotage de vêtements de laine et de soia, massage, accordage de pianos. Comptoir de l'Œuvre: rue du Temple, Paris. Le Comptoir est chargé dé la constitution et de l'expédition des outillages que l'œuvre accorde aux soldats aveugles, de l'achat et de la fourniture des matières premières mises à la disposition des soldats aveugles pour l'exercice de leur profession respective. Magasin de vente: 90, faubourg Saint-Honoré (en face du Palais de l'Elysée).

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Le magasin est chargé de la vente de tous les objets confectionnés et fabriqués par les soldats aveugles. Les facilités misesparl'œuvre à la disposition des soldats aveugles pour l'exercice de leur profession permettent d'établir leurs articles dans les meilleures conditions et à des prix défiant toute concurrence. En achetant les objetsfabriqués par les soldatsaveugles, vous consacrez les bienfaits de leur rééducation et vous collaborez à la fondation de leur foyer.

LA MOSKOWA & L'ARGONNE (Anciens des 113e, 313e R.I. et 39e R.I.T.) La Moskowa et l'Argonne convie tous ses amis à assister au bal de nuit à grand orchestre qu'elle donnera le samedi 24 janvier, à 21 heures, à la Brasserie Billard-Sports, place des Abbesses. Au cours de cette soirée qu'elle s'efforcera de rendre la plus attrayante possible, elle offrira gracieusement à tous les invités la galette des Rois. Elle serait très reconnaissante à ses camarades des sociétés fédérées, et à leurs familles, de vouloir bien venir nombreux à cette charmante fête familiale. Entrée 5 francs. Souper (facultatif) 10 francs, service

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Société mixte de tir des Sociétés régimentaires (F.F.A.M.C.)

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(Anciens des 69e et 269e R.I.) Société de secours mutuels et d'assurance en cas décès Fondée à Paris en 1894. Inscrite sous le n° 2.402 Siège social: 28, boulevard de Strasbourg, Paris(10e)

Distributiondesrécompenses aux lauréats, sous la présidence

d'honneur de M. le Haut-Commissaire à la Guerre. Présidence effective de M. le général Lagrue, commandant le département de la Seine, et de M. Maurer, président de la F.F.A.M.C. Matinée du 15février1925, à 13 heures, dans la salle des fêtes de la mairie du 10earrondissement, donnée au profit de. la caisse de secours, avec le concours de la « Moskowa et Argonne » (anciens des 113e 313e R.I. et 39e R.I.T.), et de « Solférino » (anciens des 76e et 276e R.I. et 36e R.I.T. Intermède-sauterie. Max-Jazz. Direction: A. Ecorchard. — Entrée: 3 francs par personne.

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Gouvernement militaire de Paris

Paris, le

SOCIÉTÉ MIXTE DETIR

S.A.G. 416 Siège social:

28, Bd de Strasbourg

PARIS

janvier 1925.

*, i,

des Sociétés Régimentaires

(F.F.A.M.C.)

1er

Le Capitaine BROCHET, Président de la Société Mixte de Tir des Sociétés Régimentaires d'AnciensMilitaires

la F.F.A .M.C.,

de

à Monsieur

Monsieur, J'ai l'honneur, au nom du Conseil d'administration de la Société Mixte de Tir des Sociétés Régimentaires de la Fédéra-


tion Française des Anciens Militaires et Combattants, 28, boulevard de Strasbourg, à Paris, de vous prier de bien vouloir honorer de votre présence la distribution des récompenses du concours de tirs pour l'année 1924 fixée au 15 février 1925, 13 heures, salle des fêtes, mairie du 10e arrondissement,Faubourg Saint-Martin. Cette fête sera sous la présidence d'honneur de M. le HautCommissaire à la Guerre et la présidence effective de M. le général Lagrue, commandant le département de la Seine, et de M. Maurer, président de la F.F.A.M.C. Notre Fédération groupe actuellement, sous la présidence de M. E. Maurer, officier de la Légion d'honneur, 107 sociétés régimentaires d'anciens combattants et elle compte plus de 110.000 membres. Nos ressources budgétaires étant très minimes, nous ne pouvons, comme nous le désirerions, hélas, récompenser à sa juste valeur le mérite de tous nos lauréats, uassi nous permettonsnous, connaissant votre grand dévouement pour notre société,

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de vous prier de bien vouloir, dans la mesure du possible, nous aider à récompenser tous ces tireurs assidus. J'ai l'honneur, avec mes remerciements anticipés, de vous prier de bien vouloir agréer l'assurance de ma considération très distinguée.

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CE QUI SE Le Comité insiste à nouveau auprès des Sociétés pour qu'elles envoient mensuellement un avis ou compte rendu de leurs réu-

nions, même lorsqu'elles possèdent un bulletin particulier.

ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS & VENDEENS Concert du 13 novembre. —- Ce concert, le deuxième de la saison, a été particulièrement réussi, grâce aux artistes qui avaient bien voulu assurer leur concours. Le programme était anisi composé: M. et Mme Creix, professeurs de violon: 2. 1. Orchestre. — Berthold, de l'Eldorado, dans Adoration. — 3. M. ses chansonnettes comiques. — 4. Mme La Pima: La dernière lettre, Le Couteau. — 5. M. Ergé: C'est Séraphin, Rose! dis quelque chose. — 6. Mlle Roberty: Dors mon gars, Jolis contes dans son répertoire. — 8. Mlle 7. M. R. Berson de fées. — EscaHe: Etre Madame, La Bohême (solo de Midi). Le piano d'accompagnement était tenu par Mme Rossignon. De nombreux sociétaires, ainsi que leur famille, assistaient à cette soirée et nous pensons qu'ils en ont emporté un agréable souvenir et la conviction que le conseil d'administration sait prendre toutes les dispositions pour rendre les réunions intéressantes à tous points de vue. Réunion du Conseil du 5 décembre. — Cette réunion a eu gestion de la la les intéressant questions but de solutionner pour société pour 1925. D'importantes résolutions ont été adoptées après intervention des camarades François, trésorier; Huet, secrétaire, et Massacry. Ces résolutions seront présentées à la prochaine assemblée générale. A cette réunion, assistaitle camarade Rousseau, du 83e R.I.T. La séance est Assembléegénérale du jeudi 11 décembre. — présidée par le camarade Pochard, président. Après lecture de l'allocution du président, le trésorier expose la situation financière pour 1924. Grâce à une énergique compression des dépenses, cette stiuation a tendance à s'améliorer. Elle présentera un meilleur résultat si les sociétaires avaient plus à cœur de remplir leurs obligationsfinancières. A ce sujet, le trésorier fera encaisser les cotisations par dse traites présentées à domicile par la poste, du 1er au 15février1925. Une circulaire sera adressée, à cet effet, à chaque sociétaire. Le Conseil présente ensuite une proposition qui est adoptée: les Anciens Nantais, Morbihannais et Vendéens demanderont leur admission comme société affiliée après avoir adressé leur démissiondesociété adhérente. Cette d'alléger le modeste budget et est mesure a surtout pour but prise SQUS réserve que la société puisse, à brève échéance, reprendre sa place dans les sociétés adhérentes, grâce à sa prospérité renaissante. Il est enfin procédé aux élections du Conseil1925. Sont élus les camarades: Rochard (81e R.I.T.), du Bodau (411e), Chérel (65e), Georges (265e), Guillotin (65e), François (65e), Huet (65e), Lansé (65e), Mercier (62e). Ponchon (137e). La prochain réunion aura lieu le jeudi 8 janvier 1925, à 20 h. 45.

:

LES ANCIENS & LES COMBATTANTS DU 132e Réunion du 17 novembre1924: La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence de notre camarade Poulain, président. U)

ORDRE CHRONOLOGIQUE.

(1)

PASSE

Etaient présents: Di Gesso, Godzia, Poulain, Travailleur, de Vinzelles, de la Morinerie, Drivon,Buevoz,Hilstorff, Cuny, L'Hoste, Frecon, Hardouin, abbé Péchenard, Bouilliong, Weber, Gallet, Pigneux,Sadi-Gérard. Excusés: Johnson, G. Lapointe. Nous remercions tout particulièrement notre camarade l'abbé Péchenard de sa présence, lequel, entre deux trains, est venu nous donner des nouvelles de quelques camarades du 132e. Mis aux voix, le procès-verbal de la dernière réunion est adopté à l'unanimité. En ouvrant la séance, notre président nous met au courant d'un regrettable incident qui s'est produit le 11 novembre pour le port du drapeau du 1 32e à la cérémonie à l'Arc de Triomphe. Comme le mentionne procès-verbal de notre réunion du 19novembre 1923, il avait étédécidé que, par roulement, nous ferions appel au dévouement de nos camarades, anciens officiers du 132e, pour que l'un d'eux porte notre drapeau à la cérémonie du 11 novembre. Cette année, notre camarade Simon, ancien lieutçnant, pressenti par notre président, avait accepté de bon cœur ce que nous lui demandions. Quand le 11 novembre notre camarade Simon se présenta pour prendre possession du drapeau, il rencontra notre président qui lui annonça que notre camarade Cordier, de Reims, avait été désigné par les Anciens du 132e (section de Reims) pour porter le dit drapeau qui, paraît-1, ne devait pas sortir en raison du mauvais état dans lequel il se trouve; mais que le camarade Cordier, après de multiples démarches, avait réussi à en avoir la garde.Nous ne pouvions qu'approuver le choix fait par nos camarades rémois, car, nul autre mieux que notre vieux camarade Cordier, qui a blanchi sous l'écusson de 132e, ne méritait cet honneur. Pourtant, le fait à regretter c'est que la section de Reims ne nous ait pas fait part de son désir que nous aurions été heureux de satisfaire et qui aurait évité à notre président et au comité de Paris de ie trouver dans une situation si délicate vis-à-vis de notre camarade Simon. A l'unanimité, il est décidé: Que notre président écrira à Reims 1 0 pour obtenir, avec la section rémoise, une liaison plus intime; 2° Qu'il adressera, au nom de tous, l'expression de nos regrets les plus sincères à notre camarade Simon pour cet incident. Notre président nous informe qu'il adressé des félicitations a à notre camarade Cordier qui vient d'être promu officier de la Légion d'honneur. Les «Echos des Anciens Combattants». Cette publica— tion, organe de notre Fédération, qui vient de paraître, est, certainement très intéressante pour tous les membres des sociétés qui en font partie;aussi, pour permettre à nos camarades de la recevoir sans en payer entièrement l'abonnement (3 francs par an), il est décidé que notre caisse en prendra la moitié à sa charge. En conséquence, les camarades qui voudront souscrire un abonnement à ce journal n'auront qu'à ajouter un supplément de 1 fr. 50 au montant de leur cotisation annuelle à partir du 1er janvier prochain. Dîner amical. — Nosdescamarades Gérard et de Vinzelles démarches faites, par eux, pour nous mettent au courant trouver un restaurant susceptible d'organiser notre dîner amicale et surtout de bien nous traiter. Après échange de vues, notre choix s'est porté sur la Taverne de Paris, 3, avenue de Clichy, et la date fixée au 13 décembre, à 19 h. 30. Le prix est fixé à 30 francs. Il est bien entendu que ce n'est pas un banquet, mais un dîner entre camarades. Nous espérons être nombreux autour de la table, car c'est presque toujours dans ces réunions

le


que se retrempe la vieille camaraderie contractée aux armées. Les adhésions sont reçues par notre sociétaire Di Gesso, 6, rue Orfila, Paris-20e. Prière de les lui adresser le plus tôt possible. lieu le lundi Convocation. Notre prochaine réunion aura — 15 décembre, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Cette réunion étant la dernière de l'année et, par conséquent, celle qui précède l'assemblée générale, nous comptons que les camarades y seront nombreux. Le secrétaire, E. DI GESSO.

Dernière heure. — Nous apprenons que notre camarade Johnson vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. Nousadressons ua nouveau légionnaire nos plus sincères félicitations.

AMICALE DES A.C. DES 147e & 347eR.I Compte rendu de la réunion du 21novembre: La séance est ouverte à 21 heures. Président: Sontag; viceprésident: Tricotet;conseillers et censeurs: Simandre, Van Acher, Hardy. Excusés: trésorier: Marielle, et abbé Deniau. Lecture du compte rendu de la réunion du 17 octobre. Communication de la lettre du général Rémond nous avisant de son retour à Paris et de sa visite à notre réunion de décembre. Lettre du général Claudon acceptant la vice-présidence d'honneur de l' Amicale. Nous recevons les adhésions suivantes: Membres d'honneur à vie: commandant Durand-Claye et lieutenant Roblin. Membre d'honneur: commandant Jeannelle. Membre honoraire: Mme Besse. Membres actifs: D'Hauterive et Fiévet. Membre adhérent: Artielle. A tous nos souhaits de bienvenue. Le président Sontag est chargé d'organiser la réception des généraux Rémond et Claudon, fixée au 19 décembre. Sur proposition du camarade Doutre, projet d'un banquet amical pour janvier prochain. L'Amicale prendra à sa charge l'abonnement aux Echos des Anciens Combattants des membres à vie. La séance est levée à 23 h. 30. *

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Compte-rendu de la réunion du 19 décembre 1924 Réception des générauxRémond et Claudon La séance est ouverte à 21 heures. Comité d'honneur: général Rémond, général Claudon; capitaine Ducrot, lieutenantRoblin, capitaine Rougeaux, Dr Gand. Président: Sontag; vice-président:Tricotet; comité: Simandr,e Hardy, Marielle. Excusés: lieutenant Ducourant,abbéDeniau, Longhi. Lecture du compte rendu de la réunion du 21 novembre. Le président communique lettre par laquelle le lieutenantcolonel Dazy donne son adhésion à l'Amicale. Lecture de la lettre du ministère de la Guerre du 9 décembre accordant, sur notre demande, l'autorisation aux officiers de l'armée active de faire partie de notre Amicale (sous les réserves d'usage) S'adressant aux généraux Rémond et Claudon, le président Sontag prononce le discours suivant: « Mes chers généraux, C'est un grand plaisir pour moi que de vous présenter ce soir quelques anciens du 147e et du 347e et de vous adresser en leurs noms et au mien tous nos remerciements et nos souhaits sincères de bienvenue parmi nous. Au mois de mars dernier nous fondions l'Amicale, et dès

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notre première réunion un vœu fut émis celui de vous retrouver pour vous proposer la présidence d'honneur et la vice-présidence d'honneur. En vous écrivant à ce sujet j'étais à peu près sûr de vos réponses: car si les anciens de ces deux régiments ne vous oubliaient, vous non plus ne les oubliez pas. L'idée de camaraderie sur laquelle est basée notre Amicale était de ce fait réalisée puisque vous avez répondu favorablement à notre demande et comme, avant la guerre, nous avons, à notre tête, nos deux Mon désiraurait été de vous présenter beaucoup plus d'anciens de vos régiments, mais il est difficile actuellement de regrouper des hommes qui ont quitté le régiment depuis plusieurs années. Cependant ne désespérons pas, sachons patienter et contentons-nous du premier résultat acquis: une franche camaraderie dans un petit nombre. Et c'est là ce qui, à mon avis, doit nous laisser bon espoir car il faut admettre que ce qui fait la vitailité, sinon la force d'une société quelle qu'elle soit, ce n'est pas son effectif,mais l'idéal qui Ja guide et les sentiments qui unissent ses adhérents. Je sais bien que nous nous y sommes pris un peu tard à fonder l'Amicale; tous mes camarades m'ont manifesté leur surprise a ce sujet en même temps que leur joie en répondant à notre appel. Tous les anciens combattants sont rentrés dans la vie civile, tous ont repris Jeurs occupations, leurs situations et la défense de leurs intérêts personnels après avoir combattu pour l'honneur de la France, et beaucoup, malheureusement, ne veulent plus entendre parler de ce qui leur rappelle la guerre. Pour nous, un autre sentiment nous tient: les souffrances, les privations, les fatigues, les sacrifices, mais aussi les espoirs, les bons moments, les victoires, toute la guerre enfin, upportés en commun nuos défendent d'oublier. Et il me semble que ce serait un outrage à la mémoire de nos chers camarades qui sont tombés si nous ne voulions plus nous souvenir. Et pourtant les événements nous disent de ne pas oublier pour que tant d'héroïsme soit vain! Qui donc mieux que les anciens combattants devrait garder le souvenir des morts de la guerre? Nous les avons connus, nous seuls apprécions la valeur de leurs sacrifices. Que de chers camarades sont tombés à nos côtés! et par quel miracle avons-nous pû revenir de certains combats ! On nous leproche parfois de vouloir des honneurs, des faveurs, des récompenses, hélas! la conscience des anciens combattants est au-dessus de tout cela: la satisfaction du devoir accompli est en eux, mais ce que nous demandons c'est un peu de reconnaissance sincère et qu' on se souvienne. Ce n'est donc que par une union étroite guidée par une bonne camaraderie qui nous imposerons l'hommage à nos morts et le souvenir de ce que nous avons. fait pour la Patrie. Et quelle plus belle association que celle desanciens d'un même régiment? Si lia camaraderie est la base même de toutes associations d'anciens combattants, où la trouver mieux, ailleurs que chez des hommesqui ont combattu, souffert, espéré et vaincu sous les plis d'un même drapeau? Sans critiquer les grandes associations (leurs vues sont tout autres que les nôtres), nous pouvons affirmer que l'Amicale régimentaire restera leseul foyer où sont nées la camaraderie et la solidarité, parce qu'au coeur de chacune est une chose impérissable: le souvenir du régiment. Et oui, tant qu'ils vivront le souvenir du 147e ou du 347e restera gravé dans l'esprit de tous ceux qui auront passé à l'un ou à l'autre de ces deux régiments. Le 147e nous est cher. D'abord pour ceux, qui, comme moi, y ont été incorporés; il nous rappelle notre jeunesse, il a l'école où sous vos directives nous avons appris été pour nous

chefs.

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à aimer la France d'avantage, à la servir et à la défendre. Si nous avons été faits à la dure discipline des régiments de l'Est, nous avons eu la satisfaction de constater que là était la valeur de ces régiments et, somme toute, on était bien au 147. Un bon esprit et une franche gaieté y régnaient toujours; l'esprit de corps qui y était le soutien dans la fatigue, et la bonne tenue du 147e en faisaient le régiment préféré de Sedan. Un souvenir qui m'est souvent revenu à la mémoire est celui-ci: En août 1913, le 147e fêtait le centenaire de la bataille de Goldberg inscrite au drapeau. A cette occasion vous aviez rassemblé le régiment dans la cour du quartier Macdonald et après nous avoir rappelé les vertus et les sacrifices de nos aînés, vous avez prononcé ces paroles qu'il me semble encore entendre: « S'il le fallait un pour, à l'exemple de Sibuet, je Et un an aprèsnous partions vous conduirais à la Victoire. » Belgique; allés puis en sommes nous et vous avec avec vous, bataille de Youcq où le régiment la pénible retraite avec combattit vaillamment, là même où quelquefois nous avions manœuvré. Mais, comme promis, vous deviez nous conduire à la Victoire, avec vous nous l'avons remporté sur cette Marne devenue historique a jamais. Puis ensuite les tranchées, dans cette forêt d'Argonne, où le 147e livrait journellement des combats incessants et où dorment tant de nos camarades. Et c'est là, mon général, qu'appelé au commandement de la brigade vous avez quitté le 147e. Pour ceux qui vous connaissaient, il leur semblait que c'étaitl'âme du' régiment qui s'en allait. Mais non, vous ne nous avez pas quittés. Vous avez toujours suivi, par vos bonnes relations, le 147e et vous avez toujours témoigné de la sympathie aux hommes du 147e que c'est pourquoi, et vous avez eu l'occasion de rencontrer. Et avait surnommé au front: « le Grand-père justice, vous on avec du 147e ». Et comme un père heureux du succès de ses enfants, fièrement vous avez assisté, au ravin de Chuigne, à la remise de la Croix de guerre au drapeau dont vous aviez eu si longtemps la garde. Et de votre profond attachement au 147e, nous avons encore une preuve puisque, pour nous, vous êtes venu ce soir. Quant à nos camarades plus âgés que nous, qui sont venus au 147e comme réservistes, leur présence ici ou leur adhésion à l'Amicale en dit long puisqu'entre leur régiment d'origine et le 147e, ils ont choisi le second. Pour !e 347e son historique est là pour retracer son rôle pendant la guerre et dire qu'il s'est montré digne des chefs qui l'avaient préparé e! des chefs qui l'ont conduit à l'honneur. Si le 147e et le 347e peuvent revendiquer une part de la gloire de l'armée, tout le mérite vous en revient. La haute éducation morale surtout que vous lui avez donnée et les épreuves auxquelles vous l'avez soumis ont contribué à donner au 147e et au 347e les qualités qu'ils se sont acquises pendant la campagne; les citations qu'ils ont méritées en sont la preuve. D'autres chefs vous ont succédé à la tête du 147e mais l'esprit que vous y aviez créé y est demeuré. L'un de vos dignes successeurs, le colonel Bourgeois, aimait, lui aussi, le 147e; il chérissait ses hommes et quand il leur parlait il les appelait: « Mes petits ». La valeur de ce chef était appréciée de tous, tous admiraient sa franchise, son esprit de justice et son grand cœur ainsi que ses hautes capacités. Avec lui et pour lui, le régiment entier se serait sacrifié. C'était un chef, et c'était un père. Rendons hommage à sa mémoire. Aujourd'hui l'emblème sacré du147erepose pleinde gloire au temple de l'honneur de la France. Tout son fier passé est venu échouer là. Par unsimple décret tout a été fini: le 147e a été dissous. Les claironsne feront plus vibrer les notes gaies

la

de son joyeux refrain qu'ils avaient sonné sur tous les points du front. Et d'un si beau régiment, que reste-t-il? Tout et rien. Tout, parce que les anciens combattants sont aujourd'hui un peu partout et qu'ils se souviendront toujours, et rien, parce que sans l'Amicale ils n'auraient plus d'occasion de se retrouver groupés, et sans union seraient sans vie, sans force et s'ignoreraient. Il nous faut donc rechercher le plus grand nombre possible d'anciens du 147° et du 347e, et c'est un devoir. D'autres régiments, plus heureux que le nôtre, existent encore. Des jeunes gens y sont incorporés et lors de la présentation du drapeau il est fait alhision aux faits d'armes du régiment et un hommage est rendu aux morts de ce régiment. Mais pour les régiments dissous i! n'en est plus ainsi: il n'y a plus de jeunes soldats formés à l'école du 147e, les vertus de nos camarades ne sont pas ctiéesen exemple et leurs sacrifices resteront ignorés des générations futures. Voilà les raisons pour lesquelles notre Amicale doit être active et belle. Il nous faut adopter comme principe: La camaraderie pour perpétuer le souvenir en créant solidarité. Si la guerre est infâme, bien ingrats sont ceux qui ne veulent pas admettre les sacrifices qu'elle impose et les mérites qu'elle donne aux combattants! Si au lendemain de la guerre nous avions des droits, aujourd'hui nous n'avons plus que des devoirs! Et si la victoire que nous avons payée si cher n'a pas donné au pays les résultats désirés, on se moque de notre titre de vainqueurs, alors que nous, les anciens combattants nous avons été les premiers déçus. La paix que nous avions entrevue sous la mitraille et qui nous faisait espérer, était tout autre que celle. que nous avons! Pour toutes ces raisons, mes chers camarades, restons unis. Et cette union de toutes les Amicales n'est-elle pas magnifique? Comme pendant la guerre les régiments, les armes s'entr' aidaient pour le même but, aujourd'hui, par la FédérationFrançaise d'AnciensMilitaires et Combattants (à laquelle nous sommes affiliés) tous les A. C. se groupent pour le même idéal. Et cette Fédération nous crée des avantages: Avantages moraux: parce que nous sommes fiers d'en faire partie; parce que nous ne nous sentons plus isolés dans la vie, et si nous avons besoin d'un conseil, d'un avis, d'un emploi, nous trouverons réconfort et aide auprès de nos camarades. Avantages pécuniers par les remises accordées chez certains commerçants et secours suivant les ressources en cas de besoin. Depuis quelques mois la Fédération a publié un journal: Les Echos des Anciens Combattants, ce sera le trait d'union entre tous les membres affiliés, et c'était nécessaire:c'estl'âme qui manquait à un corps. Par ce bulletin, nous savons ce que nous sommes, nous nous étudions les uns les autres, et pouvons apporter notre idée à la réalisationd'un rêve commun: le bien-être du combattant. Et enfin, quand notre caisse le permettra, je voudrais que le drapeau de notre Amicale accompagne chacun de nous à sa derniere demeure pour que l'image de notre cher régiment nous rende le suprême hommage.

la

Voilà, mon général, qui nous sommes et ce que nous voulons. Je crois avoir été l'interprète de tous mes camarades en vous adressant ici l'expression des sentiments sincères qui animent.

nous

Quant à nos espoirs: Recruter des anciens, venir en aide à nos camarades nécessiteux. Et nous aurons ainsi la satisfaction d'avoir continué l'œuvre commencée par nos chers disparus, et s'ils revenaient ils verraient que nous avons respecté leurs sacrifices. Pour terminer, je vous demanderais à tous mes chers camarades, de vous joindre à moi pour adresser un pieux souvenir


et rendre un hommage fraternel à tous nos chers disparus, les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats des 147e et 347e R.I. qui sont morts pour que nous vivions, et à leur exemple n'ayonsqu'un mot d'ordre: Pour toi, France! »

Le général Rémond remercie ainsi que le général Claudon. Prenant ensuite la parole, le général Rémond nous exprime toute sa joie de se retrouver parmi ceux qu'il a eu l'honneur de conduire au feu. Il retrace sa carrière au 147e, auquel il a donné toute son intelligence et toute son affection. Il est heud'avoir toujours eu la sympathie de ceux qui l'ont connu, et reux c'est avec émotion, mais avec fierté, qu'il se souvient qu'il est toujours « notie colon ». Il nous recommande bien de rester unis pour la grandeur de la France et de conserver intact l'honneur de notre cher régiment dont il lui fut douloureux de remettre le drapeau aux mains d'un successeur quand il fut appelé au commandement de la brigade. Et pour terminer, le général Rémond nous demande une minute de recueillement en hommage à nos camarades disparus. Ce silence impressionnant cesse quand le général Rémond s'écrie: « Et maintenant: Vive la France ! Vive le 147e! »

Ensuite

nous recevons les adhésions suivantes: Membres d'honneur: commandant Bénech, capitaine Rougeaux. Membres actifs: Dr Singer, Maisse, Glachant, Potelune,

Foutanges. Membre adhérents: Caron, Arnould. Le banquet de l'Amicale est fixée au samedi 10 janvier. Les camarades Tricotet et Roblin ont bien voulu se, charger des démarches nécessaires et nous les en remercions vivement. Tous les membres présents ont éprouvé une grande joie de se retrouver ainsi, en franche camaraderie, avec nos généraux, et c'est sans distinction de grades ni de situations que chacun emporte un excellent souvenir de cette réception. Avant de lever la séance, le présidnt Sontag, au nom de tous, adresse nos meilleurs souhaits pour 1925 à nos deux généraux, en formant des vœux pour que tous deux restent longtmeps à notre tête pour nous continuer leur paternelle bienveillance et leurs sages conseils nécessaires à la réalisation de nos projets. La séance prend fin à 23 heures.

Le président, C. SONTAG.

LA 10e REUNION DE LA

MARJOLAINE

(Anciens combattants du 27e Dragons)

Notre 10eréunion a eu lieu le 30 novembre dernier et son

succès a dépassé toutes nos espérances. Dès 10 heures, nos camarades se rassemblent en nombre dans la cour d'honneur des Invalides pour aller saluer notre cher étendard dont le souvenir est resté si vivace au plus profond de nos cœurs et que nous ne pouvons jamais contempler sans qu'une larme vienne humecter nos paupières:

!

Honneur à Toi

fier Etendard, 0 Toi, dont les couleurs sereines Flottent déjà de toutes parts Sur les villages de Lorraine ! Qui, le premier, de la Moselle au Rhin Vint dans tes plis porter la délivrance Et le sourire de la France A nos braves frères lorrains

!

Minute poignante de recueillement qui nous fait revivre tant de souvenirs émus et au cours de laquelle chacun de nous te jure lui-même de toujours te rester fidèle. Et à 10 heures 30, quand commerce la messe dite à l'intention des officiers, gradés et cavaliers du 27e dragons morts pour la France, la chapelle Saint-Louis des Invalides est noire de monde: au premier rang de l'assistance, MM. les généraux Gôuraud, gouverneur militaire de Paris;; Mariaux, commandnat des Invalides, F éraud, Buisson et Huet; M. Maurer, président de la F.F.A.M.C., et le commandant de Courson de la Villeneuve,président de « La Marjolaine ». MM. les généraux Conneau et Lasson s'étaient excusés ainsi que S. G. Monseigneur Roland-Gosselin. Au cours de l'office, un programme des plus réussis est interprêté par Mlle Antoinette Chardon, MM. G. Bourette, André Fleurot et Paul Roche. Puis M. l'abbé de l'Epinois,aumônier des Invalides, lit la longue liste de nos glorieux morts et donne l'absoute. Le trajet des Invalides aux grands boulevards est vite parcouru et, à midi, plus de 80 anciens dragons sont réunis dans la belle salle de la Taverne du Nègre. En l'absence du colonel de Magy, notre sympathiquesprésident d'honneur retenu à Chambéry, le commandant de Courson de la Villeneuve, préside, ayant à sa droite le général Huet. Les trois grandes tables sont rapidement garnies;leplaisir de se retrouver et d' évoquer de vieux souvenirs se lit sur tous les visages; plus franche gaîté ne cesse de régner. Au café, le président se lève et ouvre l'assemblée générale; il exprime tout d'abord le regret -— partagé de tous — de l'absence du colonel de Magy et, en quelques phrases émues, remercie nos camarades d'être venus si nombreux de tous les coins de la France et d'entretenir si vivaces les sentiments de camaraderie nés du front. Puis, dans une improvisationpleine d'esprit, le général Huet remercie des félicitations chaleureuses qui ont accueilli ses nouvelles étoiles et nous assure de l'attachement profond qui le lie aux « cavaliers ». Le général Huet et le commandant de Courson de la Villeneuve sont longuement applaudis. Notre trésorier Vicaire fait ensuite le compte rendu moral et financier; les comptes sont approuvés à l'unanimité. Le bureau est renouvelé et chacun constate avec satisfaction la prospérité toujours croissante de la «Marjolaine» aussi des applaudissements nourris sont-ils adressés à nos camarades Vicaire et Hême qui, sous la haute direction de notre président d'honneur' et de notre président, sont les véritables et zélés animateurs de notre Amicale.

la

AMICALE DES A.C. DU 38e R.I.T. L'assemblée générale de l'Amicale de 38e R.I.T. a

eu lieu

27 novembre, au siège social. Après lecture du procès-verbal de la dernière assemblée des

le jeudi

compte rendu financier et moral, adoptés à l'unanimité, l'assemblée a décidé de porter au 11 novembre l'envoi annuel d'une délégation à Montargis pour y honorer les morts pour la France du régiment. Le camarade Mathieu a rendu compte du dernier voyage à Montargis et de l'accueil tous chaleureux que les camarades montargois ont réservé à la délégation. Un projet de promenade est envisagé pour le printemps prochain. Les membres du bureau à remplacer en exécution des statuts, sortants et rééligibles, ont été élus à l'unanimité. La composition du bureau reste donc la même.

»

;


Mais le temps presse et, peu après, nos camarades se retroulieu une matinée F.F.A.M.C., la de salons les dans a vent artistique et dansante à laquelle la Fédération s'est fait repréinvités se nombreux De camarade Fortoul. senter par notre livrent aux délices des tangos et des fox-trott aux sons d'un excellent jazz-band. Malheureusement la salle est trop petite sympathique trésorier —organisateur affluence l' notre et pour d'en choisir doit promettre réunions de chef toutes nos —partie artistique en des plus La est prochain. l'an plus vaste une Roche et Paul fidèle comique Guillaudot, attrayantes: notre Gérard Beau de Loménic se partageant des applaudissements mérités avec le chansonnier mutilé Jeand, des «Gueules cassées», qui avait bien voulu nous prêter son concours. Après une petite tombola au profit de notre caisse de secours, le jazz-band reprend quand les danseurs songeront à se heures 7 de il près et sera retirer. Cette 10L journée de «La Marjolaine» peut compter parmi les plus brillantes et tous ceux qui y ont assisté se sont promis de revenir l'an prochain et — comme notre trésorier nous troud'amener de nouveaux camarades plus salle vaste vera une et de nombreux invités. Un compagnon de «La Marjolaine».

Groupe d'Orléans

Pour toutes communications intéressant la région, prière de s'adresser au camarade Maurice Morin, 26, rue Sainté-Anne, à Orléans.

SOLFERINO (Anciens des 76e, 276e R.I. et du 36e R.I.T,) Le nouveau conseil d'administration de «Solférino». à la suite de l'assemblée générale annuelle du 2 décembre est ainsi

:

composé

Président: M. M. Macpherson; vice-présidents: MM. E. Casset et A. Benoit; secrétaire général: M. E. Lehongre; secrétaire adjoint: M. E,. Dupuis; trésorier général: M. L. Rosier; trésorier adjoint: M. A.Fricault; administrateurs: MM. G. Garo, L. Bille, H. Lippmann, Loyez, F. Marty, S. Sassafras; porte-drapeau: M. L. Blanpin. Sur la proposition du nouveau président Macpherson, l' assemblée nomme à l'unanimité président honoraire M. Char-

-

pentier. Les camarades de «Solférino» apprendront avec plaisir la nomination comme chevalier de la Légion d'honneur de notre aimable et dévoué sociétaire Ferdinand Marty. Le conseil d'administration de «Solférino» est heureux de renouveler ici à notre camarade, titulaire de nombreuses citations, ses plus vives félicitationspourcettedistinction si méritée. Prochaine réunion: mardi 6 janvier.

AMICALE DES A. C. DES 3e,105e, 111e, 311e ET 412 REGIMENTS D'ARTILLERIE LOURDE Compte rendu de la séance du 2 décembre, ouverte à 21 h., ausiège social: Le président s'est fait excuser par suited'unegravemaladie de son petit-fils qui a dû subir une opération le jour même. Il est donné lecture du procès-verbal de la séance precedente, observations. adopté procès-verbal est sans ce Plusieurs camarades demandent qu'il soitproduit à la prochaine réunion un compte détaillé de la situation financière. Chartier, trésorier général, et Rilly, trésorieradjoint, sont désignés pour faire rentrer les cotisations en retard qui n'auraient ainsiqu'ilavait été convenu 1er décembre du payées été pas à la réunion mensuelle du 7 octobre dont le compte rendu est paru au bulletin de novembre. Conformément à l'article 20 des statuts, les sociétaires dont la cotisation annuelle n'aura pas été acquittée seront considérés Amicale à l' de contrôles des rayés démissionnaires et comme la réunion de février. Nous prions donc nos quelques camarades en retard de se nous qu'ils espérons possible le plus règle tôt et mettre en acquitteront volontiers cette redevance minime destinée faire vivre et prospérer notre petite Amicale sous l'égide de la grande Fédération, dont tous les services sont à la disposition de chacun de nos membres. Prochaine réunion au siègesocial le mardi 6 janvier, à 2 1 heures. Le Comité.

E. LEHONGRE, secrétairegénéral.

LES GUEPINS (Anciens du 131e R.I.) La prochaine réunion mensuelle aura lieu le mardi 6 janvier,

à 21 heures.

Compte rendu de la réunion du mardi 2 décembre: La réunion est présidée par le camarade Drouet. Il est rappelé aux camarades présents que l' «Echo Bolante» sera remplacé le mois prochain par les Echos des Anciens Comprochaine fois à se décider pour l'un ou l'autre bulletin. En tout battants et ce à titre d'essai; les membres de la société auront la cas, le gérant et l'imprimeur de l' «Echo de Bolante» avaient l'air décidé à préférer les Echos des Anciens Combattants. Le président de la commission des fêtes n'a pu donner à la réunion un exposé de ses demandes quant à l'organisation de la fête annuelle du 15 février (et non du 18), mais a promis de nous apporter le 6 janvier un programme très complet de ce banquet-matinée-sauterie-apéritif, etc.

à

Y en a

AMICALE DES ANCIENS DU 331 R.I. Groupe parisien

La dernière réunion du mardi 2 décembre a eu lieu sous la présidence du docteur Morin. Après la causerie amicale, les sympathiques camarades Alfred Poté et Hémery ont organisé une tombola gratuite qui obtint le plus grand succès. Tous nos remerciements. La prochaine réunion aura lieu au siège social, à 21 heures, le mardi 6 janvier 1925..

pour tous les goûts! (bis)

Et la séance est levée au grand émoi de Lambert qui ayant

,

repéré des anciennes têtes s'empresse de réclamer, et comment! les cotisations en retard, et même celles qui ne le sont pas. Au cours de la réunion nous avons rencontré les camarades Guéneau, Strauss, Houdebin, Vion, Girard, Lambeil, Saunier, Ného, Guillot, Feret du Longbois, Laigret, Combeau, Paulhan, Ponceau, Bellereau, Drouet, Nottin Paul et Marcel Paul, et tout un tas d'autres, mais l'imprimeur se fâcherait! alors!


A. C. DU 89, R.I. Procès-verbal de la séance du comité du 2 décembre 1924: La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade David. Présents: David, Chaix, Guénot, Plassat, Léonoris, Vuillame, Caussard, Watteaux, Jeannard, Lesieur, Raymond-Lugat. Excusé Piot. Absents Savinien, Duplessy, Leplus. Poirier Adrien assisLes commissaires aux comptes Laly tent à la séance. Le président souhaite la bienvenue à Jeannard et Vavinien, membres du comité, ainsi qu'à Poirier Andrien, Pelletier Roger et Laly, de la commission des comptes. Il fait appel à leur dévouement pour continuer l'œuvre entreprise dont le champ d'actiondevient de plus en plus étendu. La parole est donnée à Vuillame, secrétaire général, qui donne lecture du compte rendu de l'assemblée générale. Le procès-verbal est adopté sans observations. Notre camarade fait partdes adhésions nouvelles: Druckmann, Dodin, Honoré Pierre, Julien Amédée. Le président rend compte de la manifestation de la fête de la Victoire organisée sous les auspices de la Fédération et signale le grand nombre d'anciens du 89e qui tinrent à assister à la cérémonie de l'Arc de Triomphe. Le camarade Leplus, désigné par le comité pour porter le drapeau du 89e, représentait notre Amicale dans le glorieux cortège des étendards. D'autre part, le résultat de la quête faite par Sorieul montre avec quel dévouement notre ami s'est acquitté de sa mission. Déduction faite des frais et de la quote-part attribuée à la Fédération, la somme de 174fr. 80 a été versée à la caisse de notre Association. Le comité est unanime à adresser ses vifs remerciements à Sorieul ainsi qu'?¡ Mlle Duprat qui l'accompagnait en qualité de quêteuse. Le président fait connaître que maître Brossard, huissier chargé des intérêts de l'Association dans l'affaire Ravier, tient à notre disposition la somme de 71 francs. Cette somme représentant exactement l'avoir que notre ex-trésorier généralavait en caisse au moment de son exclusion, le comitéconsidère cette affaire comme terminée. Il est ensuite procédé à l'organisation du banquet et de la fête annuelle qui auront lieu en mars. Léonoris et Caussard sont désignés pour effectuer des démarches auprès de divers établissements et rendre compte du résultat à la prochaine séance du comité. Conformément aux statuts, le renouvellement des membres du bureau s'opère comme suit: Sont élus, président:Lucien David; vice-présidents: Guénot, Plassat, Leplus; secrétaire général: Maurice Vuillame; secrétaire chargé des réunions Caussard; secrétaire chargé du bulletin: Piot; trésorier général: Léonoris; trésorier chargé des remises commerciales: Raymond Lugat. David se fait l'interprète des nouveaux élus en remerciant les membres du comité de marque de confiance et de sympathie qu'ils viennent de témoigner aux membres sortants. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h. 45. Le secrétaire général,Maurice VUILLAME.

::

et

6

:

la

20e ET 160e D.I.

Extrait du procès-verbal de l'assemblée générale du 3 décembre 1924: La séance est ouverte à 21 h. 20, sous la présidence du Dr H. Torchaussé, président.

45 membres sont présents; 25 sont représentés et excusés; 7 sont excusés pour maladie ou séjour à l'étranger. Conformément à l' ordre du jour, notre vétéran, le camarade DuboisLouis, vice-président, répond « Mort au champ d'honneur! » à l'appel des dix-sept camarades morts pour la France, membres de « Gênes ». Le présidentassocie à ce souvenir tous nos camarades des régiments de nos divisions, qui ont été tués à l'ennemi, ainsi que nos quatre camarades décédés dans le courant de l'année: MM. Courtin,Thoin, Legarçon et le général Cigna. Le procès-verbal de l' assemblée générale du 5 décembre 1923 est adopté sans observations. Il est ensuite procédé: 10 à l'admission des nouveaux membres: 8 membres participants, 5 membres adhérents, 3 membres assurés, 5 membres honoraires et ! membre bienfaiteur. Ces 22 membres sont définitivement admis à l'unanimité. 2° Des démissions: Périer (M.-P.), démissionnaire en décembre 1923 et assuré en 1924; Leblanc et Heuzé (M.-A.) ; 3° Des radiations proposés: pour refus de paiement: Rebel, Holozet, Garnier (M.-H.), Rivollet (M.-A.; pour défaut de paiement: Chatoux, Gicquel, Dorrière (M.-P.). Ces démissions et radiations sont adoptées à l'unanimité (soit 10 voix). Avec nos 4 camarades décédés, nous avons donc 14 membres comme pertes. Le secrétaire donne ensuite la situation numérique de la société au 3 décembre 1924 par rapport à celle du 5 décembre 1923, qui peut se résumer ainsi: 62 membres participants, soit en plus2 38 1 — adhérents,

7 3

—;

— — —

13

4

Au total

7

assurés, 3 — honoraires perpétuels. honoraires, soit en plus 1 bienfaiteurs, 1

membres au lieu de 119. Le trésorier expose la situation financière: 12

1924.

Restait en caisse au 5 décembre Recettes en

1923.

Ensemble.

Dépenses en 1924: Remise de 2 primes d'assurance-décès. Dépenses diverses

1.500, » 3.009,95

Ensemble.

4.509,95

Reste en caisse au 3 décembre

: espèces

1924.

2.275,80 5.316,50 7.592,30

4.509,95 3.082,35

Somme représentée

En Valeurs

en.

portefeuille.

1.233,35

1.849,»

Au nom de la commission de contrôle, le camarade Fabre

félicite le camarade Stiégler de la bonne tenue des livres et du dévouement qu'il apporte à remplir les délicates fonctions de trésorier et demande à l'assemblée de lui donner quitus pour sa gestion de 1924. La situation financière et le rapport de la commission de contrôle sont adoptés à l'unanimité. Le président donne ensuite lecture du compte rendu moral de la société, qui a été très applaudi et approuvé par acclama-

tions..-


Le trésorier propose que le capitalassure au décès pour 1925 soit maintenu à 900 francs vu les deux décès enregistrés par la Caisse des Dépôts et Consignations, la prime à verser sera caisse de la sociétépourrait plus forte qu'en1924, mais des memsupporter l'augmentation sans toucher à 'la cotisation bres participants et assurés. Cette proposition est adoptée à mains levées, sans opposition. Le secrétairedonne connaissance des avantages supplémentaires que les sociétés de secours mutuels approuvées ont en plus des sociétés de secours mutuels libres et propose à l'assemblée de demander au ministre du Travail et de la Préactuellement libre, devienne société, sociale notre que voyance société approuvée. , de Il fait savoir que, pour que les statuts soient dans l'esprit 1 898, il y aurait lieu de les modifier, avril 1er du loi de la ceux de membres adhérents et de nomcatégories les supprimant en bres bienfaiteurs, conformément aux articles 2 et 3 de la loi du 1er avril 1898. Les membres adhérents deviendraient donc membres honoraires, mais ils ne paieraient que 6 francs par an, soit la cotisationdes membres adhérents suivant l'art. 28 de nos statuts, 10 francs montant de la cotisation actuelle des memde lieu au bres honoraires suivant l'art. 32. Plusieurs camarades prennent part à la discussion de cette proposition, notamment notre camaradeYvetot, qui explique qu'elle est inacceptable, car au point de vue statutaires les membres participants ou adhérents ont droit seuls de faire partie du conseil ou de prendre part aux délibérations en réunion mensuelle ou en assembléegénérale; or, parmi les 38 membres adhérents qui deviendraient membres honoraires, s'ils ne désirent plusieurs sont très dévoués ou être participants, membres pas font partie du conseil, donc, statutairement comme membres ni discuter pour et faire plus rien pourraient honoraires, ne dans l'intérêt de la société. M. le docteur Torchaussé dit que le conseil, lors de l'examen de la proposition de Déon, avait pensé que les membres adhémembres devenus de seulement changeraient et que nom, rents honoraires ils conserveraient naturellement les droits qu'ils ont actuellement; maispuisqu'il n'en serait pas ainsi, s'il n'est pas possible de conserver la catégorie de membres adhérents pour être société de secours mutuels approuvée, nous resterons société de secours mutuels libre, car il n'est pas dans l'intention du conseil de vouloir mécontenter et froisser 38 camarades pour obtenir quelques avantages supplémentaires. Il est ensuite convenu que Déon se renseignera à ce sujet et cette proposition est ajournée à la majorité absolue. Quant à la suppression de la catégorie de membres bienfaiteurs, elle sera envisagée en même temps. Puisque les statuts devaient être modifiés, on pouvait les

;

la

ils

améliorer; Déon proposait donc; 3 ans et du conseil soient nommés membres les Que pour « renouvelables par tiers chaque année, dont le président ou un desdeux vice-présidents, soit 7 par an. » Cette proposition ayant été acceptée à la majorité, il fut décidé que pour avoir un point de départ, le conseil serait renouvelé le soir même.

Suivant l'ordre du jour, le secrétaire donne lecture de divers

:

rapports 1° Sur le principe d'une messe annuelle pour nos camarades prinmorts pour la France; le conseil proposant d'adopter ce cipe et que cette messe soit simple et dite dans une chapelle et à une meilleure heure que cette année; ces deux propositions ont été adoptées à la majorité absolue; 2° Sur le local. Par raison d'économie pour la caisse de la société, quelques camarades ayant proposé que le siège social soit chez le président et que l'on se réunisse dans une salle de

Tell

qui serait mise à notre disposition, Déon fait remarquer: que les sociétaires seront appeiés ainsi à voudraient, qu'ils le plus ne ce qui entraînerait alors consommer pour eux des frais supplémentaires; — qu'il a entendu dire par d' autres camarades et qu'il se rallie à eux: « Si la société se réunit à l'avenir dans un café, je n'y viendrai plus» — que des 25 à 30 membres que nous nous retrouvons chaque mois à la réunion, il n'yen auraitbientôt plus que 10, que 5, ce serait la fin inévitable de la société. Dans ces conditions le conseil a décidé de vous proposer que notre siège social ne soit pas changé, pas plus que le lieu de réunion, ce qui ne nous empêcherait pas, après chaque réunion, que nous nous réunissions pour jouer ou causer à la Brasserie, comme par le passé, car alors nous y allons si nous le voulons entre amis et ce n'est pas obligatoire. Cette proposition est adoptée à la majorité. La parole est ensuite donnée au camarade Contentin, commissaire général, pour la lecture du rapport au sujet de la fête du 7 février 1925. Elle aura lieu dans la salle des fêtes de la mairie du 6e arrondissement. Le programme dont les grandes lignes ont été tracées par le conseil comprendra pour la partie concert, de 9 heures à 11 h. 30, une pièce de Courteline: les 3e et 5e actes de Faust; des mono« La paix chez soi logues comiques, etc. Pour la 2e partie, bal de nuit avec tirage de la tombola-surprise. Après examen des dépenses prévues, le conseil a décidé que le prix d'entrée au concert-bal serait de 4 francs, au lieu de 3 francs comme il avait été envisagé à la réunion de novembre. Il sera fait des cartes donnant droit à des places réservées et des cartes d'invitation. Toutes les cartes de places réservées seront numérotées et payées d'avance par les sociétaires. Celles qui n'auront pu être placées avant le 3 février seront remboursées à cette réunion mensuelle. Les cartes non rendues à cette date seront considérées vendues et ne seront pas reprises. Le président redonne la parole au secrétaire: 1° Pour le rapport sur les remises commerciales, d'où il résulte que 20 camarades seulement s'y intéressent, que certains de ces camarades ont touché de 6 à 45 francs et d'autres 102 francs. On pour le 3° trimestre 1924 toucheront de 3 peut donc récupérer une ou plusieurs fois la cotisation annuelle. La société est classée une des premières sociétés de la Fédération pour le montant des remises qu'elle a reçues; il est à souhaiter que le nombre de nos camarades profitant de ces remises augmntera encore en 1925, ce qui est intéressant pour eux et pour la caisse de la société. 2°Mutilés. La Fédération a reçu pour 1924 une subvention de 15.000 francs de l'Office National des Mutilés et Réformés de guerre; comme ellecompteenviron 5.000 mutilés, chaque mutilé aurait donc droit à 3 francs. Notre quote-part étant minime, votre conseil a pensé que nos camarades mutilés voudront bien l' autorisé à la laisser dans la caisse de la Fédération, qui a tant besoin d'argent pour se permettre d'avoir un nouveau local digne des anciens combattants, étant entendu que les mutilés nécessiteux seront secourus. Après quelques observations présentées, il est décidé à une forte majorité que si toutes sociétés de la Fédération abandonnent leur quote-part, notamment une société de mutilés, notre société abandonnera la sienne. Elections. — On va procéder au renouvellement partiel du conseil; à ce moment notre camarade Drobert, conseiller, demande si le nombre de conseiller ne pourrait pas être réduit vu le nombre de sociétaires. Après quelques échanges de vue. il est décidé de ne pas modifier à nouveau le nombre de membres du conseil, le nombre ayant été porté de 14 à 20 à l'assemblée générale du 4 janvier 1922 (art. 10 des statuts).

la Brasserie Guillaume

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»;

à


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Huit conseillers sortants sont réélus à l'unanimité: MM. DuboisLouis, vice-président Déon, secrétaire général Stiégler, trésorier général; Fossey, Bonnet, Bibert, Delaruwière, Du-

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chêne.

Notre camarade Etienbled, que nous n'avons pas le plaisir de voir ni à nos réunions mensuelles, ni aux réunions du conseil, étant très pris par les affaires, le président, à la demande du camarade Bertho, vice-président, propose de le remplacer au conseil par le camarade Fabre. Cette proposition est acceptée à une forte majorité et Fabre

est nommé conseiller à l'unanimité. Conformément à la décision prise par l'assemblée, le président déclare que leconseil ainsi composé est démissionnaire, maisaussitôt il est réélu à l'unanimité et par acclamations pour trois ans (voir la composition du conseil et des commissions à la

du procès-verbal). Le camarade Lamontagne est Commission de contrôle. — désigné à l'unanimité pour remplacer Fabre nommé conseiller. Fabre y remCommission de propagande et des fêtes. — placera Etienbled. Délégués à ICI F.F.A.M.C. — Sans changement. Le président fait part qu'il vient de recevoir de M. et Mme Charles Le Besnerais un avis de la naissance de leur fils Bernard et leur adresse nos plus sincères félicitations et meilleurs vœux de bonne santé pour la maman et le bébe. Nous avons le plaisird'enregistrer ce soir deux nouvelles adhésions. Celle de M. le lieutenant-colonel Lepetitcomme membre honoraire et celle de M. Gosselin comme membre adhérent. La séance est levée à 23 heures 40. fin

Leprésident,Lesecrétairegénéral,

Dr H. TORCHAUSSÉ.

L. DÉON.

P.-S. — Le compte rendu moral de la société paraîtra dans le prochain « Echo », en février. Conseil d'administration constitué à l'assemblée générale du 3 décembre 1924

MM. Torchaussé Henri (docteur), président, 7, rue Coysevox, Paris-18e; DuboisLouis, vice-président, 60, rue du Pla-

teau, à Vanves (Seine) ; Bertho Lucien, vice-président, 139 bis, rue Lamark, Paris-18e; Déon Lucien, secrétaire général, 14, rue Rodier, Paris-9e; Yvetot Georges, secrétaire adjoint, 180, rue Cardinet, Paris-1 7e; Stiégler Charles, trésorier général, 22, rue Louis-Blanc, Paris-1 0e; Clément Gustave, trésorier adjoint, 15, rue Collette, Paris-17e; Contentin Victor, commissaire général, 2, square Alice (rue Didot), 14e. Conseillers MM. Sys, président d'honneur,Fossey, Bonnet, Bibert, de Glos, Delaruwière, Duchêne,Germain, Lafontaine, Guénanem, Boulogne, Drobert, Fabre. Délégués à la F.F.A.M.C. : MM. Torchaussé, président; Déon, secrétaire général; Clément, trésorier adjoint; Drobert, conseiller, 102, rue des Haies, Paris-20e. Commission de contrôle MM. Huot, Martin, Lesaulnier, Lamontagne. Commission de propagande et des fêtes MM. Bertho, viceprésident, président Yvetot, secrétaireadjoint, secrétaire Fabre, Germain, Drobert. Le secrétairegénéral, L. DÉON.

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Convocation. — Prochaineréunion au siège, le mercredi 7 janvier 1925, à 21 heures.

ASSOCIATION DES 172e & 372e R.I. Assemblée générale du 6 décembre 1924: La séance est ouverte à 21 heures. Hubner préside. Sont présents: Pécaud, Bonnefont, Fontaine, Boigeaud, Steinbach, Delomme, Balanger, Mairet, Mettaz, Wlache, Bonneau, Michel,Gasnier,Thrardt, Bailly, Heymaux, Avard, Detterer, Argenvilliers, etc. Excusé: Grandgenèvre. Après lesremerciements d'usage, adressés aux membres présents, Hubner donne la parole au vice-président Pécaud, lequel, faisant fonction de secrétaire, lit le compte-rendu de la dernière assemblée générale tenue le 31 novembre 1924. Ledit procèsverbal étant approuvé à l'unanimité, le président explique pourquoi la réunion a lieu rue du Temple, et non place de l'Hôtelde-Vile. La Taverne Municipale est occupée par une société qu; y donne un banquet. Le tenancier s'est excusé, en affirmant que cet événement, contrariant, n'est qu'accidentel. La prochaine assemblée générale est annoncée date : 3 janvier 1925; lieu: Taverne Municipale, place de l'Hôtel-deVille; horaire: 21 heures. Conformément aux statuts, il sera procédé, par voie d'élection, au renouvellement partiel du bureau, savoir: 1 vice-président, le secrétaire, 1 conseiller. Cette réunion est donc la plus importante de l'année; Hubner, tout en lefaisant remarquer, exprime naturellement le désir de voir rassemblés, durant la soirée du 3 janvier, tous les adhérents disponibles. La désignationdes membres dirigeants ne doit pas être faite à lalégère les électeurs, avec, comme bases, les résultats obtenus par quelques camarades qu'ils ont appréciés, peuvent voter en connaissance de cause. Quant aux candidats éventuels, auxquels Hubner fait un pressant appel, il faut absolument qu'ils se pénètrent de l'idée par horrifiante d'ailleurs — qu'une tâche leur sera imposée. Compter sur le voisin est une mauvaise action il est triste de penser que certains, qui n'ontstatutairement aucune fonction, sont contraints d'accomplir le travail des défaillants. Un tel état de choses est dangereux pour l' Association, parce qu'il peut décourager les bonnes volontés soumises à de trop rudes épreuves, Quelques mots au sujet des conférences; la première sera faite par le camarade Vermüth. Sont inscrits pour les deux qui suivront: Chiara et Pagnon. Le sénateur Japy, qui a promis son concours, sera averti en temps opportun. Les colonels Girod, Brindel et Gastinel, ainsi que Missoffe, député de Paris,se sont excusés, parce que débordés. Hubner lit ensuite la lettre de démission de Bach. secrétaire de l'Association. Une nouvelle vacance se présente; que les camarades, auxquels le maniement d'une plume est familier. en prennent note. Sont annoncés: Denouvelles adhésions (dix depuis la réunion précédente) ; Deux naissances intéressant nos camarades Pinguet et Brischoux, tous deux de la section Franc-Comtoise; Et malheureusement un décès, qui endeuille la famille Steinbach, à laquelle l'Association adresse l'expression de sa sympathie douloureusement affectée. Une évocationrapide du dernier dîner suit immédiatement; cette manifestation amicale fut parfaitement réussie: bonne chère, franche cordialité, sauterie brillante, tel en est le bilan. Dans le courant de mars, une matinée-concert sera organisée. Le succès est certain; nombreuses seront les familles qui, tout entières, répondront favorablement à l'invitation que nous lancerons en temps utile. Tout sera tenté pour éviter la médiocrité. En tout cas, Pécaud et Bonnefont s'y emploieront. Le dernier nommé met ensuite l'assemblée au courant du résultat de ses démarches, en vue de la publicité, dont il est chargé. Cette question pécuniaire, donc intéressante, captive

:

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-

;


naturellement l'attention des membres présents. La chasse aux n'en revesouhaitons louer à ouverte; nous que est « case nions pas bredouille. Ceci n'est d'ailleurs pas à craindre; Saint-Girons, toujours dévoué, nous a déjà valu deux réponses favorables. Hubner ajoute quelques explications, fait ressortir à nouveau les avantages tangibles dont peut benéficier l'abonné aux «Echos des Anciens Combattants», et lève la séance à 23 heures.

ASSEMBLEE GENERALE DE LA F.F.A.M.C.

»

Pour le secrétaire:

AMICALE DES A.C. DES

2e

PÉCAUD.

& 2e bis ZOUAVES

;

La 3e réunion générale a eu lieu le samedi 6 décembre toutefois nous devant un nombre assez restreint de camarades

Mme la générale parmi le de plaisir compter nous avons eu

Grossetti, M. de Montluc, le commandant Weinveiller. Le bureau était presque au complet. Le président ayant rendu compte de la cérémonie de la Flamme pour laquelle notre Amicale avait été désignée et le trésorier ayant fait part de la situation budgétaire, qui s'améliore grâce à de généreux donale désir camarades présents renouvela secrétaire le aux teurs, de constituer un recueil de faits individuels dignes d'être écris de grandes actions des détail le seraient qui nos et en somme régiments. M. de Montluc nous fit à ce propos une petite causerie qui il fut discuté sur la date de quoi après l'intérêt, démontra en la prochaine réunion pouvant convenir à tous les camarades; le mercredi 21 janvier fut adopté avec l'espoir que tous les anciens zouaves de Paris et environs y assisteront. Le bureau élabore actuellement un règlement intérieur qui fixera les conditions et modalités de distribution de secours, par la caisse de prévoyance, le placement des camarades, etc. Recrutez le plus possible d'adhérents. FRUTOSO. Le secrétaire général,

J.

ANCIENS DU 100e R.I.

:

Banquet annuel Beaucoup de monde au banquet du 100e le 7 décembre, et beaucoup d'entrain! Un grand nombre de camarades avec leurs familles avaient répondu à l'invitation du comité. Se sont excusés: le colonel Dô, le docteur Perdriget, docteur Longevialle, les camarades Gallet, Buisson, Vidal. Dès midi, la salle du restuarant Senselme est bruyante et animée. On renoue connaissance. Chacun s'empresse près du colonel Beaulieu, toujours jeune et accueillant, que nous n'avons pas revu pour la plupart depuis 19. A table, la plus franche gaîté ne cesse de régner. On évoque les mauvais moments et aussi les bons. On parle de Reims. Au champagne, le sympathique président Avril prend la parole. Aprèsavoir remercié les camarades d'être venus si nombreux, il salue notre ancien chef, le colonel Beaulieu, et rappelle quelques-unes de ses plus belles citations. Le colonel Beaulieu, dans une improvisation charmante, nous dit toute sa joie, toute son émotion et aussi toute sa fierté de' se retrouver parmi les poilus du 100e, « auxquels, dit-il, c'était un plaisir de commander ». Aux accents entraînants d'un jazz-band endiablé, la fête se poursuit jusqu'à 5 heures, trop tôt pour bon nombre de camarades qui auraient voulu voir le ba lse prolonger. Et l'on se quitteen se promettant de se trouver encore plus nombreux l'année prochaine. Le secrétaire, MARUEIL.

9

Extraitduprocès-verbal décembre1924:

de la séance du

L'Assemblée générale est présidée par le président Maurer, assisté des membres du Comité-Directeur et de l'amiral Guépratte, président de l'Amicale des Croix de Guerre, qui reçoit les félicitationsduprésident. 68 Sociétés sont présentes. 5 excusées s'étaient fait représenter par des porteurs de pouvoirs réguliers. les camarades Guigard, vice-président S'étaient excusés Fehrenbach (38e T.) Rouze honoraire; Dubrulle (409e) (Sébastopol) Dr Torchausse, des 20/60e D.I.; Vicaire, de la «Marjolaine». Le procès-verbal de la dernière Assemblée générale est adopté. L'Assemblée se recueille pendant une minute pour rendre hommage aux morts de notre Fédération, tombés au champ d'honneur. Allocution du président. — Le président trace à grands traits les travaux de l'année qui s'achève et cite les résultats acquis: la reconnaissance d'Utilité Publique, la subvention de l'Office National des Mutilés suffiraient à prouver notre vitalité; il dit ce qu'il reste à faire pour solutionner la question du local; il donne quelques détails sur ses intentions auprès de l'administration de l'Assistance publique pour le règlement de la question du droit des pauvres. Il insiste près des présidents de nos Amicales adhérentes pour qu'ils développent les sentiments d'union et de camaraderie qui règnent chez nous, et leur demande de faire au dehors toute propagande en faveur de notre grand groupement. Il est applaudi.

: ; ;

;

Rapport moral du secrétaire général. — Le secrétaire géné-

ral donne lecture du rapport moral, que nos camarades liront au présent bulletin. Rapport financier. — Le trésorier général donne l'exposé de la situation financière qui sera adressée à chaque société. Puis il fait connaître que le Comité-Directeur l'a chargé de proposer à l'Assemblée générale une nouvelle répartition des charges. Notre loyer étant augmenté de 75 %, le trésorier demande à faire supporter 40 seulement de cette augmentation aux sociétés adhérentes, le supplément incombant à la caisse fédérale. Les sociétés affiliées passeront de 25 à 50 fr. Quelques membres de l'Assemblée font connaître leur avis sur ce projet comme sur un projet étudié par le vice-président Chaix, qui sera exposé dans notre organe fédéral. Le régime envisagé sera transitoire.Leprincipe posé par le trésorier général, mis aux voix, est adopté. Commission de contrôle. Son président, le camarade Déon, demande l'approbation de la gestion financière, Il félicite le trésorier général pour la netteté et la clarté de ses opérations. Il en est ainsi décidé.

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Commissions diverses. Action sociale. — Le vice-président Jourdain rend compte des travaux de cette commission qui a mis debout l'organe fédéral et il félicite ses collaborateurs au sein de la dite commission. Il demande à ses camarades de faire toute propagande utile en faveur de l'«Echo des Anciens

Combattants».

Propagande. — Le vice-président Chaix fait envisager la constitution possible d'une société anonyme par actions en vue de l'achat ou de la location d'un immeuble: «La maison du


Combattant». Après une longue discussion, dans laquelle interviennent le président et le vice-président Guitter, on envisage l'action de propagande dans nos groupements près de personnalitésfinancières et enfin près du gouvernement. Le principe de la société anonyme immobilière par actions, mis aux voix, est adopté à l'unanimité. Relations extérieures.— Le vice-président Chaix rend compte des relations qu'il a entretenues avec les différents groupements d'anciens combattants de concert avec le secrétaire général. Celui-ci donne lecture de la copie d'une lettre posant le principe de notre représentation au sein du Comité d'entente. Administration intérieure et services fédéraux. — Le viceprésident Guitter fait connaître qu'à la suite d'une décision du Comité-Directeur, il assurera dans l'avenir à la fois la direction des services fédéraux et des services intérieurs. Il indique dans quelles conditions il entend reconstituer le service de consultations juridiques, conformément aux usages de l'Ordre des avocats et en respectant les droits acquis dans chaque Amicale. Le règlement intérieur sera préparé par une commission désignée par le Comité-Directeur et soumis aux observations du conseil d'administration avant d'être proposé à l'approbation de l'administration. Le camarade Fortoul, archiviste, chargé du placement gratuit, demande aux présidents et délégués de prier les membres de nos associations adhérentes de lui indiquer des emplois disponibles susceptibles d'être attribués aux solliciteurs qui s'adressent à notre Office de placement. En 7 mois, il a placé plus de 60 camarades, la plupart chez nos adhérents. Il remercie chaleureusement camaradeTriboulat, qui en a accepté un grand nombre dans les services qu'il dirige. Le camarade Casset, adjoint au directeur du service des remises, donne lecture du rapport du camarade Lion, excusé; on trouvera plus loin les chiffres intéressants mentionnés dans ce rapport. Après discussion, 'le conseil d'administration décide que des lettres de rappel seront adressées aux présidents des sociétés ayant encore des remises à retirer. Passé le 31 mars 1925, les ristournes actuellement déposées dans la caisse du gérant à la disposition des intéressés seront acquises à la caisse fédérale.

le

Tir. — En l'absence du camarade Brochet, vice-président, et président de la société de tir de la F.F.A.M.C., le secrétaire général, vice-président de la dite société, fait connaître au conseil d' administration que la distribution des récompenses aux lauréats du concours de tir de 1924 aura lieu le dimanche 15 février 1925, à la mairie du 10earrondissement, à 13 h. 30, sous la présidence de M. le général Lagrue, commandant le département de la Seine. Commissions diverses. — Le secrétaire général fait approuver la composition des commissions conformément à la liste qui a figuré au dernier numéro de notre bulletin mensuel, sauf une légère modification en ce qui concerne la commission des fêtes. A ce sujet, le camarade Moussou demande des explications. Le président Maurerdonne alors lecture d'une lettre de démission de la Fédération des Anciens de la Ruhr et de la Rhénanie, démission motivée par un incident personnel survenu hors séance; puis il lit la réponse qu'il a faite lui-même et enfin de la lettre confirmant la démission de cette association. Une longue discussion s'ensuit au cours de laquelle le président, le vice-président Jourdain, le secrétaire général, et plusieurs camarades donnent leur opinion.Leprésident soutenant contrairement au camarade Moussou que le président démissionnaire de la Fédération de la Rhur, pourtant présent dans la salle, ne saurait être autorisé à prendre la parole.

Consulté, le conseil d'administration décide de poursuivre son ordre du jour en laissant la société démissionnaire libre de ses décisions. Compte rendu. — Le président rend compte des démarches faites à l'assistance publique pour régler une difficulté soulevée par cette administration lors d'une récente matinée récréative organisée par la société des A.C. du 76e. Il n'a pu obtenir toute la satisfaction espérée, «Solférino» étant une Amicale mixte d'A.C. et d'A.M. Le président Maurer félicite le camarade Macpherson, trésorier général, récemment élu président de «Solférino». Il rend compte qu'il a représenté la Fédération Française aux matinées, dîners ou soirées organisées par les sociétés suivantes: «Solférino», «Ralliement», «La Moskowa et l'Argonne», et à la messe dite à la mémoire des morts anciens combattants de la «Marjolaine». Il ajoute qu'il a parlé au 113E (Moskowa et Argonne) du camarade LJacroix, ancien militant, et des mérites réels du dévoué camarade Hérivault, directeur de la société de tir, dont il espère que les signalés services seront récompensés à leur juste valeur.

camarade Gilbert de la «Moskowa et de Le — l' Argonnes, demande que la Fédération fasse quelque chose pour faire revenirlessociétés démissionnaires en juin dernier. Une courte discussion s'ensuit et le président pour la clore demande qu'on laisse opérer le temps, cet excellent facteur des réconciliations. L'amiral Guépratte remercie le président Maurer et le conseil d'administration de l'honneur qui lui est fait d'assister à une aussi belle assemblée; il félicite la Fédération Française pour l'élévation de ses buts, pour l'union qu'elle réalise et pour l'œuvre déjà accomplie. La séance est levée à 23 h. 30. Divers.

-

F.F.A.M.C.

Pour extrait conforme: Le secrétairegénéral, L. SAUNIER.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE

1924

(9 Décembre 1924) •

Rapport moral du secrétairegénéral Mes chers camarades,

Qu'il me soit permis de revoir avec vous les conclusions de mon dernier rapport moral dans lesquelles je formulais quelques espoirs. Je vuos faisais envisager: 1° La possibilité d'une étude plus approfondie des questions intéressant tous les anciens combattants et les mutilés. Les diligences de votre Comité-Directeur viennent d'aboutir à l'obtention d'une subvention de 15.000 francs de l'Office National des Mutilés et Réformés de la guerre, dans le but que j'exposais. Il nous a été également donné de suivre de très près les discussions sur la question de la revision des pensionsd'invalidité. 2° L'étude d'une liaison plus efficace entrenosdifférentes associations et des.moyens propres à assurer cette liaison par un journal ou un bulletin. A votre commission d'action sociale, vous devez la création de notre bulletin mensuel «Les Echos des Anciens Combattants». Notre publication vit, elle prospérera si vous voulez bien y intéresser vos adhérents et nos camarades de province.


3° La question du local était angoissante pour nous; nous janvier 1926. 'en prorogation jusqu d'obtenir une venons Ce délai va nous permettre de mettre au point les statuts d'une société immobilière, dont vous aurez à vous préoccuper dans quelques instants. La solution de cet intéressant problème reconnaissance d'Utilité la facilitée grandement par nous sera Publique que nous avons obtenue par décret du 8 juillet dernier. 4° En ce qui concerne nos relations avec les autres groupements importants d'anciens combattants et de mutilés: Nous avons renoué un contact étroit. Nous espérons que ces relations seront sous peu rendues plus officielles et qu'elles nous de donner permettront — étant unanimement enregistrées notre avis dans les discussions de toutes les questions intéressant les victimes de la guerre. Voici donc des espoirsréalisés ou en cours de réalisation. Si, maintenant nous examinons chronologiquement l'année en extérieuresdeJ'activitéfédérale, les relever traces cours pour y nous sommes heureux d'enregistrer: En mars, la présence à notre séance du conseil d'administration du gouverneur militaire de Paris, général Goutaud, dont l'appui nous a été précieux dans nos revendications ultérieures. En juin, numéro d'essai de notre Bulletin fédéral. Manifestation au Poilu inconnu à l'occasion de l'anni— de la signature de la paix. versaire En juillet, visite officielle du Comité-Directeur au général Nollet,ministre de la Guerre. de notre Fédération comme établissement Reconnaissance — publique,reconnaissance entraînant d'Utilité notre changement de titre imposé par le Conseil d'Etat. En octobre: débuts officiels dans le monde de la presse des anciens combattants de notre organe fédéral mensuel, «Les Echos des Anciens Combattants». Subvention de l'Office National des Mutilés et Réfor— més de la Guerre. Prorogation du bail de location du local fédéral. — En novembre: participation des délégués de la Fédération Française aux discussions amorcées pour obtenir du gouvernement la revision des pensions d'invalidité. Enfin participation aux fêtes de l'armistice. Je n'empiéterai pas sur les prérogatives de mes camarades du Comtié-Directeur, présidentlescommissions de propagande et d'action sociale, d'administration intérieure et des services fédéraux, ni non plus sur celles des directeurs des différents services: local et buvette, placement gratuit, remises commerciales, services juridiques et médical. Ils vous diront dans quelques instants combien vous avez le droit de compter sur leur compétence et leur dévouement et vous rendront compte des résultats encourageants (pour la plupart) qu'ils ont déjà obtenus. Notre œuvre prospère. J'en veux voir la preuve dans l'augmentation de nos effectifs. Sur 97 sociétés adhérentes ou affiliées en décembre 1923 (sans tenir compte de 5 radiations opérées à cette date, 5 Amicales nous ont quitté au cours de cette année). Malgré ces défections, notre Fédération compte actuellement 106 groupements associés, ayant admis dans son sein 14 nouvelles sociétés depuis notre dernière assemblée générale. Sur le terrain de la propagande, les plus beaux espoirs sont permis, et notre organe mensuel nous aidera puissamment dans cette tâche essentielle pour notre vitalité. Voilà, mes chers camarades, une rapide esquisse de nos travaux duiantl'année qui s'achève. Nous commençons seulement à recueillir les fruits des semences faites au cours de ces der-

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nières années et jalousement entretenues depuis 1919; nos efforts ne se démentieront pas, la voie est longue qui doit nous conduire au but, mais nous la suivrons ensemble étroitement unis. Fermement décidés à ne rien négliger de tout ce qui pourra rendre plus forte la cohésion de vos associations, plus étroite et plus agissante la franchecamaraderie et l'affection qui nous unissent, nous continuerons avec votre confiance et votre amicale collaboration à travailler à la réalisation de nos aspirations, en tête desquelles nous plaçons: l'édification de la MAISON DU COMBATTANT que nous voulons nôtre.

Puissions-nous, l'an prochain, vous apporter sinon l'annonce que le but est atteint, du moins l'assurance que la question est en bonne voie de solution.

Lesecrétairegénéral de la F.F.A.M.C., SAUNIER.

Service des Remises (Exercice 8 décembre 1923 - 9 décembre 1924) fr. 85 Chiffre des achats (contre 86.903 fr. 80 au dernier exercice) 80 Remises touchées (contre 5.133 fr. 65 au dernier exercice) 959 65 Remis caisse 661 francs au dernier exercice) (contre 6.723 fr. 60 ont été distribués entre 60 sociétaires et

effectués120.112

fédérale.

48

7.313

:

sociétés

Camarade a touché plus de 200 francs 4 — ont touché chacun plus de 100 francs 1

5

6 8 8 14

9 Parmi les

de94,80à51,40

I.

— — — — — — sociétés,jeciterai:

— — — — — —

de 49,35 à 42,75 de 39,45 à 30,65 de 29,70 à 20, »

de19,50à10,05 dp 8.05à450

R.I.T. D.I.

Anciens 89e R. Anciens 38e Anciens 21°, 23e, 41e, 43e R.I.C. Anciens 20e et 60e Amis 8-5

503 15 344 35 324 55

Anciens 73e Anciens 70e et 174e

224 45 205 65

Marjolaine

î

Etc.,etc.

R.I. R.I.

27455 255 75

24265

En rapprochant tous ces chiffres vous vous rendrez compte

que non seulement le sociétaire récupère sa cotisation, mais perçoit encore sur ses achats un bénéfice notable en se servant judicieusement de la liste mise à sa disposition et tenue à jour mois par mois dans notre bulletin.

LES GROS

FRERES,

(Anciens des 1% 2% 11e et Cuirassiers) Notre dîner amical du

12e

||

a été très réussi et rempli de gaîté par la bonne

camaraderie. Malhuereusement plusieurs camarades ont été mepêchés, mais il se promettent d'être des nôtres le prochain, qui aura lieu en mars très probablement.


Le 1er vendredi de janvier se trouvant le 2, nous avons décidé de ne pas faire de réunion dans ce mois. Nous donnons rendez-vous aux camarades pour le vendredi 6 février. A tous nos camarades, nos meilleurs vœux pour 1925.

GROUPEMENT DE LA 97e D.I. T. (Amicale du 42e et 211e R.I.T.) Notre banquet annuel aeu lieu le 10décembre au restaurant Senselme. La plus franche gaîté n'a cessé de régner pendant tout le copieux et fin repas qui nous a été servi, si bien que les discours ont été réduits à de simples remerciements et au souhait que ce banquet annuel se transforme en trimestriel. Une quête faite pour le monument que nous voulons élever à Sillery aux morts de la division a rapporté 146francs, plus de nombreuses souscriptions que nous avons reçues de camarades empêchés de venir à notre banquet et qui, d'autorité, se sont mis à l'amende! Le secrétaire du 42e et211e R.I.T.

L. BLANCHARD.

LE RALLIEMENT

1

(Anciens du 69e R.I.)

Compte rendu de la réunion mensuelle du 10 décembre 1924: Ouverte à 21 heures, la séance est présidée par le camarade Minet, président, assisté des membres du bureau. Présents: 36 sociétaires. Excusés: les camarades Fayolles, Doré, Grolez, Renner, Bernhardt, Roullet et Lévy. Après lecture du procès-verbal de la dernière séance par notre aimable secrétaire, le camarade Chamerlat, le président donne lecture de la correspondance: lettres des camarades empêchés et demandes d'adhésion.

mentaires, où subsistent dans toute leur ampleur, comme aussi toute leur intégrité, les liens de fraternelle amitié contractés au front et imcompris seulement de ceux qui ne veulent pas comprendre et s'entêtent à ne point vouloir comprendre, parce qu'ils n 'y étaient pas. » Ayant rencontré à cette réunion nombre de figures connues, notre camarade est heureux de communiquer les adhésions qu'il recueillit: tout d'abord, M. le colonel d'Alauzier, dont tous les camarades n'ont point oublié la blessure, lors du passage de l'Escaut, en nombre 1918, et dont ils se réjouissent d'apprendre le bon rétablissement. Puis M. le lieutenant-colonel Le Villain, que le 69e vit partir avec regret. Enfin le sympathiquelieutenant Bourgeois. Parmi les autres présents, le camarade Baudelot nous cite: MM. le capitaine Lesne, les lieutenants Engelbach et Garnier. Enfin, le lieutenant Richard, du 8e R.A.G., l'officier de liaison bien connu au 3e bataillon du 6-9. A l'issue de cette réunion, il a été décidé d'établir une liaison entre l'Association des Officiers de la 11e D.I. et les sociétés régimentaires de la division. Le camarade Baudelot en est spécialement chargé, en ce qui concerne le Ralliement. A 23 heures, l'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, le camarade Minet se lève et, avant de terminer la séance, transmet à tous les membres du Ralliement ainsi qu'à leurs familles ses vœux les plus vifs pour 1925. * **

Au moment de mettre sous presse on nous communique une délicate pièce de vers, dernier écho de la fête du 16 novembre. Nous sommes heureux de la reproduire en adressant nos félicatations à l'auteur, toujours plein de verve et d'esprit:

SOUVENIR DE FETE AU RALLIEMENT

Puis il félicite les membres présentés des efforts qu'ils avaient faits chacun, en vue de la réussite de la dernière fête familiale du 16 novembre, qui obtint un franc succès. Enfin, il tint à féliciter les camarades qui avaient bien voulu prêter généreusement leur précieux concours. Le président de la commisison des fêtes, le sympathique camarade Hébert, prit ensuite la parole:

La prochaine fête aura lieu le 15février 1925 et sera donnée dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, avec le des associations-sœurs, « La concours de la société de tir et Moscowa et l'Argonne et « Solférino », sous la présidence de M. le général Lagrue. Le président est certain que les membres du Ralliement ne manqueront pas ce nouveau rendez-vous et qu'ils seront toujours les premiers, selon leur tradition, à se grouper en nombre

»

imposant pour recevoir leurs invités. La parole fut donnée ensuite au camarade Baudelot, qui avait assisté le 23 novembre dernier à la réunion annuelle des officiers de la Division de Fer, à l'Hôtel Lutétia, et qui nous transmit alors les nouvelles d'anciens du régiment. cordiale et empreinte de la plus franche « La réunion toute camaraderie fut suivie d'un banquet, sous la présidence de M. le général Vuillemot, le chef si estimé de la 11e D.I., qui brièvement souligna l'importance de ces groupements post-régi-

1

Figurez-vous que dernièr'ment Je fus reçu au Ralliement. Une très nombreuse société Etait là et de tous côtés. Je m'arrêtai dans un bon coin, Disant ça y est je tombe à point; Une table était près du piano. J'entends: j'en ai des Baudelot ». Un membre de la commission M'annonçait sans omission Toutes les surprises à gagner Que l'on allait bientôt tirer. Après le concert et le bal Nous nous rendîmes tous sans mal Pour faire un bon dîner d'amis, C'était l'heure: huit heures et demie. La table était en fer à cheval, Et ce n'est vraiment pas sans mal Que l'on « Lévy » tous se caser; Ils avaient les murs à raser. Pas de « Liéby » dans le potage; Bref, la suite et tournons la page. Le poisson passa sans façon, Car ma foi il était très bon, Et quoique pas mal épicé, Illico fallu l'arroser;

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Sur ce emplissons tous nos verres, Forcé de mettre à gauche « Lebert ». Je « Mangin peu du plat suivant, Il doit être très succulent; Je le voyais très bien perché, Il était sur un canapé, Me disant on dirait du veau. Quand j'entends crier«Hérivault ». Un « Blandin poulet fut servi, Il était ma foi bien exquis. La suite fut à l'avenant; La glace nous gelait les dents. L'heure tourne, il se fait tard; Merci camarade « Ecorchard » De votre noble dévouement A la cause du Ralliement. qui roule n'amasse pas mousse « Pierre Me dit quelqu'un qui me pousse. Je lui réponds non sans retard Il ne faut pas être « Richard Pour assister à ce banquet, Ça nous a coûté qu'un « Jonnet ». Et qui se « Minet et pouvait être penseur Personne, grâce à Noé, le très fin diseur.

qui ont ainsi répondu à son appel, et constate avec plaisir que le tiers environ des membres de la société est abonné à ce périodique si intéressant à tous points de vue. On peut espérer qu'au cours de l'année prochain le nombre des abonnéssera assez étendu pour qu'il soit facile d'envisager l'éventualité de porter la cotisation statutaire de sept à dix francs, de telle sorte que l'abonnement au journal soit compris dans la cotisation annuelle. Tous les sociétaires recevraient ainsi, comme autrefois, le bulletin mensuel de la Fédération, d'où économie pour la société par suppression du compte rendu envoyé individuellement. En fin de séance, la plupart des camarades font emplette de la médaille commémorative française de la Grande Guerre, au prix particulièrement avantageux de 2 fr. 60 l'exemplaire (3 francs pour envoi par la poste). La vente en sera continuée à l'assemblée généraleannuelle janvier 1925. qui aura lieu le mercredi Il est rappelé qu'en vertu de l'art. 27 des statuts, les sociétaires absents et non excusés par écrit sont passibles d'une amende de 50 centimes. Le président.

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Le secrétaire général.

SEBASTOPOL (Anciens des 74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) «

Réunion mensuelle du 10 décembre 1924: Après lecture et adoption du procès-verbal de la réunion de novembre, le président donne connaissance de la correspondance. A la demande qui lui avait été adressée, M. le général Mariaux, commandant l'Institution Nationale des Invalides, a fort aimablement répondu que le musée de l'Armée serait ouvert à titre exceptionnel aux membres de la société, le dimanche 14 décembre dans la matinée. Heureux de donner satisfaction à une société qui s'est fait inscrire parmi les Amis du Musée de l'Armée, le général a ajouté que, retenu à une cérémonie, il délèguerait un officiel pour recevoir les visiteurs. Le président est chargé d'adresser au général lesremerciements de la société. Notre camarade le capitaine Desmaires, commandant une compagnie du 15erégiment de tirailleurs nord-africains, en colonne au Maroc, envoie de ses nouvelles et annonce qu'il s'abonne pour deux ans aux « Echos des A. C. ». Il donne d'intéressants détails sur son existence mouvementée, et assure les camarades de son meilleur souvenir. Notre doyen, M. Collombert, un ancien de 1870 retiré à Chambéry, se rappelle au bon souvenir des camarades qu'il n'oublie pas malgré la distance. Lecture est ensuite donnée du résumé de diverses propositions émanant de sociétés de mutualité ou d'épargne. A ce propos, le président croit devoir rappeler aux sociétaires les avantages exceptionnels d'une des œuvres de la Fédération; la Mutualité post-régimentaire, qui, moyennant un versement de 13 francs par an, assure au décès lepaiement d'une somme de mille francs, remise aux ayants-droit. Le camarade Dauriach pose une question à propos de récentes manifestations sur la voie publique; mais cette question étant susceptible d'amener une discussion à tendances politiques, il est décidé que, pour se conformer à l'art. 24 des statuts, la discussion n'en aura pas lieu au cours de la réunion. Dix nouveaux abonnements sont souscrits aux « Echos des Anciens Combattants ». Le président remercie les camarades

LE BURNOUS" (Association Amicale des Anciens Spahis) L'assemblée générale annuelle du « Burnous » a eu lieu le 10 décembre, sous la présidence du commandant Fabre, assisté des membres du comité-directeur. De nombreux sociétaires, dont un certain nombre venus de province, avaient répondu à la convocation. Après lecture et adoption du procès-verbal de la réunion de novembre, le président fit part des 49 adhésions nouvelles reçues depuis le mois dernier, ainsi que de la volumineuse correspondance venue du Maroc, de Syrie, d'Algérie. Puis le secrétaire lit le rapport moral sur l'exercice écoulé, qui fait ressortirlesbrillants résultats qui ont marque 1924, année où l'Association a fêté son 25e anniversaire. Tous ceux qui ont assisté au magnifique banquet du 8 mars, présidé par M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, entouré de M. Henri Paté,haut-commissaire à la Guerre du général Gouraud, gouverneur de Paris; des délégués des ministres de la Guerre, des Colonies, de l'Instruction, des représentants du maréchal Lyautey, de M. Lucient Saint, du Conseil municipal de Paris, des généraux Robillot, Muteau de Corn, des colonels et délégations des 5e, 6e, 7e, 9e spahis, en conserveront un souvenir inoubliable. Ce fut un succès complet et en même temps une merveilleuse propagande, puisque cette année bat le record des adhésions. En ffet, au cours de ces 12 mois, le comité-directeur eut la satisfaction de recevoir 710nouvelles adhésions, envoyées de l'armée du Rhin, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Sénégal, de Syrie et de France. C'est un record superbe qu'il sera difficile à battre. Le rapport fait ressortir également les nombreux services rendus par l'Association au cours de l'année, en particulier l'attribution par la direction des Beaux-Arts, au 23e spahis marocains, nouvellement formé, de six gravures et de deux vases de Sèvres, pour l'armement de la salle d'honneur, ainsi que le sauvetage en novembre de l'escadron de spahis sénégalais, dont la suppression avait été décidée. Puis le trésorier, dans son rapport financier, constate la prospérité de l'Association, en donnant les chiffres des recettes et des dépenses, dont le bilan accuse un excédent élevé, jamais encore atteint. Ces différents rapports furent approuvés par acclamations, et des félicitations votées au commandant Fabre, président, et au lieutenant Martin, trésorier.

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Enfin, conformément aux statuts, il fut procédé aux élecpour le renouvellement du comité-directeur, qui est ainsi tions composé pour 1925:

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Président: commandant Fabre; vice-présidents: capitaine Fiank-Puaux, lieutenant Albrand; trésorier: lieutenant Martin; trésorieradjoint: lieutenantSabatier; secrétaire: adjudantClaverie; secrétaire adjoint: lieutenant Beind; porte-étendard: maréchal des logis Flament; 4 délégués: MM. Gibon, Grillot, Romade, Tavernier.

AMICALE DES ANCIENS DU 32e 232e R.I. & 69e R.I.T. L'assemblée générale a eu lieu le 10 décembre 1924 à notre siège, en présence de nombreux camarades. Après la lecture du procès-verbal et de la correspondance, le camarade Lasseron, président, prend la parole et rend compte des décisions prises à l'assemblée générale de la « Flamme du Souvenir », assemblée qui a été présidée par M. le général Gouraud. Il rend compte également de la cérémonie qui a eu lieu le 4 décembre 1924 où, après avoir ranimé la Flamme, une gerbe a été déposée sur la tombe du Soldat Inconnu. Il fait connaître que les camarades du 66e nous invitent à assister au concert qu'ils donnent le 13 décembre 1924 dans les salons du Nègre. Le champagne sera offert en notre honneur. Le président insiste particulièrement pour que tous répondent à cette si charmante invitation. La parole est donnée au camarade Berger qui nous rend compte de l'assemblée générale de la Fédération Française des Anciens Militaires et Combattants. Divers projets ont été adoptés, un entre autres portant la cotisation des associations affiliées de 25 francs par an à 50 fr. C'est au camarade Heymann, notre sympathique trésorier, que revient la parole. Il nous fait un compte rendu financier fort applaudi. Le camarade Mallère, notre dévoué vice-président de la commission des fêtes, remplaçant notre non moins dévoué président de cette commission, empêché d'être des nôtre vu un deuil ressent, nous met au courant des préparatifs concernant notre fête de l'Arbre de Noël. Un délégué du comité de la F.F.A.M.C. ainsi que les camarades du 66e R.I.sont invités. Le camarade Lasseron reprend la parole et dans une courte. allocution remercie tous les camarades et leurs familles qui, par leur assiduité à assister à nos réunions, donnent à celles-ci un intérêt sans cesse croissant. Il nous promet formellement que le comité s'efforcera de rendre ces réunions plus attrayantes encore et que d'autre part la commission des fêtes saura nous faire passer d'excellents instants. Puis il nous démonrte l'intérêt qu'il y aurait pour tous d'un abonnement en bloc à l' « Echos des Anciens Combattants », organe mensuel de la F.F.A.M.C. Cette proposition est adoptée. Pour terminer, notre camarade Lasseron rappelle que le renouvellement du comité aura lieu à la réunion du mercredi 14 janvier1925, et à ce sujet fait appel à toutes les bonnes volontés. Les camarades qui seront candidats voudront bien le faire connaître au président si possible avant l'assemblée du 14 janvier 1925. Adhésions nouvelles. — C'est avec plaisir que nous enregistrons les adhésions des camarades Réau et Boulineau, et aussi celle du camarade Nomblot, de Montceau-les-Mines. A ces trois camarades nous adressons nos meilleurs souhaits de bienvenue. "1 Fête du 66e R.I. — Nous ne saurions trop remercier les camarades du 66e R.I. de la réception vraiement fraternelle

qu'ils nous ont réservée le 13décembre. Non seulement un magnifique concert nous y attendait, concert où les artistes se sont surpassés, mais encore force bouteilles d'un excellent champagne nous furent offertes. Cette réception renforce les liens d'amitié déjàexistants entre nos deux Amicales. Après les allocutions des camarades Delanoue et Lasseron, présidents du 66e R.I. et des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T., M. le colonel de Villautrois donna, aux acclamations de tous, l'accolade au camarade Lasseron. En un mot, ce fut une soirée que nul n'oubliera. Arbre de Noël. — Le dimanche 21décembre, à 14 h. 30, au siège, Brasserie du Pont-Neuf, a eu lieu notre fête de l'Arbre de Noël. Ce fut encore mieux que l'andernier et cela grâce au dévouement de tous les camarades de l'Amicale. Plus de 150 personnes avaient tenu par leur présence à rehausser l'éclat de cette fête. Notre camarade Lasseron, très rapidement, afin de ne pas retarder la distribution des jouets, remercie les camarades présents, ainsi que leur famille, d'avoir bien voulu nous consacrer leur après-midi. Il remercie également les camarades du 66e R.I. qui de tout cœur ont accepté d'être des nôtres, nous montrant ainsi plus que jamais toute leur fraternelle amitié. Il n'oublia pas de remercier du fond du cœur tous les donateurs, puisquec'est grâce à eux que cette fête a pu avoirlieu, en ajoutant qu'il savait bien que ce n'était jamais en vain que l'on faisait appel à leurs cœurs généreux. Avant de terminer il remercie les camarades de la commission des fêtes qui sous l'impulsion du camarade Mallin se sont surpassés et nous offrirent une fête très réussie. Il remercie également tous les membres du comité qui avec un inlassable dévouement l'ont aidé depuis le début de l'année à faire prospérer notre Amicale et qui ont également donné tout le maximum d'efforts pour que cette fêtesoit réussie. Grâce aux connaissances du camarade Debelle nous avons eu de magnifiques lots à très bon compte. A l' entr' acte, un champagne d'honneur a été offert aux camarades du 66e R.I. et au camarade maître Guitter qui venait d'arriver afin de représenter auprès de nous la F.F.A.M.C. Après l'entr' acte, notre camarade Lasseron remercie Me Guitter, vice-président de la F.F.A.M.C., d'avoir bien voulu - des nôtres et lui dit combien ilétait heureux que ce fut lui qui nous apporta l'assurance de la sollicitude du comité-directeur. Me Guitter à son tour prit la parole pour s'excuser d'être en retard, mais n'avait trouvé l'invitation qu'à son retour de voyage, ce même dimanche à 14 h. 30. Il nous dit combien il était heureux également d'être des nôtres et combien le ComitéDirecteur de la F.F.A.M.C. avait à cœur d'être utile à toutes les associations qui feraient appel à lui. Avant de passer à la 2e partie du programme, le camarade Lasseron demande une minute de silence en souvenir de nos camarades des 66e R.I., 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T. morts pour la France; cette minute fut observée debout et avec recueillement par tous. Avant de se séparer, notre président remercie chaleureusement les artistes bénévoles et souhaite à tous de passer d'excellentes les de Noël, puis a eu lieu la distribution des lots souvenirs et chacun s'en alla heureux, car tous nos tout-petits avaient un jouet, une pochette fantaisie, des oranges et gâteaux, et tous les grands au moins un lot souvenir. Comme cette fête doit avoir un lendemain, rendez-vous fut pris par tous pour assister à la réunion du 14 janvier (2e mercredi de janvier). Le comité sera renouvelé très rapidement et le reste de la soirée sera occupé à se divertir agréablement. En partant, chaque camarade se promit de faire de la propagande autour de lui et d'être à côté du comité l'an prochain

(


réjouit qui fête magnifique organiser l'aider à encore une pour les petits et les grands et resserre les liens fraternels qui unissent tous les membres de l'Amicale. Bijou trouvé. — Au cours de la fête du 2 1, il a été trouvé de la réclamer priée perdue l'a qui La est broche. personne une à la caisse de la Brasserie du Pont-Neuf. Que nos camarades trouvent ici nos meilleurs vœux pour la nouvelle année.

ASSOCIATION AMICALE DU 8e GENIE et des Bataillons de Télégraphistes Réunion du jeudi 11 décembre: Le président, M. Largier, entouré des membres du comité, déclare la séance ouverte à 21 heures. Après l'adoption sans observation procès-verbal de la précédente réunion, les nouveaux adhérents sont admis à mains levées.

Le président donne lecture de la correspondance. La parole Solal, qui nous rappelle M. vice-président, donnée à notre est du matin, a lieu la visite du Central heures 10 dimanche, à que téléphonique de Gutenberg et engage les camarades à s'inscrire, il parle également du bal du 28 février qui aura lieu toute la nuit dans la salle des Centraux, 8, rue Jean-Goujon, et invite les dames d'y venir nombreuses et costumées. La parole est ensuite donnée aux artistes.

Programme artistique: 1° a) Mirage, de Raoul Leclers; b) Reviens à Sorente, de Curtis, par le camaradeVolpée, du 8e. 2° Le camarade Pateron, dans son répertoire. 30 M. Vérité Edmond, dans « La Patée », de Jean Parigaud. 4° Mme Robert (chant). 50 Henriu's, fantaisiste du Petit-Casino, dans son répertoire. 6° L'Anglais tel qu'on le parle, de Tristan Bernard, joué Midelay, Demichel, MM. Vaillant Jarde, Ginette Mlles et par Poncet, Pignaud, Bailleul. La séance se clôture par une sauterie à 11 heures 45. Le secrétaireadjoint, POINTAT.

LA MOSELLE

(Anciens des 149e et 349e R.I.) L'assemblée générale annuelle, convoquée par la voie des « Echos des Anciens Combattants », s'est tenue au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg, le dimanche 14 décembre 1924, à 11 heures du matin, sous la présidence de notre camarade Chappuis, président de « La Moselle ». S'étaient fait excuser: colonel Bourgine, sur le point de quitter Paris; colonel Pineau, retenu par une fête de famille; GriHot, Lavarde et Wédemann, ce dernier nous annonçant en même temps son prochain retour à Paris. Présents:Chappuis, président; Beaumier, Barge, Drouin, Duval, Depoigny, commandant Hassler, Lévy, Lhorisson, Lobjoy, Loubignac, Mauquy, Traversai, et le colonel Yeské, de l'armée lettone, ancien capitaine au 149e. Le secrétaire Duval donne lecture du procès-verbal de l' assemblée générale du 8 décembre 1923, qui est adopté sans observation. Un certain nombre de camarades en retard de leurs cotisatonsi devait être radiés il est décidé sur la proposition de Duval de leur adresser un dernier appel avant de les rayer de « La Moselle Un certain nombre d'adhésions nouvelles ont été enregistrées

;

».

en 1924, celles de: MM. Apcher, Boudène, commandant de Chomereau, Grunenberger, Ketterlé, Huot de Neviers, Loubignac, et de Mme Grillot, femme de notre bon camarade. Le président donne ensuite lui-même lecture du compte rendu moral de 1924, d'où il ressort la marche ascendante de notre société amicale et de secours mutuels. Le commandant Hassler annonce que la dissolution du 149e ne serait pas encore effective. Un bataillon existe encore à la Courcy, et il ne seraitpasimpossible que d'autres caserne bataillons portant toujours l'écusson de notre beau régiment vinssent se grouper autour de ce survivant. Du compte rendu financier fait par notre trésorier Drouin, .11 y a lieu surtout de retenir que notre Avoir s'est à peu près maintenu, malgré les lourdes charges que nous avons en cette année. En effet: 2.195 fr. Au 8 décembre1923, l'avoir était Au 14 décembre 1924 il est 2.106 fr. Mais les frais d'assurances qui en 1923 étaient de 524 fr. ,. atteignent en 'II - - la somme de /\j trancs, par suite de deux décès que nous eûmes à déplorer en 1923. Enfin il faut remarquer que la subvention qui, de droit, nous reviendra pour 1924, ne nous a pas encore été payée, et qu'elle des sommes, versées par « La Moselle » aux s'élèvera à 6 ayants-droit de ses membres décédés, soit:108 francs. Le président rend compte qu'au cours de l'assemblée générale de la Fédération, à laquelle il représentait « La Moselle », faite par le propriéil fut décidé que l'augmentation de 75 taire sur le montant du loyer de la Fédération, seraitrépartie à raison de: 35 à la charge de la Fédération et 40 supporté par l'ensemble des sociétés affiliées à la F.F.A.M.C. Ce qui portera le loyer à la charge de « La Moselle » de 120 francs à 168 francs par an. La question du changement éventuel du lieu de réunion est réservée faute de renseignements suffisants pour en discuter au cours de cette réunion. Pour avoir droit à l'assurance en cas de décès, tout membre nouveau devra avoir au minimum six mois de sociétariat et avoir versé une cotisation égale à un an de présence. Ce fait est précisé par l'assemblée pour évtier toute discussion, l'assurance ne pouvant être souscrite pour un membre que s'il a versé au préalable un nombre de cotisations mensuelles égale à une année, les polices n'étant établies que tous les six mois. Sur proposition du bureau, l'assemblée décide qu'à partir du 1erjanvier 1925 tout membre de « La Moselle à jour de sa cotisation sera automatiquement abonné aux « Echos des Anciens Combattants », ce qui lui donnera, en plus de nombreux articles intéressants, des nouvelles particulières et mensuelles de notre société. Les camarades qui voudraient bien nous aider à rendre attrayants ces petits articles périodiques sont instamment priés d'adresser leurs copies ou même des nouvelles ou des idées à notre camarade secrétaire Duval H., 30, rue du Mont-Valérien, à Suresnes, qui les en remercie à l'avance. Le bureau sortant est réélu par acclamations pour l'année

-

de. de.,

_;

»

1925. Loubignac propose ensuite qu'il soit fait appel à des camarades pris en dehors du bureau pour aider celui-ci dans sa

tâche, et que trois commissions soient ainsi formées pour s'occuper: de la propagande, du bulletin (articles pour les «Echos») et éventuellement des fêtes.. Ces commissions seront désignées à la prochaine réunion mensuelle de janvier, le 2e samedi, à 20 h. 30. Le président adresse les remerciements de tous à nos membres honoraires pour l'appui moral et financier qu'ils apportent à notre « Moselle x.


Après cette réunion, quelques camarades, pour ne pas en laisser perdre la tradition, se réunirent pour déjeuner au Café Français, 2, boulevard de Strasbourg, et autour d'une table qui rappela les popottes d'antan, revécurent des souvenirs communs et parlèrent des camarades depuis dispersés. Puis ces derniers fidèles se dispersèrent à leur tour, non sans

avoir pris rendez-vous pour un prochain déjeuner que tous désirentvoir fixer à une date pas trop éloignée. Nous en reparlerons, et cette fois-ci, grâce aux « Echos qui, à présent, seront notre liaisonpériodique, nous sommes certains d'être beaucoup plus nombreux.

»

Le secrétaire, H. DUVAL.

P.-S. — La modestie de notre secrétaire lui fait commettre une omission que nous tenons à réparer: « A l'issue de l'assemblée générale, le commandant Hassler remet, aux applaudissements de tous, la plaquette bronze de « La Moselle » à notre dévoué camarade Duval, secrétaire général. » — Le Comité.

AMICALE DES ANCIENS DU 116e & 316e R.I. Réunion mensuelle du 18 décembre 1924. La séance est ouverte à 2 1 h. 15 par le président,assisté de tous les membres du bureau. Lecture est donné du compte rendu de la réunion du 21 novembre 1924. A la suite de cette lecture, le président Coudert remercie les camarades des marques de sympathie qui lui ont été adressées. Il a été décidé que le banquet annuel de l'Amicale aurait lieu le samedi 7 février 1924, à 19 h. 30, chez le camarade Béga, 62, rue Chapon (3e) (métro Réaumur ou Arts et Métiers) Le prix en a été fixé à 18 francs. La confection des insignes de l'Amicale a été confiée au camarade Lambégo. L'assemblée générale a été fixée au dimanche 18 janvier 1925, à 9 h. 30 du matin, au siège social, Brasserie Andrés, 4, rue Saint-Laurent. Ordre du jour: Compte rendu moral et financier; questions diverses; renouvellement du bureau; remise des insignes; procès-verbal. La séance est levée à 23 heures.

Le président, COUDERT.

RANCOURT-VERDUN

(Anciens des 151e et 351e R.I.) L'assemblée générale des Anciensdes 151e et 351e s'est tenue le 20 décembre 1924, à 20 heures, au siègesocial, 4, rue Saint-Laurent, sous la présidence de M. le général Moisson, président d'honneur. Etaient présents: commandant Aunis, capitaine de Joannis, capitaine Bazaille, capitaine Parriaux, capitaine Robert, lieutenant Henneton, lieutenantBelleville, médecin-major Colson, médecin-major Minkowski, Ancourt, Blanchard, Bausch, Ducatel, Ferrand,Fourez, Gohin, Hinziker, Lecerf, Lenfant, Mayer, Maître, Pector, Robert Emile, Storn, Senneville,Tobi, Varlet. Le capitaine Robert, président, a remercié le général Moisson d'avoir bien voulu honorer de sa présence cette assemblée et l'a assuré du fidèle souvenir qu'ont gardé de lui les anciens du 151e qui ont eu la fierté de servir sous ses ordres. Il a adressé également ses souhiats de bienvenue à M. le capitaine de Joannis, représentant le comité de la 69e division, dont estvice-président. Ce dernier, en quelques mots, a remer-

il

cié notre Association de son invitation et l'a assurée de tout son appui auprès de son comité. Le président a exposé les résultats de la gestion de l'année 1924, qui a été unanimement approuvée, ainsi que le rapport financier du trésorier. Il résulte des explications fournies que l'association a pris un développement encourageant, : passant de 33 à 100 membres actifs. Le président fati des vœux pour que cette extension s' accentue en 1925 et il fait appel à tous pour y collaborer et resserrer les liensdesolidarité entre tous nos dhérents. Il fait ratifier la désignation comme membres d'honneur de M. le général de Rouquerol et de M. le colonel Boulet-

Desbareau. Une minute de silence a été observée pieusement en souvenir des camarades des deux régiments morts au champ d'honneur. Un nouveau comité a été élu pour 1925. Il est composé

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comme suit

Président: capitaine Robert; vice-président: lieutenant Henneton; secrétaire: Mayer; secrétaire adjoint: Gohin; trésorier: Robert; trésorier adjoint: Pector; conseillers commandant Aunis et lieutenant Belleville. Un dîner amical a suivi, à la fin duquel M. le général Moisson a rappelé avec émotion les liens affectueux qui le ratta-

:

chait à tous les anciens du 151e, ce beau régiment qui lui a donné comme chef les plus bellessatisfactions et avec lequel il vécu les heures les plus graves de sa carrière. Il a assuré tous les camarades de son estime et leur a demandé de rester unis pour rester forts dans l'intérêt de laPaitrie. C'est sur ce mot d'ordre que le nouveau comité veut se mettre au travail. Il sait qu'il peut compter sur tous nos camarades pour l'aider dans sa tâche. P.-S- — Le compte rendu de la réunion mensuelle de décembre, qui s'est tenue le 12 de ce mois, paraîtra dans la lettre de convocation de janvier.

a

ASSOCIATION AMICALE DES AC. DE LA S.T.C.R.P.

Chefs contrôleurs, chefs machinistes et contrôleurs Procès-verbal de la séance: La séance est présidée par le président Lesenfant, assisté des membres du comité de direction, à l'exception du secrétaire général Grossette excusé pour décès de son père. Se sont excusés: MM. Rembert, Georgel, Brazey, Ly Helias, Jupillat,Noël, Boudy, Vigneron pour raison de service. La séance est ouverte à 21 h. 30. Le président annonce avec tristesse à l'assemblée le décès du père du camarade Grossette, qui était-même membre honoraire; il part des suites des gaz contractés au front. Les condoléances de l'Amicale ont été présentées à la veuve et au camarade Grossette par le président. L'Amicale sera représentée aux obsèques par MM. Lécuyer, Galey-Landrieux, Bernard, Martin et Leblanc. Le président donne lecture des lettres suivantes: De M. Bussat, député de la Seine, qui accepte d'entrer au bureau d'honneur comme vice-président; De M. Maupoil, député de Saône-et-Loire, qui accepte également d'entrer comme membre d'honneur; De M. Michel Missoffe, député de la Seine et conseiller municipal de Paris, qui accepte la vice-présidence d'honneur et adresse un mandat de cinquante francs à l'Amicale. Le président informe l'assemblée qu'il a reçu la somme de cinquante francs de la part de M. Bernard Delorme, greffier de faire en chef près du tribunalcivil de la Seine, qui accepte partie de l'Amicale, comme membre d'honneur.


Des lettres de remerciements seront adressées au nom de l'Amicale à ces généreux donateurs. Le trésorier général Dureuil donne ensuite lecture de la situation financière qui va toujours en prospérant. Le camarade Chabredierproposeensuite de porter la cotisation mensuelle des chefs contrôleurs et chefs machinistes à 2 francs (propositionajournée à la prochain réunion). Sur la proposition du vice-président Margot, une commission de cinq membres est nommée en vue de préparer notre banquet et bal de février. Sont nommés MM. Noël et Blouquart pour le secteur Est; Curie et Lécuyer pour le secteur Nord; Mathéi et Battiste pour le secteur Sud. Le trésorier adjoint Crosmarie propose à l'assemblée la création d'une caisse de secours, et le camarade Chabredier propose également que cette caisse serve en particulier aux contrôleurs qui ne sont payés que demi-salaire. Ces deux propositions seront réglées à la prochaine réunion après consultation des statuts de la T.C.R.P. Le président Lesenfant rend compte que le 24 novembre, l'Amicale a eu l'honneur d'aller ranimer la Flamme perpétuelle, le président dans une allocution, coupée par les bravos de l'assemblée, adresse ses remerciements au camarade Péricard, du Comité de la Flamme; à M. Paul Mariage, directeur de l'exploitation commerciale de la T.C.R.P., et à M. Lambert, sous-chef de service, pour avoir bien voulu honorer de leur présence cette cérémonie. Le président termine en adressant ses félicitations aux nombreux camarades qui contribuèrent par leur présence à la réussite de cette cérémonie. Sur la proposition du camaradeJourneaux, de Clichy, de créer une prime de natalité, le comitédirecteur propose, vu l'heure tardive, d'ajourner cette proposition à la prochaine réunion. (Adopté.) Le camarade Journeaux fait également connaître qu'il n'a reçu que cinq convocations pour les 14 adhérents du dépôt de Clichy. (Toutes les excuses du président aux camarades non convoqués.) L'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 23 h. 40. L,e trésorieradjoint, CROSMARIE.

AMICALE DES ANCIENS DU 264e R.I. Notre assemblée générale annuelle a eu lieu lors de notre

récente réunion mensuelle de décembre. Nombreux étaient les camarades qui ont répondu à notre appel de décembre et nous les remercions vivement.

La séance a été ouverte à 21 h. 30. Lecture été donnée a par le secrétairegénéral du procès-verbal de la dernière assem-

blée générale. Communication a été faite des quelques lettres de camarades toutes empreintes de sentiments amicaux et de souvenirs affectueux. Notre trésorier a exposé la situationfinancière qui est bonne, mais pourrait être bien plus satisfaisants si de nombreux camarades répondaient à nos pressants appels. Nos camarades doivent apprécier tout l'intérêt présentent que les Echos des Combattants, dans lequel ils trouvent, à côté des nouvelles de leurs frères de combat du 264e R.I., des relations intéressant tous les anciens combattants. Après contrôle des comptes par notre commissaire aux comptes, qui a reconnu la bonne gestion de nos fonds, nous procédé avons au renouvellement du comité-directeur. Il a été ainsi constitué: MM. Gotrot, président; Le Gentil, vice-président; Scomogue, secrétaire général; Guentzberger, secrétaire adjoint; Bureau, trésorier général; Roze, trésorier adjoint; Thomas, délégué; Chancerel, GateHier, Baudoin, conseillers; Charpentier, commissaire aux fêtes. Nous regrettons que le camarade Auzanneau, secrétairegénéral jusqu'à présent, n'ait pas consenti à se représenter. Nous lui adressons tous nos remerciements pour le dévouement qu'il a apporté dans sa fonction et nous l'assurons de toues nos sympathies. Il restera toujours un de nos camarades les plus dévoués, nous en sommes convaincus. Nous avons ensuite décidé que le banquet annuel aurait lieu le samedi 21 février, à la Brasserie Gangloff, place de l'Ecole Militaire. Réunion à 7 h. 30. Prix du banquet: 25 francs. Comme les années précédentes, nous sommes assurés que le service sera parfait. D'autre part, la gaieté a battu plein son chaque fois, il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement cette année; nous comptons donc recevoir de nombreuses adhésions Les adresser à notre président, M. R. Gotrot, 123, Larue marck, Paris- 1 8e, ou au secrétaire général, M. Scomogue, 16, boulevard de Strasbourg, à Paris. Nous invitons du reste tous les camarades à adresser leur correspondance aux adresses ci-dessus, sauf naturellement pour les questions de cotisations qui sont toujours à faire parvenir à notre trésorier M. Bureau, 23, rue d'Orléans, à Saint-Cloud (Seine-et-Oise) Nous adressons à tous nos meilleurs l' année nouvœux pour velle et leur rappelons que notre prochaine réunion aura lieu le 3e mercredi, 21 janvier.

Le Comité.

L'Amirai Guépratte Grand Croix de la Légion d'Honneur Tous nos camarades, membres de « A montré en particulier aux Dardala F.F.A.M.C., apprendront avec un sen- « nelles une énergie et une vaillance timent de fierté et de joie sincères que « qui ont provoqué l'admiration de le Vice-Amiral Guépratte vient d'être « tous, et fait le plus grand honneur à élevé à la haute dignitéde Grand-Croix « la marine française. » dans l'ordre nationale de la Légion Nous ne voudrions pas déflorer par d'Honneur, avec la belle citation ci- des éloges personnels, la noblesse des dessous, insérée au « Journal Officiel» termes d'une pareille citation, qui fait de la République Fraçaise : ressortir avec un tel éclat les vertus militaires de ce grand chef de notre Officier général d'une bravoure marine nationale. « Mais ce qu'il nous est permis de dire « héroïque, ayant déployé de telles « qualités de courage militaire et d'en- en cette circonstance, c'est que le viceamiral Guépratte joint à ses qualités « traîneur d'hommes, qu'elles sont deguerrières un esprit de camaderie et de fi venues légendaires dans la marine.

bonté de cœur qui le font aimer de tous ceux qui ont l'honneur de l'approcher. Le Comité-Directeur de la F.F.A.M.C. se joint au Comité de l'Association Amicale des Croix de Guerre, et aux membres de l'Association pour adresser à M. l'amiral Guépratte leurs tueuses et cordiales félicitations respecà l'occasion de cette glorieuse promotion, et lui renouvellent ici l'assurance de leur affectueux dévouement.

:

Pour le Comité Le secrétaire général, L. FORTOUL, * 6


ECHOS UNION DES BLESSES DE LA FACE (« Les Gueules Cassées n)

Les réunions mensuelles sont suivies avec une assiduité qui n'est pas sans causer une bien douce joie au bureau de l'Union. Les présents se font plus nombreux et le jour n'est sans doute pas très lointain où il nous faudra rechercher — pour nos réunions — une Î.Ulie plus vaste que celle qui nous est offerte par la Fédération. Qui s'en plaindra? Ce ne sera pas nous, bien sûr, puisque cela signifiera une prospérité nouvelle et, partant, des possibilités diction toujours plus étendus. Ce ne sera pas — non plus — la Fédération qui trouvera dans cet exil mensuel nombreuses sociétés qui attendent un le moyen de contenter local pour se réunir. Nous sommes entrés depuis quelques semaines dans une phase de réalisations nous sommes sur le point de cueillir les fruits des efforts faits depuis la fondation de notre « Union ». Nous ne pouvons — aujourd'hui — donner à nos camarades le texte du décret qui reconnait la justesse de nos réclamations concernant un pourcentage du « dommage esthétique », mais il nous est possible de dire toute notre satisfaction aux membres qui composaient les différentes commissions qui ont fonctionné au ministère des Pensions sous la présidence du Dr Sibut et qui avaient à traiter successivement de la défiguration, de l'expertise dentaire et de l'appareillage aux moins de dix pour cent d'invalidité. Ces questions très importantes ont été étudiées à fond par des personnalités hautement qualifiées de la chirurgie, de la médecine, de la chirurgie dentaire. Les solutions intervenues et les conclusions des commissions nous donnent satisfaction. Nous reviendrons dans le bulletin des « Gueules Cassées sur tout ceci, mais il nous plaît, sans plus attendre, d'adresser nos remerciements aux éminents spécialistes, aux représentants du ministre des Pensions et de la Préfecture qui — en cette circonstance — ont témoigné aux mutilés de la face de leur volonté d'aboutir rapidement dans une question de la reconnaisde haute humanité qui relève — apiès tout sance nationale. 1 Voilà pour nos revendications. J1 nous faudrait bien dire quelques mots de la propagande générale et des heureux résultats enregistrés depuis quelques semaines à la suite de l'éclatant coup de clairon d'un homme ceci est une autre histoire » admirablement dévoué. Mais qui bientôt, vous sera contée. Le Chruniqueur.

les

et

»

-

«

AUX ANCIENS COMBATTANTS DU 1

2e

ET 2' bis DE ZOUAVES

Mes chers camarades,

Je vous ai dit: «Il faut dans l'intérêt de notre union fraternelle venir vous inscrire nombreux à notre Association Amicale des Anciens du 2" et 2" bis Régiment de Zouaves », et puis faire autour de vous une active propagande en faveur de notre œuvre. » Ce travail est bien commencé et je vous en félicite, mais il faut l'intensifier, car, je vous le répète, c'est un devoir et une bonne œuvre que vous accomplissez. Songez a tous ceux de nos camarades auxquels nous devons venir en aide, parce que leur situation est digne d'intérêt. Il y a aussi les veuves, orphelins, pères et mères de nos morts glorieux; que nous ne devons pas oublier. C'est un héritage sacré ,que nous ont légué nos camarades tombés au champ d'honneur, France!. pour Il est donc indispensable que vous redoubliez, d'efforts et d'activité pour que notre œuvre prenne rang parmi les plus belles nées de la guerre, cette guerre dont vous êtes les héros, mes chers camarades, et non sans une légitime fierté, mais qui vous al aissé un grand devoir de solidarité, d'une solidarité apprise à l'école Je la souffrance et que, vendus aux travaux de la paix, il vous faut continuer d'exercer. Ily a entre vous des liens trop étroits de camaraderie contractés sur les champs de bataille pendant la plus grande guerre que l'histoire ait jamais enregistrée, pour que cette union d'âme et de cœur devant l'ennemi cesse après la Victoire. Ça, ce n'est pas possible, vous le comprenez bien. Donc, mes chers camarades, propagez sans cesse, partout, l'Œuvre de l'Association Amicale des Anciens Combattants du 2e et 2e bis Régiments de Zouaves.

«

la

Soyez vigilants auprès de ceux qui ne se sont pas encore faits inscrire comme membre adhérent à notre Association; dites leur d'accomplir sans retard cette formalité, qui accroîtra notre force, car vous êtes en France des centaines et centaines de zouaves. Insistez auprès de vos camarades, afin qu'ils nous envoient leur adhésion; vous en avez le droit et la volonté. Enfin, provoquez auprès de vos amis des souscriptions; organisez entre vous des quêtes, car notre caisse de secours a besoin de beaucoup d'argent pour accomplir sa tâche d'aide etd'assis-

tance. Vous ne devez avoir aucune crainte de demander à ceux qui le peuvent un peu de leur superflu pour les nobles victimes de la guerre. Vous avez été les artisans de la Victoire, soyez maintenant les défenseurs obstinés de la souffrance de ceux qui ont besoin que la France ne les oublie pas dans leurs misères et dans leurs deuils. Tous unis, camarades! Tous à l'œuvre! Le Fondateur-Président général, Léopold DEVET. L'Amicale des Anciens du 2e et 2ebis Régiments de N.-B. Zouaves a été créé en 1924 et déclarée conformément à la loi du 1er juillet 1901 sous le numéro (163.144), cent soixante-trois mille ce.nt quarante-quatre. Son siège social est à la F.F.A.M.C., 28, boulevard de Strasbourg, Paris. La cotisation des membres actifs est de 5 francs. Celle des membres honoraires de 12 francs. Pour la composition de son bureau, voir le numéro de décembre des Echos des Anciens Combattants. Pour tout renseignement complémentaire, écrire à MM. Devet, fondateur-président général, 12, impasse Milord, Paris (181); Frutoso, secrétaire général, 2 bis, rue Descombes, qui reçoivent sur Adresser les cotisations à M. Idalgo, trésorier général, 8, rue des Anglais, Paris (6e).

-

rendez-vous..

QUEL SERA LE MONTANT DE MA PENSION

?

Sous ce titre, la librairie Fournier, 264, boulevard SaintGermain, vient de faire paraître une brochure qui permettra à tous nos camarades de connaître, exactement et selonleur cas, leurs droits en matière de pension, soit proportionnelle, soit d'ancienneté. Ils y trouveront un barème établi, et leur permettant d'obtenir immédiatement, et sans calcul à faire, le montant de la pension à laquelle ils ont ou auront droit. Bien des hésitations des pertes de temps et des erreurs seront ainsi évitées à nos camarades coloniaux auxquels est surtout destinée la brochure. Prix: 3 francs; franco, par la poste, 3 fr, 50. A

la

loi du 14 avril 1924 pour l'application de et du Règlement d'Administration publique du 2 septembre 1924, publiée par le Ministre des Finances à la date du 12 octobre 1924, est dès maintenant en vente dans nos bureaux. Elle complète la brochure que la Librairie Fournier a éditée sous le titre: Quel sera le montant de ma pension ? Prix: 0 fr. 50; franco par la poste: 0 fr. L'INSTRUCTION

UN LIVRE SUR LES

«

CANARDS

65. »

DU FRONT

Tous les combattants ont connu les héroïques petits journaux, polycopiés ou imprimés qui parurent au front, durant la guerre, dans toutes les armes, et qui portaient les titres les plus pittoresques. Notre camarade André Charpentier prépare à la gloire de ces vaillantes feuilles qui témoignèrent de l'admirable cran des poilusaux heures tragiques, un ouvrage documentaire et anecdotique. Aussi serait-il reconnaissant à tous ceux qui pourraient lui fournir des renseignements ou des documents à ce sujet. Prière de bien vouloir lui écrire: 22, rue de Mazagran, Paris (10e

arr.).


AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES 28e R.I., 228e R.I. ET DU 18e R.I.T.

L'Amicale des Anciens Combattants des 28e R.I., 228e R.I. et du 18e R.I.T. a été constituée le 28 novembre 1921. Le comité est ainsi composé: président: colonel Leroux, en retraite, commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre; premier vice-président: Saint-Mieux Henry, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; vice-président de la section de Paris: Duchenois Jean, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; vice-président de la section du Havre: Emo Léonce, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; secrétaire général: Alix Louis, Croix de guerre; trésorier général:Ravida Pierre, Croix de guerre. Le siège social est à la Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, 28, boulevard de Strasbourg, à Paris (10e). Les réunions ont lieu le premier mercredi de chaque mois, à 21 heures, à la Brasserie Châteaudun, 12, rue de Châteaudun, à Paris (9e). Les statuts ont été déposés à la Préfecture de police, conformément à la loi du 1er juillet 1901, le 12 septembre 1922 (récépissé de déclaration d'association n° 161.394) et l'insertion légale a été faite au Jourfini Officiel de la République française' du mardi 13 septembre 1922 (n° 248). Une section a déjà été formée au Havre et des sections sont Evreux. La cotisation en voie de constitution à Rouen et annuelle est de 12 francs pour la section de Paris et de 6 francs pour les cotisations de La société a pour but de maintenir et de resserrer les liens ayant existé entre les anciens des régiments ci-dessus désignés et de venir en aide dans la mesure de ses moyens aux camarades dans le besoin et à Leurs familles. Le 21 novembre dernier, l'Amicale eu l'honneur d'être désignée pour ranimer la Flamme du Souvenir. Tous les camarades, membres ou non de l'Amicale, sont instamment priés d'assister à notre banquet annuel qui aura lieu le samedi17janvier 1925, à 19 heures, au restaurant Labbé, 69, boulevardMagenta, à Paris (10e). Prix: 20 francs. Envoyer cette somme pour le 15 janvier, au plus tard, au trésoriergénéral Pierre Ihvjda. 123, rue Saint-Labzare, à Paris (8e). Ceux qui ne pounont prendre part au banquet sont néanmoins invités à assister à l'assemblée générale qui suivra et qui se tiendra à 21 heures uans une salle voisine du même restaurant. Le lendemain 18 janvier une messe sera dite à la mémoire de nos morts en la chapelle Saint-Louis des Invalides. Rendez-vous à 10 heures, cour d'honneur des Invalidesè A 'lissue de la cérémonie, une visite sera faite aux drapeaux de nos régiments dissous et une gerbe ser acnsuite déposée à l'Arc de Triomphe Soldat Inconnu. sur la tombe

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province. a

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la Bourse Seine 87869

Tous les anciens camarades de nos régiments qui désirent donner leur adhésion à cette Amicale ou recevoir des renseignements complémentaires,sont conviés à se mttre en rapport avec le colonel Leroux, 5, avenue de la Motte-Picquet, à Paris (7e

arrondissement).

GROUPEMENT DES ANCIENS DE LA

6e

D.I.

Le groupement des anciens de la 61 D.I. a été constitué en la loi janvier 1924 sous la forme de société amicale, régie du 1er juillet 1901. Il est placé sous la présidence d'honneur de M. le maréchal PHaill et son comité est ainsi constitué: président: général de division Poignon, en retraite, commandeur de la Légion d'honneur. Croix de guerre; vice-présidents: général Le Beurier, en retraite, commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre, et colonel Cavally, en retraite, commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre; secrétaire général: Angenard, chef de bataillon de complément, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; secrétaire: Husson, capitaine de cavalerie de complément, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; secrétaire adjoint: H. Chevalier, capitaine d'artillerie de complément, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre; trésorier-général: Drouart, trésorier-payeur de complément, Croix de guerre. Le siège social est à la Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, 28, boulevard de Strasbourg, à Paris (10e), à laquelle ce groupement est affilié. Les réunions ont lieu le troisième samedi de chaque mois, à 21 heures, au Cercle national des Armées de terre et de mer, 49, avenue de l'Opéra, à Paris (2"). Les statuts ont été déposés à la Préfecture de police le lor mars 1924 (récépissé de déclaration d'association n° 162.601) et l'insertion légale a été faite au Journal Officiel de la République française du mardi 4 mars 1924, 110 63. Par circulaire 110 4121/K du 7 avril lH2i1 (B. O. 16 du 21 avril 1924) le ministre les sous-officiers de de la Guerre a autorisé les officiers

par

et

l'armée active à faire partie du groupement, sous les réserves d'usage. Les cotisations ont été fixées ainsi qu'il suit: Sous-officiers, caporaux et

soldats 1 fr. Officiers subaitcrnes. 5» Officiers supérieurs Officiers généraux

..,.

10» 20»

Les cotisations peuvent être rachetées de la manière suivante:

Sous-officiers, caporaux et Officiers subaaernes

soldat.s.

généraux.

Officiers'supérieurs

20 50 100 200

fr. »

»

Officiers » Les membres actifs qui auront ainsi réglé une fois pour toutes leurs cotisations porteront le titre de membres perpétuels. La société a pour but de maintenir et de resserrer les liens ayant existé entre les anciens de la 6e D.I. et de venir en aide dans la mesure de ses moyens aux camarades dans le besoin et à leurs familles.

Bien que constituée il y a quelques mois, un pélerinage a déjà été organisé dans l'ancien secteur de Champagne et le groupement de la 6e D.I. a eu l'honneur d'être désigné pour ranimer la Flamme du Souvenir le lundi 22 décembre 1924. Tous les anciens de la 6e D.I. qui désirent donner leur àdhé-r sion à ce groupement ou recevoir des renseignements complémentaires sont priés de s'adresser au secrétaire: M. Husson et de lui écrire à l'adresse suivante: M. Husson,secrétaire de la Présidence de la Chambre des députés, 127, rue de l'Université, à

Paris

(7e).

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à

les

serNous rappelons tousnoscamaradesque vices fédéraux sont gratuits, y compris le service du placement, et nous prions instamment nos camarades qui ont recours à ce Service de s'abstenir de toute offre de rénumération qui sera impitoyablement re-

fusée.

FORTOUL.


LIVRES LES Verlaine débute à la plus belle heure du Parnasse: à vingt ans, il est très attaché aux principes de l'école, particulièrement à la rime riche; il s'éclaire d'abord à la lumière des maîtres du jour, il suit les diverses inspirations de l'époque et l'on sent dans les Poèmes

graphie, mais aussi de savoureux détails sur les circonstances qui ont entouré la confection et la publication de chaque ouvrage.

La période 1865-1875 représente dix belles années de production poétique. Mais Verlaine voudrait une vie plus calme il devient professeur, s'essaie aux travaux des champs son amitié pour Lucien Létinois lui inspire les beaux vers d'Amour. De 1875 à 1880, Verlaine est « extrêmement sérieux », comme il aimera le répéter plus tard. Mais cette période de calme quand paraît Sagesse ne sera pas de longue durée en 1881, l'ardeur poétique du poète s'est éteinte tout à fait.

:;

;

Je fus mystique et je ne le suis plus.

;

Verlaine n'est plus le même ; le besoin d'argent le pousse à écrire mais le courage n'y est plus, la sève perd de sa vigueur, l'inspiration se ralentit et le poète habileté et ses nouvelles t, n'emploie plus guère son habitudes qu'à conter inlassablement les bonnes et les mauvaises heures d'une destinée bizarre et pittoresque qui le rend vite insoucieux de toute grande ambition

d'art».

Après une étude d'ensemble sur la sensibilité de

Verlaine et sur ses moyens d'expression rythmiques, M. Martino termine son ouvrage par un chapître sur

:

# **

vol.

André MAUROIS Dialogues sur le Commandement. — Paris, 7 fr. 50 Grasset, « Les Cahiers Verts ». Un

En trois entretiens sous forme de dialogues, un jeune lieutenant aristocrate et un philosophe radical discutent du commandement. Nous y voyons défiler les plus grandes figures de l'histoire militaire César, Turenne, Bonaparte, Joffre, Fooh, Pétain, Lyautey et bien d'autres. Mais cette étude dépasse le commandement militaire, et s'il le prend le plus souvent pour exemple, M. Maurois n'en traite pas moins du commandement en général et touche ainsi le domaine politique et économique. Sujet extrêmement délicat, mais qui intéressera tous les anciens combattants. L'auteur expose de façon très nette les qualités requises pour faire un grand chef il faut avant tout un grand caractère. Napoléon n'a-t-iil pas écrit d'ailleurs que le caractère sans intelligence vaut mieux que l'intelligence sans caractère Ce qui ne veut pas dir que l'intelligence soit inutile, mais, comme le dit si bien M. Maurois, «si un homme, même moyen, concentre toutes ses forces sur un objet unique, il obtiendra des résultats qui paraîtront miraculeux à des esprits peut-être plus rapides, mais sans chaleur et sans amour ». Certes, le grand chef doit raisonner, réfléchir il doit surtout « vouloir », avoir confiance et aussi savoir discerner de suite oùs'arrête le possible et être apte à prendre une décision immédiate. S'il doit s'entourer de compétences, s'éclairer auprès d'elles, il doit avant tout demeurer le maître et savoir

:

:

?

;

décider. JEAN VICAIRE.

P.-S. — Dans mon dernier article, unecoquille m'a 1925 était fait écrire quel'Almanach du Combattant Tous nos camarades dédié aux « bicots de Dixmude auront compris qu'il s'agissait des « héros de Dixmude ».

».

Il sera rendu compte dans cette rubrique de tout ouvrage adressé aux « Echos des Anciens Combattants ».

:

MARTINO Verlaine.

Pierre in-16

-

Paris, Boivin et Cie,

1924, un vol. 7 fr. 50

livre de M. Martino doit figurer dans toute bibliothèque vraiment littéraire à côté des œuvres de Verlaine. Ecrit en touteimpartialité en s'appuyant sur des textes précis et en se dégageant le plus possible il trouvera justement sa place entre de la « légende le Paul Verlaine d'Edmond Lepelletier et le Verlaine Ce

»,

de Donos.

Pour mettre Verlaine à

sa vraie place, l'auteur exa-

mine tout d'abord le mouvement poétique du siècle

:

XIX.

L'idée qu'on se fait de notre tradition poétique au XIX. siècle n'est pas très exacte en général; elle voit surtodt des heurts, des oppositions qui sont mal fondées sur les faits et sur les dates; elle masque la continuité réelle de cette tradition. Seule vuehistorique des faits permet, je crois, de bien voir, sans une parti-pris de doctrine et sans cet entêtement que donne la poussée obscure des préférences intimes, la vraie originalité et la vraie influence de Verlaine.

Voici tout d'abord le romantisme « dont la vraie doctrine, dit M. Martino, est la révolte contre les intellectuelle vieille de « règles », contre une tradition deux siècles et que la critique idéologique, sous prétexte de l'expliquer et de la justifier, venait de rendre plus étroite qu'elle ne l'avait jamais été». Puis la doctrine positiviste de l'Art pour l'Art. Le poète ne pouvait-il pas se placer en face du monde réel, c'està-dire du monde moderne, sans autre préoccupation que d'être véridique et harmonieux Il suffirait de se convaincre à nouveau de l'infinie supériorité du Beau fit sur le Bien et sur le vrai modernes. C'est ce quelui, Verlaine, ce que Baudelaire avait déjà fait avant dominent tous deux l'histoire de et c'est pourquoi la poésie française au XIXe siècle Ils ont été de grands

?

ils

libérateurs.

:

Saturniens (1866) son effort pour donner au vers une mélodie propre, indépendante du sens des mots, qui était la grande nouveauté de Baudelaire. Sa fantaisie personnelle le conduit vers un thème la formeest encore nouveau : les Fêtes galantes, dont toute parnassienne, sont une interprétation assez originale de l'art de Watteau. En écrivant la Bonne Chanson, il commence à se détacher de la tradition parnasienne et précisément à l'heure où elle se faisait enfinaccepter du grand public. Mais une « cassure se produit dans la vie de Verlaine, cassure qui va avoir une répercussion considérable sur son œuvre. Abandonné à lui-même, il fait rencontre du plus suggestif des poètes du XIXe siècle, Arthur Rimbaud, et subit fortement son influence grâce à lui, il s'affranchit tout à fait du Parnasse et s'engage sur le chemin d'une poétique nouvelle dont les Romances sans paroles sont la première application.

»

;

avant toute chose. Verlaine s'applique à libérer le vers de toutes ses entraves et c'est ce qui frappera le plus la jeune génération qui, 15 ans plus tard, ouvrira le petit recueil publié en 1874. De la musique

Mais bien vite Verlaine se lasse de cette influence de Rimbaud, sans avoir été bien loin dans les essais qui devaient faire succéder le vers libre au vers traditionnel. Son séjour en prison amène sa conversion religieuse à laquelle nous devons la plus grande partie de Sagesse, qu'il ne publiera que plus tard.

Verlaine et les poètes symbolistes, qui présente le plus grand intérêt. Ce livre vaut d'ailleurs d'être lu d'un bout à l'autre. *

;

;

Verlaine est très à la mode ses éditions originales atteignent des prix élevés dans .les ventes publiques aussi les bibliophiles salueront-ils avec joie la prochaine publication, chez Giraud-Badin, de la Bibliographie de Paul Verlaine, par M. François Montel. Les abonnés du Bulletin du Bibliophile ont eu la primeur de ce travail érudit, conçu sur des bases toutes nouvelles et dans lequel l'auteur a recueilli non seulement tous les renseignements techniques d'une biblio-

de


Les plans de cette maison, dressés

MA PETITE MAISON publie

par

M. JACQUES SAVARY, Architecte, sont à la page 17

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La Jurisprudence & la Législation. J0 Les faits & Tout ce qui concerne l'habitation & notamment les questions du Jour jû L'architecture & la construction des maisons. 0 Le décor du home. 0 L'Economie domestique.L'Hygiène. 0 Le Jardin. 0 La Basse-Cour, etc., etc.

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Dans ce Numéro

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