Les Échos des anciens combattants - 11/1925

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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique


Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/11. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


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Novembre au matin, alors que derrière nos

Drapeaux nous montions

lesChamps-Elysées

pour rendre un pieux hommage au Soldat Inconnu et assister au défilé des belles troupes de la Garnison de Paris, riai ptËme de songer l'enthousiasme du 11 Novembre 1918 où, sur le coup dé 11 heures, toutes les cloches sonnaient, carillonnaientet bourdonnaient, pour annoncer à la France entière la fin d'un cauchemar oùpendant 52 mois se jouait le destin de notrePatrie même que celuide la civilisation toute entière, et encore sous l'influence de la réunion de notre Conseil d'Administration qui s'était tenu la veille, je me suis demandé si vraiment tant d'héroïsme, tant de sacrificesdevaientresterstériles,alors que bon sens voulait au contraire qu'ils soient régénérateurs. Et tout fus tiré de ma rêverie par toutesles fanfares d'un coup, qui sonnaient aux champs pour saluer les Drapeaux et Etendards sortispourquelques heuresdes Invalides où ils doivent enseigner aux générations à venir le culte d'un passé douloureux et l'espoir d'un avenir meilleur. Ils arrivaient ànotre hauteur et aussitôt, tel un éclair, la légère mélancolie qui m'envahissait se dissipa, car j'avais devant moi l'Arc de Triomphe et je n'avais plus le droit de douter de l'avenir puisqu'il affirmait le passé glorieux de notre belle France. Cependant le drame atroce d'ily 7ans n'a pas encore perdu toute sa force angoissante. Elle nous étreint plus que nous en voulons le laisser paraître. Chaque pas que l'on fait dans la vie ramène un souvenir, heurte une tombe. Nos difficultés de tous ordres ont encore une attache dans la guerre. Si le monde est ce qu'il est avec ses imperfections, ses égoïsmes, ses incertitudes, c'est parce qu'il n'a pu, même quand, par extraordinaire, il l'a voulu, s'affranchir de ,eétat d'esprit, de la mentalité de la guerre. Si la vie est dure pour beaucoup, si l'avenir est sombre pour tous, c'est que la guerre nous a laissé des mœurs mauvaises, des habitudes détestables qui laissent, après sept ans passés, l'homme rapetissé à des dimensions d'autant plus basses que les abnégations des héros nous avaient montré un type plus beau d'humanité. Et c'est cela, sansdoute, qui explique que nous ayons perdu tant d'années en efforts inutiles, que nous n'ayons pu remettre de l'ordre ancien, qui serait aussi de l'ordre

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nouveau, ni dans notre vie économique, ni dans notre situation financière, ni même, à plus d'un égard, dans notre vie intellectuelle et morale. Depuis la guerre, sans doute parce que la secousse a été plus formidable que jamais, l'homme est dominé, écrasé par les événements. Eh bien, il appartient aux anciens Militaires et Combattants, il appartient à tous les Fédérés de continuer l'effort interrompu depuis 7 ans en apportant dans la vie quotidienne les belles qualités qui ont été la donnée de 52 mois desouffrances.; ils ont gagné la guerre, grâce à une abnégation constante et qui par trop souvent allait jusqu'au sacrifice suprême que cette même abnégation se continue et le Pays se relèvera au profit de tous ses enfants. 1 Que toutes les bonnes volontés se manifestent et que l'union de tousseresserre de plus en plus pour que le pays vive et reprenne peu à peu la prépondérance qui lui est dévolue par l'histoire et pour ce faire attachons-nous d'une façon positive à la morale, d'où qu'elle vienne, peu nous importe, pourvu qu'elle reprenne sa place parmi ceux qui veulent la grandeur du Pays au-dessus de tout. Montrons-nous dignes de nos morts, faisons abstraction de nos préférences, ne pratiquons ni sophisme ni critique, et imprégnons-nous bien de cette idée que dans une société moderne chaque individu doit apporter son concours au bien-être de tous pénétrons-nous bien de ceci que nous ne sommes que des petits facteurs dans le grand ensemble, mais qu'en nous améliorant progressivement et par étapes successives, nous préparons à nos fils un avenir meilleur dont la justice sera la base solide et inaltérable. Et si nous ne réalisons qu'une très faible partie de cet âge d'or, nous aurons au moins la satisfaction d'avoir accompli un effort vers le mieux et à force de chercher à nous élever vers l'idéal que nous souhaitons tous, nous constaterons que les obstacles que nous nous imaginions impossibles à franchir, s'aplanissent à vue d'œil et que le chemin à parcourir est moins long que nous ne le pensions. J.-E. MAURER,

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LES ECHOS DES ANCIENS COMBATTANTS, PAGE 2

Le Gala des Croix de Guerre l'Op éra à f

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Comité de l'Association Amicale des Croix de Guerre a décidé de donner le 10 décembre prochain, au profit de sa Caisse de Secours aux Orphelins, Veuves et Mutilés de la Guerre, un bal à l'Opéra, qui sera précédé d'un tableau symbolique consacré à l'apothéose de la « Croix de Guerre et à l'hommage de la France aux « Poilus de 1914-1918. Cettebelle soirée, où revivra tout le patriotisme français pendant la Grande Guerre est en voie d'organisation. Mais nous pouvons dire, d'ores et déjà, que cette soirée unique s'annonce avec un éclat tout particulier. Le tableau symbolique comprendra trois parties E

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:

Hymne à la Victoire. II. Apothéose de la Croix de Guerre. III. Hymne de la France aux Poilus. L'Association s'est assuré à cet effet un bienveillant concours d'artistes de la Comédie-Française et en particulier de Mlle Madeleine Roch qui déclamera l' « Hymne de la France aux Poilus». Tenue de soirée Entrée au Bal 100 francs. Pour les membres de la Fédération, leComité a décidé de fixer le prix d'entrée à 25 francs. Des cartes sont à leur disposition au siège de l'Association, 28, boulevard de Strasbourg. I.

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Les dames sont priées de rappeler dans leur toilette les couleurs vert et rouge du ruban de la Croix de Guerre.

Appel aux

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nants et gouvernés, le rôle particulier qui nous quences. Il fera comprendre à tous, gouverce chiffre. Il est plus grand que toutes les élo ous sommes un million deux cent mille. Retenez incombe. Si nous venons en aide aux misères de nos camarades, nous sommes aussi une œuvre sociale. La Croix de Guerre est l'insigne qui décore l'âme active de la Patrie, qui la personnifie, qui la représente. Elle ne connaît pour cette raison ni caste, ni rang, ni officiers, ni soldats, ni opinions politiques, ni hiérarchie sociale. Elle est à tous ceux qui ont contribué et qui contribuent encore, au risque de leur vie, sous quelque manière que ce soit, à la défense du pays. Elle compte des hommes, elle veut les réunir tous dans une même solidarité sociale, qui existe implicitement sans doute, mais dont nous voulons que chacun d'entre nous prenne davantage conscience. Voilà ce que poursuit notre Association. Voilà pourquoi nous organisons notre Grand Gala du 10 déceOmbre à l'Opéra. Venez à nous. Envoyez votre adhésion. Vous recevrez par retour votre carte d'entrée. Dr PAGNIER,

Médecin-major de 1re classe de Réserve) Vice-Président de l'Association. 100 francs. Entrée au bal P.-S. — Merci à ceux qui m'ont avec tant d'empressement envoyé leur adhésion.

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CE QUI SE PASSE F.F.A.M.C.

taire général indique qu'il a vu le samedi 7 eûmes le plaisir d'entendre une causerie-conféenveloppes au siège où elles devaient se rence de notre ami Léon MOUSSOU, ces REUNION DU CONSEIL trouver depuis plusieurs jours, étant postées président Journal. des Pour Chas' d'Af' D'ADMINISTRATION » et rédacteur militaire au du 3. Elles devaient être distribuées aux So- viles cet Léon organe, Moussou a suidu Mardi 10 Novembre 1925 ciétés présentes ce soir en même temps que dans manœuvres françaises en Rhénanie et La séance est ouverte à les troncs et les brassards pour la quête. la Sarre. Il nous apporte 9 heures, présidée par le non pas les La discussion reprend et des écarts de lan- pensées personnelles d'un observateur, camarade Maurer. gages font qu'elle devient confuse. Le prési- des observations, des approbations, des mais louan46 Sociétés sontprésentes. rappelle ges, des critiques, des traits, dent de la « Moskowa et Argonne des déclarations Se sont excusées, les Sociétés suivantes camarades entre la et sommes indigenes nous que que concernant la valeur de l'enseile132e, les 23" et 29e dragons et le «Poilu de liberté de parole doit être entière, mais una- gnement à tirer de ces manœuvres, mais aussi Montreuil». respectée. nimement Le président assure que et surtout de l'action militaire, politique et S'étaient excusés les camarades Brochet et dorénavant les lettres, imprimes, prospectus pourrait-on dire pacifique de la France, visChaix, vice-présidents, et Triboulat, pour une seront remis dans les casiers ad'hoc, mais il à-vis de l'Allemagne. partie de la séance. affirme à nouveauqu'aucun ordre dans le sens Il cite des témoignages précis de francoCorrespondance. — Faire-part du décès de d'une non distribution n'a été donné à qui phobes et de iii mère de notre camarade Dubrulle, président que ce soit. Le président des A.C. de la T.C.R.P. incontestable; francophiles dont l'autorité est des A. C. du 409e; le Président a représenté la voudrait provoquer le témoignage de la gé- de présentationil agrémente son compte-rendu de photographies et de souFédération. des raisons tiennent Pour qui tout rante. en- venirs, cadeaux de ceux qui en territoire étranFaire-part du décès de la mère de notre tières dans la conclusion du rapport du cama- ger ont toujours camarade Gotrot,président des A.C. du 264e rade Walch fait la veille au Comité-Directeur, grande affection. manifesté à notre pays une Avons-nous su jouer de cette R.I. Le Président a adressé nos condoléances. le président Maurer s'y oppose formellement. affection et nous servir de tels sentiments, Communication du camarade Hornac, prési- Consulté sur ce sujet, le Conseil d'administra- il faudrait discuter politique pour répondre à dent des A. C. des 21e, 41e, 23e et 43e R.I.C., tion suit son président. cette question; l'ami Moussou s'y refuse. Mais invitant tous les camarades à assister à diffédu 1er R.A.T. relève ensuite Le président il termine en traçant tableau vécu de l'Alun rents services aux morts de ces régimehts. du président interprète qu'il dans phrase lemagne qui espère et travaille à la revanche. une Livre de notre camarade Painvin, de la Com- un sens péjoratif et désagréable. Le président Les applaudissements unanimes d'abord et mission des pensions, avocat des « Gueules Maurer précise sa pensée et donne satisfac- lesfélicitations de notre ami Maurer ont prouCassées i), en hommage à notre Président. tion à ce camarade. '.-é au conférencier combien il avait intéressé Compte-rendu. — A la Sorbonne, à la mani-. Sur la demande du camarade Lasseron, pré- son audifoire. L. S. festation « des pères et des mères dont les fils sident des A.C. du 32e R.I., le Conseil d'adsont morts pour la France », la F.F.A.M.C. ministration, consulté, décide de poursuivre était représentée parnotre Président et le l'examen de l'ordre du jour en cousidérant AMICALE des 147e et 347e R.I. vice-président Guitter. l'incident comme clos. Compte rendu de la 'réunion mensuelle du Le président Maurer a représenté la Fédé- Service juridique. —- Le vice-président ration à la soirée familiale donnée par la Guitter fait connaître que le comité juridique 16 octobre 1925: La séance est ouverte à 21 h.30 vendredi le 27 réunira novembre siège, la préau sous « Chiffa » le 7 novembre courant. se sidence du camarade Sontag. Nous Le vice-président Guitter est allé au 8' génie à 21 heures. Il donne tous renseignements le avons plaisir de voir à ses côtés le lieutenant-colonel associer notre Fédération à une manifestation utiles sur la composition de ce Comité, afin de sympathie en l'honneur de notre excellent que soient respectés les usages et les droits Auhry. Tricotet, Marielle, Hardy, Simandre camarade Largier, président de cette Société. acquis; il explique également le fonctionneet Feyaubois assistent notre dévoué président. Le secrétaire général a représenté la Fédé- ment ultérieur de ce comité lors des consulLe nombre des camarades présents à ration à la matinée et au banquet donné par tations. C'est anonymement que sera désigné la rénion est encourageait (les vacances sont terl'Amicale des « Crapouillots » le 8 courant. Je membre du Comité, qui répondra à une minées). Parmi nous, Paysant, qui n'hésite On nous a signalé qu'une école désaffectée demande de renseignements. de la Ville de Paris serait libre et de nature Adhésions nouvelles. — A l'a demande du pas à effectuer le parcours Compiègne-Paris à nous intéresser. Le vice-président Guitter est camarade Gibon, délégué à la propagande, sont pour venir serrer la main aux « copains»; chargépar le Comité-Directeur de se documen- admises à l'unanimité les deux associations Gerbaud également à quitter. les champs pour ter sur cette affaire. suivantes : les A.C. du 272e R.I., déjà société la ville Dans le fond de la salle le « capiBuvette. — Le président fait connaître au affiliée à la F.F.A.M.C.; l'Association des ar- taine » Fontanges, — je dis bien « capitaine Conseil d'Administration que, sur le rapport tistes lyriques de théâtre A.C. — est venu faire escale boulevard de StrasTrésor et remises commerciales. —- Le tré- bourg. Les vieux camarades Folz, Turlan, du trésorier-adjoint chargé de la buvette, étant donné les difficultés nombreuses de surveil- sorier fait un nouvel appel aux présidents qui Duché, Bourgeois, Clause, Debaisieux et beaulance et de contrôle efficace, le Comité-Direc- ürt des cotisations arriérées pour que des or- coup d'autres sont présents. 1 Feyaubois donne lecture du compte rendu teur a décidé d'envisager deux solutions plus bref délai, donnés aux la dres soient, dans suppression pure et simple de la buvette ou trésoriers des Sociétés. Il regretterait d'en de la réunion du 18 septembre 1925; aucune la mise à la charge complète du gérant, moyen- venir aux moyens de rigueur pour faire ren- observation n'étant formulée, ce compte rendu est adopté. nant une redevance mensuelle de 100 francs. ;>er les cotisations impayées. La parole est donnée à notre camarade Le gérant mis au courant de la situation L'adjoint au chef du service des remises nouvelle accepterait cette dernière proposition. donnent tous renseignements utiles sur la Hardy. Par lui nous apprenons avec une prodécès presque subit du capiLe camarade Lesenfant présente quelques ob- J'r.at'che de ce service important et fait con- fonde tristesse servations sur la buvette; le président lui naître qu'il reste en caisse à la buvette une taine Lambin. Parmi les membres de l'Amirépond. se-mme de 1.088 fr. 25 à la disposition des cale, beaucoup, avant ou pendant la Tourmente ont connu le capitaine Lambin, appréFête du 11 novembre 1925. — Le secrétaire camarades bénéficiaires. général explique les raisons pour lesquelles Divers. — Le président communique une cié de tous, c'était le « Pèrede famille », juste les Associations confédérées oht été prévenues invitation du camarade Hornac, président des et bon i L'Amicale des A.C. des 147e et 347" prend tardivement. Malgré de nombreuses démarches anciens des 21e, 41e, 23e, 43e R.I.C., pour un à la douleur de la famille du capitaine aux Pensions, il n'a été prévenu des mesures bal de nuit le samedi 12 décembre, dans les part Lambin et lui prie d'agréer ses plus sincères gouvernementales prises que le jeudi 5, à salons Hoche. 11 heures du matin. Le lendemain matin, à la Afin d'éviter tout malentendu, le président condoléances. Nous enregistrons l'adhésion de M. Lainé, première distribution, toutes nos Sociétés fait connaître que la prochaine Assemblée géadhérentes étaient averties. nérale ne comporte pas le renouvellement des ancien des Anciens du 147e. Le sympathique Clause Arthur, connu de Incident. — Le camarade Georges, président membres du Comité-Directeur qui ont été en tout le 147e, vient nous donner sonadhésion. des A.C. du Gaz, présente une observation sur 1923 élus pour 3 ans. Le camarade Renoult, du 147e, accompagné le fait que des circulaires parvenues au siège La séance est levée à 11 h. 15 après que le n'auraient pas été remises, dans les casiers président eût rappelé que la prochaine réunion de Mme Renoult, adhère également à notre des Sociétés et que de plus le gérant aurait (Assemblée générale annuelle) aurait lieu le Amicale. L'Amicale remercie Mme Renoult d'être reçu des ordres de ne pas les distribuer. Sur second mardi de décembre, c'est-à-dire le l'affirmation du président et du vice-président mardi 8 décembre. si aimablement parmi nous. Guitter qu'ils ignorent tout de cette histoire, Sontag nous communique l'adhésion du bon Le secrétaire général, quelques camarades manifestent violemmefit camarade PhiJippon, instituteur dans le déSAUNIER. L. (le président des A.C. de la T.C.R.P., le prépartement de l'Indre-et-Loire. sident et le secrétaire-général des A.C. du Reçu les bulletins d'adhésion de Preux, Hors séance— ce qui permit à quelques 1" R.A.T., le président du Gaz, etc.). Le secré- dames de nos camarades d'y assister — nous Noguet, anciensdu 147e.

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Lecture par le camarade Sontag d'une missive de notre cher président d'honneur, le général Rémond, concernant le Groupe Sedanais. Lecture d'une lettre de notre dévoué viceprésident d'honneur, le général Claudon, s'excusant de ne pouvoir être présent à notre réunion. Notre président nous communique une lettre du commandant Durand-Claye, qui en des termes les plus affectueuxpour l'Amicale adresse ses meilleures amitiés à tous. Les membres présents à notre réunion, très touchés, prient le commandant Durand-Claye d'accepter leurs respectueux souvenirs. Lecture d'un petit mot du camarade Artielle. Paysant présente les excuses du « bon docteur Gand ne pouvant être des nôtres à la réunion d'octobre. Journée des 147e et 347e (29 novembre 1925). — En ce qui concerne le service religieux en la chapelle Saint-Louis des Invalides: 10 h. 30. Le camarade Georges Clause ayant proposé de déposer sur la Tombe du Soldat Inconnu, en plus d'une palme, une plaque de marbre, saproposition étant adoptée, l'Amicale charge l'artiste qu'il est d'effectuer les démarches, ce dont Clause accepte. Question culinaire, le joyeux Fontanges, une f(usde plus, est mis en demeure de s'exécuter. ce qu'il fait d'ailleurs «avé le sourire». Pour la sauterie que l'Amicale a l'intention d'organiser à la mairie du 4e arrondissement, c'est ce vieux Simandre qui accomplira les démarches (heureusement que la toute gracieuse fiancée de Simandre ne m'entends pas! Vieux mon P'tit Louis!!! Allons Simandre n'aie crainte, tu' peux le confier aux copains. Se marier bah cela arrive à des gens très bien. Aussi une démarche auprès de la mairie du 4e arrondissement. ne sera qu'une marche. d'entraînement Notre scribe est chargé d'adresser à tous les membres de l'Amicale une convocation concernant le programme de la Journée. Les adhésions au déjeuner familial devront parvenir à Feyaubois pour le 25 novembre

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1925. Les camarades A.C. des 147* et 347e non membres sont invités à cette Journée de nos

deux régiments. La séance est levée à 22 h. 45. Prochaine réunion vendredi 20 novembre 1925, à 21 h. Le secrétaire, R. FEYAUBOIS. AMICALE du 3e MIXTE Z.I. et 6e TIRAILLEURS DE MARCHE Réunion du samedi 17 octobre La séance est ouverte à 21 h. 30 par le président qui présente aux adhérents et souhaite MM. la bienvenue aux nouveaux camarades Latorre, 17, impasse de l'Orillon, à Paris (11e), et M. Dutripon, 13, boulevard des Moulins, à Monte-Carlo. L'ordre du jour de la réunion comporte le renouvellement du bureau. Le président s'excuse de n'avoir pas fait procéder plus tôt au renouvellement du buil remercie tous les camarades de la reau confiance ainsi que des marques de sympathie qu'ils lui ont toujours témoigné depuis la fondation de l'Amicale, mais il déclare qu'il serait désireux d'être remplacé dans ses fonctions de président et il invite les membres présents à poser leur candidature. Tous les adhérents insistent pour que M. Décher soit maintenu dans ses fonctions de

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président.

Celui-ci répète à nouveau qu'il verrait avec plaisir un autre camarade le remplacer. Aucune candidature n'étant posée, M. Décher est réélu par acclamation. M. Caillé est réélu secrétaire sous réserve d'acceptation par ce camarade qui n'assiste pas à la réunion. M. Augis est maintenu dans ses fonctions de trésorier de l'Amicale.

Il est décidé ensuite que le banquet annuel aura lieu en février. Des démarches seront faites par le président à l'effet de trouver une salle pour la date envisagée. La séance est levée à 23 heures. Nota. — Les adhérents sont informés que l'Amicale du 3e Mixte et 6e de marche de Tirailleurs est désignée pour ranimer la Flamme du Souvenir sur la tombe de notre camarade Inconnu, le 3 décembre, à 17 heures précises. Le président prie les camarades disponibles de se joindre à lui pour cette cérémonie. La prochaine réunion de l'Amicale du 3e Mixte et 6e Tirailleurs aura lieu le samedi 19 décembre, 28, boulevard de Strasbourg. H ne sera pas envoyé de convocation aux camarades qui reçoivent les Echos des Anciens Com-

battants.

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LE RALLIEMENT

(Anciens du 69" Compte rendu de la réunion mensuelle du 4 novembre La réunion avait été avancée de huit jours, le 2e mercredi se trouvant être le 11 Novembre. Au cours de la séance, on procéda à la réception du nouvel adhérent camarade Bobenrieth. Puis, après lecture de la correspondance, on arrêta les dernières mesures pour l'organisation de la fête du 15 et connaissance fut prise des dispositions concernant la cérémonie du 11 Novembre. Le président Minet annonça que le camarade Baudelot, devant les difficultés rencontrées au dernier moment, tentait l'impossible pour faire venir à Paris le glorieux drapeau du régiment, afin qu'il participe au défilé. Anniversaire de l'Armistice. — Dès 9 heures, les camarades commencent à arriver au point de rassemblement des groupes se forment aux emplacements désignés pour chaque unité. 1c groupe du «Ralliement» est bientôt un des plus nombreux et il va grossir de son effectif l'imposante colonne de la Fédération qui défile derrière ses drapeaux, entre les troupes du service d'ordre, pour prendre place sur le terre-plein qui lui est réservé, près de l'Arc. Rangés en masses profondes, les camarades accueillent encore à chaque instant de nouvelles délégations, parmi lesquelles le Groupe des Mutilés, dont le camarade Lévy, du « Ralliement H, qui marche en tête, porte-drapeau de sa section. La minute de silence religieusement observée, ce fut le défilé impeccable des troupes

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du G.M,P. Mais c'est en vain et en dépit de leur bon ordre que les camarades du « Ralliement Il cherchèrent à se frayer un passage, parmi la foule, pour approcher les drapeaux. Cette foule, encore plus dense que les années précédentes, démontrait clairement qu'elle savait se souvenir. A la tombée de la nuit, parmi toutes les Sociétés qui étaient présentes puor ranimer la Flamme, la Fédération avait encore une délégation remarquée. Le camarade Baudelot représentait le «Ralliement». Fête du 15 novembre. — Charmante réunion familiale réussi en tous points. La commission des fêtes nous prie tout d'abord d'adresser ses félicitations à toutes les personnes qui lui prétèrent un précieux concours, car bien que; pour ainsi dire improvisé, et monté sans aucune répétition, le programme, fort attrayant, fut exécuté de points en points avec succès

complet. Ensuite, la commission transmet à chacun ses plus chaleureux remerciements r A Mmes Hamel et Ponchon qui surent nous charmer de jolis couplets; à M. Porcher, le sympathique président des « Enfants de l'Anjou », qui nous détailla de sa voix prenante le Roi d'Ys et la Tosca; à M. Pol Henry, notre dévoué camarade, un ancien de la Troupe régi-

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mentaire, qui voulu bien nous divertir de quelques chansons à M. Maurice, qui d'emblée accepta de redire devant nous une de ses fines imitations. Enfin, ses remerciements vont particulièrement à André Ecorchard qui sut nous démontrer qu'un bon violoniste ne perd rien de ses qualités en jazzant, et qui exécuta parfaitement les difficiles scènes de Ballet de Berlioz, pour reprendre à la sauterie l'entraînante direction d'un jazzdéjà célèbre. Le camarade Baudelot fut au piano un accompagnateur zélé et un jazzeur infatigable. Le rideau tombé, notre organisateur Hébert prit la parole Réunis pour célébrer le 30e anniversaire « « de la fondation du « Ralliement », je ne « vous dirai point, mes chers camarades, tout rappelle. « ce que le mois denovembre nous « Mais nous adresserons à tous nos chers dis« parus un souvenir ému. et nous penserons que la bonne et étroite camaraderie qui « nous unissait, doit survivre. A vous, mes chers amis, qui assistez à Il « notre petite réunion, qui avez compris ce « qu'était notre Société, nous dirons simple« ment merci. Merci de nous témoigner votre « affection et votre fidélité qui sont pour nous « autant d'encouragements. « Vous ne nous en voudrez pas de vous « recevoir dans un local, de plus en plus fréquenté, au point qu'il en est de plus en l' « plus exigu, et vous vous joindrez à nous « pour souhaiter que soit prompteme t réalisée l'œU\T" entreprise pour notre actif pré» sident de la Fédération, M. Maurer, d'avoir « notre Maison. de dévoués « Dans sa tâche ardue, combien n'a-t-il pas Et, avant de « collaborateurs jeunes, n'oublions pas les vété« parler des les Anciens, ceux qui ont su faire de (1 rans, Société un groupement vivant et fort. « notre adressons un cordial souvenir à '( Parmi eux, président Pichaut. Mais, et ce seront « notre devons-nous pas à « mes derniers mots, que « notre président Minet qui a rendu le « Ral« liement » digne du beau 69e. » Avant de terminer, notre camarade Hébert brosse un tableau de la situation du «Rallieà la Fédération, situation des plus homent norables, puisque le «Ralliement» est toujours à la première place, grâce à la vigilance de ses dévoués dirigeants, parmi lesquels nous devons noter notre actif trésorier Loretan. et notre dévoué secrétaire Chamerlat. Les applaudissements n'étaient pas encore éteints que notre camarade mutilé Lévy monta sur la scène. Il était chargé, par tous les camarades, d'épingler sur la poitrine de notre dévoué président Minet les palmes qui venaient de lui être décernées récemment. En quelques mots, le camarade Lévy traduisit la reconnaissance et la sympathie que tous les camarades témoignaient à leur président, puis il lui donna l'acolade, aux applaudissements répétés de l'assistance. Visiblement ému, le président Minet serra la main aux camarades puis aux délégués des Sociétés amies, qui avaient tenu à honorer de Mme et M. leur présence notre réunion Hornac,capitaine, président de la «Coloniale», Saunier, Triboulat, Ecorchard, de la «Moscowa», toujours fidèle; M. Porcher, des «Enfants de l'Anjou». Puis, ce fut la sauterie, toujours endiablée, coupée par un intermède, au cours duquel la surprise réservée aux assistants obtint le succès habituel. Tard, dans la soirée, on se sépara.

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et 60e DIVISIONS D'INFANTERIE (Anciennement « Gênes») Procès-verbal de la réunion du 4 novembre: La séance est ouverte par M. le docteur Torchaussé, président. Présent: 20. Excusé: Delaruwière. 20e


Le secrétaire donne lecture de la correspon-

dance.

trésorier signale que cette année il a eu à enregistrer que deux refus de paiement et après examen il n'yen a qu'un, en réalité. Avant de procéder à la radiation de ce camarade, il est décidé, même s'il donnait sa démission de sociétaire, de lui réclamer le montant de sa cotisation de 1925, plus les frais, conformément à la décision prise à la réunion du Le

octobre 1925. Pour l'autre camarade, qui avat refusé le paiement de sa cotisation, il avait une raison valable. Ayant remis une facture à l'escompte, il avait dit au secrétaire: « La remise servira à payer ma cotisation de 1925. » N'étant pas venu aux réunions depuis quelques mois, le montant de la remise était resté à sa disposition. Le secrétaire l'a remis ce jour au trésorier. Ce camarade est donc en règle avec la caisse. Pour éviter que pareil fait se représente, la proposition suivante, faite par notre président, a été adoptée à l'unanimité Un sociétaire ne peut recevoir sa carte fé« dérale annuelle qu'après le paiement en totalité ou en partie de sa cotisation. Lorsqu'au 1er juillet de chaque année un sociétaire sera en retard dans le paiement de sa cotisation annuelle et que le secrétaire, chargé des Remises commerciales, en aura reçu des factures à escompter, la cotisation sera prélevée sur le montant des remises et, s'il y a lieu, un reliquat lui sera remis avec le reçu, la carte fédérale et ses factures escomptées. De cette façon, le sociétaire pourra bénéficier des avantages de la Société et les frais de timbres et de recouvrement lui seront évités. » Messe annuelle. — Le président se charge de faire les démarches nécessaires pour qu'elle ait lieu, sipossible, à une chapelle du SacréCœur, à 9 ou 10 heures, un dimanche de décembre, le 6 ou le 13. Assemblée générale. — Conformément aux statuts, elle aura lieu le mois prochain, le mercredi 2 décembre. Des convocations avec l'ordre du jour seront envoyées à tous les sociétaires. Afin de préparer cette A. G., le président convoque les membres du Conseil pour le mercredi 18 courant, à 21 heures, à la réunion qui aura lieu chez lui. Fête d'hiver. — Le secrétaire ayant fait remarqué que le moment était venu de s'en occuper, la commission des fêtes est chargée Concert de présenter un projet. En principe suivi de bal de nuit, un samedi de février ou du début de mars. Le prix d'entrée de cinq francs par personne est envisagé. Remises commerciales. — Le secrétaire fait connaître qu'il tient à la disposition de plusieurs camarades le montant des remises faites sur des factures du 2e trimestre, pour une somme de 138 fr. 20 et engage à nouveau tous les sociétaires à songer que les remises commerciales leur paye leur cotisation et quelquefois touchent bien plus, suivant leurs achats. Cérémonie du Souvenir organisée à la Sorbonne le 1er novembre par l'Union des Pères et des Mères dont les fils sont morts pour la Patrie. Notre camarade Clément qui avec sa dame. Dubois Louis et Stiégler ont représenté la Société, en se joignant à la F.F.A.M.C., nous dit combien cette cérémonie était émouvante et belle et souhaite que si l'année prochaine une semblable cérémonie a lieu, que les camarades y viennent plus nombreux. Le secrétaire. L. DÉON. 7

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lecture du procès-verbal de la dernière séance, qui est adopté à l'unanimité. Correspondance. — Lettre du camarade Tiget, absent de Paris, s'excusant de ne pouvoir venir. Il informe les camarades que notre vice-président Fourny est sérieusement souffrant. Tous lui adressent leurs meilleurs vœux de rétablissement. Lettre du président de la FédérationNationale des Anciens Coloniaux indiquant la suppression de lapermanence du boulevard SaintGermain. La correspondance devra être adressée à l'adresse personnelle du président. Lettre de la Ligue Maritime et Coloniale Française, sollicitant l'adhésion collective de 5 francs par an. L'adhésion la Société. Prix est votée à l'unanimité. Lettre du président Hornac, des Anciens des 21e, 23e. 41' et 43e Régiment d'Infanterie Coloniale, nous informant que cette Société organise trois services dans les cultes catholique, protestant et israélite, à la mémoire des marsouins tombés pendant la guerre. Le président J'hrnac nous propose d'associer les « Bigors » (!?r)R cespieuses cérémonies. Les « Bigors », très touchés de cette délicate attention, adressent leurs remerciements chaleureux au président Hornac, et il est décidé (Ju'une délégation assistera à chacun des ser-

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vices.

Lettre du président de la F.F.N .A.M.C. nous donnant rendez-vous ainsi qu'aux associations affiliées, le 11 Novembre, pour rendre hommage au Soldat Inconnu. La Société sera représentée par une délégation. Le président Minault annonce que les nouveaux statuts, adoptés à la dernière assemblée générale, sont revenus approuvés du ministère. Il est décidé qu'ils seront applicables dater du l'r janvier. Tous nos camarades recevront une circulaire leur donnant connaissance des modifications apportées aux statuts. Fête annuelle. — Après discussion il est décidé qu'il n'y aura pas de fête de nuit cette année : une matinée dansante sera donnée au siège, 28, boulevard de Strasbourg, le 7 février 1926 en principe. Les détails d'organisation seront fixés à la prochaine réunion. La séance est levée à 23 heures. rnmT)le rendu des cérémonies de novembre. Le 8 novembre: Une délégation représentait la Société au service funèbre célébré au SacréCœur à la mémoire des coloniaux tombés pendant la guerre. Le 11 Novembre: A11 heures du matin, la Société a nris part à la cérémonie organisée Tlf:r la F.F.A.M.C. à l'Arc de Triomphe, en l'honneur du Soldat Inconnu. Le 11 Novembre, à 16 heures, au Temple Penthémont, rue de Grenelle, a eu lieu un service à la mémoire des coloniaux morts pour la Société y était représentée. la France Avis du trésorier. — Les camarades n'ayant pas encore réglé leur cotisation pour 1925 sont instamment priés d'en adresser le montant sans retard au trésorier des «Bigors », 28, boulevard de Strasbourg. Partis sans adresse. — Les lettres adressées aux camarades : Delage, Le Goff, Tholon, Rose, Caussé, Pernot. reviennent avec la mention « inconnu ». Prière aux camarades ayant leurs adresses de nous les communiquer. Convocation. — La prochaine réunion aura lieu le samedi 5 décembre, à 20 h. 45, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Lesecrétaire, Le président,

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E. EPEAUX.

MINAULT. «

« IFS BIGORS » Anciens de l'artilleriedemarine et coloniale

Réunion du

novembre 1925 : La séance est ouverte à 20 h. 45 par le président Minault. Sont présents les camarades Aubrun, Deltheil, Dutfoy, Epeaux, Girard, Minault, Ritter, Triboulat, etc. Excusés : Marchaison, Tiget, Fourny. La parole est donnée au secrétaire pour la 6

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tembre dernier.

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COLONIALE

Réunion mensuelle Laséance est ouverte à 16 heures, sous la présidence du camarade Rigaut, viceprésident. Le secrétaire donne lecture du compte rendu de la réunion mensuelle du 27 sep-

Procès-verbal adopté sans observations. Le camarade Quès donne également lecture du procès-verbal de la réunion du bureau du 20 octobre. Le camarade Huard, porte-fanion, assistera aux divers services religieux qui doivent avoir lieu courant novembre, porteur du fanion et accompagné de plusieurs sociétaires. Une délégation de « La Coloniale » se rendra également au service 'solennel organisé, pour le 11 Novembre, par les Combattants de la grande guerre, la mémoire des soldats morts au champs d'honneur cette cérémonie aura lieu à 9 heures, en l'église Saint-Paul, rue Saint-Antoine. Le président a le regret d'annoncer le décès de Mme Eveillard, épouse de notre excellent camarade, qui fût un des premiers présidents de notre Société. Les condoléances de La « Coloniale furent apportées au camarade Eveillard par le secrétaire général, qu'accompagnaient de nombreux membres de la Société. Le camarade Rigaut annonce que notre Assembléegénérale aura lieu le 22 novembre prochain, à 15 heures. Le président fait également connaître qu'il organise une matinée dansante pour le 29 novembre, au profit de notre caisse de secours cette matinée aura lieu à la mairie du 3e arrondissement et sera suivie d'un banquet qui .':c tiendra à la Chope d'Alsace, boulevard de Strasbourg. Le camarade Rigaut espère que le', sociétaires viendront nombreux à cette fête, ainsiqu'au banquet. Sont admis, à la «Coloniale qualité de en membres actifs Marchaison, Amblard Georges, Dreiber Camille, Roucayrol Georges, Bart Marcel, Coutant, Lefèvre, Marcel. Le président souhaite la bienvenue au commandant Finès, ancien camarade de régiment de Vidal, et du président lui-même. Après le compte rendu de la situation financière donné par le trésorier, la séance est levée à 18 heures. Le secrétaire général.

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RANCOURT-VERDUN » (Anciens des 151e 351e R.I.) Notre réunion mensuelle s'est tenue le 13 novembre, à notre siège social. Nous avons eu le plaisir d'enregistrer les nouvelles adhésions suivantes lieutenant Gollard, du 162e; lieutenant, Lorentz, aspirant Hurier, lieutenant Kremer, Cordier, Wuilleumier, du 151e; Branger, du 351e. Le président, en ouvrant la séance, a souhaité la bienvenue à notre camarade le lieutenant Collard, ancien du 162e, qui a tenu à assister à notre réunion et, par sa générosité à notre égard, s'est vu inscrire au nombre de nos membres bienfaiteurs. Le président l'a remercié, au nom de tous, de son geste. Leprésident a fait connaître la triste nouvelle de la mort d'unde nos membres, le lieutenant Chauveau, tué dernièrement àu Maroc. il a rappelé, en quelques mots, la carrière de cet officier, qui a appartenu successivement à la 19e Cie du 351e, puis au 162e et au 4" colonial, avant de partir pour le Maroc. Nous ne pouvons que nous incliner, émus, devant cette nouvelle victime du devoir et l'associer dans notre souvenir à tous nos camarades tombés héroïquement pendant la Grande Guerre. Nous recherchons sa famille pour lui exprimer au nom de notre Association, combien nous prenons part à son deuil, qui est aussi le nôtre. Leprésident a rendu compte de la cérémonie du 11 Novembre, où il s'est rendu, à l'Arc de Triomphe, le matin, accompagné camaDautruche, Coussin, Fourez, rades suivants Tobi, Coustenoble, Bouchaud Léon, Mayer, Martin, Ferrand, Senneville, Veillas. Le soir, il a représenté l'Association à la cérémonie de la Flamme, qui a été ravivée par M. le général Gouraud, entourédes membres du Comité et des délégués des Associations.

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Le président a donné un compte rendu de Accueil empressé de la population, réception la.lqmaaou or al al!uj ~aauaaajuoo a^uiîssaja^iiij chaleureuse des autorités et de la municipaà la Fédération, lors de la réunion des pré- lité, et jusqu'au soleil qui se montra généreux. sidents, par notre camarade Moussou, présiNous renouvelons à la municipalité de dent des Chasseurs d'Afrique. Reims et à son maire si actif, M. Marchandeau, Le président est heureux d'annoncer aux nos vifs et sincères remerciements pour l'aide camarades que notre ami Pector est père — qu'ils nous ont apporté dans la réussite de depuis un mois — d'une fillette. Il regrette que notre idée et au bel emplacement qu'il nous son absence à la réunion ne lui permette pas ont accordé au cœur de la belle cité rémoise de lui exprimer, de vive voix, les félicitations renaissance, pour l'érection de notre monude tous les camarades avec leurs meilleurs ment. Au comité de Reims et à son actif président, voeux pour l'enfant.

Nous rappelons que notre Assemblée générale se tiendra le samedi 12 décembre, à 18 h. 30, à notre siège social, et sera suivie d'un banquet amical, dont le prix a été fixé à 23 francs et qui est ouvert aussi bien aux membres de notre Association qu'à leur famille. Nous espérons que les camarades viendront nombreux à cette importante réunion où sera renouvelé le Comité de direction. En raison de cette Assemblée, la réunion mensuelle de décembre — qui devrait se tenir la veille, 11 décembre — n'aura pas lieu. Le Comité de direction.

AMICALE du 331e R.I. GROUPE PARISIEN La prochaine réunion aura lieu le mardi 1er décembre, à 21 heures, au siège social. Compte rendu du dîner amical du 14 novembre. Notre 2° dîner amical a eu lieu le 14 novembre chez notre camarade Couteau, sous la présidence de M. le docteur Morin, président d'honneur, et de M. de Guillebon, président de notre Amicale. Vingt-deux camarades avaient répondu à notre invitation, dont trois camarades (Blachière, Shricke et Poullet) s'étaient dérangés lout spécialement de province, ce dont nous les en remercions vivement. Une sincère camaraderie n'a fait que régner au cours de ce dîner et nous avons pu nous rendre compte de l'intérêt que chacun portait à cette réunion de famille où l'on sentait que tous avaient une joie de se retrouver et de parler du passé, déjà lointain, mais non oublié. C'est dans cet atmosphère que l'on se sépara, en se promettant bien de se rencontrer encore plus souvent si cela était possible et de convier tous les camarades qui hésitent encore à venir passer quelques heures tout en dégustant un repas apprécié de tous et dont nous ne pouvons que féliciter et remercier notre sympathique camarade Couteau. Etaient présents les camarades Dr Morin, de Guillebon, Asselineau, Bapst, Bernadat, Blachière, Bardin, Cauvet, Cousin, Coutant, Duval, Finkelstein, Frottier, Fischer, Marchat, Paté Alfred, Poullet, Quantin, Schricke, Schneider. Deux camarades (Dr Duval Arnould et Barbé) se sont excusés au dernier moment, nais en se promettant d'être avec nous la prochaine fois. Trois camarades (Dyens, Lefort, Goffres) s'étaient fait inscrire, mais ne sont pas venus. En somme, le succès surpasse nos espérances et nous comptons que nous serons encore plus nombreux à une prochaine occasion. Nous avons eu encore la satisfaction d'enregistrer les adhésions de nos camarades Schricke et Duval, qui se font un plaisir de faire partie de notre Amicale dont ils ont pu apprécier l'esprit de solidarité et de franche camaraderie. Le secrétaire, SCHNEIDER.

notre cher camarade Cordier, nous renouvelons au nom de tous, nos remerciements les plus sincères et ne pouvons oublier que c'est grâce à son activité inlassable que nous devons une si belle réussite. Avant la cérémonie d'inauguration, un service religieux à la mémoire de nos camarades avait eu lieu dans les trois cultes. Le 5 novembre, nous avons été convoquer pour ranimer la Flamme du Souvenir. Nombreux de nos camarades étaient présents et se fut notre ancien chef de corps, M. le colonel Théron, qui accompli le geste rituel. Nul n'était mieux désigner que notre ancien colonel, blessé grièvement en menant le 132e à l'attaque le 16 avril 1917. Un de nos vieux camarades n'a pu être des nôtres l'inauguration de notre monument ce fût notre dévoué trésorier, qui subissait une douloureuse opération. Nous avons tous regretté son obsence parmi nous, lui qui appartien à la phalange créatrice de notre Société. Mon cher Godzia nous vous souhaitons un prompt rétablissement et de bientôt vous revoir parmi nous. Le secrétaire.

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L'UNION DES CRAPOUILLOTS » (8, rue Saint-Denis, Paris-1er) Compte rendu de la fête Et voilà la fête finie Les bons moments de gaîté, d'amusement, sont passés comme une barque sur un beau lac d'azur, qu'aucun nuage n'enténèbre, laissant derrière elle un sillage d'argent, et nous emportant vers d'autres rives, vers d'autres luttes. Il étaient tous là ceux qui n'ont cessé d'espérer, ceux qui souvent déçus, mais toujours fidèles, gardent intacts les rayons ardents du passé, qui dans trop de cœurs, hélas se refroidissent si vite au souffle glacial de l'oubli. Cette année, comme la précédente, notre fête a été pleinement, magnifiquement réussie. Nous pouvons affirmer que tous ceux qui sont venus (et nos fêtes ne sont pas des réjouissances où on vient par ostentation, ou autres vains désirs, mais où on s'amuse gaîment, où le cœur prend part) sont repartis satisfaits et contents. Nous étions environ 200 au concert et 90 au banquet. Le général Raynal, comme en1924, nous avait fait l'honneur de présider notre 4e fête, rehaussant par sa présence l'éclat de cette belle réunion de famille. La Fédération française des Unions et Sociétés d'A.C. avait délégué son secrétaire général : M. Saunier, que nous remercions sincèrement de sa venue. Les anciens officiers de l'A. T. étaient représentés par nos sympathiques camarades Biard et Waline. Le concert qui dura de 14 h. 30 à 17 h. 30 fut des mieux réussis. Nos charmantes chanteuses : Mlles Christiane Hersant, Line Muller, Thérèse Meyer et Mme Cazalens, furent audessus de tout éloge. ANCIENS du 132e R.I. Le tout petit Henri Petit et la toute graRéunion du 16 novembre 1925 : cieuse Madeleine Brunel amusèrent la salle La séance est ouverte à 9 h. 30, sous la pré- par leurs chansons et monologues. sidence de M. Poulain, président. Les artistes Polo, Bouscot et Gambard fuLe président rend compte aux camarades rent excellents dans leurs répertoires coprésents qui n'ont pu faire le voyage de Reims, miques. de la pleine réussit que fut la fête de l'inauLa revue Circulez », interprétée avec brio guration dè notre monument. par nos camarades Brunel et Petit, impres«

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donna et amusa la salle. L'auteur, notre éminent camarade De la Chapelle, dut venir sur la scène recueillir les applaudissements unanimes et mérités. De 18 à 19 heures, le bal fut très animé, et à 20 heures commençait le banquet qui fut débordant de franche gaîté. Au dessert, notre distingué président Lopez, cri un discours vibrant, remercia le général Raynal d'avoir bien voulu présider notre fête; ensuite le camarade Saunier et le camarade Rychwaert (des Crapouillots de l'Ouest). Il rappela ce que furent les combattants de l'A. T. pendant la guerre, et ce que devrait être notre Union. Son éloquent discours fut unanimement applaudi. Après lui, le général Raynal nous dit combien il était touché de revivre parmi nous de

vieux souvenirs. Il nous a vus à l'œuvre et il a su nous apprécier. Il remercia Lopez et les autres membres du Conseil pour leur travail assidu afin que vive l'Union des Crapouillots. Cette éloquente péroraison fut clô'urée par de vifs et répétés applaudissements. Notre camarade Saunier, dans un substantiel et intéressant discours, nous apporta le salut du Comité-Directeur de la Fédération et des 110 Amicales d'A.C. qui la composent. Il nous déclara combien il était touché de constater à quel point nos sentiments d'amitié, nés au fracas des torpilles », avaient su résister à l'oubli et il fit des vœux pour la prospésité de notre Association et de la Fédération. Ce discours, qui scelle davantage les liens qui nous unissent à la Fédération — que nous devons souhaiter toujours plus grande et plus prospère pour la défense de nos droits — recueillit les applaudissements mérités de tous. Au nom du Conseil d'administration, je remercie encore une fois notre camarade Saunier. Après le dessert, la tombola tirée par notre sympathique Brunel, assisté de quelques gracieuses dames, donna un reflux d'animation au banquet. Quarante beaux lots furent distribués aux heureux gagnants. A 23 heures commençait le bal qui devait se terminer bien à regret avec les douze coups ;]? minuit, et chacun s'en fut heureux, avec la promesse de revenir l'an prochain.

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CHARLES BLAZY.

ANCIENS du 264e R.I. Compte rendu de la réunion du 18 no-

vembre: La réunion s'est ressentie des premiers froids; quelques-uns denos fidèles ont préféré rester au coin de leur feu. Compte rendu est donné de la cérémonie du 11 Novembre, où quelques-uns des nôtres se sont joints au groupe de la Fédération notre camarade Auzanneau, toujours dévoué, est allé incliner notre glorieux drapeau sur la

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tombe du Poilu. Notre secrétaire général donne lecture d'une lettre que lui a adressée le camarade A. Burand, de Vannes, qui s'intéresse beaucoup à notre Amicale, et nous promet de faire de 'a propagande, ce dont nous le remercions bien sincèrement. Il donne de bonnes nouvelles du capitaine Lamarche ; de notre ancien chef de musique et gérant de la copé : le bon camadu camarade Brégeon et enfin rade Hardy de notre aumônier Le Bayon, actuellement vicaire à Bignan. Puis une lettre de notre camarade Auzanneau qui a eu la bonne fortune de rencontrer le commandant Baumann, sur le point de partir en Syrie il nous donne aussi des nouvelels de Rémi René, sortant de l'hôpital, où l'avaient amené les terribles méfaits des gaz. Notre camarade Gestas nous communique une lettre du lieutenant Proust, actuellement il donne d'excellentes nouà Casablanca velles du camarade Girard, dont nous nous étions inquiétés, et qui se trouve maintenant à Fez. Le médecin-major Labastie est venu également au Maroc avec le 24e B.C.P.: il est

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maintenant de retour dans la métropole.

Nous avons décidé l'Assemblée général pour le mercredi 16 décembre nous engageons tous les camarades à être présents à cette réunion. Plusieurs questions importantes seront à l'ordre du jour, entre autres, la date de notre prochaine fête. Le Comité.

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SEBASTOPOL (Anciens des 74e et 274e R.I. et 22e R.I.T) Réunion mensuelle du 12 novembre 1925 : Reculée d'un jour, en raison de la commémoration de l'Armistice, la réunion mensuelle de novembre a lieu le jeudi 12 novembre. Il est donné lecture du procès-verbal de la réunion d'octobre, qui est adopté sans obser«

vations. Le président rend compte qu'il a adressé une lettre personnelle à une dizaine de sociétaires, officiers de réserve, pour assurer le port du drapeau de nos régiments à la cérémonie du 11 Nombre : il éprouve le vif regret de constater que trois réponses, seulement, iui sont parvenues. Ce n'est vraiment pas très encourageant ! Le camarade Marquez, que nous souhaiterions voir plus souvent à nos réunions, se fait inscrire pour porter un des drapeaux, l'an prochain. Les camarades Millot et Renaux communiquent les adresses de deux anciens du 74e à qui ils ont parlé de la Société. En fin de séance, le président remet aux camarades inscrits comme membres de la Société des anciens de la 5e division, un exemplaire de la carte postale récemment éditée, du monument élevé sur l'emplacement de l'Ossuaire de Courgivaux, à l'entrée du cimetière. La photographie en est assez finement exécutée pour qu'on puisse lire, au moyen d'une loupe, les noms gravés sur la colonne du monument. Lescamarades dont l'abonnement annuel aux Echos des A.C. est arrivé à expiration, sont invités à renouveler sans retard leur abonnement, en adressant au secrétaire trésorier la modeste somme de 3 francs. Prochaine réunion le mercredi 9 décembre, à 21 heures, 28, boulevard de Strasbourg. Le secrétaire de rédaction.

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LA MOSELLE (Anciens des 149e et 349e R.I.) Le samedi 14 novembre, un petit groupe de fidèles, parmi lesquels les Anciens de la «Moselle»étaient en maj orité,se retrouvèrent au siège de la Fédération à notre réunion mensuelle. Entre autres, le camarade Hessens, un des précurseurs, vint faire un tour à sa vieille "Mosene,> et lui apporter quelques adhésions nouvelles. Nous rappelons ici que le samedi 12 décembre prochain, à 20 h. 30, aura lieu au stège, 28, boulevard de Strasbourg, l'Assemblée générale annuelle de la "Mosene». L'ordre du jour comportera Lecture du procès-verbal de l'Assemblée générale de 1924; compte rendu moral; compte rendu financier par commissaire aux comptes; piopositions diverses journal; élections du Comité et des commissions diverses. Les camarades qui auraient des propositions h soumettre à l'Assemblée générale voudront bien en saisir auparavant le président par «

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lettre.

A Le dimanche 20 décembre, à 10 heures, réunion au métro Latour-Maubourg pour la visite du Musée de l'armée, organisée par la

«Moselle

l'issue de cette visite, dont l'intérêt n'échappera à personne, les camarades désireux de se retrouver au cours d'un déjeuner amical sont priés d'en avertir à l'avance le secrétaire qui se chargera deprendre les dispositions A

d'usage et qui fera son possible pour contenter précises, la longueur du programme ne nous tout le monde tout en restant dans les prix permettant point d'attendre davantage. doux, malgré la hausse continuelle. Le très actif camarade Mallère s'est dépensé Le secrétaire, H. DUVAL. sans compter. Il s'est assuré le gracieux concours de quelques artistes de talent qui sauront nous faire passer une agréable aprèsmidi. « LE BURNOUS » Puis nous aurons le tirage de la tombola L'Association amicale et philantrophique des anciens Spahis, a tenu sa réunion men- déjà les dons en espèces et en nature affluent; suelle le 18 novembre, sous la présidence du que les retardataires prennent leurs dernières commandant Fabre, assisté des membres du dispositions pour faire le petit effort que nous sollicitons de leur habituelle générosité. Les Comité. Après lecture et adoption du procès-verbal lots et dons en espèces devront nous parvenir de la dernière séance, le président rend compte le mercredi 9 décembre dernier délai. Ceux de l'inauguration du monument « A la gloire qui ne prévoient pas pouvoir venir à la réude la cavalerie », qu ia eu lieu à Saumur, le nion du 9 décembre sont priés d'adresser leur M. Debelle, 34, rue du 15 novembre. Puis il lit la lettre de M. Steeg, obole au trésorier nouveau résident général au Maroc, qui ac- Général-Galliéni, à Montreuil-sous-Bois. Du reste chaque adhérent adû recevoir une cepte, comme le maréchal Lyautey, son prédécesseur à Rabat, de faire partie du Comité lettre lui précisant la marche àsuivre. L'escarcelle de l'Amicale est grande ouverte et de patronage de l'Association. Le commandant Fabre regrette que les ins- pour le remplir il nous faudra beaucoup moins tructions pour la réunion des Sociétés, le de mal que pour remplir la caisse d'amorjour de l'Armistice, ne soient envoyées qu'au tissement ! Mais chut ceci est une autre dernier moment, ce qui ne permet pas d'avoir histoire La séance occupée entièrement à ladiscusle temps matériel de prévenir tous les membres. Cette année, le 11 Novembre, il n'a été sion de tous ces détails est levée à 11 heures. possible de grouper qu'une délégation de trois En partant, chacun échange la poignée de membres avec le fanion pour assister à la mains habituelle et tous prennent rendez-vous cérémonie. pour le mercredi 9 décembre d'abord, puis Lecture est donnée ensuite de lettres fort pour le dimanche 13 décembre, à 14 heures intéressantes venant du Maroc, de Syrie, et précises. Le secrétaire général. du Sénégal, donnant des détails sur les opérations et sur les pertes subies. L'Association, qui a déjà eu le regret d'enregistrer la mort FETE DE NUIT DE L'AMICALE des T.C.R.P. au champ d'honneur d'une vingtaine de ses membres, est informéè de nouveaux deuils, Le bal de nuit qui avait suivi notre précécommandant de Saras, dent banquet obtenu dont voici les noms a un tel succès que notre 9" Spahis; lieutenant Carrière, 5e Spahis; lieu- Comité décida cette année le renouvelleLe Burnous » ment de cette pour tenant Fabiani, 9° Spahis. salue la mémoire de ses hraves tombés pour Nous commémorions au commencement de la France. l'année la fondation de notre Association Le président annonce que le général Durand, nous en avons commémoré cette année le precommandant la 1rebrigade de Spahis, membre mier anniversaire, dans le merveilleux décors de l'Association, vient d'être promu division- du Bois de Boulogne où se trouve le Restaunaire. Il lui a écrit pour lui exprimer les féli- rant Gillet. Malgré les difficultés rencontrés citations de tous les spahis. le service, notre réunion fut pour assurer secrétaire donne Enfin, le connaissance des plus imposante que la précédente plus de : 47 adhésions reçues depuis le mois dernier, 200 convives pressaient autour de nos se colonel commandant du Longin, celles dent tables, et près de 400 personnes assistèrent le 4e Spahis à Sfax, et du maréchal des logis au bal de nuit. Sartou du Jonchay, du 8e Spahis, dernier fils Très nombreuses, les femmes de nos collèdu général. ajouté le charme de leur présence ont gues L'Assemblée générale annuelle est fixée au à l'éclat de la fête, de gracieuses jeunes que décembre, à l'issue de laquelle filles animaient mercredi 9 leur gaîté et leur fraîpar élections les auront lieu pour le renouvelle- cheur. ment du Comité. Mmes Bigeault et Prévost nous ont aimablement fait l'honneur, dont nous sentons tout ANCIENS des 32e, 232° R.I. et 69e R.I.T. le prix, d'accompagner nos membres bienfaiCompte rendu de la séance du 18 novembre: teurs, MM. Bigeault et Prévost, et de maniNotre réunion mensuelle a eu lieu le mer- fester ainsi une grande et nouvelle manque de credi 18 novembre, sous la présidence du ca- sympathie à notre Association. M. le colonel Martin, représentant M. le marade Lasseron. Nos amis s'y étaient rendus nombreux pour nous prêter leur concours en général Gouraud, gouverneur militaire de vue de l'organisation de la fête de l'Arbre Paris, présidait, entouré de MM. le colonel Fabry, Michel Missoffe, députés de la Seine de Noël. Cette fête traditionnelle aura lieu cette an- et présidents d'honneur de l'Association; de née plus tôt que de coutume. En effet, le pont M. Le Provost de Launay, conseiller municipal de Noël était susceptible de nous priver de de Paris et vice-président de l'Amicale; de nombreux camarades, et d'autre part, la salle notre président général M. Lesenfant. A la table d'honneur avaient en outre pris dont nous disposons n'était point libre le dimanche 20. D'un commun accord, nous avons place MM. Paul Mariage, directeur de l'exdonc fixé la fête au dimanche 13 décembre. ploitation commerciale; Bickart, directeur du Nous faisons un pressant appel auprès de personnel; Mmes et MM. Bigeault,Prévost, tous nos adhérents pour qu'ils viennent en Roignon; Blançhard, secrétaire des Echos des grand nombre accompagnés des leurs à cette Anciens Combattants; MM. A. de Neufville, fête familiale. Que ceux qui délaissent les Bertin, Lobel, Roderer, Chautard, Margot et Charles réunions mensuelles aient un bon mouvement Berger, vice-présidents généraux et nous accordent au moins cette après-midi. Grossette,secrétaire général; Louis Dureuil, Groupons-nous tous pour manifester la vitalité trésorier général; Crosmarie, archiviste; Fayac'est la fête des tout dat, trésorier, section R.l\I,; Battesti, vice-préde notre jeune Amicale petits, qu'ils soient donc nombreux autour de sident section C; Schneider, vice-président section R.M.; Charles Chabredier, porte-dral'arbre de Noël. La salle sera ouverte dès 13 h. 30 ; il peau; Georgel, secrétaire section R.M. La presse quotidienne était représentée par convient que tous les camarades et leurs familles soient arrivés à 14 heures pour que divers rédacteurs. Se sont excusespar lettre où dépêches : nous puissions ouvrir la séance à 14 h, 15

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fête.

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militaire de Paris, dont nous faisons un plaisir de donner ici sa lettre à notre président général Mon cher camarade. Je vous avais dit com« bien j'aurais grand plaisir à assister à votre banquet du 14 novembre. obligation que je n'avais pas prévu « Une jusqu'ici et dont jene puis de dégager, m'oblige à vous demander de ne pas compter malheureusement sur ma présence. l'honneur de me faire représenter. « J'aurai Comme votre fête est donnée au profit de la caisse de la colonie de vacances et de l'arbre de Noël je tiens à vous adresser mon obole, par l'officier qui me représentera. l'interprète de mes regrets « Veuillez être près de nos camarades et agréermes sentiments lés meilleurs. » MM. Bressat; Pierre Taittinger, député de Le général Gouraud, gouverneur

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la Seine; Georges Lemarchand et Delavenne, conseillers municipaux; André Mariage, président du Conseil d'administration; Bacquerysn, directeur général; De Bergevin, ingé-

nieur; Bressy,Laudron, Pontoise, Coristeix. Pendant le banquet, le célèbre orchestre Flowers-Jazz », sous l'excellente direc« Les tion de son chef, le compositeur Rachaël chabrière, se fit entendre. Au Champagne, se sont placés suivant la tradition les discours suivants : DISCOURS DE M. GASTONLESENFANT Président général desA,C. des T.C.ll..P.

Monsieur le Gouverneur, Mesdames, Messieurs, Réunis que nous sommes ce soir pour fêter le premier anniversaire de la fondation de notre Amicale, je saisêtre l'interprète de chacun en vous proposant tout d'abord de lever votre verre en l'honneur de M. le maréchal Foch et de M. le gouverneur de Paris, le général GouraudIl ne s'agit pas, en la circonstance, d'une simple formule de courtoisie, mais en les associant à notre fête nous voulons rendre aux grands chefs militaires de notre pays l'hommage leur est dû, reconnaissant de tout l'intérêt qu'ils portent aux AnciensCom-

qui

battants,

le gouverneur de Paris, le général Gourau d, dont le nom est si aimé parmi nous, devait ce soir présider notre réunion les lourdes charges qui incombent à ses hautes fonctions l'en ont empêché. Monsieur le colonel Martin, son sympathique

;

M.

représentant, voudra bien se charger d'être l'interprète autorisé de nos respectueux hommages au grand chef. (Applaudissements, erip:

!)

Vive Gouraud

Pourtant mal exercé aux ressources dela parole, je vous demande, mesdames et messieurs, toute votre indulgence; soyez d'ailleurs très vite rassurés, mon discours sera très court et je ne m'étendrai pas sur la situation de noyé Société, sa marche ascendante si régulière est la garantie de sa bonne gestion je me contenterai trèssimplement de vous an-

;

noncer que le nombre de nos nouveaux adhérents. toujourscroissant est une preuve tangible de la vitalité du sentiment de solidarité qui existe malgré tout dans les T.C.R.P. et en particulier ehez les anciens combattants, Malgré les attaques, les menaces, la propagandesournoise menée contre nous par d'ignobles individus, notre Amicale est aujourd'hui en pleine prospérité. (Bravos. Vive l'Amicale.) La petite Amicale du début a fait place à une association plus vaste englobant non plus les chefs contrôleurs, les chefs machinistes et les contrôleurs, mais tous les anciens combattants de toutes catégories. Hier, nous formions section des Receveurs et Machinistes, demain ce sera celle des Inspecteurs et du Personnel administratif. Nous constituons une caisse dont l'unique - objet sera d'améliorer le sort des enfants et orphelins de nos camarades tombés au champ d'honneur.

la

Nous voulons faire de ces petits gas de solides Français et dès l'année prochaine, avec l'aide généreuse de bienfaiteurs comme MM. Bigeault, Prévost, Bausset et d'autres qui ne tarderont pas à se joindre à ces véritables amis des anciens combattants et de l'enfance, teus ces petits pourront partir à la belle saison respirer le grand air de la montagne ou de la mer sous la conduite de vigilants moniteurs. (Applalldissements prologés.) Voici en quelques mots, mesdames et messieurs, ce que nous avons accompli en un an et ce que nous comptons faire. Permettez-moi avant de vous remercier, messieurs, d'exprimer d'abord nos sincères remerciements aux dames et aux demoiselles qui nous ont fait l'honneur de venir parer de leur grâce, de leur sourire, cette fête de famille ce sont elles qui jadis nous encourageaient, ce sont elles qui demain deviendront les mamans bénévoles des petits à la colonie de vacances. Je dois maintenant exprimer notre gratitude et nos remerciements à noshôtes illustres. A vous, monsieur le député Michel Missoffe qui avez déjà donné tant de preuves de votre infatiguable activité dans la lourde mais patriotique tache que vous avez entreprise, soyez assuré que vous trouverez toujours en nous de dévouéscollaborateurs. A vous monsieur Le Provost de Launay, toujours si disposé à nous être utile, et qui nous avez à différentes reprises donné diverses marques de sympathie, soyez assuré que nous n'oublieronspas l'honneur quevous nous faites ce soir. Nos remerciements s'adressent également à M. le colonel Fabry, qui m'a prié d'excuser auprès de vous sonbrusque départ. Mais notre cher ami n'a pas terminé sa soirée avant de prendre quelques repos, deux réunions l'attendent encore. Nos amis Tattinger et Bussat devaient également être des nôtres ce soir, malheureusement la période difficile que notre chère Patrie traverse les a obligés différer à leurs engagements nous les en remercions: .d'abord ». "< France Il m'est particulièrement sensible de remercier nos chefs directs, M. André Mariage, président du Conseil d'administration de la S.T.C.R.P., qui au dernier moment a du se faire excuser; vous monsieur Paul Mariage, directeur de l'exploitation commerciale; vous monsieur Bickard, directeur du personnel, qui avez tenus, par votre présence ici, à nous donner cette marque grande de sympathie. Nous vous sommes profondément reconnaisPrévost sants, mesdames et MM Bigeault rie la nouvelle marque d'estime et de sollicitude que vous voulez bien nous donner ce soir on assistant à notre fête. (Applaudissements.) Enfin je salue ici tous nos membres d'honneur, tous nos amis, sans oublier les distingués membres de la presse qui ce soirsont des nôtres. En l'honneur detous nos invités, en votre honneur d'abord, mesdames et mesdemoiselles, au vôtre messieurs nos hôtes; je lève mon verre, je bois à la Patrie, à l'union sacrée, à laprospérité de l'Amicale. (Applaudissements prolongés.) ALLOCUTION DE M. LE COLONELMARTIN Représentant du général Gouraud, Gouverneur militaire de Paris Mesdames, messieurs, Je ne vais pas prendre la parole, les règlements me l'interdisent. Je représente ici le général Gouraud, Gouverneur militaire de Paris, et je n'ai pas le droit de prendre la parole à sa place. Je tiens cependant à vous répéter ce que j'ai déjà dit à votre président, c'est-à-dire ce que le généralGourau4 m'a dit avant de partir qu'il regrettait très vivement de ne pouvoirassister votre (banquet. C'est un empêchement du dernier moment qui l'a gêné pour venir. Le général Sourauds'intéreqsp tçfff vive-

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si

et

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à

ment à votre Association d'anciens combattants et il m'a prié de remettre son obole pour vos œuvres à votre charmant président. (Très longs applaudissements. Cris Vive iouraud, vive la 4e armée !)

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DISCOURS DE M. PAUL MARIAGE

Directeurdel'exploitation commerciale

la

S.T.C.R.P. de Mesdames, Messieurs,

Mes chers amis, Le Comité de l'Amicale des Anciens

rwrtLuttants de la S.T.C.R.P. m'a fait le grand honr.eur de m'inviter ce soir à- votrecliarraaii.e réunion. Croyez que c'est avec un plaisir fait de sympathie et d'admiration que me retrouve ici parmi vous, tous anciens combattants de laGrande Guerre. (Applaudissements.) Combien vousavez raison de rechercher toutes les occasions de faire revivre, pour les perpétuer, ces sentiments et ces souvenirs nés dans des circonstances tragiques et auxquels vous voulez à tout prix conserver une actualité un resserrant ici les liens de fraternité et d'aide mutuelle que chaque combattant professe pour ses camarades. J'ai déjà eu l'occasion de vous dire tout l'intérêt que j'attache à votre Amicale et aux buts qu'ellepoursuit. Vous me trouverez toujours pour vous aider, comme directeur et comme Françaiç. (Vifs

je

applaudissements.) Enfin, vous saurez qu'un directeur n'en est pas moins homme et qu'il lui est permis d'avoir un cœur quisait aimer. Du reste, vous possédez encore d'autres sympathies. M. Bacqueyrisse, directeur général, que ses multiples occupations ont appelé aujourd'hui ailleurs, m'a prié de l'excuser auprès de vous. Il m'a chargé de vous dire, en attendant qu'il puisse le faire lui-même, que chaque fois que les circonstances le lui permettront, il sera heureux de faciliter votre tâche pour vous aider à atteindre le noble but que vous poursuivez, Mes chers collaborateurs et amis, Je vous donne rendez-vous à votre prochaine fête qui aura lieu je crois bien en décembre prochain. Comptez sur mon concours pour la faire lever mon verre à réussir et permettez-moi la prospérité de votre glorieuse phalange et au bonheur de tous ses adhérents. (Double

de

!)

¡"/lfl:(et ori/i : Vive Mariage DISCOURS DE M. BICKART

Mesdames, Mon cher président, Mes chers amis, Je prends la parole au nom de M. André Mariage, président du Conseil d'administration de la Société, qui s'est trouvé, au dernier moment, obligé de se priver du très grand plaisir d'être parmi vous ce soir. Il m'a chargé de l'excuser auprès de vous, <t je puis vous dire mieux que personne combien ses regrets sont vifs, sachant la sollicitude qu'il porte à votre œuvre, et l'intérêt avec lequel il en suit les progrès. (Applaudissements). Vous avej!: choisi pour votre réunion la semaine anniversaire de cette semaine radieuse de novembre 1918, où la France oubliant ses blessures, se préparait à entrer dans la paix, une paix qu'elle croyait facile et heureuse. Certes —; et pour me servir des mots du Communiqué du 11 Novembre 1918 — « après f)'2 mois d'une guerre sans précédent dans l'Histoire », après tant de douleurs, tant de sacrifices, la France était en droit de penser qu'unavenir allait s'ouvrir devant elle, plein de promesses et d'espoir. Il n'en a rien été, et sept ans après, l'inquiéderègne et-le spuct 4u lendemain assombrit les fronts. Eh ! bien que l'heure présente soit dure,

ti

quecellesqui vontsuivre soient incertaines,


nul n'en peut malheureusement douter. Mais je suis de ceux qui espèrent toujours et quand même, qui ont une confiance inébranlable dans les destinées du pays, et qui demeurent, en convaincus dépit de la tempête, fermement que les mauvais jours n'auront qu'un temps et que l'avenir nous apportera la floraison nouvelle qui nous est due. Vifs applaudissements.) C'est dans les instants tels que ceux que nous traversons qu'il convient plus que jamais de lever la tête. Vous, les anciens combattants, vous, les braves, vous savez ce que c'est et vous avez montré, aux heures de détresse, ce que vous savez faire. C'est encore à vous qu'incombe le grand devoir de raffermir les énergies chancelantes et d'arrêter les défaillances. Votre tâche est ardue, sans doute; mais votre action sera féconde, et le développement de votre Amicale, dont vous tirez, mon cher président, un légitime orgueil, est le garant de votre succès (Applaudissements r rolongés.) Vous, mesdames, et vous, mesdemoiselles, vous avez votre part à la tâche commune. C'est auprès de vous que les jeunes générations trouvent les bonnes leçons et les beaux exemples. C'est grâce à vous que s'entretiennent, dans vos foyers, les traditions d'honneur et de dignité qui sont l'apanage et font la force de la famille française. Votre pensée a été extrêmement touchante, mes chers amis, de porter les premiers efforts de votre jeune association, à la création d'une caisse pour les enfants de vos camarades tombé"; au champ d'honneur. (Applaudissements.) Ils trouveront, les pauvres petits, des mains tendues pour les soutenir. Grâce à vos soins éclairés, à votre vigilante sollicitude, ils entreront dans la vie d'un pas mieux affermi. Vous leur aurez donné en même temps la plus belle des leçons, vous leur aurez montré combien efficace et bienfaisante est l'action de la solidarité humaine, lorsque, comme parmi vous, elle est animée par la fidélité à la mémoire de ceux qui ne sont plus, lorsqu'elle établit le lien entre ceux qui, hier, succombaient glorieusement et ceux qui, demain, connaîtront par ce sacrifice ce qu'est la douceur de vivre, lorsqu'aussi elle est fondée sur le plus noble et le plus pur des sentiments l'amour de la Patrie. (Applaudissements prolongés. Cris Vive la France !) DISCOURS DE M. MICHEL MISSOFFE Mon collègue et ami Fabry, mutilé de guerre et ancien ministre, était plus qualifié que quiconque pour vous dire les sentiments de vos amis parlementaires. Comme Taittinger comme Bussat, il regrette de ne pas pouvoir, pendant toute soirée, être auprès de vous. Belle soirée, mes chers amis, pour qui a vu, comme moi, naître, il y a un, votre groupement. Lesenfant et ses très dévoués camarades peuvent être fiers de leur fils. Il est comme vous, sain. Il est comme vous courageux. II est comme vous fraternel. Il est sain et je salue cordialement, avec vous, mon cher Roederer, tous les sportifs qui sont ici. Il est courageux. La bravoure que vous avez, montrée sur le champ de bataille vous l'admirez encore chez des chefs comme le général Gouraud, si justement populaire à Paris. Mais il est fraternel. Vous voulez vous entr'aider. Vous voulez procurer de bonnes vacances à vos enfants. Vous voulez que survive entre vous cette camaraderie du front. Il faut que vous la sentiez chez celles qu'on appelle les classes privilégiées. Il faut que vous la sentiez dans tous les chefs de la T.C.R.P. et la présence ici de MM. Bickart et Mariage vous montre bien leur sympathie. Il faut que vous la trouviez, agissante, au Conseil général et mon ami Le Provost de Launay ne vous la marchandera pas. Avant de nous unir avec les étrangers qui

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et

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échappent à l'impôt et au service militaire, qui viennent, grâce au change, accroître la cherté de la vie et la crise du logement, commençons donc par nous unir entre Français et surtout entre nous, anciens combattants, qui côte à côte, dans les mêmes misères et les mêmes deuils avons sauvé la Patrie. La vie quotidienne est dure. Il faut vous aider, non par des phrases mais par des actes et, les yeux dans les yeux, au nom de mes amis de la Chambre des députés, comme en non nom, je vous dis simplement Comptez sur nous.

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DISCOURS DE M. LE PROVOST DE LAUNAY

Ils sont suivis quelques instants après par M. le colonel Martin qu'accompagne notre sympathique camarade Blanchard, directeur des Echos (vous connaissez l'homme à la pipe). Un bal de nuit clôtura cette belle fête de famille, au cours duquel une farandole monstre eu lieu; que vous étiez bien, mes chers camarades Dureuil, Margot, Grossette, Berger, Crosmarie, avec vos « gibus Il, et toi mon vieuxprésident général avec ton casque de pompier de Nanterre (gare aux unitaires, qu'est-ce que tu vas prendre), et le « vieux Charles », non, j'en ai encore mal à la mâchoire, vous qui avez vu notre Porte-drapeau si majestueuse lors de la cérémonie du 11 Novembre, quel changement, une vraie « petite folle », heureusement qu'à côté se trouvait M. le marquis de Ferrat, tenant très hautain canne et tricorne (et peut-être plus!!!) Mais tout a une fin, il fallut songer à se séparer, car six heures approchaient, et le gérant de chez Gillet dormait dans un coin de la caisse. Après avoir obtenu la promesse du ComitéDirecteur d'organiser très prochainement un nouveau bal, chacun s'en alla ravi de cette fête qui laissera à tous un bon souvenir. Certifié exact L'auxiliaire de service. Photographie de la fête. — Demandez-les .'tu secrétaire général Grossette. Avis. — Le Conseil d'administration a l'honneur d'informer tous les anciens combattants que c'est le 27 décembre, à 14 heures, qu'aura lieu l'arbre de Noël des enfants et orphelins des A.C. des T.C.R.P. Les pères de famille qui désirent faire participer leurs enfants à la distribution de jouets sont priés de faire inscrire ceux-ci en donnant le prénom, l'âge et le sexe au secrétaire général Grossette, 13, villa Saint-Michel, Paris-ISe, avant le 10 décembre. Les célibataires et les mariés sans enfants sont priés, en vue de permettre au Comité-Directeur d'offrir de beaux jouets aux enfants, d'envoyer d'urgence au trésorier général Dureuil, 7, rue Ferrier, à Gennevilliers, les dons en espèces ou en naturesque leur âme charitable leur indiquera (allons camarades à vos poches, Bodin a déjà adressé 20 francs). Prochaine réunion le 7 décembre, au siège, 28, boulevard de Strasbourg, à 20 h. 30.

Conseiller municipal Mesdames, messieurs, Mes chers camarades, Je crains pour vous que vous n'ayez une désillusion très grande en me voyant prendre ( 1:>. parole au milieu de vous. Je ne m'attendais pas à ce très grand honneur. Mais, tout à l'heure, votre président est venu metrouver en me disant « Vous aurez bien quelque chose à dire ». Mesdames, messieurs, C'est très difficile d'improviser quelque chose à la fin d'un excellent dîner comme celui que nous avons eu ce soir. Je ne m'attendais pas à cet honneur. Il devait y avoir ici ce soir de nombreux députés et conseillers municipaux. J'ai cependant eu une inquiétude lorsque notre ami Taittinger m'a prié de l'excuser, et je me suis dit avec terreur on me demandera de le remplacer. Ceci, j'en suis incapable. Mais je tiens à vous dire tout de même toute la joie que j'ai à me trouver au milieu de vous, mes chers camarades. Bien entendu, nous sommes ce soir à une réunion d'anciens combattants et c'est en cette qualité que je veux vous parler. Avant d'être conseiller municipal, je tiens avant tout à être ancien combattant, et c'est comme ancien combattant que j'ai profité de l'occasion qui m'était donnée ce soir pour dire à vos chefs, à ceux que j'ai eu l'honneur de rencontrer nous vivons dans ces moments-ci des temps difficiles. Jadis, il fut une époque où les anciens combattants étaient tout. Eh bien, à l'heure actuelle, il est de votre intérêt qu'ils soient encore quelque chose et quelque chose de très important, voyez-vous. (Vifs applaudissements.) On a fait allusion, votre président a fait allusion tout à l'heure à certaines hostilités que rencontrait votre groupement. Eh bien, il faut que la T.C.R.P. se rende compte, et elle s'en rendra compte, j'en suis sûr, que les éléments d'ordre sont chez vous et non ailleurs. (Applaudissements prolongés.) Il faut donc que vous soyez protégés. Il fl faut que vous ayez, entendez-le bien, une situation priviligiée, parce que sans vous, messieurs, rien ne marcherait plus. (Vifs applaudissements.) Messieurs, tous Ordres FRANÇAIS et ETRANGERS pour J'ai terminé. Mais c'est avec une émotion profonde que je salue votre drapeau. C'est lui fABRICANT, qui vous représente et qui représente les idées que vous défendez et que nous voulons tous (|| défendre. ))) 26. Rue Vivienne (2') près la Bourse Mesdames, messieurs, I.ibunaldeCommercedelaSeine87-869 Mes chers amis, FJ) POSTAUX 356.60, PAIUSI c/c CENTRAL lèiep 17-42 Je lève mon verre à votre Association, à vous r| Télégraphique DIETBRAPID-PARIS Adresse mes chers camarades, à vous aussi, mesdames, qui, comme on le disait tout à l'heure, avez Il !|[ d'ORDRES Spécialité nien voulu embellir ce banquet de votre pré- l>|| sence. (Double ban et cris Vive les Anciens eu Diamants et Pierres Fines Combattants.) JOAILLERIE

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Pressé par l'heure et la promesse faite aux organisateurs d'une autre réunion, notre camarade et très sympathique présidet prend congé de l'assemblée des convives en compagnie' de MM. Le Provost de Launay, Bickart, Mariage, Chautard, Bigeault, Prévost, etc;

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REPARATION ET REMISE A DE rOUTES DÉCORATIONS

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UN SUCCES à la Gloire de la Famille », de « L'Hymne rotre confrère et ami René Germot, que nous avos publié dans nos derniers numéros, connaitunvéritable succès, puisque publié par 43 journaux et revues de France, Algérie, Tunisie, il atteint actuellement 750.000 exem-

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plaires. Il est récité ou lu au cours de nombreuses soirées et réunions son auteur ayant autorisé sans réserves cette publicité donnée à son Hymne, nous ne pouvons qu'engager fortement tous nos amis à s'en servir. Notons que notre camarade René Germot, mutilé de guerre, collabore à 77 journaux et revues de toutes nuances, par des articles sur natalité, la guerre, des chronila famille, quettes, des poèmes, etc.

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Les Echos des A. C.

AMICALE du 38e R.I.T. Une délégation des A.C. du 38e R.I.T. s'est rendue à Montargis le 11 novembre et a déposé des fleurs sur le monument aux morts en hommage aux anciens camarades du régiment la France». « morts pour Nous rappelons de ne pas oublier que la fête annuelle auralieu le 24 janvier 1926 dans la salle des Ingénieurs Civils, 19, rue Blan-

ECHOSDESA.C. INFORMATIONS POUR L'OFFICE DU COMBATTANT Une conférence a été tenue hier après-midi au ministère des Pensions, sous la présidence de M. Antériou, ministre des Pensions, pour examiner l'objet la forme à donner à l'Office National du Combattant. En ouvrant la séance, M. Antériou affirma la volonté du gouvernement d'instituer rapidement un organisme capable de donner aux anciens combattants l'aide et l'appui auxquels ils sont en droit de prétendre. M. Marcel Lehmann fit un exposé historique de la question et résuma les deux conceptions en présence Office d'Etat ou Société anonyme. Après une discussion courtoise, à laquelle prirent part MM. Stulh et de Lubersac, sénaThoumyre et Ricolfi, députés Morel, teurs Olivier, Fonteny, Brousemiche, Rivollet, une proposition de M. Brousemiche fut adoptée à

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l'unanimité. Devant l'impossibilité actuelle de réaliser l'Office du Combattant avec les attributions multiples qui étaient prévues,,cette proposition tend à demander, dès le budget de 1926, l'inscription d'un crédit géré par les organes che, Paris. Une autre communication sera mise dans administratifs de l'Office National et des comités départementaux des mutilés. le numéro de janvier des Echos. Sur la proposition de M. Fonteny, la confédécidé de consacrer sa prochaine rence a COMMENT UN JEUNE ECRIVAIN séance à l'étude des modalités de gestion du DOIT-IL PERCER crédit alloué, qui sera absolument indépenami collaborateur distingué et Notre dant du budget de l'Office des Mutilés. CHRISTIAN DORCY publiedans le grand hebdomadaire Candide une série d'opinions très POUR LES MUTILES autorisées sur les moyens employés par les porteurs de la carte de priorité sur les T.C.R.P. grands écrivains avant d'être connus. M. Raymond Laurent vient de déposer, d'acParmi les opinions déjà publiées nous rele- cord le Comité d'entente des Associations avec mérite qui celle de M. Binet-Valmer vons de mutilés et réformés de la Seine, une prod'être remarquée. au Conseil général tendant à fixer Pour percer en 1925, répond M. Binet- position suit les tarifs de transport des tituValmer, le jeune homme de lettres doit tra- comme de la carte de priorité dans les voitures vailler comme nous fîmes en 1900. Même si laires la S.T.C.R.P. notre ami a du génie, il faut qu'il apprenne deIntra-muros 0 fr. 25 en toutes classes, et sculppeintre, métier, tout comme un un son 0 fr. 20 tout parcours extra-muros teur, un musicien. Pour être soutenu dans pour les trois premiers 1.000 mètres, et 0 fr. 40 cette dure besogne, il fera bien de choisir un pour delà. maître, ainsi que j'ai choisi autrefois Fran- auLes titulaires de la carte d'invalidité à 50 çois de Curel. Et il ne devra jamais se décou100 et au-dessus, à simple barre rouge, pour Curel François de Pendant des années, rager. n'habitant le département de la Seine, pas mais m'oril jeté manuscrits, feu mes au a régulièrement pour leurs affaidonnait en même temps de poursuivre mon mais y venantégalement admis à bénéficier de res, seraient labeur. Je lui ai obéi. 1 acarte de priorité dans les mêmes conditions d'attribution que ceux habitant Paris AVIS DE CONCOURS En outre, vingt cartes de priorité seraient pour l'emploi de rédacteur stagiaire mises à la disposition de l'Union des Aveugles à l'administration centrale de guerre, et sous son entière responsabilité, Un concours pour l'emploi de rédacteur pour servir aveugles de guerre de passage aux stagiaire à l'administration centrale du Mi- à Paris. nistère des Colonies sera ouvert à. Paris, le Enfin, les cartes depriorité seraient attril^Tfévfier1926. buées par le Comité départemental des mutiLe nombre des places mises au concours lés, après avis de la préfecture de police.

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est de 12. Les dispositions de l'arrêté du 29 janvier 1923. modifiées par celles du 9 août 1924, sont applicables à ce concours. L'arrêté du 23 octobre est rapporté. Commissaire de police stagiaire

à la sûreté générale Un concours de commissaire de police stagiaire la sûreté générale aura lieu le 5 février 1926. Conditions être titulaire du brevet supérieur ou du diplôme de bachelier de l'enseignement secondaire. Avoir 22 ans au moins et 30 ans au plus. A ce maximum s'ajoutent les années de mobilisation et les années passées dans d'autres administrations et qui donnent droit à pension. Les demandes à la direction de la Sûreté générale avant le 20 décembre. Traitement début 8.500 (nouveau). Indemnités en plus. Se renseigner près du secrétaire général de la F.F .A.M.C.

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AU CONSEIL D'ETAT (27 mai 1925) La loi du 31 mars 1924, qui a fixé avec effet rétroactif les conditions d'application de l'article 7 de la loi du 1er avril 1923, accorde d'une façon absolue le bénéfice du rappel de la majoration pour services militaires à tous les fonctionnaires et non pas seulement à ceux qui justifieraient avoir été désavantagés par rapport à leurs collègues au point de vue du décompte de leur ancienneté du fait qu'ils ont dû accomplir leurs obligations militaires.

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(QUERCY.)

ARRET. Le Conseil d'Etat, Vu l'article 7 de la loi du 1er avril 1923 et la loi du 31 mai 1924; Vu la loi du 24 mai 1872; Sur la légalité de la décision attaquée;

Considérant que, par décision en date du 12 novembre 1923, le sous-secrétaire d'Etat

des ports, de la marine marchande et des pêches a refusé d'effectuer au personnel des commis del'inscription maritime le rappel des majorations pour services militaires prévues par l'article 7 de la loi du 1er avril 1923, par le motif qu'en raison des conditions de leur recrutement, l'accomplissement du service légal n'avait pu être, par aucun d'entre eux, la cause d'un retard dans la carrière par rapport à ses collègues; Considérant que la loi du 31 mars 1924 qui, postérieurement à l'introduction de la requête, fi fixé avec effet rétroactif les conditions d'application de l'article 7 de la loi du 1er avril 1923, accorde d'une façon absolue le bénéfice du rappel de la majoration pour services militaires à tous les fonctionnaires et non pas seulement, ainsi que le soutient le sous-secrétaire d'Etat, à ceux qui justifieraient avoir été désavantagés par rapport à leurs collègues au point de vue du décompte de leur ancienneté du fait qu'ils ont dû accomplir leurs obligations militaires; qu'ainsi le requérant est fondé à soutenir que la décision attaquée a été prise en violation des droits qu'il tenait de la loi du 1 r avril 1923 complétée par celle du 31 mars 1924; qu'il est donc fondé à demander l'annulation de cette décision pour excès depouvoir. ARTICLE PREMIER. — La décision susvisée du sous-secrétaire d'Etat des ports, de la marine marchande et des pêches, en date du 12 novembre 1923, est annulée. Du 27 mai 1925. — Cons. d'Etat. — MM. Basset, rap. — Rivet, concl. Observations. — V. L. 1er avril 1923, art. 7 (D. P. 1923.4.192-133)ç L. 31 mars 1924 (Bull. législ. Dalloz, 1924, p. 237).

DOCUMENTS PARLEMENTAIRES 5644. — M. GOUST, député, demande à M. le 1° si une veuve de ministre des pensions guerre remariée, mais dont le second mari est décédé, a droit à majoration de sa pension; 2° si ce droit existe pour une veuve remariée puis divorcée. (Question du 12 novembre 1925.) Réponse. — Deux éventualités sont possibles 1° si le en ce qui concerne le premier point décèsdu deuxième mari ouvre droit à pension, la veuve peut opter pour cette pension, auquel cas elle bénéficierait du supplément prévu par la loi du 13 juillet 1925; 2° si le décès du deuxième mari n'ouvre pas droit à pension, la veuve ne peut prétendre à pension que du chef de son premier mari. La question de savoir si une veuve de guerre remariée puis redevenue veuve, ou divorcée, peut prétendre à la majoration de pension prévue par la loi de finances du 13 juillet 1925, fait actuellement l'objet d'une étude de concert avec le ministre des finances.

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MORTS DE LA GUERRE 4711. — M. Jean LOCQUIN, député, demande à M. le ministre des Pensions si les restes des

militaires décédés en captivité en Allemagne seront ramenés en France et à quelle époque ce transfert pourrait commencer. (Question du 19 juin 1925.) Réponse. — Les opérations d'exhumations et de transferts collectifs des corps des militaires décédés en captivité et inhumés en Allemagne, momentanément interrompues, vont pouvoir reprendre vraisemblablement dans le courant du quatrième trimestre 1925 et s'échelonneront sur une période d'environ dix mois. Les corps réclamés, en temps opportun, par les familles intéressées, seront restitués à ces dernières au fur et à mesure que les opérations s'effectueront dans les différents cimetières allemands. Ceux qui n'ont fait l'objet d'aucune demande de restitution gratuite dans les délais prescrits par le décret du 2 septembre 1922 seront réinhumés dans un cimetière national, spécialement aménagé à cet effet, à Sarrebourg (Moselle)


LES IMPOTS IMPOTS DIVERS. — EXONERATIONS EN FAVEUR DES MUTILES M. S. Grousseau, député du Nord, a reçu de M. lç ministre des Finances la lettre suivante: Monsieur le député, Vous avezbien voulu poser la question de savoir quels sont les dégrèvements fiscaux accordés aux mutilés et réformés de guerre. J'ai l'honneur de vous fournir ci-après tous renseignements utiles, en examinant successivement la question au regard de chacune des administrations financières. I. — IMPÔTS ÉTABLIS PAR L'ADMINISTRATION

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DES CONTRIBUTIONS DIRECTES

Impôt sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères Par application des dispositions de l'article premier de 14 loi du 25 juin 1920, les pensions servies aux mutilés et aux réformés en vertu de la loi du 31 mars 1919 sont totalement exonérées de l'impôt sur les pensions et rentes viagères. En outre, l'article 6 de la loi du 30 mars 1923, qui a fixé les nouvelles limites d'exemption applicables à partir du 1er janvier 1923 pour l'établisement de l'impôt sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères, renferme une disposition aux termes de laquelle ces nouvelles limites sont majorées à compter de la même date de 1.000 francs en faveur des mutilés titulaires d'une pension d'invalidité. Cette déduction s'étend d'ailleurs non seulement aux mutilés, mais aussi aux contribuables réformés pour maladie contractée ou aggravée au service et bénéficiant à ce titre d'une pension d'invalidité en vertu de la loi du 31 mars 1919. 2° Impôt général sur le revenu D'après l'article 6 de la loi du 25 juin 1920, les pensions des mutilés, et d'une manière générale toutes les pensions servies en vertu de la loi du 31 mars 1919, ne doivent pas entrer dans le décompte du revenu global des intéressés pour l'établissement de l'impôtgénéral. D'autre part, les majorations d'impôt général de 10 et 25 pour 100 prévues par l'article 9 de la loi du 25 juin 1920 à l'égard des contribuables célibataires qui n'ont aucune personne à leur charge et des contribuables mariés depuis plus de deux ans qui n'ont pas d'enfant et n'assument aucune charge de famille ne sont pas, en vertu des dispositions dumême article, applicables aux contribuables titulaires d'une pension servie en vertu de la loi du 31 mars 1919, lorsqu'ils sont atteints d'une invalidité de 40 p. 100 au moins. 3° Contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre Aux termes du premier alinéa de l'art. 13 de la loi du 25 juin 1920, modifié par l'art. 61 de la loi du 30 juin 1923, les exploitants d'entreprises qui ont été réformés depuis le 1er août 1914 pour blessure reçue ou maladie contractée au service, ne sont pas soumis à la contribution extraordinaire pour les bénéfices obtenus depuis le 11 novembre 1918, s'ils n'ont pas personnellement réalisé, antérieurement à cette date, de bénéfices donnant lieu à l'application de cette contribution. Au surplus, et alors même qu'ils ne rempliraient pas cette condition, les contribuables ci-dessus visés peuvent bénéficier de l'exemption de contribution prévue, à partir du 1er janvier 1919, par l'avant-dernier paragraphe du même art. 13, également modifié par l'art. (11 précité de la, loi du 30 juin 1923, si leurs bénéfices annuels, à partir de cette date, n'ont pas été supérieurs à 30.000 fr., étant entendu que dans le cas où ces bénéfices sont supérieurs à 30.000 fr. et inférieurs à 50.000 fr. l'imposition ne porte que sur la tranche qui dépasse 30.000 francs. 4° Taxe municipale sur les chiens L'art. 14 de la loi du 31 juillet 1920 exonère de la taxe municipale sur les chiens ceux de ces animaux qui appartiennent à des mutilés 1°

senter et défendre tous les cas qu'on voudra ..icn lui signaler. Les intéressés sont priés, en signalant lft situation qui leur est faite, de donner des renseignements aussi précis que possible et surtout de bien indiquer la procédure qui a été suivie. Ecrire Fédération des C.I.M., 10, rue de Rome, à Paris.

de guerre ayant au moins 80 p. 100 d'invalidité. Cette exemption de taxe ne s'applique,

toutefois, qu'aux animaux qui aident leur maître à se déplacer ou exécuter son travail, mais non aux bêtes possédées pour le seul agrément (chiens de luxe, chiens de chasse,

à

etc.) IL —

IMPÔTS PERÇUS PAR L'ADMINISTRATION DE L'ENREGISTREMENT

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Timbre et enregistrement des procurations Aux termes de la loi du 18 novembre 1916, les procurations des mutilés de la guerre que la nature de leurs blessures empêche de signer sont exemptées de droits de timbre et enregistrées gratis. 2° Droits de mutation à titre gratuit Le dernier alinéa de l'art. 33 de la loi du 25 juin 1920 accorde le bénéfice du tarif réduit de 9 p. 100 édicté par l'art. 19 de la loi du 25 février 1901, à concurrence des premiers 100.000 francs, aux dons et legs à titre particulier faits aux mutilés de guerre frappés d'une invaliditéde 50 p. 100 au minimum. III. — IMPÔTS PERÇUS PAR L'ADMINISTRATION DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES 1° Impôt sur les vélocipèdes L'art. 41, deuxième paragraphe de la loi du 31 décembre 1921 exempte du payement de l'impôt les vélocipèdes ou appareils analogues munis d'une force motrice, utilisés par des mutilés de la guerre paralysés ou amputés de l'un ou des deux membres inférieurs. 2° Taxe sur les spectacles L'art. 93 de la loi du 25 juin 1920 exonère de la taxe d'Etat sur les spectacles les représentations organisées au profit exclusif des « Associations amicales des réformés, mutilés et qui ne poursuivent la réaveuves de guerre lisation d'aucun bénéfice commercial ou financier. 3° Taxe sur les facilités de circulation La taxe de 10 p. 100 (12 p. 100 avec les décimes) sur les facilités de circulation, instituée par les art. 31 de la loi du 29 juin 1918 et 38 cU; celle du 31 juillet 1920, ne frappe pas les réductions de tarifs accordées, sur les lignes de chemins de fer, aux pensionnés de guerre ayant au moins 25 p. 100 d'invalidité et aux guides des invalides à 100 p. 100 bénéficiaires des dispositions de la loi du 31 mars 1919. 1°

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L'ALMANACH DU COMBATTANT Pour la 5e fois, l'Almanach du Combattant vient de paraître. Nous avons revu avec plaisir la bonne figure du poilu qui s'en revient de la charrue sur son percheron blanc. Comme tous les ans, l'Almanach s'est ingénié à se renouveler lui-même. On y trouve toujours, comme les autres années, de nombreux contes des meilleurs écrivains combattants, des dessins amusants, des articles d'actualité, les pages agricoles de du Plessis, les renseignements juridiques de Laux et Chivot, la liste complète des Associations et des journaux A. C., etc., etc. Mais on y trouve également de tout nou-

veau:

La trahison de l'Angleterre pendant la guerre, par l'amiral Degouy. La guerre du Maroc, par Jacques Lefebvre. L'Allemagne d'hier et l'Allemagne d'aujourd'hui, par Bonnefon, Granvilliers, Agoustine, Cuvier. Les sports, par le lieutenant Hébert. Mangin, par de Kérillis, Claude Farrère et Colleau. On y trouve surtout, ouvrant l'Almanach, cette enquête appelée, croyons-nous, à faire quelque bruit : « Comment sauver la France?» Notre camarade Jacques Péricard a interrogé successivement une dizaine de personnalités

depuis Charles Maurras jusqu'à Vaillant-Couturier (on goûtera particulièrement le récit de sa longue entrevue avec Roland Dorgelès), et, sans prendre parti pour aucune doctrine, il conclut que seuls les anciens combattants peuvent sauver la France, tout de suite, en reprenant dans le pays la place à laquelle ils ont droit. En instituant un nouveau fascisme ? Non, V. — IMPÔTS PERÇUS PAR L'ADMINISTRATION simplement en. DES DOUANES Mais je ne veux pas déflorer sa thèse. Elle En matière de droits de douane, les mutilés est de celles qui méritent d'être étudiées avec et réformés de guerre ne bénéficient d'aucun attention et longuement méditées. dégrèvement qui leur soit propre. Je ne sais si Péricard ne s'abuse pas en l'état de la Tel est question sous l'empire croyant remède peut sauver la France. que son législation actuellement la de en vigueur. remède peut doute, En tout aucun ce sans cas, En terminant, je crois devoir signaler que faire disparaître grand nombre de maux un le décret du 7 septembre 1923, tableau B, exo- dont souffrons. nous luxe, de à l'importation comme nère de la taxe Louis PASSY. les corsets et ceintures orthopéà l'intérieur, diques, sur production d'un certificat médical, POUR NOS FETES ainsi que les cannes destinées aux infirmes et Flower's Jazz », orchestre jazz ou « The mutilés. Il est à remarquer, toutefois, que ces symphonique se tient à la disposition des dispositions ne sont pas privatives aux mutilés Sociétés ou réunions privées, pour leurs bals et réformés de guerre. de nuit, Matinées ou Soirées dansantes, Concerts, Dîners, Banquets, Kermesses, etc. CONTRE LES EXPULSIONS Fixez les dates de vos fêtes le plus tôt posCOMMERÇANTS DES sible afin de vous assurer son concours, Le Comité d'Entente des Grandes AssociaPour tous renseignements complémentaires tions d'Anciens Combattants et de Mutilés, et pour prendre date, écrire à? : M. Raphaël violemment ému des expulsions prononcées Chabrière, pianiste, chef d'orchestre, 4, paset exécutées à l'encontre de trop de leurs ca- sage St-Philippe-du-Roule, Paris (8e). marades, par suite du retard apporté au vote de la Propriété commerciale, a protesté près de M. le ministre de la Justice. Pour parer, autant qu'il est possible,enl'absence de toute vient de faire paraître ion ? '*-~ loi, à cette situation inadmissible, il a été EP & ALBUM COMIQUE MODERNE ILLUSTRT décidé particuliers les tous et que cas convenu ~BGï~~t~j~,~~B!M~ C'est aa nai .accij Derllièr.. NMTUMM soumis qui pourraient survenir devaient être Parisûiuwt pour i'uaa*er ta Sociâté Chantons, monologues pour noces, fllTCU. à M. le directeur des Affaires civiles, afin qu'il T~tQ~Q ftX attrape», prestidigitation, tours de cartes* soit sursis à toute expulsion chaque fois ~y~C'?t&~~ de théâtre, nouveaux procédés ¡:l'on se trouverait en face d'un occupant de Mtj~C/°~~t9~~.t~~t dhypnotisme, magnétisme, médecin», jeux,, métiers, cuisine, danau. etc. bonne foi. ~i~)j~-~Q~\7 sports, InstruMoti de muiqae. — Demeedee M Le secrétaire général de la Fédération des ILLUSUa. L'ALBUM COMIQUE MODERNE ~L~"Lb~aM6~ Envoi franco contre UN FRANC en timto** C.I.M., 10, rue de Rome, à Paris, a donc été ~SËS~Sadreué an RIRE PARISIEN(Raraa D NONNAINS-D'HYÈRES. PARIS. accrédité auprès de M. le directeur des Affaires 22. nia dei civiles, ou ministre de laJustice, pourpré-

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AVIS F.F.A.M.C.

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Solférino

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Anciens des 76e, 276e R.I. et du 36e R.I. T. L'Assemblée générale annuelle aura lieu au siège le mardi1er décembre, à 21 heures, et comportera, conformément à l'art. 13 des statuts, le renouvellement du conseil d'administration. Prière aux sociétaires de faire une active propagande pour que les camarades y vienASSEMBLEE GENERALE nent nombreux. ORDRE DU JOUR La fête annuelle de «Solférino» sera donTous les présidents et les délégués des 7 février prochain, à 14 h., dimanche le née la Fédération Associations appartenant à sont du 10e fêtes de la mairie salle des la dans instamment priés de vouloir bien assister à l'Assemblée générale annuelle qui aura lieu arrondissement, au profit de la Caisse de Sela Société. le mardi 8 décembre 1925, à 21 heures, au cours de bien se charvoudraient Les camarades qui social. siège Lecture du procès-verbal de la dernière Assem- ger du placement de billets payés à l'avance pourront, à la réunion du 1er décembre, se bléegénérale procurer des cartes. Appel des Sociétés adhérentes; Le Comité les remercie vivement de ce qu'ils Hommage aux morts de la Fédération (1 mivoudront bien faire pour assurer le succès de recueillement) de nute ; cette belle fête. Allocation du président; Le secrétairegénéral, E. LEHONGRE. Compte rendu moral par le secrétaire général; Compte rendu financier par le trésorier général; Nantais, Régiments Anciens des Compte rendu de la Commission de contrôle; Morbihannais et Vendéens Compte rendu par les présidents des différentes Jeudi10 décembre 1925, à 20 h. 45, au Commissions fédérales: Propagande, Penciège social, 28, boulevard de Strasbourg, sions, Administration inférieure, Buvette; Compte rendu par les chefs des différents ser- Assemblée générale annuelle. vices fédéraux (Placement gratuit, juridi« Gros Frères » ques, remises, Bulletin, etc.) ; Régime futur de la buvette; (Anciens des 1er, 2e, 11e et 12e Cuirassiers) Désignation des membres des Commissions ou Les camarades sont invités au dîner amical confirmation de leurs pouvoirs; qui aura lieu le jeudi 10 décembre, à 20 h., Propositions et questions diverses. à la Taverne Gambrinus, 6 bis, rue du 4-Septembre. Réponse pour le 6 au plus tard, Le Président de la F.F.A.M.C. adressée directement à la Taverne par lettre J.-E. MAURER, ou téléphone: Louvre 04-66. Président de la « Légion », Le dîner tiendra lieu de réunion mensuelle. Commandeur de la Légion d'Honneur. Le Comité-Directeur se réunira le lundi 7 décembre 1925, à 21 heures, au siège, en Commismême temps que les membres de sion de Contrôle. La présence de tous les membres du Comité est indispensable pour la préparation de l'Assemblée générale du lendemain.

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Service des Remises Commerciales

Amicale des 21e, 23e,41e et 43eR.I.C.

L'Association amicale des A.C. des 21e, Le 3e trimestre qui s'étend sur une période 23e, 41e et 43e R.I. Coloniale, donne son de vacances, est régulièrement moins élevé grand bal annuel le 12décembre, à la salle Hoche, 9, avenue Hoche, au profit de sa comme chiffre. Les achats de juillet à septembre se tota- Caisse de secours et de sa Colonie enfantine lisent à 13.648 fr. 50, chiffre légèrement infé- de vacances. Prix d'entrée: 8 fr. par personne. On trouve des cartes au siège de la Fédérieur à celui de la même période en 1924 ration, 28, boulevard de Strasbourg et à l'en(i6.095 fr. 80) et portent sur 65 parts. De ce fait, remises à votre disposition : trée du bal. Au cours du bal, tirage de la tombola. 802 fr. 25. Versé à la caissefédérale : 67 fr. 20. 12e Réunion de Ces renseignements ont paru dans le Bulletin de novembre.

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Le 10 octobre il restait à votre disposition 1.555 fr. 05; le 7 novembre 1.088 fr. 25. J'attire de nouveau l'attention des présidents et délégués sur notre bulletin d'octobre, qui contient la liste complète de tous les commerçants accordant une remise. Il remplace le dernier fascicule qui n'était plus à jour depuis son impression. Il est indispensable que vos sociétaires l'aient entre les mains, pour leurs achats. Profiter du service des Remises, c'est récupérer sa cotisation.

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La Marjolaine (Anciens du 27eDragons) «

Dimanche 13 décembre 1925 La 12e réunion de la «Marjolaine» aura lieu le dimanche 13 décembre. A 10 h. 30, dans la chapelle des Invalides, une messe sera dite à l'intention des officiers, gradés et cavaliers du 27e Dragons morts pour la France et des membres décédés de la Société; avant la cérémonie, les anciens dragons se rassembleront dans la cour d'honneur afin d'aller en groupe, à 10 heures, saluerrétendard de

notre cher 27e. A midi, un banquet réunira au restaurant; Bonvalet tous les anciens du 27e Dragons qui se seront faits inscrire au préalable auprès de notre camarade Jean Vicaire, 120, avenué deJoinville, à St-Maur-des-Fossés (Seine). Puis à 2 h. 30, dans les luxueux salons du restaurant Bonvalet, aura lieu une matinée dansante-concert pour laquelle la «Marjolaine» a engagé un excellent jazz-band et où se feront applaudir les artisteshabituels de la «Marjolaine», si connus de- tous nos camarades. L'entrée se fera sur invitations valables pour une famille, que nos amis pourront se procurer au siège de la F.F.A.M.C. ou en s'adressant à Jean Vicaire; la carte de membre de la Fédérationtiendra lieude carte d'invitation. Pour participationauxfrais, il sera perçu à l'entrée, DEUX FRANCS PAR PERSONNE.

Soirée de Réveillon au bénéfice de l' «Union des Aveugles de Guerre» Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la Fête de Nuit à laquell notre camarade Victor Faive, des Anciens Interprètes de la Grande Guerre, convie les membres des Associations des anciens combattants et leur famille. Cette fête aura lieu aux Sociétés Savantes, le 24 décembre prochain, à 8 h. 30, au bénéfice de nos camarades de l'Union des Aveugles de Guerre. Pour donner à cette soirée un attrait sortant de l'uniformité habituelle des bals de nuit, notrecamaradeorganise, en outre de la partie concertante et théâtrale,un concours de costumes normands (authentiquésoufantaisistes) , doté de fort jolis prix dont collier concours un de 110 perles «Loma», monture or avec écrin de luxe. Il y aura également au cours de la nuit un amusant marché de Corneville dont les victuailles pourront être emportées par les possesseurs de bons d'achat à 0,50, qui sont, dès à présent, à la disposition des amateurs de vivres à bon marché. Une loue aux servantes complètera le marché et amusera certainement les danseuses et les danseurs. Le concert qui aura lieu de 8 h. 30 à minuit, avec le concours d'artistes en renom, sera des plus attrayants, et de nature à intéresser grandement les spectateurs. Des enveloppes-surprises contenant des bons pour des lots de valeur seront à la disposition

des invités. A minuit, on pourra réveillonner dans d'excellentes conditions au Restaùrant des Sociétés Savantes. Pour permet're aux anciens combattantsde prendre part à cette belle soirée, nous insérons d'autre part un Bon de réduction valable peur 4 personnes et sur la présentation duquel il ne sera perçu à la location ou au contrôle que moitié du prix des places. Nous engageons donc vivement nos cama-


rodes à utiliser ce Bon qui leur permettra de réveillonavec le minimum dee soirée une passer de frais et le maximum d'amusement, tout en permettant aux organisateurs de contribuer à améliorer le sort de ceux de nos camarades que la guerre a le plus définitivement atteints, « Les Mutilés Aveugles ». Les Associations d'anciens combattants qui désireraient un certain nombre de cartes à prix réduits, pour leurs sociétaires, voudront bien Faive, en adresser la demande à M. Victor 68 rue Lamarck, Paris- 18e.Télép. Marcadet

21-92.

pour une Réduction de 50 valable pour 4 personnes pour la Soirée du REVEILLON NORMAND donné le 24 Décembre 1925 de 8 h. 30 à 6 heures du matin Gde Salle des Fêtes des Sociétés Savantes 8, rue Danton (6e) au bénéfice de l' «UNION DES AVEUGLES DE GUERRE» Concert — Représentation théâtrale — Bal de nuit — Concours de costumes normands — Marché de Corneville Tombola — Enveloppes-surprises Réveillon

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Retenir ses places à l'avance, à partir du 10 Décembre, sur la présentation de Sociétés ce Bon, chez le Concierge des Savantes, 28, rue Serpente. — Par téléphone chez M. Victor FAIVE,68, rue Lamarck. Téléph. Marcadet 21-92. Pour les Soupers, chez M. CONTI, restaurateur, 8, rue Danton.

TRIBUNE LIBRE

L'EXPLOITATION DE LA CRISE DU LOGEMENT Uneidée Dans un groupement aussi important que la F.F.A.M.C., dont le but est de grouper dans une communauté d'intérêts moraux et maté-

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riels, basés sur la camaraderie, la solidarité et la fraternité. Pourquoi n'essaierions-nous pas à former réservé aux fédéun « Service du Logement rés ayant besoin de renseignements sur les échanges, droits, devoirs des localoyers taires et propriétaires variations sur les loyers, habitations à bon marché, etc., etc. Le Conseil juridique pourrait donner à ce service les articles de loi se rapportant aux questions posées. Les camarades ayant des locaux devenus disponibles ou des échanges à faire, en réserveraient la primeur aux fédérés. La fraternité entre patrons et ouvriers, riches ou pauvres, scellée dans les durs moments, ne doit pas s'effritée, au contraire Nos grands philantropes devraient s'adresser de préférence à notre Association qui a bien mérité que l'on lui réserve quelques privilèges et ce serait justice. Plus d'agences à payer pendant des mois des dix, avec des promesses chimériques vingt, cinquante mille francs de reprise qui en valent à peine cinq. Quelques petites répa-

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CHAMPS-ELYSEES-MUSIC-HALL La Revue nàgre, jouée par des mulâtres

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d'ailleurs, continue à divertir fort le public ce spectacle abracadabrant chasse les idées noires. Et la gaîté de ces nègres mauvais teint est communicative, telle la chaleur des banquets. Le tableau de la noce noire, entre autres, est plein de saveur et de grotesque humour. Joséphine Baker, Douglas, etc., se démènent E. CASSET, Directeur-adjoint du Service commercial, comme des possédés. Avec cela de bons « numéros » comme Gabaroche, Damia, Pradier, Vice-président de «Solférino» 76e, 276e et 36e R.I. annoncés par les amusantes girls. Louis-Emile FOUQUET, Sociétaire de l'Association professionnelle de la Critiquedramatique et musicale.

Chronique theâtrale

BON

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rations. Deux mille francs de récompense à qui procurera, etc., etc. Voilà le moyen de gagner du temps et de l'argent. Que chacun étudie la question et apporte avec ses suggestions, des offres pour le bonheur de tous ceux qui, congestionnés, ne peuvent faute d'argent s'agrandir, ou partir à la campagne, qui est bientôt aussi chère que Paris par l'augmentation des transports. Je poserais la question à la réunion des présidents et délégués du 8 décembre courant.

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OPERA Salammbô, film cinématographique de M. Marodon, d'après le roman de Gustave Flaubert, musique de M. Florent Schmitt. ('œuvrecélèbre de Gustave Flaubert était trop féconde en évocationsplastiques pour ne de réalisation cinégraphique la solliciter pas cette fabuleuse époque carthaginoise. M. Marodon a suivi de fort près le livre, et il mis en scène en a adroitement et puissamment le festin des Merles principauxépisodes cenaires, le vol du Zaïmph, la bataille du Macar, Salammbô chez Mâtho, le défilé de la Hache, le supplice de Mâtho, et la mort de Salammbô. Pourquoi cependant avoir omis dautres tableaux, tels que ceux des lions crucifiés, l'holocauste à Moloch? Et le siège de Carthage minutieusement décrit dans le roman? C'est là qu'elle était la scène à faire, comme disait Sardou, et quel reliefelleaurait communiqué à l'action, parfois un peu languissante ! Néanmoins, il faut louer dans leur ensemble les mouvements de foules qui évoluent au milieud'imposants décors, très conformes à la vérité historique.Lesupplice de Mâtho ne manque pas d'une impressionnante grandeur. M. Rolla Norman incarne Mâtho avec conviction. Mlle Jane de Balzac est une curieuse et énigmatique Salammbô. M. Henri Baudin, un jovial et truculent Spendius. La musique de M. Florent Schmitt commente et souligne d'une puissante orchestration les diverses visions de l'action. Le comtragédie de Salomé était tout positeurde désigné pour écrire la partition de la Salammbô cinématographique.

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Les Livres Ies CAHIERS BALZACIENS, IV. — Les cent contes drôlatiquesmisenlumière parle

sieur de Balzac. 4e Dixain. — La Cité des Livres, 20 francs. Les Balzaciens ils sont nombreux de et — nos jours dans le monde entier — sauront gré à M. Marcel Bouteron d'avoir enfin fait paraître ce 4e cahier balzacien si longuement attendu. Balzac, à l'imitation des Cent nouvelles devait, en dix dixains de contes, composer les Cent Contes drôlatiques. Les trois premiers seuls furent achevés et publiés. M. Marcel Bouteron — qui rcherche toujours avec une ardeur inlassable et une compétence certaine le moindre détail concernant son auteur préféré — donne ainsi la primeur des fragments destinés au 4e dixain. Aucun, hélas n'est complet, d'autres ne sont qu'ébauchés. Mais les révélations de M. Marcel Bouteron sont un véritable régal pour les lettrés. JEAN VICAIRE.

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CHARLES BONNEFON

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Fusées dans la

nuit.

dans la mort. Un carnet de guerre, par Charles Bonnefon, vient de paraître chezFayard (18, rue du Saint-Gothard). On y retrouvera, mais en traits de feu, quelques-unes des idées fondamentales qui ont inspiré l'Histoire d'Allemagne. Ceux de nos lecteurs qui voudraient se le procurer n'ont qu'à envoyer dix francs à l'Association d'aide aux veuves de militaires de la Grande Guerre, 67, rue Saint-Jacques. ils recevront un exemplaire avec signature de ODEON fauteur. Le prix des commands reçues chez Fayard (18, rue du Saint-Gothard) sera, de Des yeux qui s'ouvrent, pièce en 4 actes même, transmis à association. Tout l'arcette de Mme Karen Bramson. ainsi recueilli sera consacré aux orphelines gent Pièce en grisaille, toute nordique, honnê- de Il en est de malheureuses. guerre. n'est qui tement écrite, un peu soporifique et 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 du Voile fond variante qu'une autre chose au du Bonheur, du vieux Tigre Clémenceau, qui INSTITUT succès. dramatique à fut aussi auteur m la direction générale des sous Un auteur connu est marié à une actrice Etablists JAMET-BUFFEREAU qui interprète ses œuvres. Il est aveugle mais Préparation Pratique aux Concours la vue Administratifs et Examens Universitaires un accident d'auto lui fait recouvrer Il s'aperçoit alors que sa femme le trompe S'adresser 96, Rue de Rivoli, PARIS mais avec l'acteur Bernhard. Il se résignera l'infidèle, désespérée, se suicide. Cette histoire peu réjouissante est consciencieusement interprétée par les artistes de l'Odéon. miniumiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiinimunimu

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10

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Liste des convocations des Sociétés affiliées.

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et 3 couvert.


FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique) COMITÉ DIRECTEUR

C.*..Président JOURDAIN, *, 2J.Vice-Président

MM. MAURER,

BUREAU HONORAIRE 1,

MM.

X. CHAIX GUITTER, id. Ii. è.

Président Honoraire

BROCHET.

LEMAIRE

GUIGARD VIRAT père OSOUF père

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SAUNTER, Secrétaire Général GUILHOT, Adjoint AC]' HERSON. * Trésorier Général «WV ALCH,

LIONVice-PrésidentHonoraire PICHAUT

Dr.QUIDET,#,$. MM. GIBON

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id. id. SERVICES DE LA

FORTOUL, F.F.A.M.C.

Local et Réunions MULLER Commission des Fêtes DESPAGNE, G.Mutualité Post Régimentaire

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*, ¡.Archiviste

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F.F.A.M.C.

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COMITÉ DE RÉDACTION

MM. JOURDAIN

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CHAIX — SAUNIER — FORTOUL — DESPAGNE, — Dr. MARCHAL,TRIBOULAT — GUITTER DUBRULLE, £ Secrétaire de Rédaction M. BLANCHARD

6-7. .2" .4' ].l« 1. 132'3. Légion 4* 109* 2* .76", : !!! .,.:.,.,. D.1 3« 279 3* D.I. !. 289* :

LISTE

des Sociétés fédérées

R.I2*1" ILl.3" Chi1ra. Reischoffen R.I.T 2» Samedi Feu. Légère Jeudi

Ralliement69" BurnousSpahis

Amis et Anciens du Uniou Nationale des Anciens Chasseurs dAfriqueAnciens Chasseurs Anciens Défenseurs de Strasbourg Le

La Anciens Cuirassiers de La Moskowa

JOURdeREUNIONLIEUXdeREUNION

ANCIENS DES

TITRE

Le

ordre d'ancienneté par

d'Afrique

Mercredios Jeudi. Lundi Mercredi Mardi

2-

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313 et et FArgonne..113", Sapeurs-Pompiers 39*

Au La Cavalerie

Guépins131*

Frères 1", C..A,..,.,

Sébastopol

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Les Anciens des 20' et 60" D. Lu Gros

274, R.I. et 22"

et 331* R.I.,

408

2'

240*

Vendredi

i Mardi Lundi. Mercredi

Cuirassiers1"Veenndarreedai Ouvriers Ouvriers d'Administration d'Admi tr t' 1"1' M 1" d.

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Mercredi R.I.T..1" Mardi.

R.I.T. ,.181'

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Strasbourg

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Les O Anciens du La Anciens du Les

Samedi Samedi

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J5» B.C.P, A. C. du 25*

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Artillerie marine et 276* R.I. et 368 149' et 349*

Solférino La Anciens

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R.I.T. Anciens du 221' et de la

Sur convocation au présent bulletin

71*

et

350"

Anciens du Amis de la 52* 245", 320', 328", 291", 347', 211" Anciens du 264* Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, Merbihannais et Anciens du Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées Anciens de la 1698 D.I., La Branche de Houx..13», 29% 39% 296* R.I., 210* R.A.C., Anciens du 201* Anciens Pharmaciens

R.A.L. Mardi 4"

Mercredi

(Voir page II de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).

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LesEchos des AnciensCombattants Organe Officiel de la Fédératian Francaise des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants

le 8 juillet 1924

Reconnue d'utilité publique par Décret présidentiel

A NOS CAMARADES a déjà plus d'un an que les Echos des A. C. ont commencé à paraître. Il y

Pendant cette année, nous avons inséré tous les communiqués que vous avez bien voulu nous adresser. Ont-ils été assez nombreux Non

?— !

Les Amicales ont réunion au moins une fois la moitié nous a adressé des commupar an niqués, l'autre, rien. Pourquoi

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Afin de

dès le nous ouvrons, numéro de novembre une rubrique le savoir,

:

Ce que doivent être les Echos des A. C. Toutes les lettres que nous recevrons à ce sujet y seront publiées.

Enfin, n'oubliez pas que

A. C.

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intérêts

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Echos des

sont un organe de défense pour nos vous devez nous adresser vos suggestions

et tous les articles sur les sujets que vous aimeriez voir discuter.

Le Stcrétairedes

E.lIÉUA.\iC.


CE QUI F.F.A.M.C. Réunion du Conseil d'Administration du 13 octobre 1925: La séance, ouverte à 21 h. 15, est orésidée par le camarade Maurer,

président, assisté des membres du Comité-Directeur. Le procès-verbal de la précédente séance ne soulève aucune observation. 48 Sociétés adhérentes ou affiliées sont présentes. S'étaient excusés: la société «Le Burnous» et les camarades Chaix et Brochet, vice-présidents;Walch, trésorier-adjoint, et Gibon, délégué à la propagande. Le Président Maurer fait part du mariage de notre camarade Chaix,vice-président. Le Comité-Directeur était représenté par son Président, le secrétaire-général, le secrétaire-adjoint et l'archiviste. Il renouvelle à l'amiChaix les félicitations qu'au nom du Conseil d'administration il lui a dépà adressées. Il adresse également au nom de tous, ses plus cordiales félicitations à notre camarade le colonel Gondré à l'occasion de son mariage récent, et au camarade Quès, trésorier de la «Coloniale», heureux père d'une charmante fillette. Il communique au Conseil d'administration une invitation de la mairie de la ville de Bagneux à assister au pélerinage annuel. Une invitation des A.P .G. à assister à leur congrès annuel et au banquet qui le clôturera. Le président y représentera la Fédération. Une invitation des «Crapouillots» qui donnent, le dimanche 8 novembre prochain, dans les salons du restaurant Gillet, à la Porte-Maillot, une matinée récréative et dansante suivie à 19 heures d'un banquet. Les associations confédérées y sont cordialement conviées et le Comité-Directeur y sera représenté par son secrétaire général. Une invitation du «Ralliement du 69" R.I.» à une matinée récréative et dansante, qui aura lieu au siège social, le dimanche 15 novembre prochain, à 14 heures. Tous les membres de la F.F.A.M.C. sont invités à cette manifestation. Le président donne ensuite lecture d'une lettre anode nos adhényme, émanant à n'en pas douter de l'un rents, qui pose quelques questions au Comité-Directeur. Le pétitionnaire semble ignorerl'activité de notre grand groupement. Pourtant quelques-unes des suggestions sont susceptibles d'être examinées par le Comité-Directeurqui n'ymanquerapas. Le camarade Maurer donne ensuite lecture de la correspondance échangée avec le camarade Sontag, président des anciens combattants des 147° et 347° R.I., qui nous a soumis l'idée de l'érection d'un monument à la gloire de l'infanterie. Après quelques observations du président, le camarade Sontag développe son projet. Quelcues camarades (notamment Combes au sujet de la publicité à faire dans la grande Dresse; Guitter en son nom personnel et comme président du 25° R.I.T., au sujet de la multiplicité de ces monuments aux morts; Moussou qui rectifie quelques erreurs de l' argumentation du camarade Sontag, puis le délégué du 1erR.A.C. au sujet du fond même de la proposition). prennent part à la discussion qui s'ouvre. Le Conseil d'administration, consulté, décide à une très grosse majorité de ne pas retenir pour la F.F.A.M.C. la proposition du camarade Sontag, tout en reconnaissant la grandeur des idées qui l'ont inspiré. Le camarade Casset, adjoint au chef du service des remises commerciales, donne connaissance du montant des achats effectués au cours du 2e trimestre 1925 ei du montant des remises consenties à nos adhérents. Ce compte rendu sera inséré in-extenso dans le prochain bulletin de la Fédération. Le président donne ensuite connaissanced'une correspondance engagée d'une part entre le camarade Barrier, président des A.C. du 1er R.T.A., et le camarade Bonnet, avocat à la Cour d'appel, président de l'Association des Pères et des Mères dont les fils sont morts pour la France, et d' autre part entre le camarade Barrier et notre président, au sujet d'une cérémonie qui aura lieu à la Sorbonne, le 1er ou le 2 novembre prochain.

-

SE PASSE

Après une longue discussion où un certain nombre somme pour les besoins de la propagande par ce bullede camarades apportent leur avis, le Conseil d'admi- tin. On discute enfin l'opportunité de modifier la date nistration retient le principe de notre participation à prochaine réunion à cause de la fête du Il Nocette manifestation du souvenir, sous réserve d'une de la invitation des organisateurs. Puis le camarade Barrier vembre. Finalement on décide que cette réunion aura le secrétariat pour prévenir lieu à la date régulière le mardi 10 novembre 1925. relations avec mettra en se L'ordre du jour épuisé, la séance est levée à 23 h.15. Associations confédérées. les utile temps en Le camarade Triboulat qui a ensuite la parole, Le secrétairegénéral, SAUNIER. affeté réduction des crédits aux proteste contre la pupilles de la nation. Il joint sa protestation à celle ANCIENS du 132e R.I. de toute la presse d'anciens combattants et demande Dans le compte rendu de la séance du 21 septembre à la Fédération de prendre position sur cette très i-nportante question. Il développe un ordre du jour, qui, 1925, une erreur d'impression a fait écorcher le nom de mis aux voix, est adopté à l'unanimité. notre camarade, le capitaine Cordier, qui se trouve il est ainsi conçu: « Les membres du Conseil d'ad- appelé «Cadier». Je m'empresse de la rectifier, mais FédérationFrançaise des Unions personne n'a pu s'y tromper, la de ministration car, lorsqu'on parle « d'anciens militaires et combattants, réu- d'activité inlassable, de dévouement entier et de résultat « et Sociétés 13 octobre 1925 à leur siège social; au bénéfice de tous, chacun de nous y reconnaît celui « nis le Profondément émus par la réduction des crédts qui, dans tous ses grades au 132e et depuis qu'il est « de la Nation; Pupilles devenu civil, recherche toutes les occasions d'être utile affectés aux « énergiquement contre cette réduction et finit toujours par y réussir. Point neserait besoin « Protestent le Sénat et que la Chambre n'a accepté c]- citer de nom; tous, nous pensons immédiatement: opérée par « la nécessité de voter le budget contrainte C'est Cordier ». par << « que plus tarder; Le président. POULAIN. « sans Demandent à M. le Ministre de l'Instruc « Publique de vouloir bien déposer une demande de « ANCIENS des 172 et 372e R.I. supplémentaires, afin de permettre aux offices « crédits de remplir les engagements pris Réunion du 3 octobre 1925: « départementaux pupilles et leur famille, conformément La séance est ouverte à 21 h. 30. Hubner préside. « envers les décisions prises solennellement par la Nation. » Etaient présents: Hubner, Avard, Pécaud, Fon« aux Le secrétaire général rend compte des dernières ré i- t ine, Bonnefont, Steinbach, Boigeaud, Baudy Le nions du Comité d'Entente. Il sollicite de ses cama- Texier, Bouffier, Michel, Chevalier, Argenvilliers, rades présidents et délégués des Associations fédé é s Bach. Bouchet, Mottaz, Jacotin, Hattenberg, Bourgeot, leur avis sur les questions qui devraient à l'heure ac- Erhardt, Tricotel, Wlache, Amair (nouvel adhérent), tuelle retenir l'attention d,, Comité d'Entante. Il leur Certeron, Baletti (membre affilié), Martin, Bariant serait reconnaissant de vouloir bien faire connaître leur Dieust, etc. avis par l'intermédiaire du bulletin. Se sont excusés: Bailly, Delomme, Ballanger, BoiLe président rappelle aux représentants des Amicales ra"d Strang, etc. associées que le délai pour le dépôt des dossiers de Avard, secrétaire, donne lecture du prccès-verbal de demandes des dons-secours est arrivé à expiration. La la dernière Assemblée générale; aucune observation Commission des Pensions examinera ai; cours de sa n'étant formulée, l'adoption en est décidée. prochaine séance le mé.;te des candidates, mais il est Hubner s'excuse au sujet de l'envoi des convocabien entendu que les dons resteront à la disposition tions, envoi qui fut décidé à la réunion précédente. des camarades qui répondront aux conditions imposées. Pris par le temps il ne put s'acquitter de cette tâche Le président, d'accord en cela avec la Commission e'. aussitôt qu'il le désirait. Heureusement que les jourle Comité-Directeur, décide que les requêtes seront naux et le bulletin rappelaient la date du 3 octobre, admises jusqu'au 15 décembre 1925. comme étant celle fixée pour la première séance Le trésorier, après avoir donné la situationfinan- automnale. Durant les deux mois qui viennent de s'écouler, cière. appelle l'attention des p-ésidents et des déléguéretard. Il fait un pressan' appel rien de sensationnel au peint de vue augmentation de cotisations les en sur lui n,.,tre effectif. Peu d'adhésions nouvelles; cea est dû a la camaraderie de ses collègues trésoriers pour éviter des lettres de rappel. Il fait ensuite connaître d' abord à la difficulté dans laquelle on se trouve pour répondu h l'appel lancé en toucher les non adhérents qui « sont au vert » aux sociétés ont trois que quatre coins de la France;d'autre part, le recrutefaveur de nos jeunes camarade du Maroc. Le camaradeLévy, du 69e., :-{écemmen* élu ai ment n'est pas fonction de la vitalité de notre Assoplus nous sommes nombreux, et plus nos Comité parisien d'entente des grandes associations de ciation mutilés et d'anciens combattante se tient à la disn-- possibilités diminuent. En revanche, un événement sur sition des camarades mutilé,. notamment dans les diffé- lequel nous ne saurions trop insister a eu lieu le 13 seprends concernant les cartes de priorité. H reçoit les tembre. J'ai parlé de la réunion l'le Pontarlier, laquelle fut remaquable à tous égards. Le bulletin n° 11 la félicitations et. lesremerciements du président. Le président adresse ensuite se* souhaits de bien- relatera plus longuement que nous ne pouvons le f-' de la Société mutuelle des ex- '"t. Hubner se borna à récumer le programme d* reorésentant venue au militaires présent pour la première fo:s à notre réunion. cette journée inoubliable: réunion à l'Hôtel de Vipn Le camarade Blanchard, géant du bulletin se plaint .1.. 9 h. 30 à 10 h. 30; excursion à Malbuisson, sur bords du lac de Saint-Point: banquet à Ponta ensuite du peu de comptes rendus qui lui arr:V"T>.t de enreqiste que ce sont les Amicales lier; nouvelle randonnée, toujours en auto, à Jougne, Amicales et nos qui souscriventlenioins da bonnement cui-exigent le tuut près de la Suisse. Nos camarades de Pontarlier avaient organisé c"ne plus de place au bulletin. Il lance un cri d'alarme et demande ce que va devenir le bulletin s: les collabo- manifestation amicale; l'idée d'en rehausser l'intérêt les dirigeant moyen de promenades touristiques est à retenir. rateurs sur lesquels il croyait compter et Bravo les Pontisaliens ! Vous savez non seulement d'Amicales ne lui facilitent pas la besogne. Plusieurs délégué prennent la parole pour donner parvenir au but que nous poursuivons, clli est d'enleur sentiment sur la question. Les camaradesTri- tretenir le culte du souvenir, mais encore faire admirer votre nays. Si brillat/ Guitter et le secrétaire général demandent au aux camarades de Paris les beautés deprojetée est un gérant de notre bulletin mensuel de ne nas se laisser l' an prochain, à Morteau, la réunion aller au pessimisme et lui donnent quelques moyens succès plus brillant encore, toute l'Association vous pratiques de recouvrer des adhésions. en sera reconnaissante. capitaine Paul Marchand s'était excusé ainsi Le camarade Vacher, du 1er R.C.A., fait connaître que de Noroy. le premier à cause du malheur qui frappe admission à depuis de stupéfaction la à tous que son la Fédération il ne connaissait pas encore l'ex;stencej son frère le second pare qu'en voyape à ce moment. La visite au Palais-Bourbon n'avait attiré que peu de notre organe fédéral. Leprésident s'en étonne,. camarades; espérons que celles des Catacombes et étant donné qu'on a fait le sacrifice d'une certaine

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de l'Intran, dont Pécaud s'occupe, auront plus de succès. L'annuaire tant réclamé depuis longtemps, paraitra prochainement. Il ne sera pas ce que nous voulions qu'il fût, c'est-à-dire divisé par régions et professions, à cause du prix trop élevé que nous demande l'imprimeur, mais le classement alphabétique suffira pour l'instant. Le dépouillement du courrier nous révèie ainsi qu'à l'ordinaire de bonnes et de mauvaises nouvelles. Un camarade que nous ne nommerons pas, se plaint qu'on lui ait présenté une traite pour payer sa cotisation. Cependant les bulletins n'ont pas cessé de réclamer le paiement des cotisations et d'annoncer le recouvrement de celles qui resteraient malgré tout impayées. Martinot, de Nancy, nous envoie une liste assez importante d'adresses d'anciens du régiment habitant la région. Hubner vit immédiatement là le noyau d'une section lorraine; Durivaux fut pressenti à ce sujet, parce que Martinot nous l'avait signa!é comme étant bien placé pour accomplir cette œuvre intéressante. Ce dernier accepte d'être des nôtres, ma-.s décline,quant au reste, tout en nous donnant t'adresse de Wiss, ex-lieutenant, lequel serait, paraît-il, tout désigné pour ce faire. Baletti. membre affilié, chante les vers qui lui furent dédiés et dont les camarades ont pu prendre connaissance dans le bulletin n", 9. Nous évocuons Fontaiheures à bonnes vécues les instant pour un nebleau. Pécaud parle de la fête du 12 décembre, après en avoir exposé la nécessité et le programme, il insiste auprès des camarades présents pour que cette manifestation amicale soit aussi ré issie que possibie. De gros frais sont risqués, il faut donc que la recette soit importante afin que nous encaissions un bénéfice d'au moins 1.000 francs. Que tous les adhérents soient animés du désir sincère de parvenir à ce but, et nous sommes certains que nos efforts d' organisation seront

fructueux.

Tous les présents promettent leur concours; quelques-uns collaboreront avec les membres du Comité, en tant que contrôleurs et placeurs. Ce sent: Le Texier, Mme et M. Bourgeot, Tricotel, Mme et M. Boucher, Hattemberg, Dienst, Baletti, Chevalier. D'autres, que nous ne nommerons pas, car ils scnt trop nombreux, demandent aussitôt des cartes. Plus de 300 sont enlevées en quelques minutes. Ce début est encourageant. L'ordr du jour est épuisé. Hubner lève la séance à 23 h. 30. Elle se continua officieusement jusqu'à minuit, grâce à l'amabilité généreuse du patron du «(BC'. Accueil» qui nous offrit à la fois et un vin d'ho neur et un orchestre, dont nous admirâmes la virtuosité et le sens musical. Dans une atmo-phère de sympathie les chansons sont des caresses. Combien vous avez tort, camarades. qui n'assistez pas à nos Assemblées générales! ! !

Lettre d'excuse du camarade Tiget, actuellement absent de Paris. Lettre d'excuse du camarade Marchaison, encore un peu souffrant; le président lui adresse au nom de tous ses vœux de prompt et complet rétablissement. Nous avons reçu également le bulletinofficiel de la FédérationNationale des Anciens Coloniaux qui est à la disposition des camarades qui seraient désireux de le parcourir. L'adhésion du camarade Georges Martin,reçue en septembre, est ratifiée à l'unanimité. En prenant la parole après cette période de vacances, le président, souhaitant à tous la bienvenue, fait des vœux pour que cette année les anciens «Bigors» viennent régulièrement et en nombre à nos réunions. Il dit combien le Conseil d'administration est désireux de se sentir entouré, surtout lorsque des décisions graves sont à prendre et que la responsabilité de la Société est à engager. Il compte sur le dévouement de tous pour mener à bien la tâche entreprise. Le camarade Chantal, ancien président des «Bigors», demande la parole pour faire ses adieux à la Société, de car il quitte Paris pour aller se fixer aux environs Rochefort. Mais du moins restera-t-il fidèle aux «Bigors» et continuera-t-il, autant que l'éloignement le lui permettra, sa collaboration. Le président Minaultexprime à Chantal tous les regrets que son départ laisse parmi nous. Il le remercie chaleureusement du dévouement sans limite dont il a fait preuve pendant son passage à la Société. Comme secrétaire, comme vice-président, et enfin comme président, Chantal a rendu les plus grands services. Dans cette dernière fonction principalement, exercée à une époque où il n'y avait pas de secrétaire général, notre camarade a donné son temps et ses loisirs sans comps'associent à notre président ta;". Tous les camarades meilleursvœux pour offrir à notre ami Chantal leurs de bon séjour dans sa nouvelle résidence. La séance est levée à 22 h. 30. Convocation. — La prochaine réunion aura lièu siège social, le samedi 7 nocomme d'habitude au précises. Ordre du jour: Fête vembre, à 20 h. 45 annuelle, propagande. L'importance de l'ordre du jour n'échaopera à aucun de nos camarades. Aussi le Conseil d'administration compte-t-il sur une assistance nombreuse pour prendre part aux délibérations. '>".:'-". M'NMJLT. Le secrétaire, H. EPEAUX. ,

«LESGUÉPINS» (Anciens du 131e R.I.)

Compte rendu de la réunion du 6 octobre 1925: La séance est ouverte à 21 h. 15 par le président Drouet, assisté du vice-président Laigret et du trésorier Lambert. Les membres présents renouvellent au camarade Billereau. qui a perdu récemment sa femme, leurs sentinents de sympathie attristée qui lui avaient été présentés au nom de tous par le président le jour des obsèques. « LESBIGORS » Correspondance. — M. Schmit, vice-président du Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale comité de Vauquois, nous signale la généreuse offrande de 500 francs faite par M. Saint-Ouen en mémoire de son fils disparu à Vauquois dans la nuit du 9 au 10 décembre 1914. Le trésorier fait un appel fructueux qui doit avoir r'énas'é ses espérances, puisque son carnet à souche était épuisé avant la fin de sa recette. Pendant ce teims, la conversation fut d'autant plus animée que nous n' avions pas eu de réunion depuis trois mois. Le président fait connaître nue, le 18 octobre, il représentera les A.C. du 1318 R.I. à la réception du monument rle Vauouois, qui est terminé. L'inauguration officielle aura lieu au printemps prochain. Réunion du 3 octobre 1925: La séance est levée à 22 heures. L'on se donne La séance est ouverte à 20 h. 45 par le président rendez-vous le mardi 3 novembre pour la prochaine Minault. Sont présents, les camarades: Ameline, ré"«ion. l e président v rendra comnte de son voyahe Bellet, Bcëchie, Chantal, Didier, Epeaux, Fourny, V'l'J"i. l' r-n nagera de la fête annuelle et de et Minault, Ritter, Triboulat, etc. la fixation de. sa date. Excusés: Marchaison, Tiget. La parole est donnée au secrétaire pour la lecture du procès-verbal de la dernière séance, qui est adopté ANCIENS du 89e R.I. à l'unanimité. Correspondance. Procès-verbal de la réunion du Comité du 6 octobre — Lettre du «Monde Colonial Hiuft'é)) demandant aux « Bigorf,\) de souscrire un 1925: abonnement à ce journal. La question sera étudiée par La sé-in-e ouverte à 21 heures, sous laprésile Conseil d'administration pour la suite à donner. dence de David.

i-t

Présents: David, Plassat, Vuillame, Léonoris, Caussard, Watteaux, Savinien. Excusés: Guénot, Leplus, Chaix, Raymond-Lugat. Absents: Jeannard, Lesieur, Piot, Duplessy. Le président rend compte que les pourparlers engagés avec le nouveau propriétaire de la Brasserie «La Fontaine» pour le maintien de notre siègesocial, 36, uee Richelieu, n'ayant pas abouti dans le sens que nous aurions désiré, il a fait plusieurs démarches dans divers établissements dont il énumère les différents avantages. Après échange de vues, le Comité décide de transfé.er le siègesocial à la Taverne du Gymnase, boulevard Bonne-Nouvelle. n° 31, face au théâtre du Gymnase, cet établissement offrant bien des avantages par rapport à la situation centrale et aux moyens de ccmmunications.

D'autre part, en raisondel'impossibilité d'obtenir une salle le samedi et en vue de satisfaireledé3ir exprimé par de nombreux camarades qui ne pouvaient assister aux réunions ce jour-là par suite de leur départ à la campagne, les réunions mensuelles sont n'ées dorénavant au 3e Mardi de chaque mois. L'ordre du jour amène ensuite l'examen des dispositions qu'il convient de prendre pour la fête commémorative de l'Armistice. Comme chaque année, une délation des anciens du 89e se joindra au cortège traditionnel. Les camarades Leplus et Sorieul sont céi^né:, le premier pour porter le drapeau du régiment, le second comme qjêteur. — Il est ensuite procédé à l'organisation de l'Assemblée générale annuelle dont la date est fixée au mardi 17 novembre. Le président fait connaître le renouvellement partiel des membres du comité. Les membres sortants sont: Vuillame, Caussard, Leplus, Plassat, Duplessy, Lesieur, Raymond-Lugat. Les commissaires aux comptes dont les pouvoirs expirent sont: Poirier Adrien, Laly Emile et Pelletier Robert. Le comité n'ayant pas reju d'autres candidatures, le président fait appel au dévouement de ces camarades pour qu'ilsveuillent bien accepter de poser la leur. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à

-

23 h. 50. Le secrétaire général, Le président, Maurice VUILLAME. • Lucien DAVID. AssembléeGénérale des- Anciens Combattants du 39e

:

d'Infanterie

L'Assemblée générale annuelle aura lieu le 17 novembre, à 21 heures, au siège social, à Paris, Taverne du Gymnase, 31, boulevard Bonne-Nouvelle. face au théâtre du Gymnase. L'élection pour le renouvellement partiel annuel du comité et la désignation des commissaires aux comptes aura lieu, conformément aux statuts, de la manière sui-

: Les membres sortants du comitéqui sont réélieibles

vante

sent: Leplus, vice-président; Plassat, vice-président; Vuillame, secrétaire général; Caussard. secrétaire adjoint; Raymond-Lugat, trésorier adjoint; Lesieur et Duplessy, membres. Les commissaires aux comptes oui sont réélisibles sont: Laly Emile, Poirier Adrien, Pelletier Robert. Ces membres sortants ayant accepté de se repré enter à nouveau, et d'autre part aucune autre candidature n'étant parvenue au siège social, la liste des candidats Caussard, pot la suivante par ordre alphabétique Ouplessy, Leplus, Lesieur.Laly, Pelletier, Plassat, Poirier, Raymond-LuGat, Vuillame. Les membres de l'Association oui seraient empêchés d'assister à l'Assemblée générale, voudront bien adresser, sous double enveloppe, leurs votes au président, Taverne du Gymnase, 31, boulevard Bonne-Nouvelle, de manière que leurs lettres puissent parvenir par la poste de préférence le lundi 16 novembre. La première enveloppe contiendra une lettre de transmission avec signature lisible; la seconde enveloppe cachetée, sans Rucun signe extérieur, contiendra le bulletin de vote. Les lettres ne seront ouvertes qu'en séance publique et les enveloppes de vote seront alors mises dans l'une avec les bulletins des membres présents. Les bulletins de vote ne devront comprendre qu'un

:

maximum de dix noms. Les sept candidats ayant obtenu le plus de voix reront élus membres du comité pour deux ans; les ois suivants se trouveront désignés commissaires aux comptes pour 1925-1926. Le Comité.

t


ANCIENS des 20e et 60e D.I. Procès-verbal de la réunion du 7 octobre 1925: La séance est ouverte par notre cher camarade Dubois Louis, vice-président, en l'absence de notre président. Pour la première réunion après les vacances, nous avons eu le plaisir d'enregistrer 20 présences. MM. le docteur Torchaussé, Sys, Bertho, Drobert et Mme Harel s'étaient excusés. Après la lecture de la correspondance, Déon fait part que les statuts déposés ont été acceptés et que l'on peut ainsi espérer que notre Amicale sera bientôt une société de secours mutuels approuvée. Pour le réabonnement aux Echos des Anciens Combattants, il est décidé de ne prendre que 135 numéros au lieu de 150. Nous avons le regret d'enregistrer la démission que notre camarade Royér a adressée, ne pouvant assister au* réunions.

A la demande des trésoriers,

décidé que si un camarade non à jour dans le paiement de sa catisaticn annuelle envoie sa démission d'août à décembre, il sera prié d'en acquitter le montant plus les frais, ayant comme tous les sociétaires reçu régulièrement le journal et les convocations; un sociétaire qui adresserait sa démission avant le 31 juin serait tenu de payer la moitié de la cotisation annuelle, plus les frais. Un membre participant démissionnant dans les mêmes conditions, ne sera tenu que de payer la cotisation d'un membre honoraire, la différence de 9 francs entre ces deux catégories de membres étant versée normalement à la Caisse des dépôts et consignations pour avoir droit à l'assurance au décès dans le courant de l'année suivante. Déon ayant fait part du mariage de Mlle Sys, fille de notre très cher président d'honneur, avec M. Jean Monod, qui a eu lieu le 26 août, tous les camarades présents se joignent à lui pour adresser à M. Sys leurs sincères félicitations et leurs meilleurs vœux aux jeunes époux. Egalement de la naissance de Mlle Cécile Cahours et renouvelle à notre cher camarade, ainsi qu'à Mme Cahours, toutes les félicitations qu'il leur avait adressées au nom de tous les camarades. Le secrétaire, L. DÉON. il est

Convocations. — Prochaine réunion -le mercredi 4 novembre, à 21 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. Les camarades qui ont remis des factures dans le courant du 2e trimestre pourront retirer le montant des remises à cette réunion. «

»R.I.)

RANCOURT-VERDUN

(Anciens des 151e et 351e

Notre réunion mensuelle s'est tenue le 9 octobre. Pour cette première réunion après les vacances, nous avons été heureux de constater la présence des nombreux camarades suivants: capitaine Robert, capitaine Parriaux, capitaine Bazaille, lieutenant Belleville, lieutenant Henneton, lieutenant Martin, médecin-major Colson, médecin-major Minkowski, Bouchaud Michel, Blanchard, Bausch, Bajard, Caroit, Camart, Coussin, Doyen, Fourez, Gohin; Gorius. Michaut P., Mathis, Marmonteil, Robert Emile, Tobi, Varlet, Veillas, Callens, Mayer, Pector. Excusés: commandant de la Ruelle, Bouchaud Léon, Storm. Nous avons eu le plaisir d'enregistrer les nouvelles adhésions suivantes: Veillas, Coussin, Demailly, Callens, du 151e. Le président a rendu compte de la cérémonie du 25 septembre à l'Arc de Triomphe, oà notre Association avait l'honneur — le jour anniversaire de la prise glorieuse de Rancourt — de raviver la Flamme Inconnu. Le geste rituel a été sur la Tombe du Soldat accompli en notre nom, par un de nos membres d'honBoulet-Desbareaux, qui avait honoré neur, le général de sa présence cette cérémonie. Une couronne avec inscription au nom de notre Association a ensuite été déposée sur la Tombe. De nombreux camaradess'étaient joints à notre comité de direction pour cette circonstance. Nous avons noté la présence des camarades suivants: général Boulet-Deshareau, capitaine Robert, capitaine Bazaille, capitaine Parriaux. lieutenant Belleville, Ancourt, Tobi, Fourez, Bouchaud

Léon, Gohin, Robert Emile, Mayer, Bouchaud Michel, Varlet, Pector, Befégher, Coussin, Veillas, Lenfant. Aucune liste n'ayant été dressés, nous nous excusons auprès des camarades qui étaient présents et dont les noms auraient été omis dans le relevé ci-dessus. Des camarades ayant fait rémarquer que le service d'ordre à l'Arc de Triomphe était insuffisant et que les Associations devraient avoir l'autorisation d'assurer leur police elles-mêmes, le président a promis de soumettre ces observations au Comité de la Flamme. Le président a rappelé aux camarades qu'il y avait lieu de fixer, dès maintenant, la date de l'Assemblée générale de fin d'année. Il a été convenu de fixer cette réunion au samedi 12 décembre, à 18 h. 30 précises, au sièeg social, et de ne pas maintenir, exceptionnellement, la réunion mensuelle de décembre, qui devrait avoir lieu la veille, le vendredi 11. Il a été également décidé qu'un banquet amical suivrait l'Assemblée, à 19 h. 30. Le prix en est fixé à 23 francs. A ce banquet. pourront participer, non seulement les camarades membres actifs de notre Association, mais également les membres de leur famille qui désirent 1rs accompagner et auxquels nous adressons la plus cordiale invitation. Les camarades qui désirent prendre part à ce banquet et qui n'assisteront pas à la réunion de novembre, sont priés d'envoyer — avant 'e 30 novembre — leur adhésion écrite pour eux et leur famille, en y joignant le prix du banquet, à notre camarade Robert, trésorier de l'Association, 36, rue d'I--Iauteville. Notre prochaine réunion se tiendra le vendredi 13 novembre, à 21 heures, à notre siège social, Brasserie Andrès, 4, rue Saint-Laurent. Le Comité de direction. «

»

LA MOSELLE

(Anciens des 149e et 349e R.I.)

Réunion mensuelle du samedi10 octobre: La séance est ouverte à 21 h. 15, sous la présidence de M. Chappuis, assisté des membres du comité. M. Manauv s'était fait excuser. Le président fait part du décès de Mme Chasserot, femme de notre camarade membre, de «La Moselle». La lettre de faire part ayant été adressée et restée au siège, dans la case réservée à notre société, «La Moselle» n'a pu se faire représenter aux obsèques de Mme Chasserot. Toutefois, dès qu'il a été averti du malheur frappant notre camarade, le président Chappuis s'est empressé d'adresser les condoléances sincères de tous les membres de «La Moselle)) à notre ami cruellement frappé. La réunion du 10 octobre a rassemblé un nombre important de camarades. Espérons qu'à l'avenir il en sera toujours ainsi. Le camarade Dùval nous donne des nouvelles du colonel Bourgine et du colonel Vivier, qu'il a manqué de rencontrer à Strasbourg au cours d'une période faite à la 43" D.I., puisque hotre secrétaire est affecté au 146e R.I.. remplaçant du 149e à cette division. «La Moselle)) étant adhérente à la Société des «Amis du Musée de '1Armée», il est décidé qu'une visite collective de cët unique temple de nos gloires militairesseraorganisée dans le courant de décembre. L'Assemblée générale annuelle de «La Moselle)) aura lieu le samedi 12 décembre, à 20 h. 30, au 28 boulevard de Strasbourg. Huit jours après, le dimanche 20 décembre, dans la matinée, à une heure et au point de rassemblement cui seront fixés ultérieurement dans le prochain bulletin, nous nous réunirons nombreux, pour aller visiter les collections inestimables du Musée de l'Armée, et saluer le drapeau à résille d'or de notre beau 149e R.I., qui repose glorieusement aux Invalides. Avant de terminer la réunion, le président rappelle à tuos les camarades qu'ils ont intérêt à se fournir, en général. chez les commerçants faisant des remises aux sociétaires et en particulier chez nos camarades de «La Moselle) établis. L'ordre du jour épuisé, la séance est levée à 23 h. Le secrétairegénéral, DUVAL. Dernière heure. — M. le commandant Hassler n'ayant pas reçu à temps «Les Echos des Anciens» de septembre, n'a pu assister à la réunion d'adieu du colonel Yeské. Nos vifs regrets s'ajoutent à ceux de notre dévoué membre et ami.

ANCIENS des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T Avis important. La prochaine réunion — estfixée au mercredi 18 novembre, à 20 h. 45, à la Brasserie du Pont-Neuf. Après trois mois d'interruption en raison des vacances, là reprise de hos réunions a eu lieu le mercredi 14 octobre, à la Brasserie du Pont-Neuf, sous la présidence du camarade Steymann, en l'absence de notre président, que ses obligations professionnelles empêchaient ce soir d'être à l'heure. A cette réunion, nous avions convoqué individuellement tous les membres de l'Amicale, mais ces convocations, bien,que mises à la poste le 10 octobre, à 13 heures,n'étaient pas encore parvenues à leurs destinataires le mercredi 14. Nous nous excusons de ce retard qui n'est point notre fait. Malg:é cet incident, les fidèles habitués étaient tous présentsquand à 20 h. 45 le camarade Steymann, d'un coup de sonnette énergique, déclare la séance ouverte. En quelques paroles; il remercie les présents de leur assiduitéauxréunions et demande à tous d'intensifier la propagande auprès des anciens de nos trois fégithents pour les amener à s'inscrire à notre Amicale et à y participer d'une manière active. Puis il passe la parole au sympathique ami Mallère à qui ses fonctions de président de la commission des fêtes réservent le soin de préparer notre fête traditionnelle de l'Arbre de Noël. La date. après discussion, en est fixeé au dimanche 20 décembre. Nous avons écarté t. dimanche 27 en raison du « pont » de Noël qui aurait pu nous enlever du monde. Donc que chacun ré3erve le dimanche20décembre pour l'Amicale. Le Comité et la Commission des fêtes se réuniront le samedi 24 octobre pour élaborer un programme qui sera soumis à l'approbation de tous, à la réunion du 13 novembre prochain. On peut prévoir d'ores et déjà que la tombola traditionnelle sera maintenue. Je le dis dès maintenant pour que chacun ne soit pas pris au dépourvu et cherche le lot à offrir. Au milieu de la discussion, arrive notre président, le camarade Lasseron, qui n'a point voulu passer cette première réunion, sans y assister quelques instants. Il nous annonce tout d'abord une heureuse nouvelle qui a été saluée de chaleureux applaudissements: M. le lieutenant-colonel Martin, président d'honneur de l'Amicale, vient d'être nommé colonel au 91e R.I.T. Le camarade Lasseron le félicite au nom de l'Amicale de cet avancement dont tous se réjouissent bien sincèrement.

Passant au programme des fêtes, notre président demande que la prochaine réunion ait lieu le 18 nolieu du 11 novembre, jour fixé. Il demande vembre au des également volontaires pour quêter le 11 novembre aux abords de l'Arc de Triomphe. L'an dernier, nos quêteurs avaient obtenu le plus vif succès, notamment le camarade Debelle qui cette année craint de n'être pas libre le 11 novembre. L'ordre du jour étant épuisé, les groupes se forment dans la salle, et quand arriva l'heure de la séparation, chacun se donne rendez-vous au 18 novembre prochain.

»

«LE RALLIEMENT (Anciens du 69eR.I.)

Réunion du 14 octobre 1925: Devant une assistance des plus nombreuses, le président Minet ouvre la séance à 20 h. 30. Brièvement, le sympathique secrétaire Chamerlat, après avoir fait adopter à l'unanimité le procèsverbal de la dernière séance, donne lecture de la

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correspondance Lettres des camarades empêchés, parmi lesquels nous relevons le nom du camarade Quatreboeufs;

Le camarade Grolez, souffrant, est toujours absent. Nous lui adressons nos meilleursvœux de prompt rétablissement, regrettant qu'ilnepuisse nous apporter, par sa présence, un concours efifcace dans l' organisation de notre prochaine fête. Le camarade Roullet est en voyage. Parmi les présents, le camarade Michelet, de retour d'une période; le camarade Pol Henri nous promet son concours pour le 15novembre.


La parole est donnée au camarade Lévy, délégué au Congrès des Mutilés de Sedan. Avec sa clarté et sa bienveillancehabituelle, notre camarade veut bien nous mettre au courant des différents points discutés lors de cette importante manifestation et il assure à nouveau tous ses camarades de régiment,désireux d'obtenir des renseignements sur les pensions de son entière compétence; nous rappelons eue notre camarade est secrétaire de la Section des

Mutilés du 11e arrondissement. Le président, se faisantl'interprète de l'assemblée, adresse au camarade Lévy ses plus vifsremerciements pour son inlassable dévouement. Puis, la Commission des fêtes rend compte des concours qu'elle a obtenus. En plus des camarades qui veulent bien nous aider, nous sommes heureux de signaler à nos camarades le concours que nous promis a M. Porcher, président des Enfants de l'Anjou (une société où nos camarades sont toujours sûrs de trouver un très bon accueil. — Nous communiquerons ultérieurement les dates de réunions dansantes données par cette Société). Notre prochaine fête du 15 novembre s'annonce comme devant être particulièrement réussie et nous espérons que, comme de coutume, nos camarades tiendiont à assister. Nous les prions de venir nombreux avec leur famille. Nous serons heureux de les recevoir. Le camarade Baudelot est chargé de transmettre les invitations à MM. les officiers du régiment. Nos camarades de Nancy sont également conviés. De très nombreux lots sont déjà parvenus au siège et nul doute que la loterie reçoive l'accueil habituel. (Les lots seront acceptés jusqu'au 4 novembre inclus.) Après la sauterie, un banquet amical réunira les, camarades. (Les adhésions seront reçues jusqu'au 4 novembre inclus.) NOTA. — En raison de la Fête de l'Armisîce, la prochaine réunion mensuelle du Novembre est avancée au mercredi 4 novembre.

y

II

« SEBASTOPOL» (Anciens des et 22' R.I.T.) 74', 274e R.I.

Compte rendu de la réunion du 14 octobre 1925: Après adoption du procès-verbal de la réunion de septembre, le camarade Rouze exprime ses remercîments aux sociétaires qui lui ont adressé leurs félicitations à l'occasion de son mariage, et, particulièrement, le général Schitz et notre piésident, de l'honneur qu'ils lui ont fait en venant assister à la bénédiction nuptiale. Le président est heureux de souhaiter la bienvenue à deux nouveaux sociétaires qui sont venus de Palaiseau assister à la réunion:MM. Marcel Chain, classe 1913, et Louis Sauvageot, classe 1911. Il a été reçu un faire-part du décès de Mme veuve Dardelle, belle-mère de notre camarade Villeneuve: le président a fait parvenir l'expression des condoléances de la Société.

I

Cérémonie du Il Novembre. — En prévision du: cortège des drapeaux qui sortent chaque année du Murés des Invalides, pour la cérémonie à l'Arc-deTricmphe, il est décidé que le président sollicitera' les camarades officiers de réserve afin que le port des; drapeaux de nos régiments: 74e, 274e R.I. et 22e Territorial, soit assuré. Le président rappelle l'idée précédemment émise de causeries-conférences au cours des réunions mensuelles. Que ceux d'entre nous qui auraient des propositions à faire à ce sujet veuillent bien en parler à la prochaine léunion. Le président rend compte qu'il a assisté à la cérémonie présidée le 27 septembre dernier par le général Gouraud, à l'occasion de l'inauguration de la crypte du Monument aux morts Français et Américains des Armées de Champagne, élevé sur l'emplacement de la ferme de Navarin, entre Somme-Py et Souain. Sur le socle du monument sont gravés les numéros de toutes les divisions qui ont combattu en Champagne; la 5' D.I. y est mentionnée. A l'issue de la cérémonie, la plupart des assistants sont allés saluer le cimetièremilitairedeSouain, où ont été rassemblée 35.000 corps. En raison de la commémoration l'Armistice, la

'de

prochaine réunion aura lieu le jeudi 12 novembre, au siège social, à 21 heures. Le secrétaire de séance, A. R. Il est rappelé aux camarades désireux de se procurer les livres écrits par le général Mangin, que la Société peut les leur fournir à des conditions de prix avantageuses. Adresser les demandes au président.

Il est rappelé aux A.C. des la «Journée» de deux

AVIS.

147e et 347e

régiments aura lieue le que ces dimanche 29 novembre 1925. Chaque camarade de l'Amicale sera touché directement par une convocation concernant le programme de cette Journée.

«

ANCIENS du 132e R.I.

Réunion du 19 notobre 1925: La séance est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Poulain. Sont excusés: MM. L'Hoste, Travailleur, Gallet, Bouchez. Sont excusé .IF9'hseûvxxxxx a5t.S,OH,clv.a,OEL Adhésions nouvelles: M. Bardeulle, lieutenant au 132e, auquel notre président adresse la bienvenue. Lecture est donnée de la correspondance échangée AMICALE des 147e et 347e R.I. entre Paris et Reims, pour la mise aux points des questions restant à régler pour l'inauguration de notre Réunion mensuelle du 18 septembre 1925: La séance est ouverte à 21 h. 15 par notre président, monument qui est toujours fixer au 11 novembre 1925, à 11 heures du matin. ayant à ses côtés les camarades Tricotet, Marielle, Beaucoup de nos camarades ont déjà répondu à Hardy, Simandre,Feyaubois. Mme Van Acker, veuve de notre regretté camarade, notre appel, ainsi que nos anciens chefs de corps, et assiste à la réunion. Au nom de toute l'Amicale, notre nous espérons que nous serons nombreux pour honorer président fait part que Mme Van Acker resterait nos chers disparus. Tous nos camarades ont déjà reçu une note spéciale parmi nous au titre de membre honoraire et sa fillette à ce sujet, fixant l'heure au train qui est 7 h. 05 du Françoise comme pupille. La parole est donnée au camaradeFeyaubois pour matin, et le prix du baiquet qui est de 30 francs. Notre dévouée trésorier Gordzia n'a pu être de la lecture du compte rendu de la réunion du 21 août 1925. Aucune observation n'étant formulée, ce compte cette réunion, étant obligé de rester auprès de Mme Gordzia, qui vient de subir une douloureuse opération rendu est approuvé. Lecture par notre président d'une lettre de la et qui au nom de tous nous souhaitons un prompt «Flamme concernant les instructions nécessaires pour rétablissement. Le secrétaire. la cérémonie à la Tombe du Soldat Inconnu, le 27 septembre. Les A.C. des 147e et 347e R.I., présents à la réunion, délèguent les camarades Sontag et Tricotet ANCIENS du 264e R.I. Flamme. ranimer la pour Réunion mensuelle du 21 octobre 1925: Communication d'une missive du camarade Charrier La séance est ouverte par notre président Gotrot, ttous faisant part de son mariage. Les membres de l'Amicale adressent à Charrier leurs vives félicitations assisté du vice-président Gentil et du secrétaire général et vœux de bonheur. Lecture d'un petit mot reçu de Scomogué. Le président présente les excuses du trésorier général Duché, s'excusant de ne pouvoir être présent à notre réunion du mois de septembre, étant souffrant depuis Bureau, retenu chez lui par son mauvais état de santé; quelques jours; pour lui. pas de félicitationsmais nous formons tous des vœux pour son rétablissement rapide. prompt rétablissement. Il donne connaissance d'unelettre qu'il a reçue du Nous abordons la question de la journée des 147e et 347e. Tous les camarades sont d'avis d'organiser une lieutenant Proust actuellement au Maroc; notre cher sauterie. A ce sujet, Sontag émet un avis très inté- camarade désire connaître si nous avons, parmi les ressant. Il y aurait possibilité de retenir une salle à troupes d'opération, des camarades du 264e. Notre camarade Gestas, présent, se propose de lui répondre en la mairie du 4e arrondissement. Dans ce cas, l'Amicale devrait se mettre en relations luisignalant que nous recherchons justement l'adresse avec un membre de la Fédération, ce membre se char- de nos camarades, les lieutenants Girard (de la CM5) gerait d'organiser cette petite fête, une partie de la et Ségur. Le président invite les camarades à lui signaler au recette provenant des entrées payantes revenant à l'orplus vite les noms et adresses des nôtres qu'ils peuvent ganisateur et l'autre partie à l'Amicale. Après une longue discussion les camarades se ral- avoir à nous communiquer. Nous avons eu le plaisir de trouver parmi no-.:s le lient aux avis de nos président et vice-président et du conseiller Hardy. Il est décidé qU8 Simandre effec- camarade Bayon qui nous a apporté son adhésion; tuera les démarches nécessaires auprès de l'organisa- qu'il soit le bienvenu. Nous avons enouvelé de vive voix au camarade teur. de la sauterie. Notre secrétaire à son tour demande la parole. Floi^ry nos vœux de bonheur. qui d'ailleurs lui est accordée! en ce qui concerne le C'est fréquemment que nos camarades nous demanbanquet. dent des nouvelles de ceux de province; nous aimeCe mot d'après lui paraît un peu protocolaire et riens bien pouvoir leur en donner plus souvent, aussi puis le prix trop élevé; d'ailleurs c'est l'avis de beau- invitons-nous ceux-ci à nous écrire de temps en temps; coup de camarades que Feyaubois transmet, car il ne nous aurons du reste un vif plaisir à leur répondre. faut pas oublier que nous espérons avoir parmi nous Pour mémoire, nous rappelons que la correspondance les charmantes compagnes des A.C. des 147e et 347e. peut être adressée au : Président: Gotrot, 123. rue Lamarck. Paris-18 X.260 Une petite multiplication s'impose: 30 Secrétairegénéral: Scomogue, 16, boulevard d Une petite addition s'impose également: 60+10 fr. de frais au minimum (sauterie, pourboires, etc.) de Strasbourg, Paris 10e, Et au trésorier: Bureau, 23, rue d'Orléans, à Saint deux il résulte petites opérations en un gros Cloud (S.-et-O.). ares HdtsiL. 70 francs. pour un 29 (le 30 n'est que le lenAprès une adresse de fraternelle amitié à tous les demain,lundi). C'est gênant! Fœyaubois propose donc s'il n'y aurait pas possibilité camarades, la séance est levée à 11 heures. Le Comité. de 'se réunir tous (nous serions certainement plus nombreux) en un déjeuner familial? Il est persuadé que Nous avions espéré pour cette première réunion, le montant demandé à chaque convive, serait moins. après les vacances, que le plaisir de se retrouver aurait douloureux que la douloureuse exigée pour un banquet! décidé plus grand nombre à venir se joindre à nous, un E-nnn il est décidé que cette «grave» question serait alors plusieurs fidèles ont manqué à l'appel. que soumise Chers camarades, reprenez vos bonnes habitudes, et nos chers président et vice-président d'honneur. soyez tous présents le 18 novembre, nous pourrons La 'Léance%->t levée à 22 h. 30. Prochaine réunion: alors décider la date de l'assemblée générale et celle de notre fête annuelle. — Le Comité. vemiretdâ 16 octobre 1925. Lesecrétaire, FEYAUBOIS.

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AVIS

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La réunion du Comité du 3 novembre se suite de quelques enquêtes que j'ai faites tant à Paris qu'en province, j'ai vu pas fera exceptionnellement au Café angle rues Thérése. mal de jeunes gens atteints de blessures et Molière maladies contractés au Maroc, en Syrie, etc., Mariages. — Derobert avec Mlle Andrée Bance, le 9 juillet 1925; Chaix avec Mlle, ne touchant absolument rien. Pourquoi cette injustice, la cause n'est donc Collignon, le 6 octobre 1925. Nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes pas la même. J'estimequ'il n'y a qu'une seule France,celle pour laquelle nous avons com- époux. battu de 1914 à 1918 et qui est la même Décès.- Mme Raymond, mère de notre pour laquelle nos jeunes poilus combattent ac- camarade Raymond-Lugat, qui nous prétuellement au Maroc, en Syrie et dans nos sentons nos vives condoléances. Aux camarades Mutilés et Réformés colonies lointaines. J'espère que nos camarades délégués de la membres de la F.F.A.M.C. Anciens Combattants des T.C.R.P. d'Entente F.F.A.M.C. des GranComité au A la suite des élections du mois de juillet des Associations Le président général et les membres du sauront défendre les intérêts dernier au Comité départemental des Mutilés de Conseil d'administration les informent la de nouvelles victimes tous guerre. ces la Seine, Réformés Guerre de été de membres des Sociétés affiliées à la F.F.M.A.C. et Louis LÉVY. élu membre de ce Comité sur la liste présenté qu'ils donneront un grand bal de nuit le 14 novembre, à 23 heures, dans les Salons par le Comité d'Entente des Grandes AssoF.F.A.M.C. AVIS de la cm'ions. Gillet, à la Porte Maillot, et seront heureux Par conséquent, je me tiendrai à la disLe Président de la F.F.A.M.C. est heu- d'être honorés de la présence de tous les anposition de tous les camarades qui seront dans reux de porter à la connaissance de tous les ciens combattants et de leur famille. A cet la nécessité d'avoir recours au Comité dépar- fédérés que le camarade Léon Mouscou, pré- effet, ils sont priés d'accepter ce bon de réductemental, soit pour les prêts d'honneur, secours, sident de l'Union Nationale des Anciens Chas- tion avec lequel ils auront droit pour chaque écoles de rééducation, ainsi que des cartes seurs d'Afrique, et rédacteur militaire du bon à 40 de réduction par personne et d'invalidité ou de priorité, avec l'assentiment « Journal », fera à l'issue de la réunion du paieront 3 francs au lieu de 5 francs. de son président. Conseil d'administration (réuniondesprésiLouis LÉVY, dents et délégués), du mardi 10 novembre ECHOS DES COMBATTANTS Membre du Comitédépartemental prochain, une causerie-conférence sur (28. Boulevard de Strasbourg) de la Seine. « Ce que j'ai vu en Rhénanie BON pour UNE ENTREE à 3 fr. Secrétaire du Ralliement» Le Président espère que vu l'intérêt que au bal de nuit des A. C. des T.C.R.P. (Anciens du 69e et 269e R.I.) présente cette causerie-conférence et la persondu 14 novembre, à 23 heures dévouée nalité si sympathique et si 41, Rue Faidherbe,Paris- 11°. du conféChez GILLET. rencier, tous les camarades fédérés voudront Les Mutilés d'après-guerre ic joindre à leurs Présidents et Délégués et A.C. des 26e et 255e R.A.C. répondre en très grand nombre à la présente La question des mutilés d' après-guerre m'a Dîner amical et Assembléegénérale amicale. invitation toute toujours préoccupé.Voilà déjà quelques mois, Afin de permettre aux camarades de proE. MAURER. à la réunion des délégués et présidents de Sovince qui se déplaceront spécialement pour ciétés affiliées à la F.F.A.M.C., j'avais soul'Assemblée générale, d'assister à notre dîner Guêpins levé la différence qui existait entre les mutilés « Les » annuel dîner a été avancé il aura lieu ce 131" R.I.) le samedi soir 7 novembre, à 7 h. 30, à la et blessésde guerre1914-1918 et les vic- (SociétéAmicale des Anciens times d' après-guerre. La prochaine réunion mensuelle aura lieu BrasserieGrüber, 15 bis, boulevard St-Denis. Au mois d'août dernier, au CongrèsNatio- au siège le mardi 3 novembre, à 21 heures. Les camarades sont priés d'adresser sans nal de l'Union Nationale des Mutilés et Rétarder leur adhésion au président. formés tenu à Sedan, j'ai été rapporteur de Nous le plaisir d'apprendre R.I.T. C. du 25e A. avons eu — cette question; ce rapport a été accepté à la nomination au grade de général de notre boulevard de Réunion Strassiège, 28, l'unanimité. au président d'honneur le colonel Brossé. Au nom 1925 (1er novembre 5 jeudi du bourg, le J'ai actuellement dans ma section un jeune de tous, le président a envoyé au général Brosré 45. mutilé de la classe 1922 qui a été amputé mois), à 20 h. les respectueuses félicitations des A.C. du 225e au Maroc. Amputation de l'avant-bras droit. Comité Juridique l'expressionde leur fidélité inaltérable. avec Ce jeune homme ne touche que 65 %, tandis La dernière réunion constitutive du dit que le barême de la loi du 31 mars 1919 Comité lieu le vendredi 27novembre Union des Crapouillots aura donne 80 blessés les de la guerre 1925, à 16 h. 30. pour 1914-1918. L'Union donnera fête annuelle le dimansa Le Président, En plus de cela, toutes ces victimes d'aprèsche 8 novembre, dans les salons Gillet, à Edmond GUITTER. Neuilly (Porte Maillot), sous la présidence guerre obtiennent assez difficilement la carte d'invalidité de chemins de fer, quand ils y ont d'honneur de M. le général Raynal. Anciens du 89e R.I. droit. A 14 h. 30, concert suivi de matinée Le Comité attire l'attention des sociétaires dansante. La carte de priorité sur les transports en A 19 heures, banquet. commun, inutile d'y songer. Ce droit ne leur sur le transfert du siège social et sur le chanLe prix de la carte de banquet donnant droit est pas accordé. gement des lieu et jour des réunions mensuelles. Pour la question des secours et prêts d'honSiège social : Taverne du Gymnase, bou- au concert est fixé à 26 francs. La carte de concert et bal à 6 francs. neur faits par les Comités départementaux, levard Bonne-Nouvelle, 31, Paris (2e). Réunion mensuelle Nous espérons que par esprit de solidarité au siège social le aucun crédit n'est affecté pour les mutilés les camarades des Amicales faisant partie de 3fi MARDI de chaque mois, à 21 heures. d'après-guerre.

Les militaires ayant accompli leur service, combattu ou combattant au Maroc les blessés, mutilés, réformés de la guerre du Maroc; les veuves, ascendants, orphelins des militaires morts au Maroc, sont cordialement invités à envoyer leur adresse lisiblement au camarade Marcel Jean, chez M. Rioux, 140, avenue de Saint-Ouen, Paris- 1 8e, qui s'occupe de constituer une Amicale. Incessamment réunion constitutive.

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amis.

la Fédération viendront nombreux grossir les rangs de nos Nous apprenons avec plaisir que le camarade Saunier est désigné pour représenter officiellement la Fédération à cette fête familiale.

Amicale des 21e, 23e, 41e et 43e R.I.C. L'Association Amicale des A. C. des 21°, 2.3e, 41" et 43e Régiments d'Infanterie Coloniale fait célébrer les services funèbres suivants à la mémoire des camarades disparus 1°Le dimanche 8 novembre, à 10 h. 30, en la nef de la Basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre; 2° Le mercredi 11 novembre, jour de l'Armistice, à 16 heures, au Temple protestant Pentémont, 106, rue de Grenelle 3° Le dimanche 22 novembre avec l'U.N.C., au Temple israélite, 44, rue de la Victoire, à 16 heures.

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seront, sans autre avis, versées à la Caisse Achats effectués pendant le 2e trimestre fédérale. Ces sommes proviennent du 1er tri1925: 43.761 fr. 55, chiffre supérieur à mestre 1925 à disposition depuis 16/25 avril celui de la même période en 1924 1925. Les factures du 3e trimestre sont en pré(33.101 fr. 50). Montant net des remises 2.307 fr. 40 sentation. Les achats se sont élevés à 14.591 fr. 90 environ.Leschiffres exacts vous sur 111 parts. seront donnés au Conseil d'Administration de Versé à la Caisse fédérale 220 fr. 45. En plus toutes les sommes à disposition novembre. antérieures au 1erjanvier 1925 et non retirées * le 30 juin ont été versées le 18 juillet à la ** Caisse fédérale, soit 105 fr. 80. Le 3e trimestre, qui s' étend sur une période Toutes les sommes à disposition, antérieures de vacances, est régulièrement moins élevé, au 101avril 1925 et non retirées le 31 juillet, comme chiffre. Les achats de juillet à septembre se totaont été versées le 5 août à la Caisse fédérale, soit 48 francs. lisent à 13.648 fr. 50, chiffre légèrement inféLe 1er août, il restait à disposition rieur à celui de la même période en 1924 2.420 fr. 35, y compris le reliquat du 1er (16.095 fr. 80) et portent sur 65 parts. trimestre 1925, et au 11 octobre: 741 fr. 75. Remises nets à votre disposition: 802 fr.25. Enfin je vous prie de noter que l'exercice Remis à la Caissefédérale: 67 fr. 20. fédéral se terminant le 30 novembre prochain, Le Directeur duService des Rems:3, disposition les à antérieures toutes sommes au 1er juillet 1925 et non retirées le 25 novembre 1 E. LION.

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ECHOS DES A. C. 1

AMICALE du 100e R.I. Compte rendu: Cher camarade, L'Amicale du 100e R.I. a décidé de faire son banquet annuel le samedi 5 décembre, à 20 heures, sous la présidence effective du colonel Beaulieu, dans une salle spacieuse pouvant contenir 200 couverts. Hôtel du Foyer, 18, rue de Varennes (Métro et Nord-Sud: Sèvres-Croix-Rouge). Le Comité m'a chargé de faire un pressant appel auprès de tous nos sociétaires pour que cette fête des Anciens Combattants du 100e R.I. groupe le plus grand nombre possible de camarades et leurs familles. Je suis persuadé que vous voudrez bien répondre à notre appel. Le Comité organise une fête des plus attrayantes et pour nous assurer votre présence il ne serait pas nécessaire d'énumérer le programme de la soirée du 5 décembre, qui comprendra: Banquet de 20 à 22 heures. De 22 heures à minuit, concert exécuté par la Société artistique chorale et instrumentale de la Samaritaine. A minuit, bal à grand orchestre. Les danseurs pourront s'en donner à cœur joie jusqu'à 6 heures du matin. Lacotisation est de 20 francs par personne (10 fr. pour les enfants au-dessous de 10 ans). Je vous prie de bien vouloir adresser votre adhésion avant le 20 novembre à une des adresses que vous trouverez ci-dessous. Espérant avoir le plaisir de vous compter parmi nous le 5 décembre, je vous prie d'agréer, cher camarade et ami, mes cordiales salutations. Le secrétaire, MAREUIL. Avril, président, 34, rue du Surmelin. Vif, trésorier, Café de la Consigne, 4, boulevard de l'Hôpital. Mareuil, secrétaire, 39, rue Mouton-Duvernet. Moreau, trésorier-adjoint, 19, rue des Halles. P.-S. — Un programme devant servir de carte d'entrée sera envoyé au reçu de la cotisation.

AVIS Notre camarade et sociétaire, Victor Faive, a le plaisir d'informer les camarades de la Fédération que la fête qu'il organise, chaque année, le soir du Réveillon, sera cette année encore donnée au profit de « l'Union des Aveugles de Guerre ». La fête aura lieu le 24 décembre, aux Sociétés Savantes, 8, rue Danton, et sera une fête normande costumée avec concours de costumes normands, concert, music-hall, représentation théâtrale, bal de nuit, marché de Corneville, louéeaux servantes. Le costume n'est pas obligatoire. Des cartes d'entrées à prix très réduits seront envoyées aux Sociétés des Anciens Combattants qui voudront bien en faire là demande, par lettre, ou par - téléphone, à notre camarade Victor Faive, 68, rue Lamarck, Paris-18e. Téléphone: Marcadet 21-92. Notre prochain numéro donnera des détails complémentaires sur cette intéressante fête pour laquelle vous pouvez déjà réserver votre soirée et votre nuit de Réveillon.

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«LEPOILU

(Association fraternelle d'Anciens Combattants) Siège: 20, rue duGénéral-Galliééni, Montreuil (Seine) Assemblés générale du 29 septembre: Etaient présents de nombreux camarades. Excusés: Demarquest, Macé, Saunier, Lauche, Rouzeaud, Rahault. La séancp est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Grépoix, président. Le procès-verbal de l'assemblée générale du 23 mai est adopté à l'unanimité. Le président demande la ratification du camarade Bordes comme membre au Conseil en remplacement du camarade Chaussay, démissionnaire. Adopté à l'unanimitémoins 1 voix. Le président invite tous les membres -du « Poilu à

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venir à la cérémonie du 1er novembre et comme les autres années une couronne sera déposée d'accord avec les autres sociétés de Montreuil. Il est décidé de faire un banquet le 10 novembre, veille de l'Armistice, suivi d'une sauterie. Le prix fixé ne devra pas dépasser 20 francs. Les camarades Santiniès, Warnel et Renault sont désignés pour s'en occuper avec le président, le secrétaire et le trésorier. Le président met aux voix une proposition ayant pour but d'adresser un petit secours aux militaires combattants au Maroc. Après discussion entre quelques membres, la proposition est adoptée par 22 voix contre 13. Le camarade Blémont demande si au lieu d'adresser cc secours à des militaires quelconques, il ne serait pas préférable de n'adresser ce secours qu'aux militaires habitant Montreuil. Cette propositionrallie tous les membres et le secrétaire est chargé de savoir les noms de ces militaires. L'assemblée se fie au Comité pour la répartition de ces sommes au mieux des intérêts de la société. Après quelques interventions de camarades concernant le paiement des cotisations, la séance est levée à 23 heures 30. Pour le Comité: Le secrétaire général, BLÉMONT.

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LES LOYERS A plusieurs reprises dans ces derniers mois, des

camarades se sont inquiétés de recevoir des congés et ont demandé ce qu'ilsavaient à faire. Pour les congés donnés pour le 1erjanvier 1926 ou pour des dates postérieures, il n'y a rien à faire pour le moment. La date extrême des prorogations étant actuellement le 1erjanvier 1926. Attendre la nouvelle loi et faire à ce moment dans les délais qui y seront prescrits la demande de prorogation.

Ed.

GUITTER.

DANS LA MUTUALITÉ MILITAIRE Le camarade Avril, Président de l'Amicale du 100e R.I. et membre de la Solidarité Militaire, nous écrit: De tous les groupements de prévoyance qui fonctionnent » pour le plus grand bien de leurs adhérents, il existe une Société mixte. L'on peut la dénommer

:

ainsi

LA SOLIDARITE MILITAIRE

Cette institution bienfaisante essentiellement mutualiste a pour objet de réunir tous les anciens combattants ou les militaires en service de quelque grade que ce soit, ayant appartenu ou appartenant aux armées de terre et de mer. Cette Société fut fondée le 19 février 1902 et apANCIENS du 25e R.I. T. prouvée sous le numéro 1653. Elle a son siège à Paris, La fête du 25e Territorial, donnée le 27 septembre 8, Sainte-Beuve (6e). rue à Château-Gontier, s'est trouvée attristée par l'absence Elle a obtenu de nombreuses récompenses aux didu président Goupil, retenu auprès d'un des siens graexpositions, dont un grand Prix à celle de verses vement malade. En son absence, le camarade Docar- Nantes en 1924. seau, vice-président, se chargea de nous faire appréLes adhésions de membres participants sont reçues cier le charme de Château-Gontier et la somptuosité jusqu'à l'âge de 48 Les femmes des sociétaires ans. de la fête qu'il avait organisée. peuvent adhérer à la Société, elles y jouissent des Le matin, à Saint-Jean, messe du Souvenir, célé- mêmesdroits. brée par notre aumônier l'abbé Fourneau, qui monta La Solidarité Militaire alloue à ses sociétaires: en chaire pour nqus rappeler l'engagement pris au 1" Une indemnité de funérailles(adhésion obligafront (auquel il constata que nous étions restés fidèles), toire) ; de ne jamais oublier nos camarades défunts. Puis, 2" Une assurance au décss variant de 500 francs à visite au monument des morts de la Grande Guerre, 3.000 francs (adhésion facultative), payable à la faoù en termes élevés et émus, Doisneau adressa aux mille, enfants, aux parents; aux camarades disparus ou morts de Château-Gontier le 3° Elle forme, au bénéfice des dames sociétaires, un souvenirimpérissable des survivants. rattaché à la Mutualité Maternelle de Paris; A 10 h. 30, Assemblée générale suivi des nom- groupe 4° Sans cotisation, elle distribue des secours à ses breux apéritifs pris chez les différents camarades du sociétaires malades ou chargés de famille, des secours 25e et à midi grand banquet, excellent et rapidement, à leurs veuves et à leurs orphelins. servi aux 172 camarades qui avaient répondu à l'inPendant toute la guerre, le Conseil d'administraticn vitation de leur Comité.Doisneau, avec l'esprit le plus de la Solidarité Militaire », bien que fort réduit. « fie: et une bonhomie charmante, révéla la présence n'a cessé de s'occuper de la Sccié'é,continuantainsi d'un certain nombre de camarades parisiens qui étaient son œuvre rendre avaient Mayennais visite qu'ils en venus aux Avec l'autorisation de M. le Ministre du Travail de Nos camarades mois avaient compté mai. reçue au de la Prévoyance Sociale, la « Solidarité Militaire Il et qu'une de n'était Paris; il armée venant venu sur une bonne escouade. En le remerciant, le camarade Guitter a distribué 103.000 francs aux veuves des sociétaires dit tout le plaisir que nous avions chacun à nous morts au Champ d'Honneur. Grâce au dévouement de gé éceux sociétaires, 19.000 retrouver ainsi entre anciens camarades, pour reparler du pas toujours bon vieux temps, que les absents qui francs ont été répartis aux orphelins. n'avaient pu ou voulu venir en étaient les premiers Des colis de vêtements et de douceurs cnt été adrespincés. Il insista sur le caractère bienfaisant de nos sés aux camarades prisonniers. Associations et aussi sur leur grande utilité quand le Partout la Solidarité Militaire reçoit le meilleur des malheur vient frapper l'un nôtres. accueil des autorités civiles et militaires. L'après-midi, une remarquable matinée fut offerte Son rayon d'actionsest très étendu de nombreuses famille, au théâtre aux camarades et à leur par une Sections fonctionnent en France. en Algérie, en Tuniexcellente troupe venue spécialement de Paris pour la sie, Maroc, en Serie Tanananve,Cayenne, Le Cap Seintau plus grande joie de tous. Enfin une splendide tombola Jacqic> possèdent leur Section. où chacun gagna son lot, permit d'emporter un souLa première section rhénane a été constituée à venir(souvent superbe) et tangible de la fête, et l'on Trêves. se sépara en espérant être encore plus nombreux l'anLe président général de cet important groupement née prochaine. Pour les Parisiens, une dernière surprise et non la mutualiste est M. le colonel Jean Fabry, député de moindre leur était réservée. Un Castio-Gontiercis, le Paris, ancien ministre. Nous attirons l'attention des anciens combattants et plus aimable et le plus sympathique des amphytrions, craignant de voir les Parisiens se perdre dans les rues de ceux susceptibles d'adhérer à cette société sur les de Château-Gontier avant le départ du train, les réu- buts mutualistes poursuivis. nissait le soir autour de sa table. Là encore et dans Ilest évident cu 'en se faisant inscrire à la « Soliune plus grande intimité, avec cuelle cordialité et darité Militaire M, ils feront partie d'un groupement chaude affection nous étions accueillis, et ce n'est pas merveilleusement placé remarquablement patronné, pour fallut qu'il leur de réels avantages. songer au retour. sans regrets assurer A tous,encore une fois merci d'une si bonne journée. Ecrire au secrétaire général: 8, rue Sainte-Beuve, Un qui y a été. Paris-6°.

la

bienfaisante.


«A LA MÉMOIRE DE FERNAND MARCHE,

mande, près de l'ouvrage de Thiaumont, devant Verdun, et après la mort de plusieurs agents de liaison der des renforts, s'est propose à son colonel pour remchargé: d'aller, sous un bombardement violent, demanplir la mission. Blessé mortellement et voulant que son devoir fût accompli à l'extrême limite de ses forces, s'esl traîné jusqu'à un carrefour proche où pouvaient est mort le bras tendu en l'air et passer des coureurs les doigts crispés sur le pli qui lui avait été remis et dont la teneur devait permettre au commandement de soutenirsonrégiment particulièrement éprouvé. » On a inauguré, à Béthune, un monument dû au sculpteur Armand Roblot qui immortalise ce geste sublime, plus beau peut-être que celui du soldat de Marathon célébré par l'Histoire.

SOLDAT DE 2e CLASSE» Un geste plus beau que celui de Marathon

Le 1er août 1916, devant la redoute de Thiaumont, entre deux rafales d'un effroyable tir de barrage, un agent de liaison, à plat ventre dans la boue d'un carrefour, remarque, à ses côtés, le corps d'un coureur qui vient" d'être tué et dont le bras droit raidi, levé vers le ciel, tend dans un dernier effort de toute son énergie un pli maculé de sang. Ce pli, l'agent de liaison le lit, comprend son importance, réussit à accomplir la mission au cours de laquelle son camarade a trouvé la mort, et les renforts envoyés à temps sauvent un régiment menacé. Ce geste héroïque du coureur frappé mortellement qui, pour sauver les hommes qui avaient mis leur espérance en lui, s'est traîné en rampant pour venir mourir bien en vue, là 04 il savait qu'un autre passerait, valut au soldat Fernand Marche cette admirable

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citation

;

JAVEL LA COULEUR

Marche, Fernand-Joseph-Edouard, matricule 1494, soldat de 2e classe au 130e régiment d'infanterie. Soldat d'élite, aux sentiments élevés et du plus bel exemple. Le Ier août 1916, au cours d'une forte attaque alle-

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RENSEIGNEMENTS OFFICIELS A propos de l'article 7 Nous croyons utile de reproduire le texte d'un jugement rendu par le Tribunal des pensions de la bordogne : « Attendu que le requérant, declare insuffisant le taux d'invalidité accordé; qu'en outre, il soutient que leMinistre des Pensions a violé les dispositions de l'article 7 de la loi du 31 mars 1919; pièces du dossier « Attendu que des il résulte que le sieur Domme Jean a été reconnu, le 23 juin 1921, par la Commission de réforme de Périgueux, atteint de réduction de la vision de l'œil droit à 2/10e pour taie centrale de la cornée avec astigmatisme irrégulier, synéchies postérieures, lésions consécutives à un zona ophtalmique, l'œil gauche reconnu normal et le taux d'invalidité fixé à 26 %; une amélioration ayant été constatée depuis le 2 septembre 1921, date à laquelle le taux avait été fixé à 45 « Attendu que la loi fait un devoir au Ministre des Pensions de fixer définitivement la situation du pensionné temporaire dans le délai maximum de quatre ans que son abstention ne peut prolonger l'état incertain de pensionné au-delà du délai ci-dessus; « Qu'il y a lieu de considérer comme nulle et non avenue la visite passée le

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23

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juin 1921; « Par ces motifs

Déclare que le délai de quatre ans étant expiré le 2 mai 1921, il y a lieu «

de maintenir à 45 le taux d'invalidité alloué le 2 septembre 1920 au sieur D., et ce à titre définitif;

Condamne l'Etat aux dépens. » (Tribunal des pensions de la Dordogne, audience du 8 mai 1925.) «

Pension de veuve pour aggravation de maladie Le Conseil d'Etat vient de rendre, au

cours de lj. séance du 18 mai dernier, un arrêt important à lire pour les veuves ; en voici la substance « Une dame Corcellut demandait l'annulation d'une décision du 3 juin 1924, par laquelle la Cour régionale des pensions de Lyon a rejeté sa demande de pension de veuve présentée par application de la loi du 31 mars 1919, soutenant qu'en vertu de la présomption d'origine établie par Ja loi du31 mars l'aggravation de la maladie qui a causé le décèsde son mari doit être considérée comme imputable au service et qu'il est incontestable que l'affectionen cause a été aggravée par le faitqu'il n'a pas été soigné pendant sa mobilisation ; « Que la décision de la Cour régionale est, au surplus, insuffisamment motivée et ne répond pas aux conclusions à fin d'enquête qu'elle a présentées et, qu'enfin, cette décision est contrair à celle par laquelle la Cour de Lyon a déclaré pupilles de la nation ses deux enfants. rejeté la requête « Le Conseil d'Etat a de la dame Corcellutpar les motifs suivants : « Considérant que les cours régiodes disposi« nales peuvent, en vertu « tions combinées des articles 40 et 42 « de la loi du 31 mars 1919, ordonner « toutes mesures d'instruction et d'enqu'elles jugent nécessaires, « quête « mais qu'elles n'ont pas l'obligation de prescrire en complément d'informa« « tion ; que la Cour régionale des pen« sionsde Lyon n'a fait qu'user de son « pouvoir d'appréciation en adoptant

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sans ordonner la nouvelle enquète que la requérante déclare avoir demandée, les motifs des premiers juges ; que sa décision est suffisamment motivée ; « Considérant que les juridictions spéciales prévues par la loi du 31 mars 1919 sont seules compétentes pour apprécier le droit à pension de la requérante que la décision en date du 19 mars 1921, par laquelle la Cour d'appel de Lyon, en exécution de la loi du 27 juillet 1917, déclaré les enfants de la requérante pupilles de la nation, n'a pas le même objet que la décision attaquée que, dès lors, le Tribunal départemental des Pensions ont pu valablement, sans violer l'autorité de la chose jugée qui s'attache à la décision précitée de la Cour d'appel de Lyon, refusant tout droit à la pension à la dame Corcellut. »

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Plaque de contrôle aux bicyclettes

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Un député demande à M. le Ministre des finances 1° Si un réformé de guerre (raideur articulaire du genou, invalidité 60 %),

possesseur d'une bicyclette munie d'une pédale appropriée à son infirmité, peut circuler sans être muni de la plaque de contrôle, ajoutant qu'aux termes de l'article 41 de la loi du 31 décembre 1921, certains mutilés sont exemptés de l'achat de ladite plaque 2° Si le cas susvisé rentre dans cette catégorie. Réponse du Ministre des Finances 1° et 2°. Réponse affirmative. (Journal Officiel du 26 juin 1925.)

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TRIBUNE LIBRE A CEUX DU 25e

TERRITORIAL D'INFANTERIE

Il y a quelques mois, une assistance nombreuse accompagnait au cimetière de Montrouge un bon, brave et loyal soldat et, dans la foule émue, figuraient au premier rang ceux qui avaient été ses camarades depuis le début de la guerre dont la douleur s'avivait des souvenirs que suscitait sa brusque disparition. C'est que l'adjudant de Casimaker n'était pas seulement un chef.aimé de tous, il était aussi un caractère, un type, se détachant nettement du milieu qui l'entourait par son entrain, son esprit, sa verve, son accent même, enrobés d'une infinie bonté pour ses poilus qui l'adoraient. Nul, mieux que lui, ne savait, lors des marches forcées du début ou dans les coups durs, remonter d'un mot drôle et toujours approprié le moral de sa troupe. Ce fils de Montparnasse et de la butte montmartroise n'avait pas d'égal pourdérider ses hommes quand il les voyait déprimés par les fatigues

et la faim ou par l'ouragan de mitraille qui semait la mort dans les tranchées. Et pourtant, il avait ses soucis lui aussi. Mais il savait les cacher. Cependant un jour que je le voyais moins gai que de coutume, je le questionnai et j'appris qu'il allait pour la première fois être père. Oh sa joie quand la nouvelle lui parvint qu'il avait un fils. Un fils Son rêve depuis si longtemps et qu'une permission lui avait permis de réaliser. Dès lors, on ne parla plus à la compagnie, que disje, au bataillon, que du « petiot à de Casi, abréviatif sous lequel il était connu. — Il va bien, mon adjudant lui demandaient les hommes. Et ton gosse questionnait ses camarades. Il arrivait aussi, au soir d'événements heureux, qu'on buvait à la santé de l'enfant. Et de Casi, qui disait à merveille la chanson montmartroise, mettait en joie la popote ou la chambrée, tant communicative était sa gaieté. !

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Ainsi, quoique père et « pépère ayant comme tant lesquelles poilus du 25e, officiers et soldats, avec leurs d'autres, du fait de la guerre, perdu la situation qui faisait visages reconnaissables, tantôt contractés par l'épouvante vivre les siens, il était l'animateur de sa compagnie, que ou impassibles sous la rafale, anxieux ou stoïques mais jamais, d'ailleurs, il ne voulut quitter. toujours héroïques, défilent de Cambrai au Transloy, à Parti adjudant et maintes fois proposé pour officier dès Beaucourt, à Notre-Dame de Lorette, puis à Verdun et au le deuxième mois de la campagne, il refusa toujours l'avan- Chemin-des-Dames. C'est le plus bel historique du régiment. C'est un de ces tableaux, auquel notre camarade Bruneau, cementqu'on lui imposait. C'est qu'il voulait rester intimement lié à la vie de ses hommes. Et puis, cela lui permettait inspecteur de l'enseignement du dessin dans les écoles de de les observer. Or, il n'aurait pas été un véritable artiste la Ville de Paris, a joint une superbe aquarelle, qu'un s'il n'avait été un parfait observateur. Ce qui lui permit, groupe de ses amis a décidé d'offrir aux souscripteurs de quand le bataillon auquel li appartenait fut cité à l'ordre billets qui, sous la forme d'un élégant tryptique. reprode la Division, en 1915, de composer sur le front même duisent en héliogravure une partie de l'œuvre de de Casi. Ce tryptique est déjà un bijou artistique, que son heureux magnifique qui. servit diplôme, le de premier tous, et ce ensuite de modèle à tant d'autres, où se voient, merveilleu- possesseur, si la déesse le favorise, verra s'accroître d'une sement rendus, ces types de territoriaux si expressifs dans toile vécue de la Grande Guerre, toile dans laquelle il figura leurs traits comme dans leurs allures, diplôme qui, s'il peut-être,, et qui sera pour lui le plus précieux des souperpétue le souvenir chez ceux qui en ont été honorés des venirs. Ces billets, sous enveloppe fermée, sont mis en vente actes d'héroïsme accomplis, perpétue aussi le souvenir de dès ce jour aux bureaux de l'Echo au prix de cinq francs l'un. celui qui en a conçu et exécuté l'idée. Il est permis d'espérer que nombreux seront les sousMais quatre années de guerre n'avaient pas été sans cripteurs, car de Casiest mort dans une gêne voisine de influer sur la santé de ce vaillant sous-officier, sans que se la misère. La solidarité de ses anciens camarades du régisoit pourtant jamais démentie sa verve montmartroise, et ment, cette solidarité qui était si forte au front, doit donc l'armistice vint à point pour le ramener parmi les siens, se manifester plus forte encore devant une douceur qu'agcar le « petiot n'était plus seul. Il reprit avec ardeur son grave une situation pénible qu'il leur appartient d'atténuer. travail, et entre temps, des nombreux croquis qu'il avait A cette solidarité, j'en sui* certain d'avance, mes anciens pris sur le front, il fit des tableaux qui font aujourd'hui compagnons d'armes ne failliront pas. Guerre » d'un de nos camarades, l'ornement du « Musée Commandant H. FINAT. scènes de la vie de campagne, du début jusqu'à la fin, dans

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SOUVENONS-NOUS Novembre 1918 !. 11 Novembre 1925 !. Sept ans sont passés depuis que le canon s'est tû. Que d'événements, que de surprises, que de déceptions Tous ceux qui sont revenus de la guerre ne peuvent rester indifférents aux choses qui se déroulent, car on ne sort pas d'une telle épreuve sans réflexion. Les uns ont vu dans la guerre la défense du Capital au détriment du travailleur, les autres se sont inclinés devant oriété les qu'aient quelles soit et qu'il Quoi fatalité. la en gines politiques de la guerre, nous l'avons subie dans toutes 11

!

ses horreurs.

songe rapide, couchés, baignés du sang de leur blessure ou raidis par la mort et tous semblaient nous dire en ce frères, nous avons 11 novembre, jourd'armistice « Voyez, versé notre sang et donné notre vie auj ourd'hui plus de sacrifice. Souvenez-vous de nous et ne permettez pas qu'on ils désimorts, disparaître, de avant nos Et oublie nous » raient connaître notre réponse. Et quand, en nous-mêmes, les yeux humides, nous leur avons eu promis de nous souvenir toujours, ils nous ont laissé au devoir que nous

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venions d'accepter. Depuis la vie a repris son cours normal et à part ceux qu'elle a marqués d'empreintes ineffaçables, la guerre est loin, bien loin. Beaucoup veulent l'oublier plus vite encore années, quatre pendant hélas conduite, ces leur parce que entenplus veulent D'autres en honneur. fait ne leur pas ne dre parler prétextant que se souvenir c'est vouloir Je retour avoir c'est souvenir, Se profonde Erreur du carnage. constamment à l'esprit l'horreur du massacre, c'est appréla de souvenir accomplis sacrifices des se valeur la cier contre une les tous moyens c'est lutter enfin, par guerre,

Quatre ans de lutte, de privations, de souffrances, de sacrifices ont donc jeté chez les uns la révolte et chez d'autres la résignation. Beaucoup ont espéré, dans les lonfait serait l'après-guerre tranchées, des nuits que gues d'union et de fraternité. Après cette vie en commun de toutes les situations ou tous nous étions égaux, nous pensions qu'il n'y aurait plus de querelle, plus de jalousie et nous avons puisé ainsi dans nousvoulions vivre ou cet espoir l'énergie pour tenir nouvelle. de ère d'une foi la dans bercions mourir et nous nous l'hommage à nos morts une manidans voient Certains concorde. Non, notre gens Pauvres militariste. festation l'esprit de Que la paix était belle pendant la guerre geste S'il est guerrier. de un rien n'a morts C'est que devant la mort les esprits ne sont pas les mêmes culte pour nos ailleurs trouver où le opinions les toutes devrait soi-même devant qui grouper néant de reconnaît le On paix. la dans que à nos morts devons reconnaissance nous la que c'est dans que l'imminence du danger, alors que dans d'autre temps la de morts sont ils été qu'ils ont Que nous importe ce souvent le contraire. Et nos chers morts ont quitté cette terre dans l'idée que guerre. pensée la transportons-nous par novembre, 11 Et en ce leur sacrifice qui s'achevait devait sceller l'amour entre moments les revivons que camarades, de tombe sur la nos les hommes. aimerons les Comme nous vécus avec eux. Enfin vint l'Armistice qui mit fin à la tuerie. Ce fut vrai- nous avons croipeut-être alors Et grands sembleront ils nous ment un beau jour ce 11 novembre 1918. Sans lendemain, Comme Merci dire » entendre les « nous et voir les contents tous l'unisson, à battaient rons-nous hélas Tous les cœurs d'indifférence: d'oubli et vent souffle loin qu'au Tandis d'une un soulagés trop de vivre, tous fiers de la Victoire, tous Souvenons-nous. longue épreuve; En ce jour de joie notre pensée est allée vers tous nos UN LIGNARD, camarades tombés. Nous les avons revus tous, dans un

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Repentir Elle a versé des larmes Quand j'ai fui la maison, Sans motif, sans raison. Mais je mets bas les armes ! Sais-tu que je m'en veux D'être resté loin d'élle? Vole, chère hirondelle, Et baise ses cheveux !

Va, dis-lui que je l'aime D'un amour sans pareil, Qu'elle est pour moi, soleil, Bonheur et le ciel même.

Dis-lui donc que je veux Rester toujours près d'elle! Vole, chère hirondelle, Va porter ces aveux !

Je rentre à la chaumière, Où l'on me tend la main; Je reprendrai demain Ma tâche coutumière. (Octobre

1925.)RenéGERMOT,

Membre de l'Académie des Belles-Lettres de La Rochelle (fondée en 1732).

Hymne à la Gloire de la Famille (Extrait d'une lecture à la Société des Lettres, Sciences, Arts d'Indre-et-Loire, fondée en 1761) Adapté de l'Hymne aux Morts de Victor Hugo et dédié à notre vénéré Président, M. Auguste Isaac (11 enfants) à l'Alliance Nationale pour la Population à la Ligue «Pour la Vie» et G. Rossignol; à «l' AvenirFamilial» et V. Pougez, et au Capitaine Maire.

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Ceux qui pieusement procréent pour la Patrie Ne doivent plus avoir l'âme triste et meurtrie Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau ! Toute gloire, près d'eux, passe et tombe, éphémère, Mais sois bonne, ô France, ma Mère, Rends au Foyer la Paix qu'on retrouve au tombeau

!

!

Gloire à notre France éternelle A ceux qui font naître pour elle Aux pères, ces vaillants, ces forts, A ceux qu'enflamme leur exemple Aux mères, ces Reines du Temple Aux fils enfin, vivants ou morts

!

!

;;

C'est jadis à leur gloire, autel de «l'Inconnue », Qu'on éleva cet arc, en haut de l'Avenue, Au-dessus de Paris, rêve des Nuits, des jours, Fourmilière immense oî s'entassent les personnes, Fièvre et refuge des Couronnes, Ame de l'Univers, le plusbeau des séjours

!

Mais notre France voudra-t-elle Gagner une Gloire Immortelle Ses martyrs, ses vaillants, ses forts, Tous ceux qu'enflamma leur exemple Qui prirent place dans le Temple, Applaudiraient à ses efforts

?.

;

Ainsi quand les malheureux arrivés en trombe, En vain, la Mort coucha nos pères dans la tombe La veuve alors donna ses fils ce nouveau don Rendit la France encor souveraine chez elle Qu'aurait fait le monde sans elle Mais devrons-nous mourir, sans enfants, sans pardon?

!

;

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;

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La France doit être éternelle

!

Il faut faire naître pour elle Allons ! vous, les vaillants, les forts De nos pères suivez l'exemple Soyez les colonnes du Temple Vos fils remplaceront nos morts RENÉ GERMOT, La Rochelle 1925.

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!

Membre de l'Académie des Belles-Lettres de la Rochelle (fondée en 1732), Ancien Assesseur-fondateur de la Fédération Nationale des Ligues de familles nombreuses de France, Membre du Syndicat des Journaux et Publications Périodiques de France.


DIVERS

?

LE POILU

par

Georges Pineau 1

UN

LES HOMMES D'ACTION ET.. LES AUTRES

FARCEUR.

Pendant la guerre, le Poilu fut obligé de rire pour ne pas trop pleurer. Brisé par les misères et les angoisses, son pauvre cœur agité devint un brave cœur de gosse, dévoué jusqu'à la mort, fidèle et sûr. Avec son âme de bon gosse, le Poilu riait de tout et était capable de toutes les niches. Il aimait à jouer des farces aux Boches qui ripostaient stupidement par des arguments sonores et meurtriers. Les Boches n'ont jamais compris la

plaisanterie.

Par contre l'officier français savait fermer les yeux sur les espiégleries de ce délicieux gamin et il se montrait sérère que pour la forme quand le Poilu soucieux d'appliquer les principes du fameux système D, dépassait la mesure.

?

oui, et qui les en blâmerait les Poilus ont pratiqué iur une grande échelle le système D. Songez que le pauvre fantassin n'avait pour perspective que de retourner aux tranchées jusqu'à ce qu'il soit blessé, prisonnier ou. rayé définitivement des contrôles. L'artilleur et l'aviateur, au contraire étaient menacés d'être envoyés chez les biffins lorsqu'ils commettaient une faute. Pour eux et pour leurs chefs le métier de fantassin était considéré comme une punition. Pour le lignard, la grande punition consistait dans Je retour à l'arrière. en atténuant les redoutables décisions des Conseils de guerre. Ainsi les opinions changent toujours, même pendant la guerre, suivant les conditions Hé

sociales.

Ainsi le fantassin, pour se procurer quelque plaisir, n'hésitait pas à fouiller dans sa musette pour y trouver quelque bon tour qui lui permette de s'échapper du cantonnement de repos. Le voisinage de Paris ou de quelque grande ville le fascinait et il mettait toutes les ressources de son imagination d'ailleurs fertile pour se procurer les fausses permissions qui lui donnaient la voie libre. Il faut dire que les villes exerçaient également leur mirage sur les officiers. Pour être officier, on en n'est pas moins un homme. , Un de mes camarades, poilu de deuxième classe et chanteur à voix dans le civil, n'hésitait pas à revêtir les galons d'adjudant. Il arborait fièrement les insignes intermittents de son faux grande et faisait trembler les gendarmes et les corps de garde qui exagéraient leur service. Un jour, son régiment était au repos aux environs de Nancy, il était monté dans un wagon de 2° classe de l'express de Paris. Un adjudantfaisait évacuer les simples Poilus qui n'avaient pas le droit de prendre ce train commercial. Arrivé devant mon camarade, il commençait à faire des menaces quand il vit les galons. Ses entrailles confraternelles se mirent immédiatement en mouvement et il s'écria tout aussitôt — Dis donc, vieux, va donc en première, il y a encore de la place. Mon ami voyagea, ce jour-là, en première. Pour une fois ce lui était bien dû. Et la France n'en a pas moins été sauvée. : Certes quand il reprit le costume de l'électeur, le Poilu abandonna vite ses habitudes d'espièglerie et sa délicieuse mentalité de gosse. Il est devenu un homme sérieux, qui fronce les sourcils et qui parle politique, le soir, autour des tables des cafés. Et, ma foi, je ne sais pas s'il y a gagné.

:

::

les hommes L'humanité se divise en deux groupes d'action et les spectateurs. Remarquez que l'on pourrait les gras inventer une foule de divisions, par exemple et les maigres, les imbéciles et les malins, les célibataires et les enchaînés. mais, aujourd'hui, étudions l'humanité sous le seul aspect de l'activité. Les hommes d'action sont ceux qui s'étant fixé un but ou un idéal, veulent l'atteindre ou le réaliser. Ce sont les chefs, les types à cran, les énergiques, les entraîneurs. Les hommes d'action se divisent, eux-mêmes, en deux catégorie, les hommes de cœur et les coquins.

L'homme d'action qui est, en même temps, un honnête homme a peu de chance de réussir. La foule en effet ne peut croire que certains hommes puissent se dévouer à une cause sans rechercher un gain matériel ou un profit quelconque. Plus cet honnête homme agira avec désintéressement, plus il sera, soupçonné et haï. Ainsi la vertu est toujours récompensée.

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qui

sympathies de agi a, au contraire, l'opinion. Lui, au moins, ne cache pas son jeu. Il a beau étaler ses désirs et ses ambitions, on l'excusé en disant que c'est un type intelligent, qu'il a du bagoût, qu'il sait parbleu, il ne le sait que trop ce ce qu'il veut.. etc. Eh qu'il veut il le fait bien voir. Il s'enrichit vite, gagne des galons, des rubans et grimpe sur le plus haut barreau de l'échelle sociale. Malheur à celui qui voudrait faire basculer l'échelle, la foule le lyncherait, car la foule protège ses dieux. Le coquin confortablement installé sur sa plateforme chante aux prolétaires assemblés « Monte l'-d'ssus Monte là-d'ssus. » Et c'estl'air de la chanson. Le coquin

!

!

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!

Les hommes d'action sont peu nombreux. Il y en a un

sur cent mille. Les quatre-vingt-dix-neuf mille autres sont les spectateurs. Les spectateurs sont tous les individus qui naissent, vivent et meurent sans savoir pourquoi. Ce sont tous ceux qui remplissent sans éclat le trantran de la vie quotidienne, que nulle initiative n'inquiète, qu'aucune idée ne frappe, qu'aucun idéal n'enthousiasme. Ce sont les braves gens qui font leur devoir, mais un devoir réduit, diminué, atrophié, le strict devoir qu'impose la vie sociale. Ce sont les partisans du moindre effort ou de l'effort accompli au comptegouttes. En un mot ce sont les gens qui s'en

f.

Les spectateurs qui s'en moquent royalement sont encore des gens charmants. Mais il ya spectateur aigri, haineux, hargneux, qui critique sans cesse le gouvernement, le parlement. la municipalité, les patrons, les ouvriers, le comité de ceci, la commission de celà. Cet homme qui laisse ses voisins agir et qui, par conséquent, ignore toujours les difficultés d'une entreprise, ne manque jamais une fois le rideau baissé, de critiquer la pièce. C'est l'homme du « il fallait faire ceci. » ou le conseiller à retardement.

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RENAISSANCE. La Menace, pièce en quatre actes de M. Pierre Frondaie. Pièce moderne, versant un tantinet dans le mélodrame, cher au vieil Ambigu d'antan. Une jeune veuve, Françoise, a pour ami un aigrefin, secrétaire du diplomate Poitou, lequel répond au nom de Paul Gaine. Dévoilé et démasqué par son patron le diplomate, il reparaîtra par la suite, et exigera, sous menace d'un odieux chantage, de Françoise remariée, la main de sa jeune sœur. Heureusement le mari de Françoise, Jean Le Morel, est un costaud. Il terrasse le bandit, l'oblige à disparaître, et pardonne ensuite généreusement à son épouse. Cette histoire dramatique et mouvementée plaira aux amateurs de feuilletons populaires. Elle est heureusement mise en valeur par Mme

Cora Laparcerie, MM. Jean Wors, Pierre Magnier, Mauloy, etc.

THEATRE DES JEUNES AUTEURS.

riage de sa nièce avec Jacques impossible. Car celui-ci ne saurait admettre le partage, et trouve l'amour de la nièce Madeleine un peu encombrant. Il s'enfuira au loin, brisant d'un seul coup les deux cœurs. Cette pièce, qui n'apporte d'ailleurs aucune formule nouvelle, renferme des idées et des pensées qui s'expriment en dès accents profondément humains. A titre, -elle plaira aux, âmes inquiètes, avides de psychologie tourmentée, et lacrymatoire. Démétrios, un acte de M. Jules Romains, complète le spectacle en y jetant sa note gaie et humoristique; ceci d'autant mieux que l'interprète en est M. LouisJouvet,l'inoubliable créateur de M. Le Trouhadec et du célèbre Knock, triomphe de la médecine. Louis-Emile FOUQUET, Sociétaire de la Critique dramatique et musicale.

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TIONS

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Editions de la «Société d'Edition et d'EtuLa Nouvelle loi de Finances des Juridiques» du 13 juillet 1925. Commentaire pratique (avec rappel des dispositions abrogées ou modifiées), par BOKANOWSKI et LASKINE, avocats à la Cour de Paris. Ubrairie des

Soixante-six jeunes auteurs se sont associés, et ont élu domicile au théâtre du VieuxColombier pour produire leurs œuvres. Y aurat-il des chefs-d'œuvre? Souhaitons-le! Mais les deux premières pièces ne nous ont pas convaincus. --_---~ "---"",-::;..-:-~~ La Chapelle ardente, trois actes de M. DÉCORA Gabriel Marcel, nous analyse le caractère d'une mère dont le fils a été tué au champ d'honneur, et qui, aigrie par sa douleur, rend l'existence impossible à tous ses proches. Cela peut être,c' est entendu,, mais la glorieuse mine de la guerre est riche et il y a autre chose à j; psychologie d'une maniaque extraire la en que FRlHÇAIS et ETRANGERS Ordres tous pour détraquée ; ceci pour aboutir à une œuvre pénible et soporifique Quant à la seconde fABRICANT, pièce,Simili, trois actes de M. Roger-Marx, elle nous montre une jeune femme qui s'étant (2') près la Bourse ||j Vivienne jf) 26, Rue fait une image modèle de l'homme qu'elle TribunaldeCommercede Seine 87869 y voudrait pour amant, la cherche en l'incarnant Jélep 356.60,PARIS(|| POSTAUX cie CENTRAL 17-42 DIETSRAPID-PARIS à la fois en deux individus. Histoire badine, H Teiegraphique Adresse longuette, (|[ bien défendue par Mlle jf un peu Falconetti et M. Charles Boyer. Spécialité d'ORDRES

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Madame Béliard, pièce en trois actes de M. Charles Vildrac, est encore une pièce psy-

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R.A.L tirailleurs.:.

Amicale des A. C. des 147' et 347' Anciens Combattants des 3', 105*, 111', 311' et 412" G. M. Section X, zouaves ¡e mix Les Mixtars.. 20° chasseurs à Vauquois Anciens du 46' A. C. du Spectacle. Anciens du 28*

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Union des Blessés de la A. C. du 8'

Association Amicale des Croix de A. C. du 73* Anciens du 4* Harmonie du Anciens du 29* Anciens du 409'

régiment Gueules

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Amicale des A. C. du 100'

199, rue St-Martin 28, Bd Strasbourg

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R.A.L. Bois-le-Prêtre.

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colonies.

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la Bourse, r. Vivienne I" Samedi pl. Hôtel-de-Ville Taverne de Paris 1er Jeudi Place- République Jeudi Café de la Garde Nationale, place de l'H6tel-de-Ville Mercredi>165, rue de Rennes r. du Pont-Neuf Bd Strasbourg de

7,

Cuirassiers d'Auvergne.19, AmicaledesAne.des113*,313e,413et453*R.A.LVendredi28 Samedi—

Association des Ane. Combat, du 11' Les Anciens du 17e

Le Régiment

.Auciens Post-Régimentaire.

l*r D.I 3* R.I.T. 1" R.A.L 1" Vendredi R.I.T 4* Dardanelles.4' Algériens. .4'

du 72' Rancourt-Verdun Mutualité A. C. de la 5* A. C. des 51', 251', 402* R.I. et 11', 211' R.I.T Á. C. des 116' et 316e Anciens des 3211, 232* R.I. et 69' Cercle Amical des Militaires Automobilistes. S. P. A. C. des 31", 231' R.I. et 35' Groupement des Anciens de la 6* A. C.

des 151' et 351'

103 R.I.T. R.I.Tu.",""

Amicale des A.

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rue St-Laurent 17-19, r. Pont-Neuf 4,

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MercrediBràsser,Châteaudun

4, 1er R.I.

211*42e,130*,

rue Châteaudun 115, rue St-Lazare Bd Strasbourg Bd Strasbourg 12,

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l'Assurance.,. .1'rJeudi R.A.L. 24, Zouaves 1« Crapouillots., , siège). Dragons R.A.C M. Directeur F.F.A.M.C. 2* F.F.A.M.C 2* Mardi.

A. C. des 83' et 283*

r. Saint-Laurent

Samedi.: 49, C.N.A.T.M., Opéra

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des 28', 228* R.I. et 18'

Vendredi

Mercredi 211' Amicale du Mercredi Association Nationale des A. C. des A. C. du 1"Tirailleiirs Les Mobilisés de Amicale des Anciens du 510* Régiment chars combat Amicale des Anciens des 81', 181' et 281' r. de Ponthieu Samedi, 20 h. 30.28, Bd Strasbourg Amicale des Anciens des 2' et 2* bis de 8, rue Saint-Denis Union des Association Amicale d'A. C. Chefs Contrôleurs, Chefs Machinistes et Contrôleurs de la T.C.R.P. A.. C. des 3* Mixte et 6' Tirailleurs (prendre le jour de la réunion au Amicale des A. C. du 29e r. de la Bourset F.F.A.M.G. Mercredi Amicale des A. C. du 1*11 FbgSt-Martin. Amicale des 38e et 238' 1, rue Boucicaut. Amicale des A. C. des 104'/304' R.I. et 32"/232' R.I.T. (prendre au siège le jour des réunions) Société de Secours Mutuels des ex-militaires des armées de T. et de Montreuil. fraternelle des A, C. de r. Galliéni, à « Le Poilu », Association

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Siège

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Montreuil-sur-Bois,.

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Présidents et délégués à la

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