Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/06. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS. SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES 6 COMBATTANTS, RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET LE 8 JUILLET 1924, NUMÉRO 9, DEUXIEME ANNÉE, JUIN 1925. ADMINISTRATION â RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (tO'>, COMPTE CHÈQUES POSTAUX 691.41. ABONNEMENTS POUR LES AFFILIÉS A LA F.F.A.M.C. UN AN A PARIS 3 FRANCS PROVINCE AFFILIÉS * FR. 50 POUR LES NON 5 FRANCS PROVINCE 5 FRANCS 50.
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FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIETES D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique) COMITÉ DIRECTEUR
C.*.Président JOURDAIN, *, ¡.Vice-Président
MM. MAURER,
BUREAU HONORAIRE
MM.
Président Honoraire
LEMÀIRE GUIGARD
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MACPHERSON, BARUTAUD,
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Local et Réunions MULLER Commission des Fêtes DESPAGNE, Mutualité Post Régimentaire
MM. GIBON
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Trésorier Général Adjoint —
*, Archiviste
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des Remises Dr. MARCHAL, ¡.Service médical, dentaire et pharmaceutique HERIVAULT, Directeur du Tir
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F.F .A.M.C.
COMITÉ DE RÉDACTION
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MM. JOURDAIN — CHAIX — SAUNIER — FORTOUL GUITTER TRIBOULAT
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Dr. MARCHAL, g Secrétaire de Rédaction
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Sur convocation au présent bulletin.
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(Voir page II de la couverture la suite de laliste des Sociétés fédérées). -
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CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA F.F.A.M.C. Réunion du Conseil d'Administration de la F.F.A.M.C. SEANCE DU
MAI 1925 La séance est présidée par le camarade Maurer, président, assis62 sociétés té des membres du Comité-Directeur 12
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sont présentes. Le procès-verbal de la précédente séance, lu par le secrétaire général, est adopté sans observation. Se sont excusés: les camarades Jourdain, Guigard, Gérard, Sékutowitz, Benoit, commandant Lévy et François. Le président rend hommage à la mémoire du général Mangin, dont on vient d'apprendre la mort brutale. Il retrace le rôle éminent joué par le grand soldat colonial et adresse à sa famille éplorée nos condoléances émues. L'assemblée par des marques d'unanime assentiment s'associe à cet hommage. Le président rend compte qu'il a représenté le Comité-Directeur au mariage de notre camarade Benoit, secrétaire général des anciens du 23e dragons, et au banquet amical des « Burnous », au restaurant Ledoyen. Il félicite les organisateurs et ceux de nos camarades qui à l'occasion de cette manifestation ont reçu des distinctions honorifiques. Correspondance. — Lettre du président de l'Amicale des Dardanelles, qui demande des renseignements concernant les dons-secours. Cette Amicale n'est pas en règle avec le Trésor de notre Fédération. Le secrétaire général répondra. Lettre de M. Delavenne, conseiller municipal de Paris, qui répond au questionnaire qui lui fut soumis et prend l'engagement de défendre notre proposition
devant le Conseil Municipal lorsqu'elle viendra en donne l'exposé de ses intentions de centraliser les rediscussion à l'Hôtel-de-Ville. quêtes de nos camarades fédérés et de transmettre par Le président fait connaître — au sujet de cette roulement, à l'un des camarades idoines qui auront même question — que nous avons jusque maintenant bien voulu prêter leur gracieux concours à notre vicerecueilli l'acquiescement de 39 conseillers municipaux. président. Le camarade Gibon est désigné pour prendre, conLes droits acquis dans les diverses associations seront cernant deux locaux du quartier, tous renseignements respectés et aucun accaparement n'est à craindre avec utiles qu'il voudra bien communiquer au Conseil lors ce système de répartition des affaires qui seront soudune plus prochaine séance. Le camarade Manteau mises à la compétence des juristes. En ce qui concerne les Amicales de province, il faut signale une combinaison avec un grand café du quartier, combinaison qui éventuellement pourrait être faire une active propagande et un tarif spécial de cotisations. Quelques membres du Comité-Directeur et étudiée. Lettres de l'U.F. et de l'U.N.C. qui invitent le du Conseil d'administration prennent part aux débats F.F.A.M.C. à se faire représenter aux congrès de ces sur cette question. Il faudra modifier le réglement indeux grands groupements de mutilés et d'anciens com- térieur dans le sens exposé par le camarade Guitter. Divers. — Le président de « Solférino » fait conbattants. Faute de volontaires, le Conseil d'administration se voit dans la pénible obligation de décliner ces naître que cette Amicale a voté le principe d'une souscription de 100 francs en faveur de la Maison du deux invitations. Lettre d'excuses du camarade Gérard qui fait d'au- Combattant. Adhésion nouvelle. — Le camarade Cibon propose tre part connaître la naissance de sa fille. Le président du 132e voudra bien lui présenter les compliments de l'admission de l'Amicale des anciens combattants des l'assemblée. 3W et 238e R.I. Cette association est à l'unanimité Lettre du camarade Sékutowitz, qui s'excuse de admise comme société affiliée. Avantages commerciaux. n'avoir pu assister à la dernière réunion de la com— Le camarade Casset fait mission des pensions et qui assure la Fédération de connaître que les achats effectués dans les maisons qui des remises se sont élevés à la somme dévouement. consentent nous son Lettre de la présidente du comité pour le monument de 30.611 francs au cours du précédent trimestre; une de l'Argonne, invitant les fédérés à assister à un ser- somme de 2.504 francs reste à la disposition des membres fédérés qui ont usé de ce service. vice le 24 mai, à 10 heures, aux Invalides. Commission des pensions. — Le camarade Chaix, Propagande et servicejuridique. — Le vice-président Guitter nous entretient de la question de la vice-président, fait connaître que la commission des reorganisation du service de consultations juridiques, pensions s'est constituée à la dernière des deux réuservice qui prévoit en même temps la défense des nions qu'elle a déjà tenu au siège. Elle a désigné Me intéressés devant les juridictions administratives. Il Painvin, avocat à la Cour, conseil juridique des
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ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS 6 SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES. ê COMBATTANTS,RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE PAR DÉCRET LE 8 JUILLET NUMÉRO 9, DEUXIEME ANNÉE. JUIN 1925. 1924, ADMINISTRATION ê RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (10'), COMPTE CHÈQUES POSTAUX 691-41. ABONNEMENTS : POUR LES AFFILIÉS A LA F.F.A.M.C.: UN AN A PARIS 3 FRANCS; PROVINCE 1 FR. 50 — POUR LES NON AFFILIÉS PROVINCE 5 FRANCS 50. 5, FRANCS
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Gueules cassées », comme rapporteur général, et le colonel Beaulieu comme secrétaire général. De plus, elle a désigné le colonel Beaulieu comme secrétaire délégué au Comité d'entente des grandes associations de combattants, mutilés et victimes de la guerre. En ce qui concerne les observations présentées par le camarade Quès, de la « Coloniale », le vice-président indique qu'il retiendra un certain nombre de ses suggestions. Il appelle l'attention des sociétés adhérentes sur l'intérêt qu'elles pourraient retirer du secrétariat permanent de notre Fédération qui pourra fonctionner dès. octobre prochain. Le camarade Chaix résume les dernières démarches du Comité d'entente et invite les membres du Conseil d'administration à bien vouloir se faire inscrire pour compléter la commission des pensions. Manifestation au Poilu Inconnu le 28 juin 1925.— Comme chaque année à l'occasion de l'anniversaire de la signature de la paix, la F.F.A.M.C. se rendra en corps à la tombe du Poilu Inconnu, à l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Une couronne offerte par souscription fédérale sera déposée sur la dalle sacrée. Une circulaire adressée à chaque président a déjà fixé les détails de cette manifestation. Cette circulaire est reproduite au bulletin fédéral. L'ordre du jour épuisé, la séance est levée à 22 h.30. Le secrétaire général, «
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ANCIENS DU 1" TIRAILLEURS Procès-verbal de la réunion du 26 février 1925: La séance est ouverte à 21 heures, sous présidence de M. Baum. Présidents: MM. Delmont, Barrier, Lerole, LasSarzier, Champiot, serre, Cresson, Lory, Lehé, Taupin, Debrie, Cousineau, Rimaud, Duhem. Excusés: MM. le capitaine Barré, Barrachet, Goudinet, Stricher, Jarles, Ménand, Moulène, Wyss, Devichy. Le secrétaire général donne lecture du compte rendu de la réunion du 22 janvier 1925 et son acceptation en est décidée. Le trésorier présente la situation financière de l'Association au 31 décembre 1924. Il fait remarquer ensuite que de nombreuses adhésions ont été enregistrées depuis janvier 1925, mais qu'un appel s'impose aux camarades n'ayant pas encore mis à jour leur cotisation 1925. Il importe qu'un fonds de caisse soit créé pour que l'art. 23 des statuts (secours) puisse être mis en vigueur. L'enregistrement de la centième adhésion vient d'être reçue. Les cotisations doivent présenter après encaissement un apport assez conséquent, une lettre circulaire sera faite en ce sens après la réunion de mars 1925, invitant les sociétaires désireux de se mettre à jour d'adresser par mandat au nom du trésorier, M. Lerole, 52, rue Clisson, Paris, le montant de leur cotisation annuelle. Il rappelle que les insignes sont à la disposition des adhérents en s'adressant à lui au prix de 4 francs l'une, que l'abonnement au « Journal des Combattants » est fixé à 1 fr. 50 annuellement pour Paris et 2 francs pour la province. Le reliquat d'abonnement étant supporté par l'Association. La parole est donnée au comité de propagande. M. Champiot s'est mis en rapport avec l'U.N.C. afin qu'une annonce soit faite gratuitement dans ses feuilles de section. M. Taupin a réussi à découvrir une vingtaine d'adresses; il a écrit, a reçu des réponses, mais. peu d'adhésions et s'inquiète. M. Barrier fait remarquer qu'il ne faut nullement s'inquiéter de cet état de choses, la liaison est faite, c'est le principal, la négligence est fautive sans plus. Les adresses ainsi retrouvées doivent être communiquées aux sociétaires, il peut' se trouver un camarade plus intime du non adhérent parmi ceux déjà inscrits, il fera une lettre non officielle qui sera suivie certainement d'une réponse accompagnée d'une adhésion; il est compréhensible que les membres du bureau ne soientpas connus par tous les anciens du 1" tirailleur, ils doivent donc être aidés dans l'accomplissement du programme qu'ils ont élaboré avec l'accord de tous par des bonnes volontés; plus tard après bien des réunions, des banquets, des insertions, une cohésion plus grande existera, la tâche sera moins rude, car les sou-
la
venirs des uns feront renaître les souvenirs d'autres clauze, Rénéric, Pépin, Rousseau, Pernay, Geniez, camarades. Guth, Goulouzelle, Bocquée, Cornu. Soit: 18 membres. Le président adresses ses félicitations à notre ami Le capitaine Braun, de l'état-major de l'Armée du M. Taupin pour ses démarches. Rhin, ne pouvant assister à la réunion, remit au caM. Baum prend la parole, lit quelques lettres d'ex- marade Pépin son bulletin de vote, émargé au préacuses, il salue notre ami M. Rimaud d'être venu parmi lable. Etaient absents de l'Armée du Rhin (en permission) nous et ce. en qualité de membre honoraire, il le féli: cite pour la naissance de sa fillette et le prie de pré- Mittnacht,Boniface, lieutenant Chabrol, Marcisieux. senter à Mme Rimaud les meilleurs vœux de tous Quant aux autres manquants, seuls l'éloignement ou pourelleetsafillette. le service les a empêchés d'y assister. Il fait part de la nomination de notre ami M. BarraLe nombre de bulletins était donc de 19. A obtenu: chet comme percepteur à Bonnétage (Doubs), il adresse M. Braum, 19 voix. grand ami, glorieux blessé qui Après quoi, les camarades levèrent leur verre et ses félicitations à ce mérite cette place si longtemps attendue, il remercie portèrent un toast à la santé de notre président, à la notre secrétaire général d'avoir aidé à cette nomi- santé de tous les membres de notre association, et à nation. tous les êtres qui leur sont chers. Des démarches en vue de mutations et décorations, La gaîté présida notre réunion, une gaîté franche, en faveur de membres actifs, sont actuellement en la gaîté qui régnait au 1er régiment de marche de cours; de la patience, le bureau s'occupe activement tirailleurs. de ces questions et espère obtenir satisfaction. Ont signé et certifient exact le compte rendu ciL'inscription de l'Association au nombre des gar- dessus, les camarades Cognard, Pépin, Geniez. diens de la Flamme sous l'Arc de Triomphe vient d'être obtenue, une somme de 10 francs prévue par A l'assemblée générale de cette phalange d'honneur sera Procès-verbal de la réunion du 26 mars 1925. adressée par les soins du trésorier à notre' camarade La séance est ouverte à 21 heures, sous la présiM. Péricard, secrétaire général de la Flamme (quotepart pour l'achat de l'épée et constitution d'un fonds dence du secrétaire général M. Barrier. Présents: MM. Lerole, Guyot, Bertaud, Léhé, Lasde caisse). Accord est donné à ce sujet. Une lettre d'invitation à la bénédiction nuptiale de serre, Debrie, Desormes. Excusés: MM. Baum, Delmont, Goudmet, Barré, Mlle Mordacq, pour le 5 mars 1925, a été reçue de notre président d'honneur. M. Baum, président, sera Stricher, Barrachet, Cresson, Moulène, Sarzier, Jarles, absent de Paris à la date prévue. M. Delmont, vice- Ménand. Le secrétaire général excuse l'absence du président président; M. Barrier, secrétaire général, sont désignés pour représenter l'Association à cette cérémonie, M. Baum qui très affecté par la santé de son plus jeune fils ne pourra assister à la réunion; il adresse à ce qu'ils acceptent. Lecture du compte rendu de la réunion de nos ca- notre président les meilleurs vœux de rétablissement de marades de l'Armée du Rhin en vue de la ratification tous pour son petit bonhomme en espérant que l'interde l'élection du bureau, a lieu. Détail de ce compte vention très attendue d'un grand spécialiste vienne rendu sera inséré en fin de ce compte rendu. A nou- mettre fin aux soucis de notre grand ami. La lecture du compte rendu du 26 février est faite veau pour son dévouement inlassable, notre ami l'adjudant-chef Geniez est à félicité et c'est de grand et son acceptation en est décidée. Le trésorier fait un exposé de la situation financière. cœurque tous les membres présents se joignent à notre Quelques cotisations 1925 ne sont pas encore perçues, président pour lui envoyer un salut amical. Un appel est fait pour créer des situations à ceux un appel s'impose aux adhérents. Le but que préconise de nos camarades peu favorisés qui peuvent aspirer 1er statuts de l'Association (adie pécuniaire aux adhépar leur travail et leurs capacités à des situations plus rents) est mis en vigueur dès maintenant. Une rentrée rémunératrises que celles qu'ils occupent. Le secrétaire régulière des cotisations, les dons, etc., forment la général se fera un plaisir de centraliser toute propo- scurce des espérances fondées à l'origine de notre chaque camarade aura à cœur d'apporter sition à cet effet. groupement La distribution des cartes fédérales 1925 a ensuite tous ses soins à la mise à jour de es cotisations qui lieu, ainsi que de nouveaux abonnements aux Echos permettront d'aider quelque camarades peu favorisés et l'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à au sort. Notre vice-président M. Roy, 22 h. 30, après avoir fixé la prochaine réunion au pour des raisons ensiège, le 26 mars 1925. core inconnues, n'a plus donné signe de vie depuis sa A l'issue de la réunion; M. Rimaud très amicale- nomination: téléphone, démarches, lettre recommandée ment offre une coupe de champagne aux sociétaires sont restés sans résultat; il importe à tout prix que les présents pour fêter sa joie d'avoir retrouvé les an- membre du bureau soient très actifs, au grand regret ciens combattants du Ier tirailleurs; un geste à notre du bureau notre ami M. Roy ne peut continuer à trésorier accompagne son toast, pour l'amélioration de occuper un poste de vice-présidence dans ces condifélicitations à M. Rimaud avec nos tions. M. Barrier demande qu'en l'absence de M. Nos finances. nos Baum, président, cette question soit remise; il est remerciements. A signaler la promotion de notre ami l'adjudant- décidé en conséquence que l'ordre du jour de la réuchef Navez au grade de sous-lieutenant. Sincères féli- nion du 23 avril résoudra ce litige. M. le capitaine Barré, dans d'amicales lettres, fait citations. connaître la venue prochaine à notre Association de Kostheim, le 15 février 1925. MM. les capitaines Buisson et Jeauzac; avec joie une pareille nouvelle est accueillie. Nous espérons que du poste élevé qu'il occupe, M. le capitaine Barré Mon cher président, nous adressera encore des noms nouveaux d'ex-camaVous voudrez bien trouver ci-dessous le compte rades de combat. Les 'membres présents lui adressent rendu de la réunion des camarades de l'Armée du leurs remerciements. Rhin en vue de l'élection de notre président pour M. Barrier détaille ensuite le compte rendu de la 1925. mission dont il fut, en compagnie de notre vice-présiAvant de procéder au vote, les camarades ont tenu dent M. Delmont, chargé à l'occasion de la bénéà adresser un salut fraternel à tous les anciens du diction nuptiale de Mlle Edmée Mordacq. 1er régiment de marche de tirailleurs et former des Mme et M. le général Mordacq firent à nos délévœux pour notre belle Association devienne encore gués de chaleureuv remerciements, appuyant fermement plus prospère. Si nous reportons notre pensée au début, sur le plaisir qu'ils éprouvaient de voir représenter un résultats obtenus. Aussi des beaux régiments des fiers devons être tant affectionnés par notre prénous nous adressons nos sincères remerciements à notre pré- sident d'honneur. sident, aux camarades Barrier et Lerole qui ont été M. le général Mordacq ayant été si souvent avec lee fondateurs et collaborateurs de notre œuvre; malgré nous à la peine, il était très juste que nous soyons leur tache ingrate, ils ont su la mener à bien. présents à l'une de ses joies. Grâce à vous nous pouvons envisager avec confiance Le secrétaire général recueille ensuite quelques phol'avenir de notre belle Association. tographies des membres présents; il sera fait appel La réunion eut lieu le 14 février, à 18 heures, à la pour que chaque adhérent remette une photo format salle de lecture des sous-officiers (camp Cros), à identité, ces photos seront disposées cadre au en un Kostheim. siège où chacun retrouvera des camarades trop éloiEtaient présents: lieutenant Marty, Lechelle, Co- gnés pour assister réunions et dont les traits ne aux gnard, Pagua, Lipp, Graziani. Raoul. Margotton, Res- sent plus nets à la mémoire.
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La question de placement des membres sans emploi ou en possession d'une place à appointements trop
minimes, ainsi que la question secours sont discutées. Il importe que l'appel fait au cours des dernières réunions soit entendu; il faut que chacun se fasse un devoird'indiquer l'emploi qui permettra d'apporter un peu plus de bien-être, au foyer d'un camarade; un secours pécunier viendra combler le trou fait au budget. Ces questions sont trop intéressantes pour être oubliées et un nouvel appel est à nouveau adressé à tous. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures et la prochaine réunion fixée au 23 avril 1925.
A Compte rendu de la réunion du 23 avril 1925: La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence de M. Baum. Présents: MM. Barrier, Coutineau,. Cresson, Delmont, Desormes, Debrie, Duheur, Guyot, Lasserre, Léhé, Lerole, Lory, Taupin, M. Garrigou, président des A.C. du 1er mixte Zouaves-Tirailleurs. Excusés: MM. le capitaine Barré, Goudinet, Jarles, Ménand, Moulène, Sarzier, Stricher. La parole est donnée au secrétaire général M. Barrier pour la lecture du procès-verbal de la réunion du 26 mars 1925, qui ne donnant lieu à aucune réclamation est adopté à l'unanimité. M. Lerole, trésorier, expose ensuite la situation financière. Une trentaine de cotisations 1925 ne sont pas encore encaissées, il espère que l'insection au procèsverbal de la réunion rappellera à l'ordre les retardataires et qu'à une prochaine réunion il pourra présenter une situation de trésorerie à jour des recettes ordinaires; la générosité de quleques adhérents à permis jusqu'à ce jour à faire face pécunièrement aux besoins de l'Association, mais notre groupement prenant chaque, jour plus d'extension il est nécessaire qu'une rentrée certaine des cotisations puisse être envisagée.
M. Baum remercie le trésorier de son exposé et fait connaître qu'à la suite des démarches entreprises soit personnellement, soit par le secrétaire général, il se voit bien à regret dans l'obligation de demander aux membres de l'Association le remplacement à la viceprésidence d'honneur de notre ami de la première heure, M. Roy, qui n'a plus donné de nouvelles depuis plus d'un an. M. Roy si dévoué aux débuts de l'Association, restera malgré cela pour nous un excellent ami; nous ignorons les causes l'empêchant d'être parmi nous, mais il importe cu'à la tête d'un groupement au recrutement si difficile qu'une association en France d'an-, ciens tirailleurs, il se trouve un comité prouvant sa vitalité. Les lettres, le téléphone, les démarches, les lettres recommandées sont restés chose morte. Après accord avec le bureau la question du remplacement est mise aux voix et acceptée. M. Baum propose en lieu et place de M. Roy, notre généreux ami M. le lieutenant Rimaud, qui sera nous n'en doutons pas un excellent vice-président d'honneur tout dévoué à l'Association. Le vote a lieu à main levée et M. Rimaud est nommé vice-président d'honneur aux côtés de M. le colonel Pidaut. M. Barrier demande à ce qu'une active propagande soit faite pour recruter un comité d'honneur ainsi que des membreshonoraires, l'activité, les relations des membres du bureau quoique assez étendues ne peuvent suffire à l'extension de l'Association. L'appui d'anciens chefs, l'appui de personnes influentes sont nécessaires pour permettre d'apporter satisfaction légitime aux demandes fondées des membres adhérents; il fait appel à ceux de ses amis possédant des relations pour l'aider dans ce but. M. le commandantGillard recevra pour missiond'offrir à M. le général Naulin son inscription à notre comité d'honneur. Par suite d'un malentendu entre notre secrétaire général et notre ami M. Blanchard, des Echos des Combattants, l'insertion des comptes rendus de nos réunions de février, mars, avril 1925 ne paraîtront que dans le numéro de mai. Dès leur parution, le montant des abonnements sera adressé par les soins de notre trésorier à M. Blanchard. M. Baum adresse à notre ami Garrigou, président des A.C. du 1er mixte « Les Mixtars » ses vœux de bienvenue parmi nous et lui demande de bien vouloir s'expliquer sur la proposition qu'il a étudié avec notre secrétaire général. M. Garrigou remercie et prend la parole.
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Dans sa missive, le lieutenant Paysant nous suggère Se basant sur la difficulté de recruter de nouveaux adhérents pour les associations d'anciens Tirailleurs quelques bonnes idées en ce qui concerne le groupe en France, son idée serait de former une Fédération de Sedan. Le camarade d'Hauterive ayant adressé une lettre d'Anciens Tirailleurs à Paris qui groupant les sociétés déjà formées permettrait aux A.C. tirailleurs non pour- à Feyaubois lui annonçant son prochain départ pour vus d'une Amicale de se faire inscrire au groupement Annecy, où il est nommé proviseur du lycée de cette dont le régiment a fourni les éléments nécessaires à ville, et le priant de présenter à toute l'Amicale ses la formation du régiment dont il faisait partie. Un sentiments les plus cordiaux, notre secrétaire en fait bureau formé par des délégués de chaque régiment part. Tous nous lui adressons nos plus vives féliciassumerait la marche de cette Association, ainsi une tations et bons vœux pour les siens. Nous espérons que société non existante pour le 5e par exemple pourrait le camarade d'Hauterive retrouvera dans ce joli coin s'allier au 1er ou le cas échéant former un nouveau de la France quelques A.C. des 147e ou 347e. Le président nous communique la lettre du capigroupement. La discussion quoique très vive après cet exposé n'en taine Lebeau au sujet de la formation d'un groupe à reste pas moins très courtoise parmi les membres pré- Sedan. Notre camarade qui a étudié la question, a sents. Un groupement de cet envergure ne peut se soumi ses points de vue à notre président d'honneur former du jour au lendemain; il faudra ménager des qui lui a conseillé de convoquer les membres de l'Amisusceptibilités, il faudra entrevoir la question financière cale en une assemblée générale extraordinaire. Sontag et question primordiale obtenir l'adhésion des Asso- rend compte de la réponse et des diverses observations ciations existantes. M. Baum félicite M. Garrigou de émises par le général Rémond; il les soumet à l'assemblée. son idée et propose qu'une circulaire soit adressée à L'accord se fait sur certains points, mais les avis chaque Association; le libellé à donner à cette circulaire était très discuté, M. Baum, à l'avis de tous, se sont très partagés sur d'autres, d'ailleurs très imporrallie à l'idée de laisser à M. Garrigou le soin d'écrire tants, principalement la question cotisation, part restant personnellement aux présidents des Associations de acquis au groupe et part devant faire retour à Paris Tirailleurs; muni des réponses de ces derniers, nous et enregistrer au budget caisse de secours. Le camarade Hardy fait remarquer très judicieusel'accueillerons à nouveau avec plaisir pour une nouvelle discussion. Une réunion de tous les bureaux sera ment qu'en ce qui concerne la quote-part qui revienensuite décidée et l'avenir nous dira si l'ébauche ainsi drais au siège de l'Amicale, la moitié du montant de la cotisation et étant donné le nombre important des faite portera ses fruits. L'impression générale de la réunion laisse entrevoir camarades pouvant adhérer au groupe sedanais, cette ristourne est un peu élevée, c'est l'avis de plusieurs au 1er Tirailleurs l'acceptation de cette proposition. Le secrétaire général demande d'étudier cette ques- d'entre nous. M. le docteur Gaud propose que la somme prélevée tion et exposera à une prochaine réunion les conclusions de ses démarches personnelles. pour le siège de l'Amicale soit réduite ou qu'au besoin M. Baum fait connaître qu'en vertu des statuts et les frais du local sedanais soient à la charge pécuaprès accord des membres du bureau, une avance de niaire de Paris. Cette proposition a quelques partisans 500 francs a été faite à l'un de nos camarades sur parmi les membres. M. le lieutenant Clayeux soumet également de préla base d'un remboursement mensuel de 50 francs. Ce camarade pep favorisé du sort, la maladie l'ayant gêné cieuses indications. Les camarades Fontanges, Hardy, Claus et partipécunièrement, a adressé une lettre de remerciements à tous, demandant de payer les intérêts de la somme culièrement notre cher vice-présidentTricolet émettent le vœu de laisser au groupe la plus grande autonomie ainsi avancée. La camaraderie étant seule maîtresse à l'Association, possible, d'ailleurs ce vœu a toujours été la pensée de plus que tous autres. les sangliers aiment une pareille question ne peut être posée; ce prêt est tous, car décidé à l'unanimité, non affaire financière mais prêt le grand espace! ! Enfin, la proposition de M. le docteur Gaud, de fraternel et la question intérêts est repoussée. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à M. Clayeux, des camarades Tricotet, Hardy, Claus, 24 heures 10 et la prochaine réunion fixée au 28 mai Simandre, et de touts les membres, d'adresser une invitation à MM. Lebeau et Blum au prochain ban1925. quet est approuvée. Notre dévoué président se charge de ces invitations, de même de se mettre en relations avec plusieurs camarades ardennais anciens combatAMICALE DES 147e et 347e R.I. tants des 147e et 347e en ce qui concerne le groupe de SedanCompte rendu de l'assemblée générale extraordiProposition également adoptée pour que la pronaire du 17 avril 1925, tenue au cours de la réunion chaine réunion du 15 mai comporte suite favoune mensuelle de même date rable aux diverses interpellations concernant la forLa séance est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence mation du sedanais. groupe vice-préTricotet, des camarades Sontag, président; Banquet. — Les joyeux et bons camarades Fonsident; assistés de notre trésorier Marielle, des cama- tanges et Glachaut rendent compte des démarches nous Feyaurades Hardy, conseiller; Simandre, censeur, et effectuées au sujet denotre prochain banquet. bois, secrétaire. Ce banquet aura lieu dans les salons Bonvalet, 24-31, Un bon nombre de camarades ont répondu à la boulevard du Temple, le samedi 23 mai, à 20 heures. convocation. Montant: 25 francs par convive, service compris (le Notre camarade Révillon présente les excuses de montant du banquet). Le service sera perçu au cours Le réunion. M. Roblin qui ne peut assister à notre impeccable. les vins choisis et ce qu'il y a de sera lieutenant Roblin ayant confié ses excuses à un logis. plus important, taxe ne sera perçue. sur la aucune éclaireur, ces dernières ne pouvaient qu'être ponc- franche gaieté qui régnera, taxe d'ailleurs de luxe non tuellement transmises. c'est de rigueur chez les A.C. des 147e et 347"11 car camarade FeyauLe président donne la parole au Nous remercions Fontanges et Glachant de leur bois pour la lecture du compte rendu de la réunion précieuse collaboration, la est faite que l'orpreuve en précédente, assemblée générale annuelle tenue le 20 ganisation était bonnes mains! en mars 1925. Un petit mot pour les camarades mariés. ou non! Aucune objection n'étant formulée, ce compte rendu Il est décidé que les dames sont admises. bien entendu est approuvé. Notre cher président donne connaissance des lettres facultatif et non obligatoire!!! Pour cette fois-ci le de nos dévoués président et vice-président d'honneur, grand-père du 147e donne son consentement à tous, Merci grand'père. les généraux Renioud et Chaudon, s'excusant de ne grands et petits enfants Tous les camarades A.C. des 147e et 347e, membres pouvoir assister à notre réunion, étant éloignés actuel* lement mais donnant toute confiance en ce qui concerne ou non de l'Amicale, sont invités à ce banquet. Prière les décisions prises par les membres de l'Amicale au de faire parvenir les adhésions avant le 15 mai .Mi camarade Feyaubois, 28, boulevard de Strasbourg, cours de l'assemblée générale extraordinaire. Les camarades remercient vivement nos présidents Paris (10e). Notre secrétaire est chargé d'adresser une d'honneur de leurs affectueuses missives. invitation aux membres de l'Amicale en ce qui est Notre camarade Sontag donne également lecture des décidé pour le banquet et de faire insérer un avis dans lettres des camarades Paysant, M. l'abbé Deniau, les Echos des Anciens Combattants, journal littéraire, Doutre, présentant leurs excuses, ne pouvant assister scientifique, mirifique surtout en ce qui s'agit du prix à la réunion; à tous, ces camarades adressent leurs de l'abonnement: 3 francs par an!! Envoyez tous cordiales amitiés. votre adhésion au camarade Blanchard, 28, boulevard
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de Strasbourg. Une insertion paraîtra également dans les journauxparisiens ardennais. Dans sa lettre, le lieutenant Paysant nous fait part de la naissance d'une petite fille, Odille; nous lui adressons ainsi qu'à la jeune maman nos plus vives félicitations et nos meilleurs vœux; il y a deux mois et demi le camarade Sontag avait le plaisir de nous annoncer la naissance d'un petit gars, Michel, et comme. jamais deux sans trois!! le camarade Gerbaud dit « la boulange nous annonce la naissance d'une charmante « boulangère », Raymonde, mais à lut et à la maman doubles félicitations!! mais oui, car c'est un deuxième bébé qui vient augmenter la charmante famille de notre bon camarade, que voulezil fait vite! vous c'est un ancien « cyclo du colon Grand'père a sourire! hein, l'Amicale trois naissances en trois mois. c'est un résultat! A qui le tour? La séance est levée sur ces heureux événements à
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22h.45.
Pour le Comité: Le secrétaire, R. FEYAUBOIS.
AMICALE DE LA S.T.C.R.P. * Assemblée générale du 24 avril 1025: L'assemblée générale de l'Association amicale des A.C. de la S.T.C.R.P. s'est tenue le 24 avril 1925, à 20 h. 30, sous la présidence de M. Lesenfant, président de l'A.A.C. chefs contrôleurs, chefs machinistes et contrôleurs de la S.T.C.R.P., assisté au bureau de MM. Margot et Battesti, vice-présidents; Grossette, secrétaire; Dureuil, trésorier; Crosmarie, trésorier adjoint; Georgel, secrétaire adjoint, ainsi que du bureau provisoire de la section des machinistes et receveurs qui se composait de MM. Berger, Violette, Schneider, Pornon, Senne, Fayadat, Féringer. En ouvrant la séance, le président remercie d'être verus si nombreux à cette première assemblée, prouvant que leur section est née, bien née, déjà grande et florissante. Après lecture et approbation du procès-verbal de la séance précédente et après vérificationdespouvoirs des délégués des camarades excusés pour raison de santé, le président donne la parole au secrétaire Grossette pour lecture du rapport moral. Rapport moral. — En quelques lignes, le secrétaire retrace l'historique de notre Association qui n'a pas encore six mois, et déclare la situation morale florissante. L'assemblée généralene peut que l'approuver, attendu que si nous jetons un coup. d'oeil en arrière, nous constatons que pour un enfant de six mois, notre Association a déjà un passé bien rempli dont nous pouvons être fiers, mais disons tout de suite que si pareil résulD'une part tat a été obtenu, il est dû à deux causes par l'activité inlassable du président Lesenfant et du bureau, car jamais aucun comité n'a été comme le nôtre composé de membres tous animés d'un vif désir de réussir et surtout ayant fait preuve au cours de nos réunions d'un sentiment d'abnégation absolu du moment qu'il s'agissait de l'intérêt de l'Amicale. D'autre part, c'est grâce à l'assiduité et à la propagande de tous les membres de l'Association qu'en ce laps de temps nous tripler le nombre d'adhérents de lasection avons pu de début; c'est grâce également que partout nous avons accueil sinon pécunier, mais très chaleureux, reçu un malgré certaines insinuations « d'émargeurs de fonds secrets! !! ». Le rapport moral étant approuvé, le président donne h parole au trésorier Dureuil pour le rapport financier. courte alloRapport moral financier. Après une — le cution, trésorier Dureuil présente à l'assemblée le résumé de la situation financière de la société. Situation: recettes, 5.311 francs 50; dépenser 4.134 fr. 60. En caisse le 24 avri 1.176 90. Rapport de la commission de contrôle. Le cama— radeJupillat donne lecture du rapport suivant: Mes chers camarades, désireux de justifier la confiance que vous nous avez fait l'honneur de nous témoigner lors de notre formation, nous avons procédés mes camarades et moi à la vérification de la caisse de l'Amicale avec le plus grand soin possible. Par le pointage des livres et documents nécessaires nous avons pu apprécier la régularité des opérations et pu constater le bon ordre qui règne dans la comptabilité. Nous ne pouvons dans ces conditions que vous ergager à approuver les comptes que vous sont pré-
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sentés, et nous profitons de l'occasion qui nous est ainsi déclare à l'assemblée que des sorties aux environs de offerte pour adresser nos sincères félicitations à notre Paris seraient organisées. trésorier Durin et à son adjoint Crosmarie. Musique. — Les anciens combattants musiciens sont Cette lecture terminée, président Lesenfant de- invités à se faire connaître président en vue de la au mande à l'assemblée de vouloir bien faire connaître création éventuelle d'une musique. Allons les musipar son vote si elle donne son approbation aux comptes ciens, ceux qui ne jouent que de l'orgue de barbarie financiers de l'Amicale. sont priés de s'abstenir.) A l'unanimité, les comptes sont approuvés. Bulletin mensuel. Le vice-président Margot est — Le président annonce ensuite à l'assemblée que con- chargé de prendre tous renseignements utiles la pour formément à l'ordre du jour de la séance, et pour création d'un bulletin. Election d'un bureau général. permettre aux receveurs et machinistes anciens comConformément à — battants de faire partie de l'Amicale, il y a lieu de l'article 14 des statuts, il est procédé à l'élection du bureau central. transformer les statuts. Sont élus à l'unanimité pour un En conséquence, il donne la parole au vice-président an: président généMargot pour lecture du projet des nouveaux statuts. ral Lesenfant, chef contrôleur; vice-président: MarAprès lecture de ce dernier, le président demande got, contrôleur; Berger, machiniste; secrétaire général: Grossette, contrôleur; secrétaires adjoints à l'assemblée de manifester par son voste son approPornon, machiniste; Georgel, contrôleur; trésoriergénéral bation des nouveaux statuts. Ceux-ci sont adoptés à Dureuil, contrôleur; trésorier adjoint: Senne, machil'unanimité. Il donne ensuite lecture du réglement intérieur, qui niste; archiviste: Crosmarie, contrôleur. L'ordre du pour étant épuisé, président lève la est également adopté à l'unanimité. Démission du bureau. — Le président Lesenfant séance à 24 h. 45. adressant ses félicitations et ses sincères remerciements Le secrétairegénéral, GROSSETTE. à tous les camarades du bureau de l'Amicale des A.C. chefs contrôleurs, chefs machinistes et contrôleurs pour leur bonne collaboration, annonce à l'assemblée généAMICALE DU 331e R.I. rale que d'accord avec ceux-ci il déposait sur le buGroupe Parisien reau de l'assemblée la démission collective de ce dernier. Ceci afin de permettre à l'assemblée de maniNotre prochaine réunion aura lieu le mardi 2 juin, fester la formation choix des bureaux de pour son à 21 heures, au siège social. section. La permanence sera assurée par les camarades Election des bureaux. L'assemblée des chefs machinistes, chefs contrôleurs et contrôleurs manifeste Docteur Morin et Hémery Alfred. Compte rendu du dîner amièal du 25 avril. Notre ancien confiance bureau à le réélisant à son sa — en l'unanimité et en se conformant aux nouveaux statuts. dîner amical a eu lieu le 25 avril sous la présidence L'assemblée des receveurs et machinistes manifeste d'honneur du docteur Morin et de M. de Guillebon, dans une atmosphère de sympathie et de sincères également sa confiance à son bureau provisoire le camaen raderie. nommant définitivement. Vingt camarades avaient répondu à notre invitation En conséquence, président annonce à l'assemblée et nous n'avons eu à rgretter que l'absence subite de que le bureau des sections sont ainsi formés: Chefs contrôleurs, chefs machinistes, contrôleurs: nos deux dévoués camarades Cauvet et Poté Alfred. Notre sympathique ex-secrétaire alité s'est excusé président, Lesenfant; vice-présidents, Margot et Bat- de testi; secrétaire, Grossette; trésorier, Dureuil; trésorier ne pouvoir être parmi nous et en la circonstance adjoint, Crosmarie; secrétaire adjoint, Georgel. nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Quant à notre camarade Poté Alfred, excusé pour Receveurs et machinistes: président, Berger; viceprésidents, Schneider et Violette; secrétaire,Pornon; raison de deuil survenu dans sa famille, nous lui présentons toutes nos sincères condoléances pour la perte trésorier, Senne; trésorier adjoint,Fayadat; secréde l'un des siens. taire adjoint, Féringer. Nous n'oublierons pas dans nos remerciements notre Les présidents adressent suivant l'usage leurs sinmaître-queue Couteau, qui vraiment s'était surpassé en cères remerciements à l'assemblée. un festin exquis et apprécié de tous nos invités. MalElection de la commission de contrôle. Le pré- heureusement ceux-ci auraient pu être plus nombreux, sident déclare que conformément à l'article 17 des mais nous estimons que pour un premier dîner, le statuts il y a lieu de nommer une commission de contrôle et invite chaque catégorie à faire choix d'un résultat a dépassé nos espérances et tous les convives présents ont été d'avis de recommencer afin d'amener candidat. Sont élus membres de la commission de contrôle les hésitants. Du reste, que ceux-ci se renseignent et nul doute que la prochaine fois nous soyons obligés Jupillat, MM. chef contrôleur; Boudy, de doubler la table. pour un an: chef machiniste; Noël, contrôleur; Etève, machiniste; Par la même occasion nous avons eu le plaisir d'enHumbert, receveur. Remises commerciales. — Le président Lesenfant registrerl'adhésion à notre société du camarade Marchat, présenté par notre amiFinkelstein et invité heureux de les par constater que camarades commen- lui à est dîner. notre cent à comprendre la nécessité d'effectuer leurs achats Enchanté du résultat de cette première « Poule dans les maisons accordant la réduction aux A.C. au le monde pot », tout se sépara à 23 heures. Voici les premières remises obtenues par la société: Le secrétaire, SCHNEIDER. MM. Batisse Gaston, 13 fr. 25; Lecuyer Fabrien, 8 fr. 50; Bernard, 18 fr. 40. Soit une bonne de Compte rendu de la réunion du 5 mai. La réu40 fr. 15 que le secrétaire général Grossette tient à — nion est ouverte à 21 h. 30, sous la présidence de M. la disposition des intéressés. Colonie de vacances. — Le président Lesenfant dans de Guillebon. Une dizaine de camarades présents seulement. Nomallocution ferme déclare l'assemblée à une courte et qu'il y a lieu d'envisager la création de la colonie et bre restreint par suite, sans doute, de notre dernier dîner où beaucoup de camarades ont pu s'y rencontrer. invite chaque sociétaire à faire appel dans leurs relaEncore une satisfaction pour notre Amicale, l'adhétions à la générosité de tous. Que chacun fasse un don de 10 francs etbientôt la caisse sera forte et les petits sion de notre ancien camarade Darmé dit Napoléon, qui se propose de nous amener d'autres camarades gâs des A.C. pourront aller respirer l'air pur de la ignorant l'existence de notre société. Nous l'en remerchacun fasse Que comprendre que à campagne. ceux cions à l'avance et souhaitons que beaucoup d'autres la fortune à favoriser qu'il faut qu'ils donnent une camarades fassent aussi légère parcelle de leur bien-être aux enfants de une propagande active auprès ceux qui ont laissés une partie de leur santé sur les champs de ceux qu'ils pourraient connaître. Après une causerie amicale, la séance est levée à de bataille beau notre toujours la pour que pays reste 22 h. 30. France pour ne pas dire autre chose. (Notre cher camarade est longuement acclamé.) Le secrétaire, SCHNEIDER. Promenade champêtre. — Le président invite tous Avis. — Par suite de la période des vacances, les les pères de famille A.C. à faire connaître le plus rapidement possible par lettre au secrétaire général réunions seront suspendues à partir du 2 juin jusqu'au Grossette le nombre d'enfants, les prénoms, la date de mardi 6 octobre. Pour tous renseignements, s'adresser: à Paris, au naissance, ceci dans le but d'évaluer le nombre d'enfants susceptible de faire partie de la colonie de secrétaire: M. Schneider, 7, rue Pouchet (17e); à Orléans, au secrétaire: M. Morin, 26, rue Ste-Anne. vacance. En attendantque celle-ci soit organisée, le président
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nien, Watteaux. Absents: Piot, Duplessy.
Excusé:
Plassat.
LA COLONIALE
LES BIGORS
Réunion mensuelle du 26avril 1925: ns Laséance est ouverte 16h.30, sous la présidence du camarade Vidal, vice-président. Le président présente les excuses du général de Trentinian et Quès, des camarades Rigaut
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partis en province. réunion Il donne lecture du compte rendu de du 22 mars. Procès-verbal adopté sans observations. Le camarade Malaisé, délégué de « La Coloniale à la Flamme du Souvenir, sollicite son remplacement; un camarade sera désigné ultérieurement pour aller ranimer la Flamme sous l'Arc de Triomphe. En attendant cette désignation, le camarade Malaisé conserve les fonctions qui lui ont été confiées. Le camarade Forlher fait part aux sociétaires que des places de gardiens de bureau se trouvent vacantes au Conseil d'Etat. Début: 500 francs avec pension de retraite. (Faire demande au Conseil d'Etat, place du Palais-Royal.) Le président annonce que notre dévoué camarade Humbert et gravement malade. Un secours est envoyé à Mme Hudbert avce les vœux d'un prompt rétablissement pour son mari. Après la lecture du compte-rendu financier et l'admission des nouveaux membres, la séance est levée à 18 heures. Avec son amabilité habituelle, le fils du camarade Dumont se met au piano et une petite sauterie termine la réunion.
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(Anciens de l'Artillerie de la 'Marine et Coloniale) Excursionfamiliale du 14 juin.
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Nous reproduisons ci-dessous le texte de la circulaire qui a été adressée à tous nos camarades des départements de la Seine et de Seine-et-Oise: « Mon cher camarade, Pour resserrer les liens de camaraderie qui unissent nos sociétaires, le Conseil des « Bigors », reprenant la tradition d'avant-guerre, organise dimanche 14 juin pour le une excursion fami--
lialeauxenvironsdeParis.
Le déjeuner au restaurant présentant quelques difficultés, il a été décidé que l'on ferait un pique-nique, chaque convive apportant son déjeuner. On trouvera la boisson à acheter sur place. Départ de Paris: gare Saint-Lazare: 9 h. 22. Retour à Paris vers 19 heures. Prix du billet aller et retour pour Saint-Nom-LaBretèche: 6 francs. Rendez-vous est donné à tous les camarades et à leur famille à Paris-Saint-Lazare en tête du train, à 9 heures. Pour les commodités de l'organisation,prière d'envoyer les adhésions au secrétaire avant le 5 juin. Comptant fermement sur votre présence, nous vous prions de croire, mon cher camarade, à nos sentiments les plus cordiaux. » Nous adressons un dernier appel à ceux qui ne se sont pas encore fait inscrire, pour les engager à se joindre à leurs camarades. C'est au cours de réunions semblables que l'on apprend à bien se connaître et suite à s'estimer. Et cette estime réciproque par ne Lesecrétaireadjoint,DEPUILLE. fortifier animer peut que et notre société que nous voulons toujours plus prospère. Réunion du 2 mars 1925. La séance est ouverte à 20 h. 45 par le président Minault. Sont présents les camarades: Ameline, Bcëchie, .LES AMIS DE LA 52e D.I. Bellet,Daillet. Deltheil, Epeaux, Fourny, Minault, Pèlerinage au Bois de la Tournelle. -— Le 26 avril, Ritter, Tiget, Triboulat, etc. La parole est donnée au secrétaire pour la lecture une importante délégation de la société s'est rendue en autocars au monument élevé au Bois de la Tournelle du procès-verbal de la dernière réunion, qui est adopté par M. Moreau-Nélaton en souvenir des morts de la à l'unanimité. division tombés en reprenant ce coin. de terre en Le président donne lecture de la correspondance acût-septembre 1918. Une lettre du comité de la Fédération des Anciens Les Amis de la 52e D.I., sous la conduite du Militaires et Combattants qui fait savoir que le prégénéral Boyer, président d'honneur, sont allés après le sident Maurer met à la disposition des sociétés affidéjeuner offert par M. Moreau-Nélaton, déposer une liées 10 bourse de 500 francs à remettre à des veuves de sociétaires ayant au moins deux enfants à leur palme commémorative au pied du cénotaphe. charge. Le président fera le nécessaire pour la suite formé, s'était Malgré le temps menaçant, un cortège à donner. Beuvardes, Lyre ouvrière de précéJé des fanfares: la Une lettre des Anciens Marsouins et Coloniaux de Concordia de Coincy, les enfants des écoles d'alentour, les sapeurs-pompiers et les vieux archers des communes Marseille informe les membres ayant pris des billets pour latombola du Foyer des Coloniaux à créer dans voisines. ville, que le tirage de la tombola qui devait avoir Devant la foule recueillie, le général Boyer refit cette lieu en avril est reporté au 26 juillet 1925. l'historique de cet épisode de la grande guerre. Il Aucun camarade pouvant s'absenter à la date du rappela les efforts de nos soldats, qu'il montra pro- Congrès annuel de ne la Fédération des Anciens Colodes laissant taillis, combattant et morts niaux, qui gresant dans les lieu à Toulouse les 21, 22 et 23 mai aura chaque e, des blessés à pas. 1925, il est décidé de donner pouvoir représenLe général remercia ensuite M. Moreau-Nélaton, ter les « Bioors » au délégué des 21e, pour 23e, 41e et 43e propriétaire de cet enclos, pour la généreuse initia- Régiments d'Infanterie Coloniale. tive qu'il prit en élevant, dans sa propriété, ce souveExcursion Après échange de vues entre les sociénir durable d'une glorieuse bataille. taires présents, il est décidé, afin de réduire les frais • Puis M. Moreau-Nélaton, en termes profondément dabandonner l'idée d'un déjeuner au restaurant et émouvants, reditaussi comment la pensée lui vint de de faire un pique-nique. L'excursion aura lieu le dijoindre sur le socle de pierre le nom de son fils Domi- manche 14 juin, à Saint-Nom-La-Bretèche. La séance est levée à 23 heures. nique, tué dans les Flandres, avec le pieux souvenir Convocation. — La prochaine réunion des «Bigors» aux camarades de la 52e D.I. Il adjura ensuite les petits enfants des écoles de garder la mémoire des aura lieu le samedi 6 juin, 28, boulevard de Strashéros tombés et sans le sacrifice desquels notre terroir bourg, à 20 h. 45. Ordre du jour: Propagande. Derniers détails d'orn( serait plus français. Un rayon de soleil vint à point éclairer cette céré- ganisation de l'excursion du 14 juin. monie simple, digne d'inspirer les meilleurs sentiments Le président, Le secrétaire, aux jeunes enfants présents comme ellerecueillait pieuG. MINAULT. Henri EPEAUX. de la combattants dans le les souvenir anciens sement 52e D.I., dont les yeux revoyaient les étapes douloureuses de la marche pénible à la Victoire. ANCIENS DU 89e R.I. Le retour s'effectua dans de bonnes conditions par le Bois du Chatelet, Château-Thierry, La Ferté-sousExtrait de la séance du comité en date du 5 mai Jouarre, à travers des paysages verdoyants, où trop de La séance est ouverte à 21 heures, sous la présiruines malheureusement ne sont point encore relevées. dence de David. H. HOUDINET. Présents: David, Chaix, Guénot, Leplus, Léonoris, Vuillame, Raymond-Lugat. Caussard, Jeannard. Savis
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Les commissaires aux comptes Laly et Poirier assistent à la séance. Le procès-verbal de la séance du 7 avril est lu et adopté. Le secrétaire fait connaître qu'il a reçu une nouvelle adhésion, celle de Saillard Maurice. David rend compte de la cérémonie du 15 avril à l'Arc de Triomphe. Une assistance nombreuse et recueillie s'était jointe à la délégation de l'Association chargésderanimer la Flamme du Souvenir. Le colonel Linares, dernier chef de notre 89e, commandant actuellement le 46", avait eu la pieuse pensée de faire représenter les éléments dissous de notre régiment par deux officiers. Chaix entretient le comité des études poursuivies par la Fédération en vue de l'édification de la « Maison du Combattant ». La réalisation de ce beau projet permettrait aux anciens combattants de se réunir chez eux. Notre ami fait part de la dotation Maurer. Le dévoué président de la Fédérationvient de créer dix bourses secours de 500 francs destinées à soulager les veuves de nos disparus. L'attribution de ces bourses ne pourra être faite qu'aux veuves ayant au moins deux enfants ëgés de moins de 15 ans. Le règlement concernant cette somme devant paraître dans le bulletir de mai, le comité recherchera si parmi les veuves de nos camarades, il en est qui remplissent les conditions exigées pour être bénéficiaires de cette œuvre. Il est décidé d'adresser nos vifsremerciements à M. Maurer dont l'attachement aux Amicales régimentaires vient, une fois de plus, de se manifester. La parole est donnée à Laly, commissaire aux comptes, cui, en raison de ses connaissances étendues en m"tv~rc de secours mutuels, a bien voulu établir un projet de statuts pour notre caisse de secours, dont il donne lecture. Chaque membre expose son point de vue particulier sur chacun des différents articles dont certains font l'objet de quelques modifications. L'ensemble du projèt est adopté à l'unanimité moins deux abstentions. Le comitéremercie Laly pour le dévouement qu'il a apporté dans l'élaboration de ce projet et décide de confier la direction de la caisse de secours au président en exercice, assisté de Guénot et Leplus. L'exposé de la situation financière est ensuite fait par le trésorier. L'état de la trésorerie permet l'affectation d'une somme de 500 francs à la caisse de secours. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h. 30. Le président, Le secrétaire, Lucien DAVID. Maurice VUILLAME.
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SOLFERINO
(Anciens des 76e, 276e R.I. et du 36e R.I.T.)
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Réunion du 5 mai 1925 L'arrêt partiel des services de la T.C.R.P. n'avait pa arrêté les intrépides; parmi eux, les camarades Casset, Benoit, Rosier, Fricault, Dupuis, Fontaine, Lemaire, Boyer, Lehongre, ainsi que M. Guillemet, membre honoraire, étaient présents lorsqu'à 21 heures notre président Macpherson ouvrit la séance. Excusés: notre camarade F. Marty, administrateur, dont la fillette est souffrante. Macpherson se fait l'interprète de tous en adressant nos meilleurs souhaits de prompt et complet rétablissement. Après lecture par le secrétaire général du procèsverbal de la réunion du 7 avril, lequel est approuvé sans observations,notreprésident nous fait part qu'il Ô été avisé du décès de notre sociétaire le capitaine Puisais. Il a aussitôt fait parvenir, en son nom personnel et en celui de « Solférino » nos condoléances et l'expression de notre sympathie émue à la famille de ce camarde trop tôt ravi à l'affection des siens. Lecture est donnée de la correspondance: 1 Lettre de M. Charles Prat qui, en nous adressant, avec ses vœux pour « Solférino », la somme de 50 francs, montant de sa cotisation de membre honoraire, nous avisequ'il a reçu la croix de guerre et la médaille militaire décernées, à titre posthume, à son fils, notre camarade PiAtra Prat, sergent-fourrier hg 7é'i tué a l'ennemie
2° Lettre de l'Association des Camarades de Combat, au sujet de laquelle il est décidé de passer à l'ordre du jour. Macpherson nous met ensuite au courant d'une lettre Mme veuve Grandrue, veuve d'un qu'il a envoyée de nos sociétaires, qui lui paraissait remplir les conditions imposéespourbénéficier des dons si généreusement faits par M. Maurer, président de la F.F.A.M.C. et dont nous aurionseuplaisir à proposer la candidature. Jusqu'ici nous n'avons pas reçu de réponse. Il nous rend compte également de la quote-part revenant à « Solferino » sur les bénéfices de la fête de la Société de tir, en février, et en se félicitant du résultat obtenu, en profite pour annoncer la reprise des séances de tir le dimanche 10 mai; il insiste vivement sur l'intérêt, pour nos camarades, à fréquenter ces
à
tirs.
Après que lecture a été donnée par le trésorier général de la situation financière, laquelle est approuvée, la séance est levée à 23 heures, après que rendezvous est pris pour l'hommage de la Fédération à notre Frère d'Armes, le Soldat Inconnu, le dimanche 28 juin. (Rassemblement à10 heures, place de la Concorde, statue de Strasbourg.) Le secrétairegénéral, E. LEHONGRE.
UNION DES CRAPOUILLOTS Siège social: 8, rue Saint-Denis Compte rendu de l'assemblée générale du 7 mai: La séance est ouverte à 21 heures. Lecture des lettres d'excuse et de démission des camarades Blache Cau. Lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale. Le président Lopez expose le compte rendu moral de l'Union qui fait ressortir les efforts qui ont été faits mais qui restent malheureusement toujours audessous du résultat que nous devrions obtenir. Il fait appel au concours de tous pour obtenir des candidatures nouvelles au conseil d'administration afin de donner une impulsion toujours plus forte dans le but de vaincre l'apathie de nos anciens camarades du front qui ne semblent pas attacher suffisamment d'importance aux groupements d'anciens combattants. Le trésorier Kreicher expose la stiuation financière qui s'est améliorée dans de bonnes conditions depuis l'année dernière. Le sympathique gérant du bulletin Blazy développe ensuite dans une causerie très intéressante les sentiments qui sont nés sur le front et qui semblent mourir dans l'oubli; il nous oblige à constater avec un profond regret que malgré la période tragique pendant laquelle se sont nouées des amitiés qu'on aurait cru éternelles celles-ci deviennent de plus en plus illusoires. Il expose ensuite les avantages que nous retirons de la fusion des deux bulletins avec l'Amicale des Officiers et qui nous permet d'envoyer à nos camarades de province une publication intéressante. Le vice-président Brunel retrace les fêtes et cérémonies auxquelles a pris part l'Union et fait un pressant appel à tous les camarades pour obtenir un concours plus dévoué pour les fêtes prochaines. Il est procédé ensuite à l'élection des membres du conseil d'administration. Sont élus: Lopez, Ulka, Lambert, Brunei, Kreicher, Schmidt, de La Chapelle, Langle, Blazy, Gueusquin, Frantz, Levourche, Petit, Gruau, Laurey. Le conseil procède ensuite à l'élection de son
et
: Sont élus:
bureau
président, Lopez; vice-présidents, Brunel, Gueusquin; secrétaire général, Langle; secrétaire adjoint, Laurey; trésorier, Kreicher; trésorier adjoint, Gruau; porte-fanion, Petit; gérant du bulletin, Blazy. Le conseil met immédiatement au point le projet J'une sortie champêtre qui aura lieu le 21 juin. Excursion dans les bois de Saint-Cucussa, Déjeuner pique-nique. Départ gare Montparnasse, 9 h. 40. Prix de la sortie (comprenant l'aller et retour par che5 francs. Renseignements complémenmin de fer) taires au siège. L'assemblée est le,, ée à 24 heures. Prochaine réunion mensuelle jeudi 4 juin.
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RANCOURT-VERDUN » (Anciens des 151e et 351e R.I.) «
D'abord notre chez Walter nous a quittés pour allerjouir d'une retraite bien méritée et nous lui adressons ainsi qu'à Mme Walter notre affectueux souvenir. Ensuite la mort a fait son œuvre néfaste
puisque successivement elle a ravi les camarades Notre réunion de mai s'est tenue le vendredi 8, à Langner, Lefebvre, Muller, nous Moesch, Gaspard, Marti, social. 21 heures, à notre siège Perremans, Fischer et tout dernièrement la femme de Etaient présents: commandant Aunis, capitaine Ro- notre cher camarade Sittler; à chers disparus tous ces lieutenant Henneton, lieutebert, capitaine Bazaille, renouvelons nos regrets en leur disant nous non pas Martin, Béségher,Bouchaud nant Chazot, lieutenant Adieu toujours mais ( pour » « Au revoir », car si Michel, Bausch, Bajard, Coustenoble, Carroit, Cha- leurs perdus à jamais, il n'en est sont pauvres corps part, Doyen, Dautruche, Fourez, Gohin, Jollet, Len- pas de même de leur souvenir qui restera toujours fant, Michaud, Mayer Mathis, Poron, Robert Emile, vivant parmi nous; à leurs familles éplorées nous Storn, Tobi, Pector,Varlet. à nouveau avec nos condoléances, l'expresenvoyons Excusés: lieutenant Belleville, souffrant; Fournier sion de sentiments de profonde sympathie. nos de Rouen). Parmi nos chers disparus, l'un, le camarade Marti Nous avons enregistré les nouvelles adhésions suiparticulièrement droit à notre souvenir ému, car a Chauveau (351e),actuellement ce lieutenant vantes: au n'est la maladie qui la été pas a cause de sa mort si 4' colonial; Lestienne, Hagène, Caroit, Marmonteil, prématurée, mais la fatalité et cette adversité trop du 151e. si injuste; Marti a été la victime d'une erreur Le président a rendu compte des démarches qu'il souvent d'optique la s'étant veulerie fait jour, il n'a pas eu et avait faites ou fait faire auprès de plusieurs cama- le de lutter, il n'a pas eu la présence d'esprit rades de la région du Nord pour leur demander leur de courage faire face à la meute, lui qui pendant la guerre a de actif constituer bureau provien vue un concours si souvent la mort n'a pas su dompter la mesquisoire pour préparer b convocation à Lille d'une pre- vu nerie et la jalousie de ses semblables et est tombé camarades habitant des réunion mière cette région, vaincu par cette même vie qui pouvait être si belle aussitôt les vacances. De cette façon, notre filiale prolui. jetée pourrait être constituée avant notre assemblée pour Nous avons eu aussi de nombreux camarades magénérale de décembie. Une discussion s'est ouverte, ensuite, sur le projet lades et le camarade trésorier va nous donner lecture de voyage à Verdun. Il a été décidé d'envoyer, d'ur- des journées de maladie pendant l'année, mais il y a gence, une circulaire à tous les camarades de la région un des nôtres qui, aujourd'hui encore, est à l'hôpital et parisienne, pour leur indiquer les prix de deux projets je suis certain d'être l'interprète de vous tous, mes peur ce déplacement, dont l'un comporte une visite en chers camarades, en envoyant à Mader, à notre cher autocar des secteurs de Douaumont et du Mort- et si dévoué vice-président, nos vœux sincères et Homme, de façon à pouvoir effectuer ce voyage le affectueux pour un prompt et complet rétablissement 21 juin, si le nombre d'adhérents est suffisant pour et je ne puis assez vous engager tous à aller lui obtenir les réductions de tarifs. rendre visite; car s'il est d'usage parmi les légionLe président a fait connaître que notre Association naires de partager en commun la joie de l'un, il est avait reçu une convocation pour assister au service qui également d'usage que tous se partagent les peines et sera célébré, le dimanche 24 mai, à 10 h. 30, en les épreuves des nôtres; je fais également des vœux l'église Saint-Louis des Invalides, en souvenir de tous très sincères pour le prompt et complet rétablissement les combattants français et alliés, morts en Argonne. de Mme Adamowitz, la femme de notre dévoué camaIl a engagé vivement les camarades, qui ont combattu rade. dans cette région du front, à se joindre à lui Pendant l'exercice qui vient de s'écouler, la Légion pour cérémonie. cette plus que jamais sa place prépondérante marquer a su camarades Deux ayant cité le cas de deux veuves manifestations organisées par la Fédération et aux de d'anciens combattants nos deux régiments qui se pour son propre compte elle donné une soirée le a trouvaient dans le besoin, il est rappelé que les cama- 4 octobre dernier dans la salle des fêtes de la mairie rades peuvent toujours nous signaler des situations inté- du 10e arrondissement, dont le succès est encore préNous de ferons ressantes ce genre. notre possible pour sent dans la mémoire de tous ceux qui ont pu y contribuer, dans la mesure de nos moyens, à soulager assister et si au tout dernier moment le ministre, le ces misères, le but d'entr'aide de notre Association vaillant général Nollet, a dû en décliner la présidence membres adhérents, mais visant effective, il s'y fit représenter ne se limitant pas à ses le général Lagrue par également les proches parents nécessiteux de nos camale gouvernement y était représenté par M. Bénazet, et rades disparus. le haut-commissaire à la Guerre, qui avait à ses côtés réunion Notre prochaine se tiendra à notre siège les représentants du Ministre de la Marine, du gousocial. Brasserie Andrés, 4, rue Saint-Laurent, le ven- verneur militaire de Paris, du président de la Chambre dredi 12 juin, à 21 heures. des députés, du grand-chancelier de la Légion d'HonLe président, L. ROBERT. neur, des Préfets de la Seine et de police, etc. Vous savez aussi que le gouvernement a tenu à marquer à la Légion en particulier et à la Fédération entière, sa très vive sympathie en m'élevant à la toute LEGION LA « Il dignité de commandeu. de la Légion d'Honneur et (Société de secours mutuels des AnciensOfficiers, comme je ne cesse et ne cesserai jamais de le dire, Sous-Officiers et Soldats des Régiments Etrangers, cette cravate vous appartient à tous, car elle est le fondée Paris en 1898.) prix de votre belle abnégation, de votre noble bravoure Compte rendu de l'assemblée générale annuelle du et de votre esprit si fraternellement mutualiste. 9 mai 1925: Dans le même ordre d'idées, le gouvernement a La séance est ouverte à 9 heures du soir, sous la accordé demande la médaille de bronze de notre sur présidence du camarade Maurer, président, assisté des la Mutualité à si dévoué camarade Nordemann notre camarades Barutaud et Hildibrand,vice-présidents; le diplôme de la Mutualité au non moins dévoué et Van Grasdorf, secrétaire général; Corket, trésorier; camarade Kauffmann. Adamowitz, Baudson, Franckenberg, Goldstein. Lors de la distribution des prix de tir, la Légion Excusés: les camarades Mader, Cuerel, Kauffmann, Gros et Baier. a été très souvent à l'honneur et si le camarade La parole est donnée au secrétaire général pour la Schmidt s'est vu attribuer parmi d'autres récompenses lecture du procès-verbal de la dernière assemblée géné- le prix offert par M. le Président de la République, rale qui est adopté sans observations et aussitôt il est les camarades Barutaud et Mainze ont également remporté de très beaux succès; à tous nous adressons à procédé à l'appel nominal. nouveau nos félicitations. Le président prononce ensuite le discours suivant: Notre cher camarade Heumann, président de la « Mesdames, mes chers camarades, Pour la 26e fois nous sommes réunis en assemblée commission de contrôle, est depuis quelques semaines générale annuelle et pour la 26e fois j'ai la faveur de père d'un solide garçon et en lui renouvelant ici toutes félicitations nous le prions de transmettre à la vous exposer la vitalité de notre chère société; cepen- nos dant jamais encore aucun exercice n'a été aussirempli jeune maman nos vœux pour son prompt et complet d'épreuves que celui qui vient de s'écouler et au cours rétablissement et au jeune Marcel nos souhaits pour duquel notre chère société a perdu un nombre impor. une santé parfaite. La Légion, notre chère société, s'affirmedejour en tant de braves et généreux camarades.
à
jour; hier, Mlle Frankenberg, la gracieuse fille de notre cher camarade, a été élue reine des marchés découverts; aujourd'hui, notre cher camarade Kauffmann a eu le bonheur de marier sa charmante fille, l'ani-
matrice de nos soirées dansantes; sous peu notre cher camarade Gros mariera son fils; à tous, nos félicitations et nos vœux. D'autre part, toutes les demandes de naturalisation faites par nos camarades ont été solutionnées ou sont en voie de solution. Beaucoup des nôtres ont trouvé dessituations ou du travail grâce au dévouement de tous, car et c'est là un trait essentiel de notre chère société, la solidarité se pratique non pas par caprice, mais d'une façon constante et à ce propos votre trésorier vous dira dans quelques instants avec quelle ampleur votre caisse de secours immédiats a été mise à contribution pendant cet Certes de multiples demandes et aspirations de nos camarades sont restées sans solution heureuse, car malheureusement et trop souvent elles dépassent le cadre de nos moyens d'intervention, mais vous pouvez être certains que toutes ont été examinées avec l'esprit que vous nous connaissez et tout ce que nous souhaitons c' est que cet esprit vous pénètre tous afin de réaliser la devise: Un pour tous, Tous pour un. Et si les pertes ont été particulièrement sensibles, par contre nous avons eu la joie d'enregistrer 56 nouvelles adhésions; malheureusement dans l'une de nos prochaines réunions, le comité va se trouver dans la triste nécessité de vous proposer un certain nombre de radiations pour défaut de paiement des cotisations. Mais mes chers camarades, si le chemin parcouru est déjà très long, il nous reste encore beaucoup à réaliser, mais grâce à l'esprit qui vous anime tous, grâce à votre bel optimisme et à votre franche et sincère camaraderie tout est possible et tous les espoirs sont permis. Enfin je remercie tous mes collaborateurs du zèle et du dévouement dont ils ne cessent de faire preuve pour la prospérité de notre chère société et je vous invite à envoyer un souvenir ému à tous les Légionnaires morts en vous priant de vous unir à moi, en une minute de recueillement.
exercice.
Merci, mes chers camarades, et vive la Légion! Le trésorier à la parole pour exposer la situation financière de laquelle il résulte que l'encaisse de la Caisse mutuelle était au 1er janvier 1924 de 22.321,47 qu'elle est au 31 décembre 1924 de 24.811 fr. 26; que pendant cet exercice la société a payé 1.980 fr. 70 d'indemnités d'honoraires aux médecins et de frais de pharmacie. Quant à la caisse de secours ammédiats et qui n'est alimentée que par des dons ou des quêtes, son encaisse au 1er janvier 1924 était de 578 fr. 45 alors qu'elle est de 3.350 fr. 25 au 31 décembre 1924, malgré que pendant cet exercice 1.707 fr. 30 ont été distribués à des Légionnaires nécessiteux. Ces comptes sont approuvés à l'unanimité et leur exposé chaleureusement applaudi. La parole est donnée au camarade Gara, de la commission de contrôle, qui dans un magistral exposé rend compte des travaux de la commission et félicite le camarade Corket, trésorier, pour la belle tenue de sa comptabilité, et Gara termine par un pressant appel aux camarades en retard avec le Trésor. Le président remercie le trésorier et la commission de contrôle et procède aussitôt à la remise des distinctions de la Mutualité attribuées aux camarades Nordemann et Kauffmann, et Nordemann en reconnaissance de cette marque de sympathie, remet au président un don de 200 francs qui est aussitôt versé à la caisse de secours immédiat. Il est procédé ensuite au renouvellement du conseil d'administration pour une nouvelle période de trois années, commencée le 1er janvier 1925 pour prendre fin au 31 décembre 1927. Le camarade Maurer est réélu président à l'unanimité par acclamations; de même les trois vice-présidents sortants, Mader, Barutaud, Hildibrand. Il reste à élire 11 membres du conseil, mais le temps a marché, il se fait tard et beaucoup de camarades ont dû partir pour ne pas manquer les derniers moyens de transports. Le scrutin est ouvert à minuit et demi. Le président en donne les résultats: Votants: 55. Majorité: 28. Ont obtenu: Corket et
Franckenberg, 53 voix; Van Grasdorf, 52; Kauffmann, 51; Adamowitz, 50; Gros et Goldstein, 49; Cuorel, 48; Baier, 47; Baudson, 46; Borro, 23; Carral et Von Kanel, 16; Gara, 13; Druon, 10; Stern, 9; Oswald, 7; Krempp, 3; Maladry, 2. En conséquence sont proclamés membres du conseil pour trois années: les camarades Corket, Franckenberg, Van Grasdorf, Kauffmann, Adamowitz, Gros, Goldstein, Cuerel, Baier, Baudson et Borro, et le président adresse à tous ses plus sincères félicitations. Il est décidé que la commission de contrôle restera en fonctions pour l'exercice 1025 et le conseil s'étant aussitôt réuni, le camarade Van Grasdorf est confirmé dans ses fonctions de secrétaire général, de même que le camarade Corket dans celles de trésorier. Cuerel reste adjoint au secrétaire général et Borro est nommé trésorier adjoint. Enfin le camarade Goldstein est nommé porte-drapeau et à 1 heure du matin on se sépare au cri de « Vive la Légion»
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AMICALE DES 172e et 372e R.I. Assemblée générale du 9 mai 1925: Etaient présents: Hubner, Pécaud, Bonnefont, Boigeaud, Avard, Bailly, Gasnier, L. Balnger, Baudy, Steinbach, Saint-Girons, Luce, Le Texier, Chevalier, Michel, Féret, Mottaz, Argenvilliers, Bourgeot, Ehrardt, Bonneau, Lalanne, Germain, Bouffier, Brault, Martin. Excusé: Bourdinière. Hubner préside. La parole est donnée au secrétaire Avard qui lit le procès-verbal de la dernière assemblée générale. L'ensemble en est adopté à l'unanimité à noter cependant une observation du camarade Chevalier qui demande à ce que la prime allouée pour naissance, et fixée jusqu'à ce jour à 50 francs, soit portée à 75 francs pour le deuxième enfant; cette suggestion tend à supprimer le crédit dont bénéficiait le père d'un premier enfant. L'assemblée ne peut accepter cette proposition et revenir sur une modification approuvée à la réunion précédente. Hubner dépouille le courrier: Plommet, président honoraire, a envoyé un télégramme dans lequel il souhaite un anniversaire heureux à l'Association qui compte maintenant 3 ans d'existence. Le fondateur de l'Amicale n'oublie pas la grande famille qu'il a créée, les membres présents le constatent avec émotion. Arène, père de l'un de nos adhérents, récemment enlevé aux siens par une maladie cruelle, nous a envoyé un livre dont l'auteur est son filsregretté. Hubner en recommande naturellement l'achat. A signaler encore une lettre de M. Maurer, président de la Fédération. Ce dernier fait don de 10 sommes de 500 francs, dont seront bénéficiaires des veuves de camarades affiliés. Un murmure d'approbation admirave bruit parmi l'assistance et c'est bien compréhensible, car une telle générosité est vraiment rare à cette époque. Les correspondances intéressantes étant lues et commentées, le président en arrive au conférencier et annonce que Chiara est encore défaillant ce soir et ne sait quand il lui sera possible de prendre la parole devant nos camarades. Qu'un camarade de la Fédération, Despagne, traitera le 13 juin, de la « Mutualité post-régimentaire » et de la Maison du Combattant. Notre Amicale prend tous les jour sune importance plus grande; un appel est lancé à la bonne volonté de tous, auquel répondent favorablement les camarades Saint-Girons et Bandy, le premier nommé aura la direction du service juridique en formation, quand au second il assistera aux réunions mensuelles de la Fédération et glanera là nombre d'idées, dont la réalisation nous sera bienfaisante. Hubner s'excuse que le bulletin n° 8 ne soit pas encore paru. Il nous en donne l'ossature et promet que dans une huitaine tous les adhérents l'auront reçu. Il y a un mois, nous avions enregistré une promesse du gérant de la Taverne Municipale; ce dernier nous affirmait qu'à l'avenir nos réunions ne seraient plus troublées par les occupants de la salle contiguë. Malheureusement les faits sont en contracdiction flagrante avec les affirmations du dit gérant; ce soir encore, la pièce voisine n'est pas libre. Hubner exprime alors le désir ferme de changer notre lieu de réunion; le tenancier du Café « Bon Accueil », 7, rue du Temple, — dont les membres du comité ont apprécié l'affabilité depuis longtemps — nous offre sa salle du 1er; tous
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les membres présents adoptent le vœu formulé par le président. Camarades, n'oubliez donc pas que désormais nous nous réunirons à l'adresse sus-inscrite. Hubner parle ensuite de la conférence faite par Walter le samedi 18 avril. Tous les spectateurs car des photos prises au front étaient projetées sur un écran — ont été vivement intéressés. Il y aura feule dans notre salle de réunion, quand Walter voudra bien traiter le mêmesujet, ainsi qu'il l'a promis. Pécaud, président du comité des fêtes, fait le compte-rendu de la matinée-concert du 19 avril. Tout a bien marché, paraît-il; les invités, — à ce point nombreux que le propriétaire du Globe n'en revenait pas, — ont été placés aussi rapidement que possible. Nos compliments aux camarades Bonnefond, Luce, Boigeaud, Fontaine, dont l'amabilité n'a d'égale que le dévouement. Pécaud informe l'assemblée du succès véritable qu'a obtenu la souscription dont le comité avait pris l'initiative en vue d'un cadeau à offrir à Hubner. Ce dernier se cabre, mais Pécaud, habitué aux excès de modestie de notre sympathique président, ne se laisse pas démonter. Il annonce le total net, englobant les bénéfices de la fête el l'excès des sommes versées pour 1" cadeau; il faut croire qu'il est important puisque les applaudissements crépitent. Inutile d'ajouter que de tels succès sont encouranous recommencerons geants. Hubner reprend la parole, et fait le fotal numérique des adhérents: nous sommes actuellement 375, contre 364 il y a un mois. Ceci également est d'un hrureux augure, à quand les 500? Notre nouvelle manifestation amicale — promenade à Fontainebleau — est annoncéeofficiellement pour le dimanche 7 juin. Tous les détais en sont arrêtés, le bulletin n° 8 les relatera; le coût total — 26 fr. 50 — est approuvé. D'autres Amicales demandent au moins autant à leurs adhérents, tout en ne leur offrant pas les mêmes facilités de voyage et un menu aussi prometteur. Après circulation d'un cahier sur lequel les camarades inscrivent les adresses des adhérents en puissance, Hubner lève la séance à 23 heures, après avoir fixé, pour le samedi 13 juin, la prochaine assemblée générale. Le vice-président, Georges PÉCAUD.
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Fête du 19 avril 1925. — Dans ce compte-rendu de notre matinée-concert du 19 écoulé, nous pouvons nous permettre une altération d'un vers fameux du grand Corneille et dire: « Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. » Quoique optimistes, nous n'escomptions pas un tel succès: 300 spectateurs étaient réunis dans la grande salle du Café du Globe, lorsque Pécaud présenta les artistes. Nous avons remarqué dans l'assistance: colonel Gastinel, capitaine Paul Marchand; Plommet, président honoraire et sa famille; Hubner, président; Bonnefont, Fontaine, Boigeaud, Steinbach, Luce, Thiébaud, Avard, Bailly, Alaux, Pagnon, Durand, Bourbon, Grosjean, Le Texier, Bourdinière, Michel, Grandgenèvre, Hattemberg, M. Blanchard, l'imprimeur des Echos, etc. Et nombre de camarades s'étaient excusés, entre autres: le docteur Ménétrel, Saint-Girons, Gros, etc. Dès 13 h. 30, les invités commencèrent à affluer, mais le flegmatique Fontaine, flanqué de l'exubérant Boigneaud, antithèsevivante, ne se laissèrent pas submerger. Le contrôle fonctionne à merveille. Il en fut de même dans la salle; les commissairesdésignés, c'est-à-dire Bonnefont, Luce, Thiébaud, Avard, Bailly, s'empressèrent aimablement auprès des arrivants et les placèrent en sachant éviter les récriminations. A 14 h. 30, la salle offrait un coup d'œil charmant; que de jolies toilettes! Nous ne sommes que très peu au courant des termes féminins adoptés pour la désignation des différentes teintes mode; nous nous permettrons simplement de dire que leur groupement était une harmonie. Nos félicitations, mesdames et mesdemoiselles, vous avez rehaussé par votre «chic» notre première matinée-concert. Lorsque le premier artiste apparut sur la scène, il dut avoir l'impression d'être en présence d'une foule sympathique composée de personnes heureuses d'être réunies pour contribuer à la réalisation des deux buts que le comité s'est fixé, savoir: 1° Continuer les relations amicales entamées dans les tranchées; 2° Alimenter la caisse de secours dont l'utilisation est connue de tous.
Que dire des artistes, sinon qu'ils enthousiasmèrent les spectateurs: la verve gouailleuse de Presles, l'originalitéhilarante de Derval — nous pensons encore aux quelques vers dont les rimes furent données par les personnes présentes — le talent sûr de Mme Le Roy et de M. Arnal, qui nous présentèrent une Manon tendre et passionnée et un Des Grieux amoureux avec fougue. Le charme tout particulier de Mlle Gramaccini — la dirigeante — charme qui émanait, non seulement de la manière gracieuse avec laquelle elle interpréta quelques-unes de nos vieilles chansons de France, mais encore et surtout de sa joliesse vraiment remarquable — j'allais dire troublante — tous ces dons réunis eurent pour effet de satisfaire pleinement les camarades ainsi que leurs parents et amis. Hubner, qui est psychologue, en eut l'impression très nette lorsqu'il escalada la scène pour s'exposer aux feux redoutables de la rampe. Ayant constaté la joie rayonnante que ne pouvaient céler des visages épanouis d'aise, il exposa d'autant plus facilement le speech d'usage. Nous n'insisterons pas, car nous connaissons la grande modestie — parfois ombrageuse — de notre sympathique président; qu'il nous soit cependant permis de dire qu'il rappela le but de notre Association et la raison de cette fête, en des termes plaisants; rien d'empesé dans tout ce qu'il exprime; bien mieux, il « mit en boîte » nombre des membres du comité (tu te souviens, Fontaine?). Mais les surprises sont souvent déconcertantes: l'humour d'Hubner se transforma en émotion réelle, quand Pécaud lui présenta le cadeau acheté au moyen d'une souscription ouverte, peu de jours auparavant, parmi tous les adhérents de l'Association. Hubner demeura un instant interloqué en face des 8 volumes du dictionnaire Larousse que nous lui offrions. Ce témoignage concret de notre reconnaissance à tous l'emplissait sûrement d'une joie immense. Il ne put qu'étreindre Pécaud. Cette accolade fraternelle souleva la les applaudissements crépitèrent. Les spectasalle teurs ont vécu là une minute inoubliable. Les grandes émotions se doivent d'être brèves; d'ailleurs, combien de. jolies jambes — nous nous excusons de les avoir remarquées — étaient impa-
;
!
tientes
En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, la salle fut déblayée. Le célèbre Jazz Blaustein fit entendre sa musique harmonieuse autant que moderne. Les couples se formèrent et la danse régna en souveraine jusqu'à 19 heures. Il faisait très chaud, mais que peut une température élevée contre l'ardeur juvénile des
passionnés de « tango » et autres « sambas ». C'est avec regret que nous dûmes quitter cette salle, dans laquelle tout avait contribué à la gaieté,voire même à l'enthousiasme. Que tous ceux qui avaient répondu favorablement à notre appel-soient assurés d'être à nouveau conviés à une fête analogue qui sera donnée vraisemblablement en novembre. Nous sommes si heureux d'avoir réussi que nous avons n'avons plus qu'un désir organiser des manifestations amicales du même genre. Georges PÉCAUD.
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SouscriptionHubnef. — J'ai encaissé 1.057 fr. 50. Le cadeau payé et les frais déduits, il me reste un reliquat de 233 fr. 75. Hubner ayant insisté pour que la dite somme soit versée à la caisse de secours, nous n'avons pas cru devoir refuser. Cet excédent, joint au bénéfice réalisé lors de notre matinée-concert, arrondit joliment la réserve destinée à récompenser les adhérents qui augmentent leur famille d'une unité. Camarades, allez-y donc carrément. Le trésorier est à votre disposition. Il apprendra désormais sans angoisse les naissances que vous lui signalerez. — G. P.
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PROMENADE
Reprenant le cycie de nos promenades dont tous nos arris ont, sans nul doute, conservé le plus agréable souvenir, nous avons décidé cette année de nous rendre à Fontainebleu et d'en visiter le château et la forêt.. Après de délicates tractations avec les services touristiques de la S.T.C.R.P., nous sommes arrivés à ce magnifique résultat: permettre à tous nos sociétaires, à leur famille et à leurs amis de faire ce déplacement dans des conditions telles qu'on peut dire qu'elles réa-
le
maximum de délassement dans le minimum liseront de prix. La date choisie et le dimanche 7 juin. Le départ aura lieu à 8 heures précises (sans égard pour Hotel-de-VilUlu retardataires) dp. la
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Le retour à Paris (dislocation au Châtelet) s'effectuera vers 20 heures. Le trajet effectué dans des conditions confortables ne sera pas inférieur à 150 kilomètres. Le prix fixé (tenez-vous bien!) est de 26 fr. 50 seulement, repas de midicompri. Voici d'ailleurs le menu du repas: Hors-d œuvre variés; pâté chaud; soissons au beurre; gigot de pré salé; veau marengo salade; fromage et dessert; une bouteille de vin par personne. On peut s'inscrire dès maintenant et jusqu'au 5 juin auprès du vice-président chargé de fêtes, G. Pécaud, 14, rue Martissot, à Clichy (Seine). Le nombre des places est limité. A noter que la S.T.C.R.P. organise des excursions en foyêl de Fontainebleau dont le prix (repas non compris naturellement) est de 30 fr. 25 (voir les journaux du 24 avril dernier). Ne cherchez n'attendez pas la dernière sepas à comprendre et maine pour donner votre adhésion. Envoyer l'argent, autant que possible en même temps de chèques postaux de que les adhésions, nu compte Pé:aud, Paris743-72. Pour faciliter la tâche de Pécaud, les camarades voudront bien lui remettre le montant des places de leurs invités.
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AMICALE DES 2e et 2e bis REGIMENT DE ZOUAVES Compte-rendu de la matinée artistique et du banquet du 10 mai 1925: Bien que décidée au dernier moment et mise sur pied en quelques jours, cette réunion familiale fut un grand succès pour les Anciens des 2' et 2e bis Zouaves et nous ne pouvons que féliciter Mme la générale Grossetti, vice-président? du comité-directeur' et présidente de la commission des fêtes, qui réussi à mnoter cette grande matinée artistique. Agréable, elle fût rendue attrayante pour tous par la diversité de ses attractions. Nous nous reconnaissons obligés d'adresser nos félicitationssincères aux artistes qui voulurent bien prêter leur gracieux concours. Mme la générale Grosetti remercia tout particulièrement les artistes de leur gracieux concours, puis les camarades qui avaient tenu à assister à cette matinée avec leur famille, puis le comité-directeur et enfin les membres de la commission des fêtes de leur précieux concours. La f.dle l'applaudit longuement. A l'issue de cette merveilleuse matinée qui fut donné à la Maison desMutilés, 7, rue des Minimes, Paris, on procéda au tirage de la tombola et le camarade Raymond, secrétaire général de l'Association, se dépensa pour présenter ensuite avec esprit les différents lots de la tombola qui fit le bonheur des heude tous par ses imprévus. reux gagnants et la joie Compte rendu du banquet. — Le dimanche 10 mai 1925, dans l'un des salons du Cercle Militaire, 49, avenue de l'Opéra, Paris, a eu lieu le premier banquet annuel de /'Association amicale des anciens Combattants et Militaires des 2e et 2" bis Régiment de Zouaves. Il fut empreint du commencement à la fin de la plus franchecordialité; un menu exquis, des vins de choix, contribuèrent à l'entretien de la bonne humeur générale. A la table d'honneur avaient pris place: M. le commandant Desmazes, représentant M. le maréchal Joffre; M. le préfet de Montluc; M. Léopold Devet, fondateur et président actif des Anciens Combattants et Militaires du 2e et 2e bis Régiment de Zouaves; Mme la générale Grossetti, vice-présidente du comité et présidente de la commission des fêtes; Mme de Montluc, Mme Lacamal. Plusieurs de nos membres d'honneur, empêchés, avaient dû se faire excuser, notamment: MM. les maréchaux Foch, Lyautey; M. le.. général Niessel; M. Raymond Poincaré; MM. les colonels de Metz, de Saint-Maurice et Godchot, M. le lieutenant Duvernoy, secrétaire général de la Préfecture de la Seine, et l'expression de leurs regrets démontrait amplement l'intérêt qu'ils portent à notre Amicale. Au champagne, suivantlatradition, notre cher président se leva et prononça l'allocution d'usage suivante: Mesdames, messieurs, Lorsqu'avec quelques amis nous fondions au mois d'octobre dernier cette Amicale, nous ne prévoyions guère, dans nos rêves les plus beaux, que neuf mois plus tard nous vous trouverions assez nombreux pour pouvoir nous réunir ainsi. Nous n'imaginions pas surtout que tant de personnalités éminentes consentiraient
à venir consacrer le succès de notre
entreprise. Pour ma part, plus particulièrement, je n'avais pas l'idée que je pourrai avoir à parler devant une aussi brillante assistance. Mal exercé aux ressources de la parole, je crois bien que mon inexpérience eut reculé devant la tache et l'honneur qui sont aujourd'hui dévolus au présidentdesAnciens Combattants des 2e et 2e bis Régiment de Zouaves. C'est pourquoi, mesdames et messieurs, je viens demander toute votre indulgence. Soyez d'ailleurs très vite rassurés, mon intention n'est pas de prononcer un long discours. Permettez-moi toutefois avant de vous remercier, d'exprimer d'abord notre gratitude à tous nos hôtes illustres, M. le maréchal Joffre, dont le nom est si aimé parmi nous, aurait voulu assister à notre banquet, je le sais. Dans l'impossibilitédetenir sa promesse, il a tenu à se faire représenter par le commandant Desmazes. Que ce dernier veuille bien transmettre au glorieux chef avec nos remerciements l'assurance de notre respectueux attachement. (Notre cher président est interrompu par les applaudissements unanimes et prolongées de l'assistance. Lorsque le calme est revenu, il reprend la parole, en ces termes.) Merci aussi à vous, mes chers amis de province, qui n'avez pas hésité de venir prendre part, avec vos camarades parisiens, à notre belle fête annuelle. Vous êtes ici les bienvenus. J' espère que vous conserverez le meilleur souvenir des heures ag éables passées avec nous, et que vous pourrez dire à nos amis de chez vous qui n'ont pu effectuer le déplacement, combien l'amitié que nous leur conservons est toujours vivace el fidèle. C'est à vous tous, maintenant, que je m'adresse, mes chers compagnons des mauvaisjours. A votre tour l'être félicités,etlaissez-moi proclamer bien haut la joie que je ressens de constater combien nombreux vous avez répondu à l'appel de votre comité, et de vous voir autour de lui, aussi heureux, aussi gais, aussi enthousiastes. C'est la plus belle récompense que pouvait ambitionner Mme la générale Grossetti et les camarades qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs peines pour la réussite de notre si brillante réunion. Desesprits chagrins ont osé prétendre que chez beaucoup d'anciens combattants, le grand ressort était brisé, qu'ilsavaient oublié les jours de souffrance, que l'amitié contractée dans la boue des tranchées n'était plus qu'un vain mot. Quel éclatant démenti vous leur donnez aujourd'hui! Certes, nous ne paradons pas, nous n'affichons pas une vaine gloriole du devoir que nous avons si courageusement rempli;mais si, au lendemain d une guerre sans précédent nous avons recommencé notre vie, pour beaucoup péniblement, sans fausse résignation et aussi sans révolte, nous tomber la flamme du souvenir ne laisserons jamais des misères que nous avens subies en commun. (Applaudissements prolongés de l'assistance.)
Pour terminer, il me reste une tâche qui m'est douce, et c'est à vous, mesdames, que je la dois. Elle provient de ma joie de vous voir si nombreuses auprès de vos maris, de vos fils, de vos frères et de vos fiancés; vous nous donnez à profusion la grâce de votre sourire, le charme de votre beauté, telles de magnifiques fleurs éparpillées autour de ces tables, vous nous apporter le printemps et le parfum de vos vertus familiales. Soyez bénies d'avoir bien voulu rehausser l'éclat de notre fête par votre charmante présence. Permettez-moi donc, mesdames, de vous adresser une prière. Regardez ces poilus impénitents, admirez le plaisir qui rayonne sur le male visage de ces frères d'armes, voyez comme ils sont heureux de se retrouver. Ah! je vous le demande en grâce, laissez-les venir toujours à nos réunions amicales. Accompagnez-les si
vous le désirez, vous serez toujours les bienvenues, mais surtout en raison des souffrances qu'ils ont endurées jadis pour conserver intact votre foyer, il vous faut toujours les aimer, les aimer encore, les aimer toujours, tant eue vous pourrez, de toutes vos forces, avec passion, avec acharnement, avec frénésie, sans craindre de trop aimer, car jamais ne se perd une effusion, ni une tendresse. Je vous rappelle qu'auprès de vous, les anciens poilus ont oublié le cauchemar d'hier et que fiers du glorieux pasé, ils ne veulent plus vivre que pour vous chérir tendrement. Je suis heureux de vous dire pour eux tous, toute notre immense gratitude pour le bonheur que vous nous avez donné. Mon commandant, mesdames, mes chers amis, je lève mon verre en votre honneur, je bois à votre santé, à votre bonheur, à l'heureuse réalisation de vos plus chères espérances et à la prospérité de l'Amicale des
Anciens Combattants du 2" et 2e bis Régiment de Zouaves. Les applaudissements étaient à peine calmés qu'à son tour M. le commandant Desmazes représentant M. le maréchal Joffre après avoir excusé ce dernier, nous dit sa joie d'avoir été désigné par le maréchal Joffre pour le représenter à notre banquet; il nous dit également la joie qu'éprouve son cœur d'ancien combattant en constatant la franche cordialité qui n'a cessé de régner au cours du banquet, véritable réunion de la grande famille qu'est celle des anciens combattants. Enfin pour terminer, avec de bonnes paroles paternelles, il nous dit tout l'intérêt qeu M. le maréchal Joffre porte à notre Amicale, et c'est au milieu des acclamationsdetoutesl'assistance que le commandant Desmazes lèves son verre à la prospérité de l'Association des Anciens Combattants des 2e et 2e bis Régiment de Zouaves. Enfin pour terminer cette charmante soirée, grâce, à la dextérité du personnel du Cercle Militaire, le temps d'allumer une cigarette et les tables ont disparu. L'orchestre attaquant le premier one step, entraîna la foule des danseurs qui prolongèrent fort avant dans la soirée cette charmante fête. Fort tard dans la soirée et que sur la promesse formelle du comité-directeur de recommencer le plus tôt possible et plus nombreux encore, qu'on songeât à se séparer, ravis de cette première fête de l'Association, qui laissera au cœur de tous un charmant souvenir. L. D.
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Devet qui dès qu'il l'aura reçu L ..oumetm.1 comité pour statuer. Les membres n'ayant pas encore versé leur cotisation sont dordialement invités à l'envoyer au trésorier Idalgo, 28, boulevard de Strasbourg, Paris. P. R. — L. D.
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Compte rendu de la réunion mensuelle du 2 mai: Etaient présents: Devet, générale Grossetti, Bonnigal, Raymond, Idalgo, capitaine Lacamal, Ego, Lombard, Bonnefoy, Genly, Beaudemoulin (docteur en droit), Caen, etc. La séance est ouverte à 20 heures sous la présidence du camarade Devei, président, assisté des membres du comité. Le président Devet donne lecture d'une lettre du Ministre de la Guerre autorisant les officiers, sousofficiers, caporaux et soldats en activité de service ayant appartenu à l'un de nos deux régiments de faire partie de l'Amicale, etc. Le président donne la parole au trésorier qui ancaisse de nonce que la caisse de l'Association et la secours s'améliorent sensiblement. Le président donne ensuite la parole à notre chère présidente du comité des fêtes, Mme la générale Grossetti, qui nous fis part que la fête seraitdonné Paris, au Comité des Mutilés, 7, rue des Minimes, à salle sont au lieu du siègesocial, dont la scène et la trop petite aussi bien pour les artistes que pour y recevoir tous les adhérents qui ont prolhis d'assister à la matinée artistique. Mme Grossetti nous fit part que Mmes J. R., 1" prix du Conservatoire Marguerite Brémond, Duval, Marthe Lecerf, Léonie Lecerf, Crespel, Soligot. MM. Nickson (des Concerts-Parisiens); Alexandre (de la Comédie-Française), Mario Marcyl, Crespel, Lecomte, le professeur Pinard, Thériol, Cagney, Moupion, Jabard, Hustet, etc., ont promis de nous accorder leur gracieux concours. Ensuite on plaça quelques carnets de billets aux camarades présents qui avaient manifesté le désir d'en. prendre. Tous en prirent à l'exception d'un camarade. Puis rien n'étant plus à l'ordre du jour, le président Devet leva la séance à 24 heures après avoir donné rendez-vous aux camarades présents pour le 10 mai 1925, jour fixé pour notre matinée artistique. Le président-fondateur, Le secrétaire-général, Léopold DEVET. Pierre RAYMOND.
AVIS IMPORTANT. — La prochaine réunion siège. 1925,
mensuelle aura lieu le samedi 6 juin au 28, boulevard de Strasbourg, Paris, à 20 h. 30. PréUn de nos sence indispensable de tous les sociétaires. camarades membre du bureau ayant mnifesté au viceprésident Bonnigal son intention de démissionner, nous cordialement à ce camanous permettons de rappeler rade l'article 8 de nos statuts. Tout membre qui voudra se retirer de la société devra adresser sa démissionauprésident qui la soumettra au comité. Il devra En payer les cotisations dont il serait redevable. conséquence, si ce camarade est décidé à persister dans démission au président adresser devra il décision, sa Sa
AMICALE DES 32% 232e R.t. et 69e R.I.T
La réunion de mai s'est tenue le 13 courant, sous la présidence de notre camarade Lasseron. Nous avons, une fois de plus, le plaisir de constater que nos adhérents viennent de plus en plus nombreux à nos réunions, et nous leur adressons nos plus vifsremerciements pour le zèlé qu'ils témoignent. Il est vrai que cette fois nous nous réunissions en « LE RALLIEMENT assemblée générale extraordinaire pour fêter le fanion (Anciens du 69 R.I.) de notre société. Nombreux étaient les présents, notre La «Ralliement» ranime la Flam- bon camarade Chalaye s'était excusé, retenu par l'arme du Souvenir. — C'est le diman- rivée de ses parent? à Paris. C'est dans une salle che 10 mai 1925 que les Anciens comble égayée par de nombreuses toilettesféminines des 69e et 269e Régiments d'Infan- que notre présidentouvrit la séance. Ses premières terie prenaient leur tour de garde à paroles furent pour nous prier de consacrer une mila tombe de leur Camarade Inconnu. nute de recueillement à la mémoire du général Mangin, La cérémonie rituelle fut émouvante dans sa sim- notre ancien commandant de corps d'armée dont la fin si soudaine a douloureusement ému tous les anciens plicité. Ils étaient venus nombreux, sociétaires ou non, se combattants. Puis en une courte allocution, le camarade Lasseron faisant un devoir d'apporter à celui quisymbolise tant de nobles sacrifices. l'hommage d'un souvenir toujours présente à l'assemblée le magnifiquefanion que nous devons à la générosité de notre excellent ami Pépilvivant. Groupés sous l'Arche de Gloire, autour de la Dalle lault, à qui il exprime les remerciements enthousiastes Sacrée, ils observèrent, devant une foule recueillie, de tous. La péroraison est couverte d'applaudissements, et la minute de silence que venait de leur demander leur président Minet au nom de tous les camarades du quand notre sympathique président lève son verre en l'honneur de l'Emblème, il trouve chacun prêt à le régiment tombés au Champ d'Honneur. Puis le camarade Lévy, mutilé de guerre, reçut des suivre sur cet excellent terrain, et c'est le gai cliquetis mains du gardien de l'Arc, le glaive avec lequel il des verres qui prélude au concert organisé par la commission des fêtes. ranima la flamme. Que dire du concert? Le succès a dépassé toutes Les Anciens du 69e se séparèrent alors aprè avoir les espérances. Si !e camalade Mallère ressemblait signé « présent )> sur le livre de garde. davantage à Louis XIV et moi à Boileau, ce serait A le moment de s'écrier: Grand Roi! cesse de vaincre ou je cesse d'écrire.» Compte-rendu de la réunionmensuelle du 13 mai: H C'est un fait, plus nous allons, plus nos concerts La séance est ouverte à 9 heures, sous la présidence sont suivis. Mettez-vous à la place du chroniqueur. aussi se du camarade Minet. son stock d'épithètes admiratives est épuisé, Présents: 25 sociétaires. Excusés: 6 camarades. contente-t-il de dire simplement merci à tous nos aiL'aimable secrétairedonne lecture du procès-verbal mables artistes qui nous ont fait passer une si excelde la dernière séance, adopté à l'unanimité. lente soirée. Correspondance. — Lettre du camarade Coupert, Notre pianiste à peine remis de son accident avait ex-sergent à la 9e Compagnie, demandant des rensei- tenu à nous prêter son concours. Nous lui renouvegnements sur notre gioupement (transmis à la com- lons nos souhaits de complète guérison. mission de propagnde) A l'entr'acte, le trésorier nous fait le coup du Père Lettre du camarade Pichaut, présidenthonoraire, François, sous la forme classique de la tombola. L'idée qui tient à féliciter le camarade Minet de la récente est acceptée d'enthousiasme; comme par hasard, les distinction dont il vient d'être l'objet — on sait que lots, de magnifiques lots, se trouvaient là, les billets le ruban violet vient d'être décerné au camarade Minet aussi; en dix minutes, tous les billets étaient placés, rendus à la société mixte et bientôt les heureux gagnants désignés par la main — pour les éminents services de tir de la F.F.A.M.C. dont il est vice-président. d'une mignonne fillette furent en possession de leurs Le camarade Pichaut voudrait être tenu un peu plus lots. régulièrement au courant de nos réunions. (Satisfaction Puis, la fête continua deplus belle, et ce n'est que lui sera donnée par la commission de propagande.) vers 11 h. 30 que chacun se sépare après avoir convenu invitant les grou- du menu pour le pique-nique du 24 mai. Lettre du « Souvenir Français Réunion mensuelle de juin. — Rendez-vous le merpements de la Fédérationàassister à la messe annuelle de Requiem, le jeudi 28 mai 1925, à Notre-Dame. credi 0 juin, à 21 heures, Brasserie du Pont-Neuf. Comme tous les ans, le 69e sera représenté. La comLes membres du bureau sont priésdevenir dès mission de propagande désignera les membres qui en 20 h. 30. feront partie. Réunions mensuelles supprimées. — En raison des Nouvelles adhésions — Lettre du camarade Bau- vacances, les réunionsdeJuillet, août et septembre delot transmettant une nouvelle adhésion, comme mem- sont supprimées. Nous reprendrons le 2" mercredi bre honoraire, celle de M. Harold P. A. Barnès, capi- (l octobre. Nouveauxadhérents. Si ça continue, c'est nous taine au 9e lanciers britanniques. -— Encore deux Le camarade Baudelot remercie le président pour qui aurons le prix Cognacq cette année les félicitations qu'il lui adresse, mais il sait qu'il y a recrues les camarades Chenu et Sautereau, que nous loin prions de bien vouloir trouver ici nos meilleurs souencore beaucoup de travail, la tâche étant bien haits de bienvenue. d'être terminée. Il espère qu'avec une bonne organisation et une Délégation aux obsèques. — Pour le mois de juin: entente étroite, la commission de propagande en arri- les camarades Blanchet, Barbut, Berthommier, Brunet, Balançon, Boucherie, Bondet, Boulineau. vera à bout. Le camarade Minet présente ensuite comme membres général. Ed. MERLE. Le secrétaire honoraires: M. Ecorchard, président de la «Moskowa M. Maurice Albert, trésorier à la ci Argonne», et même société. Enfin le lieutenantMichelet, le sympathique officier d'approvisionnement du régiment, siBURNOUS « LE
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juin. -
gne son adhésion. L'admission de tou1? ces nouveaux membres est c'écidée à l'unanimité. Le mercredi le. Prochaine réunion mensuelle. mercre d i 10
Convocation. — Des convocations spéciales et individuelles seront envoyées en temps pour prendre part Fédération pour au cortège qu'organise nnuellement la déposer une couronne sur la tombe du Soldat Inconnu. Date pour 1925: dimanche 28 juin. Rassemblement et point de départ du cortège: 10 h., statue de Strasbourg, place de la Concorde.
L'Association amicale et philanthropique des Anciens Spahis a tenu le 13 mai sa réunion mensuelle, des sous la présidence du camarade Fabre, assisté membres du comité. Après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière séance, le président rend compte du banquet annuel du 25 avril, dont le succès a été complet. Trois ministres, le gouverneur de Paris, le maréchal Lyautey. M. Saint, résident à Tunis, étaient représentés. M. Maurice Quentin,président du Conseil Municipal le général Robillot, inspecteur général de cinq colonels et de nombreux officiers la cavalerie
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et camarades, dont des délégations des 5e, 6e, 7e, 9e Spahis, venus de tous les points de la France, et de l'Armée du Rhin, assistaient au dîner, dont le Méchani arabe, absolument réussi, fut apprécié par tous. Quatorze camarades reçurent, à l'issue du banquet, des distinctions officielles. Le commandant Fabre relate ensuite la réception organisée le 8 mai, par « le Burnous », à l'occasion de la venue à Paris du 1er escadron du 6e spahis, qui donna les 7 et mai, une fantasia superbe, au concours Hippique. Toutl'escadron assista au mess de
l'Ecole Militaire, au « caoua » d'honneur, offert par l'Association. Le capitaine Stocklé, commandant l'escadron, remercia dans une allocution éloquente, au nom de ses officiers et spahis, le commandant Fabre de ses souhaits de bienvenue et de la cordiale réception que leur offrait la société, dont lui et tous ses cadres sont fiers de faire partie. Le secrétaire donne après connaissance des 77 adhésions nouvelles, reçues depuis le mois dernier, parmi lesquelles celle du général Léandre, commandant la 4" brigade légère, et celle du lieutenant Brun, officier d'ordonnance du maréchal Lyautey. L'Association a eu le plaisir de lire au tableau de la Légion d'honneur, paru ces jours derniers, les noms de plusieurs de ses membres, inscrits pour la croix de chevalier, auquels elle adresse ses cordiales félicitations Capitaine Djéziri, 3e dragons; lieutenant Demangrat, 2 cuirassiers; lieutenant Bruneau, 12e cuirassiers; lieutenant Gâche, 13e dragons; lieutenant Julien, état-major de la subdivision de Constantine. Enfin, le « Burnous » étant désigné pour ranimer la Flamme sous l'Arc de Triomphe, le samedi 23 mai, à 6 heures, le commandant Fabre donne rendez-vous, à tous ceux qui seront libres ce jour-là, pour se joindre au comité de l'Association. Rassemblement à la sortie du métro, angle de l'avenue de Wagram, à
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5h.45.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à heures. La prochaine réunion aura lieu le 10 juin. Le compte rendu détaillé du banquet annuel, donnant les noms des personnalités présentes, et des camarades ayant reçu des décorations le 25 avril, a été envoyé il y a quinze jours. L'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis « Le Burnous », a fêté brillamment, le 25 avril, le 26e anniversaire de sa fondation par un banquet officiel, au restaurant Ledoyen, avenue des Champs- Elysées. M. Jean Goy, député de la Seine, secrétaire du groupement des officiers mutilés, présidait la table d'honneur, où nous avons remarqué à ses côtés le commandant Fabre, présidentdel'Association; M. le général Robillot, inspecteur général de la cavalerie; MauriceQuentin,président du Conseil Municipal le général Léandri, commandant de la 4e brigade légère; M. Godart, représentant le Préfet de la Seine; le commandant Wemaere, représentant le ministre de la Guerre le commandant Gillier, représentant le ministre des Colonies; M. Nan, représentant le ministre de l'Instruction publique; le lieutenant-colonel Martin, représentant le gouverneur de Paris; le lieutenant-colonel Vincent, délégué du maréchal Lyautey; M. Geoffroy Samt-Hilaire, délégué de M. Lucien Saint, résident général à Tunis; M. Maurer, président de la Fédération des Sociétés d'anciensmilile capitaine Goupy, vice-président des Anciens taires Chasseurs d'Afrique, etc., etc. Dans la nombreuse assistance qui garnissait les dix tables en rateaux perpendiculaires à la table d'honneur, on pouvait distinguer beaucoup d'officiers, de sous-officiers et de cavaliers venus de tous les points de la France et de l'armée du Rhin. Citons seulement les colonels Deschamps, commandant le 5e spahis; de Ganay, commandant le ge spahis; Guespereau, commandant le 14e chasseurs; lieutenant-colonel Seignol. commandant le 3l spahis; Faure, commandant le 11e cuirassiers. Au champagne, après les éloquents discours prononcés par le commandant Fabre, qui a fait ressortir la prospérité et l'importance prises par l'Association, la Fédération des Sociétés M. Maurer, président d'anciens militaires; général Robillot, inspecteur de la cavalerie, et M. IF député Jean Goy, les distinctions suivantes ont été remises: Officier d'académie: le lieutenant Sabatier. Officier de l'Etoile d'Ànjouan: le lieutenant R. Martin, trésorier. 11
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Officierdel'Etoile du Bénin: l'interprète de première classe Carlotti. Chevalier du Dragon du Cambodge: M. Ramade. Chevalier du Dragon de l'Annam: M. Claverie, secrétaire général. Chevalier de l'Etoile du Bénin: l'adjudant-chef Durand, 12e cuirassiers. Chevalier du Nicham el Anouar: M. Rigaud. Puis, M. Geoffroy Saint-Hilaire, au nom du bey de Tunis, a remis les brevets du Nicham indiqués ci-dessous: La plaque de grand-officier du Nichan-Iftikhar au capitaine Franck-Puaux, vice-président de l'Association. Commandeur: le lieutenant-colonel de Boyve, de la maison militaire du Président de la République. Officiers: capitaine Granger, 12e spahis;lieutenant Roig, 3e spahis;M.Marius Grillot; M. Etienne Amoureux. Chevaliers: maréchal des logis Vaillot, maître selM. Giboy. lier au 22e spahis marocains Enfin, le lieutenant-colonel Vincent, au nom du maréchal Lyautey, a annoncé que le sultan du Maroc avait décerné les croix suivantes, dans l'ordre du Ouissam Alaouite: Commandeur: le commandant Fabre, président de l'Association. Officier: le commandant du Cor de Duprat de Danrémont, du 12e cuirassiers. Chevalier: le maréchal des logis chef Flament. Selon la tradition, le général inspecteur a procédé ensuite au tirage au sort des régiments de spahis, au nombre de trois cette année, qui, grâce à des dons à reanonqmes, recevront un prix du « Burnous mettre à un gradé ou spahis, françaisouindigène, le plus méritant à tous les points de vue par sa manière de servir. Voici les numéros des régiments proclamés, à l'issue du tirage au sort: 1er spahis, 2e spahis, 8e spahis. Avant de se séparer, le commandant Fabre noncé que le « Burnous » désirant manifester sa sympathie aux camarades du premier escadron du 6" spahis envoyés à Paris pour donner une fantasia, les 5 et 9 mai,au concours hippique, avaient décidé d'organiser une réception en leur honneur, pendant leur séjour dans lacapitale. Cette réception où tout le premier escadron du 6e spahis est invité, aura lieu le 8 mai, au mess de l'Ecole Militaire. Bien que les fêtes précédentes aient été brillantes, l'Association peut être fière du magnifique succès et de la complète réussite de son banquet de 1925, qui est un exemple de ce que peut faire une œuvre, basée sur l'esprit de corps uni à la solidarité et à la camaraderie militaires.
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met, estrentre sain et sauf d'une importante mission qui lui avait été confiée au Thibet et Afghanistan.
en Promenade champêtre. Le président rappelle — qu'une sortie champêtre est en voie d'organisation par les soins de la commission des fêtes et les camaque rades sont priésd'indiquer un dimanche à leur convebut le choisi. nance et Pèlerinage annuel des A.C. de la 5e Division. L'assemblée générale annuelle a définitivement fixé son choix sur les environs de Frise (Somme) par Albert, Fricourt, * Combles et Maurepas, à la date du dimanche 5 juillet prochain. Départ de Paris à 7 heures et retour vers 22 heures. Frais à prévoir: une quarantaine de francs uar personne. Les anciens combattants de la Somme et leurs familles sont cordialement invités à se joindre aux A.C. de la 5e D.I. Le programme détaillé sera adressé contre envoi de 1 franc en timbres-poste, au docteur Quidet, 54, rue Bonaparte, Paris (6e). Le secrétaire de séance, A. R.
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AMICALE DU
8e
GENIE
Compte rendu de la réunion du 14 mai 1925: La séance est ouverte à 21 heures par M. Largier, président, entouré de tous les membres du comité. M. Largier offre le fauteuil de la présidence au commandant Chanunotte, qui est à la tête du bataillon de Toulouse, et de passage à Paris, a eu l'aimable pensée de venir au milieu de ceux qui l'ont connu et aimé. Un bel accueil enthousiaste est fait dant Chanunotte qui s'assoie aux côtés de M, commanLargier. Le procès-verbal de la réunion précédente est adopte à l'unanimité ainsi que l'admission de nouveaux adhérents qui se fait à mains levées. Le président leur souhaite la bienvenue. Le président fait part à l'assemblée de la création de dix bourses de 500 francs pour veuves ayant de trop grosses charges et étant dans le besoin. Lecture est donnée desconditions donnant droit à la candidature de ces bourses. M. Largier dit que ces bourses sont un don de M. Maurer, notre président général de la Fédération, qui d'un geste si spontané a déjà apporté 50.000 francs pour la Maison du Combattant. La salle entière par ses applaudissements prolongés remercie sincèrement notre président général pour ses nobles sentiments de générosité et de philanthropie. Lecture est donnée des lettres du Souvenir Français, du commandant Hartmann pour offres de services. M. Largier nous parle de son voyage qu'il a fait à Grenoble et il n'a pas manqué d'aller rentre visite du 18e génie. Il fut reçu par le comau bataillon mandant Bougier entouré de ses officiers, qui lui réservèrent le plus magnifique et sympathique des accueils SEBASTOPOL » « ec les toasts furent portés à la santé des anciens du (Anciens des 74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) 8" et 18e génie. En parlant de Grenoble, notre président ne manque Le président fait part du décès du général Mangin. de parler de Toulouse, où dans ces deux centres Il rappelle en quelques mots la magnifique carrière pas sont créées des sections d'anciens camarades de se militaire de l'ancien chef de la 5e division qui tenait régiment, et M. Largier remercie encore avec chaleur les 74e et 274e R.I. en particulière estime. le commandant Chanunotte, dit-il, c'est grâce à car, Le président annonce que la société aura l'honneur l'action bienveillante de chefs que nos sections ont ces de ranimer la Flamme à l'Arc-de-Triomphe le venpi., naître, grandir et devenir fortes et plus prospères dredi 5 juin, à 18 heures. Rendez-vous à 17 h. 45 Les anciens du 8e et 18e génie font encore. belle une de Triomphe l'Etoile. La des société l' Arc-deovation au commandant Chanunotte sous pour remercier A.C. de la 5e D.I. se réunira pour la même cérémo- tous qui comme lui concours à la grandeur de ceux nie le samedi 25 juillet, à 18 heures. notre belle Amicale. La société a été convoquée à l'assemblée générale Des félicitations sont adressées aux jeunes radio de annuelle des Amis du Musée de l'Armée; la coti- la Seine qui pasé brillamment leur brevet d'apont (1025) chèque de sation annuelle a été réglée par titude. Les bravos vont aussi dirigeants, direcaux virement teurs de cours, instructeurs qui sont tous du 8e et des Le président donne connaissance de la création par anciens du 8egénie. M. Maurer, président de la Fédération, de 10 bourses Le président rappelle la cérémonie pour l'ande secours de 500 francs, chacune destinées à soulager niversaire de l'érection que du monument aura lieu le les infortunes des veuves de nos camarades disparus. 14juin, à 10 heures.Réunion à la porte du MontLes conditions à remplir font l'objet d'un exposé spé- Valérien. cial (voir les Echos des A. C., page 2, numéro de La parole est donnée à M. Solal, vice-président, mai 1925). qu'une quête va être faite au profit d'une qui annonce La société est invitée à assister au Service Solennel couronne que nous voulons déposer le 14 juin au l'Argonne, les de le dimanche 24 mai, à pied du morts pour monument élevé à nos morts. 10 h. 30, à Saint-Louis-des-Invalides. La partie concert a été très bien réunie et la soirée La société est également invitée à la cérémonie cétermine par une petite sauterie, trop courte, hélas! lébrée le jeudi 28 mai, à 10 h. 30, à Notre-Dame-de- se à minuit le signal du départ a sonné. HeureuParis, à la glorieuse mémoire des militaires et marins car le 11 juin on recommence. sement français et alliés morts pour la France. Le secrétaire adjoint, L. COINTAT. Nous sommes heureux d'informer les sociétaires que notre camarade Hackin, conservateur du musée Gui-
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a
AMICALE DES 3', 105e, 111e, 311e et 412e R.A.L. L'assemblée générale annuelle de l'Amicale, convoquée pour le 16 mai dernier, n'a pu avoir lieu, le quorum nécessaire n'ayant pas été atteint. Conformément à l'article 24 des statuts, un nouvel appel est adressé aux membres pour qu'ils assistent à l'assemblée générale du jeudi11juin, à 21 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. A cette assemblée, les décisions prises seront valables quel que soit le nombre des présents. Ordre du jour: Réorganisation de l'Amicale; refonte des statuts; élection du nouradiations des cotisants retardataires veau bureau ccmpte rendu moral et financier; programme pour l'année 1925-26; questions diverses.
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AMICALE DU72e R.I. Compte rendu de la réunion du 16 mai 1925: La réunion mensuelle des A.C. du 72e a eu lieu le samedi 16 mai, à la Taverne Municipale, place de l'Hôtel-de-Ville, sous la présidence d'honneur du général Toulorge, ancien commandant du 5e corps d'armée et anciencolonel commandant le 72e R.I. Après avoir adopté les dispositions envisagées pour la promenade champêtre du 7 juin à Saint-Germain, les 22 camarades présents se promettent d'y assister en grand nombre avec toute leur famille. Puis, le général Toulorge fait une intéressante causerie au sujet de l'édition de la « Relation du combat de Maurupt » (Marne 1914). Plusieurs camarades évoquent avec leur ancien chef les souvenirs qu'ils ont gardés de ces dures journées. Après épuisement de l'ordre du jour, les conversations particulières reprennent avec entrain jusqu'à II h.30. Prochaine réunion mensuelle: samedi 20 juin 1925, à 20 h. 30, Taverne Municipale, place de l'Hôtelde-Ville.
banquet annuel, il a reçu un mandat de vingt francs accompagnée d'une carte ainsi conçue: « Avec tous ses remerciements, son cordial souvenir et ses meilleurs vœux pour l'Amicale du 3e Mixte. » Les membres présents chargent le président d'adresser au général Naulin leurs bien sincères remerciements ainsi que l'expression de leurs sentiments respectueux et dévoués. On examine ensuite la question de la Maison des Anciens Combattants. Avant de terminer, le président annonce qu'il a reçu la visite de notre excellent et sympathique camarade Gaspary qui lui a confié l'agréable mission d'apporter à tous son salut cordial et fraternel en même temps que son adhésion à notre Amicale. La prochaine réunion est fixée au mardi 16 juin. Les camarades sont instamment priés d'y assister. La séance est levée à 23 heures. Nota. — Dans le compte rendu du banquet, une erreur typographique a complètement déformé le nom du commandant Lasalmonie. Il y a tout lieu de supposer que nos camarades auront compris et rectifié d'eux-mêmes. Le président.
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LA MOSELLE (Anciens des 149e et 349e R,I.) «
ANCIENS DU 132e R.I. Réunion séancedu 18 mai 1925: La est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Poulain. Excusés: J. Lapante, L'Hoste, Derain. Après adoption a l'unanimité au précédent procèsverbal, il est donné lecture de la correspondance. Nous avons le regret d'apprendre la mort du frère de notre camarade Pingneux. Nous assurons à notre camarade ainsi qu'à la famille l'expression de nos bien sincères sentiments de condoléance. Nous adressons à notre camarade M. Le TarquisSuigné l'expression de nos vifs sentiments de condoléance pour le malheur qui l'a frapper en la personne de son fils, l'enseigne de vaisseau de Suigné, décédé à Malte. Nous avons le plaisir de féliciter notre camarade Sadi Géraud, heureux papa d'une charmante fillette. Nous adressons à notre camarade ainsi qu'à madame nos meilleurs vœux de félicitations. Notre prochaine réunion aura lieu le lundi 15 juin, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Nous prions les camarades de bien vouloir en prendre note, car il ne sera pas envoyer d'autres convocations que celle inséier au bulletin de la Fédération. Le secrétaire.
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9 mai réunion habituelle au siège. Quelques fidèles que notre non moinsfidèleprésident, M. Chappuis ) met au courant de la correspondance reçue. Il est décidé qu'une lettre de rappel sera adressée à tous les membres pour leur rafraîchir la mémoire et les inviter à venir nombreux au déjeuner amical du 17 mai. Dimanche 17 mai, par un temps orageux, nous nous retrouvâmes heureux autour d'une belle table, dans une des salles de la Brasserie Maxéville. Le plafond en cintre avait un air de P.C. sous tôle ondulée, mais de charmantes dames, répondant à notre invitation, étaient venus parmi nous apporter la grâce de leurs sourires et de leur charme. Que ceci, et l'annonce que ce déjeuner fut pour tous trois bonnes heures passées en une très cordiale intimité, serait la source de remords amers pour ceux qui oublieuxouhésitants ont préféré les sévices de l'orage aux douceurs et aux joies de cette réunion A présent que j'ai dispensé louanges et anathèmes, il ne me reste plus qu'à rappeler à tous que la prochaine réunion de la « Moselle » aura lieu au siège, 28, boulevard de Strasbourg, le samedi 13 juin, à 21 heures. Le secrétaire, H. DUVAL.
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ANCIENS DU 264e R.I. Notre réunion du 20 mai a été particulièrement ani-
mée.
Notre camarade Weill, de passage à Paris,nous a apporté de bonnes nouvelles de nos camarades Aubin et Gimeau, lesquels envoient à tous leurs amitiés. Le président nous a rappelé les notes parues dans les Echos relatives aux dons généreux de M. Maurer, président de la F.F.A.M.C. Notre Amicale ne semble pas avoir de proposition à faire. Il a également attiré, à nouveau, l'attention de chacun sur la fondation de la « Maison du Combattant » et nous avons pu constater que l'on était uuanimement d'accord à ce sujet, chacun reconnaissant que AMICALE du 3e MIXTE et 6e TIRAILLEURS les anciens combattants se doivent à eux-mêmes de contribuer, dans la mesure de leurs moyens, à l'édi(Président d'honneur: général Naulin, commandant fication de cette Maison, preuve de notre vitalité. le 30e corps d'armée.) Quelques rentrées de cotisations nous permettent de Là séance est ouverte à 21 h. 30. Lecture est donnée voir l'avenir sous un plus beau jour. d'une lettre du camarade Bras qui s'excuse de ne !! Nous avons remis aux camarades le montant des pouvoir assister à la réunion. escomptes sur les factures qu'ils nous avaient confiées En réponse à une question posée, le président rapdurant le premier trimestre. pelle que le journal Les Echos des Anciens CombatL'annonce que notre réunion de juin serait présidée tants est servi à titre gracieux à tous les camarades de par notre ancien président le camarade Renou, nous l'Amicale qui sont ari pair de leurs cotisations. assure que nous serons encore plus nombreux. Qu'on Le camarade Décher fait connaître qu'à la suite se le dise et venez en foule le 17 juin. de l'invitation adressée au général Naulin pour notre SI(3J3JSJâifSJ3MSM2JBI3i:5®2MS13IS1313131ï?lBlBE!3MSI3 Le comité.
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AVIS Sébastopol (Anciens des 74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) Le Comité organise pour le dimanche 14 juin,uneexcursion à Chantilly, avec visite du château, promenades dans la forêt, jeux, compétitionssportives, etc. Rassemblement le dimanche 14 juin, à 9 h., gare). la (dans Nord, sortie du du métro gars Départ par le train de 9 h. 25. Les camarades pourront inviter leurs parents et amis qui seront Les bienvenus. Les organisateurs assureront à tous les anciens et à leurs invités qui n'apporteraient pas d'un prix leur déjeuner, un repas convenable modeste. Dans ce cas, prière d'envoyer les adhésions avant le 11 juin, au camarade Blondeau, 77, avenue Ledru-Rollin, Paris
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2e).
Le Comité espère que les excursionnistes seront nombreux.
LeComité.
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HÉRIVAULT.
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BROCHET.
L'officierdirecteur-adjoint,
BARUTAUD.
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(environ200kilomètres).
Rendez-vous Le 14 juin, à 7 h. 45, place de l'Opéra (angle de la rue du Quatre-Septembre)
Itinéraire : Paris, Chatou, St-Germain-enPour nos Pupilles Laye (traversée de la forêt de St-Germain), L'appel adressé à nos camarades en faveur Poissy, Triel,Verneuil,Limay-Mantes-laJolie, St-Martin-la-Garenne, Vetheuil, La de nos chers pupilles a été en partie entendu; l'Officedépartemental a déjà reçu plusieurs Roche-Guyon, Préneuse, Bonnières, Vernon. l'hôtel de notre Déjeuner Vernon, dans à d'illustrés de jouets qui donneront et paquets camarade Lemieux, ancien du 73e, membre bambins. de joie à nos un peu de l'Amicale. A tous nos donateurs, merci au nom de Menu: hors d'œuvre variés, maquereaux collègues de la Section tous mes permanente, sauce câpres, veau sauce madère, flageolets merci au nom de nos chers petits orphelins. J'aime espérer que nombreux encore seront verts maître d'hôtei rosbif cresson, salade de fromages, saison, chocolat, biscuits; crême vin l'exemple suivront amis qui de nos nos cama- et cidre, café fine. rades des 100e et 85e R.I. n'oublions pas Itinéraire retour traversée de la forêt de de 1.000 près enfants placés avons que nous dans nos différents centres de placement fami- Bizy, Cocherel, Pacy-sur-Eure, les bords de liaux, que ces orphelins n'ont d'autres parents l'Eure jusqu'à Breuilpont, Villiers-en-DésœuLongnes, Septeuil,Beynes,Brignon, l'affection des charitables vres, âmes et que nous que Saint-N om-Ia-Bretèche, Rocquencourt, Vauminime rétribution bien veulent qui pour une bien les prendre en charge. cresson, Saint-Cloud, Paris (place de l'Opéra) Heure de retour : vers 19 heures. Toutes Il est de notre devoir strict, à chacun de les dispositions ont été prises pour que l'heure la mesure du possible, ceux du nous, d'aider, dans retour soit bien celle prévue. qui dirigent ces placements avec un dévoueLes prix ont été fixés comme suit Prix compétence indiscutable au ment rare et une sociétaires: 47 fr. 50 par personne; non-sociépremier desquels nous devons placer M. taires: 50 francs par personne (tout compris: Lecomte, le dévoué maire de Courtalain, et déjeuner, service compris et tous autos-cars, sa charmante compagne. les pourboires). la N'oublions pas que nos chers amis Le Çonseil d'administration de l'Amicale des pupilles de la Nation « Le Père Noël a décidé d'admettre les membres d'autres Amidu centre précité, par nos enfants eux-mêmes, cales d'anciens combattants prix sociétaires, au répare les vieux jouets usés ou détériorés. soit 47 fr. 50 par personne. le Famille Mars, dont papa a été surnommé Les adhésions seront Délai d'adhésion Envoyez-nous tous vos jouets abandonnés. Il jusqu'au mardi 9 juin au soir, dernier reçues en tirera toujours partie de la façon la plus délai. heureuse, soyez-en certain, et si vous en douElles devront être accompagnées des fonds tiez il vous resteraittoujourslapossibilité de correspondant et adressées camarades aux venir avec nous le jour de la distribution re- Vigier, 239, Saint-Martins, Paris (3e) rue mettre, vous-mêmes, les jouets que vous aurez Balme, 195, rue de Vaugirard, Paris (15e), peine à reconnaître et vous remporterez ainsi, tél. Ségur 89-03. je vous en donne l'assurance, la récompensé la En raison de l'obligation d'avoir Réservés plus agréable qu'il se puisse et que vous lirez les autos-cars complets, nous pouvons nous dans les yeux de beaux enfants plein de santé trouver dans la nécessité de n'accepter les dermais avides d'affection. nières adhésions que sous réserve que la voiture Nota. — Les colis peuvent être remis à sera complète. Pour cette raison, nous serions infiniment notre siègesocial: 28, boulevard de Strasbourg, ou 29, ruè Bonaparte, au siège de reconnaissants aux sociétaires et à leurs amis l'Office départemental de la Seine et Pupilles de ne pas attendre, dans la mesure du possible,
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Séances de tir 1925 Tableau de service Directeur du tir: lieutenantHérivault. Directeur adjoint: lieutenant Barutand. Instruction des pupilles:lieutenant Hébert et lieutenant Charles. Dates, heures et lieu des exercices : 7 Juin, 8 à 10 h., à Sèvres: vice-président, M. Macpherson; officier de tir (fusil), M. Hornac; contrôle des cibles, M. Mainz. 21 Juin, 13 à 17 h., à Vincennes: viceprésident, M. Ecorchard; officiers de tir, M. François (revolver), M. Lilès (fusil) ; contrôle des cibles, M. Perreau. 5 Juillet, 13 à 17 h., à Vincennes: viceprésident, M. Macpherson; officier de tir (fusil), M. Hornac; contrôle des cibles, M. Schmidt. 26 Juillet, 13 à 17 h., à Vincennes: viceprésident, M. Ecorchard; officiers de tir, M. François (revolver), M. Lilès (fusil) ; contrôle des cibles, M. Paing. 6 août, 8 à 12 h., à Montrouge: vice-président, M. Minet; officiers de tir, M. Lilès (revolver) M. Hornac (fusil) contrôle des cibles, M., Mainz. 23 Août, 13 à 17 h., à Vincennes: viceprésident, M. Saunier;officier de tif (fusil), M. François; contrôle des cibles, M. Perreau. 6 Septembre, 13 à 17 h., à Montrouge: vice-président, M. Macpherson; officiers de tir, M. Lilès (revolver), M. Hornac (fusil) contrôle des cibles, M. Schmidt. 27 Septembre, 13 à 17 h., à Vinoennes: vice-président, M. Minet; officiers de tir, M. Hornac (revolver), M. François(fusil) ; contrôle des cibles, M. Paing. 11 Octobre, à 17 h., à Vincennes: vice-président, M. Ecorchard; officier de tir
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(fusil), M. Lilès; contrôle des cibles, M. de la Nation, ou encore au Père Noël des pupilles la Famille Mars, 47, boulevard Mainz. Sébastopol, Paris. 17 h., Octobre, 13 à Montrouge: à 25 vice-président, M. Saunier; officier de tir Henri TRIBOULAT, (fusil), M. François; contrôle des cibles, M. Présidenthonoraire des « Bigors », Perreau. Délégué des SocSiétés de Secours Communications: Mutuels à l'Office Départemental des Pupilles de la Seine. Stand de Sèvres' autobus Y, AH, place Balard, Ceinture, Grenelle. Stand du fort de Montrouge tramway Anciens du 73° R.I, Buffalo. Vache Noire. — Autobus fort de Stand de Vincennes Pour le dimanche 14 juin 1925, nous ortramway Vincennes. ganisons une grande excursion en auto-car dans L'officierdirecteur du tir, Le président, la vallée de la Seine et la vallée de l'Eure
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le dernier délai pour nous adresser leurs adhésions. Il s'agit là d'une organisation toujours plus délicate que par le chemin de fer nous som-
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mes certains que chacun aura à cœur de nous
d'été seront reçues par nos trésoriers. Le secrétaire pourra verser le montant des remises commerciales aux camarades qui lui avaient remis des factures dans le courant du premier trimestre 1925. Remises commerciales. — Pour le premier trimestre1925, le montant des 19 factures remises à l'escompte par 9 sociétaires s'élève à 2.331 fr. 20 et le total des remises à 104,65, déduction faite de la retenue de 10 par la société.Lacaisse de la société recevra 11 fr. 65. A nouveau, nous invitons tous nos camarades à faire leurs achats dans les maisons nous accordant des remises, tant dans leur intérêt que dans celui de la société. Cotisations annuelles. — Le trésorier général prie les camarades qui n'ont pas encore
aider dans notre tâche. Profitant de l'expérience de nos précédentes excursions nous avons mis sur pied une excuritision qui doit donner satisfaction à tous néraire particulièrement étudié, à travers l'un des coins les plus jolis de l'Ile de France, voitures d'un confortable absolu, même luxueuses, déjeuner particulièrement choisi, à un prix véritablement modeste. Nous espérons que vous voudrez bien reconnaître nos efforts en adhérant et en faisant adhérer les dames et les amis, qui seront particulièrement les bienvenus. payé leur cotisation pour l'année1925 ou ai Nous comptons sur tous. moins le premier semestre, et ils sont malheuDès maintenant envoyez-nous vos adhésions, reusement encore fort nombreux, de bien vouloir lui verser à la réunion du 3 juin ou de lui n'attendez pas le dernier moment. date, par mandat à son cette avant envoyer pour le A tous, nous donnons rendez-vous adresse dimanche 14 juin 1925 : circuit en auto-car Monsieur Charles Stiegler dans la vallée de la Seine. 22, rue Louis-Blanc, Paris(10e)
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Anciens du
12e
Chasseurs à cheval
Les anciens du 12e Chasseurs se réuniront comme par le passé le 3e mardi de chaque mois, au Café Giraud, 6, rue d'Amsterdam. Chaque sociétaire devant être convoqué spécialement, nous prions nos camarades de faire la plus active propagande pour que notre société vive longtemps et que le souvenir, la solidarité, la camaraderie ne soient pas de vains mots. Pour les adhésions nouvelles, écrire au président Alleau,61, rue de Gergovie, Paris (14e) au secrétaire Miternique, 138, rue Marcadetfi Paris (18e) au trésorier Lacroisille, 24, rue des Peupliers, Bois-Colombes (Seine)
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Anciens des 20e et 60e D.I. Convocation. Nous prions tous nos ca— marades de bien vouloir assister à la réunion amicale qui aura lieu au siègesocial le mercredi 3 juin, à 21 heures. Les adhésions et cotisations pour la sortie
sans indiquer trésorier ou le nom de la société afin d'éviter trop de formalités avec la poste. Cotisation d'un membre participant. 15. 6. » — adhérent
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assuré
honoraire
9.50
10.»
Les camarades qui enverront un mandat sont priés d'ajouter 0,25 à leurcotisation afin que le trésorier puisse leur adresser le reçu et la carte fédérale de 1925. Nousrappelons que la carte fédérale est changée tous les ans; elle n'est remise au sociétaire qu'après paiement de sa cotisation (total ou partiel) afin de lui donner droit aux avantages de la F.F.A.M.C., notamment aux remises commerciales, qui permettent de récupérer et au-delà le montant de la cotisation. Nous comptons que tous nos camarades retardataires auront à cœur de se mettre à jour avec la caisse de la société quand nous leur aurons rappelé que les Echos des Anciens Combattants qu'ilsreçoivent chaque mois, et leur donne outre de précieux renseignements et des contes divers, les comptes rendus de notre société, de la Fédération, etc., leur sont envoyés gratuitement, car, comme ils le savent,
la caisse de la société en paie l'abonnement annuel pour chacun de ses membres. En se mettant à jour dans le paiement de leur cotisation, nos camarades faciliteront la tâche de notre trésorier et s'éviteront des frais de timbre et de recouvrement par la poste. Hommage au Poilu Inconnu. — Le dimanche 28 juin, comme les années précédentes, et F.F.A.M.C. le Comité-Directeur de la toutes les sociétés adhérentes ont décidé de rendre un solennel hommage u Poilu Inconnu. Une couronne sera déposée sur la dalle sacrée. Réunion à 9 h. 45, à la statutede Strasbourg, place de la Concorde. Formation du cortège qui sera précédé de l'harmonie et des drapeaux. Départ à 10 heures pour l'Arc de Triomphe par l' avenue des Champs-Elysées. Les sociétaires sont invités à arborer leur insigne ou leurs décorations militaires. Tenue de ville, facultative pour les officiers. Sortie d'été. — Nous vous rappelons que notre sortie aura lieu le dimanche 14 juin, à Fontainebleau, conformément au programme indiqué dans les Echos des A.C. de mai. Voyage en chemin de fer aller et retour, deux repas, frais et pourboires compris, 25 francs par personne. Sans supplément à ce prix, nous vous offrirons une promenade en auto-cars qui nous permettra de déjeuner en forêt et de dîner dans le parc d'Avon. Envoyez vos adhésions avec 17 fr. 50 par personne à notre secrétaire Déon, 14, rue Rodief,Paris (9e), avant le 3 juin.
Le secrétairegénéral, L. DÉON.
Les Gros
Frères
(Anciens des1er, 2e,11eet12e Cuirassiers) Les camarades sont priés d' assister nombreux à la réunion du vendredi 5 juin, 6 bis, rue du 4-Septembre, afin de prendre les instructions pour la cérémonie donnée par la Fédération des Cuirassiers de France, le dimanche juin, à 10 h. 30, en l'église de Saint-Louis des Invalides. Allocution de l'abbé Hénocque.
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Homme de 42 ans, actuellement livreur, anciennement magasinier, désirerait emploisimilaire. Ecrire à Leboucher, 25, rue du Pontaux-Choux, Paris-3e.
UN APPEL A TOUS NOS CAMARADES Fidèle à la tradition, comme profondément attaché à tout ce qui peut entretenir le culte vénéré du souvenir de la grande guerre, la F.F .A.M.C. a décidé de rendre, comme chaque année, un solennel hommage au Poilu Inconnu. Rendez-vous le dimanche 28 juin 1925, à 10 heures précises, à la statue de Strasbourg, place de la Concorde. Départ à 10 h. 30. Les sociétés sont invitées à amener leurs drapeaux ou fanions, les sociétaires à arborer leurs insignes ou leurs décorations militaires. Tenue de ville, facultative pour les officiers. La couronne déposée sur la dalle sacrée étant offerte par souscription des Amicales fédérées, le montant de cette souscription devra parvenir au camarade Macpherson, 75,
rue Turbigo (3e) ou remis directement au siège socialcontre reçu. En vous priant de donner àcette circulaire toute la publicité nécessaire, je vous serais reconnaissant de vouloir bien faire tout ce qui sera en votre pouvoir pour que notre cortège soit ce jour-là digne d'anciens combattants, digne de notre Grande Fédération, digne enfin de Celui à qui s'adressera notre fraternel hommage. Veuillez agréer, monsieur le président et cher camarade, l'assurance renouvelée de mes sentiments bien cordialement dévoués.
Le Président de la Fédération Française, Commandeur de la Légion d'Honneur, r
MAURER. J
LEGISLATION MUTUALITÉ Assurance collective aux décès Pour répondre à la demande de plusieurs camarades et permettre aux comités de nos sociétés d'étudier de façon exacte le côté financier de l'assurance-décès par la Caisse de Dépôts et Consignations, nous ne pouvons mieux faire que de reproduire dans notre journal le barême et la police des dites assurances. Président
H. TRIBOULAT, honoraire de « Bigors ».
CONDITIONS GENERALES
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Les sociétés de secours mutuels sont autorisées à contracdécès ter des assurances collectives annuelles, en vue de s'assurer, de chacun de leurs sociétaires, une somme fixe qui, dans aucun cas, ne peut excéder 1.000 francs. ART. 2. — Ces assurances ont leur effet à partir du premier jour du mois qui suivra le payement de la prime et peuvent se cumuler avec les assurances individuelles. Dans le cas où ledécès résulte de suicide, de duel ou de condamnation judiciaire, l'assurance demeure sans effet. (Art. 3 de la loi du 11 juillet 1868 et art. 16 du décret du 10 août 1868). ART. 3. — Toute proposition d'assurance collective établie en double expédition, dans la forme indiquée par le présent modèle, doit être ART. 1er.
au
adressée, suivie des listes nominatives remplies et signées par le président, au Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, rue de Lille,n° 56, à Paris, vingt jours au moins avant l'époque à partir de laquelle l'assurance doit produire son effet. ART. 4. — La liste nominative doit comprendre, par ordre d'années de naissance, tous les membres de la société âgés de 12 à 94 ans, sans exception. Elle devra faire connaître .les noms, prénoms, dates de naissance et professions des assurés. ART. 5. — L'assurance contractée au nom de la société doit être néanmoins, l'Adminisd'une somme égale pour tous ses membres tration peu, après examen des statuts, autoriser l'élimination des femmes et des enfants admis dans la société, à des conditions autres que celles des membres participants proprement dits, ou leur assurance pour une somme différente. ART. 6. — Plusieurs assurances peuvent être contractées au profit de la même société, pourvu que le montant total des sommes assurées au décès de chaque membre ne dépasse pas 1.000 francs. ART. 7. — Le président, de la société a le droit, même après le versement de la prime, de faire mentionner sur la liste nominative tous les changements survenus dans la société depuis la production de la liste jusqu'au jour où l'assurance commence à courir, ces changements donnant lieu, soit à un versement complémentaire, soit à un remboursement. ART. 8. — Il peut enfin, au cours d'assurance et dans le mois de la délibération de l'assemblée générale qui a prononcé l'admission de nouveaux membres, contracter des assurances complémentaires sur la tète des membres nouvellement admis, à la charge, par lui, de produire un extrait de la Délibération de l'assemblée générale les concernant et d'acquitter une prime caiculée d'après le chiffre de l'assurance souscrite pour les autres membres et égale à celle à payer pour l'année entière. Les assurances complémentaires courent du jour du versement de la prime et cessent de produire leur effet en même temps que l'assurance principale de la société. ART. 9. — Pour les sociétés contractant isolément, la prime collective énoncée sur la proposition d'assurance est égale au montant des primes individuelles calculées d'après le tarif ci-dessous augmenté ou diminué, conformément à un coefficient de mortalitéspécial déduit pour chaque société de s.a mortalité moyenne, constatée au cours des cinq dernières années d'assurances, qu'elles soient consécutives ou non. (Art. 1" du décret du 28 novembre 1890.) ART. 10. — Pour les sociétés qui contractent une première assurance, il est fait application, sans modification pour la première année seulement, du tarif ci-dessous. Pour les sociétés assurées depuis moins de cinq années, la prime, calculée conformément au paragraphe précédent, est modifiée, pour autant de cinquièmes qu'il y a d'années d'assurance antérieures, d'après la mortalité moyenne constatée parmi les membres de la société compris dans ces assurances. (Art. 2 du décret du 28 novembre
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1890).
ART.
modifications résultant des décès sur assurances antérieures, notifiés après la liquidation de laprime, donneront lieu à des versements complémentaires. ART. 13. Les sociétés de secours mutuels ont la faculté de se grouper en vue de permettre l'application d'un coefficient commun de mortalité aux primes des assurances collectives qu'elles contractent avec la Caisse nationale. Le coefficient de mortalité dont il est fait usage pour le ART. 14. calcul du montant des primes à payer par chacune des sociétés du groupe est déterminé et appliqué dans les conditions indiquées aux articles 9 à 12 ci-dessus. Toutefois, pour les groupements comprenant des sociétés ayant déjà souscrit, soit isolément, soit réunies avec d'autres, une ou plusieurs assurances collectives, il est fait application, pour la première année, aux primes calculées d'après le tarif, d'un coefficient tel que la prime payée par les sociétés groupées soit égale au total des primes qui seraient appliquées à chacune des sociétés considérées isolément. Pour les sociétés groupées depuis moins de cinq ans, la prime calculée à l'aide de ce coefficient est modifiée, pour autant de cinquièmes que ces sociétés groupées de la même façon ont d'années d'assurance antérieures, d'après la mortalité moyenne constatée dans l'ensemble desdites sociétés. ART. 15. — Les assurances collectives contractées par des sociétés faisant partie d'un même groupement prennent effet du même jour. Les propositions souscrites par chacune d'elles sont établies dans la forme prévue à l'article 3 ci-dessus, mais doivent contenir l'indication de toutes les autres sociétés avec lesquelles désire se grouper la société à laquelle se rapporte la proposition. Elles doivent être transmises ensemble, au Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, vingt jours au moins avant l'époque à partir de laquelle l'assurance doit produire son effet, par l'une des sociétés servant d'intermédiaire aux autres. Si toutes les propositions ne sont pas transmises à la Caisse des dépôts et consignations dans le délai indiqué ci-dessus, les primes à réclamer aux sociétés ayarft envoyé leurs propositions sont calculées et les assurances contractées sans tenir compte du groupement projeté. ART. 16. —L'article 5 ci-dessus reste applicable à chacune des sociétés groupées, mais celles-ci ne sont pas tenues d'adopter même chiffre de capital à assurer. ART. 17. — Les articles 7 et 8 ci-dessus sont applicables aux sociétés groupées comme aux sociétés isolées. ART. 18.— La société qui transmet les propositions d'assurances des sociétés d'un même groupement sert également d'intermédiaire entre celles-ci et la Caisse nationale d'assurance en cas de décès pour le versement des primes. ART. 19.— Après approbation, par le Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, de la proposition d'assurance, la Caisse des dépôts et consignations fait connaître au président de la société, ou s'il y a lieu, au président de la société servant d'intermédiaire au groupement, le montant des primes collectives dont il doit assurer le versement ainsi que la date avant laquelle ce versement doit être effectué. ART. 20. — Ces versements sont reçus, en France, à la Caisse des dépôts et consignations, rue de Lille, n° 56, à Paris, chez les trésorierspayeurs généraux, les receveurs particuliers des finances, les percepteurs des contributions directes et les receveurs des postes en Algérie, chez le trésorier général, les payeurs principaux et les payeurs particuliers. ART. 21. — L'avis de versement est retenu par le comptable qui reçu les fonds et transmis par lui, le jour même où la recette est opérée, à la Direction générale, rue de Lille, n° 56, à Paris, qui fait parvenir au président de la société, pour lui servir de titre définitif, un des doubles de la proposition d'assurance. Dans le cas où les primes de toutes les sociétés d'un groupement n'auraient pas été acquittées dans les délais prévus à l'article 19 cidessus, le groupement sera considéré comme n'ayant jamais été demandé et le montant des primes déjà versées sera rectifié en conséquence. Si le montant de la prime calculée sans tenir compte du groupement est inférieur au montant de celle qui a été versée, il est effectué un remboursement correspondant par la Caisse nationale dans le cas contraire, la société intéressée est invitée à opérer un versement complémentaire de prime à moins qu'elle ne préfère une réduction du capital assuré au décès de chacun de ses membres dans la proportion existant entre le montant de la prime versée et le montant de celle qui aurait du être acquittée. ART. 22. — Le payement des sommes dues à la société après le décès d'un de ses membres est effectué soit à la société assurée, soit à la société du groupement désigné comme intermédiaire, sur la signature du trésorier dument autorisé et, s'il y a lieu,, celle des autres administrateurs qui doivent statutairement intervenir à la quittance. ART. 12. — Les
11.— Dans aucun cas les primes majorées ou minorées ne
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pourront dépasser le double ni descendre au-dessous de la moitié de ïaur chiffre primitif.
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suivre.)
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TRIBUNE DES ÉCONOMIES dos des. Pupilles qui ne peuvent
pas sur le protester mais qui, un jour cependant, pourraient se souvenir, et ce, à juste raison. Sait-on qu'il y a 750.000 pupilles de la Nation légalement reconnus en France et l'on ne sait combien qui n'ont pas rempli les formalités nécessaires pour être inscrits sur les contrôles. Un dizième réside dans le département de la Seine. Pour le département c'est une lourde tâche, mais jamais il n'est venu à l'idée du Conseil général de diminuer d'un centime le budget les concernant, et cela semble tout naturel, surtout lorsque l'on connaît le grand cœur de nos conseillers municipaux et généraux du département, qu'ils veuillent bien en trouver ici l'expression de notre gratitude. Jusqu'ici au Gouvernement nous avions l'habitude de rencontrer également un esprit des plus généreux et bienveillant, de même que parmi les commissions et finances des deux Chambres. Or, il paraîtque le vent a tourné et que l'on va nous mettre à la portion congrue, déjà on nous dit de ne pas être si généreux et l'on parle de diminuer de façon sensible notre budget et notamment le chapitre qui a. trait aux bourses d'apprentissage. Je ne puis croire au bien-fondé de ces bruits vraiment alarmants et ne crois pas utile de tenter de démontrer combien ce serait regrettable à tous points de vue. S'il y a des économies à faire, que ce ne soit pas sur le dos des pupilles, l'organisation des Offices ne contient pas de budgetivores, les 90 des administrateurs sont des hommes dévoués et bénévoles; toutes économies réalisées le seraient donc au détriment de ceux à qui nous ne devons jamais marchander notre cœur et notre bourse. Des économies, que l'on en cherche, l'on en trouvera; mais ne touchez pas aux budgets des orphelins de la grande guerre qui sont les plus grandes victimes de la tourmente et qui ne peuyent en être déclarés responsables. H. TRIBOULAT.
COMMENTAIRES SUR LA PROPRIÉTÉ COMMERCIALE Parmi les lois actuellement en cours de discussion devant le Parlement, il en est une dont le vote s'impose d'urgence ; je veux parler du vote de la loi sur la propriété commerciale qui a pour but d'assurer, en principe, à tout locataire d'un fonds de commerce le renouvellement de son bail, à moins que le propriétaire n'ait les motifs les plus graves pour le lui refuser. Malheureusement, jusqu'à ce jour, les groupements d'anciens combattants ne semblent pas s'être rendus compte de l'importance de cette question. Beaucoup d'entre nous, lorsque fut déclarée la guerre, avaient acquis un fonds de commerce que leur travail et leur patience avaient fait prospérer. Ils envisageaient la possibilité, dans quelques années, de se retirer pour profiter en paix de leurs efforts; la mobilisation, en les éloignant de leur foyer, a remis tout en question, même pour ceux dont la femme a pu continuer le commerce. Le bail qui était un des éléments les plus importants de leur fonds touche à sa fin mal-
LIBRE
gré la prorogation accordée par la loi du 9 mars 1913 et nos camarades voient, avec appréhension, approcher l'époque où ils seront obligés d'en demander le renouvellement à leur propriétaire. Quelles seront les nouvelles conditions Quel sera le prix du loyer Quelle durée le propriétaire voudra-t-il consentir au nouveau
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bail?
indemnité, à condition de les occuper par luimême ou par ses enfants. Mais la Chambre avait fait une exception à l'encontre du propriétaire qui n'aurait acquis l'immeuble qu'en vue de se substituer au locataire commerçant qui s'y trouvait au moment de l'achat. Cette exception, le Sénat ne l'a pas reproduite. 4° Le Sénat a enfin exclu du bénéfice de la loi de nombreuses catégories de commerçants, notamment les agents d'affaires, les changeurs, les maîtres de pension, que la Chambre avait formellement admis. Une autre partie du projet a besoin d'être c'est celle qui traite de revue attentivement la procédure en cas de désaccord. Pour assurer aux parties toutes garanties, il faut confier le soin de juger leur différend non à des juges du Tribunal civil mais à des juges commerçants. Pourquoi ne pas instituer des commissions mixtes arbitrales, semblables à celles créées pour l'application de la loi du 9 mars 1918 (loyers de guerre). Il existe des organisations toutes qualifiées pour faire partie de ces commissions les Chambres de propriétaires d'une part, les Chambres syndicales du commerce et de l'industrie d'autre part. Et alors le différend relatif à un fonds de couleur par exemple sera porté devant une commission composée de propriétaires et de membres de la Chambre des Produits chimiques, c'est-à-dire jugé par des techniciens dont l'impartialité ne saurait faire de doute. Vous le voyez, mes chers camarades, bien des divergences de vues existent encore entre nos représentants, bien des articles de la loi sontencore obscurs et ont besoin d'être revus à nouveau, afin de concilier les intérêts en présence. Pour aider nos législateurs, étudions dans nos Amicales cette importante question, envoyons le fruit de notre travail à la commission d'action sociale de la F.F.A.M.C., et cette dernière parlant au nom de ses 100.000 adhérents en faisant admettre vos justes observations, contribuera puissamment au vote définitif de cette loi qui doit créer un droit nouveau sans porter atteinte aux droits de la propriété foncière en les conciliant avec ceux de la propriété commerciale également respectable et sacrée puisqu'elle elle est, elle aussi, le fruit du travail.
Autant de questions qu'ils se posent avec inquiétude. Si le propriétaire est un particulier, si surtout il est un ancien combattant, il est probable qu'ils seront vite d'accord; mais si le locataire est tributaire d'une de ces importantes Sociétés Foncières pour lesquelles le locataire est un numéro quelconque, les difficultés vont commencer pour lui, et il doit s'attendre à devoir subir des exigences dont le moins que je puisse dire est qu'elles seront certainement exagérées. C'est pourquoi, ainsi que je l'écris plus haut, il faut qu'à bref délai la loi vienne protéger les commerçants, surtout ceux qui, durant la guerre, ont été mobilisés. Cette proposition de loi a une histoire déjà longue on parle d'elle depuis plus d'un quart de siècle et, depuis six années, elle voyage entre le Palais-Bourbon et le Luxembourg. C'est le 13 mars 1919 qu'elle fût votée par la Chambre des députés et pour la première fois le 21 décembre 1920, elle fut rejetée, presque intégralement, par le Sénat. Renvoyée auSénat par la Chambre, le 8 juin 1923, la Haute Assemblée, à la date du 2 avril 1924, en a admis, avec le principe, un très grand nombre de dispositions, mais avec de tellescoupuresque le conflit entre les deux Assemblées persiste sur cinq points essentiels. Quatre d'entre eux surtout méritent d'être étudiés tout particulièrement, car de leur acceptation ou de leur refus dépend l'effet produit par la loi. 1° Une grave difficulté se présente lorsqu'au moment d'établir le prix d'un nouveau bail un tiers intervient qui fait une offre tellement élevée que l'occupant, ne pouvant faire de même, se voit obligé de céder la place. La Chambreavait bien autorisé le propriétaire à accepter l'offre ainsi faite par le tiers, mais si les experts estimaient que cette offre dépassait la valeur locative des lieux loués, en d'autres termes, s'il y avait spéculation, l'occupant ainsi abusivement évincé avait droit à l'indemnité. Le Sénat, lui, ne fait pas cette réserve de telle sorte que l'occupant se trouverait, même dans le cas de suroffre notoire, évincé BODEREAU, indemnité. sans Ancien du 211e R.I.T. 2° Quelle doit être l'indemnité allouée à l'occupant dont le propriétaire aura, sans rai- SM3J5J5M9J5JBMSJ3JS®@M2J3JSlSJ3I3I3iSJSJÊfSM3J3JcU son valable, refusé le renouvellement. ON DEMANDE de bons Courtiers La Chambre avait dit : en publicité. Ets Blanchard, 24, rue Ménilindemnité en rapport avec le préju- montant. « Une
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que cette indemnité puisse .sans supérieure à trois années de loyer. »
être
Indemnité d'éviction ridicule et dérisoire!!! Il faut envisager d'autres facteurs, soit chiffre d'affaires, soit bénéfice brut de plusieurs années. Aux Chambres de Commerce, aux organisations syndicales d'étudier cette question primordiale et de faire entendre leurs désirs. (1) Les artictes paraissant sous la rubrique Tribune 3° Le propriétaire, d'après les deux textes, L'bre n' engagent que leurs auteurs. peut, en principe, reprendre les locaux sans
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Homme sérieux cherche place stable dans la boucherie de préférence. Robine,21, ru'. Voltaire.
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COMBATTANTS
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Souvenirs gais parmi
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les jours noirs
UN FESTIN DE BALTHAZAR Dix mètres avant de déboucher dans la première ligne, le boyau était entaillé par une impasse, qui aboutissait à une guitoune couverte de rondins et d'une mince couche. de craieaffleurant le sol naturel. C'est là que Guy, le sergent-major et moi, avions élu domicile. Il fallait disputer l'espace exigé aux tribus audacieuses de rongeurs voraces, mais le droit des minorités, commeon
dit aujourd'hui, finit par s'imposer, non sans batailles acharnées. Le mobilier se composait de trois caisses remplissant l'office de table et de chaises ; quelques bouts de planches, ajustés par des moyens de fortune sur un tronc de jeune sapin et garnis de paille émiettée, infestée de parasites, procuraient aux occupants la douce illusion de posséder un lit. Nous jouissions même, ô luxe, d'un foyer dû à l'industrie de Ricard, qui avait construit sa cheminée avec des boîtes vides de biscuits et sans fond ni couvercle. De très bonne heure, le premier janvier 1916, un sifflement pareil à celui d'une massue gigantesque, une détonation et un craquement de mauvais augure, nous tirèrent, en sursaut, d'un engourdissement bienfaisant. Les sujets de Guillaume offraient leurs cadeaux d'étrenneis sous forme de pruneaux. Par chance, l'obus avait frappé le sol à trois mètres du château, mais le tassement des terres, violemment refoulées, compromit la solidité de notre habitacle. Le nez hors de la couverture, Guy considéra d'un œil vague, embrumé, la toiture à demi-effondrée et, gravement, conclut de même Ça finira bien tout par nous tomber sur la — g., c' machin-là et, sans plus penser à d'hypothétiques catastrophes, il se rendormit.
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Nous étions au fort de l'hiver, enfouis sous la neige épaisse. En ce temps-là, les cuisines roulantes campaient au diable vauvert, les aliments arrivaient en tranchées, froids, graisseux, immangeables et, naturellement, la plus minime parcelle de charbon manquait pour les réchauffer. Pendant le jour on ne pouvait allumer de feu avec le bois vert, car les observateurs boches aux aguets apercevaient la fumée et marmitaient le point, aussitôt repéré, -,..j avec cette obstination de brute qui les caractérise. Nous désirions éviter le gaspillage de leurs munitions et l'existence avait été ainsi réglée La nuit, nous travaillions jusqu'à l'aube tardive et, avant de consacrer au repos quelques heures hachées d'appels téléphoniques et de corvées diverses, nous absorbions un
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Dès le coucher du soleil, la flamme souflait dans la cheminée, et l'on se mettait en devoir de préparer l'unique repas de la journée. Ce soin était particulièrement dévolu à Guy, dont la guerre révéla, entre autres qualités, des
aptitudes culinaires remarquables. Un jour que la température avait dépassé ses rigueurs coutumières, l'estomac vide, les pensées noirs, transis jusqu'aux moëlles, car une tanière n'a point de porte, nous avions attendu le repas avec une impatience légitime, ponctuée debaillements énervés.
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Quelle fringale Accroupi devant l'âtre, les yeux larmoyants et rouges, les joues gonflées tels des ballons rutilants, Guy soufflait comme un perdu sur les brindilles mouillées, avec une continuité et une vigueur qui faisaient autant d'honneur à sa persévérance qu'à la robustesse de ses poumons. Alors, vieux, ça va cuire Ouin.articulait sobrement l'émule de Brillat-Sava-
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rin, captivé par sa besogne, entre deux quintes de suffocation. Enfin tout arrive, sa ténacité eut raison du combustible imbibé d'eau et ainsi que monte d'une cassolette le parfum de l'encens, une odeur suave, paradisiaque pourrait-on dire, s'éleva de la gamelle pour se propager dans l'atmosphère. Pensez donc, dans les profondeurs du récipient, un morr ceau de bœuf, assaisonné à point, baignait dans une sauce onctueuse de tomates, agrémentée de petits pois minuscules, verts comme le printemps, découverte de Poncel, notre vaguemestre. Ce mets, en vérité digne de l'Olympe, cuisottait dans un beurre blond, salé à la mode de Bretagne, et ses émanations provoquaient des palpitations de narines vibrantes et des titillements de papilles palatales et linguales. Ah mes amis, après huit ans, rien qu'au souvenir, ma bouche s'emplit d'une eau abondante. — Alors, vieux, ça cuit pressais-je fréquemment, toutes mes facultés olfactives et gustuelles exacerbées par la famine et par l'attente de ce ragoût succulent qui bouillonnait doucement, dans un ronron mélodieux. Egalement affamé, Guy couvait son œuvre, du même regard que Paracelse surveillant ses cornues, mais avec plus de certitude quand aux résultats et, à son insu, sa langue se promenait, voluptueuse, sur ses lèvres sensuelles. Mais je crois, ma parole, que le bougre dégustait aussi la maligne satisfaction d'attirer encore le feu du désir en prolongeant la cuisson. A la cinquième demande, il prononça triomphalement Ça y est, à table Le rugissement du tigre happant de ses griffes une antilope, le « aaah » d'extase exhalé par la foule avide de plaisir devant la féerie d'une pièces d'artifice longuement souhaitée, ne sauraient fournir qu'une pâle idée du cri que je poussai. Le sergent-major, doublement «chef » et par son grade et par ses attributions de maître-queux, souriait béatement, avec l'expression heureuse et modeste d'une jolie personne accablée de compliments. J'annonçai « Lucullus dîne chez lui ».. Il s'agissait, maintenant, d'enlever la gamelle de sur son canapé de braise veloutée de cendres fines opération compliquée, difficultueuse, au sujet de laquelle je glissai un !
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timide conseil. Le
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chef », avec une dextérité de professeur célèbre, pratiquant une intervention chirurgicale dans les entrailles d'un milliardaire yankee, introduisit habilement sa cuiller et sa fourchette sous les courts oreilles de l'ustensile, qui fut amené sans heurts au bord du foyer. Le plus hasardeux restait à accomplir. De même que s'il se fut agi d'une bombe amorcée, mon compagnon éleva délicatement le récipient, maintenu d'une pression des avant-bras, et, pliant les genoux, les sourcils contractés, les lèvres serrés, lui fit franchir la distance qui séparait le feu de la table. Il progressait lentement, sans secousses, à menus pas de vieil invalide. Qui n'a éprouvé de telles émotions ne saurait comprendre ces affres. — At-ten-tion, murmurai-je, immobile et en retenant ma respiration. A chaque décimètre gagné, nos visages se détendaient la gamelle venait bon port le fond allait toucher au but, sur la caisse où un journal'déployé figurait la nappe. Je poussais un « ouf » de soulagement quand. patatras Enfer et malédiction la cuiller glissa sur le flan bombé etpoli de la satané gamelle qui se retourna en faisant floc, sur la fange piétinée du sol. Une double exclamation, brève, sonore, où la rage se mêlait en justes proportions avec le désespoir, jaillit, brutale, imprévue, comme un coup de tonnerre dans l'air serein. Oui, mesdames, « la garde meurt et ne se rend pas », en abrégé, fit tressaillir les murs. Pas une cuillerée du festin, pas une, ne pouvait être sauvée. J'aurais six mois de moins que j'en pleurerais, gémit «
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H. LIÉBAUT
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Guy.
Et nous demeurâmes stupides et navrés, les regards figés sur un petit tas, innommable et gluant, d'où s'échappaient en spirales des vapeurs légères, qui persistaient, ô ironie amère, à embaumer la case. Comme la provision de beurre était épuisée, nous dinâmes, en silence, d'un quignon de pain dur, trempé dans du campêche violâtre qui fleurait la teinture d'iode. Il me semble que. ce soir-là, nous avons douté de la victoire. ROBERT LABBÉ. (Reproduction
interdite.)A.
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Gibraltar Clef de la Méditerranée et de l'Extrême Orient Par A. ROBERT LABBÉ (Suiteetfin)
Sous le règne de Philippe V de Bourbon, pendant la guerre de successiond'Espagne, le 4 août 1704, Gibraltar tomba entre les mainsdesAnglais. L'escadre lança plus de 15.000 boulets contre les murailles de la place, ce qui n'eut d'autre effet que de provoquer le rire des assiégés. Ne pouvant en avoir raison par la force, les Anglais tentèrent un
coup de main. Un petit groupe de matelots, dirigé par un officier, réussit à escalader des rochers considérés comme inaccessibles. Une fois au sommet, il enleva des femmes qui se rendaient à la chapelle de la Vierge. Les habitants, inquiets du sort réservé à leurs épouses et à leurs filles, mirent bas les armes dès le 4 août. Gibraltar, on le conçoit, fut pour les Espagnols une plaie toujours saignante et la pensée de le reconquérir ne les a jamais abandonnés, durant tout le XVIIIe siècle. La présence des Anglais dans la péninsule leur semblait dangereuse, humiliante pour leur fierté et insultante pour leur foi. Dans plusieurs circonstances, crurent toucher au but avant la bataille de Milazzo (1710), après la prise de Port-Mahon (1757), au commencement de la guerre de l'indépendance américaine (1779), au cours de cette même guerre et au moment du traité de Versailles qui la termina, en 1783. Un moment, les hommes d'Etat anglais parurent écouter les propositions d'échange,mais les négociations demeurèrent sans résultat. On vit les exigences britanniques s'accroître à mesure que la forteresse augmentait de puissance. En 1717,l'Angleterre accepta de céder Gibraltar à l'Espagne, si elle consentait à faire partie de la quadruple alliance. Florida Après la paix de Versailles, l'Espagne fit des avances Blanca alla même jusqu'à offrir Porto-Rico, Caracas, un traité de commerce et la dénonciation du Pacte de famille, conclu entre la France et l'Espagne, mais l'Angleterre ne se laissa pas séduire. N'obtenant pas de succès par la voie diplomatique, l'Espagne de recourut à la force. Elle assiégea la place de 1727 à 1731 1779 à 1783. Ne pouvant l'emporter, elle la bloqua. Une ligne bartionnée, soutenue par les forts de Santa-Barbara et de San-Félipe, fut construite à un kilomètres et demi de Gibraltar, et abrita le camp San Roque (Saint Roch) occupé par 10.000 hommes. Le roi d'Espagne répondit aux Anglais, qui réclamaient le démantèlement des fortifications « J'aimerais mieux voir tomber sur moi tout l'Univers, plutôt que d'y consentir. » En 1782, les troupes vivaient au camp San Roque, aussi tranquillement que si elles eussent habité à la ville. Ce qui n'empêchait pas les gazettes du temps de célébrer la valeur des officiers et de remplir leurs colonnes du blocus et des bombardements. On en fit des gorges chaudes, jusqu'à Paris, et le chevalier de Parny écrivit là-dessus une amusante épître, dont voici quelques vers
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MESSIEURS DU CAMP DE SAINT-ROCH
Messieurs de Saint-Roche, entre nous, Ceci passe la raillerie. En aurez-vous pour la vie, Ouquel jour finirez-vous Ne pouvez-vous pas, à la vaillance, Joindre le talent d'abréger Votrréternelle patience Ne se lasse point d'assiéger, Mais vous mettez à bout la nôtre.
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Vos bombes ne bombardent Vos belandres et vos corvettes, Et vos travaux et vos mineurs N'épouvantent que les lecteurs
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redoutables gazelles Voireblocus ne bloque rien, Et grâce à votre heureuse adresse, Ceux que vous affamez sans cesse Ne périront que d'embonpoint.. depuis les Anglais se sont toujours opposés à leur réédification. Les Espagnols démolirent eux-mêmes les remparts, en 1808 et (cette devisen'est-ell pas celle de l'An« Dieu et mon droit gleterre)
De
Vos
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Pour donner une idée de l'importance des moyens d'action accumulés à Gibraltar, disons qu'en 1773, sept régiments y tenaient garnison et que 600 hommes veillaient continuellement sur ses murs. L'armement comprenait 340 canons montés et 100 pièces de réserve c'était assez coquet pour l'époque Au début de 1782, la France était alors alliée à l'Espagne contre l'Angleterre, un officier du génie français, le colonel d'Arçon, proposa de bombarder la forteresse de la mer, à courte distance, avec des batteries flottantes incombustibles — à ce moment on tirait à boulets
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rouges.
La mise en chantier des batteries commença en mai 1782
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elles,
furent à peu près terminées dans les premiers jours de septembre. On employa pour leur construction 200.000 pieds cubes de bois. Ces prâmes (larges bateaux à fond plat) étaient protégées par de massifs bordages, de cinq pieds d'épaisseur, garnis de cuir frais. Au milien de la muraille, un espace rempli de sable, maintenu humide par des tuyaux d'arrosage, isolait le bordage extérieur du bordage intérieur. Le pont était garanti par un toit incliné, en forte charpente, recouvert d'une épaisse couche de cordages. Toutcela était fort bien conçu, mais les batteries flottantes n'étaient pas encore au point, l'eau suintait à l'intérieur. Le colonel d'Arçon désirait apporter à son œuvre des perfectionnements nécessaires, mais le duc de Crillon, qui le raillait, ne lui en laissa pas le loisir. Il décida que les engins seraient utilisés immédiatement, tels quels.
Le 13 septembre 1782, donc, à 10 heures du matin, dix batteries ouvrirent le feu à une distance de 600 toises (environ 1.200 mètres) et tirèrent sans mollir. A 5 heures du soir, seule, la Tallapiedra était hors de combat et l'on pouvait se demander si une ou plusieurs attaques de ce genre n'amènerait pas la chute de Gibraltar. jamais opération sérieuse ne fut menée avec plus d'inHélas soucience. Si le duc de Crillon avait eu dessein de la faire avorter, il n'eut point autrement agi. Les bâtiments envoyés au feu n'étaient point achevés, il en donna le commandement au brigadier Moreno, dont il avait fait un mécontent par ses paroles brutales et, comble de négligence, il oublia de prévenir l'escadre de l'attaque projetée. Crillon ordonna d'incendier les batteries. Deux d'entre elles sautèrent dans la nuit et les huit autres le lendemain.
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Actuellement les Anglais se sont même répandus aux alentours de Gibraltar. La ligne qui remonte la vallée de Guadiaro vers Bobadilla, centre de communications de premier ordre, leur appartient. Quand ils mettent le pied dans un endroit, ils s'y incrustent. La forteresse est-elle aussi inexpugnable que jadis? C'est douteux, car la portée et la puissance des canons a singulièrement augmenté, depuis un siècle et demi.Algésiras n'est distant que de neuf kilomètres et le roc où se cramponne l'impérialiste Albion est dominé par les hauteurs voisines de la Sierra Carbonera, qui ne sont pas à plus de 6.000 mètres. (Reproductioninterdite.)
A. ROBERT LABBÉ.
Quelquesaspects
JeTlemcen
(suite)
Texte et dessins inédits de A. ROBERT LABBÉ
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L'hôtesse vient au devant de son visiteur avec empressement, puis choque ses paumes l'une contre l'autre. La servante, beaucoup plus jolie que la maîtresse, apporte du café, sur un plateau garni de tasses microscopiques et accroche, devant la porte, une serpillière qui n'emprécautiond'ailpêche pas de distinguer les jambes des passants — leurs bien superflu. La conversation est plutôt laborieuse : mon vocabulaire se borne à « balek », « macache », « besef » et « bono » et la « houri» en de plus angéliques aux élus d'Allah — ne possède — souhaitons guère plus de français que je ne sais d'arabe. Pourtant elle réussit à me faire savoir son âge dix-huit ans. C'est peut-être vrai, à 25 ans les filles sont déjà vieilles, ici. Tandis qu'elle parle, j'étudie curieusement ses plumes versicolores, le peinturlurage de ses paupières les tatouages de* ses joues. Son bras, frôlé du bout des doigts, a la couleur et la rugosité de la terre
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et
cuite.
De même que le miroir scintillant fascine l'alouette, la crosse d'argent de ma canne l'éblouit; elle veut la voir et sans doute se l'approprier. Tout ce qui brille exerce une réduction invincible sur ces primitifs un bœuf, ou un mouton, payé en pièces d'argent, se vend moins cher que s'il est réglé en billets de banque.
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drap fixé par une longue pince de bois, que maintient serrée la pression du jarret. L'alène troue régulièrement la selle, le portefeuille, le bonnet conique ou la babouche, que les fils d'or et d'argent enjolivent de
élégants. milliers d'oranges, de mandarines, s'entassent sur d'immenses plats et piquent, çà et là, des notes chaudes. nuages de mouches, qui bourdonnent sur la viande sanguine causent aucune répulsion aux acheteurs. L'éventaire d'un marchand est surchargé de gâteaux au miel, du moins il l'affirme, car on ne distingue que le frémissement noir d'un essaim de diptères. La flânerie abolit complètement la notion du temps et l'on est tout surpris de constater, en interrogeant sa montre, qu'il est midi sonné.
dessins Des paniers Les nolente
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A trois kilomètres de la cité, au sud-ouest, une tour, émergeant
de la verdure, sollicitel'attention. Elle marque l'emplacement de Mansoura. En l'an 658 de l'hégire, Abou-Yakoub, empereur du Maroc, investit Tlemcen. Ce siège, le plus fameux qu'elle subit, dura sept années et trois mois.
Tlemcen Mais je prends congé, sans même boire le « cacouâ » refroidi, laissant la prêtresse stupéfaite de recevoir une rétribution, alors qu'elle n'a point accompli les riteshabituels de son sacerdoce. Dehors, on respire un parfum d'aromates, d'épices, celui qui saisit le voyageur aux narines, dès son débarquement sur la terre d'Afrique. Les astres semblent trépider dans l'éther limpide. Je rentre par le même chemin. La négresse chantonne inlassablement sa mélopée triste, qui me suit longtemps, longtemps dans la nuit bleue.
* ** Ce large boulevard, dont une extrémité prend naissance dans le quartier indigène, présente un aspect divertissant. Comme partout, d'innombrables fainéants, drapés dans des burnous guenilleux, voire dans un sac, le front encapuchonné ou simplement entouré d'un chiffon tordu, s'accroupissent ou s'étendent au long des façades, enguirlandées d'échevaux de laine teinte. Perdus dans un rêve, ils ne dorent au soleil, durant tout le jour, ou sommeillent béatement. Cent petites industries se pratiquent en plein vent. Un cordonnier répare consciencieusement ce qui fut, jadis, une savate éculée, véritable mosaïque de pièces disparates. Il y en a tant que ce n'est plus un soulier qui a des morceaux, mais bien des morceaux qui font un soulier. iDei brodeurs travaillent adroitement, leur ouvrage de cuir ou de
Les Tlemcéniens refusant de capituler, le sultan marocain, vers la quatrième année, posa son camp à demeure et fit construire une ville assiégeante, qui reçut le nom de El Mansoura, « la Victorieuse ». Les événements ne justifièrent pas cette appellation. Il subsiste du passé une grande partie des remparts, quelques vestigesdupalais royal et la presque totalité du minaret. Les murailles grises, en pisé, épaisses de un mètre cinquante, s'élèvent à douze mètres. Elles relient un grand nombre de tours quadrangulaires, placées à très courts intervalles et leur longueur, qui était de 4.035 mètres, enfermait autrefois une surface de cent hectares, maintenant transformés en verger. Toute une moitié du minaret s'est détachée, dans le sens longitudinal. La légende dit que la fraction édifiée par les ouvriers chrétiens s'est écroulée, tandis que résistait aux injures du temps la moitié bâtie par les mains pures des mahométans. J'examine la façade du bâtiment, classé parmi les monuments historiques et, de ce fait, entretenu par l'Etat. Des carreaux de belles faïences vernissées brillent d'un vif éclat. quelle couleur les voyez-vous, Monsieur De demande le —fermier qui m'accompagne. bleues, indubitablement bleues. Elles sont ..,. Non,elles sont brunes. Et, ce disant, il ramasse dans la pierraille un fragment d'émail, qu'il éloigne et rapproche alternativement.
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charmés. Mais un des enfants m'a aperçu. Toutes les têtes virent sur les épaules, des sourires éclosent, reflétant le mien. et la mesure est perdue. Jesalue le vieillard et, par gestes, je lui fais comprendre mon désird'assister à la leçon. Il y consent avec bienveillance et la symphonie reprend de plus belle, pendant que les torses chaloupent éperdûment, en cadence. Puis, gravement, le patriarche trace des signes cabalistiques sur une feuille vierge de mon album. En échange, je griffonne quelques phrases sur une page, détachée à son intention. Et je m'en vais déjeuner en fredonnant l'air bizarre qui me poursuit.
la poitrine et dont l'étroitecroisure laisse à peinefiltrer le regard. Des babouches rouges ornementées d'arabesques, ou de simple cuir naturel, emprisonnent leurs gros pieds nus, poussiéreux ou souillés de boue, suivant l'état de la voie. A l'instant où je rajuste le cordon dénoué de ma chaussure, un double rire éclate : au-dessous de la manche du veston remontée par le geste, deux Mauresques ont entrevu les rholrhals oubliés à mon poignet. Cette gaîté moqueuse, naturelle sur un boulevard parisien, surprend en Algérie, où la femme, même d'humble condition, ne se départ jamais de la plus stricte réserve. Mais voici l'heure de réparer ses forces. Dans le vestibule de l'hôtel, un « bicot en jus de réglisse, qui attendait patiemment, m'aborde. Je reconnais le fabricant de couvertures. Il a su se procurer mon adresse et reprend ses marchandages, mais résolu à tenir bon, je le renvoie sans aménité. Alors, jurant comiquement que je veux sa ruine, le mercanti abandonne le lainage contre la somme offerte ce matin.
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En effet, ce morceaux devient brun ou bleu, selon la distance à laquelle se trouve l'observateur. C'est ici, en 1885, que le phyloxéra fit son apparition sur le territoire algérien, dit le guide. Pour rentrer à Tlemcen, je traverse le village français, qui dans un rais de lumière dorée. L'ouï s'étonne et les regards sont
La grande Mosquée de Tlemcen est un très vaste bâtiment, dominé par un haut minaret, orné de faïences dont les teintes se combinent harmonieusement. La plateforme crênelée porte une petite
tour surmontée du croissant. Je pose un pied timide sur le seuil du temple, ne sachant si l'accès en est permis aux roumis. Un marabout fait gravement signe à l' étranger de pénétrer dans l'édifice. Faut-il se déchausser, selon la coutume musulmane Le saint homme empoche un bon pourboire et appelle un subalterne qui introduit mes souliers profanes dans des babouches sacrées. Dans la mosquée, de longues rangées d'arcades parallèles se perdent dans le demi-jour. De chaque travée et de quelque côté qu'il se tourne, le spectateur voit fuir des alignements d'arceaux et de colonnes. seul le Mihrab, qui indique Le plafond et les voûtes sont blanchis la direction de la Mecque, la ville sainte, est fouillé de sculptures délicates. L'accumulation des motifs ne diminue en rien la légèreté, la grâce aérienne de l'ensemble on dirait une merveilleuse dentelle. Notons que l'art arabe exclut formellement la reproduction des formes humaines. le sol les assourdissent épais des ordre, tapis Disposés pas, sans en est jonché. Leurs dessins, leurs couleurs richement variées, ravissent les yeux. On a l'illusion de se promener dans un kaleïdoscope. Une cour, un peu en contre-bas, occupe le milieu du temple.Au près centre du dallage s'élève une fontaine où coule l'eau lustrale d'un bassin, plusieurs Arabes se prosternent. Les femmes, expliquemoncicerone, avec quelque mépris et non sans difficultés, ne sont pas admises aux cérémonies en compagnie des hommes. Elles sont parquées dans un enclos à claire-voie, tout au fond de l'enceinte. Après cette station, je continue mes pérégrinations à travers le labyrinthe des ruelles serpentines, étroites, sordides. Pittoresque et malpropreté vont le plus souvent de pair. A droite et à gauche se dressent de massives murailles, badigeonnées de rose-tendre, de vertnil, d'ôcre ou d'indigo pâle, et crêtées de plantes grasses et de graminées. Autant pour préserver les occupants du soleil de feu que pour les garantir des indiscrétions, les demeures sont presque toutes aveugles. Ici, le mur de la vie privée n'est pas une métaphore, nulle curiosité fâcheuse ne peut le franchir. Les portes d'entrée des habitations donnent toutes sur un couloir, coudé à angle droit. Beaucoup de parages couverts existent dans les rues. L'astre radieux met une tache éblouissante à l'extrémité du tunnel sombre et frais. Quelque fois, à un tournant, on découvre un minaret où nichent des cigognes. Dans cette maison logent sûrement des juifs, car la main de apposée près de l'huis. La première Fathma, qui porte bonheur, fois que le profane aperçoit cette empreinte rouge, il lui vient à l'idée qu'un crime a été commis là et que l'assassin, ou sa victime, s'est appuyé, d'une paume sanglante sur le mur. On rencontre beaucoup de femmes, en blanc vêtues et circulant presque toujours par paires, ainsique des religieuses. Leur tête disparaît complètement sous le haïck, voile serré à deux mains contre
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9 heures 30 du soir. Des milliers d'étoiles tremblent dans le bleu assombri du ciel. Elles paraissent plus grosses et plus étincelantes que sous nos climats et l'atmosphère, extraordinairement pure, donne une sensation de vertigineuse profondeur, d'infini. Impressionné par le charme de cette belle nuit silencieuse, je gagne la ville basse en suivant la voie déserte, établie en bordure des fortifications. Un chant nostalgique, monotone, s'élève. Une affreuse négresse, recroquevillée aux abords d'une case, se gargarise de trois notes plaintives, toujours semblables. Le brasero qu'elle entretient, projette des lueurs fugitives sur sa peau huileuse de sa face décharnée, horrible. On dirait une sorcière prononçant des incantations. Une rumeur m'attire. Je m'engage dans une rue dont l'animation contraste avec le calme de tout à l'heure. Des Arabes et des noirs circulent devant des taudis faiblement éclairés. Des femmes dévoilées, fardées, habillées de cotonnades voyantes, le front ombragé de petites plumes et ceintdepiécettes, se tiennent dans l'embrasure des portes ouvertes. L'appel des dangereuses sirènes, la mine patibulaire des rôdeurs, ne laissent aucun doute sur la nature du lieu, pas plus que sur la profession de ses habitants. Un brouhaha monte soudain, des silhouettes courent, une femelle glapit, des corps heurtent la muraille avec un son mat et rebondissent sur le sol, une lame jette un éclair. La main dans la poche, les doigts enserrant la crosse du revolver, Ubi Helena. je m'avance. Ces messieurs ont vidé une querelle Le vaincu s'enfuit en chancelant, l'effervescence s'apaise. Les
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La iftCosquée ae Sidi-Bou-Medin allées et venues de gens inquiétants recommancent. Unecuriosité me pousse à pénétrer dans un de ces antres béants. La terre tient lieu de parquet, la chaux enduit la pièce et le mobilier de loques, posées matelassées planches, quelques à résume sur se (A suivre.) des trétaux.
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OPERA
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Esther, princesse d'Israël, tragédie lyrique, en trois actes, poëme d'André Dumas et S. Ch. Leconte, musique d'Antoine Mariotte. L'Esther que nous présente l'Opéra, n'a que de lointains rapports avec cellequ'a immortalisée Racine, jouée par les demoiselles de Saint-Cyr, de la sévère Mme de Maintenon, sur les prés fleuris qu'arrose la Seine, où cherchent qui les mène, les tendres brebis. Il s'agit de l'Esther biblique, fausse, rusée, cruelle, et voluptueuse, telle qu'elle a dû exister réellement, et que la dépeint le livre d'Esther, de
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la Bible. L'action peut se résumer ainsi Depuis qu'il a tué d'une flèche sa maîtresse, Vasthi l'altière, le roi des satrapes, Assuérus, a le cœur en peine. Le vieux juif Mardochée se trouve là à point pour lui offrir — j'allais écrire brocanter — la jeune Esther, qu'il a fait macérer durant six mois dans les parfums. Assuérus aimait sans doute les mets épicés Une fois que celle-ci s'est emparée de l'esprit du roi, elle en profite pour faire massacrer le premier ministre Aman, ennemi de Mardochée, ses dix fils et soixante-quinze mille sujets d'Assuérus, tout simplement. C'est d'ailleurs conforme au récit biblique qui a inspiré la tragédie de MM. Dumas et Leconte. M. Antoine Mariotte l'a illustrée musicalement et enveloppée de puissantes, mais confuses par instants, sonorités orchestrales. M. Mariotte est directeur du Conservatoire d'Orléans, et c'est un technicien de premier ordre trop peut-être. car ce qu'il faudrait avant tout c'est un musicien né Et puis quelle drôle d'idée de faire du sombre Mardochée un rôle de ténor. C'est Franz qui le remplit heureusement, secondé par M. Rouard, Assuérus, et Mlle Gall, Esther. Les décors et costumes sont somptueux, d'un style persano-expostiion des Arts Décoratifs L'Opéra tient-il cette fois le chef-d'œuvre rêvé Le public seul en sera juge. C'est tout au moins une œuvre fort honorable, digne de la Salomé du même auteur.
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THEATRE DE PARIS L'Enfant de l'Amour, comédie en 4 actes de M. Henry Bataille, fut créée le 27 février 1911 à la Porte-Saint-Martin. Fils d'une courtisane, Liane Orland, Maurice, son fils a été privé des soins maternels. Ce qui ne l'empêche de.chérir sa mère, et finalement de se sacrifier à son bonheur, non sans d'émouvantes péripéties que traduisent éloquemment Mme VéraSergine, Henri Rollan, Mauloy, etc. PORTE-SAINT-MARTIN La Tendresse, pièce en 4 actes, fait également partie du théâtre d'amour d'Henry Bataille. C'est aussi une vieille pièce représentée pour la première fois le 21 février 1911
et qui atteignit la centième. Un écrivain Barnac, connu, aperçoit que sa maîtresse le trompe. Mais le cœur a ses raisons l'infidèle,que la raison ne connaît pas. se réconciliera avec dont les jeunes enfants ont ému en lui fibre une paternelle latente. Ce ne sra plus de l'amour, mais de la tendresse. Ainsi se trouve justifié le titre de la pièce, une des plus douloureusement humaines du théâtre d'Henry Bataille, avec comme interprètes applaudis Mmes Yvonne de Bray, Suzanne Aubry, MM. Gretillat,Mauloy, etc.
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Il
CAPUCINES
Quand on est trois, opérette en trois actes de MM. Pierre et Serge Veber, Willemetz, musique de M. Joseph Szulc, tiendra pendant toute la saison d'été l'affiche de coquet ce théâtre. Le trio en question n'est pas cette fois formé du classique ménage à trois mais d'un père, Jean Périer, de fille sa Mlle Edmée Favart, et de son futur époux Louvigny, interprètes dont il serait superflu de faire l'éloge. Le père passe pour le mari de sa fille, en une ville d'eaux où l'on ne boit que du vermouth ou du whisky Quelle station pour les Américains Tout s'arrange et finit par un mariage comme il sied à tout bon petit vaudeville qui se respecte, pimenté d'une agréable et pimpante musique.
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BOUFFES-PARISIENS P.-L.-M.,opérette de M. Rip, musique de Christiné, est tout à fait dans le train, puisqu'elle s'y passe en un décor à transformation des wagons de cette compagnie. Dranem est contrôleur-poète, puis il apparaît costumé en roi François Ier et séduit une douairière qui n'est autre que Marguerite Deval, marquise de la Pimprenelle, quiproquos, scènes bouffonnes, font beaucoup rire au cours de ce désopilant voyage, qui finit naturellement le par mariage du fils d'un ministre communiste et millionnaire avec la fille de la douairière. Il faut en ménage des époux assortis. OPERA-MUSIC-HALL
DES CHAMPS-ELYSEES
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Et penser que ce fut dans cette vaste salle que l'on joua du Wagner et du Beethoven Son presque homonyme, Bétove, y triomphe actuellement dans son humoristique numéro pianistique et musical puis Max Dearly et Jane Saint-Bonnet, dans Chouchette, pièce de MM. de Flers et Caillavet, musique de Claude Terrasse les danseurs Vronska et Alpéroff, Joë Jackson, l'illusionniste Horace Goldin, composent un spectacle de premier ordre, sans oublier Mme Colette qui raconte fort joliment des histoires de bêtes, pour amuser les grands et petits enfants bien sages.
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OLYMPIA
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Le célèbre music-hall du boulevard des Capucines est plus que jamais à la hauteur de sa réputation avec le fameux Mayol, dans ses anciennes et nouvelles chansons la célèbre danseuse espagnole Argentina, sa compatriote Candida d'excellents numéros de chant et d'acrobates, que Suarez choisit de façon éclectique M. Paul Franck, le sympathique
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directeur.
AMBASSADEURS La réouverture de ce music-hall a ceci d'agréable qu'elle annonce la fin de l'hiver ou du printemps — les deux sont également aussi froids et pluvieux — et donne l'espoir d'un été le plus souvent bien long à se décider à venir. Le programme est composé de vedettes du chant, telles que Mmes Yvonne Georges, Jane Marceau, les comiques Ouvrard, Tristal, etc., ce qui réjouira les amateurs de la vieille et jeune chanso de café-concert.
Louis-Emile FOUQUET, Sociétaire de la Critique dramatique et musicale. Jllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
LES
LIVRES
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LES CAHIERS DE LA VICTOIRE (II) JACQUES ARTHUYS, Les Combattants. — Paris, Nouvelle Librairie Nationale. Un vol. in-8 écu, 7 fr. 50. Le livre de M. Arthuys qui forme le 2e Cahier de la Vic.toire, publié par la Nouvelle Librairie Nationale, intéressera particulièrement les combattants. Il est d'ailleurs écrit pour eux et « pour ceux, trop jeunes, trop âgés ou employés à d'autres besognes utiles, qui n'ont pas fait la guerre, mais ont le cœur français». Que pense le combattant, que fait-il, quel rôle peut-il être appelé à jouer et doit-il jouer moralement et matériellement dans l'après-guerre, voilà en quelques mots le sujet
traité.
Certes, tous les combattants ne partagent pas les conceptions politiques de M. Arthuys, mais tous veulent avec lui la « politique de la Victoire ils rendent justice à l'observateur avisé et reconnaîtront qu'il se dégage de très nombreuses vérités de ce « Cahier que l'on sent écrit avec sincérité et foi ardente dans l'esprit combattant et dans l'avenir de la Patrie. J'aurais voulu que ce livre fut sans violence. Mais le moyen de
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parlerde lia guerre et de la mauvaise paix sans s'émouvoir ? La plaie elle perd chaque jour trop de sang neuf pour qu'on est trop vive puisse y penser sans qu'aussitôt naisse une douleurvive et profonde. Pour tout homme qui a fait la guerre, la face du monde a été changée. Longtemps encore après l'armistice, beaucoup d'entre nous ne pouvaient regarder un paysage sans estimer,aussitôt sa valeur pour le défilement des canons et de l'infanterie sans craindre de voir le ciel envahi de vastes nuages noirs ou jaunes sans attendre que le doux silence fut brusquement rompu par l'éclatement ou le ronflement d'un obus. Si de telles évocations deviennent aujourd'hui moins fréquentes, si des images, tout ce qui n'est pas impression physique, mais sentiment profond, continue de vivre avec la même intensité qu'autrefois. Où ont-ils fait leurs études de psychologie expérimentale ceux qui peuvent supposer que la guerre n'a point marqué pour l'existence Le masque que porte chacun de nousdonne le ceux qui la firent change il devient peut-être chaque année qui passe plus lourd à soulever, mais derrière lui vivent les mêmes douleurs et les mêmes puissances d'action. M. Arthuys établit tout d'abord une distinction entre combattants et non-combattants le passage ci-dessous la
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résume assez bien
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Serait-ce donc que l'âme du combattant et l'âme du civil étaient différentes ? Elles ne l'étaient évidemment pas, même au début de la guerre. Elles le sont devenu rapidement et le fossé qui a séparé le combattant du non-combattant pourdes causes trèsnombreuses, — dont la principale a été le Il Bourrage de crâne » par la presse,— s'est élargi
jusqu'à devenir un véritable abîme, Alors que les combattants apprenaient certaines vérités profondes, essentielles, le non-combattant, avec les meilleures intentions du monde et le cœur le plus ingénuement patriote, n'apprenait que peu de choses. L'un savait, l'autre ne savait pas. Le combattant, par la guerre, était devenu un guerrier, alors que le non-combattant restait un simple patriote. Au combattant, la guerre suffit avec tout ce qu'elle comporte de grandeur, d'intelligence, de sacrifices. Le combattant n'a pas besoin de haïr l'ennemi pour le battre et le tuer, nul besoin qu'on réchauffe son enthousiasme par une vaine littérature. La guerre éveille en lui des vertus militaires, incompréhensibles pour le civil et qui font le salut d'une nation. Tandis que le non-combattant moyen, même ardent patriote, reste impuissant à mettre son patriotisme en œuvre par les moyens simples et rudes en usage à l'armée. Il s'évertue à exhalter et à s'exhalter : n'ayant point d'armes ni l'habitude du combat, il se trouve sans forces, et partant, crie très. haut pour se donner du courage. Cela est naturel et aisé à
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comprendre.
Il s'en suit que le non-combattant a toujours ignoré et ignore encore le combattant aussi le grand public ne le
considère-t-il que comme un ancien combattant redevenu civil. Il est excusable, car jamais, dans l'après-guerre, les combattants n'ont montré ce qu'ils étaient ou ce qu'ils pensaient. De cette incompréhension, le combattant a d'abord naturellement souffert, puis, replié sur lui-même, il a gardé par devers lui toutes ses pensées et ses sentiments essentiels. Et pourtant, le civil ne manquait pas de moyens d'investigations pour connaître le combattant. Plusieurs combattants ont écrit de précieux livres sur la guerre, mais ils n'ont pas été compris du grand public, qui n'y a senti que les récits de guerre, alors que lui ont échappé certaines indications plutôt suggérées qu'affirmées etdisséminées ici et là, qui contenaient pourtant la vérité profonde. Il en est arrivé que le. .civil instruit, intelligent, ne reconnaît d'ordinaire au combattant que lesaptitudes d'un bon militaire et tout à fait incapable de se hausser à une vue plus haute, plus étendue des événements et des hommes. On finit ainsi par croire que le civil est nécessairement le politique, alors que le combattant, quel qu'il soit, n'est qu'un militaire le civil se croit apte à décider et concevoir il trouve le combattant tout juste bon à exécuter. « Cela vraiment est risible », ajoute M. Arthuys. En effet, on peut admettre que le sens critique des mobilisés a subi
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quelque éclipse ou diminution, fort heureusement du reste. Mais cela n'a duré, même pour ceux qui avaient l'esprit le moins libre, que durant la guerre. La personnalité du combattant s'est à la fois prodigieusement enrichie et simplifiée du fait de la guerre.
Quand des politiciens viennent dire avec véhémence, et après beaucoup d'autres, qu'ils veulent faire la paix parce que les combattants (et les morts) ont voulu que la guerre de 1914-1918 fut la dernière des guerres, ils prennent les combattants (et les morts) pour des imbéciles. Le combattant sait parfaitement que la guerre est une chose terrible. Et précisément parce qu'elle est terrible, il ne désire pas du tout, de gaîté de cœur, la recommencer, ou que ses fils la recommencent. En ce sens, évidemment, il voudrait bien que la guerre qu'il a faite fut la dernière des guerres. Mais il peut encore beaucoup plus nettement que c'est là un désir singulièrement vain, s'il n'eut pas soutenu, continuellement, âprement, par une action.
Aussi l'idée de voir que la guerre n'a rien rapporté, que la paix est boîteuse, fait-elle se serrer le cœur du combattant. Il sait que la guerre existe, qu'elle sefait, non avec des discours, mais avec des armes. Il faisait la guerre et souffrait en silence, mais quelque modeste qu'il soit, croit-on qu'il n'ait pas jugé Croit-on qu'il ne sache pas que ses vertus à lui avaient quelque valeur puisqu'elles sauvaient le pays Aussi quand le non-combattant vient lui dire qu'il a fait une guerre inutile, une guerre qui ne rapporte rien et qu'il faut lui laisser la place à lui, civil, pour tout réparer,
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.il
écoute, il sourit et passe jusqu'au jour où tout allant de mal en pis, l'ordre des valeurs étant renversé sous ses yeux, il sent l'heure venue de le rétablir.
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Le combattant a souffert pendant la guerre, mais il savait aussi ses souffrances nécessaires au salut de la Patrie a-t-il souffert en silence son calvaire après la guerre n'a fait que croître. Certes, il n'a jamais aimé qu'on le plaigne les difficultés qu'il a rencontrées, bien souvent, dans la vie
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civile pour se faire une place au soleil, les leçons que le civil entendait lui donner maintes et maintes fois, ont été parfois pour lui de rudes épreuves, mais qui n'ont rien été à côté de la déception de.l'armistice : il manquait au combattant la preuve, matérielle, tangible, de la Victoire. La Victoire, c'étaient les eaux du Rhin traversées avec tout l'appareil de guerre, les villes ennemies occupées. c'était l'Allemagne à merci, dont le moindre soldat eût senti la faiblesse, la défaite, l'écroulement; la Victoire, c'était le salut des civils allemands, le respect qu'eût entouré, de la part de l'ennemi, le moindre soldat de chez nous. La preuve, il nous fallait la preuve. On ne nous l'a pas donnée, ni cette joie forte qui nous eût payés. Faute de cette preuve, il s'est produit dans l'âme du combattant un bouleversement une manière de stupeur, d'hébétude l'a dominée. La Victoire vraie n'était pas acquise, il n'y avait rien qui satisfit l'âme.
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Et
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Arthuys conclut sa deuxième partie
M.
a
besoin d'être restaurée, réveillée, sinon dans L'âme du combattant sa pureté première, puisqu'il ne s'agit point ici de guerre, mais dans ses éléments qu'on pourrait appeler éternels et indispensables à la vie même des nations. Les conditions d'un tel réveil sont aujourd'hui très favorables.
.Le réveil sera puissant, dès qu'une direction logique sera donnée
à leurs pensées. Et leur exemple réveillera l'esprit combattant, là où il sommeille dans la masse même des non-combattants patriotes.
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Et cette conclusion amène M. Arthuys à traiter dans une troisième partie de la mission des combattants leur action politique, leur action civique, leur véritable rôle font l'objet de chapitres fort intéressants que je ne puis analyser sans tomber dans le domaine de la politique, ce que je veux et les combattants de lire le livre si vivant de M. Arthuys, je dois éviter ici. Et, avant de terminer en demandant à tous me bornerai à citer ce court passage sur le rôle du com-
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Le véritable rôle des combattants, c'est de faire régner l'esprit combattant au sommet de l'Etat, afin qu'il puisse de, là, sauvegarder la grandeur française et faire rayonner le sentiment de cette grandeur dans tout le pays. Le véritable rôle du combattant, c'est de maintenir l'âme de la France, de la sauver, de la réveiller et de faire que la France reste digne de ses destinées, de sa force, de sa Victoire.
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CHRONIQUE Les mois se succèdent et ne se ressemblent pas. L'arrivée au ministère des Finances de M. Caillaux avait, en avril, imprivé un mouvement en avant à pas mal de bonnes valeurs françaises, et il était permis de supposer que ces perspectives optimistes allaient se maintenir. Pendant le mois de mai, de nouveaux facteurs sont intervenus qui ont complètement modifié les bonnes dispositions du marché. Il a donc falluenregistrer une baisse presque générale, qui pourraient s'accentuer par la suite, exception faite pour les bonnes valeurs à change qui ont bénéficié de la hausse de la livre sterling et du dollar. Les causes de cette volte-face, il faut les attribuer à des facteurs d'ordre différent mais qui convergent vers une même conséquence baisse du franc. Tel paraît devoir être la perspective du mois de juin. Parmi ces facteurs nous citerons 1* la question des les Etats-Unis voudraient connaître dettes interalliées notre appréciation et savoir comment nous avons l'intention de les régler. 2° Notre intervention au Maroc, imposée par les circonstances, va nous entraîner fatalement dans des frais et des dépenses dont nous nous serions bien dispensés. 3° Les mesures fiscales dont on nous menace et que rien l'histoire du plafond unique, encore n'est venu préciser c'est-à-dire l'assimilation des Bons de la Défense Nationale aux billets de la Banque de France, devant porter notre circulation fiduciaire à près de cent milliards tous ces bruits plus ou moins tendancieux et que rien ne confirme, influent défavorablement sur les changes. 4° Les besoins réels du commerce en devises étrangères et particulièrement les achats de grains nécessaires à la soudure, dont le paiement devra se faire en livres et en
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dollars voici un ensemble de facteurs qui ne peuvent qu'avoir leur répercussion sur la valeur du franc et sur l'ensemble des valeurs de la Bourse. Aussi les titres sur lesquels l'influence - des changes se fait davantage sentir, sont-ils appelés à enregistrer des plusvalues sensibles. Dans cet ordre d'idées, nous sommes heureux de constater que les prévisions que noue avions émises dans notre numéro d'avril, concernant les valeurs de caoutchoucs, parmi lesquelles nous avions signalé « la Padang », se sont entièrement réalisées, puisque ce titre, coté 430 environ, a atteint dans le courant de mai 527. Par les temps agités que nous traversons, il est bon néanmoins d'agir avec la plus grande prudence. M. C.
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS L'Assemblée générale tenue le 28 avril, sous la présidence de M. Paul Boyer, a approuvé les comptes de l'exercice 1924, qui se soldent par un bénéfice net de 35.629.553 fr. 58, et a décidé la répartition d'un dividende de 60 francs par action etde 16 fr. 2245 par part de fondateur. Après report à nouveau de 1.807.199 fr. 83, le compte des actionnaires s'élève à 15.086.273 fr. 87. L'Assemblée générale a ratifié la nomination comme membre du conseil de M. Edgar Llewellyn, en remplacement de M. Krantz, décédé. MM. Jules Rostand, Jameson, Simon et Sommier, administrateurs, et M. Gustave Robert, membre de la commission de contrôle, ont été réélus, et l'Assemblée générale a renouvelé le mandat de MM. Thirion et A. de Lavergne, commissaires des comptes.
3* 4* 4* ,.
Houx R.1 mobilisés 3* R.I R.I 3* RI.,. R.A.L.,.,. Arr 2* Mardi Mixtars Iéna 20e R.I. R.I.T Coloniale.,.,. dragons. Marjolaine. I" Hussards2* Cuirassiers 4* XI',.,.,.,.,.,.,. R.I.;.,. R.I.T.,.,.,. R.I. 233' SUITE
de la
LISTE DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES 1
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Anciens du 201' Anciens Pharmaciens Anciens des 170' et 174' Anciens Combattants du 89' Association Amicale du 8' Génie et Bataillons Télégraphistes.,..
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Spectacle., ,
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tirailleurs 3* cheval.
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Anciens des 153' et 353' Anciens des 33' et Amicale du Personnel de l'Imprimerie Nationale Union des Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Paris Association Amicale des 82* et 282' 73' et 128' La Division du b tt t d J'Y T Territoriaux Pépères è d l'Y de l Pé Les Anciens du 23 A. C. des 26' et 255* Amicale des 211,2311,41* et 43' R.I.
R.A.L. , , , , Bois-le-Prêtre. combattantsdeITser
Dragons R.A.C 1*'Samedi Co]oni,ale..,.:..,.,.,..
Amicale des A. C. du 100'
Samedi
R.I R.I.T. Cheval R.A.P
Association Nationale des Anciens Militaires des Armées de terre, de mer et des colonies.. Amicale des Anciens du
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Place République
Café de la Garde Nationale, place de l'Hôtel-de-Ville 1" Mercredi rue de Rennes r. du Pont-Neuf 1" Vendredi Bd Strasbourg Samedi Vendredi r. Saint-Laurent
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165,
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211* R.I.T. 3* parisienne. R.I.T2* Mercredi 17-19, 103.,. , D.I. 3* SamediC.N.A.T.M., RI.T. , R.A.L1" Vendredi' 115, R.I.T 4* 42', 28, Dardanelles -
351*
Mercredi
4,
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211' Algériens 4* R.A.L. Zouaveslw Directeur
Amicale des A. C. des 28', 228' R.I. et A. C. des 83* et 283*
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Association des Ane. Combat, du 11* Le Régiment Les Anciens du 17* Amicale des Ane. des 113*, 313', 413 et 453' R.A.L A. C. du 728 Anciens des 151* et Rancourt-Verdun Mutualité A. C. de la 5* A. C. des 51', 251', 402' R.I. et 1111, Ane. Officiers de Réserve de la Région A. C. des 116' et 316' Anciens des 32', 232* R.I. et 698 Cercle Amical des Militaires Automobilistes. S. P. A. C. des 31', 231' R.I. et 35' R.I.T Groupement des Anciens de la 6'
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1"Samedi ,
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des 172' et 372' du 328' R.I. et 14* du 12* Chasseurs à des Anciens du 5*
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Association Amicale des Croix de A. C. du 73' Anciens du 4' Harmonie du Amicale du 96* Anciens du 29' Anciens du 409'
18*
Amicale du Association Nationale des A. C. des Fédération des Ane. de la Ruhr et de la A. C. du 1" Tirailleurs Les Mobilisés de Amicale des Anciens du Amicale des Anciens des 81', 181* et 281* Amicale des Anciens des 2'et 2* bis de
130', 211'
Rhénanie.,,
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Union
Samedi
3' Vendredi
Cassées
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Anciens Amicale Anciens Amicale
Mardi.,. Samedi tous les
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Amicale des A. C. des 147* et 347' Anciens Combattants des 3', 105*, 111', 311' et 412' C. I. M. Section X' t-, mixte zouaves Les chasseurs à Vauquois Anciens du 46' A. C. du Anciens du 28' La 27' régiment La Les Gueules Union des Blessés de la Face, A. C. du 8'
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