Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/10. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
SOMMAIRE: CE QUI SE
PASSE. -
1
Solferino — Les Bigors 73" R.I. — Le Burnous — 284e R.I. La Moselle — 69" R.I. — Sébas,topol 132eR.I. — 147" et 347" R.I. AVIS F.F.A.M.C. — 208 et 60" R.I. — RancourtVerdun 32", 232" R.I. et 69" R.I.T. — 331e R.I.
à 3
--
4
-
4 5
Française.
Presse.
LISTE DES MAISONS NOUS ACCORDANT DES REMISES Revue de la Les droits des orphelins de la guerre — La Maison des journalistes.
Pour nos morts qui dorment en
Belgique.
Maisons-recommandées. SOUVENIRS GAIS PARMI LES JOURS NOIRS Monsieur Hautière, par AR. LABBÉ.
Octobre
1925
PINEAU.
13-14
La Campagne, par RENÉ Monument d"outre-Rhin ETUDE L'architecte et l'entrepreneurdevant la loi,
GERMor.
14
JURIDIQUE.
par
Tableau de nouveaux taux de Pension de guerre A la Gloire de l'Infanterie 5
à 8 9
10 10
11-12
.-
DIVERS, par GÈORGES Les Heures grises — Enterrement — Histoire de chasse.
SonDOR. Spectateur. VICAIRE.
A. DUBRULLE.
Le thon, par CHRONIQUE THEATRALE
par
15-164
16 17
LOUIS-EMILE FOUQUET.
L'Avis du
LES LIVRES, par Derniers ouvrages
parus. JEAN
17
17-18 18-19
Date et lieu de réunion des Sociétés pages 2 et 3 de la couverture).
Pour vos
Bulletins. (page 4 de la couverture)
ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATIPN FRANÇAISE DES UNIONS à SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES 6 COMBATTANTS,RECONNUED'UTILITÉPUBLIQUEPAR FAM ROmFVARn 1925. DÉCRET LE 8 JUILLET 1924, NUMÉRO 13. DEUXIEME ANNÉE OCTOBRE ADMINISTRATION & RÉDACTION AU SJÈGEDE LA DESTRASBOURG,PARIS,(10e)COMPTECHÈQUES POSTAUX 691.41. ABONNEMENTS: POUR LES AFFILIES A LA F.F.A.M.C.: UN AN A PARIS 3 FRANCS;PROVINCE FRANCS; 8 FR. 50 AFFILIÉS: , POUR LES NON 5
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le numéro
•»IJ• FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique) -
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Président Honoraire
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LIONVice-PrésidentHonoraire PICHAUT
id. id.
Dr.QUIDET,~#,g.
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SERVICES DE LA
MM. GIBON MULLER
Local et Réunions Commission des Fêtes Post Régimen-
Mutualité
DESPAGNE,
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OSOUF
JOURDAIN, *, ~@.Vice-Président ~J. BROCHET. id. CHAIX GUITTER, id. SAUNIER, ~fa.SecrétaireGénéral GUILHOT. ~U Adjoint — MACPHERSON,~|§, Trésorier Général WALCH, Adjoint FORTOUL, IFC, Archiviste F.F.A.M.C. MM. Service des Remises Dr. MARCHAL, Service médical, dentaire
~*,
LEMAIRE
GUIGARD VIRAT père.
~*..,Président
MM. MAURER. C.
BUREAU HONORAIRE
MM.
COMITÉ DIRECTEUR
LION.
et pharmaceutique
HERIVAULT,
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Directeur du Tir
ALCH,
PORTE-DRAPEAU DE LA
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F.F.A.M.C.
COMITÉ DE RÉDACTION
CHAIX — SAUNIER — FORTOUL — DESPAGNE,~$— DUBRULLE, g. Dr. MARCHAL,TRIBOULAT — GUITTER M. BLANCHARD Secrétaire de Rédaction
MM. JOURDAIN
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69" RI 6-7 •• 6U(1\ Strasbourg.,.. o 2Chiffa.24RI LISTE des
Sociétésfédérées
par
deREUNION
ANCIENS DES
TITRE
Ralliement
Le Ralliement Ami* et Anciens du Uniou Nationale des Anciens Chasseurs d'Afri,quAnciens Chasseurs Anciens Défenseurs de
dancienneté
ordre
JOUR de REUNIONLIEUX
d'Afrique.
2* Mercredi .28, BdStrasbourg Jeudi 28, Bd Strasbourg
BurnousSp«his ••••••••••• •• • * 4* :::::: ::::::;:::::::::::: Guépins1310et331-R.I.,40»et240»R.I.T.1"
Mercredi Reischoffen.. --.. l'Argonne 313;et 39* RXT Vendredi La Sapeurs-Pompiers Samedi — *AuFeuLégère74-;»ÏÏ«Ï* SU'Le La Anciens Cuirassiers de Moskowa et
1er
Lundi
3
Mardi
Légion "* R.I.,. R.I 2* 381',., Territorial .1u 4î"# D.!.3' R.I. 279 R.I ? »..3* Génie,.l 289"» —
_,
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Cuirassiers.,lorVendredi Frères.Yl", 1" Mardi 28, C.O.A,. Anciens 132V cUnd^. -coloniale.1,r Bieors Artillerie R.I.T.1er Solférino 76% 2' Moselle.
Les
Anciens des Les Gros
Les
du 109* 20*
et
60* D.
Mardi 1er Mercredi
2', 118 et 12'
Commis et Ouvriers
La Anciens du Les
Zouaves. Loups.168*
La Anciens Ves A. C.
et
368*
1"Mardi. Jeudi.
Bagatelle 150* D.I.245e,
Samedi
Mercredi.
Mercredi
R.I,T.,
et 350'
--
--
--
1
R.A.L4" Mardi.er Vendredi —.
Anciens du 320', 328', 291', 347', 211' Amis de la 52' Anciens du 264' Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, Merbihannais et Anciens du Anciens Interprêtes la Grange Guerre près des Armées Anciens de la 169* D.I., La Branche de Houx..13., 29', 39', 296' R.I., 210* R.A.C., du 201* Anciens Pharmaciens Anciens Anciens Pharmaciens
de
Jeudi.
Sur convocation au présent bulletin.
R.I. 4* mobilisés.
Anciens du 221' et de la 71'
bis, r. du 4-Sept. Bd Strasbourg
Samedi Samedi Samedi Mardi
Régiments
du Anciens du 38'
J5* B.C.P A. C. du 25'
6
d'Administration.
marine et 276' R.I. et 36"
149' et 349' Union des 4
— — TaverneGambrinus
Vendéens.2' Américaines. etc.3'
Mardi
Mercredi
Jeudi
Mercredi
Mardi.
Samedi 3* Mardi 3'
(Voir page II de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).
--
—
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CE QUI SE PASSE «
»
SOLFERINO
(Anciens des 76e, 276e R.I. et 36eR.I.T.) La séance est ouverte à 21 heures par notre
président Macpherson, assisté des camarades Casset, Fricault, Dupuis, Blanpin, Boyer, Lemaire, Cazelle, Hervillard, du Comité. Le secrétaire adjoint Dupuis donne lecture du procès-verbal de la réunion du 7 juillet, lequel est adopté sans observation. Prenant ensuite la parole, le président présente les excuses du camarade Benoit, retenu par ses occupations; de Rosier et Lippman en voyage; de Lehongre, de retour à Paris, mais encore incomplètement rétabli. Puis, il nous fait part de la naissance de la fille de notre ami Fricault, à qui il adresse ses plus vives félicitations, ses meilleurs vœux de prospérité pour le bébé et un prompt et complet rétablissement pour la maman. Notre président nous donne connaissance: —auDe lalettre de félicitations qu'il a adresgénéral Cottez à l'occasion de son élésée vation la dignité de grand-croix dans l'ordre de la Légion d'Honneur, et de la lettre si affectueuse par laquelle le général lui a répondu. — De la lettre de Mme veuve Bouvrain qui sollicite un appui pour que son neveu obtienne un emploi de gardien de la paix. Notre président n'attend plus que les papiers de l'intéressé pour que cette demande, qui sera bien appuyée et prise en considération, obtienne toute satisfaction. En ce qui concerne la fête du 8 février, le camarade Macpherson nous avise qu'il a retenu une salle de la mairie du 10e pour cette date. Anniversaire de la Marne. — Cette année, si par suite de l'absence de cérémonie offioielle, il n'est pas accordé de réduction sur les chemins de fer, et si nous ne pouvons obtenir une voiture pour nous rendre au cimetière de Villeroy. Fidèle à sa tradition, Solférino fera déposer une couronne sur la grande tombe de Villeroy, où reposent 3 officiers et 130 soldats du 276e. — Lecture de la situation financière est donnée et approuvée à l'unanimité. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures.
à
Le secrétaire-adjoint, DUPUIS.
Nous le remercions bien vivement de ce pieux souvenir à celui qui, à la tête du régi-, ment pendant plusieurs années, avait su par sa bienveillance et sa bonté, conquérir l'estime et l'affection de tous, quelque soit leur grade et leur situation. LE
BURNOUS
L'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis «Le Burnous» a tenu sa réunion mensuelle le 9 septembre, sous la présidence du commandant Fabre, assisté des membres du Comité. Après la lecture et l'adoption du procèsverbal de la dernière séance, le président a donné connaissance de plusieurs lettres fort intéressantes, du Maroc et de Syrie, parmi lesquelles celles ducolonel Rozan, du capitaine Granger, du lieutenant Tromeur, du maréchal des logis Catrevaux. Le commandant Fabre fait part ensuite des pertes dont l'Association vient d'être informée et salue la mémoire des camarades morts pour la France, au Maroc et en Syrie, qui sont: le lieutenant Willemain, du 3e spahis; le capitaine Mailler, du 12e spahis; le lieutenant Gaillard, du 21e spahis marocains; l'adjudant Frantz, du 12" spahis. Les félicitationsde l'Association sontadressées au camarade Torché, dont le fils vient d'être reçu à l'école de Saint-Cyr, avec le n° 134 sur 324 élèves admis. Puis il est procédé à l'admission de 59 adhérents nouveaux, recueillis depuis le mois dernier. Parmi ces adhésions, il en a 5 du peloton d'escorte du maréchal Lyautey et 40 du 4e escadron du 4e spahis, recueillies par le maréchal des logis Catrevaux, actuellement au Maroc avec son escadron. L'ordre du jour étant épuisé, avant de lever la séance le commandant Fabre, rappelant combien nombreux sont les membres du «Burnous» actuellement au Maroc, et d'autre part, étant à la veille de l'offensive générale contre les Riffains, se fait l'interprète de l'Association pour leur adresser avec le cordialsouvenr de tous, les vœux les plus sincères de prompt succès pour nos armes. Le Comité a délivré, au cours de ce mois, un secours à un mutilé de guerre. La prochaine réunion aura lieu le 14 octobre. ANCIENS du 264e R.I. Les réunions d'août et de septembre ayant été supprimées, il n'a pas été possible de prévenir tous les camarades que l'Amicale était désignée pour la cérémonie de la Flamme le 10 septembre. Nous avons dû convoquer d'urgence quelques délégués et nous les remercions d'avoir répondu à notre appel. Etaient présents: les camarades Maquard, Auzanneau, Baudoin, Bayon, Bureau, Gentzberger, Gestas, Legentil, Letournelin, Scomogué. Notre président, en villégiature, s'était fait excuser. Prochaine réunion mensuelle le mercredi 21 octobre, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg. Nous espérons que plusieurs d'entre nous auront à nous communiquer quelques nouvelles toujours intéressantes des camarades de province, et soyons tous présents pour ce retour de vacances. Le Comité.
»
LA MOSELLE (Anciens des 149e et 349e R.I.) Réunion mensuelle du 12 septembre: La période des vacances non terminée nous a privés de la présence de nombreux camarades. S'étaient fait excuser: Drouin et Lévy. M. le colonel Yeské, de l'armée lettone, ancien capitaine au 149e pendant la guerre, était venu nous faire ses adieux, rejoignant son pays après son stage de deux années à l'école de guerre. <
colonel Yeské nous a fait la grande amitié de rester des nôtres malgré son éloignement, voulant garder le contact avec ses camarades. anciens Le service des « Echos des Anciens lui apportera avec notre estime, le souvenir de nos réunions intimes et amicales. Le camarade Chancollon, un des plus anciens et fidèles sociétaires, ex-vice-président de la «l\foselle", a procuré un emploi à Manquy que nous avions chaudement recommandé à tous les camarades. La solidarité étant un des buts de notre société, nous ne pouvons que féliciter Chancollon de son heureuse intervention. Le coût des convocations par la poste étant par trop onéreux, le Comité prie instamment les membres de notre société de se reporter au journal «Les Echos», dont le service est fait régulièrement, pour toutes convocations, et se rappeler au surplus que c'est toujours le 2e samedi que nous nous réunissons. Donc samedi 10 octobre. — H. G. M. le
»
niversaire de la fondation de notre Société qui comptera alors sa 31e année. Enfin, bien des camarades se souviendront que c'est encore en novembre qu'on célébrait, au 6-9, la Fête du Régiment. Tant de circonstances ne s'oublient pas et ils viendront nombreux se grouper autour de leur président, affirmant ainsi, une fois de plus, la vitalité de notre Société. Des camarades dévoués nous ont promis leur concours,, et nous accepterons volontiers tous ceux qui.voudront nous aider, de n'importe quelle façon, à recevoir dignement nos invités. Adresser les adhésions sans retard à la commission des fêtes du 69", 28, boulevard de Strasbourg, Paris. Prochaine réunion le mercredi 14 octobre.
SEBASTOPOL » (Anciens des 74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) Réunion du septembre 1925 : Lecture est donnée du procès verbal de la LE RALLIEMENT » réunion de juillet, ainsi que de la circulaire « (Anciens du 69e R.I.) envoyée à tous les sociétaires afin de les averTous nos camarades, en feuil- tir du changement de date et de lieu du pèleletant le dernier numéro des rinage annuel. «Echos.. se seront aperçus d'une Le président rappelle qu'un service funèbre erreur qui s'est glissée lors de la a été célébré le 23 juillet, à la mémoire dû mise en page de notre compte fils adoptif du général Schmitz. La commisrendu de juillet. sion d'obsèques, convoquée, est venue renouLe «Chardon de Lorraine» que l'on cherche veler à notre président d'honneur l'expression bien vite lorsque nous parvient le journal, de nos vives condoléances et de notre profonde s'est trouvé déplacé, en tête du résumé d'une sympathie. autre société. Pèlerinage à Courgivaux. — Le président Nous prions nos camarades de bien vouloir rend compte du pèlerinage des Anciens de la excuser le typographe surchargé de besogne, 5e D.I. qui a eu lieu le 6 septembre. et nous pensons qu'ils auront trouvé les nouUne trentaine de camarades constituaient la velles du régiment à la page suivante. délégation qui fut l'objet d'un accueil partiCompte rendu de la réunion mensuelle du culièrèement aimable de la part de la muni9 septembre. — La séance est ouverte à 20 h.30. cipalité et de la population entière. Tousles membres du bureau étaient présents. A l'issue du service célébré à l'église, ornée A la rentrée des vacances, le président Minet pour la circonstance, on alla saluer l'Ossuaire est heureux de constater que nombreux sont où ont été rassemblés, à l'entrée du cimetière, les camarades qui ont tenu à assister à la les restes de nos camarades tués au cours de la bataille des 6 et 7 septembre 1914. réunion. Après le déjeûner, un cortège fut formé, Etant donné l'ordre du jour très chargé, le secrétaire Chamerla,après avoir fait adopter comprenant la municipalité, la musique, les le procès-verbal de la dernière séance, donne pompiers, les enfants des écoles portant chabrièvement lecture de la correspondance cun une gerbe de fleurs, et la plupart des habiLettres des camarades excusés: Fayolle, tants, faisant escorte à la délégation des A.C. Grolez, Rouliet, Doré, Dumas, Quatrebœufs, de la 5e D.I. et aux familles éprouvées. empêchés. Le camarade Michelet accomplit acOn se rendit au monument élevé à la métuellement une période. Le camarade Lévy qui moire des enfants de Courgivaux et des soldats était délégué au Congrès des Mutilés à Sedan, inhumés dans le pays. Sur ce monument, qui étant retenu, donnera un aperçu des intéres- est d'une rare beauté, dans sa pureté de lignes, santes questions traitées à la prochaine réu- sont gravés les noms de tous les braves qui nion. reposent là-bas. Tir. — Le président prévient les trop nomAprès le Salut au Drapeau, le maire, M. breux camarades qui s'étaient crus dispensés Germé, rappela les événements et précisa le des réunions du tir, en raison des vacances caractèère touchant de cette manifestation anqu'aucune excuse ne sera admise pour les der- nuelle. nières séances de l'année. Il rappelle en outre Invité à dire quelques paroles, notre présique plusieurs tirs peuvent être effectués en dent saisit l'occasion d'associer dans un même une seule réunion. hommage la mémoire du chef regretté et le Il importe, avant tout, que le «Ralliement» souvenir de l'héroïsme des vaillants tombés en conserve la place qu'il a su occuper au classe- repoussant l'envahisseur. Il lut les pages du ment général. livre du général Mangin, où sont retracés, de Propagande. — La commission prie les ca- façon émouvante, les principaux épisodes du marades ayant pu se rendre au cours de leurs combat pendant lequel on put voir, à un movacances, ou de pèlerinages, dans les anciens ment critique, le chef de la division, lui-même, secteurs occupés par le 6-9 et ayant pu re- faire le coup de feu, en première ligne, comme cueillir des renseignements intéressants con- un simple soldat Il est permis de rappeler que la 5e D.I. (dont cernant le corps, de bien vouloir lui faire Mangin venait de prendre le commandement parvenir. six jours auparavant, au soir de Guise, en Elle profite de l'occasion pour rappeler qu'elle accueillera tou jours avec plaisir les pleine retraite), avait eu affaire à des régiadresses d'anciens qui lui seront communi- ments d'élite de l'armée allemande (86e R.I., régiment de la Reine Augusta), et que pour quées. Fête. — A l'occasion de la Fête nationale du essayer de lui barrer la route, le haut comdes fêtes mandement allemand avait du envoyersuc-- novembre prochain, la commissionboulevard cessivement des éléments de trois corps d'arorganise, au siège de la Société, 28, de Strasbourg, une réunion familiale, artis- mée différents. sans parvenir à briser l'élan tique et dansante. Mais, afin de permettre à donné par ce prestigieux entraîneur d'hommes tous les camarades de fêter en famille ce jour qu'était le général Mangin de l'Armistice, cette réunion aura lieu le diLa cérémonie terminée, les camarades s'en manche suivant 15 novembre. furent, par petits groupes, revoir leur ancien Le mois de novembre sera également l'an- champ de bataille, etévoquer des souvenirs «
9
:
!
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qui, bien que lointains déjà, demeurent toujours présents à l'esprit. Le retour à Paris s'effectua dans les meilleures conditions, et chacun se promitde faire une active propagande en vue du prochain pèlerinage. Il est, en effet, du devoir des anciens combattants d'entretenir, par des manifestations comme celle-ci le culte du souvenir d'un glorieux passé que certains paraissent oublier trop vite, hélas Signalons qu'au cours de ce pèlerinage, 23 adhésions nouvelles à la Société des Anciens de la 5° D.I. furent recueillies, pour la plupart parmi les familles des camarades inhumés à Courgivaux. Mariage. — Le camarade Rouzé fait part de son prochain mariage. La bénédiction nuptiale aura lieu le jeudi 1er octobre, à 11 h. 30, à N.-D. de Lourdes de Paris. Le président lui adresse les félicitations et les meilleurs vœux dela Société. Prochaine réunion le mercredi 14 octobre, à 21 heures.
!
Nous adressons à notre camarade Travailleur nos vifs sentiments de condoléance pour le malheur qui le frappe en la personne de son père M. Travailleur. A notre camarade de Wailly qui vient d'être frappé en ses affections lesplus chères en la personne de sa femme. Nos adressons nos bien sincères sentiments de condoléances. A notrecamarade Drivan qui a perdu son jeune fils, nous adressons, ainsi qu'à madame, l'expression de nos vifs sentiments de condoléances. Prochaine réunion. — Notre prochaine réunion aura lieu le lundi 19 octobre, à 21 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. i Le secrétaire.
Lesecrétairedeséance,A.R.
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ANCIENS du 132e R.I. Réunion du 21 septembre 1925: Contrairement à nos décisions antérieures de ne pas reprendre nos réunions mensuelles avant le 3e lundi d'octobre, et à la demande de notre président M. Poulain, une réunion a eu lieu le 21 septembre. Cette réunion était motivé par le fait de la toute prochaine inauguration à Reims de notre monument. Le président du Comité de Reims, M. le capitaine Cadier, a en effet avisé notre président que l'inauguration de notre monument était décidée pour le 11 novembre prochain cette date ne pouvais mieux convenir pour l'hommage à nos morts. Notre camarade Simonin, venu tout exprès de Reims, était des nôtres à cette réunion, à seule fin de prendre les toutes dernières disposition nécessaires. Nous ferons un pressant appel à nos camarades anèiens officiers du 132e. pour le port éventuel des drapeaux des 132e, 332e et 46* régiments territorial, tous descendant de notre cher 132e. Nous adressons à nos camarades membres du Comité de Reims nos sincères remerciements pour la réussite de notre beau projet. Et en particulier à notre camarade le capitaine Cadièr, qui reprenant l'idéeémise par notre regretté camarade le capitaine Lejeune, et la faisant sienne, put, grâce à l'activité inlassable qu'il déploya, vaincre toutes les difficultées que nous rencontrâmes sur notre route, et mener à bonne fin l'œuvre commencée. Nous Vous renouvelons, mon cher Cadier, au nom de tous, nos vifs et bien sincères remerciements. Dans une prochaine note, nous adresserons à nos camarades les derniers renseignements nécessaires, l'heure du train et le prix exact du banquet. Notre président nous fait part, durant la période des vacances, des faire part qui leur sont parvenus.
?
tombola est-ce possible Il est décidé que cette question sera de nouveau discutée au cours de la séance du 18 septembre. Communication d'une lettre de M. Charpentier, sénateur-maire de la ville de Sedan. M. le sénateur remercie sincèrement l'Amicale de l'avoir sollicité comme membre honoraire. mais du fait que la même sollicitation lui fut adressée par nos camarades de Sedan et ayant donné son adhésion au groupe sedanais. M. le maire de Sedan ne peut accepter d'être membre honoraire de notre Amicale. La ville de Sedan en adressant à notre trésorier la somme de cent francs fait part que cette somme émargera au budget annuel de cette ville. Nous remrcions vivement Sedan de ce beau et. bon geste L'Amicale apprend avec un réel plaisir et profonde sympathie l'adhésion deM. le général Brion, commandant la 42e division à Metz. Que de souvenirs Général Brion ?. Ah oui, Sedan 1913-14 et puis. le 51e d'infanterie. Les camarades sont heureux et fiers de retrouver parmi eux leur ancien et vaillant officier commandant le 1er bataillon du 147e! Camarades A. C. des 147e et 347e. saluons le glorieux 51e R.I.!! Sur proposition de notre président et après immédiate approbation, il est décidé que Mme Van Acker, veuve de notre regretté camarade, restera parmi nous au titre de memibre honoraire. A notr réunion. un ancien du 147e. Debuire accompagné de Mme Debuire, vient nous donner son adhésion et fait part, qu'en qualité de fourreur, il accorde une remise de 5 à 10 aux membres de l'Amicale nous le remercions de cette gentillesse. Il est rappelé qu el'Amicale ranimera la Flamme du Souvenir le dimanche 27 septembre. Rendez-vous à 17 h. 45 au métro George-V. La séance est levée à 22 h. 45. Prochaine réunion vendredi 18 septembre, à 21 heures. Le secrétaire, FEYAUBOIS.
AMICALE des 147e et 347e R.I. Compte rendu de la réunion mensuelle du 21 août 1925: La séance, sous la présidence de notre dévoué camarade Sontag, assisté de Simandre, censeur, et Feyaubois, secrétaire, est ouverte à 21 h. 30. La période des vacances se fait sentir, car nous ne sommes qu'une dizaine de camarades présents à la réunion nous avons le plaisir de serrer la main aux camarades Falz, Rouel, Gerbaud qui bien qu'éloigné du boulevard de Strasbourg « n'en rate pas une Reconnu parmi nous le « Cipal » Bourgeois Ah, que voulez-vous faites donner la Garde Lecture par notre président d'une missive reçue du capitaine Ducrot, nous faisant part de sa guérison et de son retour au front marochargé d'adresser au capitaine ca in. Sontag Ducrot. les bons vœux de tous. Communication d'une lettre du camarade La Charrière, de Lille. La Charrière émet à son avis que le montant de la cotisation demandée aux membres adhérents est un peu élevée. Notre camarade Sontag donne lecture d'une lettre de notre cher président d'honneur. Le général Rémond remercie Sontag d'une missive dans laquelle notre président donne des nouvelles du capitaine Ducrot. Le général Rémond, en ce qui concerne la journée du 147e — le 29 novembre — conçoit ainsi l'emploi du temps Matin Salut à la tombe du Soldat Inconnuet office religieux aux Invalides. Après-midi Déjeuner à 12 h. 30 environ. A l'issue de ce déjeuner familial, notré président d'honneur propose un tirage d'une tombola et sauterie. Pour la sauterie, les camarades présents à la réunion sont d'accord, car nous espérons avoir les éléments. nécessaires et compter parmi nous les charmantes compagnes des A. C. des 147e et 347e. Mais pour la
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laS.O.C.F.
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Culture générale de tous végétaux — Entreprise Arbres 5 générale de jardins — Conifères — Rosiers g fruitiers, forestiers, et d'alignement æ Plantes grimpantee - Asperges — Plants forestiers, : tous âges et toutes forces = Spécialité de forts sujets transplantés E CATALOGUE FRANCO SUR VEMANDI:. =
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AVIS Conseil d'Administration de la F.F.A.M.C.
réunion d'octobre et paraîtra dans les «Echos» de novembre. Le président, L. ROBERT.
Réunion du Conseil d'Administration de la F.F.A.M.C. mardi 13 octobre, à 21 heures, au siège.
20e
et 60e D.I.
Réunion le mercredi 7 octobre, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. «
Rancourt-Verdun
»
(Anciens des 151e et 351e R.I.) Le compte rendu de notre dernière réunion du 10 juillet a paru dans les « Echos d'août-septembre. Notre prochaine réunion se tiendra le vendredi 9 octobre, à 2 1 heures, au siège social. Nous espérons que de nombreux camarades tiendront à assister à cette réunion de rentrée où de nombreuses questions figurent à l'ordre du jour, notamment la préparation de l'assemblée générale de décembre et la fixation de sa date. Notre Association s'est rendue sur la tombe du Soldat Inconnu le 25 septembre, à 18 h., pour raviver la Flamme et y déposer une couronne au nom de notre Association. Le compte rendu de cette cérémonie sera donné à la
»
Amicale du 331e R.I. GROUPE PARISIEN
Le secrétaire rappelle aux camarades Amicale des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T. la prochaine réunion aura lieu le 6 octobre,queà 21 heures, au siège social. La prochaine réunion de notre Afmicale-est Ils les prient de venir nombreux, fixée au 2e mercredi d'octobre, soit le 14 occar diffétobre courant, à 20 h. 45, à la Brasserie du rentes questions seront à étudier. de vauquois. Monument Le Comitédu Pont-Neuf. Après trois mois d'interruption, — de Vauquois nous fait savoir Monument allons reprendre la tradition de nosréuque, nous à qui avait nionshabituellement si fréquentées. Nous contrairement ce officielle été fixé, la date l'inauguration du monument est de 1 aprésence de tous nos adhécomptons sur mois de mai ou juin 1926, reportée au le vu rents qui auront à cœur de manifester l'inténombre de demandes des familles qui rêt qu'ils prennent à notre jeune Amicale. Je grand n'ai pas besoin d'insister, tous auront la date, ont objectées que le mois d'octobre, même sa jours je veux dire, ont déjà la date dans la mémoire, première semaine, était mal choisi probablement température très fraîche attendent courts, j'en suis sûr et le impatience avec jour où l'on pourra retrouver les vieux cama- sur ce sol d'Argonne humide et glaiseux, période correspondant à la rentrée des vacances rades d'autrefois. coûteux), mois du terme, etc. (déplacements Flamme du Souvenir. C'est le 25 août — Quoi qu'ilensoit, le Comité a l'intention dernier qu'est échu à notre Association l'honla présence effective du manifester de rallumer de la Flamme du Souvenir. monuneur Notre président dirigeait la délégation, et ment terminé en allumant son phare le 2 noa vembre, jour des Morts, et le 19 novembre, déposé en notre nom une couronne sur le anniversaire de l'armistice. Tombeau du Soldat Inconnu. Nous avons appris Naissance. Le secrétaire, SCHNEIDER. avec plai— sir la naissance de Jacques Peloton, fils de renseignements concernant l'AmiPour tous notre sympathique camarade.Toutes nos féli- cale, s'adresser à Paris: au secrétaire, M. : citations à la jeune maman et à l'heureux père. Schneider, 7, rue Pouchet; à Orléans: au Le secrétairegénéral. secrétaire, M. Morin, 26, rue Sainte-Anne.
:
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Pourcentag" Pourcentage
.,.
d'invalidité
•••
Veuves •••;•• ••••••. Veuves d'aliénés
mère. 12) cenl
(pensions de reversion et femmes Ascendants, pères veufs Ascendants, mères Ascendants père et
internés)
veuves.
veufs
Grands-pères Grands-mères veuves et grands-parents, ensemble Invalides(art. 10 et (art. 10)
--(art.12)
100pour , 100
100 100 95
90 85 80 75
Invalides.
70 65
:< I
60 55 50 45 40 35
30 25 20
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NouveauTl
TABLEAU DES NOUVEAUX TAUX DE PENSION DE GUERRE
des l
mentat.taux Nouveauxtaux Augmentât.Augs Augnientat. trimestre taux des des pensions par delàpar mestre majorations d'après la loi du 13 Juillet 1925 majoration delapension jour enfants pr un
tri.
enfant
1-440 1.140 720 1.440 1.440 540 1.080 12.625 à 14.650 12.400
à
8.000 9.620 5.320 4.904 4.488 4.172 3.456 3.240 3.024 2.808 2.592 2.376 2.160 1.944 1.728 1.512 1.296 1.080
864 648 432
740 740
60
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60
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740 746 740 703 666 629 432 405 378 351
324 297 270 243 216 189 162 135 108 81
54
120 variable 1.100 variable
480 456 432 408 384 360 336 312 288 264 240 216 192 168 144 120
96 72
-
60 60 60 60 57 54 51
48 45 42 39
36 33 30 27 24
•
21 18 15 12
9 6
48 N .-B. La situation des pensionnés 100 pour tuberculose,en faveur desquels une allocation spéciale de 5.000 francs (qui ne peut se cumuler avec l'allocationspéciale 5 bis (art. 10) est prévue pour leur permettre de se soigner sans travailler, doit être réglée décret par un prochain.
GLOIRE DE L'INFANTERIE FRANÇAISE
A LA
b,
Comme suite à l'article paru sous ce titre dans le numéro des Echos des Anciens Combattants du mois de Août-Septembre dernier, nos lecteurs et en particulier Messieurs ies Présidents des Sociétés fédérées sont priés de nous faire connaître leur avis sur le projet en vue. LE LIGNARD,
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UN EXEMPLE A SUIVRE
LES DROITS DES ORPHELINS DE LA GUERRE
Journalistes Maison des La qu'il Tandis est question
d'augmentations
detraitements.
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.Les subventions accordées aux pupilles de la nation de la Seine pour l'étude et l'apprentissage vont être diminuées de 20 à 25 0/0 Les veuves de guerre de Paris et de la Seine, dont les enfants sont pupilles de la nation, viennent de recevoir de l'Office départemental une circulaire qui ne peut qu'ajouter aux tristesses des lamentables situations créées par la
grande guerre. Dans le sec papier administratif ilest question à la fois d'un retard qui sera apporté dans le paiement du troisième trimestre des modestes subventions accordées aux enfants pour l'entretien, les études ou l'apprentissage, et surtout d'une diminution de 20 à 25 du montant de la subvention précédemment accordée Voici les passages principaux de ce document, qui a douloureusement surpris les intéressées « L'Office départemental de la Seine, frappé d'une manière particulièrement rigoureuse par les réductions de crédits imposées récemment à l'ensemble des Offices au moment du vote de la loi de finances par le Parlement, se voit dans l'obligation absolue d'envisager des mesures propres à assurer l'équilibre de son budget annuel. Ces mesures ne pourront être définitivement arrêtées que ,. dans les premiers jours d'octobre et, pour être moins lourdes, devront frapper toutes les subventions d'entretien, d'études et d'apprentissage.
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Aussi le présent avis est destiné à vous informer que
1°Le paiement de votre troisième trimestre à notrecaisse (sur présentation du reçu violet) est retardé d'un mois. Vous pourrez vous présenter à la caisse, 33, rue Bonaparte, en novembre au lieu d'octobre et pendant la période de ce mois correspondant à celle qui vous est indiquée sur la notification émanant de nos services (soit par exemple du 5 au 9 novembre, au lieu du 5 au 9 octobre soit du 10 au 14 novembre au lieu du 10 au 14 octobre, etc.). 2° Vous devez vous attendre à une réduction de votre subvention, réduction dont la proportion n'est pas encore fixée, mais qui atteindra probablement 20 à 25 du montant actuel de la subvention. Par exemple une subvention d'entretien de 180 francs par trimestre sera vraisemblablement ramenée à 135 francs; 225 francs à 170 francs, etc., lorsque la section permanente se sera prononcée sur les mesures qui nous sont imposées. 3° Les subventions afférentes au quatrième trimestre seront réduites dans la même proportion que celles du troisième trimestre, mais le paiement sera effectué à la date habituelle. » Quelle voix s'élèvera pour défendre les intérêts,
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assurément sacrés, des orphelins de la guerre (Extrait du
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Comme les étudiants, comme les comédiens, les journalistes ont maintenant leur « maison », la Maison des Journalistes Un rêve que beaucoup caressaient depuis longtemps, mais que la plupart croyaient irréalisable Et six mois ont suffi pour établir un programme.. aplanir tous les obstacles, ruiner toutes les objections, abattre toutes les difficultés, rallier.ceux qui doutaient, convaincre ceux qui niaient, confondre ceux qui proclamaient la chose impossible, oui, six mois ont suffi pour faire aboutir le projet Six mois, pas davantage Il n'est pas inutile, il est même essentiel et du plus grand intérêt de rappeler ici la genèse de cette fondation, qui aura sa place et tiendra une page dans l'histoire de la
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presse française. A la fin de janvier 1918, une trentaine de journalistes étaient réunis, en un dîner confraternel, dans un grand restaurant, voisin de l'Opéra. Presque tous appartenaient à l'Association des journalistes informateurs des Ministères, dont notre excellent confrère Ch. Pierre-Géringer est le Président. Nécessairement, au cours de cette réunion, on parla des intérêts professionnels, on suggéra des combinaisons, on émit des propositions, on forma des projets, ayant pour but et pour objet d'améliorer la situation des rédacteurs de journaux. Quoi de plus naturel ? N'en est-il pas de même chaque fois que des hommes d'unmême Toutes les réunions cormétier se trouvent rapprochés poratives ne sont-elles pas prétexte à discussion du même Mais, généralement, des idées ainsi agitées, à peine, genre le lendemain, garde-t-on un vague souvenir. C'est au cours de ce diUSpr qu'il fut, pour la première fois, question de créer cette Maison des Journalistes qui est maintenant une réalité. Certes, l'idée séduisait tous les convives mais très peu la croyaient susceptible d'aboutir. C'était à qui ferait ressortir les difficultés qu'on rencontrerait pour la mener à bien. Et quand on se sépara, pas un, peut-être, ne croyait sérieusement qu'il entendrait reparler du projet autour duquel on venait de discuter pendant une heure. Pas un ?. Je me trompe il en était un qui emportait cette conviction, parce qu'il avait la foi, la foi capable de convaincre les sceptiques, d'échauffer les indifférents, de convertir les incrédules, la foi capable de soulever les montagnes Et il convient de proclamer son mérite et de préciser la part qu'il a prise à la réalisation d'une œuvre dont il est possible déjà de connaître et d'apprécier les avantages ; son nom doit rester désormais attaché à cette création, car c'est notre dévoué confrère Ch. Pierre-Géringer qui l'a fait sortir du domaine du rêve, qui l'a dégagée des brumes de l'utopie, pour en faire une réalité. Il ne doutait pas — lui le doute interdit d'avance la réussite, s'oppose à l'effort, éteint l'enthousiasme et supprime l'audace, nécessaire à toute tentative pour la mener à bien. Géringer avait la foi une foi ardente, invincible, irrésistible, dans le succès. Dès le lendemain, il se mettait en campagne et, pendant des semaines, des mois, il allait vivre avec et pour l'idée lui, qu'il caressait, qu'il développait, portait qu'il en — qu'il fortifiait — de la Maison des Journalistes à fonder, à édifier, à mettre debout ceux qui ont été les témoins de pendant cette disciplinée, trépidante et fois activité, à la son période, peuvent dire qu'il a littéralement remué ciel et
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terre chaque jour, il voyait des sénateurs, des députés, réaliser le plan qui avait été conçu il convient de rendre des ministres, tous les personnages influents sans l'appui hommage au dévouement apporté par M. Delavenne, conseildesquels l'entreprise ne pouvait aboutir il leur exposait ler municipal du quartier du Gros-Caillou, qui, dès le prele projet dont il était question, car cet informateur parle- mier jour, avait mis son expérience et son influence à la mentaire, qui vit depuis vingt-cinq ans au Palais-Bourbon, disposition des promoteurs de la fondation il prodiguait connaît tous les hommes politiques et le personnel de tous les conseils précieux, indiquait les mesures nécessaires, les Ministères. préparait les entrevues utiles, ne ménageant ni son temps Il apportait une telle chaleur et mettait une telle clarté ni sa peine. Il s'entremettait et intervenait avec opportunité. dans sesexplication, il faisait preuve d'une conviction si Le préfet, de la Seine, les présidents du Conseil municipal profonde et montrait une volonté si forte qu'il intéressait et du Conseil général se montraient favorables et réservite ses interlocuteurs à l'œuvre qu'il s'agissait de créer. vaient le plus sympathique accueil à l'Association. Il sut obtenir leur concours Bientôt l'assemblée communale votait à l'unanimité le il eut réponse à toutes les objections il obtint bientôt l'aide du Gouvernement et principe de l'attribution du terrain sur lequel sera édifiée recueillit d'autres adhésions non moins précieuses il rallia la Maison des Journalistes. Et, au cours de la cession de à son idée attacha à son dessein les directeurs des prin- juillet, elle confirmait cette attribution qui porte sur un cipaux journaux. terrain situé à l'angle des rues du Louvre et d'Aboukir, Bien entendu, un Comité avait été régulièrement cons- c'est-à-dire à cinq minutes des boulevards, à deux pas de titué, pour mener à bien l'entreprise ; il comprenait la plu- la Bourse et du Croissant, dans le voisinage, en un mot, part de ceux qui avaient assisté au fameux dîner de jan- de tous les grands journaux. Les plans sont tracés, dus à vier, au cours duquel il avait été pour la première fois la conception d'architectes éminents les terrassiers, les question de fonder la Maison des Journalistes, et ce Comité maçons, les charpentiers vont se mettre à l'œuvre avant multipliait les réunions, les démarches chaque membre peu, l'édifice surgira, l'hôtel ouvrira ses portes, les membres recrutait des adhérents, qui, bientôt, se comptaient par de l'Association seront chez eux, auront leur « Maison Il a été possible de voir grand centaines. Les jouron fera grand Des dates feront mieux sai.sir la rapidité avec laquelle nalistesauront un vaste restaurant, des salles de lecture le 23 mars, jour du premier bom- et de correspondance, une bibliothèque, un musée, bien le projet a pris corps moins d'autres avantages et commodités encore. Et l'on songe à bardement de Paris par canons à longue portée de deux mois après cette soirée d'où datait l'éclosion du créer un Orphelinat et une Maison de retraite ; car la projet — le président de la République recevait une délé- solidarité et la charité ont inspiré guidé les organisateurs gation de l'Association et l'assurait, en termes chaleureux, dans leur conception. de tout son appui. Mais le concours de la ville était indispensable pour (Extrait de l'Annuaire de la Presse Française 1925)
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Souvenirs gais parmi les jours noirs
MONSIEUR
avoir obtenu une citation pour sa belle conduite le 25 septembre 1915, le régiment resta attaché à la Division marocaine jusqu'au soir du 2 octobre. La nuit du 2 au 3 nous ramena sur la route de Souain à Perthes, où nous attendîmes de problématiques camions automobiles, qui d'ailleurs ne se dérangèrent pas. On tua les heures en battant la semelle, en claquant des dents et en grignotant de petits biscuits boches, dont chacun avait fait ample provision. Au lever du soleil anémique, la campagne était blanchie de gelée et l'unité se dirigea, pedibus cum jambis, vers Bussy-le-Château, où séjournaient les éléments de la Division qui n'avaient pas participé aux opérations. A cinq heures du soir, nous remettions sac au dos pour marcher dans une direction inconnue. L'étape, de trente-cinq kilomètres, suivant le surmenage intense du combat, fut extrêmement dure. Pourtant, au départ et à travers les landes bosselées, hérissées de traîtres petits sapins, les compagnies chantaient à pleine gorge. Tout le répertoire fut épuisé: « Rataplan „ belle Rose », l'archaïque et jolie chanson, bien rythmée, que dût fredonner autrefois le sergent Lafleur, « Les cotillons rouges et les cotillons blancs », les classiques infortunes conjugales du meunier, « Sens dessus dessous, sens devant derrière », la chose de l'ours et les machins de l'éléphant, bref toute l'épouvantable et joyeuse collection des grivoiseries de troupiers. Elles étaient entrecoupées de romances sentimentales fleurant le terroir, de paysanneries où figurent immanquablement des fontaines claires et des rossignols. Cette gaîté, qui a bien des fois stupéfié les gens de l'arrière, ne saurait étonner les comPRLS
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HAUTIÉRE
battants. Ils savent, par expérience, qu'un éloignement provisoire du danger, qu'une simple diminution de risques même, transfigure les soldats et rend leur âme égoïste et légère. Toutes les forces d'une existence sauvée par miracle, ont besoin de s'épancher bruyamment. éclaté de rire Après certaines patrouilles, en réintégrant la tranchée, où l'on jouissait d'une sécurité relative. Pendant que muets, le cœur tenaillé, nous montions à Verdun en 1916, j'ai vu descendre des camions pleins de spectres hâves, à peine vêtus de nippes salies et brûlées, d'où partaient des refrains. La route, empierrée sans relâche par les territoriaux, était martelée d'obus, mais les épaves de régiments, leur rôle terminé, s'en allaient vers un calme temporaire. Elles oubliaient la mort, encore menaçante, pour entrer à nouveau dans la vie qu'elles n'espéraient plus. Passé minuit, donc, la colonne marchait toujours, mais les voix s'étaient éteintes dans les gosiers. L'onglée paralysait les mains, les jambes perdues se mouvaient péniblement, les bretelles du sac hachaient les clavicules meurtries et les têtes bourdonnaient de lassitude. Des convois interminables d'autobus défilaient à vide. Par centaines, elles revenaient de transporter des renforts sur le front que nous avions quitté la veille. L'espoir de la trouée subsistait-il encore ?
j'ai
Les conducteurs de véhicules, emmitouflés dans leur peau de mouton ou de chèvre, observaient des consignes rigoureuses et demeuraient sourds aux appels implorants ou comminatoires des traînards. Les plus agiles de ceux-ci, dans une suprême tension de muscles, s'agrippaient pour quelques centaines de mètres aux marchepieds des voitures. D'autres, exténués, mollissaient les jarrets et se laissaient choir, d'un
bloc, au revers des talus, d'où le froid piquant les chassait vite. Au matin, le régiment s'arrêta entre SeptSaulx et Mourmelon-le-Petit, à quelques portées de fusil au nord de ce derniervillage. Il ne put, hélas, profiter des six jours de béatitude formellement promis avant la bataille. Dès le lendemain, plusieurs compagnies furent désignées pour monter aux tranchées proches, ce qui n'alla pas sans plaintes ni sans grincements de dents. Quelque temps après cette déconvenue, le 11 octobre, nous allâmes à Sept-Saulx. Des canonnières de faible tonnage, équipées par la marine, circulaient sur le canal de l'Aisne à la Marne. Les pièces de100, établies sur ces affûts, que leur mobilité rendait impossibles à repérer, crachaient sur les boches exaspérés. Comme toujours, l'infanterie paya les pots cassés. Les représailles ne tardèrent pas, les marmites se mirent à pleuvoir dru, le jour et la nuit, sur l'agglomération de maisons. Au bout de quarante-huit heures, après la perte d'une cinquantaine d'hommes, on nous envoya camper dans un boqueteau, où l'on construisit des huttes de branchages. C'est là que je connus Hautière. Monsieur Hautière, comme je l'appelais cérémonieusement, exerçait avant les hostilités la profession de colporteur. Dufayel ambulant, il voyageait de bourg en ville, trimballant une grande boîte contenant des articles de prix modique. Cette position modeste n'empêchait pas qu'il fut un sage, ayant vu et pas mal retenu, et de plus un « homme-du-monde ». Il prisait les belles manières et se piquait d'une grande correction de langage, ce qui lui valait la considération de son escouade, caporal y compris. Seulement (il y a toujours un seulement pour gâter les bonnes choses), l'intempérance avait
oblitéré les belles facultés naturelles ou acquises de Monsieur Hautière. Voici comment nous nouâmes des relations. L'incorrigible suce-bidon savait que des mercantis vendaient encore du pinard aux environs du village bombardé il connaissait les bons coins et, nuitamment, se sauvait avec son complice Hamon, pour aller quérir quelques litres. Ce soir-là, les deux poilus rentrèrent plus ivres que la bourrique à Robespierre et je m'empressai de les faire coucher, afin d'éviter un esclandre, dont l'immédiate conséquence eut été la suppression des achats de vin, même en quantité raisonnable. La nuit se fit. Je grelottai longtemps sur la terre nue et je pus enfin somnoler. A l'aube, une vive discussion me ramena désagréablement en ce monde sublunaire. Les parleurs s'adossaient contre ma cahute à claire-voie. — C'est, c'est pas tout çà, viens boi-boire un bi-bi un bidon, insistait Hamon qui bégayait abominablement dans son état normal, mais dont l'infirmité outrepassait les bornes admissibles lorsqu'il était dans les vignes du Seigneur. Ici, une parenthèse s'impose: toutes les fois qu'Hautière parle, il faut prononcer les mots sans se presser, comme si l'on avait peur de s'entorser la langue, et ajouter un accent exagérément nasal et fortement sentencieux. — Non, Hamon, répliqua Hautière, car l'ivrognerie dégrade l'homme. Tu es un alcoolique invertébré, mais moi, je me respecte. L'animal était encore plus pochard que son complice.
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UNION
Tout à coup, un organe caverneux résonna à quelques pas: A lu é l'oeil de Caïn?. Ça, c'est ou —
toutou, dis-je, en contenant mon envie de rire. "— Encore, interrompit Hautière, entre deux hoquets, si à notre égard on employait des formes. On nous aurait dit, par exemple: « Messieurs, vous troublez la tranquillité; auriez-vous l'obligeance d'aller causer un peu plus loin. » Ça Et les phrases lui coulaient. du bec caulait, ça coulait avec une abondance intarissable. Je sortis et, ma foi, je m'esclaffai en voyant le nasillard qui, agenouillé, discourait en gesticulant, sa trogne cramoisie approchée à deux pouces de la cloison de ramures. Depuis j'ai acquisl'estime d'Hautière, ce dont je ne suis pas médiocrement fier. Un autre soir, dans l'ombre épaissie, Guy et moi tâchions d'oublier le présent en faisant une excursion dans le passé. La conversàtion effleurait des. sujets variés. Je rapportais un conte original et saisissant, extrait des « Morts
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bizarres dans lequel Jean Richepin met en scène une main étrangleuse et vengeresse.
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Mourant de sommeil, impatienté, je criai par les interstices des branches Voulez-vous f.tre le camp, bande de. — — De. de. de quoi qu'y dit, bégaya Hamon ? cela s'adresse, consC'est à que nous — tata Hautière très digne. c'est à vous. Allez, ouste, filez! Oui, — Nom de. de. de D., de nom de. — de D., clama Hamon. C'est, c'est-y pas malheureux d' pa-parler co-comme çà à des pauv' bou-bougres qui-qui risquent sa peau tou-tous les jours! Je vais vous en donner de la peau de
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très bien! — répondîmes Nous ne pas et mon interlocuteur retraça les scènes poignantes d'une pièce jouée au Grand-Guignol: Un sous-marin est immobilisépar accident à trente mètres de profondeur. L'équipage attend la mort, après avoir vainement tenté d'alléger le navirepour remonter à la surface. Alors la voix, qui semblait surgir des entrailles de la terre, A é ou u le « Pluviôse au cinéma? — Ça, c'est très bien! Notre hilarité apaisée, nous parlâmes du romantique Hugo, de l'amoral et délicieux Pierre Louys, du scepticisme souriant d'Anatole France, de la forme pure des œuvres de Flaubert, etc.; quand la voix d'outre-tombe se fit une troisième fois entendre A é ou lu Victorien du Saussay? Alors, — ça, c'est un auteur; ça c'est très bien C'était notre ami Hautière qui s'intéressait à la conversation. Pour se garantir du froid, il avait creusé une petite fosse, s'était allongé dedans et nous ne l'avions pas distingué dans le noir environnant.
reprit: » :
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A. Robert LABBÉ. (Reproductioninterdite.)
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LES HEURES GRISES.
ENTERREMENT
Dans la vie de tout homme il est des heures grises. A ces heures-là,on est en proie à une tristesse douce et grave qui t son charme et l'on se plairait, en la savourant; à la prolonger. Parfois, apparemment captivé par les volutes de fumée qui s'échappent de ma pipe— ah la chère compagne — je songe au passé. Ce sont mes heures grises. Le Passé C'est un vaste cimetière Beaucoup de ceux que l'on a connus et aimés sont morts. On n'oserait point en dresser la liste. Ils sont tant Cimetière des amitiés aussi. Dix ou vingt amis qui ont jadis occupé notre cœur, sont partis on ne sait où. Ils tenaient une grande place dans notre mémoire. A tel moment important de la vie, ils furent à nos côtés. Que font-ils— ces insouciants — emportés à cette heure par le tourbillon del'existence Cimetière des illusions et des espoirs. On avait cru à l'Honneur, à la Justice, la Bonté et la méchanceté des hommes a déçu notre âme. cruellement. Cimetiède de l'enthousiasme. On voulait donner sa vie à une grande cause. Et l'égoïsme, plus fort, a terrassé nos !
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ardeurs
Cimetière des amours. Une jeune fille passa. Deux peutêtre. Elles laissèrent ennos cœurs une blessure qui s'ouvre. 'wx heures grises. Cimetière des convictions. souvent sincères. Mais l'expérience des faits, les lectures, les longues méditations, l'influence d'un homme ont bouleversé les idées que nous avions cru immuables. Le doute a succédé à l'incertitude et souvent le sceptisme au doute. Cimetère des amis et des amitiés, cimetière des espérances, cimetière de l'enthousiasme, cimtière des amours, cimetière des convictions, cimetière des serments, cimetière de notre « moi » qu sans cesse se transforme, le Passé est un vaste cimetière. Ce Passé se retrouve dans les lettrs jaunies qui sommeillent au fond des tiroirs. Aux heures de mélancolie secouons tel poussière de ces vieux papiers. Les lettres c'est parfois :Jne histoire d'amour qui révèle la beauté d'une âme, c'est le récit fidèle d'une amitié que brisa la mort, c'est l'évocation toujours douloureuse d'un cœur aimé. Depuis dix ans, je garde fidèlement les lettres de mes bons amis. J'ai conservé avec un soin pieux les lettres de !a guerre écrites souvent à la hâte, au crayon, sur un coin du havresac, et tachées de boue. Une d'entre elles est l'objet de mon respect : c'est la lettre suprême d'un soldat tué à Vauquois. la retire de temps à autre pour ne pas oublier cette phrase -- la dernière — qui est pour moi un testament : Alexandre. Même ici, dans ce site tragique « Mon cher où la mort nous harcèle sans répit, il fait bon vivre. Car .a vie vois-tu, pour douloureuse qu'elle soit, est un trésor. vie. Avant la guerre nous ne connaissions pas le prix de Demain, dans la paix, repris par les vanités et les nécessités de la lutte pour le pain, nous oblierons peut-être la valeur dans ce décor dantesque que nous de la vie. C'est hélas turone appris la joie de vivre. »
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Demain., il était mort
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Les membres de la famille, s'il vous plaît. A cette invitation prononcée d'une voix morne, les pleurs redoublent et les cris de douleur s'élèvent d'un ton. Les mouchoirs s'agitent sous les longs voiles de deuil. Les hommes — comme tous les hommes, — stupides devant la mort, ne savent se composer un visage. Dans la chambre où la mort a pénétré, la foule vraisemblablement recueillie, suit les gestes des croque-morts qui, de leurs mains habiles, débarrassent le cercueil de son décordecierges, de couronnes,et de fleurs. « Il » s'en ira les pieds devant. comme nous partirons tous pour le voyage sans retour. Confusion des membres de la famille que le régleur va dissiper d'un nouveau commandement — Ces messieurs de la famille d'abord. Et les messieurs de la famille, pâles et rasés de frais obéissent sans murmurer, et font au cercueil une funèbre escorte. Dans la rue, les amis. qui parlent de tout autre chose. On ne peut pas vivre avec les morts, n'est-ce pas Pourtant on entend quelques réflexions qui paraissent avoir quelque rapport avec la cérémonie — C'était un bien bon garçon. Pensez donc, je l'ai presque élevé. Il n'y a pas un mois, je l'ai encore rencontré. — Une si bonne fille. — Elle aimait tant son mari. Avez-vous remarqué comme l'on trouve des qualités aux amis, lorsqu'ils sont morts Il n'est si vrai que de mourir pour avoir des louanges unanimes. Dame on ne gêne
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plus personne Ordre du cortège Je clergé, les croque-morts, le corbillard, les parents, les amis, les amis des amis, la foule. Le corbillard. Il est rehaussé de hauts panaches et recouvert de fleurs c'est un mort riche. Ou bien, il se traîne tristement, nu, désolé et abandonné c'est un mort pauvre. Mais le riche comme le pauvre sont pareils devant la mort. Ils sont soumis au même destin inexorable. Tous deux sont nés sans autre vêtement que la chair; tous deux retournent à la terre dans le même état de putréfaction. Qu'on élève au-dessus de ce qui fut leur carcasseune humble croix faite de roseau ou un mausolée de granit, ils n'en seront pas moins logés à la même enseigne. La famille aura beau, sous le couvert d'honorer le défunt satisfaire sa vanité, c'est, en défintive, le marbrier qui trouvera son !
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compte.
Le cortège avance lentement. Comme quoi il est faux de dire que les morts vont vite. Sur le trottoir les passants se découvrent machinalement. Les femmes qui n'ont pas le courage de se signer inclinent la tête d'une manière ridicule ou font de leur destre des signes cabalistiques au-dessus de la poitrine comme pour indiquer qu'elles ont mal au cœur. L'église retentit des chants liturgiques que la foule ignore, mais qu'elle ferait bien de méditer. L'arrivée au cimetière. Le nouveau mort défile à travers les allées. comme entre la haie solennelle des morts qui l'accueillent dans leur empire et le saluent. Quand dans tous les cimetières du monde, toutes les générations des morts auront reçu la dernière génération des vivants, ce cimetière, sera la fin du monde. Mais qui, dans le dernier tout amènera le dernier des vivants La fosse ouvre grand sa gueule rectangulaire pour mieux happer son locataire. Les porteurs retiennent les cordes qui grincent le long du cercueil. C'est le dernier adieu du moribond. Les pleurs
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redoublent. C'en est fait de l'homme Les jours, les mois, les années passeront. Le souvenir
tement celles que l'on demandait au fantassin pendant la guerre. du défunt s'estompera et s'envolera définitivement de la Eh oui. c'est trop simple, pendant la paix, de s'attamémoire de tous ceux qui l'accompagnèrent au tombeau. quer aux lapins innocents. C'était pendant la guerre qu'il Ceux qui auront le plus gémi, ceux qui auront montré le fallait montrer son talent de tireur et sa vigueur phvsique. plus de douleur, ceux qui auront le plus clamé leur tristesse, II n'est pas un chasseur qui puisse abattre, en 1923, dix lièvres et vingt kilomètres par jour qui n'ait pu de 1914 tous oublieront Une seule personne gardera au fond du cœur sa blessure à 1918, abattre des Boches et d'interminables heures de la mère. veille au créneau. Quoi, monsieur le chasseur de 1923, vous avez eu le toupet pendant la guerre, de vous chauffer les pieds dans HISTOIRE DE CHASSE. 'a zone désarmée ou même vous avez osé sommeiller La chasse est ouverte et, avec elle, la période des histoires ~32 mois sur des cartes d'état-major Ou bien encore vous de chasse, Tartarin n'est pas mort dans les trains, à avez eu l'audace d'assurer le ravitaillement dans un régiiable d'hôte, aux terrasses de café, on entend des récits ment d'artillerie lourde à grande puissance ? interminables de prouesses cynégétiques. Avec toutes vos qualités essentiellement militaires, vous J'adore les chasseurs. Màlgré leur vantardise ce sont de n'avez pas pu vous engager dans un régiment d'infanterie braves gens qui, pour la plupart, ne feraient pas de mal Vous étiez trop vieux Et les gosses de dix-huit ans qu'on àun lapin Ce sont de bons garçons pas fiers, qui pren- a envoyé à la tuerie avaient-ils l'âge de se battre Il n'y a nent un fusil le plus Souvent pour se donner une allure pas d'âge quand il s'agitdedéfendre le pays. sévère. Et s'ils partent la conquête d'un problématique Ah Messieurs les chasseurs qui n'avez pas fait la guerre gibier c'est surtout dans l'espoir de mettre les pieds sous avec les fantassins ne nous bourrez pas le crâne avec vos une table copieuse et parfumée. Car les chasseurs sont en marches, contre-marches et vos histores de chasse Il n'est général d'excellents gourmets et de gros mangeurs. Si les plus temps aujourd'hui de jouer au guerrier et d'exalter longues battues ne remplissent par le carnier, elles creusent son courage et sa résistance à la fatigue. toujours l'estomac. En fait d'histoires de chasse, des vraies, je veux entendre Pour être chasseur, il faut avoir, comme l'on dit, bon que celles des chasseurs, des vrais, des chasseurs à pied. pied, bon œil. Vous remarquerez que Cc-s qualités sont exac!
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LA CAMPAGNE
MONUMENT D'OUTRE-RHIN
(SONNET)
Le soleil, lentement, se lève à l'horizon,
Et voilà que, déjà, dans le petit village, — Bijou charmant avec sa tour du Moyen-Age, Nos paysans sont tous debout dans leur maison.
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Ils sont forts, pleins d'entrain, d'ardeur et de courage Ils triment tout le jour et nous exagérons Quand nous disons du mal de ces joyeux lurons, Oiseaux en liberté qui n'aiment pas la cage
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Vers l'Angelus du soir le champ est labouré. Vous avez, brave ami, payé, durant la guerre, Les erreurs que certains, hélas firent naguère.
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— Le Béarnais, du moins, vous avait rassuré Votre travail est beau, votre sueur féconde Le grain que vous semez ira nourrir le Monde
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René
GERMOT,
Membre de l'Académie des Belles-Lettres de La Rochelle (fondée en 1783), Ancien combattant et mutilé.
LE RASOIR FRANÇAIS
APOLLO l l
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Envoyez-nous l'article que depuis longtemps vous avez rédigé et que vous n'osez publier.
comité s'est constitué pour élever un monument au cheval de la guerre. Ligue nationale des officiers allemands a décidé « La de faire ériger sur une place publique de Berlin, le monument dû au ciseau du sculpteur professeur Joseph Linburg ; le cheval créé par l'artiste exprime admirablement la souffrance et l'épuisement incommensurables du cheval de guerre allemand. Nous sommes certains que notre projet sera accueilli favorablement par tous les anciens combattants qui ont assisté à l'agonie d'un cheval sur les routes défoncées du théâtre de la guerre », dit l'appel rédigé par la Ligue. — (Voir Kreuzzeitung du 21-3-25). Un rédacteur de la revue bien connue Die Weltbünhe approuve sous réserve le projet mais il propose de le compléter : vertus du cheval « Puisque l'on va rendre hommage aux d'armes et même du vulgaire cheval de trait qui ont fait la guerre,dit-il, il conviendrait aussi d'élever un monument aux ânes de la guerre et je proposerais d'élever ce monument sur une des grandes places de Munich. »
L IR.
Pli ¡:'AMET' BUFFEREAU
Lame épaisse, à tranchants courbes Se REPASSE indéfiniment En vente dans les Maisons nous accordant des remises. ,-
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Voici de l'humour allemand, et du meilleur Récemment, la Gazette de la Croix de fer signalait qu'un
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L'ARCHITECTE ET L'ENTREPRENEUR DEVANT LA LOI Leurs fonctions. 2° Leurs responsabilités et le Code civil. 3° Leurs resposabilités personnelles et solidaires. Articles du Code civil examinés au cours de cette étude Article 1793 : Forfait. Articles 1795 et 1996 : Décès. Articles 1792 et 2270 : Responsabilité, durée, prescription. Article 1992 : Responsabilité du mandataire. Articles 2103 et 2110 Privilège des architectes. 1°
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1° LEURS FONCTIONS
a) Définition.
L'architecte est celui qui fait profession de dresser les plans et devis pour les constructions, et de diriger les travaux. L'entrepreneur est celui qui fait profession d'exécuter une catégorie de contrats de louage de service. b) Leurs fonctions sont donc absolument distinctes l'architecte a pour mission la direction des travaux, l'entrepreneur l'exécution de ces travaux. -
Telles sont les obligations de l'architecte, ainsi qu'elles sont comprises par la doctrine et la jurisprudence. L'entrepreneur est donc obligé de se conformer aux ordres donnés par l'architecte. Mais qu'arrive-t-il si l'entrepreneur n'exécute pas ces ordres et commet une faute Nous touchons, ici, à la question excessivement délicate de la responsabilité, question tranchée contradictoirement par des décisions de jurisprudence. Un arrêt de la Chambre des requêtes de la Cour de Cassation du 16 mai 1904 et un arrêt de la Cour de Paris du 21 décembre 1921 déclarent la responsabilité de l'architecte engagée, même en cas de faute personnelle de l'entrepreneur. Nous examinerons plus loin ces deux arrêts.
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2° LA RESPONSABILITÉ DE L'ARCHITECTE
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DE L'ENTREPRENEUR
ET LE CODE CIVIL
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Article 1792 du Code civil « Si l'édifice construit à prix « fait périt en tout ou en partie, par le vice de la construc« tion, même par le vice du sol, les architectes etl'entre« preneur en sont responsables pendant dix ans. » Article 2270 : « Après 10 ans, l'architecte et les entrec) Nature du contrat. « preneurs sont déchargés de la garantie des gros ouvrages La nature du contrat qui lie l'architecte et le propriétaire « qu'ils ont faits ou dirigés. » est discutée, et n'est pas résolue par la jurisprudence La jurisprudence et une partie de la doctrine décident certains auteurs voient dans ce contrat un man'dat salarié que seul l'article 1792 établit une présomption de faute à la majorité le considèrent comme un contrat de louage. l'encontre de l'architecte et de l'entrepreneur, et que, en Rappelons que le contrat de louage est celui par lequel dehors des hypothèses prévues par le texte, c'est au proune personne se charge de faire' un ouvrage pour autrui, priétaire à prouverque le défaut de résistance et de solidité c'est-à-dire de procéder à une œuvre déterminée au moyen' est du à une faute de l'architecte ou de l'entrepreneur, à d'un travail mécanique, artistique, scientifique ou littéraire. moins qu'il soit établi que la ruine de la construction proLe Code civil, section titre 8, emploie aussi pour dési- vient d'un cas fortuit ou de force majeure inondation, gner ce contrat les termes de devis et de marché. Mais ces bombardement. Cette présomption de faute a un caractère restrictif, c'estmots ont une signification et une portée plus restreintes. Le « devis » est un état détaillé indiquant les travaux à-dire qu'elle ne doit s'appliquer qu'au cas de construction qui doivent être faits pour l'exécution d'une œuvre, les d'un édifice et non pas de tout autre ouvrage au cas de matériaux qui seront employés, le prix qu'il faudra payer. perte totale ou partielle et non au cas de dégradations Le « marché » est la convention passée entre le maître et lorsqu'il s'agit de travaux effectués moyennant un prix l'entrepreneur et réglant les conditions du louage d'ouvrage. fixé à forfait avant leur exécution. Dans la pratique, l'architecte est bien un locateur d'ouLa vérification et la réception des gros ouvrages laissent vrage ; mais presque toujours il est, en outre, le manda- les architectes et les entrepreneurs responsables pendant taire du propriétaire, en raison des fonctions accessoires 10 ans des faits prévus aux articles 1792 et 2270, ainsi que qu'il est amené à remplir au cours de l'exécution du contrat: des malfaçons ou vices apparents. En dehors de cette responsabilité, l'architecte peut encore vérification, réception de travaux, règlement de mémoires être tenu pour responsable, en vertu de l'article 1992, des d'entrepreneurs. En ce qui concerne la nature du contrat qui lie l'entre- fautes qu'il a pu commettre, et qui ne se rapportent pas preneur et la personne qui le charge d'exécuter un travail, aux vices de la construction, ou aux malfaçons, par exemple: aucune discussion n'est possible il s'agit d'un contrat de indication, dans un devis estimatif, d'un chiffre de beaulouage. coup inférieur à celui qui fut atteint, une fois les travaux terminés inexactitude commise dans le réglement de méComme l'architecte, l'entrepreneur est un technicien, compétent en matière de construction il est, de plus, un moires d'entrepreneurs. 0 industriel auquel son marché permet de réaliser des bénéfices importants. L'architecte, lui, est un artiste qui exerce 3° LEURS RESPONSABILITÉS PERSONNELLES ET SOLIDAIRES une profession libérale et dont la rémunération consiste Nous avons examiné, dans notre précédent article, quelles dans le paiement d'honoraires dont le montant est presque toujours fixé d'après un pourcentage sur le prix des travaux. étaient les fonctions et les responsabilités respectives de Le tarif le plus habituellement appliqué est celui qui fut l'architecte et de l'entrepreneur. Il semblerait donc, à prearrêté par l'avis du Conseil des bâtiments civils du 12 plu- mière vue, que pour terminer cette étude, il suffirait de viôse, an 8, qui accorde 1 1/2 pour la confection des conclure ainsi a) Lorsqu'un architecte et un entrepreneur commettent plans 1 1/2 pour pour la directiondes travaux et 2 la vérification des mémoires soit au total 5 une faute qui cause au propriétaire un préjudice, ils doivent La mission de l'architecte est double en application des articles 1382 et 1383 du Code civil, répal'architecte, en vertu du contrat Il doit, avons-nous dit, diriger les travaux mais il a ration de ce préjudice l'entrepreneur, en vertu du contrat de louage aussi l'obligation de surveillance ; surveillance normale et de mandat raisonnable. Il doit donner des ordres et s'assurer person- d'ouvrage. b) Lorsqu'il y a faute commune, l'architecte et l'entrenellement qu'ils sont bien exécutés. Point n'est besoin qu'il reste en permanence sur les chantiers, preneur sont solidairement responsables.
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Conclure dans ce sens, serait méconnaître complètement la direction nouvelle que prend la jurisprudence, sur cette grave question de la responsabilité, et nous pensons rendre service aux architectes en leur signalant le revirement de la jurisprudence qui crée, pour eux, une situation particulièrement délicate, en ce qu'elle tend à déclarer les architectes responsables des fautes commises à leur insu par
chitecte, le mur s'effondra d'un seul bloc, entraînant dans sa chute une partie de l'immeuble voisin. Sans doute possible, l'entrepreneur était fautif, et les experts l'ont affirmé dans leurs rapports. Le tribunal, puis la cour ot été de l'avis contraire et ont jugé que l'architecte et l'entrepreneur étaient responsables, solidairement, chacun pour moitié. des entrepreneurs. « Sonsidérant, dit l'arrêt de la cour, en ce qui concerne Cette jurisprudence se compose de deux arrêts, l'un B., architecte, qu'il serait excessif de lui reprocher de rendu par la Cour de Cassation, chambre des requêtes, le n'avoir point aperçu le danger dont les fouilles menaçaient l'immeuble des consorts F. F., alors que leur architecte, 16 mai 1904 ; l'autre émane de la 1" chambre de la Cour appelé en conférence, n'a pas paru en être lui-même préd'appel de Paris, en date du 21 décembre 1921. occupé mais que, tout en constatant la nécessité de la Etudions-les reprise des murs en sous-œuvre, B. n'a point donné à la 1° L'arrêt de la Courde cassation du 16 mai 1904 déclare qu'avec l'architecte responsable, alors même que l'entrepreneur situation l'attention vigilante qu'elle réclamait aurait « à son insu, modifié, dans l'exécution, les plans et raison les premiersjuges définissant les devoirs supérieurs les devis de l'architecte il était, en effet, du devoir de l'ar- de l'architecte à l'égard des entrepreneurs dont il dirige et chitecte, de ne pas ignorer ces modifications, qui étaient coordonne les spécialités,déclarent que le premier de ces de nature à compromettre la solidité de l'édifice, et de s'y devoirs est d'assurer la sécurité des travaux soumis à ses ordres B. s'est borné à donner en termes généraux que opposer». l'ordre d'étayer, mais a négligé de surveiller l'exécution de Les modifications qui faisaient l'objet de ce litige avaient cette mesure de première importance ; qu'il s'est mis dans été naturellement apportées par l'entrepreneur, et consis- l'impossibilité de parer aux imprudences désastreuses qui taient dans la substitution, dans l'entrevous du plancher ont été commises et qu'il eût eu tout le temps d'empêcher d'une villa, de hourdis de béton, aux scories sèches pres- qu'à la vérité il avait chargé son commis A. de l'expection crites par les plans et devis. Ces hourdis avaient eu pour des travaux et que celui-ci s'est chaque jour rendu au effet de faire pénétrer dans les poutres l'humidité que chantier mais que son attention ne s'est point portée sur les dispositions prises pour l'étalement contient inévitablement le mortier. que de l'incurie Et l'entrepreneur, commettant non seulement une faute, de son préposé, B. répond, en droit, aussi complètement mais une fraude, avait pris soin de recouvrir les hourdis que de son défaut personnel de surveillance fautes ainsi précisées il ressort la de scories sèches, de telle sorte que l'architecte ne put s'aperConsidérant des que « cevoir de cette modification. responsabilité qui doit ètre, par parts égales, mise à la Jusqu'à cet arrêt, la doctrine et la jurisprudence étaient charge de l'entrepreneur et de B., architecte, et motiver unanimes à déclarer l'entrepreneur responsable des fautes contre eux, à raison de ces éléments indivisibles, condamqu'il commet et ces décisions étaient en parfaite harmonie nation solidaire au profit des demandeurs aux chefs de domPar confirme motifs. quant la mission le caractère de la confiée à l'arnature et ces « avec chitecte. Si, en effet. celui-ci dirige les travaux et dans mages-intérêts la décision des premiers juges dit que la l'ensemble, surveille leur exécution, il n'a pas par contre responsabilité encourue se partage également et par moitié les condamne solidairement à surveiller les chantiers et à endosser les fautes commises entre B. et l'entrepreneur au paiement des sommes dont le montant est, à titre de par l'entrepreneur. 2° Et cependant, l'arrêt de la Cour de Paris en date du réparation civile, déterminé, comme il vient d'être dit. » Voilà cette décision qui est extrêmement rigoureuse pour 21 décembre 1921, vient confirmer cette manière de juger. Cet arrêt été rendu dans l'espèce suivante l'écroulement les architectes. Il était de notre devoir de signaler à nos d'un immeuble par la faute de l'architecte et de l'entre- lecteurs ce revirement de la jurisprudence, pour que, prévenus, ils prennent leurs précautionsafin de ne pas engager preneur qui procédaient à des fouilles sur un terrain voisin. leur responsabilité, et renforcer, à leurs dépens; cette jurisAu cours des fouilles qu'il dirigeait, l'architecte avait jugé nécessaire de reprendre en sous-œuvre un mur mitoyen, et prudence. A. DUBRULLE, par suite de la faire étayer. L'entrepreneur n'ayant pas exéAvocat à la Cour d'appel de Paris. cuté les ordres très prudents et très précis donnés par l'arbord. On les boëte d'un appât reluisant, une Le thon Dans la Méditerranée, la pêche du thon
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plupart des gens ne connaissent ce magnifique poisson que sous l'aspect
de conserve. Il existe deux espèces de cet « acanthoptérygien »: le thon blanc et le thon rouge. Le thon blanc, communément appelé Germon ou Albacore, dont le nom scientifique est Germo-germo-lac, vit dans l'Atlantique et atteint et souvent même dépasse un mètre de longueur. Il se pêche à la ligne, dans des barques de fort tonnage, qui s'éloignent de leurs ports à plusieurs centaines de kilomètres. Les marins de Concarneau, de Lorient, de l'île de Groix et de Belle-Ile-en-Mer sont spécialisés dans cette pêche qui se pratique à des époques déterminées. Les lignes, amarrées à de longues perches, plantées à droite et à gauche du bateau, sont traînées à la surface de l'eau, assez loin du
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paille de maïs, par exemple. Une cordelette de faible résistance fixe la ligne à l'arrière de la barque, de manière à laisser du mou entre cette attache et l'extrémité de la perche. Lorsque le poisson mord, il rompt la cordelette en se débattant. Le mou file brusquement et avertit ainsi le pêcheur, qui amène et relâche sa ligne pour fatiguer la proie. La rentrée des thonniers, chargés de poissons au dos bleu, au ventre argenté brillant comme du métal, et alignésenguirlandes, est un spectacle pittoresque. Les thons sont immédiatement dirigés sur les usines bretonnes. Après ablation de la tête et des nageoires, ils sont soumis à la cuisson dans la saumure, puis nettoyés et séchés. La dessication a lieu sur des claies, à l'air libre, ou mieux encore elle s'opère sous un courant d'air chaud. On procède ensuite à l'emboîtage. Ces travaux sont accomplis par des femmes.
a lieu du mois d'avril au mois d'octobre, avec d'immenses filets, principalement à l'aide de la Madrague. Ce piège, en sparterie, établit un barrage de plus d'un kilomètre appelé queue. Sa partie inférieure, lestée de plomb ou de pierre, touche le fond et sa partie supérieure, soutenue par du liège ou des tonnelets, affleure la surface de la mer.
Les thons butent sur cet obstacle, le côtoyent et sont amenés, après avoir passé dans plusieurs compartiments, jusqu'à une dernière chambre, formée d'un filet de la grosseur du pouce et munied'unfond; on l'appelle le « corpou » ou la mort. On rélève ensuite le corpou. On peut capturer ainsi plusieurs milliers de thons en une journée. SOLIDOR.
PORTE-SAINT-MARTIN Zaza, pièce en
5 actes, de
MM. Pierre
Berton et Charles Simon, déjà joués et rejouée maintes fois à Paris comme en province,n'a beau être qu'une vieille rengaîne sentimentale, elle porte encore bien sur le public, et cette comédie dramatique qui a pour héroïne une vedette de café-concert, fera encore verser des larmes aux midinettes amoureuses, à cause de la petite fleur bleue qu' elles recèlent en leur petit cœur ! Vive Je mélodrame où Margot a pleuré! Zaza est incarnée par Mlle Polaire, heureusement secondée par MM. Jean Coquelin, Grétillat et la bonne troupe du théâtre.
RENAISSANCE LeConcierge revient de
suite, comédiebouffe de MM. J. Kolb et Belières, en trois actes. Ceux que veuve du joyeux Tramel, qui jadis créa le rôle du Bouif, amusa, le reverront avec plaisir sous l'aspett d'un inénarrable pipelet, au cours de désopilantes aventures où sa blague se donne librecarrière. Pièce sans prétention, qui ne visequ'à faire rire le spectateur, et qui y réussit amplement.
la
GYMNASE
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Ce théâtre a repris l'une des meilleures pièces de Louis Verneuil: le Fauteuil 47. Ces quatre actes précédemment créés au théâtre Antoine, remplacent avantageusement au Gymnase certaines autres oeuvres, qui, si elles avaient de hautes prétentionslittéraires, psychologiques, psychopathiques même, avaient le défaut d'être avant tout considérablement soporifiques! « Mieux vaut est de rire, que de larmes escrire, disait le bon Rabelais; parce que rire est le propre de l'homme! ». Puisse ce théâtre s'inspirer à l'avenir de cet aphorismedu joyeux curé de Meudon ! et ne plus nous faire regretter la bonne et spirituelle comédie !
THEATRE MICHEL Enfin seuls, comédie en trois actes de M. Albert Sablons, est une piècebienparisienne, puisqu'ils'agit d'une jeune fille très moderne, qui recherchée pour le bon motif par un millionnaire d'âge mûr lui préfère un gigolo. Celui-ci trouve heureusement une solution. La garçonne épousera son Crésus, et lui sera le plus heureux des trois, en qualité d'amant ! Interprétation parfaite avec Mlle Jane Renouardt, toujours fort élégante, assistée de
MM. Signoret, Hasti, etc. Ajoutons en passant que ce sujet, bien traité d'ailleurs, n'a rien de particulièrement neuf. C' est, hélas, le défaut de nombre de pièces très modernes !
LA CIGALE La Nuitpassionnée, opérette nouvelle en 3 actes de MM. d'Hausewick, Gragnon, Viterbo, musique de H. Morisson. Cette opérette gaie, dont l'action se déroule à Java, nous raconte les amours d'un jeune officier de marine avec une sultane, puis les aventures d'un ancien charcutier parisien! et les infortunes conjugales d'un maharajah! C'est une salade javanaise qu'agrémente une pimpante musique javano-montmartroise, c'est-à-dire américaine, puisque Montmartre est maintenant une colonie d'outreAtlantique. Mmes Marguerite Moussy et Henriette Leblond, MM. Elain, Mériel, Hardoux, y chantent, dansent, se démènent avec entrain, et ce spectacle vaut bien certaines revues plus ou moins stupides, où le texte gagnerait à être aussi complètement supprimé que les costumes des ballerines ! Louis-Emile FOUQUET, Sociétaire de la Critique dramatique et musicale.
etc.,
L'AVIS DU SPECTATEUR Elle ou moi au Théâtre Daunou, opérette charmante, sans prétention, aux airs pimpants
».
Certes pas la et bien « dancing français jolieinvention américaine, mais les airs bien chantants de Chantrier, compositeur élégant. Nous y avons vu Harry-Baur, toujours égal à lui-même et, certes, le plus talentueux de nos metteurs en scène, acteur un peu trop fin pour le public actuel, surtout pour les Américains.Jeanne Saint-Bonnet, à la voix délicate, gentille dans un rôle de garçon. peu masculin; Koval, notre meilleur fantaisiste, ainsi que Mlle Charley, amusante au possible; le reste de l'interprétation se remarque peu. La pièce? La piècenonplus, deux fois rien, un feu d'artifice de répliques bien modernes, de situations bien actuelles, c'est tout; cela tiendral'affiche un petit peu.On relève le nom comme dessinateur des costumes de Bastia jeune, dont nous attendons une revue en collaboration pour l'Odéon. La Poupée à la Gaîté-Lyrique. Le bon spectacle du Châtelet, des costumes — d'un drôle de goût — des décors bien « faubourg
»;
des acteurs un peu Saint-Antoine moderne noyés avec leurs petits airs mélodiques d'Audran dans toute cette salade. soviétique de décors futuristes, de costumes abracadabrants; oh le chapeau haut-de-forme en peluche rouge d'Alésia!!! Mais ça n'est plus du tout la mode, mon pauvre monsieur! Il est vrai que, par compensation, on nous flanque un ballet de Grieg — ou un auteur dans ce goût-là — et toujours par compensation on tripatouille, la partition, on coupe ici,onbisse là, on supprime les «entr'actes» musique!), (pas la période d'attente, hélas, Arts moderne de met sauce peu un on décoratifs, percepteur — à une petite opérette bien « municipal de Cherbourg », bien classique et bien poncive. Même dans les plus petits théâtres des faubourgs, Monsieur le directeur de la GaîtéLyrique, on a le respect des auteurs et des partitions, et si on flanque un ballet dans une pièce qui n'en comporte pas, on choisit dans l'œuvre du compositeur lui-même; doit-on vous donner comme exemple un « théâtre des Gobelins où le chef d'orchestre, un vieil amoureux de la petite musique, conduit, la partition fermée, etavec quel brio, quel respect des nuances et des rythmes! Votre chef d'orchestre ne chantonne-t-il pas la « ligne des acteurs? Il est vrai que la laryngite d'un des vôtres ne permet guère qu'on l'entende, et que la mignonne bouche de l'autre ne s'ouvre qu'à bon escient publicité, fourrures, auto, bijoux. Le spectateur du premier rang. Classe 22.
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FRÉDÉRIC EMPAYTAZ. — Reconnaissance à -. Barrès.Paris, les Presses Françaises, un
vol. in-16 jésus, 10 francs. Tous les amis et admirateurs de Barrès sauront gré à M. Empaytaz d'avoir écrit ce livre qui reflète l'empreinte considérable dont le Maître a marqué non seulement l'auteur, mais un très grand nombre de jeunes. son style de toute élégance, M. Empaytaz nous repose de la littérature d'après-guerre; par la profondeur de ses sentiments et leur sincérité il ne serait pas éloigné de faire des adeptes et bien des ~lcteurs dont Barrès n'avait pas jusqu'ici ému la sensibilité, auront été touchés de l'éloge que l'on sent mérité, et éprouvé le désir de relire ses oeuvres, leurs yeux enfin ouverts et avec la perspective d'y trouver un réel plaisir.
Par
Je laisse aux lecteurs de Reconnaissance à Barrès — et ils sont nombreux, le livre ayant
obtenu un véritable succès de librairie le — soin de méditer en eux-mêmes, en face de leur « moi », le premierchapitre de M. Empaytaz; il offre un réel intérêt, mais trop intime, il est difficilement analysable. J'insisterai davantage sur le « problème de l'action », qui nous retrace la viepolitique et patriotique de Barrès et intéressera tout particulièrement les anciens combattants. Car Barrès ne fut pas sulement un grand écrivain, mais aussi un homme politique parfait: c'était un honnête homme dans toute l'acception du mot. Certains esprits timorés lui ont reproché d'être trop chauvin. Un Lorrain, doué d'une sensibilité comme Barrès, eût-il pu être autrement? Barrès portait en lui un idéal et aurait voulu que chacun de nous eût aussi son idéal et même plusieurs, idéal de patrie, idéal de religion, idéal de famille. Toute sa vie, il a lutté pour cette noble cause et tous les Français quells que soient leurs nuances politiques — doivent saluer bien bas avec M. Empaytaz ce patriote intègre qui nous a été ravi trop tôt par la mort inexorable qui frappe, hélas! en aveugle et ne regarde pas si ceux qu'elle emporte dans ses griffes ont achcvé leur mission. Barrès que nous retrouvons dans toutes les étapes du « nationalisme aux côtés du général Boulanger et de Déroulède, que nous retrouvons flétrissant les traîtres à la tribune de la Chambre, et, plus près de nous encore, se passionnant de la question de l'autonomie rhénane, — Barrès a joué pendant la guerre un rôle primordial qui, trop souvent, n'a pas été compris, mais dont tous les anciens combattants doivent lui être reconnaissantes. Je laisse la parole à M. Empaytaz:
-
»,
J'ai servi pendant quatre ans dans l'infanterie, au front. Autant que je le pouvais, j'ai essayé de conserver le contact de l'arrière et du pays. Les journaux, les revues qui parais-
des soldats crucifiés. Pouvais-je sans crime, leur ouvrir les yeux, leur crier nos misères? J'eusse accru leurs angoisses et leurs craintes; jeté de nousur ma maison en deuil, j'eusse de devoir est Le mensonge un crêpes. veaux conscience: il fallait mentir pour tromper leur confiance et leur donner le repos autant que nous le pouvions.
",.
o.
Dès qu'à la portière du wagon, nous avions fait le dernier signe d'adieu, de quelle cui-
baignés, sante amertume nous sentions-nous fiers pourtant d'avoir contribué à maintenir le moral de l'arrière, c'est-à-dire de tout le pays.
°.
Je rouvris, à quelques jours de là, dans mon où petit abri du front de Lorette, ce journal compris Je compris. Barrès « servait à qu'il savait. Et que sachant, il s'adressa à savoir, cherchaient l'obscurité dans qui ceux devoir l'affreux connussent pas qu'ils ne pour qui était notre partage. Oui, il fallait bien dire à ce peuple inquiet que tout était bien là-bas; qu'on allait au combat la chanson aux lèvres et l'arme fleurie. Mensonge au peuple, fait moi, qui écris mensonge sacré et que j'ai famille agenouillée l'admirable à lignes, ces dans l'attente et priant pour mon retour. J'ai compris alors le rôle sublime de Maurice Barrès et je l'ai aimé davantage, non plus seulement pour l'amour de la littérature et des belles cadences, mais Soulevé d'une vénération pieuse, reconnaissante et quasi familiale. A nous, soldats du front, il indiquait à demi-mots le rigoureux devoir; aux familles françaises, il versait la confiance, il exhaltait leur courage pour qu'elles n'interrompissent laissassent les chefs fabripas notre tâche etN'étant plus d'âge à servir quer la victoire. il accomplit ainsi son serl'arme à la main, vice militaire; sans répit, sans lassitude, il poursuivit son effort pendant cinq ans. Et je dis que son service fut plus magnifique que le mien, simple petit lieutenant d'infanterie, et plus efficace et qu'il mérita la palme des héros pût laquelle solide l'épaule été avoir sur pour s'appuyer la patrie chancelante. Maurice Barrès, soyez remercié d'avoir réconforté mon pre, d'avoir adouci l'angoisse de ma mère. Tous les anciens combattants, tous ceux qui ont connu les rudes journées de combats, parM. tagent, j'en suis certain, les sentiments de Empaytaz et seront « reconnaissants à Barrès ». Tous liront ce livre, que je ne saurais les particulièrement recommander et leur trop anciens du 109 qui se souviendront alors du jeune sous-lieutenant Empaytaz, leur cama-
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SOMMAIRE
Genèse de la loi. — Exposé des motifs et projet de loi déposé à la Chambre. — La Fédération des Syndicats d'imprimeurs et le Syndicat des éditeurs laissent ignorer le projet à leurs membres. — Indolence de la Fédération des Syndicats d'imprimeurs, qui aurait dû empêcher le mal. — Ancienne législation. — Critique détaillée du projet de loi (Articles de M. Vuibert dans La Librairie, la Revue Politique et Parlementaire, le Mercure de France). — M. Léon Bérard s'émeut des critiques et fait reprendre le projet de loi, qui, retouché, devient un peu moins mauvais qu'auparavant. — Texte du décret illégal portant création de la Régie du Dépôt légal. — Texte de la nouvelle loi sur le Dépôt légal. — Circulaire du 26 mai 1925 des ministres de l'Intérieur et de l'Instruction publique aux préfets. — Modèles officiels (A, B et C) pour les déclarations. — Instructions pour l'application par les éditeurs de la nouvelle loi. — Instructions du 22 mai 1925 du Syndicat patronal des Imprimeurs typographes pour l'application de la nouvelle loi. CRITIQUE DE LA LOI. — Imprimés non destinés à être publiés. — Dénonciation du client par l'imprimeur. — Qui est l'éditeur, au regard de la loi? — Dépôt par l'imprimeur. des prospectus. — A Dépôt des catalogues la Poste. — A la Bibliothèque nationale. Résumé et conclusions.
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saient, m'étaient de fidèles camarades, lorsque par hasard ils venaient jusqu'à nous. C'était fr. 5 édition un peu de ma maison qui me rendait visite. Ah! de quel accueil saluions-nous le cycliste recevoir Téléphonie sans fil, par Comment lorsqu'il arrivaitau cantonnement, sa musette pleine des précieux papiers! Là encore, je vous dois un aveu. La signature de Barrès, au bas -_.-.------~-- ;..-::~ ee~~-' de la seconde colonne de l'Echo de Paris, me rappelait bien les enchantements de mon en- rade. JEAN VICAIRE. 1 fance et je m'élançais avec transport vers ce ,** ifi grand ami, que j'avais tant aimé. Hélas! ce qu'il écrivait ne me touchait point. Je pliais boulevard Saintimprimeur-éditeur, journal Il VUIBERT, sait le songeant: tristement en ne « Germain, 63, Paris. pas ce qui ce passe; il ne comprend pas notre j| souffrance; sa pensée est celle de ces écrivains militaires qui depuis le début de la campagne Vient de paraître n'ont fait que soulever l'irritation des combatFRANÇAIS et ETRANGERS Ordres tous pour tants », et je me demandais avec angoisse: HENRY VUIBERT. légal (légisLe Dépôt maître? d'être Va-t-il cesser mon n « lation, réglementation, instructions, critique FABRICANT, Je viens en permission. Premier séjour à Paris depuis ledépart inoublié de 1914. Rade la loi). — Un vol. in-8° carré, de pides heures de bonheur, plongées dans les (2*) près la Bourse 5 francs. 92 IlI 26, Rue Vivienne pages, souvenirs évanouis, furtif éclair qui illumine (<j, T'ibuoal de Commercede Seine 87869 la légal, Dépôt le nouvelle loi la dans la nuit l'absence Avec sur tout un passé, laissé par "RIS lêiep 356.6O,.P POSTAUX c/c quelle sainte joie de charge du dépôt du second exemplaire est CENTRAL ^7-42 cruelle. Quelle allégresse, Télégraphique DIETSRAPID-PARIS et bras dans serrer cœur sur mon mes l'imprimeur l'éditeur, presser Adresse de transférée mesure chez moi, toute mon tout ce qui faisait mon les collargement ,|[ bénéficieront dont excellente d'ORDRES formuler qui suivre à peine J'ai Spécialité âme. ce va lections nationales. Pines et cependant je dois le dire: mes parents, les Pierres Diamants et miens, si près de moi, si attentifs à me suivre, délégué du Syndicat des éditeurs JOAILLERIE D'ART L'auteur, pensées, de soulasi anxieux de partager mes intellectuelle à Propriété la de Syndicat fût donné de le leur s'il au fatigues et ger mes ET REMISE A NEUF REHRATION qui, le projet syndicat préparé faire, de prendre pour eux tous mes maux l'époque où ce a DECORATlONS roUTES DE à peu de chose près, est devenu la loi, a suivi Créationd'insignes pour me donner leurapparente paix, comment pour Sociétés eussent-ils pu comprendre le drame qui se l'élaboration de cette loi et il en expose les jouait, là-bas, dans les entrailles de la patrie phases. ~::-..;.. DÉPOSÉ du pleines tranchées sang déchirée, dans ces
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