Picasso and Abstraction

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Cat. 8

Masque Mélanésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, archipel Bismarck Bois, pigments, 49,7 × 22,7 cm Tervuren, AfricaMuseum – MRAC, inv. EO.1979.1.1367

102

ajouter de la matière à gauche et à droite de l’image

103

à détourer aux bords du papier

Cat. 9

PABLO PICASSO Étude 1907 Aquarelle sur papier, 22,4 × 17,5 cm Musée national Picasso-Paris, don M. et Mme Claude Picasso, 1988, inv. MP1988-5

Cat. 10

PABLO PICASSO Paysage lié aux « Moissonneurs » : arbres Paris, juin-juillet 1907 Gouache et crayon graphite sur papier, 63 × 48 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP544

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à détourer aux bords du papier

à détourer aux bords du papier

Cat. 17

PABLO PICASSO

Étude pour « Nu debout » Paris, début 1908

Crayon graphite sur papier, 32,7 × 25 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, inv. MP566

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à détourer aux bords du papier

Cat. 18

PABLO PICASSO

Étude pour « Nu debout » Paris, début 1908 Encre et gouache sur papier, 32,3 × 25 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, inv. MP570

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Cat. 49 PABLO PICASSO Mandoliniste 1911

Huile sur toile, 100,5 × 69,5 cm Riehen/Bâle, Fondation Beyeler

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Cat. 50 GEORGES BRAQUE Femme lisant 1911

Huile sur toile, 130 × 81 cm Riehen/Bâle, Fondation Beyeler

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Cat. 78

PABLO PICASSO

Guitare et bouteille de Bass Paris, printemps-automne 1913 Éléments de sapin partiellement peints, papier collé, traits au fusain, clous, sur fond de bois, 89,5 × 80 × 14 cm

Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP246

Guitare et bouteille de Bass

Réalisée à partir d’un assemblage de bois découpés, cloués et peints, Guitare et bouteille de Bass témoigne des recherches sur le principe de l’assemblage menées par Pablo Picasso au cœur de l’année 1913. Le motif de la guitare, qui occupe ici une place centrale, constitue l’un des supports privilégiés de ces expérimentations. Après la Tête de femme (Fernande) (cat. 32), le retour à l’objet en trois dimensions au tournant des années 1912-1913 se solde par un affranchissement radical de l’un des principes fondamentaux de la sculpture : la révélation du sujet par soustraction dans la masse du matériau. Ici comme dans d’autres reliefs et sculptures de ces années, Picasso procède par addition. Si le manche et les cordes de la guitare sont encore identifiables au cœur de la composition, la caisse de résonnance se retrouve projetée dans la partie droite. Certains éléments présents dans la partie basse attestent cependant d’une composition plus complexe. Tandis que l’aplat de couleur grise au centre évoque la surface de la table, le marteau cloué sur une planche trapézoïdale à gauche de la guitare rappelle la « bouteille de Bass » évoquée dans le titre. Ce dernier élément était présent de manière plus explicite dans un stade antérieur de la composition. Photographiée en 1913, l’œuvre aurait ensuite été reprise par Picasso qui aurait ajouté et soustrait certains éléments, troublant ainsi davantage l’identification du sujet. Quelques mois après la réalisation de cette œuvre, Vladimir Tatline rend visite à Picasso dans son atelier. Il est possible que ce dernier y ait vu les assemblages sur lesquels travaillait alors l’artiste, et dont faisait partie Guitare et bouteille de Bass. À son retour en Russie, Tatline réalise ses premiers « contre-reliefs » – des structures abstraites obtenues par assemblage de surfaces de métaux et de bois pliés et courbés – dont les solutions formelles évoquent celles développées par Picasso de manière contemporaine. OS

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à détourer aux bords du bois

à détourer aux bords du papier

Cat. 102

PABLO PICASSO

Compotier et mandoline sur un guéridon

Juan-les-Pins, 8 juillet 1920

Gouache sur papier, 27,4 × 21,5 cm

Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP922

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à détourer aux bords du papier

Cat. 103

PABLO PICASSO

Composition

Juan-les-Pins, 10 septembre 1920

Gouache et crayon graphite sur papier, 27 × 21,5 cm

Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP932

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Cat. 114

PABLO PICASSO

Le Peintre et son modèle [Paris], automne 1926 Huile sur toile, 172 × 256 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP96

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Cat. 121

PABLO

PICASSO

La Crucifixion Boisgeloup, 17 septembre 1932 Encre sur papier, 34,5 × 51,5 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP1071

Cat. 122

PABLO PICASSO

La Crucifixion Boisgeloup, 17 septembre 1932 Encre sur papier, 34,5 × 51,5 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP1072

La Crucifixion

1. Pablo Picasso, « 20 janvier XXXVI », repris in Marie-Laure Bernadac et Christine Piot (éd.), Écrits, 1935-1959, Paris, Gallimard, 2021, p. 203.

2. Minotaure, no 1, 1933, p. 30-32.

Entre le 17 septembre et le 21 octobre 1932, Pablo Picasso réalise une série de treize dessins à l’encre sur le thème de la Crucifixion, réinterprétation radicale des panneaux centraux du Retable d’Issenheim de Matthias Grünewald (1512-1516 ; Colmar, Musée Unterlinden). Dans deux des trois dessins du 17 septembre, Picasso noircit la majeure partie de la surface du papier, ne laissant surgir les figures qu’à travers les minces réserves non recouvertes par l’encre. Le corps démesuré du crucifié, placé presque au niveau du sol et légèrement décalé vers la droite comme dans l’œuvre de Grünewald, domine la composition. Ses bras, noueux et tourmentés, se projettent de part et d’autre du corps et se terminent par des renflements et des griffes évoquant la puissance expressive des mains clouées aux doigts écartés de l’œuvre d’origine. Les figures latérales du retable, saint Jean-Baptiste à droite, Marie soutenue par saint Jean l’Évangéliste à gauche et sainte Marie-Madeleine agenouillée au pied de la croix, deviennent en grande partie illisibles dans les dessins, même si certains signes isolés semblent transiter d’une œuvre à l’autre. Ainsi du doigt tendu de saint Jean-Baptiste qui pourrait trouver sa transcription dans l’excroissance au sommet de la silhouette de gauche du dessin MP1071. À partir du 19 septembre, les figures deviennent, dans la plupart des études, des structures osseuses assemblées en un équilibre précaire. À travers cet ensemble, l’artiste donne corps à l’intensité pathétique de la Crucifixion, dont on retrouve aussi la présence entêtante dans ses écrits des années 1930 : « sanglantes beautés intestines qui s’emmêlent chaque fois plus au labyrinthe du grand mât de la douleur1 », déclare ainsi Picasso dans le poème du 20 janvier 1936. Photographiées par Brassaï, plusieurs de ces Crucifixions de 1932, mais pas les deux considérés ici, seront publiées dans le numéro inaugural de la revue Minotaure en juin 19332, participant à la fortune de cette série qui marquera notamment profondément le peintre Francis Bacon. JPP

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à détourer aux bords du papier

à détourer aux bords du papier

Cat. 131

PABLO PICASSO

Nature morte à la lampe [Le Tremblay-sur-Mauldre], 29 décembre 1936 Huile sur toile, 97 × 130 cm Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP157

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à détourer aux bords du papier

Cat. 140 PABLO PICASSO

Composition 21 novembre 1948 Crayon lithographique, encre et grattoir sur zinc, tirée par Mourlot sur papier vélin, 66,5 × 50,5 cm

Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP3434

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à détourer aux bords du papier

Cat. 141 PABLO PICASSO

Figure 21 novembre 1948

Crayon lithographique, frottis, encre et grattages sur zinc, tirée par Mourlot sur papier vélin, 66,1 × 50,4 cm

Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979, inv. MP3435

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