LME 2021 - programme concert 01

Page 1

20|21

UNE C O N S T E L L AT I O N ÉLARGIE

TŌRU

CHIN

UNSUK

ENSEMBLE

WILLIAM BLANK

NANAMI KOHSHOU

21&23 SEPT. 2020

MODERN

LEMANIC

TAKEMITSU

PLUIES



PLUIES CONCERT ABONNEMENT N°1

TŌRU TAKEMITSU

JEAN-PHILIPPE ROY © DR

Ame no ki - Rain Tree [1981] Ame no jumon - Rain Spell [1982] Ame zo furu - Rain coming [1982]

WILLIAM BLANK © DR

UNSUK CHIN

Gougalon [2009]

NANAMI KOHSHOU © CÉDRIC JACQUEMONT

L

U

N

SU

K

CH

IN

©

KI

M

M

O

O

N

JU

N

G

a pluie, élément de méditation, est au cœur de nombreuses œuvres de Toru Takemitsu. Le danseur de butô Nanami Kohshou en chorégraphie la subtilité sonore dans une confrontation lapidaire avec l’espace qui résout dans l’instant la densité des mouvements par l’expression originelle contenue dans le corps. En écho à cette introspection, la truculence du marché de Séoul – un théâtre de rue merveilleusement saisi en de fulgurantes images musicales par Unsuk Chin. Deux tableaux d’un Extrême-Orient encore fascinant.

LUNDI 21 SEPTEMBRE 2020 | 20 H L’ALHAMBRA, GENÈVE MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2020 | 20 H AUDITORIUM D’ANNEMASSE

TŌRU TAKEMITSU © DR

RELIEF-DISQUE | ROBERT DELAUNAY / 1936 © CHRISTIE’S IMAGES / BRIDGEMAN IMAGES

CHORÉGRAPHIE NANAMI KOHSHOU LUMIÈRES JEAN-PHILIPPE ROY DIRECTION WILLIAM BLANK LEMANIC MODERN ENSEMBLE

20 21 3


TŌRU TAKEMITSU Rain Tree | Rain Spell | Rain Coming

A

PAR

20 21 4

WILLIAM BLANK

rbre ou constellation, océan, jardin, arc-enciel, les titres de Tōru Takemitsu retiennent quelque chose d’une nature, au sens où l’entendait Bachelard – rêverie de la matière et du mouvement. Liées en un cycle, les œuvres présentées ici en première partie de concert sont fidèles à ce lignage : elles contiennent en puissance l’élément pluie. « On peut comparer l’orchestre avec le jardin. Dans les jardins, notamment dans le jardin japonais de type circulaire, il y a des détails différents et raffinés. Par l’assemblage de ceux-ci, l’harmonie est maintenue et chaque détail devient anonyme et cache sa personnalité... J’aimerais créer quelque chose de semblable avec la musique. Si le soleil se lève, ces détails brillent. Et, si le soleil se couche, ils s’assombrissent. S’il pleut, ils changent de couleur, et si le vent souffle, ils varient encore sous une autre forme. De telle manière, je voudrais traiter l’orchestre. » Si la multiplicité des sources sonores est bien l’un des fondements de l’orchestre de Takemitsu le compositeur accorde une attention tout aussi minutieuse à leur répartition dans l’espace et cela dès ses premières réalisations. Le soin apporté à la constitution d’un espace sonore souvent symbolique – comme l’indique le recours à des principes de symétrie dans des œuvres associant instruments traditionnels et instruments de la lutherie occidentale – Takemitsu le rapportait souvent dans ses propos à des traits distinctifs de la tradition musicale japonaise, en particulier la notion de tône (de « son lointain ») ou celle de ma, (cet entredeux, intervalle d’espace ou de temps donnant sens et rythme à ce qu’il sépare). Ainsi dans le théâtre traditionnel kabuki le silence entre deux résonances de certain tambour désigne-t-il, comme en creux, la montagne qu’évoque la scène. De tels principes formel acquièrent une dynamique sensible dans les pièces que Takemitsu rassemble ici sous le vocable de Waterscape (« paysage d’eau ») un cycle contenant Rain Tree pour trois percussionnistes, Rain Spell pour flûte, clarinette, harpe piano et vibraphone et Rain Coming pour

ensemble, trois œuvres qui se distinguent par leurs principes de mouvements tissés d’incessantes transformations : « Nous ne connaissons de l’eau que ses formes transitoire, la pluie, un lac, une rivière, la mer – différents courants créant les océans… » Et comme le souligne le critique Kuniharu Akiyama, « l’eau, flux sonore, infinie transformation des sons est un motif essentiel de l’univers de Takemitsu. » Mais il ne s’agit pas ici de la décrire, bien plutôt d’en capter le principe : une liberté – mieux une fluidité de la forme. Capter un principe : telle est bien l’attitude essentielle de Takemitsu. L’abstraction du postulat permet donc au compositeur de se mouvoir librement au travers de sa symbolique, d’établir un réseau de signifiants musicaux propres à déployer sa vision de créateur que stimule la contemplation : « Mon intention est que ces pièces passent par les différentes métamorphoses de “la mer de la tonalité”, comme l’eau circulant dans l’Univers. » Ainsi, le fil conducteur de Rain Coming par exemple, s’impose-t-il sous la forme d’une phrase initiale de la flûte alto qui progresse ensuite par ondes souples, portée par une harmonie très délicate, avant qu’une série de variations (dont certaines sont très courtes d’autres plus développées) ne vienne permettre le déploiement des idées contenues dans la phrase initiale. Il s’établit alors une forme de respiration qui semble animer le discours, comme le vent modulerait la chute de la pluie, en modifierait les aspects. Puis, au détour de tel épisode, la flûte revient exposer ses mélismes, enrichis des caractéristiques de l’harmonie qui l’enveloppait dès le prologue. Ceci conduit à une période plus dense, plus rythmique aussi, quoique d’une texture toujours aussi délicate, traversée de petites formules chatoyantes, confiées aux cordes seules. Dans le contexte du point culminant, elles sont déjà la préfiguration de la grande plage de calme qui va succéder, en forme de coda, à l’intensité de cet épisode et mener à l’accord final caractérisé par un ré bémol réparti sur cinq octaves. Il faut noter à ce propos que la présence des octaves est assez importante dans cette musique où elles jouent un rôle de stabilisateur et de polarisateur tonal, la tonalité étant – restant – un élément majeur du langage de Takemitsu. Elle lui confie une fonction de cohérence, inhérente à sa nature même, mais exploitée de manière sensible – une «tonalité» à peine voilée par un lointain faisceau de notes étrangères, d’une infinie douceur.


UNSUK CHIN

Gougalon - Scenes from a Street Theatre

L

PAR WILLIAM BLANK

e titre de cette pièce qu’Unsuk Chin écrivit dans le cadre du projet musical « into… » lui est venu lors d’un séjour d’un mois au Delta de la Rivière des Perles – une plaine deltaïque située au centre du Guangdong, dans le sud de la Chine, formée par de nombreux cours d’eau, le plus important étant le Xijiang. La Rivière des Perles proprement dite fait partie du delta. Gougalon est un titre qui provient du vieil allemand qui revêt moultes significations : embobiner ; faire des mouvements ridicules ; tromper quelqu’un par le biais de la fausse magie ; pratiquer la divination, etc. Voici ce que la compositrice nous en dit : « Le titre se réfère à un moment « proustien » que j’ai vécu de manière entièrement inattendue au cours de mon premier séjour en Chine : en 2008 et 2009 j’ai notamment visité Hong Kong et Guangzhou. L’atmosphère des vieux et pauvres quartiers résidentiels avec leurs allées étroites et sinueuses, les restaurants de rue, et les places de marchés – tout cela pas très loin des écrans géants, des buildings ultra modernes et des centres commerciaux scintillants – m’ont remémoré des expériences de mon enfance oubliées depuis longtemps. Cela me rappelait beaucoup le Séoul des années soixante, de la période après la guerre de Corée et avant la modernisation radicale. Des conditions qui n’existent plus dans la Corée d’aujourd’hui. Je me rappelais tout particulièrement une troupe de baladins que j’avais vus très souvent étant enfant dans la banlieue de Séoul. Ces musiciens et acteurs amateurs voyageaient de village en village pour « refiler » aux gens des médecines faites maison, qui, au mieux, étaient inefficaces. Pour attirer les villageois ils jouaient une pièce en chantant, dansant, et autres choses assommantes (je me souviens que l’intrigue avait presque toujours un rapport avec un amour sans retour et que la performance s’achevait inévitablement par le suicide de l’héroïne). Tout cela était extrêmement amateur et kitsch, mais provoquait d’incroyables émotions chez les spectateurs. Ce n’est pas très surprenant si l’on considère que c’était presque le seul divertissement dans une

vie quotidienne marquée par la pauvreté et la répression. Tout le village était présent à ce « grand événement », une circonstance qui attirait bien d’autres profiteurs : diseuses de bonne aventure, saltimbanques ou colporteurs ambulants. Parmi eux comptaient également des marchandes de perruques auprès desquelles des jeunes filles pouvaient gagner de l’argent en sacrifiant leurs tresses. » Gougalon ne se réfère pas directement à la musique dilettante de ce « théâtre de rue ». Il serait également une erreur de croire que l’œuvre pourrait décrire un aspect de la Corée d’une certaine époque. Les souvenirs évoqués par la compositrice donnent simplement un cadre, tout comme les titres des mouvements ne sont pas forcément illustratifs. Il s’agit plutôt d’une « musique folklorique imaginaire » qui est stylisée, brisée en elle-même et – en apparence seulement – primitive. I. II. III. IV. V. VI.

Prologue – ouverture dramatique du rideau Lamentation de la chanteuse chauve La diseuse de bonne aventure ricanante et aux fausses dents Épisodes entre les bouteilles et les canettes Danse autour des cabanes La chasse pour la natte du charlatan

19 20 5


LME © HERVÉ VÉRONÈSE

LE LEMANIC MODERN ENSEMBLE (LME) Le LME a été fondé en 2007 par le tromboniste Jean-Marc Daviet et le percussionniste Jean-Marie Paraire. À leur demande le chef et compositeur William Blank rejoint l’ensemble peu après pour en assurer la direction musicale et la direction, conjointement aux deux fondateurs. Depuis septembre 2017, la direction du LME est assurée par Jean-Marc Daviet, Jean-Marie Paraire et Mathieu Poncet. Alors qu’elles se développent dorénavant au niveau international, les activités du LME se sont initialement déployées sur un territoire couvrant la totalité de l’Arc lémanique et la formation y joue désormais un rôle incontournable. Son répertoire intègre aussi bien les œuvres essentielles de la modernité que les plus récents opus de la contemporanéité. L’ensemble collabore avec de nombreux partenaires et de prestigieux festivals tels que le Festival Archipel, le Festival Amadeus, la Comédie de Genève, Éclats concerts de Fribourg, Dampfzentrale à Bern, HKB de Bern, ZHDK de Zurich, Les jardins musicaux de Cernier, « La Côte Flûte Festival » de Gland, l’Ensemble Polhymnia (Franck Marcon), la Médiathèque du Valais à Sion, les concerts du dimanche de la Ville de Genève, la Biennale Musique en scène du Grame à Lyon, le Grand-Théâtre d’Aix-en Provence, le Festival « Voix Nouvelles » Abbaye de Royaumont, le Festival d’Avignon, le Théâtre Athénée Louis Jouvet, l’IRCAM, Shanghai New Music Week, le Festival Remusik de Saint-Pétersbourg, la Biennale de Venise, la Société Internationale de Musique Contemporaine de Lausanne, la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) et la Haute école de musique Genève – Neuchâtel (HEM), le Concours de Genève et l’Orchestre de la Suisse Romande, l’auditorium d’Annemasse, la Villa du Parc série : « visites interprétées », le conservatoire d’Annemasse, les écoles de la Ville d’Annemasse et de sa région. La qualité de ses interprétations, ont permis au LME d’accueillir les chefs William Blank, Pierre Bleuse, Jean Deroyer, Jurjen Hempel, Peter Hirsch, Marc Kissoczy, Eduardo Leandro, Martin Matalon, Bruno Mantovani, Jonathan Stockhammer et entre autres les solistes Fanny Ardant, Matthias Arter, Cristina Branco, Carlo Brandt, Eric-Maria Couturier, Christophe Desjardins, Hélène Fauchère, Roger Germser, Philippe Grauvogel, Victor Julien-Laferrière, Robert Koller, Melody Louledjian, Clara Meloni, Pierre-Stéphane Meugé, Karolina Öhman, Emmanuel Pahud, Cédric Pescia, Ernest Rombout, Svetlin Roussev, Martina Schucan, Lorenzo Soules, Sofia Suldina, Paolo Vignaroli, Marina Viotti, Hélène Walter. Enfin, la mission sans cesse revendiquée du LME, qui est de défendre le patrimoine de la contemporanéité, a guidé la commande de nombreuses œuvres aux compositrices et aux compositeurs de notre temps. À ce jour : Artur Akshelyan, Luca Antignani, Daniel Arango-Prada, Felix Baumann, Oscar Bianchi, William Blank, Nicolas Bolens, Xavier Dayer, Ricardo Eizirik, Ivan Fedele, Eric Gaudibert, Stefano Gervasoni, Mehdi Hosseini, David Hudry, Michael Jarrell, Hyeon Joon Sohn, Ezko Kikoutchi, Hanspeter Kyburz, Bruno Mantovani, Eric Montalbetti, Tristan Murail, Aka Nakamura, Luis Naón, Mithatcan Öcal, Matteo Riparbelli, Yann Robin, Nemenja Radivojevic, Nicolas von Ritter, Hinako Takagi ou encore Nadir Vassena ont étroitement travaillé avec le LME pour la réalisation de leurs œuvres. Cette saison, ce seront cinq créations et une orchestration originale qui verront le jour dans le cadre de la nouvelle saison 20/21 du Lemanic Modern Ensemble.

20 21 6


LES MUSICIENS Chefs d’orchestre William Blank

Flûte Armelle Cordonnier Hautbois Luca Mariani Clarinette Martin Vaysse Basson Thomas Kalcher Cor Jean-Philippe Cochenet Trompette Hugo Willerval* Trombone Jean-Marc Daviet

Pianos Nicolas Vandewalle Evaristo Perez*

Violons Julien Lapeyre Madoka Sakitsu

Harpe Sophie Bellanger

Alto Mathilde Bernard

Percussion Jean-Marie Paraire Aurèle Gerin* Paul Riva*

Violoncelles Amandine Lecras Ingrid Schoenlaub Contrebasse Michael Chanu*

Régie de plateau Sylvain Sarrailh

* musiciens complémentaires

20 21 7


WIILLIAM BLANK DIRECTION MUSICALE Né en 1957, il se forme au Conservatoire de Genève comme percussionniste avec Pierre Métral qui l’initie également à la direction, et il devient chef assistant de l’Ensemble à Percussion de Genève de 1982 à 1989 années au cours desquelles il dirige principalement des créations à Genève, Lausanne, Zurich, Besançon, Paris, Hartford. Puis il entame une collaboration fructueuse avec l’Ensemble Contrechamps qui lui passe plusieurs commandes et lui confie parallèlement la direction de nombreux concerts (Genève, Lausanne, Milan, Hannover etc.) où il interprète des compositeurs comme Stravinsky, Ferneyhough, Kyburtz, Tan Dun, Denisov, Royé, Murail etc., et nombre de créations d’œuvres de jeunes compositeurs. En 2003, il fonde, à l’occasion de la Biennale de Berne l’Ensemble Contemporain de la Haute École de Musique de Lausanne. En 2004, lors du Festival Archipel, il donne la première audition suisse de Clivages d’’Emmanuel Nunes et en 2007 la première mondiale de Rotativa de Giacinto Scelsi. Sa collaboration régulière avec le Collegium Novum de Zurich débute à la Tonhalle de Zürich en 2007 avec la création de Spring River and Flowers… du compositeur chinois Wen Deqing. Son répertoire couvre le 20ème et 21ème siècle et se compose d’une centaine d’œuvres pour toutes formations. Il collabore en outre avec l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Modern, le Collegium Novum Zürich, l’Ensemble Contrechamps, l’Orchestre du Mitteldeutscher Rundfunk, le Tokyo Symphony Orchestra, l’Orchestre de la Suisse Italienne ou les Swiss Chamber Soloists. Ses œuvres sont jouées dans de très nombreuses capitales comme le Victoria Hall de Genève, le KKL de Lucerne, la Tonhalle de Zürich, la Philharmonie de Paris, le Zaal Koningin Elisabeth d’Anvers, le Wigmore Hall de Londres, le Jacqueline du Pré Music Building d’Oxford, le Gewandhaus de Leipzig, le Musikverein de Vienne, le Festpielhaus de Salzburg, la Biennale de Venise, la Philharmonie et le Mariinsky Concert Hall de St Petersburg, la Philharmonie de Shanghai ou le Suntory Hall de Tokyo. Il donne en outre de nombreuses master class à Berne, Zürich, Lyon, Paris, Strasbourg, St Petersburg, Shanghai et New York (Stony Brook College of Music et Juilliard School). Quatre CD monographiques lui ont déjà été consacrés, magnifiquement accueillis par la critique nationale et internationale. En 2005, il est bénéficiaire de la bourse de la Fondation Leenaards. Il enseigne actuellement la composition et l’analyse à la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) et y dirige l’Ensemble Contemporain. William Blank est directeur musical du Lemanic Modern Ensemble depuis 2007.

8


NANAMI KOHSHOU CHORÉGRAPHIE Depuis 1982, il fait de la musique puis du théâtre avant de se tourner vers la danse butô en 1999. Il élabore un style de danse personnel basé sur l’exploration des latences du corps originel pour en « re-susciter » l’animalité pure. Il est apprécié tout particulièrement pour le caractère lapidaire de sa confrontation avec l’espace, pour sa capacité à résoudre « dans l’instant » la densité des mouvements en de fulgurantes décharges d’énergie. Arrivé du Japon en France en 2004, Nanami crée sa compagnie, dont le nom « Danse sauvage » s’impose de lui-même. Nanami aime collaborer avec des artistes issus de différentes disciplines, mais aussi confronter différents genres artistiques, classiques et contemporains, ainsi que différentes cultures. Il a été notamment invité au conservatoire de Lausanne pour la création d’un spectacle d’après une pièce de George Crumb, ainsi que pour une performance d’après la musique de Takemitsu. À Bruxelles, il a dansé comme sculpture vivante au sein d’une installation de Theo Cowley. En juillet 2013, il a dansé dans une pièce d’après Kafka, Un jeûneur, dans le cadre du Festival d’Avignon Off. On peut citer ici quelques performances ces dernières années : Penn art jazz, Zero, Le Jeûneur, Au bout du vent , Ponpei no rakugaki, N/S, Paysage Lunaire, Coquelicot

JEAN-PHILIPPE ROY LUMIÈRES Jean-Philippe Roy débute en 1977 au Théâtre de Carouge sous la direction de François Rochaix. Éclairagiste indépendant dès 1981, il conçoit régulièrement l’éclairage d’opéras mis en scène par François Rochaix et scénographies par Jean-Claude Maret, notamment au Grand Théâtre de Genève. Avec le metteur en scène Claude Stratz et le décorateur Ezio Toffolutti, il met en lumières plusieurs pièces à la Comédie de Genève, à l’Opéra de Lausanne et à la Comédie Française. Depuis quelques années, il travaille avec le metteur en scène Jean Liermier. À l’opéra avec La Flûte enchantée à Marseille, les Cantates profanes de Bach à Strasbourg, Le nozze di Figaro de Mozart à Nancy. Et dernièrement Così fan tutte à l’Opéra de Lausanne. Pour le théâtre, Penthésilée d’Heinrich von Kleist à la Comédie Française, Le Médecin malgré lui de Molière au Théâtre de VidyLausanne, au théâtre de Carouge : Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, L’École des Femmes, Le Malade Imaginaire de Molière, La vie que je t’ai donnée de Pirandello, Cyrano de Bergerac de Rostand. Et encore : La Trilogie et Normal du chorégraphe G. Bothello au Forum de Meyrin, La Boucherie de Job de F. Paradivino à la Comédie de Genève, Le Bal des Voleurs d’Anouilh. Le Mariage de Figaro de Baumarchais, Roméo et Juliette, Tropinzuste de Fabrice Melquiot. aux Marionnettes de Genève

20 21 9


REJOIGNEZ-NOUS L’ASSOCIATION DES AMIS DU LEMANIC MODERN ENSEMBLE (LME). Vous êtes amateurs de musiques classiques, modernes et contemporaines, mélomanes assidus des projets du Lemanic Modern Ensemble, vous souhaitez soutenir les créations musicales de notre temps et les musiciens de l’Ensemble. En adhérant à l’Association des Amis du LME, vous soutenez l’excellence artistique et musicale et vous contribuez à renforcer la reconnaissance des projets portés par les musiciens de l’Ensemble. EN QUALITÉ DE MEMBRE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DU LME Vous agissez en qualité d’ambassadeur du LME et vous participez au rayonnement de l’Ensemble. Vous avez une relation privilégiée avec l’Ensemble et les musiciens qui le composent. Vous avez l’opportunité de les rencontrer à la fin de chaque concert ou spectacle, et d’échanger autour de notre passion commune. Vous recevez par email des informations en avantpremière concernant la vie du LME, les concerts et spectacles tout au long de la saison. Vous bénéficiez d’une priorité sur les réservations et abonnements des concerts et spectacles en France et en Suisse, ainsi que de tarifs privilégiés (abonnement annuel à Fr. 100.- / € 80 incluant la cotisation annuelle à l’Association des Amis du LME – tarifs réduits voir ci-dessous). Vous bénéficiez d’un accès exclusif à plusieurs répétitions générales du LME chaque saison (invitations personnalisées envoyées avant chaque répétition générale ouverte aux membres de l’Association des Amis du LME). Vous êtes invités à assister à une masterclass exclusive réservée aux membres de l’Association des Amis du LME. ADHÉSION/ TARIFS Adultes : cotisation annuelle Fr. 20.- / € 15 AVS, étudiants, chômeurs, moins de 25 ans : Fr. 10.- / € 8 Moins de 18 ans : gratuit Entreprises : Fr. 100.- / € 80 COMMENT ADHÉRER ? En ligne en remplissant le formulaire téléchargeable sur notre site lemanic-modern-ensemble.net Par courrier, en envoyant vos coordonnées aux adresses de l’Ensemble soit en France ou en Suisse A la fin de chaque concert et spectacle auprès d’un représentant du Cercle des Amis du LME ABONNEMENT ANNUEL Exclusivement réservé aux membres du Cercle des Amis du LME Comme membre, vous bénéficiez d’une offre exclusive d’abonnement pour la saison 2020/2021 complète au prix de Fr. 50.- /€ 40 (tarifs réduits Fr. 25.- / € 20) incluant la cotisation annuelle à l’Association des Amis du LME. Veuillez envoyer votre demande par email à amis@lemanic-modern-ensemble.net pour en bénéficier

20 21 10


REMERCIEMENTS

LES LIEUX LES SALLES

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

ANNEMASSE AUDITORIUM Place du Jumelage BILLETTERIE : +33 (0)6 77 99 08 74 Réservation conseillée. De 5 à 10 €. GENÈVE

SOUTIENS UNE FONDATION PRIVÉE GENEVOISE

PARTENAIRES CULTURELS

L’ALHAMBRA Rue de la Rôtisserie 10 UNIVERSITÉ DE GENÈVE SALLE DE THÉÂTRE UNI MAIL | MS180 Boulevard du Pont-d’Arve 40 BILLETTERIE : +41 (0)78 679 19 33 De 10.- à Fr. 25.Gratuit pour les élèves des conservatoire de Genève et d’Annemasse

PARTENAIRES DE SAISON

FRANCE 7 RUE DES SAVOIE | 74100 ANNEMASSE T +33 (0)6 77 99 08 74 SUISSE BOULEVARD DES PROMENADES 26 | 1227 CAROUGE T +41 (0)78 679 19 33 LEMANIC-MODERN-ENSEMBLE.NET DIRECTION GÉNÉRALE JEAN-MARC DAVIET | JEAN-MARIE PARAIRE | MATHIEU PONCET COMITÉ FABRICE REMY (PRÉSIDENT) | JEAN-MARIE BLANCHARD | ÉRIC LAFOSSE COMMISSION ARTISTIQUE WILLIAM BLANK | PIERRE BLEUSE | JEAN-MARC DAVIET | JEAN-MARIE PARAIRE | MATHIEU PONCET ADMINISTRATION & PRODUCTION ILITZA GEORGIEVA PRODUCTION@LEMANIC-MODERN-ENSEMBLE.NET RÉALISATION GRAPHIQUE AIMERY CHAIGNE (MIMIXDESIGN) Illustration de couverture : Relief-Disque | Robert Delaunay / 1936 © Christie’s Images / Bridgeman Images

Copyright © 2020-21 Lemanic Modern Ensemble. La reproduction partielle ou totale de cet ouvrage, sa communication au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est expressément recommandée. Impression Imprimerie Girard - Annemasse Parution : septembre 2020


LES PROCHAINS CONCERTS

5 & 6 FÉVRIER 2020 VOIX PLURIELLES | CONCERT ABONNEMENT N°2 GUSTAV MAHLER | HANS ZENDER DIRECTION PIERRE BLEUSE | SOPRANO MELODY LOULEDJIAN | BARYTON ROBERT KOLLER 2 AV R I L 2 0 2 0 ÉROSIONS | FESTIVAL ARCHIPEL 2020 TRISTAN MURAIL | KARLHEINZ STOCKHAUSEN | YANN ROBIN DIRECTION JONATHAN STOCKHAMMER | VIOLONCELLE ÉRIC-MARIA COUTURIER 14 MAI 2020 PÉRIPLES | CONCERT OUTLINES BERN XAVIER DAYER | NEMANJA RADIVOJEVIC | DIETER AMMANN DIRECTION WILLIAM BLANK 3 & 4 JUIN 2020 REGARDS CROISÉS | CONCERT ABONNEMENT N°3 MAGNUS LINDBERG | GYÖRGY LIGETI | ÉRIC MONTALBETTI DIRECTION PIERRE BLEUSE | PIANO LORENZO SOULÈS


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.