Le Temps - 11 avril 1918

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Le Temps (Paris. 1861)

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Le Temps (Paris. 1861). 11/04/1918. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


Paris,

BULLETIOU LE DISCOURS DE

LE ,MONITEUR

10 avril

JOUR

M. LLOYD GEORGE

LE MIRAGE AUTRICHIEN

M. Lloyd George demandait hier à son pays un grand effort militaire. Comme il parlait, une violente attaque allemande ilui 'ajpiportaiit de

nouveaux arguments, qu'il n'avait pas souhaités. Mais d.a situation est si claire qu'il est inutile d'argumenter. La Grande-Bretagne, comme la France, joue son existence. Elle a besoin à son

tour de faire un effort tota'l. Elle le fera. Le patriotisme britannique en répond, car il n'est jamais plus tenace que dans les épreuves. Et a la Chambre des communes, dès hier, on a vu se grouper une imposante majorité. M. Lloyd George a parlé de la bataille qui est en cours et des mesures qu'il propose de voter. La recherche des responsabilitéset la discussion des remèdes sont des tâches qui incomlient particulièrementà nos alliés d'outre-Manche, et nous n'avons pas actuellement à y intervenir. Mais il est un point sur lequel inous tenons à exprimer notre sentiment sans refend.

Le premier ministre britannique a montré que l'unité de commandement est nécessaire, et qu'elle est réalisée. Il a fait l'éloge du géméraJl Foch. Nous le félicitons de ses déclarations, dont nous apprécions tout le mérite. L'unité de commandementest un but qu'on n'a pas atteint sans difficultés. Dans l'intérêt commun des alliés, nous nous réjouissons de penser qu'il est atteint définitivement et que « l'accord sera appliqué non seulement selon la lettre, mais encore selon l'esprit », comme Jj'a dit M. Lloyd George. Quelques Français se font encore des illu* sions sur l'Autriche. Ces illusions s'expriment en même temps, ce matin,, dans deux journaux complètement opposés. Il faut donc croire qu'elles nie sont pas inspirées par l'esprit de parti -^et l'on n'en est, que plus à l'aise pour chercher la Parmi les illusions q,ue l'on se fait sur l'Aufriche, les unes sont tournées vers le passé et !fos autres regardent l'avenir. Ce contraste

vérité..

pas nouveau. Combien de fois des histotiens ont-ils expliquê qu'à tel' jour, si la France avait su s'y prendre, les Habsbourgs auraient pu lui servir à tenir en échec les Hohenjsollern? Combien de fois des prophètes ont-ils prédit que les intérêts autrichiens allaient concorder avant peu avec les intérêts français, pourvu que la France, en attendant, consentît seulement à ménager l'Autriche? Mais ia politique de la France, aujourd'hui surtout, ne peut pas consister à soupirer sur hier ni à têêver de demain. Il faut des réalités. Où nous on montre-t-on? On suppose que les lettres de Charles I" auraient pu produire des résultats avantageux pour notre pays, au printemps de 1917? K[ous pourrions demander jusqu'à quel point le comte Czernin était sincère alors., Nous poUEBions demander si d'autres confidences autrichiennes, adressées ailleurs, n'étaient pas en contradiction avec les lettres qu'on recevait 3L Paris. Mais ne discutons pas les intentions. ïtappelons-nous simplement ce qu'était la situation de l'Autriche, quand Oharies I" prejftait son crayon. Les Russes étaient en Galicie et en Bukottane. Les Italiens étaient toujours à Gorizia ét sur le Moyen-Jsonzo. La révolution de Petfirograd faisait fermenter toutes les populations slaves de la monarchie austro-hongroise. lia famine menaçait. L'armée des Habsbourgs était inicapabile de suffire seule à sa tâche; ja'iallait-elle pas avoir besoin d'une aide et ioême d'une direction allemande, contre les ftusses en juillet, contre les Italiens en octobre ? Les Allemands connaissaient à fond toutes les faiblesses de l'Autriche, et ils les exploifeient largement. Ils étaient les maîtres rie organisation militaire, du ravitaillement, du dpédit, et souvent de la presse elle-même. E't cette Autriche qui ne pouvait ni se défendre, ni Se nourrir, ni payer, ni penser sans l'agrément de rAllemagne, on aurait pu s'en servir pour disloquer le bloc du Miiteleuropa? Et de gouvernement de Vienne, pour échapper à la domination allemande, se serait lancé dans cette ilutte du pot de terre contre le pot de fer? Il se sï&rait suicidé pour ne pas être asservi? Si mauvaise opinion qu'on ait de la clairvoyance autrichienne, on n'a vraiment pas le droit de croire que l'Autriche aurait poussé l'aveuglement jusque-là. Tout ce qu'elle pou;vait viser et tel était peut-être le calcul du comte Czernin, quand il se déclarait d'accord .avec la politique de son souverain c'était une contre-assurance. Le gouvernement de Vienne se serait engagé à soutenir vis-à-vis 'de rAllemagne telle ou telle revendication formulée par certains gouvernements de l'Enfente. Ces gouvernements, en échange, auraient promis de ménager l'Autriche, par exemple en s'abstenant de soutenir contre elle telle ou telle revendication d'une autre nation alliée. On voit aussitôt les profits qu'une pa-. r'eilie combinaison aurait rapportés au gouvernement de Vienne, et par contre-coup à celui de Berlin. Les puissances centrales auraient limité leurs risques sans limiter leurs gains car l'Autricilie n'aurait plus rien eu à craindre des revendications que nous aurions promis de ne plus défendre, et l'Allemagne se «ferait bien gardée de nous faire les concessions que l'Autriche aurait promis de lui demander. Par surcroît, la diplomatie allemande aurait éans doute connu l'arrangement, et elle se serait empressée de le 'révéler à ceux de nos alliés dont nous aurions sacrifié les intérêts. À ce compte, les lettres de Charles I" auraient assurément produit des résultats, mais il est permis de préférer qu'elles n'en aient produit aucun. Telle est la leçon du passé. Ne suffit-elle pas à dissiper toute illusion pour l'avenir? ifl'es-t

Entre le printemps de 1917 et le printemps de 1918, il y a eu l'effondrement de la Russie y a eu la défaite italienne de Caporetto. L'Autriche ne redoute plus les alliés, et les alliés n'ont plus de gages chez elle. Cependant, elle reste à la merci de l'Allemagne. Son ravitaillement et son crédit continuent à dépendre

il

des Allemands. Ses ambitions de Pologne ne peuvent être satisfaites que si l'Allemagne y consent. Sa politique intérieure s'envenimerait jusqu'aux pires catastrophes, si l'influence de- Berlin travaillait contre le gouvernement de Vienne. Docile à la force allemande, éblouie par le prestige allemand, l'Autriche accable l'Allemagne des témoignages, de sa fidélité. Le comte Czernin s'acharne à nous reprocher notre attachempnt à l'Alsace-Lorraine. L'artillerie autrichienne tire sur nos soldats. L'empereur d'Autriche répond avec effusion au télégramme que Guillaume II lui a envoyé, en pleine bataille de Picardie. Et l'on se figure que M. Clemenceau aurait mieux fait de ne pas révéler les lettres de Charles P', afin de ne pas fournir à FA'Usmagne un prétexte qui lui permettra d'exiger à Vienne des garanties et des engagements? Comme si l'Allemagne avait besoin de pré-

.obligés, par son mensonge oibstraé, à révéler ses palinodies ou. bien ses machinations'! Accusé d'avoir mendié subrepticement la paix à la. veille de l'offensive, le gouvernement Les curieux qui, plus taird, dépouilleront, dans français n'avait pas à garder des ménagements les bibliothèques, les collections de journaux datés envers l'Autriche, mais à remplir un devoir de la grande guerre, seront frappés de voir appaenvers la France. Il avait à prouver la loyauté raître dans toutes les rédactions un personnage de notre politique, et à affirmer notre confiance mystérieux tenant à jour, avec grand soin, une vigoureuse, que lies assauts de l'ennemi n'en- rubrique nouvelle. Ce rédacteur anonyme et offitaiment pas. Il l'a fait, et il a eu raison de ne cieux remplit une tâche singulière il est le « donpas le faire à moitié. LMieur-e n'est pas aux ré- neur de conseils ». Chaque feuille a le sien et son ticences, ni aux paradoxes, quand on s'e bat emploi n'est pas une sinécure. devant Amiens. Le nombre dé conseils qui nous ont été donnés depuis trois ans et demi est véritablement prodiDÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES gieux. Les avis bénévoles ont été aussi foisonnants que les décrets comminatoires dont on nous a accablés sans mesure. Nous passons perpétuellement de DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU SElltpS l'ordre à l'exhortation et de l'injonction à la suggestion. Après l'impératif, c'est l'optatif qui a joué Londres, 10 avril. M. Camille Huysmans, secrétaire du bureau so- dans la littérature do guerre le rôle le plus imporcialiste international, qui se trouve actuellement tant. à Londres, n'a pu s'embarquer pour la France. Et nos arrière-neveux ne pourront s'empêcher Le syndicat anglais des gens de mer, estimant que de prendre en pitié notre touchante inexpérience. le but du déplacement de M. Huysmans, à savoir Vraiment, les Français de 191 savaient pas l'organisation du voyage en Amérique des délé- faire grand'chose Il fallait tout ne leur apprendre. gués socialistes et syndicalistes français et anglais, Ils lés ignoraient notions les élémentaires plus de était inopportun dans les circonstances actuelles, vie lia La courante. avait décidé de lui refuser l'accès de tous les naguerre les avait-elle donc troubles au point de 'leur faire perdre la mémoire vires en partance. et de les ramener à l'état d'enfance ? Bâle, 10 avril. Le Courrier de Varsovie annonce que le préfet de On a été obligé de nous apprendre que la chute police allemand à Varsovie a prévenu les autorités d'une bombe sur un promeneur peut présenter municipales qu'il préléverait sur les revenus de la pour ce dernier de sérieux inconvénients on nous ville les 250,000 marks d'amende infligés à la donc conseillé de stationner dans les a ne pas rues ville à la suite des troubles du 14 février, au sujet pendant les raids et de mettre, entre le bolide et de la paix avec l'Ukraine. notre crâne, le bouclier protecteur de quelques plaCopenhague, 10 avril. Le centenaire du roi Christian IX de Danemark fonds. On ne nous a pas caché que deux épaisseurs valent" mieux qu'une, trois valent mieux que deux, a été célébré solennellement par un service jnémoratif dans la cathédrale de Roskilde oùcomet que le caveau voûté offre un abri plus résistant repose le corps du roi. que Je simple toit de verre. On nous a révélé que la température des caves est plus basse que celle des appartements et qu'il convient de redouter les tihumes de cerveau 1 nous a dit obligeamment notre « Couvrez-vous mentor. Sans cette trouvaille, comment aurionsIl n'est personne qui ne se rende compte, nous découvert, je vous prie, le moyen d'éviter la maintenant, de l'intérêt qu'a la France à pos- bronchite ? séder une marine marchande en rapport avec Excellent conseiller 1 C'est lui qui noua a appris les besoins de son commerce extérieur et aussi à faire notre marché, à déjouer les ruses des bouavec son rôle dans le monde. Cet intérêt, les tiquiers, à connaître la valeur des denrées « Mépouvoirs publics semblent le reconnaître. Le nagères, vérifiez les prix » dit cet observateur gouvernement se déclare résolu à le servir. «agace. Il a vu arriver le chou-fleur de Bretagne Malheureusement une question se pose a-t-on et le. beurre [laitier de Normandie, il était là lorsbien conscience, en haut lieu, des moyens par que les laitues de couche sont descendues du tramlesquels on aurait chance de se rapprocher du way. d'Arpajon. Il estime qu'il faut manger du but à atteindre? Ici encore des conceptions arbi- veau aujourd'hui, qu'il sera expédient de consomtraires, des doctrines néfastes, le mépris des mer du mouton demain, mais que prétendre se initiatives et des compétences responsables ne nourrir de la chair du porc confinerait à la <Jé– risquent-ils pas de l'emporter sur les conseils menoe. Au besoin, il va jusqu'à la recette de cuiside l'expérience? De graves préoccupations ne ne il nous explique le secret du pot-au-feu sans paraissent que trop légitimes en présence de viande et de l'entremets sans œufs, sans Hait, sans certains faits qui dénotent une telle hostilité suare et sans farine.. Il nous a donné le moyen de faire de 1a cuisine aux droits privés, au respect des engagements, à la sécurité des entreprises qu'ils sont de na- sans feu il nous a confié celui de consolider nos ture à inquiéter vivement les défenseurs de vitres à l'aide d'entretoises de .papier. « Aujourd'hui, dit-il, aLlez chercher votre nouveMe carte de notre marine marchande. pain ailliez remplir une formuile pour obtenir de Depuis le début de la guerre, et en particulier au cours de ces deux dernières années, de l'essence évitez ce trottoir et suivez celui-ici nombreux groupes d'industriels et de commer- sans crainte; détadhez vos coupons de sucre; çants ont été amenés à constituer des sociétés n'oubliez pas votre carte dMlimentation en voyage de navigation pour assurer le transport des ma- et n'ayez -pas peur du canon du Mont-Vailérien!» Le zèle de cet homme de bon conseil est tel qu'il tières premières nécessaires à leurs entreprises. JDn. particulier, des compagnies, de. chemins de n'hésite pas à se contredire plutôt que de chômer. fer et certaines grandes usines métallurgiques II n'est pas rare dé le voir dêfolarer sbiidain détesont constitué des flottes charbonnières dont le table une mesure qu'il avait chaudement préconisée la veillle. Il s'est amusé, la semaine dernière, à rôle est limité à leur ravitaillement. Le gouvernement français, et notamment les faire murer solidement tous les soupiraux de nos prédécesseurs de M. Bouisson, ont vivement caves, et lorsque le béton armé fut sec « Etesencouragé ces industriels à s'engager dans cette vous fous, railla-t-il, vous aWez étouffer ftàvoie et à acquérir des navires étrangers pour dedans I Hâtez-vous de démolir ces remparts il faut qu'une cave soit convenablement aérée. » augmenter d'autant le tonnage français. Le même jour, à deux colonnes de distance, il On sait combien étaient malaisées et coûteuses de pareilles opérations. Les divers sous- nous a recommandé de prolonger nos croisillons de secrétaires d'Etat à la marine marchande ont papier jusqu'au cadre die nos vitres et 'nous a révélé que ce procédé les ferait infailliblement apporté et on ne saurait trop les en louer tous leurs efforts à les faciliter. Ils ont, notam- sauter, car il faut, avant tout, isoler l'appareil ment, donné à maintes reprises l'assurance protecteur de l'armature des carreaux, en l'interécrite que les navires ainsi transférés sous pa- rompant avant d'aiTiver à la feuillure Et, brusvillon français ne seraient pas réquisitionnés. quement pincé-sans-rire, il nous a déclaré qu'il Une lettre de garantie de ce genre, signée de était également excellent de coller sur nos malles « une étiquette portant 'lisiblemenfr l'indication M. de Monzie, est formelle. Les frets pratiqués au cours de ces deux der- exacte de notre nom et de notre adresse » et s'est nières années permettaient, d'ailleurs, d'amor- mis en 'tête de nous apprendre à mastiquer, car tir rapidement les navires achetés dans ces nous n'insalivons pas suffisamment nos aliments conditions. A diverses reprises, même, le sous- en ces temps de ipain complet. Le donneur de conseils restera un personnage secrétaire d'Etat de la marine marchande s'est offert à garantir cet amortissement nécessaire pittoresque de cette guerre. Sa sollicitude touchante, qui va parfois /jusqu'à la candeur, fera par des contrats de location qui tenaient compte peut-être souriTe et nous exposera sans doute à des prix d'achat. Munis de ces engagementsde l'Etat et pous- passer pour un peuple singulièrement naïf, mais sés dans cette voie par les représentants du cette bonhomie cordiale de nos directeurs de gouvernement, qui affirmaient avec juste rai- conscience improvisés désarmera la critique. Et docilité à les écouter, sinon à les suivre, son que l'augmentation de la flotte française notre attestera qu'en cette période redoutable nous n'aétait pour le pays une nécessité vitale, industriels et commerçants ont pu trouver auprès de vons jamais manqué de patience ni de bonne hubailleurs de fonds le concours financier indis- meur. V. pensable pour réaliser ces opérations. Les contrats ainsi passés entre acheteurs de navires et Mille trois cent quarante-sixième four banquiers avaient donc pour base des engagements formels du gouvernement. Le capital et

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Fournotremarinemarchande

il

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l'industrie faisaient confiance à la signature de l'Etat français qu'ils traitaient en honnête

LA GUERRE

homme.

Or, voici ce qui advint. Nommé commissaire

aux transports maritimes et à la marine marchande, M. Bouisson déclare et écrit qu'il fait table rase des engagements de ses prédécesseurs. Il élabore une charte-partie type et il en impose l'acceptation à tous les propriétaires de navires, sous peine de réquisition immédiate, suivant la loi de 1877. Discuter une à une les clauses de cette chartepartie serait fertile en enseignements; l'esprit d'étatisme le plus étroit s'y fait jour à chaque article. Une clause est particulièrement caractéristique c'est celle du remplacement des navires en cas de torpillage. Elle se résume ainsi le navire perdu sera remplacé quand et comment? par l'Etat, et le navire de remplacement coûtera, en fait, au propriétaire, le prix qu'il avait payé le bâtiment détruit. Comme conséquence, l'armateur, favorisé par les circonstances, qui avait acheté à bon marché un navire avant la guerre, recevra une unité de remplacement qu'il payera fort au-dessous de la valeur qu'clle aura au moment de la livraison. Ceux, par contre, qui ont acquis récemment des navires à des prix très élevés, et qui, par conséquent, ont répondu à l'appel du gouvernement, s'exposeront à payer les bateaux que leur donnera l'Etat trois à quatre fois cette valeur. Où est l'équité? Aux protestations justifiées, M. Bouisson a répondu par une fin de non-recevoir et par le maintien de son dilemme accepter la charte-

partie ou subir la réquisition.

Or, beaucoup des compagnies nouvellement constituées doivent encore à leurs bailleurs de fonds des sommes considérables; la réquisition de la loi de 1877 ne leur permettra d'encaisser aucune somme de l'Etat avant des mois, si ce

n'est avant des années. En attendant, comment ces compagnies feront-elles honneur à leur signature, alors que l'Etat ne fait pas honneur à la sienne? Quel encouragement pour les initiatives privées

Certes, des juridictions existent; mais, quelle perspective pour les entreprises à naître, quel enseignement aussi pour les établissements de crédit que l'on pousse à aider au développement du commerce extérieur de la France! L'avenir de notre marine marchande, c'est l'avenir économique du pays tout entier. Or, sous l'influence néfaste du parti socialiste trop jtextes, pour obtenir ce qu'elle veut à VienneI docilement obéi, on est en train de ruiner notre &awsm&eî. 'i& TOmta Gzarniru jie mous avait ©as^ .grande industrie nationale de l'armement.

IA SITVATION_ MILITAIRE A 11heure où nous nous demandions, hier avril, si les Allemands ne se préparaient pas à prendre l'offensive au nord d'Arras, dans une région assez éloignée de nos réserves pour qu'ils pussent compter sur un succès avant qu'elles entrassent en ligne, ils ont attaqué nos alliés entrele canal de da Bassée et Armentières. Les défenses tenues ipar les soldats portugais et britanniques ont fléchi jusqu'à une ligne passant à l'est de la Lawe (affluent de la Lys) et suivant la Lys d'Estaires à Bac-Saint-Maur (5 kilomètres sud-ouest d'Armentières). Nos ailiés ont perdu Fleurbaix, la ferme de la Cordonnerie, Fauquissart, Laventie, Neuve-Qhapelle, Riche'bourg--iSaint-Vaast. Ils tenaient encore mardi soir au nord-ouest de Fleurbaix et aux environs de Givenchy près du canal de la Bassée. Sur notre front, nous avons achevé le repli, jusqu'à Anizy-le-Château, de notre ligne du sud-est de l'Oise, derrière le canal qui unit cette rivière à l'Aisne. Entre l'Oise et l'Avre, on signale quelques actions locales; l'ennemi a montré son infanterie dans la région de Suzoy (ouest de Noyon) et dans* le secteur de Biermont, au nord-est d'Orvillers-Sorel, où ses tentatives ont été facilement repoussées. Sur la rive occidentale de l'Avre, les ALlemands ont vainement essayé de nous enlever le bois à l'ouest de Castel. Enfin. entre l'Avre et la Somme, l'ennemi a lancé une forte attaque contre Hangard-en-San.terre; un combat acharné a duré toute la nuit de mardi à mercredi; finalement, le village et le cimetière sont restés entre les mains de nos soldats. Les causes des succès obtenus par l'ennemi depuis le 21 mars sont clairement expliquées dans le discours que M. Lloyd George vient de prononcer à la Chambre des communes. En premier lieu, était l'avantage de l'unité de commandement chez les Allemands; on y a remédié; toutes nos armées sont aujourd'hui sous les ordres d'un chef unique. En second lieu, les Allemands avaient l'avantage initial de l'offensive; ils savaient où ils entendaient attaquer et ils connaissaient les proportions et le moment de l'attaque. Cette absence de direction uniaue et le défaut d'initiative ont fait

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In

jours de combat entra Arras et Bray que nous avons manqué l'occasion de cs-qïque BOuS" a\?ialië l'avantage du nombre sur lui, car, comme le fait encore ressortir M. Lloyd George « Jus- (De notre em~o~ sp~cta! au front britannique) qu'en octobre ou novembre 1917, la proportion 9 avril. des forces combattantes en France était de L'extrait journal marche suivant d'un de perdeux Allemands contre trois alliés. Alors sur- met de se faire une idée exacte des événements vint l'effondrement de la Russie. » Un premier qui se sont déroulés, pendant la période comprise progrès est maintenant réalisé il n'y a plus, le 21 et île 31 mars, sur le front Arras-Braypour commander sur le front occidental, qu'un sur-Somme chef qui a les mains libres. « L'attaque lancée par l'ennem'i fie' 21 a réussi sur un© profondeur moyenne de 2,800 mètres dans zone avancée, de Doignies à Eooust; mais COMMUNIQUES OFFICIELS notre toutes celles dirigées du canal du Nord à Boursies et au nord d'Ecoust ont été repoussées. Le 22, malgré que ses attaques répétées aient été repousDU 9 AVRIL sées, l'ennemi a finalement réussi à progresser vers Vaulx et Hénin. Dans la nuit du 22 au 23, nos COMMUNIQUÉ FRANÇAIS troupes ont été ramenées du saillant •d'Havrincourt et do Monehy pour se conformer aux mousoir Onze heures vements par l'armée placée à notre droite Au nord de Montdidier, l'artillerie ennemie, (la 5e). Leexécutés attaques formidaMles nous ont 23, des violemment contre-battue par la nôtre, a bom- délogés do Mory; mais l'ennemi a subi de lourdes bardé plusieurs points de nos positions. Dans pertes dans les menaces infructueusesqu'il dila région de Hangard-en-Santerre, nos feux rigées contre Velu et Vaulx. Le 2,4, nous avonsa reont empêché une attaque allemande de débou- poussé les Allemands qui s'avançaient contre Hénin et à cheval sur la route Bapaume-<Ga.mbrai; cher de ses lignes. Nous avons repoussé une tentative de l'en- mais notre droite se trouvant tournée par suite de Sailly-Saillisel, il fallut se replier nemi à l'ouest de Noyon, dans le secteur de de la chute dans la nuit du 24 au 25. Cette opération s'est Biermont. avec succès et sans que l'ennemi nous ait Sur la rive gauche de l'Oise, lutte d'artillerie faite inquiétés seul instant. Le 25, il avança sur lia intermittente. Nos batteries ont pris sous leurs ligne de laun Somme à Ervillers et réussit à prendre feux et dispersé des rassemblements ennemis Marieourt, mais toutes ses tentatives contre Mon^ tauiban et entre Ervillers et Beihaignier ont été redans la région de Coucy-le-Château. Aucun événement important à signaler sur le noussées. Dans la nuit du 25 au 26, notre ligne a été ramenée sur Ile front Bray-Albert-'Hamel-Bucreste du front. quoy-Aiblainzevelle-iMoyeninevilleXa journée du 26 a été marquée par des attaques formidables 'et nos COMMUNIQUÉ BRITANNIQUE troupes ont été chassées do Bray, de Beaumont.mr Hamel et de Serre. Dans' la nuit du 26 au 27, l'enCe matin, après nemi été repoussé devant Bucquoy. Le 27, une un intense bombardement de série ad'attaques très nourries ont été faites sur nos positions, depuis/ le canal de la Bassée tout le front, de la Somme à Moyenneyille. Toutes jusqu'au voisinage d'Armentières, d'impor- ont été repoussées et l'assaillant a subi de lourdes tantes forces ennemies ont attaqué les troupes pertes. britanniques et portugaises qui tenaient ce sec» Le 28, l'ennemi a poursuivi son offensive sur teur de notre front. Favorisé par une brume le front de Puisieux a Oppy (nord-est d'Arras). épaisse rendant difficile l'observation, l'ennemi Nous avons été refoulés en arrière de notre ligne avant-postes entre Wancourt, Hénin et le nord a réussi à pénétrer dans les positions alliées, d' de la Scarpe, mais sur tous les autres points l'endans le voisinage de Neuve-Chapelle, de Fau- nemi a été repoussé. A midi, de nouvelles tentatiquissart et de la ferme de la Cordonnerie. des Allemands ont eu pour effet de nous obliAprès un combat qui a duré toute la journée, ves à reporter notre ligne à Boisleux-Saint-Marc l'ennemi a réussi à repousser, au centre, les ger et Ayette. Le 29, à la suite d'opérations «ocales; l'ennemi a pu prendre pied dans le village de Neuville-Vitasse et dans le bois des Rossignols; partout ailleurs, il ne renouvela pas ses attaques. Le 30, il revint à la change à Moyenneville et à Boyetles, mais il fut repoussé avec de lourdes pertes. Une autre tentative, esquissée par lui au nord de la Somme, fut brisée par notre (feu. De notre part, une opération locale exécutée dans le voisinage de Sigay-Farm (au sud1 d'Hébuterne) nous a donné 240 prisonniers. Le 31, notre ligne au sud de la Scaripe a été avancée de 400 mètres. Sur le reste du front, aucun changement. Le centre de gravité des opérations est maintenant déplacé et reporté au sud de la Somme,où il faut s'attendre à voir surgir bati.fb ïi.otr« adversaire, alors

en

séjourné dans les villes et villages proches du Partout il a été accueilli avec enthousiasme. Recevant quelques correspondantsde guerre italiens et alliés, le président du conseil leur a parlé en ces termes « Avant de venir ici, ma confiance était faite de foi, d'intuition maintenant que j'ai vu à l'œuvre nos soldats et leurs chefs, j'ai confiance parce que j'ai vu, parce que je sais. Notre armée mérite l'admiration que lui a vouée la nation italienne. La guerre est de plus en plus austère et dramatique Naguère, nos troupes allaient au combat arborant des drapeaux et se parant de fleurs. Elles connaissent à présent la gravité et la solennité de l'heure. Je crois que ce ohangement dans leur humeur est excellent et profitable. » En terminant, M. Orlando a exprimé son admiration pour les armées alliées qui mènent le plus dur des combats sur le sol français. Jean

front et apporté le réconfort de sa .parole aux habitants.

Lefranc.

FRONT

troupes portugaises et, à une aile, les troupes britanniques jusqu'à la Lys, entre Estaires et Bac-Saint-Maur. Nous maintenons nos positions aux deux, ailes, aux environs de Givenchy et de Fleurbaix. En ces deux points, il y eut un vif combat et l'ennemi fut repoussé. Richebourg-SaintVaast et Laventie ont été pris par l'ennemi. La lutte continue violente sur tout le front. Au cours de la journée, un engagement de moindre importance a eu lieu sur le front britannique, au sud d'Arras, au cours duquel nous avons fait quelques prisonniers. *«>–

L'OFFENSIVE

ÂlLEMàKDE

La solidarité des alliés

qu'au 31 mars, 145 appareils ennemis ont été descendus désemparés; sur ce nombre, 87 ont été définitivement abattus; de plus, 11 saucisses ont été détruites, 65 tonnes de bombes lanioées, 230,000 cartoucihes tirées sur l'infanterie et les convois ennemis. Pendant lam'ême période, nos canons antiavions ont abattu 21 appareils. » Le communiqué ajtoraand annonce que, dans l'après-SHidi 4u 6 avril, « des 4uete d'artillerie ont été livrés et suivis par de fortes attaques des Anglais et des Français sur liAnc-re et sur l'Avre; les régiments anglais s'avançant en grosses colonnes au nord de Beaumont-Haimel et devant notre tête de pont sur les deux rives do l'Ancre, ont été repoussés. Au sud de Vill'ers-Bretonneux, les troupes d'assaut ont été empècfaées par nos tirs ri'artillerie de quitter leurs tranclhees. », etc. Tout ce qui précède est exactement le contraire de la vérité. Nous avons été là pendant une bonne partie do la journée du 6; par conséquent, il est impossible de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. A Beaumont-Hamel, de même qu'à Villers-Bretonneux, c'étaient les Allemands qui s'avançaient en grosses colonnes, et ils n'ont point eu à s'en féliciter, car si leurs attaques n'ont pas eu de succès appréciables, leurs pertes se sont élevées très haut. C'est .probablement pour les dissimuler que l'état-imajorallemand a inventé cette histoire d'attaques anglaises. Parâiellan.

» Les combats

que Bcehm, qui, pour la première fois, a été mentionnée admiration pour leurs splendides qualités dans le communiquéallemand mon du 7 avril. militaires et ma conflance dans 'le triomphe final des forces alliées. OPINIONS RUSSES Le roi, dans sa réponse, écrit Dans un numéro spécial de la Novaia ViedoJe partage la confiance de Votre Majesté impémosti consacré à la France et publié sous une notre triomphe final de riale dans 'le cause. couverture illustrée représentant un soldat franTroupes siamoises sur le front français çais arrêtant la ruée germanique, Pokrowsfci, anLe ministre du Siam a présenté mardi, au prési- cien ministre des affaires étrangères, écrit C'est sur le front occidental que se décide le sort de dent de la République, le général de brigade Phya Bijaï et la mission militaire du Siam, qui vien- la Russie. La France, notre loyale alliée, est en danger. nent, avec des troupes recrutées par le gouverne- Vers son salut va notre pensée tout entière sa victoire est le gage d'une paix basée sur l'égalité pour tous les ment siamois, combattre sur île front français. Le président fleur a adressé ses vives félicita- pays d'Europe et par conséquentpour notre malheureuse

LA SITUATION AU

8

AVRIL

Le 1" avril, la première grande phase de l'offensive allemande sur le front franco-britannique était terminée. Après la rupture du front britannique (21 et 22 mars), après leur poussée vers le sud-ouest, par la vallée de l'Oise (23-27 mars), après leur course vers Amiens (24-28 mars), les Allemands venaient de prononcer deux tentatives nouvelles l'une dans la région d'Arras (28-29 mars), l'autre sur une étendue de 60 kilomètres, de Moreuil à Lassigny (30 mars-1" avril); ce dernier effort s'était même étendu au nord de Moreuil dans la vallée de la Luce. Après trois jours de durs combats, le front s'était stabilisé; il passait, le 1" avril, par l'est d'Arras, 'les anciennes organisations anglaises de la région d'Hébuterne, l'ouest d'Albert, Sailly-le-Sec, Hamel, Marcelcave, Hangard-en-Santerre, les lisières ouest de Moreuil, Braches, Cantigny, le Monchel, Rollot, Orvillers. Nous avions repris quelque terrain sur la face sud du saillant allemand jusqu'à Canny-surMatz. De là, notre ligne regagnait le Piémont, le mont Renaud et l'Oise. A l'est de l'Oise, nous avions préparé une ligne de repli au sud de la basse forêt de Coucy, mais nos avant-!postes continuaient à occuper la région marécageuse qui s'étend devant Amigny. -G-est dans ces conditions que l'ennemi a pris l'initiative de deux opérations nouvelles lAsDans la-matinée du 4 avril, il nous à attaqués .avec une grande violence; sur 15 kilomètres, depuis Grivesnes jusqu'à la route d'Amiens à Roye, il a jeté dans cette action 1S divisions, dont 7 de troupes fraîches. Il nous a d'abord enlevé Mailly, Morisel, Castel, le bois de l'ArrièreCour. Mais, le 5, nous reprenions le bois de l'Arrière-Cour et nous reportions nos lignes aux abords ouest de Mailly-Raineval et de Cantigny. L'ennemi avait tenté vainement d'atteindre la voie ferrée d'Amiens à Clermont. Dans le même temps, les Allemands prononçaient une autre attaque ou plutôt prolongeaient la précédente vers le nord entre l'Avre et la Somme; ils obligeaient nos alliés anglais à céder un peu de terrain jusqu'à

ES BALKANS

COMC~rorN'IQTTB O~=:E:3:i

:P~o,:r3. 8 avril.

A l'ouest du Vardar, une reconnaissance hellénique a dispersé un détachement bulgare. Dans la boucle de la Tcherna, un de nos détachements a pénétré dans les organisations ennemies et y a exécuté des destructions.

Malgré le mauvais temps, l'aviation britannique a bombardé le dépôt de Kakora (9 kilo^ mètres sud-est de Sérès).

»

HORS D'EUROPE EN PALESTINE ET EN ARABIE La prise de Kerak cOU=UNJ:Qu:É1 OFFICIEL 8'RITANZ·TIQVE 9 avril. Plusieurs combats d'une importance secondaire, mais couronnés de succès, ont eu lieu dans le sud du Hedjaz pendant les dernières semaines. Le 16 mers,, un détachement de l'armée du chérif Abdallah a attaqué par surprise, dans une tempête de sable, une compagnie du corps turc méhariste. Trente Turcs et 55 chameaux ont été tués; les autres ont pris la fuite en désordre. Le 19 mars, le chemin de fer du Hedjaz a été attaqué par un détachement de l'armée du chérif Ali dans le voisinage de Dorai Cette attaque a eu pour résultat la destruction de la ligne du chemin de fer sur une longueur de cinq kilomètres et do quelques petits aqueducs. Le 20 mars, dans la zone du chérif Abdallah, les Arabes ont miné et fait dérailler un train composé de dix wagons dans le voisinage de Bir-Jeded. Le foai>n a été ensuite complètement détruit par le feu et au moyen d'explosifs. Les Turcs ont eu vingt tués et dix prisonniers et, de plus, les Arabes ont capturé de grandes quantités de vêtements et de fusils. Les 23 et 24 mars, les Arabes ont exécuté des incursions couronnées de succès contre les postes ennemis d'Abou-Nalam st de Jedabah, tuant 25 Turcs et capturant des prisonniers. Le 7 avril, Kerak a été occupée par les troupes

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arâbeâ.

A

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LA CHAMBRE DES COMMUNES

Le discours de deJL M. Lloyd George e M.

Lloyd George a prononcé mardi soir, à la

ûhamibre des communes, te grand discoursattendu, manquant le début d'os débats sur le nourveau pro-

jet militaire. Le premier ministre a exposé la situation militaire et politique créée par la bataille de Picardie, et -il a insisté sur la nécessité; pour la nation, de consentir les plus grands sacrifices à cette heure décisive de la guerre mondiale. (M .Lloyd George s'est exprimé en ces termes

Le stade le plus critique de la guerre

Nous sommes maintenant entrés dans le stade le plus critique de cette terrible guerre. Il y a un moment du Piémont do calme dans la tempête, mais l'ouMigan n'est pas Au cours des combats livrés au Piémont le 30 encore terminé. 11 rassemble sa force pour se déchaîmars, le chiffre des prisonniers faits par nos ner plus furieusement et, avant 'son épuisement final, troupes a été de 800. il se déchainera encore beaucoup de fois. Le sort de l'empire, le sort de l'Europe et le sort de la liberté La 4° armée allemande

L'empereur du Japon a adresse au roi George d'Angleterre un télégramme dans lequel il dit notamment La Gazettede Francfort du 9 avril signale la préLa façon dont vos troupes ont, ces derniers sur le front de l'Oise, entre la Fère et Laon, jours, résisté avec succès au choc de l'offensive la sence d'une 4" armée allemande, celle du général de l'ennemi ait entreprise grandit plus acharnée

tions.

D

EN MACÉDOINE

'.•Soir

de nouvelles attaques. n Depuis le début de d'offensive allemande jus-

>

patrie si cruellement éprouvée. Nous avons foi dans la force vive du patriotisme français, qui est la source féconde de l'amour de la patrie, capable de soulever les montagnes et qui seul peut sauver notre pays et, souvent déjà, a sauvé la France.

du monde entier peuvent dépendre du euocès avec lequel nous résisterons et parerons même la toute dernière de ces attaques. Conséquemmeot, le gouvernement se proposait de soumettre aujourd'hui au Parle-

ment certaines recommandationspour aider la GrandeBretagne et ses alliés à surmonter la tempête. Elles entraîneraient M. Lloyd George regrette de le dire des sacrifices extrêmes de la part de grandes parties de la population, et rien ne les justifierait, sauf la plus extrême nécessité et le fait que mous combattons pour tout ce qui est essentiel et le plus sacré à la vie nationale.

M. Lloyd George expliqua pourquoi la

ne 'fut pas convoqué plus tôt.

Parlement

Depuis le commencement de la bataille, le gouverne-

ment a été occupé presque chaque heure, de concert

avec ses alliés, à pourvoir aux mesures nécessaires pour aider les armées à faire face à la situation d'une grave importance. Les propositions que le gouvernement a l'intention de soumettre au Parlement réclament un examen minutieux et soigné, et nous sommes ici maintenant pour étudier ces propositions dans des conditions qui seront très éloignées de toute idée de panique. M. Lloyd George, poursuivant, a traité des cir-

Kqusmine Karazaief, ancien sénateur, membre de l'académieAlexandre, écrit constances qui ont conduit à la situation inilitairo En cet instant suprême, ceux d'entre nous qui, dans actuelle. Faisant remarquer la difficulté d'obtenir le bouleversement général, ont conservé la faculté de un récit clair et digne de foi de la bataille s'étenpenser et d'espérer, tendent l'oreille vers le grondement dant sur un front de cinquante milles, il dit que de tonnerre des canons monstrueux qui tirent sur Paris. les généraux et l'état-major sont naturellement Nous sommes sortis de la guerre mondiale comme des occupés, concentrant leur attention sur les opéravendus, anathématisés et abaissés, rendus à la merci tions de l'ennemi, et jusqu'au moment où la tendu vainqueur. Nous avons donné aux Allemands la sion se relâchera, ce sera très difficile de s'assurer possibilité de lutter contre les Français et les Anglais. exactement de ce qui s'est produit; mais il y a Chez eux, il n'y a plus de front oriental. Ils se rassa- deux ou trois faits saillants, pt en les énonçant, sient avec le blé de l'Ukraine. Des centaines de p rison- M. Lloyd George désire attirer l'attention sur deux niers, officiers et soldats, captifs en Russie, sont reve- choses qui, par-dessus tout, doivent être évitées nus mais malgré cela, les alliés ne nous ont pas aban- 1° il ne -faut rien dire pour donner des informadonnés. La Russie, non pas la « petite Russie », avec tions à l'ennemi; il ne faut rien dire qui donnerait ses haines, mais le grand peuple russe se tourne vers un encouragement à l'ennemi il ne faut rien dire eux et partage leurs espérances. pour décourager nos troupes qui combattent si En 19!4, le coup porté dans la Prusse orientale a vaillamment à cette heure; 2' il faut mettre fin à sauvé les Parisiens. En 1915, la Russie, sans hésiter, a toutes les récriminations. donné. Nous savions alors que la France et l'Angleterre La bataille n'avaient pas encore réuni toutes leurs forces et notre M. Lloyd! George a exposé ensuite les conditions sacrifice a permis la continuation de la guerre contre le germanisme. Maintenant, sans nous et loin de nous, où s'est engagée la bataille dans les champs de France, se décide notre sort. La Quelle était la position au commencementde la baRussie sera-t-elle au peuple russe ?2 taille ? Malgré les lourdes pertes en 19-17, l'armée en France était considérablement plus forte le 1" janvier 19iS que le 1er janvier 1917. Jusqu'à octobre ou novembre 1017, les forces combattantes allemandes en France étaient dans la proportion de deux Allemands contre trois alliés. Alors survint l'effondrement de la COMMUNIQUE OFFICIEL Russie, et les Allemands envoyèrent hâtivement les Rome, 9 avril. divisions libérées de l'est sur le front ouest. Dans la conque d'Asiago, nos tirs de contreIls eurent,dans une certaine mesure, l'aide autribatterie ont provoqué des explosions et des in- chienne, qui cependant ne fut pas si forte qu'elle aurait

FTOi^T ITALIEN

cendies dans les lignes adverses. Devant Fagare, des embarcations ennemies ont été coulées à pic par nos canonnades. Aux vives fusillades de l'adversaire, entre Salgareda et Zenson,

pu l'être si lès Autrichiensn'avaient pas eu à s'occuper

de leur front. Malgré le nombre très considérable de divisions allemandes amenées de l'est à l'ouest, malgré l'aide autrichienne, en raison des effectifs de nos armées en 1917, quand la bataille commença, les forces nous avons riposté par des rafales de repré- combattantes de l'armée allemande entière sur le front sailles énergiques. Sur le reste du front, aucun ouest étaient seulement approximativement, quoique événement important à signaler. pas complètement,égales aux forces combattantes des l'est de Villers-Bretonneus. alliés. En infanterie, les Allemands étaient légèrement Un avion ennemi a été abattu par un de nos 2° Le G avril et les jours suivants; dans un secinférieurs, en artillerie, ils étaient inférieurs, en cavateur où, depuis le début de l'offensive, aucune appareils sur Santa Lucia di Piave. lerie ils étaient considérablement inférieurs et iridubiaction ne s'était produite, c'est-à-dire sur le front tablement inférieurs en forces aériennes. Abbécourt-sud de Ohauny-Barisis, à la suite d'atUne déclaration de M. Orlando Les Allemands cependant organisèrentleurs troupes taques ennemies menées par les troupes des géde manière à former le plus grand nombre de diviNotre envoyé spécial au front italien nous télégranéraux von Sdhœler et Wietaore, de l'a.rmce Bœïim, sions avec leurs effectifs d'infanterie inférieurs et nos soldats se sont repliés sur des positions pré- phie leur nombre de canons moindre. Il y a moins de baparées au sud-ouest de la basse forêt de Coucy Le président du con&qil, M. Orlaudo, vient de taillons dans la division et moins de soldats dans le

et au sud du village de Coucy-le-Château, jus- passer plusieurs jours dans la zone de guerre. Au bataillon. C'est uniquement une question d'organisaqu'au canal <lo l'Oise et aux lisières sud de la front, il a visité les troupes combattantes, srentre- tion, à voir si leur organisation est supéliante forêt de Coucy. itenant avec les officiers ai les soldats. Il a aussi rieureetà illa. reste nôtre. Les Allemands ceDendant jouissent.


d'un ou doux grands avantages ils eurent l'avantage sion de troupes blanches. En Egypte et en Palestine, la gagner, nous devons y jeter toutes nos ressources. (Initial dont disposent toujours ceux qui attaquent; ils il y a ensemble seulement trois divisions de troupes Les hommes que nous levons maintenant peuvent bien savaient où ils entendaient attaquer et connaissaientles blanches. Le reste est composé de troupes indiennes être un moyen de gagner la victoire décisive de la proportions de l'attaque au moment de l'attaque. Il est ou mixtes. Sans les coups infligés aux Turcs, que guerre, et étant donné de telles mesures et la protoujours difficile do dire quand l'attaque va être lan- serait-il advenu ? Les Turcs auraient aidé les Alle- messe de l'Amérique, nous ne devons pas éprouver de craintes quant à. l'issue finale. cée. Le problème'fut minutieusement étudié par l'état- mands à l'ouest comme ils les ont aidés à l'est Mésopotamie, Il est possible que nous passions dans cette baPalestine, Versailles attaqués mais ils furent Wilson arriva en et sir Henry militaire. à en major 'et turques deux détruites. taille furent conclusion sud armées déclanchée pse des fluctuations d'espoir et de déception, à la au que l'attaque serait traverser les vicissitudes de cette puissions-nous mais très large front et d'Arras, qu'elle embrasserait un M. Lloyd George a demande à la Chambre de lutte d'un coair courageux et ferme. gigantesque qu'approximativement quatre-vingt-quinze divisions se- considérerce que cela signifie. Il n'y a pas encore de raisons d'exulter, sauf dans raient employées dans ce but et que les Allemands, esl'Afghanistan les la vaillance et la Perse vers Il existe à travers de nos troupes, et il y a do graves raisons sayeraient de percer les ligues britanniques. On est ard'Orient. empire notre Indes à profonde une menace à anxiété. une rive à ces conclusions, il y a deux ou trois mois, et aux est dire combien acquise gratitude notre Puis-je Il toujours, jusqu'à la Un, des raisons de y aura ce fut une des plus remarquables prédictions des in- Indes elles sont dont manière admirable venues la faire des des efforts et sacrifices, mais s'ils sont conpour tentions ennemies qui furent jamais faites. L'autre resimplement n'est oritiqu8? Ce instant à cet pas sentis cet, esprit 'de nous en dévouement illimité avec leavec marque fut que l'attaque réussirait probablement jusque nous possédons trois divisions en Egypte et quel nos braves soldats en France ont combattu, le pays qu'au point de pénétrer les lignes, britanniques à une parce en Mésopotamie qu'il nous est per- peut sentir bien des raisons d'avoir confiance. profondeur de la moitié de la longueur du front d'at- en Palestine et une notre emprise, c'est parce que les maintenir taque. Il y avait encore un autre avantage que les AI- mis d;y magnifiques *M. Lloyd George au milieu des interrupdes Indes, dont beaucoup d'hom- tions continuelles parla troupes lemands possédaient 'l'unité de commandement. bancs les des Irlandais et il sur le début de la guerre, se On me rapporte à moi les paroles suivantes du kaiser mes se sont engagés depuis était évident bill trouverait de que une opposition sont montrées sur de nombreux champs de bataille considérable également dans les autres à l'ex-roi Constantin •-s miteux. plus qu'égales à leurs adversaires turcs. « Je les battrai parce qu'ils n'ont pas l'unité de Quant h nos pertes, il est encore trop tôt pour faire &s BommaHdement. » mais le maC'était un avantage sérieux, évident. Avec deux com- une déclarationà ce eu jet avec exactitude, prenanfNa prétentions '• Après M. Lloyd George, M. Asquith, les m'assure Douglas Hafg que réchal sir difficile. Il .mandèments séparés,.le problème était est absolument impossibles. parole, dit qu'il faut réserver pour plus tard les "très difficile d'ajuster la balance du risque, et un allemandes à cet égard sont l'enconsidérables, commentaires relatifs aux détails du biM. naturellement furent Ces pertes général est toujours porté- à accorder à son armée le La-seule pierre de touche à laquelle il convient de déà rechercher décidé une définitivement 'bénéfice du doute parce que si quelque chose va ;«H!il, nemi s'était dussent ie bill est la question de savoir si les résulêtre soumetre quelles année, cette en que cision militaire il en est tenu responsable. à dire équivaut tats point de vue militaire primeront toutes les autres Cela lui-même. conséquences au pour Le temps, sec et brumeux a aidé l'ennemi, qui put les à Nord du considérations. la de prolonger mer la bataille va se avancer sur un terrain où personne n'aurait pu rai- que Jamais la cause des alliés n'a été mise en un péril si l'Adriatique. sonnablement s'attendre à ce que ce fût possible. mo\s huit sept pendant ou grave, et on ne peut la sauver que par un effort suCette lutte peut continuer Grâce au brouillard, les Allemands étaient réelleeffectifs jusde prême et soutenu. maintien nos et tout dépend du ment, dans quelques endroits, à quelques mètres de no- encore,bout. l'aide améfaire aveo ce que nous pouvons Après avoir payé un brillant tribut d'élloges à tre ligne du front avant que leur approche fût connue. qu'au pouvons nous la magiflque abnégation nous ne même mais, ricaine en cas, ce de l'artillerie qui a coufait iniposisM-e cela, tout observer, ïl était à de les et parfaite, à moins que nous ne soyons vert la retraite, M. Asquith ajoute sécurité sentir en il démontré, spécial fut un désavantage pour prêts aux plus grands sacrifices. comme fut Tant qu'un pareil esprit animera l'armée, on ne désesmous, parce que. notre organisation défensive dans cet Je 'sais ce qu'il adviendrait si l'on n'aocédait pas aux endroit particulier dépendait largement de feux croijamais de la victoire. pérera du gouvernement. sés des mitrailleuses et de l'artillerie. L'ennemi fil demandes Si dé effectifs nous sommes en présence du danger le plus grave H est vrai que nous avons élevé les l'usage le plus complet de cet avantage au sujet de la l'armée jamais menacé notre empire, nos alliés, le sort qui ait d'hommes et de la marine à près de six °"ons bataille elle-m£nje; il faudrait quelque temps pour vé- et de l'humanité et la liberté, il n'y a aucun sacrifice que que les effectifs de nos armées en campagne ne cette Chambre, qui représente le peuple, rifier tous .les faits, mais à un moment, el!s fut indu- peuvent proportions ne soit prépaque être élevés dans les mêmes bitablement très critique. L'ennemi perça entre notre à rée faire le monde la demandes de pire des cataspour sauver des autres belligérants, en raison des troisième et notre cinquième armée, par une brèche sé- ceux trophes qui aient jamais surgi devant lui. charbon de la marine marchande et des industries du rieuse et la situation fut rétablie par la conduite ma- et de l'acier auxquelles nous avons à faire face. L'orateur conjure la Chambre d'aborder le bill gnifique de nos troupes qui se retirèrent en ordre pardans cet esprit. fait, rétablissant la liaison entre les deux armées, déLes propositions du gouvernement Le nationaliste irlandais Devlin repris alors jouant le plan de l'ennemi. La Chambre et le paye ne traite ensuite des proposi- sa proposition d'ajournement de la adiscussion du George. Lloyd M. a ipeuvent pas remercier suffisamment les troupes pour tions faites projet concernant l'Irlande. Il a attaqué le prinpar le gouvernement. la super&e vaillance et la farouche ténacité avec lessont qui cipe de la conscription propositions vous Quelles que soient les quelles elles firent face aux hordes ennemies en sufût quoi de faire ce que Les nationalistes, dit l'orateur, sont sans doute les périorité écrasante et "se cramponnèrent à leurs posi- soumises ce serait folie que l'arma allié: succès du condition cette à nuire pût amis de l'Angleterre dans cette guerre, mais il serait qui tions.. Elles se retirèrent, mais ne furent jamais mises (Applaudissements.) d'abord. marchande d'accepter de combattre sans s'être assuré préamarine insensé la et et en déroute, une fois de plus, le courage accompahar- lablement de la bonne foi du gouvernement. d'hommes qui, en réserve il Mais une encore gné du eang-froi-d du soldat britannique, qui se refusa y a ces obligations, peut Si vous vous montrez justes, nous vous ferons le don à admettre la «défaite, sauva l'Europe. (Applaudisse- monie avec l'accomplissement deurgente, linotre nécessité pour de libre qu'un peuple libre a le droit de faire. Mais ce ments.)" utents.j. retirée, être :" en cas innotre préjudice pour bataille, serait de sans non pas une folie que de penser nous imposer la consgne L'héroïsme des tyoupes force de notre affaiblissement certain cription. dustrie, sans un Le député Kennedy Jones interrompt « Et les économique, ni sans restriction, peut-être même pas M. Johnson HioLs a combattu la motion de M. généraux ?» sans privation, mais en tout cas sans nuire à la puis- Devlin. M. Lloyd George répond qu'il parle de l'armée sance combative du pays pour la guerre. J'ai vu, dit-il, pendant trois ans et demi les sacrifices entière généraux, officiers et soldats, et ne fait Cette bataille peut durer des mois, nous devons faire .faits distinction. des par l'Angleterre et les colonies, et je, pie, ptfux de des "prévisions pour pas classe fournirait m'empêeher de les comparer avec le refus de l'Irlande-e 1920, qui la appellent Allemands Les Ils se conduisirent avec un courage incroyable et un aptes à partir de .prendre sa part dans cette guerre. Je suis néanmoins grand sang-froid, dans las plus dures conditions, et on pour cette campagne 550,000 jeunes gensdéjà levé pour satisfait do voir enfin l'Irlande répudier toute idée de bataille. Nous avons ne doit pas faire de distinction entre les officiers et les pour la ligne de le premier trimestre plus loyalisme envers l'Angleterre. de 1918, pendant l'armée soldats. la 'partie minidu trimestre à correspondant ce M. Johnson Hicks est violemment interrompu Pour donner seulement un exemple, te général de bri- que prépour 1* demandé et prévu originairement à gade Carey rassembla, la brèche sérieuse, les signa- mum par les nationalistes. Il poursuit cependant k, année. sente leurs, les soldats du génie, les travailleurs, les mitrailIl .L'Irlande se montre sous son vrai jour. » mid'âge nombre d'hommes certain récupère On De nouveau les nabionalistes interrompent. On un îeurs épars, contint les Allemands et ferma la route fortes lede essentielles et industries les dans litaire entend des cris « Comment osez-vous nous ind'Amiens. de munitions (dès sulter 1. Jusqu'au moment où toutes les circonstancesqui ame- vées furent faites dans les usines « Retirez ces paroles !» )1 » au service armé), Le speaker rappelle l'orateur à la question. nèrent la retraite de la 5e armée seront connues, sou maintenant 100,000 hommes aptes M. Johnson Hicks demande au gouvernement échec à se maintenir sur la ligne de la Somme au moins 50,000 furent retirés des mines de charbons et on en de rejeter la motion d'ajournement, qui n'est jusqu'au moment où les Allemands eussent pu amener prendra 50,000 autres. On s'est ooc-uipé aussi du service des transports et qu'une tentative 'pour faire échouer le projet. leurs canons et peut-être a empêcher la destruction M. Dillon, leader nationaliste irlandais, qui. a des ponts, jusqu'à ce que tout cela soit élucidé, il se- de nouveaux appels seront faits dans les services de violemment et fréquemment interrompu le disrait injuste de critiquer le général qui commandait cette l'Etat. Il n'est pas seulement nécessaire d'obtenir des hom- cours de M. Lloyd George, déclare armée, à savoir le général Gough. Mais jusqu'à ce que cos circonstances soient élucidées, il serait également in- mes, il faut les obtenir vite. Pour imposer la conscription à un peuple libre, U juste à l'égard des armées britanniques de retenir ses M. Lloyd George commence à ce moment à indi- faut s'être d'abord assuré de son consentement presque services comme commandantd'une armée en campagne; quer dans leurs grandes lignes les dispositions du unanime. Je conseille dono au gouvernement de s'inforaussi, le cabinet de guerre avait-il pensé nécessaire de projet de loi sur les effectifs, puis il en aborde la mer de l'état .réel des esprits çn Irlande avant de proBe rappeler jusque ce que les faits aient été examinés et discussion. poser la conscription. portés devant le gouvernement par ses conseillers miliLe ministre de l'intérieur, intervenant, deJe regrette de dire, ajoute-t-il, que la première protaires. cinquante militaire à service le d'étendre manda la' clôture du débat, qui fut votée par 3W position est M. Lloyd George a rendu ensuite un hommage ans, et dans quelques cas spéciaux, à cinquante-cinq voiix contre 85. chaleureux aux réserves françaises pour la rapi- ans pour les hommes possédant des qualités particulières La Chambre a voté ensuite sur la proposition dité avec laquelle elles arrivèrent. d'expérience. d'entraînement et de l'ajournement, qui a été repoussée par 3K3 voix de faire l'intention également contre 80. C'est un, des traits les plus remarquables de l'orgaLe gouvernement a Le bill des effectifs est adopté en promière lecnisation dans Cette guerre. Grâce aux efforts de' nos un plus ample usage de son droit d'annuler les cerproposé le au seoours également loyal par d'exemption. Il est tificats que ture soldats -et l'armée apporté ipar 209 voix contre 80. propres française dans un véritable esprit de camaraderie, notre roi puisse, par une proclamation déclarant qu'une siposition s'est stabilisée pour le moment. Mais il est tuation grave au point de vue national a surgi, décréA LA CHAMBRE DES LORDS manifeste que les Allemands préparent une autre et ter que les certificats d'exemption du service militaire cesseront, quels qu'ils soient, d'avoir effet. peut-être plus forte attaque contre l'armée alliée. Lord Ou-rzou a fait à ila Ohamlbre des lords une M. Lloyd Goorgo a rappelé à la Chambre que, question irlandaise La déclaration analogue à celle de M. Lloyd George dans le nord, l'armée du général Byng n'a jamais M. Lloyd George en vient ensuite à la question a la Chambre des communes. cédé 100 yards à une attaque ennemie et ne s'est l'Irlande* Parlant de l'offensive "allemande, 'itt a-dit que àe.. • -<' •retirée 'que pour s'adapter à la situation sur le cabinet a pris les mesures immédiates pour remflanc droit. Une situation grave a surgj, dit-il, et elle nous impose placer les pertes. Des renforts ont été aussitôt, L'ennemi a sans doute obtenu un1 gran^. succès initial, la nécessité de placer les hommes de 50 ans comme envoyés au delà de la Manche à raison de plus l'armée. et cela ne sert à rien de dénier les faits. Celui-ci, cepen- les jeunes gens de 18 ans dans de 3'0,OCl>0 hommes par jour. Jj n'y a eu aucune qu'on certain ne peut pas justifier mort pendant ce transport. Il est tout à fait dant, a échoué dans ses principales visées, qui étaient l'Irlande. (Applaudissede séparer les armées anglo-françaises, mais nous nous plus longtemps l'exolusion de II y a eu des pertes considérables de canons et de qui furent rendrions coupables d'une grande et fatale erreur si ments.) Aucun des projets de Home Rule matériel, mais elles sont loin d'atteindre les chiffres s'était jamais des communes ne nous tentions de diminuer la gravité de nos perspectives soumis à la GhambreParlement l'ennemi, et le ministre da l'armement nous publiés pleins par impérial de sas immédiates. L'ennemi s'est emparé d'un terrain d'une proposé de priver le est plus qu'en mesure de remplacer apprend qu'il relatives valeur appréciable, beauooup trop près d'Amiens pour pouvoirs pour régler toutes les questions pertes. Cela a été fait avec une aussi grande toutes notre sécurité, et il a réussi, temporairement à contrain-. à l'armée ou a la marine. Le projet du gouvernement rapiditénos les facilités des ports français ont pu le, per«ire une de nos grandes armées à se retirer. ne constitue donc aucune dérogation à un droit national mettre, que excédent, et sans compter la constituavec un quelconque. réserve. puissante tion d'une Les mesures prises La lutte dans laquelle nous sommes engagés est aussi Nous avons pris d'autres mesures. Nous nous sommes bien irlandaise qu'anglaise. Bien mieux, elle est plus irAbordant ensuite les mesures prises par le caimmédiatement à, l'Inde, aux autres colonies adressés landaise, écossaise ou galloise qu'anglaise. fcinet, M, Lloyd George a déclaré' autonomes, et nous avons reçu des réponses vibrantes Par ses représentants, l'Irlande, au début des hos- et encourageantes. Le cabinet a pris toutes les mesures ayant pour but tilités, vota en faveur do la guerre, elle appuya la d'accélérer l'envoi de renforts pour fermer la brèche de Une des manifestations les plus grandioses de cette etsil n'y eut pas une voix discordante parmi cotre armée. Jamais un nombre aussi considérable guerre, guerre a été la manière dont les parties éloignées de représentants. d'hommes n'avaient traversé la Manche dans un laps de sesL'Amérique l'empire, qui ne couraient aucun danger imminent ou est dans la guerre, et il y a plus d'Irlan- Visible, temps aussi court. Comme le temps pressait, il nous fut dais ont accepté des sacrifloes avec une ardeur qui qu'en Irlande même, et ils sont souimpossible d'accorder aux hommes partant pour la mis àaux Etats-Unis n'a pas été moindre que celle des populations dont les la conscription. France la permission généralement donnée à cette occafoyers étaient menacés directement. Nous avons fait Les Irlandais, en Grande-Bretagne,sont soumis sion, majs les troupes ont accepté cette décision aveo conscription, aussi appel à une grande alliée au delà de l'Océan. il en est de mémo au Canada. reconnaissance. Quant abnégationdigne de. notre au .une M. Wilson a répondu immédiatement et avec un On ne saurait prétendre que c'est une chose légale nombre des canons et des mitrailleuses capturés, l'engénéreux qui nous a fait chaud au empressement jeunes gens de dix-huit ans et menii a,beaucoup exagéré, de môme en'ce qui concerne que de demander aux point do vue des combattants promis, et qui,. au cœur leur fies prisonniers. Le ministère des munitions fut non seu- demi et aux hommes mariés de .cinquante, ayant tout dépasé ce nous espérions. que a Angleterre, en Ecosse ou dans le Pays de lement à même de remplacer ces canons et ces mitrail- famille eh lutter Chambre, n'exigera La pas de moi les chiffres des la liberté et l'indépendance d'une Galles, de pour leuses, mais il possède encore une réserve très appré- petite attendons d'Amérique, mais les contingents nous que 'nation catholique de l'Europe, tandis que des 'ciable. La même chose peut se dire des munitions, dont d'infanterie et de mitrailleuses sur mensuels renforts en Irlande, ne sout lesquels il y a une grande réserve ici et en France. II en est de hommes de vingt et vingt-cinq ans, maintenant compter pour les nous pouvons même pour les appareils aériens..Jusqu'àce que l'his- aucunement. dans l'obligation de prendre les armes mois qui vont suivre et pour lesquels il nous est postoire entière de la bataille soit connue, il est difficile de pour une cause qui est tout autant la leur que la notre. sible de garantir le transport s'élèveront à eux seuls raconter ce que les aviateurs ont fait. au cours de la C'est ihogfque et injuste. fondent et sont maintenant à un chiffre de nature à constituer une armée d'une Les bataillons irlandais retraite pour s'opposer à l'avance de l'ennemi et giîuer composés pour moitié d'Anglais; Le gouvernement se puissance formidable. ces .mouvements dans ses efforts pour amener des cale concours de nos alliés, nous avons fait Enfin, propose d'étendre maintenant le projet de loi sur le un grandavec nons et des munitions. pas en avant par la réalisation de l'unité service militaire à l'Irlande dans les mêmes conditions de, contrôle pleine des forces alliées sur le théâtre dp. la confiance que les.ar- qu'à la Grande-Bretagne, mais, comme aucun recenM. Lloyd George a jours après la bataille, les commanQuelques mées, les généraux et les soldats seront entière- sement n'a été fait en Irlande, quelques semaines se- guerre. anglais, de leur propre initiative, ont et dants français ment prêts pour la procha-ine rencontre à quel- ront peut-être nécessaires avant de commencer les opémains d'un seul chef la direcconsenti remettre à que «moment qu'elle puisse venir. aux rations de recrutement. Mais tout retard est impos- tion de la stratégie du occidental. front It a fait allusion à Taide matérielle prêtée par sible. (Applaudissements.) L'ennemi, se rendant compte qu'il se trouve aujourJes Aanérreains. Lo gouvernement entend demander au Parlement de d'hui sur le front ouest numériquementsupérieur d'une En Amérique, il y a un nombre très considérable vouloir bien approuver sans attendre un système de supériorité numérique qu'il ne retrouvera plus jamais, d'hommes en cours d'e'ntraînement, et les alliés s'atten- gouvernement autonome pour l'Irlande, mais il ne doit s'est lancé dans cette série de batailles dans l'intention daient à avoir une grande armée américaine en France y avoir aucun malentendu, ces questions ne doivent d'obtenir une victoire décisive. au printemps, mais il a fallu plus longtemps qu'on ne pas se confondre, elles seront jugées l'une et l'autre sur Ii est forcé do le faire en raison de la situation écono(prévoyait pour instruire ces soldats, et si l'Amérique leurs propres mérites. davantage de l'épuimique de l'Allemagne, et voulait compléter ces divisions, il ne serait pas possible Lo rapport de la convention irlandaise nous procure sement de l'Autriche, de la encore lassitude de la guerre de ses pour ces belles troupes en force imposante do prendre unq autre occasion d'aborder cette épineuse question principaux alliés, et qu'il sait qu'à mesure que parce part cette bataille ou à la campagne, quoiqu'elle pour- avec quelque espoir de succès. armées américaines, biep enmois passe les chaque se jrait bien être la bataille décisive do la guerre. Certaines le qu'il appris sur de bataille. Lloyd a dit George accourent le champ M. trainées, rapa que 'propositions furent donc soumises d'abord à M. BâUer.« poursuivre convention adopté certaine conséquent, de fut L'ennemi, port la ses avanpar va par une ensuite à M. Wilson. majorité, mais il craint que ce n'ait pas été une tages avec le mépris le plus impitoyable pour la vie de L'unité de commandement majorité suffisante pour mettre lo gouvernement ses soldats. Cette crise peut durer des semaines, des même de dire qu'elle permettrait un accord mois et nous mener jusque dans une cinquième année iM. Lloyd George a suggéré à la Chambre de a solide. de guerre. Néanmoins les prévisions que nous n'avons fc'abstenir de discuter la question du conseil do l'établissement propositions d'un Telles pour pas cessé de faire nous permettent d'envisager la contiiVersaîlles, -mais dit qui si n'importe qui avait un Irlande justes sont gouvernement autonome en nuation de la guerre jusqu'en 1910 au bas mot, et lo doute sur la sagesse de cette politiquo, la bataille elles-mêmes et peuventenêtre misesà exécution gouvernement se serait mal acquitté de ses devoirs s'il fut sa justification.. violentes controverses. contenté de s'en tenir aux mesures déjà prises. do s'était Après le début de la bataille, non seulement le gou- sans pourquoi il propose aujourd'hui ce nouveau bill Lo gouvernement so propose, d'introduire sous peu Voilà vernement, mais les commandants des armées en cameffectifs. telle mesure et do conseiller à la Chambre de des jmgoe étaient si convaincus de l'importance de l'unité une Padopier dans le plus bref délai. Stratégique la plus complète qu'ils tombèrent d'accord de jeunes Irlandais doivent être envoyés au front, Si sur la nomination du général Foch à la direction il est juste qu'ils aient le sentiment qu'ils no combatsuprême de la stratégie de toutes les armées alliées du dans d'autres pays un principe établir tent pas pour ïront ouest. qui ne s'applique pas à eux. M. Lloyd George a décrit le général Foch comme Les appels que nous avons adressés à nos Dominions DÉCLARATION DE M. PAINLEVÉ un des plus brillants soldats d'Europe et fait re- ont eu un écho très favorable. (ApplaudHsern<;nts,) lues marquer que lorsque nous étions dans une situa- Dominions ont ûèjq. fourni environ un million de comaf. Painlevé, qui fut ministre de la guerre du u tion similaire, à la première bataille d'Ypres, il y battants magnifiques et ils prennent toutes les mesuccéda Ribot et qui à, M. préRibot, à .la cabinet l'armée française par tous amena très rapidement nécessaires, pour en envoyer davantage. sidence du conseil, s'associe entièrement à la déJes moyens concevables et indubitablement aida à sures claration de M. Ribot que nous avons publiée hier Le temps presse » a gagner la bataille. laquelle le gouvernement français pensuivant et On ne peut pas avoir de doute quant à la loyauté Lo premier ministre espère qu'il sera possible dant.leur direction n'a jamais pris l'initiative et à l'esprit de camaderie du général Foch, et M. de voter ses propositions cette semaine. d'une démarche quelconque auprès de l'AutricheLloyd George ne doute aucunement que l'arrangeet chaque Hongrie, ni directement, ni dit-il (Applaudissements,) temps Le presse, par intermédiaire ment soit exécuté non seulement à la lettre, mais jour est d'importance. Le gouvernement regrette d'avoir d'un .neutre. dans l'esprit de la lettre. a proposer des recommandationsdrastiques aussi ex•L'unité stratégique est la condition fondamentale de trêmes et qui porteront préjudice à tant de branches Au groupe socialiste l'unité; elle ne peut être maintenue que par la coopéra- du commerce, mais, considérant la gravité de la situaL'Htimaniié publie les renseignements sur la tion complète entre le gouvernement, et les généraux, et tion, aucun gouvernement n'accepterait la responsaréunion tenue hier par le groupe socialiste, au elle a indiscutablement 3'opinion publique derrière elle bilité do proposer moins. (Applaudissements.) « il a examiné les problèmes souJe ne veux pas dire que, si, par hasard, ou par mau- cours de laquelle M. Lloyd George a supplié la nation de rester déclarations du comte Czennin et les levés les désavantage, par •unie en faveur do l'unité du contrôle des opéra- vaise fortune, la bataille tournait a notre Clemenceau de M. •réponses » îa guerre serait terminée, parce que, tant que nous 1 tions trafiques des armées. qui flotte, nous n'accepterons pas la Le groupe a été unanime à penser que la nature des navire un aurons Au front, nous combattons un ennemi très puissant, allemande. révélations déjà faites exigeait que des précisions fuset pour autant qu'il ait obtenu des victoires, il les doit paix Mais bataille est crois si la gagnée, et je qu'elle le sent obtenues du gouvernement. II a chargé ses déléprincipalement à l'unité de concentration supérieure de sort le du prussianisme est scellé. gués à la commission des affaires extérieures de demansera, ses plans stratégiques et de ses arrangements. M. Franklin-Bouillon L'ennemi a attaqué au moment où sa force était à der à un des vice-présidents M. Lloyd George a combattu l'idée que les forces son point culminant. Nous avons été abandonnés par un étant absent de convoquer la commission pour jeudi. furent gaspillées dans des entreprises secondaires. puissant allié et un autre allié, plus puissant encore, Les commissions de l'armée et de la marine de guerre pas une seule division n'a été envoyée de France à n'est pas prêt à mettre en avant un dixième de sa force. pourraient se joindre à la commission des affaires -extél'est. Reialtiv-ement à l'Italie, si ce n'avait été que des D'autre part, la bataille doit épuiser les réserves alle- rieures. Les délégués du groupe demanderont au prédivisions françaises et britanniques qui se trouvassent mandes, leurs derniers corps d'armée doivent être je- sident du conseil des précisions sur les conversations là, l'armée autrichienne eût été libre de jeter à ce mo- tés dans la bataille avant que celle-ci prenne fin, tandis qui ont eu lieu avec l'Aotriehe. ment toute sa force sur le front ouest. Relativement que l'Amérique ne fait qu'amener un premier acompte Dans sa prochaine réunion de cette semaine, Je & Salonique, la seule chose que le gouvernement actuel de ses premiers corps. groupe entendra le rapport de ses délég-ué3 et décidera Si nous désirons éviter que la guerre dure des an- ail y p Heu de marier 1* auestioa à, la tribune de la eit faite a été de réduire les forces de Saloniqoe de deux -divisions. En Mésopotamie, il y a una seule divk irées, cette bataille doit être gagnée maintenant, et pour Chambre.

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Le député pacifiste King a demandé à la Chambre des communes si le secrétaired'Etat aux affaires étrangères de Grande-Bretagne déposera sur le bureau de la Chambre les documents relatifs aux collision coulé anglais Un destroyer par propositions d'une intervention du Japon en Russie. Lord Robert Cecil a répondu négativement. L'amirauté britanniquecommuniquela note suivante c On mande de Pékin qu'une délégation militaire Un de nos destroyers a coulé, le 4 avril, à la japonaise est arrivée à Pékin pour examiner avecsuite d'une collision dans le brouillard. Tous les les autorités militaires chinoises la situation en hommes sont manquants; on présume qu'ils ont Sibérie. été noyés.

Un équipage italien fait prisonnier par des indigènes Suivant une dépêche de Las Palmas, le pre-

–nn.

6. Là iiiaÉ

et les empires oentraux

I/C» raégoeSâiioEis de Bucarest mier mécanicien du vapeur italien Luigt, qui Des dépêcihes venues diAllamajgne signalent que vient de débarquer dans ce iport, annonce que nouvelles difficultés semblent avoir surgi dans de côte échoué la l'équipage de tout sur ce vapeur les négociations avec la Roumanie, difficultés qui indigènes. prisonnier les fait été africaine a par sont de nature à retarder la conclusion de la paix. contre mécaniciie-n la ont relâché le Ceux-ci reiM. A. Marghiloman est retourné à Jassy pour Ils espagnole. monnaie pesetas mise de 1,000 en conférer moyennant l'équipage disposés tout à libérer sont avec, le roi Ferdinand au sujet des -conimposées ditions à !}a Roumanie par les empires indigènes fixeront comme raune somme que les centraux. ,'• Le président du conseil ne rentrera pas à BuLe mécanicien affirme que ses compagnons sont souffrentcruelleavant jeudi prochain. II est possible que carest l'objet d'horribles traitements, la signature du traité de paix ait lieu samedi ou ment dé la faim et sont laissés presque nus. début la semaine prochaine. de au Un liydroplane danois fait naufrage Le comte Gzernin est arrivé mardi matin à Bu-

chat.

Un seul avion de grande dimension, capable de

transporter 45 à 50 personnes serait en état de soutenir la concurrence des chemins de ter. Le prix du billet pour le trajet de Hambourg-Constantinople serait de 400 marks, prix inférieur à celui du billet de i" classe dans le Balkan-Express. On effectuerait en vingt heures avec six arrêts le trajet que le train accomplit en soixante-dix heures,

AUTRIGHE-HONGBil Les privations à Vienne On mande de Vienne à la presse suisse Une députation du conseil municipal de Vienne s'est rendue lundi chez le président du conseil von Seidler pour lui exposer les doléances de la population de la capitale au sujet de son ravitaillement et pour lui remettre un mémoire précisant les effets des privations de la guerre sur la population. M. von Seidler a fait l'éloge du courage des Viennois, et leur a conseillé d'attendre les envois espérés des céréales d'Ukraine et de Roumanie.

NOUVELLES DU JOUE Pour les départements envahis

Le groupe parlementaire des représentants des carest. départements envahis, réuni au Sénat sous la préLe chef de la section économique à l'état-roa- sidence de M. Cuvinot, nommé hydroplanes de la marine danoise a fait naufrage a une délégation jor à Bucarest, colonel de Kunte, remplace de ma- alln d'entretenir le gouvernement lieutenant Le exercice. d'un le 6 avril au cours de la situation jor-général von Sendler en qualité de ministre alimentaire dans les départements occupés pilote et un mécanicien ont ipéri. par plénipotentiaire. l'ennemi. Il a ensuite adopté motion appelant une hollandais Un navire l'attention du garde des sceaux sur les abus comattaqué par un, hydravion lors de la délivrance des actes de notoriété aux mis 3DJLNS originaires des pays envahis. télégraphie L'agent du Lloyd à Amsterdam que rendant la goélette à moteur hollandaise Anna, se Les déportés hellènes en Bulgarie de Rotterdaim a Gotetoong, est arrivée avariée à L'héritage des militaires tues à l'ennemi Ymuiden à la suite d'une attaque par un hydralégation de Grèce nous adresse 3e communiqué La Aujourtl'hui est promulguée la loi ayant pour vion étranger. L'avant du bateau est plein d'eau. suivant but d'exempter tant de la déclaration que de VimLe comité do la Croix-Rouge hellénique en Ipôt de mutation par décès les objets, sommes et ÉVÉNEMENTS Suisse international de la' Croix- valeurs trouvés sur les corps des militaires ou DE RUSSIE Rouge a saisi le comité LES de Genève d'un démenti publié par 'le gou- marins tués à l'ennemi. vernement bulgare sur la question de l'envoi en Bulgarie d'une délégation de la Croix-Eouge de Le pécule des combattants LA SITUATION INTÉRIEURE Genève pour visiter les camps de concentration Mesures administratives des déportés hellènes. D'aocord avec le comité de Les Chambres ont voté un crédit de 180 milla Croix-Rouge, le hellénique dégouvernement lions ayant pour objet de porter, à dater du -Le comité central exécutif de Moscou a publié clare qui suit ce janvier 1" 1918,. à 3 francs par jour l'indemnité droits ciles des définissant avril décret le 8 un Le comité Croix-Rouge la hefiémique de spéciale allouée « en habitant la Russie citoyen Chaque aux militaires engagés directetoyens russes. Suisse adressé comité ayant international de dans au ment le combat. déclaration et après citoyen devient sur sa russe Croix-Rouge une demande d'intervenir auprès iLe bénéfice de cette indemnité s'étendra aux la présentation au Soviet local de son acte de la Bulgarie de la qu'il soit à délépermis officiers subalternes. pour une naissance. Dans des cas exceptionnels, les étran- gation dé 'la Croix-Rouge de visiter les villes où L'indemnité 3 francs ci-dessus mentionnée Russie frontières de la des gers qui vivent hors les 'déportés hellènes en Bulgarie, le sera payée, en de internés sont numéraire à concurrence de deux adressant leur citoyens peuvent devenir russes en bulgare gouvernement répondu qu'il n'autorise sixièmes aux intéressés a fédéraRépublique demande aux autorités de la en même temps que le pareil.le visite villes dans où les troupas une prêt solde: la se le ou pour surplus, elle aéra versée tive russe. vent les déportés civils. Le gouvernement bulgare à leur Aucune pécule. partie de .la solde ou du Le mouvement israélite a seulement ajouté qu'il autorise en principe les prêt ne peut être portée au carnet de pécule ou visites des délégations de la Croix-Rouge au camp retenue par mesure disciplinaire. Notre correspondant de Petrograd télégraphia t des prisonniers de guerre. A dater du rr janvier, 1918, en cas de décès Le commissaire pour les affaires juives à Pe- de » concentration Or, délégation la devait visiter déles comme survenant affaires collègue des au combat, ou a la suite, soit de blestrograd s'est adressé à son portés de la Macédoine orientale, sujets hellènes, sure reçue au cours du combat, soit, de maladie étrangères, M. Tchitohcrime,pour le prier de pren- et des prisonniers de le -refus non pas contractée guerre, pendant que le mobilisé bénéficiait de dre des mesures afin de mettre fin aux ipogroms d'accéder (à la demande de visiter les déportés, l'indemnité de combat, le montant du pécule re. en Bessarabie et en Galkie. transmise comité international le de la Croixéventuellement par venant Les hommes politiques israélites do Petrograd aux parents, ne pourra ja.» ne peut être mis en doute, en dépit du dé- mais être inférieur à mille francs. préparent la constitution d'un conseil national, Rauge, Cette dernière dispositions'appliquera rétroacchargé de la représentation officielle de la nation menti publié par le gouvernementbulgare. » tivement au profit des mêmes parents des mobijuive. L'appel des classes en Grèce décédés lisés dans des mêmes conditions depuis la Les représentants israélites à la Rada d'Ukraine Un décret appelle royal les drapeaux sous mobilisation. ont déclaré qu'ils ne consentiraient pas à collaLes (hommes de toutes classes appartenant Le montant du pécule revenant éventuellement borer à une organisation directement ou indirec- aux1° classes 1909 à 1014 inclusivement de troila parents sera versé à ceux-ci dans un délai tement mêlée à des pogroms. sième région militaire, soit Patras, Naplie, Mis- aux maximum de .doua mois après la constatation du solonKihi, etc., tenus jusqu'à ce jour à l'écart de La République de Kazan la mobilisation; On mande de Pe-trograd, le 8 avril, que 'le con2" Les hommes de la même région des classes A la légation de Roumanie grès des délégués paysans de Kazan a proclamé 1915 à 1917 qui no se trouvent pas sous les dracette province république indépendante et il en peaux. M. Antonesco, ancien ministre des de a informé je conseil des coonmiseaires du peuple. Ils devront rejoindre au plus tard pour le 27 du Roumanie, dont la mission spéciale àfinances Paris .est courant (nouveau style). terminée, vient de quitter sur sa demande ses Le gouvernement a aôposé un projet de loi pu- fonctions de ministre de Roumanie EN UKRAINE à Paris. nissant de la peine de mort ceux qui incitent à la La direction d'e la légation est confiée au Le haut commandementautrichien désertion et à J'insoumission. conseiller de légation prince Charles-Adolphe Les journaux de Vienne annoncent, à la date Cantacuzène, qui reste ohargé d'affaires. du 8 avril, q,ue lo feld-marécihal Bœlhm-Ermolli Nous croyons savoir que M. An,tones©o avait a assumé le commandement supérieur des troudonné une première fois sa démission à la suite pes austro-'hongroises en Ukraine. du départ de M. Bratiano. Il conserva ses fonctions sur les insistances du général Averesco. Il L'anniversairedu Albert roi EN FINLANDE a renouvelé, après l'avènement du cabinet Marsa. démission au ministre des affaires I/e roi des Belges a 'fait parvenir au (présidentde gïiiloman, La mainmise allemande étrangères M. Arion. Ja République le télégramme suivant du 8 le date On mande de Petrograd à la q,ue Je vous remercie bien- sincèrement des vœux chaleujournal Vetchernie Oqhni apprend qu'un traité La taxe de 20 centimes pour cent m'avez à l'occasion de annireux que vous envoyés H'A'lleimagne,qui mon secret existe entre la Finlande et les payements sur accorde à .l'Allemagne le droit de maintenir ses versaire. Le -témoignage de votre sympathie me touche vivement; en ces journées critiques. me tient au cœur navires de iguerre dans 'les ports de la Finlande La loi du 31. décembre 1917 instituant les taxes, de vous dire ma profonde admiration pour l'héroïque nouvelles Lès Allemands, & Ban^oe, exigent sur les payements de sommes (art. 19 ténacité déployée par les glorieuses armées françaises. a 28) devait 1° La cessation de la destruction des navires dans les La reine donner vous envole, ainsi qu'à Mme Poinoaré.-sôs meil- début de iSKQ' 'lieu à quelque confusion au ports de Finlande, ©t ûes forts; leure sou^extirs, et je vous prie, monsieur, le président, vient-elle; d'être l'objet d'une instruction 2° Les boulons et les hausses fles canons et des battela sincère assurance do mes sentiments d'inal- duAussi directeur ries de terre devront être chargés sur des barques qui d'agréer général de l'enregistrement, em attendant que soit publié le règlement d'adminisprendront ancre dans la baie de Gustavsund, avant lo térable amitié. Des tribunaux allemands tration que prépare le Conseil d'Etat. Ce règle11 avril; ment sera suivi d'une seconde instruction. 3° Les équipages de tous les navires de guerre doivent Les Dernières Nouvelles de Munich annoncent Nous n'avons pas la prétention de suppléer retourner en Russie; cependant, trente hommes seront autorisés à rester à bord des dreadnouights russes vingt que le gouverneur général de la Belgique, en ré- pour nos lecteurs à la lecture de la première insà bord des croiseurs; cinq à bord des contre-torpilleurs; ponse à l'attitude de La magistrature belge, a dé- truction. Cependant, nous pouvons répondre briècidé d'instituer dans ce paya des tribunaux alle- vement aux premières et 'principales préoccupatrois à bord des sous-marins. mands, en se basant sur l'article 48 de la conven- tions qu'a déterminées dans l'esprit de quelquesLes Allemands basent leurs exigences sur le tion de la Haye. uns 'la lecture des articles de la loi. texte du traité de Brest-Litovsk qui, déclarentDisons tout d'abord que la taxe do 0 fr. 20 par ils, ne contient .pas d'article autorisant la flotte 100 francs sur les payements civils ne se curusse è rester en Finlande jusqu'à la fonte des NOUVELLES DE L'ETRANGER mule pas avec la taxe sur les dépenses de luxe glaces. Autrement dit Hes dépenses de luxe sujettes à la" Les Allemands ont arrêté, pour des1 considérataxe de 0/0 10 plus celle k1 ne subissent pas en p de de tions d'ordre militaire, tes quatre membres de la 0 fr. 20 0/0. ALLEMAGNE dél'âgation russe qui leur avait été1 envoyée réCette taxe de 0 Jr. 2-0 0/0 ne s'applique qu'aux cemment pour faire des représentations au sujet chancelier Le quartier impérial payements civils et non aux payements commerau de leur débarquement en Finlande. ciaux. Elle n'est donc pas appliquée au payement chancelier Hertling parti mardi soir Le est pour Kamenef du prix Le sort de M. de toute vente faite en gros ou en demile grand quartier général, ou il restera quelques elle atteint uniquement le payement mais gros, On mande de Moscou. le 8 avril, que les gardes jours. du prix de toute vente faite au détail ou à la conblancs ont refusé de remettre M. Eamenef en li- La question polonaise et les buts de guerre sommation.. berté, déclarant le retenir aux îles Aland comme Aussi la première question qui se pose à l'ocotage jusqu'à ce que le gouvernement des Soviets La Chambre des seigneursda Prusse a discuté casion d'un payement est-elle celle-ci A qui le leur ait donné la garantie que les gardes rouges lundi l'exécution de la loi relative à la protection payement est-il fait? A un commerçant ou à un russes n'aideront pas des Finlandais rouges daus do la colonisation allemande dans les provinces de non commerçant? KameOn sait M. leur 'lutte contre les blancs. la Prusse orientale et de Posen. que La taxe perçue à l'occasion de toute écrinef avait été nommé représentant russeli Vienne, La commission a exprimé île ferme espoir que le ture sur unest acte ou non signé. Par exemple, mais qu'il n'a pas été agréé par 'le gouvernement gouvernement, tenant compte tout d'abord de l'at- elle est 'due sur signébordereau môme non signé, un autrichien. titude adoptée jusiqu"à ces derniers temps par le écrit par un porteur de coupons et remis par lui groupe polonais de la OhamLre des députés, pour- au guichet d'une compagnie pour en obtenir le suivra 'l'exécution Logique des prescriptions lé- payement. LES RELATIONS EXTÉRIEURES gales existantes pour !a protection des établisseRussie et Allemagne Mais le présentateur de coupons reste étranments allemands dans les provinces frontières ger à lasirédaction du bordereau, il n'a pas à acOn mande do Petrograd à l'agence Reuter que orientales et interviendra ênergiquoinont afin que quitter la taxe. le gouvernement allemand a télégraphié au com- dans les négociations sur l'accord à conclure touDe njême Ha nouvelle taxe n'est pas applicable missaire des affaires étrangères exigeant le dé- chant la délimitation des frontières futures du aux payements de coupons effectués coupons consarmementimmédiat de la flotte russe et la con- royaume de Pologne, on prenne eitconsidératiori, tre clusion de la paix .avec la Rada ukrainienne. comme base inébranlable, la sécurité militaire de L'a taxe n'étant exigible qu'à l'oacasion de payeLa Gazette de Cologne écrit que l'Allemagne no la Prusse. • ments do sommes, les décharges de titres ou d'obLe rapporteur, bourgmestre Kcerte, a attaqué jets restent songe pas encore à nommer un ambassadeur à soumises au droit de timbre de 10' cenPetrograd; par contre, une délégation allemande, violemment lea Polonais times. sous la conduite du comte Mirbacn* retournera Même pendant la guerre, les Polonais n'ont tenu auLa taxe, on le sait, est de 2id centimes par 100 prochainement dans cette ville. intérêts allemands. compte des On voit maintenant francs ou fraction de 100 francs. Un payement de On mande de Moscou, le 9 avril, que le conseil cun où tendent les efforts polonais nationaux. Nous devons 105 francs est donc taxé à raison de 40 centimes, des commissaires a convoqué à une réunion les enfin ajouta M. Kœrte, de nous consMérer et successivement majoré de 2'0 centimes par 10O représentants du tarti maximaliste et les 'person- co-mniecesser, liés par la résolution de paix du Beichstag de- francs ou fraction de 100 francs. nes appartenant aux milieux commerciaux et in- puis longtemps périmée. Les cercles populaires en AlleLe de la taxe est à la charge de celui Custrrels. M- Radek a déclaré que, conformément magne n'ont plus conscience de nos intérêts nationaux. qui sepayement Jibère, c'est-à-diro du débiteur. au traité de Brest-Litpvsk, il faudrait bientôt inJusqu'à 10 francs inclusivement, les payements L'Allemagne, qui, pendant les vingt dernières années, demniser les sujets allemands pour les pertes sumontré sa force colonisatrice, en Afrique, dans l'océan sont exonérés de la taxe. bies par eux pendant la guerre. "Il a ajouté que aIndien, parviendrait aussi à coloniser un nouveau milDe 10 francs à 150 francs inclusivement la taxe le gouvernement estimait cette indemnité à la lion de Polonais. Le germanismedoit être n'est due 'que si l'acheteur se fait délivrer un titre maintenu dans somme totale de cinq millions de roubles. M. Ra- les territoires où il est meoacé. en constatation du payement. dek a déclaré également que le gouverneme-nt, Au-dessus de 150 francs, 'la taxe est toujours l'Allemagne sur pied au point de vue Pour remettre prévoyant la réouverture de la frontière russo-al- économique, due, même s'il n'est remis a 'l'acheteur aucun titre devons avoir indemnité de une nous guerre lemande, décréterait bientôt que toutes les ex- élevée, mais le libératoire. tout plus important de est que nous sauportations constitueront un monopole de l'Etat vegardions Si un client achète plusieurs objets dont le prix militaires intérêts urgents, nos que nous afin de sauvegarder le comm&rce russe. inférieur, pour dhaque objet, à la somme de est rectifications de frontières l'Alledes pour Le gouvernement allemand vient d'adresser une 'demandions 150 francs, c'est le total des prix, payés pour chaet avant la. tout pour Prusse. nouvelle sommation au gouvernement maxima- magne de ces objets qui doit être considéré pour liste, exigeant une réponse immédiate sur les meM. de Kleist également réclama une forte in- cun décider si lia taxe est due ou non. sures prises pour libérer tous les déportés baltes. demrfifcé do guerre et exprima « l'espoir que l'AlOn sait que les chèques, les lettres de change, favo- les virements, lemagne laisserait l'occasion pas passer ne les reçus délivrés par 'les banques Japon et Russie rable sans la saisit' », ajoutant qu'un fort empire aux clients titulaires de comptes de dépôts ou allomand est là seule garantie de oaix pour l'Eu- ceux délivrés par les clients On mande le 6 de Moscou aux journaux anglais aux banques en conrope. tre-partie de versements Dès que la nouvelle du débarquement des Japoou de retraits de som-« l'agriculture, M. Eisenhard, a nies à ministre Le de continuent comptes, d'être soumis, chapais à Vladivostok a été connue, le commissaire dit ces qui les concerne, aux droits de timbre cun en ce aux affaires étrangères a fait appeler les représennotre frontière orientale est, détermination do La vigueur. sans en tants de la Grande-Bretagne, de la France, des Toutefois, il est entendu que si les chèques sont; Etats-Unis auprès desquels il a protesté contre aucun doute, d'un intérêt primordial pour la Prusse. La demander bien qu'on intéremis très peut prenne ses en payement d'une clette à toute autre perl'invasion du territoire de la République par des Prusse considération lors accords militaires des au su- sonne que 'lo tiré, la nouvelle taxe est due. en troupes étrangères. Il a exprimé ses regrets de ce rêts frontière. Si cotte taxe n'est pas applicable aux comptes que les puissances alliées tolèrent une telle inva- jet de cette Sans entrer dans le détail des questions -des conditions de dépôts de fonds, les comptes courants en ban-t sion. Le commissaire ajouté que le fait a' produit n en sont pas exemptés. -pn effet regrettable, et qu'il aurait une répercus- de paix et de l'indemnité de guerre, nous devons cepen- que On ne conçoit pas cette .différence. On la. conçoit sion sur les relations entre la République russe et dant demander que las accords se fassent de gouverneles alliés. La seule solution de la situation est, ment à gouvernement, sans immixtion d'aucun parle- d'autant moins que les comptes courants en banselon la commissaire, le retrait des > détachements mentaire. La formule pour une politique polonaise pra- que ont surtout comme titulaires des commertique sera de renforcer encore la situation de •l'Allema- çants. Cette disposition donnera lieu certainement 'déjà Les représentants de l'Entente ont promis de gne, et dans la mesure où cela sera çonciliable, de se a des observations de la part des intéressés. Il va de soi que les loyers pourront être payés, transmettre, ces déclarations leurs gouvernements montrer prudemment prévenants à l'égard des désirs partir à du 1" juillet prochain, par la remise de polonais. respectifs. Ils ont affirmé en même temps que le chèques payables aux propriétaires, si les 'locadanger voir il boulevard quel à .do Nous savons ya ce débarquementeffectué à Vladivostok était une aftaires veulent allemand menacé. l'cmpiro se contenter, comme preuve de faire ayant une importance purement locale. l'acquittement de leur dette, du débit à leurs Différents autres orateurs ont également af- comptes des On mande d'autre part de Waslii-ngton, 6 -avril ainsi payées. sommes Le consul américain à Vladivostok annonce firmé la nécessité pour la 'Prusse de sauvegarder Bien entendu, quittances de loyer présenles ses droits et ses intérêts en face des préten- tées le 15 avril, devant porter la date du 1" avril, qu'une petite force navale japonaise a débarqué tous d'un petit croiseur ancré dans le port pour proté- tions polonaises. ne tombent pas sous le coup de la taxe nouvelle qui n'est entrée en recouvrement qu'à partir du Les transports par voie aérienne ger les vies et les propriétés. Ce débarquement a été provoqué par une agression contre une Japo2 avril. L_ La Gazette de Munich et Augsbourg publie un naise dont se sont rendus coupables cinq Russes du article lieutenant Grantz, organisateur de armés. Il s'agit d'empêcher de nouveaux désordres. Office national des pupilles de la nation Le gouvernement des Etats-Unis n'attache aucune la Société de transports par voie aérienne, dont Le comité de répartition des fonds souscrits par nous avons récemment annoncé la constitution à signification politique à cet incident. Munich. la colonie français? du Mexique a fait remettre à On mande de Londres, le 8 avril D'après sa déclaration, cette société se propose l'Office nat'ional, par M. Honnorat, dépuU'1. deux Une dépêche de Vladivostok annonce que un double but d'une part la transmission des let- chèques l'un de 8,000 francs, l'autre de 16,000 fr. l'amiral Kato a, rendu visite au maire de la tres et des colis postaux (il n,e serait pas n&essaire Leur montant doit être réparti, par l'intermédiaire ville, pour l'informer que le débarquement lui de recourir à des taxes suplémentaires pour le de l'Office national des pupilles de la nation, entre avait été imposé par l'anarchie qui règne dans la transport des lettres), et d'autre part, le transport les orphelins de guerre des départements des Basville. Le maire a sœotesté énersiauenientcontre le des voyageurs, qui ne serait pas plus coûteux que see-Alpes, des Hautes-Alpes, des Basses-Pyrénées débarquement. i le transDor'û en auto avant 1» guerre. et desi dé-Dartemeute envahis. Une dépêche de Copenhague annonce qu'un des

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décès.

EN BELGIQUE

application,

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argent.

débarqués..


AUTOUR DE LA BATAILLE Nos

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J>ar leurs dernières victoires, les « as » de notre aviation sa classent de là façon, suivante. La première place est détenue maintenant .par le souslieutenant Fonck, qui compte 33 victoires. Le lieu-

tenant Nungesser, qui s'était longtemps, depuis la mort de Guynemer, classé en tête avec 31 avions, a abattu son 32" adversaire à la fin du mois de mars. Deux nouveaux « as » se sont révélés au cours ces récents combats les adjudants Marmier et Chavannes, qui ont chacun remporté leurs cinq victoires en moins de deux mois. La démission du maire de Châlons-sur-Marne Dans sa dernière séance, le conseil municipal de Chalons-sur-Marne,présidé ce jour-ià par M. L'allèment, adjoint, a appris car ce dernier que M. Servas, maire, avait adressé, sa démissioin au préfet de la Marne, et ce à la suite des observations qui lui auraient été faites au sujet de l'oranisation des obsèques des victimee du bombar~e cette dement. Sur la p proposition p a ndedeM. Lallement,cette 4 assemblée a été unanime à1 rendre hommage au dévouement apporté depuis le début des hositités, dans l'administration de la cité, par celui qui avait accepté les fonctions de maire dans les circonstances les plus tragiques, à l'heure de l'invasion, et à lui exprimer la reconnaissance de tous ees concitoyens. Dans un ordre du jour conçu en ces termes, le conseil regrette la détermination prise par M. Servae, déclare que sa responsafoifité n'est pas engagée dans les incidents qui l'ont motivée et exprime l'espoir qu'il reviendra sur Ba décision, répondant ainsi au vœu de la population tout entière. L'Union républicaine de la Marne, qui paraît toujours régulièrement sur un format très réduit, s'associe au vœu du conseil

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Une compagnie d'infanterie tient à prendre à sa charge l'éducation de deux enfants, un frère et une sceur. Une escadrille de chasse envoie 612 francs pour une petite fille; une batterie choisit un garçon. Un commandant écrit « La compagnie du génie a pris' à l'unanimité, le matin de Pâques, la résolution d'adopter ua jeune garçon de six ans, orphelin de père et de mère, et né dans le territoire occupé par l'ennemi, Le fils d'un soldat français mort au champ d'honneur serait préféré. Ci-inclus un chèque de 500 francs. » L'aide apportée aux petits orphelins français par les soldats de l'armée du général" Parshing est une des manifestations les plus émouvantes de la générosité américaine.

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AFFAIRES MILITAIRES .a.:rm::ëi:b Poar les condamnés avec sursis

La Ligue des droits de l'homme avait attiré, à diverses reprises, l'attention du ministre de la guerre sur le cas de nombreux militaires qui, condamnés avec sursis par les conseils 'de guerre, se voyaient infliger, par l'autorité militaire, une peine disciplinaire de prison ou de cellule. Ces soldats étaient donc punis deux fois pour la môme faute, ce qui était contraire à l'esprit de la loi. La ligue, à la suite de ses interventions, vient d'être informée par le ministre de la guerre que des « instructions ont été adressées aux armées, aux termes desquelles il y avait lieu désormais d'écarter absolumenttoute peine disciplinaire 'qui aurait pour effet d'assurer indirectement l'exécution même partielle des condamnations prononcées par les juges avec sursis ».

ïnunicipal châ'lonnais; La mort d'an capitaine en retraite simple soldat

Etat-major GÉNÉRAL. –> Le colonel d'tofanterie Pierron est nommé commandant militaire du territoire

Depuis ie début de la guerre on a fréquemment utilisé le mot de héros. On a eu raison. Tous ceux qui ont payé de leur vie leur dévouement à la délense nationale ne méritent-ils pas uniformément •le même titre glorieux? Mais l'obscur soldat qui vient, dans un petit hôpital de la rue de Vaugirard, de succonib'er tout ensemble à es blessures et aux iatigues d'une longue campagne dans les tranchées reste comme un exemple de courage et de stoïcisme. Le capitaine en retraite Georges Morin était âgé «le 53 ans environ. Né à Genève, sa passion pour Tes choses militaires l'avait entraîné tout jeune vers la carrière des armes, et il n'avait pas tardé à devenir 'lieutenantinstructeur dans les milices 'fédérales. Toutefois, 'la vie nécessairementcasanière de l'officier suisse ne convenaitguère à l'ardeur de son tempérament. 11 sollicitait du gouvernement français son entrée dans notre aiimee, et bientôt. par une mesure quasi exceptionnelle, il était nomïné lieutenant dans la légion étrangère. Pendant près de vingt ans, Georges Morin pareourut nos colonies de l'Afrique et de l'Asie. Nommé chevalier de la Légion d'honneur et promu capitaine, il fut pourtant contraint par son état de santé de prendre prématurément sa retraite quelques années avant la guerre. Est-il besoin ide dire que, dès le commencement des hostilités, en août 1914, le capitaine en retraite Georges Morin se mettait à la disposition du ministre de la guerre ? Envoyé immédiatement sur le front, il prenait une part active à la bataille de Charleroi. Les épreuves qu'il avait souffertes au cours de la retraite, où il eut notamment à fournir une étape de 126 kilomètres, lui firent craindre de n'être plus à. même de rendre aucun service. Le capitaine Georges Morin se fit donc, conformément à l'avis des médecins, remettre à la retraite, et il quitta l'armée. Cependant, la guerre continuait de se développer. Le capitaine revenait peu à peu à la santé. Les appels que la France adressait à tous ceux qui

Sont inscrits au tableau spécial Légion D'HONNEUR.. de la Légion d'honneur' Le chef d'escadron CommersoD, du i01« Offtciers. d'artillerie lourde. Le chef de bataillon Grall, du 2° d'infanterie coloniale. Le capitaine Bernard, du 41* d'infanterie.

pouvaient concourir à sa défense ne le laissèrent jpas indifférent, bien au contraire, et après avoir subi toutes 'les visites médicales réglementaires, et s'être 'fait reconnaître « bon », il offrait de

nouveau, à plusieurs reprises, ses services d'officier expérimenté au ministre de la guerre. Cette tois, sa demande ne put être agréée. Elle se heur-

d'Aïn-Sefra.

MARINE Légion

D'HONNEUR.

Le pharmacien de

d™

classe

Schluty est inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur pour la croix de chevalier. Sont promus Corps DE santé. 2" Classe,, le médecin en chef de général de Médecin i" classe Laugier. Médecins principaux, les médecins de 1™ classe Fourgous et Roux.. Pharmacien en oh,&f de 1" classe, le pharmacien en chef de il' classe Le JNaoûr. Pharmacien en chef de 2" classe, le pharmacien prin-

oipal Lester.lin.

Pharmacien principal, le pharmacien de 1'* classe

Schluty. Génie

L'ingénieur en chef de i™ classe MARITIME. Rousseau est promu ingénieur général de 2° classe. Le commissaire général de 2e classe Commissariat. Aude, chef du service central de l'intendance maritime, est placé dans la 2° section du cadre des officiers généraux du commissariat de la marine à compter du 20, avril. Le commissaire en chef de i" classe Fontaine, nommé chef du service central de l'intendance maritime et placé hors cadres pour compter du 25 avril, est promu, à cette date, commissaire général de 2" classe. LES marins DE LA classe 1919.

On télégraphie de

Toulon que le continrent de la classe 1919 devant être prochainement appelé sous les drapeaux, les ports de Toulon et de Bizer.te, ainsi que les autres préfectures maritimes, reçoiventdes instructions pour préparer probablement une levée des inscrits maritimes définitifs, née en 1899. En conséquencede cette levée anticipée, ces inscrits, qui ne navigueront pas, soit sur un navire armé, soit au oabotage, soit au long cours, vont recevoir pour le 1" juin un ordre d'appel immédiat sous les drapeaux. Les inscrits définitifs des classes 1918 et 1919, non appelés sous les drapeaux, devront être oonsidérés comme étant en sursis d'appel et seront soumis aux règles relatives à l'aotivité et à la surveillance des inscrits places dans cette catégorie,

paraît-il.auxtoutes-puissantesformalités administratives, et malgré l'énergique intervention 'de M. Clemenceau, alors président de la commisBion de l'armée, il ne parvint pas à fléchir la rigueur des règlements. Il ne se découragea pas 'pourtant. Et puisque son pays i<l asvait repris la nationalitéfrançaise en qualité de descendant d'une MARINE MARCHANDE famille de Français refusait de l'utiliser comme officier, du moins il lui restait 'la ressource de se CONSEIL SUPÉRIEURDE LA marine marchande. M. de dévouer comme fantassin. Et c'est ainsi que le Pellerin président conseil d'adminisLatouche, du capitaine en retraite s'engageait, • au • «pmmoaee- tration" do 'do' la Compagnie transatlantique, est nommé ïnent de l'an dernier, et sac au dos, partait pour membre du conseil supérieur de la marine marchande, taiit,

les tranchées de première ligne. Après une année entière de lutte courageuse dans un (régiment d'élite, où son acte d'admirable dévouement civique l'avait rendu justement populaire, et où tout 'le monde, depuis le colonel jusqu'au simple soldat,l'entouraitde son estime affectueuse,le capitaine en retraite Georges Morin, chevalier de la Légion d'honneur, vient de mourir simple soldat. Son fils aîné avait été tué dès le début de la guerre. Son fils cadet est molbilisé en qualité d'ingénieur dans une usine de guerre. Les soldats américains adoptent des orphelins de la guerre Zie Stars and Stripes, journal officiel du corps expéditionnaire américain, proposait dernièrement à Chaque unité de l'armée du général Pershin'g, compagnie, batterie, escadron, escadrille, etc., d'adopter un orphelin français de la guerre. Il ne s'agissait pas, toutefois-, d'adoption au sens légal du terme, mais de réunion des fonds nécespair-es pour élever ces enfants jusqu'à leur majorité. t>a somme de 500 francs devait être donnée annuellement par chaque unité et remise à la Croix-Rouge américaine qui en surveillerait l'emploi. Une photographie de l'enfant ainsi que tous les détails le concernant seraient adressés à l'unité que l'on informerait en outre de tous les progrès de l'éducation de son filleul. Ce projet venait à peine d'être exposé dans ses grandes lignes, que le Stars and Stripes recevait de tous Jes endroits et bases delà France où sont logés des soldats américains, des lettres ex)primant le désir de telle et telle unité d'adopter un orphelin français.

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DU 11 AVRIL 1918

LES Ldd~R~~ f!PAro "SCâRCUERîTrer Joutr-, romap.. 2

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iPlamm&rion.

nouveau roman de M. Paul Margueritte 'est en deux volumes, comme le Démon da Midi, de M. Paul Bourget. Ni l'un ni l'autre ne dépasse cependant la longueur moyenne d'un roman de Zola, dont l'éditeur aurait cru tout perdu s'il n'avait comprimé en un seul in-18 l'énorme matière de Assommoir ou de Germinal. Il fallait alors donner au public au moins l'illusion de la brièveté. Peut-être aujourd'hui préfère-t-il l'illusion contraire. C'est «ans doute qu'il a plus de loisirs. C'est incroyable, ce qu'on a de temps libre à la guerre, écrivait le lieutenant Marcel Elevé. Cela est évidemment encore plus vrai de l'arrière que jdu front. Cette période aura été favorable entre toutes à la lecture, et l'eût été davantage !,sans l'augmentation des prix. On en est venu à faire payer 9 fr. 50 ce qui, il y a vingt ans, eût coûté 2 fr. 75. Peut-être allons-nous revenir à l'ancien système des romans copieux, en plusieurs iomes iri-8° (ou aussi chers que des in-8°), qu'on se passe de main en main, mais sans les acheter il y aurait encore de beaux jours pour les cabinets de lecture! Ils n'ont jamais disparu, mais ils avaient cessé de pulluler ils pourraient connaître une brillante, renaissance. Serait-ce une bonne affaire pour les éditeurs et les auteurs? (Ne parlons pas du public.) Le volume Charpentier ou Lévy, plus aécessible à toutes les bourses et propice aux gros tirages, avait été généralement. considéré comme un Ee-

l'

progrès.

Quoi qu'il en soit, le nouveau roman de

Margueritte s'annonce comme un succès. Seul d'abord, puis collaborant avec son frère (Victor. == tes. Goncourt ont mis à la mode M. Paul

en remplacement de M. Jules Charles-Roux, décédé. LES CONSTRUCTIONS navales. •– Hier, à la Chambre des communes, le docteur Macnamara, secrétaire parlementaire de l'amirauté, a déclaré que le chiffre brut de l'effort britannique, allié et neutre pour les constructions navales s'élevait h la fin de 1917 à 8,806,275 tonnes, y compris les navires à voiles. Par arrêté du comLA pêche côtière EST LIBRE. missaire aux transports maritimes et à la marine marohande, les restrictions qui frappaient la pêche dans les eaux maritimes côtières sont supprimées. La pêohe peut y ètre pratiquée dans les conditions énoncées dans les deux décisions des 29 janvier et il août 19i7, tant par les pêcheurs inscrits que par les plaisanciers ou autres personnes non inscrits maritimes, la faoulté de vendre les produits de leur pficho étant accordée aux uns comme aux autres. La présente décision ne s'applique pas, toutefois, à la péché, de poissons vivant alternativement dans les eaux douces et dans les eaux salées, laquelle reste soumise aux dispositionsdu décret du 1" février 1890.

fgftWBIXIiS SOJmaiPAItSS Les c©iîjwi3ss2omsarbitrales Le Conseil municipal a approuvé hier les conclusions du rapport de M. Fiancette relatives à la liste des membres appelés à faire partie des commissions arbitrales instituées par la loi du 9 mars 1918 sur les loyers. Il a discuté ensuite le chiffre de la rémunération qui sera allouée aux membres de ces commissions, soit 8 francs par audience. Les conseillers paraissent unanimes à estimer que cette

les collaborations fraternelles puis seul de il depuis longtemps conquis et tounouveau, a jours conservé la faveur d'une nombreuse clientèle, sans jamais perdre complètement l'audience des lettrés. Même lorsqu'il s'égare ou faiblit, son cas reste curieux et représentatif. Il avait assurément de beaux dons, qui se sont affirmés dès ses premiers livres, entre autres dans Amants et dans la Force des choses. Depuis plus de trente ans, il témoigne d'une fécondité intarissable, un peu inquiétante aussi. Même le génie d'un Balzac n'a pu maintenir au même niveau les actes innombrables de la Comédie humaine. Une abondance excessive est presque nécessairement l'ennemie de la perfection. Les leçons de Flaubert ont été peu écoutées. Le maître de Croisset n'a composé qu'une demi-douzaine d'ouvrages, mais chacun a été vingt fois remis sur le métier, et aucun d'eux ne ressemble aux autres. M. Paul Margueritte, trop avide de produire beaucoup et sans relâche, s'est forcément moins préoccupé de renouveler sa manière. Il a, une fois pour toutes, adopté colle qui avait la vogue à l'époque de ses débuts, vers 1880, et il l'a méthodiquement, presque mécaniquement appliquée depuis, sans prendre plus de souci des évolutions du goût que de la variété de son œuvre. Il s'est composé, d'après Goncourt, Zola et Alphonse Daudet, une sorte d'impressionnisme et de naturalisme de vulgarisation, qui a suffl à tous ses besoins, et d'abord à celui de réussir, qui n'était pas sans doute le moins impérieux. Il ne lui en fallait pas davantage, en effet, puisqu'il a un talent ingénieux et adroit, une imagination facile, une remarquable faculté d'observation et tout ce que l'on ose dire avec quelque regret, c'est, qu'il eût pu mieux employer ces brillantes aptitudes, éviter plus complètementce que Nisard appelait déjà la littérature industrielle, et nous donner moins de romans, mais plus originaux et plus poussés. Jouir fera penser surtout 4 Zola. La puissant romancier a écrit trois romans, qui ne sont peut-être point de ses meilleurs, il est vrai, mais qui répondent bien à son système, sur trois villes caractéristiques Lourdes, Rome, Paris. Celui de M. Paul Margueritte est consacré à une quatrième ville, que Zola aurait pu tout aussi bien étudier par les mêmes procédés Nice. D'ailleurs, il aurait également pu, toujours dans la même note, s'attaquer à Londres, à Berlin, à Naples, à New-York, et comme .villes d'eaux, à Vichy, Ta*ouville, Biarritz, Ostende ou Brkrhtûîu Mais .Venise lui eût un peu

rémunération est insuffisante, au moins pour Paris et le département de la Seine, et qu'elle devrait être portée à 12 francs. Mais alors que M. Fiancette demandait à cet effet le vote d'un crédit de 500,000 francs, d'autres conseillers ont insisté pour que l'Etat seul supportât les frais de cette augmentation du jeton de présence. C'est cette dernière thèse qui a prévalu.

L'AFFAIRETREMBIEZ-JA Y-SVZY DEPSY Suzy Depsy a été interrogéehier en présence de son avocat, M* Leduc, au sujet de la nouvelle inculpation de commerce avec l'ennemi relevée contre elle.. La prévenue a déclaré qu'elle avait cru faire acte de patriotisme en secondant son ami Tremblez dans ses tractations avec Rosemberg et Bettelheim, car il s'agissait de faire arrêter un homme qu'on lui avait représenté comme dangereux pour le pays, le fameux Marguliès. D'autre part, Suzy Depsy a reconnu qu'elle avait « retenu » un chèque de llosemberg de 5,000 fr., qu'elle devait transmettre à Tremblez.

Les propriétaires ou les tenanciers désireux de remettre en exploitationles terres incultes peuvent s'adresser à la Ligue française, boulevard SaintGermain, 237 (présidents d'honneur M. Ernest Lavisse et le général Pau), ou en province, aux 150 comités et 900 délégués de la ligue. La Liguo française possède la liste de nombreuxfermiers, gérants ou gérantes de propriétés,chefs de culture, venant notamment des régions envahies, qui seraient heureux de pouvoir de nouveau se consacrer au travail agricole.

aucune distinction à cet égard entre les pièces importées ne sera admise.

La M.

hausse de la viande

Duranton, commissaire spécial du marché et

,des abattoirs de la "Vil'lette, a passé la plus grande partie de la journée d'hier à enquêter sur la hausse qui s'est produite jeudi dernier sur ce marché. Il

a déjà entendu des bouchers détailïLes colonies scolaires lants et va interroger des bouchers en gros et des Le Conseil municipal se réunira aujourd'hui en chevillards. Mais, dès hier soir, jugeant avoir des comité de budget pour rechercher les moyens de éléments d'appréciation suffisants sur la gravité mettre les enfants des écoles à l'abri des bomde 'l'affaire, il s'est rendu avec le chef du eervicie bardements. Les caisses des écoles ont été invide la répression des fraudes, M. Lâvayssé, au partées à ce propos à organiser des colonies scolaiquet, où il a déposé un rapport sommaire. Un juge sera désigné avec mission d'ouvrir une res sur leurs propres fonds, sauf à solliciter en- L'AFFAIRE ESEMWÊGME&-e.EVSS-M!REPQÈX suite des subventions sur les crédits des colonies instructton sur tes faits relevés. Nous apprenons 1a mort à Paris de Mme de vacances. < C'est à la fin de ce mois que viendront devant le Adolphe Rocher, dont le miari fut longtemps le 4. conseil de guerre les débats de l'affairedu géné- rédacteur judiciaire de i'Indépendance Denvignes et du lieutenant de Levis-<Mirepoix, belge et du Gil Blas,duà Temps, ACADÉMIES, UNIVERSITÉS, ÉCOLES ral d'époque sa fondation. poursuivis à la suite de l'oubli, dans un taxi, de Elle était elle-même la mère dudejuriste Henry documents confidentiels. Bertin, Droit ancien directeur journal et ECOLE DE L'ILE-DE-FRANCE du le Le conseil de guerre puisqu'un général est en auteur d'ouvrages estimés de jurisprudence.Mme Académie de médecine devrait être présidé par un maréchal de Ad. Roeiher laisse dans le monde du Palais, cause pour Installé au château d'Etrépagny (Eure) 80 kilo. le maréchalJoffre étant actuellement France. Mais Présidence de M. Guéniot, ancien président qui maison avait toujours été accueillante, de sa mètres de Paris cet établissement oflre à ses retenu par d'autres occupations, ce conseil' sera vivants souvenirs. Bile était ila beBe-sœur de Les ntéfaits de la piéride du chou. La piéride présidé noélèves, en même temps qu'une préparation soignée par un général de division, assisté de qua- tre éminent collaborateur Edanond iPerrier; (Pieris brassicx) est un lépidoptèredont la chenille tre autres divers baccalauréats, tous les avantages de la division et de deux aux généraux de généne se contente pas d'être un redoutable ennemi raux de brigade. Nous apprenons 'la mort du maréchal des lo- vie en plein air, dans un site très salubre. de nos potagers et de mettre à mal choux, navets, gis Maurice Otto-Wégener, fils de M. Otto, piio- ,i!:L ete. Elle peut encore causer quelques domJ tograplhe,1 et gendre do M. Julien Le C&sne, vicemages au corps humain du fait de ses poils qui, président de l'a Compagnie française de l'Afrique comme ceux de la processionnairedu pin, agissent occidentale. Ses obsèques auront lieu le jeudi li à la fois sur la peau de l'homme comme corps du courant, à midi, en l'église Sa'intTFrançois-ideétranger et comme vésicants. M. Crouzel (de la mauvais La température s'est Sales, où 'l'on se réunira. Le teirtps. *– L'Opéra donnera, demain soir jeudi, en soiRéole), au cours de deux épidémies qui ont af- sensiblementrefroidie dans le Massif-Central.On rée, la Favorite, de Donizetti, avec Mlle Lapey^ On. annonce la mort au front de M. Au>gn?te fecté, en 1908 et en 1917, le sud-ouest de la signale des chutes de neige dans l'arrondissement rette, MM. Noté, Lafftfcte: Les autres rôles seront licencié es lettres et en droit, adjudant France, a étudié assidûment les troubles dus à d'Us'sel et dans plusieurs cantons de l'arrondisse- Arène, tenus P Mme Laute-Brun, M:M. Huberty et Dupar d'une section de D. C. A., fils du directeur du joupcette double action, vulnérante et chimique. Sans ment de Tulle. franne. Le ballet du deuxième acte sera dansé par avoir résolu -le problème à ce dernier point de A Saint-Etienne, la neige est également tombée nal l'Abeille'du Bugey et du pays de Gex. Mlle Zambelli, M. A. Aveline et les artistes de la vue, il montre l'irrégularité dans l'intensité des hier en abondance et la température reste très Nous apprenons la mort de M. Félix Tala- danse. L'orchestre sera conduit par M. Bûsser. phénomènes pathologiques, décrit leurs phases basse. mon, chevalier de la Légion d'honneur, décédé Samedi, Guillaume Tell représenté sous la sera successives, dermatite, prurit intense, enflure, apmuni des sacrements de 1 Eglise, le 3 avril i@18. direction de M. Chevillard, avec Mlle Gall, MM. l'heure Avance de des célébrations de parition de 0hlyctènes remplies de sérosité blanLa cérémonie religieuse, suivie de l'inhumation Sullivan, Noté, Huberty, Grosse, dans qu'aux On sait de l'article 11 les rôles mariages. termes châtre, .efco. 1 constate en outre des deux actions provisoire, a eu lieu en Limousin. Mlles Dumas et Schwarz, dans le principaux du décret 11 du février dernier, il interdit de est déjà citées, les complications que peut entraîner Un service pour Ile repos de son âme sera célébré ballet. l'introduction de microbes sous la peau. Affection consommer ou de servir tout aliment solide dans Ultérieurement à Paris et Finikumation déifin'iti:ve Dimanche, Rigoletto, avec Mlle Véoart et M. Bed'ailleurs bénigne en général et évoluant vers la les hôtels, cafés, restaurants, à l'exception des buf- aura lieu au cimetière du Père-Lacb.aise dans la naud. fets de gare, entre 14 h. 30 et 18 h. 30. guérison en moins d'une semaine. Les commerçantsintéressés viennent de signaler sépulture de famille. Comédie-Française fera cette semaine Magnésie et cancer. M. Dubard estime que le Les obsèques de M. Alexandre Wattil, rece- deux La ministre du ravitaillementles difficultés qu'ils importantes jeudi, en matinée, traitement du cancer par 'la magnésie blanche est au reprises éprouventà terminer les repas do noces à la limite veur de l'enreigistreiment en retraite, ont eu lieu les Fausses confidences, de Marivaux, et samedi Ionique et efficace. Il donne ce médicament à réglementaire, en raison do l'heure tardive à la- dans l'intimité. tous ses opérés à la dose de 8 à 12 grammes par quelle finissent les cérémonies. De la part de sa veuve et de ses enfants Ed- tsoir Notre jeunesse, de M. Alfred Capus. jour. Les pertes de l'organisme ou sa pauvreté en Les matinées demeurant autorisées, c'est le En vue de donner satisfaction à cette légitime mond Waihl, professeur au lycée Janson; Albert magnésie paraissent, dit-il, favoriser l'éclosion et demande, lieuteWahl, faculté de droit; 30 avril professeur à la à deux heures précises qu'aura lieu, au ministre a prié le préfet de la Seine la marche des néoplasmes. L'amélioration que l'on d'envoyerle des instructions aux maires des arron- nant-coloneld'artillerie Emile Walhl.lLucienWaiM, théâtre de la Renaissance, la BeineWanda, légende constate à la suite de cette thérapeutique n'est dissements de Paris pour les prier d'examiner s'il rédacteur à l'Information, et leurs familles. polonaise en trois actes, de M. André Legrand, muqu'une raison empirique de l'instaurer, mais ce ne serait pas possible d'avancer les heures fixées Nous apprenons le décès de M. Louis Tren- sique de scène de M. Camille Erlanger. fait d'expérience n'en a pas moins une grande va- pour la célébration des mariages. Interprètes Mlles Madeleine Rooh, Suzanne cart, chef de bureau à la Compagnie du gaz. Il Linker, leur clinique. Les résultats que communique M. MM. Guilhène, Durée et Severin Mars. Sur le réseau de l'Orléans. La commis- était fils de M. Treni3ar.t, agent de change et beauDubard sont en effet, des plus satiatoisants. sion du réseau de l'Orléans a l'honneur d'informer frère de M. Piette, .préfet de la Meuse. Service M. Pichon, ministre des affaires étrangères, Electro-radiologie. Le professeur Albert Ro- le public qu'à partir du 10 avril courant la gare de vendredi 12, à midi, à SainMFrançois-de-Sales. accepté la présidence d'honneur de la représen-a bin présente à l'Académie le Précis d'électro-ra- Paris-quai d'Orsay reprendra l'enregistrement des Réunion à l'église. Le pr-6-sont avis tiendra lieu de tation organisée par la Croix-Rouge polonaise, au diologie du docteur Foveau de Counmelles. Ce vo- bagages des voyageurs de 1™ et 2° classes. Elle ac- faire-part. bénéfice du Foyer du soldat polonais. lume renferme, sous une forme condensée, toutes ceptera également la location des places de 1™ et Causerie préliminaire de M. La&our-Gajyei sur la mort à Toulon, où il est décédé les notions utiles à connaître dans les chapitres 2° classes, inais ces places ne pourront être louées dansOn annonce la Pologne 0. centième Vallois, méde- « année, du docteur sa de l'électro et du radio-diagnostic, de la théra- plus de quatre jours à l'avance. cin-major de lro classe, officier de la Légion d'honAux Capucines. peutique électrique et radiante, de l'emploi du raLa gare d'Austerlitz sera ouverte aux voyageurs neur, médaillé de Crimée. 11 était le beau-père du dium, de l'héliothérapie, du repérage des pro- des trois classes ainsi qu'à leurs bagages. L'amusant des Capucines remporte un vif général Klein. Il conservé jusqu'au dernier mo- succès auprèsspectacle jectiles. Ce n'est pas seulement une mise au point de tous ceux qui viennent applaudir la Les voyageurs sont invités à remettre leurs ba- ment sa complète alucidité d'esprit, de ces questions, bon nombre de travaux dus à gages dans ces deux gares au moins six heures à spirituelle revue de M. Hugues Delorme, Paris au bleu! On annonce la mort de Mme du Pan, veuve du et la jolie comédie de M. Maurice Heœoequin, Une l'auteur lui-même ayant apporté d'appréciables Tavance. Il est rappelé que ces bagages sont admis, petite progrès en ces matières. jusqu'à nouvel avis, à raison de 50 kilos par voya- général de diviston d'artillerie coloniale, née Thé- fois. Demain jeudi, matinée à 2 h. 1/2. rèse-Mathilde Croisette-Desnoyers, décédée aux A la séance assistait le docteur Soca (de Mon- geur et qu'ils peuvent, en cas de nécessité, ne pas •– De Monte-Carlo t tevideo), associé étranger de l'Académie, en qui 'le être acheminés par les mêmes trains que les voya- Andelys (Eure), le 6 avril, à l'âge de 65 ans. Le préLa représentation de la FlUe du Far-West de Pucotai, président salue non seulementle médecin de haute geurs. sent avis tiendra lieu de lettre de faire-part. donnée au t>én<5floe de l'Orphelinat des armées à Moréputation, mais encore de grand ami de notre L'arrestation de M. JBroutehoux L'arnaco, a été des plus brillantes. Le public a applaudi pays. restation du syndicaliste révolutionnaire Mlle Della Riza, de ténor Lapas et de baryton Maguenat. BroutINDUSTRIE, COMMERCE ET AGRICULTURE M. ,Capitan dit un rapport au nom de la comchoux, que annoncions hier, s'est faite dans Mme Mary Girard, MM. Gouslnou, Chaimin, Charles nous mission spéciale des produits alimentaires. les -conditions suivantes. Il se trouvait dans un Delmas et Deleuze complétaient cette belle distribution, Comité secrets En .fin de séance, l'Académie tramway lorsque éclata La vente de la biscuiterie L'orchestre était dirigé par M. Victor de Sabata. une discussion entre deux se forme en comité secret afin d'entendre les rap- voyageurs à propos de la guerre. M. Broutchoux Nous avions demandé qu'étant donné l'imposports de MM. Wurtz, Kautfimann et Dëlezenne sur intervint, et les propos qu'il tint soulevèrent la résibilité, titulaires membres pour les fabricants et les marchands déles candidats aux placés de probation de ses voisins. Conduit au commissariat taillants de biscuiterie, d'écouler, dans le délai publique, dè vacantes dans les sectiuns d'hygiène de police, il fut ensuite dirigé sur la prison du qui avait été imparti, les stocks qu'ils avaient leur médecine vétérinaire et d'anatomie. Cherche-Midi,comme se trouvant en sursis d'appel magasin, il leur fût accordé, comme cela a été en après avoir été mobilisé dans une usine de guerre. fait Pour nos stations thermales la confiserie, pour unie prorogation. Le miEscroqueries d'an employé de banque. nistre du ravitaillement compris combien il eût Paul MARGUERITTE a ampîiitihéâtre faculté grand de la de Dans le Nous l'arrestation annoncé Paris à d'un été fâcheux avons produits alimentaires, de que ces condimanche Paris aura lieu, .14 avril, médecine de le employé de la Banque nationale de crédit, Maurice servation difficile, se perdissent, quand s'étend l'e DE l'académie goncourï à quinze heures, une réunion présidée par M. Fer- Tarras, qui fut w *• par la suite transféré à Marseille. régime des restrictions. Voici, en effet, la note nand David, ancien ministre, président du con- Interrogé d'instruction juge de ville, cette qui nous a été communiquée par un seil d'administration de 'l'office national du tou- l'ex-employé de banque, plus du détournement en Malgré les efforts des groupements constitués par les risme, représentant le ministre des travaux pu- de 230,000 francs qu'il commit à Toulouse au préju- fabricants ou les commerçants et par les œuvres blics. Le docteur Albert Robin, professeur à la dice de l'agence du d'asCrédit lyonnais de cette ville, sistance, faculté, membre de l'Académie de médecine, par- reconnaîtqu'il détourna quantité considérable de biscuits périssaune Marseille 244,000 francs bles et d'une réelle valeur alimentaire n'a lera de « 'l'Extension de la durée des saisons tin-er- au préjudice de diversesàautres écoumaisons. Tarras a lée sous la forme et dans les conditions puleêtre maies », ministre que ajouté « Je ne précise, dans mes aveux actuels, avait autorisées. Cours et conférences que les détournements que l'informationjudiciaire En conséquence, Victor Boret a permis aux détailtoaingwe dea pu établir pour l'instant. En cherchant, vous lants de vendre au M. Laoour-Gayet, de l'Institut, •– M. G. publio leurs stocks déclarés et de se Dans ce livre admirable le maître écrivain main jeudi, rue de la. Boétie, 8, sous la présidence de pourrez trouver les 600,000 francs que je me suis réapprovisionner auprès des fabricants sur les stocks dénenee îefi Jaidews .séduisantes du vice. l'amiral Fournder, ta. eérie de ses conférences sur « Na- appropriés à Marseille. » déclarés mais et éooulés, les réserves suinon sous Le total des escroqueries ainsi commises attein- vantes poléon Ier et l'empire de da mer. ». Ces conférences se• drait donc prôsd*uu million: et la1 façoir de procéder 1° Les fabricants sûïV&W$r" jeudis "* ront continuées les réserveront 10 0/0 du prix des bisde l'escroc rappellerait celle du fameux Gallay. E. Flammarion,édit.– I)eux vol. à 4fr. 75 chacun. cuits cédés aux détaillants pour les œuvres d'assistance Accident d'aviation. Un avion qui évoluait déjà appelées à bénéficierdes cessions antérieures; hier au-dessus de l'aérodrome do Ville-Sauvage, 2° La vente des biscuits au publio ne pourra avoir près d'Etampes, a capoté à la suite d'une panne de lieu qu'à des jours déterminés; INFORMATIONS FINANCIÈRESmoteur. L'adjudant René Migeon, qui montait l'ap3° Les détaillants ne pourront se réapprovisionner aupareil, été blessé à la hanche droite et au coude près des fabricants que jusqu'au 30 avril, et vendre des a S-es révéiatioffls de Boio En Suisse, 'la dépréciation du mark est de gauche le soldat Robard, qui l'accompagnait,a été biscuits au public que jusqu'au 15 mai. Ce délai expiré, 32 84 «t celle du franc de 26. relové, ayant une fracture du crâne et une jambe la vente et la mise ,eo vente des bisouifcs seront formelEn Hollande, dépréciation du mark 30 9,4, du Nous avons indiqué hier en Dernière heure, que brisée. Les blessés, ont été transportés à l'hôpital lement interdites. franc 23 22 0/0. le lieutenant Jousselin était retourné à la prison d'Etampes. Le soldat Robard y est mort dans A Genève, 100 (francs français valent 74; 100 En d'autres termes, la vente par les fabricants de la Santé pour y faire consigner par le greffier l'après-midi. marks, 82 60; 100 couronnes austro-hongroises. autorisée jusqu'à la fin. du mois d'avril et la sera qui l'accompagnait la suite des « révélations » du 52 65; 100 lire, 47 70; 100 roubles, 65. vente par les détaillants1 jusqu'au 15 mai. •pacha. INF~ORMA ION DIVERSES 1NFMMATI0NS DIVERSES métal "est à 45 1/4. Les droits d'entrée sur les automobiles L'argent Cependant, le capitaine Bouehardon continue de Chambre de compensation des banquiers de, Par décret, M. Cournot, président.d'e cjhaimtore faire vérifier le plus rapidement possible les déjuin Un décret du 24 1916 porté à 70 0/0 de la Paris. général des opérations du clarations du condamné à. mort, sur la nature des- à la cour d'appel d'Angers, est maintenu tempo- valeur en tarif général et ena tarif minimum, les mois de Mouvement 1918 mars quelles la censure nous interdit toujours de nous rairement en fonctions. droits d'entrée sur les voitures automobiles (châs- Débits et crédits cumulés. Fr. 6.997.993.371 54 expliquer. i Sont nommésdirecteurs do l'enregistrement.: sis avec ou sans moteur, avec ou sans carrosserie) Soit eSets présentés à la com* Nous pouvons toutefois indiquer que lundi derA Beauvais, M. Duteurtre, directeur de l'enregistre- pesant moins de 2,500 kilogrammes. Fr. 3.498.996.685 77 nier un témoin a été confronté avec Bolo Le nouveau droit est applicable aux véhicules ment à Valence, en remplacementde M. Huvelin, décédé. Fr. 139.959.867 43 A Valence, M. Aillaud, directeur de l'enregistrement à importés à l'état monté, et non pas aux pièces dé- Moyenne sur 25 tachées servant à la construction, à l'entretien et à Foix. A Foix, M. DepraMon, inspecteur de l'enregistrement à la réparation, lesquelles sont demeurées admissibles, selon leur catégorie, à des droits beaucoup Lyon. à'celui de 70 0/Osusvisé. L'inspecteur d'académie do la Somme invite inférieurs < Cette circonstance pourrait être mise à profit tous les membres de l'enseignement du départeEntre TOULON et HYÈRES (Vax) importer, pour sous forme do pièces détachées Séjour idéal pour les arthritiques et les surmenés ment de la Somme qui ont dû quitter leur résidence qu'il sufflrait d'assembler en France, des voitures Source lithinée EtablissemUhermal Mécanothérapia par suite des événements actuels (personnel des automobiles qui échapperaient ainsi à l'applica- GRAND HÛTFï service d'autobus de la gare lycées, écoles normales, écoles primaires supé«JRAnil tion du tarif établi le décret précité. Toulon (Trajet 20 minutes). par rieures, instituteurs, institutrices, élèves des écoles S'adr. pitons renaeign.aladirection Afin de prévenir cette SAN-SAI/v'ADODIt(Var) pratique, un décret vient normales) à lui faire connaître sans délai leur d'être rendu dans le but d'étendre aux éléments adresse. Ecrire à l'inspecteur d'académie de la de fabrication dont il s'agit le droit qui frappe Somme, préfecture de Rouen (Seine-Infcrieûre). les véhicules complets. Sao.Pauloot Rio-Grande Le congrès national des cheminots du P.-L.-M., Cette mesure s'appliquera à toutes les pièces déde fer qui devait so tenir à Clermont-Ferrandles 14, 15 et tachées de l'espèce, qu'elles soient destinées à la Jusqu'au 20 Avril, ACHAT des COUPONS échus. 16 avril courant, est remis à une date ultérieure. construction, à la réparation ou à l'entretien; CREDIT

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moins convenu Florence, Sienne, Assise ou Tolède, pas du tout. Ce qui était nécessaire à Zola, et ce que M. Paul Margueritte recherche celte fois après lui, c'est le grouillement des foules, le foisonnement bigarré, la ville à signification tout de suite apparente pour tout le monde, qui exerce une action non pas lente et profonde sur un petit nombre de pèlerins

contemplatifs, mais immédiate et tangible sur les multitudes, sur les esprits les plus simples et les yeux les moins expérimentés. Il arrive même que ces derniers seuls subissent cette influence qui passionne le bon Zola, lequel pratiiquait d'instinct l'unanimisme, bien avant que M. Jules Romains eût inventé le mot. Si Eome et Paris intéressent tout le monde, sans que tout le monde s'y intéresse exactement aux mêmes choses, ou y attache la même importance, il est certain que Lourdes prend l'aspect d'un aimable village pyrénéen niché dans un site merveilleux, mais pareil à beaucoup d'au-

tres, dès qu'on s'éloigne un peu et que l'on gravit quelque colline des alentours. Quant à Nice, M'- Paul Margueritte la représente comme une belle courtisane couchée voluptueusement au bord des flots, comme une sirène et une Circé qui amollit les volontés et les intelligences, corrompt ceux qu'attire son charme, leur insufile la passion du luxe, du jeu et du plaisir effréné. N'y a-t-il pas là quelque exagération? La b&auté de Nice n'est pas contestable, du moins celle du ciel et de la mer, du climat et du paysage car la ville elle-même, développée trop vite, avec ses rues tirées au cordeau, ses casinos, ses hôtels-palaces, ses architectures vulgaires et saugrenues, étale une laideur bien moderne et vraiment affligeante, qui lui est, d'ailleurs, commune avectoutecette région. Les bâtisseurs d'aujourd'hui ont déshonoré ce paradis terrestre, où il aurait fallu vivre avant que les jardins enchantés et les champs de fleurs eussent été remplacés par ces plats caravansérails à l'usage des touristes. En ces parages bénis, l'invasion de l'homme a saccagé la nature. S'il a cru l'embellir, et s'il a été. pris à son propre piège, s'il est victime des divertissements qu'il a trouvé bon d'ajouter à ces délices naturelles, jugées par lui insuffisantes, tant pis, et nous plaindrons plutôt ces beaux lieux que les nigauds pour qui on les a gâtés. Le point de vue de M. Paul M'argueritte est, à y réfléchir, un peu étrange. Il semble faire à Nice un grief de ce qu'elle serait devenue, selon lui, une ville, de perdition. Ce n'est pourtant pas la faute de ce rivage délicieux si tant de badauds et 'd'être moralement faibles ont été

attirés vers son soleil, alouettes au mide ruiner à Nice leur bourse et leur santé étaient sans doute prédisposés à faire des sottises, et ce n'est pas cette Circé qui a eu toute seule le pouvoir de leur faire subir la fâcheuse métamorphose dont parle l'Odyssée. Car, après tout, de fort honnêtes gens vont à Nice, y séjournent, de préférence à l'écart du tohu-ëohu, sur les hauteurs, et trouvent le moyen d'y travailler de leur état et même de s'y livrer à la rêverie ou à la méditation, bien que ce ne soit pas un centre intellectuel ainsi que le constate M. Paul Margueritte. En ©anime, on y trouve ce qu'on y cherche, et la démoralisation dénoncée par î'auieur de Jouir n'a rien de fatal ni d'uni-

roir. Au surplus, ceux comme qui achèvent

versel. On dira, si l'on veut, qu'il en convient, et ce sera exact en ce sens qu'il y a de tout dans son livre. Mais son thème conducteur est bien celui que j'ai indiqué, et je persiste a le- regarder commue arbitraire, ou du moins trop généralisé. Il serait •désolant que l'énergie et la moralité fussent les produits exclusifs des pays disgraciés, monotones ou repoussants, où il pleut et où il fait froid. La théorie des climats, lancée par Montesquieu, ne rait être étendue à de telles extrémités nisauinterprétée avec cette rigueur. N'oublions pas que la civilisation est née dans les contrées méditerranéennes, et que la Provence ressemble beaucoup à la Grèce, où les petites calanqiies:: de la rive du Péloponèse, sur le golfe de .GorinÊhe; rappellent à tous les voyageurs, avec quelque chose de plus gracieux encore et de plus fin, celles de notre Côfe-d'Azur. La Sicile, où le climat est encore plus doux et plus enchanteur, n'a-t-elle pas été la patrie non seulement de Théocrite et de l'idylle, mais de philosophes comme Empéû'ocle, de savants comme Archimède, et n'est-elle point habitée par une race vigoureuse, presque farcuche? Ce qu'ont de blâmable les mœurs d'une partie de la population de Nice se retrouve dans tous les centres cosmopolites et n'a rien de propre à cette latitude. J'ai peur qu'en écrivant ce livre, M. Paul Margueritte n'ait pas fait acte de bon méditerranéen. Que nous importent, après tout, ces oisifs et ces inutiles, viveurs sans conscience et femmes sans retenue, dont les fêtes galantes ont, parmi d'autres défauts, celui d'une accablante médiocrité et d'une incurable platitude? Il paraît que ces écervelés et ces poupées s'a. musent. Il y a. des gens que ces. prétendus amusements assommeraient et qui, sans autre souci aue celui de leur .plaisir, ne s-uoDorteL-

raient ni ce genre d'existence ni la compa- nos alliés britanniques, in a family way. Cette gnie de ceux qui 'le mènent d'ailleurs toute ancienne demi-vierge sur le point d'être mère l'année, et dans des capitales pu des stations se résignera à épouser son séducteur (si l'on septentrionales, selon la saison, aussi bien Dent dire) qui souffre d'impécuniosité, mais que sur la Riviera. Ces personnages de M. qui l'on procurera un poste de sous-^préif-et. Paul Margueritte sont nombreux, tellement En somme, les choses ne tournent pas trop nombreux qu'on risque de s'y perdre. Il con- bien pour ces jeunes personnes si légères de duit de front plusieurs intrigues, indépendan- scrupule. On pourrait presque soutenir que tes l'aine et J'autre, qui s'entre-croisent parce M. Paul MarguerHte nous a donné un roman qu'il y veille, mais qui n'ont entre elles aucun moral. Je dois pourtant vous avertir que les lien obligatoire. Un jeune médecin, Je doc- scènes les plus scabreuses y abondent, et que t.eur Andral, joue en quelque sorte le rôle ide beaucoup se passent en des endroits craints du compère de la revue. Pour son propre compte, chaste lecteur. Parmi les maîtres de M. Paul natif des Deux-Sèvres, ayant fait ses études Margueritte, H faut ranger aussi l'auteur du à Paris, il s'est jnstallé à Nice simplement Sopha et celui de la Maiso n Tellier. Cette lipour y exercer sa profession. Il subit des ten- cence 'n'exclut ipoint, d'ailleurs, un désir matations qui sont, paraît-il, la spéciailité du crû nifeste de ménager le public bien pensant la mais il y résiste victorieusement. Il finira politique a jsa part, dans ce récit, et un réacmême par remplir un devoir devant lequel il tionnaire chevaleresque y fait figure beaucoup; avait longtemps hésité, en épousant une ver- plus reluisante que l'un de ses anciens cama». tueuse ouvrière parisienne qui a de 'lui un en- tvjdes, candidat républicain aux élections, arrifant d'abord non reconnu. viste grossier qui s'acoquine sans vergogne Une famille qui tient une granide place dans avec une tourbe de politiciens cyniques. Sous le roman, c'est la famille Grèbe, laquelle n'est prétexte de politique ou d'hygiène, il y a de pas sans analogie avec la famille Benoîton. copieuses conversations idéologiques et moraMme Grèbe mère sort au besoin avec ses filles, lisatrices elles paraissant longues, ne nous mais elle est toujours à l'évent. Trois desditas apportant aucune idée que nous n'ayons mille filles sont mariées l'une avec une espèce de bu- fois trouvée dans les journaux. L&s desoriptor fastueux et sadique, dont les habitudes sont tion'S obligées de l'entrée du prince Carnaval, de !la bataille des fleurs sur la promenade des peu avouables, et qui tue 'néanmoins sa femme Anglais, du veglione à l'Opéra, ne nous réserd'un coup de revolver, un jour que des pertes de jeu l'avaient rendu particulièrement grin- vent pas non plus de révélations. Tout cela est. cheux et bien qu'il eût largement mérité son exact, mais on se souvient d'un article de Bruinfortune conjugale. Mme Ràstoil, sa digne nétière sur le reportage dans le roman, et l'on épouse et-finalemen-t «a victime, est, d'ailleurs, se demande si réalisme ne serait pas trop souune Messailine qui dévore Ta -fortune d'un opu- vent synonyme de banalité. Ajoutons que Je lent dilettante, nommé Ségurance, et le con- style n'est pas toujours pur et nous remémore,, duisait doucement à la paralysie généra-le, avec un peu 'dïnsista>nce, que G-oncourt avait malgré les avertissements réitérés de son ami l'ambition de créer un poncif. Avec tout cela, il serait injuste de le nier, ce le docteur Andral. Une autre demoiselle Grèbe est devenue Mme Cai-ribe son mari, peintre récit est captivant. Qui l'a commencé le lira mondain, est abondammenttrompé par elle et jusqu'au bout. M. Paul Margueritte a su l'anila paye généreusementde retour. C'est, du reste, mer d'une vie un peu superficielle et triviale, un ménage très uni. Mme Claude Sanigré, née mais assez intense. On finit par connaître ces Grèbe, se conduit mieux, mais est douée d'un hommes et ces femmes, par suivre leurs sil-. épouvantable caractère et martyrise sans répit houettes avec le même agrément que l'assisson mari, Claude Sangré, professeur au lycie, tance brillante, et falote d'une soirée d'opéra historien éminent, qui se console avec une pe- ou de music-hall, ou tout simplement l'animatite dactylographe tuberculeuse. Les trois der- tion d'une rue élégante. On a i'impression d'êire nières demoiselles Grèbe, qui n'ont pas le sou, commodément assis à un balcon ou à une tersont à l'affût du mariage riche. L'une vise un rasse, où l'on passe une heure ou deux, sans vieux beau de soixante-dix ans; la seconde, un fatigue, devant un spectacle distrayant. Et c'est homme marié qu'elle veut faire divorcer, bien déjà beaucoup, pour un romancier, que de 'que sa femme soit irréprochaMe; la troisième n'être a&s ennuyeux, voudrait bien èe rabattre sur Andral, qu'elle a â?«lUL SOUBAÏ.naguère sottement 'dédaigné, .mais il reste de marbre et 'découvre igu'eïle est comane disent

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• Balté-Uyrique, relâche. -tton. i

Jeudi 2 h.

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La Dame de chambre.

1/2.

Scala. 8 h. 1/2. Une nuit de noces. Capucines, 8 h. 1/2. Paris au bleu! revue; Une petite fois: Pour dire quelque chose. Grand-Guignol, 8 h. 1/2. La Chute de la maison Ùsher; les Inséparables; le Crime.

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Deux heures

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Ca nuit g, été marquée par une série d'acdionâ locales entreprises par l'ennemi sur plusieurs points du front. Dans la région de Hangard-en-Santerre, les Allemands ont prononcé hier, en fin de jourûée, .une attaque puissante, précédée d'une torte préparation d'artillerie. Un combat acharné s'est. en'gagè pour la possession du village qui a passé de main ©n main. Vers trois heures du matin, une contre-attaque de nos troupes. àous a rendu entièrement le village et le cimetière. Au même moment, une tentative de l'ennemi Cour nous chasser des. bois à l'ouest de Castel à subi un sanglant échec. A l'ouest de Noyon, les Allemands n'ont pas été plus heureux, dans la région de Suzoy. Là encore, nos troupes ont èrisé les efforts de l'ennemi qui a accru le éhiffre de ses pertes sans obtenir de résultat. Au nord-est du mont Renaud, nos reconnaissances ont fait des prisonniers et capturé deux mitrailleuses. Sur la rive gauche de l'Oise, et dans la région du canal, lutte d'artillerie intermittente. Au nord-ouest de Reims, nous avons réussi une incursion dans les lignes ennemies et fait des prisonniers. Grande activité des deux artilleries sur la âj-ve gauche.de la Meuse, en forêt d'Apremont et. en Woëvre, dans la région de Flirey..

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les

Dans La, Gazette de Voss du 8, M. Georsç Beraienvisage ainsi les coriséqùencea politiques des succès militaires remportés par Hindenburg et Ludendorff sur le front occidental Si nous avions su -profiter de nos victoires à l'est pour réaliser une paix définitive qui eût laissé entrevoir la

possibilité d'un nouveau groupement des forces des puissances européennes, la paix à conclure à l'ouest eût été la chose la plus facile du monde. La puissance allemande ayant été établie sorlidembnt sur le continent, nous aurions pu aider très loin à J'ouest dans la voie de la conciliation. L'Allemagne n'aurait pas eu besoin d'obtenir un seul pouce de terrain. Elle pouvait supporter toute seule les charges de la guerre son avenir restait assuré. Mais les négociations de Brest-Litovsk ont pris un tout autre cours. A l'heure actuelle, lu situation de l'Allemagne reste, du côté de la Russie, extrêmement obscure. Il faut donc obtenir, à l'ouest, les garanties nécessaires. Les conséquences futures de la paix avec la Russie, telle qu'elle a été approuvée par la majorité du Reichstag, nécessiterit une paix de victoire à l'ouest, et coèle-ci, le Reichstag devra en approuver le principe, sous peine de succomber sous la contradiction. Hindenburg et Ludendorff ont su nous tirer d'embarras en faisant d'un danger un succès et en nous donnant la possibilité de réparer d'un côté les erreurs commises de

l'autre, Le général von Ardenne, dans le Berliner Tageblat, tient pour probable que les trois grandes armées allemandes de choc vont maintenant entreprendre une nouvelle poussée commune contre Amiens elles attendront cependant que le temps soit plus favorable et que la grosse artillerie sur voie ferrée soit en place. Le rédacteur militaire des Basler Nachrichten, qui remplace à l'occasion le colonel Egli, estime, lui aussi, que l'attaque allemande va se développer dans la direction d'Amiens. La marche vers le sudouest sur Paris lui paraît très improbable. L'état-major français, qui a fait preuve, quand il a

armée anglaise, d'une habileté si remarquacoçospioffiçaé Bt*mpnaig«K 'ble, arrive sans peine à déplacer ses réserves de façon Après-midi à rendre Paris imprenable: Les attaques du général von Bœhm sur la rive gauche rSnr îe fiont 'àe baiaïMe au nord du canal de fa. Baissée,' 1-a lutte & continué avec aicfearnemeat de l'Oise n'ont pour. but que de protéger l'aile gauche allemande dans la région de Noyon. De son côté, le hier au soir et pendant Ha nuit. commandement français défendra sans doute Amiens Nos troupes tiennent la ligne de la Lawe à avec 1-a dernière énergie, car il s'agit là d'une ligne de te, Lys et sont violemment engagées sur le ara- communication essentielle.

vers, près du point de passage à.Estaires et à

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front sud de l'aifitaque, Givenchy, où

Le rédacteur militaire des Basler Nachrichten observe en même temps que depuis quelques jours les communiqués allemands ne font pas mention des différents groupes d'armées il y voit l'indice d'une nouvelle répartition des forces allemandes. Il considère que les réserves do l'Entente sont fixées entre l'Oise et la Somme et juge possible que le commandement allemand veuille utiliser ces circonstances pour prononcer une offensive sur un autre point.

tes Allemands étaient parvenus à pénétré, a été repris un peu plus tard par une brillante contrer-attaque de la 55° division. Elle a fait axi cours du combat dans ce secteur 750 prisonniers. De bonne ih-eure ce matin, l'ennemi ouvrit un violent bombardement sur nos positions à l'est L'opinion américaine et au nord ct'Aumentières jusqu'au canal La New-York Tribune, dans un édiiorial intitulé Yipres-doinmines. On signale que le combat id'imfan-fcerie aurait commen'cé dans la partie « Deux Français » fait grand éloge du généra! Fooh et de M. Clemenceau su'd de cette zone. Que Foch soit mieux qualifié qu'aucun autre pour Au sud de la Somme, des actions locales ont qu'il occupe s'écrie la Tribune, cela perle haut eu lieu hier soir sur certains points du front sonne neposte nie. Les Américains ont une affectation parle britannique. La situation reste sans change- ticulière le pour héros de la Marne. Entre autres choses, ment. ils apprécient particulièrement ce fait que Foch n'a

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pas peur de parler quand il est bon de parler, et ses paroles emportent la conviction. Mais notre, affection et ALLEMANDE notre admiration sont égales pour cet autre Français de grand cœur qui s'appelle Georges Clemenceau. Ce n'est pas seulement pour la France qu'il symbolise L'offensive est un succès a prussien D à cette heure critique la résistance, mais pour tous les Genève, 10 avril. alliés il incarne la résolution suprême. En regardant 'A 1a Chambre des seigneurs de Prusse, 'le p-réti- Clemenceau, nous comprenons l'esprit de Verdun en font a dit: le regardant, nous avons foi dans la victoire de nos C'est la Bataille décisive qui se joue en ce moment au drapeaux. front. C'est le vieil esprit des rois de Prusse qui aniiûe Paris l'armée; c'est à l'esprit de Potedam, c'est à l'esprit de J'école des Hohenzollern que nous sommes redevables des canons géants, des exploite de nos sous-anarinset de Bâle, 10 avril. v la victoire de Cambrai. décrit l'état de PaLa Deutsche Tageszeitung

L'OFFENSIVE

«^ d'après les Allemands

'.es pertes allemandes

Bâle, 10 avril. Chaque jour apporte des -renseignements nouveaux sur la gravité des pertes allemandes. Un neutre, rentré d'Allemagne, où il était employé dans un hôpital d'officiers, raconte que la surveillance des nouvelles du front est très rigouifeuse et qu'il est défendu d'interroger les blessés. Malgré cela, plusieurs officiers lui ont déclaré que les- pertes subies par les Allemands ont été terribles, surtout pour les 40 premières divisions engagées. Un officier de la garde raconte que de sa compagnie il ne reste que 12 hommes. A Berlin, on a pavoisé, mais les réunions sont absolument interdites, car les esprits sont exaspérés par la nouvelle de ces pertes énormes. Les

blessés affluent et on manque de remèdes. Les soldats et même les officiers en traitement font tout leur possible pour prolonger leur séjour à 1'ùôEJtal^ou.ils.soitt.ïQieux nourris. ou!an. feoni,.

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ris, sous des couleurs sinistres, probablement pour faire prendre patience aux Allemands qui trouvent l'offensive trop lente. Dès sept heures du matin, explique le journal pangermaniste, des obus tombent sur les quartiers les plus variés de la capitale française. La plupart des habitants se sont enfuis. Les rares Parisiens qui n'ont pu trouver de place dans les trains sont en proie à la panique, et ils attendent en tremblant l'arrivée des conquérants allemands. L'opinion française réclame la paix immédiate, continue la Deutsche Tageszeitung. Pour résister au sentiment populaire, le gouvernement recourt à tous les moyens. Comme Paris pullule de déserteurs, on a chargé des Annamites, costumés en femmes, déborder les jeunes gens sur les boulevards et de livrer au conseil de guerre ceux dont la situation militaire est répréhensible. Des Françaises ont également été enrôlées pour faire le même métier; elles sont considérées comme appartenant, au. « service,auxiliaire, civil ».. Le. oré-

sident de la République est çardé par des Annamites (la Deutsche Tageszeitung ne dit pas si ceux-ci sont habillés en hommes ou en femmes). Dans toutes les grandes vill'es de France, Ks maintien de l'ordre est aesuré par des soldats noirs ou jaunes, car M. Clemenceau compte sur eux pour

tirer sur le peuple quand la révolution éclatera

très prochainement. Mais après avoir décrit ainsi les précautions du gouvernement français, le jourttajl pangermanisme ajoute qu'allés seront vaines. Le discours du comte "Czisrinta, assure-t-il, a produit sur Je pu'bMc français l'effet d'un coup de tonnerre. Une clameur d'indignation s'élève dans tout 'le pays contre M, OLeinenceau, parce qu'il persiste a r«v©ndlquer Alsace-Lorraine. Le Parlement s'insurge contre lui, les socialistes l'oint décrété d'aoensation et sa ctate est inévitiuj-Je. Telle est lia dittératare qu'on savoure a Berlin.

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LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE Les bolchevistes

contre l'intervention japonaise On mande de Stockholm

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Petrograd, 8 avril. Les premiers groupes de Russes prisonniers civils en Allemagne commencent à arriver en Russie. Ce sont pour la plupart des jeunes gens qui poursuivaient leurs études de médecine, de droit, etc., dans des universités allemandes. Ils ont vécu dans une liberté relative* doue la Biucart et ont

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Le payement de l'impôt sur les bénéfices BOURSE DE PARIS de guerre (La loi du 26 octobre 1917, qui a autorisé le 10 AVRIL dernier emprunt en rentes 4 0/0, a stipulé que Le mouvement des affaires est Deux heures. les titres de cette émission ainsi que ceux des emprunts 5 0/0 de 1915 et 1916, seraient accep- peu actif» toutefois les cours sont en général rétés en payement de la contribution extraordinaire sistants. sur les bénéfices de guerre, sous.. la.-réserve,,en C'est toujours sur nos rentes que tes échanges, Le 3 0/0 poursuit son mouvekb qui concerne les titres 5 0/0, que le contribua- sont les plus suivis. ble en ait été (propriétaire avant le 24 octobre 1017. ment de (hausse à 59 35, en plus-value de 0 35, le Un, r décret devait ter les mesures d'applica- 4 0/0 se tient bien à 68 95 et à 69 le mon libéré. tion de cette disposition. n a été publié hier au île 5 0/0 à 88 45. Journal officiel. Les titres remis en payement de l'impôt doiMARCHE OFFICIEÎi vent être au porteur. S'ils ont été déposés au TréComptant (lh. 45) sor pour une opération de renouvellement, réu- S Au quartier impérial allemand 59 35 nion ou division, le récépissé de dépôt pourra en 6105 30/0amort 70 75 Japonais 1910. 84 25 tenir lieu. De même, à titre transitoire, seront Genève, 10 avril. 6S 95 Est 3 On tiélégrap'hiedleZurich que le secrétaire d'Etat acceptés les certificats provisoires de rentes 4 0/0 i 0/0 360.. non 69. les et récépissés certificats de 345.. provisoires dépoKûihlmann est parti mardi pour Bucarest. von 88 45 Lyon Le chancelier de d1' empire allemand, actuellement sés pour échange contre des titres définitifs de 417.. rente 0/0. 4 grand quartier impérial, y fera un assez long (fusion). 339 75 Indo-Chine 1913 360 au Les titres doivent être munis de tous les cou- Ville oblig. séjour pour discuter, avec Guillaume II la paix 335 T5 nouv. 545.. échus. Ils repris leur sont valeur pons noa avec lia Roumanie.. pour 499.. Midi oblig. 3 0/0. 358.. capital, au taux d'émission 68 fr. 60 pour les ViUaJ875 en 345.. Ville 498.. M. Helfferich fait appel à la force rentes 4 O/0 et 87 ifr. 50 pour .les rentes 5 0/0. Ville 274.. nrlAin.: q onr, Cette valeur est augmentée des intérêts courus Ville 368.. 0?1lanS Berne, 10 avril. n°'°331 *° nOUV 499 M. Helfferkfh, dans un discours de propagande depuis la dernière échéance, calculés conforméNord oblig. 5 0/0. 449 à l'usage suivi en banque. Communales 1879.. 452.. en faveur du huitième emprunt de guerre pro- ment 3 0/0. 336 50 4S3 Sib S0 Le payement de d'impôt sur les bénéfices de Communales 1SS0.. noncé à Stuttgart, dimanche, a nié que l'Allema4610.. au moyen de titres de rente doit être effec- Communales 1891.. 312.. gne songo à convertir les emprunts de guerre au guerre Communales 1892.. 358.. tué à da caisse du 164 50 percepteur du Mou de, d'imposilendemain de la paix. L'ex-vice-cliancoher,après tion, du Communales 1899.. 339 50 865.. dé des finances l'arrondissement receveur cette déclaration, a dit, faisant allusion au dis440.. 484.. griansk ou du -trésorier général. Le contribuable souscrit Foncières IS79 184.. cours de M-. Wilson, la veille, à Baltimore déclaration en double exemplaire indiquant l'a Foncières 1883 331.. Rio-Tinto 182a « Nous savons où chercher les ip artisans du sys- une l.Ymoiorno 1RÏN Ho!: Raffinerie Sayor.. 425.. ^9 nature, ile numéro et le montant en rente des titreô FoSel tème de domination universelle; ^nous savons qui remis. En Foncières 1595. 0 outre, lorsqu'il s'agit de rentes 5 0/0, il Foncières 1905 209 9 Thomson 764 prit des armes pour constituer un empire mon- certifie dans cette déclaration- qu'il était propriéSucSs-d'Egypte 576 dial. Nous briserons le système anglais d'équili- taire de Crédit lyonnais. 10)0 titres avant le 24 octobre joiBons Panama 128 50 1917, en ces bre européen. Après les derniers

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pu ainsi ae reodre à peu (près compte de la situation du pays. L'activité industrielle, disent-ils, surtout dams les domaines touchant à la fabrication des munitions, a subi une réduction énorme, par suite surtout du manque do matières premières. Le 'dhômage a gagne des régions entières. La population est exaspérée de la résistance des alliés et ééclai>e,quô coûte que coûte da guerre doit finir cette année. En traversant la Lituanie, les Russes rapatriés ont pu constater que le pays était ruiné complètement. La famine y règne. Les habitants ont été en nombre d'endroits forcés d'abondonner Leurs maisons aux soldats. (Agence des Balkans.),

Les Izvestia, organe du gouvernement bolcheviste de Moscou, appuient par une campagne malveillante la protestation que les « commissaires du peuple » ont formulée contre le débarquement des Japonais à Vladivostok. Un article signé de Steklof déclare que ce débarquomenit est une nouvelle preuve de 'l'hostilité que les puissances de l'Entente manifestent éiwers la révolution russe. Un autre article, écrit par Sofoelsoiin dit Radek, traite le Japon de « maraudeur » et attaque violemment la France, qui, d'après 'lui, est derrière le Japon. Enfin, un arcoups reçus, nos ticle oiMcieTJx, répondant aux journaux français ennemis osent revendiquer î'Alsace-Lorencore qui ont recommandél'intervention japonaise, sou- raine. Entre leur volonté et leur pouvoir, il y a tient que cette intervention ne peut réussir qu'à abîme. La question vitale le un peuple alpour démembrer la Russie et non pas à la fortilier: lemand est de ruiner le plan anglais qui tend à L'article officieux pose en principe que toute aide anéantir notre situation économique La mondiale. donnée par les alliés à la Russie doit d'abord resque nous poursuivons n'est pas seulement pecter l'indépendance de ce pays et l'intégrité de guerre défense de nos frontières, mais pour là dépour la son territoire. fense des bases de notre existence nationale; le [Les bolchevistes, qui sont d'ailleurs peu-qualiflés pain quotidien des ouvriers allemands est en jeu. pour parler d'indépendance nationale et surtout - d'inté- Si nous n'imposons pas la paix, non seulement grité territoriale, entendent évidemmenit par là que les par des traités sur papier, mais par la force 'brualliés devraient se borner à fournir des armes,, des tale des faits, la guerre perdue pour nous et instructeurs, des subsides, eto, aux « commissaires du l'avenir compromis, » sera afin que ceux-ci puissent à leur tour prolonpeuple En Pologne occupée ger l'existence du régime boleheviste et préparer, par un chaos général, ravènement de la domit)»twn alleZurich, 10 avril. mande.] On mande do Lufolin que le conseil municipal de cette ville a été suspendu par les autorités militaires autrichiennes. Les autorités d'occupation La question des effectifs en Angleterre ont pris le pouvoir et administrent la vilile. Londres, 10 avril. Le mouvement jougo-slave Le correspondant parlementaire de l'agence Zurich, 10 avril. Reuter écrit qu'on ne doute pas que le nouveau Par la d'Autriche slave qui commence à .presse projet de loi sur les effectifs baptisé « manpower arriver ici on apprend le grand centre des bill » passera dans les premiers jours de la seque maine prochaine. La discussion des articles en SLovènes. LaiJbacn, a été, les 23 et 24 mars, le commission sera écourtée par une motion déposée théâtre de grandes manifestationse» faveur de la d'un Etat jougo-slave indépendant. jeudi et il quittera l'a Chambre des communes le constitution Le docteur Korochetz, président du club jougomême jour. slave été accueillia par une foule enthousiaste M. Asquith aplanisse s'attend à. les On ce que qui comptait moins quinze mille personnes.Les au difficultés que soulève le projet de loi et que ses assistants dételèrent de Korochetz.et la la voiture suggestions fassent l'objet de modifications qui traînèrent jusqu'à l'hôtel de ville où l'orateur seront acceptées en substance par le gouverne- populaire balcon. Hommes parut et femmes au « ment. enthousiasme slovènes, s'écria-t-il, votre est la La situation difficile que crée- l'Irlande n'est notre marche dans club la bonne preuve que pas considérée comme insurmontable et les protes- Notre cause sacrée doit triompher. Le derniervoie. vi tations qu'ont élevées les nationalistes irlandais lage de 'la montagne demande la liberté de notre au cours de la séance du 9 avril ne sont pas envi- chère patrie commune, la Jougd-Slavie, nous ne sagées comme des obstacles à un arrangement céderons pas avant d'être arrivés au but. Je vous amiable. le jure, nous ne céderons pas !»» Dans certains milieux, on croit que l'accord Le lendemain, une grande députation de ifamines pourrait êjLre réalisé sur la base d'une contribu- en costumes nationaux, serbes, croates et Slovènestion plus importante -en effectifs de la part de remit Korochetz docteur sept volumes reliés au l'Irlande. environ 200,000 signatures de femmes La presse anglaisecommentelonguement le dis- contenant elles demandent îa liberté nationale et la libéracours de M. Lloyd George. Le Daily Mail estime tion du joug de l'Autriche qui étouffe le peuple que ce discours a été parfait de sincérité. Lè.ilor- jougo-slaves. De nombreuses femmes déléguées, ning Post exprime sa conviction que le pays ac- entre autres de Serbie et du Monténégro, prirent ceptera une lourde charge pour soutenir les ar- la parole en réclamant l'égalité des femmes et des mées qui luttent pour la défense de son existence. hommes dans les rangs des défenseurs de l'idée Le Times conclut en disant que, « seule la ligne de d'un Etat jougo-sHave. Le docteur Korochetz, très conduite sûre pour le Parlement et pour le pays ému, répondit en des termes que la censure autriest d'insister pour que, dans les limites raisonna- chienne a presque entièrement supprimés. En bles, le gouvernement reçoive sans délai les pou- sortant de cette assemblée, la population s'empara voirs que lui confère la nouvellelégislation et qu'il du docteur Korochetz qu'elle porta en triomphe. demande. » Elle se rendit devant le palais du prince-évôque Le Daily News écrit « La gravité de la si- Jeglitch, pour le saluer. Les imposantes manifestuation en France est indubitable, et, bien que tations qui se déroulèrent dans les rues de Laibach nous soyons convaincus qu'elle sera complètement et devant la statue du poète Prêchera ont eu un rétablie, il faut faire tous les sacrifices pour arri- tel caractère que jamais la capitale de la Slovénie ver à ce résultat. Quelles que soient les mesures n'exprima d'une manière si éclatante sa volonté nécessaires pour avancer la guerre, elles doivent de voir enfin se créer une nation jougo-slave indé-

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Capital tO millions de franc» Sommaire du numéro du 11 avril 1918 Siège social: GRAND-COURONNE [S.-Inf.) La Haine et les affaires, par Maurice Ajam. Organisonsl'après-guerre, par Pierre Grezac. CONSEIL D'ADMINISTRATION Une révolution en agriculture la FertilisaLouis Renault, président; tion des grains de semence, par Charles Cornu, MM.Neyrot, président du conseil des Aciéries ingénieur-chimiste. Forges de Firminy; et Le Régime douanier du Maroc, par Edouard Damuis, général des Aciéries directeur Barthe, député. et Forges de Firminy; Le Beneim un oléagineux peu connu, par Dutrerux, administrât» délégué de la SoCharles Paulin, .administrateur des colonies. ciété d'Equipementélectriq. desvéhicul, d'invention les La Chronique,des brevets PïiA.CEMEWffde Inventeurs et la'défense nationale, par Georges

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A la suite des pourarlers qui ont eu lieu entre le gouvernement roumain de M. Marghiloman et les puissances centrales, celles-ci paraissent avoir admis l'union de la Bessarabie avec le royaume de Roumanie. M. Marghiloman se rend à Kichinef, et l'on s'attend: à ce Que l'union soit proclamée bientôt.

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gnant toutes pièces justificatives, tel-les que bordereau d'agent de ohanige, certificat du comptable ayant reçu la souscription, etc. Ces justifications sont soumises à l'appréciation de da commission départementale des 'bénéfices de guerre, qui statue sans appel. Toutefois, si 'le mon,tant total des titres remis pour un môme..article de rôle n'excède pas 25,000 francs de rente, il eit statué par 'le trésorier-payeur, général, sauf recours devant la commission départementale. En cas de non-acoeptationdes titres, le recouvrement des termes échus de ;la contribution -p-cut être poursuivi dès notification do Sa décision. >*

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420 123 75

Lautaro-Nitrate.

-496..

Russe 1891-94 30 05 R(mc pr 0BilEATI0SS nniirATinnc »6 nm B011S •>/« Russe 1896 28 50 Russe 3 1/2 1894. 31 50 Energie Méditerr.. 508., Russe 39 25 Energie Sud-Ouest 516.. Russe 1914 41.. Génér. d'électricité 515 50 Nord-Espagne 1«.. 450.. Ouest Lumière 500.. placement de M. Gervais, mis en disponibilité. obi. 2«.. 417.. Chant. M. Garipuy, sous-préfet de Vidlefrancbe (Rhô52S 50 3° 385 507 ne), est chargé de l'intérim de la préfecture de la Asturies r. flxe 405.. Locomotives 510 Lozère, en remplacementde M. Goublet maintenu Andalous 2' r. fixe 378 520.. sous les drapeaux. 261.. l»rev.v. v. 519. M. Mage, précédemmentchargé de l'administration du territoire de Belfort, pendant la mobilisaMARCHE EN BANQUE tion du titulaire, est nommé administrateur du territoire de Belfort, en remplacement de M. GouComptant blet, nommé ^préfet de la Lozère. Bakou, 990; Caoutchouc, 196; Dietrich, 273; M. ReviUion, sous-préfet de Saint-Malo, est Malacca ord, 124 50; Padang, 233; Platine, 352; chargé de l'intérim de la préfecturedes Hautes-Al- Phosphates, 360; Raisins, 285; Ghino, 325 50; De pes, en remplacement de M. Ceccaldi, précédem- Beers, 360; Estrellas, 99 50; Huanchaca, 57 50; mentchargé de l'intérim de la pi-éfecture de l'Aube. Ray, 179 50; Rand Mines, 76; Tanganyika, 102; M. Desmars, directeur de l'intérieur au gou- Tharsis, 144; Utah Copper, 603; Bi-Métaî, 935; vernement général de l'Algérie, est chargé de Moto-bloc, 236 50; Peugeot, 737; Blanzy, 1045; l'intérim de la préfecture de l'Orne, en remplace- Bruay, 1640; Sumatra, 810; Wyoming, 63. ment de M. Julien Sauve, appelé à d'autres fonctions et nommé préfet honoraire. MAECHE DES CHANGES M. Tavera, préfet des Pyrénées-Orientales, est chargé de l'intérim de la préfecture de Tarn-et- Londres, 27 13 à 27 18 New-York, 567 1/2 à 572 1/2. à 748 Garonne, en remplacement de M. Viaud, appelé à Espagne, 742 Canada à Hollande, 268 1/2 à 2721/2 Suède, 193 1/2 à 197 1/2 d'autres fonctions et nommé préfet honoraire. Portugal, à M. Petisne, secrétaire général de la Gironde Italie, 63 1/4 à 05 1/4 Danemark.à Petrogr., à la durée de la est nommé, titre à pour guerre, Norvège, 182 186 à Suisse, 134 1/2 à 136 1/2 définitif, secrétaire général de cette préfecture. M. Bruni, secrétaire général de la Vienne pour la durée de la guerre, est nommé, à titre définitif, NOUVELLES COMMERCIALES secrétaire général de cette préfecture. M. Vallat, sous-préfet de Toul, pour la durée GRAINS. New-York, 9avril: Blé roux d'hiver elisp. de la guerre, est nommév à titre définitif, sous- dur 226 •>/»: maïs disp. nominal. préfet de cet arrondissement. Chicago, 9 avril. Maïs mai 127 1/4.

Mouvement préfectoral M. Gouiblet, administrateur du territoire de Belfort, est nommé préfet de la Lozère, en rem-

1909.

..•

Chargeurs. Compteurs.

COTONS. New-York, 9 avril: avril 34 70; mai 34 66. Le Havre, 9 avril: avril 353»»; mai 353 »»; juin 353»».

A L'INSTRUCTION

Fourrages et pailles (La

Le lieutenant Jousselin a entendu ce matin un témoin dont le nonrira pas été révélé. Cet après-midi, il retourne à la Santé, accompagné du greffier, pour consigner la suite des révélations de Bolo. Le capitaine Boueihardon continue de faire vérifier d'urgence les déclarations du pac'ha. D'autre part, au sujet de l'affaire Caillaux, il entendra, cet après-midi, M. Hugue, espert en écritures.

Ckapelis)

v

Le marché est assez faiblement approvisionné,mais la demande n'a pas la même activité pour toutes les marchandises.C'est ainsi qu'on enregistre un peu de baisse sur la paille d'avoine, et au contraire une hausse sensible sur la luzerne. On tient aux 104 bottes de 5 kilos, franco dans Paris et suivant qualités: luzerne 240 à 270: regain de luzerne 2J0 à 250; foin 230 à 250; paille de blé 165 à 175; paille d'avoine 120 à 130

Petrograd, 9 avril. Le général Triheribafohef, ancien généralissime russe qui est devenu sujet roumain, a été nommé commandantd'un corps d'armée roumain. Zurich, 10 avril. Le comte SMirib-aeh, ohaf de la mission allemande près du gouvernementrusse, est parti pour •Moscou en compagnie du conseiller Rizler. tfonc-

.•iâcmnai're imoérial.

Loire Normande.

Pommes de terre (marché des Innocents) Les affaires sont très calmes, de même que la tendanse, et il semble bien que maigre toutes les taxes, les prix baisseraient si les transports étaient plus faciles. On croit en tout cas que la soudure se fera sans à-coups, car la pomme de terre vieille abonde encore partout.

-nl.gJ;2;i' n¡:2i(,

.Paris. Ci. Paxuset. inoB.2âriuiL^5. rue

des Italiens,


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