Mémoire epau souami 2011

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Sommaire : Première partie… Enjeux et principes : • Enjeux d’intervention • Les interstices

……………………………………………………………… 04 ……………………………………………………………… 05

Deuxième partie… Analyse de l’environnement urbain : • Présentation de la ville • Situation et accessibilité • Pôles et nœuds • Statuts des voies et des quartiers • Fonctions urbaines • Présentation du site • Position du site dans son environnement • Forme et dimensions • Analyse des voies • Echappées visuelles • Analyse stylistique des bâtiments

……………………………………………………………… 07 ……………………………………………………………… 07 ……………………………………………………………… 08 ……………………………………………………………… 08 ……………………………………………………………… 09 ……………………………………………………………… 09 ……………………………………………………………… 10 ……………………………………………………………… 10 ……………………………………………………………… 11 ……………………………………………………………… 12 ……………………………………………………………… 13

Troisième partie… La programmation • Choix de la thématique • Définition du centre d’affaire • Concepts du centre d’affaire • Population cible et sous-cible • Les activités et les espaces • Les circuits des différents acteurs • Les exigences spatiales • Analyse d’exemples • Synthèse

……………………………………………………………… 17 ……………………………………………………………… 17 ……………………………………………………………… 18 ……………………………………………………………… 18 ……………………………………………………………… 19 ……………………………………………………………… 20 ……………………………………………………………… 22 ……………………………………………………………… 28 ……………………………………………………………… 30

Quatrième partie… Le développement durable • Données climatiques et environnementales ……………………………………………………………… 32 • Des objectifs pour un développement durable ……………………………………………………………… 33 Quatrième partie… La genèse du projet • L’intégration urbaine • Le traitement de l’enveloppe • La matérialisation du programme

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• Références bibliographique • Tableau des figures

……………………………………………………………… 42 ……………………………………………………………… 44


1ère

Première partie…… Enjeux et principes


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Introduction

Enjeux d’intervention Les quartiers anciens centraux de l’époque de la colonisation française, constituant la majeure partie du tissu cohérent de la capitale, se dégradent de plus en plus. Ils connaissent des tendances de désertification et de paupérisation. Aujourd’hui, ce patrimoine urbain et architectural de grande valeur se dévalorise et devient de plus en plus vulnérable. Face à cette situation, la politique de l’état pour la ville d’Alger se tourne vers un enjeu global de métropolisation, basé sur l’image et l’attractivité à travers des projets périphériques trop ambitieux (Fig. 1 et 2). Il n’y a pas d’opérations efficaces d’intervention curative sur les quartiers centraux anciens (requalification des quartiers, réhabilitation du bâti,…), tenant compte des enjeux liés au cadre de vie des citoyens1 et à l’amélioration de cet environnement urbain (fig. 3). A l’opposé, nous nous plaçons dans la problématique actuelle du ‘renouvellement urbain, qui vise à reconstruire la ville sur elle-même en vue de maîtriser l’étalement urbain. Dans cette perspective, les espaces ouverts, les friches et les interstices urbains deviennent des enjeux majeurs de l’aménagement, leur requalification permet d’assurer une gestion économe de l’espace, de revaloriser les quartiers vieillis, socialement marginalisés, et d’améliorer l’attractivité de la ville’2.

Fig. 1

?

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 1 Proposition de la Médina d’Alger Fig. 2 Proposition du concours de La Grande Mosquée d’Alger Fig. 3 Vue sur Alger centre

1- Bennai M. « le processus d’intervention sur les quartiers anciens de l’époque coloniale à Alger : Approche – démarche – cadre d’action ». Mémoire de magister. Alger. EPAU. 2010. 158p. 2- Banzo M. & Prost D. 2009. Aménagements paysagers et renouvellement urbain dans la périphérie bordelaise. En ligne http://mappemonde.mgm.fr/num21/articles/art09101.html. Consulté le 01 novembre 2010.


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Introduction

Les interstices Dans les grandes agglomérations ou dans les petites villes, de nombreux espaces vides sont oubliés. On peut les appeler résiduels, délaissés, intermédiaires ou interstitiels, les synonymes et autres expressions ne manquent pas (Fig. 4). Ce sont des lieux d’un fort esprit dans un tissu urbain normalisé, Ils constituent la réserve de « disponibilité » de la ville3, une occasion qui permet de répondre à des besoins tardifs, souvent imprévisible, qui viennent avec l’évolution urbaine et aussi un moyen permettant de relancer une dynamique de développement. Nous investissons alors ces interstices urbains en essayant d’y expérimenter un rapport actuel à l’urbain, qu’on cherche à appréhender, à en comprendre les signes, par la recherche et l’expérience continue (investigations, analyses, maquettes, …), en admettant que ‘la singularité des interventions est une des caractéristiques majeures des projets interstitiels, qui est due à l’unicité de chaque ‘lieu’.

* si la ville était un texte

Fig. 4 Les interstices

3- Pascal-Nicolas Le Strat, théoricien et praticien de la notion d’interstices. Expérimentations politiques. Cité In www.implications-philosophiques.org.


2ème

Deuxième partie… Analyse de l’environnement urbain


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Analyse de l’environnement urbain Alger

Présentation de la ville Alger Centre est une commune de la capitale et le chef-lieu de la wilaya. Elle compte sur son territoire les principales rues commerçantes et administratives, des directions de grandes entreprises et des banques, le palais du gouvernement et plusieurs ministères, ainsi que le port d’Alger.

Commune d’Alger Centre

La commune d’Alger Centre est l’image de la capitale, elle génère des mouvements et des dynamiques qui font d’elle un lieu de choix et une image de prestige.

La baie d’Alger

Fig. 05 Alger et ses communes

Situation et accessibilité : Le site se trouve sur le boulevard Mohamed V, un axe de transition qui prend en charge aussi bien ceux qui viennent de l’Est d’Alger par la route nationale côtière n°11 et tous ceux qui passent par le tunnel des facultés et qui montent vers les centres périphériques sur les hauteurs d’Alger (El Biar, Benaknoun, Hydra, El Mouradia). Il est en contrebas de l’immeuble Lafayette à proximité de grands pôles à l’échelle d’Alger tel que le boulevard Didouche Mourad, la Faculté centrale, la place Audin et le tunnel des facultés. Il est aussi à 10 minutes de marche de la gare ferroviaire de l’Agha. Boulevard Krim Belkacem L’ Aéro-Habitat

Fig. 06 Carte d’accessibilité

La Grand Poste

La Fac centrale

Site

Lafayette

Place Audain

La Gare de l’Agha

Boulevard Mouhamed V

Boulevard Didouche Mourad

Route N°=11 Vers El Biar

Vers Hydra

Vers El Mouradia

Sens de circulation automobile

La mère


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Analyse de l’environnement urbain

Les nœuds, les pôles et les types de flux Le boulevard Mohamed V relie deux nœuds mécaniques de transition à l’échelle de la ville, la place Maurice Audin et l’intersection entre Mohamed V et le boulevard Krim Belkacem. Ceci implique un flux automobile important passant par notre site allant vers les hauteurs d’Alger. Le passage du flux piéton se fait par le boulevard Didouche Mourad. Sur le boulevard Mohamed V ce flux est faible et les quelques passants travaillent ou habitent dans les quartiers environnants.

Nœud

Place AUDAIN Boulevard Krim Belkacem

Site

Boulevard Mouhamed V

Boulevard Mouhamed V

Boulevard Didouche Mourad

Boulevard Didouche Mourad

Fig. 07 Nœud & Flux mécanique

Site

Pôles

Fig. 08 Pôles & Flux piéton

Statuts des voies et des quartiers La topographie difficile d’Alger fait qu’il y aie des axes importants par lesquels passent les flux et reliés par des voies dont l’accès automobile est difficiles. Ceci induit deux échelles : celle de la ville sur les grands axes et une autre, d’intériorité de quartiers.

Fig. 9 Coupe schématique montrant les axes centralisants et la localité des quartiers

Notre terrain est situé à la limite entre le boulevard Mohamed V et la localité des quartiers environnants. Il appartient à l’échelle de la ville avec la capacité de recevoir une activité à cette échelle, mais il doit aussi respecter son environnement local. Fig. 10 Plan schématique montrant les axes centralisants et les liaisons difficiles


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Analyse de l’environnement urbain

Fonctions urbaines Habitat Il y a une forte concentration d’habitations dans les quartiers environnants dont l’accès automobile est difficile. Ils sont composés d’immeubles et de quelques maisons, avec une faible présence de commerces.

Tertiaire

Fig. 11 l’habitat environnant

Il y a une agrégation de l’activité tertiaire sur le boulevard Mohamed V avec quelques débordements à l’intérieur des quartiers. Elle est représentée par des administrations, des activités libérales et des commerces. Plusieurs bâtiments d’habitations donnant sur le boulevard Mohamed V ont été reconvertis en bureaux et autres activités commerciales ou d’administrations. Fig. 12 Le tertiaire environnant

Synthèse On remarque un forte présence de l’activité de bureaux avec une connotation de l’administratif. Elle se fait généralement dans des habitations inadaptées à ce type d’activité.

Fig. 13 Affiches de bureaux sur un bâtiments d’habitation

Présentation du site Le site appartient à la mairie d’Alger centre. Il était avant un parking en deux sous-sols qui sont actuellement inondés. Sa surface reste utilisée comme un parc de dépôt par la « société de l’éclairage publique ». Fig. 14 Vues sur le terrain à partir de Mohamed V

Fig. 15 Vues sur le terrain à partir de M. Ravel


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Analyse de l’environnement urbain

Position du site dans son environnement : Le site se situe entre deux échelles qu’il doit prendre en charge, celle de la ville du coté du boulevard de transition Mohamed V et celle des quartiers d’habitation locaux.

Fig. 16 Position du site dans son environnement

Il se présente aussi comme un vide sur l’alignement du boulevard Mohamed V et devient par là une rupture chaotique dans la continuité de la paroi urbaine. Il fait l’angle entre ce dernier et la rue piétonne Maurice Ravel et dispose d’une partie de façade sur a rue Lafayette. Le terrain se trouve également contraint par les différents voisinages proches, un mur de soutènement ainsi que deux mitoyennetés. Fig. 17 Photo en face du site à partir du bd. Mohamed V

Forme et dimensions La surface de notre terrain est en forme de « L » inscrit dans un rectangle de 30x46 m², entourant un bâtiment. Il mesure 15m sur le boulevard Mohamed V, 20m sur la rue Lafayette et 46m sur la rue la plus étroite Maurice Ravel. La profondeur et l’exiguïté des deux parties du « L » combinée avec les mitoyennetés du bâtiment d’habitation et les différents voisinages proches mènent à réfléchir sur la qualité et les modalités d’éclairage naturel du projet.

Fig. 18 Forme et dimensions de la parcelle


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Analyse de l’environnement urbain

Analyse des voies Le boulevard Mohamed V (Fig. 19) C’est un boulevard de transition à l’échelle de la ville principalement mécanique et à sens unique qui relie le centre d’Alger et ses hauteurs. La circulation automobile y est fluide et à vitesse moyenne car sa largeur de 18m peut prendre en charge quatre voies en parallèle. La hauteur importante des bâtiments qui le bordent (entre 15m et 25m) fait qu’il soit souvent ombré. On compte la présence de nombreux bureaux, services et administrations et une absence d’espaces de commerce et de restauration.

18.50m

Fig. 19 coupe sur le bd. Mohamed V

La rue Ali Khinache ex Lafayette (Fig. 20) C’est une rue piétonne qui relie le boulevard Mohamed V au boulevard Krim Belkacem (Telemly) et permet un accès pour les véhicules dans sa partie basse (impasse). Elle n’est généralement prise que par les résidents des quartiers environnants, et ne développe que quelques commerces de quartier.

Impasse

Fig. 20 coupe sur la rue Lafayette

La rue Maurice Ravel (Fig. 21) Rue piétonne en escaliers large de 6m, elle relie le boulevard Mohamed V au Telemly (Krim Belkacem) et n’est bordée que d’habitations, ce qui lui confère un caractère privé apprécié par les passants. Fig. 21 coupe sur la rue Maurice Ravel


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Analyse de l’environnement urbain

Echappées visuelles Echappées visuelles à partir du site

Echappées visuelles sur le site

Le site bénéficie d’une vue possible vers la mer quand il s’élève au dessus des bâtiments environnants (à partir de 25 mètres de hauteur). Il existe aussi une fente entre deux bâtiments à partir de 15 mètres de hauteur et qui permet aussi la vue.

Le terrain est situé en bas d’une pente partant du boulevard Krim Belkacem. Les bâtiments plus hauts ont donc une vue plogeante sur le projet.

Le site

15m

25m

Fig. 22 Photo à partir du site montrant les vues possibles vers la mers

Fig. 23 Photo à partir de la rue Lafayette montrant une vue sur le site

Fig. 24 Schéma montrant la vue sur la mer et la vue sur le site


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Analyse de l’environnement urbain

Analyse stylistique des bâtiments Afin de réussir l’intégration du projet, il est exigé de comprendre l’écriture stylistique et les principes de traitement des façades de certains bâtiments dont la relation avec le projet nous intéresse. Nous en retenons trois bâtiments, les bâtiments 1 et 2, de style rationaliste, la façade de note projet est en continuité avec leurs façades, et la bâtiment 3 de style moderne, a une relation visuelle avec une partie du bâtiment.

3 Site 1

2

Bd. Mohamed V

Bâtiments N°02 et 03 (Style rationaliste)

Fig. 25 Les bâtiments analysés

Nous présentons ces deux bâtiment en même temps parce qu’il ont les mêmes principes de traitement de façades. Le premier bâtiment a deux façades principales, une donnant sur le boulevard Mohamed 5 et la plus large sur la rue la Fayette, et pour le deuxième bâtiment une sur Mohamed 5 et la plus large aussi sur la rue Maurice Ravel. Nous dénombrons dans ces immeubles plusieurs caractéristiques du style rationaliste. Il reprend quelques principes du style néo-classique comme la taxis, le rythme, et la symétrie. Il tend vers le moderne par la supplantions des éléments décoratifs. La taxis conçue comme un schéma structurant de l’espace architectural en un ensemble d’éléments et en unités de sections de composition, cette composition signifie la tripartite; début, milieu, et fin autrement dit; soubassement, corps, et couronnement4. Le soubassement est marqué par des activités commerciales; le corps est marqué principalement par des balcons; le couronnement est marqué par un retrait sur les deux dernier niveaux. Comme on le remarque la tripartite se fait dans un sens verticale et horizontale.

Fig. 26 Tripartite verticale du bâtiment 01 4

Fig. 27 Tripartite horizontale du bâtiment 01

Fig. 28 Tripartite verticale du bâtiment 02

Tzonis. A. L. Lefaivre. D. Bildeau. Le classicisme en architecture: la poétique de l’ordre. Dunod 1 Mars 1993. 240 p.


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Analyse de l’environnement urbain

Le rythme Les balcons sont traités en forme de ruban (une moitié plaine et l’autre est en ferronnerie), et qui ont une forme arrondie aux coins5 créant un rythme marquant une certaine horizontalité pour chercher un équilibre avec les éléments verticaux (fenêtres et portes fenêtres).

Fig. 29 rythme des balcons et des ouvertures dans le bâtiment 01

Fig. 30 rythme des balcons et des ouvertures dans le bâtiment 02

La symétrie Les fenêtres sont symétriquement groupées par deux sur la partie central, ou par trois aux angles afin de respecter des proportions harmonieuses6.

Fig. 31 symétrie dans le bâtiment 01

Fig. 32 symétrie dans le bâtiment 02

Tendance vers le modernisme

On remarque que les façades sont dénudées des éléments décoratifs appart quelque petites décrochements (ex dans les balcons ou dans les appuis de fenêtres) afin de bien souligner et marquer la finition de chaque élément.

Fig. 33 Traitement des finitions 5, 6

19-Marie S Bock Godard, <<Quoi, guayaquil ( équateur) tradition et modernité: vers une internationalisation de l’Architecture >>. Bulltin de l’institut francais d’études andines, Vol.20, no 1,( 1991), p. 163-179.


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Analyse de l’environnement urbain

Bâtiment n°3 : L’immeuble Lafayette (Style moderne) « Ce bâtiment est connu sous le nom de l’immeuble Lafayette. En 1933 Alger avait échappé de justesse aux idées délirantes d'un urbanisme visionnaire style le Corbusier, mais en 1945, après la guerre, s'imposait la nécessité de loger une population dont la courbe démographique ne cessait de croître »7. En 1950, la municipalité avait bien créé « l'Office public d'habitations à bon marché » (H.B.M. appellation de l'époque), vers 1952 l’immeuble de Lafayette commence à prendre sa forme8. Sur un socle en trois niveaux de parkings, le bâtiment monte en hauteur sur 16 étages tout en assurant une harmonie de traitement des façades (entre les éléments horizontaux et verticaux), et en s’inspirant de quelques principes du mouvement moderne qui sont : les pilotis, la façade libre, les fenêtres en bandes. Les pilotis Le principe n’est pas vraiment respecté car le rez-de-chaussée n’est pas libéré mais les pilotis sont là et marqués comme une structure apparente. La façade libre Les poteaux étant à l'intérieur du bâtiment, le plancher se poursuit en porte-à-faux. Les façades sont des membranes légères, de murs isolants ou de fenêtres. Ces dernières peuvent courir d'un bord à l'autre de la façade qui est devenue libre. Les fenêtres en bandes Les fenêtres en longueur sont appréciées pour l'apport lumineux et la dimension panoramique (vue sur la mer).

3 Site

Bd. Mohamed V

Fig. 34 position de l’immeuble Lafayette 7, 8 http: alger-roi_fr.htm/

Fig. 35 Traitement de l’immeuble Lafayette

l'urbanisme a alger de 1950 a 1958. Consulté le 14 Avril 2011


3ème

Troisième partie… La programmation


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La programmation

Choix de la thématique L’Algérie est sortie d’une économie dirigée et planifiée vers une économie libérale dite économie de marché, laquelle est régie par la loi de l’offre et de la demande, ou les règles de la concurrence permettent l’ouverture à l’investissement étranger et la création de nouvelles entreprises. Il y a donc une sollicitation croissante de professionnels et de sociétés désirant bénéficier de la dynamique de la capitale Alger et du regroupement des services qui favorise les communications interpersonnelles et le partage des ressources externes. Profitant de l'importance du boulevard Mohamed V comme axe de liaison à l'échelle de la ville, de son accessibilité rapide, ainsi que de l’image d’Alger, Nous investissons le domaine de « l’activité tertiaire d’affaire ». nous nous inscrivons par là dans la logique d’encouragement des investissements étrangers et nationaux en Algérie dans le cadre de la métropolisation de la ville d’Alger, le projet du centre d’affaire aura pour vocation de favoriser et de consolider les conditions d’échange, de communication et d’information dans le secteur tertiaire.

Définition du centre d’affaires Notre centre d’affaire sera un équipement qui rassemblera différentes entreprises et professions libérales en favorisant l’échange et la complémentarité entre leurs activités. Ce qui génèrera une forte synergie et contribue à l’intégration et le développement pérenne des acteurs du centre. Il offrira des espaces de bureau et des salles de réunion et de formation entièrement équipés en y associant un réseau d’affaires et des services annexes allant de la domiciliation à l’assistance de gestion.

Fig. 36 principe de fonctionnement d’un centre d’affaire


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La programmation

Concepts du centre d’affaires Nous retirons avec cette définition quelques concepts autour desquels notre centre d’affaire se développera pour optimiser son fonctionnement : l’échange, la synergie et la flexibilité. Echange : Communication réciproque de renseignements, de documents, etc.9

Synergie : Mise en commun de plusieurs actions concourant à un effet unique et aboutissant à une économie de moyens.10 Flexibilité : Possibilité de transformation de l’intérieur d’une construction sans modification de l’enveloppe.11

Population cible et sous cible Notre centre accueillera des PME (petites et moyennes entreprises) et des TPE (très petites entreprises) et se propose de compiler les talents afin d’augmenter au maximum les moyens de réussite. Ceci implique d’autres acteurs qui ne seront pas locataires du centre mais qui seront en contact avec les entreprises du centre et/ou qui viennent faire différents types de communications.

Population cible

Les sociétés internationales et nationales

Contacts des entreprises Population sous-cible

Les professions libérales

Fig. 37 schéma des populations cibles et sous cibles

9, 10, 11

Définitions du dictionnaire Larousse en ligne : www.larousse.fr à la date du 10-06-2011

Clients des entreprises


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La programmation

Les activités et les espaces : Acteur

Activité

Espaces

Les travailleurs

Travailler

Bureaux cloisonnés Bureaux paysagers Bureaux semi ouverts

S’informer S’orienter Percevoir des services

Hall d’accueil Espace d’attente Administration et services

Se détendre

Restaurant, cafétéria

Se réunir Débattre travail de groupe

Salles de réunion Salle de conférence

Se former

Espaces de formation

Exposer Assister à une exposition

Espace d’exposition

Recevoir

Accueil Bureaux Restaurant Cafétéria

Se soulager Se laver

Sanitaires

Stationner

Parkings

Rencontre, contact

Accueil Salle d’attente Bureaux (entreprises, agences, direction)

Information

Accueil Secrétariat Administration

Se réunir

Salles de réunion Salle de conférence

Assister à une exposition

Salle d’exposition

Consommer

Restaurant Cafétéria

Se soulager Se laver

Sanitaires

Les visiteurs


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La programmation

Acteur

Activité

Espaces

Gestion

Gérer le bâtiment

Bureau direction Bureau secrétariat Bureau comptabilité Espace gestion du bâtiment (personnels) Espace gestion des événements (personnels) Espaces de services : 1- Finances, droit, comptabilité, audit. 2- Marketing, communication, publicité. 3- Ressources humaines, formation, coaching. 4- Informatique, réseau, internet.

Gérer les évènements Offrir des services annexes (formation, droit, marketing, comptabilité) Sécuriser

Vestiaires Points de contrôle Espaces de contrôle des caméras

Nettoyage

Vestiaires Espaces de stockage

Circuit des travailleurs Travailleurs Salles de réunion

Parking Hall d’accueil (circulation) sanitaires Bureaux entreprises (Paysagés, cloisonnés) Espaces de réunion Fig. 38

Echange

Bureaux Professionnels

Assister, organiser

Salle polyvalente (Conférences, expositions, formations)

Restaurant Cafétéria


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La programmation

Circuit des visiteurs Visiteurs

Hall d’accueil (Circulation)

Espace d’attente

Sanitaires

Rendez-vous Bureaux Salle de Conférence

Salles de réunion

Restaurant Cafétéria

Fig. 39

Circuit de gestion Gestion Parking Entrée simple ou de service Gérer

Bureau direction Bureau secrétariat Bureau comptabilité Espace gestion du bâtiment Espace gestion des événements Espaces de services

Nettoyage Sécurité Vestiaires / sanitaires

Sécurité

Nettoyage Local de stockage

Circulation Points de sécurité Salle des caméras de Surveillance

Bureaux Fig. 40


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La programmation

Schéma d’organisation des espaces Vestiaire / sanitaires

Bureaux

Nettoyage

Accès gestion

Salles de réunions formations

Sécurité

Salle de conférence événements Sanitaires Restaurant Cafétéria

Administration

Rendez-vous / badge

Hall d’accueil (Circulation) Parking

Sanitaires

Badge

Fig. 41

Espace d’attente

Accès

Les exigences spatiales 12 L’accueil (hall d’entrée) C’est un espace de transition entre l’intérieur et l’extérieur, d’attente et de distribution. C’est aussi l’espace qui regroupe tous les éléments qui permettent au public de s’orienter, de s’informer, et de se diriger vers les différents lieux de leurs choix. Il est recommandé qu’il soit dégagé et organisé, avec une décoration soignée par des plantes vertes, horloge murale, luminaires, fontaine à eau, machines à café gratuites ou à prix réduit, cela dynamise et crée une véritable ambiance et donne immédiatement une idée sur la culture de chaque centre d’affaires. 12

Elisabeth Pélegrin-Genel. Le bureau et son identité. In 25 espaces de bureaux. France: Amc Le Moniteur. 2006. 159p Algérie -- Ministère de l’intérieur et des collectivités locales. Règlement de sécurité contre les risque d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public. Alger. Direction générale de la protection civile. 1985. 364p. -- Aménagement des bureaux. En ligne ww.Mobilier.fr. Consulté le 6 Mai 2011. -- Institut Nationale de recherche et de sécurité. France. En ligne www.inrs.fr. Consulté le 24 Avril 2011.


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La programmation

Salle de conférence La salle de conférence accueille les réunions d’entreprises, des rencontres et séminaires internes ou externes. Elle est organisée en deux espaces qui communiquent : celui du public et celui des orateurs. Pour garder un public attentif, il est utile d’avoir un éclairage direct assez puissant en direction de l’estrade puis un éclairage modulable et plus faible sur la zone des participants pour une bonne prise de note. Idéalement, cet éclairage est intégré directement au plafond. La salle ne doit recevoir pendant les projections aucune autre lumière que celle des éclairages de secours. Construire les murs et plafonds en matériaux non réfléchissants et dans des couleurs pas trop claires. Le plafond et les parois latérales doivent être traités de manière à offrir une bonne sonorisation, le mur derrière la dernière rangé doit être isolé contre l’écho sur sa surface supérieure. La déclivité du sol admise est de 10%, elle se fait avec des marches de 16cm maximum de hauteur dans des allées de 1,20m de large. Sur chaque côté de l’allée peuvent être disposés 16 sièges. L'angle de vue sur la scène de la dernière rangé doit être égale à 30°, et depuis la première rangé égale à 110°. Les sièges de conférence sont souvent légers et pliables, de manière à les stocker et vider l’espace facilement. ils doivent être fixés au sol pour des raisons de sécurité, l’espacement entre les rangées est égale ou supérieure à 45cm et la largeur de chaque siège est égale ou supérieure à 50cm. Pour chaque 100 places il faut prévoir une sortie de secours latérale dont la porte de dégagement doit être vitrée sur sa partie supérieur de préférence en verre non coloré.

La salle de réunion Les salles de réunion parsèment chaque niveau du centre d’affaires ou au contraire, se rassemblement au dernier étage avec des vues sur l’extérieur. Elles se déclinent en différents formats (pour quatre, six et huit personnes ou plus), et ne se composent plus seulement de tables et de sièges. Certaines deviennent des « petits salons » avec des fauteuils et table basses. Les petites, installées au milieu de plateaux ouverts, vitrées partiellement ou totalement, reçoivent presque toujours de la part des usagers des noms évocateurs : bocal, iglou, cahute, etc.

Cafétéria Le cafétéria est un lieu de convivialité, il faut qu’il soit agréable avec une vue sur l’extérieur et conçu de préférence comme un lieu unique ouvert à tous les collaborateurs pour favoriser les rencontres. Ajoutant à cela un mobilier plus gai, des sièges et table confortable et des panneaux d’information sur la vie de la société.


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La programmation

Les bureaux Ce sont des espaces qui répondent au thème principal de notre équipement. Ils se présentent sous forme de plateaux prépayés et se structurent fonctionnellement par un système de cloisonnement à la demande et suivant la taille de l’entreprise. Ils se divisent en : - Bureaux de location divers selon la taille de l’entreprise - Bureaux pour certaines fonctions libérales ou/et agences : cabinet d’avocats, de notaires, architectes,… Ces espaces doivent recevoir un aménagement spécifique combinant les différentes exigences suivantes : 1- Un éclairage naturel (sans apport thermique excessif et sans éblouissement) tout en prévoyant : Des baies vitrées en façade, un éclairage zénithal sauf dans les parties communes lorsque la hauteur sous plafond est importante, des stores ou pare-soleil pour les expositions autres que le Nord (de préférence à l'extérieur du vitrage), une hauteur sous plafond suffisante ( minimum 2,50 mètres, conseillée 2,80 m ). Lorsque la distance entre la façade vitrée et les postes de travail est supérieure à 6 mètres, l'éclairage naturel n'est plus assuré. Fig. 42 Dimensionnement de la hauteur des bureaux et des ouvertures

H1 : 2,80 m souhaitable H2 : Maxi un mètre L : maxi 6 mètres entre la surface vitrée et les postes de travail 2- Une vue sur l'extérieur avec des baies vitrées en façade à hauteur des yeux. De préférence, baies vitrées permettant le nettoyage des 2 faces, de l'intérieur des locaux avec une Allège maximum de 1 mètre. Il faut éviter les obstacles (mobilier, rangement, ...) de hauteur > 1 mètre entre les postes de travail et la façade vitrée. 3- Une flexibilité suffisante Avec un pré-câblage de préférence en faux-plancher, sinon en plinthes murales (à éviter en sous-plafond). Des cloisons démontables mais permettant une bonne isolation phonique. Éviter les ponts phoniques notamment au droit des cloisons en sousplafond, l’isolation phonique conseillée : 40 dBA (dans les conditions habituelles de test dans le bâtiment)

Fig. 43 Faux plafond et le faux plancher des bureaux


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La programmation

4- Un espace optimal par personne : - Dont la surfaces minimale souhaitable est de 10 m² par personne, que le bureau soit individuel ou collectif. - Éviter les bureaux tout en longueur : Longueur < 2 fois la largeur (pour les bureaux < ou égale à 25 m²), longueur < ou égale à 3 fois la largeur (pour les bureaux > 25 m²). - Répartir l'espace en bureaux individuels et collectifs (optimum pour un bureau collectif : 2 à 5 personnes correspondant à un petit groupe de travail, pour les bureaux paysagers, éviter un effectif supérieur à 10 personnes). 5- Une communication avec les autres bureaux et services : Prévoir des lieux d'échanges ouverts (sans gêner l'activité des bureaux voisins). 6- Une circulation aisée : Avec un couloir d'une largeur suffisante et pas trop long ( largeur > 150 cm). Optimiser la distance et l'emplacement des bureaux par rapport aux ascenseurs, escaliers, toilettes, vestiaires, photocopie, rangements, appareils à boisson, salles de réunion, ordinateurs en libre service. 7- Un confort thermique en hiver : Pour cela il faut un chauffage assurant une bonne répartition de la chaleur et comportant au moins une commande marche-arrêt par bureau (t° de l'air (hiver) : 20-22° , humidité relative : 40-70 % ). 8- Une ventilation optimale : Ventilation générale par dispositifs de ventilation mécanique (à défaut par fenêtres à ouverture facilement réglable si le volume par occupant est supérieur à 15 m3) peu bruyants (ne pas dépasser 40 dB (A) de niveau de pression à 1 mètre) dont le renouvellement de l'air est de 25 m3/h/occupant avec une vitesse de l'air : < 0,15 ms (hiver), < 0,25 ms (été). 9- La possibilité de communications tout en permettant de personnaliser le local : - Choix d'implantation permettant de se voir sans être face à face. - Permettre une appropriation de l'espace par : • Eclairage individuel. • Parois permettant une décoration. • Plans de travail de dimension suffisante pour permettre un agencement personnalisé. 10- Des accès et passages de largeur suffisante : Largeurs de passage suffisantes pour accéder à son poste, aux éléments de rangements, aux plans de travail annexes. Dimension de base : 80cm Pour permettre le passage derrière un bureau occupé : 180 cm

Fig. 44 Largeur de passage aux rangements

Fig. 45 Largeur de passage derrière un bureau


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La programmation

11- Un éclairage artificiel adapté : Il faut choisir un luminaire permettant à la fois d'atteindre les niveaux recommandés, une bonne homogénéité d'éclairement, un rendu des couleurs proche de la lumière du jour et évitant l'éblouissement (Niveau d'éclairage général: 300 lux + éclairage individuel. Indice de rendu des couleurs > 80).

12- Un niveau de bruit acceptable : Plafond acoustique très absorbant (coefficient d'absorption Sabine (αs) proche de 1 pour les fréquences médiums et aiguës). • Sol recouvert de moquette antistatique (coefficient d'absorption Sabine (αs) supérieur ou égal à 0,4). • Machines bruyantes (photocopieuses, certaines imprimantes) à l'extérieur des bureaux ou capotées 13- Des couleurs agréables :

Tenir compte de l'ensemble des éléments (murs, sol, mobilier) et pas seulement des murs, des matériaux ni de la couleur elle-même. Des couleurs claires pour (plafonds, murs et plans de travail), Couleurs mates ou satinées (éviter les surfaces brillantes). Le facteur de réflexion des parois du local : plafond > 0,7. Parois latérales compris entre 0,3 et 0,7. Sol compris entre 0,2 et 0,4. 14- Un mobilier adapté : - Des plans de travail de dimension suffisante, tenant compte de la variété des tâches, de la dimension des matériels (notamment écran-clavier) et des évolutions. - Un plan de travail de dimension plus faible n'est conseillé que si un plan annexe est prévu pour le travail sur écran.

Les différents types de bureaux: Après avoir vu les différentes exigences des bureaux, nous passons aux différents types d’aménagements de bureaux : 1- Le bureau cloisonné : Inspiré des immeubles d’habitation, ce modèle de bureaux est le plus ancien. Il est délimité par des cloisons fixes et opaques. Il est accessible par une seule porte et desservi par de longs couloires ; préservant ainsi un espace de travail individuel. Cette disposition, assure l’isolation acoustique, préserve l’intimité visuelle et le territoire individuel, offrant ainsi un cadre idéal pour des travaux de réflexion, et de concentration.

Fig. 46 Exemple d’un bureau cloisonné


27

La programmation

2- Le bureau paysager : « Open Space » : Conçu sur des bases de rentabilité. Il est appelé aussi bureau en espace ouvert dans lequel les cloisonnements n’existent pas, mais l’utilisation géométrique simple et flexible de l’espace est modulée seulement par le mobilier et les plantes vertes ; facilitant ainsi le déroulement des travaux en groupe avec un meilleur rendement. Malgré cela, sa trop grande flexibilité a induit un manque d’intimité visuelle et acoustique, un sentiment de surpeuplement surtout pour certains travaux exigeant un isolement individuel, et une ambiance sans chaleur. Sur le plan de la consommation de l’énergie, il s’avère que les équipements consomment beaucoup pour un service le plus souvent inadéquat.

Fig. 47 Exemple de bureau paysager

3- Le bureau semi ouvert :

Ce type de bureau a été conçu pour synthétiser les avantages des concepts précédents (openspace). Il est aussi flexible que le bureau paysager, il n’en subit pas les nuisances acoustiques, il réduit le champ visuel et privatise donc l’espace propre des postes de travail.

Fig. 48 Exemple de bureau semi-ouvert

La séparation de l’espace se fait par des panneaux amovibles de différentes hauteurs et des volumes de rangement intégrés au plan de travail. On peut passer d’une structure de travail individuelle à celle de travail de groupe suivant les besoins.

Fig. 49 Hauteur de cloisons dans les bureaux semiouverts


28

La programmation

Analyse d’exemples de bureaux Centre d’affaire Paris Victoire Architecte : Axel Schoenert Architectes Associés ASAA C’est un projet de centre d’affaire plurilocataire de 32000m² qui contient des bureaux, des restaurants, des salles de réunion, un centre de conférence de 188 places et 225 places de Parking. Pour une accessibilité rapide, les services sont regroupés à différent niveaux et offrent ainsi différentes ambiances. Les bureaux dont l’épaisseur est de 12 ou 18 mètres sont naturellement éclairés par des façades donnant sur la ville ou sur des patios intérieurs variés. Une grande flexibilité est permise par la disposition centrale des circulations groupées avec les sanitaires et des espaces annexes, ce qui libère l’espace pour offrir plusieurs combinaisons possibles des espaces de travail sur plusieurs niveaux, ou horizontalement sur un même niveau.

Fig. 50 Organisation du centre Fig. 52 Flexibilité (scénarios)

Fig. 51 Les services R+7 R+6

Restaurant Club

R+5 ou R+2

(Etages courants)

R+1

Rdc Entresol R-1, R-2, R-3

Snack Bert’s

Crèche Espace bien être Restaurant / Cafétéria Centre de conférence


29

La programmation

Ministère de la culture et de la communication, Paris 1er Architecte : Francis Soler et Frederic Druot

Fig. 53 Fonctions du ministère

Programme : Bureaux, salles de réunion, centre de documentation, archives, cafétéria, restaurant, jardin, parking. Effectif de 1000 personnes et 50 places de stationnement. Surface 38000 m².1

Fig. 54 L’éclairage naturel des bureaux Fig. 55 Plan d’étage courant - La brèche crée assure un éclairage naturel des bureaux et descend jusqu’au premier sous-sol pour éclairer l’espace de restauration. Elle est traitée en jardin pour offrir un cadre agréable. - Il y a aussi un regroupement des circulations verticales, des sanitaires et d’espaces de réunion, ce qui libère l’espace pour des plateaux de bureaux fermés. - Les espaces de bureaux sont organisés en couronne autour de la brèche avec au centre la circulation et des espaces annexes pour profiter au maximum de l’éclairage naturel.


30

La programmation

Synthèse L’analyse de ces deux exemples de projets présentés ainsi que d’autres étudiés nous aide à mieux comprendre la nature des immeubles de bureaux et la matérialisation des concepts du centre d’affaire. Plusieurs remarques ont été tirées : Le positionnement des circulations et le regroupement d’espaces techniques aux zones les moins éclairées, ainsi que la profondeur des espaces de travail sont autant d’éléments qui participent à la flexibilité d’un centre d’affaire. En effet, les espaces de travail dépendent intimement de l’éclairage naturel afin de permettre l’accomplissement confortable des différentes taches et les scénarios d’aménagements ne peuvent changer qu’en fonction de la présence de l’éclairage naturel. Après, les espaces de travail doivent êtres libres des contraintes structurels et d’espaces fixes qui sont une gêne lors des changements d’agencement ; ils sont alors regroupés et placés à des positions stratégiques pour assurer en même temps une accessibilité facile et dégager les espaces de bureaux. Un centre d’affaire contient aussi différents espaces de services et de consommation qui améliorent le cadre de travail et participent à une meilleur rentabilité. Ce sont aussi bien des espaces de détente comme des cafétérias, des restaurants, et des salles de sport, que des espaces d’échange et de communication (salles de conférence, de réunion, de formation) organisés avec les bureaux mais bénéficient d’une certaine autonomie pour accueillir différents évènements.


4ème

Quatrième partie… Le développement durable


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Le développement durable

21 Mars 21 sep.

Données climatiques et environnementales

21 Aout (Eté)

21 dec. (Hivers)

N Site

Données climatiques « Alger bénéficie d'un climat méditerranéen. Elle est connue par ses longs étés chauds et secs. Les hivers sont doux et humides, la neige est rare mais pas impossible et les pluies verglaçantes ne sont pas rares. Les pluies sont abondantes et peuvent être diluviennes. Il fait généralement chaud surtout de la mi-juillet à la mi-août » 13

Fig. 56 Schéma de la course du soleil

Risques naturels

Topographie

La ville d’Alger est soumises à des risques naturels comme les séismes et les inondations.

Le site se trouve en bas de la pente venant de Krim Belkacem et reçoit par là un grand écoulement d’eau dont le risque d’infiltration est renforcé par un terrassement artificiel. Ce terrassement crée en même temps une zone non éclairée.

Les séismes : Alger est classée dans la zone 3 concernant les règles parasismiques, ce qui signifie qu’elle soit une zone à forte sismicité. Les inondations : De par sa géographie, Alger est fortement soumise aux risques d'inondation causés par le ruissellement des eaux de pluie des hauteurs de la ville jusqu'aux quartiers situés en contrebas.

Analyse de la course du soleil et des masques solaires En hivers, quand le soleil est bas, le site se trouve dans une position cachée par les différents bâtiments et ne reçoit pas un grand ensoleillement quand il en a le plus besoins. En été, le soleil est haut et pénètre le site une bonne partie de la journée; le projet devrait alors se protéger de cet ensoleillement afin de minimiser la climatisation artificielle.

Fig. 57 Terrassement artificiel et sa conséquence sur notre terrain

Nuisances sonores et pollution Le boulevard Mohamed V est certes un atout d’image par sont accessibilité et son flux automobile, mais il est aussi une contrainte générant une grande nuisance sonore pour toute activité qui nécessite le calme. Il est aussi une source de pollution automobile. 13

La ville d’Alger. ADH.org, Météo France. Cités In Wikipédia. En ligne http://fr.wikipedia.org/wiki/Alger. consulté le 18 décembre 2010.


33

Le développement durable

Des objectifs pour un développement durable Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Etant dans le centre ville d’Alger dans un cadre urbain déjà constitué, le bâtiment est considéré comme intrus et doit réduire au maximum les risques de nuisances qu’il peut causer et réduire au maximum ses effets négatifs. On doit pour cela prendre en compte différents paramètres tel que le droit au soleil, au calme, à la vue, à l’accessibilité, … on doit aussi réduire l’impact négatif de l’environnement sur le bâtiment comme les masques solaires proches et lointains, sources de nuisances proches (bruit, odeurs, pollutions ambiantes).

Chantier à faibles nuisances Notre terrain est situé à la limite d’un quartier local et est entouré de bâtiments d’habitation. Il s’agit donc de limiter les nuisances et les pollutions (le bruit, les poussières, ainsi que la dégradation d’aspect du site) et de mieux gérer les déchets afin de minimiser les tensions et les risques avec le voisinage. Ces nuisances seront réduites par des choix techniques (types de structure et sa mise en œuvre, types de matériaux, …) et des principes d’organisation des tâches et des approvisionnements.

14

La gestion de l’eau Il s’agit là de transformer une contrainte en opportunité, car notre position au bas d’une pente et le terrassement artificiel nous oblige à nous protéger des inondations en drainant les eaux pluviales. Récupérer, stocker et réutiliser cette eau ainsi que l’eau de pluie nous permettrait d’économiser en eau d’arrosage et participe à la réduction du débit d’écoulement des eaux sur le boulevard Mohamed V.

Le confort acoustique Le confort acoustique est une exigence importante dans un programme de centre d’affaire ou l’activité principale de travail nécessite la réduction, voire la suppression des bruits gênants internes comme les bruits d’impact et les bruits d’équipements ou externes comme les bruits du boulevard Mohamed V. Ce qui permettrait de créer un cadre propice à la concentration

Le confort visuel La priorité au sein du centre doit être accordée à l’éclairage naturel, « celui-ci étant un facteur psychologique important et mieux adapté aux besoins physiologiques de l’homme que l’éclairage artificiel »14, et aussi à la création de vues agréables sur l’extérieur.

France. Arche Sud. Mission interministérielle la qualité des constructions publiques. Avril 2003. Constructions publiques architecture et “HQE”. ISBN 2-11-094243-6. La Défense. p76.


5ème

Cinquième partie… La genèse du projet


35

Démarche du projet

L’intégration urbaine : 1) Alignement urbain: Au début, le projet assure l’alignement des parois avec le bâtiment mitoyen en s’alignant sur les différentes rues. Il s’élève alors en R+7 à 25,20 m pour s’insérer dans le gabarit des bâtiments environnants et créer un nouveau repère urbain.

Fig. 58 Respect des gabarits

Fig. 59 Emprise du projet et alignements sur les rues

2) Evidement: La forme et la disposition de notre terrain nous mène à réfléchir sur l’occupation de la parcelle en permettant un bon éclairage naturel. Il fallait assurer l’intégration en minimisant l’impact du projet sur son environnement et de l’environnement sur le projet. Notre stratégie est de créer des vides qui allègent le projet, permettent l’éclairage naturel et créent des moments visuels agréables au profit des riverains et usagers des bureaux. Fig. 60 Evidement pour l’éclairage de la rue M. Ravel et des bureaux


36

Démarche du projet

3) Continuité sur le boulevard Mohamed V : Notre terrain est un vide entre deux bâtiments sur l’alignement du boulevard Mohamed V, créant une rupture chaotique de la paroi urbaine. Le projet recrée cette continuité en s’alignant avec le bâtiment dont les hauteurs de plancher sont les plus importantes (choix programmatique) et en créant une faille qui devient un moyen de s’articuler avec le bâtiment mitoyen.

Recul du couronnement La faille comme moyen d’articulation Fig. 62 Alignement et articulation Fig. 61 Matérialisation de la faille avec le couronnement

Un volume en décrochement vient marquer l’angle entre le boulevard Mohamed V et la rue Maurice Ravel, il reprend la forme arrondie des balcons du style rationaliste, il adouci aussi le projet (gabarit) et permet la transition graduelle entre les deux bâtiments.

Fig. 64 Marquage de l’angle par le volume sortant Fig. 63 volume qui rattrape le décrochement

4) l’intégration avec la partie arrière:

La partie arrière de notre projet donne sur des habitations dont l’échelle est locale. La gestion de cette échelle a été faite par l’allégement et la fragmentation du bâtiment qui réduit le volume à une échelle plus humaine. La hauteur de cette partie a été ramenée en alignement avec la partie avant du projet pour un sentiment d’unification sur la perspective de M. Ravel.

Fig. 65 Fragmentation et unification du projet avec l’alignement des gabarits


37

Démarche du projet

De l’autre côté le projet prend en charge la terrasse de l’immeuble Lafayette, qui est un espace de regroupement des habitants qui donne directement sur la partie arrière de nôtre projet. Le décrochement a été pensé de façon à assurer un dégagement visuel tout en traitant la terrasse avec de la végétation pour offrir une vue agréable. Après, un volume sortant sur la rue Lafayette vient en même temps marquer l’entrée du parking à partir du Boulevard Mohamed V et relier à l’arrière les autre entités volumétriques. Ce volume est légèrement incliné pour le démarquer des autres volumes en alignement et accentuer le dialogue avec l’immeuble Lafayette.

Terrasse de l’immeuble Lafayette

Fig. 66 Rabattement du volume au niveau du socle de Lafayette

Terrasse de l’immeuble Lafayette

Accès parking

La rue Lafayette

Fig. 68 Volume qui unit la partie arrière et accentue le dialogue avec Lafayette

Fig. 67 Marquage de l’accès au parking

5) Unification du projet: Ceci a été réalisé par un geste unique qui commence par un mur qui signal le projet et finira en haut avec une toiture qui unifie le projet dont la partie arrière semblait dissociée de la partie avant.

Fig. 69 Toiture unificatrice couvrant le projet


38

Démarche du projet

Le traitement de l’enveloppe: Afin de bien continuer l’intégration de notre projet, nos traitements de façades sont basés sur plusieurs principes que nous allons expliquer. 1) Façade Sud-est donnant sur le Boulevard Mohamed V:

Tout d’abord nous avons choisi un module pour les ouvertures qui est de 1,80 m X 2,80 m de hauteur pour marquer la continuité avec le bâtiment qui est à droite de notre projet. Nous avons en suite divisé ce module en deux pour obtenir deux tailles d’ouverture avec lesquelles nous avons traité l’ensemble du bâtiment. Fig. 70 Façade sur le boulevard Mohamed V

2) Façade Nord-est donnant sur la rue Maurice Ravel : Cette façade est la plus longue de notre projet , de part son orientation, elle donne aussi sur un bâtiment d’habitation. Nous l’avons divisé en trois parties pour créer plusieurs séquences, avec des ouvertures plus petites afin de préserver l’intimité des habitants, sauf sur la partie centrale qui est traitée différemment, où on a crée un vide pour assurer l’éclairage naturel est offrir aux usagers des bureaux une intériorité ou on peut ouvrir sans gêner les habitants.

Fig. 71 Façade sur la rue Maurice Ravel


39

Démarche du projet

3) Façade Nord-Ouest :

Fig. 72 Détail de façade du bâtiment Lafayette

Dans la partie en relation avec l’immeuble Lafayette, la façade reprend le même principe de division du panneau en trois parties et le marquage de l’horizontalité. Fig. 73 Façade Nord-Ouest

4) Façade Sud-ouest donnant sur la rue Lafayette :

Sur la façade qui donne sur la rue Lafayette, on a utilisé le principe de rythme du style rationaliste en groupant les ouvertures par deux sur les deux partie latérales.

Fig. 74 Façade sur la rue Lafayette


40

Démarche du projet

La matérialisation du programme L’objectif est de promouvoir l’échange et la synergie entre les différentes sociétés dans le centre d’affaire en offrant des espaces de bureaux flexibles, supportant plusieurs scénarios d’aménagement en complémentarité avec des espaces de services, des espaces événementiels ainsi que des espaces de détente.

Fig. 75 schéma du principe d’organisation

L’organisation générale des espaces Le projet se compose de deux parties s’organisant autour des cours jardins et articulées par un noyau de circulation qui lui-même a une relation visuelle avec la cour principale. Les espaces d’événement et de détente sont réunis aux étages inférieurs pour une accessibilité plus facile. Les étages supérieurs qui offrent une meilleure intimité ont été réservés aux espaces de bureaux et aux salles de réunion.

Fig. 76 L’organisation des fonctions de base en coupe

Le hall d’accueil Afin d’offrir un espace d’accès convivial, dégagé et crée l’évènement de l’arrivée, un vide sur trois niveaux est conçu. Il regroupe les espaces de conférence, de détente et l’administration et aboutit sur le noyau de circulation. Fig. 77 croquis montrant le hall d’accueil


41

Démarche du projet

La cafétéria La cafétéria est l’espace de convivialité du bâtiment. Elle est traversante et reliée visuellement à la ville à travers une mezzanine et à la cour centrale végétale où elle se déverse, elle devient ainsi un espace vécu par les usagers. Fig. 78 Coupe sur la cafétéria traversante au 1er étage

La salle de conférence C’est l’espace d’évènements polyvalent (conférences, expositions). Située au Rez-dechaussée pour faciliter l’accessibilité et en dessous du vide de la cour pour la séparer des charges de l’immeuble et permettre de grandes portées. Les espaces de bureaux L’étranglement crée par la cour et la disposition centrale des circulations forment à chaque étage deux entités. La première sur le boulevard Mohamed V, de surface limitée, elle peut recevoir de petits sièges d’entreprises et des services. L’autre, de surface plus importante accueillera les sièges d’une ou deux entreprises.

Fig. 79 Coupe montrant la position stratégique de la salle de conférence

Les étages offrent alors plusieurs scénarios d’aménagement : - 1, 2, 3 entreprises. - 1, 2 entreprises + des espaces de service complémentaire. Les vides et les reculs permettent de réduire la profondeur du bâtiment et d’assurer des espaces de travail naturellement éclairés. Fig. 80 Flexibilité des plateaux de bureaux


42

Les crédits

Références bibliographiques Ouvrages : - Algérie, Ministère de l’intérieur et des collectivités locales. Règlement de sécurité contre les risque d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public. Alger. Direction générale de la protection civile. 1985. 364p. - Elisabeth Pélegrin-Genel. Le bureau et son identité. In 25 espaces de bureaux. France: Amc Le Moniteur. 2006. 159p. -France. Arche Sud. Mission interministérielle la qualité des constructions publiques. Avril 2003. Constructions publiques architecture et “HQE”. ISBN 2-11-094243-6. - Marie S Bock Godard, <<Quoi, guayaquil ( équateur) tradition et modernité: vers une internationalisation de l’Architecture >>. Bulltin de l’institut francais d’études andines, Vol.20, no 1,( 1991), p. 163-179. - NEUFERT Ernest. Les éléments des projets de construction « L’homme, mesure de toutes choses ». 8 eme édition. Paris. Dunod. 2002. 643 p. - Plan quinquennal de développement de la commune d’Alger centre 2008-2012. -Plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) d’Alger 2009. - Tzonis. A. L. Lefaivre. D. Bildeau. Le classicisme en architecture: la poétique de l’ordre. Dunod 1 Mars 1993. 240 p.

Mémoires : - Bachir Kh. Benchikh F. Vers une nouvelle ère : La mondialisation. Mémoire de fin d’études. Alger. EPAU. 2005. 110 p. - Bennai M. 2010. « le processus d’intervention sur les quartiers anciens de l’époque coloniale à Alger : Approche – démarche – cadre d’action ». Mémoire de magister. Alger. EPAU. 158p. - Nassima Khérat. « Centre d’affaire El-Hamma ». Mémoire de fin d’étude. Alger. EPAU. 2005. 101 p.

Rapports : - Algérie, Ministère de l’intérieur et des collectivités locales. Règlement de sécurité contre les risque d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public. Alger. Direction générale de la protection civile. 1985. 364p. - Plan quinquennal de développement de la commune d’Alger centre 2008-2012. - Plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) d’Alger 2009.


43

Les crédits

Références bibliographiques Liens internet : - &Partners : le nouveau centre d’affaire. 2009, 16 octobre. In Centre-D-Affaire.fr . En ligne http://www.centre-daffaire.fr/partners-nouveau-centre-affaire-f16080-2.html. Consulté le 21-05-2011. Consulté le 25 Mai 2011. - Agence ASAArchitecture. www.as-architecture.com. En ligne. Consulté le 18 Juin 2011. - Aménagement des bureaux. En ligne ww.Mobilier.fr. Consulté le 6 Mai 2011. - Aménager ses locaux. In demenagement-pme.com. En ligne. http://www.amenagement espaces.php.htm. Consulté le 25 Mai 2011. - Banzo M. & Prost D. 2009. Aménagements paysagers et renouvellement urbain dans la périphérie bordelaise. En ligne http://mappemonde.mgm.fr/num21/articles/art09101.html. Consulté le 01 novembre 2010. - Centre d'affaire Paris Victoire-CAPV. 2010, le 2 février. In Architopik.com. En ligne. http://architopik.lemoniteur.fr/index.php/realisation-architecture/centre_daffaire_paris_victoire_capv/749. consulté le 18 Juin 2011. - Centre d’affaire Paris Vicoire. http://www.parisvictoire.com. En ligne. Consulté le 18 Juin 2011. - Clara Guillaud. 2009. Interstices urbains et pratiques culturelles. En ligne http://www.implicationsphilosophiques.org/Habitat/Guillaud2.html. Consulté le 05 novembre 2010. - CRIPH. 2010, 20 juillet. Normes techniques d'accessibilité. En ligne http://alize.finances.gouv.fr/criph/lacces/normestechniquesaccesib6.htm. Consulté le 18 Mai 2011. -Étude du fonctionnement de trois centres d’affaires roumains. décembre 2002. In« L’actualité des services aux entreprises » n° 3. En ligne. http://www.gret.org/publications/cdrom/bds/document_pdf/numero_3/etude%20du%20fonctionnement%20de%203% 20centres%20daffaires%20roumains.pdf. Consulté le 02 Mai 2011. - Institut Nationale de recherche et de sécurité. France. En ligne www.inrs.fr. Consulté le 24 Avril 2011. - L'urbanisme à Alger de 1950 à 1958. 2010. In Urbanisme, architecture à Alger, en Algérie. En ligne http://www.algerroi_fr.htm. Consulté le 14 Avril 2011. - Le guide des centres d’affaire. En ligne http://www.affaire-centre.com. Consulté le 12 Avril 2011. - Rachid Sidi Boumedine « Alger telle qu'en elle-même », La pensée de midi 1/2001 (N° 4), p. 45-55. En ligne. www.cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2001-1-page-45.htm. - Séminaire Robert Auzelle. 2010. Thème de réflexion 2010-2011 du Séminaire Robert Auzelle. En ligne http://www.arturbain.fr/arturbain/concours/2011/reglements/reglement concours 2011.pdf. Consulté le 22 janvier 2011.


44

Les crédits

Tableau des figures Figure

Page

Description

Référence

Figure 01

04

Proposition de la Médina d’Alger

Google image

Figure 02

04

Proposition du concours de La Grande Mosquée d’Alger

Google image

Figure 03

04

Vue sur Alger centre

http://www.cairn.info/revue-lapensee-de-midi-2001-1-page45.htm

Figure 04

05

Les interstices

Image faite par Ch. Abdelatif & B. Kheireddine

Figure 05

07

Alger et ses communes

Google image traitées par Ch. Abdelatif

Figure 06

07

Carte d’accessibilité

Google Maps traitée par B. Kheireddine

Figure 07

08

Nœud & Flux mécanique

Google Maps traitée par B. Kheireddine

Figure 08

08

Pôles & Flux piéton

Google Maps traitée par B. Kheireddine

Figure 09

08

Coupe schématique montrant les axes centralisant et la localité des quartiers

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 10

08

Plan schématique montrant les axes centralisant et les liaisons difficiles

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 11

09

l’habitat environnant

Carte Urbanis traitée par Ch. Abdelatif

Figure 12

09

Le tertiaire environnant

Carte Urbanis traitée par Ch. Abdelatif

Figure 13

09

Affiches de bureaux sur un bâtiments d’habitation

Photo prise par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 14

09

Vue sur le terrain à partir du boulevard Mohamed V

Photo prise par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 15

09

Vue sur le terrain à partir de la rue M. Ravel

Photo prise par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 16

10

Position du site dans son environnement

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 17

10

Photo en face du site à partir du bd. Mohamed V

Photo prise par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 18

10

Forme et dimensions de la parcelle

Image 3d par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 19

11

coupe sur le boulevard Mohamed V

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 20

11

coupe sur la rue Lafayette

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 21

11

coupe sur la rue Maurice Ravel

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 22

12

Photo à partir du site montrant les vues possibles vers la mers

Photo prise par B. Kheireddine traitée par Ch. Abdelatif

Figure 23

12

Photo à partir de la rue Ali Khinache montrant une vue sur le site

Photo prise par Djamal Hammouda traitée par Ch. Abdelatif


45

Les crédits

Tableau des figures Figure

Page

Description

Référence

Figure 24

12

Schéma montrant la vue sur la mer et la vue sur le site

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 25

13

Plan de masse montrant les bâtiments analysés

Carte URBANIS traitée B. Kheireddine

Figure 26

13

Tripartite verticale du bâtiment 01

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 27

13

Tripartite horizontale du bâtiment 01

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 28

13

Tripartite verticale du bâtiment 02

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 29

14

Rythme des balcons et des ouvertures dans le bâtiment 01

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 30

14

Rythme des balcons et des ouvertures dans le bâtiment 02

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 31

14

symétrie dans le bâtiment 01

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 32

14

symétrie dans le bâtiment 02

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 33

14

Traitement des finitions

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 34

15

Plan montrant la position du bâtiment 03

Carte URBANIS traitée B. Kheireddine

Figure 35

15

Traitement de l’immeuble Lafayette

Image 3d par B. Kheireddine

Figure 36

17

principe de fonctionnement d’un centre d’affaire

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 37

18

schéma des populations cibles et sous cibles

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 38

20

Schéma du circuit des travailleurs

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 39

21

Schéma du circuit des visiteurs

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 40

21

Schéma du circuit de gestion

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 41

22

Organisation du centre et relations spatiales

Schéma fait par Ch. Abdelatif

Figure 42

24

Dimensionnement de la hauteur des bureaux et des ouvertures

www.inrs.fr

Figure 43

24

Coupe schématisant le faux plafond et le faux plancher des bureaux

www.inrs.fr

Figure 44

25

Largeur de passage aux rangements

www.inrs.fr

Figure 45

25

Largeur de passage derrière un bureau

www.inrs.fr

Figure 46

26

Exemple de bureaux cloisonnés

www.as-architecture.com traitée par Ch. Abdelatif

Figure 47

27

Exemple de bureaux paysagers

www.paysage.gally.com

Figure 48

27

Exemple de bureaux semi-ouverts

www.wagnersas.fr

Figure 49

27

Hauteur de cloisons dans les bureaux semi-ouverts

www.inrs.fr

Figure 50

28

Organisation du centre CAPV

www.as-architecture.com traitée par Ch. Abdelatif

Figure 51

28

Services dans le centre CAPV

www.as-architecture.com traitée par Ch. Abdelatif

Figure 52

28

Flexibilité (scénarios) du CAPV

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46

Les crédits

Tableau des figures Figure

Page

Description

Référence

Figure 53

29

Fonctions du ministère

Elisabeth Pélegrin-Genel. Le bureau et son identité. In 25 espaces de bureaux. France: Amc Le Moniteur. 2006. 159p. Traitée par Ch. Abdelatif

Figure 54

29

Eclairage naturel du ministère

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 55

29

Plan d’étage courant du ministère

Elisabeth Pélegrin-Genel. Le bureau et son identité. In 25 espaces de bureaux. France: Amc Le Moniteur. 2006. 159p. Traitée par Ch. Abdelatif

Figure 56

32

Image 3d montrant la course du soleil

Image faite par Ch. Abdelatif

Figure 57

32

Terrassement artificiel et sa conséquence sur notre terrain

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 58

35

Respect des gabarits

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 59

35

Emprise du projet et alignement sur les rues

Image faite par B. Kheireddine

Figure 60

35

Evidement pour l’éclairage de la rue et des bureaux

Image faite par B. Kheireddine

Figure 61

36

Matérialisation de la faille avec le couronnement

Image faite par B. Kheireddine

Figure 62

36

Alignement et articulation du projet

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 63

36

volume qui rattrape le décrochement

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 64

36

Marquage de l’angle par le volume sortant

Image faite par B. Kheireddine

Figure 65

36

Fragmentation et unification du projet avec l’alignement des gabarits

Image faite par B. Kheireddine

Figure 66

37

Rabattement du volume au niveau du socle de Lafayette

Image faite par B. Kheireddine

Figure 67

37

Marquage de l’accès du parking

Image faite par B. Kheireddine

Figure 68

37

Volume qui unifie la partie arrière et accentue le dialogue avec Lafayette

Image faite par B. Kheireddine

Figure 69

37

Toiture unificatrice couvrant le projet

Image faite par B. Kheireddine

Figure 70

38

Façade sur le boulevard Mohamed V

Image faite par B. Kheireddine

Figure 71

38

Façade sur la rue Maurice Ravel

Image faite par B. Kheireddine

Figure 72

39

Détail de façade du bâtiment Lafayette

Image faite par B. Kheireddine

Figure 73

39

Façade Nord Ouest du projet

Image faite par B. Kheireddine

Figure 74

39

Façade sur la rue Lafayette

Image faite par B. Kheireddine

Figure 75

40

Schéma du principe d’organisation du projet

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 76

40

L’organisation des fonctions de base en coupe

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 77

40

Coupe schématique montrant le hall d’accueil

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 78

41

Coupe sur la cafétéria traversante au 1er étage

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 79

41

Coupe montrant la position stratégique de la salle de conférence

Croquis fait par Ch. Abdelatif

Figure 80

41

Flexibilité des plateaux de bureaux

Croquis fait par Ch. Abdelatif


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