Les refrains du soldat : recueil de chansons, chansonnettes et scènes comiques / par Émile Carré et les meilleurs [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Carré, Émile (1829-18..). Les refrains du soldat : recueil de chansons, chansonnettes et scènes comiques / par Émile Carré et les meilleurs auteurs. 1865.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.
~'mVENTMMt~
~iËH~)'
LES
REFRAINS DU
SOLDAT
RECUEIL et Scènescomiques Chansonnettes de Chansons. PAR EMILE CAR~É ET LES MEtLLEURS AUTEURS
PARIS IK~a~É,
L~B~:tB.6j;TN'U~. 'ME DC''?ETtt-CARRM-B,
i~
LE~
REFRAINS
D
M
SO
LD
AT
HËCUEtï,
de
ChaRSMtMc~cs
<!hamsoas,
Sectes
commues
PAR
CARRÉ
ÉMI~E ET
AUTEURS
LES"~E!LLEURS
PARIS
A.
LIBRAÏRE-Ë))!TEUR
HURE, )4,
BUE
CU
PBTtT-CARREAC,
14
LES
REFRAINS DUSOLDAT LE CAPITAINEPLASTRON Air
Eteignons
les,
lumières et rallumons
la
(BËRANGNR).
vous v'nez Quéqu' m' parler d'Attila; m' mordre J' veux qu' cent chiens vienn'nt Si j' connais c' particulier-là, Dont I' nom sert de mot d'ordre. mes régi's de tir Mais j' connais Mieux qu'un d' Saint-Cyr; onicier d' ma bedaine Moquez-vous Et répétez que j' suis épais; J' suis tout d' mêm' capitaine, Voilà ce que sais. je vous m' parlez d' mpssteu Quéqu' et de Carrache; D'Esope Ces machin's-tà \ont.-i' sur l'eau? N'ya pas besoin qu' je l' sache J'os' me vanter d'et' savant, Vu que j' sais mon règlement. Mais vot' philosophie, Vot' réthorique et cœtera, J' vous dis qu' la théorie N' parl' pas d' tous ces gens-la.
Boiteau.
m'écrit. Hier, mon .sous-Heut'nant Dans!'(curant d'ta journée: Ya l' fourrier au lit, qu'est encore Dans les bras de Morphée. m' dis; qu'ai-je lu? Morphëe! qu'je C' nom-1~ n' m'est pas inconnu C'e&sans dout' sa ma!tresse. ma foi, je l'ai puni Là-d'ssus, Pour avoir eu l'adresse D* la faire entrer chez lui. Quéqu' vous m' parlez de Paméla, et d'Arthémise, D'Estelle Un tas d' danseus's d' l'Opéra l' commandant courtise. Que Les danseuses, sur ma foi, pour moi. Sont trop légères mieux les dardaneUes; J'aim' des talents' En v'là des ntFs qu'ont Et j' suis admis chez elles mes appoint'ments. Quand j' touch' au galop J' cours chez l' malt' tailleur Pour lui faire un reproche. ou just', c'est l' m6m' mot (Equitable Dans l' dictionnair' de poche). Ah! ça, que j' vas lui conter, Vous voulez m' faire éclater! Dam', c'est abominable. Pour ma tuniqu', ya pas d' bon sens, Elle est trop équitable, Je n' peux pas rester d'dans. factionnair' un coup sec Quand frappe les armes, Pour me porter sauf vot' respect, J' suis tout penaud, mes larmes. Et j' sens couler Etre un officier parfait, Moi qu'ai rien dit ni rien fait, Vous m' direz qu' c'est cocasse dans l' métier Souvent, d' fantassin, C'est en restant en place Qu'on fait le plus d'chemin. ËMM
CARRE.
.5–
LE FUStLUER DU 101" auCateconcert Chanté de/<!Perle, ParM.E.tJ€E. Paroles deALEX!S BOUVIER. MM~at le troe~t thM A. MtJME, n~ 44t) prëa rue tt~Mphtne.
tibmirt-Mittor, le pent-HcMf.
hrit,
C'est moi qui suis du métier mititaire, Le vrai soutien, Parmon maintien, Dans la paix, dans la guerre. Aussi t'en dit partout Tiens, c'est le petit PiUiou, Le petit Pittiou. Le petit pousse caillou. c~est en arpousse caillou, (PAM.Ê.) Pousse caittou riëre qu'its le disent, les tâches C'est Pillioti que je du 3*" du 401' comsuis, fusillier du 2*" de !a3" Pour lors qui faut que veus sachiet pagnie des titres moi que que mon père vouiait que je fusse artiste; mais que nous ne comptioM je voulais t'être perruquier! pas sur te Gouvernement qu'il a voulu que je sois miet ma foi que subscquemment et nonobstant litaire, que je sens que vraiment que je lui en suis infiniment reconnaissant. D'abord, je vous dirai que je suis heu-
c ~eux par te rapport de ce que, t'ehthement et JHgw!airement partant. je connais depuis peu te moyen qu'est-ce que c'esl d'être gradé par !a cause (pie !e sergent que c'est-H vrai que je !ui ai demande ditcs-donc, sfr~en!, tan: p's que l'on a dp nez, tant p'ns (;ue l'on est p'adé? (Le ~?'~<?Kj!.) Certainement, z'cspèce de fétus que t'es.– (P:<OM.) ~ais dites-donc, sergent, que~'ai des~id~ces alors (~ ~er~<??~.) Inferieuremerit !–fbus EoA~Fëncx bien que depuis ce moment-ta que je !e soigne, mon nex, si bien que de tabac à l'en taire édater, jeté bourre quand je nte inoucKe, !ë e~pora), qiii eraint q~ fe c~oac) i! m'entende et ne me porte au tableau d'avanceiMent, dit au trompette i! se mouche, Ah ah! suf~KMMf. Sdt,jecatembourde: MHtAÏK: Vive !a corvée et mon bel état. Aussi je veux vivre et momir soldat. Amant de Vexus, ami de ta g!oh'e, On verra mon nom briijer dans rhisto'.?< Vive la corvée et mon bei état, Aussi je veux vivre et mourir soldat. Le eoronet veut que j'~ppt'enne ~yM~~M~ Stj'appt-fndsfien, O~potu~a~pas-me~tt~?; Pi~iou est un crétin. Une ganache, un pëkin. J'au)'ais<<;)tet~b~<s Le moyen d'm'é<h!qM~<
à tire,
que !c sergent (PARLÉ.) Pour tors que e'étaHaiaëtasse n* 3/ Pi)tioK. ~(~0~ Présent, B! emour qui me dit Qtt'est-ce (B?'f!Mour.) que c'est que i&sustaMpif? t fi ~le n~ ~(P!o~.JLe8~~s~a)~tpf~. Sergent ~uï sërgËnh.(j6~H~~J~ëc~~ë~gn~~ ~tî:~gre (~~}~. Sa ~{ae.'t<ustan-!pj.f qNe~'pst.;u)te~chos~.qm ~çut .t e~'ci~ comme q~i dirait ~m9~~scha~m~' :saM~$~)~~ k c'&st' Cut., servent. :(P:CM.) .c~ë~qM~ a~~ éc ntr~ ~'qf .M~~nçed~p~f~M' :d~u~o~rs~~)OtU?;RoMr~pe!t~ep; ~eH~nMn~.T~~s~tt~
'(B~?\o~<R~M~M
s~t~l
~€
IdT ~eu
de t'é!ah~!
Mrgït susfaxiptf.
sc)'
SCh!!k«
ie sus~mpif
o~mjti'est
ne
Ma'sje
vois
M
~–(P~ûi'<.) de
pa~
dé"
sabrs.
!('d:!t)S~'i'('(R~'eH;0<.tr.)ritit<)!t,~(!!(S
)'ciM)tM'c.4i.A'hei'g'')!t,m'*)!m-vou!s;<ata!
m<'t'r!'ïSt'dt'u'jnt)r-<J(;f;!()U!)'t'cette p'a-;)i'.))ie.–(Pt<;t~M.)M<)'s. p!!K;<(~r~tL'Mi')
Dcox
jonrs
jtour
:)vo.r
tatt
à~oi.rë
.~u"
Et a;'i;i!'eft~ i!'<'<)t~:tiet)surat~R! p~t'ieuf c<t!(' proposait)!! fetji stirgtt de i'eiabc le su-i-ainpiti'; n es! sMt' fjucdait.sie CeMë fd~ ~ej, pmsque !c feuties~ surgit dé !a taibie. aussi, j6 m6 dtsais à part i~i i Oh )~M fus atterrisse si j'6t<Hs ~M'~ Pijt!ou, ren rougirats de honte ~c. Oh! dh sufi!<;h, je recaiemboHrde? (~t< y'e'<M.) toujout'
A
oa sonM
pi'pNier quand toutasiiquC. Frais pommade, sur
cheva)
(e
FexerCtCe,
service,
Je descends lestement, vais Et subsëquëMmeat Saluer gahuent Mon superbe sergent. fois, j'étais de ser* (PARLÉ.) Figtit'M-vous q(te t'autre vice à !a por!e du quartier; voità qu'U arrive un pays a moi,
de
Bridot,
tambour.
Su ;)~
C'était
d!i
n
98*°.
.~('rgëti:
tenait
voit'
Jonv~aio!.
Redon
le
soLH'd
q:t'es!:
coHtMG un pot, qui était ju'-tenMNt. de ptaiti.o!). Ser* à ~edM ? Vt)s qu'ii y dit, je vMdrais ge; parter chercha!' dit Se sergent.– Mais, sergeat, qtl'M Ft'~ny. -Ah c'est !<)o<!queje. ça, tachez de savoir <)(!ejesais et soyez inopinément monis Mhcicitx a Ct'qm'jcd~, !HOH ~.ai'(i; chercher –Je ,cr vais Potion, Frémy! cherche!'
Fremy, cet pas
<:onn<)!
Mais,
je i'i)tthi!e. hott)me-ia,&eiget)t.(Le
que vo: ducs? ~tyous?– !n:.)!uhu;)Ht.'don!–(~e~~geMt.) deux b~Mx;ijdiex-u:oic'BS ce
se
qui
dtt
recoutimssent.
i~iiott,
Tontadmp,
mon trou.
je
sergent, je (!< qQe vous Ht'cH~ au dot! jusque
et dans
il
!ë'~r~<'i!t
une pdieët
)~ vas prendre :si!ëcti.onne
<i'd,
~)Qu'e-
Moi aotipius, Qu'est-ce homiMs-ta
vn8creH~ru!i,f'.ondaf!siacpm', iefuaiic.'qu!
qui
unepioch", tu
mft.t.r~s
)e~uartier.Jeci'e:!se
HM
tH
dcdatts i?
set-gem g je M)éi§ .ie.fmHtef. K <? Jj' tën'ë?– mai-) dites donc, ousque f~tmet.tt'eia Quet~e La terre que j'ai mis te fumier ..eFf'ei' a.f.a p!.ace.
-sme dit, tu ne pouvais –!mb6ene,qtn pae f~re ton tro. donc?. C'était vrai, j'y avais plus grand, pas pensé. c'est un Oh! aussi vrai, malin, le sergent; !à, qu' c'est suis fier. C'est qui connaît la hiérorigarchie, allez. jcn le petit Tenez, pas plus tard qu'hier, qu'il voit sortir Lousticot il allait voir sa son fendant; qui fait toujours Le sergent le regarde Il me semble, personniëre. de votre Lousticot, qui dit, que la partie supérieure à sa fourreau de baïonnette il manque de réverbération et que le troisième bouton de votre superficie, guêtre il dévie de trois quarts de millième de la ligne horizontale et perpendiculaire, ce qui dérange l'harmonie syméet de votre et individu, puis,mais. trique rétrospective vous avez donc sur le qu'est-ce que nez?–(LoMS~tCO~.) Des lunettes, suis des Comment, je sergent, myope. vous un simple lunettes; soldat; que je porqu'est-ce terai donc, moi. votre supérieur?. alors, des télescopes? '1 -Il en fut ébobi. Aussi, j'aime mon régiment, j'en suis Her, et j'aime entendre ça me ranime, ça me ral'appel, mon enfin, ~'est avec l'appel gaillardit que j'entretiens Mu. Oh' ah! sumcit, je recalembourde. (~% refrain )
LE GRENADIER ne s'abat JsM<!M foudre du soldat. Sur la capote armée notre vaillante Lorsque Porta ses aigles en Crimée, Je laissai là tous mes outils, Et comme je partis. engagé n'allais chercher un grade, Je pas Mais j'adorais la fusillade; Je ne rêvais, pour tout laurier, ) de grenadier. Que le pompon t Je l'ai, cette flamme écarlate, Et s'il fallait qu'on se rebatte, Je marcherais comme un lion A la tête du bataillon. Affronter le plomb, la mitraille, la croix ou la médaille, Gagner à l'assaut Monter le premier, t w. C'est le devoir du grenadier.) Air
_9-~ Il en est qui viennent
me dire '1~ et tu sais lire,
« Tu n'es pas mal, A toi les galons de sergent, et plus d'argent. Et plus d'honneurs Trois francs d'or au bas de la manche, sur la planche Ça vous fait coucher On fait mieux son petit métier bis. Quand ou est simple grenadier. ) femme Je songe à la première de ma flamme Que je poursuivis Je fis le siége de son cœur Occupé par un voltigeur. de la place, Quand je fus maître Pour me payer de tant d'audace. à chatouiller On se plaisait < Mon gros pompon de grenadier. )1 de pécune, Je n'ai pas beaucoup dans mon infortune, Et pourtant, Je trouve encore le moyen D'exister en faisant du bien. en tremblant Quand nn pauvre m'approche, Si je glisse un sou dans sa poche, Je ne vais pas le publier, < as, Et lui bénit le grenadier. ) J'étais l'idole d'Amantine, Je l'épousai dans la cantine Entre deux brocs d'un vin exquis de mes amis. Et trois sapeurs Après la noce, le baptême, en disant Je t'aime! Amantine, Eut la vertu de s'oublier. ) < Me voilà père et grenadier. bis. ma tâche accomplie, Aussitôt Servant autrement ma patrie, Face à face avec mon étau, Je reprendrai lime et marteau. Et ma médaille d'Angleterre Dormira dans mon secrétaire Avec mon livret de troupier Et mon pompon de grenadier.
) )
EM!LE CARM.
io
t~~IM M M~ I&Utfi'i.Mi M~tTI~M
~~Tt)M f Jt MMi.M M AU
DECOMPTE POT-POURM
PAR
Air
JÈMÏÏ~E
J?~a<
vous
CARRÉ
<!P~
~M<Mt.
de la France, Un troupier, l'espoir le nez en t'air; Se promenait tl avait les gants d'ordonnance, La veste et le schako couvert à la bayônnette La main gauche ëti se dandinant, H marchait (&!s). en voyant sa binette, Chacun, Se disait Mais c'est d'Arta~naii Air de la Ca~aMMa. Tout ner d'entendre les étoges De ceux qui peuplaient le trottoir, Il ne vit pas que les hotioges Accusaient du soir; cinq heures Il allait siNan), un quadrille Qui, sous Louis XVI, était noaveMt, se dit Ch 1 Puis Et lé tricot I mon rata n'est plus c~acd; t rentrons, Bigre! à la Bastille Quand il- vit poindre U~ t<J)!ier dw calicot.
.-ii– ans il ne Air A Mt.M;M(C ou du
ï~ Juillet
/<ïM~ pas f~MMM~. (de Bëranger).
au pied de la coloane? Q)f'ë!<<r6-6'pprco!S-j'(? d'enfant. Ah! c'est, une bonne dit-il, Si j'enlevais cette grosse lurotine! 1 Accostons-la sentimentalement, En lui faisant un iëger compliment. l' quibus me vient en aide, Précisément est tout prêt. Ça tombe à pic, mon trésor Faisons sauter tout l'or que je possède~ ) le décompte et le prêt. C'est aujourd'hui Air
Partant
pour
la S~fM.
demoiselle Sensible Vous voiliez à vos pieds si fidèle, Cet amant Dont OM~M~! vous rêvisz. Passez-moi votre ombrelle, ~ue j'ai' l'air effrayant! Vous êtes la plus belle, t .L,~ Il. Je suis le plus vaillant! ) Air
Laissez
les fOMS aux
~~MM.
» Ce marmot des larmes, qui verse sur votre En s'appuyant sein, Ne peut apprécier vos charmes un tendre Qu'admire fantassin. à ma prière Ange gardien, Vous céderez si vous m'aimez. Portez cet enfant chez sa mère, » t Et suivez-moi les yeux fermés. Air
To<o
Cara&o.
à merveiiïe Ça tombait blanc. L'ange au tablier En cousant, S'était dit l'avant-veille: et Faut qu* j'aie un anioarëc~ Belliqueux. De mon cœur qui bat, Dit-eUe au sotdat (itnlutbaisja,it~m~int Vous* étes sou (~r) vema.
–m– Â<
~tMm< c~oH~otM ~fMOMct et le Vin de Ramponneau.
Une heure après, l'heureux couple Dînait dans un cabinet, Puis, sur un canapé souple Librement se pavanait. « Dieux! comme me voilà faite! ~· Dit Vénus en rougissant. Mars agita la sonnette, eb « Présent Quelqu'un repondit Air
~M
cueillir
des bleuets dans
les
6~.
« Vous écoutiez, à la porte, marmiton, J'en suis certain, vous paraissez trop tôt; Les conquérants n'y vont pas de main morte, Et moi surtout je ne suis pas manchot On me croit doux, mais prompt la foudre comme Je casse tout quand je suis échauffé! En attendant que je vous mette en poudre (bis) « deux tasses de café. Préparez-nous Air
du Roi Dagobert.
Le café demandé Sur un plateau fut apporté Il sentait le charbon, Bref il n'était ni chaud ni bon; Ce fut un moment De débordement Pour nos amoureux, Qui dirent tous deux doit vous assoupir Il de dormir. Au lieu d'empêcher Air:
Alleluia.
C'est comme leur vin de dessert, vert. Ii était passablement on ose appeler cela Pouac Gloria! Air du Sire
de Framboisy.
< €trcon! la carte, nous: vite, apportez-là Ah les gueux, les Rtoas! t Nait francs cinquante voici huit francs dix sous, Tenez, canaille, a PtyMVO~mtîtret. ce<pHre<tcMtpourvou<.
–1$– A!r
T'en
MM~<t!'
Dans sa fureu!' :tu!!e au!rc pareille, notre preux. Ah je suis cuit poursuivit S'il n'avait pas été tondu la veille, Le malheureux s'arrachait les cheveux. Me carotter! 1 dit-il avec tristesse, Me carotter! de~b&ton! 1 moi, maître Puis comme l'onde, alors que le vent cesse, devint calme et par!a sur ce ton air
On M'p<M< pas faire un seul pas <<M!< dépenser d'argent.
<<atM <'<tM
« Moi qui rêvais pour mon ange une place Au paradis. à la Gaité 1 là-bas, de masM, Sur neuf francs vingt., mon excédant Tiens, ma Suzon, vois ce qui m'est resté. Dans ce Paris où la foule se presse un peu si c'est encourageante (J* te d'mande On ne peut pas sa maltresse, rëga!er Sans dépenser d' argent. (bit) Air
Je suis
le <foc<<Mr JfMM&OfA.
Quitte donc cette air assombri, Ri, ri, ri, ri, ri, ri, ri, Ri, ri, ri, ri, ri. Allons au petit Lazari, Ri, ri, ri, ri, ri, ri, ri, Ri, ri, ri, ri, ri, Ou dans cette baraque-là, boum, malazign, Zign, mahzign, le voir Entrons boa, serpent )f Ah 1 ahah! ah'x Air
Vous m'entendez
boamt 1
&t<tt.
'< Si j' me r'pens, Suzon ajouta C'est d'avoir vu trop de serpents. Je sais que leur piqûre. Hé bien '1 une endure. Peut produire bien? Vous m entendez
Jamais
Air
tie s'abat ~MSoMa<
la foudre
sur
~'w~
w Bon, pensa !c fils de Bc!!onf, Elle a peur que je FabaH~onne; 9 Je voudrais bien savoir commen*. Je puis la quitter poliment? Je n'ai pourtant pas le cour.igc dans un passade De m'enfiler ~a cherchant une occasion, çon~ersat.ion. Changeons A!r
Cot~cn~s,
~!M~
<?05 /b?/~?'s
a <app~
Je pendrais ce gargouier de lanterne EN guise Pour ce qu'il m'a tait paynt' Sauternc; Son'prétendu P!u5 moyen de ripaU)er. Hélas! je peux: me fouiner est isonne, L'appel Et Je suis ruiné, Je rentre a îa caserne.
Air du cantique
Au sang
~M'M~-D~M ~a répandra.
et Est-ce
ainsi que l'on se quitte? Suzon, Reprit qui pleurait. Tu sais que je suis sans gîte, Puisque j'ai pris moti paquet; Je te croyais des mérites, Je vois que tu n'en as pas, Tu t'en vas et tu me quittes? et je m'en vas. Je te quitte
Air
En
scaM~, partons,
f~M~JfS
« Au surplus, pour mes incartades, Al'ostojeserailoge. Je suis las de tes embrassades, Je veux te donner ton congé. J'eus tort de te montrer le vice, Mais tu le connaissais déjà. Au diable ton œil en coulisse il ëiH trop m~Un dëj~; Lui -'f 'i'
(Dut'angcr).
~~5– ï
&ch<"
dn
Je
n'
Ainsi Je
rentrer te
en dis
qu*
dis
qu'
service. ça,
voi!à, a'te
HW~~A~E~~
Air du
N<'M~r'r
.~t.<
Ainsi fmit ia, pièce Mars évinça Vénus, la t/.unant et mai tresse ~e se revirent plus. U est une matronnc ('ticux <ui jure ses grands 'jn'au]purd'huiia}.'ohr!f)))t' Est nourrice ,surJi'")! le guerrier Kn tout temps ft~nçaia eut du succ~ sexe Auprès (lu il a des attraits, En amour Mais i1 ae s'attache jamai.
MON
MET!ER
Je voudrais chanter pour you$ ptah'e, Mais je ne !'pse, en venté; C'est que, dans l'état militaire, {'. faut modérer s~ gaîté. Le temps n'est plus où le délire Dans nos rangs enrôlait toujours Des phalanges de troubadours le gtaive et la lyre. Qui portaient Ma nature veut que je rime, Mais mon métier me le défend. Hëias! il me ferait un crime Du couplet le plus innocent.
Mm('dit:Voit-.cetteépaulette dnns l'avenir. Qui fcintiile si tu veux parvenir, Soldat, Il ne faut pas être poëte. Sois inculte, on t'élève en grades; Prends pour exemples, poursuit-il, Ceux que tu crois tes camarades, Ils n'ont si subtil. pas l'esprit Imite la bête de somme on la bat; Qui tend le dos quand et la bride et le b&t, Accepte Sans songer que Dieu t'a fait homme. me sermonne, Quand mon froid métier Je suis abîmé de douleurs; Et le pain qu'en France il me donne Est souvent baigné de mes pleurs. Faut-il qu'encor je m'abrutisse Au travail ande, assidu, Pour obtenir ce qui m'est du? Veut-on m'abreuver d'injustice? Quoi! vous me parlez de la gloire De ce long siège où je soun'ris! Vain mot, trop ennuyeuse hîstoire les Qui n'occupent plus esprits. la Ah oui, tant que dure, guerre On exagère nos succès en temps de paix, Pauvres troupiers On nous tire en caricature. écoutez cette plainte. Mais, chut' De qui vient-elle? Ah j'en réponds, De gens qui s'enivrent d'absinthe Pendant que je fais des chansons. Sur mon compte ils font une histoire. Qu'il leur sied bien de me railler! Moi qui n'emploie à rimai!!er à boire. Que le temps qu'ils perdent
ËMM CARRÉ,
17
A PARIS L'ARABE Air du W~ <M~M~, ou Lon la, quand M~jp~MK (COLMANCE).
ma <<!«<
Zaïca, la négresse, Perle d' la Smata Loin de toi, ma maitresse, la diffa Macach' !'our qu'ici je m'engraisse, Il faut qu'Allah s'empresse ma tristesse De chasser Avec du cahoua Aya ya! besef 4 de la peine Aya ya! besef des soucis; la ptaine, Aya ya! l'Arbi de s'embête à Paris. Aya ya Frères, Quand à nous on dit Mettez vos burnous 6 Pour quitter vos moukères Et vos moukakious 7 la gazelle, Moi, quifquif comme elle, Besef pteurir Bibir lait de chamelle, ~o couscouss. Mandgearia Aya ya! etc. Toi cherchir à me piaire. Pâle giaourna Quand l' soir à la lumière Toi me dire Arroua Son* de taserne Repas arabe. S Café. ~tt~Maajj). a.~AMb. <
~t.
Il~
de tpxhit
i~x
m~ritt.
il
7.E'tf*nt<. 8. Semblable S). 9. Boire. iO. Mander. ii. Femme fr)tnç<ite,chr<tieone. i!.Vt<!)!.
*e
–18– Andar 1, t'Arbi bel homme. Moi chouya donnir somme, BaiDir, et voilà comme Mon dram' s fuit, barca! Ayaya'etc. la tente A moi rendir DcsOned-AIi, MoiiiieraoudSquitente Lestiisducadi, Mou vieux kc!b* 6 à trois pattes, Mes tapis et mes naUcs, et mes dattes, Mon gourbi Mon toucane 7 aussi. Aya ya! etc. Zaïca, ma négresse, J'aime ton œil blanc, et caresse Qui fascine Rien qu'en vous lorgnant. U n'est que mon cirage en un mirage Qui puisse ton visage, Rappeler Mais Allah est grand! besef de la peine g Aya ya Aya ya! besef des soucis! Aya ya! l'Arbi de la piaine, Ava Aya va' ya! se gèle à Paris. se gelé à Paris. ÉMILI~ ËMtLK CARRE. CARPTE.
DUMS!MERBËMmOT KACONTHE
PAR
UN
CAPORAL
INSTRUCTEUR
Quand une céiëbrité Nous éciipse par sa gloire, à côté Combien d'autres 1 Restent dans l'obscurité t.VtetttduncictS.C*estben,]ecoatpMMdf.. S.Afffent.
4.VeUt..
S.Chevt). 6. Chien. '.Ttbac.
–i9-. Quand je vous aurai cont~ La trop lamentable histoire Du fusilier Berlingot, Vous ne soufrerez pas mot. Un, deux. un, deux, Tendez le jarret, Magloire; Un, deux, un, deux, Et ne baissez pas les yeux. et son pnpa. Sa maman habiter la Beauce, Devaient Car son livret nous prouva Qu'il vint au monde par la.; 11 voulait être avocat, On en fit un gâte-sauce Plus tard le sort décida Qu'il fallait qu'il fut soldat. Un, deux, -un, deux, Pas de position fausse; Un,deux, nn,deux, baissez-vous les yeux? Pourquoi Des qu'i! fut au rcgin!pnt, A cfux qni voûtaient l'entendre, !t disait qu'avant un an 11 ser:~t. sous-tioutenant, 'Même avaui. On répondait vous aUcz prendre Mais d'abo'd Une oreiiie du baquet, La pelle ou bien le balai. Un,deux,un,ueM'x, Vous semblex ne pas corflprCHdi'e Un,deu~. un, deux, Ne baissez donc pas les yeux. étaient Ses accents plus doux Que les yeax d'une gazcUe; Mais Use fit, entre nous, Noter parmi les plus mous. Grâce a deux malheureux clous Qu'il avait sous une aisselle, II Mittrei~ mois, 'dit-OTi, au bataiHon. Pou-ripasser Un. deux, un, deux.
montrez plus de xële Un, deux, un, deux, Et ne baissez pas les yeux.
Conscrit,
11 recevait De l'argent
tous les mois de sa marraine, fois Qu'il dépensait chaque et noix. En pain d'épices C'était la mélasse aux doigts Et la bouche à moitié pleine à l'appel, Qu'il descendait Même au nez du colonel. Un. deux, un, deux, la bedaine rentrez Conscrits, Un, deux, un, deux, Et ne baissez pas les yeux. Un jour, il prit comme un tôt Dix billets de loterie sur son schako II frappait En criant Gare au gros lot 1 On sortit un numéro Qu'il avait dans sa série; sous un faux nom, gagna, Une botte de mouron. Un, deux, un, deux, J'entends l'adjudant qui crie. Un, deux, un, deux, sans baisser les yeux. Marchez tt allait chez le fourrier Muni d'une plume fine; Au lieu de bien travailler. le papier. Il y gachait Il fallut le renvoyer Faire un tour à la cuisine; de rata îl s'y bourra Tant et tant, qu'il étouffa. Un,deux,un,deux. Voua vous mouchez, j'imagine; Un, deux, un, deux, morveux? seriez-voue Consent,
ro
ËMM CARR<.
LEmm
TAMBOUR
CHANSON Chantée Paroles La Manque
M
par de
T.
de
PAS
REDOUBLÉ au
Casino
ffanta<*
Musique JAVELOT.
recueillie
CMtJR, SANSAY.
par J. tt <r<)tM ehet A. HUME, < o~tit r~
tibrtirt-titittof, ilJ
t Ptrit,
En route, mauvaise Après la rt<oMrMeHc. (Par~e.) on murmure. Qu'est-ce troupe! que c'est? rélape est trop longuel mes amours! crions pas. Allons, en va vous degciser la chanson du Fringant Tambour En avant. arrrrche. SMMt (ToM~ ce parlé, les couplets, doivent débités en M0~MeM< que Me pH~ ) 4dieu Adieu les tambours Enfin, pour toujours, Je vais me r'poser le restant d' mes jourt. J'ai mon congé, grâce à la paix; J'ai x'eu des succès, Car je suis Français. Au centre, au midi, dans le nord, En bravant le sort, J'affrontai la mort. Le sac sur le dos, Suivant nos drapeaux, J'étais cuit, rôti dans les pays chauds; Morfondu sous les pays froids, J'ai cent mille fois Soufflé dans mes doigts, Le ventre aussi creux qu' l'estomM. Étant au bivouac, Fumé sans tabac. J'ai vu très-souvent Me battre en courant ACn d'attraper l'ennemi fuyant; combattais sans Quand je manger Au fort du danger J'étais plus iëger; ta petit coup debrMdtvia~
M entrant ~~9 citions, Chéz le paysan V!të, apportez-nous du vin rouge De la soupe et du bon fricot, Du mouton, du veau, Point de haricot; Donnez <*e que nous demandons. Ou bien nous aiïons Piumcr tes dindons.
ou blanc,
Le rôti bien cuit, Le dîner servi, dëvdrais de bon appétit. Puis après, au vin du coteau, Je
disais
Sans y A la santé Qui, de Riaient
un
mot,
mettre d'eau. des p~ysMts! en temps, temps du bout. des dents.
Après le dtner, Je tilais m' coucher, mieux valser. Pour ie iendemain pouvoir Si pnr t'hôtess' j'ëtais r'condui't, Pristi'. sapristi! 1 L'adorable nuit! J'avais ses faveurs secrèt'thent. C'ëtaii tout autant De pris en passant. f mto~ Mais suffit, pHbiions Venus, 11 hut qu'un 'tambour soit pën'i ù' vertus. en nmin, jour des combats, Sagnctt.'s Vite au branle-bas tapais des deux bras' La peau d'âne est un talisman Dont le roulement Donn' du sentiment. Ayant mon congé, r'traité, Puisque j'suis m' faite ëpousër'. Par la gMss' ~uz~n j''vas vafi m' faire ~bûs~T-s g-1-oss, Saxon à son La maineureus', cœur, gare Carj'aide!'a['<ieu.[' Pour tatf' Mn,bo'Î!eur; y veux dans quequ' sans ~tr'inahn, temps, Qu'un petit bambin M' rMipItc' c&mm' tapin.
_tt– Vivela L~ion CHANSON DE
Faite ;)OM/' MM ~.y~«e, 6~46&M
ROUTE
de la légion ~~aM~eTe, dep~'< sur lé <7~d~e et chantée (~).
Air de la ~~o~~<:
ou du
~a~
Du soldat légionnaire, La vie est tout un roman s'il préfère Demandez-lui ou le camp, La garnison son bidon Vite il prendra Avec armes et bagage. V'lan f'n voyage. pour partir vive la iëgion Bon
~«<.
) )
Pour prouver qu'il était brave, fois Il s'est montré chaqu'e du zouave, L'émule heureux Dont on vante les exploits. Chez lui, l'abnégation est la compagne. Du courage Vtan! pour se plaire en campa.gne, Bon! vive taiégion! à la belle étoile, L'hiver, Vous demandez s'il a chaud Sous le frêle abri de toile De la maison CrOdJUot. Il sait, dans l'occasion, s% tente. Fumer pour chauffer Vitn charmante, pour son humeur Bon' vive la légion!
<.
)
aHaM~ ~oc~t-
~4 et de poudre, Rempli d'accrocs Vous l'avez vu se bûcher; Tout à l'heure, il ira coudre, Se laver et se sécher. Ce soir, à son bataillon, On peut passer la revue. Vlan pour sa belle tenue, < Bon! vive la légion! < Au Maroc, en Kabylie, !1 a porté son drapeau En Crimée, en Italie, L'histoire dit qu'il fut beau. C'est pourquoi plus d'un tendron En enfant gâté le traite. Vlan pour faire une conquête, Bon! vive la légion!
)
Son travail et son génie, Guidés par d'habiles mains, Ont doté la colonie De toits sûrs et de chemins. Il a la prétention D'être bon à toutes choses. Vlan pour ses métamorphoses, Bon vive la légion
< L. )
bit.
S'H aime les aventures. Aussi bien, on le verra Se flanquer maintes bitures De vin blanc de Mascara. On peut entrer au bouchon Ouand on s'est battu la veille. Vtiin pour boire une bouteille, Bon, vive la légion! la troupe Faut-H renforcer à pot, Qui, sans sa cuiller Partit la soupe pour tremper Aux bandits de Mexico ? I! sait saler un bouillon D'une manière énergique. Vlan! pour aller au Mexique, vive la légion! $03
<
EMM
CARRE,
LE
SER6EHTOURESEC SCÈKE
Par
LtNNsique~e
EMILE
MILITAIRE
CARRÉ.
trouve ehf! A. «)UK)Ë,)i))r!)iro-editeur,nPar!~ rue d)t Petit-Carreau, H.
On prétend que je suis sévère, le feu Et l'on me craint comme Ce n'est que quand je tiens un verre un peu. Que mon front se déride la discipline Que voulez-vous, m'a refondu. En son creuset Mais je vois que l'on m'examine; dit J'entends Qui donc es-tu? qu'on il est bon que je vous donne C'est juste, un peu de pade mon état signaléroles claires et précises, un abrégé mais lisez mon bras, qui vous apparatt tique inopinément comme un rayon de soleit'ëh Qui je suis? Demandez janvier. à tous ceux qui ont fait partie de mon régiment, depuis tantôt vingt-cinq s'ils me connaissent? Ils sont ans, quinze mille à peu, j~s à qui j'ai appris à éviter les inconvénients de ce qu'on escamoter t'arme. Ma qui résultent appelle mission sur terre est de former,le dans l'art de Français tuer son ennemi et plus d'un onicier supar principes, actuel a jadis fait volte-face à mon commandepérieur dit Durésec, ment numéro tinalemënt, je suis Plumeau, matricule 3, soldat par goût et sergent par obéissance, chevalier du Bras-d'Or, actuellement de la haute jouissant de trois de l'estime de mes paye journalière chevrons, 3
–96-centimes de solde, pension chefs, de quarante payée, et d'un a 2 francs par mois, ndeie observateur va!ct de chambre du règlement, inventeur de la des moindres prescriptions !a destruction des punaises (pour qui puitutent poudra. invention m'a fait rec~voic un dans nos casernes), qui d'honneur de ia main d'un soumet du génie, garde en d'une commission d'examen à Homméc cet effet. présence facétieux avec mes co))cgues, Fier avec mes inférieurs, fournisseur habituel de gibier ami de l'adjudant, pour les sanes de police et prisons, et, qui plus astiqucur enrage, la retraite à l'inspection est, propose pour. générale Je suis le sergentDurésec, les re<'rucs. C'est moi que j'instruis Quand je dois passer des revues, bianc-bec pierrot, chaque Chaque à mon aspect. et frémit Tremble fait campagne, Quand mon régiment au dépôt ;° Moi, l'on me conserve dit que je gagne Le gros major A ne pas suivre mon drapeau. de ceux qui, dans l'histoire, Beaucoup Ont un nom par Ciio tracé, ce qu'ils ont de gloire, Me doivent Vu que c'est moi qui les dressai. vous ne savez peut-être Vous autres, bourgeois, pas ce nous militairement entendons parlant, par dresser que, êtes si vous dans notre art! Eh des conscrits; ignorants un homme, c'est tirer avantageusement bien. dresser parti de la mécanique de de tous les ressorts humaine, façon à le le le amener Normand, Limousin, Bas-Breton, l'Alsacien, et le Savoyard, a comjusqu'à l'Algérien, l'Auvergnat, de notre en marchant les beautés eh calangue, prendre de la patrie, comme contre l'ennemi dence y marcherait du Antoine ou du marché naturel un des Innofaubourg ce on résultat, commence d'abord et, pour obtenir cents eh lui fàlsant par se placer à sept ou huit pas du soldat, Garde avo! ton! face, et commander: tête, cite! nxe! du premier A la fin de la seconde partie commandement. la tête à le mbuvele soldat tourne droite, sans brusquer de mamërè d~ côt~ du meat, que le coin de l'œu gauche
–S7– de l'habit. à la ligne des boutons Mais que nezf~paK~à un satané farceur, youtex-YOUs qu'il lui dise? C'est encore nous de la théorie; car, comme ceim qui a tait ce passage à la cantine, l'absinthe il moi e) Lardon, en buvant disions, aux faudrait, parler pour qu'il ~'pOM~ puisse que l'œil brineut par ieur silence autant que qui eux-mêmes boudons, mais je suis payé pour enseigner Mr le thpoti de Nanterre; car t exercice et non la grammaire, Je
suis,
etc.
être un autre je pourrais ou bien lieutenant, Capitaine Et marié; mais ce bien-être \'oiei comment ït m'échappa, un jour de fête Mon généra!, chez !ui, Que j'étais de planton sans épingtette Me rencontra Je fus perdu dans son esprit.
Comme
si vous voulez, mais je suis oui, vous me croirez cette absence cehvai~cu moralement d'épinglette que c'est du tableau d'avancement. m'a fait C'est comme rayer qui nn jour que j'allais dans un poste passer une prtite revue au fusilier de Benac. un fils de famille de vengeance qui amusé à mes dépens, en m'insinuant s'était Castor et que tambours du vingtième, Poliux étaient deux anciens ce que à la pension, à ia satisfaction j'avais bénévolement répété des fourriers, fait gorge chaude. Ah! ah! qui en avaient dit, M. de Benac, vous me la paierez, celleque je m'étais là! » Je choisis donc un samedi qu'il était de service pour de aller passer ses effets au corps de garde; l'inspection étendu sur un banc, à la porte je le trouve quand j'arrive, et ricanant en choeur avec d'autres du poste, garnements de ma subdivision. vois? Le « Qu'est-ce que je poste M< me dis. Tu ris, poste ? rira bien qui rira le rieur, que je Fusilier de Benac, ouvrez-moi dernier. subsidiairement votre sac. D'où vient que votre étui ne contient pas les votre ul rouge il cinq ai~Mes régtementaires? qu'à < ëc/M~SM? vos souliers ne sont manque que pas cirés sous ~a semelle comme au quartier? trois Vo~s y serez consigné Eh quoi, ce soulier droit n'a que quajours, au quartier. rante-huit clous au lieu de cinquante! où sont les deux Ah!
.-28– vous les avez vendus? J'ài Malheureux! qui manquent? dit que vous finiriez mal, je vais vous faire passer toujours au conspil de guerre' n Le coup avait Le his de porté. famine trembiait dans sa noble peau, comme un chat qu'un rat aurait moi-même pris, quand je m'aperçus que j'étais en défaut. un bouton à ma manche! Fatalité! il manquait Je ils un demiComment vouliez-vous que je le punisse? tour à droite et m'en allai la rage au cœur. Le lendemain, de Benac entrait où il est encore; à l'hôpital, d'urgence mais j'attends en demisa sortie pour le Ao~M~Mtc~' car cercle, Je suis le sergent Durésec, C'est moi que j'instruis les recrues. des revues, Quand je dois passer blanc-bec pierrot, chaque Chaque Tremble et frémit à mon aspect.
LES CONSCRITS MARCHE
Sur
LES
La Musique :e
l'air
GUERRIÈRE
de la ronde
CARRURES
chantée
dans
MONTMARTRE
trouve chez A. XitUttK, rue du Petit-Carreau,
libraire-éditeur, i4.
i'aut quitter Conscrits, 1'pays Pour aller à la guerre l F sort nous a choisis Puisque Ycs ennemis, Pour vaincre Suivons F régiment, En chantant gaimcnt militaire! Viv'i'etat
< )
à Ptrt~
18.
Ms.
–29– Ne craignons pas le brutal A la première affaire, fait d' bruit que de mal Ça plus Soit à pied, soit à cheval,
) )
AIIons-ygaiment, I' régiment Suivons Viv' l'état militaire! un jour paraUra Conscrits, Notre histoire guerrière, Et celui qui la lira Aux autres pays dira Que not' régiment Se battait galment. Viv' l'état militaire D' la blouse brodé a l'habit Va l'épaisseur d'un verre l'a vidé, Quand le conscrit Il rêve. qu'il est gradé, Et trinque gaîment A son avanc'ment. 1 Viv* l'état militaire En attendant qu'à not' choix, Pour notre ardeur guerrière, Nous ayons un' jamb' de bois, Un nez d' carton ou. la croix, Dans le régiment, Répétons Viv' l'état
gaîment militaire
) < &M.
J
bis.
)
M.s'. 7
JULES CHOUX.
La Vie actuelled'Afrique hélas! Paul, puisque nous, maigre Tu t'engageas si follement, Pendant sept ans tu maigriras Sous l'habit du gouvernement.
.-ge~. tu rejoindras En Afrique ton régimept. C'est là-bas qu'est tu coucheras Dans le trajet, Sur !e tillac du bâtiment; S'il fait beau, tu contempleras Les étoiles au firmament; S'il p]eut, ma foi, tu recevras Le liquide et froid élément; en ce cas, Car un parapluie, Paraîtrait plus qu'inconvenant. Si tu t'enrhumes, tu prendras Du réglisse (à bord on en vend); Le mal de mer tu garderas Jusqu'au port de débarquement; Là, mon cher, tu t'étonneras De voir que rien n'est étonnant; Puis, sac au dos, tu marcheras Tirant la langue à tout moment. alors tu regretteras, Comme En soupirant amèrement, Les canapés et les sophas, Où tu t'étendais mollement M~js chut! plus tard tu gémiras Sur ton fata! égarement. Tous les effets que tu mettras un ~âni, T'iront, dira-t-on, comme Mais, pauvre ami, tu nageras Dans ton bizarre accoutrement. Le plus souvent tu t'étëtidr~s Sous la tente de campement; Avec le sol pour matelas On n'est pas trop douillettement. La viande que tu mangeras Pourra braver us coup de dent, Mais au besoin le bouillon ~a< Détachera ton vêtement. Les ennemis que tu tueras Sont ceux qui vivent de ton sang; C'est un bétai! que tu verras Toujours plus fort et phs puissant. Durant le jour tu grilleras, La nuit tu seras grelottiaot Si bien que tu récolteras
-31– en débutant. Fièvre ou colique A la mort tu n'échapperas seulement. Que par miracle Pour tous lauriers, tu couperas autour Des bt'oussatiïes du camp. La pioche tu manieras Et Lt pciic pareiHement. La brouette tu rouleras, Bien que tu sois étudiant. tu prendras Dans un jour souvent Un café pour tout aliment. Bref ici je ne pourrais pas de tout ce qui t'attend, Parier Et des maux que tu souffriras ie récit navrant. J'abrège Tu le deviendras Caporat? Si tu te conduis sagement. Mais qu'importe Ainsi tu vivras ce que tu sois sergent, Jusqu'à Et le sort, quand tu le seras, Te promet peu de changement. EMILE CARRE.
LE
CHANT CHANSON
Air
FAITE
du
DU A
BAOUD-PACHA
Juillet
SIEGE (TURQUIE)
(de Béranger).
Le Moscovite, en sa rage affamée, Du monde entier vent troubler le repos, Et dans les champs de l'antique Crimée, Nos régiments dërouient ieurs drapeaux. (~s.) des tenteurs Oui, nous souffrons de ce siège, Qui n'eut jamais parmi nous, d'exemple Mais )e printemps a fait fondre la neige, bis, Manteau glace d'un hiver en courroux, ( D'un'hiver en courroux.
32 Plus d'un tléau plane sur notre tête! La mort moissonne et ne calcule pas. Tel qui, la veille, a gagne l'épaulette, Le lendemain rencontre le trépas, (bis.) Mais nous tombons une noble cause. pour Au champ d'honneur, la gloire du martyr, la rose C'est le soleil qui dessèche ) t.t, En l'éctairant à son dernier soupir, A son dernier soupir. la victoire? Qui de l'Alma n'a chanté Sur ses hauteurs notre étendard flottait, un de funèbre Quand boulet, mémoire, Nous enleva celui qui le portait 1. (bis.) Et vers le soir, en un chant funéraire. Chacun de nous, confondant son adieu, Pleurait celui qui ferma la paupière ) )L. t. le baptême En recevant du feu, ) Le baptême du feu. bataille! Vienne le jour de la grande le sol; Certes nos morts parsèmeront traversant la mitraille, Mais les vivants, Sauront monter jusqu'à Sébastopol. (bis.) sur des forts en ruines, C'est là qu'assis Ottomans, Piémontais, Français, Anglais, Nous poserons la couronne d'épines 7. s. de la paix, Pour arborer l'olivier L'olivier de la paix. ËMtLE CARRÉ.
MUR LE DEPART COUPLETS Couptetet
hMprovisés
pour ItgMe,
le départ de MHaMt à tjiMe.
Paris
ou 0~/ du 5<t~o~t Air de la F~cMM~t'f, Le soldat cosmopolite Se plait dans tous iespays; t. fut ds
à la Ati))sio!t tué au moment i'Atmit.
mort hétoique où il p~nttit
du som-tieutenattt le df~pMu 4a 39'
du
3W
de
d'Afrique.
Poidevin qui CVittrid), de ligne iur te betved~M
~.33– il quitte c'est quand La garnison de Paris On y vit le coeur content, On y dort l'esprit tranquille. a Lille, ) Bon, quand nous serons Vlan tachons d'en iaire autant.
S'il se plaint,
Paris, la terre promise Du sybarite 1 français en capote Là, l'homme grise Plus qu'un autre a du succès Les exploits d'un don Juan Lui sont acquis par le style. Bon, etc. Alors
qu'un régiment bouge, se lamente-t-on? Pourquoi C'est que du pantalon rougen Raffole ie cotillon Plus d'un laisse en le quittant Un poupon fréle et débile. Bon, etc. La timide Caroline, Qui vient de faire un faux pas, la crinoline Adopte Pour cacher son embarras; de cet incident L'auteur Reste à trouver entre mille. BocL, etc. du ministre Quand un ordre Nous renvoyait au dehors, l'air plus sinistre Avions-nous Aux alentours de nos forts? Nous emplissions, en chantant, Les bouchons de Romainville. Bon, etc. Un militaire est peu riche, Chante un sergent d'opéra
i
34 Si l'ons'en En France Qui n'a pas C'est écrit
plaint en Autriche, on s'en moquera trouve en cherchant, dans l'Ëvangile. Bon, etc.
Dans notre philosophie, Nous ne connaitrons jamais La cruelle nostalgie Laissons le spleen aux Anglais. du régiment ,t Le drapeau fixa notre Partout asile. Bon, etc. Ils ont fui, ces jours de guerre, Chers à notre souvenir, Où nous couchions sur la terre, Incertains de l'avenir; Quand nous étions dans le camp, Se faisait-on de ia bile? 2 Non, etc. fut finie, Quand la guerre Nous eûmes un beau retour! de notre vie, Ce jour-)à, Fut, je crois, le plus beau jour! 1 On nous vit, tambour battant, Entrer dans la grande ville. à Lille, Bon pour arriver bis f,I, Vlan tachons d'en faire autant. f Quand on dit sa chansonnette, se raccourcit'; Le chemin en tété, Avec des couplets On marcherait jour et nuit, Pourvu ait en partant qu'on Le cœur gai, la jambe agile. Bon à Lille, pour arriver Vlan! tachons d'en faire autant.
{
i.
ËMLE CÂRRiË.
–3S–
ÏSMMOMt
Mm!T CONSCRIT
TROUBADOUR
CHANSON
Paroles
de
LAMY
ARTHUR
En, f~MMïM< de JBoM~M~
AM
(Canotiers
Fy<Me~.
de la Seine).
!& France nous appelle, conscrita, Ran, plan, plan, (bisi) Plan, plan! Il fant partir, à la gloire 6dè!e, Pied gauche en avant! t Ran, plan, plan, plan, pian, plan I Allons,
Au rémanent l'on dit que l'on se fortnë, Ran, plan, pian, (Ms Plan, plan Car le beau sexe adore i'unifoï'ma, Allons-y gaintent! 1 Ran, plan, plan, plan, plant plan t Avec mon avec
air et ma rouge Ran.'pian.pian,' Mm, plan! 1
mo~tâcite', ~)
–36-Mon nez coquet, mes ch'veux couleur J' veux être un volcan, Ran,
plan,
plan,
plan,
plan,
d' vache
queu'
plan
tante maman, adieu, Suzanne, Ran, plan, plan, (bis.) Plan, plan! 1 soin de mon âne Adieu, papa, prenez Comm' de votre enfant, Adieu,
Ran,
plan,
plan,
plan,
plan,
plan!
à moi pense, ma chère, Françotse, Kan, plan, plan, (bis.) Plan, plan! Si tout entier je reviens de la guerre J' t'épouse ans, dans,sept Ran, plan, plan, plan, plan, plan! 1 Adieu,
vois-tu, qu' l'homme Ran, plan, plan, Plan, plan! En revenant j' t'apprendrai D' la charge en douz' faut,
Ran,
plan,
plan,
plan,
apprenn' (bis.)
le
service,
l'exercice temps, plan, plan I
vous guide, si la chance sergent Ran, plan, plan, (bis.) Plan, plan on revient Nais, invalide, quelquefois, Tout clopin-clopant, Ran, plan, plan, plan, plan, plan! i On r'vient
Le tambour
bat,
faut
nous
Ran, plan, plan, Plan, plan! I Et si je meurs, j' te l'écrirai Militairement, Ran, plan, plan, plan
quitter bien (bis.) tout plan,
vite,
d' suite piMt $
._gy_ LETTRED'UNCONSCRIT A SON PÈRE. Modèle
de
style
es~stoSairc.
Pot-pourri par ÊMLE CAMÉ.
AIn:
Mon p~
papa,
C'~
~My~'M~Ki!
ta /C.
Mon cher papa, ça 1' tourment'ra peut-être, est assez délicat; C* que j'vas y apprend' Posons la date en tête de ma lettre à présent je m'en vas mettre Là, c'est fini. Mon cher papa! mon cher papa 1 AtR:
La faridondaine,
<(t/'oW(<OK<<ûM.
La présente est pour m'informer D' la santé d' votr' personne; Tant qu'à moi, j'peux vous affirmer Que ta mienne est très-bonne, Si c' n'est que je suis en prison La faridondaine, la faridondon, mais j'suis puni, C'est pas pour dit Biribi, facon de Barbari, mon ami. A la AtR
De la coMt~atK~
du jMt~Err<M!<.
Il faut que j' vous apprenne, Comment est-c' que ça s'est fait, C'est qu' j'ai pour capitaine Un droF de pistotet. Jamais vous n'avez vu Un homme aussi bourru
–98– AIR:
Ma~oM~eH!7a-<-eK~M<rr<.
C'est en faisant la gi'crt'e, ton ton. miiontaine, Mironton, C'est eh faisant là ~)je:t~ Qu'il s'est tant endui ci (ter). Il est teti'~ent sévëi p, ton Mironton, ton, mirontaine, il est tell'ment sévère, Qu'il ma causé ainsi (ter). A!R
Des
<rot< CoM~Mr<
Jeune soldat, versez à votre masse. Ou redoutez mon terrible courroux, La peine ici suit de près la menace, Ainsi versez, ou je tombe sur vous. et pacifique Si vous restez tranquille Peut-être un jour serez-vous. caporal; si vous êtes Mais. voyez-vous, pratique,, Je vous envoie (bis) où campe le chacat. A ï&: C'est
<(ïMt~
M<c~e<
~'a
perdu
J'aim' pas la carotte, Qui m'a dit comm' ça, Prenez bien en note Tout c' que j' vous dis t~. J'ai tout retenu, Que j' lui ai réponda Allez mon capitaine, Vot' temps n'est pas perdu. At&:
~4Mc!a<ir ~c
lune.
Mais c'est inutile D'crier pour si peu, Laissez-moi tranquitte Pour l'amour de Dieu. mon pauvre père Quoiqu' de trop, N'ait point d' l'argent Si C'est nécessaire y y écrire un toot.
son <&«<.
.-39– ( De toutes ouLaMcrf
les Complaintes. de Tr~on
(BÉRANQZR~
J'ai mis ia m:un à )a phi me, J'aimis!apf"mea!a:Ha!n, Pour vous pa: !(*)' <)' me:! ch:M, no~ et D' nos ch'vaux, (F mea i'R!B< Rt vous m'avez répond!! En o' m'envoyant qu'uH 6cu. Aïn:
A~om
v~e
c~<!MeM)'
~n cottM~o~Mt.
un parett homtne. Pour satisfaire Qu' est-ce qu' c'est qu'un p'tit eca tout rond, ton ton. Ton ton, ton ton, fontaine, !a sommet Mais en voûtant doubter Via qu' j'ai perdu tout au bouchon, Ton ton, ton ton, tontaine.ton, ton.
AtR
contre
on a~atf
boire
à son <'<tte<t,
L' caporal m'a vu. H l'a dit au sergent d' semaine, Qui, quand il t'a su, Est cauru t' dire au capitaine Pour lors, ce!u!-Ct M'a d'abord puni, a doublé la dose. L' coionei Ainsi vous comprenez la chose Dans t'état d' soldat comnf fait toujours ça. Ça AtR
L'ombre
~!Mp<?r<~
a Mad'!a!ne, Honjour A ma tante Hétëne. Fouillez dans l'bas d' h!ne, J'ai besoin d'argent. Dans c' métier si tr!)!!)'ù, On n'est pas son muttre. Je finis ma lettre, En vons embrassafit.
etc.
-.40-LA DUPORTE-DRAPEAU MORT Air du C/M*M< aux
pieds
?MM.
Je suis heureux,que, parmi tant de braves, On m'ait nommé l'étendard; pour porter les esclaves, De son honneur nous sommes Et nuit et jour il est sous mon regard. Dans les combats, ce signe de vaillance un astre nouveau, Doit nous guider comme la gloire de la France Et rappeler D'un bras puissant je porte mon drapeau.
t
La charge bat et le canon résonne, Nos bataillons se portent en avant, Le plomb rugit sous le bronze qui tonne, Le sabre luit et se teint dans le sang; Nos cavaliers, d'une charge fougueuse, Sur l'ennemi de s'élancent nouveau. Je suis biessé, mais, d'une main nerveuse, Je tiens encore, oui, je tiens mon drapeau.
!t J
les ennemis Ciel, que vois-je! s'avancent; ne Seul contre et je peux marcher! vingt! Sur mon drapeau les voilà qui s'élancent, donc leur laisser toucher'. Me faudra-t-il Tant que le sang coulera dans mes veines, Et qu'une idée luira dans mon cerveau, ma haine, N'approchez pas et redoutez Le Français mais détend son drapeau. meurt,
< (
la vie. Rends ton drapeau, nous te laissons Non, Autrichiens, non, je ne le rends pas; S'il faut mourir, envie, je n'ai plus qu'une mon drapeau dans les bras. C'est de tomber Des coups de feu labourent sa poitrine, Et le bancal met ses mains en lambeaux.
–41-Sur sa douleur Avec les dents
le courage il retient
domine, son
drapecu.
) )
est ce bruit Dieu! lesFrançais reviennent. --Quel A moi à moi au secours! mes amis. ces couleurs Sabrez, sabrez, apparUenn Au régiment; sabrez les ennemis. au moins j'ai F ance. Puisque je meurs, D'être venge, même sur mon tomber Son œi! mourant se tourna vers la Fr~.jce, ) t Et son tinceut fat son :.bte drapeau, Sa'nt-Etienne. T.ASSALLE,
LA
BELLE
V6VAND:ÈRE CHANSONNETTE
Air de la Belle
.Po~M~sc.
C'est sous l' ciel d'Algérie, Et grâce à mon papa, Que j'ai reçu la vie, Voilà trente ans déjà. Ma mère était vivandière, Mon père était fantassin, Et j'eus, combien j'en suis iiere L' tambour-major pour parrain. C'est (P<M~.) que, sapristi c'est mon état, Vivandière, J'aime la gloire et le soldat, la gtoire J'aime, la, la, j'aime, oui-da, J' grandis vite en vaillance Ainsi qu'en agréments. A quinze ans, sans qu'j'y pense, J' causais bien des tourments. Pour chacun cruelle, j'étais D' la vertu j' gardais l' pompon, Mais craignant d' rester d'moiselle, J'épousai piston. premier C'est (PaWc'.) que, sapristi etc,. Vivandière,
et le soidat!
–49--
Mon piston, quel dommage! suhit'ment, Trépassa M' laissant pour héritage à vent. Son instrument.. Je pleurais comme un' Mad'leine. Un voltigeur, d' ça, touché ma peine, Voulut soulager Et pour cela m'épousa. (P~c ) C'est que, sapristi! etc. Vivandière, J'étais toute charmée D' mon voltigeur, mais v'là eu Crimée, Qu'un boulet, Brutal'ment me l'enl'va. J'allais mourir sur c' rivage, beau sapeur sans peur, Lorsqu'un du veuvage, Pour m' consoler M'offrit sa barbe et son cœur. C'est que, sapristi! (Parlé.) etc. Vivandière, Dans les champs d'l'Italie J' portai l' bidon fièr'ment; Plus tard j' vis la patrie Du Chinois d' paravent. Pendant qu'à la baïonnette Nous soumettions l'ennemi, Je menais à la baguette Mon bel amour de mari. C'est que, sapristi' (Parlé.) etc. Vivandière, De ce beau militaire, Ma gloire et mes amours, J'ose espérer qu' la guerre tes jours. Epargnera Avec soin je le ménage Pour moi, quel sort affligeant, S'il devait plier bagage Sans m' l'aisser un remplaçant (P<M~.) C'est que, sapristH.. etc. Vivandière, MAUMCK
PATËX.
–43– LE &du <!M1UTM WtWHi~ SOLDAT ENGOGUETTE Ptrotetde PAUL DE KOCK
Air*
Trou la la, ou J'ai
J' suis Chantons, J' suis En avant
de y<<t<.
en fonds, (bis.) rions et 60~0~~ en fonds, (bis.) les carafons
donc vous saurez Camarad's, Que de ma tant' c'est un don; Dix écus, ni moins ni plus, en g~M~ Qu'elle m'envoie J' suis en fonds, etc. et vous, Sergent, caporal, venez avec nous; T&mbours, dans ce moment Je voudrais tout l' régiment. Régaler J' suis en fonds, etc. J'ai reçu ce boursicot Avec un gilet d' tricot; Pour que l' réga! soit complet, le gilet. Nous mangerons J' suis en fonds, etc. K ma tante ne m' donn' plus il a du bien! j'ai mon oncle, t6t j'aim' trop les restauranta Peor oublier mes parent$. J' MM G fonda, etc.
n~.
–43– sans retard, Garçon, mettez, au lard, Du suc' dans l'om'lette le bain de pied Et soignez Du p'Ut verre de 1 amitié, J' suis en fonds, etc. demain On doit se battre le verre à la main, Jurons, Pour mieux vexer l'étranger, De tout boire et d' tout manger. J' suis en fonds, etc. En guerr', le métier d' soldat Est vraiment un bel état; Un boulet peut nous r'lancer, C' n'est pas la pein' d'amasser. J' suis en fonds, etc. Si I* canon m* sign' mon renvoi, Camarad's, promettez-moi A ma santé d' boire encor, Même après que je s'rai mort. J' suis en fonds, (&M) et rions Chantons, ~OM~bMS~ J' suis en fonds, En avant les carafons!
LE
TAMBOUR La MBtiqnt
te trouve thé! A. M~ME, rue du Petit-Carreau,
libraire-éditeur, 14.
Je suis un simple tambour, Je sais mieux boire que lire Si Fou m'avait fait instruire, Je"Serais chef à mon tour.
à Ptrit,
–45– ma mémoire J'utilise A défaut d'instruction, notre gloire Et je chante un rigodon. En battant Ran plan, pataplan, plan, plan, Plan plan, plan plan, plan plan, Ran plan, pataplan, plan plan, Plan plan, plan plan, Pata plan, pata plan. Quand au Russe on nous lança, Nos bannières étaient neuves; Mais nous avons fait nos preuves Sur le plateau de l'Alma, Nos pères étaient habiles Et surtout impétueux; Mais sur le dos des Kabyles N'avons-nous eux? pas fait comme Ran plan, etc. Frères! ces trous que disent Faits au drapeau tricolore? C'est qu'au-delà du Bosphore On parle encore de nous. Quand les képis écarlates Ont relevé le turban, On vit les casquettes plates Filer sans faire en partant Ran plan, etc. Un jour, on livrait l'assaut Nous touchions à la muraille, de mitraiiie Quand un monceau Faillit me rendre manchot. Après une autre décharge, Avec un bras seulement, J'ai toujours battu la charge, Et même le roulement. Ran plan, etc. Nos a'ieux se sont montrés De plaisir mon cœur tressaille Quand je fixe la médaille Dont on les a décorés.
-46–
C'est une marque nouvelle leurs vertus Pour honorer Cet insigne nous rappelle Les triomphes qu'ils ont eus. Ran plan, etc. ce temps Que ne revient-il, D'héroïsme et de courage? `l le carnage Ceux qu'épargnait Ne végétaient pas longtemps d'Arcole Sur nos généraux On compte vingt troubadours, de l'ëco!e. Qui tous sortaient De l'école des tambours. Ran plan, etc. On s'étonne, en garnison, de ma musique; ro Du charme Vous qui parlez de physique, une leçon. Venez prendre Jeannette, Lorsque j'adorais ne m'aimait pas, f Qui d'àbori La vertu de ma baguette dans mes bras. L'a fait tomber Ran plan, etc. Si je dois rester troupier, Je deviendrai tambour-maHre Ce jour-là, j'enverrai paître La cuissière et le collier. J'irai montrer à ma Jeanne Mes galons de caporal, Et j'appellerai ma canne Mon bâton de maréchal. Ran plan, etc. EMMUAKKE.
FtN
TABLE
à Paris
Arabe Belle
(!'), chansonnette
Vivandière
Capitaine
du siège
Chant Conscrit
le
Fringant
tambour
Grenadier
(le),
35 28
guerrière. marche.
départ, (le), pas
32
redouhlé.
21
chanson.
du fusilier d'un
31
chanson.
(le),
marche
(les), pour
Lettre
3
(le), chanson.
Couplets
Histoire
41
(le), chanson.
troubadour
Conscrits
chansonnette.
(la),
Plastron
17
8
Berlingot
conscrit
à son
U'), scène père,
comique.
pot-pourri.
Mon métier,chanson.
37 15
du porte-drapeau
(la), romance.
Pilliou,
le fusilier
scène
Sergent
Durésec
Mort
18
du 101*, (le), scène
comique.
comique.
40 5 25
–d8–
Moirée
d'un en
Soldat Tambour
goguette
(le),
10
(!a).
chansonnette.
43
(le), marche.
Vie actuelle Vive
au décompte
troupier
la légion
Paris,
d'Afrique
d4 29
(la)
23
marche.
Typographie
BeaoM,
rue
Jacquet
de BrosM,
10.
4-* <o M
~t <–
~= :J
0 N
sC
? 1 co
o M )LL co u
z