Ta Jeunessse N° 245 by Serge Cassard

WWW.TAJEUNESSE.FR.ST/BIMESTRIEL/MAi_JUIN_2009

DOSSIER

DANS LE

SOUTERRAIN

de TES PENSÉES

MP3/MYLÈNEFARMER BIBLE/L’ÉVANGILEDELUC INTERVIEW/MISSIONROUMANIE

Ta jeunesse#211 Ta jeunesse#245

#245

édito fête de la musique Première nuit d’été. Le ciel se charge de nuages. La chaleur devient lourde et humide. Une grenouille se lance et entonne la première note. Une autre répond. D’autres encore rejoignent le chœur. Timidement d’abord puis s’enhardissant. Accord des instruments. Échauffement. Chacune trouve son rythme. Chacune selon sa tonalité. Une seule séquence, répétée, sans autre variation qu’un changement de timbre qui va crescendo.

Le thème est lancé. Un grillon rejoint l’orchestre. Stridulation régulière. Il donne le tempo. Comme il est seul, il met tout son cœur à l’ouvrage. Une chouette hulotte se chauffe la voix. Puis deux. Chacune perchée dans un arbre, de chaque côté de la scène. Chant à deux voix. Dialogue chanté. Discrète, une chauve-souris passe. Seul le bruissement de ses ailes, furtif, apporte sa contribution à l’ensemble. Comme le triangle dans l’orchestre, on ne l’entend que lorsqu’on l’a vue.

Un moustique zonzonne à l’oreille, enrichissant l’orchestre de son vibrato. Pour souligner l’intensité dramatique de la symphonie improvisée, l’orage, encore lointain, ponctue la partition, de son roulement profond de grosse caisse. L’harmonie est totale, parfaite. Vous qui aimez vous entasser à date fixe dans des villes gagnées par la chaleur de l’été pour passer d’un orchestre à l’autre, d’une mélodie à l’autre, au gré de la foule, vous laissant griser par la fête de la musique, avez-vous pensé à vous allonger un soir au bord de l’eau, à fermer les yeux pour vous laisser porter, bercer par des harmonies dignes des meilleurs maestros. C’est à sa musique qu’on reconnaît le Compositeur… _dom

Le(très)SOMMAIRE Édito : 2

MP3 : 19

DOSSIER DU MOIS : 3

66 CHAÎNES : 21

CASSE-TÊTE : 10

Interview : 24

PANORAMA : 15

(RÉ)ABONNEMENT : 30

DOSSIER

DU MOIS

dans le

souterrain

de tes pensées Une idée à creuser Eh ! J’ai une bonne nouvelle pour toi ! Tu sais que Dieu veut révolutionner ta vie ? Révolutionner ton cœur ? Si tu crois que la Bonne Nouvelle, c’est juste un passeport pour le Ciel, tu fais fausse route. Dieu a beaucoup plus d’ambition que ça pour toi. Lis dans l’Évangile de Marc, au chapitre 1 le verset 16 1 et dans l’épître aux Éphésiens, au chapitre 4, le verset 13 2. Le temps est trop court pour le perdre dans des futilités. Fonce !

Ta jeunesse#245

Une équipe

Départ…

Si tu veux que Dieu change ta vie en profondeur, les ingrédients sont là pour une vie réussie : un Roi qui détient tout pouvoir (Évangile de Matthieu, chapitre 28, versets 18 à 20) et un jeune, disciple du Christ.

Bon ! Alors ! Par quoi ça commence, cette révolution ? Tu ressembles à un iceberg. Un iceberg, c’est un bloc d’eau douce qui dérive sur la mer. 90 % de son volume est situé sous la surface de l’eau. Donc… bravo, on voit seu-

[DOSSIER : Dans le souterrain de tes pensées] lement 10 % au-dessus de la surface. Ce qu’on voit de ta vie, ton humeur, tes actions, tes paroles, ce n’est pas toute ta vie. Tes raisonnements, tes prières, tes souffrances, tes émotions, tes plaisirs secrets… bref, tes pensées, sont en grande partie invisibles.

N’est-ce pas un argument suffisant pour que Dieu travaille en nous ? Il veut remodeler notre façon de penser. Dis-Lui où tu en es. Reconnais-le. Demande-Lui de te changer. Livre-Lui toutes tes pensées, Il les renouvellera.

La deuxième

Le secret de la réussite : « de bonnes pensées » Justement, Dieu veut commencer sa révolution par là ! Tu sais pourquoi ? Pour deux raisons.

La première Imaginons quelques instants : tout le monde voit ce qui se passe dans ta tête. Tes pensées défilent sur un écran géant en infos continues. Même, on peut visionner tes pensées passées, tes pensées lors d’une séance de cinéma, en cours, tes pensées d’hier soir, celles que tu cultivais quand tu te croyais seul, enfermé dans ta chambre ! Tu n’en serais pas fier ? Moi non plus. Pas de toutes en tout cas ! Heureusement, le but de Dieu n’est pas d’étaler notre misère intérieure, Il veut nous métamorphoser.

Ta jeunesse#245

« Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est cela qui rend l’homme impur. Car, c’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l’adultère, à l’immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux blasphèmes. » Évangile de Matthieu, chapitre 15, verset 18 à 19. Ben voilà, c’est tout simple ! Mon comportement est entièrement conditionné par mes pensées. Ce qui se passe dans ma tête rejaillit dans ma manière de vivre. Les pensées mauvaises engendrent des paroles et des actes mauvais. Plus subtiles encore, les fausses croyances nous piègent. Une fausse croyance, c’est quelque chose qui paraît vrai mais qui n’est pas dans la pensée biblique. À l’inverse, les bonnes pensées, purifiées par Dieu, engendrent des vies qui l’honorent et qui donnent envie. Jésus était animé de bonnes pen-

sées. Regarde ce qu’il a fait, grâce à ça, dans l’épître aux Philippiens chapitre 2, des versets 5 à 11. Pour ces deux raisons, Dieu veut opérer, chez toi, un profond bouleversement.

Le piège : cultiver de mauvaises pensées Je te donne 2 exemples qui montrent à quel point on peut s’éloigner de Dieu en cultivant une mauvaise pensée.

Le premier Tu connais David, le roi d’Israël qui marchait selon le cœur de Dieu ? Oui. Un jour, il voit une belle femme. Jusque-là, tout va bien. Et ça aurait pu s’arrêter là. Il aimerait coucher avec elle. Elle est mariée. Ah ! Problème ! Au lieu de chasser cette pensée, il la saisit et la mijote, il va trop loin dans sa tête. Malheureusement pour lui, à ce moment-là, il est roi, il peut « tout » faire. Il la fait venir. Il couche avec elle. Le péché dans sa tête a engendré le péché visible. Zut, elle est enceinte. Comment faire pour sauver la face ? Il faudrait que son mari, qui est à la guerre, cou-

che avec elle. Plusieurs tentatives, plusieurs ratages. Mensonges. Ah ! Si ce mari était mort, David pourrait légitimement la prendre pour femme, elle pourrait légitimement être enceinte. Problème ! La pensée ne fait pas qu’effleurer David, il la cultive et commandite le meurtre de son officier. Il meurt, sa femme devient l’épouse de David. Comment David, qui aimait Dieu de tout son cœur, a-t-il pu en arriver là ? À un moment donné, il a nourri et cultivé de mauvaises pensées. Elles sont devenues des péchés extérieurs qui ont sali David et éclaboussé son entourage. Suite de l’histoire dans le deuxième livre de Samuel aux chapitres 11 et 12.

Le deuxième Il illustre ce que peuvent provoquer de fausses croyances. Imaginons : Tu as triché à un examen. Pourquoi ? Il y a au moins une fausse croyance qui t’a poussé à le faire : « Ma valeur est dans ma réussite, si je rate cet examen, je suis nul », « Si je n’ai pas cet examen, je perds une année de ma vie », « Mes parents vont moins m’aimer », « Je n’ai pas eu le temps de travailler ou je n’ai pas compris le cours, donc c’est lé-

[DOSSIER : Dans le souterrain de tes pensées] gitime », « Tout le monde le fait », « Je n’ai pas le droit de décevoir », « Mes copains vont moins m’estimer », etc. Chacune de ces pensées a pu un jour t’amener à tricher, pourtant, ce sont toutes de fausses croyances. La pensée biblique est tout autre. La valeur d’un enfant de Dieu n’est pas liée à ses performances ou à l’estime que son entourage lui porte mais au fait que Dieu est son créateur. On ne perd jamais son temps quand on marche à l’école de Jésus.

Ta jeunesse#245

Comment avancer ? Tu as fait le point ? Tu as reconnu devant Dieu que certaines de tes pensées étaient mauvaises ? Tu as demandé à Dieu de remodeler ta façon de penser ? OK ! Et ensuite ?

Le bon régime Maintenant, prends le temps d’examiner avec quoi tu nourris tes pensées. Eh oui ! Logique ! Si nos actes viennent de nos pensées, pour corriger les actes, il faut corriger

les pensées. Nos pensées sont nourries par elles-mêmes et par nos sens : ce qu’on voit, ce qu’on entend, ce qu’on touche ou qui nous touche, ce qu’on sent et ce qu’on goûte. Alors, de quoi tu nourris tes pensées ? Un peu de diététique. Tu peux trouver deux types de nourriture pour tes pensées.

La malbouffe du cœur ? Une nourriture qui favorise l’entretien des pensées mauvaises et les fausses croyances. Elle est à portée de la main, nous envahit. La malbouffe du cœur. Quelles sont les valeurs véhiculées par les médias ? La mode ? Internet ? Les émissions télé ? Les vidéos et jeux vidéo ? Les portables ? Les lectures ? Les pubs et autres produits culturels ? Quelles sont les valeurs véhiculées par notre éducation humaniste ? Quelles sont les valeurs véhiculées par les films comme « LOL » ? Par les séries comme « Plus belle la vie »,

« Docteur House », « Les experts » ? Quelles sont les valeurs véhiculées par les groupes musicaux que tu écoutes ? Ne va pas plus loin sans prendre le temps de vraiment réfléchir à ces questions. Que disent les médias sur le mariage, la fidélité, le sens de la vie, l’au-delà, la souffrance, la valeur de l’homme, l’apparence, l’occulte, l’homosexualité ? … L’amour n’est qu’une question de sentiments, coucher avec quelqu’un est sans conséquence, ma valeur est dans ma relation amou-

[DOSSIER : Dans le souterrain de tes pensées] reuse, mieux vaut être rebelle que soumis, je peux mentir ou voler si je ne suis pas pris, j’ai droit à… et j’y ai droit tout de suite…

Ce qui me frappe, c’est que les grandes absentes sont les valeurs que Jésus a lui-même enseignées : bienveillance, pardon, fidélité, persévérance, patience, amour désintéressé, humilité…

éternelles. La Bible peut transformer puissamment tes pensées et ta vie. Laisse-la faire son travail. Comme toute nourriture, pour être efficace, elle a besoin d’être consommée, mastiquée, digérée, assimilée et utilisée. Autrement dit, La Bible a besoin d’être lue, réfléchie, malaxée, comprise, intégrée dans le cœur et appliquée à la vie. Elle va mettre en lumière tes fausses croyances et te nourrir des pensées de Dieu.

Normal, notre monde n’est pas soumis à Jésus, mais à son ennemi, le diable. Comment une telle société pourrait-elle m’aider à nourrir mes pensées selon le cœur de Dieu ?

Tu veux que ta vie change ? Lis, prie, agis en soumettant ta vie à l’enseignement de la Bible. Ne fais pas semblant et Dieu va révolutionner tes pensées et ta vie tout entière.

Le festin !

Choisis le bon menu Ne laisse pas entrer n’importe quoi dans ton cœur. Choisis ce que tu vas laisser voir à tes yeux, entendre à tes oreilles. Maîtrise tes sens. C’est par là que tu te nourris. Lis dans le Proverbes n° 4, le verset 23 3.

« Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, de tout ce qui mérite respect et louange ». Épître aux Philippiens, chapitre 4, verset 8. _Rolande Le temps est accompli, le royaume de Dieu est là. Changez vos cœurs et croyez à la Bonne Nouvelle. Ainsi nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ. 3 Par-dessus tout : veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie. 1

Il existe une nourriture de qualité pour tes pensées. Elle n’est pas au rabais, elle demande du temps, de la réflexion, un investissement. Les retombées sont directes et

Ta jeunesse#245

Tu peux retrouver l’intégrale de ce dossier sur ton site préféré

www.Ta jeunesse.fr.st

casse-tête « Pas facile à comprendre », ce que tu lis dans ta Bible ! À moins que ce ne soit « pas facile à admettre » ? La difficulté ne vient pas forcément des versets, mais plutôt de notre façon de voir, qui résiste à la volonté de Dieu… souvent à contre-courant de la mode ! Par exemple…

: Vers la fin de la vie du roi Saül, on apprend (en lisant le chapitre 28 du premier livre de Samuel) que ce roi d’Israël est allé consulter une sorte de magicienne ou de médium pour pouvoir discuter avec quelqu’un qui était déjà mort : le prophète Samuel. Étrange événement ! Que fautil en penser ?

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[Casse-tête] UN ROI DANS l’IMPASSE Quand le roi Saül agit de cette manière, il se trouve dans une époque de sa vie qui est très difficile. Il est sur le point de combattre contre la puissante armée de ses ennemis jurés : les Philistins ! La Bible dit que : « À la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent tremblement s’empara de son cœur » 1. Dans une grande détresse, Saül essaie de consulter Dieu, mais Dieu ne lui répond pas… Car le roi Saül, qui avait été choisi par Dieu comme roi pour Israël, s’est peu à peu détourné de Dieu pour n’en faire qu’à sa tête. Après qu’il a désobéi à Dieu au retour d’une expédition, le prophète Samuel lui annonce : « Puisque tu as rejeté la parole de Dieu, il te rejette aussi comme roi » 2.

UN ROI LOIN DE DIEU De plus, Saül, même dans le désespoir, ne se repend pas vraiment de ses péchés. Il cherche à invoquer Dieu juste quand ça l’arrange, au milieu de ses petits plans de bataille personnels, mais pas avec une sincère repentance.

POURTANT… S’il l’avait fait, il aurait accepté la volonté de Dieu pour Israël : c’està-dire que David devienne roi à sa place et il se serait humilié devant Dieu. La Bible promet que Dieu « fait grâce » à ceux qui s’humilient sincèrement devant Lui 3. Il y a, dès l’Ancien Testament, des exemples de personnages dans ce cas. Par exemple, le roi Manassé s’est humilié profondément pour demander pardon à Dieu de tous les péchés qu’il avait commis et Dieu lui a pardonné ! « Lorsqu’il fut dans la détresse, il implora l’Éternel son Dieu et s’humilia profondément devant le Dieu de ses ancêtres. Il le pria et l’Éternel 11 /

Ta jeunesse#245

[Casse-tĂŞte]

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[Casse-tête] l’exauça, il écouta sa supplication et le fit revenir à Jérusalem dans son royaume. Ainsi Manassé comprit que l’Éternel seul est Dieu » 4.

UN ROI QUI TOUCHE LE FOND, QUI TOUCHE AUX CHOSES OCCULTES Mais ce n’est pas l’attitude de Saül. Au contraire, voyant que Dieu ne lui répond pas, Saül commet un péché de plus : il va invoquer les esprits ! Or, Dieu a formellement interdit de telles pratiques 5. La Bible nous dit même que celui qui fait ces choses est « en abomination à l’Éternel » !

LES CHOSES OCCULTES ÉLOIGNENT DE DIEU Saül pensait obtenir de l’aide en évoquant un prophète mort qu’il avait bien connu, mais le résultat est seulement la confirmation de sa condamnation et l’annonce de sa mort prochaine ! C’est la parfaite illustration du fait que l’occultisme ou le spiritisme (ou consulter un voyant, un médium ou lire son horoscope) ne servent à rien d’autre que de s’éloigner de Dieu ! Le résultat finit toujours par être le malheur ! Les gens qui font cela croient trouver une solution pratique… en fait, le diable se sert de ce moyen pour jeter le trouble dans leur vie, dans leur cœur et pour leur faire du mal (parfois beaucoup de mal !).

LE CHRÉTIEN À L’ABRI DE L’OCCULTISME Heureusement, si tu es chrétien, le sang de Jésus-Christ te protège contre toute attaque du diable ou des puissances occultes. En effet, la Bible dit que Christ a battu toutes ces puissances à la croix 6 et qu’à son seul nom chaque créature de l’univers doit se soumettre 7.

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[Casse-tête] LE CHRÉTIEN À L’ÉCART DE L’OCCULTISME Mais ce n’est pas une raison pour aller te frotter à une expérience occulte volontairement, en pensant que tu peux y résister facilement parce que tu es chrétien ! Le commandement de Dieu (cité plus haut) qui demande de ne pas toucher à ces choses est encore valable pour les chrétiens d’aujourd’hui : évite tout contact avec les pratiques occultes, même si cela te semble sans danger ou que c’est à la mode parmi tes camarades de classe (ou que tel film d’horreur semble vraiment trop cool !).

POUR ÉVITER L’IMPASSE Et si par le passé, tu as « touché » à ces choses : demande pardon à Dieu sincèrement, par le sang de Jésus-Christ son Fils qui te purifie de tout péché, et éloigne-toi de ces choses définitivement ! « Mais si nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns avec les autres et, parce que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous sommes purifiés de tout péché » 8. _Fred Références des passages bibliques cités dans l’article : 1 La Bible : 1er livre de Samuel, chapitre 28 verset 5. 2 La Bible : 1er livre de Samuel chapitre 15 verset 23b. 3 La Bible : 1re épître de Pierre, chapitre 5 verset 5b. 4 La Bible : 2e livre de Chroniques, chapitre 33 versets 11-13. 5 La Bible : livre de Deutéronome, les versets 10 à 12 du chapitre 18. 6 La Bible : épître aux Colossiens, chapitre 2 verset 15. 7 La Bible : épître aux Philippiens, chapitre 2 verset 10. 8 La Bible : 1er épître de Jean, chapitre 1 verset 7.

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Ta jeunesse#245

Le pardon devrait être l’élément caractéristique du chrétien ; quelle application dans ta vie ?

Luc 17 : 1-10.

: Lundi 18 mai 2009

La bonté et la grâce de Dieu sont les mêmes, que ce soit pour toi ou pour pire que toi !

Matthieu 20 : 24-30.

Deux enseignements sur la prière : prier avec constance, résolution et foi quoiqu’il arrive ! La prière sert à s’humilier devant

Luc 18 : 1-14.

: Mercredi 20 mai 2009

Le Royaume de Dieu n’est pas politique. Dieu veut avant tout s’établir dans ta vie.

Luc 17 : 20-37.

: Mardi 19 mai 2009

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: Dimanche 17 mai 2009

Jésus prépare ses disciples à sa mort prochaine ; que penser d’un maître qui subira le rejet des siens jusqu’à donner sa propre

Marc 10 : 32-34

: Dimanche 24 mai 2009

Vie engagée pour Jésus = Renoncement aux choses de la Terre comme une fin en soi.

Marc 10 : 17-31.

: Samedi 23 mai 2009

Qualifie l’attitude nécessaire pour accepter Dieu dans ta vie.

Marc 10 : 13-16.

: Vendredi 22 mai 2009

Le mariage voulu par Dieu, dans un cadre très précis, le contraire de ce qu’en font les hommes !

Marc 10 : 2-12.

: Jeudi 21 mai 2009

Dieu ! Marc 10 : 35-45

Marc 10 : 46-52

Luc 19 : 2-10

: Vendredi 29 mai 2009

Cette parabole nous parle de l’attitude du vrai disciple en l’attente du Maître : la fidélité.

Luc 19 : 11-27

: Jeudi 28 mai 2009

Relis et médite sur la conclusion de ce passage au verset 10.

: Mercredi 27 mai 2009

Que fit l’aveugle après sa guérison ? Applique cela à ta vie.

: Mardi 26 mai 2009

À propos de grandeur : la perspective biblique est à l’inverse de celle que nous avons a priori.

: Lundi 25 mai 2009

vie ?

Les passages que tu liras parlent beaucoup de mort. Jésus avertit solennellement les disciples de sa mort prochaine, de son départ de la terre et cherche ainsi à les encourager à persévérer fidèlement. Même en son absence et dans l’attente de son retour un jour pour juger le monde. Quand tu liras les passages qui traitent à proprement parler de la mort de Jésus, garde à l’esprit que sa mort n’est ni le fruit des circonstances, ni de la faiblesse, mais qu’elle est délibérée et nécessaire à mon salut, à ton salut.

Sur les traces de Jésus…

panorama du Nouveau Testament cahier détachable à glisser dans ta Bible !

Tu as la responsabilité de te positionner par rapport à Jésus.

Matthieu 21 : 28-32

: Mercredi 3 juin 2009

Jésus ne justifie pas son autorité et se dérobe même à qui veut la disputer : il est Dieu et cela suffit !

Matthieu 21 : 23-27

: Mardi 2 juin 2009

Jésus purifie le temple : il le fait pour le rétablir dans sa fonction première et pour en prendre possession. Il en est ainsi de nos vies.

Matthieu 21 : 12-14

: Lundi 1 juin 2009

Jésus ne vante pas les prières répétitives en vue d’obtenir, mais bien plutôt la persévérance dans la foi.

Matthieu 21 : 18-22

: Dimanche 31 mai 2009

Un roi à dos d’âne ! Et pourtant, c’est bien un roi attendu de très longue date ! (v.4-5).

Matthieu 21 : 1-11

: Samedi 30 mai 2009

Jean 12 : 2-8 Suivre Jésus impose de choisir soigneusement ses priorités.

Voilà résumé dans ces 2 commandements tout un plan de vie !

Matthieu 22 : 34-40

: Lundi 8 juin 2009

Attention aux faux débats ! Peu importe à quoi ressemblera la résurrection, il n’en demeure pas moins que Dieu a le pouvoir de donner la vie, et avant tout la vie spirituelle.

Matthieu 22 : 23-33

: Dimanche 7 juin 2009

Jésus nous rend attentif à 2 choses : Dieu est seul digne d’être loué ; on ne peut se soustraire aux autorités de ce monde !

Matthieu 22 : 15-22

: Samedi 6 juin 2009

Quand Dieu te convoquera à la grande invitation, ne la manque pas et surtout revêts les habits adéquats !

Matthieu 22 : 1-14

: Vendredi 5 juin 2009

Médite sur le parallèle entre cette parabole et la venue de Jésus, le rejet par son propre peuple, sa mise à mort.

Matthieu 21 : 33-41

: Jeudi 4 juin 2009 Matthieu 22 : 41-46

Marc 12 : 38-44

Dans les temps difficiles à venir,

Marc 13 : 14-37

: Dimanche 14 juin 2009

Jésus annonce des temps très difficiles pour ceux qui croient en Lui. La perspective céleste n’estelle pas plus importante que la terrestre ?

Marc 13 : 1-13

: Samedi 13 juin 2009

Choisis : incrédulité = jugement, ou confiance en Dieu = salut.

Jean 12 : 37-50

: Vendredi 12 juin 2009

Jésus est LA lumière capable de te donner la vie éternelle. Ta responsabilité : y croire.

Jean 12 : 20-36

: Jeudi 11 juin 2009

Que considèrent les hommes ? Et que considère Dieu, par contraste ? Où en es-tu ?

: Mercredi 10 juin 2009

L’incrédulité cherche à expliquer l’identité de Jésus ; et pourtant, il est réellement le Fils de Dieu ; faut-il plus de preuves ?

: Mardi 9 juin 2009

Ta Jeunesse#245/mai_JUIN_2009

Ta jeunesse#245

Matthieu 25 : 1-13

Il est certain que Jésus reviendra. Joie ou malheur ce jour-là pour toi ? Prêt ou pas prêt ? Réfléchisy dès aujourd’hui.

Jésus trahi par son propre disciple ! Ne pas croire en Jésus est aussi une sorte de trahison.

Luc 22 : 1-6

: Jeudi 18 juin 2009

Jésus reviendra pour régner et commencera par juger : dans quelle catégorie de personnes figureras-tu ? Qu’auras-tu fait de son salut ? Avertissement solennel !

Matthieu 25 : 31-46

: Mercredi 17 juin 2009

Gare à ceux qui auront méprisé ce que Dieu leur a donné ! Conséquence : verset 30.

Matthieu 25 : 14-30

: Mardi 16 juin 2009

17 /

: Lundi 15 juin 2009

beaucoup chercheront à faire croire qu’ils sont le Christ de retour ! Méfiance, vigilance, état d’éveil pour attendre le vrai Christ !

Mets ce texte en relation avec

Marc 14 : 22-25

: Mercredi 24 juin 2009

Jésus, Dieu, aurait pu arrêter Judas dans son acte de trahison. Pourquoi l’a-t-il laissé faire ?

Jean 13 : 21-30

: Mardi 23 juin 2009

Jésus renverse l’échelle des valeurs humaines ; le royaume de Dieu, un royaume de serviteurs.

Jean 13 : 1-17

: Lundi 22 juin 2009

Jésus, le Fils du Dieu Tout-puissant, venu comme serviteur… Quel modèle !

Luc 22 : 24-30

: Dimanche 21 juin 2009

Le dernier repas du Christ, la Cène, se fait en souvenir de sa mort et dans l’espérance de son retour prochain.

Luc 22 : 14-23

: Samedi 20 juin 2009

La Pâque n’est pas un accident, mais elle est bel et bien prévue par Jésus lui-même, de très longue date !

Luc 22 : 7-13

: Vendredi 19 juin 2009

Voilà ce qu’on appelle la prière sacerdotale : Jésus, avant de quitter la terre, a prié pour ceux qui croyaient et ceux qui croiraient un jour. Dieu veut nous garder fidèles à Lui et à Sa Parole (versets 11 et 15).

Jean 17 : 1-26

: Dimanche 28 juin 2009

L’Esprit de vérité : quelle est sa mission ? (versets 8-11) Cela s’applique-t-il à ta vie personnelle ?

Jean 16 : 7-15

: Samedi 27 juin 2009

Que désire Dieu pour ta vie ? (verset 8) Comment s’y prendil ? (versets 4-6).

Jean 15 : 1-11

: Vendredi 26 juin 2009

Quelle paix ? Paix politique ou paix avec Dieu ? (versets 1 à 3 ; 6 ; 27).

Jean 14 : 1-31

: Jeudi 25 juin 2009

I Corinthiens chapitre 11, versets 23 à 25. Quelle importance dans ta vie ?

panorama de la Bible

Mets en contraste la réaction de Jésus et les accusations contre

Luc 23 : 1-5

: Vendredi 3 juillet 2009

Jésus ne s’est ni dérobé ni justifié devant ses accusateurs : faiblesse ? Jésus ne force personne à croire en Lui.

Luc 22 : 66-71

: Jeudi 2 juillet 2009

Pas facile de s’afficher ouvertement comme chrétien face à la force de persuasion des autres !

Luc 22 : 54-62

: Mercredi 1er juillet 2009

Imagine la scène : Jésus guérit miraculeusement alors que l’on vient pour l’arrêter ! Il aurait pu tout aussi bien disparaître miraculeusement ! Réponse au verset 53.

Luc 22 : 47-53

: Mardi 30 juin 2009

Même dans son angoisse face à la mort, Jésus accomplit la volonté de son Père. Regarde alors l’encouragement qui s’ensuit au verset 43.

Luc 22, versets, 39-46

: Lundi 29 juin 2009

Comme Simon a porté la croix, serais-tu prêt à supporter les implications d’un engagement pour Dieu ?

Matthieu 27 : 31-34

: Mercredi 8 juillet 2009

Imagine l’humiliation de Jésus, l’atteinte à la dignité… et l’inconscience des accusateurs.

Matthieu 27 : 26-30

: Mardi 7 juillet 2009

Le monde préfère délibérément rejeter Jésus et accueillir le mal. Où te situes-tu ?

Matthieu 27 : 19-24

: Lundi 6 juillet 2009

Réfléchis à l’injustice subie sans rien dire par Jésus. Dans quel but ?

Luc 23 : 13-24

: Dimanche 5 juillet 2009

En prenant Jésus pour un simple faiseur de miracles, on se méprend gravement sur Sa personne.

Luc 23 : 6-12

: Samedi 4 juillet 2009

Lui… Grandeur divine et tortuosité humaine… Luc 23 : 27-31

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_Prisca

La mort de Jésus, un hasard, un accident ? Regarde le verset 24.

Jean 19 : 8-24

: Vendredi 10 juillet 2009

Le rejet de Jésus n’est pas sans conséquences (verset 28).

: Jeudi 9 juillet 2009

panorama de la Bible

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MP3

MUSIQUE

emily loizeau

« The Princess And The Toad » The toad is standing in the water lily La princesse ne veut pas l’embrasser Le crapaud est sur le nénuphar The princess think that he is so bizarre

I never brought my lips so close to love Il veut juste un p’tit bout Un tout p’tit bout d’amour c’est tout

Je trouve que ta peau n’a pas l’air très lisse Pretty please I only need a kiss Ta langue est si longue qu’elle attrape les mouches Oh je t’en prie ne sois pas si farouche ! Il veut juste un p’tit bout Un tout p’tit bout d’amour c’est tout If you kiss me I will marry you Mon prince ne vous ressemble pas du tout Un baiser de vous changerait tout But I could never fall in love with you, Mon bien aimé ne peut pas être laid Kiss me please et puis je m’en vais I’ll close my eyes and I will kiss you once

In the book the toad did get the kiss And becam a prince Dans le livre on dit que le baiser Sur le crapaud si laid Fit naître un prince de toute beauté La chanson n’est pas tout à fait pareille When the toad get the beauty’s kiss Quand la belle eut subi le supplice Rien n’avait changé sous le soleil The toad was ugly it was the same Un peu déçue la princesse quitte l’étang The toad was smilling Il était content Il veut juste un p’tit bout Un tout p’tit bout d’amour c’est tout

Last but not least Nous y sommes. Après huit ans de services, j’écris mon dernier article pour le TJ. Ce n’était pas si simple de trouver une chanson pour « bien terminer ». J’ai d’abord pensé au dernier U2, mais je l’ai trouvé un peu fade. Et puis Oh ! Joie, je suis tombé sur cet album d’Emily Loizeau. J’ai aimé dès la première écoute. Son style un peu nostalgique, sa musique travaillée façon « Old country », ses paroles qui semblent « décalées » à la première écoute et qui pourtant ont beaucoup de choses à dire. Album à écouter donc.

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MP3 > MUSIQUE The Princess and the Toad Voici un charmant petit conte, presque de fée. Une belle princesse un peu « naïve » et un crapaud prêt à tout pour un baiser, pour se sentir aimé. C’est l’histoire de tant et tant de personnes. Je me reconnais bien dans ce crapaud. Fréquemment dans ma vie, j’ai agi comme lui. Prêt à « tout » pour obtenir un peu de reconnaissance, d’intérêt, de la part de personnes que j’aimais, que j’admirais. Pourquoi est-ce que j’agissais ainsi ? Bien des fois, on m’a dit que j’étais nul et pas doué à grand-chose. Alors pour me rassurer, il fallait que je brille à tout prix. Ca m’arrive encore aujourd’hui.

Prêt à blesser pour exister ? Quand on pense à cette petite histoire, on en sourit :« quelle naïve cette princesse ! ». Et puis, en réfléchissant, quel est le bilan ? Le crapaud s’en va en souriant, il a obtenu ce qu’il voulait. Et la princesse dans tout cela ? Elle s’en va déçue, humiliée peutêtre, de s’être faite avoir si bêtement. Elle avait fait confiance au crapaud, et celui-ci l’a trahie. Elle s’en va honteuse et mal à l’aise. Tout d’un coup, les rôles s‘inversent. Celle qui était belle se sent moche, le crapaud s’en va tout « pimpant », se sentant d’un coup un peu plus beau, mais pour com-

bien de temps ? Combien de princesses lui faudra-t-il encore blesser jusqu’à ce qu’il accepte son état de crapaud, avec ses qualités et ses défauts ? En même temps, la princesse ne fait pas beaucoup mieux que le crapaud : Elle refuse de voir ce dernier tel qu’il est, et préfère imaginer le beau prince qu’il pourrait devenir ! Pourtant, si elle y avait regardé de plus près, je suis certain qu’elle aurait pu découvrir un cœur de prince à l’intérieur de ce petit crapaud. « Je te loue de ce que je suis… (Ps. 139 : 14) … Une créature si merveilleuse, tes œuvres sont des merveilles, mon âme le reconnaît bien ». Quand je me sens nul, mal dans ma peau, inutile, Dieu a l’art de me rappeler cette réalité : devant Dieu, je suis une créature merveilleuse. Et si je suis comme ça, c’est parce que Dieu l’a voulu. Avec toutes mes qualités et mes défauts. C’est ce qui fait que je suis unique aux yeux de Dieu, même si parfois dans le miroir je ne vois qu’un crapaud (ou une princesse) ! Il faut apprendre à se regarder et regarder les autres comme Dieu nous voit : beau, unique et précieux. Alors nous pourrons construire de vraies et belles relations avec les gens qui nous entourent. _ Cr i p o

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66 chaînes

sur ton réseau câblé Dieu se fait connaître sur réseau câblé. Tu as le choix entre 66 chaînes différentes. Tu trouveras forcément le style que tu aimes : histoires d’amour, guerres, triomphes, sagas, procès, relations… Pour y avoir accès, c’est facile. Ouvre ta Bible. Tu trouveras 66 livres très différents où Dieu se présente. Il te dit aussi ce qu’Il veut de toi. Un de ces livres t’est ici présenté. Tu comprendras mieux ce qu’il veut dire. Ta lecture en sera plus belle.

Encore ce bon Théophile ! Décidément, grâce à lui nous sommes gâtés. Luc lui dédie son évangile. Il a mené une enquête approfondie. Il s’est basé sur le témoignage des apôtres. Il a

Le docteur Luc On n’a pas beaucoup de renseignements sur Luc. Une chose est sûre, c’est qu’il n’a pas connu personnellement Jésus. C’est auprès de l’apôtre Paul qu’il a probablement entendu parler de lui. Et Paul n’a pas connu personnellement Jésus… Peut-être que c’est ce qui a motivé Luc à écrire. Faire une synthèse, recueillir toutes les informations. Faire parler les témoins, les compagnons de route du Christ. Réaliser une sorte de biographie. Cette démarche nous révèle un peu de la personnalité de Luc. On y retrouve à la fois « le Grec », rationnel et rigoureux et « le médecin » qui cherche à comprendre, à diagnostiquer. Quand il dédicace son évangile à Théophile, il indique « Il m’a donc paru bon à moi aussi, qui me suis soigneusement informé sur toutes ces choses dès l’origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. »

[l’évangile de

luc]

rassemblé tous les documents qu’il pouvait sur Jésus. Comme le ferait un historien, un scientifique. Car Luc est médecin. Il s’attache particulièrement à décrire le Christ comme le Sauveur des hommes. Il nous présente aussi Jésus, comme un homme attentif aux pauvres, aux malades, aux exclus. 21 /

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Le projet est on ne peut plus clair. Luc reprend tous les récits, anecdotes et écrits qui existent sur Jésus. Il les examine soigneusement et il rédige un livre qui s’appuie sur des éléments véridiques. De cette manière, il veut fournir à Théophile et à d’autres lecteurs un témoignage incontestable. Incontestable, parce que basé sur une enquête approfondie et des sources fiables. En effet, le livre de Luc est celui d’un hom-

[66 chaînes sur ton réseau câblé] me cultivé, au vocabulaire riche, qui est capable d’organiser et classer ses idées selon un plan ordonné. Il prend soin de dater les faits, comme la naissance de Jean-Baptiste ou de Jésus, d’après les événements historiques de l’époque. On retrouve aussi le médecin, quand il fait des descriptions précises des différents cas de maladie auxquels Jésus a fait face.

de ceux qui souffrent, qui sont dans la peine. Un Christ qui n’hésite pas à bousculer les préjugés en écoutant un officier romain, en guérissant une femme non-juive ou en s’adressant à des gens de mauvaise vie.

Jésus, le Sauveur des hommes Luc s’est beaucoup intéressé à la nature divine de Jésus et à sa vocation de Sauveur des hommes. « Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. ». Il confirme dans son livre que l’évangile du Christ est destiné à toutes les nations. « et il leur dit : Ainsi, il était écrit – et il fallait que cela arrive – que le Messie souffrirait et qu’il ressusciterait le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » La nature à la fois humaine et divine de Jésus est décrite avec beaucoup de soin et de détails par Luc. Lorsqu’il parle du Maître, il dépeint sa miséricorde, sa charité et sa sainteté. Ce sont des caractéristiques que Jésus partage avec son Père. Luc nous présente un Christ plein de délicatesse lorsqu’il s’approche

Pourtant, le récit de Luc reste objectif en reprenant les mots durs que Jésus a prononcés contre l’hypocrisie des religieux ou contre ceux qui mettent leur confiance dans leurs richesses. « Mais malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! Malheur à vous qui êtes comblés [maintenant], car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! » Si Luc fait une grande place à l’homme Jésus, il insiste aussi sur le mes-

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[L’évangile de luc] sage universel du salut. Par exemple, il est le seul des quatre évangélistes à reprendre la parabole de l’enfant prodigue. Dieu y est présenté comme un père plein d’amour pour son fils perdu. Il l’accueille les bras grands ouverts. « Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissonsnous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. Et ils commencèrent à faire la fête. » Un autre passage unique à l’évangile de Luc, résume bien sa volonté. Il s’agit d’un moment dans l’adolescence de Jésus. Le récit de Luc nous conduit dans le temple, où nous retrouvons Jésus à 12 ans, discutant avec les docteurs de la Loi. Devant ses parents inquiets, qui le cherchent depuis plusieurs jours, « Il leur dit : « Pourquoi me cherchiezvous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? ‘‘ » Par cette anecdote, Luc confirme que Jésus était un enfant « normal ». Cependant, il avait pleinement conscience de sa relation privilégiée à Dieu, dont il se proclame le fils.

Miracles, guérisons et exclusions Une caractéristique du livre de Luc, c’est de s’intéresser particulièrement aux guérisons spectaculaires faites par Jésus. Bon nombre de ces miracles sont détaillés par Luc, avec la précision du

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professionnel. Il nous parle de « fièvre violente », d’un « homme couvert de lèpre ». Il détaille le pansement que fait le bon Samaritain avec de « l’huile et du vin ». Ou encore, par la description inédite du cas clinique du démoniaque. Pendant trois années, Jésus sera confronté à la maladie, à la pauvreté et à la misère. Ce sont des situations que connaissent bien les médecins. On sent que toute l’attention du docteur Luc se porte vers les gestes et les actes de Jésus envers les malheureux. Car par ses gestes et ses actes, Jésus guérit ceux dont les corps souffrent. Mais pas seulement. Il propose bien plus à ceux qui s’approchent de lui avec confiance. Il leur offre le salut, la guérison de l’âme. « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à changer d’attitude. » Les multiples miracles du Christ prouvent qu’il est bien le Fils de Dieu. Ça saute aux yeux. La guérison des corps, c’est une évidence pour tous. Mais celle de l’âme ? Elle est discrète, subtile, mystérieuse. C’est pourtant la plus essentielle. Par ses mots, ses paroles, Jésus a accompli sa mission. Il est venu chercher et amener au salut des hommes et des femmes qui étaient perdus. « Jésus prit la parole et leur dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. ‘‘ ». _Éric

Interview

interview mission roumanie 2008 Alain, peux-tu nous raconter comment est « né » le projet Mission Roumanie 2008 ? Lors d’un week-end MEDAF 1 auquel mon épouse et moi-même participions, il a été question, entre autres, de la Roumanie. Mais l’orateur invité a aussi parlé de la communauté et du « communitas ». La communauté, tout le monde comprend, c’est l’église, le « foyer spirituel ». Il est très important, mais ce qui était intéressant, dans ce que l’orateur disait, c’est que cette communauté n’est pas une fin en soi. Sinon, les chrétiens deviennent des poissons enfermés dans un bocal. C’est joli, mais cela ne sert pas à grand-chose. Notre église, la Bonne Nouvelle de SaintLouis 2, venait de vivre un temps très fort avec le baptême de huit personnes. Durant ce week-end MEDAF, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette petite « communauté » de jeunes baptisés, et à un « communitas » possible, à savoir un déplacement en groupe en Roumanie, avec un projet qui pourrait aller « de la truelle à la guitare ». Alors, avec l’aide de Jean-Claude Piraud 3, habitué aux voyages en Roumanie et Andrei Priala, Roumain, nous avons pu élaborer tout un programme d’actions

qui correspondait de manière assez surprenante aux diverses qualifications des participants. La destination fut fixée : ce serait Nalați, le village d’Andrei, tout à côté de la ville de Hateg. Les jeunes ayant fait de la pub autour d’eux, ce sont donc 34 participants qui se sont engagés dans ce projet en août 2008. Sur place, ils ont animé un centre aéré pour les enfants et une maison de retraite, visité toutes les familles de la Nalați afin de répondre à leurs besoins matériels et spirituels, aidé à la construction de l’église et à l’aménagement d’une allée en béton chez une dame, tout cela en 2 semaines. Quelques-uns d’entre eux ont accepté de répondre à quelques questions pour Ta Jeunesse.

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Laurent, 20 ans, habite à Saint-Louis où il est actuellement en Première année de BTS comptabilité et gestion des organisations. Il aime le football, la guitare et les jeux vidéo. Il est travailleur, peut-être un peu trop sérieux à son goût quand cela le prive de discutions. Un de ses rêves, c’est de connaître toute la Bible, parce qu’il sait que sa vie consiste à faire la volonté de Dieu. Audrey, 18 ans, est en 1re année d’assistante sociale, à Waltenheim près de SaintLouis. Elle aime passer du temps avec ses proches, téléphoner à ses amis et lire sa Bible. Si l’honnêteté est sa principale qualité, elle trouve parfois qu’elle parle trop. Ne pas connaître Dieu serait son cauchemar. Avoir une grande famille, son rêve ! Priscille, 21 ans, habite aussi Saint-Louis, mais prépare une licence de lettres modernes à Besançon. Elle aime être dans la nature pour la contempler, se promener et faire du sport en plein air, comme la course à pied, la randonnée, le ski aussi… ce qui ne l’empêche pas d’être à l’écoute des autres. Elle rêve de faire le tour du monde pour profiter des différentes cultures et admirer toute la faune et la flore.

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Stéphanie, 18 ans aime faire du sport (football, volley, tennis…) et être avec des jeunes. Bonne vivante, avec le sourire, elle râle quand même un peu surtout quand elle est fatiguée. Parmi ses désirs : devenir éducatrice spécialisée et aller en Afrique. Alain, 54 ans, à la genèse du projet. Pourquoi as-tu décidé de participer à ce projet ? Priscille : Ça faisait un petit bout de temps que je voulais partir dans un pays étranger pour un voyage humanitaire. Je voulais vivre un peu une aventure, une expérience forte, et en même temps j’avais le désir de me sentir utile, savoir que j’utilisais mon temps d’une bonne manière. Du coup, quand on m’a parlé de ce projet, j’ai tout de suite été partante, c’était comme une réponse à un rêve… Quelle a été ton implication pratique ? Alain : Humainement parlant, j’ai été l’initiateur de ce projet. Mais j’utilise ce terme « initiateur » avec prudence. Cette expérience me fait réfléchir sur la part de l’homme et la part de Dieu. Tout un débat… Ensuite, ma contribution a surtout été au niveau de l’organisation avant le départ, tant du voyage lui-même que de la création des diverses équipes, sur les propositions d’action d’Andrei. Priscille : Je suis tout d’abord partie en « éclaireuse » en Roumanie avec une autre jeune, pendant une semaine de nos vacances pour préparer le séjour sur place. On a discuté avec la personne roumaine avec qui on mettait en place ce projet pour voir quel travail on pourrait faire, nos attentes, nos compétences et on a pris des photos aussi dans le but de présenter le projet à notre

église. Et c’est comme ça que plusieurs ont été motivés pour participer au voyage, on savait concrètement quels étaient les différents terrains d’opération. Puis, lorsque notre projet s’est réalisé, j’ai participé au centre aéré la première semaine. J’étais responsable d’un petit groupe d’enfants et on a fait toutes sortes d’activités avec eux : des jeux, du sport, du bricolage, de la musique, de la baignade, etc. La deuxième semaine, il n’y avait plus de centre aéré, ce qui m’a permis de visiter aussi la maison de retraite et de faire des activités avec les personnes âgées ; j’ai aussi eu l’occasion de visiter des familles des villages alentour et de leur apporter des vivres, des vêtements, des jouets, selon leurs besoins. Audrey : La première semaine, j’ai été animatrice au centre aéré où j’étais le capitaine de la Kivu Team (Kivu est un célèbre footballeur roumain). C’était tellement beau de voir que même si j’étais française et eux roumains, l’unité était là entre nous. On pouvait tout de même se comprendre et s’aimer. Qu’est-ce qu’ils me manquent d’ailleurs ! Dieu nous a vraiment bénis. C’est vrai, ce n’était parfois pas simple car on avait tout de même environ 75 enfants, 10-15 enfants par groupe. Le silence n’était pas de rigueur. Mais je suis sûre que pendant ces 5 jours, on a été pour ces enfants une certaine lumière et que Dieu nous a utilisés pour semer beaucoup de bonnes choses. La deuxième semaine, j’ai préparé des colis vestimentaires et alimentaires pour des familles et on est allé les distribuer. Ce n’était pas simple car nous ne savions pas beaucoup de choses sur la composition de chaque famille (garçon / fille ? bébé / adulte ?

âge, taille…), mais c’était vraiment intéressant de préparer ces paquets et surtout de les distribuer. On a donc pu voir les familles les plus pauvres de Hateg, les rencontrer chez elles. Cela m’a vraiment confrontée à des choses assez dures qui m’ont permis de voir à quel point ma vie ici en France est confortable mais pas forcément plus heureuse !

Comment t’es-tu préparée à ton action concrète sur place ? Priscille : Pour le centre aéré, on avait préparé à l’avance les activités qu’on ferait tous les jours ; comme ça on a pu acheter et prévoir le matériel dont on avait besoin sur place. On a fait aussi différentes actions, tout au long de l’année pour récolter de l’argent : on a lavé des voitures, fait une vente de gâteaux, et présenté notre projet dans plusieurs églises pour un soutien financier mais aussi pour qu’elles prient pour nous ! Peux-tu raconter un moment vécu qui t’a marqué ? Priscille : La visite d’un squat m’a marquée. C’était un vieil immeuble délabré, abandonné, sans fenêtres, et des personnes vivaient là ; des jeunes femmes surtout avec

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des petits enfants, mais aussi des personnes âgées. Ils vivent dans une minuscule pièce de cet immeuble, qu’ils se sont aménagée, mais sans eau courante, sans électricité, sans chauffage… ! Ils n’ont pas non plus de toilettes et ils utilisent donc les autres pièces à cet effet. L’odeur est vraiment immonde ! Ils vivent au milieu de leurs déchets ! Je me suis sentie mal quand on est allé les visiter, je me suis dit que je ne pourrais jamais vivre dans de telles conditions… et que j’ai vraiment de la chance d’avoir assez d’argent pour vivre correctement ! Stéphanie : La visite des squats. Andrei nous avait proposé d’aller ensuite visiter un musée mais je ne pouvais pas. J’étais trop retournée dans mon for intérieur. La boule au ventre. Je n’avais jamais été confrontée à la pauvreté de si près. Un moment fort où tu as pu témoigner à un habitant ? Alain : J’étais surtout impliqué dans les visites aux habitants de Nalați (prononcer « Nalatss »). Deux visites m’ont marqué : Nous sommes accueillis par un homme qui nous dit d’emblée : « Je suis le plus grand des pécheurs. » Il ne dit pas cela ironiquement : il pleure, sincèrement. J’en ai été bouleversé. Je me suis dit que la moitié du travail était déjà fait, puisque c’est le SaintEsprit qui convainc de péché. Après coup, je me suis aussi dit que le témoignage des chrétiens de Nalați portait là aussi du fruit… La visite à « Tantinella ». À l’époque de Ceausescu, cette dame, âgée aujourd’hui de 84 ans, écrivait des poèmes contre le pouvoir dictatorial en place. Quand nous lui avons parlé de Dieu, elle a dit que pour l’instant, elle ne ressentait pas le besoin de

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s’approcher de Lui. J’ai alors repensé à la grande canicule de 2004, où 15 000 personnes âgées sont décédées en France en plus du nombre normal de décès. Très souvent, ces personnes décédaient de déshydratation, car elles ne sentaient pas qu’elles avaient soif. J’ai dit cela à Tantinella. Mais j’ai été moi-même étonné d’avoir pensé à ce parallèle. As-tu eu des moments de joie ? Priscille : Bien sûr !!! Énormément de moments de joie ! Audrey : Oui tout plein ! Les soirées autour du feu, à chanter et louer Dieu. Particulièrement une soirée où on était dans la ville

de Hateg. On a commencé à louer Dieu et à danser autour d’une fontaine. Tout le monde, même les plus vieux, s’y mettaient, c’était fantastique ! Stéphanie : J’ai dansé la valse avec une personne très âgée. Je ne me souviens plus son prénom, mais elle parlait allemand, ce qui a facilité le dialogue. Elle était heureuse parce qu’elle n’avait pas beaucoup de vi-

sites. Elle avait adoré faire des coussins en laine. Elle était pauvre et ne pouvait pas acheter de laine alors qu’elle adorait tricoter. Moi, je suis en France et j’ai un tas d’affaires et je trouve le moyen de me plaindre parce que je n’ai pas ci, pas ça. Elle m’a fait visiter sa chambre. Cette femme, je m’en souviendrai. As-tu eu des moments de découragement ? Priscille : La première journée qu’on a vécue en Roumanie ; on devait assurer un centre aéré. On a vu arriver des dizaines et des dizaines d’enfants (environ 70 au final), ils ne parlaient pas notre langue et là je me suis demandé ce qu’on allait pouvoir faire avec eux, si on arriverait à se comprendre etc. On devait également leur offrir le repas de midi, ça faisait plus d’une centaine de personnes à nourrir pour les cuisinières, c’était un peu galère. À la fin de cette première journée, on s’est demandé si on arriverait à tenir jusqu’à la fin ! Peux-tu raconter une expérience où tu as vu Dieu à l’œuvre ? Alain : Nous avions calculé avec Andrei et Jean-Claude Piraud le prix de « Mission Roumanie ». Le coût pour chaque participant (nourriture, voyage, etc.) mais aussi celui des opérations sur place. L’idée était de financer nous-mêmes ce que nous allions faire. Nous avions évalué ce chapitre « mission » à 9 600 €. Or, l’enveloppe ne se remplissait que lentement. On me disait : « Mais il ne faut pas t’en faire, Alain. On fera avec ce qu’on aura, et ce sera très bien même avec la moitié de la somme. » Une semaine avant le départ, il nous manquait 1 300 €. On m’annonça alors, le même soir, un don de 300 € d’une église

et un don de 1 000 € d’un particulier ! Dieu venait de nous confirmer – et de quelle manière ! – qu’il approuvait ce projet en nous accordant les 9 600 € que nous avions budgétés. Dieu nous avait donné exactement ce que nous avions budgété comme pour nous dire : « C’est moi qui dirige cette affaire, et je vous le montre. » Ce soir-là, pendant la réunion, j’avais de la peine à parler tant j’avais la gorge nouée… Laurent : Lors du trajet en Roumanie, un camion fou a dépassé toute la file de notre convoi. Il y avait un autre véhicule qui venait en face, et un de nos amis a dû freiner pour laisser le camion se rabattre. L’accident a ainsi été évité. Ce sont des événements qui m’ont beaucoup marqué, parce que j’ai ressenti au fond de moi-même que Dieu nous a protégés et gardés sur la route. Merci Seigneur ! J’ai fait partie d’une équipe chargée de faire une allée en béton. Cette allée, qui devait faire 25 mètres environ, en faisait finalement 60. Ce travail était très physique. Il faisait très chaud (environ 40 °C). Là, j’ai aussi ressenti la présence de Dieu. En mettant nos forces à la disposition de Dieu, le résultat a été spectaculaire.

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L’équipe s’est aussi occupée de l’escalier et du balcon qui étaient vraiment « mal en point » et le portail a été remis en état. J’ai beaucoup apprécié notre implication dans ce travail, mais aussi (et surtout), celle des Roumains. Sans cesse, Dieu nous a bénis pendant notre séjour en Roumanie. Ce sont des témoignages que j’aimerais garder particulièrement. Je ne cesserai pas d’exprimer ma reconnaissance envers notre Dieu, qui accomplit de belles choses pour nous.

Quelle incidence ce voyage a-t-il eu dans ta relation avec Dieu ? Priscille : Durant toute la préparation du projet et sa réalisation, j’ai pu voir que Dieu était là, qu’Il agissait et qu’Il voulait que ce voyage ait lieu… et Il l’a vraiment béni ! Du coup, après, j’avais encore plus envie de le louer pour tout ce qu’Il fait pour nous et de le remercier vraiment pour ce qu’Il m’a accordé de vivre ! Tous ces moments vécus avec les autres nous ont vraiment rapprochés, on a appris à mieux se connaître. J’ai pu découvrir de vrais amis !

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Audrey : J’ai appris qu’on pouvait réellement compter sur lui et qu’il écoutait nos prières. Les Roumains sont des gens très pieux et il était beau de voir que le dimanche, il y avait non seulement un culte le matin mais aussi un culte l’après-midi. Ils adorent Dieu avec tellement de zèle, c’est fou ! Et cela m’a montré aussi combien, nous, Français, avons tendance à délaisser ce culte, cette adoration. C’est bien dommage ! Alain : Ce qui m’a le plus étonné, c’est que Dieu puisse se servir de moi ! Avoir conscience d’être un outil dans les mains de Dieu, c’est une drôle de sensation. Aujourd’hui, je dois parfois me faire violence pour me rappeler que le Dieu que j’ai « vécu » en Roumanie est le même que celui de mon train-train quotidien. Quel impact cela a-t-il eu sur ta façon de voir le monde aujourd’hui ? Stéphanie : Je relativise mes problèmes. Étant adolescente, j’étais très matérialiste et je me suis rendu compte que l’apparence n’était qu’une futilité. Je me prenais vraiment la tête pour rien. Ça m’a aidée dans mes choix de vie. Longtemps, je n’ai pas su pourquoi j’étais faite. Un petit mot pour les lecteurs ? Priscille : Ce genre d’expérience ne peut qu’être enrichissant pour toi, alors vas-y ! Lance-toi ! _Propos recueillis par Sabine Le MEDAF est une association dont le sigle signifie « Médecine et développement au-delà des frontières ». 2 Haut Rhin. 3 Fondateur et président de l’ACER (Association Chrétienne Espoir Roumanie), 4 rue du Sendenbach, 68380 Muhlbach-sur-Munster). 1

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