Lettre academie 19 septembre 2017

La Lettre de l’académie de Bordeaux www.ac-bordeaux.fr

n°19 - septembre 2017

La rentrée 2017 Académie de Bordeaux

© Académie de Bordeaux

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La Lettre de l’académie de Bordeaux

Editorial

Placée sous le signe de la confiance, de la liberté et du pragmatisme, la rentrée scolaire 2017 voit se déployer les premières mesures destinées à faire émerger partout sur le territoire une véritable Ecole de la confiance et de la bienveillance.

A l’école primaire où l’objectif visé est de 100% de réussite, la mobilisation est lancée pour garantir la maîtrise par chacune et chacun de nos élèves des fondamentaux que sont la lecture, l’écriture, compter et respecter autrui. Parmi les stratégies mises en œuvre afin d’atteindre cette cible, le dédoublement des classes de CP en réseau d’éducation prioritaire, l’assouplissement des rythmes scolaires ou encore les stages de réussite scolaire pendant les vacances sont autant de dispositifs conçus pour apporter des réponses au plus près des besoins des écoliers.

Au collège, la réforme initiée l’année dernière est assouplie et les établissements ont désormais la possibilité d’enrichir et ajuster leur offre d’enseignement pour mieux l’adapter aux profils divers de leurs élèves et aux spécificités de leur territoire. Mesure de justice sociale, le dispositif «Devoirs faits» qui offrira à compter du mois de novembre aux élèves volontaires un accompagnement après la classe, vient compléter cette offre enrichie.

Autre engagement fort de la rentrée 2017, la formation professionnelle marquée dans l’académie de Bordeaux par la mise en œuvre d’une carte des formations dynamique et innovante d’une ampleur inédite, la poursuite du déploiement du plan de développement de l’apprentissage et l’activité de nos trois campus des métiers et des qualifications.

L’année scolaire 2017-2018 est, on le voit, riche de défis à relever. Pour y parvenir, les services du rectorat de Bordeaux, ceux des directions des services départementaux de l’Education nationale, les corps d’inspection, les chefs d’établissement, les enseignants et l’ensemble de nos partenaires sont mobilisés afin d’offrir à chaque élève de notre académie, une rentrée à la hauteur de ses besoins et de ses attentes.

Olivier DUGRIP Recteur de la région académique Nouvelle-Aquitaine, Recteur de l’académie de Bordeaux Chancelier des Universités d’Aquitaine

Lettre de l’académie de Bordeaux n°19 - septembre 2017 Directeur de la publication : Olivier DUGRIP Rédaction : service communication Maquette - infographie : Marion GALLIER Crédit photos : académie de Bordeaux, ministère de l’éducation nationale En ligne sur www.ac-bordeaux.fr

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Rentrée 2017 : des moyens confortés

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Moyens supplémentaires Enseignement 1er degré public : + 214 postes (dont 10 emplois «conventions ruralité» signées en 2016) Enseignement 2nd degré public : + 256 Corps d’inspection : + 4 CPE : + 13 Personnels administratifs en EPLE : + 7 Personnels administratifs en services académiques : + 4 Infirmier(ères) : + 3 Assistant(e)s de service social : +5

Dans l’académie de Bordeaux : Une rentrée 2017 au service de la réussite des élèves

Dans le primaire : des moyens enseignants renforcés L’académie de Bordeaux est l’une des mieux dotées de France : 214 emplois.

Des priorités clairement établies : ces emplois ont été distribués équitablement dans les départements. Ils permettront : •

•

l’accompagnement de l’évolution de la démographie scolaire dans les départements : une démographie positive avec une prévision de 870 élèves supplémentaires ; le développement des dispositifs d’accompagnement des élèves les plus en difficulté mis en œuvre dans le cadre de la loi de

•

• • •

refondation de l’Ecole : ÎÎ Rentrée 2017 dans scolarisation des enfants l’académie de Bordeaux pour le de moins de 3 ans, primaire : 214 emplois notamment en REP ; le rééquilibrage entre ÎÎ Une croissance démographique : départements sur la 870 élèves supplémentaires base du constat des taux d’encadrement, ÎÎ P/E à 5,30 des critères territoriaux et sociaux afin de prendre en compte les disparités d’ordre social, économique ou démographique qui peuvent exister entre les territoires. les besoins de remplacement ; l’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers ; l’accompagnement pédagogique et la formation continue.

Second degré : des moyens d’enseignement nouveaux et ciblés Comme dans le 1er degré, cette dotation s’inscrit dans un contexte de croissance démographique importante.

A la rentrée 2017, 2 460 élèves supplémentaires (+ 1,1%) sont ainsi attendus dans l’académie de Bordeaux. Cette augmentation concerne les collèges (+ 987 élèves avec les SEGPA) mais aussi les lycées d’enseignement général et technologique (+ 1 206 élèves dont 428 en post-bac).

ÎÎ Rentrée 2017 dans l’académie pour le secondaire : 256 emplois supplémentaires dans le 2nd degré ÎÎ La croissance démographique aquitaine se poursuit : + 2 460 élèves attendus dans le 2nd degré

La répartition de ces moyens au niveau départemental s’effectue sur la base des taux d’encadrement prévisionnels dans le cadre des priorités éducatives académiques de la rentrée 2017: •

conforter les moyens en collège pour la mise en œuvre de la réforme du collège ;

•

accompagner le « plan 500 » qui permet à l’académie d’ouvrir ou d’augmenter la capacité d’accueil de 44 formations professionnelles à la rentrée 2017 et l’ouverture de nouvelles CPGE (2) ;

•

abonder les moyens d’accompagnement des élèves à besoins

particuliers ; •

augmenter le flux d’élèves vers l’enseignement professionnel par la voie scolaire et l’apprentissage.

•

répondre aux évolutions démographiques en collège et en lycée d’enseignement général et technologique.

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Les premières mesures pour bâtir l’Ecole de la confiance : à l’école primaire

Dédoublement des classes de CP en REP+ : vers 100% de réussite en CP

Le dédoublement des classes de CP en REP+ dès la rentrée 2017 constitue la première étape d’un vaste plan de dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+. A terme, cette opération constituera la mesure la plus importante prise en faveur de l’éducation prioritaire depuis la

création des ZEP en 1981.

Un objectif de 100% de réussite en CP pour garantir à chaque élève l’acquisition des apprentissages fondamentaux : lire, écrire, compter, respecter autrui.

ÎÎ Pourquoi dédoubler les classes de CP en REP+ ?

Un constat : pour lutter efficacement contre le décrochage scolaire, il convient d’agir dès les premières années des apprentissages fondamentaux (CP et CE1).

C’est pourquoi, dès septembre 2017 : • là où les locaux le permettent : les classes de CP de REP+ sont dédoublées (près de 70% des cas et quelques 2 500 dédoublements au plan national) ; • là où les locaux ne le permettent pas : 2 enseignants interviennent,

Adapter les rythmes scolaires pour plus de souplesse

Un objectif : donner aux acteurs de terrain davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire : • afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local ; • dans le souci constant de l’intérêt des enfants.

Une approche ouverte qui offre aux acteurs locaux des possibilités nouvelles : • •

sans rien retrancher de celles qui existent actuellement ; sans imposer de changement : ni pour la rentrée 2017, ni pour les suivantes.

Quelles possibilités étaient-elles offertes aux acteurs ?

• •

là où la communauté éducative était satisfaite de l’organisation actuelle : possibilité de continuer à fonctionner selon les mêmes modalités ; là où émergeait un consensus local entre conseils d’école et municipalité, l’Inspecteur d’académie a pu valider une autre organisation : une dérogation au cadre existant est possible, permettant notamment d’organiser les apprentissages sur 8 demi-journées.

Le calendrier est celui qui convient le mieux aux acteurs de terrain : • •

rentrée 2017 : mise en œuvre là où des consensus locaux émergent ; rentrées suivantes : des évolutions pourront intervenir aux rentrées suivantes, après concertation locale.

A noter : le fonds de soutien est maintenu pour 2017-2018 pour les communes avec PEDT. Dans l’académie de Bordeaux, 26 % des communes représentant 20 % des écoles ont choisi d’adapter les rythmes scolaires et de revenir à la semaine de 4 jours à la rentrée 2017

en petits groupes, dans la même salle de classe ; • là où c’est possible : les premiers dédoublements peuvent avoir lieu également en REP. Les dédoublements de CP dans les REP+ et les REP de l’académie de Bordeaux à la rentrée 2017 : ÎÎ dans les REP+ : 20 ÎÎ dans les REP : 57

L’académie de Bordeaux compte 3 REP+ concentrés dans le département de la Gironde et regroupant 3 collèges, 9 écoles maternelles et 11 écoles élémentaires (388 élèves scolarisés en CP en 20162017) : • le réseau du collège Lapierre à Lormont ; • le réseau du collège Montaigne à Lormont ; • le réseau du collège Blanqui à Bordeaux.

ÎÎ Que devient le dispositif « Plus de maîtres que de classes » ?

• le dispositif est maintenu ; • hors REP+, il est recentré sur les niveaux CP/CE1 pour lesquels il a été créé ; • les deux dispositifs seront évalués durant l’année scolaire 20172018.

Stages de réussite scolaire

offerts aux élèves pendant les vacances Les stages de réussite scolaire sont des stages de remise à niveau proposés durant les vacances scolaires d’été (première semaine de juillet ou dernière semaine d’août) et de printemps (une semaine) aux élèves de CM2 éprouvant des difficultés dans leurs apprentissages en français et/ ou en mathématiques.

Objectif : contribuer à consolider les apprentissages fondamentaux et la réussite des élèves au moment de la transition entre l’école et le collège.

Les stages de réussite ont vocation à s’articuler avec le dispositif « école ouverte » organisé en collège et reposent sur : • une offre de stages renforcée ; • une cible prioritaire : les élèves de CM2 ; • une priorité : aider les élèves à combler leurs lacunes éventuelles dans la maîtrise de la lecture, de l’écriture ou des mathématiques avant l’entrée au collège.

A noter : ces stages qui se déroulaient jusqu’ici prioritairement dans les écoles élémentaires peuvent dorénavant être organisés dans les collèges, notamment durant les sessions d’été. Outre le soutien scolaire, les élèves de CM2 bénéficieront ainsi d’une première familiarisation avec leur environnement de travail de l’année scolaire suivante.

La conduite des stages de réussite est confiée : • à des professeurs des écoles volontaires ; • mais également, et c’est nouveau à la rentrée 2017, à des professeurs de collège volontaires dans le cadre du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème).

Dans l’académie de Bordeaux : 553 stages ont été organisés fin août 2017, pour plus de 4.500 élèves de l’enseignement public

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Les premières mesures pour bâtir l’Ecole de la confiance :

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au collège

Aménagement de la réforme du collège : donner davantage de libertés aux équipes pédagogiques

La rentrée 2017 constitue pour le collège une nouvelle étape articulée autour de 3 objectifs : • répondre le mieux possible aux besoins des élèves ; • enrichir l’offre d’enseignement pour favoriser la réussite de chacun ; • proposer une ouverture sur l’Europe et sur le monde ; valoriser les racines culturelles.

C’est pourquoi, afin de donner davantage de souplesse à la communauté éducative dans la définition de leur projet d’établissement : • le cadre de la réforme est assoupli ;

• l’offre d’enseignements peut être enrichie selon les choix de chaque établissement pour mieux adapter aux profils de tous les élèves et ainsi mieux assurer leur réussite.

A noter : les collèges désirant conserver l’organisation mise en place en 2016-2017 le peuvent. Par ailleurs, les collèges qui le souhaiteront pourront modifier l’organisation de leurs enseignements à la rentrée 2018 ou aux rentrées suivantes.

Les enseignements obligatoires Les volumes horaires des enseignements obligatoires ne changent pas.

Renforcement des langues vivantes : La place des langues vivantes au collège est consolidée avec : • la réaffirmation des classes bilangues ; • le renforcement des cours de langues vivantes à partir de la 5ème ; • le renforcement des langues régionales dès la 6ème (l’académie compte 27 sections bilingues basque (20) et occitan (7) et ouvrira à la rentrée 2017, 3 sections bilingues en basque et 2 en occitan) ; • la possibilité d’enseigner les disciplines en langues vivantes ; • le développement du latin et/ou du grec.

Les enseignements complémentaires Ils se composent : ÎÎ de l’accompagnement personnalisé (AP) ; ÎÎ des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).

Chaque collège est désormais libre de choisir une forme ou l’autre, ou les deux. C’est lui qui détermine le mode d’organisation le mieux adapté aux besoins de ses élèves.

A l’issue du cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème), l’élève doit avoir bénéficié de chacune des formes d’enseignements complémentaires.

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Les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)

Mis en place à la rentrée 2016, les EPI permettent de construire et d’approfondir des connaissances et des compétences par une démarche de projet conduisant à une réalisation concrète, individuelle ou collective : • ils mobilisent plusieurs disciplines et sont adossés aux programmes ; • ils contribuent à la mise en œuvre des 4 parcours éducatifs (Parcours Avenir, Parcours d’éducation artistique et culturelle, Parcours citoyen et Parcours Santé) ; • ils aboutissent à des réalisations concrètes, individuelles ou collectives (présentation orale ou écrite, constitution d’un carnet, etc.).

ÎÎ Ce qui demeure à la rentrée 2017 :

• toutes les disciplines sont susceptibles de proposer des EPI ; • les collèges qui le souhaitent peuvent continuer à s’inscrire dans le cadre des thématiques définies précédemment.

ÎÎ Ce qui change à la rentrée 2017 :

• les EPI peuvent commencer dès la 6ème (au lieu de la 5ème) ; • les EPI n’ont plus de thématique ni de nombre imposés mais s’inscrivent toujours dans le cadre des programmes disciplinaires. De ce fait, les équipes pédagogiques peuvent faire le choix d’un EPI plus adapté à leur projet d’établissement.

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L’accompagnement personnalisé

L’AP est un dispositif destiné à soutenir et à améliorer les compétences et les connaissances des élèves : • il concerne tous les élèves du collège en prenant en compte les besoins de chacun ; • il soutient leur capacité à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel ; • il peut prendre la forme d’un approfondissement ou d’un renforcement des connaissances, d’un travail sur les méthodes, d’une remise à niveau, etc.

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Les premières mesures pour bâtir l’Ecole de la confiance :

au collège

Aménagement de la réforme du collège : donner davantage de libertés aux équipes pédagogiques Les enseignements facultatifs

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Les collèges peuvent, dès la rentrée 2017, proposer à leurs élèves davantage d’enseignements facultatifs : ÎÎ latin et/ou grec en classe de 5ème, 4ème et 3ème (cycle 4) ; ÎÎ bilangues : langue vivante étrangère ou régionale en 6ème (cycle 3) ; ÎÎ langues et cultures régionales de la 6ème à la 3ème ; ÎÎ langues et cultures européennes en 5ème, 4ème et 3ème (cycle 4).

Ces enseignement viennent enrichir l’offre d’enseignement et contribuent à l’ouverture sur l’Europe et le monde.

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Offre en langues vivantes enrichie Une offre en langues vivantes enrichie pour offrir des parcours diversifiés aux collégiens sur tous les territoires : ÎÎ une 2ème langue vivante étrangère ou régionale peut être proposée en classe de 6ème ; ÎÎ ce dispositif bilangue peut être établi sans obligation de continuité avec l’enseignement des langues proposées dans l’école d’origine ; ÎÎ poursuite de l’effort de développement des bilangues de continuité entre l’école et le collège ; ÎÎ un enseignement des 2 langues en 6ème jusqu’à 6 heures hebdomadaires ; ÎÎ dès la 6ème, les collèges peuvent proposer un enseignement de langues et cultures régionales jusqu’à 2 heures par semaine ; ÎÎ à partir de la 5ème, un enseignement des langues et cultures européennes s’appuyant sur l’une des langues vivantes étrangères étudiées peut être proposé jusqu’à 2 heures hebdomadaires.

Classes bilangues dans l’académie • •

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Renforcement de l’enseignement du latin et du grec

Les nouveautés de la rentrée 2017 : yy

en classe de 5ème : les collèges peuvent proposer jusqu’à 1 heure hebdomadaire d’un enseignement de latin et/ou de grec ;

yy

en classe de 4ème et de 3ème : jusqu’à 3 heures hebdomadaires peuvent être consacrées à cet enseignement.

Au plan national, l’objectif est : yy

de rétablir, partout où cela répond aux attentes des familles et aux souhaits des équipes, les langues anciennes supprimées à la rentrée 2016 ;

yy

d’augmenter de 10 000 le nombre d’élèves suivant un enseignement en langues anciennes.

Dans l’académie de Bordeaux : En collège, 80% des établissements proposent un enseignement du latin et plus du ¼ des établissements proposent un enseignement du grec.

En lycée, 3 ouvertures ont été réalisées à la rentrée 2017 : • latin au lycée Brémontier à Bordeaux ; • grec au lycée Vaclav Havel à Bègles (33) et au lycée de Borda à Dax (40).

rentrée 2016 : 117 bilangues ; rentrée 2017 : 142 bilangues (allemand, espagnol, russe, chinois, arabe, portugais, italien)

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Les premières mesures pour bâtir l’Ecole de la confiance :

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au collège

Le dispositif «devoirs faits» En proposant aux élèves volontaires des études dirigées après la classe, le dispositif « devoirs faits » vise à lutter contre les inégalités scolaires dont on sait qu’elles trouvent en partie leur source en dehors de la classe.

Mise en œuvre en collège à compter de la rentrée des vacances de Toussaint, l’offre « devoirs faits » a vocation à être étendue à l’ensemble des écoles et des collèges d’ici la rentrée 2020.

Le dispositif «devoirs faits» en 4 points clés Le dispositif «devoirs faits» en 4 points clés : 1. Un accompagnement gratuit ; 2. Proposé en collège à partir de la rentrée des vacances de la Toussaint 2017 puis déploiement progressif sur les rentrées 2018 à 2020 (à l’école et au collège) ;

3. Offert à tous les élèves sur la base du volontariat des familles ;

ÎÎ réserve citoyenne de l’Education nationale.

A noter : le programme « Devoirs faits » sera également l’occasion d’engager dans les collèges une réflexion autour de l’organisation du travail personnel des élèves. Un enseignant coordonnateur pédagogique du dispositif pourra être désigné à cet effet dans chaque établissement.

4. Un dispositif qui s’appuie sur les compétences

Dans l’académie de Bordeaux : ÎÎ Année scolaire 2017-2018 : un contingent de 1 180 volontaires du service civique est attribué à l’académie de Bordeaux. Ceux qui exerceront leurs missions en collège contribueront au programme « devoirs faits » en collaboration avec les référents du dispositif.

et l’expertise d’intervenants susceptibles d’être mobilisés localement : ÎÎ enseignants volontaires rémunérés en heures supplémentaires ; ÎÎ assistants d’éducation au collège (réorientation des missions) ; ÎÎ recours aux volontaires de service civique et aux associations qui interviennent déjà sur ce champ ; ÎÎ retraités et étudiants ;

Des ressources et des outils numériques Des ressources et des outils numériques mobilisables immédiatement : Les Banques de ressources numériques (BRNE) : • proposent pour tous les enseignements des cycles 3 et 4 des activités d’apprentissage pour les élèves (banques d’exercices) et des contenus (vidéos par exemple) ; • permettent à l’enseignant d’évaluer en temps réel les acquis des élèves.

Le dispositif D’COL (CNED) : • propose un ensemble de ressources numériques pour l’aide aux devoirs pour les classes de 6ème et de CM2 de l’éducation prioritaire. Ces ressources peuvent être mobilisées dans le cadre d’un accompagnement pédagogique personnalisé pour les élèves de 6ème rencontrant des difficultés.

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La formation professionnelle

Un engagement fort pour la rentrée 2017

Une carte des formations professionnelles dynamique et innovante Le «plan 500»

dans l’académie de Bordeaux Ce plan ambitieux d’une ampleur inédite prévoit l’ouverture au plan national, en lycée professionnel, de 500 formations orientées sur les métiers d’avenir. Dans l’académie de Bordeaux, ce plan construit en partenariat étroit avec le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine conduit à la rentrée 2017 à l’ouverture ou à l’augmentation de capacité de 44 formations réparties sur l’ensemble de l’académie : • 17 BTS ; • 8 baccalauréats professionnels ; • 5 CAP ; • 8 Formations Complémentaires d’Initiative Locale (FCIL) ; • 6 mentions complémentaires.

Parmi les secteurs professionnels concernés, en lien avec la dynamique économique locale : • • • • • • • • •

aéronautique, spatial, défense et sous-traitance mécanique ; bois et industrie papetière ; cuir, luxe, textile, métiers d’art ; filières vertes, énergies renouvelables ; matériaux avancés dont composites et céramiques ; numérique ; photonique ; santé, bien-être, tourisme ; silver économie…

Mixité de publics scolaires / apprentis en STS

Parallèlement à la mise en œuvre de cette carte des formations dynamique conçue en phase avec la dynamique économique locale, l’académie de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine expérimentent à la rentrée 2017 la mise en œuvre de formations en mixité de publics scolaires/apprentis.

Cette expérimentation conforte la place de l’Education nationale comme force de proposition pour offrir à chacun une formation adaptée à ses besoins. Elle fait l’objet entre le rectorat de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine d’un protocole qui prévoit l’accueil sur places vacantes de 1 à 3 apprentis dans les STS de deux établissements lot-et-garonnais : • le lycée polyvalent Val-de-Garonne à Marmande ; • le lycée général et technologique Jean-Baptiste de Baudre à Agen.

Ce système souple qui sera évalué en 2019, avec les premières promotions de ces BTS mixtes, vise : • à faire en sorte que le service public puisse répondre à la demande de tous les jeunes ; • à favoriser le développement de l’apprentissage dans des territoires peu densément peuplés où l’on ne peut ouvrir de section faute d’effectifs suffisants ; • tout en valorisant les plateaux techniques des EPLE. A noter : la région Nouvelle-Aquitaine et la région académique Nouvelle-Aquitaine (académies de Bordeaux, Limoges et Poitiers) étudient actuellement en lien avec la direction interrégionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de la Nouvelle-Aquitaine la possibilité d’une extension de ce dispositif en faveur de la mixité de publics* et/ ou de parcours** à l’échelle de la région académique. *Mixité de publics : regroupement de statuts différents (scolaires et apprentis) dans un même parcours de formation certifié par un titre ou un diplôme professionnel. *Mixité des parcours : changement de statut en cours de cycle de formation (par exemple : 1 an sous statut scolaire puis 2 ans en apprentissage).

L’académie de Bordeaux s’engage dans l’expérimentation ProFan Inscrite dans le cadre de l’action Innovation numérique pour l’excellence éducative du Programme Investissements d’Avenir et dotée d’un financement de 15M€, l’expérimentation en lycée professionnel ProFan vise à doter les jeunes d’un répertoire de compétences leur permettant de faire face aux transformations du travail dans l’économie du futur.

Conçue dans le cadre de la mission confiée au recteur Jean-Marc Monteil, ProFan se donne pour ambition de promouvoir et de qualifier de nouveaux contextes d’apprentissage et d’enseignement afin de favoriser l’acquisition de compétences nouvelles pour répondre aux exigences des métiers du futur.

Ce dispositif expérimental répond à un enjeu stratégique majeur en matière de formation initiale et continue qui est d’élever les compétences génériques des actifs afin d’améliorer leur adaptabilité au marché du travail et à ses évolutions.

Il concerne au plan national : • 10 académies dont l’académie de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine ; • 112 lycées professionnels et lycées polyvalents au travers de leur cursus de baccalauréat professionnel dans trois filières : ÎÎ Accompagnement, Soins et Services à la Personne (ASSP) ; ÎÎ Métiers de l’Électricité et de ses Environnements Connectés (MELEC) ;

•

ÎÎ Commerce ; dans trois disciplines : français, mathématiques, enseignement professionnel.

Dans la région académique Nouvelle-Aquitaine, 31 lycées professionnels et 6 lycées polyvalents sont concernés par l’expérimentation : ÎÎ académie de Bordeaux : 21 ; ÎÎ académie de Limoges : 6 ; ÎÎ académie de Poitiers : 10.

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La formation professionnelle

Un engagement fort pour la rentrée 2017

L’essentiel

Poursuite du développement de l’apprentissage Dans le cadre d’une politique nationale de développement de l’apprentissage, l’académie de Bordeaux poursuit son effort autour de quatre axes principaux : ÎÎ Augmentation du nombre de formations offertes par les CFA. ÎÎ Structuration et développement des CFA publics de l’académie autour du Centre Académique de Pilotage des CFA de l’Education nationale (CAP CFA EN). ÎÎ Innovations pédagogiques en STS autour de la mixité de publics (scolaires/apprentis). ÎÎ Poursuite du programme « Apprentis de la fonction publique ».

Apprentissage :

dans l’académie de Bordeaux En lien avec les représentants du monde économique et les services du conseil régional, l’académie de Bordeaux a engagé un travail d’envergure visant à terme à élargir l’offre de formation des EPLE en matière d’apprentissage.

Le plan de relance de l’apprentissage au sein de la formation initiale fixe des objectifs : • passer de 420 000 jeunes en apprentissage ou en alternance, tous secteurs confondus, à 500 000 en 3 ans, soit 80 000 jeunes de plus ; • augmenter le nombre d’apprentis dans les établissements publics de 20 000.

Le chantier est engagé en Nouvelle-Aquitaine avec pour objectif la formation de 900 apprentis de plus sur 3 ans.

L’académie de Bordeaux : • compte actuellement 9 CFA et une section d’apprentissage ; • ouvre cette année 14 nouvelles formations ; • développe la mixité dans 17 de ses formations en BTS après un programme de formation et d’accompagnement des équipes pédagogiques engagées dans ces formations ; • offre ainsi un total de 185 places supplémentaires en apprentissage ; • poursuit son action envers un développement qualitatif de l’apprentissage par le centre académique de pilotage des CFA de l’éducation nationale CAP CFA EN créé en septembre 2016.

Développement de l’apprentissage dans la Fonction Publique

Parallèlement, un plan de développement de l’apprentissage dans le secteur public a été lancé. L’objectif global est d’accueillir à terme 10 000 apprentis au sein de l’Etat.

Dans l’académie de Bordeaux, année 2016-2017 : • 122 apprentis, du CAP au bac + 5, répartis : ÎÎ dans les services du rectorat et des DSDEN ; ÎÎ dans les établissements d’enseignement (collèges et lycées) ; ÎÎ d’excellents résultats pour la première promotion d’apprentis diplômés au titre de la session d’examens 2018.

• Résultats aux examens 2017 : ÎÎ 42 candidats - 34 reçus soit 81 % ÎÎ 100 % des candidats au bac et BP reçus ÎÎ 75 % des candidats en BTS reçus ÎÎ 3 étudiants en master : résultats en septembre

A la rentrée 2017 : 74 postes sont à pourvoir, essentiellement dans des fonctions administratives.

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La formation professionnelle

Un engagement fort pour la rentrée 2017

Les campus des métiers et des qualifications Les Campus des métiers et des qualifications renforcent les coopérations entre le système éducatif et le monde économique au service de l’insertion professionnelle des jeunes.

Pôles de formation en synergie avec les politiques territoriales de développement économique, ils sont le fruit de partenariats locaux entre recteurs, présidents de région, enseignement supérieur et tissu économique réunis afin de concevoir des parcours de formation diversifiés et ouverts autour de champs d’activité répondant à des besoins économiques et sociaux clairement identifiés au sein d’une filière.

Réunissant en un même lieu et/ou en réseau des établissements d’enseignement secondaire et d’enseignement supérieur : • ils associent, au sein d’un partenariat renforcé, des entreprises, des laboratoires de recherche… et au moins un EPLE ; • et ont vocation à faciliter la mixité des parcours, permettant aux jeunes d’adopter différents statuts tout au long de leur formation : scolaire, apprentissage, voire stagiaire de la formation professionnelle.

Les Campus des métiers et des qualifications sont construits autour d’un secteur d’activité d’excellence correspondant à un enjeu éco-

Dans l’académie de Bordeaux : ÎÎ Campus des métiers et des qualifications – Aérocampus Aquitaine : labellisé dès 2013 à la suite du premier appel à projets lancé au plan national, ce campus basé à Latresnes (33) offre des filières de formation dans le secteur Aéronautique : construction et maintenance. ÎÎ Campus des métiers et des qualifications Forêt-bois d’Aquitaine : labellisé en 2016, ce campus répond aux besoins économiques et régionaux de développement des formations professionnelles, de valorisation d’une ressource importante mais fragile et de promotion de filières universitaires innovantes. La région Nouvelle-Aquitaine est en effet désormais la plus grande région forestière d’Europe. Filières de formation : Agriculture, bois et dérivés. ÎÎ Campus des métiers et qualifications Maintenance en environnement sensible Nouvelle Aquitaine : labellisé en février 2017, ce nouveau campus est centré autour du secteur de la maintenance lors d’interventions dans des environnements présentant un risque important pour la sûreté, la sécurité et l’environnement. Ce campus est basé au lycée de l’Estuaire à Blaye. ÎÎ Un projet est actuellement en cours de finalisation pour étendre le réseau des campus des métiers et des qualifications dans la Région académique avec la création d’un campus des métiers et des qualifications Cuir, textile, mode et luxe à Thiviers, en Dordogne.

nomique régional ou national soutenu par la collectivité et les entreprises (pôles de compétitivités, développement de nouvelles filières industrielles...) : aéronautique, bâtiment et travaux publics, énergies nouvelles, numérique, métallurgie, etc. ©Aerocampus La labellisation Le label «Campus des métiers et des qualifications» est délivré pour une durée de quatre ans (renouvelable) au terme d’une démarche exigeante de labellisation. Cette labellisation est attribuée par une commission composée de représentants des collectivités régionales, des recteurs, de l’Association des régions de France (ARF), des inspections générales de l’éducation nationale, des directions des ministères chargés de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et du ministère en charge de l’Économie.

ÎÎ D’autres projets sont en construction dans la région académique : • Un campus des métiers et des qualifications Ingénierie des Métiers de la Chimie et de l’énergie, Sécurité industrielle et environnementale porté par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

• Un campus des métiers et des qualifications Soutien à l’autonomie, Solutions connectées, Silver économie porté par l’académie de Poitiers.

Autres Campus des métiers et des qualifications de la région académique Nouvelle-Aquitaine : • Campus des métiers et des qualifications Construction durable et Eco-réhabilitation (au carrefour de la Creuse, de la Haute-Vienne, de la Haute-Corrèze et bassin de Felletin).

• Campus des métiers et des qualifications Génie civil et Infrastructures intelligentes (bassin d’Égletons en Corrèze) • Campus des métiers et des qualifications Aéronautique Poitou-Charentes (axe géographique Châtellerault – Poitiers – Rochefort) • Campus des métiers et des qualifications Production culinaire Terre, Mer et Gastronomie en Poitou-Charentes (axes La Rochelle - Royan – Jonzac et Nord Deux-Sèvres - Angoulême, Poitiers)

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L’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap

L’essentiel

La scolarisation des élèves handicapés en milieu ordinaire demeure une priorité articulée autour de trois axes de travail essentiels : • rendre l’école plus inclusive en mettant à disposition des équipes les outils et les informations permettant une meilleure prise en compte des élèves en situation de handicap ; • améliorer la continuité des parcours de formation, de l’école au collège, du collège au lycée, du lycée à l’enseignement supérieur ou du lycée à un centre de formation préparant à l’insertion professionnelle • Faire évoluer la formation des enseignants du premier et du second degré en réponse aux besoins nouveaux de l’école avec la création du certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI). ÎÎ L’école inclusive : une priorité renouvelée ÎÎ Des parcours de formation individualisés et plus fluides tout au long de la scolarité ÎÎ Des outils différenciés pour accompagner la scolarisation des élèves en situation de handicap : le Projet Personnalisé de Scolarisation, le Plan d’Accompagnement Personnalisé, le Projet d’Accueil Individualisé ÎÎ Dans l’académie de Bordeaux, des effectifs en croissance constante : 12 510 élèves en 2016-2017. ÎÎ Des moyens humains adaptés et des accompagnants pour les élèves en situation de handicap, plus nombreux et mieux formés. ÎÎ Lancement de la concertation du 4ème plan « autisme » et développement, en lien avec le secteur médico-social, des unités d’enseignement, dans les écoles maternelles, élémentaires et les collèges pour les enfants présentant des troubles du spectre autistique, des troubles du comportement ou des troubles cognitifs. ÎÎ Une convention cadre entre le rectorat, l’enseignement supérieur, la DIRECCTE et de grandes entreprises permet de financer des projets favorisant la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des élèves, des étudiants et des stagiaires de la formation continue en situation de handicap.

Les priorités dans l’académie de Bordeaux en 2017-2018 ÎÎ Poursuivre la scolarisation des élèves atteints de troubles autistiques en école et en collège, en collaboration avec les services et établissements médico-sociaux et sanitaires et les professionnels spécialisés (Centre Ressource Autisme). ÎÎ Développer, dans le cadre d’un partenariat étroit avec l’ARS, l’externalisation en école et collège des unités d’enseignement actuellement implantées dans des structures médico-sociales. ÎÎ Autres priorités : • Déploiement du Plan d’Accompagnement Personnalisé pour les élèves dont les difficultés scolaires relèvent d’un trouble des apprentissages.

• Evolution des ULIS école, collège, lycée vers des dispositifs ouverts, dans une Ecole plus inclusive.

• Développement de la formation et de l’insertion professionnelle des élèves en situation de handicap en lien avec les collectivités territoriales et les structures adaptées.

• Renforcement de la coordination entre les différents acteurs institutionnels.

Scolarisation en unité d’enseignement externalisée (UEE) : De plus en plus d’unités d’enseignement créées à l’origine dans un établissement médico-social sont externalisées dans une école maternelle, une école élémentaire ou un collège.

L’UEE implantée dans un établissement scolaire permet à des jeunes orientés dans un établissement médico-social d’être en inclusion dans un établissement scolaire. Les UEE fonctionnent dans le cadre d’une collaboration étroite entre les professionnels de l’Education nationale et ceux du secteur médico-social ou sanitaire. Leurs interventions sont complémentaires et permettent d’assurer les soutiens pédagogiques, éducatifs et thérapeutiques correspondant au Projet Personnalisé de Scolarisation de chaque enfant.

Les Unités d’enseignement en maternelle pour enfants autistes (UEMA) s’inscrivent dans ce dispositif qui vise à favoriser une scolarité « hors institution spécialisée », tout en apportant les soutiens spécialisés dont les enfants ont besoin.

Des UEMA et des UEE ont été créées dans tous les départements de l’académie pour une école toujours plus inclusive : • Rentrée 2014 : création d’une UEM Autistes à l’école Jeanne d’Arc Osiris à Arcachon ; • Rentrée 2015 : création de 2 UEM Autistes, l’une dans les Pyrénées-Atlantiques (école maternelle de Bizanos), l’autre à l’école maternelle Pauline Kergomard à Bergerac en Dordogne ; • Rentrée 2016 : création de 2 UEM Autistes supplémentaires, l’une dans les Landes à l’école maternelle Jules-Barouillet à Saint-Paul-lès-Dax, et l’autre à l’école maternelle Scaliger à Agen dans le Lot-et-Garonne.