Les Échos des anciens combattants - 01/1926

Page 1

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique


Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1926/01. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


Combattants des Anciens Echos Les MENSUEL

Janvier 1926

SOCIETES D'ANCIENS MILITAIRES & COMBATTANTS. R ECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE ô UNIONS FÉDÉRATION DES FRANÇAISE LA DE MENSUEL

ORGANE PAR 1926. 1924, NUMÉRO 16, TROISIEME ANNÉE, JANVIER DE STRASBOURG, PARIS,^lo^OMPTE DÉCRET LE 8 JUILLET SIEGE DE LA F.F.A.M.C. 28, BOULEVARD POSTAUX ADMINISTRATION Cd REDACTION AU CHÈQUES 691-41.ABONNEMFNTS FROVINCE FRANCS; 3 PARIS AFFILIÉS A UN AN FRANCS; F.F.A.M.C.: LA NON A POUR LES POUP, LES A PROVINCE 5 FRANCS 50. AFFILIÉS 5 FR.

3

:

:

50

-

NOUVELLE SERIE

le

niofryo

1926 A

une

nouvelle pierre va s'ajouter u momentoù à l'édifice glorieux du passé de notre belle

France, il est pour moi un devoir agréable d'adresser aux Unions et Sociétés de notre chère Fédération, à tousles camarades fédérés et à leurs familles, aux amis connus et inconnus, mes vœux les plus sincères pour leur prospérité, et je suis certain d'être ici l'interprète de tous ceux qui, par leur confiance, ont bien voulu m'appeler à diriger les destinées de notre grande famille fédérale en lui souhaitant l'harmonie la plus parfaite dans l'amour réciproque de tous ses enfants. Que tous nos chers camarades fassent abstraction de leurs préférences personnelles que tous apportent leur concours à l'œuvre commune et notre Fédération réalisera les aspi-

;

d'un arbre séculaire abrite de son ombre le sol qui lui dispense la sève et la vie.

Et puisqu'il existe dans l'Univers une infinité de vibrations encore inconnues de nous, souhaitons, au seuil de l'année 1926, de pouvoir découvrir et capter celles qui seront de nature à nous rendre meilleurs, de façon à nous rapprocher de plus en plus de notre idéal commun : le bonheur de tous car la Fédération étant Une et Indivisible,

;

tous ceux qui la composent doivent s'efforcer à la rendre touj ours plus prospère puisque, solidaires les uns des autres les fédérés qui en auront tous définitive tous seront en ce profits.

J.-E. MAURER,

rations de chacun. Que plus que jamais l'union étroite entre tous les membres des Sociétés fédérées se manifeste et la Fédération rayonnera sur elles comme les branches

Président de la F.F.A.M.C., Président de la « Légion n, Commandeur de la Légiond'Honneur.

CE QUI SE PASSE F.F.A.M.C.

;

raire; Brochet et Chaix, vice-présidents; Déon, président de la Commission de contrôle ASSEMBLEE GENERALE Benoist, du 23e dragons; Meinard du 4e cuiDU 8 DECEMBRE 1925 rassiers Guerreau et Vodable, des « Interest générale L'assemblée prètes ». camarade présidée par F.F.A.Al.C. Hommage de morts la aux Maurer, Président, assisté de rend hommage à tous les memla plupart des membres du Le président Champ Amicales de bres morts nos au « Comité-Directeur. d'honneur et la salle entière, debout, se » Sociétés présentes. sont 53 mé2e" Dragons, 116/316e recueille une minute en évoquant leur S'étaient excusées moire. R.I^ les Interprètes, le 4e Cuirassiers. Allocution du prési-dellt. — Le "président S'étaient également excusés les camarades Virat père et Pichaut, vice-président hono- Maurer retrace à grands traits notre activité

le

: :

;

Il -

au cours du dernier exercice; il vante la force denotregrande Fédération et redit l'harmonie qui doit y régner. Il est indispensable, dit-il, que tous nous nous efforcions de rechercher le bien, le mieux pour nos camarades A. C. er mutilés et contribuions ainsi à la prospérité de l'œuvre grandiose que nos devanciers et nous-mêmes avons entreprise. Sans empiéter sur les rapports qui vont suivre, notre président affirme que nous avons non seulement le devoir, mais encore le droit d'être optimiste quant à l'avenir de notre grand groupement. Il fait connaître en passant


rill f

li

V

:

SENSELME NORD

65-76

(Près Gares Nord et Est)

CUISINE SOIGNÉE CAVE RENOMMÉE 4 Grandes Salles au 1er 100, 50, 40, 30 couverts poui

et Banquets

noces

e,Orfèvrerie,Pendules

I

R.C.Seine53.252.

BIJOUTERIE-JOAILLERIE

"n,. ----.-. -----

H 3 3

et Photographie industrielle ERNEST

:

Studio

Enface l'Ambigu A TOLS LES SOCIÉTAIRES REMISE DE 10 (Sur présentation discrète de leur.Carte)

æ

ê

æ

: MAISON =-

U,)

;:

1Mc1

~~MRf~3 RD-MBLES U,)

:;:)

-

-

56,

::

1

::

: Spécialité de Déménagements pour Toulouse et vice-versa iiiHiiiiiiitiiiiiiaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitmcxiiiiiuMiiimHitmmiiiHifiiHiMfMiMiiiiMiHifiiiiiiliT

|16,

rue

i

=

^/otiaLèra fa d (à côté du

^Zfiéâtre.)

;.IIIIIUIlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIllItU

:

1

?

&

=

1

--

---

Pourvos

=

Fêtes, Matinées, Bals, etc.

1

Raphaël CHABRIERE

f

"The Flower's Jazz"

E

4, PassageSt-Philippe du Roule

IIIIIIIII III mm,iiiiiiiuii,1,1111,1,1,1

!

HiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiimiiiimiitiiiiiiiimiJiiiiiiimiiiMiiiiiiiiiiiiMiiiiiimi

adreàiez-voui à

j

& militaires)

1-1

Pianiste Chef d'Orchestre

(SainboîlTartia

j

Vaneau,J?ans 6-

(civiL

^iHimiiimiiMiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiinminiinimmnnunmmunp'

1

;

JMLarcliancloii

=

Siège Social 42-44, Rue Orfila (20e) Téléph.Roquette 33-96 s Bureau principal 20, Rue de Cléry, PARIS (2e) Tél. Louvre 09-06

reacle^-Dous

82, Bd de Versailles 21-22 bis, Rue des Carrières

Lemoine

::

Ë

R. GUEUSQUIN & C"

SJ^îprssDOS9ti.euai.oas

:

æ

1P

lE

Photographe

Un bon tailleur

Z

3

ROUSSEAU

Prendre rendez-vous — Téléphone 499 Remise 10% aux membres de la F.F.A.M.C.

>

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlIIIIMIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIMIIIIllllllllllllllMlllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

:

SURESNES (Seine)

j

Maison fondée en 1829

E

1 3

PORTRAITS D'ART

j

ENTREPRISE GÉNÉRALE DE DÉMÉNAGEMENT

!

E

MARLOTTE39p honeTélé "^iiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHaiimiiuiiiiiimiiiiiiiiiiimiiiiiniii,,,,. E

Boulevard Saint-Martin, 31 et 31 bis

C !g:

——

Entreprise Culture générale de tous végétaux — æ 1 générale de jardins — Conifères Rosiers Arbres — g fruitiers, forestiers, et d'alignement-E æ Plantes grimpantee - Asperges Plants forestiers, 1 — Ë tous âges et toutes forces ê ê Spécialité de forts sujets transplantés æ ê 1 CATALOGUE FRANCO SUR VEMAND.t:.

;

Co:)

ht

GPA-ri

la S.O.C.F. dtlaS.O.C.F.

:

-<1: r

93, Rue de Rivolt. PARIS.

Membrede

Henry Godchot

OC

: ME

SOCIAL

H.LIÉBAUT

Orfévrerie,Pendules HerlogeJie, loger i

ê

SltGE

:rr,

=

PRIX TRES MODÉRÉS

Hor

l~ees

EMembre

73, Boulevard Magenta, 73

de

ouPar

PROQRAM

--

Téléphone

t

sur

nnt STÉNO-DACTYLO r-

Lame épaisse, à tranchants courbes Se REPASSE indéfiniment En vente dans les Maisons nous accordant des remises.

Restaurant

-oi

place pour vous apprendre vous plaGe sur E SEMENTS jAMET I correspondance |JBUFFEREAU@MPTABIL|TÉ

APOLLO 1

I etc.JI

TABUS LES

LE RASOIR FRANÇAIS

PARIS (se) il

..-

1

Maison Veuve DUBUC

:

ê

94, Rue De Tocqueville

Z

---

Téléphone

-

PARIS

Wagram '4-43

--

f Z

Remise de o fr. 5o par sacs pour livraison f = de 260, 5oo ou 1.000 ks.suivant quartiers E s Remisespécialepourlivraison importante ê s i Banlieue exceptée =

II

Chantiers du Parc Monceau


contradiction mesurée est nécessaire la que comme stimulant, mais les opposants doivent être de bonne foi et faire en sorte que ne soit pas troublée l'harmonie qui doit obligatoirement régner entre les individualités comme entre les groupements qui forment notre Fédé-

ration. Rapports moral et financier.— Le secrétaire général donne lecture du rapport moral qui est adopté à l'unanimité. Le trésorier général fait connaître dans le détail la situation financière telle qu'elle résulte en fin d'exercice des recettes et des dépenses. Cette situation est également approuvée.

rapports seront adressés à toutes nos associations adhérentes en même temps qu'aux autorités qui ont le droit de contrôle sur notre Fédération. Rapport de la Commission de contfôle. —, Le camarade Lévy, du 69e, en l'absence du camarade Déon, président de la Commission de contrôle, excusé, donne lecture du rapport Ces deux

v

et des conclusions de cette commission. Il demande l'approbation des comptes du trésorier et lui adresse des félicitations pour la clarté deses. opérations. Commission d'action sociale. — Le viceprésident Jourdain dit que notre action au cours de l'année qui vient de s'écouler est parfaitement exposée dans le rapport du secrétaire général et qu'il n'y saurait rien ajouter. Il précise pourtant les efforts faits en vue de la propagande, notamment par la voie du bulletin des anciens combattants et donne quelques renseignements sur nos relations avec le Comité d'entente et les différents groupements d'anciens combattants et de mutilés. Propagande. — Le vice-président Guitter demande que nos efforts de propagande se portent vers la province où un certain nombre d'Amicales régimentaires d'anciens combattants nous ignorent; il émaille sa démonstration d'exemples saisissants et démontre l'importance que prendrait notre Fédération si nous arrivions à grouper les Sociétés de province. Service juridique. — Il rend compte ensuite des 5 réunions du Comité juridique, aucours desquelles le fonctionnement de cet organisme a été arrêté définitivement. Les camarades qui auraient besoin d'une consultation sont priés d'écrire au vice-président Guitter au siège ou à son domicile, 58, rue Saint-André-des-Arts (6e), qui se chargera de leur faire obtenir dans le plus bref délai le renseignement demandé. Maison des anciens combattants. La prorogation dont nous allons bénéficier jusqu'au 1er avril 1926 — puis vraisemblablementjus. qu'en 1931, moyennant une augmentation de 100 — nous donne quelque répit. Néanmoins, la commission de la « Maison des anciens combattants » continue de fonctionner et son attention est retenue par' les locaux vacants qui pourraient nous convenir; c'est ainsi que le camarade Guitter dit qu'il a récemment fait des démarches en vue de connaître l'affectation éventuelle d'une école du 3e arrondissement qui va être désaffectée. Buvette. — Le camarade Walch, trésorieradjoint, fait connaître dans le détail la situation de la buvette tant au point de vue des fonds que des liqueurs en'cave. Il donne des précisions sur la future organisation de cette buvette dès que le vice-président Guitter aura pris tous renseignements utiles quant à la mise en gérance dans les conditions légales. Le président Maurer rassure le représentant des anciens combattants du 31eR.I., qui précise qu'une annonce légale est nécessaire, et à l'unanimité l'assemblée générale donne mandat au Comité-Directeur de faire gérer notre buvette dans les formes légales et par le gérant actuel de notre siège social. Mutualité. — Le camarade Despagne, président de la Mutuelle post-régimentaire, retrace le tableau des avantages de cette œuvre qui pratique l'assurance-vie et l'assurance- décès et permet l'adhésion de la famille du sociétaire. Il se tient touj ours à la disposition

-

ix

des dirigeants de nos associations qui le! convoqueraient afin de renseigner leurs adhé-

rents. Placement gratuit. — Le camarade Fortoul, secrétaire-archiviste, chargé de ce service, fait connaître que 32 offres d'emplois lui ont été adressées; 30 camarades seulement ont sollicité des emplois et il lui a été possible de donner satisfaction à 26 d'entreeux. Comme les années précédentes, le camarade Triboulat s'entend féliciter pour le concours dévoué qu'il apporte à notre service de placement gratuit. Bulletin. — Le camarade Blanchard, gérant du Bulletin des .anciens combattants, notre organe fédéral, vient jeter le cri d'alarme pour que tous nos camarades, dans la mesure de leurs moyens, aident cette publication à vivre. Il signale notamment les difficultés d'obtenir les comptes rendus des associations le renouvellement des abonnefédérées ments. A cè sujet, un certain nombre de camarades font connaître que pour certaines associations, le prix de l'abonnement est compris dans celui de la cotisation et ainsi les camarades membres de l'Amicale sont tous abonnés d'office. Ce moyen est celui qui donne le plus de satisfaction au gérant du bulletin et il est tout particulièrement recommandé à nos camarades dirigeant les associations 1 de la F.F.A.M.C. Secrétariat administratif. — Le président Maurer remercie les rapporteurs des différentes commissions et des services fédéraux et fait connaître que le Comité-Directeur, dans sa réunion d'hier, a décidé l'organisation d'un secrétariat administratif permanent. Son choix s'est porté sur le camarade Fortoul qu'il propose comme titulaire du poste créé. A l'unanimité, l'assemblée générale ratifie ce choix et décide qu'une allocation mensuelle de 300 francs sera allouée au secrétaire administratif pour un service journalier permanent de 14 heures à17 heures. Elections au Comité-Directeur. — Pour compléter le Comité-Directeur, le président Maurer propose comme secrétaire-adjoint, en remplacement du camarade Grolez, démissionnaire, le camarade' Guilhot, secrétaire des A.C. de la 6e D.I. et secrétaire des A.C. des 28e et 228e R.I. Comme trésorier-adjoint, en remplacement du camarade Barutaud, démissionnaire, l'e camarade Walch, président des A.C. des 3°, 105e, 111e, 311e et 412e R.A.L., et déjà porte-drapeau de la F.F.A.M.C.; cômme secrétaire-archiviste, en remplacement du camarade Fortoul, démissionnaire, et passé secrétaireadministratif appointé, le camarade Debelle,

et

R.I. A mains levées et à l'unanimité, les camarades Guilhot, Walch et Debelle sont élus. Observations diverses. — Le camarade Lesenfant, président des A.C. de la T.C.R.P., demande au président quelles seront les garanties du gérant de la buvette. Le président lui répond que celui-ci est toujours gérant du siège social et qu'il doit satisfaire à son service général comme précédemment pour conserver ses fonctions. Après échanges de gérance de la buvette vues, la question de est mise aux voix et est adoptée à l'unanimité moins 3 voix. Le président Maurer répondensuite au camarade Gotrot, présent, au sujet d'une lettre adressée par lui, visant la situation de l'Amicale du 328e R.T. et 14e R.I.T., qui prétend ne pas bénéficier des avantages de la Fédération. Il charge le camarade Gotrot de démontrer leurerreur aux camarades de l'Amicale mise en cause; au besoin, un membre du Comité-Directeur se tiendra à sa disposition pour donner à ceux-ci toute documentation utile. Le président répond également à une lettre du camarade Triboulat, touchant la composition et les réunions des différentes commissions. Le secrétaire général donne ensuite connaissance des différentes commissions. Les noms des camarades qui les composent seront délégué du

32e

la

insérées au prochain bulletin des anciens combattants. Dans une prochaine réunion, la commission de propagande aura à examiner le réglement intérieur modifié et la publication d'une brochure de propagande qui serait surtout destinée aux Amicales régimentaires parisiennes non encore adhérentes ni affiliées comme aux associations de province dont parlait le viceprésident Guitter. Sur la proposition de son président, l'assemblée vote un crédit de 300 francs pour le bulletin des anciens combattants en vue de seconder la propagande entreprise près des associations dissidentes. Cette subvention s'applique à l'exercice 1925-1926-. Le camarade Casset, directeur-adjoint du service des remises commerciales, demande qu'une rubrique soit ouverte dans le bulletin, qui devra faciliter les échanges d'appartements entre les fédérés. Question renvoyée à la Commission de rédaction du bulletin. Correspondance. — Lettre du vice-président de « Solférino » donnant la composition du comité de cette Amicale pour 1926. Lettre du président de l'Amicale des 104 et 304e R.I. qui de société adhérente devient société affiliée. Lettre des « Mixtars ),- association amicale des anciens du 1er mixte de Zouaves et de Tirailleurs. Cette association, réduite à quelques membres, se voit dans la pénible obligation de donner sa démission. Cette démission est acceptée. L e Comité-Directeur examinera la situation de plusieurs Amicale qui, depuis un an ou plus, sont en retard avec le trésor. Ces sociétés seront mises en demeure de régler leurs cotisations ou leur radiation sera proposée à l'assemblée générale prochaine. L'ordre du jour épuisé, la séance est levée à 23 h. 15. Le secrétaire général, L. SAUNIER.

LES AMIS DE LA 52e D.I. L'assemblée générale de la société a eu lieu le24 novembre sous la présidence du colonel

Malapert. Après une courte allocution du président, manifestant sa satisfaction de nous retrouver sympathiquement groupés chaque année, lecture est faite du procès-verbal de la dernière assemblée générale, sans observation. Le rapport moral du secrétaire et le rapport du trésorier, contrôlé par les censeurs, sont approuvés avec témoignages de satisfaction pour la situation financière excellente. Plusieurs vœux émanant des membres sont pris en considération Projet de rechercher un délégué permanent dans la région du Bois de la Tournelle; Projet d'assister chaque année, vers le 8 juin, à une messe de souvenir à Saint-Louis

:

; Projet d'acquisition d'un fanion autour du-

des Invalides

quel les sociétaires se grouperaient les jours de sortie. J1 est procédé ensuite au vote pour les membres sortants. Sont réélus membfes du

:

Comité Le général Mariaux, MM.

Welter.

:

Patarin, Gaudion,

:

Censeurs MM. Lesoing, Nommés. Délégués à la F.N.A.M.C. MM. Nommès, Omon. Le secrétaire A. HOUDINET.

:

AMICALE du 331e R.I. GROUPE PARISIEN La prochaine réunion aura lieu le mardi 5 janvier.1926, à 21 heures, au siège social. Compte rendu de la réunion dUl r décembre 1925: La réunion a'eu lieu sous la présidence de M. de Guillebon. Une quinzaine de camarades seulement étaient présents. Néanmoins nousavons discuté la possibi-


, *

lité d'organiser une tombola à une prochaine réunion et pour cela nous demandons vivement à ceux de nos camarades qui pourraient un lot, si minime soit-il, nous faire parvenir d'en prévenir le secrétaire pour qu'il puisse avoir le temps nécessaire, vu la quantité des Io ts, de faire un appel pressant auprès de tous nos sociétaires afin qu'ils viennent nombreux. Au besoin envisagerions-nous de réunir leurs familles pour donner de l'entrainà ci de la gaieté. Ceci du reste sera encore discuter à notre prochaine réunion en même temps que nous préparerons ensemble, comme les statuts l'indique, notre prochaine assemblée générale. Toutes les suggestions que pourraient nous présenter nos camarades seront retenues et discutées sur le champ, pour pleuvoir les faire adopter par la suite. Après une causerie amicale, la séance fut levée à 22 h. 45.

:

Le secrétaire

SCHNEIDER.

l'occasion de la nouvelle année, le bureau adresse ses meilleurs vœux à tous nos camaiades ainsi qu'à leurs familles. Il espère que cette année nos réunions seront de moins en moins désertées et que chacun fera preuve de bonne volonté en venant de temps en temps revoir leurs anciens camarades de combat, car cette amitié là ne doit pas être délaissée. Nous avons besoin les uns des autres et la solidarité d'une Amicale peut rendre de grands services à tous, sans exception. Pour le Bureau SCHNEIDER. Lé secrétaire L'article concernant le 331e R.I. ayant été omis dans le numéro de novembre de l'Echo des Combattants, nous nous en excusons auprès de nos camarades et reproduisons les avis ci-dessous Nécrologie. — Nous avons eu le regret d'apl'âge de 23 ans, de Jean prendre le décès, Darmé, sergent-fourrier au 21e R.T.N.A., fils de survenu notre sympathique camarade Darmé, combats le 20 août 1925 en Syrie, au cours des contre les Druses. Nous nous sommes empressés d'adresser a notre camarade ainsi qu'à toute sa famille de l'assurance, en cette triste circonstance,sinnotre plus profond respect et de nos plus cères condoléances. Un service ayant été célébré le 21 octobre président en l'église Saint-Ambroise, notre M. de Guillebon y représentait l'Amicale. Le camarade Bengin nous fait part du décès de sa femme survenu le 28 mai 1925. Nous adressons à notre camarade l'expression de notre vive sympathie' pour la perte cruelle qu'il vient d'éprouver. A

:

:

:

à

-

AMICALE du 5e D'ARTILLERIE A PIED Les anciens 5e R.A.P. ont donné avec un gros succès d'affluence et d'entrain leur banquet traditionnel de la Société Barbe, le samedi 5 décembre, à la Garde Nationale. Un bal de nuit avec le Kiky's Jazz termina dignement ces agapes fraternelles. Et chacun s'en fut vers 5 heures se proposant de recommencer la prochain occasion. Le secrétaire. Il11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 11111111111111111111111 ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE Présidé par le général Gouraud,gouverneur militaire de Paris, ayant à ses côtés les représentants de MM. le Président de la République, des ministres de la Guerre, de la Marine et des Colonies; des maréchaux Foch, Franchet d'Esperey et Fayolle; du général Dubail, grand-chancelier de la Légiond'honneur MM. Billando de Castro, représentant Son Altesse le prince de Monaco, ancien officier de chasseurs d'Afrique, membre d'honneur; Barioulet, représentant M. Lucien Saint, résident général en Tunisie; les généraux Henrys, Léandri, Simon et Bucant; Maurer, président de la F.F.A.M.C.; commandant Fabre, président du

à

;

«Burnous», et plusieurs officiers supérieurs, notre 20e banquet annuel qui eut lieu le samedi 12 décembre, à l'hôtel Lutétia, fut des plus réussis. Après un très beau discours de notre sympathique et dévoué président Léon Mousson et une magnifique allocution patriotique du président Maurer, le général Gouraud a pris la parole. Dans une vibrante improvisation, évoquant ses souvenirs de vingt ans d'Afrique, il a, avec une émQtion communicative, retracé la vie du « bled », ses aventures, ses mauvaisjours comme ses joies délirantes qu'y procure la difficulté vaincue. Après avoir rappelé le rôle glorieux joué au Maroc par le général Henrys, H rendit un vibrant hommage au rôle magnifique de la cavalerie pendant la guerre, en a glorifié l'esprit de sacrifice « comme aussi, a-t-il ajouté, l'esprit de discipline qui est la foi des généraux comme elle est celle des soldats». Une conférence du colonel Courtot, chef de la maison militaire du résident général en Tunisie, sur son raid « de Tunis au Tchad » en auto-chenille, a terminé cette belle soirée à laquelle la musique du 5" d'infanterie prêtait son concours. Avant de se mettre à table, le général Gouraud a remis, avec le cérémonial accoutumé, la médaille militaire à notre bon camarade Paul Duboi,s trésorier général, ancien maréchal des logis chef au 1er chasseurs d'Afrique, titulaire de- belles citations. F. M. ANCIENS des 20e et 60° D.I. L'Assemblée générale annuelle a cu. Jieu le mercredi 2 décembre. L'extrait du procèsverbal sera communiqué le mois prochain. La messe annuelle a été dite au Sacré-Cœur le dimanche 20 décembre pour honorer la mémoire de nos camarades morts au champ d'honneur et ceux décédés depuis l'Armistice. Nous avons eu le plaisir de voir que plusieurs camarades et leur famille n'ont pas craint, malgré le mauvais temps, de monter sur la Butte. Convocations. — La Flamme. —> Notre tour de ranimer la Flamme sous l'Arc deTriomphe est fixé au dimanche 3 janvier 1926, à 17 h. Tous les camarades sont invités à y assister avec leur famille. Point de rendez-vous: entrée principale du métro «Etoile». Réunion mensuelle. — La prochaine réunion aura lieu au siège, 28, boulevard de Strasbourg, le mercredi 6 janvier 1926, à 21 heures. Le secrélaire général, L. DÉON. ***

Conseil d'administration pour l'année 1926, à la suite de l'assemblée générale du 2 décembre 1925: Bureau. — MM. Torchaussé Henri (docteur), président, 7, rue Coysevox, Paris (18e) Dubois Louis, vice-président, 60, rue du Plateau, à Vanves (Seine); Bertho Lucien, vice-président, 139 bis, rue Lamark, Paris (18e); Déon Lucien, secrétaire général, 14, rue Rodier, Paris (9e); Marcel, secrétaire adjoint, 152, avenue Court de Versailles, Paris (16e);Stiégler Charles, trésorier général, 22, rue Louis-Blanc, Paris (10e);Clément Gustave, trésorier adjoint, 15, rue Collette, Paris (17"); Contcntin Virtor, commissaire général, 2, square Alice (rue Didot), Paris (14"). Conseillers. — MM. G. Sys, président d'honneur; Fossey, Bonnet, de Gloys, Delaruwière, Duchêne, Germain, Lafontaine, Guénancn, Boulogne,Fabre, Lamontagne, Courtin André. Délégués à la F.F.A.M.C. MM. Torchaussé, président; Déon, secrétaire général; Courtin Marcel, secrétaire adjoint; Clément, trésorier

;

in

adjoint.

-

MM. Etienbled, Commission de contrôle. Huot, Martin, Lesaulnier. Commission de propagande et des fêtes.

-

Bertho, vice-président, président; Courtin Marcel, secrétaire adjoint, secrétaire; Fabre, Fossey, Germain, Courtin André, Lelagadec. Le secrétaire général, L. DÉON. MM.

ANCIENS du 100e R.I. Le banquet du 100eR.I. du 5 décembre 1925, fut une fête particulièrement bien réussie. Nombreux étaient les camarades venus avec leur famille et les dames demoiselles, aux gracieuses toilettes, donnaient une note gaie à notre réunion. Plus de 130 personnes participaient au banquet donné dans la salle de l'Hôtel de Foyer, artistiquement décorée. Notre président Avril, assiste de ses seconds, avaient bien fait les choses: excellent dîner, agréable concert, enfin bal brillant et plein d'entrain. On a dansé jusqu'au premier métro du dimanche matin! Le président Avril, à la fin du banquet, a proroncé un discours que nous reproduisons plus loin. En termes chaleureux, Avril, si dévoué à notre association, a choisi pour thème: « La Solidarité »: Discours, in-extenso, d'Avril Mesdames, messieurs, Chers camarades, Ma fonction de président, que vous avez bien voulu me renouveler pour la quatrième fos, me procure ce soir l'agréable honneur de vous adresser au nom de votre Association, mes sincères souhaits de bienvenue. Je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation qui vous a été adressée, en assistant en aussi grand nombre à notre fête de ce soir. Me faisant votre interprète, je remercie tout particulièrement le directeur et les membres de la Société artistique, lyrique, chorale et instrumentale des Grands Magasins de la Samaritaine qui ont bien voulu nous prêter leur gracieux concours pour jeter un peu de gaieté à notre fête, et MM. le colonel Beaulieu, Plantade, Delcaire, le capitaine Céret, le commandant Loncesseur, les capitaines Hivet, Grangeron, M. Besson fils, étudiant en pharmacie, qui voudra bien remercier son cher papa de l'avoir délégué à notre banquet, soyez donc le bienvenu, mon cher camarade. MM. le docteur Longevialle, les lieutenants Poncelet, Persoire, Torrès, etc., d'avoir bien voulu nous honorer de leur présence, nous donnant ainsi un gage précieux de bienveillance. Leur présence est un grand réconfort et un témoignage de haute estime envers notre Association. Je salue et remercie, nos chers camarades, leurs familles et leurs amis. Mes chers amis, Permettez-moi avant d'entendre nos artistes (que nous avons tous hâte d'applaudir) de vous causer très succihtement sur la solidarité. Qui de nous ne se souvient de la fable intitulée: « Le Songe », de Sully-Prud'homme. Je récitais tout dernièrement les premiers vers: « Le laboureur m'a dit en songe, fais plus. Gratte la « ton pain, je ne te nourris sème, et le maçon m'a dit: prends « terre et la truelle en mains. » J'évoquais par la « pensée tout le problème, toute la solitude de cet homme, imagé par le poète. Puis le réveil tout heureux du songeur en constatant que les métiers bourdonnaient, que les champs étaient semés. Ceci nous dépeint mieux que nul autre exemple, le degré de solidarité qui doit exister entre tous les hommes. Pour nous, la solidarité pratiquée par notre Association doit être le lien qui unit dans un même sentiment d'entr'aide les camarades. C'est cet élan généreux de un pour tous et de tous pour un qui engage tous les membres de notre groupement vis-à-vis de nos camarades sollicitant notre appui. La solidarité se manifeste à toute minute de l'existence. Dès son entrée dans la vie, l'enfant en reçoit les bienfaits. Le père, la mère, les membres de la famille, les amis lui

et


en apprennent les premières notions. Plus tard, à l'adolescence, la solidarité se manifeste à l'école par le maître, par les camarades. Devenu homme, la solidarité journalière continue à se manifester au régiment, par les mille petits services; à l'atelier, au

bureau. Plus près de nous, nous en avons vécu l'exemple, nous avons connu la solidarité du champ de bataille, le coude à coude du camarade. Là encore, plus que partout ailleurs, elle se faisait mieux sentir. Fantassins, nous avions besoin des camarades artilleurs, du génie, de l'aviation, puis des divers services si utiles de l'infirmier, du brancarder, les camarades de l'intendance pour notre ravitaillement, la poste, ce service de l'arrière qui nous apportait par ses distributions de lettres, de colis, un peu de joie, un peu de réconfort à notre pénible situation. Pensons également à nos amis les cuistots. Tous ces camarades ont concouru à la Victoire. Chacun d'eux jouait son rôle dans la place assignée de la grande tragédie. Maintenant nous pratiquons entre nous l'entr'aide que nous nous devons entre anciens du brillant régiment du MOI. Nous avons le devoir, anciens combattants, de montrer l'exemple, au 100e; nous devons être des éducateurs. Reprenons la bonne humeur, la saine gaieté, manifestons notre joie par les services que nous pouvons nous rendre. Je tiens à ce sujet à remercier les membres du Comité, les camalades Vif, trésorier, toujours sur la brèche; l'infatigable Moreau; le sympathique secrétaire Mareuil toujours avec le sourire, le dévoué vice-président Pioton, qui ne cesse de nous prodiguer conseils et consultations; Trottier qui, la partie semblant perdus, sait faire donner les réserves, et j'en passe. Je remercie également les nombreux anonymes bienfaiteurs de notre Amicale. N'ayons aucune amertume, dans notre cœur, chassons-en les moindres parcelles d'égoïsme. Que le bonheur, l'évçnement heureux survenant à nos camarades soit pour nous une joie, une satisfaction. (Je vous propose d'ouvrir un ban pour le camarade Moreau, médaillé militaire, sept citations) qui vient de se marier il y a quelques jours. Toutes nos félicitations aux jeunes époux. Voilà la seule façon de faire distinguer l'ancien combattant. Appliquons toujours la devise: « Aimons-nous. Aidons-nous >•. Je manquerais à un devoir qui pour nous est sacré, si je n'évoquais la mémoire de nos glorieux camarades morts pour la France. Mesdames, mes chers camarades, je vous invite à vous lever et à vous recueillir pendant quelques secondes. Mes chers camarades, en vous félicitant de votre attachement au groupement des Anciens Combattants du 100e, je vous adresse mes vœux pour vos familles, pour vous et j'ajouterai pour la prospérité de notre belle Association. Adoptons également la devise de nos anciens alliés belges « L'union fait la force ». C'est encore une forme de solidarité qui permettradefaireprospérernotre Association.

Les joyeux camarades de la Samaritaine promettent de prêter leur concours. Le comité du 100e transmet à tous les artistes de. la Société lyrique, chorale et instrumentale des employés des grands magasins de la Samaritaine qui, sous la distinguée présidence de M. E. Charles, assisté de M. Bourgeois, vice-président; Jacoppi, Guinet, Delclaux, Dumetz, secrétaires et trésoriers; MM. Caffenne, chef d'orchestre; Cochard, directeur artistique; Caron, régisseur. Sans oublier les charmantes artistes Mlles Morin et Muty, qui surent nous charmer de jolis couplets, et MM. Binet, Schiffaner, Beau, Gillot, Cochard et Caron, ses plus chaleureux remerciements. Nos compliments vont particulièrement à l'orchestre, composé des excellents artistes Gascon, Tixier, Violet, Clausse, Sinet et Vernet. Sans oublier Mme Violet et Mlles Violet et

Lemercier.

trésorier appelle l'attention des sociétaires sur les-cotisations année 1925 en retard. 11 fait un pressant appel à la camaraderie des sociétaires pour lui éviter des lettres de Le

rappel. Etaient présents, les camarades: colonel Beaulieu, capitaine Clérel, Avril, Carré, Delcaire, Faugeras, Moreau, Pelletier, Plantade, Mériguier, Florentin, Battu, Marneil, capitaines Hivel, Grangeron; commandants Lancesseur et Tarrade, docteur Longevialle, Mas, Josson, Trottier, Pioton, Praneuf, Catrise, Foucher, Desbrosses, Roche, Lachaud, Torrès, Vif, Poncelet, Benaut, Persoire, Chauvin, etc. S'étaient excusés docteur Perdrizet, capitaine Boucher, capitaine Simonnet, lieutenant Buisson, Vidal, de Courrière, Vérault, Gallet, pharmacien. Mandat-carte au nom de M. Vif,trésorier général, Amicale anciens du 100e R.I., 4, boulevard de l'Hôpital, Paris (5e).

:

«

LES BIGORS

»

Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale Réunion du 5 décembre 1925 La séance est ouverte à 20 h. 45 par le président Minault. Etaient présents,les cama-

:

rades Aubrun,

:

Boéchie, Dektheil, Epeaux, Gavillot, Minault, Ritter, Tiget, Tri-

janvier 1926, à 20 h. 45, au siàge social, 28, boulevard de Strasbourg. Le président, Lesecrétaire, 9

MINAULT.

H- RPPXTTV «

LE BURNOUS

Il

L'assemblée générale annuelle de l'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis, a eu lieu le 9 décembre sous la présidence du commandant Fabre, assisté de tous les membres du comité. Après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière réunion, il a été donné èonnaissance de 23 adhésions nouvelles, reçues depuis le mois dernier, puis de la correspondance. Dans cette dernière, à signaler une lettre de remerciements du général Durand, commandant la cavalerie d'Algérie, pour les félicitations adressées à l'oècasion de sa promotion. Le président, ensuite, dans un rapport moral, passe en revue tous les événements survenus au cours de l'exercice écoulé, en faisant ressortir la marche ascendante de l'Association, qui a eu la satisfaction en 1925 de recevoir de très nombreuses adhésions. Par contre, les opérations de guerre au Maroc et en Syrie lui ont fait subir des pertes; celles actuellement connues s'élèvent à 30. Le rapport fait également mention du magnifique succès remporté par le banquet annuel de l'Association, la réception du 1er escadron du 6e spahis, le 8 mai, au mess de l'Ecole Militaire; la part prise par « Le Burnous au rétablissement de l'indemnité de fonctions aux troupes du Maroc, l'envoi au maréchal Lyautey de 500 fr. pour les blessés, etc. Puis en l'absence du trésorier, malade depuis plusieurs mois, M. Albrand lit àsa place le rapport financier, qui fait ressortir malgré un accroissement de dépenses, une situation prospère et entièrement satisfaisante. Ces deux rapports sont approuvés à l'unanimité. L'ordre du jour portant renouvellement du Comité arrivé à l'expiration de son mandat, il est procédé aux élections. A l'unanimité, le Comité sortant est réélu. En voici la composition: Président: commandant Fabre; vice-présidents: capitaine Frank-Puaux et lieutenant Albrand; secrétaire: adjudant Claverie; secrétaireadj oint: lieutenant Bind; trésorier: lieutenant Martin; trésorier adjoint: lieutenant Sabatier; porte-étendard: maréchal des logis Flament; délégués: MM. Gibon, Grillot, Ramade, Tavernier.

»

boulat, Verner, etc. Excusés Ameline, Fourny. La parole est donnée au secrétaire pour la lecture du procès-verbal de la dernière séance, qui est adopté à l'unanimité. « SEBASTOPOL » Le président donne des nouvelles de notre vice-président Fourny, dont la santé s'est amé- (Anciens des 74e et 274e R.I. et 22e R.I.T.) Réunion mensuelledu 9 décembre 1925: liorée. Plusieurs camarades ont été le voir et Notre satisfaction est grande de voir le lui ont porté les vœux de complet rétablissement que nous continuons à former pour lui. général Schmitz, remis de son indisposition, Le président donne lecture de la correspon- venir reprendre place au milieu de nous. Aux compliments exprimés par le président, le dance Lettre du Comité de la Flamme incitant la général répond en disant tout le plaisir qu'il Société à se faire représentée à la réunion éprouve à se retrouver parmi ses amis du qui aura lieu le 10 janvier, à 9 heures du 74e R.I. A propos du procès-verbal de novembre, le matin; un camarade sera délégué. Lettre du « Journal des Coloniaux et Armée président rappelle qu'un certain nombre d'aColoniale », signalant que l'abonnement est bonnements aux Echos des A. C. sont parveterminé. Le réabonnement est accepté à l'una- nus à expiration il demande aux sociétaires de les renouveler en versant 3 francs au secrénimité. Ces paroles ont été vivement applaudies. La matinée dansante dont l'organisation a taire-trésorier. Le colonel Beaulieu, qui fut avec ses poilus été décidée aura, lieu dans les salles de la Plusieurs camarades expriment le vœu que du 100e R.I. dans les bons jours comme dans FS.F.A.M.C. le dimanche 7 février 1926. l'abonnement ait pour point de départ une les mauvais, a en quelques mots émus dit Le Conseil se réunira incessamment pour date déterminée, la même pour tous les sociécombien c'était pour lui un plaisirde se trou- fixer le prix des cartes et les derniers détails taires, par exemple: 1er novembre ou 1er janvier. Cette proposition, mise à l'étude, sera ver parmi nous. d'organisation. A écouter la voix vibrante de notre colonel résolue lorsqu'on connaîtra les diverses dates La séance est levée à 22 h. 30. Adhésion aux nouveaux statuts. que nous entendîmes souvent aux coups durs Les so- d'abonnement, d'après les listes de l'éditeur: — de Reims. Vouziers. il s'éveillait en nous ciétaires qui n'ont retourné leur il sera alors possible d'unifier, dans le sens pas encore l'écho de bien des souvenirs. adhésion aux nouveaux statuts sont priés de demandé, après entente avec celui-ci. Le président fait également connaître qu'il le faire sans retard. Il est également proposé que la cotisation organise un concert suivi d'un bal de nuit Convocation. — Le premier samedi de jan- à la Société, qui est de 7 francs, soit relevée dans la première quinzaine de mars, au profit vier étant le lendemain du jour de l'An, la à 10 francs, afin que le montant de l'abonnede la caisse de secours; prochaine réunion est reportée au samedi ment aux Echos des A. C. soit compris dans

:

:

:


dames, les cris de joie des enfants, et la belle humeur répandue sur tous les visages auront été pour lui la plus belle récompense, celle que nous lui souhaitons d'ores et déjà pour l'année prochaine. Le secrétaire. Mes chers amis, Permettez-moi de vous dire combien nous avons été touchés du geste généraux que vous avez eu faveur de notre Arbre de Noël. Vous avez contribué à l'éclat et à la réussite de cette fête. C'est du fond du cœur que nous vous en remercions. Grâce au dévouement de nos organisateurs, qui sous l'impulsion du camarade Mallère,président de la commission des fêtes, cette réunion de famile connut cette année un succès encore plus grande que l'an dernier. Je ne vous cacherai pas que ce fut un grand réconfort pour ceux qui s'en sont occupés que de constater que chacun tenant à la réussite de cette fête d'abord par un don généreux puis par sa présence et celle de sa famille. Je suis certain d'être votre interprète à tous en remerciant bien sincèrement notre camarade Mallère ainsi que les dames et camarades qui nous prêté leur concours. Je remercie nos présidents d'honneur du plaisir qu'ils nous ont fait, non seulement en étant des nôtres, mais encore en voulant bien présider cette fête. Je remercie notre camarade Guitter, viceprésident de la Fédération, qui représentait auprès de nous le Comité-Directeur de la Fédération et qui rapidement nous en a expliqué l'utilité et les bienfaits. Je remercie nos amis du 66e qui en la personne de leur président et de quelques membres de leur comité, venaient nous rappeler la grande et fraternelle amitiée qui nous a toujoursunis aussi bien sur le front que dans nos réunions familiales. Je remercie « Les Poilus de Montreuil qui en la personne de leur président nous ont également fait connaître combien il était précieux de se sentir unis entre anciens combattants. Aux « Sans Tabac et aux « Poilus de Montreuil nous adressons nos sentiments de fraternelle amitiée. Je remercie les membres du Comité par la bonne collaboration qu'ils m'ont apportée au cours de l'année 1925 et en particulier notre camarade secrétaire Merle qui par ses compterendu mensuels pleins d'à-propos nous tient au courant de la vie de notre Amicale, et aussi notre camarade trésorier Debelle qui, par sa bonnè gestion, nous rend en fin d'année une situation financière aussi florissante que possible. C'est grâce au dévouement de chacun que notre société prospère et que chaque mois nous inscrivons de nouveaux adhérents. Cependant il existe encore un bon nombre decamarades anciens des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T. qui ignorent l'existence de notre grande famille. Il est donc du devoir de chacun de faire autour de lui une propagande intense afin que les nouveaux viennent encore enplus grand nombre. Nous comptons sur la bonne volonté de chacun et d'avance nous yous en remercions. Avant de laisser la place à notre rédacteur habituel, notre camarade Merle, permettez-moi de remercier nos camarades et leur famille qui assistent régulièrement à nos réunions mensuelles. A ce sujet je vous demande, mes chers amis, d'y venir encore plus nombreux, car plus nous serons, plus notre camarade Mallère aura de cœur à nous organiser des réunions qui seront fort intéressantes à tous points de vue. Il est donc de votre devoir de bons camarades de faire, chaque 2emercredi du mois, tout votre possible pour être des nôtres. La prochaine réunion a lieu le 13 janvier, et c'est en même temps l'assemblée générale. Aussi je vous donne rendez-vous à toutes et à tous à 20 h. 45, Brasserie du Pont-Neuf. L'année 1925 se termine; nous voici au

»

»

»


seuil de 1926, aussi, mes chers camarades, veuillez accepter ainsi que vos familles nos meilleurs vœux et souhaits pour la nouvelle année et celui que notre grande famille continue sa marche ascendante. Lf président, Marcel LASSERON. RANCOURT-VERDUN » « (Anciens des 151e et 351e R.I.) L'assemblée générale des Anciens des 151e et 351e R.I. s'est tenue le 12 décembre 1925, à 19 heures, au siège social, 4, rue Saint-Laurent, Bouletgénéral le M. de présidence la sous Desbareau, membre d'honneur de l'Association. Etaient présents: capitaine Robert, capitaine Bazaille, lieutenant Henneton, lieutenant Belleville, lieutenant Martin, lieutenant Lorentz, Andocteur Minkowski, lieutenant Bourgoin, Michel, court, Bloch, Bouchaud Léon, Bouchaud Bajard, Caroit, Chapart, Coussin, Dautruche, MarFourez, Gohin, Jacobs, Maître, Michaut, .tin, Mathis, Pector, Robert Emile, Storm, Tobi, Varlet, Veillas, Mayer, Godefroy. général Moisson, général Deville, Excusés commandant de la Ruelle, Ducatel, Lenfant, Le Quintrec, Béségher. > Bourgoin, Lieutenant Nouvelles adhésions.— 151e. ex-sergent au 151e, et Godefroy, du procès-verbal Le secrétaire donne lecture du adopté de l'assemblée générale de 1924, qui est

par le manque d'empressement qu'ont montré la plupart de ceux auprès desquels nous avons fait une démarche, pour leur demander de collaborer d'une façon active à l'établissement à Lille d'un comité de direction qui prenne l'initiative d'une première réunion constitu-

tive.

Le président,* en quelques mots émus, rappelle la carrière glorieuse de notre camarade, le lieutenant Chauveau, tombé au Maroc, et l'associe, dans nos pensées, à nos camarades morts à nos côtés pendant la Grande Guerre. Le président remercie les camarades d'être venus nombreux à l'assemblée générale. Il fait l'éloge de ses collaborateur du comité de direction, qui ont eu à cœur de transmettre à tous nos adhérents bulletins et convocations toujours en temps voulu. Le président avant de terminer son allocution a fait appel aux camarades qui, en tant

ration, a associé la Fédération à notre belle réunion et nous a offert tous ses vœux de

prospérité.

Une photographie de l'assemblée été prise. Les camarades qui en désireraienta exemplaire sont priés de s'adresser au un camarade Ilobert, 36, rue d'Hauteville, qui centralise les commandes. Le prix de la photographie est de 4 francs. Nous avons appris avec plaisir notre camarade Huriervient d'être père que de petits garçons. Nous lui en exprimons ici deux tes nos félicitations avec tous nos vœux toupour l'avenir des jeunes héritiers. Nous avons, par contre, étaient avisés du décès du père de notre camarade Le Quintrec, auquel nous adressons toutes nos condoléances pour le deuil cruel qui le frappe. Notre prochaine réunion se tiendra à notre siège social, Brasserie Andrès, 4, rue SaintLaurent, le vendredi 8 janvier 1926, à 21 h. Le Comité direction.

qu'anciens combattants, doivent proposer en exemple à leurs concitoyens l'esprit de solidade rité qui nous unit et les engager à nous imiter, en faisant revivre l'esprit de concorde nationale pour que notre pays sorte victorieux de « LA MARJOLAINE Il l'ère de difficultés financières où il se débat (Anciens du 27e Dragons) et dont il ne triomphera que par l'union de « La Marjolaine » a tenu sa tous ses enfants. 12e réunion le dimanche 13 déLe président fait part également des décicembre, sous la présidence sions -prises par l'assemblée générale de la commandant de Courson de la Fédération, qui s'est tenue le 8 décembre et Villeneuve. à rendu les Echos dont le compte paraîtra dans Dès 10 heures, de nombreux anciens comprésident, remercie M. Robert, Le capitaine janvier. de. voulu bien battants se réunissaient pour saluer, au Musée d'avoir Boulet-Desbareau général le demande, silence A minute de est sa une l'asl'assemblée et de l'Armée, notre cher étendard du 27e Dragons de présidence accepter la de observée souvenir des camarades nos et assister à la en du Anciens des attachement dite, messe sincère en l'église Saintdu de régiments Association morts deux et notre sure d'appartenir a ce Louis, à l'intention des officiers, gradés et 351e qui ont eu l'honneur la Patrie. pour colonel. cavaliers morts pour la France et des memle était lorsqu'il en beau régiment Après un exposé de la situation financière bres décédés de la Société. Remarqués dans bienvenue camala au également adresse Il magistralement fait par notre trésorier, le rap- l'assistance recueillie: MM. les généraux BuisFranFédération la délégué par Fortoul, rade Comité- port moral et le rapport financier sont mis son et Mariaux; MM, les généraux de Partonrenouveler de au demande lui çaise et aux voix et adoptés à l'unanimité. La radia- neaux et de Magy et le représentant de la Directeur et à son président, notre cher camation qui de quelques membres qui ont négligé de F.F.A.M.C. s'étaient excusés. MM. Bourette et d'affection sentiments les rade Maurer, malgré une Licvens se firent entendre pendant l'office. leurs cotisations arriérées famille l grande la payer à Association unissent notre mise en demeure formelle est également apcapitaine Après un banquet des plus cordiaux qui le M. également prie Il fédérale. de remer- prouvée. réunissait 60 anciens combattants du 27e, une Division, 69" la de délégué Mangin, s associé la d'avoir Berdoulat Le président ayant demandé de ne pas voir matinée dansante pleine d'entrain avait amené général le M. cier dans les salons Bonvalet une nombreuse assisde réunion. 1926, mandat et renouveler cette perà son pour Division 69e qui se livra jusqu'à près de 7 heures Le président espérait avoir cette année en- mettre ainsi de faire présider l'Association tancejoies des fox-trotts et des tangos anx sons d'accueillir à notre comme il a été convenu à tour de rôle par aux honneur grand le core excellent jazz dirigé avec maestria par Association notre président d'honneur M. le un ancien du 151e et du 351e, un nouveau d'un général Moisson. Mais retenu à Lille par une comité est élu. Il est composé comme suit sur M.ABournadet. l'issue du banquet, les membres présents notre président la proposition de M. le général Boulet-Desautre réunion qu'il préside, s'étaient constituée en assemblée générale et, d'honneur n'a pu être des nôtres, et le prési- bareau, qui a pris la présidence pour cette après avoir renouvelé leur bureau, avaient voté dent se fait l'interprète de tous les cama- élection Président: capitaine Bazaille; vice-président: à l'unanimité l'envoi d'une somme de 100 fr. rades pour déplorer ce contre-temps. Il ne lieutenant Henneton; secrétaire: Chapart: se- au journal La Liberté pour l'arbre de Noël des manquera pas de transmettre à M. le général Poilus du Maroc, et approuve éproucrétaire Robert trésorier: regrets adjoint: Gohin; les avons toujours à nous que tous Moisson l'unanimité — l'ordre du jour suivant ï vés de son absence et de lui renouveler l'assu- Emile; trésorier adjoint: Pector; conseiller et conseiller profond dévouement. lieutenant et « La Marjolaine, Amicale des anciens comBelleville; notre de censeur: rance « battants du 27e Dragons, 28, boulevard de Le président rend compte du développement censeur: Ancourt. Strasbourg, à Paris, réunie en assemblée réconfortant de notre Association pendant En outre, il est décidé de créer le poste de « générale le dimanche 13 décembre 1925, 1925. Le nombre de nos membres est passé à secrétaire général, qui est confié, aux acclama- « adresse aux officiers, gradés et soldats fran135. Il indique que nous avons eu la satis- tions de tous, à notre cympathique et si dévoué u « çais de toutes armes qui combattent actuelfaction d'enregistrer l'adhésion d'un nouveau camarade Mayer, secrétaire sortant. lement aux Maroc et en Syrie, l'expression membre d'honneur, M. le général Deville, qu'il Pour se tenir en liaison avec la 69e Division, « de sa profonde et reconnaissante admiration aurait été heureux de saluer parmi nous ce à la demande du capitaine Bazaille, nouveau « et de « sa fraternelle sympathie.» soir. Il donne lecture de la lettre que M. le président, le capitaine Robert est désigné. faire général Deville lui a adressée pour Le nouveau président, prenant la parole, repart de l'impossibilité où il était de se trou- mercie les camarades de la preuve de sympa« LA MOSELLE » réunion. Il notre Paris à se thie propose pour viennent de qu'ils lui témoigner ver en con(Anciens des 149e et 349e R.I.) Deville général de la le M. fiant de remercier symà à celui Assofondé leur qui nouveau a exprimer de lur témoigne et ciation le soin de les guider. Il exnose en pathie qu'il nous Assemblée générale du 12 décembre 1925: combien nous sommes fiers de le compter au quelques mots le sens dans lequel il désire Le samedi 12 décembre 1925 eut lieu l'asnombre de nos adhérents. La ratification de que tous collaborent pour développer l'entraide semblée générale annuelle de « La Moselle », M. le général Deville comme membre d'hon- mutuelle et assurer la défense des droits des au siège de la Fédération, 28, boulevard de du lieutenant anciens combattants, des mutilés, des veuves Strasbourg. neur et de M. Dieudonné et Collard, du 162e R.I., comme membres bienfai- et des orphelins. La séance est ouvrete à 21 h. 30, sous la teurs, est votée à l'unanimité. A l'issue de cette réunion, une grande partie présidence de M. Chappuis. Un certain nombre Le président, après avoir passé en revue les des membres présents et leurs familles se sont de camarades, moins toutefois nous pouprincipales manifestations de l'activité de no- réunies en un diner amical à la fin duquel vions l'espérer, avait répondu à que la convocation tre Association pendant l'exercice écoulé, fait M. le général Boulet-Desbareau a retracé ra- du bureau. Plusieurs excuses communiquées des vœux pour que la création qui a été pro- pidement le rôle particulièrement remarquable soit par lettres, soit verbalement, augmentent jetée d'une filiale pour la région du Nord soit joué pendant la guerre 42e Division, à un peu l'effectif des membres qui ont pensé la par un fait açcompli en 1926. Il fait appel aux laquelle appartenait le 151e et la carrière glo- à notre réunion. Le président rend compte ensentiments de camaraderie des anciens de cette rieuse de son cadet le 351e, qu'il a eu l'hon- suite de l'exercice qui s'achève. région pour que cette fondation, qui donnera neur de commander et dont il gardera un Les-charges augmentants, l'assemblée décide Association, un regain d'activité à notre ne souvenir impérissable. le droit d'entrée pour les nouveaux memque l'a été jusqu'ici soit pas entravée comme elle Notre camarade Fortoul, délégué de la Fédé- bres seraporté à 3 francs.

:

du

l'unanimité.

:

-

lui


Les nouveauxsoéiétaires âgés de 45 ans et plus ne pourront être inscrits qu'au groupe de l'Amicale, la section secours mutuels ne pouvant les admettre à cet âge. Il est décidé que le service des Echos des Anciens Combattants sera continué à tous les

sociétaires. N'ayant eu aucun décès à déplorer cette année, le secours en cas de décès sera maintenu à 1.000 francs pour 1926. Le trésorier Drouin donne connaissance de la situation financière de la Société qui est satisfaisante; l'encaisse au 12 décembre 1925 étant de 1.528 francs, alors qu'au 14 décembre 1924 il était de 1.304 fr. 40. Le secrétaire Duval après avoir donné lecture du procès-verbal de l'assemblée générale du 14 décembre 1924, qui est adopté sans boservations, fait un compte, rendu moral de l'année écoulée. La situation numérique de la Moselle s'est maintenue grâce à de nouvelles adhésions qui vinrent combler les radiations prononcées pour non paiement des cotisations; le secrétaire remercie vivement au nom du bureau de « La Moselle » tous ceux qui ont régulièrement assisté à nos réunions mensuelles et il constate avec plaisir que les Echos des Anciens Combattants ont été pour tous un organe de liaison apprécié, qui a permis, à ceux que leurs occupations ont tenu éloignés de nos réunions, d'être au courant dela vie de notre Société. M. Chappuis fait part ensuite de son désir de quitter la présidence et de prendre un peu de repos. En remerciement de ses 20 années de présidence dévouée à « La Moselle », le commandant Hassler, en une de ces harangues délicates dont il a le secret, remet au camarade Chappuis, au nom 8e la Moselle, une plaquette d'argent en témoignage de reconnaissance.

Floriot, président honoraire, fondateur de la Moselle, tient à s'associer à cette manifestation toute de sympathie envers notre dévouéprésident, et tous se joignent à lui pour exprimer notre entière gratitude. La proposition faite par le commandant Hassler de nommer M. Chappuis président d'honneur de la Moselle est yotée par acclamations. Un bureau provisoire constitué par les camarades Petit, Borge et Duval, procède uax élections pour le renouvellement du bureau. Sont alorsélus par acclamations l'unanimité: président, Duval; vice-présidents, Husson et Mauquy; secrétaire, Barge; trésorier, Drouin; assesseurs, Lévy, L'Horisson et Petit; délégués à la Fédération, Duval et Lévy. Le nouveau président Duval remercie vivement les membres présents de l'avoir désigné à cette fonction et espère que sous sa'direction la Moselle continuera à prospérer grâce à l'appoint de nouveaux membres et à la fidélité des anciens. L'exemple de ceux qui comptent 25 ans de présence à « la Moselle » doit être suivi. Avant de se séparer, il rappelle que la Société doit se rendre en groupe aux Invalides le dimanche 20 courant pour y visiter Musée de l'Armée. La séance est levée à 22 h. 30. M.

à

le

A Malgré une pluie persistante, un noyau de fidèles étaient au rendez-vous le 20 décembre, à 10 heures, puor la visite au Musée de l'Armée. Sous la conduite du lieutenant Villemin, délégué spécialement à-cet effet par le général Mariaux, gouverneur des Invalides, la visite commence par la salle des drapeaux, sanctuaire.de gloire émouvant où l'on se sent très loin des vilenies extérieures. Le glorieux drapeau du 149e que nous pensions saluer au cours de cette visite n'est pas parmi ces reliques sacrées. Le lieutenant Villemin nous apprend alors qu'il est conservé par les soins du corps mobi-

lisateur qui doit faire renaître le 149e en cas de besoin, et c'est un joie pour nous de penser que à l'heure du danger notre beau régiment dissous répondrait quand même Présent en se groupant autour de son étendard à résille d'or. Puis c'est la visite, trop courte, mais si intéressante, des principales salles de ce splendide musée. Et après la visite du tombeau de l'Empereur, nous quittons ce sanctuaire, non sans avoir remercié vivement l'aimable lieutenant Villemin dont l'érudition n'a d'égale que le dévouement et l'amour qu'il consacre à ces inestimables reliques de nos gloires les plus pures. Et pour terminer, un déjeuner intime permis à quelques camarades toujours fidèles de prolonger un peu cette réunion qui servira

:

!

d'exemple. Le bureau, en rappelant que la prochaine réunion aura lieu le samedi 9 janvier 1926, à 21 heures, au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg, adresse à tous les membres de la Moselle et à leur famille ses vœux les meilleurs pour la nouvelle année, et souhaite que 1926 soit favorable à chacun et prospère pour notre Société. ItlIlllllilllllllllEIIIIItlIIIMIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIlllllllllllllllllllllll

bien écrire à notre président en lui indiquant la question à poser, ef il fera le nécessaire immédiatement. Nous sommes heureux à cette fin d'année de constater que le nombre de nos camarades, s'il n'a pas augmenté, s'est bien maintenu, et nous adressons à tous nos meilleurs vœux pour la nouvelle année; souhaitant qu'ils réussissent tous dans leurs aspirations, et qu'ils fassent de la propagande pour notre Amicale. Nous devons tous désirer qu'elle se développe. iiillllIliiiiiiiiillllllltlllliilllllilliIlNilliiiilliilllliiiisiilliiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiir ANCIENS du 3e MIXTE Z.T. et 6e TIRAILLEURS DE

MARCHE

Réunion du

décembre 1925: La séance est ouverte à 21 h. 30 par le président qui sonhaite, la bienvenue au docteur Lefèvre, médecin-major d eler classe, ancien médecin-chef du 3e Mixte, retour du Cameroun et du Tchad, actuellement médecinchef du 310e d'artillerie coloniale, à Rueil, qui s'est fait un.plaisir de reprendre contact avec les anciens combattants du 3e mixte; M. Perrin, d'Autun (Saône-et-Loire), qui faisait partie de l'équipe du canon de 37 au 1er bataillon du 3e mixte, très heureux de revoir et serrer la main aux ancienscamarades. La date du banquet annuel est fixée en principe au samedi 20 février, à 19 h. 30, à la Taverne du Nègre, 17, boulevard Saint-Denis. Le prix de la carte est fixé à 20 francs. Une lettre sera adressée à tous les adhérents en les priant d'adresser leur adhésion en temps utile au trésorier, M. Augis, 32, rue x Lafontaine, à Paris (16e). M. Augis rend compte de la situation financière de la Société et invite les camarades à effectuer le payement des cotisations pour 19

ANCIENS du 264e R.I. Notre réunion du 16 décembre a été peu nombreuse, nous n'en accusons que le brouillard intense qui régnait. Nous sommes contraints de remettre l'assemblée générale à la prochaine réunion du 20 janvier. La date du banquet que nous comptions fixer en février sera donc reportée en mars. Nous avons eu le grand plaisir d'avoir parmi nous le docteur Mouchard, retour de Meknès, actuellement à Versailles nous avons été heureux d'évoquer avec lui de nombreux souvenirs. Notre camarade Bayon devient un fidèle de 1926. Tous les camarades présents ont immédianos réunions, et nous l'en félicitons. Beaucoup de nos camarades nous adressent tement payé leurs cotisations et donné leur de leurs nouvelles. Citons-en quelques-uns: adhésion aù banquet. Sur la proposition du président, une lettre Le colonel Roux que le docteur Mouchard souhaiterait de voir un jour parmi nous; nous de félicitations sera adressée au général Naucommandant en chef les troupes du Manous sommes joints de grand cœur à lui pour lin, président d'honneur de la Société Amicale former ce souhait, et serions heureux qu'il roc, du 3e Mixte. se réalise. La séance est levée à 22 h. 30. Oriard, Bernardin Roger, le docteur Designolle, Rysto, Chenard Joseph, Poindessous, Le président, H. DÉCHAR. Bérard Jean, docteur Marty, Filizzola, d'Oudjda; Moreau Emile; Proust, de Casablanca, nous iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiijimiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiix ANCIENS des 2e et 2e bis RÉGIMENTS envoient avec leur cotisation, leurs meilleurs DE ZOUAVES souvenirs pour les camarades; ils seraient Séance extraordinaire du 19 décembre 1925 heureux que nous leur parlions et des uns et La séance est ouverte à 21 h. 15, sous la des autres; nous nous empresserions de leur donner satisfaction si nous recevions un peu présidence de M. le colonel de Metz. Présents: Mme la générale Grossetti, MM. plus de correspondance. Nous tenons du reste à la disposition de chacun les adresses des de Montlucq, Devet, Idalgo, Beaudemoulin, Lacanal, Henry, Lombart, Ego, Bonnefoy, adhérents de l'Amicale. Bon nombre de camarades nous ont adressé Vaselet, Kuntz, Loeb, Amy, etc. Excusés: MM. le commandant Fabre, le leurs cotisations en retard, nous les en remercions; certains ont pris les devants et ont ac- capitaine Palmier, Bonnigal. M. Devet, ancien président, que ses nomquitté l'année 1926, nous les en félicitons. Nous rappelons que Ja liste des commer- breuses occupations ont obligé à démissionçants accordant des remises commerciales a ner, remet ses pouvoirs à M. le commandant été adressée à tous dans un des derniers bulle- Guillaume, directeur du Petit Journal, qui a tins (octobre); d'ici quelques jours, nous adres- bien voulu accepter la présidence de l'Amicale. M. le colonel de Metz exprime sa satisfacserons à tous ceux qui ont acquitté l'année 1926 la carte fédérale qu'ils pourront présen- tion de voir à la tête de l'Amicale le comter lors de leurs achats en demandant une mandant Guillaume, tout désigné par ses tifacture acquittée. Celle-ci devra être adressée tres, son patriotisme, son activité et son attaà notre président Gotrot, 123, rue Lamark, chement au 2e zouaves où il fit ses débuts et Paris (18e) qui se chargera d'encaisser la ris- au 2e bis auquel il appartint pendant la guerre. M. le commandant Guillaume prend ensuite tourne et de la faire parvenir aux intéressés; nombre d'adhérents se remboursent ainsi lar- la parole. Dans une allocution charmante, il sedéclare très touché de la confiance que lui gement de leurs frais d'adhésion. A ceux de nos camarades qui auront besoin a témoigné le Comité en lui offrant la préside recevoir à nouveau la liste des commer- dence et remercie les membres présents d'être çants, nousl'adresserons sur demande. venus nombreux à cette séance; il se réjouit Nous attirons également votre attention sur de se retrouver parmi d'anciens poilus et les comptes rendus de la Fédération Française rappelle, en même temps qu'un certain nomdes Anciens Militaires et Combattants à la- bre de souvenirs du 2e bis, les liens qui l'unisquelle notre Amicale adhère depuis plusieurs sent à l'Amicale, à la prospérité de laquelle années. Ceux de nos camarades qui voudront il désire se dévouer entièrement. En réalisateur, M. le commandant Guillaume profiter des consultations juridiques voudront

!

:


ajoute qu'il ne s'agit point de faire des discours qui seuls n'aboutissent à rien, mais de travailler. Un échange de vues s'ensuit, à la suite duquelquelques premiers projets sont élaborés. Il est apprécié que le plus effléace moyen dé propagande est d'abord la presse, ensuite l'envoi de circulaires tenant au courant tous les adhérents de la vie de l'Amicale, enfin la propagande individuelle. Les fonctions dechaque membre du Comité sont nettement définies de façon que les efforts de chacun donnent le maximum de

résultats.

Le trésorier expose ensuite la

Ont été enregistrées en fin de séance la démission de M. Bonigal de ses fonctions de vice-président et celle de M. Raymond, secrétaire général, tous deux trop absorbés par leurs occupations personnelles. Le bureau a été par suite reconstitué ainsi

situation fi-

nancière. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le secrétaire, J. PALAYZY. N.-B. Il a été décidé qu'en raison des fêtes du jour de l'An, l'assemblée mensuelle qu'il suit: Président: M. le commandant Guillaume; de janvier n'aura pas lieu. Toutefois, le Comité vice-présidents: Mme la générale Grossetti, ne veut pas laisser passer cette date sans capitaine Lacanal; secrétaire général: Palayzy; offrir à tous les membres de l'Amicale, ainsi secrétaire adjoints: Bonnefoy, Gouineau; tré- qu'à leurs familles, leurs vœux les plus sincères à l'occasion de la nouvelle année. sorier: Idalgo; trésorier adj oint: Ego.

-

ECHOS DES A.C. défaut de certificat d'origine de blessures ou AMICALE du 211eR.I. Notre banquet annuel a eu lieu le 2 décem- de billet d'hôpital. Le Comité d'entente fera une démarche dans bre. Comme l'année dernière, nous l'avions déjà fait au Restaurant Senselme, 73, boule- ce sens près du rapporteur pour le faire revevard Magenta et que les présents avaient vanté nir sur sa décision de modifier le texte que a soumis au Sénat. Le ministre aux absents le menu. Nos camarades étaient la Chambre des Pensions est d'accord avec nous sur ce venus plus nombreux que l'année dernière ! Etait-ce le plaisir de se revoir ou la gour- point.

?

mandise?

La plus franche cordialité n'a cessé de régner pendant ce plantureux banquet et notre

camarade Dauthy, ancien adjudant au 211 et actuellement député de l'Indre, qui présidait, nous a dit, dans un discours improvisé, tout le plaisir qu'il ressentait de trouver parmi nous la vraie camaraderie du front. Notre secrétaire l'en a remercié et lui a rappelé l'accueil de.père de famille qu'il nous avait fait à notre arrivée au 211 et dont nous avions gardé un si bon souvenir. Notre camarade de Croës, président du groupement de la 97e D.I.T., à laquelle a appartenu le 211, nous a mis au courant des démarches faites pour l'inauguration du monument aux morts de la 97e que nous avons l'intention d'élever au cimetière de Sillery.

1 ..,&.of'"

c

i

.I.UIJ:

lllllllltlisillltllllltltllttlllltllllltllllllllllllllllllllllllllllllllllliif |||fimiitllll

AU COMITE D'ENTENTE DES GRANDES ASSOCIATIONS DE COMBATTANTS & DE MUTILES A l'occasion du banquet qui a clôturé le Congrès des anciens prisonniers de guerre, M. Jourdain, ministre des Pensions, qui présidait, a défini son programme. Le nouveau ministre des Pensions ne se propose pas d'innover, mais il entend appliquer les lois aux victimes de la guerre selon les vœux raisonnables de celles-ci. Il a demandé la collaboration éclairée du Comité d'entente et il a précisé ses vues sur toutes les grandes questions qui retiennent l'heure actuelle l'attention des groupements d'anciens combattants et de mutilés: avantages aux anciens prisonniers de guerre, indemnité journalière, maintien des pensions aux veuves remariées, vote rapide par le Sénat du projet de loi sur les délais et les preuves à apporter pour bénéficier d'une pension de réforme, office national du Combattant, emplois, réservés, etc. D'autre part, le Comité d'entente a été présenté au ministre des Pensions le lundi 21 décembre et il s'est entretenu avec lui de toutes ces questions, notamment de celle de la prorogation des délais qui est actuellement pendante devant le Sénat. Des interventions ont été faites près du sénateur-rapporteur, le général Sthul, qui auraient pour effet de faire amender le projet déjà voté par la Chambre. Pour aboutir selon les desiderata des intéressés, il convient que le texte de la Chambre ne subisse aucune modification du fait de la discussion devant le Sénat et nous pourrons alors jusqu'en 1930 solliciter une pension et faire devant la commission de réforme la preuve de notre invalidité par tous les moyens en notre pouvoir citations, témoignages, etc., à

à

:

LES PENSIONS REPONSES A DES QUESTIONS ECRITES 4925. M. TRANCHAND, député, demande à M. le Ministre des pensions: 1° si une veuve de guerre avec deux enfants, remariée et veuve une seconde fois avec un troisième enfant, peut prétendre à la majoration de pension pour elle et les deux enfants du premier miiiimiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiuiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir mariage, pupilles de la Nation; 2° quelle est JURISPRUDENCE la situation du troisième enfant, né du second EN MATIÈRE DE PENSIONS mariage. (Question du 2 juillet 1925.) (Cours de cassation, 7 janvier 1925.) Réponse. — Si le décès du dexième mari Les enfants dont le père a été réformé à ouvre droit à pension, la veuve peut opter pouréela pension la plus avantageuse, augraison de blessures ou de maladie ne sont i-ientt d'autant de majorations pour enfants assimilés aux orphelins d'un père tué à l'en- qu'il d'enfants des deux lits; 2° si le nemi ou mort de ses blessures et ne doivent décès ydua deuxième mari n'ouvre pas droit être adoptés par la Nation qu'à la condition à pension, la veuve ne peut prétendre penqu'il soit reconnu que le père est en fait, à sion que du chef de son premier mari, cette raison deses blessures ou de sa maladie, dans pension étant l'incapacité totale ou partielle de s'acquitter les enfants duaugmentée des majorations pour premire lit seulement; 3° la de ses obligations et charges d'éducation. de savoir si une veuve remariée et La constatation et l'appréciation des divers question redevenue veuve peut prétendre à la majofaits et circonstances de nature à établir cette ration de pension prévue par la loi de finances incapacité totale ou partielle, dont le degré du 13 juillet 1925 fait actuellement l'objet d'invalidité n'est d'ailleurs qu'un des éléments, 'd'une étude, de concert avec le ministère des rentrent dans le pouvoir souverain des juges finances, observation faite que, si le décès du de fond deuxième ouvre droit à pension, la veuve II. — L'article 33 de la loi du 31 mars 1919 peut, dès mari à présent, opter pour cette pension ouvrant le droit à l'allocation d'ascendant à et bénéficier supplément prévu par la loi toute personne qui aura recueilli, élevé et du13juillet du 1925. entretenu l'enfant orphelin, le terme d'orphe— M. GAUTIER, député, demande à M. lin doit s'entendre non seulement du cas où le 4U/U. des Pensions si la modification de l'enfant a perdu ses père et mère, mais de la ministre loi du 31 mars 1919, accordant une majocelui où il n'a perdu que l'un d'eux. ration de 80 pour 100 aux pensionnés de guer(Cour des pensions de Dijon, arrêts du 13 re, à l'exception des veuves remariées, s'apjanvier 1925.) aux veuves de guerre remariées et III. — L'article 30 de la loi du 31 mars 1919, plique divorcées. (Question du 8 juillet 1925.) fixée duquel à termes l'allocation est tux Réponse. La question de savoir si les 400 francs pour la mère veuve qui a contracté veuves remariées et divorcées ensuite peuvent mariage depuis le décès du militaire, doit être benéficier du sqpplément de pension prévu par interprété restrictivement; il est applicable la loi de finanves du 13 juillet 1925 fait acmême au cas où le mariage a été dissous par tuellement le divorce ou par la mort du nouveau mari. le ministèrel'objet d'une étude, de concert avec des finances. (Tribunal départemental de Belfort — Juge7029. — M. BRENIER, sénateur, demande à ment du 5 décembre 1924.) IV. — Les lois successives qui ont prescrit M. le ministre des Pensions si la pension de tenir compte aux fonctionnaires de tout militaire d'invalidité de grade du tableau 1 annexé à la loi du 31 mars 1919 rémunère ou partie de leur temps de présence sous les seulement l'invalidité ou, à la fois, l'invalidité drapeaux, tendant à éviter que les fonctionnaires ayant accompli leur service militaire et les services. Réponse. Si l'on se réfère à la décision obligatoire ne soient placés, pour leur avanConseil d'Etat en date du 4 juillet 1923 cement, dans une position moins avantageuse du (affaire Sellenet, n° 65663), doit admettre qui été lorsqu'un dispensés on que ceux en ont fonctionnaire ayant servi dans l'armée, est que la pension d'invalidité ne rémunère pas passée au cours de sa carrière administrative les services. Toutefois, la question ayant été d'un cadre dans un autre cadre, il serait soumise à nouveau pour avs au Conseil d'Etat contraire à la pensée de justice qui a guidé par le ministre des Finances, il y a lieu d'atle législateur de ne pas faire bénéficier ce tendre que cette haute assemblée ait fait confonctionnaire dans le second cadre, de la ma- naître sa manière de voir sur la question de joration d'ancienneté pourservices militaires, principe soulevée. sauf toutefois dans le cadre où sa situation MMIIIIIII|||||||||||||llllll„„„,||,|||||||||||IIm||||||||||||||||m||||||||||mm|| dans ce nouveau cadre aurait été influencée POUR LES MUTILES dans une certainemesure par la majoration LE RENOUVELLEMENT DES CARTES DE d'ancienneté pour services militaires qui lui CIRCULATION EN CHEMIN DE FER a déjà été accordée dans le premièr cadre. Les mutilés de guerre, d'une invalidité su(Conseil d'Etat, arrêt du 12 décembre 1924.) périeure à 25 pour 100 bénéficient de facilités Le secrétaire général, L. SAUNIER. de voyage sur les grands réseaux français.

-

à

-

-

MIIIHHIHIIIIIHIIIlilHIllUIliHlHiiuiiuiliiiniHumiijlHlliiiiiijiiuiiiiipHiiji

Leurs droits sont constatés par une carte


délivrée par les offices départementaux et valable pour une durée de 2 ans. Les cartes actuellement en usage expirent le 31 décembre 1925. Mais il est des accommodements avec les

sont priés de donner à cette nouvelle organisation toute la publicité désirable, chaque titulaire devant de se metter en instance de renouvellement au début du trimestre qui le concerne. Indiquons, en terminant, que les nouvelles cartes seront valables pour une période de 2 ans, qui aura pour point de départ la date de leur délivrance. Mention expresse de leur durée sera faite au recto de la carte. Cette nouvelle disposition a pour effet d'éviter le renouvellement des cartes à une date uniforme. L. F.

adrnnistrations ! Le ministère des pensions vient d'aviser les préfets qu'afin de faciliter la remise des nouvelles cartes, le Comité de direction des grands réseaux vient d'accepter de proroger jusqu'au 31 décembre 1926 la validité des cartes actuelles. Les ordres utiles ont été donnés à cet effet aux agents qualifiés des compagnies. Les comités départementaux ont donc toute l'année 1926 pour procéder au remplacement, mais que les mutilés fassent attention ! Il ne faut pas attendre la fin de l'année nouvelle pour effectuer les démarches requises. Leurs demandes seront échelonnées de la manière suivante: Du 1er janvier au 31 mars 1926, seront renouvelées les cartes dont les noms commencent par les lettres de A à F. Le second trimestre sera affecté aux lettres G et L; le troisième aux lettres H à R; le quatrième, aux lettres S à Z. Les préfets et les comités départementaux

a cru devoir en conclure que c'était le Comité d'entente lui-même qui menait ou qui préco-

nisait cette action. C'est en leur nom personnel que les, deux camarades mis en cause ont agi et ils n'engagent nullement le Comité d'entente, celui-ci reste en tant que Comité d'entente sur le terrain très solide sur lequel il s'est placé au début de sonaction; aboutissement des re-

et

vendications des mutilés des victimes de la guerre. Si d'aventure le Comité où siègent nos représentants venait à discuter de l'opportunité 111111111111111111111111111111111111111111111111 111111111111111111111111111111111111111111111 d'une action politique quelconque, les camaAU SUJET D'UN RÉCENT MEETING rades de la Fédération reprendraient leur Un meeting a été récemment organisé à la complète liberté d'action pour soumettre la salle Wagram par des camarades appartenant question au Conseil d'administration de notre à des Associations d'anciens combattants et Fédération en rappelant à celui-ci que nos statuts nous interdisent formellement de faire de mutilés. Ils ont préconisé une action politique des de la politique dans notre groupement. Il reste bien entenduque l'ancien combatcombattants en vue de la restauration finantant en tant que citoyen ou qu'adhérent à cière de la France. La presse, le lendemain, a rendu compte de un parti politique quelconque est absolument cette manifestation, et reconnaissant dans les libre de telle action qu'il croira justifiée. Une deux principaux orateurs deux camarades telle action ne saurait engager notre Fédéramembres du Comité d'entente des grandes tion française. associations de mutilés et de combattants, elle Le secrétaire général, L. SAUNIER.

-

AVIS , f

Amicale du 38e R.I.T.

votredisposition se sont élevées à 7.311 fr. 30 L'Amicale des A. C. du 38e R.I.T. don- portant sur 449 parts. Il restait au dernier exercice 707 fr. 10 qui n'avaient pas été dimanche annuelle le 24 janvier fête rera sa 1926, à 14 heures précises, dans la salle de dégagés. J'ai versé à la caisse fédérale 1.281 fr. 10 l'Hôtel des IngénieursCivils, 19, rue Blancontre 959 fr. 65 au dernier exercice, comme che, Paris. Le bureau sera très heureux de recevoir les suit 689,25 camarades de la Fédération avec leurs familles Retenue fédérale 1/1 qui désireraient assister au très beau concert, Sommes non retirées par les bénéficiaires 311,90 lequel sera donné avec d'excellents artistes. Ce concert sera suivi d'une sauterie. Un Excédent de recettes (différence entre l'encaisse et les «Bons jazz-band donnera satisfaction à tous les ama279,95 pour» restant à teurs de danses modernes. Les frais de perception se sont élevés à Le prix d'entrée est fixé à quatre francs. 119 fr. 05 (courses du gérant 37 fr. 25, rémunération /10e sur remises touchées Commerciaux Service des Avantages 81 fr. 80) contre 116 fr. 45 exercice préExtrait du rapport annuel lu à l'assemblée cédent. II été distribué7.184 fr. 75 dont a générale du mardi 8 décembre1925 1.809 fr. 40 entre 50 camarades et 5.375,35 Mes chers camaradef, entre 45 sociétés. Chiffres peu variables en J'ai l'honneur de vous présenter le rapport comparaison du dernier exercice, quant aux du Service des Remises dont vous m'avez bénéficiaires: 60 sociétaires 48 sociétés et confié la direction. Cet exercice comprend le 6.723 fr. 60. nour 4 trimestre1924, les 1er, 2e, 3e trimestre Un camarade 441, » a 1925. 182^20 Pour cette période, les achats effectués par 94,25 — \cus se sont élevés à 128.458 francs contre 80,55 — 120.112 fr. 90 au dernier exercice. 9 ont touché chacun de — Parmi les maisons dans lesquelles ils se 57,90 à 40, » sont répartis, je citerai: 37,75 20,15 — Confections.Les différentes mai5 18, à 10,15 — 52.869,25 11 sons Esders 9,65 à 1,50 — Les Nouvelles Galeriés A La Parmi les Sociétés,jeciterai: 170/174° Anciens 571,65 Palais

:

Oe.

payer.

1

:

touché.

--11— ---

Ménagère30.812,25

Nouveauté. JoaillerieHenryGodchot. de la Chaussures. André

Magasins A la Place Clichy..

Allez

frères

Combustibles. Claisse

11.670,55 8.589,75

7.499,»

— —

Etc., etc. De ce fait, les remises reçues et tenues à

R.I. 0.1.

20/60e

R.I.T 411,20 Argonne.

38e Moskowa et Anciens21e, 23e, 41e, 43e R.I.C.

7.020,25 5.489,25 La

2.074,»

»

R.I. R.I.T.

Coloniale.

Anciens 72e Anciens 272e Combattants

à

T.C.R.P.

487,35

297,05 283,65 246,80 241,40 232,95 229,15

-

D.!. 224,70 l'Yser21475

52e Pépères de

Etc., etc. t«n rapprochant tous ces chiffres, vous vous rendrez

compte que non seulement le sociétaire récupère sa cotisation mais encore qu'il perçoit sur ses achats une ristourne intéressante; quant aux Groupements, il ont dans le Service des Remises un puissant moyen de propagande auprès de leurs adhérents et au point de vue trésorerie un contrôle sur les rentrées. Je ne terminerai pas mon rapport sans présenter à mon collaborateur et camarade Cassel, dontl'aide m'est si utile,mesremerciements pour le concours dévoué qu'il m'a apporté pour l'exercice écoulé. Le 30 novembre, il restait à votre disposition 276 fr. 80. Le Directeur du Service des Remises, E. LION, Vice-présidenthonoraire de la Fédération, Trésorier honorairedesAmis et Anciens du 6-7 (67e R.I.)

:

Remises COMBUSTIBLES

CHANTIERS DU SÔLEIL, 74, rue Montmartre, Saint-Ouen (Seine) Tél.: Marcadet 36-54. Remise: par tonne 15 fr. sur tarifs à dispositionausiège social,

28, boulevard de Strasbourg.

BILLARDS: BRIOLET (des Anciens de Solférino),

8, rue du Grand-Prieuré. Tél.: Roquette 34-87.

Remise5%

JEUX: Damiers, Jacquets, Echecs, Jetons, Tapis de cartes. BRIOLET (des AnciensdeSolférino), 8, rue du Grand-Prieuré. Tél.: Roquette

34-87.Remise5%

¡


TRIBUNE LIBRE

MAISONS RECOMMANDEES (I) CONSTRUCTIONS AU COMPTANT ET A CREDIT LeFoncier Régional, 112, pl. Lafayette. (Condit. spéc.) Décorations DIETS M., 26, rue Vivienne. Huiles d'olives ALBERT BERARD, Salon (Provence). Vins et spiritueux FAIVE, 68, rue Lamark. Voitures d'enfants et de malades. Vélocimane (poids 18 kilos): Ch. EVRARD, 50, rue Rochechouart. à Paris. Remise 10 Couronnes mortuaires ROQUENCOURT, 159, rue La Fayette, Paris-10* (Gare du Nord). Remise 10 0/0.

Accessoires automobiles: AUTO-GARAGE, 50, boulevard du Temple. Ameublements MALIN. MILLAN, 42, faubourg Saint-Antoine. MEUBLEZ-VOUS aux GALERIES BARBES, 55, boulevard Barbès, Paris (18e). Catalogue franco. Conditions spéciales aux lecteurs des Echos des Anciens Combattants. Architecte BILLE, 4, place Martin-Nadaud (20e). Vente, Réparation, Accessoires Automobiles MAURICE VIAUT, rue Lauriston. Condit. spéc. Bandages SCHLAFLI, 75, boulevard de la Villette. Brevets d'inventions SOUVERAIN, 68, rue Turbigo.

:

:

: :

:

30,

:

francs per en. ~r.---'" _-=----:=--":_- ,..-..-, "'-'::;'-:::'

^pDÉCORATIONS (1) La ligne 25

:

§

LERIREPARISIENSS!

|l

Bt~'

:g

~~T~y

pour tous Ordres FRANÇAIS et ETRAKGERS

DIETS,

FABRICANT,

j;

Hr~ /~E))r t M

7 PARIS ~A~a~y ~)a~

26. Rue Vivienne (2') près la Bourse 1

:

:

| CROIX MÉDAILLES @~~!~J~ f~& I Ch., |W ~SNr~~ RUBANS r\'0\ | \~t ~tMj~-~ M

:

NÉCROLOGIE

9

oient de faire paraître ton

ALBUM COMIQUE MODERNE ILLUSTRÉ

vrai succès Der-iires Noaraaatâa u Puisiual' s'amuser la Société : C'est

I

pour monolozues pour noce*,/mai. attrapes, prestidigitation, tours de carte», pièces de théâtre, nouveaux procédât d'hypnotisme, magnétisme, mlJcdae.

Nous apprenons avec peine le décès de Mme V. Lion, mère de notre sympathique sport»,jeux,métiers,caitine,dante».cb. Instruments de musique. — vice-président honoraire Edouard Lion, direcL'ALBUM COMIQUEMODERNE ILLUSTRÉ Envoi francocontre UN FRANC en tialaaa teurduService fédéral des remises commer-

o._-

adreM au RIRE PARISIEN (Rtye. D desNONNAINS-D'HYERES. 22.rue

PARIS.

ciales.

En cette douloureuse circonstance, nous 11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111011111111111 de Seine 87 869 Commerce la <0 adressons à notre dévoué camarade Txbuaal de plus '! nos Telep CENTRAL37-42 C/C POSTAUX 156.60,PARIS sincères condoléances et l'assurons I| que nous INSTITUT AetU mmm*\ Adresse Telegraphique: DIETSRAPID-PARIS la direction générale des 1 prenons une grande part à sa peine en souhai;j Etablis18 sous J tant que la sympathie de la grande famille Spécialité d'ORDRES JAMET-BUFFEREAU F fédérale sera un adoucissement au grand I Pines Pierres et Diamants Préparation I Pratiqne aux Concours EN * JOAILLERIED'ART 1 Administratifs et Examens Universitaires I malheur qui le frappe. f

-

!

|

oiposi

IL1

!

REPARATION ET REMISE ANEUF DE TOUTES DECORATlONS

MJR

n d'InsignespourSociétésgPwl

S'adresser 96, Rue de Rivoli, PARIS

LE COMITÉ-DIRECTEUR.

Créatioon

i i

iiiiiiimiimiiiiiiiitMiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiiimiiiiiiiiiiiHimiiiiiimiiii IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIU 11111111111111111Il

111111111111111111111111


tl

mif

j _-_ Agence Centrale des Breveta dInvention ——as~

~-~-——

I,

Cabinet Lombard-Bonneville

H.SOUVERAIN

il

Succr

LES I* PRODUITS PORTANT1*

Ingénieur-Conseil en matièredePropriété Industrielle

: jj;Dépôt, défense RUE DE TURBIGO, PARLS-3

obtention brevets de d'invention, et fabrique, de marques dessins et modèles industriels France 1 Etranger à et en

î' ,

o

FRANÇA S

Remise sur honoraires Combattantsaffiliés Anciens aux

'——<

f <~~ ~)~

JWif

~*~

nn

A DÉTACHER

Bulletin d'abonnement à

u LES

:

COMBATTANTS

ECHOS DES ANCIENS

soussigné

demeurant. A

Je

le

L

Membre de l'Amicale

déclare souscrire à

abonnement annuel

(1)

de Frs

», soit

la somme de

ci-inclus, en (2) chèque, mandat, chèque postal, timbre-poste.

-

1925.

Signature.

Les abonnements partent du premier de chaque mois. (3 fr. - 3 fr. 50 - 5 fr. 50). (2) Etablir tous les chèques, mandats, chèques postaux au nom de M. BLANCHARD (Secrétaire de la Rédaction Compte-chèque postal Paris 691-41 et à adresser Les Echos des Anciens Combattants, 28, (1)

Boulevard de Strasbourg, Paris (X).

:

)

-K

i!rïyr*Wr**.^vr w#n

—itr-rri,..rvt

a

BEN

-=================~~

l

jf SONTGARANTIS

d antériorité

et

l

<~>

<

Traductions, Procès en contrefaçon, Cession. Licences, etc. 10

{I

!

Consultations,

Recherches

,J NIS. J•! UNEDECESMARQUES

ARCHIVES 3o-78

Téléphone

F

5'

fondéen1800

68,

~- J UNION NATIONALE INTER-SYNDICALEDES N | MARQUES COLLECTIVES |

-


Le souvenir de Gabriel Vicaire Il y 25 ans que Gabriel Vicaire est mort. Cet anniversaire a été célébré avec beaucoup de ferveur par les amis t admirateurs du poète. Déjà les Bretons l'avaientcommémoré le 20 septembre à La Clarté, en Perros; puis ce fut le tour des Bressans et des Bryistes qui, le 22 novembre, organisaient à Bourg-en-Bresse des mieux artistique littéraire matinée et une comprises, où M. César Caire, membre et ancien président du Conseil municipal de Paris, retraçait en termes émus devant une nombreuse assistance la vie et l'oeuvre du poète dont il fut le compatriote et l'ami. L'hommage de Paris eût lieu, le 25 novembre, sous la présidence de M. Paul Bourget, de l'AcadémieFrançaise, dans l'une des salles du musée du Luxembourg aimablement Comité.Lediscours mise à la disposition du de M. Paul Bourget fut une belle page litté, raire et une véritableconsécration; il situa à lignée, c'est-à-dire dans bon rang et dans sa la descendance directe des Villon, des Marot

a

Les Livres Les Dix Triptyques du poète Pierre Préteux. Editions de la Revue Normandes. Librairie Perche, 45, rue Jacob, Paris (6"). Les 10 livrets: 20 francs. A une époque comme la nôtre où les vrais poètes sont rares, je m'en voudrais de ne pas mentionner les Triptyques de M. Pierre Préteux. Le 3e « livret vient de paraître; les amateurs de poésie le liront avec plaisir en attendant les suivants avec impatience. ALBERT DE TENEUILLE : Jamais !— Paris, Société mutuelle d'édition, un vol. 7 fr. 50. La Société mutuelle d'édition, dirigée par M. J. Snell, peut se vanter d'avoir la main heureuse pour le choix des ouvrages qu'elle publie; il y a quelques moisc'était le Diamant M. Roger Ressot, dont je sur la Colline de dont le succès déjà ai et entretenu vous très justement mérité — a dépassé toutes les espérances. Aujourd'hui,c'est le volume de M. Albert de Teneuille: Jamais ! qui connaîtra lui aussi une très brillante carrière. Notre époque convulsive (dit l'auteur dans son avertissement), où l'instinct, l'impulsion, la muflerie s'érigent lentement en dogme et en'manière d'être parmi le chaos des philosophies, l'écroulement des religions et les débris du savoir-vivre, remplace peu à peu l'amour par la simple chiennerie. Le flirt à l'américaine, la guerre qui a desséché tant de sentiments humains, le garçonnisme des filles, la sensualité des femmes, la désinvolture des hommes, l'égoïsme de tous, sont les causes apparentes de cet état de choses. Le mariage est bafoué, la natalité décroit, les divorces se multiplient, l'union libre triomphe. On s'unit, on se sépare, on passe de l'un à l'autre pour la seule satisfaction des sens. Les cœurs ne participent plus à la fête, les âmes ont cessé de communier, les corps seuls continuent à s'accoupler dans une frénésie bestiale. On ne croit plus à la tendresse, à l'idéal, aux rêves, a l'exquise volupté d'être deux à sentir.

-

»

-

et des La Fontaine, le poète charmant des Emaux bressans et de l'Heure enchantée. Puis M. César Caire prit la parole au nom du Conseil municipal de Paris; M. le docteur Eroccard, député de l'Ain, au nom de la Bresse où vécut le poète; M. Edmond Teulet apporta à GabrielVicaire le souvenir et l'hommage de la Société des Poètes français; et M. Vial, directeur de l'enseignement secondaire, lut lediscours que devait prononcer M. Yvon Delbos, ministre de l'Instruction publique. Après larécitation du « Cimetière de Campagne », par Mlle Jeanne Sully, de la Comédie-Française, et de Jeunesse, par Mme Régine Le Quéré, directrice du Théâtre Athéna, des fleurs furent déposées au pied du monument de Gabriel Vicaire. Un banquet suivit, sous la présidence de M. Charles Le Goffice, à qui les amis de la poésie sauront gré d'avoir été l'âme de cette belle manifestation. La Comédie-Française et l'Odéonavaient tenu à s'associer aussi à la

Notre génération est rongée par le scepticisme sentimental, par une sorte d'athéisme amoureux, raison profonde de tout notre cynisme, de nos désenchantements et de nos écœurements. Le mal est plus grave qu'il n'en a l'air. Il touche aux vertus mêmes de notre race. Sans amour, plus d'enthousiasme, plus d'héroïsmes, plus de sacrifices. C'est pourquoi nous avons écrit ce livre, essayant audacieusement de peindre l'évolution complète de ce scepticisme sentimental, avec ses cruautés, ses bassesses, ses enivrements, ses misères, et la fatalité qui pèse jusque sur ses défaites. Et notre tâche serait remulie si, après avoir suivi notre héros au milieu de ses tribulations, le lecteur voulait bien méditer quelques instants sur les idées que nous lui soumettons. Que les femmes ne voient point dans ce roman une attaque, et les hommes une injure. Notre seul désir est de rappeler que les baisers ne sont rien s'il ne s'y glisse un rayon d'infini et un reflet d'extase. Et M. de Teneuille nous fait assister au développement de ce sèntiment tout moderne: le scepticisme sentimental. Roland Destfée s'éprend de Féliciane Marsignac qui, de son côté, l'aime de tout son cœur. Il sent une attirance vers elle et, par instants, songe à faired'elle son épouse. Mais il doute de la femme en général et, dans toutes les paroles de Féliciane, dans tous ses gestes, il ne verra que feintes et ruses. Il compromet par son altitude Féliciane qui, pourtant, se marie,est malheureuse et devient veuve. Roland, qui l'aime toujours, songe à l'épouser, mais lorsqu'il est près d'elle et qu'il lui faut prendre une décision, il se reprend à douter et Féliciane s' éloigne à jamais. L'analyse des caractères montre, chez M. de Teneuille, une connaissance approfondie de la nature humaine et l'on se prend, en lisant son livre, à regretter qu'ilpuisse y avoir, de nos jours, des hommes qui pensent comme Roland, triste réalité, hélas! La puissance psychologique de cette oeuvre qui tend à rendre aux hommes le rerpect de l'amour, ne nuit en rien à l'intérêt du récit, dont l'intrigue est bien menée.

commémorationdudélicat poète; la matinée Bressane de l'Odéon et la reprise de Fleurs d'Avril à la Comédie-Française obtinrent

un réel-succès. Gabriel Vicaire fut un poète français excellence; il eût aimé chanter les héros depar la grande guerre comme il avait salué ceux de

1870:

Saluons, mes amis, ces hardis compagnons. Leur destin fut obscur; ils sont morts en [silence. Mais notre cher Pays qui connut leur vaillance, Veille, sur leur mémoire et retiendra leurs [noms.

Aussi les anciens combattants seront-ils heureux de s'associer eux aussi à la mémoire du poète en lisant ses oeuvres et notamment Emaux bressans et l'Heure enchantée qui viennent de paraître dans la petite Bibliothèque littéraire de la librairie Lemène.

Le style est clair et pur. M. de Teneuille écrit avec simplicité et aussi avec une correction parfaite. C'est trop rare aujourd'hui pour ne pas mériter d'être signalé. ALMANACH DU COMBATTANT 1916. Un vol. 4 fr. 50. L'AlmanachduCombattant est trop connu des lecteurs des Echos pour que j'insiste longuement sur celui de 1926 qui vient de paraîtrè. Son prix modique permet à tous de l'acquérir et aucun A. C. ne regrettera de l'avoir constamment chacun y sous la main trouvera le renseignement désiré Sociétés et journaux d'anciens combattants, législation des pensions et toutes questions touchant ceux qui ont fait la guerre. A côté de cette partie documentaire si importante qu'ellejustifie à elle seule la nécessité de l'Almanach, de délicieux contes et récits, des poèmes, des études puissamment poussées donnent à l'ouvrage un attrait tout particulier je ne puis les énumérer tous, mais ils portent les signatures de Roger Régis, Léo Marchés, H. de Force, Charles. Bonnefon, Dr Lucien Graux, Henri de Kérillis, Claude Farrère, etc., etc., et voisinent avec des dessins de Radiguet, Chancel, R. Prat, etc. C'est tout dire! Et j'ai car — tenu à la conserver pour la bonne bouche — une enquêteau cours de laquelle notre camarade Jacques Péricard a recueilli des opinions multiples et variées sur- un sujet des plus captivants Comment sauver la France ». Roland Dorgelès, André Foucault, Charles Maurras, Probus, Jean de Grandvilliers, Jacques Arthuys, Vaillant-Couturier, P. Croizier, José Germain lui ont chacun exposé leur point de vue personnel. Et M. Jacques Péricard conclut avec juste raison « C'est aux « anciens combattants qu'il appartient de sau« ver la France. Ils le peuvent et eux seuls le « peuvent. » Commuent? M. Jacques Péricard l'expose longuement et clairement. Tous les A. C. voudront lire son étude dans l'A lmanach du Combattant. Jean VICAIRE.

-

::

;

:


Dans les Echos des Anciens Combattants du 1er août, notre collaborateur Christian DORCY lançait un appel pour les orphelins et réclamait que la dernière journée des Arts Décoratifs soit organisée à leur profit. Le 22 du même mois, dans La Voix du Combattant, notre collaborateur reprenait son projet de la dernière journée, projet qui a d'ailleurs été commenté dans Paris-Midi du 2 septembre. Pourquoi faut-il que l'auteur de cette merveilleuse journée reste inconnu C'est l'Intransigeant, dira-t-on, qui a organisé la journée clôturant les Arts Décoratifs. Oui, c'est vrai, c'est l'Intran qui en a été l'organisateur, mais l'idée première en revient aux Echos des Anciens Combattants et à son fidèle Christian DORCY. collaborateur Rendons à César.

?

est exposée par l'auteur d' « Aimer », au cours destrois actes, dans le cadre un peu trop vaste du Théâtre Français. Robert et Marianne parbeaucoup, mais se remuent lent peu. Ils seraient l'un et l'autre avocat ou conférencier plutôt que gens d'affaires. Car c'est dans cette partie que l'action remplace la parole. M. Alexandre, Mmes Piérat et Cerny, déploient un noble zèle dans les trois rôles de cette comédievingtième siècle.

la toute puissance de l'or. Le milliardaire, bon diable au fond, se résignera en se consolant avec un petit trottin qu'il entretiendra sur un grand pied. de grue, naturellement Conclusion morale. Remarquable interprétation avec MM. Signoret, Joffre, Paul Bernard; Mmes Cheirel, Yolande Laffon, Janine Merrey, dont la silhouette évoque celle de Maud Loti, l'espiègle.

!

CAPUCINES

NOUVEL-AMBIGU

Mannequins, tel est le titre de l'opérette La Grande Famille, pièce en 6 épisodes de M. Arquillière, nous ramène au temps féérique,de MM. Jacques Bousquet et Henri d'avant-guerre, au milieu de la vie de caserne. Falk, musique de M. Jacques Szulc.

Les mannequins en question sont ceux qui figurent dans la vitrined'un grand magasin. Ils sont en cire; mais s'animent sous l'influence du vendeur Alfred, vivement épris de Fleur de pécher, la grande vedette, et superbe poupée. Ceci au son d'une agréable et pimpante musique qui accompagne les couplets réussis et bien détaillés par Mmes Edmée Favart, Christiane d'Or, et MM. Jean Périer, Louvigny, qui furent déjà très applaudis dans consciencieusedel'Ambigu. « Quand on est trois ». Tous mènent avec OPERA MUSIC-HALL entrain vers le même succès les mannequins DES CHAMPS-ELYSEES de cire, au cbeur sensible, puisqu'il devient Signalons les représentations exceptionnelles humain! En voici la saison d'hiver. toute pour des artistes de l'Opéra italien, Pasqua le CONCERTS-COLONNE Amato, Polverosi. Mme Sanzio, dont le « bel Au théâtre du Châtelet, le maître Gabriel applaudir de fait 2e dans le acte canto », se la Traviata, avec l'orchestre dirigé par le Pierné et son excellent orchestre ont repris la maestro Alberto de Cristofaro. Au music-hall série de leurs intéressants concerts. Parmi l'exécutionparfaite des œuvres applaudies, citons Chris-Ride tels curieux numéros, que avec Symphonie de Paul Dukas, chard, Barbette, etc. Loïe Fullerprésente ses la Fanfare, et la ré mineur de César Franck, féériques jeux de lumière dans l'Homme au la Symphonie en sable, dont la réalisation est un des plus jolis les Ballades de G. Pierné, composées sur des poèmes de Paul Fort, chantées par M. Vanni spectacles qui soient. Marcoux, qui interprétaaussi la grande scène THEATRE DE PARIS de Boris Godounov; la 3e Symphonie de VinLa nuit est à nous, trois actes de M. Henry centd'Indy. A la mémoire de Gabriel Fauré, Kistemaeckers. h poème symphonique de Roger Ducasse fut Ici le théâtre coudoie le cinéma. Pièce bien très goûté Mme Marguerite Long exécuta et moderne; personnages bien modernes;l'hé- impeccablement la Balladecélèbrepourpiano roïne est directrice de garage eu coureuse. et orchestre, tandis Mme Croiza chanta que en auto. Le décor un garage et le cosmopolite quelques mélodies du regretté maître. L'anrivage de Monte-Carlo. La super-sportive niversaire de l'an passé, en mort, sa survenue Bettine s'éprend d'un jeune homme, Alain novembre, fut dignemen commémoré au t Brécourt, lui-même très amoureux. Ils s'aime- Concert Colonne, où l'on de rendre coutume a raient pour la vie, si celui-cin'était marié à hommage disparus. aux une Américaine qui vient le relancer au bon Louis-Emile FOUQUET, ils Alors décident d'en finir avec moment. Sociétaire de la Critique dramatique d'une mortelle piqûre. Mais la vie au moyen et musicale. avait l'œil dévoué le ami bon. Et l'amet un poule qui contenait le poison a été remplacée On a rompu, à l'Opéra, avec les traditions par une inoffensive mixture. Ils vivront, et le brave ami arrangera tout. et les héritiersdesanciens rois compositeurs Celui-ci est représenté par M. Raimu, dont — on nous représente Brocéliande, avec des l'accent cocasse égaie la salle, tandis que grenouilles et des crapauds! L'île désenchanMme Véra Sergine et M. Henry Rollan la tée avec M. Frantz en petit jeune homme barbu! Les Rencontres dont nous ne pouvons fait frissonnerde terreur amoureuse. rien dire, suivra, qu'on en souhaite peu de ce PORTE-SAINT-MARTIN penre à nos lecteurs. Dibcngo,pièce en trois actes, de MM. Par exemple, les traditions les meilleures Pierre Wolf et Henri Duvernois. tontinuent à l'Opéra-Comique oi l'on ne croiDibengo est une île heureuse appartenant raitvraiment pas à un changement de direction. à un milliardaire nommé Pélissier. Quelle idée On joue toujours (et avec les mêmes gloires d'appeler un milliardaire Pélissier! et de faire vétustés) Le Jongleur, Carmen, Lakmé, Les d'un Français qui ne soit pas un profiteur de Contes d'Hoffmann, Leroi d'Ys,Le Chemil'Odéon, guerre un milliardaire A part cela, les auteurs neau, Mme Butterfly, etc. Comme ont en un fort joli dialogue, écrit une agréable du reste, où, à part qu'on a crééLeRosaire, fiction, où l'on voit, en une île du rêve la pour nous exhiber Mme André Mégard — jeunesse et l'amour reprendre leurs droits contre en avait-on besoin? — on époussette tarit bien

telle qu'elle se déroulait pour les camarades des classes avoisinant l'époque de 1900. Créée d'ailleurs en 1905, cette reprise amuse encore, et l'intrigue simpliste du sergent rivai du lieutenant amoureux d'une chanteuse, plaira encore au public populaire. Un bon capitaine est là, qui arrange tout, et tout le monde est IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIlIlLIIILIimillllllllllllllliUllIlllllllllHItll content. Bonne interprétation avec MM. Grétillat, Rolla Norman, Mme Aubry et la troupe

:

Chronique theatrale OPERA

Brocéliande, prélude féérique en un acte de M. Fernand Bregh, musique de M. André Bloch, n'est autre que l'histoire bien connue de la Belle au bois dormant. Elle-même n'est qu'un mythe, selon l'auteur. La Belle au bois c'était Terre, elle s'éveille Et le Prince charmant, c'est le Soleil, il vient! La musique de ce conte est facile et point trop moderne, ce qui est une qualité, en cette matière. Quant à l'Ile Désenchantée, drame musical en deux actes de M. Schuré et Mme Star, musique de M. Henri Février, l'intrigue en est plus sombre. Elle met en scène les farouches prêtresses de l'Ile de Sein, qui aux temps fabuleux attiraient et naufrageaient les navigateurs. Mais l'une d'elles se laisse tomber par l'amour, qui vaincra une fois de plus tous les obstacles. On reconnaît dans cette partition les belles qualités de l'auteur de Monna Vanna, avec toutefois u npeu trop de grandiloquence, ce qui est loin d'obtenir l'effet voulu, au point de vue dramatique et symphonique. Enfin les Rencontres, de M. Jacques Ibert, , sont un petit ballet mis en scène par Mme Nijinska. Comme genre, ce serait une sorte de Petitesuite, de Debussy; s'iln'yavait decidelà, quelques outrances modernistes. Et les œuvres écrites pour le piano gagnent rarement, sauf celles de Chopin, à être orchestrées et exécutées en une vaste salle. Celle de l'Opéra fut conçue et construite pour les spmptueuses fêtes du second Empire, écroulé lors de son achèvement! Rien ne sert de bâtir

la

!.

COMEDIE-FRANÇAISE Robert et Marianne, pièce en trois actes, de M. Paul Géraldy, nous montre deux époux bien modernes. Tels Lewis et Irène, personnages d'un livre de M. Paul Morand, ce sont avant tout des businessmen; tout au moins le mari, qui délaisse sa femme pour les grandes affaires. Celle-ci s'en offusque. Brouille dans le ménage, puis réconciliation après faillite des grandes affaires! L'amour après l'argent alors? La phychologie très compliquée de ses héros

ils

:

-

!

à


que mal le vieux répertoire: Le chapeau de paille d'Italie,l'Arlésienne, Les enfants d'Edouard, en y ajoutant quelques rôles pour Gémier, Il faut bien que jeunesse se passe. Enfin, la Caîté interrompt «en plein succès» la pâle copie de La Poupée, et nous sert un Petit Duc à mourir de rire. Ces reprises valent encore mieux que les malheureuses créationsd' opérettes modernes: Bouche à bouche, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est déplorable qu'un talent comme celui de Thérèse Dorny se galvaude à jouer des choses comme celle-là; ne parlons pas de Defreyn dont la valse pâmée fait le bonheur (ne chantetil pas comme un poisson) et dont le dernier acte lui rappelle certainement le Danilo qu'il fût et sera jusqu'à sa mort. Riri, au Daunou, article d'exportation, qui remplace Elle ou moi, qui plaira, sans airs, sans interprètes, sans pièce; en tout, une succession de cocasseriespérimées dont la pire revue de quartier ne voudrait pas; sans vouloir nommer les chanteuses sans voix et les chanteurs inexistants. et cela amuse, par quel miracle?? Et qui?Mannequins, où l' on entend Jean Périer et Edmée Favart, attraction unique, mais qui ne fait pas avaler la pièce absurde.P.-L.-M. aux Bouffes-Parisiens, le théâtre où l'on va applaudir l'opérette comme on va applaudir la Revue des Folies-Berbères, quelqu'opérette et quelque revue que l'on

joue. M.

Beaucaire ou le duc d'Orléans passe pour un barbier puis pour M. de X., puis enfin pour le duc d'Orléans; ce qui est le plus étonnant, c'est que le compositeur «moderne» Messager ait composé Véronique, on ne le dirait vraiment pas !! — Maurin des Maures aux Folies-Dramatiques, un prétexte à rappeler Jeàn Aicard, de l'A-ca-dé-mie Fran-çai-se, ne l'oublions pas, à exhumer Marie Delna et à faire faire de petits début à Vincent Hyspa, dans l'opérette! — Qu'en dit l'abbé, que Mme Louis Nigel promène (à grands frais) des Champs-Elysées aux Capucines, ou jusque. Enfin le succès du jour. — Pas sur la Bouche, qui va tout doucement à son anniversaire., et Volupta,reine d'Ocréa, prétexte à montrer Prince en chair et en os et Marguerite Carré, peu en voix dans des rôles « couleur du temps ». Delangle, un peu trop 1830; Andrée Alvar toujours trop pétulante et trop « travesti » des brigands, aussiLunaire que Delangle est Pierrot et, enfin, SimoneMelville. Bien que Simone Melville ne soit pas une inconnue pour nous et que les Quat'z'Arts retentissent encore, dans leur déveine actuelle, des éclats spirituels de sa voix acide, on peut écrire que Simone Melville n'a pas le renom que son talent lui semblerait mériter. Quelle fantaisiste a sa voix fine et mordante, sa silhouette incisive et délurée, son jeu fin et spirituel? On l'a comparée à SpineIly, Spi-

nelly chante et dit faux, c'est son genre à c't'enfant, mais Spinelly, Spinelly danse en marchant, Spinelly remplacera Mistinguett, p!us tard, « quand elles seront vieilles », mais spinelly n'a pas le délucéni chic de Simone Melville. On l'a comparée à Maud Loty. Quelle bêtise.Jamais Maud Loty ce qu'ellejouait et même au Mayol quandsu elle lançait «Je suis la p'tite secousse». Maud Loty a oublié d'avoir de la voix, de la mesure, et du talent. Maud Lotys'en fout, ça lui a valu, sinon un succès, du moins de l'argent et un nom. C'est suffisant pour Maud Loty, pas pour Simone Melville qui, les cheveux en macarons sur les oreilles, le nez inexistant, la bouche en coup de sabre, des petits yeux malins brillants de moquerie, conduit l'orchestre oe la Cigale de son bâton de préfète de pelice lorsqu'il ne marche pas à son gré. Cela lie vaut-il pas mieux que les bras en croix de MaudLoty, son pantalon de voyage et ses poings fermés? Simone Melville nous a fait accepter un costume toilecirée et toile tout court, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il était dessiné par Jenny Carré! Simone Melville nous a fait accepter les scènes un peu bébétes de Voluptareine d'Ocréa, et nous espérons bien fermement voir, enfin, Simone Melville dans une chic revue des Folies, ou du Casino ou du Moulin-Rouge. Le spectateur du premier rang.

le

n'a

La situation économique lf) Financière Sous cette rubrique nos camarades trouveront dans chaque numéro un aperçu général des faits relevant de la vie économique et financière du pays et qui, à des degrés divers, intéressent tous les Français.

difficile. Il est malheureusement à craindre que cet antagonisme ne cabinet funeste soit et surtout à la tenue du franc. Une fois de plus au l'on aura aggravé la difficulté sans la résoudre. Pour dominer la situation, il faut un homme intègre,inspirant L'agitation du marché des changes pendant ce dernier mois de confiance à tous, investi par le Parlement de pleinspouvoirs et tral'année a fidèlementtraduit le désarroi des esprits devant une situation vaillant en dehors de toute agitation politique. Le plan de redressedont le sérieux n'échappe plus à personne. ment existe, et nous le' montrerons dans un prochain courrier, mais Le court passage de M. Loucheur aux Finances a eu comme plus il doit être appliqué sans faiblesse, sans souci des criailleries.et surtout clair résultat d'accentuer la baisse des fonds d'Etat et la hausse des il ne doit pas être subordonné à l'intérêt d'un parti!Avons-nous cet devises étrangères. Il est certain homme? Peut-etre. Sommes-nous il mûrs pour lui confier destinées que la surcharge d'impôts dont nos voulait accabler le contribuable était insupportable. Elle aurait conduit financières, plutôt qu'aux professionnels politiciens qui stérilement rapidement à la disparition de la matière imposable, et par choc en s'agitent? Pas encore croyons-nous, mais bientôt sans doute! Quoi qu'ilensoit, et bien que les esprits retour à une nouvelle inflasion. ne soient pas encore A l'heure où nous écrivons, le sixième ministre des Finances du suffisamment assagis, c'est par un acte de foi cher pays notre en Règne cartelliste met au point ses projets. M. Doumer paraît vouloir que nous voulons terminer cette chronique. L'heure du relèvement recourir très largement aux impôts indirects définitif sonnera: elle est proche peut-être et le redressement on assire qu'il reste — sera fidèle à Ce vigoureux. L'intelligente chiffre d'affaires. idée le la activité de de doubler taxe sur notre peuple, la richesse de notre son — faisant, il s'éloigne de la sol et de notre sous-sol, les promesses que contiennent pure doctrine du 11 mai et on peut donc notre immense prévoir de prochains remous dans la mare politique. Pauvre galère empire colonial encore si incomplètement exploité, sont des éléments ministérielle! qui permettent de prédire qu'à coup sûr, notre ne connaîtra pas Pourtant le temps presse. Depuis dix-huitmois, aucune majorité les horreurs d'uhe catastrophe financière totale. pays Le franc peut encore n pu se trouver dans les deux assemblées d'assaiprojet s'avilir, s'écroulera il pour voter un pas et ceux qui douteraient de France ou ne nissement si instamment promis aux électeurs! Or, à l'inverse d'une qui, suivant l'expression imagéed'unancien ministre des Finances, formule dont « la venderaient a terme », risqueraient de recevoir une très dure nos oreilles ont été tant rebattues pendant la guerre, le temps ne travaille pas pour nous. La hausse des changes amènera leçon. N'a-t-il pas suffi de la démarche de trois industriels, convenala hausse des prix, qui amènera la hausse des salaires, qui entraînera blement exploitée, trop exploitée même, pour ramener un instant la confiance et l'espoir provoquer en un tournemain une nouvelle inflation, qui entraînera la hausse des changes, qui. etc. de ces redresseun C'est le cycle fatal! ments psychologiques qui surprennent les Français eux-mêmes? Certes, le problème est complexe: il ne pourrait être résolu que Ne désespérons donc pas. Déjà beaucoup de Français sont revenus dans une atmosphère de concorde et d'union. Peut-on espérer de dangereuses illusions démagogiques. Mille voix s'élèvent, qui toutes en cette union quand il s'agit de concilier tant d'intérêts âprement diver- apportent un peu de ce bon sens qui est fond du caractère de au geants, en cette concorde quand la politique prétend, malgré tout, notre race. La gravité de la situation tend les énergies. Demain, tous dicter ses solutions réunis dans au bons sens. C'est une question que nous laissons un effort comparable à celui qui à partir de 1917 arracha à l'appréciation de nos camarades. la victoire au destin hésitant, nous triompherons et redeviendrons nous Pour l'instant qu'il nous suffise de dire que l'accord entre le la grande, riche et glorieuse nation, à laquellel'humanité doittant! ministre actuel et la majorité cartelliste nous paraît devoir être très

a

la

et


l'milnIIIIl11\IllllIIil!::

:!IintilIl1111111111111111111\\n\11n1IlI\111U1Il11111\11111n11111111111\11111lU

1 Entreprise Générale de

1

|I 1

!

marbrerie funéraire parisienne

A. ROLLAND 9, Avenue du Cimetière, 9

1

Pourquoi Souffrir

g

de Hernie

|i | i

tt s'exposer à de graves complications tandis que le Traitement du Révérend de M. SchUifU, 75, Boulevard de la Villette, à Paris (Xe),

enraye et guérit radicalement cette redoutable infirmité à tous les âges et sous toutes ses formes, sans opération ni perte de temps. Pour recevoir discrètement toutes indications concernant ce merveilleux traitement, expliquez votre cas au renommé Spécialiste qui consulte gratuitement par correspondance et à son Cabinet de 10 à 12 et de 2 à 5, sauf les Dimanches et Fêtes.

01-48g j (du211R.I.T.)

PANTIN

1

Téléphone : COMBAT

==

R.C.Seine90.269

jjEj

air 7",?S

!

E.BODEREAU

S

CAVEAUX PROVISOIRES

j

|i

| ê | Batignolles

MÊMES MAISONS AUX CIMETIÈRES PARISIENS DE

1

1

GÉRANT

Saint-Ouen - LaChapelh - Ivry Pantin - Bagneux Père-Lachaise

COMBAT.

APPAREILS DE L'ART MÉDICAL

=

:

:

Métro

HERNIES

1

pour

I

1

REMISE SUR PRÉSENTATION DE LA CARTEFEDERALE

5

=

1

Déviations de tous organes Maladies de l'Estomac Suites d'opérations Rein mobile — Obésité

aux membres de la Fédération.

Remises 10

,\ ~X\ 1 I original. nature v , autres. '-

^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiinmiitiiiiiiiiiii'iiiiuîmnn'uiHmnunnnnunnuHï11111''1^

Ci

&~f~DE~SS!N~ER W

vraiment

) rw etc.-, l*"

méthodesimple, pratique qu'il existe Savez-vous une moderne, par laquelle vous pouvez devenirrapidement un

artiste

Regardez les croquis ci-contre, ils sont faits d'aprèsméthode, de la principes les appliquant élèves, qui de en nos par un A.B.C. pu faireenquelquescoups depinceau, des dessins souples, ressemble en rien au personnelle l'interprétation ne dont vivants, banal résultat qu'oii-obtient en 'copiant les de dessinateurs légion formé A.B.C. le une Déjà cours enthousiastes, parmi lesquels il y a des artistes aux talents origides dessins de toutes sortes, pour de vendre capable de créer et naux, affiches, illustration de livres et journaux, modes, décoration, Unalbumluxueusement édité, contenant de nombreux croquis dessinsfaitsparlesélèves, étéspécialementpréparé pourmontrerlesrésul tats qu'ils o b t rense i gnemen Demander cet Album envoyé gratuitement

a

a

~<J~

/II

f|

J

C-" f

'-"k

VI

Unalbumluxueusementédité,contenantdenombreux,\1» — x et a , iennent, et donne tous les désirés.

ts

-

Croquld exécutés directementaupinceau no* ëlèvu var un de

C OURS A.B.C de DESSIN

(Atelier 94)

12, Rue Lincoln (Champs-Elysées)

PARIS

:

L'Imprimeur-Gérant

BLANCHARD, 24, rue Ménilmontant, Paris



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.