Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/05. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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Sommaire
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MENSUEL
SÉRIE
Mai 1925
ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES ô COMBATTANTS,RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET LE 8 JUILLET NUMÉRO 8, DEUXIEME ANNÉE, MAI 1925. 1924, ADMINISTRATION ô RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (10e), COMPTE CHÈQUES POSTAUX 691-41. ABONNEMENTS POUR LES AFFILIÉS A LA F.F.A.M.C. UN AN A PARIS 3 FRANCS PROVINCE 3 FR. 50 — POUR LES (NON AFFILIÉS 5 FRANCS PROVINCE 5 FRANCS 50.
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FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES COMBATTANTS BUREAU HONORAIRE
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convocation au présent bulletin.
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(Voir page II de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).
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rue St-Martln
CE QUISE PASSE CONSEIL D'ADMININTRATION DE LA F.F.A.M.C. REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION du 6
avril1925
La réunion est présidée par le vice-président Jourdain remplaçant le président Maurer, excusé. Après la lecture du procès-verbal et l'appel des sociétés, le présidentdeséance rend un hommage ému à la mémoire de notre regretté camarade Blandin, vice-président des «Bigors» et membre du Conseil d'administration, trésorire de la commission des fêtes de la Fédération. Il affirme le souvenir profond que nous garderons tous à sa mémoire. Il excuse le président et s'excuse lui-même de n'avoir pu suivre la dépouille mortelle de notre ami et remercie les nombreux camarades qui ont bien voulu répondre à l'invite du Comité-Directeur pour accompagner le défunt à sa dernière demeure. Par d'unanimes applaudissements, la salle s'associe à l'hommage rendu à notre camarade disparu. Le camarade Minault, président des «Bigors», remercie le Comité-Directeur de la Fédération d'avoir envoyé le drapeau fédéral, une couronne et une nombreuse délégation qui comprenait la plupart des membres du comité fédéral; il apporte au Conseil d'administration les remerciements émus des «Bigors». En remerciant,leprésident de séance fait connaître que le Comité-Directeur se propose de faire insérer au prochain bulletin de notre F.F.A.M.C. un résumé du rôle qu'a joué le disparu dans notre organisation. Le Conseil d'administration approuve cette initiative. Excusés: les camarades Chaix, Brochet, Despagne, Déon, Gotrot, Van Grasdorf, Mader, des anciens du 29e Dragons et du 4e Cuirassiers.
Correspondance. --. Une lettre des A.C. des 147347e R.I. concernant des modifications au comité pour l'année 1925. Le secrétaire général fait connaître qu'il a relevé au Journal Officiel les décorations suivantes concernant des membres de notre Conseil d'administration: Officier de l'Instructionpublique: Rigaut, vice-président de la Coloniale; Officiers d'Académie: Minet, président du Ralliement du 69e et Hérivault, délégué de la Moskowa et de l'Argonne, ces deux derniers au titre de la société de tir de la F.F.A.M.C. Au nom du président de la société de tir et au nom du Comité-Directeur, le secrétaire général adresse aux nouveaux promus ses plus amicales félicitations. Le vice« Maison des Anciens Combattants ». — président Guitter fait connaître qu'il a réussi à obtenir une option de 12 jours jour l'achat d'un immeuble important qui conviendrait parfaitement aux besoins de la Fédération, et répondrait à nos vues. Toutefois cette affaire ne nous empêchera pas de suivre une autre affaire également importante près du Conseil municipal de Paris, ayant trait à l'obtention gratuite d'un terrainappartement à la Ville de Paris, soit à l'Etat. Il est opportun de demander aux candidats au Conseil municipal des engagements sur ce sujet. Après une discussion et un échange d'observations, on décide de convoquer au siège les candidats qui auraient été préalablement vue par nos camarades de leur quartier, afin d'obtenir d'eux des engagements s'ils sont élus le 3 mai prochain. Bulletin. — Le gérant du Bulletinentretient ensuite le Conseil d'administration de son intention de deux faire publier deux numéros de notre Bulletin fédéral, l'un le 15 du mois, l'autre le 30 ou-31. Ces
soit
éditions se complétant, permettraient à nos Associations de faire publier et de recevoir en temps utile toutes communications qui entretiennent la vie dans nos Amicales régimentaires. Après que chacun des camarades que la question intéresse a donné son avis sur la question, le président fait décider que le principe énoncé par le camarade Blanchard est retenu pour octobre. Commission des Pensions. — Le vice-président Guitter, en l'absence du camarade CHaix, rend compte de la dernière réunion de la Commission dès Pensions et de ses propositions. En ce qui concerne les dons-secours attribués par le président Maurer, la commission pose quelques conditions que le camarade Guitter énumère et qui seront résumées dans une circulaire destinée aux présidents d'Amicales. Les dossiers complets de propositions devront parvenir au secrétaire général avant le 15 juin 1925, dernier délai. Les renseignements fournis par les sociétés seront naturellement confidentiels. En ce qui concerne l'attribution de la subvention de l'Office des mutilés et réformés, le Conseil d'administration adopte les conclusions de la commission qui visent: l'installation d'un secrétariat permanent, dont les charges pourraient être supportées par certaines Associations fédérées; l'achat d'une machine à écrire et d'un duplicateur; enfin l'attribution de secours ou de prêts à des mutilés ou réformés de guerre dans une situation qui serait jugée digne d'intérêt. Compte-rendu.— Le vice-président Guitter rend compte de sa délégation aux réunions familiales des Anciens combattants des 113e, 313., 413e et 453e R.A.L. et anciens combattants du 74e R.I. (Sébas-
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MENSUEL
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Mai 1925
ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS ed SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES ô COMBATTANTS.RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET LE 8 JUILLET NUMÉRO 8. DEUXIEME ANNÉE. MAI 1925. 1924, ADMINISTRATION & RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (10e), COMPTE CHÈQUES POSTAUX 691-41. ABONNEMENTS POUR LES AFFILIÉS A LA F.F.A.M.C. UN AN A PARIS 3 FRANCS PROVINCE AFFILIÉS 3 FR. 50 POUR LES NON 5 FRANCS PROVINCE 5 FRANCS 50.
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topol), et le secrétaire général dit l'accueil qu'il a reçu chez les anciens du «Ralliement», A.C. du 69e R.I. et à l'Amicale des anciens combattants du 38"
R.I.T.
Une réunion de la commission des pensions aura lieu au siège, le mardi 28 avril 1925, à 21 heures. En fin de séance, le camarade Balme, président des Anciens combattants du 72e R.I., appelle l'attention des membres de la commission de rédaction du bulletin fédéral en ce qui concerne la critique financière. Pour extrait conforme: Le secrétairegénéral de la F.F.A.M.C., Léonce SAUNIER.
Le président de la F.F.A.M.C., le camarade Maurer, vient de créer dix bourses-secours de 500 fr. chacune, destinées à soulager les infortunes des veuves de nos camarades disparus. Peuvent concourir pour l'attribution de ces bourses, les veuves ayant au moins deux enfants âgés de moins de 15 ans; le défunt ayant fait partie de l'une de nos Amicales régimentaires depuis un an au moins, et cette Amicale ou société d'anciens militaires et combattants étant adhérente ou affiliée à la Fédération depuis deux ans au moins. J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien, en tenant compte des données qui précèdent, me faire parvenir avant le 15 juin 1925, dernierdélai, les dossiers de propositions qui devront être établis par vos soins et qui comprendront les pièces énuméïées ci-après: 1c L'exposé succinct de la situation militaire du défunl pendant la guerre; 2° Un bulletin de décès — sur papier libre — et les causes du décès 3° Un bulletin de naissance et un certificat de vie pour chacun des enfants, sur papier libre (pour renseignement administratif)
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A 4" Certificat de non-imposition à l'impôt sur le revenu 5° Moyensd'existence et situation pécuniaire de la
; ;
veuve
6° Renseignements de moralité sur la veuve et sur les enfants. Enfin, vous voudrez bien joindre aux pièces indiquées ci-dessus, tous renseignements complémentaires de nature à éclairer la commission sur les titres de la postulante. J'ajoute que les propositions peuvent viser aussi bien les veuves de guerre que celles d'après-guerre. Enfin il est de mon devoir de vous faire connaître que les renseignements que vous nous fournirez sur les candidates demeureront strictement confidentiels. J'insiste pour que vous vouliez bien vous conformer aux prescriptions qui précèdent en vous demandant de respecter les délais d'envoi, faute de quoi le dossier de votre protégée ne pourrait être examinée par la Commission compétente. La commission des pensions a en outre décidé et sa proposition a été retenue par notre Conseil d'administration — que la liste des candidates, rangées par ordre de mérite, serait soumise au généreux donateur, notre président Maurer, qui jugerait en dernier ressort. Dans l'attente de vos propositions, veuillez agréer, Monsieur le Président et cher Camarade, l'assurance de mes sentiments les plus cordialement dévoués.
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Pour le Comité-Directeur Le secrétairegénéral de la F.F.A.M.C., SAUNIER.
AMICALE du 38" R.I.T. Notre fête annuelle a obtenu un très heureux succès. La salle des Ingénieurs Civils, pourtant vaste, été a comble et nous avons dû rechercher des chaises à la
réserve.
La partie concert a été très amusante et les jeunes artistes qui nous avaient offert leur gracieux concours ont obtenu le succès qu'ils méritaient.
Que dire de la sauterie! Ce fût presque la bousculade, mais tout se passa heureusement bien, grâce à la complaisance de tous. Une grande gaieté ne cessa de régner parmi nos camarades et leurs très nombreux invités. Les heures passèrent trop rapidement et les adieux marquèrent les regrets de la séparation. Nous remercions de leur présence MM. Saunier et Blanchard, représentant la F.F.A.M.C. Nous félicitons le comité des fêtes de la bonne organisation de cette belle matinée. Le 24 mai prochain, les membres de l'Amicale des A.C. du 38e R.I.T. doivent se rendre à Montargis (Loiret) pour y retrouver en un déjeuner amical leurs Vcamarades de l'Yonne et du Loiret ayant fait partie de ce régiment. Le secrétaire général, GEISSLER.
AMICALE du 3e MIXTE et 6e TIRAILLEURS Réunion du 21 mars. La séance est ouverte à 21 heures. Sur la proposition du président, il est décidé que les convocations seront, à l'avenir, envoyées sous enveloppes affranchies à 5 centimes au lieu de 25. L'économie ainsiréalisée d'office les adhérents au pair sera employée à abonner de leurs cotisations, au journal Les Echos des Anciens Combattants, organe officiel de la Fédération des Anciens Militaires et Combattants. Le président rend compte des démarches faites au sujet du banquet qui aura lieu le samedi 28 mars, à la Taverne du Nègre, boulevard Saint-Denis. M. Vergnette déclare qu'il serait désirable que la manifesl'Amicale prennent part officiellement tation du Il novembre, à l'Arc de Triomphe. Il serait désireux également que les adhérents soient informés de la date à laquelle le 3e Mixte serait désigné pour ranimer la Flamme du Souvenir. Le président lui répond que toutes les dispositions seront prises pour lui donner satisfaction. La séance est levée à 23 heures. Le secrétaire. Le banquet annuel de l'Amicale du 3e Mixte et 6 de marche de Tirailleurs a eu lieu le samedi 28 mars, à 8 heures du soir, à la Taverne du Nègre, boulevard Saint-Denis. Le menu était bien composé et le repas très bien servi. Les camarades Astréoud, Thomas, Vergnettes, Guérin, Courtois, Raymond, Lapiche, Mantel, Nuss, Favre, Louvet, Bureau, Roux, Barbary, Bedeau, Viel, etc., s'étaient fait excuser. Au dessert, le camarade Décher, président, se lève et prononce l'allocution dont nous relevons les principaux passages: « Permettez-moi tout d'abord d'adresser mes bien sincères remerciements aux dames qui ont bien voulu nous faire l'honneur et le grand plaisir d'assister à notre banquet et apporter ainsi la note gaie à notre petite fête de famille. Je remercie également les camarades venus plus nombreux que l'année dernière et parmi lesquels j'ai le plaisir de voir le commandant Casalmoine, connu de beaucoup d'entre vous, et qui a laissé parmi tous les camarades, gradés ou non, le meilleur des souvenirs; le capitaine Lasserre, qui a quitté sa garnison de Lille pour venir passer quelques instants au milieu de ses anciens compagnons d'armes; notre ami Peltier, Saint-Quentin. venu spécialement de Je remercie et félicite en votre nom notre camarade Véron pour le menu artistique qu'il a bien voulu composer tout spécialement pour notre banquet. C'est la 3e fois que j'ai l'honneur de présider notre banquet annuel et j'ai la joie de constater que nous nombreux que l'année dernière, ce qui sommes plus démontre bien la vitalité de notre Amicale qui a maintenant trois années d'existence. Quoique jeune encore, elle a passablement grandi et se porte à merveille malgré la crise de croissance qu'elle a eu à supporter par suite de la défaillance de notre ancien trésorier.
à
Nous avons repris depuis peu notre place au sein de la Fédération des AnciensMilitaires et Combattants et vous pouvez être persuadés que notre Amicale lui apportera son concours le plus absolu dans le but de faire obtenir aux anciens combattants, et surtout aux mutilés et aux veuves, les réparations qui leur sont légitimement dues. Dans le but de tenir nos camarades au courant de
tout ce qui peut les intéresser, nous avons décidé dans notre dernière réunion, de servir gratuitement le journal Les Eohes des Anciens Combattants à tous les adhérents de la société qui seront au pair de leurs cotisations. Ce journal, qui paraît tous les mois, est l'organe officiel de la Fédération. Nous pourrons y faire insérer les procès-verbaux de nos réunions ainsi que toutes les communications qui peuvent intéresser notre société. Je suis heureux de vous faire connaître que le nombre des camarades inscrits dépasse la centaine- les cotisations rentrent bien et le recrutement se fait dans de bonnes conditions grâce au dévouement et à l'activité déployé par nos deux sympathiques collaborateurs, MM. Augis et Caillé, qui rivalisent de zèle pour donner à notre Amicale un développement et une vitalitétoujours croissantes. Je n'aurai garde d'oublier de vous signaler Mme Augis et MmeCaillé qui secondent admirablement leurs maris dans l'accomplissement de leur tâche aussi ingrate que délicate. Je dois remercier tous les camarades qui nous apportent leur concours dévoué en nous procurant des adresses et contribuent ainsi à rendre notre société plus prospère. Je compte sur votre concours à tous pour amener à nous tous les anciens camarades de la région parisienne. Il faut qu'avec votre aide nous arrivions à grouper tous les anciens combattants du 7e Zouaves devenu plus tard le 3e Mixte, transformé finalement en 6e Régiment de marche de Tirailleurs. Notre société doit être le digne prolongement de ce beau régiment où nous avons appris à nous connaître et à nous estimer et qui, avant de disparaître, a pu écrire une des plus glorieuses pages de l'histoire de la Grande Guerre.
Une des principales préoccupations de votre bureau sera de maintenir toujours parmi nous cet esprit de camaraderie et cette affection réciproque contractées pendant les heures graves et souvent tragiques vécus ensemble. Dans ce but, votre bureau s'efforcera toujours d'écarter à tout prix de nos discussionstout ce qui, de près ou de loin, peut toucher aux questions politiques ou religieuses. Dans notre milieu il ne doit y avoir que des camarades qui se retrouvent toujours avec joie et sont heureux de se rappeler les rares bons moments mais surtout les épisodes des nombreux mauvais jours passés ensemble en évoquant le souvenir des chers camarades disparus dans la tourmente. Que notre devise soit toujours: Unis comme au front! Permettez-moi de porter la santé de notre président d'honneur, le général Naulin, commandant le 30e corps d'armée, de vos familles et de tous ceux qui vous sont chers. En terminant, je vous invite à vous joindre à moi pour adresser aux familles de nos nombreux camarades tombés au champ d'honneur, notre souvenir ému et respectueux. )) La soirée s'est terminée par un concert très bien réussi. Les camarades Lesueur, Potelette, Gandefroy, Payen, Véron, Desprès, Augis, etc., se sont tout particulièrement distingués, mais il convient cependant de signaler spécialement le camarade Lesueur avec ses histoires désopilantes en Sabir et en Marseillais. Les camarades se sont séparés à minuit en se donnant rendez-vous à l'année prochaine.
LA COLONIALE
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Réunion mensuelle du 22 La séance est ouverte à 16mars h.15 sous la présidence du camarade Vidal, vice-président. Présents: Pasquet, Desmarest, Jacquiot, Huon, Avrillier, Gibert, Meyer, Quès, etc. Excusés: général de Trentinian, Rigaut. Depuille. Debras. Le secrétaire donne lecture du compte rendu de la réunion mensuelle du 22 février 1925. Procès-verbal adopté sans observations. Le camarade Quès présente les du camaexcuses rade Rigaut qui n'a pu assister à la réunion, ayant
dû
;
se rendre en province
donne ensuite lecture du résultat de notre fête du 28 février dernier qui obtint un très vif succès, puisqu'elle permit de verser à notre caisse de secours la somme de 5.000 fr. 40. Des applaudissements accueillentcemagnifique résultat. Le président donne lecture d'une lettre de l'Orphelinat de la Mutualité et annonce que le secrétaire enverra une circulaire aux sociétaires pour leur demander les renseignements nécessaires à l'étude de cette importante question qui sera examinée à la prochaine réunion du bureau. Le « Réveil de Paris » organisant une fête pour le 5 avril au Manège Japy, le camarade Vidal invite les camarades de « La Coloniale » à se rendre nombreux à cette fête, ((Le Réveil de Paris» nous ayant apporté son gracieux concours à chacune de nos manifestations. Sont admis à La Coloniale en qualité de membres actifs: Lenfant Pierre, Chapeaucoup Pierre, Breuillé Honoré, Payret Jean, Allouette Pierre, Andrei Charles, Pinelli Jean, Espraut Jean, Gaspari Xavier, Duliège Amédée, Albessard Louis, Kally Eugène, Poulmaret Jean, Bouisset François, Cadoux Pierre, Boursin Henri, Ruckstuhl Gabriel, Ferrouillat Paul, Servignat Raymond, Galicher Maurice, Dargot Charles, Valat Jean, Jean César et Mancheron. Après le compte rendu de la situation financière donné par le trésorier, la séance est levée à 18 heures. Le secrétairegénéral, G. QUÈS. il
Le premier dîner de l'année 1925 a eu lieu le samedi 28 mars, à la Brasserie Gruber, 15 bis, boulevard Saint-Denis. Vingt-sept camarades étaient présents, cinquantedeux s'étaient excusés, le plus grand nombre pour raison de santé, de ne pouvoir assister à cette réunion. Le dîner était présidé par le colonel Bayle qui commandait l'un des bataillons du 304e R.I. A son côté avait pris place MmePopelin qui avait bien voulu accompagner son mari et que nous prions de nous excuser si nous n'avons pu pour elle rendre aussi agréables que nous l'aurions souhaité les heures passées parmi nous. Au dessert, le président remercie le colonel Bayle d'avoir bien voulu accepter l'invitation des artilleurs de la division. Il salue en lui l'un des premiers et des meilleurs amis d'entre les fantassins et près duquel la liaison si nécessaire entre les deux armes put se réalier dans la plus féconde et la plus cordiale sympathie. Il est heureux, après de si longues années, de lui exprimer la reconnaissance de tous ceux qui usèrent et abusèrent de sa tonjours spirituelle hospitalité. Le colonel Bayle dit la joie qu'il éprouve à retrouver d'anciens et fidèles amis. Quand la paix a réservé aux combattants tant de désillusions, il est bon que certains soirs, comme celui-ci, ils puissent se dire que la guerre aura laissé tout de même quelque chose de bon, puisque parmi tant d'horreurs et de calamité elle a suscité d'inaltérables affections. Il pense ne pouvoir mieux exprimer le plaisir de ce dîner que par la promesse d'être désormais l'un des fidèles de nos réunions. Le président demande au colonel Bayle de bien vouloir parler de notre groupement aux camarades fantassins avec lesquels il se rencontre et de leur dire que nous aurions la plus grande joie à les accueillir parmi nous.
La soirée s'acheva par de longues et cordiales causeries et ce ne fut qu'à minuit que, chassés par les garçons de restaurant impatients, se séparèrent les der-
niers convives. Dîner annuel. — Assemblée générale. — Il est rappelé que suivant les statuts, le dîner annuel et l'Assemblée générale auront lieu le samedi 14 novembre 1925. Avant cette date et en raison de l'Exposition des Arts décoratifs qui amènera un certain nombre de camarade de province à Paris, l'on propose de faire une réunion d'été. On suggère les dates du 20 juin ou du 18 juillet. La fixation de la date intéressant surtout les camarades de province qui projettent de venir à Paris, ceux-ci sont priés de donner leur avis au président. Le camarade Lefort fait part de la mort de son père. Nous lui adressons nos sentiments de douloureuse et cordiale sympathie. Nouvelles adhésions. — Alain de Villers, né à Vernon le 3 mars; André Pommier, né à Yvry lé 6 avril. Nous envoyons nos félicitations et nos souhaits sincères à leurs parents.
LA MARJOLAINE
(Amicale des Anciens du 27e Dragons) Le 28 mars, notre fanion bleu aux marjolaines brodées d'argent flottait au vent sous les voûtes de l'Arc de Triomphe. Il s'agissait de rendre hommage au Soldat Inconnu. Une trentaine de nos camarades avaient tenus à s'associer à cette pieuse manifestation du souvenir que l'on peut savoir gré au Comité Je la Flamme d'avoir organisée si émouvante dans sa quotidienne simplicité. A 5 heures précises, tandis que le général Huet déposait une palme sur la tombe, notre cher président d'honneur, le colonel de Magy, ravivait la Flamme perpétuelle et d'un geste large saluait de l'épée le héros que nous nous glorifions d'honorer. A 7 heures, tous nos camarades étaient réunis dans la belle salle de la Taverne du Nègre en un banquet amical des plus cordiaux. Quelques épouses — trop peu nombreuses d'ailleurs — avaient bien voulu accompagner leur mari. Nous les en remercions et souhaitons les voir plus nombreuses la prochaine fois. Au dessert, notre dévoué président, le commandant de Courson de la Villeneuve et notre président d'honneur le colonel de Magy prirent successivement la parole et recueillirent de nombreux applaudissements. Notre camarade Mercier, délégué du Groupement dauphinois et lyonnais de la Marjolaine, donna quelques détails intéressants sur notre groupement régional et enfin notre sympathique trésorier Vicaire fit la lecture du « communiqué » traditionnel. La Marche du 27e dragons et les Chhnsons de la Marjolaine, chantés ensuite par nos camarades Beau de Loménie et Mercier, furent reprises en chœur par toute l'assistance; toute la soirée la plus franche gaîté ne cessa de régner et il était près de minuit quand chacun se retira, se donnant rendez-vous pour notre Assemblée générale en novetnbre prochain. Le compagnon de La Marjolaine.
ANCIENS des 20e et 60e D.I. Extxrait du procès-verbal du 1eravril 1925: La.séance est ouverte sous la présidence de notre camarade Bertho, vice-président. Peu de camarades sont présents. Sont exécusés:
M. le docteur Torchaussé, président, et les camarades Boulogne et Fürstenberger. Nous avons eu le plaisir d'avoir parmi nous notre camarade Osouf Léon, président d'honneur fondateur, qui de passage à Paris n'a pas oublié de venir passer quelques instants avec nous. L'ordre du jour n'était pas chargé. Naissances. — Le camarade Bertho fait part de la naissance de Mlle Jacqueline Sys, fille de M. Mme Paul Sys et. petite-fille de notre dévoué président d'honneur, qui, présent, reçoit pour lui et sa famille nos plus sincères félicitations. Il nous fait part, en outre, de la naissance de Jacques Couvignou, fils de notre bon camarade et nous charge de lui transmettre ainsi qu'à madame nos meilleurs vœux à cette occasion. Deuil. — Le camarade Déon se fait l'interprète de tout les sociétaires pour présenter au vice-pré-
et
sident Bertho les condoléances sincères que nous formons pour les deuils successifs dont il vient d'être frappé. Déon remet les escomptes du 4e trimestre 1924 aux camarades présents, puis Bertho dcnne la parole au camarade Drobert au nom de la commission des fêtes, en vue de la sortie d'été. Saint-Germain et Fontainebleau sont proposés. Fontainebleau était retenu de préférence, mais vu le prix de 25 francs demandé pour le voyage aller et retour et un seul repas à l'hôtel, les camarades présents trouvant ce prix un peu trop élevé. pour permettre à tous les camarades de se joindre à nous, le camarade Déon fait alors part que pour le même prix, grâce à des renseignements précis obtenus par l'intermédiaire de notre camarade Grédeluc, ce programme pourrait comprendre le voyage aller par e trainl spécial du matin (dent Drobert avait parlé) et retour facultltif par un train du soir, 2 repas froids fournis par l'intermédiaire de notre camarade Lesouëf, de la maison Luce, pourboire, frais divers, pain et boisson, pour le prix de 25 francs. Ce pro* gramme est adopté en principe, les camarades laissant à Déon et à la commission le soin de le mettre sur pied. La séance est levée. Le secrétairegénéral, L. DÉON.
La Flamme sous l'Arc de Triomphe. — Après
renseignement pris au secrétariat, notre société sera inscrtie un dimanche à partir du mois d'octobre. Convocation. — Nous invitons instamment tous nos camarades à assister à la réunion amicale qui aura lieu au siège social, le mercredi 6 mai, à 21 heures. Les dernières dispositions pour la sortie d'été y seront prises, et les adhésions seront reçues. Sortie d'été. — Mon cher camarade, Notre sortie d'été est fixée définitivement au dimanche 14 juin. But: Excursion en forêt de Fontainebleau. Programme: le rassemblement à la gare de Lyon P.-L.M., le matin à 7 heures. Chaque participant devra prendre son billet aller et retour pour le train spécial de 7 h,31. Le coût en est de 7 fr. 50. La commission suivant le nombre' d'adhésions reçues demandera un wagon, vu qu'il n'y a pas de location à payer pour ce train. Le retour, le soir, est libre par n'importe quel train. Arrivée à Fontainebleau, traversée de la ville, en tramway, visite du parc et du château. Déjeuner et dîner avec les vivres apportés dans le parc d'Avon (on pourra trouver de l'eau potable à la fontaine de l'Empereur). L'après-midi, excursion à pied dans la forêt, ou facultative en auto-car; dans ce dernier cas, les personnes désireuses retiendraient elles-mêmes leurs places à leur arrivée à Fontainebleau. Retour à la gare par le tramway. Nous avons besoin d'être fixés sur le nombre d'adhésion au plus tard le 30 mai, afin de commander les repas en temps voulu et surtout retenir le wagon. Nous ef-f érons qu'à la prochaine réunion de nombreux camarades nous remettrons déjà leur adhésion et celle de leur famille en versant 17 fr. 50 par personne. Les camarades qui ne pourraient se décider qu'à la dernière minute seront les bienvenus, mais devront apporter leurs vivres. Tous les adhérents ne devront pas oublier, comme l'année dernière, d'apporter serviette, verre, fourchette, couteau, assiette. Espérant mon cher camarade que notre programme trouvera un accueil favorable auprès de vous, nous vous prions de croire à nos sentiments cordiaux.
Pour la Commission des fêtes,. L. DÉON.
LESBIGORS
Anciens de l'artillerie de marine et coloniale Nécrologie. — Les «Bigors» ont la douleur de faire part du décès de leur vice-président Alexandre Blandin, survenu le 28 mars dernier. Les obsèques ont eu lieu à Paris le 1er avril. La société était représentée par une déléguation importante. En outre, la Fédération des Anciens Militaires et Combattants était largement représentée. On trouvera en première page des Echos une notice nécrologique sur notre regretté camarade. Nous prions la Fédération de trouver ici l'expression de nos remerciements pour la part qu'elle a prise dans notre deuil. En ce qui concerne particulièrement
notre société, le rôle de notre vice-président a été retracé dans le discours suivant, prononcé sur sa tombe par notre président: Ce fut, je pense, pour la plupart de ceux qui sont assemblés en ce moment devant cette tombe prématurément ouverte, une bien douloureuse surprise que d'apprendre la mort si inattendue de notre cher camarade Blandin. Lui que nous avions connu jusqu'à ces dernières semaines si actif,sivivant, a été brutalement terrassé par l'inexorable maladie, qui n'a paru céder un moment que pour reprendre bientôt avec plus de force et l'emporter en quelques Jours, je pourrais dire en quelques heures. Certes, la mort est toujours cruelle qui ravit à notre affection les êtres qui nous sont les plus chers, mais combien ses coups nous semblent plus douloureux quand ils nous enlèvent un parent, un ami en pleine force, en pleins jeunesse, et qui s'en va laissant les siens sans appui et sa carrière inachevée. Du moins, cette vie si courte a été bien remplie et ce m'est un devoir de vous laretracer à grands traits afin que la memoire de notre camarade Blandin nous reste comme un exemple et un encouragement. Ayant le goût de la vie militaire, A lexandre Blandin choisit l'arme de l'artillerie coloniale la vie de garnison en France, un peu étroite et monotone, nesuffit pas à ses aspirations; il a dans le sang le goût du risque, de l'aventure, il veut un horizon plus vaste que celui que bornent les murs d'une caserne; aux colonies, dans un cadre élargietchangeant, suivant le hasard des désignations, au Tonkin, à Madagascar, en Afrique, il va mener la vie simple et pourtant belle que nous connaissons, où chacun, si modeste que soit
:
son rang, peut faire preuve d'initiative et a conscience d'être un rouage utile. Après 15 ans de services militaires, dont douze passés aux colonies, pendant lesquels ils s'est fait de nombreux amis parmi ses compagnons d'arme, le maréchal des logis chef Blandin, médaillé militaire, prend sa
retraite. La guerre le trouve commerçant, établi Congo. au Mobilisé, il rentre en France, puis va servir à notre arméed'Orient. Il en revient à la fin des hostilités avec la croix de guerre. Depuis, redevenucivil pour la seconde fois et obligé pour sa santé de rester en France, il s'était Rxé à Paris. Travaillant pour une société de films cinématographiques, ilavait su faire apprécier là ocmme au régiment ses qualités d'intelligence, de droiture et d'énergie. Mais ces occvupations si absorbantes ne prenaient pas toute son activité et je voudrais maintenant dire un mot du rôle de notre regretté camarade dans la société <Œes B:gors)),
Venu en 1918 à notre Amicale, d'abord et surtout pour la satisfaction de renouer avec d'anciens camarades de régiment, Blandins'intéresse de plus en plus à la vie et au développement de notre société. Très assJu aux réunions, ne marchandant ni son temps, ni sa peine,plein d'entrain comme organisateur,Blandin a rendu de précieux services au secrétariat, à la commission des fêtes, enfin à la vice-présidence où la confiance de tous nos sociétaires l'avait appelé. Sa disparition cause dans nos rangs un vide difficile à combler et celui qui parle en ce moment le sait mieux que personne. Du moins, tant que notre société vivra, nous garderons fidèlement le souvenir de ce camarade Ú sympathique, si dévoué à notre cause et si obligeant. d'affection mieuxconnu peu deQue tousceux et depuisse regretsun venant ce témoignage
quil'ontle
adoucir la douleur
de sa famille. Alexandre Blandin, vous fûtes toujours un bon serviteur du pays, soit en France, soit dans les colonies lointaines; pendant la guerre, un des défenseurs de la patrie ert tout temps le meilleur et le plus fidèle des amis. Au nom de la société Les Bigors, au nom de tous nos camarades, je vous apporte ici notre dernier adieu. Paiement des cotisations. — la suite du compte rendu de la dernière Assemblée générale, un certain nombre de camarades nous ont demandé s'ils devaient dès maintenant verser des cotisations plus fortes. Nous rappelons que les nouveaux statuts n'entreront en vigueur qu'après approbation du ministre, et vraisemblablement pour le 1er janvier 1926. En conséquence, le trésorier prie les camarades qui ne seraient pas à jour pour leurs versements, de lui adresser dès que possible le montant de leurs cotisations en se basant sUi l'ancien tarif. Réunion du 4 avril 1925. — La séance estouverte par le président Minault. Sontprésents : les camarades Aubrun, Boéchie,
;
A
Chevallereau, Deltheil, Epeaux, Fourny, Minault, Monin, Pimbert, Ritter, etc. Excusés: Tiget, Triboulat. En ouvrant laséance, le président adresse un dernier souvenir à notre camarade Blandin, décédé le 28 mars dernier. La parole est donné au secrétaire pour la lecture du procès-verbal, qui est adopté à l'unanimité. A la lecture de la correspondance, il est à signaler une lettre pleine de sympathie du président de l'Amicale du 73e R.I., adressant aux Bigors les condoléances de ses sociétaires à l'occasion de la perte doulourcuce de notre vice-pré ident Blandin. Conformément à la décisicn de la commission des fêtes, le président expose le projet d'excursion familiale pour un dimanche de juin. Une lettre de M. Tiget donne à ce propos des suggestions intéressantee. Après échanges de vues entre les membres présents, il est décidé que l'itinérairedéfinitif serait arrêté à la réunion de mai. En principe, déplacement par chemin de fer et déjeuner au restaurant; prix global maximum de l'excursion: 20 francs par personne environ. La date du dimanche 14 juin a été retenue en principe. Les détails d'organisation seront donnés dans les Echos du1er juin. Le président fait remarquer qu'il sera utile d'engager quelques frais de circulaires et de correspondance pour faciliter la propagande que le Conseil est décidé à poursuivre. Il demande à l'assemblée d'exprimer son sentiment à ce sujet. Il est décidé à l'unanimité que le Conseil pourrait engager les dépenses qu'il jugerait nécessaires à la propagande. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h. 15. Le secrétaire, H. EPEAUX.
Le président, MINAULT.
ANCIENS des 2e et
2e
bis ZOUAVES
Compte rendu de la séance du 4 avril 1925: La réunion mensuelle de l'Amicale a eu lieu le samedi 4 avril, au siègesocial, sous la présidence de notre camarade Devet, président-fondateur et actif de l'Amicale, assisté de Mme la générale Grossetti et M. Bonnigal, vices-présidents; de M. Idalgo, trésorier général, et de M. Palazis, secrétaire-adjoint. Parmi les membres présents nous avons noté la orésence de Mme la générale Grossetti, capitaine Lacamal, Devet, Bonnigal, Palazi, Idalgo (accompagné
charmante femme), Ego, Frutoso, de sa secrétaire géhonoraire, néral etc., etc. La séance est ouverte à 9 heures précises le par président Devet. Le président donne lecture de la correspondance. Lettres des maréchaux de France: Foch, Joffre, Lyautey, du général Niessel, de M. Raymond Poincaré, sénateur, avocat à la Cour d'appel, ancien Président de la République, accordant leur haut patronage à notre Association. Le président donne ensuite la parole à notre sympathique trésorier Idalgo, lequel fais connaître que la situation financière de al caisse de l'Amicale et de secours sont en prospérité. Après adoption des comptes rendus moraux et financiers, le président Devet donne la parole à Mme la générale Grossetti, vice-présidente. Notre sympathique vice-présidente, Mme la générale Grossetti, présidente de la commission des fêtes, fais part qu'une matinée artistique aura lieu le 10 mai 1925, à 2 heures, dans la grande salle de la F.F.A. M.C., 28, boulevard de Strasbourg, Paris-10e (métro Château-d'Eau). Cette matinée artistique, dont le prix est fixé à 3 francs, sera suivi d'un banquet dont le prix est fixé à 20 francs par personne et qui sera donné dans les salons du Cerale Militaire, avenue de l'Opéra. Ce banquet sera suivi d'un grand bal, qui également au Cercle Militaire. aura lieu I l La parole est ensuite accordée à notre très sympathique vice-président Bonnigal, lequel émet deux vœux, l'un concernant les secrétaires, l'autre les avis de réunion, ces deux vœux ont été adoptés à l'unanimité et nous nous excusons par manque de place de ne pouvoir les reproduire. Rien n'étant plus à l'ordre du jour, la séance est levée à minuit. Le secrétaire de séance, PALAYZY.
Le président-fondateur, Léopold DEVET.
N.-B. — La prochaine réunion mensuelle aura lieu le samedi 2 mai 1925, à 20 h. 30, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg, Paris- 10* (métro Château-d'Eau ou Saint-Denis). La présence de tous les
sociétaires est exigé. * A la demande d'un certain nombre de nos sociétaires nous sommesheureux de donner la liste des membres ayant adhéré à notre Amicale. Devet Léolpold, fondateur-président général, 12, impasse Milord, Paris-18e. Maréchal Foch, maréchal Lyautey, maréchal Joffre, Niessel, présidents d'honneur. ^é'îé Mme la générale Grossetti vice-présidents active, 29, rue des Volontaires, Paris-15e. Colonel Godchot, colonel de Metz, colonel de SaintMaurice, présidents d'honneur. L. de Montluc, préfet honoraire, vice-président d'honneur; Etcheverry, bijoutier, 29, boulevard SaintMartin, membre honoraire; Duvernois, secrétaire-général de la préfecture de la Seine, membre d'honneur; Bonnigal, vice-président actif, 21, rue de Conflans, Charentcn; P. Raymond, 2, rue de Tocqueville, Paris; Idalgo, trésorier-général, 8, rue des Anglais, Paris; Cochet, secrétaire-adjoint, 4, impasse Marié-Blanche, Paris-18e; Palayzy, secrétaire-adjoint, rue Lamarck, 147, Paris-18e; Ego, trésorier-adjoint, 16, rue SaintFiacre, Paris; Frutoso,secrétaire-général honoraire, 2 bis, rue Descombu, Paris; Lombàrd, commissaire aux comptes, 210, rue Saint-Maur, Paris; Jean Beaudemoulin, docteur en droit, administrateur de l'Ami* cale, 68, rue de Vaugirard, Paris; Boris, adminisJournet, commissaire aux trateur, Créteil (S.-et-O.) comptes, Paris. Tous ces membres font partis soit du comité de patronage, fondateur ou actif. Membres actifs. — Capitaine Lacamal, 42,.rue de Douai, Paris; capitaine Paul Henry, rue de la Commanderie, à Nancy; capitaine Lacamal, substitut conseil de guerre de Trêves, secteur postal 22; commandant Fabre, 65, avenue de la Grande-Armée, Paris; P. Delfour, établissements Laberre, à Sezanne (A suivre.) (Marne).
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AMICALE du 100e R.I. Le 4 avril a eu lieu au siège social la réunion mensuelle du 100e R.I. Etaient présents les membres du comité et quelques sociétaires. Excusés: Devove, Persoire, Bouchet, Pioton, Beunot. -
Notre président Avril, après des démarches, fait a obtenir à Catrix son rappel de médaille militaire. ,Catrix, qui eut une belle conduite à Vouziers, a été décoré le 2 avril aux Invalides. La remise de décoration a été faite par le commandantFontanès qui commanda le 1er bataillon pendant une partie de la guerre. Le commandantFontanès est actuellement au
G.M.P.
Le docteur Longevialle, médecin-major du 11e bataillon, qui a donné ses soins dévoués à tant de nos camarades, continue avec sollicitude à recevoir nos camarades dans son cabinet, 126, avenue Parmentier. Le docteur Longevialle n'a pas voulu, jusqu'à ce jour, accepter des honoraires pour ses consultations; le comité a chargé un de nos camarades d'adresser au docteur Longevialle les remerciements de l'Amicale et d'insister auprès de lui pour qu'il veuille bien fixer seshonoraires pour nos camarades, lesquels ne veulent pas abuser de son désintéressement. Sur demande adressée au siège social, communication sera faite des avantages donnés à l'Amicale. Dans le courant du mois de mars l'Amicale a recueilli des adhésions nouvelles: les camarades Berteaux. Ribière, Meyraux, sergent Treil, Ch. L. d'H., M. Mil, Cr. G. Notre Amicale fait preuve de vitalité! Les anciens combattants du 100e R.I. sont invités à venir à la réunion mensuelle du samedi 2 mai, au siège social, 4, boulevard de l'Hôpital (métro Austerlitz). A l'occasion de l'Exposition des Arts Décoratifs, nos camarades de province sont assurés de trouver au siège social, situé en face de la gare d'Austerlitz, tous renseignements pour leur séjour à Paris. S'adresser au café-restaurant Vif, 4, boulevard de l'Hôpital (5e). Téléphone:Gobelins 24-59.
tantes, nous solliciterons l'appui du docteur Ménétrel. Hubner, qui dirige toujours la discussion, l'aiguille vers une modification aux statuts. La prime de 50 fr., qui est allouée à tout adhérent dont la famille est augmentée d'une unité, met à mal la caisse de l'Association. Hubner propose que la dite prime soit, non pas supprimée, mais accordée seulement au camarade qui, lors de la naissance de son enfant, fera partie de l'Amicale depuis au moins 1 an. Cette proposition est adoptée, et entrera en vigueur à partir du 1er mai 1925. Des invitations pour la conférence que traitera Walter, le 18 courant, à 17 h. 30, sont distribuées. Hubner souligne l'intérêt que nous porte l'Association des officiers; dans leur dernier bulletin, une page nous est réservée, dans laquellelesofficiers sont invités à se joindre à nous. Une circulaire est ensuite lue, qui renferme tous les renseignements désirables pour notre fête du 19. Le tenancier de la Taverne municipale arrivant à ce moment, Hubner lui exprime notre regret de voir nos assemblées troublées à chaque instant par les occupants de la salle voisine. Le café de la « Garde Nationale », dans lequel se réunissaient tous ceux qui nous dérangent maintenant sera, paraît-il, ouvert à nouveau au public. Note est prise de cette promesse. Schmitt, notre conférencier de ce' soir, prend place alors dans le fauteuil présidentiel. Son sujet est: l'Alsace. Il le traite avec compétence. On sent que Schmitt connaït bien cette province recouvrée; en psychologue averti, il a su pénétrer dans l'âme de l'Alsacien et il nous en exprime clairement toute l'originalité. Des applaudissements nourris saluent la fin de cette causerie vraiment intéressante. Hubner remercie au nom de tous, donne rendez-vous pour la prochaine Assemblée générale qui aura lieu le 9 mai, et lève la séance à 23 h. 15.
Le vice-président, G. PÉCAUD.
ANCIENS des 172e et 372e R.I. Assembléegénéraledu 4 avril 1925
:
£>.:co: présents Hubner. Pécaud, Bonnefont, Avard, Detterer, Bailly, Fontaine, Souffer, Chevallier, Barian, Bedin, Bonneau, Michel, wJaêhè, Tricotel, Ehrardt, Féret, Mottaz, Lalanne, Bourgeot, Olivier, Argenvilliers, Bandy, Dussault, Boucher, Léon Salà.'gÇf, Schmitt, Steinbach, Laloy, etc. ê'é'.aienl excusés Saint-Girons, Delomme, Alaux, Ëoira'id, Luce. H Ime*- préside. Avard, secrétaire, lit le compte rendsde l'Assemblée générale du 7 mars; après adoption dudit procès-verbal, Hubner cite les ncms dés reairjdes présents, lors du service de la Flamme. Diio.ie.ut et Germain regrettent leur absence à cette cérémonie; ils sont bien arrivés à 17 h. 30, mais n'ont trouvé personne. D'après eux, l'heure consacrée par l'usagen'est pas opportune Bedin associe ses trifiquetaux leurs; tous les membres présents sont également Jlàvis de changer le moment du rendéz-vous, fixé a M heures. Hubner sera notre porte-parole à l'assemblée annuelle présidée le par Péricard; au cours de cette réunion, il formulera vœu émis ce soir. Espérons que la majorité des délégués se rangéra à notre avis. Une bonne nouvelle: Plommet, qui s'intéresse toujours à la vie de notre Association, a pris une initiative dont la réalisation est bienfaisante, aussi bien au point de vue moral qu'au point de vue pécuniaire. Grâce à lui, la ville de Belfort, dans laquelle le 172e tint garnison dès sa formation, accepte d'être,membre honoraire de l'Amicale. Le maire nous informe que son conseil municipal fut heureux de répondre favorablement au desideratum formulé par notre président honoraire; une subvention de 100 francs est dès maintenant inscrite au budget de la ville, elle nous sera mandatée incessamment. Hubner en arrive aux correspondances. A signaler un faire-part de Grandgenèvre, qui nous annonce la mort d'un de ses oncles; toute l'assemblée, par la voie du présent procès-verbal, adresse ses condoléances au camarade Grandgenèvre. Le nombre des adhérents croît sans cesse nous sommes actuellement 364; la plupart des nouveaux sont naturellement du Doubs. La province est décidément favorable au prosélytisme; une section analogue à la Franc-Comtoise, et qui opérerait dans l'Ain, s'impose vraiment. Mottaz est chargé d'écrire à Gignoux afin de le pressentir à ce sujet. Il est reparlé de la liaison avec les Lyonnais, mais aucune décision IttMéli'W pri.., Pour toute* c., iropor*
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SOLFERINO
(Aludens des 76e, 276e et 36e R.,. T.) Compte rendu de la séance du 7 avril 1925: La séance ésf ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Macpherson, âssisté des camarades CasRosier, Dupuis, set, Benoit, vice-présidents; Lehongre, Fricault, du comité, et de quelques sociétaires. Après lecture par le secrétaire général du pf6£èsverbai dé la réunion du 3 mars, lequel est adopté sans observations, notre président nous fait part du décès de Mme Danel, épouse de notre camarade Danel, du 36e territorial, directeur de banque à Coulommiers, et de celui de Mme Darlu, mère d'un de nos sociétaires. Il renouvelle à ces camarades, au nom de tous, l'expression de notre sympathie émue et de nos condoléances, puis nous annonce que notre camarade Bille, architecte D.P .L.G., vient de partir à Saïgon pour affaires et souhaite bonne chance à ce bon camarade, administrateur de Solférino. Par lettre, Mme Vitali nous prie d'excuser son mari de ne pouvoir assister plus régulièrement à nos réunions, à cause de son mauvais état de santé; il vient du reste d'être victime d'un accident. Notre président rendre visite à notre camarade pour lui se propose de porter, avec tous nos vœux de prompt rétablissement, l'assurance de notre amicale sympathie. Après avoir dit tout le succès obtenu par le dîner familial du 21 mars (voir compte rendu spécial) et adresré ses félicitations au camarade Gardès, organisateur de cette belle fête, Macpherson nous tient au courant de l'état de la question de la « Maison du Combattant ». A ce sujet, sur sa proposition, « Solférino » par un vote unanime s'inscrit pour une somme de 500 francs, comme participation à la réalisation de cette belle idée. Puis, il nous fait part que, pour associer plus pleinement la Fédération à la distinction dont il vient d'être l'objet. M. Maurer,président de la F.F.A.M.C., fait don de 10 secours de 500 francs à des veuves de guerre. Le comité de Solférino recherchera si parmi les veuves de nos camarades quelfixées pour l'attrique candidate remplit les conditions bution de ces secours, et adresse nos vifs remerciements à M. Maurer pour ce nouveau geste. Avant de lever la séance, et après avoir félicité à nouveau notre vice-président. A. Benoit, pour le travailqu'il a fourni éb établissant le bulletin-annuaire M~ephor~""w eofnow qui W~d<
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des démarches officieuses qu'il a entreprisés pour le cas où Solférino déciderait de s'occuper de mutualité. La question sera mise à l'étude et l'objet d'une prochaine décision. Le secrétairegénéral, E. LEHONGRE.
Dîner familial du 21 mars. — Le dîner familia du 21 mars dans les anciens salons Bonvalet (Union des Coopérateurs), 29, boulevard du Temple, avait groupé un grand nombre de nos camarades, venus la plupart avec leur famille. Chacun avait pris le soin d'amener avec lui la bonne humeur et la gaieté; aussi la plus franche camaraderie ne cessa-t-elle de régner au cours de la soirée. La sauterie intime qui clôtura cette belle fête fut des plus réussie, au point que les danses battaient encore leur plein à une heure fort avancée et que les heureux assistants se promirent tous de revenir, plus nombreux encore, la prochaine fois. Il nous est agréable de rappeler ci-après les paroles prononcées par notre sympathique et dévoué président le camarade Macpherson, à la fin du banquet: chers camarades, « Mesdames, messieurs, mes très les excuses de M. le colonel « J'ai à vous présenter Lejeune, retenu à Menton, et celles de M. le colonel Gondré, notre très distingué président honoraire, a été très touché de notre invitation et c'est avec le plus vif regret qu'il n'a pu l'accepter; il se trouve qu'aujourd'hui même, la «Saint-Maixentaise», dont il est le premier vice-président, donne son banquet. Notre colonel, soyez-en persuadés, aurait ététrès « heureux d'être parmi nous, aussi m'a-t-il chargé de de vous transmettre avec ses regrets les plus sincères plus ne pouvoir assister à notre fête familiale, ses affectueuses pen:ées et son meilleur souvenir. persuadé d'être votre interprête à tous en « Je suis adressant à MM. les colonels Lejeune et Gondré l'asl'expressurance de notre plus profonde sollicitude et sion de nos sentiments les plus respectueux. (Le président fait connaître qu'il a reçu ce matin même les lettres d'excuses de MM. les colonels Lejeune et Gondré, dont il donne lecture, et celles des camarades Lehongre, Rosier, Labour et Fix.) agréable de voir à mes côtés notre « Il m'est fort préident honoraire, M. Charpentier. Vous savez tous assumé durant ces trois avec quel dévouement il a dernières années la tâche de président, et en le remerciant d'avoir bien voulu accepter avec tant d'amabilité notre cordiale invitation, je tiens à lui dire que nous présidence. conservons le meilleur souvenir de sa Permettez-moi, messieurs et chers camarades et, « mesdames — car il n'est pas de en particulier, vous, belle fête sans votïe présence — de vous remercier d'avoir répondu avec un tel empressement à notre appel et d'être venus aussi nombreux à notre banquet. saisir cette occasion pour vous rappe« Laissez-moi ler que pour assurer la vitalité et la prospérité de notre Association, il est indispensable que nous soyons de plus en plus nombreux, car plus une association compte de membres, plus elle peut faire œuvre utile. Que chacun de nous fasse donc connaître autour de lui l'existence et les buts de Solférino et qu'il s'efforce d'y apporter le plus d'adhésions possible. camarade Gardés remerciant termine Je notre en « qui s'est dépensé sans compter pour organiser ce banquet si agréablement réussi et pour renouveler à mes très chers et dévoués collaborateurs du comité. l'assule dévouerance de ma profonde reconnaissance pour ment inlassable qu'ils ne cessent de me témoigner; de ce fait, ma tâche s'en trouve facilitée, je les en remercie et suis heureux d'avoir trouvé en eux les dévorés collaborateurs que j'espérais. blesser sa modestie. Tous, serait chacun de Parler « dans les fonctions librement acceptées, les remplissent avec tout l'esprit qu'elles comportent. les coupes vont s'entre-choquer, « Et maintenant que rassemblons en un faisceau toutes nos amitiés, buvons à notre union fraternelle afin que, cimentée dans le passé, elle se resserre dans le présent, et se perpétue toujours plus vivace dans l'avenir. à la santé de nos deux colonels, « Je lève mon verre à cette de notre président honoraire, à celle de tous famille, et à la prospérité de leur camarades et nos de «Solférino».
ASSOCIATION du 89' R.I. (36,ruedeRichelieu) tiê tnoii HrHkhiïiAi bulletin .,Mrtll
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Séance du comité du avril 1925: La séance est ouverte à 21 heures. Présents: David, Chaix, Léonoris, Caussard, Piot, Dupleasy, Vuillame, Watteaux. Excusés: Raymond-Lugat, Plassat, Savinien. Absents: Leplus, Guénot, Jeannard. Le secrétaire donne lecture des adhésions nouvelles: Herlem, Blin Marius, Dujus Louis, Provost René. Le président donne lecture de la correspondance: Lettre d'excuses de Plassat qu'un léger accident retient à la chambre; lettre de Provost qui adresse à tous les camarades ses sentiments affectueux et nous dit sa joie d'adhérer à notre groupement, dont il ignorait jusqu'à ce jour l'existence; lettre de Saillard Maurice qui demande des renseignements pour son adhésion. Léonoris et Caussard rendent comptent du résultat financier de la fête annuelle. Le bénéfice net ressort à 837 francs. Jamais pareil chiffre n'a été atteint précédemment et ce brillant résultat est dû aux efforts fournis pendant plusieurs semaines par nos deux amis. Le président se fait l'interprète de l'Association en adressant ses vifs remerciements à nos organisateurs pour le zèle et le dévouement dont ils ont fait preuve. Le comité décide de donner à Plassat la présidence de la délégation qui doit se rendre le mercredi 15 avril sur la tombe du Soldat Inconnu pour ranimer la Flamme du Souvenir. Lecture est donnée du projet de statuts de notre caisse de secours dont le principe a été admis antérieurement. Cette institution nous permettra d'intensifier l'aide déjà apportée au cours de cette année à certains de nos camarades malchanceux. La discussion en détail des articles des reportée à la séance prochaine. Certaines lettres reçues nous amènent à nous demander si la forme actuelle du bulletin a les préférences de la majorité de nos adhérents. Une transformation est à retenir. Nous demandons à tous nos membres leur avis sur ce point. La séance est levée à 23 heures 45. Le secrétaire, Le président, Maurice VUILLAME. Lucien DAVID. Un référendum à propos du bulletin. — Certains de nos camarades nous ont fait savoir qu'ils regrettaient la forme primitive de notre bulletin. Ils reprochent au bulletin de la Fédération d'être moins personnel. Quelques-uns y ont cru trouver une tendance nationaliste qui leur déplaît. L'initiative que nous avons prise d'accepter une impression en commun avec d'autres associations nous était dictée par un souci d'économie. Nous pensions également que les articles techniques contenus dans le bulletin fédéral pourraient être de quleque utilité à nos lecteurs. Nous avons l'intention d'ailleurs dans la limite de nos disponibilités d'ajouter un bulletin spécial séparé au bulletin général tous les deux ou trois mois. Mais nos amis sont juges; qu'ils nous envoient leur avis, nous ferons ce que la majorité des réponses aura décidé. Préférez-vous le bulletin dactylographié tous les deux mois? ou le bulletin fédéral tous les mois avec un bulletin spécial inclus tous les trois mois ?
ANCIENS des 3e, 105e, 111e, 305e et 412e R.A.L. Compte rendu de la réunion du 7 avril1925: Il est décidé, conformément aux statuts, que l'Assemblée générale annuelle de l'Amicale aurait lieu le mai1925. samedi En conséquence, la réunion mensuelle du 1" mardi de mai est supprimée. A l'Assemblée générale, il sera procédé au renouvellement du bureau à l'élection des délégués fédéraux. Le secrétaire général fera le compte rendu moral de l'exercice écoulé. Le trésorier fera l'exposé de la situation financière. Les cartes fédérales pour 1925 seront remises. Le président fait un pressant appel à tous les camarades adhérents ou non à l'Amicale, pour qu'ils assistent nombreux à cette assemblée générale pour laquelle il ne sera pas envoyé de convocations individuelles, le bulletin en tenant lieu. Il serait particulièrement reconnaissant aux camarades qui pourraient apporter des suggestions susceptibles d'intéresser la marche de l'Association dlUlt l'intérêt de tous. Le président, J. WALCH.
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Le président de l'Association amicale des3e, 105e, IIe,311e et 412e R.A.L. a le plaisir d'informer les camarades de l'Amicale de la promotion au grade de lieutenant-colonel de l'ancien commandant du 1er groupe du111e R.A.L., le chef d'escadron Perney. Le lieutenant-colonel Perney a pris le commandement du régiment d'artillerie coloniale Portée en garnison à Rueil. — J. W. Nous avons appris le décès du petit-fils de M. Walch. Nous lui exprimons ici toutes nos condoléances. — N.D.L.R.
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AMICALE du 331e R.I. (Croupe Parisien)
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prévoir uh succès au moins aussi complet que l'an passé. Enfin, le président annonce l'arrivée à Paris, pour le 5 mai, d'un ~escaion du 6e spahis, qui donnera les 7 et 9 mai, au Concourshippique, une grande fantasia, spectacle inconnu des Parisiens, et appelé à un vif succès. Il propose en conséquence de profiter de cette circonstance pour offrir à l'escadron un apéritif, ou un «cahoua » d'honneur. La discution s'ouvre sur cette question, où de nombreux avis sont émus. Pourconclure, il est décidé de laisser toute initiative au comité pour se renseigner et organiser au mieux une réception des spahis, pendant leur court séjour à Paris, après s'êtreentendu avec le capitaine commandant pour en fixer la date. L'ordre du jourétant épuisé, là séance est levée à 11 heures. La prochaine réunion aura lieu le 13 mai.
La prochaine réunion aura lieu le mardi 5 mai, à 21 heures, au siège social. La permanence sera assumée par les camarades Coffres. Robin Compte rendu de la réunion du 7 avril: LE RALLIEMENT La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence (Anciens du 69e R.I.) de M. de Guillebon. Etaient présents: les camarades Dr Morin, Dr Compte rendu de la réunion menDuval-Arnould, Lafaurie, Bapst, Asselineau, Cousin, suelle du 8 avril 1925:. Cauvet, Fischer, Hémery, Paté Alfred, Bengin, Dyens, Ouverte à 21 heures, la séance est Coutant,Schneider, etc. présidée par le camarade Minet, préSur la proposition du président demandant s'il, ne sident, assisté des membres du Conseil. serait pas possible de réunir les camarades en un dîner Présents: 15 sociétaires. amical qui serait donné chez notre camarade Couteau, Excusés les camarades Loretan, la date du 25 avril fut adoptée à l'unanimité et l'assemblée décidait de convoquer tous les sociétaires par Chamerlat, Baudelot, Voisin, etc. de commencer la séance, le camarade Lévy Avant circulaire. une Un certain nombre de camarades présents se firent adresse au nom de tous les camarades du Ralliement immédiatement inscrire pour cette « Poule au pot fa- toutes ses félicitations aucamarade Minet, président, qui vient de recevoir les palmes académiques comme miliale ». A notre prochaine réunion nous envisageons la vice-président de la société mivte de tir de la F.F. possibilité de faire une petite fête où, cette fois, les A.M.C. Après la lecture du procès-vérbal de la dernière familles de nos sociétaires ainsi que leurs enfants et séance qui a été adopté à l'unanimité, la parole est amis y seront invités La séance est levée à 23 heures après s'être donné donné au camarade Lévy, membre de la commission des pensions à la F.F.A.M.C., qui fait un compte rendez-vous pour le 25 avril. réunion de cette commission sur les deux de la rendu Le secrétaire, SCHNEIDER. questions qui ont été discutés. La première question est l'attribution du don de M.Maurer,président de la F.F.A.M.C, en faveur décédés. LE BURNOUS veuves de sociétaires La deuxième question est la subvention de 15.000 L'Association amicale et philanthropique des anciens F.F.A.M.C. par l'Office national Spahis a tenu le 8 avril sa réunion mensuelle, sous la francs allouée à la des Mutilés de la guerre. présidence du commandant Fabre. fait sur la Maiégalement été compte rendu Un a adoption du dernier procès-verbal, Après lecture et son du Combattant. il est donné connaissance de la nombreuse corresponCes trois rapports sont écoutés avec plaisir par tous dance reçue, ainsi que de 60 adhésions nouvelles. dans un ordre du jour accorde Le président fait part des nominations du 25 mars, les camarades qui confiance aux camarades Minet et Lévy, leur toute de l'Association, les dont membres voici intéressant les F.F.A.M.C. délégués la à noms. Ont été promus: Le secrétaire Lévy recommande surtout aux jeunes Au grade de 'général de brigade, le colonel Maurel, sociétaires dé prendre part avec beaucoup plus d'acbrigrade; commandant la 2* aux réunions mensuelles, car il rematque que ce Au grade de colonel, le lieutenant-colonel Mossiet, tivité toujours les anciens qui sont présents à leur poste, sont spahis marocains; 21e commandant le qu'il faut surtout c'est une active propagande parmi ce d'escadrons, les capitaines Huber, chef Au grade de les jeunes, les anciens combattants et les mutilés ayant Sainte-Claire Deville, du service du 18e chasseurs; 69e et 269e R.I. servi au des remontes, à Alger; Les camarades Enot et Rugu ont été admis comme Au grade de capitaine, le lieutenant Djéziri. du le camarade Henry Pol membre membres titulaires et 8e chasseurs, affecté au 3e dragons; Au grade de lieutenant indigène, le sous-lieutenant participant. du Ralliement aura lieu le réunion prochaine La Taïf, du 12e spahis; social, à 20 h. 30, où nous siège mercredi 13 mai, au sous-lieutenant, l'adjudant-chef Lechat, Au grade de la visite du colonel en retraite Bernard. avoir comptons du 5e spahis. épuisé, la séance est levée étant jour du L'ordre En outre, sont inscrits au tableau pour officier de la Légion d'honneur, le lieutenant-colonel du Bois de à 23 heures. Louis LEVY. dragons; 2e les Beauchesne, du commandantsFalSecrétaireduRalliement, guière, du 4e hussards; de la Taille-Trétinville, du Président de la 11e Section de l'Union national marocains Perrot, du 1erspahis. 22' spahis des Mutilés et Réformés de la Guerre. L'Association a été heureuse de féliciter tous ces
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membres. Puis le commandant Habre met au courant les sociétaires des démarches faites pour !e banquet du 25 avril, au Restaurant Ledoyen, qui s'annonce très brillany. Le général Gouràud y assistera, ainsi que M. Maurice Quentin, président du Conseil municipal. Les ministres de la Guerre, des Colonies, le maréchal Lyautey, le résident à Tunis seront représentés. Le général Robillot, inspecteur général le général Buconti, directeur de la cavalerie, seront présents, et les 5e, 6e, 7e, 9e spahis enverront une délégation par régiment. Lesinscriptions sontdéjà nombreuses, et tout fait
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ANCIENS des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T. La réunion mensuelle d'avril s'est tenue le 8 à la Brasserie du Pont-Neuf, sous la présidence de notre camarade Lasseron. MM. Mallère et Noël s'étaient excusés. Les camarades étaient venus nombreux; de nouveaux adhérents s'y sont joints, sachant que nous avions organisé un concert. Disons tout de suite que celui-ci a obtenu le plus grand et le plus mérité des succès. Nos amis se sont surpassés et les nombreux camarades présents estmarqué pat leurs frôgucfcts
applaudissements tout le plaisir qu'ils avaient à écouter, nos artistes. Leur gaîté est la meilleure récompense du comité des fêtes, à qui vont toutes nos félicitations. Le succès qui couronne ses efforts lui est un précieux encouragement pour l'avenir. Avant le concert, le bureau expédie les affaires courantes. au pas de course naturellement. D'abord la lettred'excuses de notre camarade Mallère qui manque, je crois bien, pour la première fois. Dans.cette lettre, il nous fait part du douloureux accident qui a failli coûter la vue à notre pianiste, le bon camarade Deslauriers. De longs soins le tiendront éloigné de nous pour un certain temps. Nous faisons nos vœux par son complet rétablissement et l'assurons de notre cordiale sympathie. Avec vif plaisir nous apprenons que notre viceprésident Heymann est nommé secrétaire général de la Maison du Combattant à la Fédération. Nous comptons sur lui pour avoir bientôt dans Paris le bel immeuble dont les murs seront les témoins de nos fraternelles réunions Nouveaux adhérenis. — Encore deux nouveaux-nés: les camarades Kéberlé et Pinson sont venus nous apporter leur adhésion. Poussons ici un hourrah de
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bienvenue Noie du trésorier. Debelle, tréso— Le camarade rier-général, remercie vivement les adhérents qui ont fait bon accueil à l'effet qu'il s'est permis de tirer sur eux. Nos cotisations sont autant dire toutes rentrées, c'est un excellent résultat quivaut à nos adhérents les remerciementssincères de leur trésorier. Don. Notre excellent camarade Pétillault offre gracièusement à l'Amicale un fanion tricolore cravaté à nos couleurs. Le président le remercie chaleureusement de ce geste dont tous nos adhérents sauront apprécier l'amabilité, et nous annonce que la remise solennelle de ce fanion à là société aura lieu le mercredi 13 mai, à 20 h. 45, date de notre prochaine réunion mensuelle, pour laquelle sera convoquée une
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Assemblée générale extraordinaire. Réunion du 13 mai. — Comme il est dit plus haut, la réunion aura lieu le mercredi 13 mai, à 20 h. 45, à la Brasserie du Pont-Neuf. Nous prions instamment tous les camarades et leurs familles à venir nombreux à cette réunion pour fêter dignement la remise du fanion. Le comité-directeur, à cette occasion( offrira un vin d'honneur, et notre président de la commission des fêtes nous organisera un concert qui certainement obtiendra le même succès que celui du 8 avril. Pas d'abstention! Tout le monde doit venir, et nous espérons bien faire salle comble. Promenade champêtre du 24 mai. — Arroser le fanion, c'est bien; mais lui faire prendre l'air, c'est encore mieux. Nous dirigerons ses premiers pas le dimanche 24 mai dans les bois de Chaville, à l'Etang de l'Ursine. Ce sera la première promenade de la saison. Nous convions tous nos camarades à un piquenique général. Suivant la formule célèbre, « les hommes emporteront un repas froid »1 Train officiel: gare des Invalides, 11 h. 05; arrivée à Chaville, 1j h. 30. Pour ceux de nos camarades qui trouveraient plus à leur convenance d'emprunter la ligne de Montparnasse, le train part de cette gare à 11 h. 15 et arrive à Chaville à 11 h. 35. Nous serons à l'arrivée de ce dernier train pour accueillir les voyageurs. Si d'autres préfèrent la bicyclette, le mail-coach, ou la Rolls-Royce, rendez-vous général à midi au Pavillon de l'Etang de l'Ursine, où on trouvera pain et vin, voire même restaurant. Si le beau temps se change en pluie, nous déjeunerons au restaurant qui accueille les promeneurs avec ou sans provisions; si le soleilnoussourit, nous nous installerons sur l'herbe tendre qui sera tout heureuse de se voir ainsi fleurie. Nous seront certainement en foule, et pour montrer à tous l'organisation est bien faite, nous annonçons que d'ores et déjà qu'un poste de secours sera installé par les soins attentisf du camarade Ordonneau qui, espérons-le, n'a pas perdu la main. Que chacun prenne donc ses dispositions et réserve le dimanche 24 mai pour venir en famille fêter le printemps et faire entendre aux échos des bois de Chaville le bon rire sain et joyeux de l'homme heureux. Le secrétaire général, D. MERLE.
SEBASTOPOL Anciens du 74e et 274e R.I. et 22e Territorial Le président annoncé qu'il à reçu un faite-part
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du décès du fils de notre camarade Lucciardi au malheureux père, si cruellement éprouvé, il est allé porter les bien sincères condoléances de la société. Lettre de démission du camarade Levillain, qui ne peut plus venir aux réunions: le président lui a exprimé nos degrets de cette décision. Lettre du capitaine de Geuser qui n'oublie pas la société; il nous informe qu'il a prit sa retraite et habite maintenant au Havre. Lettre du capitaine Desmaites nous donnant d'intéressants détails sur sa vie au Maroc; il s'abonne aux Echos, renouvelle sa cotisation et adresse son cordial souvenir aux camarades. Le président l'en a remercié en notre nom. L'Association des Camarades de Combat demande si le service de l'Echo du Combattant doit être continué à la société. Matinée et banquet du 15 mars. — Le président, se faisant l'interprète de tous, adresse les éloges les plus mérités à la commission des fêtes qui, une fois de plus, a donné la preuve de son dévouement et de ses qualiés d'organisation. Le camarade Blondeau fait remarquer que la réussite est due aux nombreux assistants qui ont répondu à l'appel de la commission des fêtes: c'est le meilleur encouragement que l'on puisse lui témoigner. Les résultats sont satisfaisants. En effet, il subsiste un reliquat de 58 francs, toutes dépenses réglées. Si l'on envisage II" plaisir procuré à tous, on se rend compte du succès de cette matinée, qui a été suivie du banquet annuel très cordial et très animé. La société décide, à l'unanimité, de décerner à M. Henri Duval le titre de membre honoraire, en remerciement de son précieux concours artistique à nos dernières fêtes. Au cours d'une causerie faite par le président, et qui provoqua entre les membres présents une conversation des plus intéressantes, l'idée de petites conférences analogues fut envisagée. Le camarade Dauriach propose d'inviter un de ses amis à venir nous faire une conférence humoristique. Ainsi nos réunions mensuelles présenteront un attrait de plus; et il est à espérer que les assistants seront encore plus nombreux. Pèlerinage annuel des A. C. de la 5eDivision. Le voyage à Berry-au-Bac ne paraît pas aisément réalisable, cette année, en raison des difficultés d'accès. Par contre, les environs de Frise (par Albert, Combles et Maurepas) offriraient un but intéressant. Nous en reparlerons à la prochaine réunion qui aura lieu le mercredi 13 mai 1925, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg.
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Le secrétaire de séance, A. R.
RANCOURT-VERDUN (Anciens des 151e et 351e R.I.) Notre réunion mensuelle d'avril s'est tenue exceptionnellement, en raison des fêtes de Pâques, le 9 avril, 2e jeudi du mois, à 21 heures. Etaient présents: capitaine Robert, capitaine Bazaille,lieutenant Belleville, Bouchaud Léon, Bouchaud Michel, Bouillard, Bonhomme, Bajard, Chapart, Mautruche,Fourez, Gohin,Jollet, Lenfant, Mayer, Michaut, Mathis, Martin, Robert Emile,Tobi. Excusés: commandant de la Ruelle, Pector, Bausch. Nous avons enregistré les nouvelles adhésions suivantes: général Deville, Mathis, du 351e. En outre, le président est heureux d'annoncer qu'il a reçu l'adhésion de M. le général Deville, sous les ordres duquel le 151e à combattu pendant la plus grande partie dé la guerre. Il est certain d'avoir été l'interprête de tous en rèmerciant le général Deville de l'honneur qu'il faisait à notre Association. Le président a rendu brièvement compte des études poursuivies par la Fédération pour l'édification de la Maison des Anciens Combattants. Une solution semble devoir intervenir dans le plus bref délai à la satisfaction commune. En ce qui concerné le projet de déplacement sur le front dé Verdun, notre camarade Dautruche nous a fourni les renseignements qu'ils'était chargé de recueillir sur la réduction susceptible de nous être accordée par la Compagnie de chemins de fer. Celle-ci serait de 37 fr. 50 sur le prix des billets simples, à la condition que nous puissions grouper pour ce voyage 15 camarades au mbins. Nous pensons pouvoir fournit dans notrelettre de convocation dé mai des
précisions sur le coût exact de ce déplacement, tant en ce qui concerne les billets que les frais à envisager à Verdun, de façon à prendre une décision à notre réunion de mai sur la date exacte de ce voyage pour lequel nous avons le choix, en principe, entre les dimanches 14, 21 où 28 juin. Sur la proposition du président, notre camarade Jollet est désigné pour suppléer, comme délégué à la 69e division, notre camarade Bazaille, toujours si fidèle à nos réunions, et qui souffrant n'avait pu être des nôtres le mois précédent. Le président se félicite de le voir à nouveau parmi nous complètement rétabli; il regrette de n'avoir pu à la réunion de mars donner lecture de sa lettre d'excuse, transmise tardivement par la poste et dont les sentiments élevés doivent être pris en modèle par tous. Le président rend compte qu'il a écrit à quelques camarades qui, oublieux de la solidarité qui nous unit, désertent nos réunions et ont laissé leurs cotisasions en retard. Il espère qu'ils répondront aux sentiments de camaraderie auxquels il a fait appel et qu'il n'aura pas à leur notifier leur radiation, ce qui serait pour lui un pénible devoir. Le président a donné lecture de la lettre qu'il a adressée au commandant major du 151e pour obtenir des historiques. Il vient d'avoir la satisfaction de recevoir ces historiques, qui sont à la disposition des camarades en ayant fait la demande et auxquels ils seront distribués à notre prochaine réunion. Celle-ci se tiendra le vendredi 8 mai, à notre siège social, 4, rue Saint-Laurent, à 21 heures. Le président, L. ROBERT.
AMICALE de la S.T.C.R.P. Compte rendu de la séance du 9 avril: La séance est ouverte par le président Lesenfant entouré des membres du comité-directeur. Se sont excusés, les camarades Bondy, Jupillat, Galey et combien d'autres, pour le même motif, séance de nuit. Le président donne lecture de plusieurs lettres et annonce à l'assemblée al réunion générale de tous ses membres pour le 24 avril, afin de pourvoir à l'élection d'un nouveau bureau, le bureau actuel étant démissionnair een raison du changement survenu à l'Amicale. Il adresse ses félicitations au trésorier général Dureuil pour la bonne tenue de ses livres et déclare qu'il espère le voir maintenu dans les mêmes fonctions au prochain bureau. Lecture est donnée des nouveaux statuts, Ja ratification aura lieu à l'assemblée générale du 24 avril. Rapport moral. — Le secrétaire général après avoir montré la bonne marche de l'Association, demande à l'assemblée deratifier comme membres actifs les noms des camarades suivants: Dallemagne, Petitquen, Thibaudier, Lasaigne, Vincent, Beekmans, Auchère, Muller et Nicolet. Aucune opposition ne s'élevant, ratifié. Le secrétaire insiste pour obtenir de.nouveaux abonnements à l'Echo des Combattants en plus des articles très intéressants qu'on y trouve, les camarades ne pouvant assister aux réunions peuvent lire le compte rendu de la séance et savoir ce qui s'est passé pendant leur absence. En outre, pour les remises commerciales, les camarades auront la liste à jour des maisons accordant une réduction. Rapport financier. — Le trésorier général fait l'exposé denos finances qui prospèrent toujours. Il fait appel à toutes les bourses et engage fortement les camarades a faire le plus possible de propagande autour d'eux, dans leur rayon d'action, et à amener des membres d'honneur et des membres honoraires en grande quantité. Le président rend compte de notre fête du 14 mars qui fût très réussie, dit toute sa joie d'avoir vu les camarades réunis dans la plus franche camaraderie et nous promet une prochaine réunion, propablement en plein air. Il annonce que le camarade Dagès, de la B.S., ne pouvant assister au banquer, lui a fait don d'une somme de 15 (quinze) francs pour la caisse de secours (le camarade Dagès trouvera ici l'expression de notre sympathie et nos remerciements pour ce beau geste social). Il annonce en outre que depuis la dernière réunion nous avons un nouveau membre d'honneur, M. Orsal, marchand de vins en gros, bien connu de nos adhérents de Clichy, qui adresse la somme de 50 francs
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à l'Amicale, et un membre honoraire, M. Tulpain, avocat à la Cour, juge de paix suppléant de Clichy. Mariage.—Nous avons appris avec plaisir le mariage de notre camarade Gilles et nous adressons aux jeunes époux nos meilleurs souhaits de bonheur. Naissances. — Le camarade Malpièce, du dépôt de Clichy, nous annonce la naissance d'un gros garçon qui a reçu le prénom de Jacques, et le camarade Ernst, celle de son fils Paul qui pèse neuf livres. Le président adresse au nom de l'Amicale, ses félicitations aux deux papas et ses meilleurs souhaits de bonne santé aux deux mamans et à leurs bébés. En fin de séance, la section Receveurs-Machinistes étant constituée, l'élection d'un bureau provisoire a lieu. Ce bureau fonctionnera jusqu'au 24 avril, date de l'Assemblée générale, où aura lieu l'élection définitive.Toutes nos félicitations aux camarades qui ont bien voulu se charger des premiers pas de leur section; elle débute bien et leurs efforts ne seront vains, pas nous en avons l'assurance. L'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant la parole, la séance est levée à 23 h. 50. Le secrétairegénéral, GROSSETTE.
ANCIENS DES 72e et 272e R.I. M. Chabanne met les camarades au courant de l'excursion aux champs de bataille de Thiepval (Somme) projetée par le groupe Picard et l^s incite à se rendre nombreux à l'invitation des camarades d'Amiens. Une promenade champêtre avec déjeuner sur l'herbe est envisagée pour le mois de juin. Les détails en seront arrêtés à la réunion d'avril. D'ici là les camarades sont invités à examiner chacun de leur côté la question et à apporter à la réunion d'avril le résultat de leurs méditations. On envisage également la possibilité, afin de rendre nos réunions mensuelles plus attrayantes, de faire précéder quelques-unes d'entre elles de dîners intimes et d'organiser à chacune des réunions de courtes causeries historiques sur les faits et gestes de notre régiment auxquelles chaque camarade est prié l'apporter son grain de sel. Ces causeries pourraient constituer une intéressante contribution à l'historique du régiment en préparation. Le camarade Plicaux, agent de liaison avec le 72e, rappelle le vœu émis, par les camarades de ce régiment. de faire éditer un annuaire commun aux associations du 72e et du 272e. Ce vœu, également exprimé par le groupe Picard, est adopté et il est entendu que les détails d'application seront arrêtés à la réunion du comité qui doit se tenir le samedi 18 avril dans l'après-midi et pour laquelle des convocations seront adressées ultérieurement. La séance est ensuite levée et les causeries qui font le charme de nos rencontres sont reprises immédiatement.
ANCIENS des 8e et 18e GENIE Procès-verbal de la réunion mensuelle du 9 avril: La séance est ouverte à 21 heures par le président M. Largier. A l'unanimité, le procès-verbal de la dernière réunion est adopté. Le président soumet à l'assemblée une longue liste de nouveaux camarades qui demandent à venir grossir nos rangs. Les vivats de tous montrent combien ils sont les bienvenus, et M. Largier proclame leur admission à l'Amicale des Anciens des 8e et 18e Génie. Citons parmi ces admissions: le commandant Girard et la Section Lyonnaise. Le président donne lecture de la lettre du dévoué et distingué président du groupe de Lyon, auquel, nous devons le ralliement d'un grand nombre de camarades et la formation de son groupe qu'il ne désespère pas de voir encore grossir. Aux applaudissements de tous, notre président félicite notre camarade Lachat, pour son bel esprit, son heureuse initiative, sa prompte réussite et lui souhaite prospérité. Son succès ne peut s'en tenir là; ses efforts trouveront de nouvelles récompenses et lui apporteEnsuite, lecture est donnée d'une lettre du comront d'autres satisfactions à juste titre bien méritées. mandant Hartmann, pour une offre d'emploitrès intéressante, qui est communiquée à notre camarade Gille, préposé au service de placement, pour suite à donner. Lecture d'une lettre de notre ~MMt~ igi. WRKHSI
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M. Largier nous parle de la visite que lui a faite Perroy et à excuser notre secrétairegénéral, M. Mion, le lieutenant Delorme, père dominicain, qui lui a qui n'a pu être des nôtres ce soir. Pour la partie concert, la plume est laissée à notre manifesté le désir de se rendre au pied du monument élevé à la mémoire de nos morts pour y remplir le ami Dutheil qui excelle dans l'art d'organiser et d'implus simple, mais le plus grand des devoirs, envers proviser; son compte rendu nous fera revivre un immortalisés symbole délicieuse majestueux qui soirée instant où sont cette par ce ceux nous avons eu tant président Notre applaudir du souvenir. tous ceux qui, à côté de lui, nous nous retrace, avev émo- plaisir à tion cette visite et tous partagent cet instant de re- ont prodigué gaîté et entrain. Dutheil est un modeste, cueillement où il est rendu le plus bel et le plus i! fera son compte-rendu sans parler de lui; nous la à hommage mémoire de Dutheil, des de nôtres connaissons bonne humeur et respectueux tous ceux que tombés au champ d'honneur. d'activitémises en œuvre pour nous divertir. La z z Montant ensuite au Mont Valo, M. Langier et le seconde partie du concert comportait une petite pièce lieutenant Delorme furent reçus par le capitaine Des- comique, fantaisiste et originale, très bien réussie et plançues,commandant du fort, de la façon la plus qui a fort amusé tout le monde. Il est demandé l'aucourtoise et la plus charmante. Le capitaine a tenu teur et plusieurs bras amis tirent celui qui se cache. une fois de plus à nous dire combien sa sympathie Il est sur la scène. C'est Dutheil. Il connaîtrait mal allait vers notre société, et notre président remercia, notre affection si nous insistions auprès de sa moau nom de tous, le commandant du fort, pour toutes destie, mais qu'il ne nous empêche pas de crier enles prévenances et les concours qu'il mettait avec core une fois: Bravo. et merci. Il est onze heures. Les coupes sont levées en l'hontant d'amitié et de bienveillance à la disposition de notre Amicale. Nous étions gâtés avec le comman- neur du général Ferrié et aussitôt pour continuer cet dant Doizelet, mais heureuses et chères traditions le esprit de fête, le jaz entraîne les nombreux couples capiaine Desplanques nous parlent de projetsqui vont par un air de fox-trott des plus entraînants. ravir tous les anciens du 8e et qui seront une gâterie La parole est à la danse qui dure jusqu'à minuit toute inédite, le capitaine tient, en effet, à nous offrir et l'on se sépare avec promesse de revenir le mois au Théâtre de Verdure du Mont-Valo une matinée prochain. des plus attrayantes et des plus artistiques. Quel plus Le secrétaire-adjoint,Lucien COINTAT. beau décor pourrions-nous trouver que ce coin charmant. N'oublions pas qu'autrefois, bien des heures ANCIENS du 264e R.I. roses se sont écourtées à contempler la belle nature aujourdhui, il nous est offert de revivre environnante A notre réunion d'avril, nous avons eu la visite de fois, dans l'entrain et la gaîté. ces souvenirs, mais cette Le président n'a pas voulu prendre congé du capi- ce bon camarade Brégeon, de passage à Paris. Malgré taine Desplanques sans lui parler de l'anniversaire de ses nombreuses occupations, il a bien voulu nous sacril'érection du monument que nous tenons à marquer fier une de ses soirées, donnant ainsi un témoignage de son attachement à notre Amicale et de la constance en venant nombreux déposer une couronne, ainsi qu'une autre au cimetière américain. Ce geste envers nos de ses amitiés. Il a regretté de n'avoir pas rencontré alliés,ajoute notre président, doit être une marque davantage de ses anciens camarades habitant la capiréelle de fraternité et de solidarité; permettons-nous tale; il adresse à tous ses bonnes amitiés. Le camad'ajouter et de souhaiter qu'elle ait encore quelque rade Bidault Jean s'est excusé de n'avoir pu venir. importance par les temps où nous vivons. De com- Il compte être des nôtres en mai. Le capitaine Gondé, du 264, commandant le dépôt du 61erégiment mun accord avec le commandant du fort qui tient à ancien fournir un piquet d'honneur, la cérémonie a été fixée de tirailleurs nord-africains à Ancenis, a bien voulu sur notre demande, fournir quelques adresses de caau dimanche 14 juin, à 10 heures. M. Largier ne veut pas céder la parole à M. marades du 264; nous le remercions de ses renseigneSolal sans donner de meilleures nouvelles de notre ments et de l'intérêt qu'il veut bien porter à notre camarade Maire, ses forces et sa santé lui reviennent Amicale. Notre excellent camarade A. Lacellaz, 104, cours grâce à une heureuse transfusion du sang, et des applaudissements unanimes couvrent le nom de notre si Vitton, à Lyon, nous fait part de son mariage avec Mlle Rosa Azais; nous lui adressons, ainsi qu'à sa sympathique camarade Dutheil. Notre ami Solal, de sa verve joyeuse et coutu- jeune épouse, nos meilleurs vœux de bonheur. Lé camarade Renou envoie ses amitiés à tous et mière, nous prodigue ses mots d'esprit et ses réparties amusantes; pourtant des choses sérieuses et graves nous promet d'être des nôtres à la réunion de juin; passent par ses lèvres: il veut nous convier tout à vous trouverez d'autre part, une anecdote qu'il a l'heure pour boire une coupe de champagne, en hon- rédigée et dont il garantit l'authenticité. Nous lui neur de notre président d'honneur, M. le général adressons nos bien vifs remerciements. Nous engageons les camarades qui auraient quelques Ferrié, qui vient d'être promu général de division. Les bravos prolongés illuminent davantage le sourire souvenirs pittoresques, à nous les adresser; nous leur de Solal, car ne pouvant plus parler, sa physionomie en serons très reconnaissants. La prochaine réunion aura lieu le 20 mai. joyeuse sait mieux refléter les sentiments de respect 1 Le comité. et d'admiration que tous ressentent pour notre si distingué et vénéré président d'honneur. Notre ami Solal donne lecture du général Ferrié qui regrette de déne pouvoir être des nôtres ce soir, à la grande LA MOSCOWA ET L'ARGONNE ception de tous, mais l'enthousiasme renaît quand le général Ferrié promet « à bientôt et Solal d'ajouter (Anciens des 113e, 313e R.I. et 39e R.I.T.) de boire une nouvelle coupe de « Ce sera l'occasion Réunion mensuelle du 10 avril 1925: champagne )), ce qui est accepté à la joie de tous La séance est ouverte à 21 heures, sous la préunanimes. hourras des par La réunion du comité aura lieu le 20 avril, à sidence du camarade Écorchard. Notre président présente tout d'abord au camarade 7 h. 30, à la Taverne du Nègre. M. Solal annonce Bringer qui vient d'avoir le malheur de perdre sa l'honneur des artistes qui lieu dîner eu aura que ce condoléances attristées de tous les sociéde gentillesse les mère, de tant gracieusement et et avec ont talent prêté leur concours à notre soirée du 28 fé- taires et salue avec émotion la mémoire du camarade vrier, salle des Centraux, rue Jean-Goujon, dont le Blandin, vice-président des Bigors, ami fidèle de notre souvenir d'une heureuse réussite restera longtemps Association, récemment décédé. Il envoie au nom de tous, ses plus amicales félicimarqué aux annales de notre Association. Solal invite Vassal, de Blois; Moreau, de tous les membres à venir nombreux; les dames sont tations aux camarades Paris, qui sont les heureux pères, le premier d'un fils, cordialement et instamment invitées, M. Largier reprend la parole pour nous entretenir le second d'une fille. Il est également heureux d'apprendre aux sociétaires de la visite à la Chambre des députés; il n'a pas pu toucher M. Painlevé, qui seul a toute autorité pour que le mariage de Mlle Marguerite Josset, fille de accorder l'autorisation, mais par l'intermédiaire de notre président honoraire, avec notre sympathique Roudeix, ancien du 313e R.I., sera célébré camarade obtenir il La faveur. visite secrétaire cette pu a son le samedi 18 avril 1925, en l'église Notre-Dame est fixée au dimanche 26 avril, à 10 heures, réunion d'Auteuil. Nos meilleurs souhaits de grand bonheur devant le Palais-Bourbon (sauf toutefois en cas de charmantsamis à l'ocçaadressés à nos jeunes séance, la visite serait remise). , sont Avant de passer la parole aux artistes, notre préA, sion d. cet heureux événement. *'4«»t tient à lowhftifcefUbienvenu* au camarade | Le capitaine Terrasse. ancien du 113e R.I., vMf'
;
»
et
président de la section de Blois, venant d'être nommé commandant et affecté au 28e tirailleurs, le président se réjouit de cette bonne nouvelle et envoie à cet ami dévoué, avec toutes ses félicitations, l'assurance de la sympathie de tous les membres de la Moskowa. Nos camarades Hérivault, membre de notre comité, directeur de la société de tir de la Fédération, et Mine, membre honoraire de notre Association, président du Ralliement, ancien du 69e R.I., ayant obtenu les palmes d'officier d'académie, sont chaleureusement félicités. Notre société étant désignée pour se rendre sur la tombe du Poilu Inconnu, le 17 avril, à 6 heures du soir, le président insiste vivement pour que les camarades assistent nombreux à cette pieuse cérémonie. Il est ensuite porté à la connaissance des sociétaires que notre grande fête de printemps, qui consistera en une soirée récréative suivie d'un grand bal de nuit, aura lieu le samedi 9 mai prochain, à 21 heures, dans les salons de la Brasserie « Billard-Sports ». place des Abbesses. Tous nos amis y sont cordialement invités. Nos camarades sont également informés que notre pèlerinage en Argonne est fixé au dimanche 14 juin prochain et qu'une circulaire leur fera connaître en temps opportun l'itinéraire, le prix et les conditions. Dans une éloquente improvisation, le camarade Guilbert se joint au président pour féliciter chaleureusement le camarade Hérivault de la distinction qu'il vient d'obtenir, mais la trouve insuffisante en raison des mérites réels et des services éminents que notre ami a rendus en sa qualité de directeur de la société de tir. Il insiste énergiquement pour que les promesses faites soient tenues et pour qu'une distinction digne de lui vienne au plus tôt récompenser ce dévoué collaborateur de la Fédération. Tous les sociétaires s'associent uanimement aux paroles du camarade Guilbert et expriment le vœu que le dévouement inlassable dont a toujours fait preuve notre ami Hérivault soit enfin récompensé à sa juste valeur. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le secrétairegénéral, MANCEL.
LA MOSELLE (Anciens des 149e et 349'' R.I.) Réunion du 18 avril 1925: A neuf heures du soir, sous la présidence effective de M. Chappuis, président de la Moselle, une quinzaine de camarades se trouvent réunis au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Le président ayant donné lecture du courrier reçu depuis la précédente réunion, les membres présents sur proposition du bureau décident d'adresser les félicitations et tous les deux de la Moselle au camarade Ketterlé qui nous a fait part du mariage de sa fille, et au camarade Beaugier qui vient d'être l'heureux père d'une petite-fille. Le camarade Lobjoy ayant eu la douleur de perdre son père est prié de trouver ici l'expression des très vives condoléances de tous les membres de la société. Sur la proposition de Lévy, les membres présents nomment provisoirement, en attendant la ratification par l'assemblée générale prochaine, le camarade Mauquy aux fonctions de deuxième vice-président, pour suppléer M. Chappuis dans son rôle de président de la Moselle. Drouin, notre sympathique trésorier, qui vient de recevoir la médaille de la Mutualité, est félicité par
noraires, nos sociétaires et tous les camarades de la Fédération que notre trésorier général Drouin, ancien sous-officier au 149e, n'a absolument rien de commun avec l'escroc de même nom, ancien soldat de notre régiment et arrêté récemment. Le comité.
AMICALE du 72e R.I. Les Anciens du 72e se sont réunis le 18 avril 1925, à 8 h. 30, à la Taverne Municipale, place de l'Hôtel-
de-Ville. Après une charmante causerie, les 18 camarades présents se sont donné rendez-vous pour la prochaine réunionqui aura lieu le 16 mai, au même endroit. Le programme détaillé d'une promenade à SaintGermain en juin piochain y sera examiné.
ANCIENS du 132e R.I. Réunion du 20 avril 1925: La séance est ouverte à 21 heures 30, sous la présidence du camarade Poulain, président. Excusés: les camarades Buevoz et Derain, ce dernier se remet peu à peu de son opération, il faut espérer que nous auront le plaisir de le revoir à une de nos prochaines réunions. Aprèsnousavoir lu une lettre d'excuses du camarade de Lamorinerie et du capitaine Cordier, de Reims, le président nous fait part d'une invitation adressée par le Comité du Monument national de l'Hartmannswillerkopf, qui donne à l'église SaintRoch, le samedi 25 avril, à 14 h. 30, une cérémonie à la mémoire des officiers, soldats et marins français et alliés morts pour la France. Trois cartes d'entrée à cette cérémonie sont mise à la disposition des camarades présents à la réunion. Notre camarade Cuny nous donne quelques renseignements sur la cérémonie de l'inauguration du monument aux morts à Mont-d'Origny, notre camarade s'y est rencontré avec notre vice-président Gallet, notre camarade Péchenart et le capitainee Pochard. Cette cérémonie fut très belle et favorisée par un temps superbe, Cuny nous dit être satisfait d'y avoir assisté. Très peu de camarades assistant à notre réunion de ce soir et craignant que la suppression de l'envoi mensuel de convocation en soit la cause, il est décidé qu'une circulaire sera adressée à tous les camarades pour les aviser que la seule convocation qu'ils recevront sera celle insérée dans Les Echos des Anciens Combattants qui leur parviendra tous les mois. La date de chaque réunion sera portée en tête du procèsverbal de la réunion précédente. Adhésion nouvelle: M. Chartron, 28, avenue Villemain, Paris-14e. La séance est levée à 23 heures. Le secrétaireadjoint, Sadi GÉRARD.
AVIS Anciens du 25e R.I.
Jeudi 7 mai, réunion des sociétaires au siège, boulevard de Strasbourg, 9 heures. Dernières mesures à prendre pour notre matinée-dansante qui aura lieu le dimanche 24 mai, chez Bonvalet, 85, rue Charlot, et 29, boulevard du Temple. Comme chaque année, un jeu de cartes sera envoyée à chaque sociétaire qui voudra tous. Il est en outre décidé qu'une liste des membres de bien en placer le plus grand nombre posla société, avec leur adresse et leur profession, sera sible. Il possible de s'en procurer d'autres sera publiée et envoyée à tous les adhérents dans le but auprès du secrétaire, M. Prévost, et l'on de resserrer les liens qui les unissent. La prochaine réunion mensuelle aura lieu comme pourra également en trouver à l'entrée. Cette année, par suite de la venue à Paris d'habitude le 2e samedi de mai, donc le 9, à 21 heud'un certain nombre de camarades de la res, au 28, boulevard de Strasbourg. En outre, un déjeuner amicall aura lieu le dimanche Mayenne qui viennent nous rendre visite, la 17 mai, à la Brasserie Maxéville, 14, boulevard matinée sera précédée d'un banquet au même Montmartre. Nous espérons 20 fr. nous retrouver nombreux autour de endroit, chez Bonvalet, à midi. Prix la table à miditedemi. Le prix de ce déjeuner intime Les dames sont particulièrement invitées à égayer de leur présence la solennité de ce sera de 12 à 15 francs environ. N'oubliez pas cette date, et le chemin qui mène banquet. à la Maxéville! le banquet, prière d'envoyer les adhéPour Le secrétaire, H. DUVAL. Nous nous empressons d'informer nos membres ho- sions en indiquant le nombre de personnes,
:
le plus tôt possible, au secrétaire,
96, rue Amelot.
M. Prévost,
Leprésident, GUITTER.
Amicale du 328e R.I. et
14e R.I.T. La prochaine réunion mensuelle de l'Amicale du 328e R.I. et du 14e R.I.T. aura lieu le jeudi 7 mai, au siègesocial, Taverne de Paris(1er étage), 23, place de la République, de 18 heures à 19 h. 30.
Anciens des Régiments Nantais, Morbihannais et Vendéens
Le président des AnciensdesRégiments Nantais, Morbihannais et Vendéens n'a pu présider la réunion d'avril, un deuil ayant frappé sa famille. Le jour même de la réunion, en effet, Mme Rochard, accompagnée de ses parents, conduisait sa grand'mère à sa dernière demeure. Le camarade Rochard s'excuse auprès de ses camarades d'être resté près de ses beaux-parents pour les réconforter de sa présence.
A partir de maijusqu'au
mois d'août inclus, les réunions mensuelles se tiendront, le 2e jeudi de chaque mois, au domicile du président, 17, boulevard de Belleville (métro
Couronne), droite.
1re
cour, au rez-de-chaussée, à
Anciens du 132e R.I.
Notre réunion se trouvant à la date extrême de l'envoi du compte-rendu pour être inséré au bulletin, le procès-verbal de la réunion du 20 avril sera inséré au prochain bulletin. Notre prochain réunion aura lieu le 18 mai, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Le secrétaire, E. DI GESSO.
La Moscowa et l'Argonne (Anciens des 113e,313e R.I. et 39e R.I.T.) La Moskowa et l'Argonne convie tous ses amis à assister à la soirée récréative suivie d'un grand bal de nuit, qu'elle donnera en leur honneur le samedi 9 mai prochain, à 21 heures précises, dans les salons de la Brasserie « Billard-Sports », place des Abbesses. Au programme, « La Parade des Soldats de Blois », revue brillante de notre spirituel camarade Bobino. Elle sera très reconnaissante à ses camarades des sociétés fédérées et à leurs familles de vouloir bien venir nombreux à cette charmante fête familiale. Entrée: 5 francs. Souper (facultatif) : 10 fr. service compris. Cartes au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg. Autobus et Nord-Sud (Abbesses),
Aux Artisans mutilés, réformés et veuves de guerre
L'Artisan Mutilé; afin de poursuivre son
but, organise sa 3e exposition à la mairie du 6e, du 12 au 21 juin, afin de faire connaître les travaux des mutilés. Les demandes seront reçues jusqu'au 1er JUlO,
Pour tous renseignements, éerire à M. Dussault, secrétaire général, 37, rue du Repos, Paris (20e).
ECHOS UN TÉMOIGNAGE D'AFFECTION Nos camarades ont lu, d'autre part, par quel geste généreux notre cher président a renouvelé à la grande famille fédérale le témoignage de sa profonde amitié. Il nous est particulièrement agréable de le souligner en disant à l'Ami,qui vient au secours de la veuve et des orphelins de l'un des nôtres, trop
tôt disparu, la joie que nous avons ressentie à la lecture de sa lettre du 6 mars dernier, constituant dix dons de cinq cents francs. La dotation Maurer sera attribuée dans des conditions qui seront définitivement arrêtées par le comité-directeur. Dès aujourd'hui nous pouvons en indiquer les lignes essentielles 1° Pour avoir droit à l'un de ces donssecours, il faut que la veuve du camarade décédé ait à sa charge au moins deux enfants âgés de moins de 15 ans, qu'elle soit dans le besoin et ait une conduite digne de notre sollicitude 2° Que le camarade décédé soit depuis un an au moins sociétaire de son groupement et que celui-ci soit fédéré depuis deux ans à la F.F.A.M.C. Les applaudissements qui ont accueilli — au cours du conseil d'administration — cette décision humanitaire qui s'efforce « d'atténuer le malheur venu s'installer au foyer du camarade disparu », sont allés droit au cœur de Maurer nous sommes les interprètes de tous nos amis en lui adressant l'expression de notre vive gratitude.
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et
SOCIETE MIXTE DE TIR DE LA F.F.A.M.C. Distribution des prix du 15 février 1925 PALMARES
Concours au fusil.
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Adultes
Prix d'excellence. — Lebert, de la Moskowa et l'Argonne. Division « Hors concours ». — 1er prix: Mainz, de la Légion; 2e prix: Saunier, des Guépins; 3e prix: Minet, du Ralliement. Première division. — 1er prix: Hérivault, de la Moskowa et l'Argonne; 2e prix: Chamerlat, du Ralliement;3eprix: Crolez, du Ralliement; 4e prix: Redeler Gustave, de l'Harmonie; 5* prix: Liles James, du Ralliement. Deuxièmedivision. 1erprix: Perrault,du21 — 238.41e.438 Infanterie Coloniale; 2e prix: Charles Georges, du 279e d'Infanterie; 3e prix: Sitaut Alfred, de la Moskowa et l'Argonne; 4e prix: Baruteau, de la Légion; 5* prix: Lévy, du Ralliement; 6e prix: Beaulieu, du Ralliement; 7* prix: Boust, de Sébastopol.
e.
DIVERS (par Georges Pineau) Pour avoir de l'argent
Il faut être malin quand on s'appelle le gouvernement ! On doit savoir que personne r.'aime payer l'impôt. Alors, on s'arrange, on Le gouvernement se trouve dans la plus se débrouille, on tourne la difficulté, on essaie noire purée. Il vit au jour le jour, mendiant de faire avaler la pilule amère. C'est l'art sa croûte, se contentant parfois de rognures. de gouverner et. de faire rentrer les impôts Vous verrez qu'ilfinira par se faire arrêter avec le sourire. pour vagabondage Le Français aime l'impôt. Du moins celui Acculé aux limites extrêmes de la dèche, paie son voisin. Faisons payer le voisin que le gouvernement, a cherché un remède énerC'est bête comme chou. Tenez, mettez, par gique. Il a cherché longtemps, mais il a trouvé exemplle, impôt sur les obèses. D'abord, un gros le moyen de combattre son impécuniosité. Dafera rigoler tous les voisins maigres et il ça me ! c'était pour lui une question de vie ou en résultera une excellente vague d'hilarité qui de mort. contribuera à remonter le moral du pays. De plus, les obèses voulant échapper à l'impôt, Il a donc trouvé — ne bronchez pas ! chercheront à perdre leur graisse. Si, à ce la taxe sur les palmes académiques. Désormais, tout candidat au ruban violet moment, le gouvernement sait son métier, il devra s'engager à verser une certaine somme trouvera, grâce aux obèses candidats à l'amaigrissement, de la main-d'œuvre agricole. Les Trésor diplôme retirer recouvert au pour son obèses, en masse, iront aux champs, fertilisede la griffe ministérielle. l'on aura ainsi leur de et ront terres sueur, nos Je ne trouve pas çà bête du tout. C'est conjuré la désertion des campagnes. Les obèses Et, original. même assez pour assurer sa staplus des embarras parlera maigri, ayant on ne ministérielle, le bilité budgétaire et gouverne- de la circulation de la crise des logements. ou dans voie. persévérer cette ment ne peut que II y aura de la place pour tout le bon peuple Le Françaisaime le ruban. Il sait faire la terre de France. Les trains seront moins sur même celui de sa dignité chargés tous les sacrifices les compagnies, une et ce sera, pour boutonnière. Donnons-lui du réelle économie de charbon. Et je orner pour sa —passe sous ruban ! M. Herriot, qui est de Lyon, connaît silence tous les bienfaits que cet amaigrissement le prix du ruban. Eh ! bien, qu'il crée sans général à la race, au point de vue apportera tarder ses décorations en nombre aussi variable de l'esthétique. que lavariété des couleurs sous un soleil d'auQuand le gouvernement aura épuisé les obètomne. Ainsi l'argent affluera dans les caisses de l'Etat. Quand la plupart des citoyens seront ses, il s'attaquera aux chauves. Ce sera, alors, décorés, le gouvernement aura encore la res- au tour des chevelus à se payer la tête — source d'imposer les citoyens qui n'auront pas dégarnie — des nouveaux contribuables. Et eu le courage patriotique d'acheter un ordre peut-être que çà fera faire des cheveux aux déshérités de la chevelure ! national.
Ainsi de suite. Toutes les catégories de citoyens y passeront. Et le Trésor s'enrichira sans qu'on aperçoive trognes maussades, mines renfrognées et fronts soucieux. On paiera avec le sourire ! Ah ! si j'étais le gouvernement.
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!.
!
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Gardons le sourire Que la vie serait belle si les hommes savaient sourire Vous descendez de votre chambre, le matin, l'âme apaisée, le cœur à l'aise, l'esprit guilleret. Rien ne trouble votre conscience. Tout est parfait autour de vous. Jamais le monde si beau et les hommes aussi ne paru vous a bons. Vous êtes prêt à toutes les générosités. Vous craquez d'amour. Vous débordez d'affection. Toute cette joie se traduit par un gra-
!.
cieux sourire qui erre infatigablement sur vos lèvres. (On n'a pas encore trouvé le moyen de sourire avec les pieds.) Patatras ! Vous vous trouvez dans la rue et votre sourire ne croise que des figures maussades. La marchande de journaux vous accueille d'un air renfrogné. Elle a dû se lever huit fois dans la nuit pour se faire de la camomille. Le garçon qui vous sert un chocolat au lait, est mal éveillé. Il bâille. Et son visage, fatigué,respire la mélancolie. Il est peut-être constipé. Vous entrez chez un commerçant et vous vous trouvez en présence d'un visage figé dans la tristesse. C'est un employé qui « Vous d'sirez 3 Après vous demande
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Deux quatre-vingt-quinze. C'est tattî C'est charmant, n'est-ce pas ? R'voir
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Ainsi de suite le facteur qui vous apporte votre courrier ne sourit pas. Le percepteur qui reçoit le produit de vos économies, ne sourit pas. L'agent de ville qui regarde votre plaque de bicyclette, en sourit pas. L'automobiliste qui cherche à vous écraser, ne sourit pas. Le coque-mort qui fait cortège à votre belle-mère, ne sourit pas. Personne ne sourit. La vie est triste. Et comment ne deviendrait-on pas morose dans ce décor de lèvres pincées, de fronts soucieux, de visages plissés, d'épaules voûtées Vivreavec tous ces vieux, tous ces laids — car la tristesse vieillit et enlaidit — c'est une punition à laquelle le Père Eternel n'avait pas songé quand Adam et Eve commirent le Péché. Le Bon Dieu a permis la souffrance, mais il nous a laissé le sourire. Si les hommes savaient sourire, la vie serait plus douce, plus jolie, plus belle. Les visages y gagneraient en beauté et les relations en courtoisie.Tout s'arrange avec un sourire Un sourire de femme ou de jeune fille, sur-
?
!
tout.
Mais le sourire à perpétuité est un acte de courage. Ce n'est pas à cette heure où la haine court les lues, qu'il faut précher l'utilité sociale du sourire. On ne comprendrait pas. Le sourire est une vertu. Et comme toutes les vertus, on l'admire. chez les autres.
NUITS DE LA GUERRE. Quand le hasard m'invite, le soir, à traverser les campagnes désertes, je ne puis m'empêcher
de songer aux nuits de la guerre. Une effroyable tristesse envahit et secoue tout mon être. Mes souffrances se réveillent,s'entrevoquent et tout le passé douloureux revit en moi, avec une cruelle intensité. Je n'ai garde de chasser ces sombres pensées. Pour pénibles qu'elles soient, elles favorisent les sainesméditations d'où l'on revient meilleur. Nuits de la guerre. Nuits de veille, au parapet, les nerfs tendus ; les obus qui miaules balles qui bourdonnent ; lent, sinistres les ombres imaginaires le silence tout à coup qui prennent vite et déclanchent les fusillades le départ de les ordres donnés à voix basse la patrouille la fusée rapide qui déchire traîl'angoisse de l'attente treusement l'obscurité d'un problématique coup de main ennemi la descente dans le Boche qui tousse en face la cagna chaude et familiale ; les rats qui, eux aussi, se battent et crient l'arrivée de la corvée qui ramène le moral en bouteille et en bouteyons ; les lettres.;.
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Nuits d'attaque. La marche pénible à travers les boyaux boueux et toujours trop les corps de cadavres ou de soldats étroits endormisqu'on heurte les branches qui, retele sac du voisin, s'en viennent frapper nues par la figure les à-coups dans la marche et les l'arrivée en jurons qui traduisent la fatigue puis les heures toutes sempremière ligne condamné à mort. blables à celles que vit Nuits de relève. Le bonheur pour celui qui « descend » la peur pour celui qui
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l'interminable marche à travers « monte les cantonnements de repos et les tranchées les dernierscivils et les premiers hommes de boue le premier artilleur et le dernier fantassin ; les P. C. qui se succèdent et dimi-
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la première ligne la nuent leurs galons les consignes frontière française du moment le départ desoccupants ; la solitude au petit le désir de voir se lever le jour pour poste connaître le terrain l'angoisse toujours.
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Nuits de la guerre. La pluie froide qui la boue qui de s'infiltre jusque dans l'âme la ses mains géantes vous attire à la terre neige qui vous étreint de ses bras glacés.
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Eh bien il nous faudra faire trois révolutions avant de supprimer la coutume de l'affichage. Ah ! mais, c'est nous qu'on est sou-
verains.
L'Etat, vache à lait. L'Etat
est considéré, aujourd'hui, comme la bonne à tout faire ou comme une vache à lait, ce qui est pis. naturellement On attend tout de l'Etat.
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Ce n'est pas assez qu'il soufre nos alluqu'il cultive le tabac national ou qu'il mettes, Nuits de la guerre. Les appels des blessés fasse suer au téléphone. on veut qu'il nous et des mourants qui semblent protester contre mette le nez dans toutes affaires et qu'il nos les pas ranimes des 1" barbarie de la guerre. le chocolat au lait, tous les apporte nous agonies les infirmiers harassés sur les bran- matins. cards tachés de sang. n'est société qui ne sollicite une Il Les pas une longues méditaNuits de la guerre. collectivité qui ne réclame subvention pas une les craintes les angoisses tions ; les doutes loi bonne petite particulier qui pas un une bon les du qui rêves souvenirs les temps désire bénéficier d'une circulaire ou d'un ne aimés les qui espérances bercent les cœurs décret ministériel. les lettres permises qu'on n'écrira ne sont pas L'Etat, c'est la Providence. Il doit tout jamais. accorder, réaliser. donner, tout tout prélude de la nuit Nuits de la guerre. Pendant les citoyens gémissent temps ce 1.600.000 berce éternelle qui martyrs. l'inergie des Pouvoirspublics et l' augmensur Georges PINEAU. tation du nombre des fonctionnaires Les citoyens gémissent. c'est un maigre travail et bien négatif Qui donc nous a donné cette mentalité d'esVoulez-vous des économies clave ? Je crois qu'elle est sortie des réun:ons élecAvez-vous jamais lu un discours parle— placardé à la mentaire porte de votre mairie ? torales où les politiciens promettaient lalune. J'ai posé cette question à cent personnes. Et les citoyens ont compris à tort que !a démoQuatre-vingt-dix-neuf m' ont répondu non. La cratiec'était le régime du repos. Pas besoin centième était sourde, mais il est probable de s'en faire, ont-ils pensé, l'Etat est un peu qu'elle n'aurait pas modifié le résultat de mon là ! enquête. Songez un peu au travail de l'Etat il C'est un fait on ne lit pas les discours règle notre lever, notre coucher, l'ouverture » Et pourtant le Parlement et la fermeture des bistrots, et des théâtres, « d'affichage s'obstine à voter les honneurs — si honneur le nombre d'heures de travail et même le il fixe le prix des denrées il assure de l'affichage aux représentants du soleil il y a — il peuple qui ont obtenu un premier accessit au nogrelationsépistolaires et ferroviaires veille sur les jeux d'argent il donne des conservatoire des Folies-Bourbon. il facilite les écoSongez que ces votes nous coûtent la baga- pensions et des retraites les assurances sur la vie ou la vieilnomies et mille francs minicinquante telle de cent au lesse ; il éteint les incendies il fait les mal'on semble chercher cherche On mum. — ou riages ; il les défait il juge nos différends ; voilà Nous attendrons économies des en il acquitte souvent les assassins et les met parlongtemps le premier député qui proposera la suppressiondel'affichage. Car la logique n'est fois en prison il surveille les frontières et la automobiles des vitesse il prend soin de nos de Chambre. la ; habitants des fort le pas muscles et de nos boxeurs nationaux il prodiscours la raison On ne lit pas les pour les artistes et les écrivains tège il instruit, et disdiscours bien simple qu'un — surtout un mieux juger des résultats de son édupour n'est intéressant que cours parlementaire — cation, il donne des diplômes il fabrique de le C'est l'atle ton, geste, pour les auditeurs. la monnaie, de la vraie il va fabriquer de discours. Un discours mosphère qui font les l'électricité il extrait du charbon et de la de n'a lu dans un journal pas saveur. il répare les routes, ; il développe potasse Mais un discours lu sur le mur d'une mairie, le tourisme il monte des bateaux et des statotalement. Il ne viendra jamais à tions de T.S.F.; il décore les grands hommes; en manque l'idée de personne de s'arrêter trois-quarts il enterre tout le monde. d'heure pour lire les déclamations d'un tribun Ce vague aperçu des travaux de l'Etat n'est même M. Herriot le fût-ce parlementaire, ou de ce que l'on sollicite rien comparaison en Dans l'espoir de docucalculateur Violette. de lui. rhume risquer cervelle, on ne peut un menter sa Et dire qu'il y a des gens qui craignent la de cerveau. Voilà donc une opération parfaitement inu- Révolution avec une pareille mentalitéLa Révolution n'est pas possible il fautile, notoirement ridicule et qui, par surcroît, drait que la masse fit un effort. coûte fort cher.
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RELÈVE
SOUS LA PLUIE
Il vient. Il est encore imparfait, mais il sera complet demain. La dernière manifestation des mutilés en est une preuve imposante. Bientôt, sans doute, il faudra compter avec nous. Peut-être alors jouirons-nous des droits si dou-
Est-ce.
sur le bureau quiet Où, pour l'étude, on s'asseyait Dans le fauteuil le plus douillet Qu'il y ait.
.Sur
ces tièdes soirs de décembre Où l'âtre à qui l'on tend ses membres
Projette au plafond de la chambre Ses ronds
d'ambre.
lions !)
Et qui depuis, de flaque en flaque, Titube et gèle auvent qui claque,
et
Plus désemparée après chaque Vaine attaque.
Que la nuit d'encre où nous allons Trébuchant, perdant nos jalons. Les blocs d'un trajet déjà long Aux talons, Cette nuit, faite pour qu'y meure Le dernier de nos derniers leurres, Dont suinte l'heure après l'heure Sur nos va et vient sans demeure, Pleure Pleure
?.
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A. PIOT,
(Ferme du Temple, 1917.)
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LEPETITJARDINILLUSTRÉ
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JOURNAL DE JARDINAGE PRATIQUE
Paraissant deux fois par mois Abonnement d'un an 10 frs. 1
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Sur notre génération Partie, un jour, en mission (en quête de quelle Hlion
0
loureusement acquis. Confiants en une justice humaine médiocre, en une reconnaissance inexistante, fatigués et avides du repos inconnu depuis de trop longs mois, nous nous étions endormis sur nos lauriers. Pauvres lauriers, fanés, et foulés par les pieds des profanes, avant même que sacré qui les soit séché le sang jeune tachait Pareils à l'homme dont s'est usée toute l'énergie à sauver ses biens d'un désastre,nous nous reposions sur d'autres, du soin de gérer nos affaires. Après la grande lutte, exténués, indifférents aussi, de cette indifférence pleine de dédain, que provoque de lassitude la grande souffrance, d'où qu'elle vienne, nous n'aspirions qu'au repos. Et, parce que nous n'avions pas réagi à temps, parce nous nous pensions avoir des amis fidèles parmi ceux que nous avions défendus, nous nous sommes laissé gagner par le sommeil. Sommeil néfaste. Durant que le berçaient les beaux et doux rêves que nous appelions parmi les affres de la bataille, avec tant de force et d'espoir, on nous oubliait. Oubli coupable et volontaire. Oubli qui eût pu être meurtrier, puisqu'il avait pour but de faire de nous des victimes qui donnent beaucoup sans jamais rien recevoir en échange. Qu'étaient-ils devenus, les droits que nous avions sur ceux qui nous devaient Le pouvoir, de vivre sans contrainte la direction du pays, comme nous y étions peu représentés Les bénéfices problématiques d'une paix pour laquelle on ne nous avait pas consultés, comme il nous en revenait une petite part. Les postes avantageux, comme on nous en réservait peu, et encore, Les pensions avec quelles réticences destinées à compenser (?) les infériorités physiques de ceux d'entre nous qui étaient revenus blessés ou mutilés, comme elles étaient maigres Des pensions ? Non, des aumônes, la charité. Mais, nous dormions, vous dis-je, et ceux qui ne nous imitaient pas, parce que nous avions veillé sur leur repos, durant les heures où il était menacé, se disaient « Laissons-les : qui dort dîne. Ils n'ont besoin de rien. » L'homme qui dort lorsque les autres veillent, est frustré, bafoué, trompé. Cependant, le réveil se fait. Il est temps, mais, heureusement, il n'est pas trop tard. Ceux qui hésitaient semblent nécessité de venir vers avoir compris ceux qui, déjà, sont debout, pour une lutte dont il faut, absolument, sortir vainqueurs. Non pas comme nous som-
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mes sortis vainqueurs de la guerre, c'est-à-dire sans avantages, mais, au contraire, avec les bénéfices que nous réclamons, si l'on peut, toutefois, appeler bénéfices ce qui n'est que notre dû. Nous sommes nombreux. Nous avons, en plus de la force du nombre, celle de la dignité, qui, toujours, en impose. Le récent meeting de la salle Wagram prouve surabondamment que je ne me leurre pas. Que nous manquait-il, jusqu'à ce jour Que nous manque-t-il, encore, en partie La volonté de nous joindre, et s'agir en accord. Pour acquérir et utiliser cette volonté, il nous suffit se nous souvenir que nous fûmes tous des combattants qui, s'un bout à l'autre du front, surent se comprendre te se soutenir. Il nous suffit de nous rappeler que, de nous être unis pour la bataille, nous la fit gagner, et de nous entendre encore. Qu'importe le reste Certains vous diront « Nous sommes les victimes de la finance et du capital. » D'autres répondront « Non pas. Nous sommes les victimes de la racacité allemande. » D'autres encore, plus sages, peut-être, murmureront : « Nous sommes les victimes d'un atavisme qui veut qu'à certaines périodes l'homme éprouve le besoin de tuer » Fi de tout cela Je vous dis, plus simplement : « Qui que nous soyons, quoi que nous pensions, nous sommes des victimes de la guerre. Et c'est tout, et pas autre chose ne doit compter, car devant la nécessité de nous défendre, tout le reste doit s'effacer. Qu'importe que vous penchiez vers la droite ou la gauche, ou bien que vous restiez au centre. Vos opinions sont respectables, vos croyances sacrées, si elles ne vous font pas renier ceux avec lesquels vous avez connu et partagé l'angoisse des combats. Ce qu'il faut, c'est être avec nous, toujours, en toutes circonstances, et en tous lieux,pour le bien de notre cause. Ce qu'il faut, c'est que l'on sache, partout, que nous ne voulons que ce qui est juste, mais que nous le voulons bien, et que nous saurons l'obtenir. Ce qu'il faut, c'est que ceux qui tentaient de nous ignorer sachent que nous sommes une force. Une force raisonnable etcalme ; une force indulgente, et large d'esprit, mais une force qu'il faut tout de même considérer, dans un pays que nous avons sauvé, et où nous entendons occuper la place qui nous revient. Je ne viens pas, ici, vous crier « Révolution », pas plus que je ne viens Je vous y vous y crier « Réaction crie Le réveil a sonné. « Action Il faut agir. Agir sagement, avec méthode ; mais agir avec énergie, avec
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union, surtout.
Réveillez-vous, vous tous, à qui le sang versé a donné des droits et des devoirs, sinon, demain, vous serez submergés et anéantis. Réveillez-vous
))
Léon
DUVAL.
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: (1)
TRIBUNE
LIBRE
Nous recevons la lettre suivante que mesure que les années s'écoulent, la sécurité du pays. nous nous faisons un plaisir d'insérer des Monsieur,
J'applaudis donc initiative.
deux mains à votre
Les convocations sont indiquées
pages intérieures de la couverture.
Veuillez agréer, monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs et Wut dévoués. J'ai pris Connaissance avec le plus vif intéL. Guillaumin, « Tribune Libre » est à votre Une rêt de vos articles sur la Maison des Anciens Conseiller municipal de Paris. disposition. N'hésitez pas à vous en Militaires et Combattants. servir. Votre idée me paraît des plus judicieuses; sa réalisation permettrait, comme vous le dites Vous qui avez à VAUQUOIS de cruels si bien, aux anciens combattants de se retrou- souvenirs, envoyez votre contribution ver et de continuer et de développer les relaN'oubliez pas d'adresser aux tions de camaraderie contractées sur le front. à l'érection du monument. Echos des Anciens Combattants » La Maison des Anciens Militaires « comité de Paris, 66, rue et Combatdu Siège Bulletins, vos comptes-rendus, tants serait aussi un trait d'union entre ceux vos de Provence. qui ont fait la guerre et les générations convocations. vos nouvelles sur qui reposera de plus ea plus, à (t)-
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articles paraissant
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la rubrique a Tribune Libre » n'engagent que leurs auteurs.
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DE CI DE LA Quelques aspects de Tlemcen (T extes et dessins inédits de A.
ROBERT LABBÉ) «
Désoeuvré, je prends place à la terrasse du Cafe Continental. Unenuée de petits cireurs, capsulés du fez rouge, m'assaillent. A moitié nus sous leurs guenilles — l'un est simplement vêtu d'une chemise loqueteuse, un autre a pour vêtement un pantalon disproportionné dont la ceinture lui monte aux épaules — ils se plissent audacieusement entre les tables. Leur effronterie ne connaît pas de bornes. On les chasse, ils piaillent comme une volée de moineaux et reviennentaussitôt à la çharge, obsédants, irritants, ainsi que des mouches excitées par l'orage. A droite, un gamin accapare mon pied et l'installe, de force, sur l'autre côté deux de ses congénères se chaminuscule De sellette. sa maillent pour conquérir la secondechaussure, sans s'émouvoir le moins du monde des protestations indignées. L'opération terminée, mes souliers, astiqués yrie demi-douzaine de fois depuis le matin, luisent comme des miroirs. Aussitôt de nouveaux postulants se précipitent. — Est-ce que tu te fiches de moi ? Poussiâr, poussiâr, répondent les gosses sans se démonter, en — agitant leurs brosses. La scène est drôle, les premiers jours, mais sa répétition quotidienne devient rapidement fastidieuse, et je disperse la bande à coups de canne. Le soleil brûle déjà. Un vent chaud remue les feuilles des palmiers plantés sur les trottoirs et souffle une poussière qui crissesous les dents. Je baille à me décrocer les mandibules. En un mois de séjour, on extrait la quintessence des agréments ba,ttu- la ville dans que peuvent procurer Oran et ses environs. recoins, la Place d' Armes, le « Villàge nègre le ses moindres quartierJuif empuanté, le mont Santa-Cruz et la baie de Mers-elKébir m' ont révélé leurs secrets leurs attraits sont usés, archi-usés. Garçon ! Le bottin et l'indicateur. Je feuillette le recueil de rébus, édité par Compagnie de chemins de fer, sous le prétexte de renseignerleurclientèle. il reste peut-être là un peu de couleur locale. Un Tlemcen train part dans une heure. et l'on arrive dans la nuit. Voyons le bottin. Tlemcen, à 130kilomètres d'Oran. Une adresse d'hôtel, maintenant ? Voilà 1 Décision prompte, exécution rapide de quoi écrire. Garçon — La plume gratte le papier.
J'ai
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A Monsieur H. Chilini. »
Hôtel Machin Tlemcen.
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Arriverai minuit. Réservez chambre.
Chasseur Télégramme. Une heure après, dans la gare de style mauresque, qui ressemble à une mosqutée, je monte dans le train envahi par une foule amusante de Français, d'Algériens et d'Espagnols. Des plaines,où se dresse parfois le burnous d'un Arabe, des monticules pelés, défilent devant la vitre du compartiment. De temps en temps, on voit quelques arbres gris, des bouquets de cactus épineux, un bout de route bordée d'aloès enzinc oxydé. Le jour baisse, la nuit complète survient après un bref crépuscule. Sidi-Bel-Abbès, une demi-heure d'arrêt. Dans le restaurant encombré, le service traîne désespérément. Dix minutes avant le moment fixé pour le départ du convoi, on apporte le rôti. J'engloutis les bouchées. Ne vous pressez pas, monsieur, intervient paisiblement mon voisin, vous avez le temps de dîner sans vous étrangler. Hein dis-je, sceptique, en le regardant couper sans hâte les morceaux dans son assiette et en consultant ensuite la pendule ! Vous arrivez sans doute de France, reprend-t-il en souriant. Ici, l'heure n'a aucune importance. D'ailleurs, voici le chef de train, nous allons l'inviter à boire afin de terminer le repas en toute quiétude. Qu'est-ce que vous prenez, questionne-t-il en saisissant par la manche l'employé à casquette brodée. L'homme approche un siège sans se faire prier et entame une dissertation sur la vigne et sur le blé. Les récoltes s'annoncent lieu, il a plu le mois dernier. Chaque goutte d'eau qui tombe sur le terrain des « colons » — on appelle ainsi les fermiers et les vignerons -— leur vaut une pièce de cent sous, Nous prenons tranquillement le dessert, puis le café. Les cigarettes brasillent et mon commensal rappelle enfin, au fonctionnaire, que la locomotive est sous pression. Je ne m'étonne guère. Il suffit de considérer l'indolence exaspérante des piétons circulant dans les rues a fricaines, pour être édifié sur le peu de cas qu'ils font du temps. La paresse et le fatalisme des Orientaux règnent en maîtres incontestés et chacun paraît ignorer la valeur des heures perdues. (A suivre.) Sagesse, on folie
- ! -
déclare-t-il.
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Souvenirs gais parmi
les jours noirs
MOULINEAU Moulineau a le grade de sergent et l'éçusson du Service de santé orne son col. C'est un personnage important, considérable même, si l' on s'en remet à l'opinion qu'il porte sur sa rondelette personne, soignée comme celle d'un homme de goût gravitant dans l'orbe d'un médecin principal Lorsque son chef accomplit un acfe ressortissant de ses fonctions, s'il prend une mesure d'hygiène, Moulineau déclare « Nous avons fait ceci, nous avons décidé cela. Au demeurant le meilleur garçon du monde et je ne manque jamais d'aller à son infirmerie quand de peu fréquents hasards placent notre Compagnie à proximité du P.C. du colonel. A vrai dire, mes visites sont intéressées. Leur raison n'est pas tant d'obtenir des comprimés d'aspirine, avec recommandations appropriées pour en faire usage, que de recueillir les perles du plus bel orient qui tombent des lèvres du sergent-infirmier. Sentencieux, il les sème avec une prodigalité inouïe, certain de ne pas appauvrir un trésor inépuisable. Le ton dont il exprime ses moindres jugements il en a — choses souligne la de très personnels sur toutes pensée et la met en valeur. Dans la bouche de cet homme supérieur, les mots prennent une signification aussi réjouissante qu'inspirée et les phrases les plus banales acquièrent une saveur piquante. De fâcheux événements m'ont privé d'un carnet où figuraient, entre autres notes, des réflexions de Moulineau, mais la poussière des armées n'a point encore couvert le souvenir des conversations suivantes Un vaguemestre complaisant — c'est le cas de rappeler le proverbe « Passe-moi la rhubarbe. — avait apporté à l'infirmier en chef des fruits et du cresson. Elles sont belles, mes poires, observa-t-il. — Oui - bien mûres. — Elleset sont même extra-muros, mon cher, répondit gravement — Moulineau en les tâtant du pouce. Et il m'entretint de « l'accointance du cresson au point de vue nutritif.
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»
Un autre jour, je l'écoutais attentivement, les oreilles tendues en cornet pour ne rien perdre, quand un poilu frappe à la porte de la barraque et demanda, avec des finasseries de maquignon normand,
une boîte de lait condensé. Insensible au titre de « Docteur que l'autre lui décernait généreusement, Moulineau refusa avec énergie. Non, Ah, vieux. Je n'ai pas de rabiot et je ne peux non mon — pas t'entretenir avec les « détritus de mes malades. Vous avez compris « au détriment » de mes malades, n'est-ce pas? Le poilu mécontent partit, en pestant contre ces sales cataplasmier de malheur, qu'on devrait bien envoyer à leur tour en première ligne. Moulineau ferma la porte. bougre, dit-il, et il ajouta en s'asseyant près C'est pauvre un — il faut lui pardonner ses « intempéries du poêle rougi à blanc de langage.
»
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L'ineffable Moulineau s'est chamaillé avec un sous-officier, qui a le verbe impérieux. Il a le « mandat impératif », dit-il en rapportant l'affaire. — Tout ce que recueille l'oreille de Moulineau lui passe entre les dents, à tort et à travers. (Reproduction interdite.) A. Robert LABBÉ.
LE
CAFARD
Qui de nous, anciens combattants, n'a été aux prises, au cours de la grande tourmente, avec cet animal imaginaire autant que bizarre et parfois terrible et dont l'emprise sur ceux qu'il a possédés a été déterminante de tristesse, de chagrin, d'héroïsme aussi et, parfois, de « louphoquerie »? Voicil'histoire absolument authentique d'un cas de cafard. Un brave poilu de la ..,e Cie du 264e R.I. était atteint de « cafardite aiguë ». Et le pis est qu'il se croyait tenu de mettre à son état un masque de blague et d'ironie. Son tour de permission arrive, ùotre homme a des raisons pour ne pas aller chez lui. Renoncer à sa « perme », il le pourrait. Mais, gouaillant encore, il part pour une destination qu'il se propose bien de ne pas rejoindre. Où aller A Paris, ce carrefour obligé de tous les permissionnaires le hasard l'amène devant la gare Montparnasse. Le voici devant un guichet, le premier aperçu. L'employé l'interpelle en lui demandant où il veut aller. « Jusqu'au bout », répond-il en prenant la pose déterminée qui devait accompagner nécessairement cette formule alors célèbre. L'autre insiste. Alors, le poilu profère cette réponse qui vaut un long poème « Je m'en fous, donne m'en pour cent sous ». L'employé sursaute, regarde ce type, comprend peut-être et, en échange d'une « thune » théâtralement jetée sur le guichet, remet un billet pour Chartres. Notre homme ignore tout de la capitale du pays beauceron. Le voilà sortant de la gare de cette petite ville et marchant devantlui jusqu'à un croisement de routes où il marque un temps d'arrêt etd'hésitation. Quel chemin prendre Une idée il jette son calot en l'air et suit la direction indiquée par la chute de son couvre-chef Quelques kilomètres plus loin, il pénètre dans une ferme et, homme de la terre, il soigne sa cafardite en prêtant la main aux travaux
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N'est-ce pas là un curieux exemple des faits et méfaits du cafard G. R.
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Le départ du navire-hôpitalpour les bancs de La pêche à la morue
naufrage. 930 navires avaient été assistés; 88 maEn l'an 1500, les Normands et les Bretons qui furent toujours des marins audacieux, je- lades avaient été soignés à bord; 35 naufragés 17.000 lettres avaient taient déjà leurs lignes dans les environs de avaient été recueillis Terre-Neuve, que fréquente particulièrement été distribuées. L'Œuvreallait-elle périr Non. Elle se la morue. En 1578, la France envoyait 150 navires sur les lieux de pêche et, en 1604, releva. La guerre ralentit son action sans l'interséchenationaux fondèrent leurs premières nos ries sur l'île, que 3.000 Français habitaient compre et, bien qu'elle ait encore des difficultés à surmonter, elle rend d'inappréciables 1710. en Le 11 avril 1713, le traité d'Utrecht fit services et permet, pour l'avenir, les plus vastes espoirs. Terre-N des Anglais, mains passer euve aux La Sainte-Jeanne-d'Arc mais en vertu du Traité de Paris (1763) et du Traité de Versailles (1783), nous avons La Sainte-Jeanne-d'Arc est lenavire qui conservé le droit de pêche dans ces parages. porte actuellement aux pêcheurs du banc l'asLa pêche à la morue est une ndustrie na- sistance dont nous venons de parler et qui rend, tionale, qui détermine un commerce très impor- chaque année, des services plus étendus et plus tant. Rien qu'en France, on consomme an- variés. nuellement plus de 12millions de kilogs de Après avoir reçu une foule de visiteurs, ce ce poisson, qui compte heureusement parmi les solide vapeur a quitté Le Havre, le 5 avril l'ovaire d'une au soir, à destination de Cardiff, d'où il ralespèces les plus prolifiques seule femelle renferme de 9 à 10millions liera Saint-Pierre vers le 25 du mois. d'œufs. Des améliorations considérables ont été apChaque année, au mois d'avril, toute une portées dans l'aménagement. La partie réservée population de morutiers a déjà quitté les ports aux malades comprend 35 couchettes, montées français, principalement ceux de la Manche, sur des axes pour atténuer le roulis. Elles pour gagner les eaux terreneuviennes. Paimpol, sont réparties dans l'hôpitalprincipal, dans Saint-Brieuc, Saint-Malo, Fécamp, Dieppe, une salle de convalescents et dans plusieurs Boulogne, sont les principaux ports d'arme- cabines isolées pour les contagieux. Il existe même une chambre spéciale pour les fous, car ment. Si les conditions de vie des pêcheurs de des cas d'aliénation mentale se sont déjà prémorue ont été notablement améliorées depuis sentés. A proximité se trouvent la lingerie, la pharvingt-cinq ans, le métier est encore un des plus durs qui soient et il faut une santé et macie, l'étuve de désinfection, la salle de visite et la salle d'opération munie de l'appareillage une énergie de fer pour y résister. Malgré le froid, la perpétuelle brume grise, nécessaire. L'état-major est composé du commandant, l'eau salée qui ronge les mains, malgré le travail de jour et de nuit, les dangers d'une d'un capitaine au long-cours, du médecin, de navigation périlleuseetl'isolement qui pèse l'aumônier qui s'occupe des lettres, d'un capimontre pour cette taine au cabotage, d'un élève-officier et d'un sur lui, le « Terre-Neuvas existence un attachement incompréhensible. officier-mécanicien. Le médecin et l'infirmier Combien de matelots refusent le confort rela- appartiennent à la marine de l'Etat et l'équitif d'un embarquement au long-cours ou au page est complété par une vingtaine de matecabotage pour continuer leur vie de misère lots (pont et machine). sur les goëlettes du banc. La campagne La Société des Œuvres de Mer Alors que les vives couleurs du grand paa été vois éclataient dans le ciel printanier, dans « La Société des Œuvres de Mer fondée en 1894, dans le but d'apporter aux le remue-ménage du départ, nous sommes allé rudes et vaillants travailleurs que sont les ma- demander au commandant, M. le capitaine de rins, des secours matériels et moraux. Elle a corvette Beauger, quelques renseignements sur pris pour devise la belle pensée de Pasteur sa mission. De Quelles sont la durée et le plan de cam« On ne demande pas à un malheureux — lui religion On quel pays ou de quelle es-tu pagne de la Sainte-Jeanne-d'Arc ? dit : Tu souffres, cela suffit, tu m'appartiens, Elle arrive à Saint-Pierre vers la fin — d'avril pour en repartir vers la fin d'octobre je te soulagerai. » En 1896, un premier navire-hôpital, le et, aux cinq mois de séjour, correspondent Saint-Pierre, appareillait de Saint-Malo pour cinq croisières sur les bancs, de dix-huit joursTerre-N euve et, dès le 11 mai, il entrait en chacune, soit une par mois. Entre temps, nous communication avec les bateaux de pêche et rentrons à Saint-Pierre pour débarquer nos distribuait des vivresfi du charbon, des médi- malades, exécuter les nombreuses commissions dontnous sommes chargés, et pour charbonner. caments et des lettres. Pense-t-on que, jadis, les pêcheurs pasIl existe trois zônes de pêche « Saintsaient six mois hors de France et rentraient, Pierre », « Le Banquereau » et «Le Platier». leur campagne terminée, sans que les équiJe ne saurais vous donner une meilleure idée de leur situation respective et de leur surpages aient reçu des nouvelles des leurs. Hélas ! le Saint-Pierre s'ouvrait à la cote face, qu'en comparant leur étendue et leur écartement à nos départements du Finistère, peu après le début de son premier voyage. Deux autres voiliers, le Saint-Pierre et le des Bàsses-Pyrénées et de la Savoie. 1 Saint-Paul lui succédèrent et firent également Le premierproblème à résoudre est de dé-
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Terre-Neuve
couvrir les bateaux. Quand le temps est clair la chose est facile, mais par la brume il en va tout autrement. Le brouillard règne la plupart du temps. Sur 1.666 heures d'âssistance, nous avons eu 868 heures de brume à couper au couteau. J'arrive généralement sur les bancs par le sud et je décris des lignes est-ouest et ouest-est, parallèles, distantes l'une de l'autde de 6 milles. Un bateau rencontré nous en indique souvent un autre, vu par lui peu de temps auparavant et nous avons pu visiter jusqu'à 14 lié. vires dans une journée. Mais âussi que de recherches infructueuses, que de pertes d'un temps précieux pour la vie des hommes et les intérêts des armateurs.
Les services que peut rendre la T.S.F. A ce moment nous visitions le poste de T.S.F., doté d'appareils de télégraphie et de téléphonie et aussi d'un goniomètre, qui permet de déterminer sûrement, à un degré près, le gîrement d'un poste d'émission. Ah ! si tous les voiliers étaient munis — T.S.F., dit soupirant le commandant de la en Beauger ! Mais, objectons-nous, il leur faudrait — des instruments coûteux, un moteur, un télégraphiste. du tout. Jeme suis attelé à la Pas — question et la CompagnieRadio-Maritime a construit des appareils de téléphonie sans fil, d'un volume réduit,fonctionnant avec des accumulateurs et dont le prix n'atteint pas la centième partie des frais d'armement pour une seule campagne. Les accumulateurs, d'un type uniforme, seraient rechargés à bord de la Jeanne-d'Arc et distribués par elle aux navires. Voici seulement deux exemples des avantages que présenteraient ces installations Un capitaine me dit Il y a un mois vous êtes passé à côté de nous, dans la brume. Nos appels n'ont pu être entendus et l'homme que nous avions à bord est mort, quelques jours après, faute des soins nécessaires. » Une autre fois, continue le commandant Beauger, nous étions porteur d'un télégramme d'armateur qui enjoignait son capitaine de faire immédiatement route sur Bordeaux pour y vendre la morue. La Sainte-Jeanne-d'Arc ne put découvrir le bateau, qui rallia Saint-Malo où le poisson fut acheté 20 francs de moins par quintal. Heureusement l'idée fait son chemin.
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** Mentionnons que la « Société des Œuvres. de Mer a créé à Saint-Pierre une « Maison de marins », qui est le complément du navire-
»
hôpital. Terminons l'exposé par ces phrases empruntées à un discours de M. Henry Bordeaux : Œuvres de « L'action heureuse des « mer ne se limite pas aux intérêts des marins, son rôle sert nos intérêts nationaux. Aider les marins, c'estfavoriser la marine. La marine est indispensable à notre pays pour assurer sa prospérité et sa Jenn VlLLEBLOTd
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sécurité.,»
GIBRALTAR CLEF DE LA MÉDITERRANÉE ET DE L'EXTRÊME ORIENT Par A. Robert Labbé
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AIMABLE CONFRERE PERICARD
INSATIABLE Angleterre continue à lancer ses innombrables tentacules toutes les parties du globe. Voici peu de temps, elle incorpora à l'Empire là plus grande partie des déserts avoisinant le pôle Sud.
sur
Passez muscade. Précédemment, dans l'Océan arctique, cette fois, les Britanniques s'emparèrent de l'île Wrangel, au nom du roi George V. Mais l'Union des républiques socialistes soviétiques, lisez lé Gouvernement dè Moscou, peu facile à intimider, mit le holà ét envoya aussitôt un navire de guerre arborer le pavillondesSoviets sur cette terre glacée. Tout récemment, saisissant un prétexte, l'avide Albion a étendu là main sur le Soudan égyptien pour mettre en pratique, tsans doutè, le droit qu'ont les petités nationsdedisposer d'elles-mêmes. Partout elle établit des bases navales et renforce ses points d'appui existants. Pour ne citer que les principaux,voyezGibraltar et Màhe dans la Méditerranée, Port-Saïd, Périm, Aden sur la Mer Rouge, Hong-Kong dans les mers de Chine. En ce moment l'Amirautéaïlglaièê déploie une activité fébrile pour organiser un formidable arsenal à Singapour. Tout cela ne l'empêche nullement "dé dénoncer, sans rèlâche, l'impérialismefrançais et de répéter sur tous les tons désarmez,
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Toutefois elle se garde bien, non Sèùlément d'accomplir premier pas, maisencore de suivre les exemples qu'on lui donne. Ne va-t-elle pasaugmenter ses forces aériennes dans des proportions colossales. La Grandè-Bretagne, par le traité de Washington, s 'est assuré la prédominance sur les mers; elle manœuvre en ce moment pour limiter la construction des sous-marins indispensables à notré sécurité et pour nous réduire à l'impuissance totale. Lorsque les Anglais nous ont imposé la libération prématurée de là Rühr, occupée Vertu du traité portant sa signature et qui est la seule garantie dès paiements de l'Allemagne et de la paix du monde, ilsn'ont point évacué Gibraltar, morceau de l'Angleterre encastré dans le territoire espagnol. Toute suggestion de cette nature leur eut semblé fort humoristique. Plus que jamais ils sont agrippés au rocher qui commande la route dé Suez, des Indes et de l'Extrême-Orient. Est-il admissible qu'une nation,animée d'un tel esprit d'accaparement, détiennelesclefs d'une voié maritime internationale, dont l'importance il" a pas besoin d'être démontrée. Posons simplement la question et bornons-nous; pour aujourd'hui, géographiquesconcernant cette à jeter quelques notés historiques fameuse position.
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** *
Elle est séparée de l'espace par un isthmeplat,aisément inondable, qui formé la zôifë neutre, traversée par « la Route d'Espagne ». Du côté est, celui que bat la Méditerranée, les parois sombrer poires,formidables, inaccessibles du promontoire, plongent verticalement dans les eaux. On n'y voit ni un arbre, ni une plante. Sur la faceoccidentale,baignéeparl'Atlantiqué, les ts-carpeffiente sont moins rudes, et c'est à leur base que là ville a été bâtie. Une fièvre endémique y règne. Le plus souvent, les Voyageurs accèdent à Gibraltar non par la route d'Espagne. mais par la mer. Un bateau, qui les prend à Algésiras ët traverse la baie en 45 minutes, les dépose au port dé commerce, abrité des vents par deux môles un brisé-lames. Au débarquement, on sent tout de suite l'Angleterre orgueilleuse, rogue, dominatrice, envahissante. Elle est ici chez elle, on compte en livres et en pence.Lesmisses, aux allures hommasses, affublées dé
et
robes trop longues et les individus coiffés de casquettes, ne diffèrènt pas de ceux qu'on rencontre dans toutes les citésbritanniques. Une rue principale va d'un bout à l'autre dè l'agglomération, en changeant plusieurs fois de nom et aboutit à une esplanade affectée au foot-ball. Puis, c'est le vert jardin de l'AIllméda; où croissent les plantes exotiques, où l'on trouvé un peu de fraîchèur et d'ombre, car, ici; le roc brûlé par le soleil emmagasine la chaleur incendié l'atmosphère. Enfin, l'on arrive au quartier de l'Europe, c'est là que résident, en des cottages, les officiers et les notables habitants. Ailleurs les rues; les ruelles plutôt, étroites et tortueuses, sont bordées de maisons mal aérées par des fenêtres trop petites. On a l'impression d'étouffer dans une cabine de navire, L'eau, même celle dont on use pour la toilette, est de l'eau de mer distillée.ouprétendue telle. Les militaires forment une fraction importante de la population. Avant la guerre, et il est probable que la coutume persiste de nos jours, les portes de la ville étaient fermées dès le coucher du soleil, au son du canon. La retràite parcouraitlaville. De gros hommessoufflaientéperdûment dans de petits fifres, pendant qu'un soldat en veste rouge cognait frénétiquement, à touts de bras ridicules; sur une grosse caisse phénoménale. «Ce n'est ni beau ni guerrier, mais cela fait du bruit et rappelle que l'Angleterre est maîtresse des lieux », disait quelqu'un. ramassaient Puis, des patrouilles circulaient dans les rues, consciencieusementlesamateurs de gin. Au Havre, à la fin de la durent renoncër à à cette v> œuvre nôthb réu:~, policemen guerre, les nombreux sistance. c et i e oeu' p o' l i é e mén' du- i en"t renoncer rè d' as-
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Au point de vue militaire, les Anglais ont transformé Gibraltar
en une formidable citadelle.
Comme on le sait, Gibraltar est situé à l'extrême pointe méridionale de l'Espagne, à quinzekilomètres de la côte marocaine qu'on aperçoit clairement. Le mont, primitivement baptisé par les Arabes Djibal Alfetha (ou mont de l'Ouverture, de l'Entrée), prit bientôt le nom de son conquérant, du chef berbère Tharèq. Djibal Alfetha devint Djibal-Tharèq et par corruption Gibraltar. Ce gigantesque rochèr, long de 4 kilomètres 300, large de 1.250 mètres environ, avance dans les flots son éperon effilé et dresse, au sud, un piton culminant (Highest Point), à 425 mètres d'altitude. Rode Cun, au nord, monte droit vers le ciel, à 413 mètres de hauteur et menace les sujets d'Alphonse XIII. Entre Highest Point et Rock Gun, un sémaphore, perché à 395 mètres; signale sur le champ, augouverneur, tous les navires passant à l'horizon. De loin, on prend pour une cette masse imposante, dont les contours rappellent ceux d'une bête monstrueuse accroupie.
île
De cette forteresse,biengardée, où abondent les chemins barrés, les sentiers intérdits, où les sentinelles montentune garde vigilante,
le promeneur ne voit que peu de chose, mais avec quel orgueil le lui
montre-t-on ! L'intérieur du rocher est sillonné d'innombrables galeries, de routes même, qui tournent en colimaçon. D'immensesexcavations, aux voûtes élevées, où la garnison peut trouver un refuge, ont été creusées. La plus caste de celles-ci porte le nom de « Salon de Saint-George », De ces cavernes, on communique avec la multitude dés batteries, disséminées pàrtout dans les hauteurs de la montagne. Pour s'assurer la possession d'un bien illégitimé, l'Angleterre a dépensé, sans compter, des sommes fantastiques. *
**
Sous le règne de Philippe V de Bourbon, pendant la guerre de succession d'Espagne, le 4 août 1704, Gibraltar tomba entre les mains des Anglais. A. Robert LABBÉ. M suivre.)
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THEATRE SARAH BERNHARDT L'Archange, drame héroïque, en trois actes, de M. Maurice Rostand. Toutd'abord, comme on l'a déjà fait ici justement remarquer, M. Maurice Rostand aurait pu choisir pour héros un autre sujet que Guynemer; puisque, dans un interview il a déclaré vouloir glorifier le célèbre « as » de l'aviation. Cette figure est tellement noble qu'il devrait être interdit d'y toucher, en vers ou en prose. La poésie en résidera seule dans le récit de ses hauts faits, et l'immortalité qu'ils ont conféré à son nom suffit à l'illustrer à jamais. Le lendemain des premières, un de nos meilleurs auteurs et critiques, l'académicien Robert de Flers, nous disait «Les pièces de M. Maurice Rostand ont un singulier privilège. Elles jettent les uns dans un état d'hyperbolique admiration et les autres dans un état bien proche de la fureur. Entre le délire des uns et l'ire des autres, il n'est point de milieu.Tandis que ceux-ci arrachent le jeune poète à sa modestie et le traînent éperdument sur la scène, d'autres, dans leurs propos ou dans leurs articles, le traînent frénétiquement sur la claie. Il est. d'autant plus nécessaire, entre des gestes et des opinions si violemment opposés de s'établir dans un jugement impartial, car il semble bien que M. Maurice Rostand ne mérite pleinement ni cet excès d'honneur ni cette indignité. » C'est sans doute, si l'on s'en rapporte à
:
l'opinion de l'éminent académicien, le cas de cet Archange. Le prologue, conçu dans l'esprit du Faust, de Gœthe, où Satan et le Père Eternel se disputent l'âme me Faust, est un tantinet ridicule. Il en est de même de même de l'apothéose panthéonesque. On n'aborde pas en vain de tels inaccessibles sujets. On retombe sur la terre. La chuten'en est que plus lourde.Néanmoins, il y a de ci, de là, quelques beaux vers. La pièce ne mérite pas d'être rejeté sans être lue. C'est pourquoi nous allons en faire une sérieuse et loyale analyse. Nous sommes au prologue L'Archange, dont il est question, est SaintMichel qui jadis apparut à Jeanne d'Arc, et lui ordonna de chasser les Anglais de France. Cette fois, c'est un jeune aviateur qu'il inspirera, et non pius une jeune bergère, et c'est ce qu'il explique, au prologue, en s'adressant au
:
Seigneur.
Non, je veux procéder avec plus de mystère. D'un plus moderne vol prenant le truchement, Je voudrais, dans leur ciel, m'envoler autre[ment. i .Seigneur, ce que je veux meparaît bien aisé, Et ce dont j'ai besoin je l'ai déjà trouvé. La voix du Seigneur Que te faut-il alors, frère de mes étoiles ?
Il est synonyme de courage et de victoire. Nous sommes sur le front. Son éducateur les est auprès du héros. Et un général, dont fils ont péri à la guerre, vient le saluer et le
féliciter.
!
Capitaine,
Je regagnais ce soir la bataille lointaine, J'ai vu que vous étiez mon voisin J'ai voulu Vous répéter ici, comme une fois de plus, Au premier acte, nous voyons le futur guer- Notre reconnaissance. .Vous êtes, à vingt ans, rieraumilieu de sa famille. Ses sœurs lisent des cheveux général avec vieux Comme un une histoire de Jeanne d'Arc. Le jeune homme [blancs: entend un mystérieux appel qui le pousse à On voit appasur votre cœur tant de croix[raître; quitter ses sœurs, et sa demeure, malgrésa Qu'il n'y presque plus de place pour en jeunesse, car il n'a que vingt ans. [mettre! La prudence nous dit de n'en pas ajouter .L'empire de la tombe Etait plein de corbeaux; il est plein (de Sachant qu'aucun honneur ne peut vraiment [montér [colombes. représente, « l'azur celui haut Aussi que que vieillards vivaient Jadis, mille réunis y faut qu'il Mort, la pas ne Et craignant que de lugubres Et nous nous détournions nids. ces [qu'on tente Mais la mort rajeunie a des beautés nouvelles: le regard, hélas, partout, rayonne dont Et Ce sont nos compagnons qu'on va rejoindre croie frapper un [en elle, En comptant vos lauriers [vieillard. Et nous ne craignons plus de vivre moins [longtemps Le général, en partant, lui conseille la pruQuand la mort, de nouveau, a tout à coup [vingt ans. dence. Mais c'est en vain. Le héros remonte dans son avion. Ce sera son dernier combat. Un avion qui survolait le paysage est vic- Il tombera victime de généreuse ardeur. sa time d'un accident providentiel. Le pilote, Troisième et dernieracte.Nous sommes heureusement, n'est point blessé. Le futur aviaPanthéon. Les grands hommes qui repoau teur le supplie de le prendre comme compa- sentdans d'AuTour La Carnot, cryptes, ses l'instruire L'offide dans Ils se demanson arme. gnon et l'attendent. Marceau, vergne, Mais son âme dent cierhésite. Il est si chétif s'ilsdoivent l'accueillir comme un des est forte ; il est prêt à souffrir, et à lutter. leurs. L'Archange Saint-Michel apparaît et les glorieux exploitsde leur nouleur raconte Est-ce que vous croyez qu'il faut être un [Hercule veau compagnon. Les héros de l'Histoire recevront dônc comPour monter dans le jour ou dans le cré[puscule? me il sied le héros de la grande guerre. Est-ce que vous croyez qu'ils étaient bien Evidemment cette fin n'est pas à la hauteur [portants grand Je suis conception. la de trop pour « Tous ceux qui sont partis pour mourir à vingt [ans? moi », aurait pu se dire M. Maurice Rostand, Capitaine, écoutez, vous me faites sourire. lorsqu'il termina son archange. Que ne se conEst-ce que le marin qui part sur un navire, tente-t-il d'être poéte ; en des genres où son Ivre de mer, d'embrun de lointain, d'étranger, Et la s'adapte mieux. complaît talent et se Est assez patient pour apprendre à nager? Et l'amant palpitant qui voit celle qu'il aime voix d'or de la regrettée Sarah n'est plus là A-t-il jamais pensé, dans sa prudence extrême, pour illustrer sa « Gloire». Si son cœur délicat supportait de souffrir?. Onest toujours assez bien portant pour mouGaîté-Lyrique * [rir Ce théâtre représente en ce moment La L'officier pilote se laisse convaincre ils Hussarde, du feu compositeur Félix Fourdroin, auteur à l'Opéra-Comique de la Glapartent. Au deuxième acte, deux ans se sont écoulés. neuse et de la Légende du point d'Argentan. L'élu de Saint-Michel est devenu un « as » Cette opérette, conçue dans le style des bonnes de l'aviation, fameux entre tous. Ses victoires vieilles opérettes de Lecoq, Audran, Planactionsedérouler sous la glovoit dépassent la cinquantaine renommée quette, son est sa mondiale et son nom vole de bouche enbouche. rieuse période dugénéral Bonaparte; la bàL'Archange Un enfant de Compiègne et deux ailes de toile.
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taille de Marengo y est évoquée. Ce qui rap- Jane Morlet et Jane Montange en assureront pelle un peu la Fille du Tambour-Major le succès (assurance difficile 1) en province. Ceci vaut bien, en fin de compte, les opérettes Faut-il déplorer de voir servir là voix de Jane viennoises. On semble Un peu oublier chez Morlet à un personnage bouffe à la mode nous que ce genre est avant tout bien français, d'avant-guerre. En tous cas, la province ne la Gaîté-Lyrique nous le rappelle fort heu- s'en plaindra pas M. Maurice Rostand succèdera à M. Paul reusement. Fort dans le tour de poésie de l'opéra-musichall. Si tous les amis eu ennemis de Maurice Théâtre Cluny l'entendre,lasalle sera pleine. du viennent de Amour à t&uê, les atages, est 18 titre, la divertissante comédie de notre aimable à peu Enfin, la Veuve Joyeuse àl'Apollo reconsconfrère Georges de Wissant. Comment éri serait-il autrement, avec le genre d'hôtel très truit, retrouvera, nous n'en doutons pas, son enthousiaste de la création elle a déjà particulier, dont le patron pourrait s'appeler public ténor à peine fatigué, théâtre, rerouvé son son M. Philibert Le ménage Durand y est en peinevieilli, à peine rapetissé, à la voir, nous à font beauproie à de comiques effarements qui la guerre, qu'il croirons certes eu y a pas ne coup rirele public la Veuve Joyeuse. Doux n'est-ce mais, pas Bon vaudeville, digne du Vieux Cluny, de symbole. Feydeau. Rien de neuf à annoncer dans les autres Concerts-Colonne théâtres. La pièce de M. Maurice Rostand, calendes remise Français, est aux aux terminés. Gabriel M. revue Les concerts sont quelthéâtre annonce On avait ce Pierné nous a présente, au cours dé la saison; grecques. représentations de l'Homme en marche d'auditions série ques nouvelles intéressanté ; Une parmi celles-ci, convient de rappeler le de M. Henry-Marx, mais il y a le cycle Miroir de Jésus, d'André Càplet; lés Nou- Racine qui prend beaucoup de temps et de crédits. Canteloube, Chants d'A J. de veaux uvergne, L'AVANT-PREMIER. la Nuit, Samazeuilh. Cette derde Gustave et nière œuvre, écrite dans le style debuyssyste, a vivement intéressé les fidèles auditeurs de chez Colonne. Nous rappellerons également Découper ce coupon ou présenter le Journal les parfaites exécutions des chef-d'oeuvres clascontrôle du au siques de Beethoven, César Franck, Berlioz, THEATRE ALBERT-1er Wagner, Saint-Saëns. Les programmes furent 64, rue du Rocher brillants, et le maître Pierné et son remarquable orchestre ont, en vieux style, bien méVOUS AUREZ DROIT A rité de la muse Tuterpe : ignorée du fameux DEUX FAUTEUILS (Tarif réduit) directeur des Beaux-Arts, héros du Bois-Sacré, (Valablesannée 1925) de M. Robert de Flers I Matin, jeudietdimanche, 2 h.45. Soir. 8 h.30 Un beau théâtre, de beaux spectacles Louis-Emile FOUQUET, Il ne sera perçu que 5 francs par place au Sociétaire de la Critique Dramatique balcon, 6 et 8 francs à l'orchestre. et Musicale. Echos des Anciens Combattants
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LESAVANTPREMIÈRES
Les Livres
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Lé Diamant sur la colline. Paris, Société d'éditions mutuelles, 7fif;
Roger un
RESSOT
M. Rtfgëf Ressot qui débute dans le roman, plus l'aventure plus néglige ou, non pas ne exactement, le romanesque; mais le Diamant demeure avant tout une étude colline la sur le caractère de Michel Hamont psychologique moindres détails et tracé dans analysé ses est de main de maitre: Doué d'une sensibilité extrême et presque maladive, contrecarré des sdn enfance dans rêvait d'être il voyages — les goûts pour ses marin et nous le rouvons archiviste en province — Michel se sent un appétit de vivre qui le ronge en silence. Mais le diamant luit la sur la colline, et Michel le découvre en personne de Chantal dont il fait la conquête et tombe amoureux. Il croit tenir le bonheur et se rend vite compte de l'instabilité de la les vers qu'il compose force de l'espérance sousl'impulsion de son amour décèlent, quand Chantai, il les relira plustard à $es émotions. ses inquiétudes, sa nervosité un peu
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maladive et,surtout, ses aspirations tourmentées vers l'inconnu qui jettent les pauvres humainsqu'elles dévorent à la course d'insaisissableschimères.
Et voilà Michel à nouveau seul — Chantal
qui est morte empoisonnée par un mari taré proie plus que jamais suicide ensuite en se — à la retoujours solitude, la de affres aux cherche d'une raison d'espérer, mais atteint de ce que M. EdmondJaloux a appelé « le" mal du siècle, ce iriàlâisêqiiiâfféctë nouveau et qui pèse les hommes de moins de 35 ans poids aussi formidable d'un destinée leur sur que les événements qu'ils ont traversés
»
:
Un sage a dit que la souffrange était créatrice d'énergie et d'abnégation. Je n'en sais rien. Ce dont je suis sûr, c'est qu'élle enseigne ceux qu'elle déchire. A force de s'analyser, de disséquer son âme découvrir finit chirurgien malade, le par on son comme causalité les principes de qui nous régissent. Les nôtresdépendent d'un événement qui'est la dominante de notre vie.Avant lui nous étions encore dès enfants; Notre sensibilité était en formation. Sans lui elle aurait suivi une évolutionrégulière. Il a duré quatre
vomis, transformés,sur un monde nouans et nous a les On annonce la prennèr représentation de la veau. Qu'on le veuille ou non, nous sommes Paramount dans l'ancienne salle du Vaudeenfants difformes de sa monstruosité. Ori ne change ville. Toute la presse est unanime pour déplo- Pierre BENOIT : Le Puits de Jacob. pas impunément la marche d'une époque. On nous à Il est fait équilibre qui grand parlé du compense. se 7 fr. il ne Paris, Albain Michel, un rer la disparition de ce vieux théâtre de petits. Les petits sont renversés. Comment marcheTous nos lecteurs connaissent le dernier rions-nous dans la droite ligne. Tout en nous est nous déplait pas de voir supprimer une scène voulu cela. OuBenoît, les d'intenstié dont M. Pierre Les qu'à années plus de représentations de vivant ont tous outrance. ne coups roman d'Ida Rubinstein — ah ! le vieux répectoire critiques ont déjà rendu compte j'aurais donc trance cette activité qui déborde chez certains anciens Ils ont senti l'âpre réalité à travers l'érupcombattants. insister de l'odyssée français ! de meilleures reprises des mauvaise grâce à cette tion du fer sur ou du feu. Ils la recherchent éperdûment et pièces d'HenriBataille. Le Boulevard marche petite ouvrière juive de Constantinople qui, aujourd'huique,moins dure, elle semble les fuir. vers l' Arc-de- Triomphe, a-t-on dit, ce n'est lancée dans la galanterie, voit soudain s' ou- Outrance aussi — hélas ! — cette fièvre qui dévore des aspirations. Dans Ils n'avaient Palesmission elle certains la disparition billets des le théâtre devant vrir autres. que une pas grave en pour Tourmentés du Vaudeville qui modifiera son destin. tine, s'y consacre de tout son cœur et, parce la ronde infernale, elles se sont exacerbées. d'infini, une flamme intérieure les consume. Ce sont Aux Bouffes-Parisiens, la veine de Phi-Phi, qu'elle sent sa présence au « Puits de Jacob les faméliques. Pour ceux-là, le mal est plus profond. de Dédé, continuera dans P.-L.-M. indispensable pour l'avenir du sionisme, re- Car les premiers ont trouvé dans l'action le but de Nous voulons espérer que le titre ne sera pas nonce à la vie fastueuse et facile qui lui est leur effort. Eux s'en vont, vivants flambeaux qu'une la seule ressemblance de la nouvelle opérette offerte à Paris où l'ont amenée les circons- roue fulgurante enflamma, sans trouver sur leur chemin le puits qui pourrait les désaltérer. Si je te dis avec ses riches devancières, sans vouloir insi- tances. cela, mon vieux camarade, c'est que, si dissemblable L'aventure est mouvementée — le contraire sois-tu de moi, tu me ressembles malgré tout comme nuer non plus que c'en sera une trop fidèle copie. eût surpris — mais se double, cette fois, d'une un frère. Nous avons subi le même choc chacun à A la Gaîté-Lyrique on nous promet une puissante étude de caractères vrais que l'on notre manière tu es le trépidant, je suis le faméles lique. saison d'opéra aussi solide, dans d'opéra-comique
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bientôt d'autres détails. Aux Folies-Dramatiques, Le Rosier va céder la place à une nouvelle opérette on —: nous a aussi bien.annoncé Le Rosier comme une nouveauté, ne date-t-il pas de 1911 )
;
tous ne retrouve pas, ouvrages antérieurs de M. Pierre Benoît aussi M. André Chaumeix pu écrire avec justesse dans le Gaulois « Le Puits de Jacob est, avec Mlltl de la Ferté, son meilleur
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Cette étude psychologique se déroule au milieu d'une affabulation romanesque captivante dans laquelle la vive imagination de M; Ressot se donne libre cours et qui, même
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Homère, Saint-Augustin, Shakespeare, BosLe roman couronné — « L'Homme Bleu dégagée de la philosophie profonde de l'ouvrage, suffirait à retenirnotreattention; M. aventures merveilleuses du XXE siècle — est suet, Voltaire, Chateaubriand, Flaubert, etc. Une telle profession de foi devait le faire Ressot à l'encontre de bien des roman- une œuvre qui s'impose, il est vrai, par des débuter dans la littérature par une œuvre de ciers d'aujourd'hui — sait construire son livre qualités d'art et d'émotion non moins rares. L'heureux lauréat, M. Maurice d'Hartoy, premier ordre il a le et maintenir son lecteur en haléine son livre « Au front », coudon de l'imprévu. Adapté par un cinéaste grand blessé de guerre, n'a que 32 ans et ronné par la Société des Gens de Lettres et habile, le Diamant sur la colline obtiendrait habite la province toute l'année. Sa devise est .adopté par la Ville de Paris. Préfacé par feu le marquis de Ségur, ce des plus belles « vers l'Idéal », et tout ce qu'il à l'écran un succès mérité. Le style de M. Ressot dénote une con- a fait jusqu'à maiintenant, justifie pleinement livre, plusieursfoisréimprimé, valut à son auvoici celle teur les plus élogieuses critiques naissance approfondie des finesses de la lan- la ligne qu'il s'est tracée. cavalerie en 1914, sur sa de- de M. Lenotre, dans « Le Monde Illustré» Brigadier de place. chaque étudié bien à mot est et sa gue : Cette précision qualité essentielle dans mande il passe dans l'infanterie, puis au 8e « Maurice d'Hartoy possède un art de des— régiment de marche de zouaves de la Division cription,unepénétration, un sens de obserl'œuvre d'un psychologique est un roman — marocaine. Grièvement blessé en 1915, il est vation qu'auraient enviés un Flaubert ou un avisé. Tout observateur plus pourrait-on au signaler quelques répétitions qui nuisent par- réduit à l'inaction après un combat qui lui. Balzac. une littérature nouvelle, rapide, fois à l'ensemble, mais ce reproche est tout valut du généralissime Joffre la belle sitation alerte, comme une succession d'instantanés. » fit suite à suivante : « A fait de sa personne 17 prisonà fait secondaire. M. Ressot débute brillam« La Légende du Diable ment et persévèrera, je n'en doute pas, dans niers allemands qu'il a ramenés au pas de « Au front », puis vint ensuite « Des cris parade sous un feu violent. » dans la tempête », livre qui s'apparente tantôt la belle voie qu'il s'est tracée. à Voltaire, tantôt à Beaumarchais. Que faire pouvait d'Hartoy l'hôpital, sià Jean VICAIRE. « P. roman d'un sous-officier,allemand non penser et écrire Ses voyages, ses lectures, prisonnier en France », « Les Propos de sa foi devaient faire de lui un écrivain reJacobus » et « L'Origange », complètent marqué. l'œuvre d'hartoysienne. Le Correspondant premier reçut son « PRIX CORRARD 1925 Tous les compagnons d'écritoire sont una« petit papier» un article de maître: « Le nimes à reconnaître en Maurice d'Hartoy, un Gué Barré », reproduit par toute la presse. Cette première victoire journalistique l'en- écrivainde «génération qui monte ». Le premier grand prix littéraire de l'année Son élévation au titre de « Prix Corrard » aborder les livres les à auspices décerné. été couragea sous a confirmelesespoirs de tous ses amis. et ils Paul Perrin. Fait très rare, sinon unique dans l'histoire de l'éditeur regretté nombreux. sont des récompenses littéraires plus le Les auteurs préférés du « Prix Corrard ce prix, Christian DORCY. important de la Société des Gens de Lettres, 1925 » sont antiques ou modernes, rouges ou Secrétaire général a été attribué à l'unanimité des membres du fleurdelysés. Sont ses amis, tous ceux qui éveiljury. lent en lui l'image du Beau et du Vrai des Littérateurs Indépendants.
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VISSER ET DÉVISSER Il importe particulièrement lors-
que l'on monte l'ébénisterie d'un poste, que les vis soient solidement fixées et ne prennent pas un jeu prématuré. Il suffit, pour cela, de tremper la vis dans de l'ammoniaque avant de la mettre en place; la vie rouillera rapidement et son contact avec le bois en sera accru. Pour dévisser une vis récalcitrante prise dans du bois, chauffer à l'aide d'une tige de fer rouge la dite vise qui très probablement cédera ensuite à votre effort. COMMENT ÉQUIPER LES FILS POUR RENDRE TOUTES CONNEXION FACILE
Il arrive souvent qu'un certain fil doit être rattaché à différents types de bornes durant des expériences. Dans une cosse on prend à la fois le fil et une petite longueur de fil de cuivre, on a toujours ainsi des connexions excellentes et rapi-
TARAUDAGE DE L'ÉBONITE
POUR CONNECTER LES ÉCOUTEURS
Une méthode très commode pour faire des pas de vis dans l'ébonite
Lorsqu'un amateur ami vient vous voir en apportant son écouteur ou son casque, vous êtes parfois embarrassé pour trouver une manière pratique de le mettre en série avec le vôtre. Prenez tout simplement deux bornes fixées l'une à l'autre au moyen d'un écrou, et vous aurez des contacts parfaits.
est d'employer un taraud constitué de la façon suivante. On prend une tige filetée de la grosseur voulue, et à l'aide d'une lime on lui donne une section en travers. On la bloque ensuite dans une borne et en passant un olou ou une tige dans le trou transversal de celle-ci on a ainsi un outil commode et pratique.
CHERCHEUR POUR DÉTECTEUR A GALÈNE
DEUX
Un chercheur qui donnera d'ex-
cellents résultats peut être constitué par un morceau de fil de cuivre rouge ou de bronze phosphoreux de 5/10 de millimètres. On enroule ce fil en boudin sur une tige ronde de diamètre environ, on de 5 redresse le bout libre du fil et on l'aplatit. Il ne reste plus qu'à tailler en biseau avec des ciseaux pour avoir une pointe parfaite. ,
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pour les Anciens Combattants
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CHRONIQUE FINANCIÈRE Le mois qui vient de s'écouler a été marqué en Bourse par une grande réserve de la clientèle, à la suite des événements de crise intérieure dûe à lachute du ministère Herriot. On est d'abord resté sur l'expectative. On a voulu reconnaître dès maintenant qu'un revirement s'est opéré les dispositions d'esprit du ministre des Finances. M. Caillaux, que l'on se représentait comme un croquemitaine, semble avoir tenu à mettre en confiance le capital, et ne paraît pas disposé à employer des moyens démagogiques pour obtenir le redressement de nos finances. C'est à l'œuvre que l'on pourra le juger, mais il faut reconnaître dès maintenant qu'un revirement s'est opéré ces derniers jours et qu'une sensible reprise des valeurs francaises s'est manifestée sur le marché. La clientèle semble revenir et un regain d'activité semble se dessiner. assister à Nous allons hausse peut-être lente donc une mais continue sur pas mal de nos bonnes valeurs. Nous pensons que ces bonnes dispositions se maintien-
dront.
BANQUE NATIONALE DE CREDIT
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M. C.
L'assemblée générale ordinaire des actionnaires s'est tenue le 2 avril, sous la présidence de M. René Boudon. Le rapport du Conseil fait ressortir que l'opération relative à la libération entière du capital de 250 millions de la Banque peut être considérée comme virtuellement terminée. D'une année à l'autre, le montant des versements en retard se trouve réduit de 7.718.125 francs à 816.500 francs. Malgré les difficultés d'ordre économique qui ont surgi dans le cours de l'année sociale et parmi lesquelles il faut signaler les variations considérables du change, les chiffres du bilan témoignent de l'activité générale de tous les ser-
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