Les Échos des anciens combattants - 09/1925

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/08-1925/09.

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SOMMAIRE =

passe.

Maroc. : propagande.

A la Fédération Ce qui se

1

; libre.

Comité de

Pour nos camarades du 25e Régiment Territorial

AlilS

Les pupillesde

d'Infanterie.

Na'tion.

Locataires».

10

la-

et

Une ligue des Candidats

à 8 9

9

Tribune

Pensions.

: Mauvais-Signe.

Hymne à la Gloire de la

10

l'Infanterie Un monument pour de braves Chronique Financière La rente perpétuelle 4

15

12

Chronique

12

Les

16

territoriaux.

16

avantageuse.

18 18

:

théâtrale.

Une affaire

15

Française.

A la Gloire d?

10

Lacaze et 13 et 14

recommandées.

Maisons

10

12

Famille.

11

pensions*10

Une circulaire du Ministre des

Profitons des Arts Souvenirs gais parmi les jours noirs

9

Pour le paiement des Ce que contient la loi de finances en faveur des

mutilés

..z 12 Décoratifs.

Apprentissage

19

livres

19

NOUVELLE

MENSUEL

SÉRIE

Août-Septembre 1925

ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES & COMBATTANT, RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET LE JUILLET 1924,NUMÉRO 11, DEUXIEME ANNÉE, AOUT & SEPTEMBRE 1925. ADMINISTRATION & RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (10°). COMPTE CHÈQUES POSTAUX 691.41. ABONNEMENTS POUR LES AFFILIÉS A LA F.F.A.M.C. UN AN A PARIS 3 FRANCS PROVINCE AFFILIÉS 3 FR. 50 — POUR LES NON PROVINCE 5 FRANCS 50.

5 FRANCS

8

:

;

;

:

oIr 75

le numéro

FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIETÉS D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique) COMITÉ DIRECTEUR

Président JOURDAIN, *, Vice-Président BROCHER.

MM. MAURER, C.

BUREAU HONORAIRE

:::::

MM. LEMAIRE., MM. .Présldent Honoraire LEMAIRE Président Honoraire

VTWATRIÎ

père OSOUF père LION.

id.

id.

IId

, Dr OUIDET SB UT. id.

Vice-PrésidentHonoraire id.

CHAIX GUITTER, *,

id. id.

i,¡;. ¡.Secrétaire Général Adjoint

ï,jTrésorier - Général

WALCH' *,¡ Adjoint FORTOUL,Archiviste

Local et Réunions

DESPAGNE,

¡£

SAUNIER, GUILHOT, MACPHERSON,

SERVICES DE LA

MM. GIBON MULLER

.id.

Commission des Fêtes

MutualitéPostRégimen-

F.F.A.M.C. MM. LION Service des Remises Dr. MARCHAL, ¡.Servlce médical, dentaire

taire

etpharmaceutique

Directeur

HERIVAULT,

du Tir

*, J.

PORTE-DRAPEAU DE LA

F.F.A.M.C.

WALCH,

COMITÉ DE RÉDACTION

£

FORTOUL DESPAGNE, MM. JOURDAIN SAUNIER CHAIX — — — — GUITTER Dr. MARCHAL,TRIBOULAT — Secrétaire de Rédaction : M. BLANCHARD

— DUBRULLE,

—

;;.

R.I. 6-7 2" Spahis 2* Burnous.

RI•••s* Chitra.

2* Feu. Légère ^*r I" 131' I •• ?Jercredi — 1". ..,.. g109'-.--"-"-"" LISTE

des Sociétésfédérées parordre d'ancienneté

.,.

Territorial B.C.P. R.I.T. 8* R.I.,. .150' 279.,.

D.Í.

R.I. Génie.

289*

Ralliement

deREUNION

JOUR de REUNIONLIEUX

ANCIENS DES

TITRE

Jeudi — Chasseursd'Afrique1" Lundi— -Mardi.

Reischotren. : , R.I.T l'Argonne.113', -Sapeurs-Pompiers4* , RIT Mardi.

Guéoins r i1" 1 Frères 1"u' LJ, Q.ACommis Le

2' Mercredi

Amis et Anciens du Union Nationale des Anciens Chasseurs d'AfriqueAnciens Anciens Défenseurs de Strasbourg Le 24" La Anciens Cuirassiers de 313' et La Moskowa et An Cavalerie La sîbastopol

Les Anciens des 20' et 60' D. Les Gros

Mercredi

Vendredi Samedi

39*

74-, 274*R.I. et 22, et 331" R.I., 40' 2",

H* et 12'

Jeudi

RI.T.

2-

et 240'

Cuirassiers

Mercredi

Vendredi

coloniale.

Biaors R.I.T. ftolférino '.,76", R.I.2' Moselle.149' Régiments.

R.I. 2-Jeudi Loups.

331'-"-"---" et Ouvriers

d'Administration

La Anciens

Mardi

4J

Les A. C. du

Samedi.

1" Mardi

Anciens du 38'

25, A. C. du 25'

276. R.I.et36" et 349' Union des 4 168*

et

,

1"

Artillerie marine et

Zouaves.

averneGambrinus

3** Lundi.::::::::

?.~°~.

Samedi

du

Anciens du 132* Anciens La Légion

Les

28, Bd Strasbourg

Samedi 1er Mercredi

l-Mârdl

368*

bis, r. du 4-Sept.

28, Bd Strasbourg 6

-=---

-Jeudi Mardi.

211'R.A.L. -.111' Vendéens Jeudi Américaines etc,:3e .4' -la suite de la liste des Sociétés fédérées).

Mercredi

Sur convocation au présent bulletin.

Anciens du 221' et de la 71* Bagatelle et 350" Anciens du Amis de la 52' 245', 320', 328', 291', 847', Anciens du 264' Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, Merbihannais et Anciens du Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées Anciens de la 169' D.I., La Branche de Houx.. 13', 29e, 39*, 296* R.I., 210* R.A.C., Anciens du 201' Anciens Pharmaciens

3*

2*

4' Mardi 3* Mercredi Vendredi

R.I. , mobilisés.,.

(Voir page II de la couverture

Mercredi

3*

Samedi Mardi

L

CE QUI SE PASSE

F. F. A. M. C. Séance du 9 juin 1925 La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Maurer, président, assisté des membres du conseil-directeur. 42 sociétés sont présentes Le procès-verbal de la réunion du mois de mai, lu par le secrétaire-adjoint est adopté sans modifications, ;c sont excusés les camarades Guignard, Brochet, Saunier, Gibon, Marchal et Vodable.

Le président tient avant de procéder à la lecture de la correspondance a adresser ses félicitations aux camarades Largier et Rigaud pour les récompenses qu'ils viennent de recevoir.

Correspondance. — Lettre de l'Harmonie nous faisant connaître la composition de son nouveau conseil et nous assurant de tout son concours comme par le passé.

Lettre du camarade François, nous annonçant sa démission de président de l'Harmonie et nous assurant de son entier dévouement à la Société mixte de Tir de la Fédération.

Lettre de démission du camarade Barutaud en raison de son prochain départ de Paris.

Lettre du camarade Morin, critiquant la forme d'un article paru dans les « Echos des A. C. », sous le titre « Gibraltar chef de la Méditerranée et de l'Extrême-Orient ».

Lettre du camarade Blanchard, nous faisant connaître sa réponse au Dr Morin, dans laquelle il invite tout particulièrement notre camarade à collaborer il notre journal.

Lettre du camarade Minault, président des Bigors, signalant un fait regrettable qui s'est produit à la société, en raison de l'irrégularité de date de parution des Echos.

Le camarade Blanchard, auquel le président vient de donner laparole, demande, afin d'éviter ces incidents, que les comptes-rendus des séances lui soient adressées avant le 20 de chaque mois.

Le président remercie le camarade Blanchard de ses explications et de tout ce qu'il fait pour notre Fédération, par la voix du journal, il regrette sincèrement qu'il ait aussi peu de collaborateurs.

Le vice-président Guitter, parlant au nom du comité de rédaction est très heureux de

:

:

la lettre du camarade Morin, qui ne peut que provoquer des articles.

Adhésion nouvelle. — En l'absence du camarade Gibon, le président demande l'admission des anciens combattants du 104e R.I., qui est admise à l'unanimité. Il adresse au représentant de cette société ses félicitations et profite de cette occasion pour adresser un amical salut au camarade Plassat, nouveau délégué du 89°, grand mutilé.

Représentation. — Le président rend compte qu'il a réprésenté la F.F.A.M.C. au banquet des anciens du 25e R.I.T., présidé par le camarade Guitter et à l'assemblée générale des Gueules Cassées, présidée par le camarade Jourdain. Il adresse ses félicitations aux organisateurs de ces deux réunions parfaitement réussies.

Lettre d'invitation à la réunion des cuirassiers de France.

Le camarade Delaque, du 4e cuirassier, représentera la Fédération.

Divers. — Le trésorier général fait connaître les différentes sommes qui lui sont parvenues en vue de l'achat de la couronne destinée à être déposée sur la tombe de notre camarade Nironne, le dimanche 28 juin. Il profite de l'occasion pour faire un vibrant appel auprès des sociétés qui n'ont pas encore adressé leurs participations.

Le secrétaire-adjoint, communique une lettre du camarade Dr Marchal, annonçant sa réussite dans les pourparlers engagés auprès de la société thermale d'Evaux-les-Bains (Creuse), laquelle accorde, pour le mois de juin de remise aux fédérés et et septembre, 10 à leur famille.

Propagande. — Le vice-président Guitter nous entretient de la propagande qu'il y a lieu de faire à l'extérieur. Il fait ensuite appel aux compétences juridiques des associations et annonce qu'une réunion aura lieu le 10 juillet prochain.

Commission des pensions. — Le vice-président Chaix, annonceque la prochaine réunion de la commission des pensions aura lieu 6

6.

juin.

Avantages commerciaux. — A la date du juin, il restait à la disposition des fédérés

le 23

une somme de 848 fr. 05.

Réunions de juillet. — Le président annonce qu'en raison des fêtes du 14 juillet prochain, les jours de reunion seront Comitédirecteurs, vendredi 3 ; conseil d'administration, lundi Il rappelle notre rendez-vous du 28 juin, à 10 heures, statut lie Strasbourg.

Nomination d'un trésorier-adjoint. — Le camarade Walch, porte-drapeau de la Fédéra-

:

tion est nommé à l'unanimité trésorier-adjoint, en remplacement du camarade Barutaud, démissionnaire.

Le camarade délégué de la division du Bois-le-Prêtre, demande s'il ne serait pas possible de faire pour nos soldats du Maroc, ce que nous avons fait pour nos soldats de la Rhur. Le président acquiesçant de tout cœur L ce vœu, donne la parole au camarade Chaix pour répondre à ce sujet.

Le camarade Chaix, après avoir lu un texte du Temps, traitant cette question nous informe qu'une décision prochaine sera prise, d'accord avec le comité de la Croix-rouge et qu'elle sera, également discutée, à la réunion de la commission des pensions.

Le président adresse ses vœux de condoléances à la famille de notre camarade Van Acker, du 147e dont nous venons d'apprendre la mort.

L'ordre du jour épuisé, la séance est levée 23 heures.

à

Conseil d'administration. — Séance du 6 juillet La séance est présidée par le camarade Maurer, président, assisté des membres du comité-directeur. Vingt-sept sociétés sont présentes. x S'étaient excusés camarades Heymann, (32e) Cdt Lévy, (21-23 Rie.) et Raymond Dugas du 89e.

Correspondance. — Lettre du camarade Welter, de la 52e D. I. qui a offert un drapeau neuf au siège social. Au nom du conseil d'administration, le secrétaire général lui adressera des remerciements et des félicitations.

Lettre du président des « Bigors », désignant un délégué.

Lettre de l'amicale du 510e R.C.C., qui devient société affiliée.

Réclamation des artistes lyriques anciens combattants, concernant la disparition d'une lettre au siège social. La commission d'administration intérieure prendra toutes mesures nécessaires pour éviter leretour de semblables

:les

incidents.

Lettre du camarade Péricard de l'almanach du Combattant, demandant des renseignements pour cette brochure. Le secrétaire général répondra.

Lettre du camarade Walch, des anciens de l'artillerie lourde, donnant la composition du nouveau bureau de cette amicale.

Lettre du camarade Dubrulle, président de l'amicale du 409e R.I., concernant l'érection d'une borne-souvenir à la mémoire des morts de ce régiment et l'ouverture d'unesouscription à cet effet.

Nomination d'un secrétaire-adjoint. — Le

président donne lecture d'une lettre par laquelle le camarade Grolez, donne sa démission de ses fonctions de secrétaire-adjoint de notre Fédération. Le président exprime ses regrets de voir cet excellent camarade dans l'impossibilité de nous continuer sa collaboration et lui adresse publiquement ses remerciements pour les services rendus. Il fait ensuite connaître,que d'accord avec le secrétaire général et au nom du comité directeur, il propose à l'assemblée la candidature du camarade Guilhot, délégué de la 6' D.I.et des 28-228e R.I. Celui-ci accepte, et ce choix est ratifié à mains levées et à l'unanimité. Le nouvel élu en prenant place au bureau reçoit les félicitations de sc" camarades.

Hommage au Soldat Inconnu. — Le président remercie tous ceux qui ont bien voulu se joindre au cortège du 28 juin écoulé, et qui ont rendu, à l'occasion de l'anniveraire de la signature de la Paix, un solennel hommage à notre frère d'arme inconnu. Le camarade Maurer, remercie les sociétés représentées et l'Harmonie pour son concours.

Souscription en faveur de nos jeunes camarades du Maroc. — Le comité directeur est saisi d'un vœu tendant à organiser dans la Fédération, une souscription en faveur de nos jeunes camarades qui se battent au Maroc. Le président demande d abord si les sociétés sont décidées à faire l'effort nécessaire Il fait connaître que les sociétés qui sont le plus directement intéressées par la présence sur le théâtre des opérations d'un certain nombre de leurs membres. — (Legion, Coloniale, Bigors, Rurnous, Anciens Zouaves, Tirailleurs, Chass' d'af',etc.), répondent aux demandes individuelles qui leur parviennent.

Après une longue discussion à laquelle prennent part, avec le président, les camarades Triboulat, Van Grasdorf, Guitter, etc., il est décidé en principe que les sociétés intéressées continueraient leuraction propre, et que celles qui n'avaient aucun membre engagé au Maroc, pourraient adresser le montant de leur souscription au trésorier général, au siège. Une iépartition sera ensuiteeffectuée des sommes ainsi recueillies entre les associations qui auraient fait un effort financier pour venir en aide à nos jeunes camarades du front marocain.

Situation financière. — Après avoir exposé l'état de la caisse, le trésorier général fait un pressant appel aux délégués et présidents des différentes amicales en retard dans le paiement de leurs cotisations.

Il indique, sur la demande du président, que 40 sociétés ont participé à la souscription ouverte pour offrir la couronne qui fut déposée le 28 juin à l'Arc-de-Triomphe, pour une somme de 610 francs.

Propagande. — Le vice-président Guitter, demande que la propagande soit intensifiée tant près des groupements dissidents parisiens que près des amicales de province qui ne nous connaissent pas encore. Il indique à grands traits l'avantage moral que nous tirerions, d'adhésion de ces amicales, comme les bénéfices que tireraient les membres de ces groupements, de leur adhésion à notre Fédération.

Sur une intervention du camarade Blanchard, gérant du bulletin, le vice-président promet pour un prochain bulietin, un article sur ce point particulier de 'a propagande.

Pensions. — Le vice-président Chaix, rend compte d'une réunion de la commission des pensions, en date du 23 juin dernier, et fait connaître que sur sa p roposition, le comité directeur lors de sa dernière séance a décidé de prolonger jusqu'au 15 octobre le délai pour la présentation des candidatures pour l'attribution des 10 bourses-secours, dons de notre président fédéral.

Passé le 15 octobre, la commission n'acceptera plus aucun dos«'.cr et étudiera ceux qui qui seront parvenus jusqu'à cette date.

Enfin en ce qui corcerne plus particulièrerjtLi les pensions, le camarade Chaix, indique que comme contre partie de l'augmentation des pensions de réforme, certains grou-

?

,-

pements avaient émis l'idée d'une revision et d'une réduction de certaines pensions, notamment de celles attribuées après un court séiour dans une formation de l'intérieur — (dépôt ou hôpital). Le camarade Jourdain intervenant dans le débat donne des indications intéressantes sur des abus criards et le camarade Ecorchard s'élève contre le maintien des pensions aux veuvesremariées.

Le comité d'entente sera d'ailleurs saisi de la première de ces qustions, la seconde étant réglée par le Parlement.

Le camarade Lévy, du comité parisien d'entente des groupements de muti és, s'élève contre le fait qu'un amputé du Maroc reced'invalidité alors vait une pension avec 65 qu'un amputé de la grande guerre, pour la même mutilation, recevait une pension de d'invalidité, 51 soutint ce principe qu'à fiO mutilation équivalente, dort correspondre une pension égale. Il appelle sur ce point précis l'attention des délégués au comité d'entente de« grandes associations de combattants et de muLlés.

Adhésions. — A la demande du camarade Gibon, délégué à la propagande, le conseil admet à l'unanimité les deux sociétés suivantes : Société de secours-mutuels des ex-militaires des armées de terre et de mer.

Association fraternelle des anciens combattants « Le Poilu », de Montreuil-sous-bois.

Le président de cette dernière amicale reçoit les souhaits de bienvenue du président, tandis que le camarade qui a amené son adhésion reçoit les félicitations du conseil

d'administration.

Vacances. — L'assemblée décide de supprimer les réunions j'août et de septembre. La prochaine réunion du conseil aura lieu le mardi 28 du mois d'octobre.

Divers. — Le camarade Debelle (32e) soutient que notre groupement n'est pas suffisamment connu et jiotamment que le ministre des pensions nous ignore. Le président avec preuves à l'appui, — dates de réception et démarches près de différents ministres, pension-guerre-marine et travaux publics, — assure le conseil dutortraire.

L'ordre du jour épuisé, la séance est levée i. 12 h. 30.

L. SAUNIER. Le secrétaire général

:

ANCIENS du 898 R.I. Extrait du procès-verbal de la séance du comité du 4 juin 1925 : , 21 heures, à ouverte sous la La séance est présidence de David.

David, Chaix, Plassat, Savinien, Présents Watteaux, Caussard, Raymond Lugat, Vuillame.

Léoncriq, Laly.

Excusés Guénot, Piot, Jeannard, Duplessy.

Absents Le président donne lecture d'une lettre de la Fédération nous conviant à assister le 28 juin1925 au pèlerinage sur la tombe du Poilu Inconnu, qu'elle organise chaque année à l'occasion de l'anniversaire de la signature de la paix.

Une couronne offerte par souscription des Amicales devant être déposée sur la Dalle Sacrée, le comité décide de participer à cette collecte pour la somme de dix francs.

Les détails de cette manifestation devant paraître dans lIe bulletin, il ne sera pas envoyé de circulaire spéciale.

Sur la proposition de David et en raison de l'importance que prennent les réunions de la Fédération, le comité désigne les camarades Plassat et Raymond-Lugat comme membres suppléants pour représenter notre Amiéale à ce groupement.

Plusieurs camar:ldCs ayant fait remarquer It peu d'afnuence aux réunions mensuelles pendant la période estivale, il est décidé de supprimer, comme chaque année, celles de juillet, août et septembre.

: ::

-.

Le règlement de ia Caisse de secours étant définitivement adopté, sa parution dans le

prochain bulletin est votée.

La séance est levée à 23 h. 30.

Le président, Le secrétaire général, Lucien Datid.

Maurice VUILLAME.

En raison des vacances et du peu d'affluence aux réunions mensuelles pendant la période d'été, le comité a décidé de supprimer celles de juillet, août et septembre.

Caisse de Secours Conformément au vœu émis par l'Assemblée générale du 8 novembre 1924, le comité, par délibération du 5 mai 1925, a établi le règlement de la Caisse de Secours comme suit But. — La Caisse de Secours, établie par l'Association en vue de continuer les rapports de camaraderie et de soutien qui unissent les anciens combattants du 89" R.I., a pour but de venir en aide à tout camarade sociétaire, à jour de ses cotisations, qui, par suite de circonstances fortuites ou exceptionnelles, se trouverait dans une situation extrêmement difficile, dans une situation de détresse (accident corporel grave, aide la famille en cas de décès du sociétaire, etc.).

Administration. — La Caisse de Secours est administrée par une commission de trois membres présidée obligatoirement par le président du comité. Dqux assesseurs, choisis chaque année parmi les membres du comité, lui

:

à

sontadjoints.

La commission statue souverainement, avec la discrétion la plus absolue, sur tous les cas

qui lui sont soumis.

Elle rédige, en fin d'année, en vue de l'Assemblée générale annuelle, un compte rendu sommaire de ses travaux, sans faire aucune mention nominative des secours alloués.

Comptabilité. — Le trésorier de l'Association, ayant la charge des fonds de ladite caisse, mentionnera tous les mouvements de recettes et de dépenses dans un compte spécial qu'il ouvrira sur ses livres sous la rubrique Caisse de Secours. « Nul n'a le droit de distraire pour un autre usage les fonds recueillis pour la Caisse de Secours.

Les frais d'administration seront supportés par la caisse de l'Association.

Moyens. — La Caisse de Secours est alimentée soit par des souscriptions affectées spécialement à ce sujet, soit par des prélèvements faits sur le produit des fêtes, soit par des quêtes, dons, tombolas, etc.

Règles générales.

Tout sociétaire a droit aux avantages de ladite caisse dans les conditions fixées ci-dessus, mais les quotités de secours étant essentiellement variables, seuls les membres de la commission sont juges de la fixation des sommes, et leurs décisions, prises en tenant compte du présent Règlement et le plus équitablement possible, sont sans appel.

Le comité.

-

:

ANCIENS DES 172e-372e R.I. Etaient présents Hiibner, Bailly, Steinbach, Beuffier, Michel, Tricotel, Feret, Bourgeot, Mettas, Trhardt, Arcuset, Baudy, Etranz, Jacotin, Alinat, Le Texier, Hattemberg, Martin, Argenvilliers, Bonneati, Mairet, etc.

S'était excusé Bonnefont.

Hübncr, qui préside, déplore une nouvelle défaillance le conférencier n'est pas là.

Décidément, nous r,(; sommes pas chanceux, quant à ces causeries dont nous espérions beaucoup. Le Dr Ménétrel est annoncé pour juillet; il est possesseur d'une collection unique de photos prises en Orient, lors de la campagne du 372e. 11 nous en a promis la projection sur l'écran; s'il tient parole, nul doute que les auditeurs-spectateurs ne soient vivemnt intéressés, car le Dr Ménétrel aura certainement « la manière » pour faire défiler

:

devant les yeux de tous les souvenirs fidèles tant auprès de noire dévoué président, afin qu'il reste à notre têtè. N'ignorant pas les obsque la photographie a enregistrés.

Avard lut le procès-verbal de la dernière taclesauxquels se heurte trop souvent Hübner, assemblée générale. Le compte-rendu en est Pécaud, avec beaucoup de ménagements, car adopté après deiiou,.-elles explications d'Hüb- il connaît la grande susceptibilité de notre proposition Chevalier, camarade, ne put cependant pas passer sous ner au sujet de la allouéeea chaque nais- silence l'effort considérable fourni par Hiibner, relative à la prime sance; nous ne pouvions, décemment et 'léga- effort quotidien, encouragé parfois, mais quellement, accepter une nouvelle modification. que fois accru par suite de la défaillance de" Hiibner signale un livre « En Macédoine », certains, qui n'accomplissent pas tout leur dont l'auteur n'est autre qu'Arène. Ce cama- devoir. La situation est simple du moins — rade regretté, qui lit campagne avec le 372e, Pécaud l'espère — que tous ceux qui ont L raconté les principaux événementss auxquels une fonction l'exercent complètement, et le son régiment a pris part. Cette vision du président continuera à diriger tous les camafront d'Orient intéressera sûrement tous les rades, chez lesquels il a suscité une amitié anciens camarades de combat d'Arène. Arcu- sincère. Hübner doit penser à la sympathie set, Michel, Boigeaud, Le Texier, Bourgeot reconnaissante que nous éprouvons tous pour manifestent aussitôt le désir d'acquérir cet lui, d'autre part, nous devons, plus que jamais,' le seconder. Sa situation professionnelle lui ouvrage.

Le courrier est dépouillé permet moins de loisirs qu'auparavant, il sera Gaume et Boyer-Ressis ont répondu favo- contraint à des voyages qui pourront quelrablement à l'appel lancé par Hiibner, relati- quefois l'éloigner de Paris, lors des assemvement à un groupage de photos prises au blées générales. Pécaud, Stanz,Tricolet, Bourfront. Ils en ont envoyé quelques-unes qu'Hüb- geot, Féret, et j'en passe, prennent l'engageuer fait circuler. ment de servir l'association du mieux qu'ils le Une bonne nouvelle le comte 0' Sullivan, pourront. dont les anciens du 172* ont gardé un souveHübner, visiblement ému, ne revient cepennir excellent, sera des nôtres à la prochaine dant pas sur sa décision, mais nous avons assemblée générale. l'impression qu'il changera d'avis.

Labbé et Gros, qui habitent la région de A 23 h. 30, la séance est levée. l'Ain, ont été pressentis — Gignoux et deux Le secrétaire PÉCAUD. autres le furent également — en vue de la formation d'une section analogue à celle qui fonctionne si bien dans le Doubs. Tous LA COLONIALE Compte-rendu de la réuabondent dans notre sens, et proposent déjà, nion de propagande, de Houilcomme président possible, Bochet, ancienneles (Seine-et-Oise). ment capitaine au 172% domicilié à quelques Deconcert avec la section kilomètres de Lyon.

Reuil, la Coloniale, donna Il est parlé ensuite d'une modification aux à iasalle Roquillonà à Houilstatuts qui sera exposée et commentée dans les, une grande réunion de le prochain bulletin. propagande.

Elle a trait à la création d'une nouvelle Cette réunion était présijitégorie de membres dits « Membres affidée par M. le maire de Houilles. liés ».

Dès le début de séance, le camarade RiDe la réalisation de cette idée nouvelle, nous attendons grand bien; douze amis ont gaut, remercie M. le maire d'avoir bien voulu déjà répondu favorablement, d'autre sont en accepter la présidence de cette réunion.

Celui-ci dit avec éloquence, toute sa joie puissance. Tous ces membres affiliés, nous secourront, et moralement, et matériellement, de présider cette réupion d'anciens coloniaux, quoi de mieux ayent lui-même servi sur la terre d'Afrique, Un appel est fait aux camarades de bonne c' ayant de la famille aux colonies; d'autre volonté, qui voudraient bien nous sacrifier part, ayant pris connaissance des statuts de quelques heures de loisir : Stranz et Alinat la Coloniale, il félicite les dirigeants pour 'œuvre admirable et désintéressée qu'ils acse font inscrire, ce dernier plus particulièrecomplissent au point de vue de la mutuament pour le service de propagande.

En tant que délégué à la Fédération, Baudy lité.

Le camarade Rigani développe les principes fait son compte-rendu mensuel une souscription est ouverte, tendant à prouver aux de la mutualité etrappelle les paroles prosoldats français qui font campagne au Maroc, noncées par l'illustre M. Léon Bourgeois, anl'assurance de notri gratitude et de notre cien président du Sénat, qui aurait voulu admiration. voir la mutualité s'étendre davantage en Il signale une nomelle station thermale, France, pour le ben de la société, tant au point de vue matériel qu'au point de vue à Evaux-les-Bains (Creuse), qui accorde 10 moral.. de remise aux anciens combattants.

Il fit appel aux auditeurs, anciens coloPécaud parle alors de la sortie de Fontainebleau; l'association en retire un bénéfice niaux, de venir se joindre à notre grande faimportant (exactement 183 francs). Tout a mille coloniale où iègne encore, loin des tromarché à peu près, bein que le sort nous ait piques. cette même cordiale fraternité qui fait été contraire; un malencontreux accident — houneur à tous ceux qui ont servi la France la rupture de l'arbre à cardan — nous a dans notre empire colonial. privés de la promenade projetée dans la forêt Le camaradeLegrand, président de la secde Fontainebleau. Les organisateurs n'en pou- tion de Reuil, donna connaissance des avanvaient mais, aussi, pas un invité ne s'est tages accordés aux membres de la Coloniale.

Prime à la natalité 150 francs indemnité plaint. Nous devons sûrement de bénéficier de tant de clémence, au restaurateur, qui nous de maladie : 210 francs pour trois mois de indemnité.de décès maladie 1.000 francs traita supérieurement. services juridiqu, de Une nouvelle sortie est annoncée; la région remis aux avants-droit choisie est celle de Compiègne. Plommet a placement, de remise commerciales, etc.

D'autre part, le conseil d'administration met naturellement été presenti., son concours ne peut qu'être précieux, puisqu'il et domicilié à l'étude un projet qui sera une merveille de à Compiègne même. Nous emprunterons la la mutualité et qui consistera à allouer aux \oie ferrée, avec l'espoir d'une réduction de enfants âgés de moins de 15 ans, en dehors du pécule annuel que la société verse déjà Pécaud s'en occupera.

50 Et, événement imprévu, Hiibner donne sa à ses orphelins, une iindemnité de 15 francs démission. Stupéfaction générale; tous les par mois à tous les enfants qui auraient le camarades présents ne savent que penser de malheur de perdr.e leur père avant leur quincette décision, qui les désempare littérale- zième année.

Le camarade Brossant, avocat à la cour ment.

Pécaud, se fait leur interprêtre. en insis- d'appel de Paris, dit a son tour toute sa joie

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la

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de se trouver au milieu des camarades de

Houilles, ayant passé dans cette ville une partie de son enfance.

Tous les orateurs furent très applaudis.

La fanfare de tambours et clairons, que préside notre tout dévoué camarade Roussel, prêta son concours et se fit également applaudir.

Une matinée dansante gratuite, avec le concours de l'excellent orchestre Jazz-band de Houilles, eut le plus grand succès et termina la réunion.

Compte rendu de la promenade annuelle du 2

ljuin

1925.

Notre promenade annuelle a eu lieu à Brévannes où le rendez-v{.us avait été donné pour midi, chez le camarade Taby, restaurateur au dit-lieu, place du Marché.

Un temps superbe favorisa cette sortie champêtre. Le départ eut lieu à la gare de la Bastille, à 8 h. 25; à 9 heures, de nombreux camarades descendait du train à BaissySaint-Léger et de là, d'un pas alerte, se rendaient à Brévannes.

Une promenade dans les bois fût organisée avant le repas, qui, servi à midi, réunit 75 convives; la plus large gaîté régna durant ce déjeûner qui se prolongea jusque près de 3 h. 30.

On dansa, puis on se mit en route pour la campagne environnante et à 20 heures, 50 convives se retrouvaient au dîner.

Le repas du soir fût aussi cordial que le déjeûner; on se sépara à 10 h. 30, satisfaits d'une journée aussi agréable qui sembla trop courte à chacun de ceux qui y prirent part.

Compte-rendu de la réunion du 28 juin

nt

1925.

:

La séance est ouverte sous la présidence du

camarade Rigaut, vie-président.

Etaient présents les camarades Vidal, Avrillier, Gilbert, Depuille, Huon, Jacquinot, Desmarest, Suinary,Iluard, etc.

Général de Trentinian, Quès et Excusés Sneyer.

Le

:

camarade Depuille, secrétaire-adjoint,

donne lecture du procès-verbal de la dernière iéunion. Procès-verbal adopté sans observations.

Lecture est ensuite donnée de la réunion de propagande qui a eu :ieu à Houilles, le 14 juin dernier, sous la présidence de M. le maire de Houilles, et organisée par nos camarades de la section de Reuil.

Compte-rendu de notre promenade à Brévannes, le 21 juin.

Compte-rendu du pèlerinage sur la tombe du Soldat Inconnu, dimanchem atin, de concert avec les camarades de la F.F.A.M.C Le camarade Huard, donné de vive voix, quelques détails sur la cérémonie organisée à Notre-Dame, par le Souvenir Français.

Le camarade Rigault fait savoir qu'il a représenté la Coloniale à l'assemblée générale de la mutualité, qui s'est tenue dans la matinée de ce jour, à la Mairie du troisième arrondissement.

Il dit également avoir représenté notre groupement au congrés de la mutualité qui a eu lieu au Grand-Palais, le vendredi 26 juin.

Le camarade Depuille donne lecture d'une lettre des anciens coloniaux de Marseille, qui ont eu l'heureuse initiative de fonder dans leur ville, un foyer colonial, où tous les coloniaux de passage peuvent aller.

Lecture est donnée d'une lettre du camarade Teuvet et une du camarade Bonnesœur, assez gravement malades, des vœux sont faits pour le rétablissement de nos camarades.

Ont été désignés pour assister aux obsèques des camarades venant à disparaître, pendant la période du 15 juillet au 15 octobre, les camarades dont les noms suivent

:

Eilfa; Espiant; Ferdinand; Fauin; Fortune; Faunas; Fanechon; Fleury; Fonteville; Forler, en tout dix membres.

Sont admis à la Coloniale, en qualité de

membres actifs : Steiner; Moteau; Gounet; Péan;.Fauré.

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est

levée.

Une Sauterie est organisée, grâce à la bienveillanoo du fils de notre camarade Dumont.

Le secrétaire-adjoint DEPUILLE.

:

AMICALE DES A. C. DES 147e-347e R. I. Compte-rendu de la réunion mensuelle du 19

juin

1925.

La séance, présidés par le camarade Sontag, président de l'Amicale, assisté de notre trésorier Marielle, des camarades Hardy et

Simandre, conseillers, et Feyaubois, secrétaire; est ouverte à 21 h. 30.

Notre président donne la parole au camarade Feyaubois pour la lecture du compterendu de la séance précédente en date du 15 mai 1925.

Aucune objection n'était formulée par les membres préents, es compte-rendu est approuvé.

Notre dévoué camarade Sontag remercie les membres (peu nombreux, l'approche des vacances était un peu la raison) présents à notre réunion.

Excusés notre vice-président Tricotet, M. l'abbé Derniau,M. Folz.

Parmi nous, nous avons le dévoué Dr Gand, qui a assisté et soigné avec un zèle admirable' pendant de longs mois notre regretté camarade Van Acker, mais hélas le terrible mal terrassa Van Acker et le lundi 8 juin, à 4 heures du matin, il expirait, en pleine lucidité, dans les bras de sa tendre épouse en lui laissant la lourde t.îl'he de veiller et d'élever leur adorable fillette Françoise, âgée de 4 ans

:

!

et demi

!

Cher docteur, l'Amicale est fière de vous compter parmi ses membres d'honneur, votre dévouement, votre bonté même que vous avez blessés ou eu pour les nombreux camarades malades, qui ont reçu vossoins empressés; comme auprès d'eux vous vous êtes rendu au chevet d'un membre de l'Amicale, jusqu'à son ! comme dernier souffle, il a ieçu vos soins Pour vous haut vous l'eussiez fait « là ! docteur « Amicale » n'est pas un vain mot Au nom de l'épouse eplorée, au nom de tous les A. C. des 147° et 347e merçi !

Notre camarade Sontag donne lecture d'une missive de la Fédération française qui accuse réception et remercie l'Amicale de l'envoi de I: somme de 5 francs destinée à la souscription pour l'achat d'une couronne déposée sur IF tombe du Soldat inconnu, le 28 juin 1925.

Pour la cérémonie du 28 juin la Fédération donne rendet-vous aux A. C. à 10 heures, place de la Concorde.

Notre président donne communication d'une lettre du capitaine Dlicret, 66e régiment de tirailleurs, actuellement au Maroc. Le capitaine Ducret blessé est en traitement à l'hôpital militaire de Mecknés. Le camarade Sontag est chargé de transmettre au capitaine Ducret, au nom de tous les membres de notre Amicale, nos meilleurs' vœux et sincères féli-

! !

»

!

citations.

Le camarade Sinav s'excuse de son abstension au banquet du 23 mai dernier.

Une fois de plus nous abordons à la suite d'une lettre du capitaine Lebeau, la question du groupe de Sedan.

Une lettre de notee cher président d'honneur, le général Rémond, nous transmet ses sentiments au sujet de l'autonomie complète désirée par le groupe Sédanais. Comme l'écrit le général Rémond, pourquoi pas un groupe séparé dans le Nord, 17n autre dans la Somme, Pas-de-Calais, etc. ! Pour les généraux Rémond et Claudon, il n'y a que des camarades ! sans,distinction de d'une même Amicale régions I Notre président, ie docteur Gand, les camarades Hardy, Fontanges, Clachaut, exposeront leurs idées au sujet de la caisse de secours

!

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unique.

:

Les

ainsi

avis

quoiqus partagés se résument

Pourquoi ne pas vouloir faire partie de l'Amicale, au point levue cotisations Pourquoi alors cette ristourne de un franc prélevée sur chaque cotisation et destinée à aliUn exemple menter la caisse de secours cinquante membres donc cinquante francs à la caisse de secours, mais alors Sedan peut nous demander queiques temps après ce versement une somme double destinée à secourir un camarade du groupe sedanais, pourrons La caisse de secours est uniLOUS refuser que ou alors en proportion du nombre des adhérents de la section sedentaise ?

Enfin d'après les sages réflexions du docteur Gand et du sanglier convaincu Hardy,

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est décidé que nous nous entiendrons la pour l'instant et nous confions à nos président et vice-président d'honneur, le soin d'or! le rapprochement comganiser la victoire plet de Paris, Sedaa et autres départements du Nord et de l'Est, parmi lesquels étaient recrutés les lignard des 147" et 347e.

Lecture d'une lettre du camarade Lion, regrettant de ne pas avoir reçu la convocation pour le banquet du 23 mai.

Comme notre réunion touchait à sa fin, notre président fait part aux camarades. de la naissance (mais bien entendu c'est 'de coude Michel Clayeux, fils tume tous les du lieutenant Clayeux, membre d'honneur de l'Amicale. Nous adressons à Mme et M. Clayeux, nos vives -espectueuses félicitations et nos meilleurs vœux pour ce petit bambin.

La séance est levée à 23 heures. Prochaine réunion, vendredi 17 juillet 1925, à 21 heures. j]

!

mois

et

Pourlecomité,

Le secrétaire : R. FEYAUBOIS.

:

AMICALE du ?/ mixte et 6' R.M.T. Président d'honneur Général Naulin, commandant le 30" corps d'ramée).

Réunion du 20 juin La séance et ouverte à 21 h. 30.

Le président fait part aux camarades du décès du colonel Trapet,qui fut en 1915, chef de bataillon au 38 mixte, puis fut placé à,la tête du 38 régiment bis de zouaves. Le colonel Trapet avait fait toute sa carrière au tirailleurs, à la légion étrangère et aux zouaves.

Un peu original, il fut toutefois un rude soldat, excellent chef, très brave et très etimé de ces hommes. Il a laissé au 3emixte, le meilleur souvenir.

Après la guerre il s'était retiré à NuitsSaint-Georges, son pays natal, et ses compatriotes l'avaient nommé maire de la ville.

Voici un extrait du journal Le Progrès de la Côte d'Azur, qui relate le décès et les obsèques du colonelfirpet : KIHTS-SAINT-GEORGES. — Décès de « notre ancien maire. — Mercredi matin,s'est éteint, dans sa 63e année, M. Claude-François Trapet, commandeur de la Légion d'honneur, ex-lieutenant-coloncl du 3e bis de zouaves, maire de Nuits-Saint-Georges dans la précédente municipalité, dont l'état de santé était très précaire depuis un certain temps. Ses obsèques ont eu lieu nier vendredi, à 14 heures, £\u milieu d'une nombreuse assistance.

M. Trapet avait l'estime de toute la population. Il était avant tout un très honnête homme et, comme maire, il avait eu reprendre une situation pénible du fait de la guerre.

M.Challand, notre maire actuel, dès connaissance du décès, s'est empressé de fâire mettre én berne le drapeau de l'Hôtl de

à

Ville.»

Le président est chargé d'adresser à la fa-

mille du colonel Trapet, les condoléances du 3" mixte.

M. Gaudefroy faut part également de la mort de notre camarade Viel, décédé à la suite d'une longue et douloureuse maladie. M.

Gaudefroy désigné pour présenter à la veuve de notre regretté camarade les condoléances de ses nombreux amis.

Lecture est donnée d'une lettre du camarade Challdé, de Creil, ancien caporal au 3e mixte, * qui demande des renseignements sur notre Amicale.

Le nécessaire a été fait par le président, Lecture est donnée d'une lettre du camarade Macpherson, trésorier-général de la Fédération, remerciant l'Amicale du 3e mixte d'avoir contribué aux frais d'achat de la couronne qui sera déposée le 28 juin, sur la tombe du Soldat Inconnu.

Au sujet de cete manifestation, le président rappelle que le rendez-vous des anciens combattants du 3e mixte, est à 10 heures précises, au pied de l'Obélisque, place de la Concorde.

Sur la proposition du capitaine Vergnettes, l'Amicale enverra son obole à la souscription ouverte pour venir en aide à la veuve du général Mangin, qui a nuit enfants à sa charge.

La prochaine réunion de l'Amicale, aura lieu au mois d'octobre.

Le président, H. DÉCHER.

AMICALE des ANCIENS du 510. R.C.C. Compte-rendu de l'assemblée générale du

2juillet.—21h.30.

La réunion est présidée par le camarade Noël. al est donné lecture du procès-verbal de la

.éauce précédente. Ce procès-verbal e-st adopté tues, observation.

Lecture est faite de la correspondance. Une 1..;tJE d'un ancien du ;}]IF, Fex-sous-off. Delautre nous fait connaitre sci intention de créer dans le Nord de la France — de concert avec le lieutenant de réserve Maquet — une filiale de notre Amicale.

Le vice-président Mallez donnera une réce tu. dévoué, pour unir ponse favorable 1 parisiensaux « Mnu » Notre camarade Chalançon propose.l'affiliation de norrei-cciéié aux- anciens de la Rhur et de la Rhénanie, dans le but de pouvoir enregistrer, peut-être, quelques adhésions au titre « membre actif » d'officiers actuellement en service. roposition est repoussée pour les CeLe causes suivantes : 1° en service ces oificiers ne peuvent être membres actifs; 2° que rien ne les empêche de devenir membres bienfaiteurs.

Un camarade propose d'accepter à notre Amicale, des anciens militaires ayant servi aux 517e et 521". Nous ne le pouvons dit Chalançon, attendu que nous voulons que notre Amicale se compose exclusivement d'Anciens du 510° et nous ne voulons pas pour quelques-uns, changer notre titre. Rien n'empêche désireux de faire un ancien du 517e ou 521e, d'y demander son partie de notre groupement admission comme membre bienfaiteur. Recommandé par un des nôtres, il aura tout comme un Ancien du 510e, les avantages moraux et financiers que lui confère notre Amicale.

Par l'entremise de notre camarade Schlosscr, une salle ou nous pourrions tenir nos réu'nions mensuelles nous est gracieusement offerte. Le présidentajoute qu'il pourrait bien se faire que notre prochaine réunion ait lieu, 10, boulevard Saint-Martin.Dans ce cas, les convocations seraient rectifiées et envoyées en temps utile.

Le trésorier Ogent se rappelle au bon souvenir de quelques camarades qui ne songent pas très régulièrement à leur obligation financière. Il les convie à venir s'acquitter le plus rapidement possible envers notre trésor.

- Prochaine réunion jeudi 6 août.

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Le secrétaire général, GOURVIL.

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ANCIENS des 1728 et 372' R.I. J-IÜbner, Boigeaud, BonEtaient présents l:don, Erhardt, Michel, Avard, Bouffier, Baudy, 0' Sullivan, Steinbach, Bonneau, Delomme, Martin, Dussault, Gasnier, Pécaud, Borderie, Bailly, Tricotel, Germain.

S'était excusé : Plommet.

Hübner présente aussitôt, le commandant Sullivan, dont la visite avait été annoncée; en termes simples, s'adaptant heureusement à la personnalité bien connue du commandant, le président rappelle brièvement ce que fut grande largeur de vues cet officier, dont n'avait d'égale que la bonne humeur. Lecommandant 6' Sullivan, visiblement ému, remercie en formulant tout le bien qu'il pense de notre Association.

La discussion des diverses questions inscrites à l'ordre du jour débute par la lecture du compte-rendu de la dernière assemblée générale; aucune observation n'étant présentée, ledit procès-verbal est adopté.

Peu d'adhésions nouvellès sont signalées six exactement. Notre effectif es tactuellement de393. Ce ralentissement dans la progression est dû sans aucun doute aux vacances qui sont commencées; les esprits sont aux départs et non plus au prosélitysme.

Peu de nouvelles de cc la section franccomtoise »; Perrot ne donne quebrièvement le compte-rendu de l'assemblée qui s'est tenue à Montbéliard, le li juin. Jay étant absent, par suite d'un accident d'automobile, survenu alors qu'il se rendait au lieu précité, la réunion perdit de son caractère officiel, et ne tut plus — les trente présents ne s'en plaignirent d'ailleurs pas — qu'un groupement de camarades, heureux de se retrouver. Ont été remarqués MM. Brazier de Thug, Boissière, Beverboire, Talon, Lhevrolet, Dr Muller, Lux, Blanc-Garin, Léger, Marthe, Riégert, Huguenschmitt, Bardey, Trinqueleur, etc.

Un nouveau rendez-vous fut décidé, pour septembre, à Morteau; Perrot ajoute que nous pourrions sans doute, bénéficier d'une augmentation de la subvention qui nous est consentie par la ville de Belfort. Grâce à l'appui ciu Dr Muller, il est possible que nous touchions, non plus 100 francs, mais 500 francs.

Acceptons^en l'augure, tout en remerciant le Dr Muller, de la démarche qu'il fera.

Rien de nouveau, en ce qui concerne la tréation d'une section dans l'Ain; Bochot, Gros et Labbé ont écrit et promettent leur concours en vue de la réalisation de cette idée qu mous éspérons féconde.

Barrais et Beaumont Ct prennent femme et - nous en informent. Nos félicitations et vœux de bonheur aux futurs époux.

Pécaud parle de la promenade projetée, lors de la précédente assemblée générale. Il a reçu une réponse de Plommet; notre président honoraire se charge évidemment de l'organisation, puisqu'il habite Compiègne et que nous devions excursionner aux environs de :1 abonde dans. notre sens cette ville. Mais, exé— Il craint que le temps manque pour cuter tout le programme qu'il a élaboré. Quinze jours, ne suffisent évidemment pas pour arrêter tous les détails d'une sortie et recueillir, un nombre suffisant d'adhésion. L'assemblée se range à l'avis de Pécaud et décide que cette promenade n'aura pas lieu. Retenons cependant une précision intéressante i! nous sera facile d'.,btcllir une réduction "de 50 %,lorsque nous emprunterons la voie l'orréei Pécaud connaît maintenant le procédé à employer la demande, libellée d'une certaine façon, aboutit toujours à une solution satisfaisante. Quelques camarades demandent u.'e sortie pour le premier dimanche d'octoI.,rc, arguant la clemence de la saison automnale. Une acceptation clt. principe s'ensuit.

Jhibner insiste 1 n(l'.!.teHl hn les avantages des « membres CL-i'tainy que nous atlenc'o affiliés Il. Sans être pesiiiivj.'t, il déplore une pénurie d'adresse. Toute* ,!les que nous

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possédions ont été utilisées,:»IJ bien les anciens présentés o.jtr( ondu favorablement, ou bien ils se cantonnent dans un mutisme que l'on peut maintenant qv-ilfier d'irréductible.

Le comte Sullivan mquel il est demandé des piécisions à ce auje% ne fait que confirmer ce que vient de dire Hübncr. Les atchives du régiment dissout ont été confiées à un autre éi>i'r!er.t, qui en a ainsi plusieurs' en garde.

Impossible d'obtenir des renseignements dans de telles conditions. Que tous les adhérents puisent dans leurs souvenirs, le plus de noms C'est là îo seul procédé ayant vraipossibles ment des chances d'aboutir.

Hiibner informe l'assemblée, d'une décisiôn qu la prise le bulletin est insuffisant pour les convocations aux assemblées générales i^eusuélles. Beaucoup de camarades oublient In date, il arrive aussi que cette dernière est changée. Conséquence : certains ne viennent pasDorénavant, nous enverrons des convocations personnelles; l'adhérent, malgré lui, i l'a la circulaire et pour faire honneur au conférencier annoncé, -e fera violence et réfavorablement à l'appel que lui adres1 oiuïra se le comité. Car les conférences reprendront eu octobre; la saison hivernale se prête mieux à ce >< piment » d'assemblée générale. Nul d iiite qu'elles n'obtieiidront le succès que nous os'cvmptons.

Pécaud, grâce au colonel Girod, a obtenu' l'autorisation de visiter le Pall!is-Bourbp!,. liars la matinée 'LU dimanche 26 juillet. baudy, en tant qui délé^u à la Fédération., déploré 1& petit nombre de camarade-, qui se sont rendus à la cérémonie organisée à l'Arcde-Triomphe. Bourgeot et lui ont été nos seuls

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*

eprésentants.

Iübner lève la séance à

heures, après avoir fixé la date de la prochaine assemblée t'ii.i-jrale. Elle aura lieu à la Taverne du BonAccueil, 7, rue du Temple, le premier samedi d'octobre.

Le vice-président, G.PftrîAiTn. 23

LES « BIGORS »

(Anciens de l'artillerie et de la marine coloniale) Réunion du 4 juillet 1925.

En l'absence du président Minault, excusé, séance est ouverte à 20 h. 45,par le cattiarade Deltheil, trésorier.

Etaient présents, les camamarades : Ameline, Aubrun, Chantal, Deltheil, Epeaux, Triboulat, etc.

Minault, Fourny, Ritter et. Tiger.

Excusés La parole est donnée au secrétaire, pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion qui est adopté à l'unanimité. correspondance : Lettres des anciens Marsouins et Coloniaux de Marseille, nous inviLe président de séance donne lecture de la tant à l'inauguration du Foyer colonial, sous les auspices dela Fédération nationale des anciens coloniaux. ettre du vice-président Fourny, qui a représenté la société à la cérémonie qui a eu lien à la tombe du Soldat Inconnu, cérémonie au cours de laquelle, une couronne a été déposée, au nom des Fédérations des anciens militaires et combattants.

Lettre du rédacteur en chef de l'almanach du Combattant, demandant tous renseignements utiles sur la société pour l'édition 1926.

Une demande d'adhésion du camarade Didier est acceptée à l'unanimité.

La séance est levée à 22 h. 15.

Nota. — Pendam les mois d'août et de officielle des « Bigors », septembre, la réuni du premier samedi, sera remplacée par une réunion amicale, à laquelle sont conviés les camarades présents ou de passage à Paris.

En cas d'urgence, se conseil d'administration sera, convoqué par le secrétaire.

Le secréatre, Le président, G.MINAULT. Henri EPEAUX

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plessy.

ANCIENS du 69° R.I. La séance est ouverte à 21 heures, sou3 la présidence de David.

Présents : David, Chaix, Plassat, Guenot, Leplus,, Savinien, Raymond-Lugas, Leonoris, Watteau, Vuillame.

Piôt, Jeannard, DuAbsents

:

Excusés Chaussard.

Le président donne lecture de la correspondance.

Lettre de Mme de Parecourt-Pimodan, nous informant d'un service de bout de l'an, célébré à la mémoire de notre regretté président d'honneur. David rend compte qu'il a représenté l'Association à cette cérémonie.

Guenot entietient le comité de la situation du comité de Vauquois. Un gros effort est tenté actuellement pour compléter la somme nécessaire à l'érection du monument.

La pose de la première pierre sera faite vraisemblablement dans la période du 15 septembre au 15 octobre. Des déductions de voya-

faites aux camarades qui voudront participer à cette pieuse cérémonie dont les détails paraîtront en temps utile dans le bulletin.

Plassat rend compte de la manifestation du 28juin 1925, à l'Arc-de-Triomphe. Un cortège imposant dans lequel figuraient de nombreux anciens du 89° a tenu à prouver son attachement indéfectible au culte du souvenir.

Leonoris expose la situation financière. La caisse de, secours qui a déjà soulagé quelques infortunes est actuellement de 258 francs.

Le montant de la caisse pour l'entretien des tombes s'élève à 677francs.

Le fonds de roulement s'élève à 342 fr. 20., L'ordre du jour étant épuisé, la séance est ge seront

levée à

11

h. 40.

Le président,

Lucien

Le secrétaire général, Maurice VUILLAME.

DAVID.

LE BURNOUS L'Association amicale et philantrophique des anciens spahis a tenu sa réunion mensuelle, le 8 juillet, sous la présidence du com-

mandant Fabre.

Après lecture et adaptation du procès-verbal de la dernière réunion, le président fait part des nominations survenues dans la Légion d'honneur, depuis le mois dernier. Ont été promus Officiers de la Légion d'honneur le lieutenant-colonel du Bois de Beauchesne, 2e dragons; commandant Perrot 1,1 spahis; de La Tnille-Trétinville, 22e spahis marocains.

Chevalier delaLégion d'honneur: le capitaine'Djéziri, 3° dragons.

Médaillés militaires chef Garry, 1er chasseur d'Afrique; adjudant Ganache, 8e spahis; maréchal des logis Franchi, 8e spahis; chef Bullian, 5e spahis.

Le 28 juin, une délégation de dix membres a représenté le « Bunions » au pèlerinage de la Fédération, sur le tombeau du Poilu Inconnu, comme les années précédentes.

Le secrétaire donne ensuite connaissance des cinquante et une adhésions nouvelles, reçues depuis la dernière réunion.

Puis, le commandant Fabre lit un certain nombre de lettres venant du Maroc, et donnant des détails intéressants sur les opérations en cours. Il ajoute que le comité de direction, dans sa récente séance, a décidé sans attendre la réunion de ce jour, d'envoyer au maréchal Lyautey, 500 francs peur les blessés du corps d'occupation, car nombreux sont nos camarades au Maroc, sans compter,ceux venus avec les renforts d'Algérié, de Tunisie, et de Fran-

:

:

:

ce.

Voici la lettre qui accompagne l'envoi fait

Burnous .il Monsieur le maréchal, J'ai l'honneur de vous faire part que le comité de direction de l'Association, au cours de sa dernière, réunion, m'a chargé de vous

par le

«

:

transmettre la motion suivante, votée à l'unanimité spahis et anciens spahis, membre de « Les »l'Association, adressent à leur éminents d'honneur, Monsieur le maréchal ,) membre Lyautey, ainsi qu'auxbelles troupes du Ma» »roc qu'il commande, avec l'expression de attachement et de leur vive sympathie, » leur les plus sincères de succès. » les vœux Tenant également à donner un témoigna» de sollicitude aux blessés du front nord » ge du Maroc, l'Associationenvoie la somme » de 500francs à Monsieur le maréchal Lyau> le priant de vouloir bien la répartir » tey, en mieux des intérêts des blesés apparté» au d'opérations. » » nant aux troupes En conséquence, j'ai l'honneur de vous faire parvenir sous ce pli, la somme de 500 francs.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le maréchal, l'expression de mes sentiments respectueux et Le président, dévoué.

Commandant P, FABRE. Le président ajoute qu'il est heureux d'apprendre que la Fédération a ouvert une liste de souscription pour les blessés du Maroc, car il y a chaque des camarades mis hors de combat, et lesopérations devant être longues, il est nécessaire de s'organiser pour enenvoyer d'autres secours. Il fait appel aux membres des sociétés affiliées à là Fédération, pour qu'ils pensent aux oldats qui se battent dans le Riff pour sauver la civilisation.

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures.

La prochaine réunion aura lieu le12 août.

SEBASTOPOL » Anciensdes 74e et 274" R.I. et du 22e R.I.T. Procès-verbal de la réunion du 8 juillet «

1925.

Correspondance. — M. Henri Duval remercie de l'honneur qui lui est fait en le nommant membre honoraire.

Le capitaine Desmaires donne des nouvelles rarticulièrement intéressantes de sa vie en campagne, au Maroc, où il a pris part aux combats de Djebel-Messaoud et du massif de BibaDe. Une lettre du faire-part du décès du beaupère de notre camarade, le capitaine Millot, à qui oni été exprimées les condoleances de la

société.

Le général Schmitz — qui comptait venir u la réunion — a retï l'avis officiel de la mort de son fils adoptif, jeune lieutenant de 23 ans, 3 juillet. croix de guerre, tue au Maroc Déjà blessé assez sérieusement au mois d'avril, jeune officier avait l"cj(';nt sa compagnie, à peine rétabli. L'épreuve qui atteint si cruellement notre président d'h.)nr.:.u:' trouva un écho compatissant dans le cœur ce tous les camarades au nom desquels nous assurons c nos vives et affectueuses général Schmitz, condoléances.

Le président procède ensuite à la remise aux sociétaires, qui les Jn: demandée, des livres Des Hommes écrits par le généralMangin et des faits; Comment finit la guerre; Regards sur la Terre d'Afrique ».

Pèlerinage dans la Somme. — Aura lieu, sauf empêchement, je dimanche 27 septembre.

Départ de Paris à 7 heures et retour le même soir, vers 22 heures Dépense Environ 40 francs par personne. Le programme détaillé ser aenvoyé aux membres de la société des anciens de la 5e D.I. et communiqué à la prochaine réunion de laSociété Sébastopol, qui aura lieu le 9 septembre, à 21 heures.

En raison des vacances il n'y aura pas de de réunion en août Prochaine réunion. — Mercredi 9 septembre à 21 heures, au 28, boulevard de Strasbourg.

Le secrétaire de séance,

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:

A. RouzÉ.

: : :

ANCIENS du 69 R.I. Compte-rendu de la réunion mensuelle du 8juillet1925.

Laséance est ouverte à 20 h. 30, p.t..(fpnce du camarade Minet, président.

Picscnts Vingt-six camarades. camarades P.'chaud, Dere, Excusés : Grolez, Fayolle, Baudelot.

Après l'adoption du procès-verbal de la der(tp séance, le président donne lecture de la correspondance : Lettre du camaradeStola, toujours éloigné de Paris, qui nous promet a prochaine venue.

Leitres des camarades Bucquet et Henry, empêchés.

Lettre de M. Désiré Ferry, député de Nancy, retenu par d'autres engagements.

Le président transmet aux camarades présents les bons vœux du camarade Pichaut qui était parmi nous le 28 juin, au pèlerinage annuel à la tombe du Poilu Inconnu.

Le ralliement du (59e était dignement représenté à cette cérémonie qui fut imposante, tant par le nombre de camarades qui avaient tenu d'assister à cette réunion, que par l'ordre parfait dans lequel se déroula le cortège.

Le camarade Hecquet.

Nouvelle adhésion La parole est ensuite donnée au camarade Lévy, secrétaire, quirend compte de la dernière réunion de la commission des pensions

Etaient présents Commandant Aunis, capitaine Bazaille, lieutenant Henneton, lieutenant Martin, Robert, Mayer, Senneville, Varlt,

Ancourt, Mathis, Bouillard, Nichaut, Gohin, Stoum, Fournier (de Rouen).

Pector.

Excusé Nouvelle adhésion Bardry, du 351e.

Notrecamarade Henneton fait part à tous les camarades d'une letrte reçue de notre président, s'excusant de ne pouvoir assister à notre réunion, et souhaitant à tous de bonnes vacances.

Notre camarade Hcnneton ajoute qu'il compte bien sur tous, pour venir très nombreux à la réunion du vendredi 9 octobre et qu'il * est heureux de constater la présence de quinze camarads, à la dernière réunion, avant les Le secrétaire, vacances.

sous

Lt

A. MAYER.

AMICALE des 147e et 347e R.I. Compte rendu de la réunion mensuelle du

17juillet1925:

La séance, sous la présidence du camarade Sontag, ayant à ses cotés notre trésorier Marieîle, Hardy, conseiller, et Feyaubois, secré::l;I'e, est ouverte à 21 h. 45.

Nous avons le plaisir d'avoir parmi nous "Mme Hardy; l'Amicale adresse à l'aimable )(m';e de notre bon camarade ses vifs remer-

:

de la F.F.A.M.C.

Le camarade Lévy se dépense sans compter et le président est heureux de le féliciter, au nom. de tous ses camarades, pour la distinc-

:

tion dont il vient d'être l'objet A la suite des élections du 5 juillet, au comité départemental des mutilés et réformés de la guerre, le camarade Lévy a été élu membre de ce comité pour quatre ans.

Nos mutilés sont assurés d'avoir avec le camarade Lévy, mutilé lui-même, mieux qu'un collaborateur, un conseiller, pour toutes les démarches ou demandes qu'il sauraient à formuler. Il rappelle qu'il se tient à leur entière disposition.

Il n'y aura pas de réunion en août, pendant les vacances.

Cependant une permanence sera assurée au

-

;

siège.

AMICALE des 8 et 18e R.I. Compte-rendu du 9 juillet.

La séance est ouverte par M. Largier, président, entouré des membres du comité.

A l'unanimité, le procès-verbal de la réunion dernière est adopté ainsi que lesnouvelles admissions. Bienvenue est souhaitée aux nouveaux camarades.

M. Largier dit ensuite les succès remportés par les Radios de la Seine, qui se classent premiers au concours général des sociétés de préparation militaire. Aux applaudisements unanimes s'ajoutent les paroles de félicitations que notre président adresse à notre camarade Pialot, directeur des cours.

A la satisfaction générale, M. Largier annonce les nominations au grade de général des colonels, MM. Normand et Cecq.

M. Solal, vice-président, dit un mot pour annoncer le banquet Largier, qui aura lieu le 7 novembre à la Taverne du Nègre et convie tous les camarades, pour venir acclamer en nombre notre sympathique président.

La séance et levée à 22 heures. La parole est aux artistes de la danse. Les réunions d'août et de septembre n'auront pas lieu Rendez-vous au jeudi 2 octobre.

Le secrétaire-adjoint, Lucien COINTAT.

:

ANCIENS des 151e et 351e R.I. Notre réunion de juillet s'est tenue le vendredi 10, à 21 heures, au siège social, sous la présidence de notre camarade Hnneton, en l'absence de notre président parti en vacan-

ciements, la présence d'une dame rehausse une réunion d'anciens combattants!!

Communication pa'> notre dévoué président d'une lettre de B.le général Rémond, président ')Honneur de notre Amicale.

Le général Rémondémet l'avis que le montant de la cotisation devrait être le même, tant pour Paris que pour Sedan.

Dans sa missive, notre cher président d'honneur adresse un fraternel adieu à notre reetté camarad Van Acker.

Le généralRémond émet le vœu que l'Amicale offre, en cas de décès de l'un de ses membres, une palme au lieu d'une couronne et que l'inscription soit identique pour tous le libellé à son avis serait ainsi: ses membres Amicale des 147e et 347e R.I. » Ce vœu est approuvé par les camarades présents à la réunion.

La ville de Saint-Nazaire fait réponse qu'il lui est impossible à l'heure actuelle de faire partie de notre Amicale comme membre honoraire, le. pécule en étant la raison !

Journée du 147e. — Pour le service religieux oui, sera célébrée à la mémoire de nos chers disparus, le29 novembre 1925, à 10 h., en la chapelle des Invalides, notre dévoué camarade M. l'abbé Deniau se rendra auprès de M. l'aumônier des Invalides, afin de recevoir tous les renseignements utiles.

Notre président donne lecture d'une lettre de M. le général Claudon, vice-président d'honneur de l'Amicale, faisant part aux camarades de son abstention au banquet de -la Section Sedanaise.

Reçu du jovial Arnould une lettre dans laquelle il nous fait part de quelques propositions en ce qui concerne le Groupe de Sedan.

Lecture par notre camarade Sontag d'une lettre d'un ancien du147e, Hyon de Deville (Ardennes).

Nous avons le plaisir d'enregistrer l'adhésion d'un brave du 147e, le camarade Thomas, grand blessé; c'est au combat de Yoncq en 1914 que Thomas fut grièvement blessé.

Une autre adhésion, sensationnelle!! mais oui, celle du sanglier Hendrickx!! Allons vous chercher.Polyte oh! Polyte mais tout le 147e connaît Polyte La séance est levée à 23 heures. Prochaine réunion vendredi 21 août 1925.

Le secrétaire, FEYAUBOIS. Les Anciens Combattants des 147e Avis. et 347e R.I. ranimeront la Flamme du Souvenir le 27 septembre 1925. Rendez-vous au métro station George-V, le 27 septembre, à 17 h. 45.

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«LESBIGORS

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»

(Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale) Réuniondu samedi 1er août. — Quelques camarades assistaient à la réunion amicale du 1er août. Un certain nombre des habitués de nos réunions absents de Parsi à cette époque s'étaient excusés.

Lorsque le président eu donné connaissance de la correspondance, dans laquelle il n'y a rien à signaler, la séance continua en conversations amicales entre les membrss présents.

Convocation. — De même qu'au mois d'août, il n'y aura pas de réunion officielle en septembre. Toutefois, une assemblée amicaleréunira les camarades qui seront à Paris le sa-

septembre. Réunion à 20 h. 45 comme d'habitude, 28, boulevard de Strasbourg.

Le conseil d'administration prie dès maintenant les, camarades de noter la réunion du 3 octobre, à laquelle d'importantes décisions seront à prendre au sujet de la propagande.

Lesecrétaire, Le président, medi

5

H. EPEAUX.

MINAULT.

»

LE BURNOUS L'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis a tenu saréunion mensuelle le 12 août, sous la présidence du com«

mandant Fabre.

Après lecture et adoption du proc?s-verb:'l de la dernière réunion, le secrétaire a donné connaissance des 34 adhésions nouvelles reçuesdepuis le mois dernier, ainsi que de la lettre de M. Maurice Viollette, gouverneur général de l'Algérie, qui, accepte, comme ses prédécesseurs, de faire partie du comité de patronage de l'Association: Lecture est donnée également de la lettre du maréchal Lyautey, exprimant sa gratitude ;nl « Burnous », qui lui a envoyé une somme de 500 francs pour les blessés du Maroc, et de M. Roux-Fressila lettre de remerciements neng, député d'Oran, félicité par la Société pour sa courageuse intervention à la Chambre sur la question du Maroc, et dont l'éloquent discours a eu les honneurs de l'affichage dans toutes les communes de France.

Puis le président, après avoir donné connaissance de la lettre du colonel Dommanget, commandant le 8e spahis, remerciant l'Association du prix décerné au maréchal des logis Boudoya, qu'il a reçu sur le front de son escadron un soir de combat,annonce une série de nouvelles importantes.

D'abord, le départ pour le Maroc des 7e et 9e spahis, tenant garnison à Orange et à Vienne, il y a trois semaines, puis rembarquement à Marseille, aujourd'hui 12 août, de là brigade de spahis de l'armée du Rhin (5e et 6e régiments) pour la même destination.

Ces renforts de cavalerie annoncent prochaine l'offensive contre Abd-el-Krim, que tout le monde attend.

Ensuite, unetriste nouvelle, celle de la surprise par un contingent, important de Druses, le 21 juillet, de deux pelotons du 2e escadron du 12e spahis, qui ont été presque, entièrement anéantis. Les détails manquent encore, mais déjà on sait que le capitaine Mailler et l'adjudant Frantz, tous deux membres du « Burnous », sont parmi les morts.

D'autre part, le lieutenant Willemain, du 3e spahis, a été tué glorieusement le 11 juillet, à Aïn-Aïcha, au Maroc; le lieutenant Schneider, blessé à la cuisse, et le lieutenant Bureau, du même régiment, traversé par une balle en chargeant à la tête de son peloton. La balle entrée par l'épaule, est sortie au-dessus des reins. Le lieutenant Bureau à été fait chevalier de la Légion d'honneur sur le champ de Lataille par général de Chambrun.

Ces différentes communications font l'objet d'une conversation générale, qui peut se résumer ainsi 011 attend avec impatience des détails sur la surprise du 21 juillet, afin d'être

de

le

:

fixé sur l'importance des pertes, et le nom des camarades tués à l'ennemi.

Le président se charge d'écrire au 12" spahis pour avoir des détails, et transmettre les condoléances attristées de l'Association.

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 h. 30.

La prochaine réunion aura lieu le 9 septembre.

de

LES FETES DES A.C.

la T.C.R.P,

Réceptiondudrapeauoffert à l'Amicale

par Mmes et MM.Bigeault et Prévost L'an 1925, le lundi 3 août, à 21 heures, a eu lieu ci. présence d'une af«luo&ce considérable, dans les salons de la F.F.A.M.C., brillamment décoréspar les soins des Grands Magasins du Printemps, la réception et la présentation du magnifique drapeau offert à l'Association par nos membres d'honneur, MM. Bigeault et Prévost.

Les honneurs de la réception à laquelle assistaient MM. Paul Mariage, directeur de l'exploitation commerciale de la S.T.C.R.P., et Landeau, chef du mouvement groupe nord, ont été faits par M. Gaston Lesenfant, président dj conseil d'administration des A.C. des T.C.R.P.; MM. Margot et Berger, viceprésident généraux; Grossette, secrétaire général; Dureuil, trésorier général. Battesti, vice-président de la !-e:lion des chefs contrôleurs, chefs machinistes et contrôleurs; Schneider et Violette,vice-présidents de la sectiondes receveurs et machinistes; Crosmarie, Georgel, Pornon secrétaires, et de nombreux membres du conseil d'administration.

M. Bigeault qu'accompagnait M. Prévost excusèrent Mmes Bigeault et Prévost, absentes de Paris.

Etaient également présents: MM. Besançon, représentantPierreTaittingei, député de la Seine; M. Roderer, inspecteur principal de la T.C.R.P.; Chautard,rep ésentant le journal La Liberté; le lieutenent Foùrtoul représentant la F.F.A.M.C.; Blanchard, Perron de la sociétaire des Echos des Combattants jarre, représentant les A.C. des transports à la sur-

;

Face,

Etaientexcusés: MM. ean Fabry, Michel MicroffeBussat, députés de la Seine; G. Delavenne, G. Lemarchand, Le Provost de Launay, conseillers municipaux; André Mariage, président du conseil d'administrationdesT.C.R.P. Bacquerysse, direc-

;

teur général; Bickart, directeur du personnel; Champetier de Ribes, chef de service; Moureaux, chef de mouvement; de Bergevin, ingénieur; Delorme, greffier en chef près le Tribunal civil de la Seine; Georges Grappe, conservateur du musée Rodin; E. Jouas, antiquaire.

Après l'exécution de l'hymne national par l'orcheftre de l'Amicale, placé sous la direction du compositeur Chabrière, le président Lesenfant prononça l'allocution suivante Mesdames, Messieurs, Mes chers camarades, J'éprouve une très vive et très sincère émotion à l'occasion de la petite fête qui nous réunit ici ce soir.

Il me semble que je fais un rêve, si je songe à tout ce que nos camarades et moi nous désirions confusément voici quelques mois encore et que voilà réalité grâce à votre aide généreuse, à vos concours si fidèles et si dévoués, messieurs.

Un appui moral, groupant autour de nos efforts tenus mais bien faibles si nous devions être réduits à nos propres forces, un drapeau magnifique et digne du grand symbole qu'il enferme dans ses plis, la possibilité pour nous de commencer à faire fonctionner cette colonie de vacances que nous avions dès le premier jour souhaité de pouvoir créer.

Oui, vraiment, mesdames et messieurs, il me semble que je rêve etvous comprendrez à quel point je puis être ému, à quel point je puis, avec mes camarades, être pleind'espoir si je considère le chemin parcouru en si peu de temps.

Il y a un an nous n'existions pas.

Les anciens combattants de la S.T.C.R.P., pour nombreux cu'ils fussent, restaient noyés dans le personnel de la Compagnie. Quand les circonstances les rapprochaient ils étaient heureux d'évoquer les souvenirs qu'ilsavaient rapporté de la guerre, mais ils

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ne songeaient pas à se grouper, ce qui eut été cependant légitime.

Il a fallu la propagande sournoise de la plusimpie des doctrines pour que ceux-ci sentissent la nécessité de se grouper. (Applaudissements.)

Voici, mesdames, messieurs, l'origine de notre Association.Œuvre beaucoup plus riche d'idéal que d'espèces sonnantes et qui ont bientôt à subir les attaques infâmes d'une meute hurlante cherchant à l'anéantir.

(M urmures prolongés.)

Nous étions sans ressources pour nous défendre contre un ennemi ayant à sa disposition une caisse fortement alimentée.

Ce n'est qu'animés d'une volonté farouche de vaincre et par un travail acharné qu'il nous fut permis de traverser cette passe difficile. (Applaudissements.)

Maintenant notre roule, grâce aux solides appuis bien voulu nous accorder vous moraux que vous avez tous messieurs, semble déblayée. Aussi est-il permis de prétendre que l'Amicale est appelée à grandir; déjà les camarades A.C. receveurs et machinistes sont venus se joindre à nous et ont former une nouleur. velle section, Demain ce sera le tour des inspecteurs et de tous les services administratifs qui formeront une section dont lès premiers pionniers sont Roderer, Deleuil, Beckenmans.

Par la générosité et la bonté de Mmes Bigeault et Prévost, qui auraient voulu assister à notre petite fête, je le sais, et que la période des vacances tient éloignées de Paris, par la vôtre, messieurs Bigeault et Prévost, notre Amicale, vient d'être dotée d'un magnifique drapeau.

Soyez assurés, messieurs, ainsi que vos chères compagnes, que ces trois couleurs confiées aux anciens combattants de la T.C.R.P.; seront en bonnes mains, et que ceux-ci sauront les imposer en toutes circonstances à la loque rouge. (Trèsbien. Longs applaudissements). Permettez-moi donc, messieurs, de vous exprimer, ainsiqu'à Mmes Bigeault et Prévost, avec nos sincères remerciements, l'expression de notre profondereconnaissance. CA pplaudissements.)

Grâce à vous, Monsieur de Bausset, qui généreusement venez de me faire parvenir une somme de mille francs (1.000 francs) en faveur de ces petit gas io présents, trois ou quatre bourses de vacances pourront être créés au profit des orphelins des A.C. des T.C.R.P. En leur nom permettez-moi de vous exprimer avec nos remerciements notre profonde reconnaissance, soyez assuré que nous n'oublierons pas vctre marque de sympathie à notre égard. (Longs applaudissements.)

Je dois maintenant exprimer notre gratitude à tous nos hôtes.

Notre amiTaittinger comptait être là ce soir, mais des affaires urgentes le retenant en province, a tenu à se faire représenter par son collaborateur et notre ami Besançon que ce dernier veuille bien transmettre au chef énergique avec nos remerciements l'assurance de notre respectueux attachement. (Applaudissements.)

Permettez-moi de vous remercier tout particulièrement, vous, nos chefs directs, qui ce soir nous manifestent une nouvelle marque de sympathie en participant à cette fête familiale. Soyez assurés de notre ccmplet dévouement.

Mes sincères remerciements vent également à vous, mesdames et mesdemoiselles, qui venez parer de vos rires, de votre grâce chacune de nos fêtes.

Après avoir excusés MM. Taittinger, Fabry, Missoffe, Bussat, députés dr. la Seine; Le Provost de Launay, Delavenne, Georges Lemarchand, conseillers municipaux, et tous nos membres d'honneur empêchés d'être des nôtres ce soir. Ma gratitude ira à vous messieurs les représentants de la presse qui dès le début de notre Association fut si accueillante à notre effort et a contribuée pour une large part à notre succès; aussi c'est du fond du cœur que mes camarades et moi nous vous disons: Merci.

J'en aurai terminé, mais avant, mes chers camarades, je vous demande de vous lever pour rendre, pendant que notre sympathique chef d'orchestre Chabrière va faire exécuter la sonnerie au drapeau, un premier hommage à nos trois couleurs.

la

;

Au drapeau!! » L'orchestre joue la sonnerie au drapeau suivi de IL « Marseillaise ».

Les applaudissements sont à peine calmés que notre cher bienfaiteur M. Bigeault, prenant la parole,

répondit à notre président en prononçant une courte et ferme allocution qui est coupée à différentes reprises par les acclamations de l'assistance. Il nous dit entre parenthèses la nécessité qu'il y a à ce que tous les honnêtes gens se groupent ensemble.

A son tour, M. PaulMariage, directeur de lexr ploitation commerciale, en quelques bonnes paroles, nous dit toute sa satisfaction d'avoir pu assister à cette petite soirée intime et d'avoir pu montrer ainsi toute M sympahie à l'œuvre de ceux qui sont non seulement des collaborateurs mais aussi des amis. Delongs applaudissements et de vives acclamations accueillent ses bonnes paroles.

Un vin d'honneur et un bal clôturèrent cette charmante fête, puis chacun se sépara en prenant rendezvouspour le dimanche 9 août, aux Tuileries, afin de prendre part à l'excursion en bateau.

Excursion au 9 août 1925 C'est par un temps splendide qu'a eu lieu le 9 août dernier l'excursicn maritime de l'Amicale.

Dès 8 h. 45, le torpilleur de la S.T.C.R.P. amarré au ponton des Tuileries, attendait les navigateurs qui arrivaient par petits groupes. Margot, Gressette, Crosmarie, Georgel sont des premiers. Bientôt apparaît dans le lointain la silhouette d'un officier de marine, pantalon blanc, vareuse, casquette, rien ne manque à l'illusien, et chacun se demandait si le ministre de la Marine n'avaft pas tenu à se faire représenter par mais bientôt la silun de ses officiersd'état-major houette devenant plus nette, nous reconnaissons que c'est notre brave trésorier Dureuil qui a voulu nous faire cette blague.

Un ronflement, un bruit de ferraille, une camionnette vient de s'arrêter après un fort grincement de débrayage. Est-elle en panne!!

Puis apparait notre cher président général qui appelle à l'aide. Berger, Margot, Pornen. Claval, véritables forts de la Halle, se précipitent pour descendre de la voiture. (non pas le président) mais un piano et le hisser à bord du bateau.

Cette opération est à peine terminée qu'une chaîne s'établit pour embarquer les provisions que les établissements « Eco » viennent d'apporter.

Enfin sous un ciel bleu profond mêlé de reflets blancs, notre bateau prend le large. de la Seine et file vers Andresy, objectif de l'excursion.

Nous sommes en retard de 30 minutes.

A ce moment notre ami Raphaël Chabrière fait exécuter à son orchestre le premier morceau du merveilleux programme qu'il a composé spécialement pour nous; pendant ce temps chacun admire le splendide panorama qui se déroute.

Les Arts, Sèvres, Meudon, Saint-Cloud, sont déjà loin dans le sillage d'écume que laisse le passage de notre bateau, mais un x pépin se présente sous la forme de l'écluse de Suresnes, où nous attendrons pendant près d'une heure et demie notre tour; heutrès reusement qu'à l'entrepont fonctionne un « bar achalandé; il est très,fréquenté, on croirait la potinière de Deauville (en plus petit).

Au « zing », Margot qui a très chaud s'éponge. pendant que Fayadat, en véritable barman, offre et sert la bière; les « cadavres » sent nombreux!! Heureusement un bruit de machine annonce que nous réussissons à traverser 1- détroit de l'écluse, et chacun remonte sur le pont.

Puteaux. Courbevoie défilent comme dans un film cinématographique; à Levallois nous sommes salués par les camarades du quai Michelet, victimes du dèvoir. A Asnières nous accostons avec deux heures de retard au ponton que le président des Sauveteurs a<* la Basse Seine a mitgracieusement à notre disposition pour l'embarquement des personnes qui habitant Asnières et venant avec nous nous attendent avec impatience. Au nom du président général ainsi que du conseil d'administration, je prie l'aimable président des Sauveteurs de Basse Seine de trouver ici l'assurance de nos sincères remerciements à l'occasion de sa bonne marque de sympathie à notre égard.

Le retard n'est pas rattrape et à 13 h. 30 nous devons accoster à Carrières-sur-Seine pour déjeuner au lieu d'Andresy.

Après le débarquement, tout le monde s'installe sur l'herbe par petit groupe.

Les paniers-repas que les célèbres établissements « Eco » de la place d'Auteuil nous ont confectionnés sont bientôt éventrés, chacun s'exclame devant l'abondance et la fraîcheur des victuailles.

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Vous qui n'étiez pas des nôtres, regardez ce menu: radis, saucisson, rosbif, veau, œufs durs, salade, fropinard, mage, fruits, gâteaux, rien ne manque, et le frangindes tranchées, hein camarades, ce vieux é; it-il bon!!! et la « gniole ». Sachez qu'un triple ban fut décidé à l'adresse des Etablissements « Eco », rinsi qu'à notre vieux camarade Lesenfant, notre cher et actif président général.

En un mot, ce fut très réussi, et je voudrais avoir faire ici un tel résumé une plume de maître (1) pour qu'à là prochaine sortie pas un camarade disponible de s'ennuyer ou de ne de l'appel à peur manque rc pas avoirassez à manger. , humeur généla bonne chaleur, grande Malgré la rale ne cessa de régner pendant tout le repas et des des plaques certaines vues as de la photo fixèrent sur petits gas qui s'étaient éparau grand désespoir des pillés dans l'herbe, à qui ont demandaient de venir poser devant l'objectif.

Tout à une fin, même les plus belles fêtes. Il fallu avoir pousser l'excursion après et retour au songer jusqu'à Conflans, nous avons dû appareiller sur la capitale.

Pendant le trajet de retour eu lieu le tirage sur appareil contrôlé Roguès. De nombreux lots offerts Les Galeries Lafayette, le magasins grands les par Printemps, etc., etc.

Un bal fut également organisé sur le pont, pendant qu'à l'entrepont la buvette fonctionnait toujours. Malheureusement les réserves étaient épuisées et les consommateurs durent se rabattent sur le « Vittel cassis », seul liquide restant.

La nuit étant tombée, un spectacle grandiose nous attendait Paris, aux Arts Décoratifs. C'est au ralenti que nous passâmes et chacm pu admirer les merveilleuses illuminations,laféerique tour Citroën (les établissements André Citroën n'ont pas cru devoir faire quelque chose pour la colonie de vacances!) la cascade où nous avons pris une bonne douche

-

à

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Pendant

gratuite

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tout notre passage devant les Arts Décoratifs, l'orchestre de l'Amicale exécuta vigoureusement « La Marseillaise », demandés par toute l'assistance et qui fut reprise encore plus vigoureusement par cette dernière, à la grande fureur de quelques métèques se trouvant sur les berges.

Voilà, mes chers et malheureux camarades qui n'avez pu être des nôtres, ce que fut notre première sorti. Sachez simplement que c'est en posant cette question « A quand la prochaine », que chacun se sépara au ponton des Tuileries.

Pour le Conseil d'administration Le secrétaire général, Charles GROSSETIE.

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Extrait du procès-verbal de la réunion du conseil d'administration du 18 août 1925: exceptionnel de 100 francs est alloué don Un « ainsi qu'au camarade B., pour les C. camarade au motifs suivants: C. perd son enfant après une longue et coûteuse maladie. femmegravementmaladenécessitantl'intervention journalière du médecin et. l'achat de nombreux médicaments. »

B.,

Etre désigné, de service le

3 août,

voirleursinvités?

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Mesdames, Messieurs, Chers camarades, Je suis particulièrement heureux de repréenter ce soiràvotre belle fête lecomité-directeur de la Fédération des Anciens Combattants.

Il m'est agréable de féliciter les membres fondateurs de l'Amicale de la T.C.R.P. cui sont arrivés nombreux camarades. en si peu de temps à îéjnir de Nos remerciements vont aussi à la direction de la 1 .C.R.P. et notamment à MM. Mariage, qui ont apporté à- nos camarades leur concours, et facilité la constitution de leur société.

Nous sommes convaincus à la Fédération que si nos 110 Amicales fédéréestravaillaient avec le même élan, le rêve qui nous est cher à tous, la Maison des Anciens Combattants, seraitréalisé.

La Maison des Anciens Combattants? Qu 'est-ce?

C'est notr rêve à tous, c'est un de nos buts, c'est d'être chez nous, dans une maison à nous, en famille; c'est le lieu d'où nous tous les anciens combattants ou militaires seront toujours sûrs d'y trouver un ancien camarade et dans laquelle nous pourrons y donner toutes nos fêtes, ou réunions. Chaque Amicale y aura son bureau, où elle pourra installer une permanence qui rendra les plus grands services à tous.

Pour arriver à notre but, nous comptons sur nos 100.000 membres dont vous êtes, et nous adressons un pressant appel à tcus nos camarades qui trouveront dans le numéro 8 de l'EchodesAnciensCombattants, tous renseignements utiles.

»)..

A

Ce sont les plus belles félicitations que l'on puisse adresser à une de nos sociétés fédérées et une certitude de la vitalité de notre chère grande famille, « Notre Fédération Un bal terminacettejolie fête et c'est avec regret que tous virent arriver minuit, heure à laquelle il fallut se séparer (la T.C.R.P. n'ayant pas le service de nuit sur toutes les lignes).

L'auxiliaire de service.

!

Quelle magnifiqu fête. Quelle franche camaraderie.

Quel succès!

(1) De maître-contrôleur (N.D.L.R.).

La lecture du discours de notre camarade Lesenfant, le sympathique président de cette Amicale, vous qu'il a rencontrées, a mis au courant des difficultés mais qu'avec de l'énergie, et aidé par beaucoup de ses camarades il a su vaincre; l'aide morale apportée par votre direction a, j'en suis certain, contribué à votre succès, et je ne puis mieux faireici que de citer in-extenso le discours de notre camaradeFcrtoul qui représentait, en cette période de vacances, la Fédération tout entière.

enpleine va-

était exceptionnellement ce jour-là alors que cances, la rédaction des Echos des chaud!! jour par un Anciens Combattants pour assister à la réception du drapeau offert à l'Amicale de la T.C.R.P., a pour de vous faire penser: effet de vous refroidir et Quelle idée, au mois d'août! Il n'y aura personne!

Profonde erreur!Personne? Les salles de la Fédération étaient trop petites pour contenir tout le monde; il y en avait à la bibliothèque, à la buvette, etc. Je quelques-uns ne se trouvaient ne sais même pas si de chaises! faute couloirs, les dans pas A quand la Maison des Anciens Combattants, où tous pourront trouver la place nécessaire pour rece-

!

Mon. cher Dubrulle, vous qui cherchez à savoir le pourquoi de la réussite de certaines Amicales, vous en auriez appris là le secret.

Une cordialité, comme j'en ai trouvé dans beaucamaraderie et surcoup d'Amicales, une véritable tout une certains. peigne dans la direction.

JAVEL LA COULEUR «J*POSTÏC

RÉGIMENT TERRITORIAL 25e

D'INFANTERIE.

Il est bien tard pour venir parler de notre fête annuelle qui a eu lieu le dimanche 24 mai, au Restaurant Bonvalet.Laplus grande parlie de nos sociétaires y étaient venus pour fêter la venue de nos camarades mayennais et ont pu constater combien le banquet et la matinée dansante furent réussis. Ce n'est donc que pour les quelques absents et pour aviver leurs Lematin, regrets que nous en reparlons 10 heures, nos camarades mayennais nous avaientconvoqué:, à l'Arc deTriomphe, leur premier geste étant de rendre à notre camarade le Poilu Inconnu l'hommage du profond respect qu'anime tous les anciens combattants.

Après un apéritif varié, l'on passa à la salle du banquet que nous avait fait l'honneur de présider M. Maurer, le président de la FédérationFrançaise, se groupèrent suivant leurs amitiés nées du régiment et leurs convenances, anciens camarades et leurs compagnes venues

nombreuses constater combien vive était restée notre bonne camaraderie du front. Nous avons eu plaisir à constater qu'une vingtaine de nos camarades mayennais n'avaient pas hésité à faire le déplacement pour affirmer cette vive sympathie. Je m'en voudrais de les dénommer de peur d'en oublier un seul. Le président de Laval, Goupil, et le vice-président de Château-Gautier, Doisneau, avaient battu le rappel et amené à bon port leur troupe.

Après un repas qui n'avait rien de pantagruélique et qui ne rappellait que de bien loin les somptueux et copieux déjeuners qu'ils savent nous offrir à Laval et Château-Gantier, le présidentGuitter, après avoir excusé ceux de nos camarades qui n'avaient pu venir, félicita et remercia nos camarades mayennais d'être venus si nombreux. En une improvisation d'une touche délicate, d'une simplicité charmante et de l'esprit le plus fin, le prési-

Nous ne saurions trop recommander à nos camarades de profiter de leurs déplacements en province pour attirer l'attention des Sociétés d'anciens combattants et militaires sur l'intérêt qu' elles auraient à s'affilier à la Fédération Française des Anciens Militaires et Combattants tant au point de vue moral qu'au point de vue pratique.

Le comité-directeur de la Fédération a su comprendre que les sociétés de province ne jouissant que d'une partie des avantages de la Fédération, devaient également jouir d'un tarif d'affiliation différent des sociétés de Paris.

Les sociétés de province ne doivent pas oub'v'e? aussi qu'isolées elles ne peuvent arri-

ici.

dent de Laval, Goupil, se félicita d'être parmi nous et spirituellement nous fit remarquer que le trajet de Paris à la Mayenne était sensiblement le même que celui de la Mayenne à Paris et nous invita chaleureusement à faire le geste qu'ilavait le premier et lui rendre sa visite. Le banquet fut suivi de l'habituelle matinée dansante où jeunes gens et non moins jeunes rivalisèrent d' entrain et de gaîté.

Le censeur qui n'a rien trouvé à critiquer.

N.-B. — Pour répondre à l'amaible invitation de nos camarades mayennais et leur prouver que nous aussi Parisiens de naiseffort surtout lorsqu'il est doublé d'un plaisir.

Il faut que nous allions en nombre le dimanche 27 septembre, à Château-Contier, à la réunion de nos camarades. Pour renseignements complémentaires, écrire ou téléphoner à Guitter, 58,rue Saint-André-des-Arts. Tél.

Fleurus 48-44.

COMITÉ DE PROPAGANDE ver à aucun résultat pratique et sérieux et qu'au contraire par le groupement les anciens combattants peuvent et doivent arriver à faire aboutir leurs justes et légitimes revendications.

Par l'union seule, nous serons fort.

Venez à nous si vous voulez aboutir.

Edmond GUITTER.

POUR NOS CAMARADES DU MAROC Une souscription ayant été ouverte pour les combattants du Maroc et les fonds centralisés par la Société de Secours aux Blessés Militaires, nos camarades pourraient s' étonner que le comité-directeur de la Fédération n'ait pas lui aussi pris l'initiative de faire appel à ses adhérents et participer à cette souscription. Que nos camarades ne voient pas dans cette abstention une marque de défiance vis-à-v*s de ceux qui sont chargésderépartir les fonds recueillis, la personnalité du général Pau qui est chargé de cette répartition un sûr garant qu'il sera fait pour le mieux qu'ils n'y voient pas non plus une indifférence.

Le comité-directeur s'est au contraire préoccupé dès le premierjour de'quelle façon nos sociétés pourraient venir en aide à nos camarades du Maroc mais il a estimé que quels que soient le zèle et le dévouement déployés

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pour l'attribution des fonds recueillis, il y avait des doubles emplois et beaucoup d'oubliés. Une autre solution nous est apparue comme beaucoup plus intéressante et plus pratique. Elle a été exposée à la dernière réunion duconseil d' administration et a recueilli l'adhésion des délégués présents. C'est cette résolution que nous venons vous faire connaître et expliquer.

Des sociétésfaisant partie de la Fédération sont en relationavec nos poilus du Maroc et reçoivent chaque jour des demandes de secours individuels quel'état de leurs finances ne leur permet pastoujours d'accueillir comme elles le désireraient. Nous avons pensé qu'ilserait intéressant de grouper à la Fédération et recueillir les sommes que chacun d'entre nous individuellement ou au nom des sociétés désirons faire parvenir à nos camarades combat-

tants. La répartition de ces sommes serait ensuite faite entre celles des sociétés qui reçoivent des demandes qu'elles pourraient ainsi accueillir, et ce au prorata des demandes qui leur seront parvenues et des sommes qu'elles auront envoyées. Parmi ces sociétés, La Lésion, Les Anciens Chasseurs d'Afrique, Le Burnous, Les Bigors, La Coloniale sont particulièrement sollicitées. Que notre obole leur permette de répondre plus largement et plus favorablement aux demandes qui leur sont adressées.

Envoyer les fonds au trésorier de la Fédération, M. Macpherson, aved l'indication spéciale pour les poilus du Maroc.

Les sociétés intéressées seront avisées des fonds disponibles aussitôtleurarrivée.

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Edmond GUITTER, Vice-président. tMimiiHmiimmimmiiiiimmiirimiimiiiiitjiiiiiiiimmjimmiiiiftiiui*

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AVIS

A NOS ABONNES

Au mois d'octobre, notre Bulletin

aura un an d'existence.

Beaucoup se sont abonnés dès le premier numéro.

Pour éviter les frais de recouvrement, toujours onéreux, nous prions nos camarades de bien vouloir, sans tarder, renouveler leurs abonnements au compte de chèques-postaux Paris 691-41.

Sans autre avis, et sauf règlement avant le premier octobre, nous ferons encaisser par la poste, le 15 octobre, le montant de l'abonnement, soit 3 fr. pour la Seine et Seine-et-Oise, et o fr. 50 pour la province, plus un franc pour les frais, soit au total 4 francs et 4 fr. 50.

LA DIRECTION. #

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LA MOSELLE

Le comité rappelle à tous les camarades, qu'il n'y aura pas de réunion mensuelle le deuxième samedi du mois d'août; le 12 septembre reprise de nos réunions amicales.

Pendant la période des vacances, prière d'adresser la correspondance au président, 4, rue Guillaume-Tell (17e).

Le numéro de juin du « Poilu Vosgien est paru, et à la disposition des membres de le réclamer au trésorier « La Moselle —Cherche-Midi, joindre un Drouin, 13, rue du t'mbre de 0.10 pour les frais du numéro et d'envoi.

La suitedel'historique du 149e R. I. figure en bonne place, dans cet intéressant journal d' après-guerre; qui en est à sa septième année d'existence et fort bien rédigé.

Nous rappelons à tous les camarades, qu'ils doivent recevoirrégulièrement « Les Echos des Anciens Combattants » — dans le cas contraire, en aviser le secrétaire, le camarade Duval, 30. rue du Mont- Valérien, Suresnes.

H. C.

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tous

Morin, épouse de notre sympathique camarade, secrétaire de l'amicale d'Orléans.

En cette douloureuse circonstance, nou

adressons à notre cher camarade,ainsiqu'à toute sa famille, nos plus sincères condoléances pour la perte cruelle qu'il vient d'éprouver, et lui transmettons l'assurance de notre plus profond respect.

Le secrétaire, SCHNEIDER. Les renseignements concernant l'Amicale doivent être adressés groupe Parisien, à M. Schneider, secrétaire, 7, rue Pouchet, Paris17e; groupe Orléanais, à M. Morin, secrétaire, 26, rue Sainte-Anne, Orléans.

:

SEBASTOPOL » (74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) Par suite de modifications dans l'horaire du petit chemin de fer local (d'Albert à Péronne), il n'a pas été possible d'organiser le pèlerinage projeté à Frise.

En conséquence, il a été décidé que, pour leur 6e pélerinage annuel, les A.C. de la 5e D.I. retourneraient à Courgivaux (Marne), où ils prendront part aux cérémonies commémoralives de la bataille de la Marne, qui seront célébrées le dimanche 6 septembre 1925.

Départ de Paris-Est à 7 h. 40 et retour le soir même à 23 heures. Prix du voyage: 18 fr. par personne.

Envoyer les adhésions — avec le prix du Ducout, 6, cité d'Hauteville, voyage — à M. «

Anciens du 149e et 349e

»

Le comité ne sachant pas encore exactement le montant des frais qui pourra incomber à chacun, pense néanmoins qu'ils ne dépasseront pas 100 francs par personne. renseignements, s'adresser à M. Pour A. Schmitz, 66, rue de Provence, Paris-9e.

Nécrologie. — Nous avons le regret d'apprendre le décès, survenu le 8 août, de Mme

J.

Paris-10e.

Pour les deux repas (environ 15 francs par personne), indiquer en même temps le nombre de convives.

En raison des vacances, il n'y a pas eu de réunion mensuelle en août.

Prochaine réunion le mercredi 9 septembre 1925, à 21 heures.

ANCIENS du 264e La période des vacances ne permettant de

nous réunir en nombre suffisant, nous avons décidé de supprimer les réunions d'août et de septembre. Nous vous donnons donc rendez-vous pour le mercredi 21 octobre.

Notre bon camarade Floury Robert, nous fait part de son mariage avec Mlle Fernande Hoffmann, la bénédiction nuptiale leur a été donnée le 8 courant; tous nos vœux au jeune ménage.

Le Comité,

AMICALE du 331e R.I. La prochaine réunion aura lieu le mardi 6 octobre, à 21 heures, au siège social.

Monument de Vauquois. — Le comité du monument de Vauquois dans sa dernière réunion nous a fait part que la date de l'inauguration du monument était fixée au 4 octobre.

Les camarades qui désireraient faire partie du pélerinage sont priés de bien vouloir adresser leur adhésion, dès maintenant, au LES PUPILLES DE LA NATION secrétaire, qui les fera parvenir au comité.

Ceux qui connaîtraient des familles de nos A. QUILLE par chers disparus ou tués, qui tiendraient à faire partie de ce voyage, sont priés de leur Scrétaire-Général de l'Office Départemental des Vosges, Secrétaire de la Fédération en faire part et au besoin de les inviter à s'adresser directement au comité, afin que Vosgienne des Mutilés et Anciens Combatcelui-ci, vu le nombre de demandes, puisse ViceRené CASSIN, préfacé tants, par obtenir le tarif le plus réduit possible des Président de l'Office National des Pupilfrais de déplacement pour cette pieuse jourles de la Nation,Président honoraire de née.

Nous pensons que chacun aura à cœur de l'UnionFédérale des Mutilés et Anciens vouloir rendrehommage à nos morts glorieux Combattants. et qu'en la circonstance nos camarades se Cet ouvrage, qui contient toutes les disferont un devoir en assistant le plus nombreux positions relatives aux orphelins de guerre et possible à cette cérémonie.

pupilles de la Nation est le véritable Code de l'enfance victime de la guerre Il est indispensable aux veuves de guerre ou mutilés de guerre qui sont chefs de famille, e: également aux membres d'association des victimes de la guerre et aux membres des sections cantonales des offices départementaux des pupilles de la Nation.(Conditions et formalité d'adoption juridiques de mesures — protection des pupilles— organismes de protection subventions diverses accordées aux — pupilles; conditions à remplir, etc.).

Prix franco relié 5 francs; boché : 4 francs.

Adresser les commandes, soit à M. PIERRE, 2, rue d'Ambrail, à Epinal, compte-postal Nancy, 124-71 soit au « PoiluVosgien », 6, m; de l'Hôtel-de-Ville, à Epinal.

N.-B. — Cet ouvrage est vendu au profit des Orphelins de la guerre.

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UNE LIGUE DES CANDIDATS LOCATAIRES Une association dont le siège est à Paris, v 28, rue du Four (6e arr.), vient d'être créée cous le titre : « Ligne des candidats locataires ». Cette ligue, dont le caractère est essentiellement philantrophique, organise la recherche méthodique de tous les locaux vacants, pour les mettre gracieusement à la disposition de ses adhérents.

Laction de la « ligue va commencer par la capitale, pour s'étendre ensuite à toutes les grandes villes.

Pour tout renseignement, s'adresser tous les jours, excepté le dimanche, de 15 à 18 heures, 28, rue du Four (6e arr.). Téléphone Fleurus 32-93.

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POUR LE PAIEMENT DFç, PENSIONS Le paiement des majorations des pensions.

M. Caillaux, ministre des finances, et — M. Antériou, ministre des pensions, se sont mis d'accord sur les modalitésdepaiement des majorations des pensions des victimes de la guerre.

Lepaiement des pensions concédées.

Les trésoriers-payeurs généraux vont recevoir les instructions nécessaires et qui peuvent ainsi se résumer Les titulairesd'une pension concédée, recevront, par les soins des bureaux payeurs, le paiement de leurs arrérages trimestriels aux lors de la première échéance taux, nouveaux postérieure au 1erjuillet 1925.

Le paiement des rappels du Ierjanvier 1925 ne sera effectué qu'à l'échéance suivante.

Les intéressés auront à fournir une déclarationspéciale à l'agent payeur sur imprimé qui lui sera délivré au' guichet.

Pour les bénéficiaires des titres d'allocation temporaires et prisonniers de guerre.

De son côté, M. Antériou, ministre des — pensions, vient de donner aux sous-intendants militaires les instructionsutiles en vue de l'application des dispositions de la loi des finances, concernant l'augmentation des pensions, sur l'indice 1,80 et l'indemnité compensatrice aux prisonniers de guerre invalides.

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Les bénéficiaires d'allocation devront en- de nos collaborateurs, a depuis sa parution publics spéciale, du déclaration (mai) succès auprès énorme leur titre, une avec un voyer au sous-intendant militaire de leur ressort qui c'est un livre humoristique,plein d'un humour qui n'est ni l'humour anglais, leur délivrera un titre correspondant aux nou- tout spécial veaux taux et dont le premier coupon com- ni l'esprit parisien — des académiciens comme portera le rappel depuis le 1erjanvier 1925. Georges Goyau, de grands journaux comme Les prisonniers de guerre invalides adres- Les Nouvelles Littéraires et la Vie Cathoseront au sous-intendant de leur ressort, une lique en ont dit beaucoup de bien.

Vous pouvez vous le procurer chez votre demande d'indemnité compensatrice, accompagnée des piècesjustificatives. Par les soins libraire,éditeur Albert Messein, 19, quai du ministère des pensions, recevront ulté- .Saint-Michel,Paris. rieurement un titre de paiement comprenant ** • cinq coupons à échéances annuelles.

Pour la modique somme de 3 francs par an (Paris, Seine et Seine-et-Oise) et 3 fr. 50 Village natal, par Jean-Paul Vaillant, un pour la province, abonnez-vous à ce bulletin

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CE QUE CONTIENT LA LOI DE FINANCES EN FAVEUR DES MUTILES La loi de finances, pour l'exercice 1925,

contient, indépendamment de l'augmentation des pensions,certaines dispositions favorables aux victimes de la guerre.

Majorationsd'impôts Les contribuables titulaires d'une pension de la loi du 31 mars 1919, pour une invalidité égale ou supérieure à 40 %, ne soumis à la majoration de 25 %, qui frappe les célibataires ou les divorcés âgés de plus de trente ans, ni à celle de 10 %, qui atteint ceux qui,

âgés de plus de trente ans ,sont mariés depuis plus de deux ans et n'ont pas d'enfants ni d'autres personnes à leur charge (article 19).

Invalides

Les invalides bénéficiaires de la loi du 31 mars 1919, recevront un supplément annuel égal à 80 de !a pension du soldat atteint de la même invalidité.

Ce supplément est, quel que soit le grade, pour une invalidité de 10 192 fr. fr.

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1.920—

Le point de départ de l'attribution du supplément est le Ierjanvier 1925.

Le supplément se cumule avec les allocations aux grands invalides et l'indemnité de 5.000 francs aux tuberculeux nos hospitalisés.

Veuves Le supplément annuel alloué aux veuves quel qu'ait été le grade du mari, remariées, non est de 640 francs, à compter du 1erjauvier

1925.

Ascendants Les allocations d'ascendants sont portées, à partir du 1erjanvier 1925, à 720 francs pour le père veuf; h 1.440 francs pour la à 1.440 francs pour le père et mère veuve la mère vivant conjointement; à 540 francs pour le grand-père veuf; à 1.080 francs pour la grand'mère veuve, et à 1.080 francs pour le grand-père et la grand'mère vivant conjointement.

Enfants Les majorations pour enfants sont portées, pour les invalides de 10 %, à 54 francs; francs; de 25 à 135 francs;a931tî4 de 15 %, à 81 francs; de 20 %, à108 francs; de 25 %, à 135 francs; de 30 %, à 162 francs; de 35 189 francs; de 40 %, à 216 francs: de 45 %, à243 francs; de 50 %, à 270 francs; de 55 c/r, à 297 francs; de 67 %, à 324 francs; de 65 %, à 35.1 francs; de 70 %, à 378 francs; de 75 %, à 405 francs; de 80 %, à 432 francs.

Ces suppléments seront payés à partir du 1erjanvier 1925.

Les majorations pour enfants des grands invalides, des veuves ou orphelins sont augmentées : de 240 francs pour les enfants des veuves et des invalides de 100 %, et des bénéficiaires des articles 10 et 12 de la loi du 31 mars 1919, de 228 francs pour les invalides de 95 %, de 216 francs pour les invalides de 90 %, et de 204 francs pour les invalides de 85 Ces majorationsne seront payées qu'à partir du 14 juillet 1925.

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APOLLO Lame épaisse, à tranchants courbes Se REPASSE indéfiniment En vente dans les Maisons nous accordant l~l~ des remises.

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A partir du numéro de septembre, publi-

cation de la liste des maisons de commerce nous accordant des remises.

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Le dimanche 27 septembre, l'Amicale des A.C. des 147e et 347e R.I. ranimera la Flamme du Souvenir.

Rendez-vous à !7 h. 45 au métro Georges-V.

Tubrculeux • Toutpensionné à 100 %, pour tuberculose, non hospitalisé dans un sanatorium, aura droit à une indemnité annuelle de 5.000 francs pour lui permettre de se soigner sous la surveillance des organisme? antituberculeux, et à la conditionqu'il cesse tout travail.

Cette indemnité sera payée à partir du 14juillet 1925 et ne se cumulera pas avec l'allocation 5 bis aux grands invalides.

Anciens prisonniers de guerre Les anciens prisonniers de guerre pensionnés au titre de la loi du 31 mars 1919, recevront une indemnitécompensatrice; calculée d'après le taux de leur pension, pour la période comprise entre une date fixée à trois mois, jour pour jour, après leur sortie des formations sanitaires ennemies et la date d'entrée en jouissance de leur pensioninitiale, à la conditionqu'ilsaient formulé leur demande de pension avant le 4 mars 1920.

Le temps pendant lequel l'intéressé à bénéficié d'une solde mensuelle ou à séjourné en Suisse, comme hospitalisé, ou interné, est

déduit de la période donnant droit à l'indemnité compensatrice.

Celle-ci sera allouée, sur le vu d'une déclaration appuyée par deux témoins.

Elle pourra être payée aux ayants cause, en cas de décès du bénéficiaire.

Le paiement de l'indemnité sera effectué en onq annuités.

Recours Les tribunaux des pensions seront compétents pour les conflits qui pourraient se produire à l'occasion de l'application de cette loi.

Ils seront saisis dans les formes prescrites par la loi du 31 mars 1919.

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LE RASOIR FRANÇAIS

mensuel qui vous tient au courant de ce qui se passe dans votre Société, ainsi que dans notre grande Fédération.

Vous y lirez chaque mois des articles sur des sujets intéressants et vous encouragerez les efforts des camarades dévoués qui cherchent à étendre le rayonnement de notre belle œuvre de camaraderie et de solidarité à l' ombre du

H. C. Seine S3.252.

Conservez précieusement ces adresses, elles vous rembourseront largement de toutes vos cotisations.

SIÈGE SOCIAL :

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N'oubliez pas qu 'une Tribune Libre vous

est ouverte pour y exposer vos revendications, vos désirs, votre manière de voir.

UNE CIRCULAIRE DU MINISTRE DES PENSIONS M. Antériou, ministre des Pensions vient d'adresser à MM. les Directeurs du Service de Santé la circulaire sui-

vante, qui rappelle aux Centres de Réforme et aux Commissions de Réforme leurs devoirs vis-à-vis des victimes de la Guerre.

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J'ai l'honneur d'attirer à nouveau votre attention sur lesinstructions antérieurement données et maintes fois rappelées concernant l'accueil que les postulants à pensions

doivent recevoir dans les Centres de réforme et devant les Commissions de réforme. a Il importe que les médecins dirigeant ces organes ou opérant en qualité d'experts, ne perdent pas de vue que les mutilés, en se présentant aux expertises, viennent exercer leur droit à la réparation du dommage par eux subi, et

l'exerpermettre pour leur œuvre mis être doit tout en que cice intégral de ce droit.

Il convient donc, non seulementd'accueillir les intéressés avec affabilité, mais encored'entreprendre et de pour-

suivre avec diligence les recherches et enquêtes nécessaires à rétablissement de leur droit, d'écouter avec le plus grand soin les obesrvations qu'ils peuvent avoir à présenter, et d'examiner, le cas échéant, leurs réclamations en toute impartialité. Lors des expertises, les médecins experts ont le devoir d'écarter toute tendance restrictivs, de s'abstenir de tout commentaire inutile et de procéder à leurs examens dans l'esprit de bienveillante justice qui n'a cessé de leur être recommandé.

Je tiens essentiellement à ce que les victimes de la guerre aient la conviction qu'au Centre de réforme, tout }e nésessaire est fait pour la sauvegarde de leurs intérêts et la juste appréciation de leur invalidité.

TRIBUNE LIBRE

APPRENTISSAGE La période des vacances bat son plein, grands et petits s'enfuient de la grande ville; profitant de la halte annuelle pour aller revoir souvent le berceau de la famille et respirer un air plus vif.

Quand sonnera le retour, tous seront plus alertes pour reprendre la vie fiévreuse, toute de surmenage, tant intellectuelle que manuelle. Mais, pour beaucoup de parents une question va se poser; l'enfant qui a obtenu son certificat d'études ou qui a dépassé 13 aas, ne veut plus, souvent, retourner à l'école.

[1 veut travailler. C'est alors que se pose le problème dont la solution doit peser sur toute nui existence. Il s'agit de choisir un métier La famille alors se réunit, on se consulte, on demande l'avis de intéressé, qui lui-même, n'est pas très fixé. Il ne sait qu'une chose, c'est qu'il ne veutplus retourner à l'école et qu'il veut travailler.

Ce qu'on oublie souvent, c'est de se rendre compte des aptitudes physiques, du goût réel, Ú l'enfant, du débouché possible de l'industrie choisie,, or les familles devraient avant rnt consulter « L'office d'orientation professionnelle de leur region ». En effet, là seulement, vous trouverez un conseiller capable en tout point, de vous guider utilement et sûrement pour la solution de ce problème dont clcpend l'avenir de vos enfants.

Donner à l'enfant la possibilité de choisir un métier qui convienne exactement à ses aptitudes physiques et intellectuelles est, aujourd'hui, plus que jamais, une nécessité ,rürdre social et économique. Lui en faciliter l'apprentissage pratique et technique par un placement immédiat et judiciçux, c'est offrir aux parents des garanties morales et matérielles indispensables et à l'enfant (fille ou garçon), la certitude de devenir un ouvrier

1° L'orientation professionnelle; 2" Le recrutement d'apprentis qualitative-

ment et quantitativement appropriés aux besoins da la profession; ;jn Contrat d'apprentissage et contrôle de l'apprentissage: 4° Formation théorique de l'apprenti; 5" Conditions de l'énumération des appren-

tis;

6° 7°,

Mesures générales en faveur de l'apprentissage des métiers; Examen de fin d'apprentissage et garanties qu'il confère aux deux parties.

HenriTRIBOULAT, Président honoraire de région.

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PROFITONS DES ARTS DÉCORATIFS Les étrangers viennent en foule à l'Exposition des Arts Décoratifs.

Pourquoi n' en profrerait-on pas pour organiser avec l'aide des Etats fantaisistes parides siens une manifestation d'art au profit veuves et des orphelins de la guerre

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Cimvaincixs que question d'orientation FRANÇAIS et ETRMGERS Ordres professionnelle et de l'apprentissage est à la tous pour base même de la rénovation économique du pays, les offices ''inspirent des exemples FABRICANT, d'Alsace-Lorraine et de plusieurs se soi\t mis en rapport avec tous les groupements, toutes les autorités et toutes les personnes suscep- f)j))) 26. Rue Vivienne (2<) près la Bourse 87869 tibles d'être intéressées par une œuvre, qui Seine r de la Tubuoal de Commerce domine de beaucoup toutes les questions d'or- § c/c POSTAUX 356.60.PARIS CENTRAL 37-42 réiep dre local et dans son ensemble toutes les DIETSRAPID-PARIS TelegraphIque; questions régionales de quelque ordre qu'elles ff; Adresse soient, en vue de jeter les bases d'un bureau Spécialité d'orientation professionelle mis au service de Fines Pierres et Diamants tous. É&gg JOAILLERIE D'ART Ces offices placés sous la direction de tech- j niciens, de praticiens, et de spécialistes expé- |t|) rimentés ont généralement leur siège à la REPARATION ET REMISE A NEUF J-QUTES DÉCORATIONS Mairie ou à la Justice de Paix.

Les renseignements qui y sont donnés sont Ijçréatipo d'insignesPOurSoclé-tés entièrement publics et gratuits et concer-

nent

Nous sommes persuadés qu'une exposition organisée par la commune libre de Montmartre, la République de Montmartree, celles de Saint-Louis, Picpus Montparnasse, SaintMartin, etc., obtiendrait auprès du public le plus favorable accueil.

Montmartre aurait Poulbot, Willette ; Saint-Louis: Poitevin; Montparnasse: Marcel Arnac, Alex; Saint-Martin: Neumont. Chaque gouvernement de fantaisie aurait à cœur defaire une sélection et de préserver tableaux, caricatures et œuvres d'art qui contribueraient à leur succès personnel et n'en doutons pas, bagage artistique de Paris, qui fortifieraient car n'en déplaise à quelques-uns, c'est encore les autres s'amusant amusant et en que l'on en fait du travail excellent. de- l'Expositiondes Arts.

Puisque Décoratifs est proche, nous-demandons que la dernière journée soit réservée aux artistes qui auront à cœur d'offrir leurs œuvrer au bénéfice des veuves et des orphelins.

Christian DORCY.

Pour faire de La bonne propagande à la fédération, voulez-vous envoyer aux Echos, urçe carte avec le nom de l'hôtel où vous êtes

descendu.

Il vous sera, par retour, adressé deux exemplaires des Echos, que vous laisserez dans le salon de lecture. %!)=

N'hésitez pas, envoyez-nous les adresses des personnes qui pourraient être intéressées service de quelques Bulletin, un notre par numéros leur sera fait a titre gracieux. * fi-

Pendant vos vacances vous avez des loisirs; plus

si vous que coupables n'en. serez vous n' envoyez P3A aux Echos des, articles intérescamarades. nos sant tous

SOUVENIRS GAIS PARMI LES JOURS NOIRS

LACAZE ET MAUVAIS-SIGNE" S

la quenouille de la triste Clotho, quelques fils soyeux se mêlaient aux brins de laine rude. Ainsi, de rares gaîhs éclairaient de lueurs fugitives nos longues annéesmis rables.

En ressuscitant des souvenirs plaisants, celui de Lacaze se place de lui-même sous la plume.

CE sergent dégingandé, d'apparence plutôt frêle, dont la moustache a/are ne comptait pas trois poils d'égale longueur, vint un jour je ne saisplur de quel corps.

Il fut. jusqu' au moment où un éJat d'acierdéchira une de ses omoplates heureusement sans causer de trop grands dommages, le boule-en-train de sa section en particulier, et la joie de tous en général.

Nature conciliante, camarade serviable, il avait toujours, même danslespires circonstances, une romance à chanter, une gaudriole à raconter, une répartiepleine de sd à décocher. « La façon de donner vaut souvent mieux que ce que l'on donne », Le rire, a ditCorneille. Cet aphorisme peut s'appliquer au comique large et sans arrière-pensée, est moins n s souvent s a c n tdéclanché par l'espr hrase, qudans une phrase, quintessencié contenu man .*è r-. originale ori~!lna l e que - par la manière co d'exprimer une baliverne quelconque.

Et Lacaze possédait ce talent, ce don naturel- de rendre drôles des choses qui parfois ne l'étaient pas du tout.

De tels hommes sont précieux et leur action a rendu plus de services à la pa'rieque celle d'une douzaine de ministres. Si la santé du troupier doit être l'ob et d'attentions constantes, son hygiène mentale n:' sauraitêtrenégligée : un bon moral est le facteur primordial de Ici Victoire.

Les Allemands et lesCuisses l'avaient si bien compris que, jadis, un bouffon, appelé Eus'ig, dont la mission consistait à faire rire les soldats, était attaché aux compagnies.

En France, nous sommes assez riches en gavroches pour ne pas 1lesloustics bénévoles recourir aux offices de spécialistes salariés n 'ont jamais manqué dans nos unités.

Les saillies, les refrains et les contes de Lacaze ventilaient les cerveaux et chassaient les cafards, comme un courant d' air frais disperse je,: mouches exaspérantes. désopilé la rate au récit de ses galéjadess Combiende suis-je me débitées avec entrain, et diverti en l'entendant fredonner le « Betséoü de Paii », le « P'tit Quinquin » ou la ritournelle en vogue.

Vous verrez, répétat Guy, si nous survivons,dansdeux ans, vous UR

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fois

t

aurez totalement oublié votre Lacaze. Ces gens superficiels amusent un instant et disparaissent bienvite de la mémoire.

Contrairementauxprévisions de mon compagnon, j'ai gardé vivant, très net et j'ajouterais recomaissant, le souvenir du sergent facétieux.

Pourquoia-t-il survécu à l'épreuve des années La faculté de se rappeler les personnes et les événements n'est pas indéfiniment extensible. Nous avons assisté à tant de catastrophes, admiré tant d'héroïsme, subi de si nombreuses misères et parcouru tant de lieux,quel'irrégulier était devenu normal.

Tout cela, reculé, estompé par l'action du temps, s'est concrété par un souvenirtype, dans chaque catégorie de - faits l'impression nouvelle, superposée à cent autres analogues, s'est fondue avec les précédentes.

Or, la faconde réjouissante, !a verve jamais tarie de Lacaze, restent un exemple unique de bQ"me humeur perpétuelle imperméable et antidérapente, commelui-même la qualifiait.

N'induisez pas que le jO}'f"'X garçon fut un pîre grimaçant, toujours préoccupé de battre ses flancs pour distraire la galerie et forcer

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le sourire.

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S'il visait à l'effet, il ne semblait jamais chercher et le principal mérite de ses drôleries résidait dans leur jaillissement spontané. spont.Iné 1 1 Lacaze brillait spécialement dans les coq-à-l'âne ahurissants, qui démontaient ses contradicteurs et les laissaient cols.

Voici un petit trait copié sur un feuillet retrouvé par hasard et auquel manque fâcheusement, l'accentfaubourien de notre amuseur t' tout ce qu'il y a d'inexpressible dans son art Au bivouac de la Pyramide, dans une espèce. de terrier, une 1 dizaine de sous-officiers ronf ent à rendre jalouses des toupies hollandaises. Les « soiffard » consomment un tonnelet (60 litres), de l'exécrable et bien-aimé pinard, en un jour et demi.

Le cadran phosphores-cent d'une montre indiqueminuit.

Lazaze rentre au gÎ.e, rev:nai?'e de « bidonner » en la société de pays, habitant un gourbi des environs.

Il progresse à tâtons, le pas mal assuré, renverse des armes, chavire quelquesbardas, butecontre un corps étendu et finit par prendre mesure du sol.

En grcmme'ant, le sergent se rr've et s'agenouille auprès de son camarade Lemone. D'un briquet rétif, il tire des étincelles sous le nez du dormeur, en l'appelant d'une voix d'abord tendre, mais qui s'enfle et devient un hurlement furieux

:

:

- Pipi.Pipi.Pipi.-

Pipi,

D.

! nom de Pipi est le diminutifamical de Pierre, prénom du sus-dit Lemoine.

L'interpellé, qui la tête mussée sous les couvertures, dormait comme s, on l'avait chèrement payé pour cela, ouvre enfin un œil de poule effarouchée, puis deux. Conscient des réalités et le poil rebroussé, il agonit véhémentement son bourreau.

Lacaze reçoit sans sourciller l'averse torrentielle des reproches et des injures, mais lorsque son adversaire épuisé est devenu aphone, il reprend la parole et l'avantage.

Il monte de même qu'une soupe au lait. Au fur et à mesure qu'avance le discours, le diapason s'élève maintenant il accuse, non sans amertume, Pipi de « faire du pétard ».

Moi, je fais du pétard ! s'indigne l'innocent Lemoine, qui — étrangle de rage.

— Oui, toi. Et puis, quoi Est-ce que je te demande quelque chose, moi Et puis, et puis, et puis.

Je crus que Lacaze allait rester court, mais il ajouta d'un ton hautain « Et puis, est-ce que je te demande, moi, si ta grand'mère saute les obstacles » Cette idée saugrenue, la vision de la vénérable aïeule de Lemoine, dit Pipi, faisant du steeple-chase, parut tellement cocasse, que îjfous nous en tenions les côtes.

Tout de même, conclut judicieusement un assistant, il est temps — Lacaze se retourna et dignement répartit de dormir Est-ce que je demande, à toi, si ta sœur a du lait ?

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*

Autant l'enjouement du fantaisiste Lacaze revigorait les cœurs, autant le caractère maussade du poilu dont nous allons nous entretenir assombrissait les gens qui vivaient avec lui.

L'un des hommes, si cette métaphore peut être osée, pourrait être comparé à un beau feu de bois sec, flambant clair, pétillant et jasant; l'autre à un âtre refroidi, garni de maigres tisons humides et fumeux.

Ce dernier « bonhomme suait la crainte, et l' ennui comme les céphalopodes projettent un épais liquide noir pour troubler l'eau autour d'eux.

Pour lui, tout indice, quel qu'il fut, constituait un présage alarmant.

IndiscutaLes journaux annonçaient-ils d'insignifiantes nouvelles

»

blement le gouvernement cachait d'effroyables secrets.

Avançait-on Les boches nous tendaient un affreux traquenard.

Avait-on, au contraire, cédé un peu de terrain ? C'était alors la déroute sans phrases. Entre cent bobards, il donnaitcrédit pire. au Bref, si l'on avaitajouté foi de l'alarmiste, la compagnie aux augures entière eut porté les cheveux brosse. en Fort heureusement le solide bon populaireréagissait et de sens lui-même * redressait les exagérations du pessimiste, qui fut baptisé « Mauvais-Signe », voici dans quelle occurence.

Un jour rangée devant les faisceaux, la compagnie attendait l'ordre de gagner la ligne de feu, distante de plusieurs kilomètres.

Mauvais signe, les gars lâcha le froussard après un soupir — tiré de creux. On nous réserve pour le coup dur !

Un agent de liaison se hâta vers l'unité.

Les gars, vl'à un mauvais signe. On — colonne va partir.

La se mit en route, comme c'était prévu.

Les obus faisaient jaillir les geysers meurtriers chacun, avouonsle, eut préféré être ai lleurs, mais personne n'en laissait rien paraître.

Plus loin, l'artillerie allemande qui arrosait à l'aveuglette, orienta son tir sur d'autres points. Ça, les gars, reprit la voix sépulcrale, c'est cor un mauvais signe. Pour sûr qu'il y a des manigances là-dessous les boches déplacent leurs batteries.

Plusieurs paires d'oreilles commençaient à chauffer et, sans douceur, le docteurès-tristifications, fut invité à se taire. Mais il fallait un exutoire à ses appréhensions.

On fit halte dans un bois mauvais signe Puis on reprit la marche à travers les sapins fauchés mauvais.

Cette fois, aucune intervention n'eut le temps de se produire. Dès le premier mot, un rire homérique se propagea dans les rangs et secoua les bedaines.

Ceux qui n'avaient point entendu se faisaient conter l'histoire, et railleries, brocards et quolibets se mirent à pleuvoir drû sur « Mauvaisprophète de malheur, à l'exemple des balles qui hachaient Signe les branches au-dessus de nos têtes.

La gloire de Lacaze fut éclipsée ce jour-là

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A. Robert

(Reproduction interdite.)

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ECHOS DES ANCIENSCOMBATTANTS

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ci-inclus, en (2) chèque, mandat, chèque postal, timbre-poste.

1925.

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(2) Etablir tous les chèques, mandats, chèques postaux au nom de M. BLANCHARD (Secrétaire de la Rédaction Compte-chèque postal Paris 691-41 et à adresser Les Echos des Anciens Combattants, 28, Boulevard de Strasbourg, Paris (Xe).

(1) Les

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LABBÉ.

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HYMNE

GLOIRE DE LA FAMILLE

A LA

Adapté de l'Hymne aux Morts de Victor Hugo, et dédié à notre vénéré président, M. Auguste Isaac, onze enfants; à l'Alliance Nationale pour la population; à la Ligue « Pour la Vie et G. Rossignol; à « l'Avenir Familial », et V. Pougez.

»,

Ceux qui pieusement procréent pour la Patrie Ne doivent plus avoir l'âme triste et meurtrie Entre les plus beaux noms, leur nom, est le plus beau

!

Toute gloire, près d'eux, passe et tombe, éphémère, Mais soit bonne, 0 France, ma Mère, Rends au foyer la Paix qu'on retrouve au tombeau Gloire à notre France Eternelle A ceux qui font naître pour elle Aux pères, ces vaillants, ces forts; A ceux qu'enflamme leur exemple; Aux mères, ces Reines du Temple; Aux fils enfin, vivants ou morts C'est jadis à leur gloire, aînée de « l'Inconnue Qu'on éleva cet arc en haut de l'avenue, Au-dessus de Paris, Rêve des Nuits, des Jours, Fourmillière immense où s'entassent les personnes, Fièvre et Refuge des Couronns, Ame de l'univers, le plus beau des séjours

!!

!

!

»,

!

Mais notre France voudra-t-elle Gagner une Gloire Immortelle ?.

Ses martyrs, ses vaillants, ses forts, Tous ceux qu'enflamma leur exemple, Qui prirent place dans le Temple, Applaudiraient à ses efforts Ainsi quand les malheurs sont arrivés en trombe; En vain, la Mort coucha nos pères dans la tombe La veuve alors donna ses fils; ce nouveau don Rendit la France encor souveraine chez elle; Qu'aupait fait le Monde sans elle?

Mais devrons-nous mourir, sans enfants, sans pardon La France doit être éternelle Il faut faire naître pour elle Allons vous, les vaillante les forts De nos pères suivez l'exemple Soyez les colonnes du Temple; Vos fils rempaceront nos morts

!

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Téléphone

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La Rochelle, 1925.

RENÉ GERMOT.

Ancien assesseur de la Fédération Nationale des Associations de Familles Nombreuses; Membre de l'Académie des Belles-Lettres et Ari de la Rochelle (fondée en 1732).

H. LIÉBAUT

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A

LAGLOIRE DE L'INFANTERIE FRANÇAISE

De tous côtés, dans toutes les villes, dans

tous les villages, s'élèvent des monuments à la mémoire des morts de la guerre de 1914-

1918.

C'est par un sentiment très louable que les

fantassin qui devient la frontièremobile et là jusque là va la France. l'infanterie, est o Il importe peu que l'arme nouvelle, l'aviarandonnées des lointaines fasse moderne, tion si ce n'est pour préparer et renseigner l'infanterie !

A quoi bon les bombardements à longues distances si l'infanterie n'avance pas au fur destructions'opère la à mesure que er Et ainsi pour tout l'infanterie absorbe toutes les armes.

En échange elle doit assurer le succès elle difficile plus qui terrain est le et ce gagne elle en assure la garde.

Il faut avoir été fantassin pour comprendre le terrain et en assurer la mots gagner ces garde.

Au prix de quels sacrifices, de quelles de quelles fatigues l'infanterie souffrances

tranchée, sur le parape.. on plus loin. Tous ne tombent pas. mais tous ne reviennent Et puis on est grisé par la poudre, par le feu, lutte, on est fatigué, on attend. soif, on en a L'ennemi se ressaisit, il contre-attaque, nouvelles pertes et le calme révien, petit, jetant les camarades morts ou un silence triste sur Et de tout cela le communiqué souffrants parle peu, ou même pas.

L'infanterie n'a fait que ce qu' elle devait taire.

Fantassins, zouaves, chasseurs, légionnaires, tirailleurs, nous avons tous été les acteurs de ces drames.

Aujourd'huil'oubli commence. Beaucoup de personnes ignorent ou connaissent mal ce qu'a fait l'infanterie surnommée à justeraila Reine des Batailles. son On ne sait pas son rôle dans la bataille.

C'est à nous de lutter contre cet état d choses qui entraîne fatalement l'oubli ces morts et des souffrances.

A nous donc d'ériger un monument « A la qui sera le Gloire de l'Infanterie Française seul à rendre hommage à l'arme qui fut toujours à la peine.

Et qu'il rappelle nos morts, dont la grande partie était dans les rangs de l'infanterie.

Mais qu'il ait encore un autre but, ce monument qui devra être national en rappelant lessacrifices qu'il en évite d'autres !

pas.

pcpulations ont tenu ainsi à honorer le souvenir de Ceux qui sont tombés pour la France.

Aux générations futures, les noms de ces héros seront un exemple de ce qu'est et de ce qu' a toujours été la race française.

En quelques endroits, voici que s'élèvent des monuments à l'honneur de telle ou telle arme.

Jusqu'ici il n'a pas été question de l'arme dont le rôle est essentiel : l'infanterie.

Pauvre infanterie ! tes effectifs sont pourtant les plus nombreux et tes mérites les plus grands Ton nom devrait faire agenouiller la France entière Dans la guerre, elle est l'arme que toutes remplit-elle sa mission ? les autres servent, devenant ainsi ses accesLa marche toujours pénible, sinon difficile, soires. Sans l'infanterie que feraient-elles par tous les temps, dans toutes les conditions, Mais par contre, sans les autres armes l'in- la surveillance, les travaux, les corvées ne ianterie peut toujours quelque chose sont que la préparation de ce qu' on attend ses moyens d'action seront limités, c'est évident, d'elle l'attaque ! mais non pas nuls. n a beaucoup été écrit sur les attaques et La dernière guerre a prouvé que livrée à sur les moments d'anxiété qui les précédaient. , elle-même, privée de tout, l'infanterie a touSeuls, les fantassins qui ont vécu ces heures jours su se tirer des pires situations. tragiques, neles oublieront pas. La pensée, Quelle que soit la part apportée par les au- qui fait vite en ces circonstances, va vers ceux tres armes, est toujours de l'infanterie que qui sont chers, on espère vivre, mais on espère dans la dépend le résultat final. C'est la poitrine du mourir aussi, on sait la mort.

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UN LIGNARD.

UN MONUMENT POUR DE BRAVES TERRITORIAUX En septembre 1915, la 97e division d'infanterie territoriale, de récente formation, relevait la 30e division d'infanterie, dans les secteurs de première position, entre la Pompelle et Prunay, à l'est de Reims en passant par la ferme d'Alger, Sillery, le Bois des Zouaves et les Marquises.

En octobre, les Allemands ayant appris que ces lignes ne sont tenues que par des territoriaux de vieilles classes, car la plupart avaient de 40 à 43 ans, entreprennent de se venger de l'offensive de Champagne faite au cours du mois précédent. L'état-major allemand organise une attaque extrêmement violente sur le front de la 97e division d'infanterie territoriale et les secteurs voisins, espérant bien avoir bon marché des territoriaux, faire une percée à travers leurs lignes, prendre à revers les troupes de droite etde gauche, tourner ainsi et enlever Reims, s'emparer de la montagne de Reims et couper l'armée française en deux en gagnantrapidement, par la trouée, Epernay et la Marne L'attaque commence le 19 octobre vers 7 heures du matin.

Après cinq heures d'efforts elle échoue, malgré l'aide d'un formidable arrosage de tout le terrain par pièces de gros calibre et un grand 'luxe de nappes de gaz et d'obus toxiques.

Tx; lendemain l'attaque recommence vers quatre heures du soir avec les mêmes moyens, la même violence et dure une bonne partie de la nuit. Cetteattaque, éclairée par des projecteurs français que l'ennemi ne neuf démolir, ne réussit pas mieux que celle de la veille. Echec complet Servis par une excellente artillerie, et balayant de leurs fusils, de leurs mitrailleuses et de leurs engins de tranchée l'étroite zone qui sépare la première ligne française de la première ligne boche, les territoriaux, forts de leur courage,

!

leur patriotisme, restent inébranlables. Décidés à tout, ils se cramponnent à la position confiée à leur honneur et, comme l'a demandé un de leurs chefs à un moment critique, « ils se maintiennent au parapet coûte que coûte et tirent. jusqu'à ce qu'ils tombent ».

Ils tombent, mais ceux qui ne tombent pas redoublent d'énergie et les boches, toutes les fois qu'ils se lancent à l'attaque à l'arme blanche, culbutent, impitoyablement fauchés, avant de pouvoir toucher la première ligne française.

La 97e D. I. T. n'a pas voulu que les Allemands passent Hc ne sont pas passés et ont subi des perte sévères.

Aussi, quelque tempsaprès, un officier supérieur, remettant à ses soldats les récompenses bien gagnées, leur disait, entre autres choses Exactement renseignés, sachant qu'ils n'avaient devant « eux que des territoriaux âgés, les Allemands croyaient avoir bon marché de vous et passer facilement. » Ils se sont trompés et les territoriaux que vous êtes, vous avez beaucoup souffert, mais vous avez tenu le coup.

Tous ceux qui ont pu rester debout sont demeurés aux' parapets et vous avez gardé intactes les positions qui nous avaient été confiées. » Et si maintenant ou plus tard, des soldats plus jeunes vous disent « Nous, nous avons battu les Allemands sur la Marne et sur l'Yser, nous avons pris l'offensive, nous avons enlevé à la course les tranchées ennemies. » vous pourrez leur répondre plus guère de notre » L'offensive à la course, ce n'est âge et nous n'enlèverons peut-être pas avec votre fougue les ouvrages ennemis. Mais, les positions qu nous défendons, personne ne les viole Vous avez fait votre devoir de jeunes, nous nous avons fait notre devoir d'anciens; nous avons tous fait notre devoir!» de leur dévouement, de

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territoriaux méritaient ce langage, car, déjà le lendemain du deuxième échecallemand, le général commandant la 193e brigade, pleurant d'émotion devant leur noble conduite et serrant dans la tranchée la main d'un de leurs chefs, lui disait, pour être transmis à ses soldats Ces

: largement

Vous êtes de braves gens Vous avez accompli votre devoir. Vous avez fait plus qu'on ne pouvait vous » demander ! Oui, vous êtes de braves gens Mais, hélas le devoir accompli avait coûté cher à la 97e D. I. T., dans ces deux journées, sur un effectif d'environ 12.000 hommes, en avait au moins de 6.000 hors de combat.

Ces actions ont été les plus dures et les plus meurtrières qu'ait subi cette division et c'est à Sillery, centre de ces combats, .que sont inhumés par suite, un bon nombre de

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des 291e, 300e, 211e et 301e régiments d'infanterie

riale, s'est récemment constitué à Paris, dans le but de sauver ses morts de l'oubli et d'élever au cimetière de Sillery, un monument convenable à la mémoire des territoriaux de la 97" D. I. T. morts au Champ d'honneur.

J'ai reçu à ce sujet un appel du dit comité et je le trasmets aux lecteurs de ces lignes qui auraient fait partie de l'un des régiments de la 97e Ii. I. T. créée en 1915 et supprimée en août 1917.

Ceux qui voudraient contribuer à l'érection du monument en l'honneur de ces vaillants territoriaux, sont,priés d'envoyer leur obole à M. Ligier, 15. rue Albouy, Paris (T0e), et à M. Leblanc, 17, rue d'Arcole (ancien du 211).

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ses morts.

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CHRONIQUE 1925 LA RENTE PERPETUELLE 4 UN PLACEMENT DE PREMIER ORDRE AVEC CARANTIE DE CHANGE Un placement des plus intéressants est offert, à l'épargne. Du lundi 20 juillet au samedi soir 5 septembre, le Trésor émet des rentes perpétuelles 4 avec garantie de change En quoi consiste cette garantie Tout le monde sait que le cours du change varie, malheurusement, papier n'a plus, Cela franc dire le comme avant veut sans cesse. que la guerre, la même valeur que l'or.

Mais la monnaie anglaise vaut le même prix qu'avant 1914. Lorsque la livre sterling est cotée 100 francs, payables en billets de banque, elle vaut quatre fois plus que notre monnaie actuelle. Chaque fois qu'elle monte, ou que le franc baisse, ce qui est la même chose, on s'aperçoit que les prix s'élèvent et qu'avec une même quantité de francs, on ne peut acheter qu'une moindre quantité de marchan-

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dises.

Pour assurer !a stabilité de la valeur des coupons de la nouvelle rente 4 c/r, intérêts et capital, il a été décidé que ces intérêts suivraient

la même progression que la hausse de la livre.

Si le cours de la livr? anglaise atteint, dans le semestre 95 francs, ou s'il s'abaisse à 90, à 85 ou à 80 francs, par exemple, le coupon semestriel sera payé à raison de deux francs par quatre francs de rente, car le minimum de 4 est garanti au porteur. Mais si au contraire, le cours moyen de la livre est monté à 100 francs, à 105 ou à 110 francs, le prix du coupon, s'élèvera à 2 fr 10, 2 fr. 20, ou 2 fr. 30 et ainsi de suite.

Cela signifie que, lorsque le cours de la livre baissera, le coupon de rente ne sera pas diminué le porteur, bénéficiera de la hausse de notre monnaie. Par contre, si le cours delalivre monte et que le franc baisse. les coupons de rente seront payés en proportion de la valeur du franc par rapport, à la monnaie d'or.

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Les souscriptions aux rentes perpétuelles 4 %, avec garantie de change ne sont reçues qu'en Bons de la Défense Nationale. Les porteurs de ces Bons à échéance plus ou moins rapprochée ou renouvelée avant le 5 septembre, pourront donc seuls y participer.

En échange d'un bon de 1.000 francs, par exemple, il leur sera remis un titre du 40 francs de rente et d'une valeur de 1.000 francs.

Mais, comme les intérêts de ces Bons ont été payés d'avance, ils auront à rembourser, ce qui est juste, le montant des intérêts à pairtir du 6 septembre, jusqu'aujour del'échéance des Bons remis en paiement des rentes nouvelles.

En échange de ses Bons, le souscripteur reçoit un titre de rente 4 Il percevra le montant de ses coupons le 5 mars et le 5 septembre de chaque année, sans frais, sans diminution d'aucune sont exonérés de tous les sorte; les intérêts de la rente 4 impôts même de l'impôt général sur le revenu, comme les Bons de la Défense Nationale.

L'émission des rentes perpétuelles a pour but de consolider une part aussi large que possible des Bons de la Défense Nationale.

Elle aura pour résultat de diminuer le montant de la dette à court terme, d'alléger les charges du Trésor, et d'assurer à ses souscripteurs d'incomparables garanties qui les mettront à l'abri de tous ls risques.

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réduit au Théâtre de l'Exposition, sont offerts par lui à tout membre de notre Association qui lui transmettra, dès la parution de ce bulletin, une commande quelconque de vins fins ou ordinaires, ou de cidre, livrable d'ici le 15

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Opéra LA NAISSANCE DE LA LYRE, conte antique en un acte et trois tableaux de M. Théodore Reinach, musique de M. Albert Roussel.

D' après un fragment de poème de Sophocle, la légende de la Lyre que M. Reinach a traduite en vers d'une facilité qui contraste assez drôlement avec le sujet antique et peu récréatif, nous apparaît comme une histoire assez désuète. Et le style pompeux en est également, et plus simplement pompier. En quelques mots, voici ce dont il s'agit : Apollon se lamente de ce qu'un voleur mystérieux lui ravisse ses troupeaux. Il ameute quelques

quête, asservir l'Europe et plus spécialement la France, naturellement ! La cavalière Elsa, qui est d'origine sémitique sera une manière de Jeann d'Arc rouge.

L'armée soviétique réalisera son programme; mais en arrivant à Paris, la cavalière Elsa périra, assassinée, pendant une orgie à Montmartre !

Pauvre Montmartre C'est du moins le thème du roman. Dans la pièce, l'armée rouge s'arrête au bord duRhin; la pièce aussi.

Curieuse par sa coloration, sa truculence, elle abonde en faits satiriques et la scène de la rencontre entre lesdélégués anglo-français et les successeurs de Trotzky est d'une parfaite ironie politique.

En résume, pièce curieuse, à voir, et à discuter aussi.

Théâtre de l'Exposition

!

dieux, demi-dieux, quarts de dieux pour rechercher et punir le coupable. Celui-ci n'est autre qu'Hermès, fils comme lui de Jésus, le Jupiter Grec qui a inventé un instrument de musique merveilleux, la lyre. dont il obtient avant de mourir, la faveur de se servir une LA TRAVERSÉE DE PARIS A LA NAGE, dernière fois. Apollon charmé fait grâce, prend l'instrument, etlaisse le troupeau au comédie en trois actes, de M. Stève Passeur.

Cette pièce fait partie des spectacles du ravisseur. C'est plutôt un sujet d' oratorio quM d'opéra, malgré quelques danses qui viennent Théâtre de l'Œuvre. Il ne s'agit pas là des exploits des Billington, Moëbs, Duvanel. Le l'action ranimer de l'égaessaient et un peu héros traverse bien Paris, mais à travers les yer. salons, en s'aidant de ses nageoires. C'est un Sur cette peu réjouissante aventure, M. arriviste élevé à l'école de celui de M. ChampAlbert Roussel a écrit une savante et très il a moins d'envergure, voilà tout. Le saur; symphonique partition, où il use fréquemment dialogue précis et les personnages est et net sans en abuser toutefois, des effets polyto- très vivants, sont d'une note bien moderne. niques, fort à la mode. L'ensemble ne man- Lorsqu'un Passeur, il est auteur se nomme que pas d'une certaine ampleur; et s'il s'en tout désigné conduire au succès la Trapour dégage quelquefois de l'ennui, il faut bien versée de Paris à la nage ! le livret avouer que y est bien pour quelque GRAND-GUIGNQL chose.

Le système du Grand-Guignol, sans être Quant à l'interprétation et à la mise en scène, sans oublier une importante partie celui du docteur Goudron et du professeur Plume à chaque pièce, est plutôt celui de la chorégraphique;l'orchestre dirigé par M. Ph. douche écossaise puisque les drames horriGaubert, mérite l'éloge. fiants y alternent avec de joyeuses comédies Studio des Champs-Elysées Le spectacle actuel comporte comme draUn crime dans une maison de fous, LA CAVALIÈRE ELSA, pièce de M. Paul mes Domosy, d'après le roman de M. P. Mac deux actes de MM. André de Lorde et A. Binet, et une reprise de Gardiens de Phare, Orlan. un acte de MM. Paul Autier et Cloquemin.

On connaît le roman de M. Mac Orlan. Le premier peut en quelques mots se résumer La Cavalière Elsa est une sorte de Théroi- ainsi. Dans un hôpital, deux vieillesfilles gne de Méricourt, vivant en Russie, vers criminelles profitent de l'absence de l'infirmière 1940. La révolution bolcheviste est en quel- qui est allé courirleguilledou, pour martyque sorte révolue. Elle s'ennuie comme la riser, en lui crevant les yeux, une de leurs France de Lamartine. Que faire, pour rani- jeunes compagnes. On abuse un peu trop de mer le zèle des sectateurs défaillants ? Entre- ce genre de supplice au Grand-Guignol! On prendre simplement une bonne guerre de con- pourrait varier un peu. Un petit autodafé,

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messierait pas 1 PenTorquemada, ne genre dant qu'on y est, pourquoipas! Quant au deuxième drame, on y voit un père gardien de phare, mordu par son fils enragé, étrangler celui-ci de ses propres mains, tandis qu'un ravireenperdition hurle à la mort, de sa puissante sirène. L'effet est puissamment dramatique. La partie comique est fort allègrement représentée par la Dame de bronze et le Monsieur en cristal, de M. Henri Duvernois, qui nous dépeint des fous hilarants et cupposés, et Ce cher confrère, de M. René Berton, où, un docteur forcé de s'absenter, valet de chambre ! remplacer fait son par se La troupe du Grand- Guignol, très homogène, interprète aussi bien le drame que la comédie, et ses spectacles ont toujours le mérite de leur originalitéparticulière.

PORTE-SAINT-MARTIN Madame Sans-Gêne, comédie en quatre actes, de Victorien Sardou et Emile Moreau, fait toujours applaudir les qualités scéniques, que le « père Sardou », qui fut le premier

metteur en scène de notre temps, sut toujours imprimer à ses drames. Nul mieux que lui ne connut les multiplesficelles de l'art dramatiques, pas plus qu'il .« n'ignora le bel art de chatouiller l'esprit et de servir à point un dénouement bien cuit », comme dit le poète classique. Mme Paule Andral, dans le rôle de la maréchale Lefèvre, a montré beaucoup d'entrain et de truculence. La troupe habituelle de ce théâtre l' a fort consciencieusement secondée, et M. Coizeau dans le rôle de Napoléon, s'est efforcé d'être à la hauteur du « Petit Tondu

»!

STADE BUFFALO Carmen, opéra-comique de Bizet, avec corrida de toros. Deux représentations, données au bénéfice de la Fédération nationale des Combattants républicains, pour aider et subventionner la Mutuelle des poilus de la Seine et de Seine-et-Oise, ont réuni un grand concours de public et obtenu un vif succès.

Une troupe composée d'artistes d'opéra et d'opéra-comique a fort bien rendu l'opéra de Bizet, et le matador Guerrero, très connu en Espagne, a fort brillamment conduit la « cuadrilla ». Un soleil resplendissant comme celui d'Espagne a fort heureusement éclairé ces deux réunions très réussies et fructueuses quant la recette, pour nos braves anciens comD battants.

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Pilcer, Gina, Palerme, les sœurs Guy, les 32 Fisher Capitol's Girls, etc., etc.

MUSIC-HALLS AMBASSADEURS Sans Chemise est un titre tout indiqué pendant la canicule pour la revue en deux actes Léo Leer quarante-cinq tableaux de MM. lièvre, Varna, Deyrmon.

Le ciel de cet établissement, couvert en cas de mauvais temps, est constellé d'étoiles qui, comme on chante dans l'opéra, « dans la nuit sans voiles, brillent au firmament» Bien présentée, émaillée de sketchs amusants, agrémentée de somptueux décors et costumes, cette revue, malgré l'exiguïté de la scène, rivalise avec celles de nos plus grands music-halls. Elle a de plus l'avantage du cadre, situé en pleins Champs-Elysées. Une troupe fort bien composée réunit les noms

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La grande revue New- York-Montmartre, de M. Jacques-Charles, poursuit sa triomphale carrière, avec les toujours sémillantes Hoffmann Girls (2e série), la fameuse danseuse espagnole Argentina, reine des castagnettes; les danseurs américains Hermanos Williams, Marcelle Yrven, Oy-Ra, Baldini, etc. Le bon vieux oMulin-Rouge d'antan ne se reconnaîtrait plus, sur cette butte plus new-yorkaise

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que montmartroise

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UN SOIR DE FOLIE, deux actes et 40 tableaux, de M. Louis Lemarchand.

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Quarante tableaux, de tous les pays du Espagne, Pôle Nord, Côte d'Azur, monde le Ciel, et même l'Enfer avec le diable, au Sabbat, naturellement: les John Tillers Folies Folies fellours; de jolis taFive les stars; bleaux comme ceux des Mimosas, et de la Riviera; l'impayable Dorville. la danseuse comédien nègre BenTerah Guinoh, glia, etc., etc. Telle est cette revue conçue dans le style habituel des Folies, encadrée

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de somptueusesnudités et de ravissants décors.

Louis-Emile FOUQUET, Sociétaire de la Critique dramatique et musicale.

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Vauquois A. C. du Anciens du 28" La La Union des Blessés de la A. C. du 8*

et

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