Bilan 2013 du cnc

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les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014

une publication du Centre national du cinéma et de l’image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 www.cnc.fr direction des études, des statistiques et de la prospective tél. 01 44 34 38 26 / despro@cnc.fr direction de la communication tél. 01 44 34 36 95 / fax 01 44 34 34 73

bilan 2013 – les dossiers du CNC – nº 330 – mai 2014

les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014 bilan 2013

bilan 2013 les films, les programmes audiovisuels, la vidéo, l’exploitation, la production, la distribution, l’exportation…


Apocalypse, 2nde Guerre Mondiale. © France 2.

Loulou, l’incroyable secret d’Éric Omand et Grégoire Solotareff. © Diaphana Distribution.

Guillaume et les garçons, à table ! de Guillaume Gallienne © Gaumont Distribution.

The Lunchbox de Ritesh Batra. © MK2 Distribution.

Chante ton bac d’abord de David André. © Brotherfilms.

La Maison de la radio de Nicolas Philibert. © Les Films du losange.

La Vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2 d’Abdellatif Kechiche. © Wild Bunch Distribution.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand. © KG Productions.

L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie. © Les Films du losange.

Le Soldat blanc d’Éric Zonca. © Canal+.


Guillaume et les garçons, à table ! de Guillaume Gallienne © Gaumont Distribution.

Chante ton bac d’abord de David André. © Brotherfilms.

La Vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2 d’Abdellatif Kechiche. © Wild Bunch Distribution.

Le Soldat blanc d’Éric Zonca. © Canal+.



les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014

bilan 2013 éditorial

p. 5

01. les films en salles

p. 7

02. les films et les fictions à la télévision

p. 23

03. l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

p. 43

04. l’équipement et les dépenses des ménages en programmes audiovisuels 05. le public du cinéma

p. 63

06. la production cinématographique

p. 77

07. la production audiovisuelle aidée

p. 93

08. la distribution

p. 109

09. l’exploitation

p. 123

10. la vidéo physique

p. 131

11. la vidéo dématérialisée 12. les industries techniques 13. le jeu vidéo

p. 141 p. 151

p. 161

14. le cinéma dans le monde

p. 169

15. les financements publics

p. 183

– annexes

p. 199

les commissions et comités du CNC les conseillers régionaux cinéma, audiovisuel et multimédia – en encart : Cinéma et audiovisuel, les liens financiers

p. 55



éditorial 2013 a été une année charnière à bien des égards. Le CNC est pleinement engagé dans les mutations que continuent à vivre les secteurs de l’image animée et fait évoluer sa politique de soutien en conséquence. Avec les réformes engagées à la suite des « Assises pour la diversité du cinéma » en 2013, et les réformes audiovisuelles décisives actuellement mises en œuvre, comme celle du documentaire, il s’agit de se donner collectivement les moyens de défendre la création et la diversité culturelle dans un environnement numérique mondialisé. Ce bilan témoigne de certaines des transformations à l’œuvre. En 2013, le cinéma français a d’abord démontré sa vitalité artistique, avec de très belles récompenses dans les festivals et tout particulièrement la Palme d’Or à la Vie d’Adèle au Festival de Cannes et le Prix du meilleur film en langue étrangère aux Oscars, décerné au film franco-autrichien Amour. Parallèlement à ces succès internationaux, nous sommes l’un des pays les plus ouverts sur le monde puisqu’en 2013, 116 films ont été coproduits avec 38 pays différents. La France continue ainsi de jouer un rôle unique dans le cinéma mondial, et singulièrement en Europe, pour faire vivre le cinéma de la diversité. Malgré ces succès artistiques, la fréquentation est en repli cette année de 4,9 % à 193,59 millions d’entrées, même si elle reste proche de la moyenne des dix dernières années. Il faudra suivre avec attention l’évolution de ces chiffres en 2014, dont les premiers résultats sont encourageants, en particulier pour les jeunes spectateurs. En Europe, nous sommes de loin les premiers à fréquenter les salles obscures, avec 3,1 entrées par Français contre 2,6 entrées pour un Anglais, 1,6 entrée pour un Espagnol ou un Italien et 1,4 entrée pour un Allemand ! C’est le signe que la France est, fidèle à son histoire, un pays cinéphile où la sortie au cinéma demeure un loisir populaire et culturel privilégié.

Signe positif pour l’avenir de la fréquentation, celle-ci s’appuie désormais sur un parc de salles numérisé à plus de 97 %. Avec près de 5 600 écrans, c’est un réseau unique en Europe par sa densité, sa diversité et sa couverture territoriale. Quelques 654 nouveaux films sont sortis en 2013, offrant aux spectateurs une grande variété de films. Il faut se féliciter du fait qu’en 2013, la production cinématographique française soit restée dynamique, avec 209 films d’initiative française – autant qu’en 2012 – et 61 coproductions minoritaires. En revanche, les conditions de financement des films français se sont tendues. Le secteur démontre une tendance à l’autorégulation, avec un devis moyen en recul. C’est donc aussi la bipolarisation du cinéma français qui s’est réduite, avec moins de films à très gros budgets. Par ailleurs, les modifications apportées aux crédits d’impôt en 2012 ont permis de relancer une dynamique vertueuse de relocalisation des tournages en France : le nombre de jours de tournage en France pour les films d’initiative française de fiction augmente ainsi de 8,5 % en 2013. En 2013, la fiction audiovisuelle française a vu sa créativité et sa qualité reconnues. En témoignent les succès d’audience et d’exportation des séries de 52 minutes et des formats courts, des programmes d’animation, ou encore l’International Emmy Award de la meilleure série décernée aux Revenants, après Braquo l’an dernier. Ce sont des succès artistiques très encourageants, qui témoignent de la capacité des professionnels de l’audiovisuel à se renouveler, à accompagner des projets audacieux et innovants, qui savent aussi rencontrer le succès public.

Dans un contexte où la demande de programmes explose, avec l’expansion de l’offre délinéarisée – sur les chaînes de la TNT, en vidéo à la demande ou sur la télévision de rattrapage –, nous devons continuer à défendre la création audiovisuelle pour que la France ait toute sa place dans le nouvel environnement numérique. Le recul de près de 5 % du marché de la VàD, pour la première fois en 2013, est un signe inquiétant, qui doit nous inciter à redoubler nos efforts. Nous devons mieux accompagner les marchés émergeants de la diffusion, ce qui passe aussi par une réflexion au niveau européen. C’est le sens des réformes en cours, à la suite des « Assises pour la diversité du cinéma » et du rapport remis par René Bonnell, qui ont marqué l’année 2013. Le dynamisme de notre création s’appuie aussi sur la solidité de nos industries techniques et sur la prime que nous donnons sans cesse à l’innovation dans tous les domaines de la création numérique, allant des nouveaux médias aux jeux vidéo. L’accompagnement de la création est donc plus que jamais notre priorité, pour faire vivre la diversité culturelle sur tous les écrans. Frédérique Bredin, Présidente du CNC


Jappeloup de Christian Duguay. © Jérôme Trébois / Pathé Distribution.

Boule & Bill d’Alexandre Charlot et Franck Magnier. © Studio Canal Distribution.

9 mois ferme d’Albert Dupontel. © Wild Bunch Distribution.

La Cage dorée de Ruben Alves. © Julien Panié / Pathé Distribution.

20 ans d’écart de David Moreau. © Magali Bragard / Europacorp / Echo Films / TF1 Productions.


Les Gamins d’Anthony Marciano. © Gaumont Distribution.

01 les films en salles

Au cours de l’année 2013, les salles de cinéma réalisent 193,59 millions d’entrées, un résultat en baisse de 4,9 % par rapport à 2012. La recette moyenne par entrée progresse de 0,6 % à 6,46 €. En 2013, les films français de long métrage génèrent 64,52 millions d’entrées, soit une part de marché de 33,8 %.

Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. © Gaumont Distribution.

Les Profs de Pierre-François Martin-Laval. © Arnaud Borel / UGC Distribution.

Eyjafjallajökull d’Alexandre Coffre. © Mars Distribution.

Vive la France de Michaël Youn. © Jérôme Prébois / Gaumont / Légende Films.


01

les films en salles

A

Remarques méthodologiques Afin de livrer une analyse plus détaillée de la fréquentation dans les salles de cinéma, trois périmètres distincts de programmes sont retenus pour la première fois en 2013 : le long métrage, le court métrage et le hors film (captation de spectacles vivants et programmes audiovisuels). Certaines analyses sont présentées sur l’ensemble des programmes, d’autres uniquement sur le long métrage. L’ensemble des données a été mise à jour depuis 2004 selon cette nouvelle distinction.

applicable aux produits culturels, qui est passée de 5,5 % à 7 % au 1er janvier 2012. La légère hausse à nouveau observée entre 2012 et 2013 est en partie imputable au succès des films en relief : 10 films exploités partiellement ou totalement en 3D figurent parmi les 15 plus grands succès de 2013 (six films en 2012). Toutefois, il convient de signaler que la hausse de la recette moyenne par entrée en 2013 demeure inférieure à celle de l’inflation (+0,9 %).

Plus de 193 millions d’entrées Avec 193,59 millions de billets vendus en 2013, les entrées payantes en salles diminuent de 4,9 % par rapport à 2012. La fréquentation observée en 2013 se situe à un niveau légèrement inférieur à la moyenne des dix dernières années (195,21 millions sur la période 2004-2013). La diminution de la fréquentation observée en 2013 est en partie liée à l’absence de très gros succès et ce, quelle que soit la nationalité des films. En 2013, pour la première fois depuis plus de dix ans, aucun film ne réalise plus de 5 millions d’entrées (trois en 2012). Huit films enregistrent plus de trois millions d’entrées en 2013 (douze en 2012).

Un nombre de séances toujours en progression En 2013, la programmation cinématographique dépasse pour la troisième année consécutive le seuil des 7 millions de séances. 7,26 millions de séances payantes sont organisées dans les salles de cinéma en 2013 (+1,5 % par rapport à 2012). Depuis 1993, année des premiers multiplexes, le nombre annuel de séances n’a cessé d’augmenter (+3,5 % par an en moyenne entre 1993 et 2013). Sur la période 2004-2013, le nombre de séances progresse de 20,0 %.

En 2013, la fréquentation évolue différemment selon les marchés européens. Comme en France, elle diminue en Allemagne (-4,0 %), au Royaume-Uni (-4,0 %) et, plus fortement encore, en Espagne (-16,1 %). À l’inverse, les entrées progressent en Italie (+6,6 %). Stabilisation de la recette moyenne par entrée En 2013, en France, la diminution des recettes est inférieure à celle des entrées (-4,3 %), traduisant une recette moyenne par entrée en très légère progression (+0,6 %) à 6,46 € (6,42 € en 2012). Après plusieurs années de hausse, conséquence de l’essor des films diffusés en relief, pour lesquels le prix du billet est généralement majoré, la recette moyenne par entrée s’était stabilisée en 2011. La progression de 1,4 % observée entre 2011 et 2012 résultait de l’augmentation de la TVA à taux réduit 8 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Très légère progression de la version originale En 2013, 18,6 % des entrées sont réalisées par des œuvres projetées en version originale en langue étrangère, contre 17,2 % en 2012. Sur les dix dernières années, cette part progresse très légèrement. Elle varie entre 14,3 % (en 2005) et 20,8 % (en 2009).  Plus de 2 millions d’entrées générées par les séances de court métrage En 2013, les longs métrages cinématographiques occupent 99,1 % des séances. Ils génèrent 190,92 millions d’entrées (-5,0 % par rapport à 2012) et 1 231,96 M€ de recettes soit (98,6 % des entrées et des recettes totales). Les programmes composés exclusivement de films de court métrage occupent 0,7 % des séances et cumulent 2,07 millions d’entrées (+3,4 % par rapport à 2012) et 8,77 M€ de recettes (respectivement 1,1 % et 0,7 % du total).

À l’échelle nationale, le hors film occupe une place très marginale dans les salles de cinéma : 0,1 % des séances, 0,3 % des entrées (plus de 600 000 entrées) et 0,7 % des recettes totales (9,32 M€). recette recettes moyenne entrées guichets par entrée séances (millions) (M€) (€) (millions) 2004

.......................................................................................

2005

.......................................................................................

195,85

1 139,84

5,82

6,05

175,63

1 031,80

5,87

6,09

2006

.......................................................................................

2007

.......................................................................................

188,76

1 120,65

5,94

6,24

178,48

1 061,87

5,95

6,30

190,31

1 142,89

6,01

6,58

201,62

1 237,24

6,14 6,71

2008

.......................................................................................

2009

.......................................................................................

2010

.......................................................................................

2011

.......................................................................................

2012

.......................................................................................

2013

.......................................................................................

A

207,10

1 309,94

6,33

6,84

217,20

1 374,74

6,33

7,04

203,58

1 306,48

6,42

7,15

193,59

1 250,05

6,46

7,26

Fréquentation des salles de cinéma1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC.

recettes entrées guichets séances (millions) (M€) (millions) 2004

...............................................................

2005

...............................................................

194,56

1 134,29

6,03

174,44

1 026,49

6,06

2006

...............................................................

2007

...............................................................

6,22

2008

...............................................................

2009

...............................................................

2010

...............................................................

187,52

1 115,44

176,83

1 054,35

6,26

188,52

1 134,43

6,55

199,71

1 226,82

6,67

205,11

1 298,59

6,80 6,99

2011

...............................................................

2012

...............................................................

2013

...............................................................

A

214,73

1 356,90

201,06

1 288,79

7,10

190,92

1 231,96

7,20

Fréquentation des films de long métrage en salles1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.


B

Forte diminution de la fréquentation pour les films français La part de marché des films français diminue fortement en 2013 (-6,7 points) à 33,8 %, constituant le niveau le plus bas de la décennie. Les films français réalisent 64,52 millions d’entrées en 2013, soit une diminution de 20,7 % par rapport à 2012. Ce résultat est largement inférieur à la moyenne des dix dernières années (75,39 millions d’entrées par an en moyenne depuis 2004). Il demeure cependant supérieur à celui de 2005, où les films français avaient recueillis 63,86 millions d’entrées. La baisse de la part de marché des films français observée en 2013 est notamment liée à l’absence de films français réalisant plus de 4 millions d’entrées (deux films français avaient franchi ce seuil en 2012).

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 films français . . .74,68 63,86 83,76 64,61 85,71 73,77 73,60 88,01 81,40 64,52 ............................................................................................................................................................................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,03 54,41 60,98 56,54 43,21 ......................................................................................... 100 % francais . . 36,83 39,87 60,06 44,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,65 ......... majoritaires français . . 36,48 20,67 18,96 15,71 18,48 19,44 14,08 21,08 19,07 . . . . . 1,37 3,32 4,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,15 3,07 3,30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,12 5,96 5,79 3,66 ................................................................... minoritaires français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80,10 83,01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81,78 99,76 98,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99,10 86,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103,56 ............ films américains . . .93,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,38 16,69 21,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,81 19,60 30,39 22,86 26,07 13,93 ............................................................................................................. films européens non français . . .18,98 . . . . .1,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,74 1,01 2,38 1,23 1,61 0,65 1,96 0,88 1,45 ....................................................................................................................................................................... allemands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,02 10,49 13,26 23,69 16,47 20,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,43 ........ britanniques . . .14,50 23,64 . . . . .1,43 0,43 3,04 0,38 3,09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,15 2,69 2,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,15 1,44 ........................... espagnols . . . . . 0,41 0,69 0,54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,10 0,41 0,62 0,46 0,81 0,23 ........................................................................................................... italiens . . . . . 7,53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,10 4,06 3,20 3,23 6,58 2,92 4,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,21 8,91 ........................... films d’autres nationalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205,11 214,73 201,06 190,92 ........................................................................ total 194,56 174,44 187,52 176,83 188,52 199,71

B

Les films américains enregistrent 103,56 millions d’entrées (+19,9 % par rapport à 2012). La part de marché du cinéma américain progresse de 11,3 points et s’établit à 54,2 % en 2013, soit le niveau le plus haut de la décennie. Huit films américains figurent parmi les dix plus grands succès de 2013 et notamment aux trois premières places.

Entrées selon la nationalité des films de long métrage1 (millions) 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Les entrées des films européens non français diminuent de 46,6 % en 2013, pour s’établir à 13,93 millions. Après une année 2012 particulièrement élevée, leur part de marché chute à 7,3 % en 2013. Cette baisse est à mettre en relation avec celle observée sur les films britanniques : les entrées réalisées par les films britanniques diminuent de 59,5 % à 8,43 millions d’entrées en 2013, soit le niveau le plus faible de la décennie. Cette diminution est, en partie, le contrecoup des bonnes performances, en 2012, de films comme Skyfall, Sherlock Holmes : jeu d’ombres et Dark Shadows. En 2013, près de la moitié des entrées des films britanniques est portée par Gravity, qui réalise 4,07 millions d’entrées. Les entrées réalisées par le cinéma d’outre-Rhin progressent de 65,2 % en 2013 à 1,45 million d’entrées.

films français 38,4 36,6 44,7 36,5 45,5 36,9 35,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,0 40,5 33,8 ............................................... ............................................................................................................................................................................................... 100 % francais 18,9 22,9 32,0 25,3 34,0 25,6 26,5 28,4 28,1 22,6 . . . .18,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,1 8,9 9,8 9,7 6,9 9,8 9,5 9,2 ................................................................................................................................................... majoritaires français ............................................................................................................................................................................................... minoritaires français 0,7 1,9 2,5 2,3 1,6 1,7 2,5 2,8 2,9 1,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,9 46,2 43,0 54,2 ................................................................... films américains 48,0 45,9 44,3 49,3 43,4 50,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,7 8,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,4 9,4 9,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,0 7,3 ........................... films européens non français 9,8 ............................................................................................................................................................................................... allemands 1,0 1,0 0,5 1,3 0,7 0,8 0,3 0,9 0,4 0,8 . . . . . . .7,5 13,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,6 11,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,7 10,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,4 ..... britanniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 1,3 1,3 0,6 0,8 .................................................................................... espagnols 0,7 0,2 1,6 0,2 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,1 0,6 0,2 0,3 0,2 0,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ..... italiens 0,2 0,4 0,3 ............................................................................................................................................................................................... films d’autres nationalités 3,9 1,8 2,2 1,8 1,7 3,3 1,4 2,2 3,6 4,7 ............................................................................................................................................................................................... total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

B

Parts de marché selon la nationalité des films de long métrage1 (% des entrées) 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 9


01

les films en salles

Cette performance est imputable au succès de plusieurs titres cumulant plus de 400 000 entrées, comme Wadjda et Cloud Atlas. Le nombre d’entrées réalisées par les films espagnols atteint 1,44 million en 2013 (+25,1 % par rapport à 2012). Cette progression est en grande partie le fait du film de Pedro Almodovar, les Amants passagers. Au total, quatre films européens non français enregistrent plus de 500 000 entrées en 2013 (dix en 2012, neuf en 2011). Parmi ces succès de 2013 figurent trois films britanniques (Gravity, Kick-Ass 2, Jack le chasseur de géants) et un film espagnol (les Amants passagers). Les entrées réalisées par les films non européens et non américains progressent de 23,7 % à 8,91 millions d’entrées en 2013, soit une part de marché de 4,7 % (3,6 % en 2012). Cette progression est notamment due au succès du film canadien Man of Steel (2,31 millions d’entrées), du film australien Gatsby le Magnifique (1,58 million d’entrées) et du film néo-zélandais le Hobbit : un voyage inattendu (1,18 million d’entrées en 2013 pour ce film sorti fin 2012). Par ailleurs, le film sud-coréen Snowpiercer, le Transperceneige réalise près de 600 000 entrées, tandis que deux autres films cumulent plus de 350 000 entrées : Drôles d’oiseaux (film sud-africain) et The Grandmaster (film chinois).

10 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

C

D

654 longs métrages sont projetés pour la première fois sur les écrans français en 2013 (615 en 2012). Ils concentrent 91,7 % du total des entrées des films de long métrage enregistrées au cours de l’année, comme c’est le cas en moyenne depuis 2004. Deux films sortis fin 2012 réalisent plus d’un million d’entrées sur l’année 2013 : le Hobbit : un voyage inattendu (sorti le 12 décembre 2012, 1,18 million d’entrées en 2013) et De l’autre côté du périph (sorti le 19 décembre 2012, 1,08 million d’entrées en 2013). L’offre totale de films dans les salles en France est particulièrement riche avec 6 824 films projetés en 2013, contre 6 630 en 2012. 38 films inédits exploités en 3D En 2013, 38 films inédits sont intégralement ou partiellement sortis en 3D. Les projections en 3D de ces films ont réalisé 23,80 millions d’entrées et 194,22 M€ de recettes, ce qui représente respectivement 43,0 % des entrées et 50,0 % des recettes totales des films concernés.   La concentration des entrées sur quelques titres diminue sensiblement en 2013 : le poids des 10, 20, 30 et 100 premiers films baisse par rapport à l’année précédente. Les 10 films les plus performants totalisent 19,8 % des entrées annuelles en 2013, soit la part la plus faible de la décennie (3,4 points de moins qu’en 2012). Ceci est à mettre en relation avec l’absence de films ayant rencontré de forts succès en salles en 2013. La concentration des entrées des films français diminue également : les 20 films français les plus performants concentrent 47,2 % des entrées totales des films français de long métrage en 2013, contre 54,9 % en 2012 et 59,4 % en 2011.

E

19 films réalisent plus de 2 millions d’entrées L’année 2013 compte 55 films dépassant le seuil du million d’entrées, contre 54 en 2012. 19 titres réalisent plus de deux millions d’entrées en 2013 (20 en 2012) et quatre films cumulent plus de quatre millions d’entrées (sept en 2012). 17 films français réalisent plus d’un million d’entrées en 2013, soit cinq titres de moins qu’en 2012. Trois films français franchissent le seuil des deux millions d’entrées (huit en 2012), mais aucun ne dépasse quatre millions d’entrées (deux en 2012). Parallèlement, 34 films américains enregistrent plus d’un million d’entrées en 2013 (27 en 2012) dont 14 dépassent le seuil des deux millions (8 en 2012). Trois films américains réalisent plus de quatre millions d’entrées en 2013, comme en 2012.


plus de plus de 4 millions 2 millions

plus d’un million

plus de 500 000

plus de 100 000

tous films films sortis films sortis l’année autres dans l’année précédente films total . . . . . . . . . . . .92,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,0 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2004

. . . . . . . . . . . . . .7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 100 245 ..................................................... 2009

top 10

top 20

top 30

top 50

top 100

. . . . . . . . . . . . . .7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 230 ............................. 2010 . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111 247 .............................. 2011

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,2 60,6 78,6 ............................................... 2004 26,0 38,4

. . . . . . . . . . . . . .7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 242 ............................. 2012 . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 262 ............................. 2013

. . . . . . . . . . . . 91,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,5 3,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2005

........................................................................................... 2005 24,0 36,6 45,6 59,0 77,2

. . . . . . . . . . . .92,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,8 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2006

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,4 59,0 76,2 ............................................... 2006 26,8 39,2

. . . . . . . . . . . . 90,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,1 2,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2007

. . . . 27,9 39,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,1 58,8 74,0 .............................................. 2007

. . . . . . . . . . . .92,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,8 2,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2008

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,4 58,7 76,2 ............................................... 2008 29,2 39,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109 ....... 2009 1 6

. . . . . . . . . . . .93,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,1 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2009

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,8 46,8 59,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77,1 ....... 2009 24,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 ..... 2010 1 8

. . . . . . . . . . . .89,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,4 2,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2010

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77,7 ....... 2010 24,0 39,0 49,0 61,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 ....... 2011 2 4

. . . . . . . . . . . .93,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2011

........................................................................................... 2011 26,8 38,4 46,4 58,2 75,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 ....... 2012 2 8

. . . . . . . . . . . .90,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,8 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2012

........................................................................................... 2012 23,2 36,4 45,7 58,3 75,7

2013

. . . . . . . . . . . . 91,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,8 3,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2013

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,5 40,9 54,5 72,7 ................................................................... 2013 19,8

films américains

C

Résultats des nouveaux films et des reprises1 (% des entrées des films de long métrage) Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC. 1

D

Résultats des films les plus performants1 (% des entrées des films de long métrage) Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC. 1

films français

-

3

17

31

120

................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 102 ............................. 2009 . . . . . . . . . . . . . .4 14 26 48 99 .................................................................................................. 2010 . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 103 ............................. 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 ..... 2012 3 8 . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 107 ............................. 2013

E

Films de long métrage atteignant un seuil d’entrées1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 11


01

les films en salles

F

En 2013, la première place du box-office est occupée par un film d’animation américain, Moi, moche et méchant 2, film fabriqué en France et qui a bénéficié du crédit d’impôt international. La suite des aventures de Gru cumule 4,65 millions d’entrées à fin 2013. Un autre film américain, Django Unchained, occupe la deuxième place du classement 2013 avec 4,31 millions d’entrées. Le super-héros Iron Man 3, prend la troisième place avec 4,30 millions d’entrées.

Le premier film français du classement 2013 se situe à la cinquième place. Il s’agit de la comédie les Profs, qui cumule 3,94 millions d’entrées. En 2013, les trois films les plus performants cumulent 13,26 millions d’entrées, soit 6,9 % du total annuel réalisé par les films de long métrage. En 2012, les trois films ayant réalisé le plus d’entrées cumulaient 9,3 % de la fréquentation annuelle des films de long métrage.

G

Parmi les 55 films ayant réalisé plus d’un million d’entrées en 2013, figurent 21 films exploités partiellement ou intégralement en 3D. Depuis janvier 2012, trois films ont réalisé plus de cinq millions d’entrées : Skyfall, l’Âge de glace 4 : la dérive des continents et Sur la piste du Marsupilami. Au total, au cours des deux dernières années, 20 films génèrent plus de trois millions d’entrées dont cinq films français (22 films dont sept films français entre janvier 2011 et décembre 2012).

titre

entrées (millions) nationalité1 sortie

titre

1

...............................................................................................................................................................................................

Moi, moche et méchant 2

US 26/06/13 4,65

29

2

...............................................................................................................................................................................................

Django Unchained

US 16/01/13 4,31

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/10/13 1,63 ....................................................... 30 Planes

3

...............................................................................................................................................................................................

Iron Man 3

US 24/04/13 4,30

31

...............................................................................................................................................................................................

4

...............................................................................................................................................................................................

Gravity

GB 23/10/13 4,07

32

...............................................................................................................................................................................................

5

...............................................................................................................................................................................................

Les Profs

FR 17/04/13 3,94

33

...............................................................................................................................................................................................

6

...............................................................................................................................................................................................

Le Hobbit : la désolation de Smaug US 11/12/13 3,80

34

...............................................................................................................................................................................................

7

...............................................................................................................................................................................................

La Reine des neiges

US 04/12/13 3,79

35

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31/07/13 3,01 ...................................................... 8 Insaisissables

36

...............................................................................................................................................................................................

9

...............................................................................................................................................................................................

US 22/05/13 2,99

37

...............................................................................................................................................................................................

10

...............................................................................................................................................................................................

Hunger Games : l’embrasement

US 27/11/13 2,91

38

...............................................................................................................................................................................................

11

...............................................................................................................................................................................................

Turbo

US 16/10/13 2,46

39

...............................................................................................................................................................................................

12

...............................................................................................................................................................................................

World War Z

US 03/07/13 2,46

40

...............................................................................................................................................................................................

13

...............................................................................................................................................................................................

Les Croods

US 10/04/13 2,38

41

...............................................................................................................................................................................................

Fast & Furious 6

Les Gamins

nationalité1 sortie entrées (millions) FR 17/04/13 1,65

...............................................................................................................................................................................................

Gatsby le magnifique

AU 15/05/13 1,58

Le Monde fantastique d’Oz

US 13/03/13 1,56

Elysium

US 14/08/13 1,52

Percy Jackson : la mer des monstres US Blue Jasmine

14/08/13 1,47

US 25/09/13 1,42

20 ans d’écart

FR 06/03/13 1,40

Lincoln

US 30/01/13 1,36

Oblivion

US 10/04/13 1,33

After Earth

US 05/06/13 1,27

Casse-tête chinois

FR / BE

La Cage dorée

FR 24/04/13 1,23

04/12/13

1,27

14

...............................................................................................................................................................................................

Man of Steel

CA 19/06/13 2,31

42

...............................................................................................................................................................................................

15

...............................................................................................................................................................................................

Thor : le monde des ténèbres

US 30/10/13 2,29

43

...............................................................................................................................................................................................

Epic : la bataille du royaume secret US 22/05/13 1,21

16

...............................................................................................................................................................................................

Les Schtroumpfs 2

US 31/07/13 2,25

44

...............................................................................................................................................................................................

Le Hobbit : un voyage inattendu

NZ 12/12/12 1,18

Alceste à bicyclette

FR 16/01/13 1,17

Sur le chemin de l’école

FR 25/09/13 1,17

Conjuring, les dossiers Warren

US 21/08/13 1,16

17

...............................................................................................................................................................................................

Les Garçons et Guillaume, à table ! FR 20/11/13 2,20

45

...............................................................................................................................................................................................

18

...............................................................................................................................................................................................

Monstres Academy

US 10/07/13 2,08

46

...............................................................................................................................................................................................

19

...............................................................................................................................................................................................

Boule et Bill

FR / BE / LUX

2,01

47

...............................................................................................................................................................................................

20

...............................................................................................................................................................................................

Wolverine : le combat de l’immortel US 24/07/13 1,99

48

...............................................................................................................................................................................................

21

...............................................................................................................................................................................................

9 mois ferme

FR 16/10/13 1,98

49

...............................................................................................................................................................................................

27/02/13

Lone Ranger, naissance d’un héros US 07/08/13 1,15 Prisoners

US 09/10/13 1,13

Vive la France

FR 20/02/13 1,11

22

...............................................................................................................................................................................................

Le Majordome

US 11/09/13 1,95

50

...............................................................................................................................................................................................

23

...............................................................................................................................................................................................

Very Bad Trip 3

US 29/05/13 1,93

51

...............................................................................................................................................................................................

Mobius

FR / LUX / BE

De l’autre côté du périph

FR 19/12/12 1,08

27/02/13

1,10

...............................................................................................................................................................................................

Happiness Therapy

US 30/01/13 1,07

24

...............................................................................................................................................................................................

Die Hard : belle journée pour mourir US 20/02/13 1,83

52

25

...............................................................................................................................................................................................

Jappeloup

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16/01/13 1,03 ...................................................... 53 Paulette

26

...............................................................................................................................................................................................

Eyjafjallojokull

FR 02/10/13 1,77

54

...............................................................................................................................................................................................

27

...............................................................................................................................................................................................

Hôtel Transylvanie

US 13/02/13 1,70

55

...............................................................................................................................................................................................

28

...............................................................................................................................................................................................

Belle et Sébastien

FR 18/12/13 1,67

F

FR / CA

13/03/13

1,82

Films de long métrage ayant réalisé plus d’un million d’entrées en 2013 AU : Australie / BE : Belgique / CA : Canada / FR : France / GB : Grande-Bretagne / LUX : Luxembourg / NZ : Nouvelle-Zélande / US : États-Unis. Source: CNC. 1

12 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Pacific Rim

US 17/07/13 1,02

Le Loup de Wall Street

US 25/12/13 1,01


H

Remarques méthodologiques Pour la huitième année consécutive, sont présentés dans ce bilan les résultats des films selon leur genre. Ces données se réfèrent aux seuls films en première exclusivité. Leur poids est donc à rapporter à la part de marché des films inédits (cf. tableau C).

En 2013, les films français génèrent 5,4 % des entrées de l’ensemble des films d’animation de long métrage en première exclusivité, contre 17,3 % en 2012. En effet, aucun film d’animation français ne réalise plus d’un million d’entrées en 2013, tandis qu’ils étaient deux dans ce cas en 2012 (Zarafa et Kirikou et les hommes et les femmes).

En 2013, l’offre de films d’animation conserve un niveau élevé avec 33 titres inédits (31 en 2012). L’animation génère en moyenne davantage d’entrées par film que les autres genres : elle représente 5,0 % des films inédits en 2013 et génère 14,6 % des entrées de ces films (le genre composait également 5,0 % des films et 14,6 % des entrées en 2012). Parmi les dix films ayant réalisé le plus d’entrées en 2013, figurent deux films d’animation américains : Moi, moche et méchant 2 et la Reine des neiges.

L’offre de documentaires en première exclusivité se situe toujours à un niveau important avec 87 films distribués en 2013, contre 73 titres en moyenne par an sur la période 2004-2013. Ils représentent 13,3 % des films en première exclusivité (15,0 % en 2012) et génèrent 1,8 % des entrées en 2013 (1,0 % en 2012).

La comédie génère traditionnellement la plus grande part de la fréquentation en France. En 2013, 108 comédies en première exclusivité sont proposées sur les écrans français, soit 16,5 % de l’offre totale de films inédits (100 films et 16,3 % en 2012). 14 comédies réalisent plus d’un million d’entrées (17 en 2012). Compte tenu de l’absence de très gros succès comique, le genre cumule une part de marché plus réduite en 2013 (21,7 % des entrées) qu’en 2012 (28,9 %). Les comédies françaises réalisent cependant une part très importante des entrées du genre, à 83,8 % (83,3 % en 2012). Sur les 14 comédies réalisant plus d’un million d’entrées en 2013, 13 sont françaises ; c’était le cas de 14 des 17 comédies dépassant ce seuil en 2012.

entrées titre nationalité1 sortie (millions) 1 Skyfall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26/10/12 7,00 ........................................ 2

...............................................................................................................................................................................

3

...............................................................................................................................................................................

L’Âge de glace 4 : la dérive des continents US

27/06/12 6,64

Sur la piste du Marsupilami

FR

04/04/12 5,30

4

...............................................................................................................................................................................

Moi, moche et méchant 2

US

26/06/13 4,65

5

...............................................................................................................................................................................

le Hobbit : un voyage inattendu

NZ

12/12/12 4,53

6

...............................................................................................................................................................................

7

...............................................................................................................................................................................

8

...............................................................................................................................................................................

Twilight – chapitre 5 : révélation (2e partie) US

14/11/12 4,51

Avengers

US

25/04/12 4,42

The Dark Knight Rises

GB

25/07/12 4,40

Django Unchained

US

16/01/13 4,31

Iron Man 3

US

24/04/13 4,30

La Vérité si je mens ! 3

FR

01/02/12 4,11

Gravity

GB

23/10/13 4,07

Les Profs

FR

17/04/13 3,94

Le Hobbit : la désolation de Smaug

US

11/12/13 3,80

9

...............................................................................................................................................................................

10

...............................................................................................................................................................................

11

...............................................................................................................................................................................

12

...............................................................................................................................................................................

13

...............................................................................................................................................................................

14

...............................................................................................................................................................................

15

...............................................................................................................................................................................

16

...............................................................................................................................................................................

Astérix et Obélix : au service de sa Majesté

FR / HU / ES / IT

17/10/12

La Reine des neiges

US

04/12/13 3,79

3,80

17

...............................................................................................................................................................................

Madagascar 3 : bons baisers d’Europe

US

06/06/12 3,41

18

. . . . . .Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25/04/12 3,34 ......................................... Le

19

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/08/12 3,16 ......................................... Rebelle

20

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31/07/13 3,01 ........................................ Insaisissables

G

Films ayant réalisé plus de trois millions d’entrées entre janvier 2012 et décembre 2013

films films d’animation documentaires

comédies

autres films

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,0 100,0 ...................................... 2004 12,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,2 100,0 ...................................... 2005 10,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,6 100,0 ...................................... 2006 15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,7 100,0 ...................................... 2007 15,3 . . . . . . . . . . . . . . . . 9,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 34,6 54,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 ......... 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,8 100,0 ...................................... 2009 15,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56,4 100,0 ....................................... 2010 16,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,6 100,0 ...................................... 2011 16,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55,5 100,0 ...................................... 2012 14,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61,8 100,0 ...................................... 2013 14,6

H

Résultats des nouveaux films selon le genre1 (% des entrées des films de long métrage en première exclusivité) 1 Calculés seulement sur les films sortis pour la première fois dans l’année (films inédits), soit sur 90 % à 94 % de la fréquentation selon l’année (cf. tableau C). Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.

1 ES : Espagne / FR : France / GB : Grande-Bretagne / HU : Hongrie / IT : Italie / NZ : Nouvelle-Zélande / US : États-Unis. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 13


01

les films en salles

I

Hausse des entrées des films Art et Essai En 2013, la baisse de la fréquentation des films de long métrage (-5,0 %) ne concerne pas les films recommandés Art et Essai. En effet, leurs entrées progressent de 9,5 % par rapport à 2012 et leur part dans la fréquentation totale s’élève à 26,3 % (22,8 % en 2012). Neuf films Art et Essai réalisent plus d’un million d’entrées en 2013 (huit en 2012), parmi lesquels quatre films français et cinq films américains. Django Unchained, de Quentin Tarantino, est le film recommandé qui cumule le plus d’entrées en 2013 (4,31 millions). En 2013, 50,8 % des entrées enregistrées par les films recommandés concernent des films français en 2013 (58,4 % en 2012). Cette part s’établit à 34,0 % pour les films américains, soit une augmentation de 14,8 points par rapport à 2012, à mettre en relation avec le succès du film de Quentin Tarantino. Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne est le film français Art et Essai qui réalise le plus d’entrées en 2013 (2,20 millions).

14 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

J

Une année en retrait, un mois de décembre dynamique En 2013, pour la cinquième année consécutive, aucun mois n’enregistre moins de 10 millions d’entrées. La fréquentation observée en 2013 est, par rapport à 2012, particulièrement en retrait sur les trois premiers trimestres de l’année. Elle se redresse cependant sur la fin d’année, en particulier au mois de décembre. Le premier trimestre 2013 affiche un recul limité (-4,1 %) à 48,08 millions d’entrées. Le début d’année est marqué par les très bonnes performances de Django Unchained sorti en janvier 2013 et des films le Hobbit : un voyage inattendu et De l’autre côté du périph sortis en décembre 2012 (respectivement 1,18 million et 1,08 million d’entrées en 2013). Plusieurs autres films réalisent plus d’un million d’entrées au cours du premier trimestre, notamment Boule et Bill (sorti le 27 février – 2,01 millions d’entrées), Die Hard : belle journée pour mourir (sorti le 20 février – 1,83 million) et Jappeloup (sorti le 13 mars – 1,82 million). La fréquentation au deuxième trimestre 2013 est en baisse de 8,0 % par rapport à 2012 à 47,59 millions d’entrées. En dépit de la bonne performance du film les Profs (sorti le 17 avril – 3,94 millions d’entrées), le mois d’avril 2013 affiche une baisse conséquente de 20,7 % par rapport à avril 2012, qui avait été marqué par le succès de Sur la piste du Marsupilami. Le mois de mai 2013 affiche une légère progression par rapport à mai 2012 (+5,9 %) avec des titres à succès, comme Iron Man 3 (sorti le 24 avril – 4,30 millions d’entrées) et Fast & Furious 6 (sorti le 22 mai – 2,99 millions d’entrées). Juin 2013 est en recul de 5,1 % par rapport à juin 2012, qui avait été marqué par de nombreux titres à succès (notamment Madagascar 3 : bons baisers d’Europe et l’Âge de glace 4 : la dérive des continents). Six des vingt films les plus performants de l’année 2012 étaient sortis entre avril et juin.

Le troisième trimestre 2013 est en recul de 8,2 % par rapport à 2012. Après quatre années consécutives où les mois de juillet et août avaient cumulé plus de 30 millions d’entrées, l’été 2013 en enregistre 28,52 millions. Le mois de juillet est ainsi en retrait de 19,6 % tandis que celui d’août est en hausse de 5,6 % par rapport à 2012. Quatre films ayant réalisé plus de deux millions d’entrées sont sortis pendant la période estivale : Insaisissables (sorti le 31 juillet – 3,01 millions d’entrées), World War Z (sorti le 3 juillet – 2,46 millions), les Schtroumpfs 2 (sorti le 31 juillet – 2,25 millions) et Monstres Academy (sorti le 10 juillet – 2,08 millions). Le dernier trimestre 2013 est quasiment stable par rapport à 2012 (-0,6 %). Le mois d’octobre 2013 compte plusieurs succès comme Gravity (sorti le 23 octobre – 4,07 millions d’entrées), Turbo (sorti le 16 octobre – 2,46 millions d’entrées) et Thor : le monde des ténèbres (sorti le 30 octobre – 2,29 millions d’entrées). Si novembre est en retrait de 19,3 % par rapport à 2012, l’année 2013 s’achève néanmoins sur un mois de décembre en forte hausse : +23,6 %. Cette hausse est notamment liée à la sortie de trois films présents dans le top 15 : le Hobbit : la désolation de Smaug (sorti le 11 décembre – 3,80 millions), la Reine des neiges (sorti le 4 décembre – 3,79 millions) et Hunger Games : l’embrasement (sorti le 27 novembre – 2,91 millions). Sept des vingt films les plus performants de l’année 2013 sont ainsi sortis entre octobre et décembre.


2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 janvier . . . . . .14,63 14,33 14,33 15,35 14,87 15,22 18,90 14,64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,16 14,58 ............................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,74 20,71 19,04 20,61 21,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,41 .......... février . . . . . .19,46 16,80 22,84 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,51 27,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,90 18,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,02 16,40 19,09 ................................................. mars . . . . . .16,33 14,29 14,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,42 18,53 13,80 20,92 16,58 ......................................................................................... avril . . . . . .17,46 15,59 20,85 12,28 15,81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,22 ......... mai . . . . . .14,97 13,88 18,41 15,95 12,33 14,97 16,21 15,72 16,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,21 10,81 14,57 14,53 13,80 ......................................................................................... juin . . . . . . 19,12 12,37 11,84 13,50 11,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,13 16,20 13,36 20,75 18,56 20,10 16,98 13,65 ..................................................................................................................................................... juillet . . . . . .15,98 14,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,08 17,40 14,08 14,88 ..................................................................... août . . . . . .15,49 12,47 15,04 16,32 14,73 15,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,84 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,86 10,46 10,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,13 10,20 ............................. septembre . . . . . . . .9,70

films Art et Essai

films non recommandés

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,61 14,49 15,68 18,55 19,05 18,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,72 ......... octobre . . . . . .15,95 14,57 13,44

total

millions % millions % millions % 2004 . . . . . . . . . .47,38 24,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147,17 75,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .194,56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... . . . . . . . . . 60,62 34,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113,82 65,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2005 . . . . . . . . . 48,09 25,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .139,43 74,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187,52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2006 . . . . . . . . . 33,95 19,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142,88 80,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .176,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2007

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,18 19,29 26,56 22,77 18,37 ......................................................................................... novembre . . . . . .16,65 14,69 16,73 13,09 18,08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,59 18,02 22,58 19,26 25,34 18,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,10 .......... décembre . . . . . . 20,11 23,86 20,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207,10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217,20 203,58 193,59 .................................................... total . . .195,85 175,63 188,76 178,48 190,31 201,62

J

. . . . . . . . . 40,35 21,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .148,17 78,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .188,52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2008

Entrées mensuelles1 (millions) 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC.

. . . . . . . . . 55,77 27,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143,94 72,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .199,71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2009 . . . . . . . . . 54,45 26,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .150,66 73,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205,11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2010 . . . . . . . . . .52,81 24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161,92 75,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .214,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2011 . . . . . . . . . .45,79 22,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .155,27 77,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2012 . . . . . . . . . .50,13 26,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140,79 73,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190,92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2013

I

Entrées selon la recommandation des films de long métrage1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC.

25

1

20 15 10 5 0 janv.

J

fév.

mars

avr.

mai

juin

juil.

août

sept.

oct.

nov.

déc.

Saisonnalité de la fréquentation1 (millions d’entrées) 2013 moyenne 2009-2013 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 15


01

les films en salles

K

Plus de la moitié des entrées le week-end Si les spectateurs privilégient toujours la sortie cinéma au cours du week-end, la part de la fin de semaine dans les entrées diminue très légèrement en 2013. Ainsi, 54,1 % des entrées s’effectuent-elles entre le vendredi et le dimanche, contre 54,9 % en 2012 et en 2011. À l’inverse, la part d’entrées captées par le mardi poursuit sa progression à 12,4 % en 2013, contre 11,8 % en 2012, et 11,0 % en 2011. Le poids du mercredi retrouve son niveau de 2011 à 12,6 % des entrées de l’année, contre 12,3 % en 2012. La part du jeudi reste stable à 10,7 % des entrées, celle du lundi également (10,2 % en 2013, 10,3 % en 2012). La concentration des recettes est plus marquée encore : 55,9 % des recettes sont réalisées entre le vendredi et le dimanche. À l’inverse, le mardi génère 11,6 % des recettes, soit une part moindre que celle des entrées. Cela est notamment la conséquence des opérations promotionnelles réalisées par les établissements sur le début de la semaine.

% des entrées

lundi

10,6 10,6 10,3 10,3 10,2 9,9 9,9 9,7 9,7 9,6

...................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . .10,6 10,3 11,0 11,8 12,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,7 10,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,6 ....... mardi . . . . . . . .13,3 12,9 12,6 12,3 12,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,2 12,8 12,5 12,1 12,4 ....................................................................................... mercredi . . . . . . . .10,6 11,2 11,2 10,7 10,7 10,4 10,9 10,9 10,5 10,5 ........................................................................................................................................................................................... jeudi . . . . . . . . 13,6 13,2 13,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,1 13,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 13,0 13,6 12,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,1 ....... vendredi . . . . . . . .20,9 20,7 20,7 20,6 20,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,2 22,0 21,9 21,9 21,8 ....................................................................................... samedi . . . . . . . .20,4 21,1 20,4 21,2 20,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,8 21,7 21,0 21,8 21,0 ....................................................................................... dimanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 .......................................................................................... total . . . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

K

16 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

% des recettes

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013

Fréquentation par jour1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC.


L

M

Une diminution de la fréquentation sur l’ensemble du territoire En 2013, le recul de la fréquentation se constate sur l’ensemble du territoire français. Paris intra muros enregistre une diminution de 2,6 % de ses entrées à 26,58 millions. La fréquentation enregistre un recul plus marqué encore dans les départements de la petite (-3,9 %) et de la grande (-5,2 %) couronnes. En régions, la diminution est supérieure à la moyenne nationale : elle est de 5,4 %, contre 4,9 % sur l’ensemble du territoire. C’est encore plus vrai pour les communes et agglomérations de plus petite taille. Si les unités urbaines de plus de 100 000 habitants voient leur fréquentation diminuer de 5,3 % en 2013 (85,25 millions d’entrées), les entrées baissent de 6,8 % dans les unités urbaines de moins de 20 000 habitants et les zones rurales à 18,67 millions d’entrées. En 2013, la fréquentation cinématographique moyenne s’élève à 3,10 entrées par habitant en France, contre 3,26 en 2012. Cet indice reste plus fort dans la capitale (11,90) qui draine un grand nombre de spectateurs de la périphérie. En 2013, l’indice de fréquentation baisse sur l’ensemble du territoire. La plus faible diminution est cependant observée au sein des unités urbaines de moins de 20 000 habitants et des zones rurales, pour lesquelles il s’établit à 0,77 entrée par habitant en 2013 (0,83 en 2012).

2009 2010 2011 2012 2013 Île-de-France . . . 58,31 58,37 60,29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,60 55,50 ........................... . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,76 28,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,30 26,58 ........................... Paris . . . .28,14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,15 15,44 14,83 ............................................. petite couronne (départements 92, 93, 94) . . . .15,36 15,50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,11 15,88 14,86 14,08 ............................................................... grande couronne (départements 77, 78, 91, 95) . . . .14,82

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138,10 ............ autres régions . 143,31 148,73 156,90 145,98 .................................................................................. unités urbaines de + de 100 000 hab. . . . 89,56 93,54 96,53 90,04 85,25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,14 35,90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34,18 ......... unités urbaines de 20 000 à 100 000 hab. . . . .33,72 35,09 . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,10 22,23 20,04 18,67 ............................................................... autres communes et unités urbaines . . . .20,03

total France

L

201,62 207,10 217,20 203,58 193,59

.....................................................................................

Entrées selon les zones géographiques1 (millions) 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC/INSEE – recensement 2009.

2009 2010 2011 2012 2013 Île-de-France . . . . . .4,97 4,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,14 4,91 4,73 ........................................... ................................................................................. Paris . . . .12,59 12,43 12,65 12,22 11,90 ............................................................................... petite couronne (départements 92, 93, 94) . . . . . .3,49 3,53 3,67 3,51 3,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,12 2,92 2,76 ........................................... grande couronne (départements 77, 78, 91, 95) . . . . . .2,91 2,96

............................................................................... autres régions . . . . . .2,82 2,93 3,09 2,88 2,72 ............................................................................... unités urbaines de + de 100 000 hab. . . . . . .4,84 5,05 5,22 4,86 4,61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,71 4,44 4,22 ........................................... unités urbaines de 20 000 à 100 000 hab. . . . . . . 4,17 4,34 ............................................................................... autres communes et unités urbaines . . . . . .0,83 0,83 0,92 0,83 0,77

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,10 ....... total France . . . . . .3,23 3,31 3,48 3,26

M

Indice de fréquentation selon les zones géographiques1 Indice de fréquentation = entrées / population totale. Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC/INSEE – recensement 2009. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 17


01

les films en salles

Remarques méthodologiques Le CNC calcule traditionnellement une recette moyenne par entrée (RME). Cet indicateur résulte de la division des recettes aux guichets des salles par les entrées payantes, déclarées par les exploitants. La RME tient compte à la fois des entrées payantes hors abonnements illimités et des entrées réalisées dans le cadre de ces abonnements, pour lesquelles les recettes sont valorisées conformément au prix de référence. Depuis 2012, ce prix de référence est passé de 5,03 € à 5,10 € pour une partie des entrées concernées.

N

Stabilité de la recette moyenne par entrée La RME s’établit à 6,46 € en 2013, soit une très légère progression de 0,6 % par rapport à 2012 (6,42 €) et une évolution moindre que celle de l’inflation (+0,9 % selon l’INSEE). Entre 2008 et 2010, la RME avait augmenté de 5,3 %, passant de 6,01 € à 6,33 €. Après une stabilisation en 2011, la hausse observée en 2012 était la conséquence de l’augmentation du taux de TVA applicable aux biens culturels à 7 % (5,5 % auparavant). La légère hausse à nouveau observée entre 2012 et 2013 est en partie imputable au succès des films en relief (10 films exploités en 3D parmi les 15 plus grands succès de 2013). La RME hors taxes (hors TVA et TSA) s’élève à 5,32 € en 2013, contre 5,29 € en 2012. La RME française masque un large éventail de prix pratiqués par les établissements cinématographiques. Elle tient compte du poids de chaque tarif au prorata du nombre de billets vendus. En 2013, 51,0 % des entrées payantes sont vendues (ou valorisées) entre 5 € et 7 €, contre 50,6 % en 2012 et 55,2 % en 2004. En 2013, 17,2 % des billets vendus affichent un tarif inférieur à 5 € (17,7 % en 2012 et 22,0 % en 2004) et 31,8 % un tarif supérieur ou égal à 7 € (31,7 % en 2012 et 22,8 % en 2004). Les billets vendus à 10 € ou plus représentent 17,31 millions d’entrées (17,12 millions en 2012). Ils représentent 8,9 % des entrées totales en 2013 (8,4 % en 2012 et 6,3 % en 2011).

18 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Le nombre de billets vendus entre 20 € et 30 € diminue entre 2012 et 2013 (-13,3 %). Ces tarifs élevés représentent moins de 200 000 entrées en 2013, soit 0,1 % des entrées totales. Ils correspondent majoritairement à des séances de hors film.

O

Il convient de préciser que la fréquentation annuelle des salles est augmentée d’un certain nombre d’entrées gratuites. En 2013, 4,49 millions d’entrées gratuites sont enregistrées, ce qui porte la fréquentation totale des salles à 198,09 millions. Les entrées gratuites représentent donc 2,3 % de l’ensemble des entrées en 2013. En 2012, 4,71 millions d’entrées gratuites étaient dénombrées (2,3 % de l’ensemble), qui portaient la fréquentation totale à 208,30 millions d’entrées. En incluant les entrées gratuites, la RME s’établit à 6,31 € en 2013 (6,27 € en 2012). En 2013, les films français captent 31,9 % des recettes et 33,8 % des entrées des films de long métrage. L’ensemble des films européens (films français compris) totalise 39,4 % des recettes en 2013, contre 51,8 % en 2012. La part de marché du cinéma américain s’établit à 55,9 % des recettes et 54,2 % des entrées en 2013. Le différentiel de part de marché entre recettes et entrées s’explique par l’écart existant entre la recette moyenne par entrée des films français (6,09 € en 2013) et celle des films américains (6,65 € en 2013). Cet écart résulte principalement du fait que la majorité des films diffusés en 3D, dont le prix des places est généralement majoré, sont américains (27 des 38 films sortis en 3D en 2013).

P

La recette aux guichets des salles de cinéma est assujettie à deux taxes : la TVA à taux réduit (5,5 % jusqu’à fin 2011, 7,0 % depuis le 1er janvier 2012 et jusqu’au 31 décembre 2013) et la taxe spéciale additionnelle (TSA) qui alimente le fonds de soutien du CNC (10,72 %). Déduction faite de ces taxes, la recette (appelée base film) est partagée entre l’exploitant et le distributeur, selon un taux de location négocié de gré à gré pour chaque film et chaque établissement. La rémunération du distributeur est calculée en multipliant le taux de location par la « base film ». La SACEM perçoit parallèlement une rémunération au titre de la représentation publique de la musique de film. Conformément à un accord entre la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) et la SACEM, l’exploitant rémunère cette dernière selon les pourcentages suivants : 1,515 % de la « base film » lorsque l’exploitant est adhérent à la FNCF et 2,02 % de la « base film » lorsque l’exploitant n’est pas adhérent. Pour la répartition de la recette guichets telle qu’elle est calculée dans ce document, un pourcentage unique est appliqué (1,515 %). En 2013, le taux moyen de location s’établit à 47,2 %, contre 46,7 % en 2012 et 47,0 % en 2011.


2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 moins de 3,00 € . . . . . . .7,71 6,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,32 6,40 5,41 5,65 5,64 6,68 5,56 ................................................................................................................... . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,28 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,32 12,30 15,50 13,83 10,52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,62 10,30 ......................... 3,00 € à 3,99 € . . . . . .8,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,17 20,87 26,42 21,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,39 ......... 4,00 € à 4,99 € . . . 26,55 22,69 20,44 18,65 18,47 ........................................................................................................................................................................... 5,00 € à 5,99 € . . . .70,24 60,62 66,42 63,68 65,75 64,74 62,57 66,48 63,86 60,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,74 39,66 42,02 40,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,14 . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,10 38,36 ........................... 6,00 € à 6,99 € . . . .37,88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,14 13,46 18,00 21,79 21,85 21,50 20,61 ..................................................................................................................... 7,00 € à 7,99 € . . . 18,44 13,79 13,57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,13 14,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,12 15,60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,96 16,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,18 ......... 8,00 € à 8,99 € . . . 20,04 18,30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,52 12,44 13,54 14,98 13,39 13,69 12,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,44 ........ 9,00 € à 9,99 € . . . . . .5,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,70 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,81 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,07 12,24 13,76 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,12 . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,31 ......... 10,00 € et plus . . . . . .0,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207,10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217,20 203,58 193,59 ................................................ total .195,85 175,63 188,76 178,48 190,31 201,62

N

Entrées selon le prix du billet1 (millions) 1 Les entrées gratuites sont exclues. Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC.

(M€) 2009 2010

2011 2012 2013

T.S.A. 132,62 140,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147,37 140,06 134,01 ............................................................ films films films européens autres recettes français américains non français films guichets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 100,0 ............................... 2004 38,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 100,0 ............................... 2005 36,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,9 100,0 ............................... 2006 44,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,1 1,6 100,0 ....................................................... 2007 36,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 100,0 ............................... 2008 45,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86,14 82,42 .................................. T.V.A. 65,52 69,36 72,79 ................................................................................................................ SACEM2 15,74 16,67 17,46 16,32 15,60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497,25 528,09 489,66 473,58 ..................................................................................... rémunération distributeurs 3 473,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .574,30 544,44 ..................................... rémunération exploitants3 549,94 586,24 609,03

recettes guichets (%)

....................1 . . . .309,94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 374,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 306,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . .250,05 ............. 1. . . 237,24

T.S.A. 10,72 10,72 10,72 10,72 10,72 ................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,1 100,0 ............................... 2009 35,7

................................................................................................................ T.V.A. 5,30 5,30 5,29 6,59 6,59

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 100,0 ............................... 2010 34,0

................................................................................................................ SACEM2 1,27 1,27 1,27 1,25 1,25

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,9 100,0 ............................... 2011 39,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,96 38,41 37,48 37,88 .................................................................................. rémunération distributeurs 3 38,26

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,8 3,5 100,0 ....................................................... 2012 39,0

................................................................................................................ rémunération exploitants3 44,45 44,75 44,30 43,96 43,55

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,6 4,7 100,0 .................................................... 2013 31,9

................................................................................................................ recettes guichets 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00

O

Parts de marché en recettes des films de long métrage1 (%) Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Base : long métrage. Source : CNC. 1

P

Répartition de la recette guichets1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. 2 1,515 % de la recette guichets hors TVA et hors TSA. 3 Hors toutes taxes. Base : ensemble des programmes (long métrage + court métrage + hors film). Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 19


01

les films en salles

Les 200 plus grands succès du cinéma depuis 1945 Aucun film sorti en 2013 n’entre dans le classement. 1 AT : Autriche / AU : Australie / BE : Belgique / CH : Suisse / CZ : République Tchèque / DE : Allemagne / ES : Espagne / FR : France/ GB : Grande-Bretagne / IT : Italie / MX : Mexique / NZ : Nouvelle-Zélande / RU : Russie / US : États-Unis / ZA : Afrique du Sud. 2 Entrées cumulées de la sortie en salles jusqu’au 31 décembre 2013. Source : CNC. titre réalisateur

année entrées de sortie nationalité1 (millions) 2

titre réalisateur

année entrées de sortie nationalité1 (millions) 2

41

...............................................................................................................................................................................................................................................

42

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix et Obélix contre César

C. Zidi

1999

FR/DE/IT

8,78

West Side Story

R. Wise, J. Robbins

1962

US

43

...............................................................................................................................................................................................................................................

8,76

La Grande Évasion

R. Walsh

1963

US

44

...............................................................................................................................................................................................................................................

8,76

Le Bataillon du ciel

A. Esway

1947

FR

8,65

45

...............................................................................................................................................................................................................................................

46

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain

J.P. Jeunet

2001

FR/DE

8,52

Les Choristes

C. Barratier

2004

FR/CH

47

...............................................................................................................................................................................................................................................

8,47

Le Dictateur

C. Chaplin

1945

US

8,35

48

...............................................................................................................................................................................................................................................

49

...............................................................................................................................................................................................................................................

Pour qui sonne le glas ?

S. Wood

1947

US

8,27

Rien à déclarer

D. Boon

2011

FR/BE

50

...............................................................................................................................................................................................................................................

8,14

Violettes impériales

R. Pottier

1952

FR/ES

51

...............................................................................................................................................................................................................................................

8,13

Les Couloirs du temps – les visiteurs 2

J.M. Poiré

1998

FR

8,04

Un Indien dans la ville

H. Palud

1994

FR

7,89

Pinocchio

W. Disney

1946

US

7,84

Star Wars : épisode 1 – la menace fantôme

G. Lucas

1999

US

7,83

52

...............................................................................................................................................................................................................................................

1 Titanic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Cameron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,77 ..........

53

...............................................................................................................................................................................................................................................

2

...............................................................................................................................................................................................................................................

Bienvenue chez les Ch’tis

D. Boon

2008

FR

20,44

54

...............................................................................................................................................................................................................................................

3

...............................................................................................................................................................................................................................................

Intouchables

E. Tolédano, O. Nakache

2011

FR

19,48

55

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Buck, . . . . . . . . . . . . .K. . . . . .Lima . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1999 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,82 ....... Tarzan

4

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Grande Vadrouille

G. Oury

1966

FR/GB

17,27

56

. . . . . . . . . . . .de . . . . . glace . . . . . . . . . . . .3 . . .– . . . .le . . . . temps . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .dinosaures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Saldanha . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,81 ....... L’Âge

5

...............................................................................................................................................................................................................................................

Autant en emporte le vent

V. Fleming

1950

US

16,72

57

. . . . . .Gendarme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . . Saint-Tropez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Girault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1964 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,81 ....... Le

6

...............................................................................................................................................................................................................................................

Il était une fois dans l’Ouest

S. Leone

1969

IT

14,87

58

...............................................................................................................................................................................................................................................

7

...............................................................................................................................................................................................................................................

Avatar

J. Cameron

2009

US

14,75

59

...............................................................................................................................................................................................................................................

8

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Livre de la jungle

W. Reitherman

1968

US

14,71

60

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Comte de Monte Cristo

R. Vernay

1955

FR/IT

Sixième Sens

M. Night Shyamalan

2000

US

7,78 7,74

Ratatouille

B. Bird, J. Pinkava

2007

US

7,71

Le Cinquième Élément

L. Besson

1997

FR

7,71

9

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les 101 Dalmatiens

W. Disney

1961

US

14,68

61

...............................................................................................................................................................................................................................................

10

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix et Obélix : mission Cléopâtre

A. Chabat

2002

FR

14,40

62

. . . . . . . . . . . . .Potter . . . . . . . . . . . . .et . . . . .la . . . . .coupe . . . . . . . . . . . . .de . . . . . feu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. . . . . . . Newell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,66 ....... Harry

11

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Dix Commandements

C.B. DeMille

1958

US

14,24

63

. . . . . . . . . . . . . . . .mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . . Kubrick . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1972 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,62 ....... Orange

12

...............................................................................................................................................................................................................................................

Ben Hur

W. Wyler

1960

US

13,86

64

. . . . . . . . Bidasses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . en . . . . . .folie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Zidi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1971 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,46 ........ Les

13

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Visiteurs

J.M. Poiré

1993

FR

13,67

65

. . . . . .Retour . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Don . . . . . . . . .Camillo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Duvivier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1953 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT/FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,43 ........ Le

14

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Pont de la rivière Kwai

D. Lean

1957

GB

13,48

66

. . . . . . Vérité . . . . . . . . . . . . .si . . . .je . . . . mens . . . . . . . . . . . . 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T. . . . . Gilou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,41 ....... La

15

...............................................................................................................................................................................................................................................

Cendrillon

W. Disney

1950

US

13,23

67

. . . . . .Seigneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . .– . . . .le . . . . .retour . . . . . . . . . . . . .du . . . . . .roi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. . . . . .Jackson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .NZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,38 ....... Le

16

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Petit Monde de Don Camillo

J. Duvivier

1952

IT/FR

12,79

68

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Musker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,32 ....... Aladdin

US

17

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Aristochats

W. Reitherman

1971

12,67

69

. . . . . . . . Aventures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Peter . . . . . . . . . . . .Pan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . W. . . . . . .Disney . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1953 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,31 ....... Les

18

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Jour le plus long

Collectif

1962 US

11,93

70

. . . . . . . . Aventures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Rabbi . . . . . . . . . . . . Jacob . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Oury . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1973 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,30 ....... Les . . . . . . . . . . . . . .avec . . . . . . . . . .les . . . . . . .loups . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . K. . . . . . Costner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,28 ....... Danse

19

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Corniaud

G. Oury

1965

FR/IT

11,74

71

20

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Belle et le clochard

W. Disney

1955

US

11,21

72

. . . . . . . . Aventures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Bernard . . . . . . . . . . . . . . . . .et . . . . .Bianca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Collectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1977 US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,23 ....... Les

21

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Roi lion

R. Aller, R. Minkoff

1994

US

10,71

73

. . . . . . . . . . .de . . . . . .Florette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Berri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,22 ....... Jean

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . W. . . . . . .Disney . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1948 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,70 .......... 22 Bambi

74

. . . . . . . . . .Wars : . . . . . . . . . . . . .épisode . . . . . . . . . . . . . . . .3 ...– . . . . la . . . . .revanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .Sith . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Lucas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,21 ....... Star

23

...............................................................................................................................................................................................................................................

75

. . . . . . . . . .de . . . . . .fête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Tati . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1949 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,15 ....... Jour

Taxi 2

G. Krawczyk

2000

FR

10,30

24

...............................................................................................................................................................................................................................................

Trois hommes et un couffin

C. Serreau

1985

FR

10,25

76

. . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. . . . . . Adamson, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V. . . . . .Jenson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,14 ....... Shrek

25

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Bronzés 3 – amis pour la vie

P. Leconte

2006

FR

10,23

77

. . . . . . . . . . . . . . . . . et . . . . . Dalila . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C.B. . . . . . . . . . DeMille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1951 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,12 ....... Samson

26

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Canons de Navarone

J. Lee Thompson

1961

US

10,18

78

. . . . . . . . . . . . . . . .d’Arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V. . . . . .Fleming . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1949 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,09 ....... Jeanne

27

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Guerre des boutons

Y. Robert

1962

FR

10,03

79

. . . . . . . . . . . . .Potter . . . . . . . . . . . . .et . . . . .le . . . . prisonnier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .d’Azkaban . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. . . . . . Cuaron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,09 ....... Harry

28

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Misérables

J.P. Le Chanois, J.P. Dreyfus

1958

FR/IT

9,97

80

. . . . . .Seigneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . .– . . . .les . . . . . . .deux . . . . . . . . . . tours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. . . . . .Jackson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .NZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,08 ....... Le

29

...............................................................................................................................................................................................................................................

Docteur Jivago

D. Lean

1966

US

9,82

81

. . . . . . Chèvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Veber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1981 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/MX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,08 ....... La

30

...............................................................................................................................................................................................................................................

Vingt mille lieues sous les mers

R. Fleischer

1955

US

9,62

82

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vincent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. . . . . . .Cloche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1947 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,06 ....... Monsieur

31

...............................................................................................................................................................................................................................................

Sous le plus grand chapiteau du monde

C.B. DeMille

1953

US

9,49

83

. . . . . . . . Sept . . . . . . . . . . Mercenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Sturges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1961 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,04 ........ Les

32

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Monde de Nemo

A. Stanton, L. Unkrich

2003

US

9,44

84

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Mendes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,00 ....... Skyfall

33

...............................................................................................................................................................................................................................................

E.T. l’extra-terrestre

S. Spielberg

1982

US

9,43

85

. . . . . Versailles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .m’était . . . . . . . . . . . . . . .conté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Guitry . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1954 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,99 ........ Si

34

. . . . . . . . . . . . .Potter . . . . . . . . . . . . .à . . . l’école . . . . . . . . . . . . . . des . . . . . . . . sorciers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Colombus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,35 ........ Harry

86

. . . . . . . . Grandes . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vacances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Girault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1967 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,99 ........ Les

35

. . . . . .Dîner . . . . . . . . . . . .de . . . . . cons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Veber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,25 ........ Le

87

. . . . . .Seigneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . .– . . . .la . . . . .communauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . l’anneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. . . . . .Jackson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .NZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,96 ........ Le

36

. . . . . .Grand . . . . . . . . . . . . .Bleu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L. . . . . .Besson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1988 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,20 ........ Le

88

. . . . . .Salaire . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .la . . . . peur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H.G. . . . . . . . . . .Clouzot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1953 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,95 ........ Le

37

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.J. . . . . . . . .Annaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1988 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,14 ....... L’Ours

89

. . . . . . . . . . . . . . .Strogoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Gallone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1956 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,87 ........ Michel

38

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Jaeckin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1974 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,89 ........ Emmanuelle

90

. . . . . .Gendarme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . se . . . . . .marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Girault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1968 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,83 ........ Le

39

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Vache et le prisonnier

H. Verneuil

1959

FR/IT

8,85

91

. . . . . .Bossu . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Notre-Dame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . K. . . . . . Wise, . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Trousdale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1996 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,81 ........ Le

40

...............................................................................................................................................................................................................................................

Harry Potter et la chambre des secrets

C. Colombus

2002

US

8,80

92

. . . . . . . . . . . . . . . aux . . . . . . . . Jeux . . . . . . . . . . Olympiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Forestier, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T. . . . . Langmann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/DE/ES/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,81 ........ Astérix

93

. . . . . . . . . . . . . . . . .spéciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. . . . . . . de . . . . . .Canonge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1946 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,78 ........ Mission

94

. . . . . . . . . . . . . . . . . . Park . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Spielberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,74 ....... Jurassic

20 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


titre réalisateur

année entrées de sortie nationalité1 (millions) 2

titre réalisateur

année entrées de sortie nationalité1 (millions) 2

6,74

149

...............................................................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . W. . . . . . .Friedkin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1974 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,70 ........ 96 L’Exorciste

150

...............................................................................................................................................................................................................................................

97

...............................................................................................................................................................................................................................................

151

...............................................................................................................................................................................................................................................

98

...............................................................................................................................................................................................................................................

99

...............................................................................................................................................................................................................................................

95

Fanfan la Tulipe

Christian-Jaque

1952 FR/IT

...............................................................................................................................................................................................................................................

Rambo 2 – la mission

G.P. Cosmatos

1985

US

Le Bossu

A. Hunebelle

1959

FR/IT

5,85 5,85

L’Aile ou la Cuisse

C. Zidi

1976

FR

5,84

Sissi face à son destin

E. Marischka

1958

AT

5,79

Quatre mariages et un enterrement

M. Newell

1994

GB

5,78

Mulan

T. Bancroft, B. Cook

1998

US

5,77

Men in Black

B. Sonnenfeld

1997

US

5,76

Le train sifflera trois fois

F. Zinnemann

1952

US

5,75 5,74

Rox et Rouky

A. Stevens

1981

US

6,70

Goldfinger

G. Hamilton

1965

GB

6,68

152

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Trois Frères

D. Bourdon, B. Campan

1995

FR

6,67

153

...............................................................................................................................................................................................................................................

100

. . . . . . . . . . . .irons ..........à . . . .Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Boyer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1950 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,66 ........ Nous

154

...............................................................................................................................................................................................................................................

101

. . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Berri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,65 ........ Manon

155

...............................................................................................................................................................................................................................................

102

. . . . . . . . . . .de . . . . . .glace . . . . . . . . . . . 4 : . . . . . la . . . . .dérive . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .continents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M.Thurmeier, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .S. . . . . .Martino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,64 ........ l’Âge

156

...............................................................................................................................................................................................................................................

103

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E. . . . . .Marischka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1956 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,64 ........ Sissi

157

...............................................................................................................................................................................................................................................

104

...............................................................................................................................................................................................................................................

L’Âge de glace 2

C. Saldanha

2006

US

6,63

158

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Fous du stade

C. Zidi

1972

FR

Andalousie

R. Vernay

1951

FR/ES

105

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Cercle des poètes disparus

P. Weir

1989

US

6,60

159

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,74

Opération tonnerre

T. Young

1965

GB

5,73

106

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Belle au bois dormant

W. Disney

1959

US

6,59

160

...............................................................................................................................................................................................................................................

107

...............................................................................................................................................................................................................................................

Pirates des Caraïbes – le secret du coffre maudit

G. Verbinski

2006

US

6,52

161

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Anges gardiens

J.M. Poiré

1995

FR

5,73

Grease

R. Kleiser

1978

US

108

...............................................................................................................................................................................................................................................

Harry Potter et les reliques de la mort – 2e partie

D. Yates

2011

GB

6,52

162

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,73

La Bataille du rail

R. Clément

1946

FR

109

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Pires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,49 ........ Taxi

163

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,73

Les Valseuses

B. Blier

1974

FR

110

. . . . . . . . . . Man . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B. . . . . . Levinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,48 ........ Rain

164

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,73

Le Troisième Homme

C. Reed

1949

GB

111

. . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . W. . . . . . .Reitherman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1974 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,47 ........ Robin

165

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,72

Lawrence d’Arabie

D. Lean

1963

GB

112

. . . . . . Guerre . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .étoiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Lucas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1977 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,46 ........ La

166

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,71

À nous les petites Anglaises

M. Lang

1976

FR

5,70

113

. . . . . . . . . . .impératrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E. . . . . .Marischka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1957 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,43 ........ Sissi

167

...............................................................................................................................................................................................................................................

114

. . . . . . . . . .qu’il .........y . . . aura . . . . . . . . . . des . . . . . . . . hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Zinnemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1954 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,40 ........ Tant

168

...............................................................................................................................................................................................................................................

5,70

115

. . . . . . . . . . . . . . et . . . . .les . . . . . . .Minimoys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L. . . . . .Besson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,40 ........ Arthur

169

...............................................................................................................................................................................................................................................

116

. . . . . . . . Aventuriers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .l’arche . . . . . . . . . . . . . . perdue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Spielberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1981 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,40 ........ Les

170

...............................................................................................................................................................................................................................................

117

. . . . . . Cuisine . . . . . . . . . . . . . . . .au . . . . . .beurre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Grangier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1963 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,40 ........ La

171

...............................................................................................................................................................................................................................................

Notre-Dame de Paris

J. Delannoy

1956

FR/IT

La Vérité

H.G. Clouzot

1960

FR/IT

5,70

Indiana Jones et le temple maudit

S. Spielberg

1984

US

5,69

Matrix Reloaded

L. Wachowski, A. Wachowski 2003

US

5,66

Pirates des Caraïbes – jusqu’au bout du monde

G. Verbinski

2007

US

5,64

Pocahontas, une légende indienne

M. Gabriel, E. Goldberg

1995

US

5,63

Bons baisers de Russie

T. Young

1964

GB

5,62

Star Wars : épisode 2 – l’attaque des clônes

G. Lucas

2002

US

5,62

Le Petit Nicolas

L. Tirard

2009

FR/BE

5,61

Independence Day

R. Emmerich

1996

US

5,61

La Folie des grandeurs

G. Oury

1971

FR/DE/ES

5,57

Quai des Orfèvres

H.G. Clouzot

1947

FR

5,56

Le Cerveau

G. Oury

1969

FR/IT

5,55

Le Petit Baigneur

R. Dhéry

1968

FR/IT

5,54

118

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . . Raimi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,38 ........ Spider-Man

172

...............................................................................................................................................................................................................................................

119

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Symphonie pastorale

J. Delannoy

1946

FR

6,37

173

...............................................................................................................................................................................................................................................

120

...............................................................................................................................................................................................................................................

Ivanhoé

R. Thorpe

1952

US

6,36

174

...............................................................................................................................................................................................................................................

121

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Bon, la brute et le truand

S. Leone

1968

IT

6,34

175

...............................................................................................................................................................................................................................................

122

...............................................................................................................................................................................................................................................

Spider-Man 3

S. Raimi

2007

US

6,32

176

...............................................................................................................................................................................................................................................

123

...............................................................................................................................................................................................................................................

Quo Vadis

M. Le Roy

1953

US

6,31

177

...............................................................................................................................................................................................................................................

124

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Gloire de mon père

Y. Robert

1990

FR

6,30

178

...............................................................................................................................................................................................................................................

125

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Gendarme et les extra-terrestres

J. Girault

1979

FR

6,28

179

...............................................................................................................................................................................................................................................

126

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Dents de la mer

S. Spielberg

1976

US

6,27

180

...............................................................................................................................................................................................................................................

127

...............................................................................................................................................................................................................................................

Indiana Jones et la dernière croisade

S. Spielberg

1989

US

6,25

181

. . . . . . . . . . . . .le . . . . troisième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. . . . . .Miller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,54 ........ Shrek

128

...............................................................................................................................................................................................................................................

Harry Potter et l’ordre du Phénix

D. Yates

2007

GB

6,18

182

. . . . . . . . . . Story . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. . . . . . Hiller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1971 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,51 ........ Love . . . . . . . . Indestructibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B. . . . . . Bird . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,50 ........ Les

129

...............................................................................................................................................................................................................................................

Marche à l’ombre

M. Blanc

1984

FR

6,17

183

130

...............................................................................................................................................................................................................................................

Pas si bête

A. Berthomieu

1946

FR

6,17

184

. . . . . .Gendarme .....................à . . . .New-York . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Girault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1965 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,50 ........ Le

131

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Chartreuse de Parme

Christian-Jaque

1948 FR

6,15

185

. . . . . . . . Vacances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .Monsieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hulot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Tati . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1953 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,49 ........ Les

132

...............................................................................................................................................................................................................................................

Germinal

C. Berri

1993

FR/BE

6,15

186

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Onteniente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,47 ........ Camping

133

...............................................................................................................................................................................................................................................

Merlin l’enchanteur

W. Reitherman

1964

US

6,14

187

. . . . . . . . Petits . . . . . . . . . . . . .Mouchoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Canet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,46 ........ Les

134

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Père tranquille

R. Clément

1946

FR

6,14

188

. . . . . . . . .des . . . . . . . .as . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Oury . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1982 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,45 ........ L’As

135

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Feux de la rampe

C. Chaplin

1952

US

6,13

189

. . . . . .Bal . . . . . . . .des . . . . . . . .sirènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G. . . . . . Sidney . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1946 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,44 ........ Le

136

...............................................................................................................................................................................................................................................

Oscar

E. Molinaro

1967

FR

6,12

190

. . . . . . . . . . . . . . passent . . . . . . . . . . . . . . . . . les . . . . . . .cigognes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. . . . . . .Kalatosov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1958 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .RU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,41 ........ Quand

137

...............................................................................................................................................................................................................................................

Taxi 3

G. Krawczyk

2003

FR

6,11

191

. . . . . . Cage . . . . . . . . . . .aux . . . . . . . .folles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E. . . . . .Molinaro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1978 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT/FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,41 ........ La

138

...............................................................................................................................................................................................................................................

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé

D. Yates

2009

GB

6,09

192

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Guitry . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1955 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,41 ........ Napoléon

139

...............................................................................................................................................................................................................................................

Harry Potter et les reliques de la mort – 1re partie

D. Yates

2010

GB

6,04

193

. . . . . . . . aventures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .Tintin : . . . . . . . . . . . . . .le . . . . secret . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .la . . . . Licorne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S. . . . . .Spielberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,39 ........ Les

140

...............................................................................................................................................................................................................................................

Terminator 2 – le jugement dernier

J. Cameron

1991

US

5,99

194

. . . . . . . . . . . . .maman, . . . . . . . . . . . . . . . . .la . . . . bonne . . . . . . . . . . . . . .et . . . . .moi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.P. . . . . . . . .Le . . . . . .Chanois, . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.P. . . . . . . . . Dreyfus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1954 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,37 ........ Papa,

141

...............................................................................................................................................................................................................................................

Midnight Express

A. Parker

1978

GB

5,97

195

. . . . . . Bataille . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . l’eau . . . . . . . . . . .lourde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. . . . . Dreville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1948 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,37 ........ La

142

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Dieux sont tombés sur la tête

J. Uys

1983

ZA

5,95

196

. . . . . . . . Trois . . . . . . . . . . .Mousquetaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. . . . . . Hunebelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1953 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,36 ........ Les

143

...............................................................................................................................................................................................................................................

Mourir d’aimer

A. Cayatte

1971

FR/IT

5,91

197

. . . . . . . . Spécialistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. . . . . .Leconte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,32 ........ Les

144

...............................................................................................................................................................................................................................................

Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

R. Zemeckis

1988

US

5,90

198

. . . . . .Placard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F. . . . . .Veber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,30 ........ Le

145

...............................................................................................................................................................................................................................................

Crocodile Dundee

P. Faiman

1987

AU

5,89

199

. . . . . . . . la . . . . .piste . . . . . . . . . . .du . . . . . .Marsupilami . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. . . . . . Chabat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,30 ........ Sur

146

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Ripoux

C. Zidi

1984

FR

5,88

200

. . . . . . . . Grandes . . . . . . . . . . . . . . . . . .Manœuvres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . R. . . . . . Clair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1955 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR/IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,30 ........ Les

147

...............................................................................................................................................................................................................................................

Guerre et Paix

K. Vidor

1956

US

5,88

148

...............................................................................................................................................................................................................................................

L’Odyssée du Docteur Wassel

C.B. DeMille

1946

US

5,87

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 21


Profilage. © Julien Cauvin / TF1.

Scènes de ménages. © M6.

Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret. © Mars Distribution.

Rien à déclarer de Dany Boon. © Pathé Distribution.

Potiche de François Ozon. ©Mars Distribution.


L’Arnacœur de Pascal Chaumeil. © Universal Pictures International France.

La Guerre des boutons de Yann Samuell. © UGC Distribution.

02 02 les les fi films lms et et les les fi fictions ctions à à la la télévision télévision En 2013, le nombre de films diffusés sur l’ensemble des chaînes de télévision Le nombre de films diffusés sur les chaînes hertziennes historiques est stable en 2009 (+0,5 %) est en hausse de 17,6 % à 2 847 films. En première partie de soirée, les diffusions cinématographiques tandis que celui des chaînes de la TNT gratuite progresse de 10,4 %. progressent de 26,6 % par rapport à 2012. Les chaînes nationales historiques proposent En première partie soirée, les chaînes hertziennes historiques en clair proposent 4 films de plus en 2009 qu’en 2008. 851 soirées de fiction en 2013, soit 29 soirées de plus qu’en 2012. En 2009, chaque téléspectateur regarde, en moyenne et toutes tranches horaires confondues, En 2013, le cinéma et la fiction représentent 30,5 % de la durée d’écoute 45 heures de films de cinéma (46 heures en 2008) et 222 heures des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus sur les chaînes nationales gratuites de fi ctions télévisuelles (227 heures en 2008) sur les chaînes hertziennes historiques. Pep’s parents, élèves, profs. © TF1. (historiques et TNT) sur l’ensemble de la journée.

Le Métis de Dieu d’Ilan Duran Cohen. © Arte france.

Les Petits Meurtres d’Agatha Christie. © France 2.


02

les films et les fictions à la télévision

L’OFFRE DE CINÉMA À LA TÉLÉVISION

A

Rappel de la réglementation Conformément à la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, les éditeurs de services, autres que les services de cinéma et les services de paiement à la séance, ne peuvent diffuser chaque année civile plus de 192 œuvres cinématographiques de longue durée. Ce chiffre ne peut excéder 144 œuvres lorsque la diffusion intervient en tout ou partie entre 20 h 30 et 22 h 20. Par ailleurs, ces services sont autorisés à diffuser 52 films recommandés Art et Essai supplémentaires s’ils ne sont pas diffusés aux heures de grande écoute. Les services de cinéma ne peuvent diffuser chaque année plus de 500 films de long métrage différents et chacun de ces films ne peut être diffusé plus de trentecinq fois pendant une période de trois mois consécutifs. Nette progression de l’offre cinématographique En 2013, l’offre de films à la télévision (chaînes nationales gratuites et Canal+) progresse de 17,6 % à 2 847 œuvres cinématographiques diffusées (2 421 en 2012). 86,8 % de ces films sont programmés par les chaînes nationales gratuites qui diffusent 2 471 œuvres, soit 421 films de plus qu’en 2012. Les chaînes nationales publiques (France Télévisions, Arte et LCP-AN) diffusent 980 films en 2012 (+78 films par rapport à 2012) et les chaînes nationales privées gratuites (TF1, M6 et les chaînes privées gratuites de la TNT) 1 491 films (+343 films par rapport à 2012). Le nombre de films diffusés sur les chaînes du groupe France Télévisions (hors France Ô) diminue pour la quatrième année consécutive à 489 œuvres cinématographiques en 2013 (-5,0 % par rapport à 2012). Cette baisse est imputable à France 3 (suppression du second film le jeudi soir) et France 4 dont le nombre de films recule respectivement de 11,6 % et 6,1 % entre 2012 et 2013, alors que France 2 programme 9 films de plus. Il convient de préciser que France 3 est la seule chaîne qui profite des possibilités supplémentaires

24 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

de diffusion prévues par la réglementation, c’est-à-dire la programmation de films Art et Essai (jusqu’à 52 films par an hors heures de grande écoute). Par ailleurs, pour la première fois en 2013, le nombre de films diffusés sur France Ô est comptabilisé dans cette analyse. La chaîne du groupe programme ainsi 50 films cinématographiques en 2013. Au total, 18,9 % de l’offre de films est proposée par France Télévisions en 2013 (21,2 % en 2012). L’offre cinématographique d’Arte progresse de 48 titres en 2013 à 426 films diffusés. Arte demeure la chaîne gratuite qui diffuse le plus grand nombre de films. Pour mémoire, en tant que chaîne franco-allemande, Arte n’est pas soumise à la réglementation française. 1 238 œuvres cinématographiques sont diffusées en 2013 sur les chaînes de la TNT privée gratuite (+328 films par rapport à 2012). L’offre des chaînes de la TNT privée gratuite représente 43,5 % de l’offre totale de films à la télévision. D8, TMC et NT1 sont les chaînes qui programment le plus de films en 2013 (respectivement 154, 153 et 151 films), alors que NRJ12 programme 52 œuvres de moins qu’en 2012. Parmi les six nouvelles chaînes haute définition arrivées sur la TNT privée gratuite le 12 décembre 2012, HD1 et 6ter sont les plus actives en 2013 (141 films pour HD1 et 125 films pour 6ter). TF1 augmente son offre cinématographique en 2013, pour atteindre un niveau équivalent à celui de 2010 à 148 films, soit 13 titres de plus qu’en 2012 et 3 titres de plus qu’en 2010. L’offre de M6 est stable à 105 œuvres en 2013 (103 films en 2012 et 2011). Après la légère hausse de 2012, l’offre de Canal+ poursuit sa progression. La chaîne programme 376 films en 2013, soit 5 films de plus qu’en 2012 mais 86 films de moins qu’en 2006. 11,5 % des films diffusés par les chaînes nationales privées gratuites sont inédits (172 films en 2013, 136 en 2012), c’est-à-dire programmés pour la première fois en clair. Cette faible part est due aux chaînes de la TNT privée gratuite qui diffusent en majorité des films de catalogue : sur ces chaînes, 72,6 % des films sont programmés en clair au minimum pour la quatrième fois

en 2013. 96 films inédits sont diffusés sur les chaînes de la TNT privée gratuite (64 films en 2012), soit seulement 7,8 % de l’offre. La part de films inédits sur TF1 est stable à 31,1 % en 2013 (31,9 % en 2012), tout comme celle de M6 à 28,6 % (28,2 % en 2012). La part de films inédits atteint 32,1 % sur les chaînes nationales publiques et 89,6 % sur Canal+ (337 films en 2013, soit 20 films de plus qu’en 2012). En 2013, France 2 programme 5 films inédits de moins qu’en 2012 et France 3 9 films inédits de moins. France 2 diffuse ainsi 30,7 % de films inédits en 2013, France 3 21,2 % et Arte 46,5 %. Au total (chaînes nationales gratuites et Canal+), 28,9 % des films diffusés à la télévision sont inédits (31,0 % en 2012). Les chaînes de France Télévisions programment 61 films français en première diffusion (62 films en 2012), soit 54,5 % de leur offre totale de films inédits. Toutes chaînes confondues, cette part s’élève à 39,8 %. En 2013, les films américains représentent 33,4 % de l’offre de films inédits à la télévision. Cette part atteint 62,5 % sur les chaînes de la TNT privée gratuite, 43,5 % sur TF1 et 46,7 % sur M6.


2004 20051 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20122 2013 ............................................................................................................................................................................................... France 2 164 158 153 164 144 181 171 161 141 150 ............................................................................................................................................................................................... France 3 244 238 230 243 244 243 241 231 224 198 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 114 124 117 125 147 138 ............................................................................................................................ France 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3 3 ............................................ France 5 9 1 4 0 5 9 . . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd 50 .................................................................................................................................................................................... France Ô . . . . . .417 445 468 506 507 557 540 529 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .515 539 .......................... France Télévisions ............................................................................................................................................................................................... Arte 258 270 318 316 353 330 376 384 378 426 . . . . . . . . . . .- 2 3 1 9 8 9 9 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 .... LCP-AN ............................................................................................................................................................................................... chaînes nationales publiques3 675 717 789 823 869 895 925 922 902 980

6ter - - - - - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . .125 ...... Chérie 25 - - - - - - - - 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 .... D8 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112 127 129 125 123 135 154 ............................................................................................................................. D17 . . . . . . . . . . .- 0 0 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 .... L’Equipe 21 - - - - - - - - 0 3 ............................................................................................................................................................................................... Gulli . . . . . . . . . . .- 0 0 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99 .... HD1 - - - - - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . .141 ...... NRJ12 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 142 155 142 138 149 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97 .... NT1 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .76 121 132 142 157 155 153 168 151 ................................................................................................................................................................... Numéro 23 - - - - - - - - 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92 .... RMC Découverte - - - - - - - - 0 1 ............................................................................................................................................................................................... TMC . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . .112 115 123 137 160 148 153 156 153 ..................................................................................................................................................................... W9 . . . . . . . . . . .- 19 76 90 99 99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131 ...... TNT privée gratuite

-

289

407

518

707

788

817

869

910

1 238

...............................................................................................................................................................................................

TF1 189 191 183 190 175 188 145 138 135 148 ............................................................................................................................................................................................... M6 165 173 141 148 137 125 137 103 103 105 ............................................................................................................................................................................................... chaînes nationales privées gratuites 4

354

653

731

856

1 019

1 101

1 099

1 110

1 148

1 491

...............................................................................................................................................................................................

chaînes nationales gratuites5

1 029

1 370

1 520

1 679

1 888

1 996

2 024

2 032

2 050

2 471

...............................................................................................................................................................................................

Canal+ 436 436 462 454 438 406 375 367 371 376 ............................................................................................................................................................................................... total

A

1 465

1 806

1 982

2 133

2 326

2 402

2 399

2 399

2 421

2 847

...............................................................................................................................................................................................

Nombre de films diffusés à la télévision À partir de 2005, les films diffusés sur France 5 et Arte sont comptabilisés sur l’ensemble de la journée. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Equipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. 3 France Télévisions + Arte + LCP-AN. 4 TNT privée gratuite + TF1 + M6. 5 Chaînes nationales publiques + chaînes nationales privées gratuites. Note : Les films diffusés sur des chaînes différentes la même année sont comptabilisés plusieurs fois. Sur Arte, Canal+ et les chaînes gratuites de la TNT, si un film est diffusé sur la même chaîne plusieurs fois au cours d’une même année, il est comptabilisé une seule fois. Par ailleurs, un même film faisant l’objet d’une multidiffusion qui s’étend sur deux années consécutives sera comptabilisé à la fois en année n et en année n+1. Source : CNC-CSA. 1

2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 25


02

les films et les fictions à la télévision

B

La fréquence de multidiffusion est stable sur les chaînes concernées France 5, France Ô, Arte, Canal+ et l’ensemble des chaînes de la TNT pratiquent la multidiffusion. Au total, elles programment 2 246 films qui donnent lieu à 5 141 diffusions. La fréquence de rediffusion demeure globalement stable. Un film est diffusé en moyenne 2,3 fois en 2013 (2,4 fois en 2012). Canal+, LCP-AN, Gulli, France Ô et D17 sont les chaînes qui ont le plus recours à la multidiffusion. Chaque film est programmé plus de quatre fois en moyenne sur Canal+ et LCP-AN et plus de deux fois sur Gulli, France Ô et D17. À l’opposé, NT1, TMC et D8 sont les chaînes qui ont le moins recours à la multidiffusion (moins de 1,5 diffusion par film en moyenne). 45,6 % des multidiffusions, toutes chaînes confondues, concernent des films français (45,9 % en 2012).

2004 20051 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20122 2013 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .84 141 192 237 234 192 215 237 230 ................................................................................................................................................................... France 4 . . . . . . . .11 1 4 0 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 4 4 ............................................ France 5 . . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 ...... France Ô . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911 822 839 800 743 801 .......................................................................................................... Arte 436 532 587 662 . . . . . . . . . . .- 4 7 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65 .... LCP-AN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . .191 ...... 6ter - - - - - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 .... Chérie 25 - - - - - - - - 5 . . . . . . . . . . .- 132 174 213 226 242 225 213 208 219 .................................................................................................................................................................................... D8 . . . . . . . . . . .- 0 0 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .170 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 . . . . . . . . . . . . . . . . . .102 ...... D17 ............................................................................................................................................................................................... L’Equipe 21 - - - - - - - - - 9 . . . . . . . . . . .- 0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 . . . . . . . . . . . . . . . . . .103 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .186 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .233 ...... Gulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 . . . . . . . . . . . . . . . . . .239 ...... HD1 - - - - - - - -

Il convient de rappeler que des chaînes différentes peuvent diffuser un même film au cours de la même année. Toutes chaînes confondues, 11,4 % des films sont ainsi diffusés sur deux, voire sur trois chaînes différentes à quelques mois d’intervalle en 2013 (8,8 % en 2012). Par ailleurs, quasiment toutes les chaînes rediffusent les mêmes films d’une année sur l’autre. Cette pratique est plus répandue sur les chaînes de la TNT privée gratuite. Ainsi, 51,1 % des films programmés par W9 en 2013 étaient-ils déjà diffusés par la chaîne en 2012. Après W9, les chaînes rediffusant le plus les films entre 2012 et 2013 sont NT1 (45,7 %), NRJ12 (43,3 %) et Gulli (33,7 %).

26 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

. . . . . . . . . . .- 3 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .244 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .229 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .204 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .219 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .164 ...... NRJ12 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .87 151 192 188 192 200 202 201 204 ................................................................................................................................................................... NT1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .178 ...... Numéro 23 - - - - - - - - - ............................................................................................................................................................................................... RMC Découverte - - - - - - - - - 1 . . . . . . . . . . .- 146 197 197 202 206 206 210 206 203 .................................................................................................................................................................................... TMC . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .34 104 104 104 104 191 192 191 191 ................................................................................................................................................................... W9

chaînes nationales gratuites

447

1 023

Canal+

1 365

1 677

2 293

2 267

2 350

2 407

2 363

3 205

...............................................................................................................................................................................................

2 125

2 292

2 079

2 084

1 947

1 902

1 824

1 840

1 929

1 936

...............................................................................................................................................................................................

total

...............................................................................................................................................................................................

B

Nombre de diffusions des films sur les chaînes pratiquant la multidiffusion

2 572

3 315

3 444

3 761

4 240

4 169

4 174

4 247

4 292

1 À partir de 2005, les films diffusés sur France 5 et Arte sont comptabilisés sur l’ensemble de la journée. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. 2 Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Équipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. Source : CNC-CSA.

5 141


2004 20051 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20122 2013 . . . . . . . . . . .- 44 70 98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ...... France 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 3 2 ........................................... France 5 5 1 4 0 7 7 6 . . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 .... France Ô ............................................................................................................................................................................................... Arte 127 202 183 193 329 301 308 276 225 264 . . . . . . . . . . .- 2 2 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 .... LCP-AN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 .... 6ter - - - - - - - - 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 .... Chérie 25 - - - - - - - - 3 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .77 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92 164 153 144 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 106 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90 .... D8 . . . . . . . . . . .- 0 0 2 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 .... D17 ............................................................................................................................................................................................... L’Equipe 21 - - - - - - - - - 7 . . . . . . . . . . .- 0 0 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95 .... Gulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 ...... HD1 - - - - - - - - 7 . . . . . . . . . . .- 0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 . . . . . . . . . . . . . . . . . .101 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 .... NRJ12 . . . . . . . . . . .- 51 66 89 78 92 86 87 88 88 .................................................................................................................................................................................... NT1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 .... Numéro 23 - - - - - - - - - ............................................................................................................................................................................................... RMC Découverte - - - - - - - - - 0 . . . . . . . . . . .- 95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 81 82 87 89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103 94 90 .............................................. TMC . . . . . . . . . . .- 16 48 46 50 45 92 95 94 90 .................................................................................................................................................................................... W9

chaînes nationales gratuites

132

488

Canal+

B

709

942

982

1 004

1 035

979

1 336

939

1 008

919

912

924

932

862

887

997

1 010

...............................................................................................................................................................................................

total

571

...............................................................................................................................................................................................

1 071

1 496

1 490

1 621

1 866

1 914

1 866

1 922

1 976

2 346

...............................................................................................................................................................................................

Nombre de diffusions des films français sur les chaînes pratiquant la multidiffusion 1 À partir de 2005, les films diffusés sur France 5 et Arte sont comptabilisés sur l’ensemble de la journée. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. 2 Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Équipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. Source : CNC-CSA.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 27


02

les films et les fictions à la télévision

C

Plus de 42 % de films français diffusés à la télévision En 2013, toutes chaînes confondues (chaînes nationales gratuites et Canal+), les films français représentent 42,1 % de l’offre cinématographique à la télévision. Cette part dépasse 50 % sur Canal+ (51,1 %), sur les chaînes du groupe France Télévisions (51,8 %), sur LCP-AN (53,3 %) et sur L’Équipe 21 (66,7 %). Certaines chaînes de la TNT privée gratuite proposent majoritairement des films américains notamment Numéro 23 (59,8 %), Gulli (46,5 %), TMC (45,1 %), D8 (44,8 %) et 6ter (44,8 %). Au total, les films d’OutreAtlantique représentent 37,6 % de l’offre cinématographique. Arte propose une programmation principalement axée sur les films européens non nationaux (41,3 %), alors que ces films représentent moins de 30 % de l’offre des autres chaînes (17,8 % en moyenne toutes chaînes confondues). Sur les chaînes nationales gratuites (sans double compte des œuvres), 844 films français sont diffusés en 2013, soit 88 films de plus qu’en 2012. Les films français représentent 39,7 % de l’offre, contre 41,2 % en 2012. En 2013, le nombre de films américains poursuit sa progression entamée en 2012 (+136 films par rapport à 2012). Il s’établit à 813, soit 38,3 % de l’offre de films des chaînes nationales gratuites. En 2013, la part des films européens diffusés sur les chaînes nationales gratuites est stable à 19,2 % (19,1 % en 2012). À 409 films (+59 films par rapport à 2012), l’offre européenne non française atteint le plus haut niveau des neuf dernières années.

28 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

films français

films américains

films européens

autres films

nb. % nb. % nb. % nb. % total 2005 2

657

49,1

418

31,2

224

16,7

39

2,9

1 338

............................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,2 514 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35,1 259 17,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,1 . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . 465 ....... 2006 647

2007

............................................................................................................................................................................

2008

............................................................................................................................................................................

2009

............................................................................................................................................................................

2010

............................................................................................................................................................................

719

45,5

551

34,9

271

17,2

39

2,5

1 580

764

44,1

626

36,1

296

17,1

48

2,8

1 734

809

44,2

654

35,7

326

17,8

42

2,3

1 831

769

42,1

660

36,1

323

17,7

75

4,1

1 827

2011

............................................................................................................................................................................

2012 3

............................................................................................................................................................................

2013

............................................................................................................................................................................

C

791

43,0

645

35,1

352

19,1

51

2,8

1 839

756

41,2

677

36,9

350

19,1

54

2,9

1 837

844

39,7

813

38,3

409

19,2

59

2,8

2 125

Films diffusés sur les chaînes nationales gratuites1 selon la nationalité (sans double compte) Toutes chaînes confondues sauf Canal+. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. 3 Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Equipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. Note : Les films diffusés sur des chaînes différentes la même année sont comptabilisés une seule fois. Sur Arte et les chaînes gratuites de la TNT, si un film est diffusé sur la même chaîne plusieurs fois au cours d’une même année, il est comptabilisé une seule fois. Par ailleurs, un même film faisant l’objet d’une multidiffusion qui s’étend sur deux années consécutives sera comptabilisé à la fois en année n et en année n+1. Source : CNC-CSA. 1 2


films français

films américains

films européens

autres films

nb. % nb. % nb. % nb % total . . . . . . . .83 55,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 30,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 13,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . .0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .150 ...... France 2 . . . . . .112 56,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 32,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198 ...... France 3 . . . . . . . .61 44,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 38,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . .12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138 ...... France 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,3 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,7 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 3 ......................... France 5 1 . . . . . . . .22 . . . . . . . . . . . . . . . .44,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . .38,0 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,0 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 .... France Ô . . . . . 279 51,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 33,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 12,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .539 ...... France Télévisions . . . . . .123 28,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 23,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .426 ...... Arte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53,3 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,3 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,7 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 .... LCP-AN 8 . . . . . .410 41,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .285 29,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .248 25,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .980 ...... chaînes nationales publiques2

. . . . . . . .54 43,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 44,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . .12,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .125 ...... 6ter . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . 37,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . .35,0 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,5 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 .... Chérie 25 . . . . . . . .55 35,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 44,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 18,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . .1,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154 ...... D8 . . . . . . . .24 . . . . . . . . . . . . . . . . .47,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . .33,3 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,7 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 .... D17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,7 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,3 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 3 ......................... L’Equipe 21 2 . . . . . . . .34 34,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 46,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 15,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . .4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99 .... Gulli . . . . . . . .65 46,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 40,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . 12,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ...... HD1 . . . . . . . .39 40,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 43,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 .... NRJ12 . . . . . . . .52 34,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 44,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 19,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .151 ...... NT1 . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . .30,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 . . . . . . . . . . . . . . . .59,8 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 .... Numéro 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 1 ......................... RMC Découverte 0 . . . . . . . .62 40,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 45,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 14,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153 ...... TMC . . . . . . . .56 42,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 43,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 12,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131 ...... W9

TNT privée gratuite

486

39,3

551

44,5

179

14,5

22

1,8

1 238

...........................................................................................................................................................................

. . . . . . . .66 44,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 40,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 14,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .148 ...... TF1 . . . . . . . .46 43,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 36,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . .17,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105 ...... M6

chaînes nationales privées gratuites3

598

40,1

649

43,5

219

14,7

25

1,7

1 491

...........................................................................................................................................................................

chaînes nationales gratuites 4

1 008

40,8

934

37,8

467

18,9

62

2,5

2 471

...........................................................................................................................................................................

. . . . . 192 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 36,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 10,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . 2,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .376 ...... Canal+

total

C

1 200

42,1

1 070

37,6

507

17,8

70

2,5

2 847

...........................................................................................................................................................................

Films diffusés à la télévision en 20131 selon la nationalité Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012: 6ter, Chérie 25, l’Equipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. 2 France Télévisions + Arte + LCP-AN. 3 TNT privée gratuite + TF1 + M6. 4 Chaînes nationales publiques + chaînes nationales privées gratuites. Note : Les films diffusés sur des chaînes différentes la même année sont comptabilisés plusieurs fois. Sur Arte, Canal+ et les chaînes gratuites de la TNT, si un film est diffusé sur la même chaîne plusieurs fois au cours d’une même année, il est comptabilisé une seule fois. Par ailleurs, un même film faisant l’objet d’une multidiffusion qui s’étend sur deux années consécutives sera comptabilisé à la fois en année n et en année n+1. Source : CNC-CSA. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 29


02

les films et les fictions à la télévision

D

Progression de l’offre cinématographique en première partie de soirée En 2013, l’offre cinématographique progresse en première partie de soirée sur l’ensemble des chaînes (chaînes nationales gratuites et Canal+) à 1 963 diffusions. Cette hausse est essentiellement portée par les chaînes de la TNT privée gratuite et notamment les nouvelles chaînes haute définition. En effet, 6ter, HD1 et Numéro 23 programment respectivement 134 films en première partie de soirée, 126 films et 110 films. Par ailleurs, l’offre cinématographique en première partie de soirée augmente de 40 diffusions sur D8 en 2013. L’offre en première partie de soirée progresse également pour quatre autres chaînes : +1 film sur TF1, +6 films sur Canal+, +7 films sur France 2, +10 films sur France 3, . L’offre de films en première partie de soirée sur France 2 augmente en 2013 à 57 films (sept films de plus qu’en 2012). L’offre de la case cinéma du dimanche soir est en hausse à 51 films en 2013 (39 films en 2012). Depuis 2007, la diffusion de films lors de la soirée du mardi est particulièrement aléatoire : 6 films en 2013, contre 11 films en 2012, 8 films en 2011 et 2 films en 2007. 52,6 % de l’offre de films sur France 2 en première partie de soirée est française (-7,4 points par rapport à 2012) dont 43,3 % est constituée de films inédits (13 films). Les films américains composent 33,3 % de l’offre (+5,3 points). 8 films américains inédits sont diffusés en première partie de soirée sur France 2 en 2013 (10 en 2012). En 2013, l’offre cinématographique de France 3 en première partie de soirée progresse. La chaîne propose 66 films à cet horaire, soit 10 films de plus qu’en 2012. Elle diffuse toujours une majorité de films français (57,6 %, contre 57,1 % en 2012), parmi lesquels 18,4 % sont inédits (34,3 % en 2012). Les œuvres cinématographiques sont principalement diffusées le jeudi soir (77,3 %, contre 91,1 % en 2012).

30 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

France 4 programme deux films de moins qu’en 2012 en première partie de soirée, à 143 films. Depuis 2006, le nombre de diffusions de films en première partie de soirée sur France 4 a progressé en moyenne de 10,7 % par an. La chaîne propose deux cases cinéma régulières : le mercredi (36,4 % des diffusions de première partie de soirée en 2013, contre 11,0 % en 2012) et le dimanche (48,3 % en 2013, contre 50,3 % en 2012). 49,0 % des films diffusés sur France 4 en première partie de soirée en 2013 sont français et 37,8 % sont américains. Arte consacre trois cases régulières au cinéma en première partie de soirée : le lundi, le mercredi et le dimanche. La chaîne diffuse 175 films à cet horaire en 2013 (184 films en 2012). Les films français représentent 37,7 % de l’offre en première partie de soirée, les films américains 37,1 % et les films européens non français 21,7 %. Par ailleurs, 34,9 % des 175 films sont inédits (37,5 % en 2012). Arte demeure la première chaîne nationale gratuite pour le cinéma en première partie de soirée, tant en volume qu’en diversité d’offre. L’offre cinématographique des chaînes de la TNT privée gratuite en première partie de soirée représente 1 144 diffusions, soit 58,3 % de l’ensemble des diffusions sur cette tranche horaire (750 diffusions et 48,4 % en 2012). Cette progression est en partie due à l’arrivée des nouvelles chaînes haute définition. Quatre chaînes réduisent à nouveau leur programmation en première partie de soirée en 2013 : -2 films sur D17, -3 films sur NT1, -11 films sur TMC et -27 films sur NRJ12. Toutes les chaînes de la TNT privée gratuite proposent en 2013 des cases cinéma régulières en première partie de soirée, avec au moins 30 films diffusés sur la même case à partir de 20 h 30 et avant 21 h 30. 39,3 % de l’offre cinématographique en première partie de soirée sur les chaînes de la TNT privée gratuite est française et 44,7 % est américaine.

Jusqu’en 2000, TF1 diffusait un nombre stable de films en première partie de soirée, à plus de 100 films par an. Depuis 2001, son offre diminue régulièrement pour atteindre 55 films en 2013, soit un nombre stable par rapport à 2012 (54 films). En 2013, le volume de diffusion sur la case du dimanche soir poursuit sa progression avec 51 films diffusés (45 films en 2012, 41 en 2011). En revanche, la diffusion de films le mardi soir se réduit à 4 films, contre plus de 20 films par an avant 2008. Le nombre de films inédits diffusés en première partie de soirée sur TF1 augmente (25 films en 2013, 20 films en 2012). L’offre de films français en première partie de soirée est en légère hausse à 27 films (25 films en 2012), soit 49,1 %. Le nombre de films américains diffusés à cet horaire est stable (22 films en 2013 et 2012) et représente 40,0 % de l’offre de films en première partie de soirée. En 2013, M6 diffuse 30 titres en première partie de soirée (-7 diffusions par rapport à 2012), soit le niveau le plus bas des dix dernières années. Depuis 2006, le traditionnel rendez-vous cinéma de la chaîne – le lundi soir – est très fréquemment occupé par d’autres programmes. Quatre films sont diffusés le lundi soir en 2013, contre 11 films en 2012 et 21 films en 2011. La diffusion de films le jeudi soir est aléatoire au cours des dix dernières années : 15 films en 2004, 2 films en 2007, 29 films en 2008 et 2009. En 2013, cette case horaire compte 13 films diffusés. Avec 11 titres, les films français représentent 36,7 % de l’offre de M6 en première partie de soirée (15 titres et 40,5 % en 2012), parmi lesquels la part des films inédits augmente (7 titres, contre 4 en 2012). 50,0 % des films programmés entre 20h30 et 22h20 sont américains en 2013 (43,2 % en 2012).


En 2013, l’offre cinématographique de Canal+ en première partie de soirée progresse par rapport à 2012. 279 films sont diffusés dont 95,7 % sont inédits (95,2 % en 2012). À noter que la notion de première partie de soirée sur la chaîne est plus large que sur les autres chaînes. Elle s’étale entre 18h00 et 23h00. Canal+ propose plusieurs cases cinéma : le mardi (29,0 %), le mercredi (21,1 %), le vendredi (26,5 %) et le samedi sous certaines conditions (17,6 %). La chaîne programme 48,4 % de films français (comme en 2012) et 41,2 % de films américains (39,6 % en 2012) sur cette tranche horaire en 2013.

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Les derniers résultats complets concernant la diffusion et l’audience des films à la télévision sont disponibles dans l’étude sur la diffusion des œuvres cinématographiques à la télévision en 2012, publiée en octobre 2013 et consultable sur www.cnc.fr.

2004 20052 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20123 2013 ............................................................................................................................................................................................... France 2 73 68 65 56 52 57 51 49 50 57 ............................................................................................................................................................................................... France 3 74 78 58 58 60 65 68 64 56 66 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70 . . . . . . . . . . . . . . . . . .118 120 130 136 146 145 143 ............................................................................................................................. France 4 ............................................................................................................................................................................................... France 5 0 1 1 0 5 2 1 5 1 0 . . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd 63 .................................................................................................................................................................................... France Ô ............................................................................................................................................................................................... France Télévisions 147 184 194 232 237 254 256 264 252 266 ............................................................................................................................................................................................... Arte 150 153 169 144 157 166 188 176 184 175 . . . . . . . . . . .- 2 3 1 0 0 0 0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 .... LCP-AN ............................................................................................................................................................................................... chaînes nationales publiques 4 297 339 366 377 394 420 444 440 436 455

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . .134 ...... 6ter - - - - - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 .... Chérie 25 - - - - - - - - 2 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 146 147 145 141 114 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 137 ........................ D8 . . . . . . . . . . .- 0 0 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 .... D17 ............................................................................................................................................................................................... L’Equipe 21 - - - - - - - - 0 5 . . . . . . . . . . .- 0 0 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106 ...... Gulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126 ...... HD1 - - - - - - - - 8 . . . . . . . . . . .- 2 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 .... NRJ12 . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .83 140 141 140 130 143 144 131 128 ................................................................................................................................................................... NT1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110 ...... Numéro 23 - - - - - - - - 0 ............................................................................................................................................................................................... RMC Découverte - - - - - - - - 0 1 . . . . . . . . . . .- 101 133 144 144 144 142 144 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 108 .......................... TMC . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . .26 100 103 104 104 134 136 127 129 ................................................................................................................................................................... W9

TNT privée gratuite

-

222

453

602

749

780

820

855

750

1 144

...............................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................... TF1 75 78 60 61 58 52 48 49 54 55 ............................................................................................................................................................................................... M6 64 68 63 48 57 51 45 37 37 30

chaînes nationales privées gratuites5

139

chaînes nationales gratuites6

368

576

711

864

883

913

941

841

1 229

...............................................................................................................................................................................................

436

707

942

1 088

1 258

1 303

1 357

1 381

1 277

1 684

...............................................................................................................................................................................................

Canal+ nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .294 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .306 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .280 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .254 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .274 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .273 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .279 ...... total

D

nd

nd

nd

1 382

1 564

1 583

1 611

1 655

1 550

1 963

...............................................................................................................................................................................................

Nombre de diffusions des films à la télévision en première partie de soirée1 Diffusions débutant entre 20h30 et 22h20 sur les chaînes nationales gratuites et entre 18h00 et 23h00 sur Canal+. 2 À partir de 2005, les films diffusés sur France 5 et Arte sont comptabilisés sur l’ensemble de la journée. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. 3 Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Équipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. 4 France Télévisions + Arte + LCP-AN. 5 TNT privée gratuite + TF1 + M6. 6 Chaînes nationales publiques + chaînes nationales privées gratuites. Source : CNC-CSA. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 31


02

les films et les fictions à la télévision

films français

films américains

2004 20052 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20123 2013

2004 20052 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20123 2013

............................................................................................................................................................................................... France 2 37 38 35 26 29 30 27 32 30 30

............................................................................................................................................................................................... 28 26 22 21 16 18 20 10 14 19

............................................................................................................................................................................................... France 3 46 44 31 30 29 32 39 36 32 38

............................................................................................................................................................................................... 25 30 23 21 21 23 24 18 21 24

. . . . . . . . . . .- 20 35 62 66 67 77 76 73 70 .................................................................................................................................................................................... France 4

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 23 39 41 41 42 53 55 54 .................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................... France 5 0 1 1 0 5 2 1 4 1 0

............................................................................................................................................................................................... 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

. . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd 29 .................................................................................................................................................................................... France Ô

. . . . . . . . . . .- nd nd nd nd nd nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 ....

. . . . . . . .83 103 102 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 129 131 144 148 136 138 .............................................................................................................................. France Télévisions

............................................................................................................................................................................................... 53 65 68 81 78 82 86 81 90 97

............................................................................................................................................................................................... Arte 41 56 54 48 56 52 67 63 51 66

............................................................................................................................................................................................... 57 48 62 52 50 64 52 61 63 65

. . . . . . . . . . .- 1 1 1 0 0 0 0 0 7 .................................................................................................................................................................................... LCP-AN

. . . . . . . . . . .- 2 2 0 0 0 0 0 0 1 ....................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................... chaînes nationales publiques 4 124 160 157 167 185 183 211 211 187 211

............................................................................................................................................................................................... 110 115 132 133 128 146 138 142 153 163

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62 .... 6ter - - - - - - - - 4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 .... - - - - - - - - 3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 .... Chérie 25 - - - - - - - - 1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 .... - - - - - - - - 1

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 119 103 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52 .... D8

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 26 24 35 57 57 47 40 57 .................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . .- 0 0 1 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 .... D17

. . . . . . . . . . .- 0 0 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 ....

............................................................................................................................................................................................... L’Equipe 21 - - - - - - - - 0 4

............................................................................................................................................................................................... - - - - - - - - 0 1

. . . . . . . . . . .- 0 0 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 .... Gulli

. . . . . . . . . . .- 0 0 1 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 ....

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 .... HD1 - - - - - - - - 4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 .... - - - - - - - - 3

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 23 51 60 60 42 29 20 ............................................................................................................................................. NRJ12

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 35 67 57 56 54 51 35 .............................................................................................................................................

. . . . . . . . . . .- 47 61 64 57 61 60 63 50 48 .................................................................................................................................................................................... NT1

. . . . . . . . . . .- 30 69 54 51 52 54 58 57 57 ....................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 .... Numéro 23 - - - - - - - - 0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65 .... - - - - - - - - 0

............................................................................................................................................................................................... RMC Découverte - - - - - - - - 0 0

............................................................................................................................................................................................... - - - - - - - - 0 1

. . . . . . . . . . .- 65 69 61 61 62 62 70 46 39 .................................................................................................................................................................................... TMC

. . . . . . . . . . .- 24 52 54 53 58 55 56 57 53 ....................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . .- 13 47 46 50 45 63 65 56 56 .................................................................................................................................................................................... W9

. . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 38 38 41 39 54 56 56 55 .................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . - 127 223 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318 336 366 372 392 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .313 450 .......................... TNT privée gratuite

. . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .71 185 206 293 307 329 352 331 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .511 ......

............................................................................................................................................................................................... TF1 43 40 31 34 31 25 24 24 25 27

............................................................................................................................................................................................... 29 30 23 22 23 20 20 19 22 22

............................................................................................................................................................................................... M6 28 31 26 25 22 25 23 17 15 11

............................................................................................................................................................................................... 23 27 25 18 25 22 19 16 16 15

. . . . . . . .71 198 280 377 389 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 416 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .419 433 353 488 .................................................................. chaînes nationales privées gratuites5

. . . . . . . .52 128 233 246 341 349 368 387 369 548 .......................................................................................................................................................................................

chaînes nationales gratuites6 195 358 437 544 574 599 630 644 540 699 ...............................................................................................................................................................................................

Canal+ nd nd nd 98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .132 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .135 ......

total nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .642 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .702 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .725 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .750 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .763 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .672 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 834 .......

D

32 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

. . . . . . . nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 518 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .600 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .610 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .616 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 649 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 630 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .826 ......

Diffusions débutant entre 20h30 et 22h20 sur les chaînes nationales gratuites et entre 18h00 et 23h00 sur Canal+. À partir de 2005, les films diffusés sur France 5 et Arte sont comptabilisés sur l’ensemble de la journée. Début de la diffusion sur les chaînes gratuites de la TNT le 31 mars 2005. 3 Début de la diffusion sur les nouvelles chaînes gratuites de la TNT le 12 décembre 2012 : 6ter, Chérie 25, l’Équipe 21, HD1, Numéro 23 et RMC Découverte. 4 France Télévisions + Arte + LCP-AN. 5 TNT privée gratuite + TF1 + M6. 6 Chaînes nationales publiques + chaînes nationales privées gratuites. Source : CNC-CSA. 2

nd nd nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115 ......

Nombre de diffusions des films à la télévision en première partie de soirée1 selon la nationalité 1

162 243 365 379 469 495 506 529 522 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .711 ......


titre

réalisateur

année de nombre de production pays 2 diffusions

année de dernière diff.

titre réalisateur

année de nombre de production pays2 diffusions

année de dernière diff.

1

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Bidasses en folie

Zidi Claude

1971

FR

15

2013

37

...............................................................................................................................................................................................................................................

2

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Bidasses s’en vont en guerre

Zidi Claude

1974

FR / IT / DE

15

2013

38

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jackson . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mick . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Bodyguard

Bienvenue chez les Rozes

Palluau Francis

2002

FR

10

2013

3

. . . . . . . . . . . Super-Flics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Clucher . . . . . . . . . . . . . . . . .E. . . . . .B. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1977 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Deux

39

. . . . . .Capitan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hunebelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .André . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1960 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . ./ . . .IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

4

. . . . . . . . Super . . . . . . . . . . . . .Flics . . . . . . . . . . de . . . . . . Miami . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corbucci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bruno . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Les

40

. . . . . .Château . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . ma . . . . . . . mère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Robert . . . . . . . . . . . . . . . Yves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

5

. . . . . . . . . .d’ivresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nauer . . . . . . . . . . . . . .Bernard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... Nuit

41

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dundee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Faiman . . . . . . . . . . . . . . . . Peter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Crocodile

6

. . . . . . . . . . . .simple . . . . . . . . . . . . . .flic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jugnot . . . . . . . . . . . . . . . Gérard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1984 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Pinot

42

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dundee . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cornell . . . . . . . . . . . . . . . .John . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1988 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Crocodile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Llosa . . . . . . . . . . . . Luis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... L’Expert

7

. . . . . . . . . . . . . . .extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .richesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Monnet . . . . . . . . . . . . . . . . .Jacques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1983 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Signes

43

8

. . . . . . . . . . . . . . .et . . . . .la . . . . cité . . . . . . . . .perdue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Schenkel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Carl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Tarzan

44

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bourdon . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Didier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1999 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... L’Extraterrestre

9

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zeitoun . . . . . . . . . . . . . . . . .Ariel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Bimboland

45

. . . . . . . . . . . . . .sauter . . . . . . . . . . . . . .la . . . . banque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Girault . . . . . . . . . . . . . . . Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1963 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Faites

10

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cornuau . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jérôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... Bouge !

46

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lyne . . . . . . . . . . .Adrian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1983 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Flashdance

11

. . . . . . . . . . . . . . . .à . . . l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Woo . . . . . . . . . .John . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Chasse

47

. . . . . . Gloire . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .mon . . . . . . . . .père . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Robert . . . . . . . . . . . . . . . Yves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... La

12

. . . . . . . . . . . heures . . . . . . . . . . . . . . .moins . . . . . . . . . . . . .le . . . . quart . . . . . . . . . . . .avant . . . . . . . . . . . . Jésus-Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Yanne . . . . . . . . . . . . . .Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1982 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Deux

48

. . . . . .Grand . . . . . . . . . . . . .Restaurant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Besnard . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jacques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1966 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

13

. . . . . . .continue . . . . . . . . . . . . . . . . . .à . . . l’appeler . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Trinita . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Clucher . . . . . . . . . . . . . . . . .E. . . . . .B. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1972 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . ./. . FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... On

49

. . . . . . Guerre . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .boutons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Robert . . . . . . . . . . . . . . . Yves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1961 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... La

14

. . . . . . .l’appelle . . . . . . . . . . . . . . . . . .Trinita . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Clucher . . . . . . . . . . . . . . . . .E. . . . . .B. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1971 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . ./. . FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... On

50

. . . . . .Guignolo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lautner . . . . . . . . . . . . . . . . . Georges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1979 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . ./ . . .IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

15

...............................................................................................................................................................................................................................................

Quand faut y aller, faut y aller

51

. . . . . . . . . . . . .Luke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hill . . . . . . . . Terence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... Lucky

16

...............................................................................................................................................................................................................................................

17

...............................................................................................................................................................................................................................................

Clucher E. B.

1982

IT

12

2013

Les 11 Commandements

Desagnat / Sorriaux

2003

Astérix et Cléopâtre

Goscinny / Uderzo

1968

FR

11

2013

52

. . . . . . . . . . .qui . . . . . . .a . . . tué . . . . . . . .Pamela . . . . . . . . . . . . . . . .Rose ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lartigau . . . . . . . . . . . . . . . . . . Eric . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Mais

FR / BE

11

2013

53

. . . . . .Médaillon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chan . . . . . . . . . . . .Gordon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

18

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix le Gaulois

Goscinny / Uderzo

1967

FR

11

2013

54

. . . . . . . . . . . . . . . . . .Espoir . . . . . . . . . . . . . féminin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jugnot . . . . . . . . . . . . . . .Gérard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1999 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Meilleur

19

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Charlots font l’Espagne

Girault Jean

1972

FR

11

2013

55

. . . . . .Moutarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . me . . . . . . . monte . . . . . . . . . . . . . .au . . . . . .nez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zidi . . . . . . . . .Claude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1974 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... La

20

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Détonateur

Proft Pat

1999

DE

11

2013

56

. . . . . . .nous . . . . . . . . . . fâchons . . . . . . . . . . . . . . . . .pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lautner . . . . . . . . . . . . . . . . . Georges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1965 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Ne

21

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Douze Travaux d’Astérix

Goscinny / Uderzo

1975

FR

11

2013

57

. . . . . . . . . . .mois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Braoude . . . . . . . . . . . . . . . . . . Patrick . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Neuf

22

...............................................................................................................................................................................................................................................

Dressage

Reinhard Pierre B

1985

FR

11

2012

58

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Schulmann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Patrick . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... P.R.O.F.S.

23

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Fille de d’Artagnan

Tavernier Bertrand

1993

FR

11

2013

59

. . . . . .Prince . . . . . . . . . . . . . .du . . . . . Pacifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . Alain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le . . . . . .Retour . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . .la . . . . .momie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sommers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Stephen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

24

...............................................................................................................................................................................................................................................

Les Fous du stade

Zidi Claude

1972

FR

11

2013

60

25

...............................................................................................................................................................................................................................................

Le Grand Bazar

Zidi Claude

1973

FR

11

2013

61

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pires . . . . . . . . . . . .Gérard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CA . . . . . ./ . . .FR . . . . . ./ . . .GB . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Riders

26

...............................................................................................................................................................................................................................................

Grease

Kleiser Randal

1978

US

11

2013

62

. . . . . . . . . . . . .toujours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jugnot . . . . . . . . . . . . . . .Gérard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Scout

27

...............................................................................................................................................................................................................................................

Maintenant on l’appelle Plata

Colizzi Giuseppe

1973

IT / FR

11

2013

63

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Kid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dey . . . . . . . . .Tom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Shanghai

28

...............................................................................................................................................................................................................................................

Peau d’Âne

Demy Jacques

1970

FR

11

2013

64

. . . . . .Soif . . . . . . . . .de . . . . . .l’or . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Oury . . . . . . . . . . .Gérard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... La

29

...............................................................................................................................................................................................................................................

La Plage

Boyle Danny

2000

GB / US

11

2013

65

. . . . . . . . Gun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scott . . . . . . . . . . . . Tony . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Top

30

...............................................................................................................................................................................................................................................

Sexy Boys

Kazandjian Stéphane

2001

FR

11

2013

66

. . . . . . . . . . . . .d’influence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Farrugia . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dominique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... Trafic

31

...............................................................................................................................................................................................................................................

Viens chez moi, j’habite chez une copine

Leconte Patrice

1980

FR

11

2013

67

. . . . . .Trou . . . . . . . . . normand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Boyer . . . . . . . . . . . . .Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1952 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Le

32

...............................................................................................................................................................................................................................................

Y a-t-il un flic pour sauver l’humanité ?

Goldstein Allan A

2001

DE

11

2012

68

. . . . . . .flic . . . . . . .à . . . la . . . . .maternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Reitman . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ivan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Un

33

...............................................................................................................................................................................................................................................

American Pie

Weitz Paul

1999

US

10

2013

69

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .les . . . . . . messagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .du . . . . . .vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Woo . . . . . . . . . .John . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Windtalkers,

34

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix chez les Bretons

Van Lamsweerde Pino

1985

FR

10

2013

70

. . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Singer . . . . . . . . . . . . . . Bryan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... X-Men

35

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix et la surprise de César

Brizzi Gaëtan & Paul

1985

FR

10

2013

71

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zeitoun . . . . . . . . . . . . . . . . .Ariel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 ......... Yamakasi

36

...............................................................................................................................................................................................................................................

Astérix et le coup du menhir

Grimond Philippe

1988

FR / DE

10

2013

72

. . . . . .Zizanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zidi . . . . . . . . .Claude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1977 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2012 ......... La

Classement des films les plus diffusés sur les chaînes nationales gratuites entre 2004 et 20131 Toutes chaînes nationales gratuites confondues. AU : Australie, BE : Belgique, CA : Canada, DE : Allemagne, FR : France, GB : Grande-Bretagne, IT : Italie, US : États-Unis. Source : CNC-CSA.

1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 33


02

les films et les fictions à la télévision

E

930 M€ consacrés aux achats de films En 2013, le prix d’achat des films varie de 0,03 M€ à 5,50 M€ selon la chaîne, l’horaire et la fenêtre de diffusion. Il dépend également des entrées en salles pour les films inédits à la télévision et des résultats d’audience des précédentes diffusions pour les autres. Pour les films français récents, le prix d’achat varie entre 0,50 M€ et 4,20 M€ pour TF1 et M6 et entre 0,03 M€ et 5,49 M€ pour des chaînes cinéma comme Canal+ ou OSC. Il se situe entre 0,17 M€ et 1,50 M€ pour France 2, entre 0,15 M€ et 1,20 M€ pour France 3 et entre 0,03 M€ et 0,20 M€ pour Arte. Les chaînes privées de la TNT achètent un film français récent entre 0,10 M€ et 0,40 M€. En 2013, les chaînes de télévision dépensent 930,0 M€ en achats et préachats de droits de diffusion de films, soit une augmentation de 7,3 %. Cette évolution s’explique principalement par l’arrivée fin 2012 sur la TNT de six nouvelles chaînes haute définition qui ont diffusé plus de 400 films en 2013 contre 28 en 2012. Par ailleurs, l’offre de films sur les chaînes historiques progresse de nouveau en 2013. Les préachats de films français diminuent de 17,7 % à 253,1 M€, le montant total des achats et préachats de films français est estimé à 427,1 M€, en progression de 9,5 % par rapport à 2012. dont films achats français

F

L’OFFRE DE FICTION A LA TÉLÉVISION 28 100 heures de fiction diffusées sur l’ensemble de la journée en 2013 En 2013, les chaînes nationales gratuites (TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Arte, D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4, D17 et Gulli) diffusent 28 100 heures de fiction sur l’ensemble de la journée selon Médiamétrie. La fiction est le premier genre de programmes en termes d’offre et de consommation. En volume horaire, la fiction représente 23,0 % de l’offre de programmes des chaînes nationales gratuites et 25,0 % de la consommation des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus. En 2013, la fiction capte 43,0 % de l’audience de la télévision en différé (via un enregistrement personnel).

offre

23,0

77,0

consommation 2

25,0

75,0

0 %

25 %

50 %

75 %

100 %

................................................... 2004 833,7 423,2

fiction

. . . . . . . . . . . .826,1 453,6 ....................................... 2005 ................................................... 2006 800,6 379,7 ................................................... 2007 864,8 404,7 ................................................... 2008 936,8 453,5 ................................................... 2009 918,2 435,5 ................................................... 2010 881,4 431,9 ................................................... 2011 900,6 436,8 ................................................... 2012 866,9 390,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 427,1 ......... 20131 930,0

E

F

autres programmes

Offre et consommation de fiction à la télévision en 2013 (%)1 Sur les chaînes nationales gratuites (TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Arte, D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4, D17 et Gulli). 2 Consommation par les téléspectateurs de 4 ans et plus. Source : Médiamétrie-Médiamat. 1

G

Remarques méthodologiques Les programmes en première partie de soirée correspondent aux émissions débutant généralement entre 20 h 35 et 21 h 00. Une soirée de fiction équivaut à une fiction de 90 minutes, deux fictions de 52 minutes ou trois fictions de 26 minutes en première partie de soirée. 38,9 % des soirées sont dédiées à la fiction sur les chaînes historiques L’offre de fiction en première partie de soirée atteint un record. Les chaînes nationales historiques (TF1, France 2, France 3, Canal+, M6 et Arte) proposent 851 soirées de fiction en 2013, soit 29 soirées de plus qu’en 2012. En 2013, 38,9 % des soirées sont dédiées à la fiction sur les chaînes nationales historiques, contre 37,4 % en 2012. En 2013, l’offre de fiction progresse de 25 soirées sur TF1, de 10 soirées sur France 3 et de 3 soirées sur Arte. Le nombre de soirées dédiées à la fiction atteint ainsi un record sur ces trois chaînes. L’offre de fiction diminue au contraire de 4 soirées sur France 2, de 3 soirées sur M6 et de 2 soirées sur Canal+. Le nombre de soirées dédiées à la fiction atteint ainsi son plus bas niveau sur France 2. TF1 demeure le premier diffuseur de fiction en première partie de soirée. La chaîne consacre 208 soirées au genre en 2013, soit 24,4 % des soirées dédiées à la fiction sur les six chaînes nationales historiques. France 3 devient le deuxième diffuseur de fiction en première partie de soirée (149 soirées en 2013), devant M6 (147 soirées), France 2 (144 soirées), Canal+ (109 soirées) et Arte (94 soirées). 2009 2010 2011 2012 2013 TF1 192 180 181 183 208 ............................................................................................................... France 2 159 149 163 148 144 ............................................................................................................... France 3 130 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111 140 139 149 ............................................................................. Canal+ . . . . . . . . . . . .96 103 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111 109 ............................. M6 150 141 158 150 147 ............................................................................................................... Arte 56 67 67 91 94 ...............................................................................................................

Achats de droits de diffusion de films par les chaînes de télévision (M€) 1 Estimations. Source : CNC.

total 783 751 813 822 851 ...............................................................................................................

G

Nombre de soirées consacrées à la fiction sur les chaînes historiques Source : CNC – Médiamétrie.

34 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


H

Première baisse de l’offre de fiction américaine en première partie de soirée L’offre de fiction américaine est en baisse pour la première fois en cinq ans alors que l’exposition de la fiction européenne est en croissance constante. En 2013, le nombre de soirées dédiées à la fiction américaine diminue en effet de 15 soirées par rapport à 2012. La progression du nombre de soirées dédiées à la fiction concerne la fiction européenne non française (+22 soirées par rapport à 2012) et la fiction étrangère hors Europe et États-Unis (+20 soirées). L’offre de fiction française apparaît relativement stable au cours des quatre dernières années (+2 soirées entre 2012 et 2013). En 2013, le nombre de soirées composées de fictions américaines est en baisse par rapport à 2012 sur France 2 (-12 soirées), M6 (-8 soirées) et Arte (-6 soirées) alors qu’il augmente sur TF1 (+6 soirées), Canal+ (+3 soirées) et France 3 (+2 soirées). L’offre de fiction américaine en première partie de soirée atteint ainsi un record sur TF1. En 2013, l’offre de fiction française est en hausse sur TF1 (+15 soirées) et France 3 (+7 soirées) alors qu’elle diminue sur Canal+ (-14 soirées), Arte (-5 soirées) et M6 (-1 soirée). Elle est stable sur France 2. Le nombre de soirées dédiées à la fiction française atteint son plus haut niveau sur TF1 et France 3 depuis 2009. Elle atteint au contraire son plus bas niveau sur M6 et Canal+.

I

Progression du format de 52 minutes, des séries et de l’inédit En 2013, le format de 52 minutes gagne 24 soirées par rapport à 2012, le nombre de soirées composées de fictions de 90 minutes et de format court augmente de trois soirées, alors que le format de 26 minutes perd une soirée. En 2013, l’offre de fiction consacrée aux séries sur les chaînes nationales historiques progresse de 41 soirées par rapport à 2012 alors que les fictions unitaires perdent 12 soirées. Dans un contexte d’accroissement de la concurrence, la proportion de fiction inédite (c’est-à-dire diffusée pour la première fois) poursuit sa progression en première partie de soirée. En 2013, la fiction inédite constitue 74,8 % de l’offre totale de fiction des chaînes nationales historiques en volume horaire, contre 73,2 % en 2012.

2009 2010 2011 2012 2013 26 minutes 3 2 8 5 4 ............................................................................................................... ............................................................................................................... 52 minutes 473 465 498 576 600 ............................................................................................................... 90 minutes 302 280 302 239 242 ............................................................................................................... divers2 5 4 5 2 5 ............................................................................................................... total 783 751 813 822 851

fiction française

I

Nombre de soirées consacrées à la fiction selon le format1 1 Sur les chaînes nationales historiques : TF1, France 2, France 3, Canal+, M6, Arte. 2 Fictions de format court ou enchaînement de fictions de différents formats. Source : CNC – Médiamétrie.

fiction étrangère

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 TF1 96 82 86 72 87 96 98 95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .121 ...... . . . . . 102 87 96 90 90 57 62 67 58 54 .......................................................................................................................................................................................... France 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 .... France 3 101 ............................................................................................................................................................................................... Canal+ 17 29 29 30 16 79 74 75 81 93 . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 6 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .146 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142 ...... M6 ............................................................................................................................................................................................... Arte 24 19 12 26 21 32 48 55 65 73 ............................................................................................................................................................................................... total 357 320 322 316 318 426 431 491 506 533

H

Nombre de soirées consacrées à la fiction sur les chaînes historiques selon la nationalité Source : CNC – Médiamétrie.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 35


02

les films et les fictions à la télévision

J

L’AUDIENCE DES FICTIONS ET DES FILMS À LA TÉLÉVISION La durée d’écoute de la télévision recule de 1,7 % en 2013 D’après les données de Médiamétrie, la durée d’écoute de la télévision en 2013 diminue de 4 minutes (-1,7 %) par rapport à 2012 chez les individus âgés de 4 ans et plus. Elle s’établit à 3h46 par jour en moyenne. La durée d’écoute est en baisse de 6 minutes (-4,4 %) à 2h09 chez les 4-14 ans et de 8 minutes (-4,0 %) à 3h11 chez les 15-49 ans. Elle est stable à 5h02 chez les 50 ans et plus. La durée d’écoute des programmes en différé, intégrée à la mesure d’audience de la télévision depuis 2011, augmente d’une minute sur un an à 5 minutes quotidiennes au total chez les 4 ans et plus. À titre de comparaison, la durée d’écoute quotidienne de la télévision s’établit en moyenne à 3h14 dans le monde en 2013 (-3 minutes par rapport à 2012), à 2h41 dans la zone Asie - Pacifique (-4 minutes), à 3h28 en Amérique latine (stable), à 3h33 en Afrique (+1 minute), à 3h54 en Europe (-1 minute), à 4h39 au Moyen-Orient (stable) et à 4h46 en Amérique du Nord (-1 minute). En Europe, la durée d’écoute quotidienne de la télévision s’établit à 3h41 en Allemagne (-1 minute), à 3h52 en GrandeBretagne (-9 minutes), à 4h04 en Espagne (-2 minutes) et à 4h21 en Italie (+4 minutes). Le téléviseur demeure le support principal de consommation de la télévision. Les supports alternatifs d’écoute (ordinateur, téléphone, tablette, etc.) et les nouveaux modes de consommation des programmes (dont la télévision de rattrapage) se développent et constituent une consommation complémentaire à l’usage traditionnel. La durée d’écoute quotidienne de la télévision en direct ou en différé sur les autres écrans s’établit en effet à 7 minutes en 2013 (+2 minutes par rapport à 2012), soit 3,0 % de la consommation totale (2,1 % en 2012).

36 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

K

Les chaînes TNT HD captent l’audience des chaînes historiques En 2013, les chaînes de la TNT HD (HD1, l’Equipe 21, 6ter, Numéro 23, RMC Découverte et Chérie 25), lancées en décembre 2012, recueillent 2,3 % de l’audience de la télévision. Leur développement impacte principalement les chaînes historiques. La part d’audience des chaînes historiques (TF1, France 2, France 3, Canal+, France 5, M6, Arte) diminue en effet de 1,7 point, celle des chaînes thématiques de 0,3 point et celle des chaînes TNT (D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4, BFMTV, i>télé, D17, Gulli) de 0,1 point. La part d’audience agrégée des chaînes TNT est ainsi en baisse pour la première fois depuis leur création en 2005. La part d’audience des chaînes thématiques est en recul pour la quatrième année consécutive. Elle atteint son plus bas niveau depuis 2002 (9,5 %). Dix chaînes nationales présentent une part d’audience en baisse en 2013. France 2 (-0,9 point à 14,0 %) enregistre le plus fort recul devant M6 (-0,6 point à 10,6 %). W9 (2,9 %) et France 4 (1,8 %) perdent 0,3 point chacune. Les parts d’audience de France 3 (9,5 %), France 5 (3,3 %), TMC (3,4 %), NRJ12 (2,2 %) et Gulli (1,7 %) sont en baisse de 0,2 point. Canal+ (2,8 %) perd 0,1 point. France 2, France 3 et Canal+ enregistrent ainsi leur plus faible performance annuelle depuis la création du Médiamat. La part d’audience de Gulli recule pour la troisième année consécutive. Deux chaînes ont une part d’audience stable : NT1 et i>télé. Cinq chaînes présentent une progression de leur part d’audience. D8 (+0,9 point à 3,2 %) affiche la plus forte croissance devant Arte (+0,2 point à 2,0 %). TF1 (22,8 %), BFMTV (1,9 %) et D17 (1,3 %) gagnent 0,1 point chacune. D8, BFMTV et D17 enregistrent leur meilleure performance historique. La part d’audience de TF1 progresse pour la première fois depuis 2005. La part d’audience d’Arte atteint son plus haut niveau depuis 2004.

En 2013, TF1 demeure la première chaîne nationale devant France 2, M6, France 3, TMC et France 5. La suite du classement est modifiée. D8 (qui gagne trois places) prend le rang de septième chaîne à W9 (8e). Canal+ et NRJ12, respectivement en 9e position et 10e position, cèdent un rang chacun. NT1 demeure à la 11e place. Elle est suivie par Arte (12e) et BFMTV (13e) qui occupaient la 14e position ex-aequo en 2012. France 4 (14e) perd trois places et Gulli (15e) recule de deux rangs. D17 demeure la 16e chaîne devant i>télé (17e). Les chaînes de la TNT HD occupent les six dernières places : HD1 (18e) précède 6ter, RMC Découverte (19e ex-aequo), Numéro 23 (21e), l’Équipe 21 et Chérie 25 (22e ex-aequo). Remarque méthodologique Les groupes sont constitués comme suit : Groupe France Télévisions : France 2, France 3, France 4 et France 5. Groupe TF1 : TF1, TMC, NT1 et HD1. Groupe M6 : M6, W9 et 6ter. Groupe Canal+ : Canal+, i>télé, D8 et D17. Groupe NRJ : NRJ12 et Chérie 25. Groupe NextradioTV : BFMTV et RMC Découverte. En agrégeant l’audience des chaînes nationales par groupe, le groupe TF1 (+0,5 point à 28,9 %) devient le premier groupe audiovisuel français en 2013 devant le groupe France Télévisions (-1,6 point à 28,6 %), le groupe M6 (-0,4 point à 14,0 %) et le groupe Canal+ (+0,9 point à 8,1 %). Ils sont suivis par le groupe NRJ (stable à 2,4 %) et le groupe NextradioTV (+0,6 point à 2,4 %). Les groupes TF1, M6, NRJ et NextradioTV détiennent chacun une chaîne supplémentaire par rapport à 2012. La part d’audience des chaînes nationales privées augmente de 1,9 point à 58,0 % en 2013. La part d’audience des chaînes nationales publiques diminue de 1,4 point à 30,6 %. Les chaînes gratuites composent 86,4 % de l’audience de la télévision (+0,4 point), contre 13,6 % pour les chaînes payantes (Canal+ inclus).


L

Le cinéma et la fiction représentent 30,5 % de la consommation à la télévision et 52,2 % de l’audience en différé En 2013, la fiction télévisuelle constitue le premier genre de programmes proposés sur les chaînes nationales gratuites (23,0 % de l’offre en volume horaire) devant les magazines (19,0 %) et les documentaires (11,5 %). En termes de consommation, la fiction télévisuelle (25,0 % de la durée d’écoute des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus) et les magazines (18,2 %) sont également en tête. La troisième position est occupée par les journaux d’information (11,1 %) alors qu’ils représentent seulement 2,1 % de l’offre totale de programmes. Le cinéma est également surconsommé à la télévision (5,5 % de la consommation pour 4,0 % de l’offre). Les programmes jeunesse (animation et autres programmes) et les documentaires apparaissent proportionnellement moins consommés par rapport à leur poids dans l’offre. Les documentaires composent 11,5 % de l’offre de programmes des chaînes nationales gratuites et 6,4 % de la durée d’écoute des téléspectateurs. Les programmes jeunesse représentent 3,3 % de la consommation pour 9,2 % de l’offre. Le cinéma et la fiction télévisuelle constituent 27,0 % de l’offre de programmes sur les chaînes nationales gratuites et 30,5 % de la consommation des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus en 2013. Ces deux genres de programmes captent plus de la moitié de l’audience en différé (52,2 %).

23,6

25% 20%

2012

2013

5,4

0%

............................... 2007 3h27

2007

............................... 2008 3h24 ............................... 2009 3h25

K

............................... 2010 3h32 ............................... 2011¹ 3h47 ............................... 2012 3h50

Durée d’écoute quotidienne de la télévision en France À partir de 2011, la mesure d’audience intègre la consommation des programmes en différé via un enregistrement personnel. Source : Médiamétrie-Médiamat, individus de 4 ans et plus. 1

2008

2009

2010

Part d’audience nationale des chaînes gratuites de la TNT (%)1 TNT1

............................... 2013 3h46

J

2011

10,2

5%

............................... 2006 3h24

2,3 21,3

14,2

10%

............................... 2005 3h26

21,4

18,2

15% ............................... 2004 3h24

20,9

TNT HD 2

¹ D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4, BFMTV, i>télé, D17, Gulli. ² HD1, l’Equipe 21, 6ter, Numéro 23, RMC Découverte, Chérie 25. Source : Médiamétrie-Médiamat, individus de 4 ans et plus. 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . . . 87,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,8 88,4 88,9 89,2 .............................................................................. chaînes nationales .............................................................................................................. TF1 26,1 24,5 23,7 22,7 22,8 .............................................................................................................. France 2 16,7 16,1 14,9 14,9 14,0 . . . . . . . . 11,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,7 9,7 9,7 9,5 .............................................................................. France 3 .............................................................................................................. Canal+ 3,1 3,1 3,1 2,9 2,8 .............................................................................................................. France 5 3,1 3,2 3,3 3,5 3,3 .............................................................................................................. M6 10,8 10,4 10,8 11,2 10,6

offre

consommation

dont différé

films 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,2 ...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,0 ........ fictions télévisuelles 23,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,5 ........ jeux 4,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4 ...... variétés 10,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,1 ..... journaux télévisés 2,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,8 ........ magazines 19,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,6 ...... documentaires 11,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4 ...... sport 1,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6 ...... émissions jeunesse 9,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,1 ..... publicité 8,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,3 ..... divers 7,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 ........... total 100,0

L

Offre et consommation télévisuelle par genre de programmes en 2013 (%)1 Sur les chaînes nationales gratuites (TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Arte, D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4, D17 et Gulli). Lecture : en 2013, les journaux télévisés représentent 2,1 % de l’offre des chaînes nationales gratuites en durée et 11,1 % du temps d’écoute des téléspectateurs sur ces chaînes. Source : Médiamétrie-Médiamat, individus de 4 ans et plus.

1

.............................................................................................................. Arte 1,7 1,6 1,5 1,8 2,0 .............................................................................................................. D8 1,4 2,0 2,3 2,3 3,2 .............................................................................................................. W9 2,5 3,0 3,4 3,2 2,9 .............................................................................................................. TMC 2,6 3,3 3,5 3,6 3,4 .............................................................................................................. NT1 1,4 1,6 1,9 2,1 2,1 .............................................................................................................. NRJ12 1,5 1,9 2,3 2,4 2,2 . . . . . . . . . . .1,1 1,6 2,0 2,1 1,8 ................................................................................................... France 4 .............................................................................................................. BFMTV 0,7 0,9 1,4 1,8 1,9 .............................................................................................................. i>télé 0,5 0,7 0,8 0,8 0,8 .............................................................................................................. D17 0,7 1,0 1,2 1,2 1,3 .............................................................................................................. Gulli 1,8 2,2 2,1 1,9 1,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,6 .... HD1 - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 .... L’Equipe 21 - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,5 .... 6ter - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,3 .... Numéro 23 - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,5 .... RMC Découverte - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 .... Chérie 25 - - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,1 10,8 .............................. autres chaînes1 12,7 12,2 .............................................................................................................. total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

K

Part d’audience nationale des chaînes (%) 1 Chaînes thématiques, locales, régionales, interactives, étrangères et non signées. Source : Médiamétrie-Médiamat, individus de 4 ans et plus.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 37


02

les films et les fictions à la télévision

M

Remarques méthodologiques Mediamat’Thématik est la mesure d’audience de la télévision auprès des personnes recevant une offre de chaînes via le câble, le satellite et l’ADSL, que ces personnes soient abonnées ou non à des chaînes payantes. Elle remplace, depuis mars 2010, l’étude MediaCabSat, qui mesurait l’audience de la télévision dans les foyers abonnés au câble ou à CanalSat (par satellite et ADSL). Les résultats de l’étude sont publiés deux fois par an et couvrent les périodes suivantes : janvier-juin et septembre-février de l’année suivante. L’audience des chaînes thématiques est en baisse Le nombre d’individus vivant dans un foyer abonné à une offre payante par le câble, le satellite ou l’ADSL diminue de 3,1 % à 13,4 millions en février 2014 (13,8 millions en février 2013) dont 3,6 millions par le câble (-2,2 %) et 9,8 millions par CanalSat (-4,5 %). 22,6 % de la population âgée de 4 ans et plus est ainsi abonnée à des chaînes thématiques payantes (-0,8 point). Parallèlement, Médiamétrie dénombre 27,8 millions de personnes recevant la télévision par ADSL (+12,9 %). La durée d’écoute de la télévision des personnes vivant dans un foyer recevant une offre élargie est moins élevée que celle de l’ensemble des Français équipés d’un téléviseur. Elle s’établit à 3h38, contre 3h53 pour l’ensemble des équipés TV, sur la période allant de septembre 2013 à février 2014. Parmi les abonnés au câble ou à CanalSat, la part d’audience des chaînes nationales historiques s’établit à 58,4 % (-0,7 point en un an), contre 26,3 % pour les chaînes thématiques (-1,2 point), 14,4 % pour les chaînes de la TNT gratuite (+2,0 points) et 0,9 % pour les autres chaînes (-0,1 point). La part d’audience des chaînes thématiques apparaît en baisse sur les quatre dernières périodes de mesure. Sur l’ensemble de l’univers couvert par Mediamat’Thématik, la part d’audience des chaînes nationales historiques s’établit à 62,1 % (-1,0 point), contre 22,5 % pour les chaînes de la TNT gratuite (+2,6 points), 14,0 % pour les chaînes thématiques (-1,6 point) et 1,4 % pour les autres chaînes (stable).

38 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Parmi les 101 chaînes thématiques étudiées par Mediamat’Thématik, Disney Channel est la première chaîne en part d’audience (0,8 % sur l’ensemble des personnes recevant une offre élargie) devant Canal+ Sport (0,7 %) et TV Breizh (0,6 %) sur la période allant de septembre 2013 à février 2014. La part d’audience agrégée des six chaînes Ciné+ s’établit à 0,8 %. Les chaînes cinéma TCM Cinéma et Paramount Channel recueillent chacune une part d’audience de 0,1 %.

chaînes dont nationales autres chaînes historiques chaînes1 thématiques total janv.-juin 2004 . . . . . . . . . . . . . .64,8 35,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... . . . . . . . . . . . . . .62,8 37,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2004-fév. 2005 . . . . . . . . . . . . . .62,8 37,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2005 . . . . . . . . . . . . . .64,0 36,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2005-fév. 2006 . . . . . . . . . . . . . . 63,1 36,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2006 . . . . . . . . . . . . . .63,4 36,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2006-fév. 2007 . . . . . . . . . . . . . .64,0 36,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2007 . . . . . . . . . . . . . .62,5 37,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2007-fév. 2008 . . . . . . . . . . . . . . 61,6 38,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2008 . . . . . . . . . . . . . .60,6 39,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2008-fév. 2009 . . . . . . . . . . . . . .60,9 39,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2009 . . . . . . . . . . . . . . 61,0 39,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2009-fév. 2010 . . . . . . . . . . . . . .60,9 39,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... mars-juin 2010 . . . . . . . . . . . . . . 61,2 38,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2010-fév. 2011 . . . . . . . . . . . . . . 60,1 39,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2011 . . . . . . . . . . . . . .59,2 40,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2011-fév. 2012 . . . . . . . . . . . . . .59,3 40,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2012 . . . . . . . . . . . . . . 59,1 40,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2012-fév. 2013 . . . . . . . . . . . . . . 57,7 42,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... janv.-juin 2013 . . . . . . . . . . . . . .58,4 41,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... sept. 2013-fév. 2014

M

Part d’audience des chaînes sur le câble, le satellite et l’ADSL (%) 1 Chaînes thématiques, TNT, locales, régionales et étrangères. Source : Médiamétrie–MédiaCabSat jusqu’en février 2010 puis Médiamat’Thématik à partir de mars 2010, individus de 4 ans et plus abonnés à une offre élargie.


N

La meilleure audience du cinéma à la télévision est enregistrée par un film français En 2013, le film français Rien à déclarer enregistre la meilleure audience des films diffusés à la télévision (près de 10,0 millions de téléspectateurs). Le premier film étranger, Avatar, réunit 9,7 millions de téléspectateurs. Huit chaînes (Arte, D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, France 4 et Gulli) enregistrent leur meilleure audience de l’année avec un film. Le film américain Moi, moche et méchant, diffusé sur TMC, constitue la meilleure audience des chaînes de la TNT tous programmes confondus en 2013 (2,3 millions de téléspectateurs). Le cinéma demeure un des principaux leviers d’audience des chaînes de la TNT.

O

*

La fiction française réalise les meilleures audiences de fiction sur France 3, France 5, D8, W9, NT1 et NRJ12 En 2013, la série américaine Mentalist réalise la meilleure audience des fictions diffusées à la télévision (9,4 millions de téléspectateurs). La première fiction française, Pep’s parents, élèves, profs, réunit 8,7 millions de téléspectateurs. La présence des séries américaines dans le classement des 100 meilleures audiences de l’année à la télévision tous programmes confondus recule pour la deuxième année consécutive (26 épisodes en 2013) alors que le nombre de fictions françaises est multiplié par deux en un an (10 épisodes en 2013). Sur les chaînes de la TNT, la meilleure audience de la fiction est réalisée par la série française Sœur Thérèse.com (1,5 million de téléspectateurs sur NT1). Les derniers résultats complets concernant la diffusion et l’audience de la fiction sont disponibles dans l’étude sur la diffusion de la fiction à la télévision en 2013, publiée en avril 2014 et consultable sur www.cnc.fr.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 39


02

les films et les fictions à la télévision

date de rang de titre diffusion nationalité2 diffusion audience (%)

pda (%)3

TF1

N

date de rang de titre diffusion nationalité2 diffusion audience (%)

pda (%)3

W9

. . . . . . . . . .à . . . .déclarer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . ./. . BE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,4 ....... Rien

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .si . . . . tu . . . . . peux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,6 8,5 ......................... Arrête-moi

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,4 39,1 ............................ Avatar

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5 7,5 ......................... Taken

. . . . . . . . . . . . .4, . . . . .il . . .était . . . . . . . . . . une . . . . . . . . fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,0 29,3 ............................ Shrek

. . . . . . . . . Man . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 7,6 ......................... Iron

. . . . . . . . . . . identité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .DE . . . . . . ./. . GB . . . . . . ./ . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,5 ....... Sans

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,7 6,1 ......................... Kick-Ass

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .tous . . . . . . . . . risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,0 29,5 ............................ L’Agence

. . . . . . . . . journée . . . . . . . . . . . . . . . .en . . . . . .enfer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05/09/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 6,5 ......................... Une

France 2

TMC

. . . . . . . . Tontons . . . . . . . . . . . . . . . . .flingueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FR . . . . . . ./. . IT . . . . ./. . DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,2 ........ Les

. . . . . . . . . .moche . . . . . . . . . . . . . . et . . . . .méchant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 8,3 ......................... Moi,

. . . . . . . . . . . . . . . . .Island . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,3 23,2 ............................ Shutter

. . . . . . . . . . . . . . . . . .j’ai . . . . . . raté . . . . . . . . . .l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,0 7,1 ......................... Maman,

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,8 19,5 ......................... Invictus

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 6,2 ......................... Chaos

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .of . . . . Solace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,7 18,5 ......................... Quantum

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .à . . .l’italienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 6,1 ......................... Braquage

. . . . . . . . . . . . and . . . . . . . . .Day . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,6 19,6 ......................... Night

. . . . . . .sont . . . . . . . . . passés . . . . . . . . . . . . . . . les . . . . . . . Morgan ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,7 6,4 ......................... Où

France 3

NT1

. . . . . . Soupe . . . . . . . . . . . . . .aux . . . . . . . .choux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,0 15,8 ......................... La

. . . . . . . . . . . . . . . .l’affrontement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .final . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 5,9 ......................... X-Men :

. . . . . . . . . . . .ou . . . . . la . . . . .cuisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 12,4 ......................... L’Aile

. . . . . . . . . . . . . . Origins . . . . . . . . . . . . . . .:. . Wolverine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 6,0 ......................... X-Men

. . . . . . . . . .Grit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 12,2 ......................... True

. . . . . .Transporteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 5,5 ......................... Le

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 11,8 ......................... Red

. . . . . . . . Joe : . . . . . . . . . .le . . . . réveil . . . . . . . . . . . .du . . . . . .cobra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,1 5,0 ......................... G.I.

. . . . . .vais . . . . . . . . .bien, . . . . . . . . . . ne . . . . . . t’en . . . . . . . . .fais . . . . . . . .pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 11,5 ......................... Je

. . . . . .Monde . . . . . . . . . . . . . . perdu . . . . . . . . . . . . .de . . . . . .Jurassic . . . . . . . . . . . . . . . . . Park . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 5,1 ......................... Le

M6

NRJ12

. . . . . . . . Petits . . . . . . . . . . . . .Mouchoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 21,0 ......................... Les

Fast . . . . . . . . . . and . . . . . . . . .Furious . . . . . . . . . . . . . . . 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 6,5 .........................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,6 16,1 ......................... Raiponce

Le . . . . . .Dernier . . . . . . . . . . . . . . . .Cheyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,9 4,3 .........................

. . . . . .Petit . . . . . . . . . . .Nicolas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FR . . . . . . ./. . BE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,1 ....... Le

Cleaner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,9 4,3 .........................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sorcier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,5 15,7 ......................... L’Apprenti

Mon . . . . . . . . . .voisin . . . . . . . . . . . . le . . . . .tueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,8 4,0 .........................

. . . . . . . . . journée . . . . . . . . . . . . . . . .en . . . . . .enfer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,2 15,3 ......................... Une

Le . . . . . .Tombeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 3,5 .........................

Arte

France 4

. . . . . . . . . . . . . . .Hollow, . . . . . . . . . . . . . . . la . . . . .légende . . . . . . . . . . . . . . . . .du . . . . . cavalier . . . . . . . . . . . . . . . . . sans . . . . . . . . . . tête . . . . . . . . . . . . 02/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,3 7,0 ......................... Sleepy

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,7 7,9 ......................... Thor

. . . . . . . . . . . . . . . . . .pas . . . . . . . .au . . . . . .grisbi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FR . . . . . . ./. . IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 ..... Touchez

. . . . . .Seigneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . .: . . .les . . . . . . deux . . . . . . . . . . .tours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . NZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 7,2 ......................... Le

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Burning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 6,5 ......................... Mississippi

. . . . . . . .4 . . . .Fantastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .et . . . . .le . . . .Surfer . . . . . . . . . . . . . .d’argent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 5,5 ......................... Les

. . . . . . . . . . . unique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 5,8 ......................... Sens

. . . . . . Vie . . . . . . .est . . . . . . . un . . . . . .long . . . . . . . . . fleuve . . . . . . . . . . . . . tranquille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,3 4,8 ......................... La

. . . . . . . . . . . . . . froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,7 5,6 ......................... Buffet

. . . . . . . . .Green . . . . . . . . . . . . Hornet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,2 4,4 ......................... The

D8

D174

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,6 8,0 ......................... Seven

. . . . . .Droit . . . . . . . . . . .de . . . . . .tuer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10/09/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,3 3,2 ......................... Le

. . . . . . . . . . .de . . . . . .contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 6,4 ......................... Hors

. . . . . .Grand . . . . . . . . . . . . .Tournoi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 2,6 ......................... Le

. . . . . . . . . . . . . . . III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 6,0 ......................... Rambo

. . . . . . . . . . . . . . . . .:. .Impossible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 2,5 ......................... Mission

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 5,6 ......................... Rambo

. . . . . . Guerre . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .boutons, . . . . . . . . . . . . . . . . . .ça . . . . . .recommence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/08/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB . . . . . . ./ . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,3 ..... La

. . . . . . cœur . . . . . . . . . . . .du . . . . . .mensonge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 5,8 ......................... Au

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .messieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . trop . . . . . . . . . .tranquilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19/09/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,9 2,3 ......................... Quelques

Les meilleures audiences des films à la télévision en 2013¹

Gulli

Audience : 1 % = 592 300 individus âgés de 4 ans et plus. ¹ Seule la meilleure audience apparaît pour les films diffusés plusieurs fois sur une même chaîne. ² BE : Belgique / DE : Allemagne / ES : Espagne / FR : France / GB : Grande-Bretagne / IT : Italie / NZ : Nouvelle-Zélande / US : États-Unis. ³ Pda : part d’audience. — 4 L’audience de la chaîne est mesurée à partir du 29 avril 2013. Source : CNC, Médiamat-Médiamétrie.

40 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

. . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,1 4,5 ......................... Planète . . . . . . Coccinelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .revient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,9 4,1 ......................... La . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .le . . . .gorille . . . . . . . . . . . . . blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 3,3 ......................... Snowflake, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 3,1 ......................... Anastasia . . . . . . Guerre . . . . . . . . . . . . . . .des . . . . . . . .boutons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 3,0 ......................... La


date de pda titre diffusion nationalité2 audience (%) (%)3

date de pda titre diffusion nationalité2 audience (%) (%)3

TF1

W9

Mentalist . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 15,8 34,2 .................................................................

Soda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 2,0 4,8 ................................................................

Unforgettable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 15,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,1 .......

Kaamelott . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31/07/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,7 5,1 ................................................................

Pep’s . . . . . . . . . . . . parents, . . . . . . . . . . . . . . . . . .élèves, . . . . . . . . . . . . . . .profs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 14,7 31,6 ................................................................

Lie . . . . . . . to . . . . . me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16/06/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,7 4,1 .................................................................

Dr . . . . . .House . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 14,4 31,9 .................................................................

Malcolm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,6 4,2 .................................................................

Esprits . . . . . . . . . . . . . . . .criminels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 14,3 31,4 .................................................................

Beauty . . . . . . . . . . . . . . . .and . . . . . . . .the . . . . . . . Beast . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,6 3,2 .................................................................

France 2

TMC

Castle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 11,9 23,7 .................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . .Poirot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB 2,3 5,4 ................................................................. Hercule

Rizzoli . . . . . . . . . . . . . . .and . . . . . . . .Isles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,6 19,9 ...................................

. . . . . . . . . . York, . . . . . . . . . . .section . . . . . . . . . . . . . . . .criminelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 2,0 4,9 ................................................................. New

The . . . . . . . . .Closer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,2 19,0 ...................................

. . . . . . . . . . . . . . . . d’une . . . . . . . . . . . . autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,9 7,5 ................................................................. L’Esprit

Fais . . . . . . . . . .pas . . . . . . . .ci, . . . . . .fais . . . . . . . .pas . . . . . . . .ça . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,1 19,3 ...................................

. . . . . . . . . femme . . . . . . . . . . . . . . .d’honneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,9 5,7 ................................................................ Une

Les . . . . . . . . Petits . . . . . . . . . . . . .Meurtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d’Agatha . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Christie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 19,0 ...................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .du . . . . . .passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CA 1,9 6,6 ................................................................ Mémoire

France 3

NT1

Plus . . . . . . . . . .belle . . . . . . . . . . .la . . . . vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 10,0 21,8 ................................................................

. . . . . . . . . . . .Thérèse.com . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 2,5 5,8 ................................................................ Sœur

Meurtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .à . . . Saint-Malo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 17,9 ...................................

. . . . . . Grande . . . . . . . . . . . . . . . .Inondation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB 1,7 6,6 ................................................................. La

Je . . . . . .vous . . . . . . . . . .présente . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ma . . . . . . .femme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16/04/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,0 17,2 ...................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/01/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DE . . . . . . ./ . . .CA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,2 ..... Impact

.................................................................................................................................................................................................................

L’Escalier de fer

02/11/13

FR 7,8 18,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pie . . . . . . . 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,3 2,8 ................................................................. American

.................................................................................................................................................................................................................

Il faut marier maman

02/04/13

FR 7,6 16,4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/09/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,3 2,8 ................................................................. Dallas

France 5

NRJ12

.................................................................................................................................................................................................................

L’Orange de Noël

18/02/13

FR 2,5 5,4

. . . . . . . . Cordier, . . . . . . . . . . . . . . . . .juge . . . . . . . . .et . . . . .flic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/03/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 2,0 4,8 ................................................................ Les

.................................................................................................................................................................................................................

Monsieur Léon

29/04/13

FR 2,2 4,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . .Giordano . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,7 3,9 ................................................................ Sauveur

Le Septième Juré

22/04/13

FR 2,1 4,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cordier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05/07/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,4 4,3 ................................................................ Commissaire

................................................................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................................................................

Epuration

01/04/13

FR 1,9 3,9

. . . .Bullets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,4 3,4 ................................................................. 6

.................................................................................................................................................................................................................

Le Bal des célibataires

11/03/13

FR 1,8 4,1

. . . . . . . . . . . Nevers, . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . .juge . . . . . . . . .est . . . . . . . une . . . . . . . . femme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,3 3,2 ................................................................ Alice

M6

France 4

.................................................................................................................................................................................................................

NCIS : enquêtes spéciales

18/01/13

US 11,2 22,4

. . . . . . . .:. . portés . . . . . . . . . . . . . . disparus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,5 3,4 ................................................................. FBI

.................................................................................................................................................................................................................

Scènes de ménages

30/01/13

FR 8,6 18,4

. . . . . . . . . . . . . . . . . Who . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB 1,5 3,5 ................................................................. Docteur

.................................................................................................................................................................................................................

Under the Dome

31/10/13

US 8,6 20,1

. . . . . . . . . .pas . . . . . . . .ci, . . . . . .fais . . . . . . . .pas . . . . . . . .ça . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,3 2,9 ................................................................ Fais

.................................................................................................................................................................................................................

NCIS : Los Angeles

22/03/13

US 7,5 16,4

. . . . . . Crypte . . . . . . . . . . . . . . du . . . . . . dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB 1,3 3,1 ................................................................. La

.................................................................................................................................................................................................................

En famille

10/06/13

FR 6,4 14,4

. . . .la . . . . .poursuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .de . . . . . la . . . . .chambre . . . . . . . . . . . . . . . . . . d’ambre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DE 1,3 3,1 ................................................................. À

Arte

D174

.................................................................................................................................................................................................................

Real Humans

04/04/13

SE 2,8 6,0

Indestructible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,7 3,6 .................................................................

.................................................................................................................................................................................................................

A deux c’est plus facile

31/05/13

FR 2,4 5,7

Piège . . . . . . . . . . . . en . . . . . .eaux . . . . . . . . . . profondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GB 1,6 3,4 .................................................................

.................................................................................................................................................................................................................

La Journée de la jupe

05/05/13

FR 2,3 5,2

Double . . . . . . . . . . . . . . . riposte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,4 3,1 .................................................................

.................................................................................................................................................................................................................

Les Déferlantes

22/11/13

FR 2,1 4,8

Explosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .imminente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01/05/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,3 2,8 .................................................................

.................................................................................................................................................................................................................

Wallander

13/09/13

GB 2,0 4,8

Commissaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Moulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/07/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,2 2,9 ................................................................

D8

Gulli

.................................................................................................................................................................................................................

Femmes de loi

01/06/13

FR 2,0 5,2

. . . . . . . . . . . . . . . . .Père . . . . . . . . . .Noël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 1,5 3,7 ................................................................. Mission

.................................................................................................................................................................................................................

Homeland

21/10/13

US 1,7 4,0

. . . . . . . pas . . . . . . . . d’âge . . . . . . . . . . . .pour . . . . . . . . . .s’aimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10/02/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR 1,2 2,5 ................................................................ Y’a

.................................................................................................................................................................................................................

Longmire

30/11/13

US 1,6 3,9

. . . . . . Petite . . . . . . . . . . . . .Lady . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11/10/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .DE . . . . . . ./. . AT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 ..... La

.................................................................................................................................................................................................................

Un aller pour l’enfer

19/06/13

GB 1,6 3,5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13/12/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 2,4 ................................... Elf-Man

Mac Gyver

26/01/13

US 1,4 7,6

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/11/13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 2,3 ................................... L’Instit

.................................................................................................................................................................................................................

O

Les meilleures audiences des fictions à la télévision en 2013¹ Audience : 1 % = 592 300 individus âgés de 4 ans et plus. ¹ Pour les fictions récurrentes, seule la meilleure audience apparaît dans ce classement. — ² AT : Autriche / CA : Canada / DE : Allemagne / FR : France / GB : Grande-Bretagne / SE : Suède / US : Etats-Unis. ³ Pda: Part d’audience — 4 L’audience de la chaîne est mesurée à partir du 29 avril 2013. Source : CNC, Médiamat – Médiamétrie. bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 41


Les Saveurs du palais de Christian Vincent. © Wild Bunch Distribution.

Babioles de Matray. © Autour de Minuit Productions.

Le Transporteur. © Kerry Hays / Atlantique Productions / QVF Inc.

Renoir de Gilles Bourdos. © Mars Distribution.


Le Cri du homard de Nicolas Guiot. © Offshore.

Les Revenants. © Haut et court / Canal +.

03 L’exportation l’exportation des films et des programmes audiovisuels français En En2012, 2010,les lesventes ventesde deprogrammes programmesaudiovisuels audiovisuelsfrançais françaisààl’étranger l’étrangerprogressent progressentde de14,8 5,1 % %àà105,6 127,0M€. M€. De même, lesLes recettes recettes d’exportation d’exportation de des films films français français atteignent s’élèvent unàniveau 211,3 M€, sans précédent àsoit 172,6 une M€hausse (+26,1 de % par 34,9rapport % par rapport à 2009).àSelon 2011, Unifrance, et atteignent lesleur résultats plus haut en salles niveau des depuis filmsdix français ans. Selon à l’international UniFrance films, augmentent les résultats en 2011, en salles avec un des total films defrançais 71,7 millions à l’international d’entrées (+20,3 diminuent %) fortement en 2013 à 46,9 millions et 428,9 d’entrées M€ de recettes (-67,4 %) guichets et 277,65 (+27,2 M€ de %).recettes guichets (-68,7 %).

Soda. © M6.

Un plan parfait de Pascal Chaumeil. © Universal Pictures International France.

Chats perchés de Chris Marker. © Les Films d’ici.


03

l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

L’EXPORTATION DES PROGRAMMES AUDIOVISUELS

A

Remarques méthodologiques Les résultats présentés sont issus d’une enquête conduite à l’échelle nationale par le CNC et TV France International auprès des professionnels de la production et de la vente de programmes audiovisuels. En 2012, les ventes de programmes audiovisuels français à l’étranger augmentent de 14,8 % pour atteindre 127,0 M€, confirmant le dynamisme du secteur audiovisuel français à l’international. Cette progression concerne l’ensemble des genres de programmes. Les ventes de programmes d’animation augmentent de 24,3 %, les ventes de fiction de 14,3 %, les ventes de documentaires de 9,9 % et les ventes de formats (fiction, jeu, variété) de 7,9 %.

Au niveau géographique, les ventes à destination de l’Europe de l’Ouest augmentent légèrement (+1,5 %). L’Asie / Océanie poursuit sa progression en 2012 (+28,7 %) et atteint son plus haut niveau depuis 2003. Le chiffre d’affaire réalisé en Europe centrale et orientale, également en croissance (+22,4 %), est aussi le plus élevé depuis 2003. Les exportations vers l’Amérique du Nord sont en forte hausse par rapport à 2011 (+39,1 %) comme vers l’Amérique latine (+41,9 %) qui atteint son niveau le plus élevé depuis 2003. Les ventes vers le Moyen-Orient (+42,5 %) et l’Afrique (+22,5 %) progressent également. Cette croissance est d’autant plus exceptionnelle dans le contexte économique actuel, caractérisé par une baisse généralisée des prix de vente, un effondrement des marchés de l’Europe du Sud et de certains pays d’Europe centrale et une difficulté croissante à vendre aux chaînes hertziennes historiques. Ils illustrent la capacité d’adaptation et le virage opéré par les exportateurs français vers les relais de croissance que sont la Russie, l’Asie, l’Amérique latine et vers les nouveaux médias.

140 120 100

104,3

108,2

2003

2004

112,5

115,0

118,8

127,0 110,0

100,4

105,6

110,6

80 60 40 20 0

A

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Ventes de programmes audiovisuels français à l’étranger (M€) Source : CNC – TV France International.

44 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

B

L’animation représente plus d’un tiers des exportations totales En 2012, les ventes de programmes audiovisuels français d’animation à l’étranger augmentent pour la quatrième année consécutive à 43,9 M€ (+24,3 % par rapport à 2011). La part du genre atteint 34,6 % des ventes totales. En temps de crise, les chaînes cherchent des marques connues du public ainsi qu’un volume important d’épisodes qui peuvent se décliner en termes de merchandising et de dispositifs transmédias. Les ventes pour des droits « monde » avec des groupes audiovisuels comme Cartoon Network, Disney ou Nickelodeon se multiplient. Les exportations de programmes audiovisuels d’animation vers l’Europe de l’Ouest sont en hausse de 12,7 % à 24,0 M€ en 2012. La zone absorbe 54,8 % des recettes du genre en 2012, contre 60,5 % en 2011. La zone germanophone (Allemagne + Autriche) devient le premier acheteur européen des exportateurs français d’animation devant l’Italie, grâce à son réseau de chaînes jeunesse (Super RTL, Kika, Nickelodeon…). D’importants marchés comme l’Espagne et l’Italie ont considérablement réduit leurs achats compte tenu de la crise. Les ventes d’animation en Asie / Océanie sont en hausse de 68,4 % à 6,6 M€ en 2012. La zone demeure le deuxième territoire d’exportation après l’Europe de l’Ouest. L’Asie / Océanie génère 14,9 % des recettes d’exportation de l’animation française en 2012, contre 11,0 % en 2011. Les ventes portent sur des volumes importants avec des pays émergents comme la Malaisie ou l’Indonésie, où des possibilités d’exploitation de droits dérivés et de licences commencent à se développer. Les ventes de programmes d’animation français en Amérique du Nord croissent de 54,1 % à 5,8 M€. La zone représente désormais 13,2 % des ventes totales d’animation en 2012, contre 10,7 % en 2011. Les exportateurs trouvent des nouveaux relais en VàD avec des ventes de programmes à iTunes, Netflix ou Amazon, qui achètent des saisons entières et permettent de faire vivre le catalogue. En Europe centrale et orientale, les ventes d’animation atteignent 4,5 M€ en 2012, soit une hausse de 45,5 % par rapport à 2011. La zone est à l’origine de 10,2 % des importations d’animation française en 2012,


contre 8,7 % en 2011. Les ventes en « package » sont nombreuses, notamment avec les nouvelles chaînes de la TNT en Hongrie (NTVA) et en Slovénie (POP). En 2012, les ventes d’animation en Amérique latine diminuent de 14,6 % à 2,0 M€. Les programmes éducatifs et préscolaires sont toujours très recherchés, notamment par les chaînes brésiliennes et argentines. Les tarifs proposés demeurent encore peu élevés. Au Moyen-Orient, les ventes de programmes d’animation français diminuent de 1,2 % à 0,7 M€. Près d’un quart des recettes audiovisuelles à l’étranger sont générées par le documentaire Les ventes de documentaire français à l’international augmentent de 9,9 % pour atteindre 29,7 M€ en 2012. Le genre capte 23,4 % des recettes, contre 24,5 % en 2011. En temps de crise, les diffuseurs étrangers ne souhaitent pas prendre de risque, d’où la raréfaction des cases dédiées au documentaire chez les diffuseurs hertziens historiques étrangers. De plus, certaines cases sont désormais dévolues à la diffusion du « factual entertainment » et non plus au documentaire de création traditionnel. Les grands groupes audiovisuels et les chaînes thématiques du câble, du satellite et de la TNT suivent également cette tendance. S’agissant des thématiques documentaires, les traditionnels sujets « arts de vivre » (mode, cuisine,…), « voyage et découverte » continuent de représenter une part importante des exportations. Les acheteurs se tournent davantage vers des sujets d’actualité liés à des événements récents. En termes de durée, le 52 minutes reste le format documentaire le plus vendu à l’international, notamment pour les unitaires. Les 26 minutes liés à l’actualité ou au reportage sont également recherchés. Les chaînes privilégient les séries longues car elles ont besoin de volume et de récurrence pour alimenter leurs grilles. Les séries peuvent être, soit en 26 minutes, soit en 52 minutes, et abordent des thématiques comme l’art, l’architecture, le design, la photo… Les 90 minutes sont davantage réservés aux documentaires « premium » destinés à une diffusion en première ou deuxième partie de soirée.

En 2012, l’Europe de l’Ouest reste le premier marché étranger pour les documentaires hexagonaux, malgré une part en baisse à 41,2 % des recettes totales. Parmi tous les genres de programmes, le documentaire est celui qui réalise la plus forte proportion de son chiffre d’affaires hors d’Europe de l’Ouest. À l’exception des territoires francophones (Belgique et Suisse) et de la Scandinavie, les achats de documentaires audiovisuels diminuent dans toute la zone. Dans un contexte de baisse généralisée, l’Italie maintient ses acquisitions et devient le premier acheteur en 2012. Les ventes de documentaires vers l’Amérique du Nord progressent de 25,3 % à 5,1 M€. La zone est à l’origine de 17,1 % des achats en 2012, contre 15,0 % en 2011. Cette progression repose sur une augmentation des recettes aux Etats-Unis. Grâce à de nombreuses œuvres de coproduction, le Canada demeure un partenaire de référence pour les sociétés françaises. Ayant subi une baisse de son budget, le groupe Radio-Canada a été moins présent en 2012. Mais l’apparition de nouvelles chaînes lancées par Astral ouvrent de nouveaux débouchés. En Europe centrale et orientale, les achats de documentaires progressent en 2012 (+14,6 % à 4,2 M€), soit une part de marché en hausse de 0,6 point à 14,0 % des ventes totales. La Russie renforce ses achats (+24,8 %). En Asie, les ventes de documentaires français progressent de 33,2 % pour atteindre 4,9 M€ en 2012. La NHK au Japon demeure un client essentiel pour le documentaire historique. La Corée du Sud est également intéressée par une offre bon marché et un volume important. La Chine investit de plus en plus dans le genre, aussi bien en acquisitions qu’en coproductions. CCTV a ainsi lancé une chaîne spécialisée dans le documentaire et commence à proposer des tarifs équivalents au marché français du câble. Au Moyen-Orient, les ventes de documentaires français diminuent à 1,1 M€ en 2012, contre 1,4 M€ en 2011. Avec des recettes s’élevant à 1,5 M€ en 2012 (0,8 M€ en 2011), l’Amérique latine devient un territoire générateur de revenus substantiels.

Les ventes de fiction augmentent hors Europe En 2012, les ventes de fiction française à l’international enregistrent une progression significative (+14,3 % à 22,8 M€) pour la deuxième année consécutive, alors que son principal marché, l’Europe, est en récession en raison de la crise qui frappe notamment l’Espagne et l’Italie. Pour la première fois, la fiction française s’exporte majoritairement (61,5 %) en dehors de l’Europe de l’Ouest. Le poids du genre se maintient au même niveau qu’en 2011 à 18,0 % des ventes totales. 2012 a été marqué par la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux clients, notamment des chaînes commerciales. Les ventes ont été portées par le nouveau souffle de la création française, avec une écriture originale et des séries innovantes et par des coproductions internationales majoritairement ou minoritairement françaises tournées en langue anglaise, vendues sur des marchés marqués par une forte production locale. En 2012, les ventes de fiction en Europe de l’Ouest diminuent de 8,2 % à 11,1 M€. La zone reste le principal marché à l’export pour la fiction française, avec 48,5 % des recettes totales en 2012 (-11,9 points par rapport à 2011). La zone germanophone succède à l’Italie en tant que premier acheteur de fiction française. Malgré leurs difficultés économiques, l’Espagne et l’Italie continuent d’acheter quelques séries longues destinées à un public familial. Au Royaume-Uni, le marché est en forte progression avec des chaînes payantes qui achètent les saisons suivantes des séries. Les ventes de fiction française en Europe centrale et orientale diminuent de 1,5 % à 3,4 M€. La Russie et les pays d’Europe centrale et orientale continuent d’être fidèles aux séries de fiction de catalogue à héros récurrents de 90 minutes. Les acheteurs privilégient des séries avec un volume important pour fidéliser les spectateurs. Les ventes de fiction française en Amérique du Nord progressent de 93,4 % à 3,6 M€. Cette forte progression est à mettre à l’actif des plates-formes de vidéo à la demande par abonnement (VàDA), Netflix et Hulu, qui offrent des opportunités aux séries policières françaises.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 45


03

l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

La part des ventes de fiction française en Asie / Océanie est en hausse à 10,1 %, soit 2,3 M€ en 2012. En Amérique latine, les ventes de fiction passent de 0,6 M€ en 2011 à 1,6 M€ en 2012. Dynamisme de la vente de formats Les ventes de formats français (fiction, jeux et variétés) à l’étranger continuent leur croissance (+7,9 %) à 21,4 M€ en 2012. La part des ventes de formats est malgré tout en diminution à 16,9 % des ventes totales en 2012. Le marché est en croissance continue. Le format permet en effet de minimiser la prise de risque en s’appuyant sur une mécanique qui a déjà fait ses preuves, tout en proposant au public un programme à consonance locale. Les exportations françaises sont très diverses, mêlant des jeux désormais classiques et des concepts plus récents qui commencent à pénétrer le marché international. Les émissions de divertissement connaissent aussi un succès croissant. Les émissions de « scripted reality » ou intégrant des éléments de télé-réalité suscitent également l’intérêt de diffuseurs étrangers. En matière de fiction, le marché des formats se développe sur les programmes courts, qui touchent de nouveaux territoires comme le Maghreb et l’Amérique latine. Il connait également un essor sur des séries plus traditionnelles, en vue d’adaptations dans les territoires majeurs. Les ventes de formats de séries de fiction sont de plus en plus fréquentes et donnent une forte visibilité aux programmes originaux.

En 2012, la majorité des recettes issues de la vente de formats provient d’Europe de l’Ouest (-0,3 point à 55,6 %). Les principaux acheteurs demeurent la Belgique et les pays scandinaves. L’Europe centrale et orientale est à l’origine de 17,7 % des achats de formats français en 2012, contre 15,2 % en 2011. Les ventes se font essentiellement en Russie et en Ukraine qui devient un marché de plus en plus important. En 2012, le poids de l’Asie et de l’Océanie est en diminution à 8,6 % des recettes totales des ventes de formats. De nombreuses ventes sont faites en Chine, en Indonésie et au Vietnam, à des tarifs peu élevés. Les ventes de formats français au Moyen-Orient sont en hausse, passant de 0,7 M€ en 2011 à 2,1 M€ en 2012. La vente de formats français en Amérique du Nord progresse de 15,5 % à 1,4 M€ en 2012. Le Québec demeure un acheteur régulier de formats français. En 2012, les exportations de programmes musicaux et de spectacle vivant augmentent à 4,6 M€ (+7,0 %). Les ventes de la catégorie « divers », qui comprennent notamment les programmes d’information et les extraits, progressent de 9,5 % à 4,4 M€.

évolution

20081 2009 2010 2011 2012

12/11

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,9 34,8 35,3 43,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+24,3% .............. animation 30,7

documentaire, magazine

28,7

23,2

26,4

27,1

29,7

+9,9%

.......................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,1 20,0 22,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . +14,3% .............. fiction 26,8 21,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,2 19,8 21,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+7,9% ........... format (fiction, jeux, variétés) 13,0 16,4 . . . . . . .7,8 4,4 4,3 4,3 4,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+7,0% ........... musique, spectacle vivant . . . . . . .3,1 2,9 3,8 4,1 4,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . +9,5% ............ divers (information, extraits...) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+14,8% .............. total . .110,0 100,4 105,6

B

Ventes de programmes audiovisuels français par genre (M€) 1 En 2008, la répartition des genres a été modifiée, afin de différencier les ventes de formats des ventes d’information et d’extraits. Source : CNC – TV France International.

46 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

C

Situation contrastée dans les grands territoires européens En 2012, la géographie des ventes de programmes audiovisuels français connaît une modification sensible. Première zone d’accueil des productions françaises, l’Europe de l’Ouest augmente légèrement ses volumes financiers (+1,5 %) mais génère, pour la première fois, moins de la moitié des recettes d’exportation audiovisuelle (49,0 % en 2012, contre 55,4 % en 2011). Deuxième partenaire de la France avec 8,6 M€ en 2011, la zone germanophone (Allemagne et Autriche) devient le premier territoire d’accueil pour les programmes audiovisuels français en 2012 avec 12,0 M€ (+39,3 %). L’arrivée de Red Bull TV en Autriche a dynamisé le marché autrichien. L’Italie accuse une baisse de ses importations à 8,4 M€ en 2012 (-32,0 %). C’est son plus bas niveau d’achat depuis 2003. Le Royaume-Uni confirme la progression entamée depuis 2010 avec une hausse de ses achats de programmes français à 8,3 M€ (+13,0 %). L’animation demeure le premier genre exporté au Royaume-Uni (+8,8 %), devant le format et le documentaire. Les ventes de programmes audiovisuels français en Belgique progressent en 2012 (+8,8 % à 8,0 M€). Malgré une diminution (-11,6 %), les ventes de formats sont le premier poste à l’export dans la zone. Elles sont suivies par des ventes en animation qui augmentent fortement (+139,5 %). Les exportations de programmes français en Scandinavie et en Islande enregistrent une hausse en 2012 à 6,2 M€ (+11,4 %). Ce résultat est lié à la progression des ventes d’animation (+36,6 %) et de fiction (+47,2 %). L’Espagne est profondément touchée par la crise en 2012 et présente une baisse significative de ses importations de programmes français (-50,2 % à 4,0 M€), soit le niveau d’achat le plus faible depuis 2003. L’ensemble des genres à l’exception du spectacle vivant est en retrait. Les ventes d’animation, de fiction et de documentaire sont divisées par deux en 2012.


En 2012, la Russie continue d’augmenter ses achats de programmes français (+11,0 % à 7,6 M€). Le pays capte 44,9 % des importations de programmes audiovisuels français en Europe centrale et orientale, contre 49,5 % en 2011. La fiction française maintient sa position sur le marché russe où les plus fortes progressions sont générées en 2012 par le documentaire (+24,8 %) et les formats (+16,0 %). Les exportations vers la zone « République Tchèque, Slovaquie » progressent de 5,6 % à 1,7 M€ en 2012. Les recettes en provenance de la zone « Roumanie, Croatie, Bulgarie, Slovénie, autres » sont en hausse à 1,3 M€ (+19,7 %). Les ventes de programmes audiovisuels français en Turquie atteignent 1,7 M€ en 2012, soit une progression de 73,4 % par rapport à 2011. Malgré une production locale importante, la Turquie se tourne davantage vers les programmes français, notamment en animation et en format. En Pologne, les chaînes publiques, qui comptent parmi les principaux acheteurs de programmes audiovisuels français, ont été touchées par la crise. Par conséquent, les ventes reculent de 17,3 % à 1,6 M€ en 2012. Progression des marchés américains et asiatiques En 2012, les ventes de programmes audiovisuels français vers l’Amérique du Nord sont en forte hausse (+39,1 % à 16,9 M€). Les Etats-Unis deviennent le premier territoire de la zone avec 9,9 M€ d’importations en 2012 (+76,7 %), soit le niveau le plus élevé depuis 2003. Hormis la musique / spectacle vivant et l’information / divers, la vente de l’ensemble des genres progresse. Les hausses les plus importantes sont à mettre au crédit de la fiction qui passe de 1,8 M€ en 2011 à 3,6 M€ en 2012 et du documentaire (+53,9 %), les deux genres générant ensemble près d’un tiers des recettes en 2012. La hausse importante des ventes de fiction, même si les résultats demeurent modestes, est liée à l’essor du marché de la vidéo à la demande en 2012. Dans un marché hermétique aux fictions étrangères, le développement des plates-formes comme Netflix, Hulu ou Amazon offre des opportunités pour les programmes français. Les prix d’acquisitions peuvent générer des recettes importantes pour les

distributeurs. A 6,5 M€ d’importations en 2012 (+10,8 %), le Canada confirme le dynamisme constaté en 2011 avec des achats majeurs faits par les chaînes publiques francophones Radio-Canada et Télé-Québec, ainsi que par les chaînes thématiques. Avec 5,1 M€ en 2012 (+63,3 %), les ventes en direction de l’ensemble « Chine, Hong Kong, Taiwan » sont en forte hausse par rapport à 2011. Cette zone devient le premier territoire asiatique d’accueil des programmes audiovisuels français avec 27,6 % de l’ensemble des achats en 2012, contre 21,8 % en 2011. Les prix demeurent encore faibles mais peuvent s’avérer conséquents pour des programmes prestigieux. Le groupe CCTV en Chine a lancé une chaîne documentaire et ouvert davantage le marché. Les chaînes montrent un intérêt pour les documentaires « haut de gamme », sur les sujets « art de vivre » (mode, cuisine). Au Japon, les ventes de programmes audiovisuels français progressent en 2012 à hauteur de 3,1 M€ (+42,8 %). Les exportations de programmes français vers la zone « Singapour, Indonésie et autres pays asiatiques » restent à un niveau élevé (2,9 M€ en 2012, contre 3,8 M€ en 2011). Les exportations vers la zone « Australie, Nouvelle-Zélande » sont en légère hausse à 1,9 M€ (+2,5 %) en 2012. En Corée du Sud, les ventes de programmes audiovisuels français connaissent une augmentation significative à 1,5 M€ en 2012 (+23,1 %).

*

Progression de l’Amérique latine et du Moyen-Orient, reprise de l’Afrique En 2012, les exportations de programmes audiovisuels français en Amérique latine progressent de 41,9 % à 5,9 M€. Le dynamisme des chaînes payantes et de la VàD, en majorité au Brésil (+60,4 % à 1,7 M€) et au Mexique (+0,9 % à 1,0 M€), est porteur de débouchés pour les programmes français. L’animation reste le genre qui s’exporte le mieux dans la zone. La fiction (+182,4 %) et le documentaire français (+85,8 %) connaissent une forte croissance des ventes, dans un marché hautement concurrentiel face à la production locale et américaine. Les recettes issues de l’exportation de programmes audiovisuels au Moyen-Orient sont en hausse de 42,5 % à 4,9 M€ en 2012. Les ventes portent en majorité sur le documentaire qui passent de 0,3 M€ en 2011 à 0,8 M€ en 2012. Les ventes d’animation et de fiction suivent également cette tendance (respectivement +84,4 % et +53,4 %). En 2012, l’exportation de programmes audiovisuels français sur le continent africain atteint 1,8 M€, soit une hausse de 22,5 % par rapport à 2011. Les derniers résultats complets concernant l’exportation des programmes audiovisuels français sont disponibles dans l’étude sur l’exportation des programmes audiovisuels français en 2012, publiée en septembre 2013 et consultable sur www.cnc.fr.

évolution 2008 2009 2010 2011 2012

12/11

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+1,5% ........... Europe de l’Ouest 72,1 62,9 62,2 61,3 62,2 . . . . . . 5,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,6 10,2 14,3 18,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+28,7% .............. Asie / Océanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+22,4% .............. Europe centrale et orientale 10,7 10,5 12,3 13,8 16,9 . . . . . . 8,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,5 12,2 12,2 16,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . +39,1% .............. Amérique du Nord . . . . . . .3,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,9 +41,9% ................................. Amérique latine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+42,5% .............. Moyen-Orient 5,0 4,6 3,4 3,4 4,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+22,5% .............. Afrique 5,2 2,1 1,8 1,5 1,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+14,8% .............. total1 . .110,0 100,4 105,6

C

Ventes de programmes audiovisuels français par zone géographique (M€) 1 Y compris les ventes à TV5 et CFI. Source : CNC – TV France International.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 47


03

l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

LES RECETTES À L’EXPORTATION DES LONGS MÉTRAGES FRANÇAIS Remarques méthodologiques Les recettes en provenance de l’étranger prises en compte dans l’analyse qui suit sont celles encaissées au cours de l’année 2012. Compte tenu de l’important décalage entre la signature des contrats et leur paiement, ces recettes se rapportent en majorité à des ventes effectuées en 2010, 2011 et début 2012. Ainsi, les résultats présentés ne reflètent-ils pas l’activité des sociétés d’exportation en 2012, mais plutôt les ventes que ces sociétés ont réalisées au cours des deux années précédentes. Les encaissements de recettes correspondent essentiellement aux recouvrements de minima garantis payés par les distributeurs étrangers. L’écart régulièrement constaté entre les données du CNC et celles d’UniFrance films sur l’exportation des films français s’explique par un périmètre d’analyse différent. UniFrance films comptabilise les recettes aux guichets des salles des films sortis en 2012, tandis que le CNC prend en compte les encaissements nets, tous modes de diffusion confondus, réalisés par les exportateurs en 2012, sur des films sortis en salles en 2012 ou antérieurement.

D

En 2012, les recettes d’exportation des films français atteignent 211,3 M€, soit une progression de 34,9 % par rapport à 2011. Il s’agit du plus haut niveau depuis 2003. Les recettes à l’exportation des films français en 2012 sont 1,4 fois supérieures à la moyenne observée sur la décennie (153,9 M€) et en augmentation de 22,4 % par rapport à 2010, année du précédent record. Sur la période 2003-2012, elles augmentent en moyenne de 6,1 % par an. La progression de 2012 profite à l’ensemble du marché. En effet, si quelques titres se sont particulièrement bien vendus en 2012 (en particulier Taken 2, Intouchables et The Artist), la concentration des recettes demeure stable : les trois premières sociétés captent 64,2 % des recettes en 2011 et 64,6 % en 2012. Parallèlement à la hausse des encaissements d’exportation des films français, la fréquentation des films français à l’étranger progresse de façon spectaculaire en 2012. En effet, selon UniFrance films, les films français réalisent 144,1 millions d’entrées à l’étranger, soit une progression de 93,8 % par rapport à 2011 et un niveau largement supérieur au précédent record de 2008 (83,2 millions d’entrées). Les recettes aux guichets des salles augmentent plus fortement encore (+103,1 %) à 888,5 M€, soit le plus haut niveau de la décennie. Comme indiqué précédemment, l’écart entre les données du CNC et celles d’UniFrance films s’explique par un périmètre d’analyse différent. En 2012, les recettes d’exportation de films étrangers progressent également : +17,1 %, à 89,6 M€. Les ventes de films étrangers à l’international représentent 29,8 % des recettes d’exportation de films des sociétés françaises en 2012.

E

En 2012, les recettes à l’exportation des films français « récents » (produits après le 1er janvier 2009) représentent 186,1 M€, soit une augmentation de 43,1 % par rapport à 2011 et le plus haut niveau observé sur la décennie. Les recettes de ventes à l’étranger des films français « de catalogue » (produits avant le 1er janvier 2009) diminuent, en revanche, de 5,4 %, à 25,2 M€.

recettes (M€)

films films films films français¹ étrangers total français¹ étrangers

total

2008 141,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . 189,6 74,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,5 . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . 226,5 60,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,5 . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2009 136,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . 264,5 65,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34,7 . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2010 172,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . 233,2 67,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,8 . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2011 156,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . 300,9 70,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,8 . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2012 211,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+17,1% +29,0% - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. évol. 12/11 .+34,9%

D

Recettes d’exportation selon la nationalité des films 1 Incluant les coproductions minoritaires et majoritaires françaises. Source : CNC.

recettes (M€)

parts de marché (%)

films de films films de films catalogue¹ récents2 total catalogue¹ récents2

total

2008 . . . . . . . . 16,7 124,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141,3 11,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88,2 . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... . . . . . . . . 15,7 121,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136,9 11,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88,6 . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2009 . . . . . . . .23,4 149,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172,6 13,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86,5 . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 .......... 2010 . . . . . . . .26,7 130,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156,7 17,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83,0 . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2011 . . . . . . . .25,2 186,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .211,3 11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88,1 . . . . . . . . . . . . . . . . 100,0 .......... 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+34,9% - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. évol. 12/11 . . . . .-5,4% +43,1%

E

Recettes d’exportation selon la date de production des films français Films produits après 2005 pour 2008, après 2006 pour 2009, après 2007 pour 2010, après 2008 pour 2011 et après 2009 pour 2012. 2 Films produits avant 2005 pour 2008, avant 2006 pour 2009, avant 2007 pour 2010, avant 2008 pour 2011 et avant 2009 pour 2012. Source : CNC. 1

48 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

parts de marché (%)


F

G

Les principaux territoires En 2012, les investissements restent globalement concentrés : les 15 premiers pays génèrent 80,0 % des encaissements (80,8 % en 2011) et les cinq premiers pays 52,1 % (50,2 % en 2011). Le territoire « États-Unis + divers monde » occupe en 2012 la première place du classement des territoires d’exportation des films français, avec 37,9 M€ de recettes, en progression de 71,2 %. Cette zone représente 18,0 % des recettes mondiales des films français. Les exportations à destination de l’Allemagne et des zones germanophones progressent de 72,3 % en 2012. La zone est toujours un débouché essentiel pour les films français. Avec 34,6 M€, la part de marché de ce territoire s’élève à 16,4 % des recettes totales d’exportation des films français. En 2012, le montant des recettes en provenance de la zone « États-Unis + Canada anglophone » diminue de 12,3 %, à 16,3 M€. Ces résultats la situent à la troisième place du classement avec une part de marché de 7,7 %. Répartition géographique des exportations de films français En 2012, l’Europe occidentale reste la principale zone d’accueil pour le cinéma français avec 42,8 % des recettes totales (90,5 M€, +36,8 % par rapport à 2011). En 2012, en dépit de son importance, le poids de l’Europe de l’Ouest dans les recettes est de 9,1 points inférieur à son niveau de 2003. Depuis 2010, la baisse tendancielle de la part des encaissements en provenance d’Europe de l’Ouest s’explique par une forte progression de l’Amérique du Nord. La zone arrive au deuxième rang des continents importateurs de films français avec 28,6 % des recettes (+0,1 point par rapport à 2011). À 60,5 M€ en 2012, les recettes d’exportation des films français en provenance d’Amérique du Nord affichent une forte progression par rapport à l’année précédente (+35,2 %). En 2012, l’Europe centrale et orientale conserve la troisième place des acheteurs de films français avec une part de marché en légère hausse (11,2 % des recettes à l’exportation, contre 10,7 % en 2011).

Les exportations en direction de l’Europe centrale et orientale augmentent sensiblement (+40,9  %) à 23,6 M€ en 2012. Après une baisse en 2011, les exportations à destination de l’Asie reprennent en 2012 (+27,6 % à 15,3 M€) et le poids de la zone s’élève à 7,2 % (-0,4 point par rapport à 2011). Ces recettes restent cependant inférieures à celles de 2010 (16,5 M€). Les autres zones géographiques occupent en 2012 une position plus limitée sur le marché français de l’exportation cinématographique. Néanmoins, il convient de souligner la progression de 150,7 % des ventes à destination de l’Amérique latine, qui représentent 4,5 % des recettes totales de 2012 (4,7  % en 2011).

recettes (K€) États-Unis + divers monde1

................................................................................. .................................................................................

États-Unis et/ou Canada anglophone

.................................................................................

CEI

.................................................................................

37 948

18,0

+71,2

34 622

16,4

+72,3

16 330

7,7

-12,3

12 048

5,7

+48,6

Italie

.................................................................................

Suisse (hors région germanophone)

.................................................................................

Royaume-Uni et/ou Irlande

.................................................................................

Espagne

.................................................................................

Japon

.................................................................................

Scandinavie

.................................................................................

Belgique

.................................................................................

Benelux

.................................................................................

Australie et/ou Nouvelle-Zélande

.................................................................................

contrats Amérique Latine

.................................................................................

Pologne

.................................................................................

total quinze premiers

.................................................................................

total

.................................................................................

F

0,3

Amérique latine 4,5 Asie 7,2

Europe de l’Ouest 42,8

Europe centrale et orientale 11,2

évolution 12/11 (%)

Allemagne et/ou zones germanophones

Océanie 1,6 Moyen-Orient 2,0 divers Afrique 1,9

part de marché (%)

9 107

4,3

+100,0

8 983

4,3

+108,8

7 245

3,4

-25,4

6 671

3,2

-4,7

6 656

3,1

-0,3

6 090

2,9

+75,6

6 027

2,9

-2,6

5 953

2,8

-15,2

4 053

1,9

+59,0

3 916

1,9

+71,6

3 476

1,6

+3,3

169 124

80,0

+34,1

211 331

100,0

+34,9

Les quinze premiers pays en termes de recettes de films français à l’exportation en 2012 1 Contrats de cession à un distributeur américain qui se charge de la diffusion de l’œuvre sur le continent américain ainsi que sur d’autres territoires dans le monde. Source : CNC.

Amérique du Nord 28,6

G

Répartition des recettes d’exportation des films français par zone géographique en 2012 (%) Pour rappel, la zone « Amérique du Nord » inclut le territoire « États-Unis + divers monde », c’est-à-dire les contrats de cession à un distributeur américain qui se charge de la diffusion de l’œuvre sur le continent américain ainsi que sur d’autres territoires dans le monde. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 49


03

l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

H

*

Les sociétés exportatrices de films français Le marché de l’exportation reste très concentré. Ainsi, les trois premières sociétés d’exportation concentrent-elles 64,6 % des recettes encaissées pour la vente de films français à l’étranger en 2012 (64,2 % en 2011 et 2010). Quatre entreprises réalisent plus de 10 M€ de recettes en 2012 (cinq en 2011) et captent 71,8 % des recettes totales des films français à l’étranger (83,0 % en 2011). En 2012, cinq entreprises affichent des recettes d’exportation comprises entre 5 M€ et 10 M€ (aucune entreprise n’était dans ce cas en 2011) et sont à l’origine de 19,0 % des recettes totales. Sept entreprises génèrent entre 1 M€ et 5 M€ en 2012 (10 en 2011). Elles captent 8,1 % des recettes totales (15,0 % en 2011). En 2012, sept sociétés déclarent moins de 1 M€ de recettes d’exportation de films français (8 en 2011) et totalisent 1,1 % des encaissements (2,0 % en 2011).

LES ENTRÉES DES FILMS FRANÇAIS À L’ÉTRANGER EN 2013 Remarques méthodologiques Les résultats des films français dans les salles étrangères sont collectés par UniFrance films dans le cadre de sa mission de suivi économique du cinéma français à l’étranger. Ces données proviennent d’organismes officiels et sont ensuite recoupées avec celles des distributeurs et des attachés audiovisuels, pour obtenir des résultats plus complets. Elles prennent en compte les films français au sens de l’agrément du CNC et concernent au total 69 pays. Les films se classent en deux catégories : les films à financement majoritaire français (films dits d’initiative française) et les films à financement minoritaire français. Les résultats des films minoritaires français ne sont pas pris en compte dans le pays où ils sont majoritaires. Les données 2013 présentées ici sont arrêtées à mars 2014.

Les derniers résultats complets concernant l’exportation des films français sont disponibles dans l’étude sur l’exportation des films français en 2012, publiée en octobre 2013 et consultable sur www.cnc.fr.

nombre de sociétés 2008 2009

2010

2011

2012

part des recettes totales (%) 2008

2009

2010

2011

2012

plus de 10 M€ . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . .5 5 5 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . .75,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .79,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . 83,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,8 ....... . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . .1 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 5 6,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . .19,0 ....... 5 M€ à 10 M€ . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . .8 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 . . . . . . . . . . . . . . . .15,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 ..... 1 M€ à 5 M€ . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . .8 9 8 7 0,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 ..... moins de 1 M€ . . . . . . . . . . . . . .22 . . . . . . . . . . . . . . . .24 . . . . . . . . . . . . . . . 23 . . . . . . . . . . . . . . . . 23 . . . . . . . . . . . . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 .................................................................................. total . . . . . . . .21

H

Les sociétés selon leurs recettes d’exportation de films français Source : CNC.

50 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

I

Après une année 2012 exceptionnelle, les entrées réalisées par le cinéma français à l’étranger diminuent en 2013 Après une année 2012 exceptionnelle où les films français enregistraient une fréquentation record de 144,1 millions d’entrées sur les marchés étrangers, grâce notamment à Taken 2, Intouchables et The Artist, la fréquentation du cinéma français hors de l’Hexagone accuse en 2013 une baisse de 67,4 % pour s’établir à 46,9 millions d’entrées. Les recettes aux guichets des salles diminuent un peu plus fortement encore (-68,7 %) à 277,7 M€. Au-delà du contrecoup des excellentes performances observées en 2012, l’année 2013 s’est révélée relativement faible. L’atomisation des entrées s’accentue : les cinq plus grands succès français de l’année 2013 dans les salles étrangères représentent 35,9 % des entrées globales du cinéma français hors de l’Hexagone, contre 70,5 % en 2012. Il s’agit de la concentration la plus faible depuis le début des années 2000. En effet, parmi les 10 films français ayant réalisé plus d’un million d’entrées sur l’exercice 2013 (11 en 2012), seul Malavita de Luc Besson réalise plus de 5 millions d’entrées. En 2013, 73 productions et coproductions françaises (dont 55 majoritairement françaises) réalisent plus de 100 000 entrées, contre 55 par an en moyenne depuis le début des années 2000. Avec 8,4 millions d’entrées en 2013, Malavita est le film français qui cumule le plus d’entrées à l’international. Amour de Michael Haneke occupe la deuxième place du classement (2,6 millions d’entrées en 2013). Il s’agit de la meilleure fréquentation de l’année pour un film en langue française à l’international. En 2013, le nombre de films français programmés sur les écrans étrangers diminue à 496 titres, contre 567 en 2012.


J 160 140

144,1

120 100 80

40

83,2

77,2

60

62,9

71,7

67,2

50,0

74,3 60,0 46,9

20 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

I

Entrées des films français à l’étranger (millions) Source : UniFrance films (données mises à jour pour les années antérieures).

1000 888,5

800 600 400 200

388,8 242,2

332,1 354,0

416,2

350,3 338,3

437,6 277,7

0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

I

Recettes guichets des films français à l’étranger (M€) Source : UniFrance films (données mises à jour pour les années antérieures).

L’Europe occidentale est toujours le premier consommateur étranger de films français en salles Générant 38,5 % des entrées des films français à l’étranger en 2013 (+1,3 point par rapport à 2012), l’Europe occidentale reste la première zone consommatrice de films français en salles. Par rapport à 2012, les territoires francophones présentent un recul conséquent du nombre d’entrées des films français. En Belgique, la fréquentation des films français diminue de 50,4 %, à 1,8 million d’entrée en 2013. Seuls trois films dépassent le seuil des 100 000 entrées en Belgique dont Eyjafjallajökull avec Dany Boon (145 000 entrées). En 2012, dix films français avaient réalisé plus de 100 000 entrées sur le territoire. En Suisse, seul les Profs franchit le seuil des 50 000 entrées en 2013. En Allemagne, les films français cumulent 4,0 millions d’entrées (-73,3 % par rapport à 2012, année exceptionnelle à plus de 15 millions d’entrées). Paulette est le film français qui réalise la meilleure performance de l’année en Allemagne (544 000 entrées). De l’autre côté du périph rencontre également un bon accueil et cumule 275 000 entrées. Le cinéma français enregistre 3,9 millions d’entrées en Italie, soit une baisse de 44,3 % par rapport à 2012. Sur ce territoire, Astérix et Obélix : au service de sa Majesté et la Vie d’Adèle franchissent tous deux le seuil des 200 000 entrées. En Espagne, la fréquentation du cinéma français chute : -71,0 %, à 2,0 millions d’entrées. Quelques films réussissent cependant à totaliser plus de 100 000 entrées : Amour, la Vie d’Adèle, Un plan parfait et les Saveurs du palais. Au Portugal, la Cage dorée du franco-portugais Ruben Alvès crèe la surprise. Le film totalise 753 000 entrées, ce qui porte la fréquentation du cinéma français à 1,2 million d’entrées en 2013 (+16,2 % par rapport à 2012), soit le plus haut niveau jamais observé sur le territoire. Enfin, les films français cumulent 1,4 million d’entrées au Royaume-Uni (-82,6 % par rapport à 2012). Malavita (193 000 entrées) y est précédé par Sammy 2, film minoritaire français ayant cumulé plus de 300 000 entrées en 2013.

En 2013, l’Amérique du Nord est le deuxième marché pour les films français (18,0 % des entrées totales à l’étranger, en recul de 4,3 points par rapport à 2012). Les films français y cumulent 8,4 millions d’entrées. Aux États-Unis et au Canada anglophone, Malavita totalise plus de 4,5 millions de spectateurs en 2013 : le film de Luc Besson cumule 60 % des entrées des films français sur la zone. Deux films en langue française y réalisent également d’excellentes performances : Amour (861 000 entrées) et Renoir (301 000 entrées). La fréquentation du cinéma français recule au Québec à 852 000 entrées en 2013. Seul Astérix et Obélix : au service de sa Majesté franchit le seuil des 100 000 entrées. Amour y réalise 58 000 entrées, tandis que Alceste à bicyclette, De rouille et d’os, les Saveurs du palais et la Vie d’Adèle avoisinent les 40 000 entrées. Pour la deuxième année consécutive, la part de la zone Asie dans les entrées des films français à l’étranger augmente : +2,9 points à 17,0 % en 2013. L’ Asie est la troisième zone territoriale de fréquentation des films français. Les films français y enregistrent 8,0 millions d’entrées en 2013. La Chine est pour la première fois le deuxième marché d’export pour les films français en termes d’entrées avec sept films distribués en 2013. Avec 5,2 millions d’entrées, la fréquentation du cinéma français en Chine progresse de 9,2 % entre 2012 et 2013. Ce résultat est lié aux bonnes performances de films en langue étrangère comme Colombiana (1,6 million d’entrées en 2013) ou Upside Down (1,9 million d’entrées). Elle est également imputable au film en langue française Un plan parfait qui dépasse le million d’entrées sur le territoire. Les films français cumulent 1,7 million d’entrées au Japon, où les titres Une Estonienne à Paris et les Saveurs du palais franchissent tous deux le seuil des 100 000 entrées. La part d’entrées des films français en Europe centrale et orientale est relativement stable (+0,3 point à 10,1 %). Malavita concentre à lui seul 30 % des 4,7 millions d’entrées des films français en 2013 sur la zone. bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 51


03

l’exportation des films et des programmes audiovisuels français

En Russie, De l’autre côté du périph se place derrière Malavita en réalisant plus de 230 000 entrées. Jeune & Jolie de François Ozon dépasse également le seuil des 100 000 entrées. En Pologne, les films français cumulent 1,4 million d’entrées en 2013 (-64,5 % par rapport à 2012). Quatre films réalisent plus de 100 000 entrées dont trois films minoritaires en langue étrangère. En 2013, le poids des territoires d’Amérique latine dans la fréquentation internationale des films français diminue très légèrement (-0,4 point à 11,1 % des entrées). Le nombre d’entrées réalisées par le cinéma français recule de 68,7 % sur la zone, à 5,2 millions. En dépit d’une baisse de 55,5 % par rapport à 2012, le niveau de fréquentation demeure important au Brésil à 1,9 million d’entrées. En 2013, la meilleure performance dans le pays est réalisée par Amour (223 000 entrées). Les films français cumulent 1,6 million d’entrées au Mexique, où le film de Michael Haneke est également le plus grand succès français de l’année avec 181 000 entrées. En Argentine, seul un film minoritaire français, Silent Hill : Révélation (3D), franchit le seuil des 100 000 entrées. Au Chili, Intouchables, sorti en 2013, réalise la deuxième meilleure performance française de l’année derrière Sammy 2. Sur les territoires aux résultats plus modestes, comme la Bolivie ou le Paraguay, le nombre de sorties françaises progresse légèrement (respectivement +1 film et +4 films par rapport à 2012). La part de l’Océanie dans la fréquentation internationale des films français reste stable en 2013 à 3,2 % (3,1 % en 2012). Les films français y cumulent 1,5 million d’entrées (-65,6 % par rapport à 2012). En Océanie, le classement des films français majoritaires est dominé par la bonne performance d’Amour : 92 000 entrées en Australie et 34 000 entrées en Nouvelle-Zélande.

52 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

72,6 % des entrées pour les films d’initiative française En 2013, la part des entrées réalisées par les films d’initiative française dans le total de la fréquentation des films français à l’étranger est de 72,6 %, contre 84,7 % en 2012. Avec 34,1 millions d’entrées, la fréquentation des films majoritairement français diminue de 70,9  % en 2013. Il faut rappeler que l’année 2012 avait été exceptionnelle pour les films d’initiative française avec 117,2 millions d’entrées, portés par Taken 2, Intouchables et The Artist. Océanie 3,2 Moyen-Orient 1,5

Afrique 0,5 Amérique du Nord 18,0

Amérique latine 11,1

Europe occidentale 38,5

Asie 17,0 Europe centrale et orientale 10,1

J

Répartition des entrées des films français en salles à l’étranger par zone géographique en 2013 (%) Source : UniFrance films.

Les films en langue française concentrent en 2013 moins de la moitié (48,9 %) de la fréquentation des films français hors de l’Hexagone : 22,9 millions d’entrées, soit une diminution de 65,6 % par rapport à 2012. Trois titres en langue étrangère se placent parmi les cinq films ayant réalisé le plus d’entrées à l’international : Malavita (8,4 millions d’entrées), Upside Down (2,6 millions) et Mariage à l’anglaise (1,7 million). Plusieurs films en langue française rencontrent de beaux succès internationaux en 2013. Quatre films en langue française totalisent plus d’un million d’entrées hors de l’Hexagone : Amour (2,6 millions d’entrées en 2013), Un plan parfait (1,6 million), la Vie d’Adèle (1,2 million à fin 2013) et la Cage dorée (1,0 million). Cinq autres films totalisent plus de 700 000 entrées en 2013 : De l’autre côté du périph (796 659 entrées), Paulette (783 911 entrées), Dans la maison (737 390 entrées), De rouille et d’os (732 900 entrées) et Renoir (721 708 entrées).


LES VENTES DE COURTS METRAGES FRANÇAIS À L’ETRANGER EN 2012 Remarques méthodologiques Chaque année, UniFrance films réalise une étude sur la diffusion des œuvres françaises de court métrage dans le monde. Les producteurs et distributeurs de courts métrages sont contactés pour fournir, titre par titre, les informations relatives à la vente de leurs films de court métrage. Les analyses qui suivent retracent le chiffre d’affaires réalisé en 2012 par les vendeurs de films de court métrage. Depuis 2010, les locations en festivals et les ventes promotionnelles auprès des institutionnels sont prises en compte dans l’étude. Les ventes de Arte, TV5 Monde, Canal+ Afrique et Ciné+ sont également recensées et intégrées aux résultats L’étude annuelle d’UniFrance films permet de constater une progression du marché en 2012, avec une hausse des recettes nettes de 2,4 % par rapport à 2011. En termes de volume de ventes, cette progression est de 3,5 %. 502 films de court métrage ont été vendus à l’étranger en 2012 (528 films en 2011). Comme chaque année, la fiction est le genre qui domine les ventes internationales en termes de recettes générées (62,6 % en 2012, 61,3  % en 2011). En nombre de films commercialisés, le genre représente 41,1 % des courts métrages vendus à l’étranger en 2012 (40,0 % en 2011). Avec près d’un tiers de recettes, l’animation est le deuxième genre le plus vendu à l’étranger en valeur (30,9 % en 2012, 32,9 % en 2011). En revanche, 48,9 % des films vendus en 2012 sont des films d’animation (48,2 % en 2011) et constitue le premier genre. En termes de nombre de films, le documentaire s’est légèrement moins vendu en 2012 (7,2 % des films vendus) qu’en 2011 (8,1 %). Le chiffre d’affaires généré par le genre demeure minoritaire (5,3 % en 2012, contre 5,1 % en 2011).

Le genre expérimental reste marginal, tant en nombre de films commercialisés (2,9 % en 2012, 3,7 % en 2011) qu’en termes de recettes générées (1,2 % en 2012, 0,8 % en 2011). Sept films de fiction figurent parmi les dix courts métrages ayant généré le plus de recettes. Parmi les onze titres ayant fait l’objet du plus grand nombre de ventes, neuf sont des films d’animation. Documentaire de 2003, les Chats perchés, de Chris Marker est le plus grand succès de l’année à l’international, en chiffre d’affaires et, dans une moindre mesure, en nombre de ventes. Un film de fiction et un film d’animation dominent également les ventes de 2012 en chiffre d’affaires : les Filles du samedi de Émilie Cherpitel et Babioles de Matray. La grande majorité des ventes de courts métrages à l’étranger concerne les formats les plus courts. Les films de moins de 30 minutes représentent plus de 90 % du marché international, que ce soit en nombre de ventes (90,9 % en 2012, 92,8 % en 2011) ou en chiffre d’affaires (89,4 % en 2012, 89,5 % en 2011). En 2012, les films de moins de 10 minutes sont les plus demandés, puisqu’ils concernent 48,0 % du nombre total de ventes. Ils génèrent 34,3 % du chiffre d’affaires. Les films dont la durée se situe entre 10 et 20 minutes génèrent 39,0 % des recettes pour 31,7 % des ventes.

de 20 % des films commercialisés (22,9 % en 2012). Ils concernent 15,7 % des actes de vente et génèrent 12,1 % du chiffre d’affaires global. Ces films trouvent en général preneurs sur des territoires où ils sont achetés à des prix moins élevés que ceux pratiqués pour des films plus récents. En 2012, la majorité des recettes d’exportation des films de court métrage provient de la cession de droits combinés (60,6 %). En 2012, les droits d’exploitation des films de court métrage en télévision génèrent 18,7 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international et concernent 9,9 % des transactions. Les droits d’exploitation en salles représentent 52,1 % des ventes et 15,7 % des recettes générées en 2012. Les autres modes de diffusion enregistrent à l’exportation des recettes marginales. L’Espagne devient, en 2012, le premier territoire pour l’exportation des films de court métrage français avec 11,2 % des recettes globales (9,8 % en 2011). La Belgique arrive en deuxième position, après avoir occupé la quinzième place en 2011 (1,6 %), avec 4,8 % des recettes en 2012. La Russie gagne deux places et prend la troisième place avec 4,5 % des recettes (4,7 % en 2011). En nombre de ventes, l’Espagne reste à la première place, avec 86 achats de courts métrages français en 2012 (7,8 % du total). Elle est suivie par la Russie (78 achats, 7,1 %) et la Belgique (60 achats, 5,4 %).

Les acheteurs ont naturellement une préférence pour les films de court métrage les plus récents. Les films de moins de quatre ans représentent 61,2 % des titres commercialisés à l’étranger en 2012 (54,4 % en 2011). Ils sont à l’origine de 73,6 % des transactions et de plus des trois quarts du chiffre d’affaires (84,0 %). Dans cet ensemble, les films produits en 2012 représentent 12,9 % des titres commercialisés, 16,8 % des volumes des ventes et 30,7 % des recettes. Les films de court métrage plus anciens ont davantage de difficultés à exister sur le marché international. Les films produits entre 2001 et 2008 représentent plus bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 53


Falco. © TF1.

Un village français. © France 3.

Clem. © TF1 – Alberto Bocos Gil.

Silex and the City. © Arte.

Fais pas çi, fais pas ça. © France 2.


Candice Renoir. © France 2.

04 l’équipement et les dépenses des ménages en programmes audiovisuels

Le Sang de la vigne. © France 3.

Les dépenses des ménages allouées aux programmes audiovisuels reculent de 1,9 % à 7 860 M€ en 2013. Le marché de la vidéo (physique et dématérialisée) est en baisse de 14,8 %. Les dépenses pour le cinéma en salles diminuent de 4,3 %. Le poste relatif à la télévision (contribution à l’audiovisuel public et abonnements) augmente de 2,0 %. En ce qui concerne l’équipement audiovisuel, les tablettes et les ordiphones se sont imposés sur le marché français en moins de cinq ans. Tiger Lily. © France 2.

Le Soldat blanc. © Jérôme Prébois / Canal+.


04

l’équipement et les dépenses des ménages en programmes audiovisuels

A

LES DÉPENSES DES MÉNAGES EN PROGRAMMES AUDIOVISUELS

150 145

En 2013, les dépenses des ménages en programmes audiovisuels diminuent de 1,9 % par rapport à 2012. Elles s’établissent à 7 860 M€ (8 011 M€ en 2012). Sur la même période, les dépenses totales de consommation des ménages augmentent de 1,0 % selon l’INSEE (+1,4 % en 2012). Le recul des dépenses en programmes audiovisuels s’explique par la baisse des dépenses consacrées à la vidéo physique (-17,1 %), à la vidéo à la demande (-4,7 %), au cinéma (-4,3 %) et aux abonnements à des services de télévision (-1,6 %). Seules les dépenses dédiées à la contribution à l’audiovisuel public sont en hausse (+7,9 %). En 2013, chaque foyer français dépense, en moyenne, 284,5 € en programmes audiovisuels, soit un montant en baisse de 2,5 % par rapport à 2012. Les dépenses consacrées à la télévision (audiovisuel public et abonnements) représentent, en moyenne, 196,9 € par foyer en 2013 (+1,4 %). Les abonnements à des services payants de télévision demeurent le premier poste de dépenses en programmes audiovisuels. Ils s’établissent à 116,7 € par foyer, en moyenne, en 2013 (-2,2 %). Chaque foyer dépense, en moyenne, 80,3 € (+7,2 %) pour la télévision publique (part télévisuelle de la contribution à l’audiovisuel public, hors audiovisuel extérieur), 45,2 € (-4,9 %) en achats de places de cinéma et 33,6 € (-17,6 %) en achats de vidéogrammes pré-enregistrés. Rapportée à chaque foyer, la dépense en vidéo à la demande s’établit à 8,7 € en 2013, contre 9,2 € en 2012 (-5,3 %).

56 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

140 135 130 125 120 115 110 105 100 2000

A

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Évolution des dépenses des ménages1 1

En indice base 100 en 2000, données mises à jour. dépenses de consommation totale des ménages dépenses des ménages en programmes audiovisuels

Sources : Canal+ - CNC - DGMIC - GfK - IDATE - INSEE - NPA Conseil.

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

20124

2013

1 677

1 734

1 763

1 764

1 863

1 892

1 949

2 007

2 056

2 217

2 895

2 990

3 157

3 245

3 351

3 256

3 267

3 335

3 277

3 224

2 049

1 889

1 737

1 543

1 414

1 406

1 402

1 232

1 121

929

-

-

14

29

53

97

152

219

252

240

contribution audiovisuel public¹

...............................................................................................................................................................................................

abonnements TV²

...............................................................................................................................................................................................

vidéo physique³

...............................................................................................................................................................................................

vidéo à la demande

...............................................................................................................................................................................................

cinéma

...............................................................................................................................................................................................

total

...............................................................................................................................................................................................

A

1 139

1 031

1 121

1 062

1 142

1 236

1 309

1 374

1 306

1 250

7 760

7 644

7 792

7 642

7 824

7 887

8 079

8 167

8 011

7 860

Dépenses des ménages en programmes audiovisuels (M€) ¹ Part télévisuelle, hors audiovisuel extérieur et hors dotations de l’État. ² Canal+, câble et satellite (estimation). ³ Les locations physiques de vidéogrammes ne sont plus prises en compte à partir de 2013. 4 Données mises à jour. Sources : Canal+ - CNC - DGMIC - GfK - IDATE - NPA Conseil.

2013


B

La télévision représente 69,2 % des dépenses La part de la télévision à péage dans les dépenses des ménages en programmes audiovisuels s’établit à 41,0 % en 2013, contre 40,9 % en 2012. Le poids de la contribution à l’audiovisuel public atteint son plus haut niveau depuis les années 1980. Elle représente 28,2 % des dépenses totales en 2013, soit 2,5 points de plus qu’en 2012. Au total, les ménages consacrent ainsi 69,2 % de leurs dépenses audiovisuelles à la télévision (66,6 % en 2012). La part des achats de vidéogrammes parmi les dépenses en programmes audiovisuels des ménages est en diminution pour la neuvième année consécutive. La vidéo physique représente 11,8 % des dépenses totales en 2013, contre 14,0 % en 2012. En prenant en compte les dépenses allouées à la vidéo à la demande (VàD), la vidéo au sens large perd 2,2 points à 14,9 % en 2013. Le poids de la VàD est stable à 3,1 % de la consommation audiovisuelle des ménages en 2013. La part des dépenses consacrées au cinéma diminue de 0,4 point en un an à 15,9 % des dépenses totales en 2013.

100 %

37,0

80 %

60 %

C

15,7

13,8

16,3

15,9

28,2

24,6

3,1 14,0

3,1 11,8

28,5

39,4

40,9

41,0

Progression des dépenses en faveur de la télévision publique En 2013, les dépenses directes des ménages consacrées à la télévision publique (part télévisuelle de la contribution à l’audiovisuel public, hors audiovisuel extérieur) progressent de 7,9 % par rapport à 2012 à 2 217 M€. Depuis 2009, le montant de la contribution est indexé sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation. En 2013, ce montant a, en outre, été revalorisé pour compenser la diminution de la dotation budgétaire de l’État aux entreprises de l’audiovisuel public et la baisse des recettes publicitaires du groupe France Télévisions. Le montant de la contribution à l’audiovisuel public s’élève ainsi, pour tout foyer imposable à la taxe d’habitation équipé d’un téléviseur, à 131 € en métropole et à 84 € dans les départements d’outre-mer. Ces montants représentent une progression respective de 4,8 % et de 5,0 % par rapport à 2012.

Le montant de la redevance collectée, déduction faite des frais de recouvrement, progresse de 5,4 % à 2 938 M€ en 2013. Parallèlement, les remboursements d’exonérations, liés notamment au dégrèvement total en faveur des personnes âgées non imposables et pris en charge par le budget général de l’État, augmentent de 1,4 % à 510 M€ en 2013. Au final, le montant versé aux télévisions publiques nationales, qui bénéficient de 74,5 % des ressources, augmente de 6,9 %. En raison de la nature de la contribution à l’audiovisuel public, les dépenses des ménages sur ce poste ne traduisent pas directement un comportement de consommation. Elles illustrent les objectifs de la politique fiscale de l’État en matière de financement du secteur public de l’audiovisuel. Les dépenses de contribution à l’audiovisuel sont fonction du niveau de cette taxe, de l’évolution du parc de téléviseurs, de la politique d’exonération conduite et, enfin, de la répartition de la contribution entre les secteurs télévisuel et radiophonique publics.

contribution collectée 2 976 M€

frais de recouvrement 38 M€

montant net de contribution collectée (TTC) 2 938 M€

remboursement de dégrèvement (TTC) 510 M€

TVA 62 M€

recettes de contribution disponibles 2 876 M€

remboursement de dégrèvement (HT) 499 M€

30,6 40 % 34,4 25,4

20 %

22,2

25,7

28,2

0 % 1983

B

1993

2003

2012

Structure des dépenses des ménages en programmes audiovisuels (%) contribution audiovisuel public vidéo physique

VàD

abonnements TV

2013

télévision 74,5 %

C

radio 17,9 %

INA 2,7 %

TVA 11 M€

audiovisuel extérieur 4,9 %

La contribution à l’audiovisuel public en 20131 Données provisoires. Source : DGMIC.

1

cinéma

Sources : Canal+ - CNC - DGMIC - GfK - IDATE - NPA Conseil.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 57


04

l’équipement et les dépenses des ménages en programmes audiovisuels

D

Recul des dépenses pour la télévision payante En 2013, les dépenses des ménages en matière de télévision payante (Canal+, câble et satellite) sont en baisse de 1,6 % par rapport à 2012 à 3 224 M€. Le nombre total d’abonnements aux offres de télévision payante du groupe Canal+ en France métropolitaine est en diminution de 1,9 % à 9,5 millions. La réception de la télévision par câble est également en recul. Selon Médiamétrie, 8,4 % des foyers reçoivent la télévision par câble au 4e trimestre 2013, contre 9,0 % au 4e trimestre 2012. Les dépenses pour la télévision payante n’intègrent pas les revenus de l’accès aux services de télévision par ADSL. D’après l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), les revenus des services haut débit sur réseaux fixes (internet, télévision, téléphone) sont en hausse de 2,7 % entre 2012 et 2013 à 10,3 Md€. Au 4e trimestre 2013, le nombre d’abonnements ADSL éligibles à un service de télévision augmente de 6,7 % sur un an à 14,6 millions.

Diminution des dépenses pour la vidéo (vidéo physique et VàD) En 2013, l’ensemble du marché de la vidéo (physique et dématérialisée) est en baisse de 14,8 % par rapport à 2012 à 1 169 M€. Le marché de la vidéo physique est structurellement en déclin. En parallèle, les dépenses de vidéo à la demande (VàD) enregistrent un premier tassement, comparable à celui enregistré par le marché de la vidéo physique dans sa phase de croissance au milieu des années 1980. Le marché de la vidéo physique est à son plus bas niveau depuis 1990. En 2013, les dépenses des ménages en vidéo physique diminuent de 17,1 % par rapport à 2012 à 929 M€ (1 121 M€ en 2012). Les ventes de DVD reculent de 18,8 % à 724 M€ et les ventes de Blu-ray sont en baisse de 8,5 % à 205 M€. En 2013, le volume de DVD et de Blu-ray vendus est en retrait de 14,1 % par rapport à 2012 (-15,0 % pour le DVD et -7,2 % pour le Blu-ray).

4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2004

D

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Évolution des dépenses des ménages en programmes audiovisuels (M€) abonnements TV contribution audiovisuel public vidéo physique cinéma VàD Sources : Canal+ - CNC - DGMIC - GfK - IDATE - NPA Conseil.

58 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

2012

2013

Le prix moyen de vente d’un DVD (tous conditionnements inclus) diminue de 0,9 % pour les œuvres de catalogue et de 6,6 % pour les nouveautés. Le prix moyen de vente d’un Blu-ray (tous conditionnements inclus), qui est plus élevé, recule de 1,3 % pour les œuvres de catalogue et de 3,7 % pour les nouveautés. Le marché de la VàD est estimé à 240 M€ en 2013, soit une diminution de 4,7 % par rapport à 2012. Les dépenses des ménages en paiement à l’acte sont en recul (-5,8 %) alors que les abonnements sont en hausse (+4,4 %). Le nombre de transactions en paiement à l’acte est en baisse de 6,3 % à 40,7 millions. Baisse des dépenses pour le cinéma en salles En 2013, la consommation cinématographique des ménages diminue de 4,3 % par rapport à 2012 à 1 250 M€. Ce résultat s’explique par le recul du nombre d’entrées en salles (-4,9 %), le prix moyen de la place de cinéma étant en hausse de 0,6 %. Les dépenses de cinéma correspondent en moyenne à 7,0 entrées par foyer en 2013, contre 7,4 entrées en 2012. Les dépenses pour le cinéma en salles sont plus élevées que celles consacrées à la vidéo physique pour la troisième année consécutive.


E

L’ÉQUIPEMENT AUDIOVISUEL DES FOYERS FRANÇAIS Les ventes de téléviseurs reculent de 15,5 % en 2013 Selon GfK et Médiamétrie, la proportion de foyers équipés d’au moins un écran de télévision est stable à 97,6 % en 2013. Les ventes de téléviseurs en France sont en recul pour la deuxième année consécutive. En 2013, elles diminuent de 15,5 % sur un an (-23,0 % en 2012). D’après GfK, 5,7 millions de téléviseurs sont vendus en 2013, contre 6,7 millions en 2012 et 8,7 millions en 2011. Outre la fin des achats liés au passage à la télévision numérique, la diminution des ventes s’expliquerait notamment par la concurrence des appareils mobiles (tablettes et téléphones) sur le segment des écrans secondaires. En 2013, les téléviseurs connectables à internet représentent un quart des ventes totales de téléviseurs, soit un volume en baisse par rapport à 2012, et 10 000 téléviseurs ultra haute définition (UHD) sont vendus. En 2013, le prix moyen des téléviseurs vendus s’élève à 429 € (+2 %) et la taille moyenne des écrans atteint 88 centimètres (+4 %). En 2014, GfK estime que le volume des ventes d’écrans de télévision se situerait à 5,2 millions d’unités dont plus de 100 000 écrans UHD. Selon la Référence des équipements multimédias (GfK-Médiamétrie), le taux d’équipement des foyers TV en écran plat augmente de 3,6 points à 87,2 % en 2013. 82,8 % des foyers TV sont équipés d’un téléviseur compatible avec la haute définition, soit une progression de 3,2 points en un an. En 2013, 99,8 % des foyers TV sont équipés d’un adaptateur TNT (y compris intégré au téléviseur), contre 97,3 % en 2012. L’équipement en cinéma à domicile (home cinema) est stable : 4,0 millions de foyers en sont équipés, soit 14,7 % des foyers TV. En 2013, 19,2 % des foyers TV sont équipés d’un téléviseur connectable à internet, contre 14,1 % en 2012.

Après la réception hertzienne, l’ADSL constitue le deuxième mode de réception de la télévision devant le satellite et le câble. Selon l’Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers du CSA, 59,7 % des foyers français reçoivent la télévision par le réseau hertzien au 1er semestre 2013, 39,9 % par l’ADSL, 24,8 % par le satellite et 8,9 % par le câble.

millions de foyers équipés

% des foyers TV

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,1 90,1 92,0 90,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,5 85,8 ........................... lecteur de DVD de salon 24,0 24,6 24,4 23,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,2 - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,2 ........ lecteur de Blu-ray1 - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,0 53,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,2 36,7 32,9 29,5 ................................................................... magnétoscope 14,3 12,6 . . . . .11,6 12,8 13,0 13,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,1 43,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,8 48,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,5 52,5 ........................... console de jeux ............................................................................................................................................................................................... écran plat 14,4 18,6 21,0 22,6 23,5 54,1 69,5 78,2 83,6 87,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,2 ....... TV connectable - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,8 85,9 93,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97,3 99,8 ........................... adaptateur TNT 2 18,0 22,9 25,0 26,2 26,9 . . . . . . 3,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,0 13,6 14,1 14,6 14,9 14,7 ......................................................................................................... cinéma à domicile 3

E

Équipement audiovisuel des foyers français Lecteur de Blu-ray de salon, console de jeux, box internet. Y compris intégré au téléviseur. 3 Home cinema. Source : GfK-Médiamétrie (Référence des équipements multimédias – au quatrième trimestre). 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 59


04

l’équipement et les dépenses des ménages en programmes audiovisuels

F

Les ventes de lecteurs vidéo diminuent de 26,8 % en 2013 En 2013, le volume des ventes de lecteurs vidéo (lecteurs de DVD et Blu-ray) atteint un nouveau point bas. Avec 1,8 million d’unités vendues tous produits confondus, il diminue de 26,8 % par rapport à 2012. Les lecteurs de DVD de salon demeurent la catégorie de lecteur vidéo la plus vendue en 2013. Le volume de ventes recule toutefois de 27,3 % par rapport à 2012 à 729 000 unités. Le taux d’équipement des foyers TV en lecteur de DVD de salon diminue pour la troisième année consécutive d’après la Référence des équipements multimédias (-1,7 point sur un an à 85,8 %). Le taux d’équipement en magnétoscope, dont les ventes ne sont plus comptabilisées depuis 2011, poursuit son retrait (-3,4 points à 29,5 % des foyers TV). Les ventes de lecteurs de DVD portables sont en baisse de 21,5 % à 375 000 unités. Le taux d’équipement des foyers en lecteurs de DVD portables recule en parallèle de 0,8 point à 8,1 % en 2013. Le marché des lecteurs-enregistreurs de DVD ou Blu-ray est également en diminution. Les ventes de lecteursenregistreurs de DVD ou Blu-ray sont en baisse de 92,9 % à 19 000 unités. Le taux d’équipement des foyers TV en lecteurs-enregistreurs de DVD poursuit son recul (-0,4 point à 15,6 %). Pour la première fois, le volume des ventes de lecteurs de Blu-ray de salon est en baisse. Les ventes s’établissent à 706 000 unités en 2013, contre 750 000 unités en 2012 (-5,9 %). En 2013, les lecteurs de Blu-ray de salon représentent 38,6 % des ventes totales de lecteurs vidéo en volume et 57,7 % en valeur. Le taux d’équipement des foyers TV en lecteurs de Blu-ray de salon s’établit à 10,7 % en 2013, contre 8,1 % en 2012. Le taux d’équipement des foyers TV en lecteurs haute définition tous types confondus (lecteur de salon, console de jeux, box internet) atteint 30,2 % en 2013 (24,8 % en 2012).

60 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012¹ 2013 . . . . . 950 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .200 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 - - ................................................................ magnétoscopes

lecteurs de DVD de salon

5 250

4 450

3 500

2 800

2 100

1 800

1 600

1 212

1 003

729

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . .75 350 700 850 680 690 580 559 478 375 ....................................................................................................................................................................................... lecteurs de DVD portables . . . . . 550 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .550 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 - - ................................................................ lecteurs de DVD & magnétoscopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . lecteurs-enregistreurs de DVD 480 600 500 330 220 . . . . . . . .30 200 300 220 180 130 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. lecteurs-enregistreurs de DVD & magnétoscopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 . lecteurs-enregistreurs de DVD avec disque dur 100 350 680 700 620 460 350 326

lecteurs haute définition de salon

...............................................................................................................................................................................................

lecteurs-enregistreurs haute définition

...............................................................................................................................................................................................

F

-

-

-

28

119

256

574

740

750

706

-

-

-

-

-

-

-

-

8

9

Achats de lecteurs vidéo (milliers d’unités) 1 Données mises à jour. Source : GfK.


G

Tablettes et ordiphones se sont imposés en moins de 5 ans Les tablettes et les ordiphones (smartphones) suscitent un fort engouement de la part du public, le volume des ventes ayant été une nouvelle fois supérieur aux prévisions. Selon Médiamétrie, 65,6 % des personnes équipées d’un téléphone mobile possèdent un ordiphone au troisième trimestre 2013 (55,8 % au troisième trimestre 2012). En plus des fonctions habituelles d’un téléphone mobile, ces téléphones dotés d’écrans larges permettent aisément de naviguer sur internet, de regarder la télévision et de visionner des vidéos. Selon GfK, les ventes d’ordiphones atteignent 15,8 millions d’unités en 2013, contre 13,5 millions en 2012 (+17,0 %). En 2014, les ventes d’ordiphones devraient encore progresser de plus de 10 % à 17,6 millions d’unités. Positionnées entre l’ordiphone et l’ordinateur portable, les tablettes équipent 28,7 % des foyers français en 2013 selon la Référence des équipements multimédias, contre 14,1 % en 2012. Dotée d’un écran large et d’un clavier tactile virtuel, une tablette permet notamment de naviguer sur internet (en wifi ou en 3G), de regarder des vidéos ou la télévision et de jouer à des jeux vidéo. En 2013, les ventes de tablettes s’élèvent à 6,2 millions d’unités, contre 3,6 millions en 2012 (+72,2 %). Selon GfK, 7,5 millions de tablettes seront vendues en France en 2014 (+21,0 % par rapport à 2013).

20 000

15 000

15 800 13 500 11 500

10 000 7 700 5 000 3 600 0 2009

G

2010

2011

2012

2013

Ventes d’ordiphones (milliers d’unités) Source : GfK.

10 000

7 500 6 200 5 000 3 600

2 500

0

0 2009

G

435 2010

1 500 2011

2012

2013

Ventes de tablettes (milliers d’unités) Source : GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 61


Amitiés sincères de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie. © SND.

Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson. © Winds / E. Guionet / The Walt Disney Compagny France.

Casse-tête chinois de Cédric Klapisch. © StudioCanal Distribution.

La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 d’Abdellatif Kechiche. © Wild Bunch Distribution.

Malavita de Luc Besson. © Jessica Forde / Europacorp / TF1 Films Production / Grive Productions.


L’Écume des jours de Michel Gondry. © Studio Canal Distribution.

05 le public du cinéma Près des deux tiers des Français âgés de 6 ans et plus sont allés au moins une fois au cinéma en 2013, soit 37,7 millions d’individus (-0,9 %). Chaque spectateur s’est rendu, en moyenne, 5,1 fois dans les salles de cinéma au cours de l’année.

Le Passé d’Asghar Farhadi. © Carole Bethuel / Memento Films Distribution. Paulette de Jérôme Enrico. © Thomas Brémond © Gaumont / Légende Films.

Möbius d’Éric Rochant. © Fabrizio Maltese / Récifilms / Axel Films / Les Productions du Trésor / EuropaCorp / JD Prod / France 3 Cinéma / Samsa Film / Artémis Productions.

Au bout du conte d’Agnès Jaoui. ©Thierry Valletoux / Les Films 4 / Memento Films Distribution.


05

le public du cinéma

LE PUBLIC DES SALLES DE CINÉMA EN 2013

A

Remarques méthodologiques Les informations présentées sur le public des salles de cinéma sont issues de l’enquête 75 000 Cinéma réalisée par l’institut Médiamétrie. La population de l’enquête est représentative de la population âgée de six ans et plus résidant en France métropolitaine. Définitions La population cinématographique comprend l’ensemble des individus âgés de six ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois dans l’année. Le taux de pénétration du cinéma pour un groupe d’individus est le résultat de l’opération : population cinématographique de ce groupe / population totale de ce groupe. La part d’un groupe d’individus dans la structure du public est le résultat de l’opération : individus concernés / population cinématographique totale. La part d’un groupe d’individus dans la structure des entrées est le résultat de l’opération : entrées réalisées par les individus concernés / total des entrées. Le nombre moyen d’entrées pour un groupe d’individus correspond au nombre moyen d’entrées annuelles d’un individu de la population cinématographique de ce groupe. Les spectateurs assidus vont au cinéma au moins une fois par semaine, les spectateurs réguliers y vont au moins une fois par mois (et moins d’une fois par semaine) et les occasionnels au moins une fois par an (et moins d’une fois par mois). Les habitués du cinéma regroupent les assidus et les réguliers.

B

Recul du nombre de spectateurs en 2013 2013 est marquée par un très léger recul de la population cinématographique. 37,65 millions d’individus âgés de 6 ans et plus sont allés au moins une fois au cinéma dans l’année. Ce résultat est inférieur aux records enregistrés en 2010 et 2011 mais reste supérieur aux niveaux constatés sur la première moitié de la décennie. La population cinématographique compte 337 000 individus de moins qu’en 2012 (-0,9 %). Cependant, en dix ans, elle progresse de 13,9 %, soit une croissance plus rapide que celle de la population totale de référence (+5,6 %). La population cinématographique représente 64,3 % de la population totale des 6 ans et plus en 2013, contre 65,1 % en 2012 et 68,8 % en 2011. Ainsi, près des deux tiers des Français sont-ils allés au moins une fois au cinéma en 2013. Le nombre moyen d’entrées par spectateur de 6 ans et plus est en baisse à 5,1 en 2013 (5,4 entre 2010 et 2012). Davantage d’entrées en salles réalisées par les femmes En 2013, les femmes génèrent davantage d’entrées en salles (50,9 % en 2013, contre 49,8 % en 2012) que les hommes (49,1 %, contre 50,2 % en 2012). Cependant, les entrées générées par les femmes diminuent de 2,8 % entre 2012 et 2013 tandis que la fréquentation masculine se réduit de 7,0 % (-4,9 % au total). Les femmes constituent 51,7 % de la population française âgée de 6 ans et plus et représentent 52,0 % des spectateurs (52,7 % en 2012). Au sein de la population cinématographique, le nombre de femmes diminue de 2,2 % entre 2012 et 2013 quand le nombre d’hommes augmente légèrement (+0,6 %). 64,7 % des femmes sont allées au moins une fois au cinéma au cours de l’année (66,4 % en 2012), contre 63,9 % des hommes (63,8 % en 2012). En 2013, les spectateurs fréquentent les salles plus souvent (5,3 fois en moyenne dans l’année) que les spectatrices (5,0 fois).

population entrées totale spectateurs pénétration moyennes par (millions) (millions) (%) spectateur 2004 55,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,9 ...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 ...... 2005 55,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 ...... 2006 56,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 ...... 2007 56,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 ...... 2008 57,21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,6 ...... 2009 57,41 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38,62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 ...... 2010 57,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 ...... 2011 58,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 ...... 2012 58,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ...... 2013 58,55

A

La population cinématographique Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.

poids dans structure structure nombre la population pénétration du public des entrées moyen (%) (%) (%) (%) d’entrées hommes 48,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 ...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,0 ...... femmes 51,7 . . . . . 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,3 100,0 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ...... ensemble

B

Fréquentation selon le sexe en 2013 Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.

poids dans structure structure nombre la population pénétration du public des entrées moyen (%) (%) (%) (%) d’entrées 6-10 ans 6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,4 3,8 ............................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 3,7 ............................. 11-14 ans 5,4 . . . . . . . . . . 6,4 89,1 8,9 8,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 ..... 15-19 ans . . . . . . . . . . .6,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,1 10,9 6,9 ...................................................... 20-24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 ..... 25-34 ans 13,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,5 ..... 35-49 ans 21,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ..... 50-59 ans 14,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,2 ..... 60 ans et plus 26,7 . . . . . 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,3 100,0 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ..... ensemble

C 64 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Fréquentation selon l’âge en 2013 Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.


C

Baisse du nombre de spectateurs de plus de 50 ans Depuis 2006, les plus de 35 ans représentent plus de la moitié de la population cinématographique (53,6 % en 2013, 54,6 % en 2012). Ils génèrent 54,9 % des entrées (50,3 % en 2012), soit 5,5 entrées par spectateur en moyenne. La part des seniors (50 ans et plus) dans la population cinématographique se réduit à 31,4 % en 2013 (33,2 % en 2012), contrairement à leur poids dans la population totale de référence (40,9 % en 2013, 40,5 % en 2012). Le nombre de spectateurs de plus de 50 ans diminue de 6,3 % entre 2012 et 2013 et le nombre moyen annuel d’entrées par senior est plus élevé en 2013 (6,0) qu’en 2012 (5,2). Les seniors génèrent 35,4 % des entrées en salles en 2013 dont 19,2 % sont assurées par les femmes. La pénétration du cinéma progresse chez les 35-49 ans. Elle passe de 64,4 % en 2012 à 66,8 % en 2013. Le nombre de spectateurs de 35 à 49 ans augmente de 2,8 % entre 2012 et 2013. Leur part au sein du public progresse à 22,2 % (21,4 % en 2012) de même que leur contribution à la fréquentation : les 35-49 ans génèrent 19,5 % des entrées en 2013 (17,3 % en 2012), soit une moyenne de 4,5 entrées annuelles par spectateur (4,3 en 2012). Si la fréquentation globale diminue de 4,9 % entre 2012 et 2013, les entrées générées par les 35-49 ans augmentent de 7,2 %.

Les jeunes sont de nouveau plus nombreux à aller au cinéma En 2011 et 2012, la part des seniors dans le public était supérieure (33,6 % en 2011 et 33,2 % en 2012) à celle des moins de 25 ans (31,3 % en 2011 et 31,5 % en 2012). En 2013, la part des moins de 25 ans (32,8 %) repasse au-dessus de celle des seniors (31,4 %). Le même constat est observé pour les entrées en 2011 et 2012, mais se poursuit en 2013 : les seniors réalisent 35,4 % des entrées en salles en 2013 (33,0 % en 2012, 34,2 % en 2011), tandis que cette part atteint 31,4 % chez les jeunes (32,2 % en 2012, 31,8 % en 2011).

Près d’un tiers des spectateurs a moins de 25 ans La part des moins de 25 ans dans le public du cinéma progresse légèrement en 2013. Ils représentent 32,8 % des spectateurs, contre 31,5 % en 2012, et leur nombre augmente de 4,1 %. Les moins de 25 ans sont à l’origine de 31,4 % des entrées, contre 32,2 % en 2012. Jusqu’en 2000, ils mobilisaient toujours plus de 40 % des entrées. Ils génèrent 7,3 % d’entrées de moins en 2013 qu’en 2012. En termes de pénétration, le cinéma touche plus de jeunes : 85,6 % des moins de 25 ans sont allés au cinéma en 2013, contre 83,0 % en 2012. La pénétration augmente pour les quatre tranches d’âge de moins de 25 ans. Elle s’avère particulièrement élevée pour les filles de 15 à 19 ans (89,6 % d’entre elles sont allées au cinéma en 2013) et pour les garçons de 11 à 14 ans (89,1 %).

45

45

40

40

35

35

30

30

25

25

20

20 2004

C

Les différences de rythme de fréquentation demeurent élevées en 2013 selon les tranches d’âge. Ainsi, le seuil de 6 entrées annuelles en moyenne est-il atteint pour les 20-24 ans (6,9) et pour la première fois par les 60 ans et plus (6,2). En 2013, toutes les autres tranches d’âge réalisent moins de 6 entrées en moyenne, notamment les 6-10 ans (3,8 entrées) et les 11-14 ans (3,7).

La part des 25-34 ans est relativement stable au sein du public du cinéma (13,6 % en 2013, 13,9 % en 2012). Le nombre de spectateurs de cette génération se réduit de 3,0 % entre 2012 et 2013. En 2013, les 25-34 ans assurent 13,8 % des entrées, contre 17,5 % en 2012. Entre 2012 et 2013, la fréquentation générée par les 25-34 ans baisse de 25,3 %, soit la plus forte diminution comparée aux autres tranches d’âge (-4,9 % pour la fréquentation totale). La pénétration du cinéma est en diminution sur cette tranche d’âge : 66,6 % des 25-34 ans vont au moins une fois au cinéma en 2013, contre 69,2 % en 2012.

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Parts des jeunes et des seniors dans le public (%) Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus. moins de 25 ans

50 ans et plus

2013

2004

C

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

Parts des jeunes et des seniors dans les entrées (%) Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus. moins de 25 ans

50 ans et plus

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 65


05

le public du cinéma

D

Les CSP+ génèrent 4,9 % d’entrées de plus qu’en 2012 En termes d’activité professionnelle, la population des catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+) demeure la plus largement concernée par le cinéma avec une importante pénétration (74,1 % d’entre eux vont au moins une fois au cinéma en 2013, contre 73,8 % en 2012). Cela touche plus particulièrement les femmes qui sont 77,3 % à être allées au moins une fois au cinéma en 2013 (71,9 % des CSP+ hommes). Le nombre moyen d’entrées par CSP+ est en hausse en 2013 (6,0 contre 5,8 en 2012). En 2013, la pratique cinématographique se réduit dans les catégories socioprofessionnelles inférieures (CSP-) : 57,6 % des CSP- fréquentent les salles de cinéma, contre 58,8 % en 2012. Ils vont au cinéma en moyenne 3,8 fois dans l’année, contre 5,4 fois en 2012. Il en résulte une part d’entrées en baisse pour les CSP- qui génèrent 16,9 % de la fréquentation en 2013, contre 23,5 % en 2012. La population cinématographique des CSP- diminue entre 2012 et 2013 (-2,2 %) ainsi que les entrées qu’ils réalisent (-31,6 %).

Le taux de pénétration du cinéma chez les inactifs baisse en 2013 : 63,2 % d’entre eux vont au moins une fois au cinéma (64,4 % des hommes et 62,4 % des femmes), contre 64,5 % en 2012. Après deux années consécutives de baisse, la pénétration du cinéma chez les élèves et les étudiants progresse de nouveau en 2013 : ils sont 87,6 % à fréquenter les salles de cinéma (83,8 % en 2012 et 86,5 % en 2011). Entre 2012 et 2013, le nombre d’élèves et d’étudiants spectateurs de cinéma progresse (+4,7 %), contrairement aux entrées qu’ils génèrent (-2,0 %). Le taux de pénétration du cinéma se réduit chez les retraités à 47,0 % en 2013, contre 51,2 % en 2012. Par rapport à 2012, le nombre de spectateurs retraités diminue de 9,1 % et leurs entrées en salles sont relativement stables (+0,9 %).

poids dans structure structure nombre la population pénétration du public des entrées moyen (%) (%) (%) (%) d’entrées

E

La pénétration du cinéma diminue dans les zones les moins densément peuplées Pour la deuxième année consécutive, les zones rurales et les agglomérations de moins de 20 000 habitants contribuent à la réduction de la population cinématographique en 2013. La pénétration du cinéma diminue dans les zones rurales (-1,6 point), et davantage dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants (-6,0 points). En effectif, la population cinématographique de ces zones baisse de 5,0 % entre 2012 et 2013. Les zones rurales et les agglomérations de moins de 20 000 habitants concentrent 37,0 % du public (38,6 % en 2012) et 28,2 % des entrées en 2013 (30,0 % en 2012). Le nombre moyen d’entrées diminue à 3,9 entrées par spectateur de ces zones en 2013 (4,1 en 2012). Paris et les agglomérations de plus de 100 000 habitants concentrent à nouveau la majorité des spectateurs. Après plusieurs années de diminution, ces agglomérations rassemblent une part plus importante de spectateurs en 2013 : 50,0 %, contre 49,4 % en 2012 et 45,0 % en 2011. Elles captent toujours la plus grande part des entrées (60,4 % en 2013, 58,7 % en 2012). Le nombre de spectateurs des grandes agglomérations (Paris compris) augmente légèrement entre 2012 et 2013 (+0,4 %).

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,0 ...... CSP +  22,9

chefs d’entreprises, cadres…

8,6 82,7 11,1 14,3 6,6

........................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,7 ...... professions intermédiaires 11,6

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 ...... CSP - 25,7

agriculteurs

0,9 48,9 0,7 0,3 2,3

........................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,2 ...... employés 14,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,3 ...... ouvriers 10,8

poids dans structure structure nombre la population pénétration du public des entrées moyen (%) (%) (%) (%) d’entrées zones rurales 23,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,6 ..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,3 ..... agglo. < 20 000 hab. 17,5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 ...... inactifs 51,4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 4,2 ............................. agglo. de 20 000 à 50 000 hab. 6,2

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,4 ...... retraités 21,2

. . . . . . . . . . .7,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,3 4,8 ............................. agglo. de 50 000 à 100 000 hab.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,7 ...... élèves, étudiants 22,1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,0 ..... agglo. > 100 000 hab. 29,6

. . . . . 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,3 100,0 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ...... ensemble

D 66 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Fréquentation selon la profession en 2013 Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,3 ..... agglo. de Paris 16,5 . . . . . 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,3 100,0 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,1 ..... ensemble

E

Fréquentation selon l’habitat en 2013 Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.


F

Diminution du public occasionnel En 2013, le nombre de spectateurs occasionnels diminue de 2,5 % dans une population cinématographique totale en baisse de 0,9 %. Il atteint 25,1 millions de spectateurs (25,7 millions en 2012). Les occasionnels composent ainsi 66,6 % du public en 2013, contre 67,7 % en 2012 et 62,9 % en 2011. Ils génèrent 26,2 % de la fréquentation des salles en 2013 (28,9 % en 2012), soit 50,5 millions d’entrées. La fréquentation des occasionnels diminue de 13,8 % entre 2012 et 2013 et les entrées totales de 4,9 %. La fréquentation des occasionnels s’appuie notamment sur des films touchant un large public comme Planes (63,2 % des entrées réalisées par les occasionnels), les Schtroumpfs 2 (53,5 %) ou les Profs (51,3 %).

structure des entrées

structure du public

23,4

3,8 0

F

50,4

29,6 10

20

66,6 30

40

50

60

70

80

90 100

Structure du public et des entrées selon les habitudes de fréquentation en 2013 (%) Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus. occasionnels

Les habitués (spectateurs réguliers et assidus) concentrent toujours l’essentiel de la fréquentation. Ils génèrent 73,8 % des entrées totales de l’année. Cependant, leur fréquentation se réduit par rapport à 2012 à 142,9 millions d’entrées (-1,3 %). Cette diminution est principalement le fait des spectateurs assidus dont les entrées baissent de 15,5 %, alors que les entrées réalisées par les spectateurs réguliers progressent de 7,1 % en 2013. Par rapport à 2012, la population cinématographique compte davantage de spectateurs réguliers (+0,13 million d’individus) et de spectateurs assidus (+0,18 million d’individus). Les spectateurs habitués composent ainsi 33,4 % du public des salles de cinéma en 2013, contre 32,3 % en 2012.

26,2

réguliers

assidus

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 structure des entrées (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,1 73,8 ........................... habitués 75,5 76,5 71,3 69,4 68,3 69,5 71,9 69,8 . . . . 27,7 25,5 24,0 23,3 21,0 21,6 23,3 21,5 26,3 23,4 ........................................................................................................................................................................................... assidus ............................................................................................................................................................................................... réguliers 47,8 51,0 47,3 46,1 47,3 48,0 48,6 48,2 44,7 50,4 ............................................................................................................................................................................................... occasionnels 24,5 23,5 28,7 30,6 31,7 30,5 28,1 30,2 28,9 26,2 ............................................................................................................................................................................................... ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

structure du public (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,1 32,3 33,4 ............................................... habitués 36,7 37,5 34,8 32,5 31,4 33,9 34,4 ............................................................................................................................................................................................... assidus 4,5 4,5 3,6 3,8 3,1 3,9 3,9 5,0 3,3 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,1 29,0 29,6 ............................................... réguliers 32,2 33,0 31,2 28,7 28,2 30,0 30,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67,5 68,6 66,1 65,6 62,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,7 66,6 ........................... occasionnels 63,3 62,5 65,2 ............................................................................................................................................................................................... ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

F

Habitudes du public du cinéma Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 67


05

le public du cinéma

Les habitudes de fréquentation des spectateurs sont liées aux critères socio-démographiques. En 2013, les spectateurs habitués sont à 35,3 % des moins de 25 ans (31,4 % pour les occasionnels), à 28,3 % des CSP+ (25,4 % pour les occasionnels) et à 59,6 % des habitants de Paris ou des agglomérations de plus de 100 000 habitants (45,3 % pour les occasionnels).

habitués occasionnels sexe

ensemble

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,0 ....... hommes 49,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,0 ....... femmes 50,4

*

âge

Les derniers résultats complets concernant le public du cinéma sont disponibles dans l’étude sur l’évolution du public des salles de cinéma 1993-2012, publiée en septembre 2013 et consultable sur le site internet www.cnc.fr.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,6 ..... 6-10 ans 4,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,2 ..... 11-14 ans 6,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,9 ..... 15-19 ans 12,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 ..... 20-24 ans 11,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,6 ....... 25-34 ans 11,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,2 ....... 35-49 ans 19,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,0 ....... 50-59 ans 11,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,4 ....... 60 ans et plus 21,8

profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,4 ....... CSP+ 28,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,0 ....... CSP- 17,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,6 ....... inactifs 54,6

habitat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,1 ....... zones rurales 13,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,9 ....... agglo. <20 000 hab. 12,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,3 ..... agglo. de 20 000 à 50 000 hab. 6,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,7 ..... agglo. de 50 000 à 100 000 hab. 7,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,1 ....... agglo. >100 000 hab. 36,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,9 ....... agglo. de Paris 23,5

F

Structure du public du cinéma selon les habitudes de fréquentation en 2013 (%) Source : CNC – Médiamétrie, enquête 75 000 Cinéma, 6 ans et plus.

68 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


Un niveau de fréquentation hebdomadaire lié à la part des occasionnels dans le public Le niveau de fréquentation hebdomadaire des salles de cinéma est généralement corrélé à la part des occasionnels dans le public : plus ces derniers sont nombreux, plus le nombre d’entrées est élevé. Ceci se vérifie notamment entre le 17 avril et le 30 avril 2013 (semaines 16 et 17), avec le succès de les Profs, (sorti le 17 avril) ou de Iron Man 3 (24 avril) et les vacances scolaires d’avril qui provoquent un pic de fréquentation ainsi qu’une progression du nombre de spectateurs occasionnels au sein du public de la période. L’été fait habituellement apparaître une fréquentation portée par les spectateurs occasionnels. Du 7 août au 3 septembre 2013 (semaines 32 à 35), une forte proportion d’occasionnels (indices compris entre 93 et 127) apparait, notamment grâce à la sortie de films américains tels que Elysium et Percy Jackson : la mer des monstres (sortis le 14 août). Mais parallèlement, les indices de fréquentation restent faibles (indices compris entre 79 et 103).

À partir du 16 octobre (semaine 42) et jusqu’à la fin de l’année 2013, les indices de fréquentation sont particulièrement élevés. La sortie en salles de films attirant un large public d’occasionnels contribue à cette forte fréquentation : Gravity (sorti le 23 octobre), Thor : le monde des ténèbres (30 octobre), Hunger Games l’embrasement (27 novembre), la Reine des neiges (4 décembre), le Hobbit : la désolation de Smaug (11 décembre) et Belle et Sébastien (18 décembre).

220 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20

139 91 67 70 76 80 64 127 107 80 76 76 103 94 83 144 113 92 106 104 92 96 90 97 64 106 111 102 85 108 94 127 120 93 113 87 76 76 81 114 79 134 107 110 121 74 105 106 79 135 142 98

G

Remarques méthologiques Le CNC et Médiavision se sont associés pour mettre en place une enquête sur le public du cinéma : Publixiné. Mise en œuvre par l’institut Harris Interactive, l’enquête est administrée par internet auprès de 800 à 1 000 individus deux fois par mois. Elle permet de recueillir des données sur les spectateurs de 3 ans et plus. Opérationnel depuis le début de l’année 2005, cet outil barométrique a pour principal objectif la mesure de la composition hebdomadaire de l’audience du cinéma en général et de celle du public d’environ 300 films par an (films dont la combinaison de sortie excède 50 copies). En 2013, le public de 312 films a été étudié (285 films en 2012).

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52

G

semaine

Part des occasionnels dans le public hebdomadaire et évolution de la fréquentation en 20131 Source : Publixiné – Harris Interactive. 1 En indices. indice hebdomadaire des occasionnels = part des occasionnels dans le public d’une semaine / part moyenne des occasionnels sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100

indice hebdomadaire de fréquentation = entrées d’une semaine / moyenne des entrées hebdomadaires sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 69


05

le public du cinéma

H

Les variations de la part des spectateurs assidus sont généralement opposées à celles de la part des spectateurs occasionnels et à l’évolution du niveau hebdomadaire de fréquentation. Les plus forts indices d’assidus (indices 155 à 164) sont relevés du 4 septembre au 1er octobre 2013 (semaines 36 à 39) où les indices des occasionnels atteignent de faibles niveaux (76 à 87) tout comme les indices de fréquentation (58 à 74). Ces semaines sont marquées par la sortie en salles de films largement soutenus par les spectateurs assidus, tels que le Majordome (sorti le 11 septembre) ou Blue Jasmine (25 septembre). Du 29 mai au 25 juin (semaines 22 à 25), la fréquentation est limitée (indices 64 à 96), de même que la part des occasionnels (indices 64 à 97) malgré une offre attractive (sorties de Very Bad Trip 3 le 29 mai, Star Trek into Darkness le 12 juin et Man of Steel le 19 juin). Durant cette période, la part des assidus se porte à des niveaux plus élevés que la moyenne (indices 104 à 124).

220 200 180 160 140 120 100 80 60

20

55 107 134 124 124 96 98 91 100 96 105 131 104 113 129 57 59 84 73 90 95 111 104 106 124 87 87 108 123 100 93 93 100 103 72 160 164 160 155 113 127 77 86 117 93 106 68 91 94 69 72 103

40

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52

H

semaine

Part des assidus dans le public hebdomadaire et évolution de la fréquentation en 20131 Source : Publixiné – Harris Interactive. 1 En indices. indice hebdomadaire des assidus = part des assidus dans le public d’une semaine / part moyenne des assidus sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100

70 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

indice hebdomadaire de fréquentation = entrées d’une semaine / moyenne des entrées hebdomadaires sur l’ensemble des semaines de l’année 2013 x 100


I

LE PUBLIC DES FILMS EN 2013 Dispersion du public des films français Comme en 2012, les films français sont particulièrement appréciés par les seniors (50 ans et plus) en 2013 et, dans une moindre mesure, par les CSP+. La part de ces deux populations dans le public des films français est supérieure à leur part dans le public de l’ensemble des films. En 2013, le public des films français se compose à 42,6 % de seniors et à 30,1 % de CSP+. Les moins de 25 ans sont sous-représentés au sein du public des films français. Ils composent 24,9 % du public des films nationaux, contre 36,7 % de celui de l’ensemble des films. Néanmoins, certains films français ont touché en profondeur cette tranche d’âge, notamment les Profs et Boule et Bill. Leur public est constitué à plus de la moitié par les moins de 25 ans (respectivement 58,5 % et 50,0 %). Les assidus sont plus sensibles aux films français. En 2013, ils représentent 32,3 % des spectateurs de ces films, contre 28,1 % du public tous films confondus. Des films tels que Alceste à bicyclette ou 9 mois ferme rassemblent de nombreux spectateurs (plus d’un million d’entrées) et une forte proportion d’assidus (respectivement 31,7 % et 28,5 %). Des spectateurs jeunes pour le cinéma américain Le public des films américains est jeune. 84,7 % des spectateurs du cinéma américain ont moins de 50 ans, contre 74,8 % pour l’ensemble des films. Ceci s’explique notamment par la sortie en salles en 2013 de neuf films d’animation dont les Schtroumpfs 2 (62,7 % de 3-24 ans), Turbo (60,4 %), Planes (59,9 %) ou encore Moi, moche et méchant 2 (59,4 %). En 2013, les films américains attirent un public majoritairement masculin (52,8 %, contre 49,1 % tous films). Les CSP+ (28,8 %) et les seniors (15,3 %) sont moins représentés dans le public du cinéma d’Outre-Atlantique. Ils apparaissent cependant plus nombreux au sein du public des films américains en 2013 qu’en 2012 (+5,0 points pour les CSP+ et +3,0 points pour les seniors).

Le profil du public des films européens non français est très dépendant de l’offre de films britanniques. En 2012, les films européens attiraient 39,5 % de moins de 25 ans, 28,4 % de CSP+, 30,6 % de Parisiens et 24,0 % d’assidus. En 2013, ces films rassemblent toujours un public de moins de 25 ans (33,7 %), de CSP+ (33,4 %) et de Parisiens (29,7 %). En revanche, les assidus sont davantage représentés dans le public des films européens en 2013 (32,0 %, contre 24,0 % en 2012). Parmi les quinze films britanniques sortis en salles en 2013, treize présentent une part d’assidus supérieure à celle des occasionnels.

Les films non américains et non européens, dits « autres films », rassemblent en 2013 un public plutôt proche de celui de 2012, comptant davantage d’hommes (54,4 %), de 25-49 ans (44,4 %), de CSP+ (32,7 %), de Parisiens (31,2 %) et de spectateurs assidus (31,0 %).

2012 2013 films films films autres tous films films films autres tous français américains européens2 films films français américains européens2 films films sexe hommes . . . . . . . .46,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,0 54,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,2 54,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,1 ........ femmes . . . . . . . .53,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,0 45,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,8 45,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,9 ........

âge

. . . . . . . . . . 9,6 14,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,5 9,4 11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,8 14,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 11,9 ............................. enfants (3-14 ans) . . . . . . . . 21,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,1 29,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,8 28,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,8 ........ jeunes (15-24 ans) . . . . . . . . 36,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,4 43,7 37,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,2 44,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,2 ........ adultes (25-49 ans) . . . . . . . .32,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,0 17,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,1 19,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,2 ........ seniors (50 ans et plus)

profession

. . . . . . . . 27,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,4 31,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,4 32,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,7 ........ CSP+  . . . . . . . .24,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,8 24,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,2 26,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,9 ........ CSP- . . . . . . . .48,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46,8 43,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,4 40,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,4 ........ inactifs

habitat

. . . . . . . . 27,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,6 28,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,7 31,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,2 ........ région parisienne . . . . . . . .72,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,4 71,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,3 68,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,8 ........ autres régions

habitudes de fréquentation cinéma . . . . . . . .29,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,0 25,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,0 31,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28,1 ........ assidus . . . . . . . .48,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,3 47,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,3 48,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,1 ....... réguliers . . . . . . . .22,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,7 27,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,7 20,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,8 ........ occasionnels

I

Public des films selon la nationalité (%)1 Base : échantillon de 285 films en 2012 et de 312 films en 2013. Europe au sens continental, hors France. Source : Publixiné – Harris Interactive. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 71


05

le public du cinéma

J

Les occasionnels sont particulièrement présents dans le public des films d’animation en 2013 Parmi les principaux genres de longs métrages, seule l’animation présente un public très spécifique. Les enfants constituent 42,3 % du public de ces films, contre 11,9 % de celui de l’ensemble des films. Pour des films tels que la Reine des neiges ou Planes, les 3-14 ans représentent plus de 48 % des spectateurs. Au sein du public des films d’animation, les spectateurs résidant en régions sont sur-représentés (77,9 % en 2013, contre 73,8 % tous genres confondus). 44,6 % des spectateurs de films d’animation sont des occasionnels, contre 24,8 % de ceux de l’ensemble des films. Les réguliers composent 41,1 % du public de ces films (47,1 % tous genres confondus) et les assidus 14,2 % (28,1 % tous genres confondus).

Ces derniers composent 25,0 % du public des films documentaires, contre 26,4 % tous films confondus, tandis que les occasionnels en composent 25,9 % (24,8 % tous films confondus).

2012 2013 films films dont d’animation de fiction comédies

tous films films dont films d’animation de fiction comédies

tous films

sexe hommes 44,0 50,7 46,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,2 49,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,1 ........ femmes 56,0 49,3 53,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54,8 50,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,9 ........

âge

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,3 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,9 ....... enfants (3-14 ans) 36,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,6 26,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,8 ........ jeunes (15-24 ans) 19,4 31,4 29,2

Les films de fiction constituent 89,7 % de l’échantillon des 312 films analysés en 2013. La structure de leur public correspond globalement à celle de l’ensemble du public des films. La proportion d’enfants de 3 à 14 ans y est toutefois moins importante que la moyenne (6,8 %, contre 11,9 % tous genres confondus), à l’opposé des seniors qui représentent 27,5 % du public des films de fiction et 9,6 % de celui des films d’animation.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,5 39,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,2 ........ adultes (25-49 ans) 33,3 38,0 35,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,6 27,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,2 ........ seniors (50 ans et plus) 10,3 23,0 26,1

profession

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,1 25,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,6 30,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,7 ........ CSP+  19,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,6 27,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,9 ........ CSP- 20,9 26,3 25,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,8 42,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,4 ........ inactifs 59,8 46,6 49,3

habitat

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,1 26,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,2 ........ région parisienne 21,9 28,3 26,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,9 73,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,8 ........ autres régions 78,1 71,7 73,3

Il convient de préciser que seuls les films dont la combinaison de sortie excède 50 copies sont étudiés ici. Cette restriction exclut de nombreux films documentaires dont la combinaison de sortie est généralement limitée. Les résultats qui suivent concernent l’ensemble des documentaires sortis en salles sur plus de 50 copies entre 2005 et 2013, soit 51 films. L’analyse du public de ces films met en évidence une réelle segmentation par rapport aux autres genres. Elle fait apparaître une forte population de seniors (33,0 % du public, contre 23,8 % tous films confondus entre 2005 et 2013), de CSP+ (28,6 %, contre 26,4 % tous films) et de Parisiens (30,1 %, contre 29,1 % tous films). Entre 2005 et 2013, la part des spectateurs occasionnels dans le public des films documentaires est proche de celle des assidus.

72 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

habitudes de fréquentation cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,2 29,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,1 ....... assidus 14,3 28,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,1 47,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,1 ....... réguliers 43,9 49,9 49,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44,6 22,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,8 ........ occasionnels 41,9 21,6 23,6

J

Public des films selon le genre (%)1 1 Base : échantillon de 285 films en 2012 et de 312 films en 2013. Source : Publixiné – Harris Interactive.


K

Un public plus jeune et occasionnel pour les films à large combinaison de sortie La structure du public d’un film dépend de sa combinaison de sortie. De façon générale, plus le nombre d’établissements en première semaine d’exploitation est important, plus le public du film est jeune. Le public des films distribués dans moins de 100 établissements intègre plus de seniors (45,7 % en 2013) que d’enfants (3,9 %), le rapport s’inversant pour les films à très large combinaison (500 établissements et plus) : 14,4 % de seniors et 19,4 % d’enfants. C’est notamment le cas de Turbo, sorti dans plus de 700 établissements et rassemblant une part importante d’enfants (51,8 %, contre 8,4 % de seniors). Globalement, la proportion de moins de 15 ans dans le public d’un film augmente à mesure que la combinaison de sortie progresse. À l’inverse, la part des seniors, celle des CSP+ et celle des habitants de la région parisienne diminue quand le nombre d’établissements en première semaine augmente. Les habitudes de fréquentation du public diffèrent également selon les combinaisons de sortie : jusqu’à 500 établissements, les assidus sont sur-représentés (47,2 % pour les films à moins de 100 établissements, 40,8 % pour ceux de 100 à 200 établissements et 32,5 % pour ceux de 200 à 500 établissements en 2013). À partir de 500 établissements, leur part décroit fortement (19,0 % en 2013). Pour les spectateurs occasionnels, le constat est opposé : ils sont sous-représentés au sein du public des films dont l’exposition est inférieure à 500 établissements (entre 11,6 % et 20,1 % en 2013) et figurent largement dans le public des films à très large combinaison de sortie (33,2 %). Au-delà de 800 établissements, les spectateurs occasionnels composent plus de 45 % du public des films. C’est le cas notamment pour Belle et Sébastien (46,4 % d’occasionnels) et Moi, moche et méchant 2 (49,5 %).

2012 2013 moins 100 200 500 tous moins 100 200 500 tous de 100 à 200 à 500 et plus films de 100 à 200 à 500 et plus films sexe hommes 45,4 48,7 49,0 50,9 49,7 44,5 46,8 46,6 52,2 49,1 ....................................................................................................................................................................................................................................... femmes 54,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51,0 49,1 50,3 55,5 53,2 53,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,8 50,9 ...............................

âge

. . . . . . . . . . 5,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,9 18,4 11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,1 19,4 11,9 ..................................................... enfants (3-14 ans) . . . . . . . . .21,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,6 31,0 29,9 29,6 15,7 22,4 23,6 27,2 24,8 ....................................................................................................................................................................................................... jeunes (15-24 ans) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,9 37,3 34,7 33,7 38,8 39,0 38,2 ....................................................................................................................................................... adultes (25-49 ans) 36,5 38,8 36,2 . . . . . . . . .37,1 29,2 25,9 13,7 21,2 45,7 39,7 31,5 14,4 25,2 .............................................................................................................................................................................................................................. seniors (50 ans et plus)

profession

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,7 29,7 ............................... CSP+  32,8 31,5 26,7 23,3 26,0 35,5 30,7 31,0 ....................................................................................................................................................................................................................................... CSP- 20,5 24,1 26,1 25,9 25,5 20,3 24,0 26,5 28,7 26,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,2 50,8 48,6 44,2 45,2 42,5 43,6 43,4 ............................................................................................................................................................................... inactifs 46,7 44,4

habitat

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,5 23,2 26,2 ....................................................... région parisienne 36,9 33,6 28,6 23,8 27,4 35,9 29,8 ....................................................................................................................................................................................................................................... autres régions 63,1 66,4 71,4 76,2 72,6 64,1 70,2 72,5 76,8 73,8

habitudes de fréquentation cinéma

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,0 30,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,0 26,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,2 40,8 32,5 19,0 28,1 ....................................................................................................... assidus 48,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,2 45,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,1 ....... réguliers 42,6 46,1 50,8 49,1 49,0 . . . . . . . . . . 9,4 12,9 18,5 33,9 24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,6 13,9 20,1 33,2 24,8 ....................................................................................................... occasionnels

K

Public des films selon le nombre d’établissements en première semaine d’exploitation (%)1 1 Base : échantillon de 285 films en 2012 et de 312 films en 2013. Source : Publixiné – Harris Interactive.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 73


05

le public du cinéma

Le succès d’un film est porté par les occasionnels De façon corrélée, la part des assidus et celle des occasionnels au sein du public d’un film varient en fonction de sa performance d’entrées : plus le nombre d’entrées d’un film est faible, plus la part d’assidus est importante (49,8 % pour les films ayant réalisé moins de 100 000 entrées en 2013). À l’inverse, plus le nombre d’entrées réalisées par un film est élevé, plus le poids des occasionnels est important au sein de son public (37,8 % pour les films à plus de quatre millions d’entrées en 2013). Les occasionnels se laissent en effet davantage porter par le bouche-à-oreille. L’analyse par film révèle pourtant que la progression de la part des occasionnels n’est pas systématiquement corrélée au nombre d’entrées même si, à partir de quatre millions d’entrées, ils apparaissent sur-représentés quel que soit le film. Ainsi, certains films rencontrant un large succès en 2013, tels que Very Bad Trip 3, 9 mois ferme ou le Majordome (plus de 1,9 million d’entrées chacun), attirent-ils moins d’occasionnels que la moyenne des films (24,8 % en 2013), avec respectivement 19,9 %, 21,6 % et 22,5 % d’occasionnels. Le succès de ces films repose davantage sur un public de réguliers (entre 44,3 % et 52,3 %) et d’assidus (entre 27,8 % et 33,2 %). Parallèlement, plus un film réalise d’entrées, plus son public est jeune (5,3 % d’enfants pour les films ayant réalisé moins de 100 000 entrées en 2013, 14,7 % pour les films à plus de quatre millions d’entrées) et masculin (47,6 % pour les films ayant enregistré moins de 100 000 entrées, 55,1 % pour les films à plus de quatre millions d’entrées). Les huit films réalisant plus de 3 millions d’entrées en 2013 présentent un public plus jeune (46,2 %, contre 36,7 % tous films), plus provincial (74,9 %, contre 73,8 %) et composé de davantage d’occasionnels (39,7 %, contre 24,8 %) que la moyenne des films.

74 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

L

Un public d’assidus, d’urbains et de seniors pour les films Art et Essai Le public des films recommandés Art et Essai présente des caractéristiques particulières. Il convient de préciser que seuls les films dont la combinaison de sortie excède 50 copies sont étudiés ici. Cette restriction exclut de nombreux films Art et Essai dont la combinaison de sortie est généralement limitée. En 2013, le public des films Art et Essai se compose à 45,1 % de seniors, à 36,0 % de CSP+, à 32,1 % d’habitants de Paris et sa région et à 38,0 % d’assidus. Parallèlement, la structure du public des films non recommandés est très différente de celle des films Art et Essai avec une audience plus jeune, habitant davantage en régions et plus occasionnelle. Les assidus plébiscitent notamment certains films recommandés Art et Essai réalisés par des auteurs reconnus. C’est le cas de Jeune & jolie de François Ozon (41,1 % d’assidus) ou de Blue Jasmine de Woody Allen (35,0 %). Parmi les 116 films recommandés Art et Essai de l’échantillon en 2013, neuf seulement présentent un public où la part des occasionnels est supérieure à la moyenne dont trois sont des films d’animation.

M

*

Les films diffusés en 3D attirent un public d’hommes assidus Il convient de préciser que seuls les films diffusés en salles à la fois en 2D et en 3D sont étudiés ici, soit 33 films de l’échantillon en 2012 et 36 films en 2013. L’analyse permet de comparer la structure du public de ces films selon le format dans lequel ils ont été vus. Le public des films diffusés en 3D au cinéma présente des caractéristiques particulières. En 2013, il se compose à 55,1 % d’hommes (53,3 % tous formats de diffusion confondus) et à 19,4 % d’assidus (18,0 % tous formats). Contrairement aux années précédentes, les 15-24 ans ne sont pas sur-représentés au sein du public des films en 3D. Ce sont les plus de 25 ans qui composent la majorité du public de ces films (53,7 %), notamment en raison de la sortie en salles en 2013 de Gravity (77,4 % de plus de 25 ans) et de Gatsby le magnifique (72,6 %). Parallèlement, la structure du public des mêmes films diffusés en 2D apparait très différente : un public moins masculin, comptant davantage de moins de 15 ans et d’occasionnels. Les occasionnels plébiscitent certains films diffusés en 3D, tels que les Schtroumpfs 2 (50,9 % d’occasionnels), le Hobbit : la désolation de Smaug (43,8 %) ou Turbo (43,8 %).

Les données historiques concernant le public des films sont disponibles dans les statistiques par secteur sur le site internet www.cnc.fr.


2012 2013

2012 2013

films films total en 2D en 3D 33 films

films Art et Essai

films non recommandés

tous films

films Art et Essai

films non recommandés

tous films

sexe

films films total en 2D en 3D 36 films

sexe

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 44,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,1 ........ hommes 47,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,6 50,9 ........................... femmes 52,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,8 55,1 53,3 ....................................................... hommes 48,7 53,2 51,0 . . . . . . . . . . . . . . 51,3 46,8 49,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,2 44,9 46,7 ........................................................ femmes

âge

âge

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,9 3,0 14,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,9 ........ enfants (3-14 ans) 7,1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,1 22,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,6 21,0 23,0 ....................................................... enfants (3-14 ans) 24,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,3 27,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,8 ......... jeunes (15-24 ans) 18,6

. . . . . . . . . . . . . . 29,1 34,4 31,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,8 25,4 25,6 ....................................................... jeunes (15-24 ans)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35,6 38,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38,2 ......... adultes (25-49 ans) 37,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,2 40,9 39,9 ....................................................... adultes (25-49 ans) 35,3 35,4 35,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,2 45,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,2 ......... seniors (50 ans et plus) 36,5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 10,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,5 12,8 11,5 ....................................................... seniors (50 ans et plus) 10,9

profession

profession

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,0 36,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29,7 ......... CSP+  32,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,8 31,0 28,7 ....................................................... CSP+  21,2 22,2 21,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,5 20,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,9 ......... CSP- 21,0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,7 29,0 29,4 ....................................................... CSP- 24,0 25,6 24,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48,6 43,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,4 ......... inactifs 46,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,5 39,9 41,9 ....................................................... inactifs 54,8 52,2 53,5

habitat

habitat

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,4 32,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,2 ......... région parisienne 33,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,7 24,2 23,9 ....................................................... région parisienne 24,6 22,1 23,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,6 67,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,8 ......... autres régions 66,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76,3 75,8 76,1 ....................................................... autres régions 75,4 77,9 76,7

habitudes de

habitudes de

fréquentation cinéma

fréquentation cinéma

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,4 38,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,1 ........ assidus 36,9

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,9 19,4 18,0 ....................................................... assidus 14,2 18,9 16,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,0 46,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,1 ........ réguliers 47,1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,0 47,3 47,1 ....................................................... réguliers 49,0 48,9 49,0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,6 15,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,8 ......... occasionnels 16,0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36,1 33,3 34,8 ....................................................... occasionnels 36,7 32,2 34,4

L

Public des films Art et Essai (%)1 Base : échantillon de 285 films en 2012 et de 312 films en 2013. Source : Publixiné – Harris Interactive. 1

M

Public des films sortis en 3D et projetés en 2D et en 3D (%)1 1 Base : échantillon de 33 films en 2012 et de 36 films en 2013 ayant été diffusés en salles à la fois en 2D et en 3D. Source : Publixiné – Harris Interactive.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 75


Mon âme par toi guérie de François Dupeyron. © Alfama Films.

La Cour de Babel de Julie Bertuccelli. © Pyramide Films.

Party Girl de Marie Amachoukeli-Barsacq, Claire Burger et Samuel Theis. © Elzevir Productions / Pyramide Films.

My Sweet Pepper Land d’Hiner Saleem. © Memento Films Distribution.

Week-ends d’Anne Villacèque. © Haut et court Distribution.


Tonnerre de Guillaume Brac. © Wild Bunch Distribution.

06 la production cinématographique 270 films de long métrage ont obtenu l’agrément du CNC au cours de l’année 2013, soit 9 films de moins que l’année précédente. En 2013, les investissements dans la production française s’élèvent à 1,3 milliard d’euros. Aimer boire et chanter d’Alain Resnais. © Le Pacte.

Arrête ou je continue d’Hélène Fillières. © Les Films du losange.

Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert. © SND.

La Belle et la bête de Christophe Gans. © 2014 Eskwad / Pathé Distribution / TF1 Films Production / Archte / Neute / Zwölfte / Achtzehnte Babelsberg Film GMBH / 120 Films.


06

la production cinématographique

Remarques méthodologiques Les données présentées dans ce chapitre portent sur la production de films français ayant obtenu l’agrément du CNC en 2013. Apparaissent dans ces résultats les films ayant reçu en 2013 l’agrément des investissements ou directement l’agrément de production pour les films pour lesquels l’agrément des investissements n’est pas requis. Les films financés par un producteur français mais ne pouvant être qualifiés d’œuvres européennes ainsi que les films qui ne font appel à aucun financement encadré ni au soutien financier de l’État et dont la production n’est pas terminée en sont exclus.

A

Stabilisation de la production de films français 270 films de long métrage ont obtenu l’agrément du CNC au cours de l’année 2013, soit neuf films de moins qu’en 2012 et deux de moins qu’en 2011. La diminution constatée en 2013 concerne uniquement les films à majorité étrangère (-9 films). Le nombre de films d’initiative française agréés en 2013 se maintient au niveau record de 2012 avec 209 titres. Le nombre de films intégralement financés par la France s’établit à 154 en 2013, contre 150 en 2012. Parallèlement, 55 films d’initiative française agréés en 2013 sont réalisés en coproduction avec l’étranger (59 films en 2012). En 2013, le nombre de films de coproduction agréés où la France est un partenaire minoritaire est en baisse par rapport à 2012 (-9 films) et s’établit à 61 films (70 films en 2012). La proportion de films d’initiative française tournés en langue française est de 92,3 %, contre 92,8 % en 2012. 16 films d’initiative française sont tournés dans une langue étrangère en 2013 (15 en 2012). Parmi ces films, huit sont tournés en langue anglaise (comme en 2012).

films dont films films à d’initiative intégralement et films de majorité total films française français coproduction étrangère agréés 2004 167 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 203 ................................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 240 ................................ 2005 187 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 203 ................................ 2006 164 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 228 ................................ 2007 185 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 240 ................................ 2008 196 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 230 ................................ 2009 182 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 261 ................................ 2010 203 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 272 ................................ 2011 207 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 279 ................................ 2012 209 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 270 ................................ 2013 209

A

Évolution de la production cinématographique (nombre de films) Source : CNC.

78 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


B

Les investissements sur les films d’initiative française reculent de 4,3 % En 2013, les investissements totaux dans les films d’initiative française affichent une diminution de 4,3 %, à 1 020,18 M€, pour un nombre de films identique à 2012. Entre 2004 et 2013, les investissements totaux dans les films d’initiative française progressent, en moyenne, de 1,5 % par an. Les investissements français sur les films d’initiative française diminuent de 3,6 %. En dix ans, ces investissements augmentent de 1,9 % par an en moyenne. Les investissements étrangers dans les films d’initiative française reculent de 11,1 % en 2013 par rapport à 2012, pour quatre films de coproduction en moins. Le montant moyen du financement étranger sur les films de coproduction à majorité française baisse pour s’établir à 1,59 M€, contre 1,67 M€ en 2012.

devis médian

devis moyen

M€ M€ M€ M€ courants constants1 courants constants1

2004 3,92 3,63 5,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,94 ........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,55 ....... 2005 2,80 2,55 4,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,73 ....... 2006 2,82 2,53 5,27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,74 ....... 2007 3,08 2,69 5,43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,56 ....... 2008 3,40 2,94 6,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,37 ....... 2009 3,06 2,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,62 ....... 2010 3,99 3,36 5,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,48 ........ 2011 3,73 3,07 5,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,14 ....... 2012 3,22 2,61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,94 ....... 2013 2,49 2,01 4,88

B

Devis médian et devis moyen des films d’initiative française 1 Base 100 en 2000. Une évolution calculée en euros constants permet de comparer deux années en gommant l’effet d’augmentation des prix. Elle retrace une évolution en considérant qu’un euro a la même valeur quelle que soit l’année. Source : CNC – INSEE (Indice des prix à la consommation, ensemble hors tabac).

En 2013, le devis moyen des films d’initiative française s’établit à 4,88 M€ (5,10 M€ en 2012), soit une baisse de 4,3 % et le niveau le plus bas de la décennie. La moitié des films d’initiative française présente un devis inférieur à 2,49 M€, contre 3,22 M€ en 2012.

films d’initiative française

films à majorité étrangère

total des films agréés

investissements investissements investissements investissements investissements investissements français étrangers total français étrangers total français étrangers

total

2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .789,07 103,34 892,41 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .125,70 156,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .819,79 229,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 048,83 ................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .933,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,62 272,83 352,46 916,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .369,15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 286,13 ............... 2005 837,36 96,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 865,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,23 226,21 283,43 834,25 314,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 148,47 ............... 2006 777,02 88,02 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 003,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,37 153,09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .951,74 249,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 201,08 ............... 2007 907,37 96,26

2008

1 174,06

85,14

1 259,20

49,70

181,56

231,26

1 223,76

266,69

1 490,45

..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .927,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .171,20 891,87 206,81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 098,68 ................ 2009 851,99 75,50

2010

..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

2011

..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

1 018,55

93,60

1 112,15

71,19

255,67

326,86

1 089,74

349,28

1 439,01

1 010,03

118,24

1 128,28

52,89

207,87

260,76

1 062,92

326,11

1 389,03

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 065,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .218,02 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 025,58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .316,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 342,33 ................ 2012 966,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 020,18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,67 184,05 234,72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .983,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .271,78 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 254,90 ................ 2013 932,46

B

Investissements dans les films agréés (M€) Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 79


06

la production cinématographique

C

Documentaires : une production toujours élevée En 2013, 38 films documentaires dont 36 d’initiative française sont agréés (42 films dont 38 d’initiative française en 2012). En 2013, 55,76 M€ sont investis dans la production de films documentaires, contre 41,85 M€ en 2012. 34 des 36 documentaires d’initiative française agréés en 2013 ont un devis inférieur à 2 M€. 30 films ont un devis inférieur à 1 M€ (30 films en 2012). Le devis moyen des documentaires d’initiative française s’établit à 1,50 M€ (0,70 M€ en 2012) et à 0,69 M€ en excluant le film les Saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud présentant un devis exceptionnel de 29,8 M€. Le devis le plus élevé des films documentaires d’initiative française était de 6,47 M€ en 2012 (pour le film Il était une forêt de Luc Jacquet). Recul du nombre de films d’animation En 2013, six films d’animation dont quatre d’initiative française sont agréés (12 dont 10 d’initiative française en 2012). En 2013, l’investissement total dans les films d’animation atteint 91,05 M€ (137,73 M€ en 2012). En 2013, le devis moyen des films d’animation d’initiative française est de 20,27 M€ et de 7,16 M€ sans le film le Petit Prince de Mark Osborne dont le devis est de 59,60 M€, film au devis le plus élevé en 2013. Pour mémoire, le devis moyen des films de fiction d’initiative française s’établit à 5,24 M€ et le devis moyen de l’ensemble des films d’initiative française à 4,88 M€. 2009 2010 2011 2012 2013

D

Un nombre toujours important de coproductions internationales 116 films sont coproduits avec 38 partenaires étrangers en 2013 (129 avec 37 partenaires en 2012). En 2013, les films de coproduction internationale composent 43,0 % de l’ensemble des films agréés, contre 46,2 % en 2012. Le nombre de films coproduits majoritairement par la France s’établit à 55 en 2013, contre 59 en 2012. À 318,17 M€, les investissements totaux dans ces films diminuent de 27,7 % par rapport à 2012 pour quatre films de moins. Cette baisse est principalement due à la structure des devis de ces films. En 2013, 14,5 % des films majoritairement coproduits par la France ont un devis supérieur à 10 M€, contre 27,1 % en 2012. Comme les dix années précédentes, la Belgique reste le partenaire privilégié de la France pour la coproduction d’initiative française avec 28 films en 2013 (19 coproductions bilatérales et 9 multilatérales). Viennent ensuite l’Allemagne avec neuf films et le Luxembourg avec cinq films (tous coproduits avec la Belgique). À 61 titres en 2013, le nombre de films majoritairement coproduits par un pays étranger recule par rapport à 2012 (-9 films, soit -12,9 %). Les investissements totaux dans ces films atteignent 234,72 M€ en 2013 et diminuent de 15,2 % par rapport à 2012. Le devis moyen des films majoritairement coproduits par un pays étranger s’établit à 3,85 M€ en 2013, contre 3,95 M€ en 2012.

....................................................................... films de fiction 194 224 226 225 226 ....................................................................... dont FIF1 151 168 172 161 169 ....................................................................... films documentaires 31 28 36 42 38 ....................................................................... dont FIF1 27 26 30 38 36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . .12 6 ................... films d’animation 5 9

En 2013, les premiers pays partenaires de la France pour les coproductions à majorité étrangère sont l’Allemagne (13 films), la Belgique (10 films), le Canada, la Grande-Bretagne et l’Italie (5 films chacun). La France a signé des accords autorisant les coproductions financières bilatérales avec trois pays : l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Il s’agit de coproductions sans apport artistique et technique du pays minoritaire, contrairement aux coproductions traditionnelles. Parmi les sept coproductions financières bilatérales agréées en 2013, deux sont des coproductions majoritaires françaises et cinq sont des coproductions à majorité étrangère. Depuis la ratification par la France de la Convention européenne sur la coproduction en 2002 (la Convention s’applique aux coproductions réunissant au moins trois pays européens signataires), le nombre de coproductions réunissant au minimum trois pays en application de cette Convention est en progression. Cette Convention permet notamment l’élargissement des coproductions financières à tous les pays parties à la Convention. Parmi les 116 films de coproduction agréés en 2013, 33 sont coproduits dans le cadre de la Convention, soit 28,4 %. 11 sont des films d’initiative française et 22 des films à majorité étrangère. La participation française est uniquement financière pour 14 des 22 films à majorité étrangère. 2009 2010 2011 2012 2013 ....................................................................... Belgique 21 28 24 35 28

coproductions coproductions à majorité à majorité française étrangère

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . .10 5 9 ................................... Allemagne 8

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 ...... nombre de films 55 61

....................................................................... Luxembourg 3 5 7 9 5 ....................................................................... Italie 5 7 6 4 4 ....................................................................... Israël 1 2 2 3 4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .281,12 ........... investissements français (M€) 230,45

....................................................................... Suisse 3 4 1 2 4

230 261 272 279 270

. . . . . . . . . . . . . .87,72 184,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .271,78 ............ investissements étrangers (M€)

....................................................................... Espagne 2 1 4 2 2

....................................................................... dont FIF1 182 203 207 209 209

. . . . . . . . . . . .318,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .234,72 552,89 ........................................ investissements totaux (M€)

....................................................................... Canada 4 5 6 2 1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 4 ................... dont FIF1 4 9 5

total

C

.......................................................................

Nombre de films produits selon le genre 1 Films d’initiative française. Source : CNC.

80 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

D

Coproductions internationales en 2013 Source : CNC.

D

Principaux pays partenaires des coproductions majoritaires françaises (nombre de films) Source : CNC.


E

Recul des films aux devis élevés, augmentation des films aux devis moyens En 2013, la production de films d’initiative française est marquée par un recul du nombre de titres dont le devis est supérieur ou égal à 10 M€ (-14 films) et par une augmentation du nombre de films dont le devis est compris entre 4 M€ et 5 M€ (+8 films) et entre 1 M€ et 2 M€ (+7 films). 54 films d’initiative française présentent un devis inférieur à 1 M€ en 2013, soit 25,8 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés (27,8 % en 2012). Le nombre de films dont le devis est compris entre 1 M€ et 2 M€ passe de 25 en 2012 à 32 en 2013. 86 films présentent un devis inférieur à 2 M€ en 2013 (83 films en 2012). Leur poids dans l’ensemble des films d’initiative française est plus élevé en 2013 à 41,1 %, contre 39,7 % en 2012. L’ensemble des films présentant un devis inférieur à 4 M€ (133 films en 2013, contre 129 films en 2012) représente ainsi 63,6 % de la production d’initiative française en 2013 (61,7 % en 2012). Le nombre de films d’initiative française dont le devis est compris entre 4 M€ et 5 M€ est en nette progression à 11 films en 2013, contre trois films en 2012. Ils représentent 5,3 % du total des films d’initiative française (1,4 % en 2012).

F

Le nombre de films dont le devis est compris entre 5 M€ et 7 M€ recule (-5 titres). Il passe de 22 films en 2012 à 17 films en 2013. La part de ces films dans le total s’établit à 8,1 %, contre 10,5 % en 2012. 48 films ont un devis supérieur à 7 M€ en 2013 (55 films en 2012) dont 29 films avec un devis compris entre 7 M€ et 10 M€ (22 films en 2012), 7 films avec un devis compris entre 10 M€ et 15 M€ (15 films en 2012) et 12 films avec un devis supérieur ou égal à 15 M€. Parmi ces 12 films, trois ont un devis compris entre 15 M€ et 20 M€ (12 en 2012) et neuf un devis supérieur ou égal à 20 M€ en 2013 (6 en 2012). Globalement, 23,0 % des films d’initiative française affichent un devis supérieur ou égal à 7 M€ en 2013, contre 26,3 % en 2012. Premiers et deuxièmes films 32,5 % des films d’initiative française agréés en 2013 sont des premiers films (68 films), contre 36,8 % en 2012 (77 films). La production d’initiative française est constituée d’au moins une cinquantaine de premières œuvres par an depuis dix ans.

35,3 % des premiers films de 2013 bénéficient d’une avance sur recettes avant ou après réalisation, soit 24 films (28,6 %, soit 22 films en 2012). Si le devis moyen des films d’initiative française s’élève à 4,88 M€, celui des premiers films s’établit à 2,45 M€ en 2013 (3,22 M€ en 2012). 16 premiers films présentent un devis supérieur à 3 M€ (25 films en 2012) dont sept films un devis supérieur à 6 M€ (11 films en 2012). Parmi ces sept films, seul Paradise Lost de Andrea di Stephano, a un devis supérieur à 10 M€ (cinq films en 2012). Par ailleurs, alors que 41,1 % de l’ensemble des films d’initiative française présentent un devis inférieur à 2 M€ en 2013 (39,7 % en 2012), 54,4 % des premiers films sont dans ce cas (59,7 % en 2012). 39 films d’initiative française sont des deuxièmes films en 2013 (36 en 2012), soit 18,7 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés (17,2 % en 2012). Le devis moyen des deuxièmes films s’établit à 4,32 M€, contre 5,55 M€ en 2012.

premiers films

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ....................................................................................................................................................... plus de 10 M€ 24 22 24 28 35 25 28 28 33 19

total 54

% des FIF1 avec ASR2

deuxièmes films total

% des FIF1

avec ASR2

2004

.......................................................................................................................................

2005

.......................................................................................................................................

32,3 24 35 21,0 16

69 36,9 29 34 18,2 16

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,5 8 ............................... 2006 56 34,1

. . . . . . 9 17 21 21 25 21 24 24 22 29 ................................................................................................................................................. 7 M€ à 10 M€

2007

.......................................................................................................................................

....................................................................................................................................................... 5 M€ à 7 M€ 33 21 12 20 11 18 30 26 22 17

2008

.......................................................................................................................................

. . . .16 7 7 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . .12 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 ... 4 M€ à 5 M€

2009

.......................................................................................................................................

....................................................................................................................................................... 2 M€ à 4 M€ 32 46 37 43 41 45 47 41 46 47

2010

.......................................................................................................................................

....................................................................................................................................................... 1 M€ à 2 M€ 33 33 35 29 23 36 18 29 25 32

2011

.......................................................................................................................................

....................................................................................................................................................... moins de 1 M€ 20 41 28 35 44 28 40 47 58 54

2012

.......................................................................................................................................

....................................................................................................................................................... total 167 187 164 185 196 182 203 207 209 209

2013

.......................................................................................................................................

E

Films d’initiative française selon le devis Source : CNC.

F

72 38,9 25 32 17,3 11 74 37,8 26 31 15,8 11

77 42,3 30 37 20,3 13

63 31,0 26 33 16,3 11 73

35,3 29 37 17,9

5

77 36,8 22 36 17,2 12

68 32,5 24 39 18,7 11

Premiers et deuxièmes films Films d’initiative française. Nombre de films avec avance sur recettes avant ou après réalisation. Source : CNC. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 81


06

la production cinématographique

Remarques méthodologiques Dans les tableaux qui suivent, la ligne « apports des producteurs français » correspond à la part de financement que les sociétés de production doivent assumer pour couvrir le devis des films. Elle correspond au reste à financer et peut être couverte soit par l’obtention de financement complémentaire non identifié au moment de l’agrément, soit par un coût de production du film inférieur au devis. Au-delà du préfinancement, « l’apport des producteurs français » correspond à la prise de risque financier assumé par les producteurs sur les futures remontées de recettes issues des différents modes d’exploitation des films. Cette ligne peut donc aussi recouvrir notamment le crédit d’impôt cinéma, des salaires en participation et frais généraux ou des apports en numéraire.

G

En 2013, les financements publics à destination des films d’initiative française (soutien automatique du CNC, soutiens sélectifs du CNC et aides régionales) sont en hausse de 19,1 % et représentent 7,7 % des financements. Les aides sélectives du CNC apparaissent en hausse entre 2012 et 2013 (+11,7 %). Elles financent 2,7 % des devis des films d’initiative française agréés en 2013. La part des financements des films d’initiative française couverte par les aides sélectives du CNC s’établit à 2,6 % en moyenne sur les dix dernières années. La contribution des aides publiques régionales au financement des films d’initiative française augmente de 32,4 % en 2013 et atteint 2,1 % (1,5 % en 2012), soit le plus haut niveau de la décennie. En moyenne sur les dix dernières années, la part des devis financés par les aides régionales s’établit à 1,7 %. La part des SOFICA dans le financement des films d’initiative française s’élève à 3,1 % en 2013. En moyenne, les SOFICA apportent 3,4 % des devis des films d’initiative française agréés entre 2004 et 2013. Les apports des SOFICA sont en très net recul en 2013 (-23,9 % par rapport à 2012).

Diminution des apports des chaînes et des SOFICA En 2013, les investissements des chaînes de télévision dans le financement des films d’initiative française (préachats + apports en coproduction) reculent de 18,3 % à 278,21 M€. 27,3 % du total des devis est apporté par les chaînes de télévision en 2013, contre 32,0 % en 2012. En 2013, les mandats (distribution en salles, édition vidéo, exploitation à l’étranger) en faveur des films d’initiative française progressent de 21,5 % pour atteindre 249,76 M€. Il s’agit du plus haut niveau de la décennie après 2008 (334,83 M€). La croissance des mandats en 2013 s’explique par la forte croissance des mandats étrangers (+116,5 %) alors que les mandats salles diminuent de 30,4 %, les mandats vidéo de 31,9 % et les mandats groupés de 21,1 %. L’ensemble des mandats finance 24,5 % des devis des films d’initiative française en 2013, contre 19,3 % en 2012.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 producteurs français1 . . . . 27,6 29,0 34,0 26,7 28,0 30,9 28,7 27,8 29,1 28,8 ....................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................... SOFICA . . . . . . .3,1 3,1 3,5 3,9 2,8 3,8 4,3 3,0 4,0 3,1 ..................................................................................................................................................... soutien automatique du CNC2 . . . . . . 6,0 5,8 5,8 4,8 4,2 4,3 4,3 2,7 2,7 2,9 ..................................................................................................................................................... aides sélectives du CNC . . . . . . 3,5 3,0 2,6 2,7 2,1 2,5 2,7 2,1 2,3 2,7 .................................................................................................................................................... aides régionales 3 . . . . . . .1,2 1,3 1,5 1,6 1,8 2,0 1,9 1,7 1,5 2,1 ..................................................................................................................................................... coproductions TV . . . . . . 4,3 3,8 3,3 3,8 3,2 3,7 3,6 4,2 4,2 3,3

7  M€ tous < 1 M€ 1-4 M€ 4-7 M€ et plus films . . . . 57,8 35,8 31,6 25,2 28,8 ....................................................................................... apport des producteurs français1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,7 24,0 ....................... préachats TV . . . . 28,1 25,5 25,3 26,9 24,5 28,7 28,9 28,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,1 3,1 ........................ apports des SOFICA 1,0 4,9 6,2

. . . . . . . . . . .- - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,8 . . . . . . . . . . . . . . . .8,8 . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 . . . . . . . . . . . . . .10,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,7 ..... mandats groupés 4

........................................................................................... soutien automatique du CNC2 3,2 1,9 4,3 2,9 2,9

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,4 9,5 2,3 3,3 4,5 4,4 1,7 1,2 .................................................................................................................... distributeurs France . . . . . . 6,0 9,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 ..... aides sélectives du CNC et aides régionales 3 22,3

..................................................................................................................................................... éditeurs vidéo France . . . . . . 2,0 3,1 2,2 2,1 1,7 0,7 0,9 1,3 0,8 0,6

. . . . . . 3,5 24,9 34,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,3 27,3 ........................... chaînes de TV4

. . . . . . . . . . . . . . . . 5,3 . . . . . . . . . . . . . . . . 4,2 . . . . . . . . . . . . . . . . 8,2 12,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 . . . . . . . . . . . . . . . .6,5 . . . . . . . . . . . . . . . . 7,0 . . . . . . . . . . . . . . . .6,2 13,9 ..................... mandats étrangers 5 . . . . . . 6,5

. . . . . . 6,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 14,4 32,2 24,5 ................................................................. mandats 5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,9 . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 10,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,3 . . . . . . . . . . . . . . . .8,6 ..... apports étrangers . . . . .11,6 10,3 10,2

........................................................................................... apports étrangers 6,1 8,4 6,4 9,2 8,6

......................................................................................................................................................... total . .100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

........................................................................................... total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

G

Financement des films d’initiative française (%) Le poste des apports des producteurs français est calculé par déduction : devis – somme des financements identifiés. 2 Soutien automatique mobilisé sur les films au cours de l’année de leur agrément. 3 Aides régionales incluant les apports du CNC. 4 Mandats couvrant plusieurs catégories de droits d’exploitation ne pouvant être dissociés. Comptabilisés séparément à partir de 2008. Inclus dans les à valoir des distributeurs français jusqu’en 2007. 5 Mandats pour la vente des films sur les marchés étrangers hors des pays coproducteurs. Source : CNC. 1

82 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

H

Financement des films d’initiative française selon le devis en 2013 (%) 1 Le poste des apports des producteurs français est calculé par déduction : devis – somme des financements identifiés. 2 Soutien automatique mobilisé sur les films au cours de l’année de leur agrément. 3 Aides régionales incluant les apports du CNC. 4 Apports en coproduction + préachats. 5 Salles + vidéo + étranger. Source : CNC.


H

La structure de financement des films d’initiative française est étroitement corrélée au montant total du devis. Les aides publiques (soutien automatique du CNC, soutiens sélectifs du CNC et aides régionales) assurent 19,9 % du financement total des films dont le devis est inférieur à 4 M€ en 2013 et seulement 4,0 % de celui des films à 7 M€ et plus. A contrario, les mandats (salles, vidéo et étranger) représentent 32,2 % du financement des films à 7 M€ et plus et 6,7 % de celui des films à moins de 4 M€.

I

Remarques méthodologiques Seuls apparaissent dans ces résultats les investissements dans les films ayant obtenu l’agrément du CNC en 2013 (agrément des investissements ou agrément de production quand l’agrément des investissements n’est pas requis). Ce calendrier explique les éventuelles distorsions avec les montants d’investissement déclarés chaque année par les chaînes au CSA. Les évolutions sont donc à considérer avec précaution, notamment au regard des obligations de production des chaînes.

Les investissements des chaînes en clair dans la production cinématographique reculent de 20,6 % en 2013 à 101,54 M€, soit le niveau le plus bas depuis 10 ans, pour un nombre de films en baisse de 9,9 % (-11 films). Leur intervention est significativement inférieure à la moyenne constatée sur les dix dernières années (123,75 M€ par an en moyenne entre 2004 et 2013). Les interventions des chaînes en clair reculent de 20,2 % sur les films d’initiative française (96,69 M€ en 2013, contre 121,13 M€ en 2012) et de 28,2 % sur les coproductions minoritaires françaises (4,86 M€ en 2013, contre 6,77 M€ en 2012). Dans le même temps, le nombre de films d’initiative française préfinancés diminue de 8,3 % (88 films en 2013, contre 96 films en 2012), celui des coproductions minoritaires baisse de 20,0 % (12 films en 2013, contre 15 films en 2012). En 2013, les investissements des chaînes en clair sont constitués à 64,6 % par des préachats de droits de diffusion (62,5 % en 2012). La part des apports en coproduction est en léger recul à 35,4 % (37,5 % en 2012). Films à majorité étrangère inclus, les chaînes en clair participent au financement de 28 premiers films et 13 deuxièmes films (respectivement 21 et 20 films en 2012).

Investissements des chaînes en clair (historiques et TNT) En 2013, parmi les 270 films agréés, les chaînes en clair ont financé 100 films au total dont 88 d’initiative française (111 films dont 96 d’initiative française en 2012). 78 films d’initiative française sont financés par une seule chaîne en clair (comme en 2012) et 10 films sont financés simultanément par deux diffuseurs en clair (17 films en 2012). Aucun film ne fait l’objet d’un investissement de trois chaînes en clair ou plus (un film en 2012).

total des % du devis % du devis coproductions préachats apports des films des films (M€) (M€) (M€) concernés agréés 2004 . . . . . . . . . . . . . .39,69 84,73 124,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,4 11,9 ..................................... . . . . . . . . . . . . . .37,99 81,45 119,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,3 9,3 ..................................... 2005 . . . . . . . . . . . . . 30,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,51 101,91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,1 8,9 ..................................... 2006 . . . . . . . . . . . . . 39,96 84,97 124,92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,9 10,4 ..................................... 2007 . . . . . . . . . . . . . .41,64 102,61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,6 9,7 ..................................... 2008 . . . . . . . . . . . . . 36,94 74,44 111,38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,5 10,1 ..................................... 2009 . . . . . . . . . . . . . 44,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91,62 136,07 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 9,5 ..................................... 2010 . . . . . . . . . . . . . 48,69 96,97 145,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,4 10,5 ..................................... 2011 . . . . . . . . . . . . . .47,97 79,93 127,90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,4 9,5 ..................................... 2012 . . . . . . . . . . . . . 35,99 65,55 101,54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,7 8,1 ..................................... 2013

I

Participation des chaînes en clair1 Chaînes en clair dont les investissements sont recensés : Arte, D8, France 2, France 3, France 4, France Ô, Gulli, M6, NRJ 12, NT1, TF1, TMC et W9 Source : CNC. 1

TF1

France 2

France 3

M6

Arte

TNT2

total

nombre de films 14 24 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,04 10,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101,54 ......... total des apports (M€) . . . . . .37,40 . . . . . 28,55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,74 8,25 2,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,55 ....... préachats (M€) . . . . . . . .8,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,97 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,30 2,23 4,70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35,99 ....... coproductions (M€) . . . . . . . .2,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,79 2,10 0,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,02 .... apport moyen par film (M€)

I

Participation des chaînes en clair 1 au financement des films agréés en 2013 10 films sont financés simultanément par deux chaînes en clair. Cinq chaînes de la TNT gratuite investissent en 2013 : D8, France Ô, Gulli, TMC et W9. Source : CNC. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 83


06

la production cinématographique

TF1 finance des films aux devis très élevés : 17,92 M€ en moyenne en 2013, contre 13,13 M€ en 2012. M6 s’engage également sur des films aux devis élevés : 20,40 M€ en moyenne en 2013, contre 15,61 M€ en 2012. En 2013, les films financés par France 2 présentent un devis moyen de 7,61 M€ (9,96 M€ en 2012) et ceux coproduits par France 3 un devis moyen de 5,84 M€ (6,73 M€ en 2012). Les films financés par Arte présentent un devis moyen de 2,98 M€ en 2013, contre 3,34 M€ en 2012. En 2013, cinq chaînes de la TNT gratuite ont investi dans la production cinématographique (six chaînes en 2012). France 4 et NT1 n’ont pas financé la production de films agréés en 2013, contrairement à 2012. D8 préachète six films d’initiative française pour 2,24 M€ (quatre films d’initiative française pour 1,17 M€ en 2012). France Ô préfinance un film d’initiative française pour 0,05 M€. Gulli préachète un film d’initiative française à hauteur de 0,10 M€. TMC investit 0,70 M€ dans cinq films d’initiative française (quatre films d’initiative française pour 0,53 M€ en 2012). W9 préfinance cinq films d’initiative française pour 0,90 M€ (sept films dont six d’initiative française pour 1,05 M€ en 2012).16 des 18 films préachetés par les chaînes de la TNT sont financés par une chaîne payante.

J

Remarques méthodologiques Ces données n’incluent ni les indexations de prix calculés sur les recettes en salles, ni les films financés par une chaîne payante et sans financements encadrés qui ne sont pas comptabilisés dans ces statistiques. Investissements des chaînes payantes En 2013, parmi les 270 films agréés, les chaînes payantes (Canal +, Ciné +, Orange Cinéma Séries et TV5) ont préacheté 142 films au total, soit 52,6 % des films agréés, dont 128 d’initiative française, soit 61,2 % des films d’initiative française (155 films dont 134 d’initiative française en 2012). 33 films d’initiative française font l’objet d’un préachat d’une seule chaîne payante en 2013 (29 films en 2012), 94 films de deux chaînes payantes (101 films en 2012).

84 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Un seul film est préacheté par trois chaînes payantes (quatre films en 2012), Brèves de comptoir de Jean-Michel Ribes par Orange Cinéma Séries, Canal+ et TV5. Le volume global d’investissement des chaînes payantes recule de 17,9 % à 190,22 M€ en 2013, pour un nombre de films préachetés en baisse de 8,4 % (-13 films). En moyenne, les chaînes payantes investissent, chaque année, 203,58 M€ dans le préachat des films agréés sur la période 2004-2013. Le niveau de financement des chaînes payantes recule sur les films d’initiative française (-17,3 % à 181,52 M€ en 2013). Il diminue de manière plus significative sur les films minoritaires français (-29,1 % à 8,70 M€). Films à majorité étrangère inclus, les chaînes payantes participent au financement de 35 premiers films et 26 deuxièmes films (respectivement 38 et 31 films en 2012). Investissements de Canal+ 126 films agréés en 2013 font l’objet d’un investissement de Canal+ pour un montant global de 160,44 M€, en recul de 13,9 % par rapport à 2012. 113 films d’initiative française sont préachetés par Canal+ en 2013, comme en 2012. Sur l’ensemble des films d’initiative française, la part des films financés par Canal+ est de 54,1 % en 2013 (comme en 2012). Les investissements de Canal+ couvrent 16,7 % des devis des films que la chaîne finance en 2013, contre 18,4 % en 2012. Canal+ continue d’intervenir dans des films aux devis variés. En 2013, la chaîne achète 69,9 % des films d’initiative française dont le devis est compris entre 1 M€ et 15 M€ (71,4 % en 2012). Pour répondre à la clause de diversité de ses obligations de production, Canal+ finance 46 des 133 films d’initiative française dont le devis est inférieur à 4 M€ en 2013 (43 sur 129 en 2012).

Investissements de Ciné+ En 2013, Ciné+ investit 18,17 M€ (-24,7 %) dans 105 films dont 92 d’initiative française. Sur ces derniers, l’intervention de Ciné+ recule à 17,23 M€ (-25,7 %), pour un nombre de films en baisse également (-13,2 %). Sur l’ensemble des films d’initiative française, la part des films financés par Ciné+ s’élève à 44,0 % en 2013 (50,7 % en 2012). Les investissements de Ciné+ couvrent 2,5 % des devis des films financés en 2013, contre 2,7 % en 2012. Ciné+ intervient dans des films aux devis variés mais privilégie ceux dont le devis est supérieur ou égal à 4 M€. Elle préachète 72,4 % d’entre eux en 2013, contre 82,5 % en 2012. Investissements de OCS (Orange Cinéma Séries) OCS finance 18 films agréés en 2013, tous d’initiative française (18 films dont 15 d’initiative française en 2012), pour un montant total de 11,56 M€ (18,52 M€ en 2012). En moyenne, OCS couvre 9,8 % des devis des films d’initiative française qu’elle préachète en 2013, contre 17,6 % en 2012. OCS préachète 8,6 % des films d’initiative française en 2013, contre 7,2 % en 2012. La chaîne intervient exclusivement dans des films aux devis supérieurs à 1 M€ et concentre 86,6 % de ses investissements sur des films dont le devis est compris entre 4 M€ et 10 M€. Cette part s’élevait à 17,9 % en 2012. Les films sans financement de chaîne de télévision En 2013, 69 films d’initiative française (71 en 2012) ne bénéficient d’aucun financement d’une chaîne de télévision, soit 33,0 % des films d’initiative française agréés. Cette part est en légère baisse par rapport à 2012 (34,0 %). En 2013, l’intégralité des films d’initiative française sans financement de chaîne de télévision présentent des devis inférieurs à 8 M€ (inférieurs à 7 M€ en 2012) et 68,1 % affichent un devis inférieur à 1 M€ (71,8 % en 2012). Le devis moyen des films d’initiative française sans financement de chaîne de télévision s’établit à 0,96 M€ (0,79 M€ en 2012), contre 4,88 M€ pour l’ensemble des films d’initiative française (5,10 M€ en 2012).


Remarques méthodologiques Dans le but de financer la production, les droits d’exploitation d’un film sur les différents supports de diffusion peuvent être cédés en amont de la production et donner lieu à des avances financières. Les mandats correspondants concernent essentiellement l’exploitation en salles, l’édition vidéo et l’exploitation sur les marchés étrangers en dehors des pays coproducteurs. Financement par les mandats d’exploitation En 2013, 272,73 M€ sont investis sous forme de mandats pour l’exploitation en salles, en vidéo ou à l’étranger (+22,3 % par rapport à 2012) de 193 films agréés dont 157 d’initiative française. En 2012, 223,05 M€ étaient investis sous forme de mandats dans 195 films agréés dont 151 d’initiative française. 71,5 % des films agréés et 75,1 % des films d’initiative française de 2013 reçoivent ainsi un préfinancement des distributeurs en salles et/ou des éditeurs vidéo et/ou des exportateurs de films (respectivement 69,9 % et 72,2 % en 2012). En moyenne, l’ensemble des mandats couvrent 25,2 % des devis des films concernés en 2013, contre 18,8 % en 2012. Au total (mandats groupés y compris), 175 films bénéficient d’un mandat d’exploitation en salles en 2013 (164 en 2012), 131 films d’un mandat de commercialisation en vidéo (144 en 2012) et 118 films d’un mandat d’exportation (136 en 2012).

les 78 films d’initiative française agréés en 2013 qui n’ont pas fait l’objet d’une demande de crédit d’impôt. Globalement, les dépenses réalisées en France par les films demandeurs du crédit d’impôt représentent 71,5 % de l’ensemble des dépenses effectuées en France par les films d’initiative française en 2013 (78,6 % en 2012 et 76,7 % en 2011). Orange autres cinéma chaînes Canal+ Ciné+ séries payantes2

total

films 126 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142 ...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128 ...... dont FIF 3 113 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190,22 ............ préachats (M€) 160,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,34 ....... préachat moyen par film (M€) 1,27

J

Participation des chaînes payantes au financement des films agréés en 20131 1 94 films sont financés simultanément par deux chaînes payantes, un film est financé simultanément par trois chaînes payantes. 2 En 2013, seule TV5 investit dans la production cinématographique. 3 Films d’initiative française. Source : CNC.

préachats films dont FIF2 (M€)

apport devis moyen moyen par des films film (M€) concernés (M€)

% des devis % des devis des films des films concernés agréés

. . . . . . . . . . . . . . . . . 146 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 176,79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,2% 16,9% ......................................... 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . .151 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 171,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,1% 13,3% ........................................ 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 161,45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,1% 14,1% ......................................... 2006

Le crédit d’impôt En 2013, parmi les 209 films d’initiative française agréés, 131 font l’objet d’une demande d’agrément provisoire de crédit d’impôt (121 sur 209 films d’initiative française en 2012). Le total cumulé des devis de ces 131 films s’élève à 631,04 M€ dont 597,18 M€ sont intégralement dépensés en France, soit 94,6 %. Ceci illustre l’effet relocalisant du crédit d’impôt sur les dépenses de production. À titre de comparaison, la part de dépenses en France s’établit à 61,1 % pour

. . . . . . . . . . . . . . . . . 157 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 194,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,4% 16,2% ......................................... 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . .174 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 217,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,0% 14,6% ......................................... 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 203,88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,9% 18,6% ......................................... 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 253,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,8% 17,6% ......................................... 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141 234,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,7% 16,9% ......................................... 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 231,71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,3% 17,3% ......................................... 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 190,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,7% 15,2% ......................................... 2013

J

Participation des chaînes payantes1 1 Chaînes payantes dont les investissements sont recensés : 13ème Rue, Canal+, Canal J, Ciné+, OCS, TPS Star (jusqu’en 2012), TV5. 2 Films d’initiative française. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 85


06

la production cinématographique

K

Intervention des SOFICA Les SOFICA sont intervenues dans le financement de 99 films agréés en 2013, soit 19 films de moins qu’en 2012. L’investissement moyen des SOFICA par film s’établit à 332 300 €, contre 378 400 € en 2012. Il couvre, en moyenne, 7,4 % du devis des films concernés, contre 7,1 % en 2012. En 2013, le budget moyen des films dans lesquels les SOFICAS investissent s’élève à 4,48 M€, contre 4,64 M€ tous films agréés confondus. Ce devis moyen est en recul par rapport à 2012 (5,34 M€). 15 SOFICA sont actives en 2013, contre 14 en 2012. La concentration de leur intervention est légèrement plus forte qu’en 2012 : les trois SOFICA les plus actives assurent 40,2 % de l’investissement total à destination des œuvres cinématographiques en 2013, contre 39,0 % en 2012.

L

L’avance sur recettes En 2013, 57 films sont produits avec l’aide en amont de l’avance sur recettes du CNC. Parmi ces films, cinq sont des coproductions minoritaires françaises. Les films d’initiative française aidés par l’avance sur recettes avant réalisation représentent 24,9 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés en 2013, contre 23,9 % en 2012. Parmi les films bénéficiaires de l’avance sur recettes avant réalisation, 21 sont des premiers films (17 en 2012) dont 20 d’initiative française (16 en 2012). 36,8 % des films agréés en 2013 ayant bénéficié de l’avance sur recettes avant réalisation sont des premiers films (33,3 % en 2012). 12 deuxièmes films ont reçu l’avance avant réalisation en 2013 dont 11 d’initiative française, contre dix en 2012, tous d’initiative française. Le total des avances accordées aux films agréés en 2013 s’élève à 23,42 M€ et couvre, en moyenne, 16,9 % des devis des films aidés. Pour les films d’initiative française de fiction, l’avance moyenne s’établit à 493 000 €, contre 477 000 € en 2012. Les montants des avances par film agréé s’échelonnent entre 110 000 € et 600 000 €.

11 films agréés en 2013 bénéficient de l’avance sur recettes après réalisation (8 films en 2012), tous sont d’initiative française (comme en 2012). Le montant total des allocations s’élève à 0,87 M€ (0,66 M€ en 2012), soit une moyenne de 79 300 € par film. Le devis moyen de ces films s’élève à 0,34 M€ (0,23 M€ en 2012). L’avance après réalisation représente, en moyenne, 23,4 % du devis des films aidés (36,0 % en 2012). Parmi les films aidés figurent quatre premiers films (six en 2012) et aucun deuxième film (un en 2012). Comme en 2012, cinq films bénéficiaires de l’avance sur recettes après réalisation sont des documentaires.

apport % des devis % des devis dont apports moyen par des films des films films FIF1 (M€) film (M€) concernés agréés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,8 2,6 ................................ 2004 55 53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,41 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 2,5 ................................ 2005 78 70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,78 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 2,9 ................................ 2006 78 72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,2 3,4 ................................ 2007 88 81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 2,6 ................................ 2008 97 86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,6 3,3 ................................ 2009 98 91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,03 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,9 3,5 ................................ 2010 108 100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,6 2,6 ................................ 2011 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,1 3,3 ............................... 2012 118 102 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,4 2,6 ................................ 2013 99 91

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Participation des SOFICA au financement des films agréés 1 Films d’initiative française. Source : CNC.

86 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

films agréés montant avec avance dont FIF1 accordé (M€)2

. . . . . . . . . . . . . . . . . .63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59 23,53 ................................. 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . .61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 20,96 ................................. 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . .52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 19,49 .................................. 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 20,05 .................................. 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 17,69 .................................. 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 20,07 ................................. 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52 24,57 ................................. 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 20,28 .................................. 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 21,24 .................................. 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52 23,42 ................................. 2013

L

Avance sur recettes avant réalisation Films d’initiative française. Les données figurant dans ce tableau correspondent aux montants d’avance sur recettes effectivement attribués aux films agréés de chaque année. Ces données sont différentes des montants prévisionnels figurant dans le budget initial du CNC ou des montants d’aides accordées chaque année par la commission d’aide concernée. Source : CNC. 1 2


Remarque méthodologique Les films d’animation et les documentaires sont exclus de l’analyse concernant la durée des tournages. 6 099 jours de tournage pour les films de fiction d’initiative française Le nombre cumulé des jours de tournage des films de fiction d’initiative française s’établit à 6 099 jours (+0,5 %). La durée moyenne de tournage pour un film d’initiative française se réduit à 36 jours (37 jours en 2012) soit le plus bas niveau de la décennie. Le nombre de jours de tournage dans l’Hexagone s’établit à 4 602 jours en 2013 (+8,5 %), contre 4 243 jours en 2012. Cette progression concerne à la fois les tournages en décors naturels (+250 jours) et les tournages en studio (+109 jours). 64 films d’initiative française, soit 37,9 % des 169 films pris en compte, sont partiellement ou intégralement tournés à l’étranger (78 films, soit 48,1 % en 2012). Ces films comptent 1 497 jours de tournage à l’étranger en 2013 (-17,8 % par rapport à 2012), soit une moyenne de 23 jours par film (comme en 2012). Le choix du tournage à l’étranger est, dans la majorité des cas, lié à des exigences d’ordre artistique. Néanmoins, ce choix répond parfois à une logique financière, la localisation à l’étranger permettant des économies sur les coûts ou l’accès à des financements locaux au travers des coproductions (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Canada). En 2013, 19 films d’initiative française sont partiellement tournés dans les studios français (22 films en 2012). La durée moyenne de tournage en studio est de 20 jours, contre 12 jours en 2012. Les films tournés en studio présentent des devis élevés : cinq films affichent un devis supérieur ou égal à 10 M€ et cinq films un devis compris entre 7 M€ et 10 M€. Le devis moyen des 19 films d’initiative française partiellement tournés dans les studios français en 2013 s’établit à 10,4 M€. La proportion de films d’initiative française tournés en vidéo numérique continue de progresser et s’établit à 89,5 % en 2013 (187 films), contre 87,1 % en 2012 (182 films). En 2013, 94,4 % des films d’initiative française à moins de 1 M€ sont tournés en vidéo numérique (93,1 % en 2012).

Les travaux de laboratoire sont effectués en France pour la plupart des 209 films d’initiative française agréés en 2013. Sept films d’initiative française, soit 3,3 % de l’ensemble, ont été post-produits dans des laboratoires étrangers, contre 14 films en 2012 (6,7 %) et 10 films en 2011 (4,8 %). Parmi ces sept films, quatre sont post-produits dans des laboratoires belges.

*

Les derniers résultats complets concernant la production cinématographique sont disponibles dans l’étude sur la production cinématographique en 2013 publiée en mars 2014 et consultable sur www.cnc.fr.

Le secteur de la production : une atomisation structurelle 188 entreprises différentes produisent les 209 films d’initiative française agréés en 2013, parmi lesquels 43 productions co-déléguées sont dénombrées. Au cours des cinq dernières années, les productions co-déléguées ont significativement augmenté. Le secteur de la production cinématographique reste peu concentré. Depuis dix ans le nombre de sociétés de production cinématographique active progresse en moyenne de 3,9 % par an. La croissance du nombre de sociétés est plus significative depuis 2010. EuropaCorp est la société la plus active en 2013 avec huit films d’initiative française produits (dont quatre en coproduction co-déléguée) avec un devis moyen de 14,66 M€. Vient ensuite Gaumont avec six films (tous en coproduction co-déléguée) d’un devis moyen de 8,44 M€. Agat Films & Cie, Alfama Films production, Mandarin Cinéma et Pathé Production ont produit quatre films chacune. Dix sociétés ont produit trois films et 20 sociétés en ont produit deux en 2013. Enfin, 152 sociétés produisent un seul film.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 87


06

la production cinématographique

M

Remarques méthodologiques Les données présentées ci-après appréhendent les coûts définitifs de production, c’est-à-dire une fois le tournage du film achevé. Elles sont issues de l’agrément de production. En effet, les devis prévisionnels, communiqués au CNC dans les dossiers d’agrément des investissements, avant tournage, peuvent subir des évolutions non négligeables. Il convient de rappeler qu’il s’agit d’un périmètre différent de celui du bilan annuel de la production cinématographique, qui s’attache à l’année d’agrément des investissements. Il se passe en moyenne 18 mois entre les deux agréments. Seuls 1,1 % des films ayant reçu l’agrément de production en 2013 ont obtenu un agrément des investissements préalable la même année, 36,9 % d’entre eux l’ont reçu en 2012 et 48,3 % en 2011. Coûts de production des films d’initiative française En 2013, 197 films d’initiative française (tous genres confondus) ont obtenu un agrément de production (204 films en 2012), pour un volume de dépenses de 978,33 M€, soit une diminution de 7,3 % par rapport à 2012. Avec un total de 229,45 M€ en 2013, les dépenses extranationales représentent 23,6 % des coûts totaux de production des films d’initiative française agréés, contre 17,4 % en 2012. La fiction et l’animation concentrent respectivement 93,6 % et 5,6 % des dépenses totales réalisées hors de France (85,9 % et 12,9 % en 2012). En 2013, 95 films de fiction, soit 57,9 % des 165 fictions d’initiative française agréées, font l’objet de dépenses à l’étranger (66,1 % en 2012), pour un montant total de 214,76 M€, en hausse de 35,9 % par rapport à 2012. En 2013, 13 films de fictions effectuent ainsi plus de 5 M€ de dépenses hors de l’Hexagone. Trois titres réalisent plus de 12 M€ de dépenses hors de France et un autre plus de 22 M€. En 2012, seuls six films de fictions dépensaient plus de 5 M€ hors de France, la plus importante dépense à l’étranger s’élevant à 17,6 M€.

88 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

fiction documentaire animation dépenses en France

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,75 768,26 ................................. 2009 714,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60,20 896,44 .................................. 2010 768,84 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,69 646,88 .................................. 2011 553,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 871,14 ............ 2012 776,70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,78 748,88 .................................. 2013 698,05

fiction documentaire animation dépenses à l’étranger

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,74 137,03 ................................. 2009 118,86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,73 195,91 ............................... 2010 171,90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,20 94,83 ............................... 2011 83,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,81 183,97 .................................. 2012 157,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,87 229,45 ................................. 2013 214,76

fiction documentaire animation dépenses totales

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,50 905,29 .................................. 2009 833,50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,93 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . .092,35 ............ 2010 940,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80,89 741,71 .................................. 2011 637,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 055,11 ............ 2012 934,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,65 978,33 .................................. 2013 912,81

M

Dépenses en France et à l’étranger (M€) Base : films d’initiative française ayant obtenu un agrément de production (177 films en 2009, 190 films en 2010, 173 films en 2011, 204 films en 2012 et 197 films en 2013). Source : CNC.


N

Stabilité des équilibres des principaux postes En 2013, le poids des principaux postes de coût des films de fiction est relativement stable par rapport à 2012. Les postes relatifs aux rémunérations (hors participations) composent toujours plus de la moitié du coût moyen d’un film (58,6 % en 2013, comme en 2012). Au sein de cet ensemble, les principaux coûts de fabrication sont : le personnel (19,5 % du coût total en 2013, 20,0 % en 2012), l’interprétation (13,2 % en 2013, 10,9 % en 2012) et les charges sociales (12,1 % en 2013, 12,5 % en 2012). La part des dépenses de tournage représente 30,1 % des coûts de production des films de fiction en 2013 (29,2 % en 2012), et celle des dépenses techniques 11,3 % (12,2 % en 2012). Le poids des dépenses relatives au personnel présente une relative stabilité quel que soit le coût du film (entre 17,2 % et 21,3 % selon les tranches de coût en 2013). De la même manière, la part représentée par les charges sociales est assez peu tributaire du niveau de budget total des films (entre 11,3 % et 13,7 % du coût en 2013). La part des dépenses de rémunération du producteur varie entre 4,7 % et 5,9 % du coût total en 2013 selon les tranches de coûts. En 2013, le poids du poste « interprétation » augmente avec le coût du film : il est de 5,1 % pour les films à moins de 1 M€ et de 14,9 % pour les films à 7 M€ et plus. La part du poste « décors et costumes » augmente proportionnellement au coût du film : elle se situe entre 5,6 % pour les films à moins de 1 M€ et 8,6 % pour les films au budget supérieur ou égal à 15 M€ en 2013. Le poids du poste « droits artistiques » varie également selon le coût du film (entre 7,3 % et 10,3 % en 2013). La part des coûts techniques (« pellicules, laboratoires » et « moyens techniques ») apparaît inversement liée au coût du film : elle s’élève à 25,3 % des dépenses totales pour les films à moins de 1 M€ en 2013, contre 10,2 % pour les films à 7 M€ et plus.

dépenses (M€)

2009

2010

2011

2012

répartition (%)

2013 2009 2010 2011 2012 2013

. . .469,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .528,00 371,69 547,56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .534,54 56,3 56,1 58,3 58,6 58,6 ................................................................................................................. rémunérations

droits artistiques

68,72 83,65 59,98 89,18 77,69 8,2 8,9 9,4 9,5 8,5

....................................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,2 ...... dont dépenses d’écriture 25,83 35,91 25,58 40,44 38,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119,52 186,98 178,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,5 ........ personnel 161,34 184,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,48 51,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,30 5,0 4,9 5,1 5,5 5,3 ............................................................................................................... producteurs 41,88 . . . . . 95,20 102,52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102,27 120,41 11,4 10,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,1 10,9 13,2 ................................................ interprétation . . . . . 56,08 64,15 49,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,49 79,41 6,7 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,7 6,8 8,7 ............................................. dont rôles principaux . . . . . .14,30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,32 1,7 1,6 1,6 1,4 1,5 .............................................................................................................. rôles secondaires . . . . . . . .6,88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,51 0,8 0,7 1,0 0,8 0,8 ............................................................................................................ agents artistiques . . . 102,06 111,19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82,59 117,30 110,12 12,2 11,8 13,0 12,5 12,1 ............................................................................................................................................................... charges sociales

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76,08 114,43 103,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,3 ........ technique 110,54 126,94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,48 77,78 8,5 9,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,7 8,5 8,5 ............................................. moyens techniques 71,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,8 ...... pellicules – laboratoires 39,48 42,73 26,85 34,95 25,54

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272,69 274,95 30,4 30,4 29,7 29,2 30,1 ......................................................................................................................................... tournage 253,76 285,79 189,60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,8 ..... décors et costumes 69,53 85,52 48,66 66,56 71,46 . . . . . .78,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88,25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,90 94,15 84,71 9,4 9,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,1 9,3 ............................ transports, défraiements, régie . . . . . 52,54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53,78 36,11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62,82 6,3 5,7 5,7 6,1 6,9 ............................................................................................................... assurances et divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,1 ...... divers1 53,47 58,24 39,93 55,03 55,96

total . . .833,50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .940,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 637,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .934,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912,81 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 .................................................................................................................

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Répartition des coûts de production des fictions cinématographiques 1 Le poste « divers » comprend les frais généraux et les imprévus. Base : films d’initiative française ayant obtenu un agrément de production (177 films en 2009, 190 films en 2010, 173 films en 2011, 204 films en 2012 et 197 films en 2013). Source : CNC.

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06

la production cinématographique

Progression de la part des dépenses allouées aux rôles principaux En 2013, la part des dépenses allouées aux rôles principaux augmente de 1,9 point à 8,7 % du coût total, soit le plus haut niveau depuis dix ans. Cette part varie fortement selon le coût du film : elle est ainsi de 2,8 % pour les films à moins de 1 M€ et de 10,2 % pour les films à 7 M€ et plus en 2013. L’augmentation observée en 2013 s’explique par un petit nombre de films allouant aux rôles principaux un niveau de rémunération particulièrement élevés. Pour les films aux coûts supérieurs ou égaux à 15 M€, le poids des rémunérations des rôles principaux passe de 7,0 % en 2012 à 11,7 % en 2013. Quatre films consacrent plus de 3 M€ à la rémunération des rôles principaux (aucun film n’était dans ce cas en 2012). Le poids des dépenses allouées aux rôles secondaires augmente également, mais dans une moindre mesure (1,5 % du coût total en 2013, 1,4 % en 2012). La part des dépenses de rémunération des petits rôles augmente elle aussi légèrement (+0,3 point à 1,9 % du total des dépenses). 27 films documentaires d’initiative française ont reçu un agrément de production en 2013, soit quatre films de moins qu’en 2012. Le coût total de ces films s’élève à 16,87 M€, soit une augmentation de 15,3 % par rapport à 2012. En 2013, les postes liés aux rémunérations captent plus de la moitié des dépenses (55,9 %), soit une part relativement stable par rapport à 2012 (-0,3 point). Les coûts techniques constituent la deuxième catégorie de coûts avec 25,1 % des dépenses totales du documentaire en 2013 (22,6 % en 2012), devant les dépenses de tournage (18,9 % en 2013 et 21,1 % en 2012). 15 des 27 documentaires d’initiative française agréés en 2013 enregistrent des dépenses à l’étranger (19 en 2012), ce qui représente 55,6 % des documentaires agréés (61,3 % en 2012).

90 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Ces dépenses représentent 10,8 % des coûts totaux du genre, soit une part inférieure à celle de 2012. En valeur, les dépenses extranationales progressent de 16,1 % par rapport à 2012, à 1,83 M€ en 2013. Le film Free Angela And All Political Prisoners concentre 30,5 % des dépenses à l’étranger des documentaires agréés en 2013. Entre 2004 et 2013, 46 films d’animation d’initiative française ont reçu un agrément de production. Les dépenses totales de production de ces films s’élèvent à 525,28 M€. Sur les dix années étudiées, le personnel s’impose comme le premier poste de dépenses (28,9 % du coût total). Il est suivi par les moyens techniques (24,8 %) et les frais divers (11,0 %). L’interprétation (voix des personnages) représente 12,55 M€, soit 2,4 % des coûts totaux de production du genre sur la période 2004-2013. En moyenne, 18,3 % des dépenses de production d’animation ont été réalisées à l’étranger entre 2004 et 2013.

*

Les derniers résultats complets concernant les coûts de production des films sont disponibles dans l’étude sur les coûts de production des films en 2013 publiée en mars 2014 et consultable sur www.cnc.fr.


Principaux flux financiers de la production cinématographique en 2013 1 Collecte 2012 correspondant aux investissements réalisés en 2013 et janvier 2014 (cinéma et audiovisuel). Les SOFICA doivent investir 90 % de leur collecte dans la production cinématographique ou audiovisuelle. 2 Investissements réalisés dans des films agréés en 2013. 3 Achats et locations de vidéogrammes enregistrés. 4 Mandats pour la distribution en salles et l’édition en vidéo (en France et/ou à l’étranger). 5 Taxe sur le chiffre d’affaires des éditeurs et distributeurs de services de télévision. 6 Estimation 100% du chiffre d’affaires TTC en vidéo à la demande sur les plates-formes généralistes. 7 Recettes publicitaires nettes après remises. 8 Montant prévisionnel des aides inscrit dans les conventions conclues entre le CNC et les collectivités territoriales en 2013. 9 Ensemble des aides selectives du CNC et soutien automatique majoré. 10 Taxe sur le chiffre d’affaires final de vidéo et vidéo à la demande, toutes œuvres confondues.

abonnements

distributeurs de services de télévision

chaînes cinéma

chaînes de télévision en clair taxe (TST) 532,4 M€5

32,9 M€2

préachats 190,2 M€2

SOFICA

coproductions 36,0 M€2 préachats 65,6 M€2

54,5 M€9

Sources : Agréments des investissements délivrés par le CNC. Le Marché Publicitaire Français en 2013 – IREP Recettes du CNC exécutées 2013. Déclarations de recettes des salles au CNC. Baromètre vidéo CNC-GfK. Baromètre VàD GfK-NPA Conseil. SEVN.

PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE

apports 271,8 M€2

coproducteurs étrangers

mandats4 272,7 M€ 20,7 M€8

6,2 M€

fonds régionaux

taxe vidéo / VàD10 25,8 M€

distributeurs

éditeurs vidéo

taxe (TSA) 130,2 M€

VàD 239,8 M€6

61,5 M€1

encaissements distributeurs 544,4 M€

salles

commerce vidéo physique de détail

exportateurs

publicité7 91,0 M€

recettes guichets 1 250,0 M€

annonceurs

consommation

929,1 M€3

PUBLIC

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 91


L’Image manquante de Rithy Panh. © CDP / Arte France.

Les Déferlantes d’É léonore Faucher. © Ex Nihilo / Arte.

La Famille Katz. © France 2.

Résistance. © Claude Medale / Gaumont Télévision / TF1.


3X Manon de Jean-Xavier de Lestrade. © Angela Rossi / Arte.

Kaboul Kitchen. © Canal+.

L’Odyssée sauvage. © Nicolas Vanier / M6.

07 la production audiovisuelle aidée En 2013, le CNC soutient la production de 5 427 heures de programmes audiovisuels français (+5,4 % par rapport à 2012), soit un niveau jamais atteint depuis la création du fonds de soutien en 1986. Le volume aidé est en hausse dans tous les genres patrimoniaux.

Garfield. © France 3.

Apocalypse, la 2e Guerre Mondiale. © France 2.


07

la production audiovisuelle aidée

A

Remarques méthodologiques Les résultats relatifs à la production de 2013 concernent les œuvres audiovisuelles ayant obtenu un soutien financier du CNC en 2013. Ces données sont différentes de celles du CSA (qui correspondent aux obligations des chaînes) pour deux raisons principales : _ les statistiques du CSA portent sur les « œuvres audiovisuelles », concept plus large que les seuls programmes aidés par le CNC ; _ les dates de prise en compte d’une production ne sont pas les mêmes : date de dépôt de la demande de subvention pour le CNC, date de début de tournage pour le CSA. Un volume de production aidée en hausse de 5,4 % En 2013, le CNC soutient la production de 5 427 heures de programmes audiovisuels français (+5,4 % par rapport à 2012). Les devis des programmes audiovisuels aidés par le CNC augmentent de 9,9 % à 1 552,2 M€. Cette évolution est comparable à celle des investissements des diffuseurs (+8,2 % à 862,6 M€). Les aides du CNC à la production (y compris compléments) augmentent de manière légèrement plus limitée : +7,1 % à 245,4 M€ . Les chaînes nationales gratuites apportent 85,6 % des investissements totaux des chaînes de télévision, contre 85,5 % en 2012. Parmi ces diffuseurs, les chaînes privées de la TNT gratuite occupent une place toujours restreinte en 2013, apportant 3,2 % des investissements totaux des diffuseurs. Pour la première fois, elles réduisent leurs investissements : -11,6 % à 27,95 M€. Les chaînes payantes (Canal+ et les chaînes thématiques) commandent 22,9 % des heures aidées et totalisent 11,5 % de l’ensemble des apports des diffuseurs en 2013 (respectivement 22,2 % et 11,9 % en 2012). Mis à part pour le spectacle vivant (22,4 % des investissements totaux des diffuseurs), les chaînes locales occupent un rôle secondaire dans le financement de la production audiovisuelle aidée par le CNC. En 2013, les services en ligne participent au financement de 0,8 % de la production audiovisuelle aidée, mais à 13,0 % des captations de spectacles vivants.

94 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Les financements en provenance de partenaires étrangers s’élèvent à 111,9 M€ en 2013 (-3,1 % par rapport à 2012). Ils représentent 7,2 % des financements de programmes audiovisuels aidés.

B

FICTION Financement de la fiction En 2013, le volume de fiction aidée par le CNC s’établit à 782 heures. Il augmente de 1,8 % par rapport à 2012. La fiction représente 14,4 % de la durée totale de l’ensemble des programmes audiovisuels aidés par le CNC en 2013, contre 14,9 % en 2012. Les devis de fiction progressent de 6,5 % en 2013 à 710,9 M€. Le coût horaire moyen de la fiction aidée est en hausse de 4,6 % à 909,5 K€. L’apport horaire moyen du CNC (y compris compléments) est en augmentation de 4,8 % à 99,7 K€. En 2013, la contribution des diffuseurs à la production des programmes de fiction augmente de 7,1 % par rapport à 2012 à 500,9 M€. Leur part dans le financement du genre augmente de 0,5 point à 70,5 %. L’apport horaire des diffuseurs progresse de 5,2 % en 2013 à 640,8 K€. Les apports du CNC (y compris compléments) sont en augmentation de 6,7 % à 77,9 M€ en 2013. La part des apports du CNC (y compris compléments) est stable à 11,0 %. Les apports étrangers (apports en coproduction et préventes confondus) sont en baisse (-42,3 % par rapport à 2012) après trois années de progression. Ces trois années avaient notamment été marquées par le lancement de coproductions d’envergure internationale comme XIII, Transporteur, Crossing Lines. Cette dernière est reconduite en 2013, Transporteur le sera en 2014. Les apports en coproduction diminuent de 33,0 % à 21,9 M€ et les préventes sont en baisse de 63,7 % à 5,2 M€. Le volume horaire des programmes concernés recule de 11,5 %. 296 heures de programmes de fiction sont financées avec des partenaires étrangers en 2013 (335 heures en 2012). 37,9 % du volume horaire total de fiction produite

C

bénéficie ainsi d’un financement étranger en 2013 (43,6 % en 2012). En 2013, les coproductions et préventes majoritaires composent 93,4 % du volume de fiction bénéficiant de financements étrangers et captent 20,2 % des apports étrangers totaux. La diminution des apports étrangers porte uniquement sur les coproductions majoritaires françaises (5,47 M€ en 2013, contre 29,5 M€ en 2012). Progression des séries de 52’ et de format court En 2013, le 52 minutes demeure le premier format de fiction (33,6 % des heures aidées), devant le format court (26,5 %), le 90 minutes (22,0 %) et le 26 minutes (17,9 %). Le volume de 52 minutes est en hausse de 28,0 % par rapport à 2012 à 263 heures. Le volume de format court progresse de 18,2 % à 207 heures (dont 193 heures de séries). Le 90 minutes (-7,3 % à 172 heures) et le 26 minutes (-30,6 % à 140 heures) présentent au contraire un nombre d’heures en baisse. Entre 2004 et 2013, le volume de 90 minutes a été divisé par 2,4 alors que le volume de format court (composé à 93,4 % de séries) a été multiplié par 2,4.


aides à la aides au production développement durée devis diffuseurs du CNC du CNC (heures) (M€) (M€) (M€)1 (M€) 2009

2009 2010 2011 2012 2013 financements français . .647,1 656,6 715,8 620,3 683,8 ......................................................................................... ........................................................................................... producteurs français 59,3 62,9 75,4 58,3 81,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 5,6 5,7 ............................................ préventes en France 4,3 3,4

. . . . . . . . . 752 664,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 ..... fiction . . . . . . . . . 347 201,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 ..... animation

documentaire

2 225

345,0

163,1

67,5

2,1

...............................................................................................................................

. . . . . . . . .486 75,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ..... spectacle vivant . . . . . . . . . 435 34,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. magazine

total

4 244

1 320,8

761,3

208,1

7,6

...............................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .467,5 500,9 ............................. diffuseurs 493,4 499,3 536,9 ........................................................................................... SOFICA 1,2 1,2 0,3 0,4 2,0 ........................................................................................... CNC 71,7 67,9 74,7 70,7 74,9 ........................................................................................... compléments CNC1 1,8 1,7 2,3 2,3 3,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,1 15,5 15,9 .............................................. autres 15,4 20,1 . . . . 17,2 21,5 36,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,1 ....... financements étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,8 32,7 21,9 ............................................... coproductions étrangères 12,2 12,8

2010

. . . . . . 5,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,7 18,9 14,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 ..... préventes à l’étranger

. . . . . . . . . 731 678,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 ..... fiction . . . . . . . . . 320 181,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,1 ..... animation

documentaire

2 461

395,4

194,0

74,5

1,7

...............................................................................................................................

. . . . . . . . . 529 84,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ..... spectacle vivant . . . . . . . . . 377 30,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. magazine

total

4 417

1 369,7

793,5

209,7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .678,1 752,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 667,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 710,9 .......... total des financements 664,3

B

Financement de la fiction (M€) 1 Aides accordées après la première décision. Source : CNC.

7,1

...............................................................................................................................

2011 . . . . . . . . . 774 752,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 536,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,3 ..... fiction . . . . . . . . . 355 217,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 ..... animation

documentaire

2 665

388,1

189,4

80,3

2,4

...............................................................................................................................

. . . . . . . . . 621 92,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. spectacle vivant . . . . . . . . . 435 35,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. magazine

total

4 850

1 485,5

841,0

229,0

6,7

...............................................................................................................................

heures coût horaire (K€)

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 unitaires de format court . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 336,1 353,5 334,9 315,5 324,0 ................................................................................................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 2 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 876,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 641,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . 212,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144,2 .......... unitaires de 52 minutes 5 6

unitaires de 90 minutes

134

180

136

112

89

1 461,7

1 466,1

1 487,5

1 520,9

1 371,2

.........................................................................................................................................................................................................

. . . . .599 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .626 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .629 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .678 766,4 768,1 872,9 776,6 861,9 .................................................................................................................... séries et feuilletons :

2012 . . . . . . . . . 768 667,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .467,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 ..... fiction

collections

.........................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . 298 181,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 ..... animation

séries de 90 minutes

.........................................................................................................................................................................................................

15

7

8

6

6

1 367,1

1 601,7

1 434,8

1 526,4

1 419,1

55

76

80

67

77

1 422,7

1 393,0

1 431,5

1 434,7

1 398,5

2,4

mini-séries de 90 minutes

.........................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . 697 91,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ..... spectacle vivant

séries de 52 minutes

.........................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . 467 34,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. magazine

mini-séries de 52 minutes

.........................................................................................................................................................................................................

documentaire

total

2 921

437,9

223,3

87,8

...............................................................................................................................

5 151

1 412,9

797,6

229,2

8,0

...............................................................................................................................

. . . . . . . . . 326 213,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,2 ..... animation

3 092

489,5

243,0

94,2

2,6

...............................................................................................................................

. . . . . . . . . 793 103,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ..... spectacle vivant . . . . . . . . .434 35,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. magazine

A

12

-

-

1 589,3

1 279,5

2 046,0

-

-

225

203

230

1 170,0

1 259,8

1 305,6

1 307,3

1 250,7

62

3

8

-

32

1 173,1

1 199,9

1 035,4

-

1 226,0

. . . . . 232 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .202 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140 304,5 284,2 303,6 360,6 448,1 .................................................................................................................... séries de 26 minutes

. . . . . . . .80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .317,7 344,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297,4 406,9 ................................ séries de format court

. . . . . . . . . 782 710,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5 ..... fiction

total

3

156

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .415,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .890,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. mini-séries de 26 minutes 1 1 - - -

2013

documentaire

36

117

5 427

1 552,2

862,6

245,4

8,3

...............................................................................................................................

Production audiovisuelle aidée1 1 Y compris compléments d’aide et subventions au titre du « web COSIP ». Source : CNC.

. . . . . 752 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 731 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .768 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .782 883,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 927,3 972,0 869,5 909,5 ............................................................................ total

C

Évolution des formats de fiction1 1 Un unitaire est une fiction unique ou composée, pour les besoins de la diffusion télévisuelle, de deux parties dont l’histoire est bouclée. Les unitaires de format court sont des programmes unitaires dont la durée est généralement inférieure à 30 minutes. Une série est une suite de fictions composées d’éléments communs (tels que les personnages et les décors). Un feuilleton est une série dans laquelle l’histoire se poursuit d’un épisode à l’autre. Les séries de format court sont des séries dont la durée par épisode est inférieure à 15 minutes. Une mini-série est définie comme une série comprenant au moins trois épisodes et n’étant pas destinée à être prolongée. Une collection correspond à un ensemble de fictions réunies autour d’un même sujet, d’un même auteur ou d’une même ambition artistique et qui n’intègrent pas d’éléments récurrents. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 95


07

la production audiovisuelle aidée

D

Investissements des chaînes dans la fiction Les chaînes nationales gratuites En 2013, le volume de fiction initiée par les chaînes nationales gratuites progresse de 1,9 % par rapport à 2012 à 691 heures. Leur investissement total est en hausse de 5,6 % à 451,7 M€. Les chaînes nationales publiques augmentent leur apport financier de 10,3 % à 281,8 M€ pour un volume d’heures initiées en baisse de 7,6 % à 405 heures. L’investissement des chaînes nationales privées gratuites recule de 1,3 % à 169,9 M€ pour un volume d’heures initiées en hausse de 19,2 % à 286 heures. En 2013, le volume de fiction initiée par les chaînes privées de la TNT gratuite (hors chaînes historiques) diminue de 24,8 % par rapport à 2012 à 45 heures et leur investissement total est en baisse de 0,7 % à 7,9 M€. Ces chaînes couvrent 1,6 % des investissements totaux des diffuseurs dans le genre (1,7 % en 2012). _ Les chaînes nationales publiques En 2013, les chaînes de France Télévisions participent à la production de 367 heures de fiction (-14,1 % par rapport à 2012) dont 359 en tant que premiers diffuseurs (-15,6 %), pour un apport total de 254,9 M€ (+2,4 %). France Télévisions fournit ainsi 50,9 % des investissements totaux des chaînes dans la production de fiction en 2013 (53,3 % en 2012). La contribution de France 2 augmente de 16,9 % à 124,9 M€ pour 147 heures de fiction (+6,0 %) dont 141 en tant que premier diffuseur (+3,4 %). Le volume de fiction commandée par France 2 est composé à 71,8 % de séries et feuilletons (64,1 % en 2012). La chaîne engage notamment la production de la série les Témoins (6x52’ – Cinétévé). L’apport de France 3 (hors France 3 Régions) à la production de fiction diminue de 7,6 % à 128,2 M€ pour 206 heures de programmes (-7,4 %) dont 203 en tant que premier diffuseur (-8,8 %). Le volume de fiction initiée par France 3 est composé à 83,7 % de séries et feuilletons (78,6 % en 2012). Plus belle la vie (260x24’ et 2x52’ – Telfrance Série, Rendez-vous Production Série) totalise 52,9 % du volume commandé par France 3 en 2013 (54,8 % en 2012).

96 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

La chaîne engage également la production de Ceux de 14 (6x52’ – Native). France 4 intervient dans la production de 10 heures de fiction dont 8 en tant que premier diffuseur pour un investissement de 1,1 M€ (3 heures toutes en tant que premier diffuseur pour 0,2 M€ en 2012). Arte participe à la production de 46 heures de fiction, toutes en tant que premier diffuseur (15 heures dont 12 en tant que premier diffuseur en 2012), pour un apport total de 26,9 M€ (6,7 M€ en 2012). Le volume de fiction commandée par Arte est composé à 55,8 % de séries et feuilletons (61,4 % d’unitaires de 90 minutes en 2012). La chaîne engage notamment la production de la deuxième saison de la série Ainsi soient-ils (8x52’ – Zadig Productions). _ Les chaînes nationales privées gratuites En 2013, TF1 apporte 133,1 M€ (-7,8 % par rapport à 2012) à la production de 146 heures de fiction (+4,8 %), toutes en tant que premier diffuseur. Le volume de fiction commandée par TF1 est composé à 97,7 % de séries et feuilletons (93,4 % en 2012). La chaîne met notamment en production la série Interventions (6x52’ – Gaumont Télévision, TF1 Production) et la nouvelle saison de Clem (5x90’ – Merlin Productions). M6 finance 95 heures de fiction (+87,2 %), toutes en tant que premier diffuseur. Les investissements de la chaîne s’élèvent à 28,9 M€ (+45,2 %). En volume horaire, les séries et feuilletons représentent 100,0 % des fictions commandées par la chaîne (96,4 % en 2012). Les séries de format court constituent 96,9 % de ce même volume. En 2013, Scènes de ménages (1 055x3’ – Noon) compose 55,1 % du volume de fiction initiée par la chaîne (55,9 % en 2012). Six chaînes privées de la TNT gratuite interviennent dans la production de fiction : NT1 et TMC en tant que premiers diffuseurs, HD1 en tant que premier ou deuxième diffuseur, D8 en tant que premier, deuxième ou troisième diffuseur, Gulli et W9 en tant que deuxièmes diffuseurs. Elles investissent un total de 7,9 M€ (-0,7 %), consacrés à 123 heures de programmes (+86,3 %) dont 45 en tant que premiers diffuseurs (-24,8 %).

Le volume de fiction initiée par les chaînes privées de la TNT gratuite est composé de séries de 52 minutes (74,7 %) et de séries de format court (25,3 %).


apports des coût horaire1 apport horaire1 taux de heures initiées1 financement1 (%) heures totales2 diffuseurs2 (M€) (K€) (K€) 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 . . . . . . . . . 137 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 106,8 124,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .105,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .223,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .779,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .880,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,0 ........ France 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128,2 . . . . . . . . . . . . . 784,0 804,2 623,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .631,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78,5 ........ France 3 222 203 222 206 . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 0,3 0,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134,3 216,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,8 ........ France 3 Régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 . . . . . . . 755,9 593,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,9 120,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,3 ........ France 4 3 8 3 . . . . . . . . . . . .55 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,7 351,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,3 126,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35,8 ........ France Ô et 1ère . . . . . . . . . 426 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .367 248,9 254,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 784,0 954,0 583,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .707,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74,1 ........ France Télévisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,9 . . . . . . . . . . 905,0 959,6 508,8 592,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,7 ........ Arte 12 46 15 46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .255,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 787,4 954,6 581,6 694,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,7 ........ chaînes nationales publiques3 438 405 438 406

Chérie 25 2 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140,0 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105,0 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75,0 ................................ . . . . . . . . . . . . . . .- 4 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .249,5 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192,5 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77,2 ........ D8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . - - - - - ............................................................................................................................................... Gulli - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,8 . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .343,9 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144,4 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,0 ........ HD1 - 3 - . . . . . . . . . . . .16 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .264,6 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88,4 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,4 ................................ NRJ12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,6 . . . . . . . . 185,6 257,2 124,8 146,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,9 ........ NT1 6 4 6 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 . . . . . . . . 200,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,8 ....... TMC 18 33 18 33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 18 35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .432,9 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192,9 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,6 ................................ W9 18 . . . . . . . . . . . .59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 7,9 7,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282,4 198,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,5 ........ TNT privée gratuite4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,9 . . . . . . . . . . 473,5 442,1 345,1 303,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,7 ........ M6 41 95 51 95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .506,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .323,9 ....................1 . . . .036,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,9 ........ TF1 139 146 139 146 . . . . . . . . .240 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .286 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .256 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .309 172,2 169,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .025,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .853,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .690,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .581,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68,1 ........ chaînes nationales privées gratuites5

chaînes nationales gratuites . . . . . . . . .678 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .691 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .695 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 716 427,9 451,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 871,7 912,9 620,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .647,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70,9 ...... Canal+ 41 45 41 45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .528,6 ....................1 . . . .408,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .774,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .920,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,4 ........ chaînes thématiques . . . . . . . . . . . .34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 190 199 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,4 . . . . . . . . 287,5 422,9 123,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,2 ........ chaînes payantes . . . . . . . . . . . .75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .223 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .224 38,1 48,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .969,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . .002,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .481,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .590,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,9 ........ chaînes locales 7 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288,1 279,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,8 ........ services en ligne 8 6 8 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 . . . . . . . . 236,0 146,4 132,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,8 ........

total 768 782 768 782 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .500,9 . . . . . . . . . . . . . 869,5 909,5 596,6 631,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,4 ........

D

Commandes des diffuseurs de fiction En tant que premier diffuseur. Tous rangs de diffusion confondus. France Télévisions + Arte. 4 Chérie 25 + D8 + Gulli + HD1 + NRJ12 + NT1 + TMC + W9. 5 M6 + TF1 + TNT privée gratuite. Source : CNC. 1 2 3

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 97


07

la production audiovisuelle aidée

w

Les chaînes payantes En 2013, les chaînes payantes (Canal+ et les chaînes thématiques) participent à la production de 224 heures de programmes de fiction (+0,5 % par rapport à 2012) dont 77 en tant que premiers diffuseurs (+2,9 %), pour un investissement total de 48,0 M€ (+26,0 %). En 2013, les chaînes payantes apportent 9,6 % des investissements totaux des diffuseurs dans la production de fiction (8,2 % en 2012) et initient 9,8 % des heures produites (9,7 % en 2012). Canal+ apporte 41,7 M€ (+30,8 %) à la production de 45 heures de fiction (+10,1 %), toutes en tant que premier diffuseur. Son apport horaire s’établit à 920,5 K€ (+18,8 %). En volume horaire, les séries et feuilletons représentent 95,0 % des programmes commandés par la chaîne (76,6 % en 2012). Canal+ commande notamment le téléfilm unitaire le Soldat blanc (1x90’ – Breakout Films) et la cinquième saison de la série Engrenages (12x52’ – Son et Lumière). En 2013, 16 chaînes thématiques diffusées sur le câble, l’ADSL, le satellite ou la TNT payante investissent dans des œuvres de fiction (17 chaînes en 2012) dont 6 en tant que premiers diffuseurs (10 en 2012). Elles participent à la production de 199 heures de fiction (+4,4 % par rapport à 2012) dont 32 en tant que premiers diffuseurs (-5,9 %), pour un investissement total de 6,4 M€ (+1,6 %). Les chaînes locales En 2013, 12 chaînes locales investissent dans des œuvres de fiction (13 chaînes en 2012). Elles participent au financement de 37 heures de fiction dont 7 en tant que premiers diffuseurs (18 heures dont 7 en tant que premiers diffuseurs en 2012). Tous rangs de diffusion confondus, leur apport atteint 0,7 M€ (+44,6 % par rapport à 2012). Il représente 0,1 % de l’ensemble des investissements des diffuseurs dans la fiction aidée par le CNC (comme en 2012). La production de fiction initiée par les chaînes locales est composée majoritairement d’unitaires de court métrage.

98 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Les services en ligne En 2013, les services en ligne apportent 0,4 M€ (-60,2 % par rapport à 2012) à la production de 6 heures de fiction, toutes en tant que premiers diffuseurs (8 heures toutes en tant que premiers diffuseurs en 2012). Leur contribution représente 0,1 % des investissements totaux des diffuseurs dans le genre (0,2 % en 2012).

E

506 heures de documentaire correspondent à des coproductions majoritaires françaises en 2013, pour un total d’apports étrangers de 17,2 M€. En 2013, la part des apports étrangers dans le documentaire atteint 5,3 % des devis totaux, contre 4,5 % en 2012.

DOCUMENTAIRE Financement du documentaire Avec un total de 3 092 heures aidées en 2013 (+5,8 % par rapport à 2012), le documentaire poursuit sa croissance entamée en 2008 et atteint son plus haut niveau depuis la création du fonds de soutien en 1986. Plus de la moitié des 171 heures supplémentaires enregistrées en 2013 résulte des commandes de chaînes payantes du câble, du satellite et de l’ADSL, hors Canal+ (+140 heures par rapport à 2012). Les devis des programmes documentaires suivent la même tendance en atteignant un niveau record (+11,8 % à 489,5 M€). Le coût horaire moyen augmente de 5,6 % à 158,3 K€ et devient l’un des plus élevés de la décennie (154,2 K€ par heure en moyenne). Entre 2004 et 2013, le coût horaire moyen des documentaires audiovisuels progresse de 0,8 % par an en moyenne. En 2013, le documentaire représente 57,0 % des heures de programmes audiovisuels aidées par le CNC, contre 56,7 % en 2012 et 53,8 % en moyenne depuis 2004. Les engagements des diffuseurs augmentent de 8,8 % à 243,0 M€ et couvrent la moitié (49,6 %) des devis totaux du genre (-1,3 point). L’apport horaire moyen des diffuseurs s’élève à 78,6 K€ en 2013 (+2,8 % par rapport à 2012). Les subventions versées par le CNC (y compris les compléments) aux producteurs français de documentaire s’élèvent à 94,2 M€ en 2013 (+7,3 % par rapport à 2012). Les financements étrangers dans la production française de documentaire sont en hausse de 32,8 % à 26,0 M€, dont 9,4 M€ au titre des préventes (+108,6 %) et 16,6 M€ au titre des apports en coproduction (+10,1 %).

2009 2010 2011 2012 2013 financements français 324,5 372,7 371,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .418,3 463,5 ............................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67,6 76,5 ........................... producteurs français 55,6 66,4 ........................................................................................... préventes en France 4,2 5,5 4,6 4,5 6,1 ......................................................................................... diffuseurs . .163,1 194,0 189,4 223,3 243,0 ........................................................................................... SOFICA 0,3 0,2 0,1 0,3 0,9 ........................................................................................... CNC 66,8 73,6 79,7 86,7 92,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 1,7 ........................ compléments CNC1 0,6 0,9 0,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,1 34,9 42,8 ............................................... autres 33,9 32,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,0 19,5 26,0 ............................................... financements étrangers 20,6 22,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,1 15,0 16,6 .............................................. coproductions étrangères 12,9 13,7 . . . . . . .7,7 9,0 5,9 4,5 9,4 .................................................................................... préventes à l’étranger ........................................................................................... total des financements 345,0 395,4 388,1 437,9 489,5

E

Financement du documentaire (M€) 1 Aides accordées après la première décision. Source : CNC.


F

Le documentaire de société est prédominant Malgré une baisse de 122 heures entre 2012 et 2013, le documentaire de société conserve sa prééminence avec 50,6 % du volume total du genre en 2013. La part des programmes historiques dans les genres documentaires augmente (8,8 % en 2013, contre 6,5 % en 2012) pour un nombre d’heures en augmentation de 42,9 % à 272 heures en 2013. 249 heures de documentaires traitant de la géographie et de voyages sont aidées en 2013 (-1,6 % par rapport à 2012), soit 8,0 % du volume total aidé (8,6 % en 2012). Les diffuseurs participent au financement de 211 heures de documentaires sur l’environnement et la nature, contre 166 en 2012. 130 heures de documentaires traitant d’ethnologie et de sociologie sont commandées en 2013, soit une hausse de 47,0 % par rapport à 2012. Le spectacle vivant (musique, cirque, danse et théâtre) représente 3,2 % des heures de documentaires aidés en 2013, contre 4,4 % en 2012. Parmi les heures de documentaires de spectacle vivant, 70,6 % sont consacrées à la musique (2,3 % du volume total de documentaires aidé en 2013). Investissements des chaînes dans le documentaire Les chaînes nationales gratuites En 2013, le niveau de commande des chaînes nationales gratuites dans le genre documentaire poursuit sa progression et s’établit à 1 964 heures (+4,2 % par rapport à 2012). Cette hausse est notamment le résultat d’une implication renforcée des chaînes nationales publiques dont les commandes augmentent de 6,8 % (+87 heures en tant que premiers diffuseurs). Les chaînes nationales gratuites investissent 196,6 M€ dans la production de documentaires audiovisuels, soit une hausse de 10,7 % par rapport à 2012. _ Les chaînes nationales publiques Les chaînes nationales publiques sont à l’origine de 1 377 heures de documentaire en 2013, contre 1 290 heures en 2012 (+6,8 %). Leurs investissements totaux augmentent de 10,8 % à 159,4 M€ tous rangs de diffusion

confondus. En 2013, les chaînes nationales publiques sont à l’initiative de 44,5 % des heures de documentaire aidées et de 65,6 % des apports totaux de l’ensemble des diffuseurs dans le genre (respectivement 44,1 % et 64,4 % en 2012). Toutes chaînes confondues, France Télévisions finance 1 034 heures de documentaire (-1,1 % par rapport à 2012) dont 988 en tant que premier diffuseur (-2,1 %) pour un investissement total de 110,3 M€ (+1,0 %). En 2013, France Télévisions initie 31,9 % du volume horaire total de documentaire mis en production et apporte 45,4 % des investissements de l’ensemble des chaînes. France 3 (France 3 Régions inclus) s’implique dans 427 heures de documentaire dont 402 en tant que premier diffuseur (451 heures dont 434 en tant que premier diffuseur en 2012). Cette baisse des volumes (-5,4 % tous rangs de diffusion confondus) s’accompagne d’une diminution de 8,2 % des investissements à 42,8 M€. En 2013, France 3 et ses antennes régionales assurent 13,0 % des commandes de documentaire et 17,6 % des financements des diffuseurs consacrés au genre. En 2013, France 5 finance 284 heures dont 271 en tant que premier diffuseur (218 heures dont 214 en tant que premier diffuseur en 2012). Sa participation financière augmente de 26,3 % à 28,1 M€. 16 numéros de la collection Duels (16 x 52’) figurent parmi les programmes financés par la chaîne. France 2 diminue le niveau de ses volumes de documentaire de 1,1 % (193 heures dont 184 en tant que premier diffuseur en 2013) et augmente ses investissements de 3,0 % à 34,0 M€. Parmi les programmes financés par la chaîne figurent des documentaires onéreux, à l’instar de la série Apocalypse : Staline (2 x 52’ – CC&C) et de l’unitaire Méditerranée, notre mer à tous de Yann Arthus Bertrand (90’ – Calt Production, Hope Production). Arte est la principale chaîne commanditaire de programmes documentaires aidés. Elle investit dans 348 heures de documentaire en 2013 (dont 342 en tant que premier diffuseur), soit une hausse de 30,9 % par rapport à 2012. La chaîne investit 47,7 M€ en 2013, soit

41,8 % de plus qu’en 2012. En 2013, le coût horaire moyen des documentaires que la chaîne initie (308,7 K€) est le plus élevé de toutes les chaînes participants à la production de documentaire aidé. Arte est à l’initiative de 11,0 % des heures de documentaire aidées en 2013 et de 19,6 % de l’ensemble des apports des diffuseurs dans le genre (respectivement 8,9 % et 15,1 % en 2012). Elle investit en 2013 dans des séries comme 14, des armes et des mots (8x52’ – Les Films d’Ici), la saison 2 de Dans tes yeux (40x26’ – Upside Production) ou des unitaires comme Cartier, la petite boîte rouge (52’ – Illégitime Défense). _ Les chaînes nationales privées gratuites Les commandes des chaînes nationales privées gratuites diminuent, pour la première fois depuis 2008, de 1,7 % à 592 heures dont 587 heures en tant que premiers diffuseurs (-1,3 %). Leur participation financière affiche une hausse de 10,1 % à 37,2 M€, induisant une hausse sensible de leur niveau de financement horaire (61,5 K€ en moyenne, contre 56,0 K€ en 2012). Le coût horaire des programmes financés par les diffuseurs nationaux privés gratuits augmente de 13,7 % à 107,5 K€, pour un taux de couverture en tant que premiers diffuseurs atteignant en moyenne 57,2 % des devis de production (59,2 % en 2012). En 2013, M6 augmente son niveau de commandes à 168 heures dont 167 en tant que premier diffuseur (123 heures toutes en tant que premier diffuseur en 2012). Les investissements de la chaîne augmentent de 33,0 % pour atteindre 16,3 M€. L’Odyssée sauvage de Nicolas Vanier (1 x 110’ - MC4) figure parmi les documentaires financés par la chaîne en 2013. Le volume horaire de documentaires commandés par TF1 augmente de 65,7 % à 41 heures, dont 39 en tant que premier diffuseur (25 heures, dont 23 en tant que premier diffuseur en 2012). La chaîne apporte 4,3 M€ (+75,0 %), soit 1,8 % des investissements de l’ensemble des chaînes nationales gratuites en 2013. En 2013, neuf chaînes de la TNT privée gratuite investissent dans des programmes documentaires, bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 99


07

la production audiovisuelle aidée

soit une de plus qu’en 2012. Pour la première fois, ces chaînes diminuent leurs investissements de 13,0 % (16,6 M€ en 2013), pour un nombre d’heures en baisse de 16,4 % à 384 heures dont 381 en tant que premiers diffuseurs (460 heures dont 449 heures en tant que premiers diffuseurs en 2012). Elles assurent 12,3 % des volumes horaires commandés par les diffuseurs en documentaire et 6,8 % des apports de ces derniers (respectivement 15,4 % et 8,5 % en 2012). Les chaînes payantes En 2013, le volume horaire d’œuvres documentaires financés par les chaînes payantes augmente de 9,2 % à 1 068 heures dont 828 en tant que premiers diffuseurs (977 heures dont 724 en tant que premiers diffuseurs en 2012). Ces chaînes financent leurs programmes à hauteur de 36,1 M€, soit 1,2 % de plus qu’en 2012. L’ensemble des chaînes payantes est à l’initiative de 26,8 % du total des heures commandées par les diffuseurs en 2013 et de 14,9 % des investissements de ces derniers (respectivement 24,8 % et 16,0 % en 2012). Canal+ diminue sensiblement son volume de documentaire, passant de 104 heures en 2012 à 70 heures en 2013, dont 68 en tant que premier diffuseur. Les investissements de la chaîne dans le documentaire s’élèvent à 8,7 M€, soit une baisse de 35,5 % par rapport à 2012. Canal+ finance 58,8 % des devis des programmes initiés (56,5 % en 2012). Parmi les programmes financés se trouvent la collection les Nouveaux Explorateurs (20 x 52’) ou l’unitaire Drônes : la sale guerre d’Obama (54’ – Premières lignes). 45 chaînes thématiques participent au financement d’au moins un programme documentaire en 2013 (44 en 2012). Elles financent 1 032 heures dont 760 en tant que premiers diffuseurs, à hauteur de 27,4 M€ (926 heures dont 620 en tant que premiers diffuseurs pour 22,2 M€ en 2012). Planète+ finance 141 heures dont 53 en tant que premier diffuseur pour un investissement total de 4,4 M€ (2,8 M€ en 2012). Les participations financières d’Equidia Life augmentent en 2013 de 80,9 % à 2,7 M€ pour 86 heures de programmes, dont 83 en tant que premier diffuseur. 100 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Voyage investit 2,6 M€ en 2013 (comme en 2012) pour 105 heures de programmes dont 83 en tant que premier diffuseur et 49 heures de documentaires de géographie ou voyages. Les chaînes locales En 2013, 47 diffuseurs locaux investissent 9,0 M€ dans la production de 379 heures de documentaire dont 267 en tant que premiers diffuseurs. 43 diffuseurs avaient investi 9,4 M€ pour 383 heures de documentaire dont 294 en tant que premiers diffuseurs en 2012. Les chaînes locales sont à l’origine de 8,6 % des volumes de documentaires produits en 2013 (10,1 % en 2012). Vosges TV investit 1,0 M€ (+43,6 %), pour un nombre d’heures en hausse de 31,6 % (47 heures dont 29 en tant que premier diffuseur en 2013). Cinaps TV finance 52 heures dont 30 en tant que premier diffuseur, pour un investissement total de 0,9 M€. TLT Toulouse augmente ses investissements de 35,2 % en 2013 (0,7 M€) pour un nombre d’heures en hausse de 63,1 % (29 heures, dont 17 en tant que premier diffuseur). Les services en ligne En 2013, 13 services en ligne investissent dans la production de documentaires aidés par le CNC (12 en 2012). Ils financent un volume presque deux fois plus élevé qu’en 2012 (41 heures, dont 33 en tant que premiers diffuseurs), pour un montant total de 1,2 M€ (0,6 M€ en 2012). Francetv.fr devient le diffuseur en ligne le plus impliqué dans le financement des documentaires en 2013 avec 0,32 M€ investis dans 6 heures de programmes (toutes en tant que premier diffuseur), devant Arte France (0,25 M€ pour 7 heures de programmes, toutes en tant que premier diffuseur) et Arte Live Web (0,16 M€ pour 9 heures de programmes dont 5 en tant que premier diffuseur).


apports des coût horaire1 apport horaire1 taux de heures initiées1 financement1 (%) heures totales2 diffuseurs2 (M€) (K€) (K€) 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 France 2 193 184 195 193 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,0 . . . . . . . . . . . 278,0 285,9 170,3 176,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,6 ........ France 3 . . . . . . . . . 249 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .284 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .256 37,0 32,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239,5 256,7 145,1 142,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55,6 ........ France 3 Régions . . . . . . . . . 184 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,6 10,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131,0 135,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,4 ........ France 4 34 16 34 17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 . . . . . . . . 94,1 91,3 55,6 59,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59,1 64,6 ................................ France 5 . . . . . . . . . .214 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .284 22,2 28,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197,6 102,9 100,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,9 ........ France Ô et 1ère 134 115 158 137 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101,7 38,3 36,5 35,3 35,9 .......................................................................................................... France Télévisions

1 009

988

1 045

1 034

109,2

110,3 197,7 203,6 106,3 107,2 53,8 52,7

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

Arte . . . . . . . . . 261 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .342 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .266 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .348 33,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,7 . . . . . . . . . . 269,9 308,7 129,0 138,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,7 ........ LCP-AN . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 0,6 0,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,1 22,9 26,9 26,1 ............................................................................... Public Sénat . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 0,3 0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,7 102,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,7 ........ chaînes nationales publiques3

1 290

1 377

1 327

1 415

143,8

159,4 210,7 225,9 109,7 111,9 52,1 49,5

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

Chérie 25 . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 0,7 2,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85,4 37,1 37,1 42,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,4 ........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,1 79,9 40,6 44,5 56,3 55,7 ............................................................................................................................... D8 62 55 63 55 . . . . . . . . . . . .14 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80,1 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,8 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,7 ................................ D17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,3 . . . . . . . . 81,0 96,9 38,3 44,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,3 45,6 ............................... Gulli 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . - - - - - ............................................................................................................................................... L’Equipe 21 - - - 1 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 . . . . . . . . 70,6 76,9 40,2 40,4 56,9 52,5 ............................................................................................................................................... NRJ12 190 155 204 181 . . . . . . . . . . . .21 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68,5 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,9 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62,5 ................................ NT1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,5 . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,8 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,3 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,2 ........ Numéro 23 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147,7 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,0 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,9 ........ RMC Découverte - 6 - 8 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 . . . . . . . . 88,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,1 52,6 51,3 59,7 58,9 ....................................................................................................... TMC 69 47 70 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89,1 90,8 36,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,0 40,8 ............................... W9 58 42 63 42 . . . . . . . . .449 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .460 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .384 19,0 16,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,1 82,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,6 40,8 53,9 49,3 ............................................................................... TNT privée gratuite4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,3 . . . . . . . . . . 145,9 146,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,9 ........ M6 123 167 123 168 . . . . . . . . . . . .23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 2,5 4,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159,3 181,5 102,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,0 ........ TF1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,5 107,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,2 ........ chaînes nationales privées gratuites5 595 587 602 592

chaînes nationales gratuites

1 884

1 964

1 928

2 004

177,6

196,6 174,0 190,5 92,7 97,2 53,3 50,8

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

Canal+ 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,7 . . . . . . . . 230,7 213,9 130,3 125,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,8 ........ autres chaînes thématiques . . . . . . . . . 620 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 760 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .926 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .032 22,1 27,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85,5 90,8 30,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,7 36,0 35,0 ....................................................... chaînes payantes

35,7

36,1 106,3 100,9 45,0 39,5 42,3 39,1

chaînes locales

724

828

977

1 068

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

294 267 383 379 9,4 9,0

106,7 106,5 25,4 25,8 23,8 24,3

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

services en ligne . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 0,6 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86,1 99,1 28,9 33,1 33,6 33,4 ............................................................................................................................................... total

F

2 921

3 092

2 921

3 092

223,3

243,0 149,9 158,3 73,7 74,6 49,2 47,2

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................

Commandes des diffuseurs en documentaire En tant que premier diffuseur. Tous rangs de diffusion confondus. 3 France Télévisions + Arte + LCP-AN + Public Sénat. 4 Chérie 25 + D8 + D17 + Gulli + L’Equipe 21 + NRJ12 + NT1 + Numéro 23 + RMC Découverte + TMC + W9. 5 M6 + TF1 + TNT privée gratuite. Source : CNC. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 101


07

la production audiovisuelle aidée

G

ANIMATION Financement de l’animation En 2013, le volume de production d’animation augmente de 9,1 % par rapport à 2012 à 326 heures. Entre 2004 et 2013, le volume annuel moyen de production d’animation s’établit à 321 heures. L’animation représente 6,0 % des heures totales de programmes aidés par le CNC en 2013, contre 5,8 % en 2012. La production d’animation est généralement rythmée par des cycles biennaux ou triennaux. En 2013, le montant des devis des programmes d’animation progresse de 17,2 % par rapport à 2012 à 213,0 M€. Le coût horaire de l’animation augmente de 7,4 % à 654,3 K€. Les financements français destinés à la production d’œuvres d’animation sont en augmentation de 15,2 % à 161,0 M€ en 2013. Ces financements représentent ainsi 75,6 % des devis des programmes d’animation aidés par le CNC (76,9 % en 2012). Les préventes en France augmentent de 30,4 % à 7,2 M€ en 2013. L’apport du CNC pour les programmes d’animation est en hausse de 7,4 % à 40,6 M€ en incluant les compléments. Au total, il couvre 19,0 % des devis en 2013 (20,8 % en 2012). L’animation est le genre pour lequel les interventions étrangères sont les plus conséquentes. Les apports étrangers constituent 24,4 % du financement des programmes d’animation en 2013, contre 23,1 % en 2012. Les financements étrangers augmentent de 23,9 % à 52,1 M€ en 2013 : les apports en coproduction sont en hausse de 10,4 % à 25,6 M€ et les préventes à l’étranger progressent de 40,6 % à 26,5 M€. En 2013, 281 heures d’animation bénéficient d’un financement étranger (coproduction et/ou prévente), soit 86,4 % du volume total produit. L’année précédente, 75,6 % du volume d’animation mis en production avaient bénéficié d’un financement étranger (226 heures).

102 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

En 2013, 270 heures d’animation de coproduction à majorité française sont initiées avec un financement étranger total de 46,3 M€ dont 22,2 M€ d’apports en coproduction et 24,1 M€ de préventes (144 heures avec un apport étranger de 12,6 M€ en 2012). Parallèlement, 11 heures de coproductions minoritaires françaises sont produites en 2013, financées par un apport étranger total de 5,8 M€ dont 3,4 M€ d’apports en coproduction et 2,4 M€ de préventes (81 heures avec un apport étranger de 29,4 M€ en 2012).

2009 2010 2011 2012 2013 financements français 149,9 138,4 156,4 139,8 161,0 ........................................................................................... . . . . 31,7 30,5 38,9 36,7 43,9 ....................................................................................... producteurs français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,2 .... préventes en France 12,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,9 49,7 58,0 ............................................... diffuseurs 56,0 50,7 ........................................................................................... SOFICA 3,7 2,9 5,5 3,0 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,0 33,6 ........................... CNC 34,8 29,5 30,7 . . . . . . .7,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,7 12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 ..... compléments CNC1 ........................................................................................... autres 3,7 5,7 5,1 7,2 7,6 ........................................................................................... financements étrangers 51,4 42,5 60,9 42,0 52,1 . . . . .31,1 31,3 43,4 23,2 25,6 ...................................................................................... coproductions étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,4 18,8 26,5 ............................................... préventes à l’étranger 20,2 ........................................................................................... total des financements 201,3 181,0 217,3 181,8 213,0

G

Financement de l’animation (M€) 1 Aides accordées après la première décision. Source : CNC.


H

Investissements des chaînes dans l’animation Les chaînes nationales gratuites En 2013, le volume d’animation initié par les chaînes nationales gratuites augmente de 54,8 % par rapport à 2012 à 286 heures. Leur investissement total est en hausse de 46,4 % à 48,5 M€. Les chaînes nationales publiques participent à la production de 151 heures de programmes d’animation (+22,9 %), toutes en tant que premiers diffuseurs, pour un investissement de 27,0 M€ (+21,3 %). Les chaînes nationales privées gratuites apportent 21,6 M€ (+97,6 %) pour 161 heures (+55,5 %) dont 135 heures en tant que premiers diffuseurs (+117,8 %). Les chaînes nationales gratuites totalisent 83,8 % des investissements des chaînes dans la production d’animation en 2013 (66,7 % en 2012) et initient 87,7 % des heures produites (61,8 % en 2012). _ Les chaînes nationales publiques En 2013, les chaînes de France Télévisions participent à la production de 148 heures d’animation (+24,9 % par rapport à 2012), toutes en tant que premiers diffuseurs. Leur apport total s’établit à 26,3 M€ (+23,3 %). En 2013, France Télévisions initie ainsi 45,5 % du volume horaire total d’animation mis en production et apporte 45,4 % des investissements de l’ensemble des chaînes. Sa participation est essentiellement répartie entre France 3 et France 5. France 3 (hors France 3 Régions) investit 20,7 M€ (+35,1 %) pour un total de 113 heures (+69,8 %), toutes en tant que premier diffuseur. La chaîne commande la production de onze séries d’animation. France 5 apporte 5,5 M€ (+2,2 %) pour 34 heures de programmes d’animation (-12,1 %), toutes en tant que premier diffuseur. France 5 initie la production de cinq séries d’animation. _ Les chaînes nationales privées gratuites En 2013, la contribution de TF1 pour l’animation s’établit à 17,8 M€ (4,8 M€ en 2012) pour 104 heures de programmes (35 heures en 2012), toutes en tant que premier diffuseur.

En tant que premier diffuseur, TF1 finance neuf séries dont Calimero (104x12’ – Gaumont Animation). L’apport de M6 dans l’animation s’établit à 1,2 M€ (-62,5 %). La chaîne finance une seule série, Sammy & Co (52x12’ – Zagtoon), en tant que premier diffuseur. Gulli est la seule chaîne privée de la TNT gratuite à investir dans l’animation. En 2013, son investissement diminue de 10,8 % à 2,6 M€ pour 47 heures de programmes (+0,5 %) dont 21 en tant que premier diffuseur (+34,0 %). La chaîne participe au financement de deux séries comme premier diffuseur. Les chaînes payantes En 2013, l’investissement total des chaînes payantes (Canal+ et les chaînes thématiques) dans la production de programmes d’animation aidés par le CNC diminue de 45,8 % par rapport à 2012 à 8,7 M€. Elles participent au financement de 188 heures de programmes (-8,7 %) dont 33 en tant que premiers diffuseurs (-69,0 %). Les chaînes payantes totalisent 15,0 % des investissements des diffuseurs dans la production d’animation en 2013 (32,3 % en 2012) et initient 10,2 % des heures produites (35,8 % en 2012). En 2013, Canal+ réduit fortement ses investissements dans l’animation. Elle participe à la production de 18 heures de programmes d’animation (-75,7 % par rapport à 2012) dont 7 en tant que premier diffuseur (-87,6 %) pour un investissement total de 0,7 M€ (-90,9 %). Canal+ participe à la production de quatre séries. En 2013, six chaînes thématiques diffusées sur le câble, l’ADSL ou le satellite participent au financement de programmes d’animation (huit chaînes en 2012). Les chaînes thématiques participent au financement de 185 heures d’animation (+13,4 %) dont 26 en tant que premiers diffuseurs (-46,5 %). Leur apport total atteint 8,0 M€ (+0,5 %) et représente 13,7 % de l’ensemble des apports des diffuseurs dans le genre (15,9 % en 2012). La contribution de Disney Channel s’établit à 4,7 M€ (+22,4 %) pour 82 heures de programmes (+31,8 %) dont 10 en tant que premier diffuseur (-53,3 %).

Canal J investit 1,1 M€ (-42,7 %) pour 25 heures d’animation (-61,7 %) en tant que deuxième ou troisième diffuseur. Game One apporte 0,8 M€ pour 10 heures toutes en tant que premier diffuseur. Tiji participe à 36 heures de programmes (7 heures en 2012) pour 0,8 M€ (0,3 M€ en 2012). Les chaînes locales En 2013, les chaînes locales investissent 0,2 M€ dans les programmes d’animation aidés par le CNC (-20,8 % par rapport à 2012). Neuf chaînes participent à la production de 3 heures de programmes (-47,3 %). Leur apport représente 0,3 % de l’ensemble des investissements des diffuseurs dans le genre (0,4 % en 2012). Les services en ligne En 2013, les services en ligne apportent 0,5 M€ (+120,4 % par rapport à 2012) à la production de 9 heures d’animation (+36,5 %) dont 4 en tant que premiers diffuseurs (+51,5 %). Leur contribution couvre 0,9 % des apports totaux des diffuseurs pour la production de programmes d’animation (0,5 % en 2012).

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07

la production audiovisuelle aidée

apports des coût horaire1 apport horaire1 taux de heures initiées1 financement1 (%) heures totales2 diffuseurs2 (K€) (K€) 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 France 2 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . .267,3 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81,3 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,4 ........ . . . . . . . . . . . .67 113 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 113 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,7 .......... . . . . . . . . . . . . . .727,5 676,6 230,3 183,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,1 ....... France 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ................................ . . . . . . . . . . . . . .186,9 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,4 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,4 ............................... France 3 Régions 2 - 2 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1 ................................ . . . . . . . . . . . . . 442,6 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155,8 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,2 ................................ France 4 1 - 1 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 . . . . . . . . 582,4 662,4 138,3 160,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,3 ........ France 5 39 34 39 34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,0 . . . . . . . . 551,9 303,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,8 ........ France Ô et 1ère 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,3 . . . . . . . . . . . 652,2 671,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,5 ........ France Télévisions 119 148 119 148 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,6 . . . . . . . . 588,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .487,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .211,7 238,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,0 ........ Arte 4 3 4 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,0 . . . . . . . . . . 650,1 668,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181,2 178,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,8 ........ chaînes nationales publiques3 123 151 123 151

Gulli 16 21 47 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 . . . . . . . . 702,9 502,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,4 ....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 . . . . . . . . 702,9 502,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,4 ....... TNT privée gratuite 4 16 21 47 47

M6 20 10 31 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 . . . . . . . . 602,9 754,4 132,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,3 ....... . . . . . . . . . . . .26 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 17,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 760,6 709,7 165,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .171,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,2 ........ TF1 . . . . . . . . . . . .62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 10,9 21,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 694,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .681,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,2 ........ chaînes privées nationales gratuites5

chaînes nationales gratuites . . . . . . . . . 185 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .286 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .297 33,2 48,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 664,9 674,3 163,9 165,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,6 ........ Canal+ . . . . . . . . . . . .58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 8,1 0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 550,0 502,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,0 ....... chaînes thématiques . . . . . . . . . . . .49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 163 185 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,0 . . . . . . . . 520,5 566,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,2 ....... . . . . . . . . . 107 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .188 16,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,7 . . . . . . . . 536,6 552,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 ....... chaînes payantes

chaînes locales 4 3 6 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . 238,1 234,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,3 ........ services en ligne 3 4 7 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,5 ........ . . . . . . . . . . . . . 262,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370,3 78,6 89,8 29,9 24,2 ..........................................................................................................

total 298 326 298 326 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58,0 . . . . . . . . . . . 609,2 654,3 135,4 154,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,6 ........

H

Commandes des diffuseurs en animation En tant que premier diffuseur. Tous rangs de diffusion confondus. France Télévisions + Arte. 4 Gulli uniquement. 5 M6 + TF1 + TNT privée gratuite. Source : CNC. 1 2 3

104 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


I

SPECTACLE VIVANT Financement du spectacle vivant En 2013, le nombre d’heures aidées de captation et recréation de spectacle vivant progresse de 13,8 % pour atteindre 793 heures, soit le plus haut niveau jamais atteint depuis la création du fonds de soutien en 1986. Les devis de ces œuvres augmentent de 12,2 % par rapport à 2012 pour atteindre 103,1 M€, soit un coût horaire moyen en baisse de 1,4 % à 129,9 K€. Le spectacle vivant représente 14,6 % du total des heures de programmes aidées en 2013 (+1,1 point par rapport à 2012) et capte 12,2 % des aides du CNC (+0,2 point). En 2013, la participation des diffuseurs pour la production de captations et recréations de spectacle vivant augmente de 10,7 % à 35,9 M€. Leur apport horaire est en baisse de 2,8 % à 45,3 K€. Les diffuseurs couvrent 34,9 % des devis de production du genre (35,4 % en 2012). Les subventions versées par le CNC (y compris compléments) augmentent de 8,4 % à 28,8 M€ en 2013. Leur contribution aux financements des œuvres de spectacle vivant diminue et couvre 27,9 % des devis du genre. En 2013, les apports étrangers sont en légère baisse à 6,6 M€ (-0,6 %). Leur part dans le total des devis diminue à 6,4 % des financements totaux du spectacle vivant (7,2 % en 2012). Les apports en coproduction sont stables à 5,4 M€. Ils sont principalement financés par les producteurs étrangers du spectacle et les salles programmant le spectacle à l’étranger. Les préventes à l’étranger sont en baisse de 3,8 % à 1,2 M€. Au total, 149 heures de spectacle vivant font l’objet d’un financement étranger en 2013 (124 heures en 2012) dont 128 heures de coproductions majoritaires (110 heures en 2012). Les coproductions majoritaires reçoivent 3,4 M€ de financements étrangers (4,0 M€ en 2012) et les coproductions minoritaires 3,2 M€ (2,6 M€ en 2012).

Le spectacle musical domine le genre En 2013, l’augmentation du volume de production de spectacle vivant concerne principalement deux genres : la musique (+67 heures) et la danse (+17 heures). Les captations de spectacles musicaux représentent toujours plus des deux tiers des heures aidées. À 72,3 % en 2013, cette part est en légère baisse par rapport à 2012 (-0,8 point). La musique classique représente 23,1 % des heures aidées. Les autres genres demeurent plus marginaux, comme la danse (7,2 % des volumes en 2013) ou le cirque (1,3 %). Le cirque reste le genre de spectacle vivant le plus coûteux en 2013 à 239,3 K€ par heure de programme (-26,7 %), devant l’opéra (+7,3 % à 233,1 K€) et la danse (-6,3 % à 181,5 K€).

2009 2010 2011 2012 2013 financements français 71,3 78,3 86,4 85,2 96,5 ........................................................................................... ........................................................................................... producteurs français 23,4 24,5 26,8 23,4 28,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 1,3 ........................ préventes en France 0,8 0,8 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,3 32,9 32,5 35,9 ................................................................... diffuseurs 25,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 0,0 0,1 ......................................... SOFICA 0,1 0,0 ........................................................................................... CNC 19,8 22,2 24,2 26,3 28,5 ........................................................................................... compléments CNC1 0,0 0,5 0,1 0,3 0,3 ........................................................................................... autres 2,2 2,9 1,2 1,7 1,7 ........................................................................................... financements étrangers 4,5 6,3 6,0 6,6 6,6 ........................................................................................... coproductions étrangères 2,4 5,0 5,1 5,4 5,4 ........................................................................................... préventes à l’étranger 2,1 1,3 0,9 1,3 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91,8 103,1 ........................... total des financements . . . .75,7

I

Financement du spectacle vivant (M€) 1 Aides accordées après la première décision. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 105


07

la production audiovisuelle aidée

Investissements des chaînes dans le spectacle vivant Les chaînes nationales gratuites En 2013, les chaînes nationales gratuites affichent une diminution de leur volume de commandes de captations et recréations de spectacle vivant (-8,1 % à 305 heures). Leurs investissements dans le genre diminuent à 19,7 M€ (-5,9 %). _ Les chaînes nationales publiques La quasi-totalité des investissements réalisés par les chaînes nationales gratuites dans le spectacle vivant sont le fait des chaînes publiques (95,0 % du total des investissements et 86,8 % du total des heures initiées par les chaînes gratuites). En 2013, les chaînes nationales publiques investissent 18,7 M€ (-1,3 % par rapport à 2012) dans la production de 325 heures de captations et recréations de spectacle vivant (-0,3 %) dont 265 heures en tant que premiers diffuseurs (-5,4 %). Elles concentrent ainsi plus de la moitié (52,1 %) de l’ensemble des apports des diffuseurs sur le genre et initient 33,4 % des heures aidées (respectivement 58,4 % et 40,2 % en 2012). France Télévisions augmente son volume de spectacle vivant financé en 2013 à 272 heures (+5,0 %) dont 210 en tant que premier diffuseur (-0,1 %). Les apports financiers du groupe dans le genre progressent de 0,5 % pour atteindre 14,8 M€. En 2013, le volume de spectacle vivant financé par France 2 augmente à 83 heures (+31,4 %) dont 59 en tant que premier diffuseur (+22,0 %). Les apports financiers de la chaîne progressent de 17,9 % pour atteindre 8,1 M€. France 3 (y compris France 3 Régions) diminue son apport au spectacle vivant en 2013. La chaîne investit 5,0 M€ dans la production de 100 heures de spectacle vivant dont 69 en tant que premier diffuseur (98 heures dont 74 en tant que premier diffuseur en 2012). France 4 apporte 444,4 K€ (-32,1 %) au financement de 23 heures de programmes (+38,2 %), toutes en tant que premier diffuseur. Le volume horaire de spectacle vivant financé par Arte diminue de 21,6 % à 58 heures en 2013 dont 55 heures en 106 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

tant que premier diffuseur (-21,7 %). La chaîne diminue son apport financier à 3,9 M€ (-7,6 %) et couvre 10,9 % des investissements totaux réalisés par l’ensemble des chaînes dans le genre (13,0 % en 2012).

dans le genre (respectivement 20,7 % et 10,1 % en 2012). Mezzo est la chaîne payante la plus active sur le spectacle vivant en 2013 grâce à une hausse de son volume de programmes initiés. Elle investit 2,0 M€ (+1,9 %) dans 189 heures (+3,3 %) dont 138 en tant que premier diffuseur (+42,1 %).

_ Les chaînes nationales privées gratuites Les chaînes nationales privées gratuites diminuent leur volume de spectacle vivant financé à 61 heures en 2013 (68 heures en 2012), pour un apport financier de 1,0 M€ (-50,0 %). Elles initient 40 heures en tant que premiers diffuseurs, contre 52 heures en 2012. TF1 diminue sensiblement son investissement dans le spectacle vivant en 2013. La chaîne investit 0,1 M€ dans 4 heures de programmes dont 2 en tant que premier diffuseur (0,2 M€ pour 7 heures dont 5 en tant que premier diffuseur en 2012). M6 finance 3 heures de programmes en tant que deuxième diffuseur, dans lesquelles elle investit 45,0 K€ en 2013 (320,0 K€ pour 2 heures toutes en tant que premier diffuseur en 2012). Les chaînes de la TNT privée gratuite financent 53 heures de spectacle vivant aidé par le CNC dont 39 heures en tant que premiers diffuseurs en 2013 (61 heures dont 45 heures en tant que premiers diffuseurs en 2012). Elles diminuent leur apports totaux à 0,9 M€ (-43,3 %). D17 est la chaîne de la TNT gratuite qui investit le plus dans le genre avec 266,4 K€ dans 38 heures de spectacle vivant dont 21 en tant que premier diffuseur (710,2 K€ pour 31 heures dont 26 en tant que premier diffuseur en 2012). Les chaînes payantes En 2013, treize chaînes payantes (Canal+ et les chaînes thématiques) investissent dans des captations et recréations de spectacle vivant, soit une de moins qu’en 2012. Leurs apports totaux s’élèvent à 3,5 M€ (+6,5 % par rapport à 2012) et financent 285 heures de programmes (255 heures en 2012). Le volume initié augmente à 181 heures en 2013, contre 144 heures en 2012. La part des chaînes payantes s’accroît en volume et diminue en valeur. Elles initient 22,8 % du volume total des commandes et apportent 9,7 % des financements totaux des diffuseurs

Les chaînes locales 37 chaînes locales financent des œuvres de spectacle vivant en 2013 (28 en 2012). 21 d’entre elles investissent en tant que premiers diffuseurs. En 2013, les chaînes locales investissent 8,1 M€ dans 390 heures de programmes dont 141 en tant que premiers diffuseurs (5,9 M€ dans 292 heures dont 92 en tant que premiers diffuseurs en 2012). Les captations de spectacle vivant initiées par les chaînes locales sont celles qui présentent le coût horaire de production le plus bas à 84,8 K€ en moyenne (80,7 K€ en 2012).

*

Les services en ligne Au total, les treize services en ligne qui commandent du spectacle vivant investissent 4,7 M€ dans 357 heures dont 166 en tant que premiers diffuseurs (2,3 M€ dans 224 heures dont 129 en tant que premiers diffuseurs en 2012). Les services en ligne initient 21,0 % du volume horaire total de spectacle vivant aidé en 2013 (18,5 % en 2012) et fournissent 13,0 % des investissements totaux des diffuseurs dans le genre (7,2 % en 2012). Arte Live Web est le service en ligne qui commande le plus d’heures de spectacle vivant. Elle participe au financement de 149 heures dont 38 en tant que premier diffuseur en 2013 pour un apport total de 0,8 M€. Toutefois, en termes d’investissements, le service le plus dynamique est Classicall.tv, avec un apport total de 1,1 M€ dans 70 heures dont 33 en tant que premier diffuseur (755,5 K€ dans 61 heures dont 37 en tant que premier diffuseur en 2012). Les derniers résultats complets concernant la production audiovisuelle aidée sont disponibles dans l’étude sur la production audiovisuelle aidée en 2013, publiée en avril 2014 et consultable sur www.cnc.fr.


Principaux flux financiers de la production audiovisuelle aidée en 2013 (M€) Collecte 2012 correspondant aux investissements réalisés en 2013 et janvier 2014 (cinéma et audiovisuel). Les SOFICA doivent investir 90 % de leur collecte dans la production cinématographique ou audiovisuelle. 2 Montant prévisionnel des aides inscrit dans les conventions conclues entre le CNC et les collectivités territoriales en 2013. 3 Soutien total du CNC : aides à la production + aides au développement (y compris les compléments d’aide et les subventions au titre du « web COSIP »). 4 Achats et locations de vidéogrammes préenregistrés. 5 Estimation 100 % du chiffre d’affaires TTC en VàD sur les plates-formes généralistes. 6 Taxe sur le chiffre d’affaires des éditeurs et des distributeurs de services de télévision. 7 Taxe sur le chiffre d’affaires final en vidéo et VàD, toutes œuvres confondues.

PUBLIC

1

239,8 M€5

929,1 M€4 consommation

plates-formes de VàD

contribution à l’audiovisuel public 2 515,7 M€

commerce vidéo de détail

annonceurs

abonnements

publicité TV 3 219 M€

distributeurs de services de télévision chaînes nationales publiques

Sources : Œuvres audiovisuelles aidées par le CNC (fiction, documentaire, animation, spectacle vivant, magazine d’intérêt culturel). Le marché publicitaire français en 2013 – IREP. Recettes du CNC exécutées en 2013. Baromètre vidéo CNC-GfK. Baromètre de la VàD GfK-NPA Conseil. GfK – SEVN.

abonnements chaînes nationales privées gratuites chaînes payantes (Canal+ et chaînes thématiques) 61,5 M€1 chaînes locales

taxe vidéo / VàD7 25,8 M€ services en ligne taxe (TST) 532,4 M€6

508,3 M€

soutien 253,7 M€3

229,9 M€

18,0 M€

6,8 M€

PRODUCTION AUDIOVISUELLE AIDÉE 22,0 M€2

7,1 M€

99,5 M€

fonds régionaux

111,9 M€ apports étrangers

6,8 M€

SOFICA

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 107


La Maison de la radio de Nicolas Philibert. © Les Films du losange. Grand Central de Rebecca Zlotowski. © Ad Vitam.

Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot. © Wild Bunch Distribution.

La Fille du 14 juillet d’Antonin Peretjatko. © Shellac Distribution.

La Vénus à la fourrure de Roman Polanski. © Mars Distribution.


Loulou, l’incroyable secret d’Éric Omand et Grégoire Solotareff. © Diaphana Distribution.

08 08 la distribution la distribution

Suzanne de Katell Quillévéré. © Mars Distribution.

L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie. © Les Films du losange.

En 2013, 654 films sont distribués en première exclusivité (6,3 % de plus qu’en 2012), soit le niveau le plus élevé de la décennie. En 2009, 588 films sont distribués en première exclusivité, soit 5,9 % de plus qu’en 2008. Cette hausse est essentiellement imputable aux films français (+30 films). Cette hausse est notamment imputable aux films français (+28 films). L’exposition des films inédits s’élargit avec 139 établissements par film en moyenne en première semaine d’exploitation (134 établissements première semaine en 2012).

Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. © Gaumont Distribution.

Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier. © Étienne George / Pathé Distribution.


08

la distribution

Remarques méthodologiques Sont considérés comme nouvellement sortis en France les longs métrages inédits en salles. L’ensemble des films nouveaux regroupe ainsi les œuvres ayant fait l’objet d’une sortie commerciale nationale. Les genres qui figurent dans ce chapitre proviennent d’informations relevées dans la presse.

films films films autres français américains européens2 films total . . . . . . . . . . . . . 238 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81 71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .559 ....... 2004 . . . . . . . . . . . . . 237 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106 58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .550 ....... 2005 . . . . . . . . . . . . . 242 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .589 ....... 2006 . . . . . . . . . . . . . 262 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .573 ....... 2007 . . . . . . . . . . . . . 240 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .555 ....... 2008

A

TYPOLOGIE DES FILMS INÉDITS

. . . . . . . . . . . . . 270 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .588 ....... 2009 . . . . . . . . . . . . . 272 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .579 ....... 2010 . . . . . . . . . . . . . 289 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110 56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .594 ....... 2011

En 2013, 654 films font l’objet d’une première sortie commerciale en France, soit 39 films de plus qu’en 2012. L’année 2013 affiche le niveau le plus élevé de la décennie. Le nombre de films français progresse de 30 titres et atteint également son niveau le plus élevé des dix dernières années à 330 films. Parmi les films nationaux, les coproductions majoritaires françaises augmentent de 14 titres (76 films en 2013, contre 62 films en 2012) et les coproductions à majorité étrangère comptent un film de moins entre 2012 et 2013 à 57 titres en première exclusivité. L’offre de films 100 % français atteint 197 films, soit 17 titres de plus qu’en 2012. 50,5 % des films en première exclusivité sont français en 2013. En moyenne, 45,8 % des films sortis pour la première fois sur les écrans français entre 2004 et 2013 sont des films nationaux. En 2013, la part des films américains dans le total des films sortis en première exclusivité s’élève à 23,2 % (24,2 % en 2012). Le nombre de films américains sortis pour la première fois sur les écrans continue de progresser en 2013 pour atteindre 152 films (+3 films par rapport à 2012). L’offre inédite de films européens non français augmente entre 2012 et 2013 (+5 titres à 105 films). Cette hausse reflète notamment une présence plus importante des cinématographies allemande (+8 films) et italienne (+7 films). À 67, le nombre de films d’autres nationalités progresse légèrement (+1 film par rapport à 2012). En 2013, 47 nationalités différentes sont représentées parmi les films inédits (43 en 2012).

110 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

. . . . . . . . . . . . .300 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .615 ....... 2012 . . . . . . . . . . . . . 330 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .654 ....... 2013

A

Nombre de films sortis en première exclusivité1 Données mises à jour. Europe au sens continental, hors France. Source : CNC.

1 2

structure 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,1% ........... France 100%2 135 141 141 172 155 155 166 178 180 197 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 11,6% .......................... France majoritaire 2 . . . . . . . .73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,7% ......... France minoritaire 2 30 43 45 53 42 50 56 56 58 57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,2% ............ États-Unis 169 149 174 174 155 163 144 139 149 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5% ......... Grande-Bretagne 27 37 35 31 26 34 33 32 34 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6% ......... Allemagne 11 15 12 13 16 10 13 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 6 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,1% ......... Italie 9 . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 7 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . .1,5% ......... Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4% ......... Canada 4 4 6 6 4 4 3 1 9 9 . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4% ......... Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 7 8 4 2 4 4 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,6% ......... Chine 8 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,1% ........... autres nationalités 62 64 75 58 75 74 73 83 81 86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0% .............. total 559 550 589 573 555 588 579 594 615 654

A

Nationalité des films sortis en première exclusivité1 Données mises à jour. Films intégralement, majoritairement ou minoritairement financés par la France. Source : CNC.

1 2


B

30,6 % des films inédits sont des drames En 2013, 200 drames (dont 103 films français et 25 films américains) sont distribués pour la première fois sur les écrans français. Les comédies composent 16,5 % des films inédits en salles, soit 108 films (74 films français et 20 films américains). À eux seuls, ces deux genres constituent 47,1 % des films en première exclusivité. Le nombre de documentaires sortis en salles s’établit à 87 en 2013, contre 92 en 2012 et 90 en 2011. Il s’agit du troisième genre en nombre de films. 61 documentaires sont français, 16 sont européens non français, huit sont américains, un est canadien (Bestiaire) et un est d’Afrique du Sud (Plot for peace).

C

33 films d’animation sont projetés pour la première fois sur les écrans français en 2013, soit deux films de plus qu’en 2012. L’animation française est dynamique avec neuf films distribués dont l’Apprenti Père-Noël et le flocon magique, Loulou l’incroyable secret ou encore Oggy et les cafards. 11 films d’animation américains sortent en 2013 dont Monstres Academy, Moi, moche et méchant 2 et la Reine des neiges. Sept films d’animation sont européens non français, quatre sont japonais, un est uruguayen (Selkirk, le véritable Robinson Crusoé) et le dernier est d’Afrique du Sud (Drôles d’oiseaux). Twentieth Century Fox est le premier distributeur de films d’animation inédits en 2013 avec quatre films. Walt Disney Pictures et Gebeka Films distribuent trois nouveaux films d’animation chacun. Près de 60 % des films inédits sont recommandés Art et Essai 59,8 % des films en première exclusivité en 2013 sont recommandés Art et Essai, soit quatre films de plus qu’en 2012. L’offre de films recommandés est importante à 391 œuvres, soit le niveau le plus élevé de la décennie. En 2013, 66,1 % des nouveaux films français sont recommandés Art et Essai (70,3 % en 2012), contre 27,6 % des nouveaux films américains (28,9 % en 2012), 76,2 % des nouveaux films européens non français (77,0 % en 2012) et 76,1 % des nouveaux films d’autres nationalités (84,8 % en 2012).

Classification des films Chaque année, plus de 85 % des films en première exclusivité bénéficient d’un visa d’exploitation tous publics. En 2013, 587 films sont dans ce cas (89,8 %) dont 315 films français (95,5 % de l’offre de films français) et 120 films américains (78,9 % de l’offre de films américains). 57 films font l’objet d’une interdiction aux moins de 12 ans et 10 films sont interdits aux moins de 16 ans (cinq films américains, quatre films français et un film serbe). Aucun film n’est interdit aux moins de 18 ans en 2013. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ........................................................................................................................................................ animation 23 22 30 24 22 35 24 34 31 33 ........................................................................................................................................................ aventure 38 39 38 23 36 20 26 38 14 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 . . . . . . . . . . . . . . .116 127 132 123 100 108 ...................................................................................... comédie 133 134 128 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117 . . . . . . . . . . . . . . . . . .70 . . . . . . . . . . . . . . . 86 105 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 . . . . . . . . . . . . . . . . 85 ..... comédie dramatique 124 122 ........................................................................................................................................................ documentaire 77 57 52 67 58 71 76 90 92 87 .................................................................................................................................................... drame . . . .96 102 136 172 138 139 129 141 204 200 ........................................................................................................................................................ fantastique 27 27 35 35 34 40 32 28 39 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . .12 7 9 3 7 4 5 6 .................................................................................................................... musical 6 ........................................................................................................................................................ policier 32 30 38 66 48 40 41 29 62 69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 8 8 2 3 4 4 .................................................................................................... autres genres 3 7 3 ........................................................................................................................................................ total 559 550 589 573 555 588 579 594 615 654

B

Genres des films en première exclusivité Source : CNC.

films films français américains

films autres européens1 films total

part dans le total

. . . . . . . . . . . . . 168 50 60 68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .346 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,9 % ............ 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .332 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,4 % ............ 2005 158 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .333 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,5 % ............ 2006 160 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .316 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,1 % ............ 2007 173 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .306 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,1 % ............ 2008 145 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .358 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60,9 % ............ 2009 192 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .341 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,9 % ............ 2010 186 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .346 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,2 % ............ 2011 187 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .387 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62,9 % ............ 2012 211 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .391 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,8 % ............ 2013 218

C

Films Art et Essai en première exclusivité Europe au sens continental, hors France. Source : CNC.

1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 111


08

la distribution

D

E

13 nouveaux films en moyenne par semaine sur les écrans En moyenne, 55 films sortent chaque mois en salles en 2013 (13 films par semaine). Deux mois traduisent une activité plus soutenue : octobre (11,2 % de l’ensemble des sorties de l’année, soit 18 films par semaine) et juin (9,3 % des sorties annuelles, soit 15 films par semaine). Juillet et août sont les mois où le nombre de sorties est le plus faible. En moyenne, 28 films français sortent chaque mois en 2013 (6 films par semaine), contre 13 films américains (3 films par semaine). Les films français représentent entre 41,7 % (juillet) et 62,1 % (avril) des sorties mensuelles, contre 13,8 % (avril) à 35,9 % (août) pour les films américains.

EXPOSITION DES FILMS INÉDITS En 2013, les 654 films en première exclusivité sont distribués dans 90 783 points de projection au cours de leur première semaine d’exploitation (+10,5 % par rapport à 2012 pour 39 films de plus). Les films français, deux fois plus nombreux que les films américains, captent 42,3 % de l’exposition en première semaine (en nombre d’établissements), contre 44,9 % pour les films américains, 8,1 % pour les films européens non français et 4,7 % pour les films non européens et non américains. Les comédies mobilisent 23,5 % de l’exposition en première semaine en 2013 (27,7 % en 2012), contre 15,1 % pour les drames (16,7 % en 2012), 11,7 % pour les films d’animation (12,5 % en 2012) et 2,4 % pour les documentaires (1,5 % en 2012). Les films Art et Essai sont projetés dans 22 623 points de projection en première semaine en 2013, soit 24,9 % de l’exposition totale en première semaine (22 039 établissements et 26,8 % de l’exposition totale première semaine en 2012).

films films films autres français américains européens1 films total janvier . . . . . . . . . . . . . . . 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 .... . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 .... février . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 .... mars . . . . . . . . . . . . . . . 36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 .... avril . . . . . . . . . . . . . . . .25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 .... mai . . . . . . . . . . . . . . . 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 .... juin . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 .... juillet . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 .... août . . . . . . . . . . . . . . . .27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 .... septembre . . . . . . . . . . . . . . . .42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 11 73 ......................................... octobre . . . . . . . . . . . . . . . .25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 .... novembre . . . . . . . . . . . . . . . .23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 .... décembre . . . . . . . . . . . . .330 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 654 ........................ total

D

Nombre mensuel de films sortis en 2013 1 Europe au sens continental, hors France. Source : CNC.

films films films autres français américains européens2 films total 2004

...............................................................................................................

2005

...............................................................................................................

2006

...............................................................................................................

2007

...............................................................................................................

32 116

37 534

6 140

2 430

78 220

31 008

34 829

9 499

2 049

77 385

33 761

37 758

7 405

2 549

81 473

33 969

36 259

8 391

1 630

80 249

34 577

35 245

8 194

2 377

80 393

35 979

36 601

7 267

3 044

82 891

32 372

35 838

11 619

1 403

81 232

35 960

37 096

9 025

2 323

84 404

37 124

33 935

8 009

3 125

82 193

38 442

40 770

7 345

4 226

90 783

2008

...............................................................................................................

2009

...............................................................................................................

2010

...............................................................................................................

2011

...............................................................................................................

2012

...............................................................................................................

2013

...............................................................................................................

E

Nombre de points de projection en première semaine des films sortis en première exclusivité1 Établissements programmant les films inédits au cours de la première semaine d’exploitation. Europe au sens continental, hors France. Source : CNC. 1

2

112 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


F

Baisse du nombre de films distribués dans 20 à 100 établissements en première semaine En 2013, 49 films sont distribués dans 500 établissements ou plus en première semaine d’exploitation (45 films en 2012) dont 33 films américains, 13 films français, un film britannique (Jack le chasseur de géants), un film canadien (Man of Steel) et un film australien (Gatsby le magnifique). Ils concentrent 33,9 % des points de projection en première semaine. Parmi ces titres, trois sont distribués dans plus de 800 établissements en première semaine : Monstres Academy (film américain), Belle et Sébastien (film français) et Moi, moche et méchant 2 (film américain). Ils étaient six en 2012 et cinq en 2011. En 2013, 26,3 % des films sont projetés dans plus de 200 établissements en première semaine (172 films) et 38,4 % dans plus de 100 établissements (251 films). Le nombre de films programmés dans 200 à 499 établissements en première semaine augmente significativement à 123 films en 2013, contre 108 en 2012. 165 films disposent d’une combinaison de sortie restreinte (moins de 10 établissements), contre 161 en 2012. En 2013, 99 films français (83 en 2012) et 15 films américains (comme en 2012) sont programmés dans moins de 10 établissements en première semaine. Le nombre de films distribués dans 20 à 49 établissements en première semaine et dans 50 à 99 établissements recule en 2013 : respectivement -10 films et -5 films. Près des deux tiers des documentaires sont distribués dans moins de 10 établissements en première semaine en 2013 (57 titres). Ils composent 34,6 % des films projetés dans moins de 10 établissements. À l’inverse, 51,5 % des films d’animation programmés pour la première fois sur les écrans en 2013 sont présents dans 200 établissements ou plus. Ils représentent 9,9 % des films projetés dans 200 établissements ou plus.

120 films recommandés Art et Essai sont distribués dans moins de 10 établissements en 2013 (30,7 % des films recommandés) dont 73 films français (33,5 % des films français recommandés) et sept films américains (16,7 % des films américains recommandés). Ces 120 films représentent 72,7 % des films présents dans moins de 10 établissements en première semaine (73,7 % pour les films français sortis dans moins de 10 établissements et 46,7 % pour les films américains). Quatre films Art et Essai sont programmés dans plus de 400 établissements en première semaine (sept en 2012 et six en 2011) et 31 dans plus de 200 établissements (32 en 2012 et 29 en 2011).

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ........................................................................................................................................................ moins de 5 99 91 92 83 66 75 61 79 88 92 ........................................................................................................................................................ 5 à 9 69 63 61 47 46 62 57 54 73 73 ........................................................................................................................................................ 10 à 19 45 62 62 64 52 78 67 69 72 89 . . . . . . . . . . . . . . . .77 . . . . . . . . . . . . . . . .82 . . . . . . . . . . . . . . . .92 100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 108 102 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 . . . . . . . . . . . . . . . . 86 ..... 20 à 49 . . . .91 ........................................................................................................................................................ 50 à 99 51 47 70 58 65 55 71 50 68 63 ........................................................................................................................................................ 100 à 199 69 64 72 84 83 67 66 73 65 79 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112 109 101 125 106 130 108 123 ...................................................................................................................... 200 à 499 . . . .89 102 ........................................................................................................................................................ 500 à 799 42 38 31 30 34 32 39 32 39 46 ........................................................................................................................................................ 800 et plus 4 6 7 6 8 6 4 5 6 3 ........................................................................................................................................................ total 559 550 589 573 555 588 579 594 615 654

F

Films en première exclusivité selon le nombre d’établissements en première semaine1 Établissements programmant les films inédits au cours de la première semaine d’exploitation. Source : CNC.

1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 113


08

la distribution

G

En moyenne, 139 établissements par film en première semaine En 2013, le nombre moyen d’établissements par film en première semaine progresse. Un film inédit est présent, en moyenne, dans 139 établissements en 2013 lors de sa première semaine d’exploitation, contre 134 en 2012. En moyenne, un film français est distribué dans 116 établissements (124 en 2012) et un film américain dans 268 établissements (40 établissements de plus qu’en 2012). Le nombre moyen d’établissements en première semaine par film européen non français est stable en 2013 à 70 établissements (80 en 2012). Un film non européen et non américain sort, en moyenne, dans 63 établissements, contre 47 en 2012. Cette hausse résulte de la présence de six films d’autres nationalités distribués dans plus de 200 établissements en 2013. Deux films étaient dans ce cas en 2012. Le film cumulant le plus grand nombre d’établissements en première semaine en 2013 est américain, Monstres Academy. Dans le classement des 10 premiers films, huit sont américains et deux sont français, Belle et Sébastien et Boule et Bill. Les films d’aventures disposent, en moyenne, de la plus large exposition en première semaine (351 établissements en 2013). Les films d’animation et les films fantastiques présentent également d’importantes combinaisons de sortie : respectivement 321 établissements (331 en 2012) et 323 établissements (277 en 2012) en moyenne. À l’inverse, les documentaires, les drames et les comédies dramatiques sont projetés, en moyenne, dans un nombre d’établissements plus limité (moins de 100 établissements). Cinq films d’animation, deux films d’aventures (Belle et Sébastien et Lone Ranger, naissance d’un héros) et un film fantastique (le Hobbit : la désolation de Smaug) sont présents au classement des 10 premiers films en termes de nombre d’établissements première semaine. Boule et Bill (comédie française) et Wolverine : le combat de l’immortel (film américain de science-fiction) sont également parmi les 10 premiers.

114 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

À leur sortie, les films Art et Essai sont distribués, en moyenne, dans un nombre d’établissements plus de 4 fois inférieur à celui des films non recommandés. Un film Art et Essai est projeté dans 58 établissements en 2013 (57 en 2012), contre 259 établissements pour un film non recommandé (264 en 2012). En 2013, les 218 films français recommandés Art et Essai sont distribués, en moyenne, dans 57 établissements en première semaine (67 établissements pour 211 films en 2012), contre 127 établissements pour les 42 films américains recommandés (82 établissements pour 43 films en 2012).

titre

nationalité 2

H

38 films projetés en 3D En 2013, 38 films inédits sont disponibles en numérique 3D (34 films en 2012). 26 sont des films américains, trois sont français, cinq sont européens non français, un est japonais (Albator, corsaire de l’espace), un est australien (Gatsby le magnifique), un est canadien (Man of Steel) et un est d’Afrique du Sud (Drôles d’oiseaux). 23 films en 3D sont projetés dans 500 établissements ou plus en première semaine (18 films en 2012). Deux le sont dans moins de 100 établissements (un en 2012), Blackie & Kanuto (film d’animation minoritaire français) et Dracula (coproduction italo-espagnole). Parmi les 38 films sortis en 3D en 2013, 15 sont des films d’animation (14 en 2012), soit 39,5 % des films disponibles en 3D (41,2 % en 2012).

distributeur

sortie

nombre

d’établissements

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Academy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Walt . . . . . . . . . .Disney . . . . . . . . . . . . . . .Pictures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10-juil-13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 848 ....... Monstres

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

.....................................................................................................................................................................................................................................................

G

Belle et Sébastien

FR Gaumont

18-déc-13 837

Moi, moche et méchant 2

US

Universal Pictures International

26-juin-13

800

Reine des neiges (La)

US

Walt Disney Pictures

04-déc-13

790

Lone Ranger, naissance d’un héros

US

Walt Disney Pictures

07-août-13

782

Schtroumpfs 2 (Les)

US

Sony Pictures Releasing

31-juil-13

767

Hobbit : la désolation de Smaug (Le)

US

Warner Bros

11-déc-13

767

Boule et Bill

FR / BE / LUX

StudioCanal

27-févr-13

745

Wolverine : le combat de l’immortel

US

Twentieth Century Fox

24-juil-13

742

Croods (Les)

US

Twentieth Century Fox

10-avr-13

723

Les 10 premiers films en termes de nombre d’établissements première semaine en 20131 Établissements programmant les films inédits au cours de la première semaine d’exploitation. BE = Belgique / FR = France / LUX = Luxembourg / US = États-Unis. Source : CNC. 1 2


titre

nationalité 1 distributeur

Albator, corsaire de l’espace

JP

Ocean Films Distribution

sortie 25-déc.-13

...........................................................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FR ....../ . . .BR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Le . . . . . Pacte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27-nov.-13 .................... Amazonia

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

Battle of the Year

US

Sony Pictures Releasing

Blackie & Kanuto

ES / FR / IT

Zootrope Productions

13-nov.-13

...........................................................................................................................................................................................................................................

17-avr.-13

Croods (Les)

US

Twentieth Century Fox

10-avr.-13

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IT . . . . ./. . ES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Panoceanic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27-nov.-13 .................... Dracula

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ensemble 140 141 138 140 145 141 140 142 134 139 ........................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

nationalité ........................................................................................................................................................ films français 135 131 140 130 144 133 119 124 124 116

Drôles d’oiseaux

AS

Metropolitan FilmExport

Epic : la bataille du royaume secret

US

Twentieth Century Fox

14-août-13 22-mai-13

Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (L’)

FR / CA

Gaumont

16-oct.-13

G.I. Joe : conspiration

US

Paramount Pictures

Gatsby le magnifique

AUS

Warner Bros

27-mars-13 15-mai-13

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Warner . . . . . . . . . . . . . . .Bros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23-oct.-13 .................... Gravity

........................................................................................................................................................ films américains 222 234 217 208 227 225 249 267 228 268

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

Art et Essai

...........................................................................................................................................................................................................................................

films recommandés 53 66 61 49 54 64 61 58 57 58 ........................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

films non recommandés 282 254 238 252 257 261 253 260 264 259 ........................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 83 75 97 82 80 70 ....................................................................................................... films européens2 76 90 71 ........................................................................................................................................................ autres films 34 35 37 28 39 52 33 41 47 63

genre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311 400 369 331 321 ....................................................................... animation 269 342 366 341 342 ........................................................................................................................................................ aventure 348 327 316 408 385 299 351 329 378 351 ........................................................................................................................................................ comédie 183 199 184 187 199 212 183 189 228 197 ........................................................................................................................................................ comédie dramatique 85 54 75 91 94 73 76 91 99 95 ........................................................................................................................................................ documentaire 35 15 25 30 31 26 28 16 14 25 ........................................................................................................................................................ drame 54 73 76 76 55 65 80 70 67 68

US

Paramount Pictures

6-mars-13

Hobbit : la désolation de Smaug (Le)

US

Warner Bros

11-déc.-13

Hôtel Transylvanie

US

Sony Pictures Releasing

13-févr.-13

Iron Man 3

US

Walt Disney Pictures

Jack le chasseur de géants

GB

Warner Bros

Man of Steel

CA

Warner Bros

Manoir magique (Le)

BE StudioCanal

Metallica through the Never

US

Chrysalis Films

Moi, moche et méchant 2

US

Universal Pictures International 26-juin-13

Monde fantastique d’Oz (Le)

US

Walt Disney Pictures

Monstres Academy

US

Walt Disney Pictures

One Direction

US

Sony Pictures Releasing

Pacific Rim

US

Warner Bros

Percy Jackson : la mer des monstres

US

Twentieth Century Fox

24-avr.-13

27-mars-13 19-juin-13

25-déc.-13

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

9-oct.-13

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

13-mars-13 10-juil.-13

28-août-13 17-juil.-13

14-août-13

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Walt . . . . . . . . . .Disney . . . . . . . . . . . . . .Pictures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9-oct.-13 .................. Planes

........................................................................................................................................................ fantastique 271 337 167 226 201 286 301 316 277 323 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 . . . . . . . . . . . . . . . . 166 . . . . . . . . . . . . . . . .237 . . . . . . . . . . . . . . . .149 . . . . . . . . . . . . . . . . 129 . . . . . . . . . . . . . . . .135 . . . . . . . . . . . . . . . .127 ....... musical 89 89 98 ........................................................................................................................................................ policier 232 148 189 178 191 163 168 168 169 188

G

Hansel & Gretel : Witch Hunters

Nombre moyen d’établissements en première semaine par film1 Établissements programmant les films inédits au cours de la première semaine d’exploitation. 2 Europe au sens continental, hors France. Source : CNC. 1

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

R.I.P.D. brigade fantôme

US

Universal Pictures International 31-juil.-13

Reine des neiges (La)

US

...........................................................................................................................................................................................................................................

Walt Disney Pictures

4-déc.-13

Schtroumpfs 2 (Les)

US

Sony Pictures Releasing

31-juil.-13

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

Star Trek into Darkness

US

Paramount Pictures

Sur la terre des dinosaures

US

Twentieth Century Fox

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

12-juin-13

18-déc.-13

Tad l’explorateur : à la recherche de la cité perdue ES StudioCanal

17-avr.-13

Texas Chainsaw 3D

US

Metropolitan FilmExport

31-juil.-13

Thor : le monde des ténèbres

US

Walt Disney Pictures

30-oct.-13

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Twentieth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Century . . . . . . . . . . . . . . . . .Fox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16-oct.-13 .................... Turbo

H

...........................................................................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................................................................

Wolverine : le combat de l’immortel

US

Twentieth Century Fox

World War Z

US

Paramount Pictures

24-juil.-13 3-juil.-13

Films en première exclusivité projetés en 3D numérique en 2013 AS = Afrique du Sud / AUS = Australie / BE = Belgique / BR = Brésil / CA = Canada / ES = Espagne FR = France / GB = Grande-Bretagne / IT = Italie / JP = Japon / US = États-Unis. Source : CNC.

1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 115


08

la distribution

I

CLASSEMENT DES DISTRIBUTEURS En 2013, 149 distributeurs participent à la sortie des 654 nouveaux films. Les dix sociétés les plus actives assurent la distribution de 29,2 % des films inédits (28,9 % en 2012). Metropolitan FilmExport, Pathé Distribution et Wild Bunch en distribuent plus de 20 chacun et totalisent 11,5 % des films diffusés pour la première fois en salles en 2013. Deux distributeurs assuraient au moins 20 sorties chacun en 2012 et totalisaient 8,0 % de l’offre totale de films inédits.

part de films en dont films marché1 (%) exploitation inédits

1

Warner . . . . . . . . . . . . . . . .Bros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 ....

2

. . . . . . . . . . Disney . . . . . . . . . . . . . . .Pictures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 ... Walt

3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Century . . . . . . . . . . . . . . . . . Fox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 .... Twentieth

4

...................................................................................................................................

5

...................................................................................................................................

6

...................................................................................................................................

Sony Pictures Releasing

7,3

131

Universal Pictures International

6,9

81

14 19

Metropolitan FilmExport

5,8

145

30

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .224 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 ... 7 Gaumont

8

Pathé Distribution

4,8

193

22

...................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 .... 9 StudioCanal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 ... 10 SND

En 2013, Warner Bros France est en tête du classement des distributeurs en termes d’encaissements. La distribution des films Gravity et le Hobbit : la désolation de Smaug, entre autres succès, lui permet de réaliser une part de marché de 12,4 % (13,4 % en 2012). En deuxième position, Walt Disney Pictures capte 11,0 % des encaissements distributeurs en 2013, notamment grâce à Iron Man 3 et à la Reine des neiges. Twentieth Century Fox occupe la 3e place. La société distribue deux films d’animation ayant rencontré un franc succès en salles : Turbo et les Croods. Le premier distributeur français est sixième : Metropolitan FilmExport distribue notamment Hunger Games : l’embrasement et le Majordome.

I

Les 10 premiers distributeurs en 2013 1 En termes d’encaissements distributeurs. Source : CNC.

160 149

140 120

128

100

En 2013, les dix premiers distributeurs réalisent 71,6 % de l’ensemble des encaissements (73,2 % en 2012). Les cinq premiers en captent 46,2 % (45,8 % en 2012).

107

105

2004

2005

100

103

2006

2007

80

98

106

133

116

60 40 20 0

I

116 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

2008

2009

2010

2011

Évolution du nombre de distributeurs actifs1 Distributeurs des films inédits. Source : CNC.

1

2012

2013


PROMOTION DES FILMS

J

Remarques méthodologiques L’institut Kantar Media pige la publicité sur sept grands médias : affichage, cinéma, presse, radio, télévision, internet et médias tactiques. Les montants mentionnés ci-après correspondent à la valorisation financière de l’exposition des publicités sur les sept médias analysés. Il s’agit des investissements bruts tarifés qui ne tiennent pas compte des rabais, remises, ristournes propres à chaque média et à chaque support. Par conséquent, ces données doivent être considérées avec précaution. 532 M€ de dépenses de promotion en 2013 En 2013, les investissements publicitaires bruts tarifés pour la promotion des films s’élèvent à 532,1 M€, en recul de 9,9 % par rapport à 2012. Les salles de cinéma sont devenues, en 2013, le premier support de promotion des films. Les investissements sur ce média progresse de 53,3 % et atteignent 149,1 M€. Son poids dans les investissements totaux s’élève à 28,0 % en 2013, contre 16,5 % en 2012 et 17,2 % en 2011. Les investissements publicitaires bruts tarifés en faveur de l’affichage, désormais deuxième support de promotion en valeur, passent de 189,9 M€ en 2012 à 113,2 M€ en 2013 (-40,4 %). L’affichage capte 21,3 % des dépenses publicitaires totales (32,2 % en 2012 et 28,9 % en 2011). Avec 112,0 M€, la presse reste le troisième support de promotion des films en 2013. Les investissements publicitaires bruts tarifés affectés à ce média sont en hausse de 1,9 % par rapport à 2012. Les investissements publicitaires destinés à promouvoir les films sur internet sont en baisse sensible en 2013 (-28,2 % à 109,2 M€), pour un nombre de films concernés en hausse (+5,7 %).

Les investissements publicitaires pour la promotion des films à la radio augmentent (+17,4 %) à 46,7 M€ (39,7 M€ en 2012).

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 affichage

...............................................................................................................................................................................

presse

...............................................................................................................................................................................

160,74 158,46 160,14 151,64 175,67 179,80 156,54 166,12 189,91 113,22 51,44 61,22 72,44 75,30 74,32 88,48 89,97 103,19 109,90 112,00

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,47 . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,88 48,93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,97 . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,74 46,67 ............................ radio . . . .41,46 43,58 42,89

cinéma internet

34,05 41,17 54,14 44,91 48,23 59,51 33,28 98,67 97,26 149,13

...............................................................................................................................................................................

2,38 19,99 60,10 114,07 153,86 153,61 144,50 163,07 151,98 109,18

...............................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,19 1,63 1,89 ........................................... télévision . . . . . .0,63 1,33 1,86 2,23 1,39 0,98 0,96 . . . . . .0,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,05 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,10 - - - - ................................................................................................. médias tactiques1

total

J

291,04 325,99 391,93 425,67 491,45 531,30 473,21 574,18 590,43 532,09

...............................................................................................................................................................................

Investissements publicitaires bruts tarifés selon le média (M€) 1 Supports non conventionnels : voitures, tables de cafés et brasseries. Source : Kantar Media – CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 117


08

la distribution

K

Les films français captent 35,6 % des investissements publicitaires bruts en 2013 (hors publicité groupée, publicité pour un groupe de films sans distinction de titre), contre 52,6 % pour les films américains. En moyenne, l’investissement publicitaire brut est de 510 000 € pour un film français (515 000 € en 2012) et de 1 200 200 € pour un film américain (1 431 500 € en 2012). Il existe une forte disparité entre les budgets de promotion en 2013 : l’indice de dispersion varie de 1 à 4 500 pour les films français (1 à 5 200 en 2012) et de 1 à 1 900 pour les films américains (1 à 10 600 en 2012). Les investissements publicitaires en faveur des films européens non français diminuent de 25,6 % entre 2012 et 2013. Ceci s’explique par la baisse du nombre des films avec des investissements publicitaires élevés (plus de 2 M€) : six films en 2013, contre huit en 2012. Les investissements publicitaires pour les films non européens et non américains progressent en 2013 à 14,6 M€ (+3,2 %), en raison d’un plus grand nombre de films pour lesquels l’investissement publicitaire dépasse 1 M€ (cinq films en 2013, contre quatre en 2012). World War Z prend la tête du classement des films en termes d’investissements publicitaires bruts réalisés en 2013, suivi de G.I. Joe : conspiration et Insaisissables. Trois films français figurent parmi les 20 premiers du classement (un film en 2012 et aucun en 2011) : Jappeloup (4e), Quai d’Orsay (15e) et Malavita (20e). Quatre films d’animation apparaissent parmi les 20 premiers : Monstres Academy (7e), Moi, moche et méchant 2 (8e), Epic : la bataille du royaume secret (9e) et Turbo (12e). Le premier documentaire, Chimpanzés, est 23e de ce classement. En ce qui concerne les films en première exclusivité de 2013, 496 films font l’objet d’une campagne publicitaire sur au moins un média, soit 75,8 % de l’ensemble des films sortis (77,6 % en 2012). L’investissement publicitaire brut total pour ces films atteint 418,1 M€, soit 93,4 % des investissements globaux (hors publicité groupée).

118 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

la distinction entre les dépenses liées aux copies argentiques et celles liées aux copies numériques pour un certain nombre de films pour lesquels les données étaient disponibles. À partir de 2012, les frais techniques de distribution prennent également en compte les contributions numériques (VPF, Virtual Print Fee) ; _ les achats d’espaces publicitaires : affichage, radio, internet, presse, cinéma, télévision ; _ les dépenses liées à la conception et à la fabrication du matériel publicitaire : conception et fabrication des affiches, création et réalisation de spots radio, clips vidéo, sites internet, etc. ; _ les frais divers de promotion : fabrication de cartons d’invitation, location de salles de projection, organisation d’avant-premières, frais de festivals et de représentation, rémunération de l’attaché de presse, voyages et déplacements, etc.

Sur ces 418,1 M€, 148,3 M€ sont consacrés à la promotion de 240 films français et 219,2 M€ à celle de 139 films américains. La différence entre les investissements réalisés en 2013 (447,4 M€ hors publicité groupée) et les investissements réalisés sur les films sortis en 2013 (418,1 M€) tient au fait que les distributeurs peuvent effectuer des investissements publicitaires sur des films non inédits (films de patrimoine et films des années antérieures) ou sur des films dont la sortie en 2014 est déjà programmée.

LES COÛTS DE DISTRIBUTION DES FILMS D’INITIATIVE FRANCAISE EN 2012 Remarques méthodologiques Les données qui suivent donnent un éclairage sur les coûts de distribution des films d’initiative française agréés par le CNC et sortis en salles. Trois sources d’information sont utilisées pour collecter les données détaillées de ces coûts : le soutien automatique à la distribution, la contribution Canal+ à la distribution (investissements réels certifiés par un expert comptable) et les données déclarées par les distributeurs pour les films qui ne sont couverts ni par l’aide Canal+, ni par le soutien automatique. Sont exclus de l’analyse les films français non agréés par le CNC, les films agréés minoritairement coproduits par la France et quelques films pour lesquels les informations n’ont pu être recensées. Les frais d’édition (=coûts de distribution) sont répartis en quatre catégories : _ les frais techniques de distribution : tirage de copies, stockage, transport de copies, frais liés à la conception et à la fabrication du film annonce, dépenses liées à la distribution des films en numérique (notamment les DCP (Digital Cinema Package) et les KDM (Key Delivery Message). Il a été possible, dans cette étude, de réaliser

L

Il convient de signaler que les dépenses liées au paiement des contributions numériques (VPF, Virtual Print Fee) sont inclues dans les coûts de distribution pour la première fois en 2012. Elles sont intégrées, par convention dans cette étude, aux frais techniques de distribution. Baisse des coûts de distribution des films français à 604 300 € en 2012 En 2012, le coût moyen de distribution des films d’initiative française diminue de 10,3 % par rapport à 2011 à 604,3 K€. 67 films présentent un coût de distribution inférieur à 200 000 € en 2012, contre 46 en 2011. Entre 2004 et 2012, deux postes connaissent une hausse de leurs dépenses moyennes par film : +2,3 % pour les frais divers de promotion et +35,4 % pour les dépenses en matériel publicitaire. La distribution numérique des films se généralise et vient réduire les dépenses techniques de distribution des films. En 2012, les frais techniques (y compris VPF) diminuent de 11,2 % par rapport à 2011. Il s’agit du plus bas niveau constaté sur la décennie. Les frais techniques représentent 25,9 % des coûts de distribution en 2012 (27,7 % en 2011).


Un film d’initiative française de fiction sort, en moyenne, dans 197 établissements en première semaine en 2012 (195 en 2011), pour un montant moyen de frais d’édition de 652,9 K€ (687,7 K€ en 2011). Les frais d’édition moyens investis par fiction en 2012 se réduisent de 5,1 % par rapport à 2011. Le montant total des frais d’édition a également diminué en 2012 (-4,4 % par rapport à 2011) pour un nombre de films quasi équivalent (+1 film). Cette baisse s’explique par le développement de la distribution numérique des films. L’animation concentre à la fois d’importants frais d’édition (906,4 K€ en moyenne par film en 2012, 1 185,0 K€ en 2011) et de larges combinaisons de sortie (335 établissements en première semaine par film en moyenne, 358 en 2011). Les frais d’édition investis par film d’animation ont été multipliés par 2,3 au cours des neuf dernières années et la combinaison moyenne de sortie par 2,2. Le documentaire est un genre à l’économie maîtrisée avec une combinaison de sortie moyenne de 22 établissements en première semaine en 2012 (53 en 2011), pour un montant moyen de frais d’édition de 119,2 K€ (205,1 K€ en 2011). Le nombre de documentaires d’initiative française progresse à 19 titres en 2012 (11 en 2011, +72,7 %).

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 films français

...............................................................................................................................................................................

films américains

...............................................................................................................................................................................

72,81 85,43 115,11 129,60 129,04 130,92 111,64 147,73 154,44 159,08

120,97 125,72 166,59 182,77 220,79 253,16 218,72 286,09 269,32 235,46

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,14 33,66 39,20 38,76 59,56 49,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,47 38,31 ........................... films européens1 . . . 20,45 35,33 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,58 . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,04 14,56 14,30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,22 12,35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,11 14,56 ........................... autres films . . . . . .9,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315,72 354,06 403,60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397,14 495,99 489,33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .447,41 ............ sous-total .223,46 255,06

publicité groupée 2 total

K

67,58 70,93 76,21 71,60 87,85 94,17 76,07 78,19 101,09 84,68

...............................................................................................................................................................................

291,04 325,99 391,93 425,67 491,45 531,30 473,21 574,18 590,43 532,09

...............................................................................................................................................................................

Investissements publicitaires bruts tarifés selon la nationalité des films (M€) Europe au sens continental, hors France. Les distributeurs font parfois de la publicité pour un groupe de films. Source : Kantar Media – CNC. 1 2

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . .112,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . .113,03 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97,03 109,08 103,93 .............................................. coûts de distribution (M€) .108,49 100,49 114,49

frais techniques

35,23 31,57 35,41 33,15 36,86 35,50 30,36 30,27 26,89

.............................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,13 48,23 48,95 50,95 42,59 50,04 48,60 ..................................................................................................................... achats d’espaces . . . 48,63 45,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,23 11,82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,51 . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,82 . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,43 11,04 11,45 ............................................ fabrication matériel publicitaire . . . . . .8,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,12 15,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,26 16,93 14,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,73 16,99 ........................... frais divers . . . .16,32 15,30

. . . . . . . 169 150 159 165 170 175 180 162 172 ...................................................................................................................................................... nombre de films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539,1 673,3 604,3 .............................................. coût de distribution moyen par film (K€) . . .642,0 669,9 720,0 643,4 664,1 645,9

coût de distribution moyen par établissement première semaine (€)

L

3 580

3 681

3 724

3 606

3 556

3 478

3 471

3 512

3 291

.............................................................................................................................................................

Coûts de distribution des films d’initiative française Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 119


08

la distribution

M

N

Les frais d’édition : 9,8 % du coût définitif d’un film français en 2012 Le coût définitif moyen d’un film d’initiative française (coût de production + coût de distribution) s’établit à 6,31 M€ pour les films de 2012 (6,34 M€ en 2011). Le budget consacré à la distribution d’un film est étroitement corrélé à son coût de production. En 2012, un film dont le coût de production est inférieur à 1 M€ présente un coût moyen de distribution de 98,7 K€ (122,3 K€ en 2011), quand un film dont le coût de production dépasse 15 M€ affiche en moyenne des frais d’édition plus de 24 fois supérieurs (2,42 M€ en 2012, 1,76 M€ en 2011). Le poids des postes de dépenses de distribution est également dépendant du coût de production des films. Les frais techniques représentent, en moyenne, 25,8 % du coût de distribution d’un film d’initiative française en 2012 (28,0 % en 2011) et 2,5 % de son coût définitif (3,0 % en 2011). Leur poids est plus élevé pour les films dont le coût de production est inférieur à 7 M€ (entre 26 % et 29 % du coût de distribution) et plus faible pour les films dont le coût de production est supérieur à 7 M€ (moins de 25 % du coût de distribution). La répartition des coûts de distribution dépend étroitement du nombre d’établissements en première semaine Les coûts de distribution d’un film progressent à mesure que le nombre d’établissements en première semaine augmente. En 2012, les films sortis dans moins de 10 établissements en première semaine présentent un coût de distribution moyen de 67,8 K€ (64,9 K€ en 2011) et les films sortis dans 100 à 200 établissements en première semaine un coût de distribution plus de sept fois supérieur à 515,2 K€ (493,9 K€ en 2011). Le coût moyen de distribution dépasse 1 M€ en moyenne pour les films sortis dans au moins 400 établissements en première semaine.

120 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

La structure des coûts de distribution d’un film d’initiative française varie selon sa combinaison de sortie. La part des frais techniques est supérieure à la moyenne pour les films sortis dans moins de 100 établissements en première semaine (28,2 % en moyenne, contre 25,9 % pour l’ensemble des films en 2012), alors qu’elle représente 24,8 % pour les films sortis dans 400 établissements en première semaine ou plus. L’envergure du film et son niveau d’exposition dans les salles sont des facteurs qui pèsent sur les frais techniques. En 2012, la part des frais techniques baisse de manière linéaire à mesure que le nombre d’établissements en première semaine augmente. La part des moyens financiers dévolus à la promotion des films, et plus particulièrement aux achats d’espaces publicitaires, augmente à mesure que le nombre d’établissements en première semaine croît. Un film français sortant dans 100 établissements en première semaine ou plus bénéficie d’une campagne publicitaire d’envergure, afin d’optimiser la visibilité du film sur les différents médias (48,1 % des frais d’édition totaux sont consacrés aux achats d’espaces publicitaires pour les films à 100 établissements en première semaine ou plus en 2012, contre 46,9 % en 2011). Au contraire, les films à petite combinaison de sortie (moins de 10 établissements) vont davantage miser sur les relations presse et effectuer un travail de proximité avec les salles (organisation d’avant-premières, rencontres avec le réalisateur, etc.). Ces frais de promotion divers représentent 29,4 % des frais d’édition en moyenne pour cette catégorie de films en 2012. Acheter de l’espace publicitaire représente un coût important pour ces films à petite combinaison de sortie dont le budget de distribution atteint, en moyenne, 67 850 € en 2012 (64 910 € en 2011).

O

Plus de 86 000 € de contributions numériques par film en moyenne en 2012 Parmi les 172 films d’initiative française agréés sortis en salles en 2012, sept films n’ont pas été diffusés en numérique. Sur les 165 films sortis en salles en numérique en 2012, les données relatives aux contributions numériques ou VPF (Virtual Print Fee) versées aux exploitants sont disponibles pour 145 d’entre eux, soit 87,9 % des films d’initiative française distribués en numérique (94,8 % en 2011). Les contributions numériques cumulées des 145 films d’initiative française agréés sortis en salles en 2012 s’élèvent à 12 522,6 K€, soit 86 363 € en moyenne par film (55 876 € en 2011). La part des contributions numériques dans les coûts de distribution de ces films est estimée à 13,9 % (7,2 % en 2011). Il convient de signaler que plus de la moitié de ces films sont également distribués en argentique (plus de 95 % en 2011), ce qui explique la part relativement faible des contributions numériques dans les coûts de distribution de ces films. En 2012, les contributions numériques s’élèvent en moyenne à 460 € par copie.


*

Les derniers résultats complets concernant les coûts de distribution des films français sont disponibles dans l’études sur les coûts de distribution des films français en 2012, publiée en mars 2014 et consultable sur www.cnc.fr.

coût définitif

(production + distribution) (M€)

< 1 M€ 19,02

1-2,5 M€ 2,5-4 M€ 57,32

81,81

4-7 M€

7-15 M€

237,49

350,64

> 15 M€ ensemble 307,03

1 053,31

.................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52,55 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .210,16 315,90 282,85 949,91 ............................................................................. coûts de production (M€) . . . .15,77

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,77 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,19 103,40 ................................ coûts de distribution (M€) . . . . . .3,26

frais techniques

0,87 1,30 2,65 7,37 8,64 5,86 26,68

.................................................................................................................................................

. . . . . .0,97 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,10 48,47 ............................... achats d’espaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,38 ......... fabrication matériel publicitaire 0,53 0,63 0,69 2,68 3,78 3,08 . . . . . .0,90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,14 16,86 ............................. frais divers

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .167 ...... nombre de films 33 30 22 39 33 10

coût de distribution moyen par film (K€)

M

98,7

159,1

414,4

700,6

1 052,8

2 418,8

619,2

.................................................................................................................................................

Coûts de distribution des films d’initiative française selon le coût de production en 2012 Base : 167 films d’initiative française agréés sortis en salles en 2012 pour lesquels les coûts de production sont disponibles Source : CNC.

<10

10-50

50-100 100-200 200-400

>400 ensemble

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,97 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,95 103,93 ................................ coûts de distribution (M€) . . . . . . .1,15

frais techniques

0,39 1,06 1,71 3,24 10,57 9,92 26,89

2011 2012

.................................................................................................................................................

. . . . . . 0,19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,91 19,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,75 48,60 ................................ achats d’espaces

. . . . . . . . . . . . . .147 145 ............................... nombre de films

. . . . . .0,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,14 11,45 ............................. fabrication matériel publicitaire

nombre d’établissements en première semaine (argentique + numérique)

.............................................

. . . . . .0,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,14 16,99 ............................. frais divers

contributions numériques totales (K€)

.............................................

contributions numériques par film (€)

.............................................

. . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 172 .......................... nombre de films

coût de distribution moyen par film (K€)

N

67,8

113,4

211,3

515,2

871,7

1 997,4

604,3

.................................................................................................................................................

Coûts de distribution des films d’initiative française selon le nombre d’établissements en première semaine en 2012

29 828

27 205

8 213,7

12 522,6

55 876

86 363

. . . . . . . . . .716,7 536,3 ................................... coût de distribution moyen par film (VPF inclus) (K€) . . . . . . . . . . . . . . .7,2 13,9 .............................. part des contributions numériques dans les coûts de distribution (VPF inclus) (%)

O

Les contributions numériques identifiées Source : CNC.

Base : 172 films d’initiative française agréés sortis en salles en 2012. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 121


Ciné Quai, Saint-Dizier (52). © ADRC.

Ciné 32, Auch (32). © DR Sébastien Normand / Ciné 32.

Étoile Lilas, Paris (75). © FNCF.

Méga CGR, Tarbes (65). © DR CGR.

© Disney 3D.


Studio 28, Paris (75). © Jean Walker – Côté Cinéma.

09 09 l’exploitation l’exploitation En 2009, 5 470 salles de cinéma regroupées dans 2 066 établissements sont actives. En 2013, 5 587 salles de cinéma regroupées dans 2 025 établissements sont actives. Le parc de salles poursuit sa croissance. 10 multiplexes ouvrent en 2009, Le parc de salles est en hausse par rapport à 2012 (79 écrans supplémentaires). ce qui porte le nombre total de multiplexes actifs à 174. Huit multiplexes ouvrent en 2013, ce qui porte le nombre total de multiplexes actifs à 188. Les multiplexes concentrent plus de la moitié de la fréquentation Ils concentrent 59,6 % de la fréquentation globale en 2013. (57,1 % des entrées réalisées en 2009).

Le Méliès, Saint-Étienne (42). © Niko Rodamel.

Le Louxor, Paris (75). © Mairie de Paris / Jean-Baptiste Gurliat.

Le Majestic, Lille (59). © DR.

Le Cézanne, Aix-en-Provence (13). © DR.


09

l’exploitation

Définition d’une salle active Afin de mesurer l’évolution de l’activité des salles de cinéma sur le territoire, le CNC recense le nombre annuel de salles actives, c’est-à-dire celles qui effectuent, au cours de l’année, au moins une projection ayant donné lieu à une déclaration de recettes. Cette déclaration est effectuée auprès du CNC par les exploitants de salles. Elle fait foi pour le contrôle des recettes, le calcul de la TSA et celui du soutien automatique. C’est à partir de ces déclarations que sont produites l’ensemble des statistiques de l’exploitation des films en salles. Les exploitants sont tenus d’effectuer une déclaration de recettes pour chaque semaine, chaque écran et chaque film. Ils y inscrivent notamment le titre du film diffusé au cours de la semaine cinématographique écoulée, le nombre de séances programmées, les entrées et la recette réalisées. Les écrans équipés uniquement pour la vidéotransmission, ne diffusant pas de films cinématographiques, ne sont pas pris en compte. Définition d’un multiplexe Les textes législatifs et réglementaires en vigueur ne donnent pas de définition juridique du « multiplexe ». Dans les autres pays européens, le terme de multiplexe désigne tout établissement de spectacles cinématographiques doté de 8 écrans au moins. Par ailleurs, il convient de rappeler que le décret nº 2010-781 du 8 juillet 2010, relatif aux groupements, ententes et engagements de programmation cinématographique, soumet à la souscription d’engagements de programmation les exploitants propriétaires pour leurs établissements comportant au moins huit salles. Il s’agit d’engagements portant notamment sur la limitation de la multidiffusion. Sur cette base, le CNC utilise le terme « multiplexe » pour désigner tout établissement doté de 8 écrans au moins. Cette définition est adoptée quelle que soit l’année à laquelle il est fait référence.

124 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

A

Un parc de salles en augmentation 5 587 salles sont actives en France en 2013, soit 79 de plus qu’en 2012 (+1,4 %). Ce solde résulte de la fermeture, provisoire ou définitive, de 121 écrans et de l’ouverture ou réouverture de 200 écrans. Depuis 2007, l’expansion du parc de multiplexes explique en grande partie les ouvertures de salles : 49,5 % des nouveaux écrans sont situés dans ce type d’établissements en 2013 (46,7 % des nouveaux écrans de 2012). Parallèlement, l’implantation de certains multiplexes est parfois à l’origine de la fermeture de salles, dans le cas notamment de transferts d’activité. Pour exemple, la fermeture d’un établissement de trois écrans et d’un établissement de quatre écrans à Rodez (12) fait suite à l’ouverture d’un multiplexe de 10 écrans dans la même ville. À Caen (14), un établissement de sept salles ferme ses portes suite à l’ouverture d’un cinéma de dix salles. Il convient de signaler que parmi les 200 écrans ouverts en 2013, 27 résultent de l’extension de cinémas préexistants (12 en 2012). Parmi les 5 587 écrans actifs en 2013 figurent 106 circuits itinérants (117 en 2012) et quatre écrans en plein air (5 en 2012). En 2013, le nombre d’établissements actifs s’élève à 2 025, soit 10 de moins qu’en 2012. 55 cinémas ouvrent ou ré-ouvrent, tandis que 65 ferment, provisoirement (pour travaux notamment) ou définitivement. Par le passé, les fermetures portaient majoritairement sur des établissements de petite taille. Désormais, notamment pour des raisons de transferts d’activité, les cinémas de taille moyenne sont également touchés par ce phénomène. En 2013, un cinéma de 8 salles, un de 7 salles, un de 6 salles, un de 5 salles et cinq de 4 salles ferment, provisoirement ou définitivement. 60,0 % des établissements ouverts en 2013 comptent un écran (33 établissements). Huit comptent 8 écrans ou plus. Ouvrent également en 2013, cinq cinémas de 2 écrans, deux de 3 écrans, deux de 4 écrans, un de 5 écrans, deux de 6 écrans et deux de 7 écrans.

En dix ans, la capacité d’accueil des établissements cinématographiques en nombre de fauteuils est en légère hausse (+1,8 %). Toutefois, le nombre d’établissements diminuant sur la période (-3,4 %), il en résulte une hausse de la capacité moyenne par établissement à 533 fauteuils en 2013 (+5,4 % par rapport à 2004).

établissements

écrans fauteuils

2004

.......................................................................

2005

.......................................................................

2 097

5 269

1 059 976

2 074

5 269

1 058 249

2006

.......................................................................

2007

.......................................................................

2 064

5 281

1 056 971

2 055

5 316

1 056 445

2008

.......................................................................

2009

.......................................................................

2 069

5 390

1 066 966

2 066

5 470

2010

.......................................................................

1 077 357

2 049

5 467

2011

.......................................................................

1 074 345

2 033

5 467

2012

.......................................................................

1 066 176

2 035

5 508

1 070 866

2013

.......................................................................

2 025

5 587

1 078 871

A

Parc cinématographique français1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.


B

C

En 2013, le nombre de salles actives à Paris s’élève à 401, contre 373 en 2012. La capitale compte quatre établissements de plus : l’UGC Ciné Cité Paris 19 (14 écrans) dans le 19e arrondissement, le Pathé Beaugrenelle (10 écrans) dans le 15e arrondissement, le MK2 A&E (4 écrans) dans le 13e arrondissement et le Louxor (3 écrans) dans le 10e arrondissement. Deux fermetures définitives ou provisoires sont intervenues dans la capitale en 2013 : le Bienvenue Montparnasse (deux écrans) dans le 15e arrondissement et le Grand Auditorium (un écran) dans le 5e arrondissement. Le parc parisien compte 88 établissements dont neuf multiplexes (8 écrans et plus). La capitale dispose de plus de 75 000 fauteuils cinématographiques en 2013. En dix ans, le parc parisien perd un établissement mais gagne 23 écrans (+6,1 %) et entraine une hausse de 2,5 % du nombre de fauteuils. Recul du nombre moyen d’entrées par établissement Compte tenu de l’évolution de la fréquentation en 2013 (-4,9 % par rapport à 2012), le nombre moyen d’entrées par établissement recule pour atteindre 95 602 entrées, soit -4,4 % par rapport à 2012. Le nombre moyen d’entrées par écran baisse également à 34 651 entrées (-6,3 %). En moyenne, un multiplexe enregistre 613 725 entrées en 2013, contre 667 614 en 2012 (-8,1 %).

établissements

écrans fauteuils

nombre moyen d’entrées par établissement

nombre moyen d’entrées par écran

89

378

73 918

2004

.................................................................

89

383

75 100

2005

.................................................................

88

379

74 097

2006

.................................................................

87

376

72 914

2007

.................................................................

84

362

70 409

2008

.................................................................

84

362

69 979

2009

.................................................................

2004

.......................................................................

2005

.......................................................................

2006

.......................................................................

2007

.......................................................................

2008

.......................................................................

2009

.......................................................................

2010

.......................................................................

2011

.......................................................................

2012

.......................................................................

2013

B

93 393

37 169

84 682

33 333

91 454

35 744

86 854

33 575

91 981

35 308

97 591

36 860

101 074

37 882

84

363

70 140

2010

.................................................................

83

364

69 358

2011

.................................................................

86

373

70 719

2012

.................................................................

.......................................................................

88

401

75 785

2013

.................................................................

Parc cinématographique parisien1

C

Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC. 1

106 837

39 729

100 041

36 962

95 602

34 651

Nombre moyen d’entrées1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 125


09

l’exploitation

D

Définition de la petite, moyenne et grande exploitation Selon l’usage professionnel, chaque établissement cinématographique fait l’objet d’un classement en petite, moyenne ou grande exploitation, en fonction notamment de son niveau annuel d’entrées. Les cinémas réalisant moins de 80 000 entrées sur une année relèvent de la petite exploitation, ceux qui enregistrent entre 80 000 et 450 000 entrées relèvent de la moyenne exploitation, les autres étant classés dans la grande exploitation. Cependant, par convention, tous les établissements exploités par des entreprises propriétaires de 50 écrans au moins sont classés dans la grande exploitation, indépendamment de leur niveau d’entrées. 65,3 % des entrées réalisées dans les établissements de la grande exploitation Si 76,0 % des établissements cinématographiques relèvent de la petite exploitation en 2013, ils totalisent 37,6 % des écrans actifs, 38,6 % des fauteuils et 15,6 % des entrées. À l’inverse, la grande exploitation représente 12,9 % des établissements, 42,4 % des écrans, 44,5 % des fauteuils et 65,3 % de la fréquentation globale. En moyenne, un cinéma de la grande exploitation enregistre 482 172 entrées en 2013 (-3,1 % par rapport à 2012), contre 165 518 entrées pour un cinéma de la moyenne exploitation (+0,7 %) et 19 616 entrées pour un cinéma de la petite exploitation (-2,0 %). Dans un contexte de recul sensible de la fréquentation globale (-4,9 % par rapport à 2012), les établissements relevant de la grande exploitation enregistrent une baisse de leur fréquentation globale plus rapide (-6,3 %) que ceux relevant de la moyenne exploitation (-2,8 %) et de la petite exploitation (-1,5 %).

126 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

petite exploitation

entrées établissements écrans fauteuils (millions)

2009

.............................................................................................

2010

.............................................................................................

1 545

2 065

425 421

1 542

2 084

425 291

30,45

2011

.............................................................................................

31,35

1 495

1 974

400 953

32,07

2012

.............................................................................................

2013

.............................................................................................

1 532

2 041

408 005

30,66

1 539

2 103

416 732

30,19

poids dans le total 2013 . . . . . . . . . . . . . . . .76,0% 37,6% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,6% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,6% ........... moyenne exploitation 2009

.............................................................................................

2010

.............................................................................................

242

1 129

189 432

38,81

229

1 089

181 871

38,03

244

1 135

187 222

40,80

232

1 116

183 862

38,14

224

1 115

182 503

37,08

2011

.............................................................................................

2012

.............................................................................................

2013

.............................................................................................

poids dans le total 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . .11,1% 20,0% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,9% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,2% ........... grande exploitation 2009

.............................................................................................

2010

.............................................................................................

279

2 276

462 504

278

2 294

467 183

132,36

2011

.............................................................................................

137,72

294

2 358

478 001

144,33

2012

.............................................................................................

2013

.............................................................................................

271

2 351

478 999

134,79

262

2 369

479 636

126,33

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,5% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,3% ........... poids dans le total 2013 . . . . . . . . . . . . . . . .12,9% 42,4%

D

Établissements selon la catégorie d’exploitation1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.


E

Près de 60 % des entrées réalisées dans les multiplexes En 2013, 188 multiplexes sont actifs en France dont huit ont ouvert dans l’année. Le nombre de créations est légèrement supérieur à celui de 2012 (six ouvertures).

nombre

9,3 % des établissements français sont des multiplexes en 2013. Ces derniers regroupent 38,9 % des écrans et 40,8 % des fauteuils. Les spectateurs fréquentent massivement les multiplexes : 59,6 % des entrées sont assurées par ces établissements en 2013 (59,4 % en 2012). Leur fréquentation recule de 4,5 % par rapport à 2012, contre -4,9 % pour l’ensemble des salles.

.............................................................................................

171

1 968

400 748

172

1 988

404 784

115,97

2011

.............................................................................................

121,19

176

2 026

412 045

127,25

2012

.............................................................................................

2013

.............................................................................................

181

2 082

423 306

120,84

188

2 171

439 645

115,38

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,4 36,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,5 ....... 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,7 37,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,6 58,6 ............................ 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9 37,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,4 ....... 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,3 38,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,6 ....... 2013

E

Résultats d’exploitation des multiplexes (8 écrans et plus)1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.

entrées

opérateur

commune

agglomération

inauguration écrans fauteuils

écrans

fauteuils

1 168

1 168

259 143

8,1%

. . . . . . . . . . . . Les . . . . . . . . Rives . . . . . . . . . . . . de . . . . . .l’Orne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les . . . . . . . . Cinémas . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gaumont . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Pathé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Caen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Caen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .mai . . . . . . . . 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 870 ....... .Pathé

433

1 024

174 141

11,1%

e . . . . . . . . .Ciné . . . . . . . . . .Cité . . . . . . . . .Paris . . . . . . . . . . . 19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . UGC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Paris . . . . . . . . . . . 19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .octobre . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . 790 ....... .UGC

153

684

112 024

10,5%

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cap’Cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Rodez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Rodez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .octobre . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 603 ....... .Cap’Cinéma

83

540

93 918

10,7%

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aéroville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EuropaCorp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tremblay-en-France Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . 380 ....... .EuropaCorp

96

897

169 326

19,2%

e . . . . . . . . . . . . Beaugrenelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les . . . . . . . . Cinémas . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gaumont . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Pathé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Paris . . . . . . . . . . . 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 962 ....... .Pathé

92

1 274

270 319

40,4%

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cap’Cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 595 ....... .Cap’Cinéma

2 025

5 587

1 078 871

100,0%

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Les . . . . . . . .Cordeliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CinéSympa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Albi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Albi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . 533 ....... .Cinemovida

1 écran

...............................................................................................................

2 à 3 écrans

...............................................................................................................

4 à 5 écrans

...............................................................................................................

6 à 7 écrans

...............................................................................................................

8 à 11 écrans

...............................................................................................................

12 écrans et plus

...............................................................................................................

total

...............................................................................................................

Établissements selon le nombre d’écrans en 20131 Données provisoires. Source : CNC.

1

.............................................................................................

2010

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,3 36,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,5 ....... 2009

enseigne

E

2009

poids dans le total (%)

Le parc cinématographique français compte 1 168 établissements mono-écran en 2013 (20,9 % des écrans et 57,7 % des établissements). Ces salles regroupent 24,0 % des fauteuils et réalisent 8,1 % des entrées. Les 669 cinémas de 2 à 7 écrans représentent 40,2 % des écrans et 35,2 % des fauteuils en 2013. Ils génèrent 32,3 % des entrées de l’année.

établissements

entrées établissements écrans fauteuils (millions)

Cinémarivaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cinémarivaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mâcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mâcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .mars . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . 085 .......

E

Multiplexes ouverts en 20131 1 Sont appelés multiplexes les établissements de 8 écrans et plus. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 127


09

l’exploitation

F

1 899 établissements équipés pour la projection numérique 2K ou 4K À fin décembre 2013, 1 899 établissements actifs disposent d’au moins un équipement de projection numérique 2K ou 4K en France, soit 93,8 % du parc total d’établissements cinématographiques (80,7 % à fin 2012). La hausse significative des installations en 2013 est surtout le fait de la petite exploitation. Toutes les salles de l’ensemble des établissements appartenant aux Cinémas Gaumont Pathé (70 cinémas), à CGR (43 cinémas) et à UGC (37 cinémas) sont équipées pour la projection numérique 2K ou 4K à fin 2013. 5 433 des 5 450 salles que regroupent les 1 899 établissements partiellement ou totalement numérisés sont équipées pour ce nouveau mode de projection, soit 99,7 % des écrans des cinémas concernés et 97,2 % de l’ensemble des écrans actifs en France en 2013 (respectivement 99,3 % et 91,0 % à fin 2012).

G

L’extension du parc numérique concerne les petits cinémas en 2013 9,9 % des établissements équipés d’au moins un projecteur numérique 2K ou 4K en 2013 sont des multiplexes (11,0 % en 2012). Les nouveaux équipements installés en 2013 concernent davantage les petits cinémas : 77,7 % des établissements équipés en numérique en 2013 ont moins de 4 écrans, contre 74,9 % en 2012. Ces établissements représentent 244 des 256 nouveaux établissements équipés en 2013. Toutefois, si la totalité des cinémas de quatre écrans et plus disposent d’au moins un projecteur numérique 2K ou 4K à fin 2013, 92,1 % des établissements de moins de 4 écrans sont dans ce cas.

H

En termes de catégorie d’exploitation, la structure du parc d’établissements numérisés se rapproche progressivement de celle de l’ensemble du parc cinématographique. 74,5 % des cinémas équipés d’au moins un projecteur numérique relèvent de la petite exploitation en 2013 (76,0 % tous établissements confondus), contre 11,8 % pour la moyenne exploitation (11,1 %) et 13,7 % pour la grande exploitation (12,9 %). En 2012, le poids de la grande exploitation s’élevait à 15,8 % (13,3 % tous établissements confondus), contre 14,0 % pour la moyenne exploitation (11,4 %) et 70,2 % pour la petite exploitation (75,3 %). L’ensemble des cinémas de la moyenne exploitation disposent d’au moins un projecteur numérique 2K ou 4K à fin 2013, contre 91,9 % des établissements relevant de la petite exploitation. Seul un cinéma en plein air, propriété de CinéAlpes, appartenant à la grande exploitation n’est pas équipé en numérique à fin décembre 2013. 126 établissements actifs ne sont pas encore équipés pour la projection numérique 2K ou 4K. 125 cinémas appartiennent à la petite exploitation (99,2 %) et 118 sont des mono-écrans (93,7 %). 28 sont des circuits itinérants ou des cinémas de plein air.

établissements

écrans

poids dans le total 2009 2010 2011 2012 2013 2013 1 écran

31

101

365

833

1 050

89,9 %

.....................................................................................................................

2009 . . . . . . . . . . . . . . . . .306 955 ............................

. . . . . . . .48 . . . . . . . . . . . . . . . . . .114 237 398 425 98,2 % ........................................................................................... 2 à 3 écrans

2010

.............................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153 . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 % .............. 4 à 5 écrans 48 84

2011

.............................................

2012

.............................................

2013

.............................................

poids dans le total 2013

.............................................

F

poids dans le total 2009 2010 2011 2012 2013 2013

519

1 812

968

3 593

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 % .............. 6 à 7 écrans 34 54 72 80 83

1 643

5 012

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 % .............. 8 à 11 écrans 72 82 88 93 96

. . . . . . . .82 138 192 230 224 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 % .............. moyenne exploitation

1 899

5 433

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100,0 % .............. 12 écrans et plus 73 84 86 87 92

..................................................................................................................... grande exploitation 161 199 249 260 261 99,6 %

93,8 %

97,2 %

Établissements équipés pour la projection numérique 2K ou 4K Source : CNC – Cinégo – Manice.

128 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

total

G

306

519

968

1 643

1 899

93,8%

.....................................................................................................................

Établissements équipés pour la projection numérique 2K ou 4K selon le nombre total d’écrans Source : CNC – Cinégo – Manice.

petite exploitation

total

H

63

182

527

1 153

1 414

91,9 %

.....................................................................................................................

306

519

968

1 643

1 899

93,8 %

.....................................................................................................................

Établissements équipés pour la projection numérique 2K ou 4K selon la catégorie d’exploitation Source : CNC – Cinégo – Manice.


I

LES ENTREPRISES D’EXPLOITATION Les dix entreprises générant plus de 1 % des recettes guichets en 2013 exploitent 2 154 écrans, soit 38,6 % de l’ensemble des écrans actifs (38,7 % en 2012). Elles concentrent 60,7 % des entrées en 2013 (61,4 % en 2012). En 2013, les Cinémas Gaumont Pathé exploitent 756 salles de cinéma, soit 13,5 % du parc national. Avec 7,8 % du parc (433 écrans), CGR est le deuxième exploitant. En troisième position, UGC détient 392 salles (7,0 % des écrans français).

nombre d’écrans

% du parc total

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 Cap’Cinéma . . . . . . . .75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 1,4 1,4 1,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 1,8 .......................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .413 424 433 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,8 ...... CGR 375 393 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,7 ...... CinéAlpes 145 143 142 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,9 13,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,5 ........ Les Cinémas Gaumont Pathé 754 760 760 753 756 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,5 ...... Kinépolis 87 87 87 87 83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 1,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,5 ...... Megarama (Lemoine) 56 59 59 82 83 . . . . . . . .58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 1,1 1,1 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 1,2 .......................... MK2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 1,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,7 ...... SAS Cinéville 88 88 88 93 93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,0 ...... UGC 371 365 365 378 392

J

Définition d’un groupement ou d’une entente de programmation La programmation de salles, lorsqu’elle n’est pas assurée directement par les entreprises propriétaires du fond de commerce, est effectuée par un groupement ou une entente de programmation. À noter que certains groupements ou ententes programment les salles dont ils sont propriétaires. En 2013, les huit groupements et ententes nationaux agréés à la fin de l’année programment 2 214 écrans, soit 39,6 % de l’ensemble des écrans. En 2012, les huit groupements nationaux programmaient 40,6 % du parc. Les Cinémas Gaumont Pathé programment le plus grand nombre d’écrans (795 en 2013).

. . . . . . . .60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 1,1 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,0 1,0 0,9 .............................................. UGC Méditerranée (Aubert)

I

Principaux exploitants de salles1 Exploitants cumulant plus de 1 % des recettes guichets en 2013. Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.

1

nombre d’écrans

% du parc total

2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 Agora Cinémas 63 75 75 98 99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,4 1,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,8 ...... . . . . . 247 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .266 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251 4,5 4,7 4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,8 4,5 .......................... CinéDiffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,2 14,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,2 ......... Les Cinémas Gaumont Pathé 770 780 777 778 795 14,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,2 ...... GPCI 173 153 150 177 177 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 ...... MC4 110 112 112 113 112 . . . . . . . .60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 1,1 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,2 1,2 1,1 .............................................. Micromegas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,6 ...... UGC 428 417 417 435 422 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .269 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .302 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .296 5,0 4,9 4,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 5,3 .......................... VEO 274

J

Groupements nationaux de programmation1 1 Données provisoires pour 2013 et données mises à jour pour les années antérieures. Source : CNC.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 129


Star 80 de Frédéric Forestier et Thomas Langmann. © Warner Bros. France.

Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière. © Jean-Claude Lother / Pathé Distribution.

The Artist de Michel Hazanavicius. © Warner Bros France.

Intouchables d’Éric Tolédano et Olivier Nakache. © Thierry Valletoux / Quad / Gaumont.

Amour de Michael Haneke. © Les Films du Losange.


Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier. © Studio Canal Distribution.

Taken 2 d’Olivier Mégaton. © Magali Bragard / Shanna Lelia Besson / M6 Films /Grive Productions /Europacorp.

10 la vidéo physique De l’autre côté du périph de David Charhon. © Mars Distribution.

En 2013, la vente de DVD et de Blu-ray génère moins d’un milliard de dépenses en France (929,1 M€). La dépense des ménages en vidéo physique diminue de 16,7 % par rapport à 2012. Le Blu-ray capte 22,1 % du marché. Le cinéma réalise 560,1 M€ de recettes, soit une baisse de 19,1 % par rapport à 2012. Le cinéma français génère 110,9 M€ (-32,6 %).

Les Seigneurs d’Olivier Dahan. © Warner Bros. France.

Astérix et Obélix : au service de sa Majesté de Laurent Tirard. © Jean-Marie Leroy / Wild Bunch Distribution.


10

la vidéo physique

*

Les résultats complets du marché de la vidéo physique en 2013 ont été publiés en mars 2014 dans le dossier n°329 du CNC, consultable sur le site internet www.cnc.fr.

Remarques méthodologiques Les dépenses des ménages en vidéo physique sont évaluées par l’institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires, les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet. Ces chiffres n’incluent pas les ventes en kiosques ni dans les stations services. Ils excluent également le segment de la location. Les évaluations de GfK sur les dépenses des ménages français en vidéo physique s’entendent hors contenus pour adultes. À chaque support (DVD, Blu-ray) sont associés un genre (film ou hors film, fiction, animation, documentaire, humour, …) et une nationalité. Ce rapprochement est effectué à partir des données du CNC. Sont considérées comme « films » toutes les œuvres ayant fait l’objet d’une exploitation en salles préalable à l’exploitation sur le marché de la vidéo. Les nationalités et les genres retenus pour les œuvres cinématographiques sont ceux enregistrés par le CNC. Depuis 2007, les données de GfK présentent deux modifications par rapport aux années précédentes. Le segment de la VHS est exclu du périmètre d’analyse car il ne génère quasiment plus de recettes et les supports haute définition sont inclus. Le Blu-ray, support développé par Sony, est depuis 2008 le support de référence pour la haute définition.

132 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

A

Évolution du marché : -14,1 % en volume, -16,7 % en valeur En 2013, le chiffre d’affaires des ventes de DVD et de Blu-ray passe pour la première fois sous la barre du milliard d’euros (929,1 M€). Après trois années relativement stables entre 2008 et 2010, la dépense des ménages en vidéo physique diminue de 11,7 % entre 2010 et 2011, de 8,7 % entre 2011 et 2012 et de 16,7 % entre 2012 et 2013. En dix ans, le chiffre d’affaires du marché de la vidéo physique a diminué de moitié (-52,6 %). Il représente 79,5 % du marché global de la vidéo en 2013 (vidéo à la demande incluse). Cette baisse peut être expliquée par de multiples facteurs : le piratage, l’absence de titres forts en 2013, la disparition de certains espaces de ventes, les changements d’usages de consommation de la vidéo (en télévision de rattrapage ou en vidéo à la demande), l’équipement encore limité des foyers français en lecteur Blu-ray. Sur l’ensemble constitué par le DVD et les supports haute définition, le DVD reste le principal format et capte 77,9 % du marché en 2013 (79,9 % en 2012). Les recettes du format DVD reculent de 18,8 % en 2013, à 724,2 M€. En volume, 89,9 millions de DVD sont vendus en 2013, soit 15,0 % de moins qu’en 2012. Même si l’équipement des foyers français en lecteur haute définition continue de croître, le chiffre d’affaires du Blu-ray décroît pour la première fois depuis son lancement (-8,5 % entre 2012 et 2013) et atteint 204,9 M€ pour 13,2 millions de disques vendus (-7,2 %). Le Blu-ray représente 22,1 % du marché de la vidéo physique en 2013 (+2,0 points en un an). En raison de la disparition du support, les ventes de VHS sont exclues depuis 2007 de la mesure du marché de la vidéo. En 2013, la VHS génère 0,20 M€ de recettes pour 23 569 unités vendues, contre 0,33 M€ et 29 961 unités en 2012.

En 2013, le prix moyen de vente d’un DVD de catalogue vendu à l’unité progresse de 3,1 % à 8,26 € (8,02 € en 2012). Celui des nouveautés (références vendues depuis moins de six mois) est stable (-0,6 %) à 17,11 €. Tous conditionnements inclus (c’est-à-dire en incluant les packs, dont le prix est divisé par le nombre de disques), le prix moyen des nouveautés présente une diminution de 6,6 % à 12,70 € en 2013. Les ventes de DVD entre 17 € et 20 € représentent la principale tranche en valeur avec 23,7 % du chiffre d’affaires total, contre 25,8 % en 2012. Les DVD vendus entre 3 € et 8 € constituent la principale tranche en volume avec 30,1 % des volumes en 2013, contre 33,8 % en 2012. En 2013, les ventes de DVD à moins de 3 € représentent 0,5 % du chiffre d’affaires et 3,3 % des volumes. Le prix moyen d’un support Blu-ray de nouveauté vendu à l’unité progresse de 1,0 % à 22,86 € en 2013. Tous conditionnements confondus, le prix moyen des nouveautés sur Blu-ray diminue de 3,7 % à 19,35 €. Le prix d’un Blu-ray de catalogue vendu à l’unité est en hausse de 4,2 % à 13,13 €. Les Blu-ray vendus entre 20 € et 25 € constituent la principale tranche en volume avec 27,5 % des ventes, comme en valeur avec 31,4 % du chiffre d’affaires total.


VHS

DVD

Blu-ray 2

total

10,38

121,73

-

132,11

3,62

139,79

-

143,41

2004

.......................................................................................

2005

.......................................................................................

2006

.......................................................................................

2007

.......................................................................................

2008

.......................................................................................

2009

.......................................................................................

2010

.......................................................................................

2011

.......................................................................................

2012 3

.......................................................................................

2013

.......................................................................................

évol. 13/12

.......................................................................................

A

1,01

135,36

-

136,37

-

130,50

0,54

131,04

-

126,02

2,16

128,18

-

135,58

5,28

140,87

-

134,44

9,69

144,13

-

116,18

12,58

128,76

-

105,78

14,18

119,95

-

89,91

13,15

103,06

-

-15,0 %

-7,2 %

-14,1 %

Vidéogrammes vendus selon le support (millions d’unités)1 1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support s’est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

VHS

DVD

Blu-ray 2

total

114,23

1 844,58

-

1 958,82

26,88

1 757,30

-

1 784,18

4,48

1 654,69

-

1 659,17

-

1 479,86

14,27

1 494,13

2004

...................................................................................................

2005

...................................................................................................

2006

...................................................................................................

2007

...................................................................................................

-

1 330,98

51,45

1 382,44

-

1 277,06

107,33

1 384,39

-

1 211,68

173,74

1 385,42

-

1 018,22

204,66

1 222,88

-

891,90

224,10

1 116,00

-

724,16

204,94

929,10

-

-18,8 %

-8,5 %

-16,7 %

2008

...................................................................................................

2009

...................................................................................................

2010

...................................................................................................

2011

...................................................................................................

2012 3

...................................................................................................

2013

...................................................................................................

évol. 13/12

...................................................................................................

A

Chiffre d’affaires vidéo selon le support (M€)1 1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support s’est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

2 000 1 500 1 000 500 0 2004

A

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012 3

2013

Évolution du chiffre d’affaires du marché vidéo de détail (M€)1 VHS

DVD

Blu-ray2

Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support s’est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 133


10

la vidéo physique

B

Remarques méthodologiques L’analyse des supports vidéo par genre distingue deux univers : l’univers des films cinématographiques et l’univers du hors film. Les films cinématographiques regroupent l’ensemble des longs métrages ayant fait l’objet d’une exploitation en salles en France. Le hors film regroupe l’ensemble des œuvres éditées directement en vidéo et les autres programmes tels que les programmes télévisuels, les pièces de théâtre, les documentaires (hors longs métrages cinématographiques), les spectacles d’humour, les courts métrages, les programmes musicaux et les programmes divers (santé, forme, cuisine, etc.). Les programmes pour adultes sont exclus du périmètre d’analyse. Les films représentent plus de 60 % du chiffre d’affaires de la vidéo physique en 2013 Pour la septième année consécutive, le hors film affiche un recul de ses recettes vidéo en 2013 (-13,3 % par rapport à 2012), malgré le succès de certains titres à l’instar des Enfoirés 2013 – la boîte à musiques des Enfoirés et la hausse des ventes de Blu-ray (+4,0 % entre 2012 et 2013). Le hors film représente 35,5 % du marché (330,2 M€), contre 34,1 % en 2012. Les recettes du hors film ont baissé de 10,5 % par an en moyenne entre 2008 et 2013 (contre 5,8 % pour les films). En 2013, le hors film représente 13,3 % du chiffre d’affaires du format Blu-ray (41,8 % de celui du DVD). L’offre reste moins importante que pour le film et l’intérêt de la haute définition peut être ressenti comme moins nécessaire par le consommateur. En volume, les ventes de hors film diminuent de 8,4 % à moins de 49 millions d’unités vendues en 2013 mais sont légèrement supérieures à celles du film pour la première fois depuis 2008.

En valeur, le cinéma continue de dominer le marché de la vidéo physique. Les films cinématographiques réalisent 560,1 M€ de recettes en 2013, soit 60,3 % du total. Cette part de marché est en baisse pour la première fois depuis 2006. Les recettes des films en vidéo affichent une diminution de 19,1 % par rapport à 2012. Les ventes sur les deux supports vidéo diminuent en 2013, de 22,4 % pour le DVD et 10,5 % pour le Blu-ray. En volume, environ 48 millions de supports vendus contiennent une œuvre cinématographique en 2013, soit une diminution de 19,4 % par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires des opérations promotionnelles diminue en 2013 (-10,5 % par rapport à 2012) et représente 4,2 % des recettes du secteur (3,9 % en 2012).

titre

Une faible concentration des films en vidéo La concentration du marché de la vidéo physique sur l’univers des films cinématographiques apparait structurellement faible et assez constante depuis 2011. En 2013, les dix films cinématographiques les plus vendus en vidéo représentent 8,5 % de l’ensemble des volumes de films vendus (8,6 % en 2012). Les 20 titres les plus performants représentent 12,6 % du total des ventes de films cinématographiques en volume (12,7 % en 2012) et les 30 titres les plus performants 16,2 % (16,0 % en 2012).

film / genre nationalité1 hors film

% ventes Blu-ray

1

.......................................................................................................................................................................................................................................

2

.......................................................................................................................................................................................................................................

3

.......................................................................................................................................................................................................................................

4

.......................................................................................................................................................................................................................................

5

.......................................................................................................................................................................................................................................

6

.......................................................................................................................................................................................................................................

7

.......................................................................................................................................................................................................................................

8

.......................................................................................................................................................................................................................................

9

.......................................................................................................................................................................................................................................

10

.......................................................................................................................................................................................................................................

11

.......................................................................................................................................................................................................................................

12

.......................................................................................................................................................................................................................................

13

.......................................................................................................................................................................................................................................

14

.......................................................................................................................................................................................................................................

15

.......................................................................................................................................................................................................................................

16

.......................................................................................................................................................................................................................................

17

.......................................................................................................................................................................................................................................

Le Hobbit : un voyage inattendu

film fiction

NZ 54,9

Skyfall

film fiction

GB 46,4 US 20,8

Twilight – chapitre 5 : révélation 2e partie

film fiction

Les Enfoirés 2013 – la boite à musiques des Enfoirés

hors film

Iron Man 3

film fiction

US 56,0

Django Unchained

film fiction

US 45,0

Moi, moche et méchant 2

film animation US 26,5

Fast and Furious 6

film fiction

US 40,1

Man of Steel

film fiction

US 67,0

Taken 2

film fiction

FR 39,5

Game of Thrones – saison 2

hors film

US

Les Cinq Légendes

film animation US 31,2

The Dark Knight Rises

film fiction

US 47,5

L’Odyssée de Pi

film fiction

US 53,1

World War Z

film fiction

US 56,1

Wolverine – Le Combat de l’immortel

film fiction

US 49,6

Oblivion

film fiction

US 52,4

musique

fiction

FR

-

34,5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . US 76,7 ................................... 18 Avatar

Twilight – chapitre 4 : révélation 1re partie

film fiction

US 23,2

Insaisissables

film fiction

US 44,9

19

.......................................................................................................................................................................................................................................

20

.......................................................................................................................................................................................................................................

B 134 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

C

Classement des vingt meilleures ventes de vidéo en valeur en 2013 1 FR = France, GB = Grande-Bretagne, NZ = Nouvelle-Zélande, US = États-Unis. Source : CNC – GfK.


opérations films hors film promotionnelles2

opérations films hors film promotionnelles2

total

2004

...............................................................................................................................

2005

...............................................................................................................................

total

1 179,62

650,52

128,67

1 958,82

1 003,23

685,63

95,32

1 784,18

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143,41 ............ 2005 63,47

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .738,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 659,17 ............... 2006 870,44

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136,37 ............ 2006 59,62

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132,11 ............ 2004 65,43

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .663,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,73 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 494,13 ............... 2007 791,20

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65,49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131,04 ............ 2007 58,43

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .576,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 382,44 ................ 2008 772,56

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128,18 ............ 2008 58,45

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 532,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 384,39 ................ 2009 808,40

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,74 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140,87 ............ 2009 66,73

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .495,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 385,42 ................ 2010 849,60

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144,13 ............ 2010 71,35

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .429,27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,07 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 222,88 ............... 2011 753,55

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128,76 ............ 2011 64,57

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .380,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 116,00 ............... 2012 3 691,95

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119,95 ............ 2012 3 59,75

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330,22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .929,10 ............ 2013 560,09

évol. 13/12

B

-19,1 %

-13,3 %

-10,5 %

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103,06 ............ 2013 48,18

évol. 13/12

-16,7 %

...............................................................................................................................

B

Chiffre d’affaires vidéo selon le contenu (M€)1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

100 % 80 %

-8,4 %

-12,6 % -14,1%

Vidéogrammes vendus selon le contenu (millions d’unités)1 1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

6,6

5,3

3,0

2,7

2,4

3,1

2,9

3,3

3,9

4,2

33,2

38,4

44,5

44,4

41,7

38,5

35,7

35,1

34,1

35,5

58,4

61,3

61,6

62,0

top 10

top 20

top 30

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,6 ....... 2007 9,6

60 %

60,2

40 %

56,2

52,5

53,0

55,9

60,3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,0 ....... 2008 11,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,4 ....... 2009 8,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,8 ....... 2010 9,7

20 %

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,8 ....... 2011 7,9

0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,0 ....... 20121 8,6

2004

B

-19,4 %

...............................................................................................................................

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Répartition du chiffre d’affaires vidéo selon le contenu (%)1 films

hors film

opérations promotionnelles2

Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

2012 3

2013

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,2 ....... 2013 8,5

C

Résultats des films cinématographiques les plus performants en vidéo physique (% des volumes totaux de films vendus) 1 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 135


10

la vidéo physique

D

Baisse de la part de marché des films français En 2013, la part de marché des films français sur le marché de la vidéo passe sous la barre des 20 % (19,8 %). Elle avait atteint un niveau élevé en 2012 (23,8 %), notamment grâce au succès d’Intouchables. 10,5 millions de DVD et de Blu-ray de films français ont été vendus en 2013, contre 14,3 millions en 2012 (-26,4 %). Le cinéma français génère 110,9 M€ de recettes en 2013, en baisse de 32,6 % par rapport à l’année précédente. Les films français réalisent 9,5 % du chiffre d’affaires des ventes de films en Blu-ray en 2013, contre 24,5 % de celui des ventes de films en DVD. En 2013, deux films français figurent parmi les vingt meilleures ventes de films en valeur en vidéo (contre quatre en 2012) : Taken 2 (9e du classement des films) et Astérix et Obélix : au service de sa Majesté (20e).

Baisse des ventes des films américains Le chiffre d’affaires des films américains en vidéo affiche une baisse de 17,4 % à 355,9 M€ en 2013. Leur part de marché s’établit à 63,5 % (62,3 % en 2012). En volume, près de 30 millions de DVD et Blu-ray de films américains ont été achetés en 2013 (-18,2 % par rapport à 2012). Les films américains génèrent 71,3 % du chiffre d’affaires des ventes de films en Blu-ray et 60,0 % du chiffre d’affaires des ventes de films en DVD. En 2013, les films américains réalisent seize des vingt meilleures performances des films en vidéo physique (13 films en 2012). Twilight – chapitre 5 : révélation 2e partie se place en troisième position du classement en valeur, suivi de Iron Man 3 (4 e), Django Unchained (5 e) et Moi, moche et méchant 2 (6e en étant sorti fin octobre 2013).

Films européens en retrait En 2013, le chiffre d’affaires des films européens non français en vidéo diminue pour la deuxième année consécutive, de 18,3 % par rapport à 2012. La part de marché des films européens est stable à 11,4 % (11,3 % en 2012). Le succès de Skyfall (film britannique) porte les ventes des films européens non français. Il occupe la deuxième place du classement des meilleures ventes de 2013. Le film européen suivant, Harry Potter et les reliques de la mort – 2e partie (film britannique), arrive en 52e position. Un film néo-zélandais en tête des ventes En 2013, la part de marché des films non européens et non américains augmente fortement, passant de 2,6 % en 2012 à 5,2 % en 2013. Les recettes, portées par la meilleure vente de l’année 2013, le Hobbit : un voyage inattendu (film néo-zélandais), augmentent de 62,0 % entre 2012 et 2013 (29,2 M€). Le volume des ventes progresse de 26,6 % par rapport à 2012 (1,8 million d’unités vendues en 2013).

films films films français américains européens 2 autres films total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 719,00 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85,59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 179,62 ............... 2004 253,37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .645,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 003,23 ................ 2005 228,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .523,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106,84 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 870,44 ............. 2006 198,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78,67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .791,20 ............ 2007 182,08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .483,52 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93,29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 772,56 ............. 2008 176,03 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519,31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90,04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 808,40 ............. 2009 176,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .546,36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849,60 ............. 2010 181,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455,14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113,63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 753,55 ............. 2011 162,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .430,78 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78,49 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .691,95 ............ 2012 3 164,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .355,90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 560,09 ............. 2013 110,91

évol. 13/12

D

-32,6 %

-17,4 %

-18,3 %

+62,0 %

100 %

10,3

80 %

7,3 61,0

Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Europe continentale (de l’Atlantique à l’Oural), hors France. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

136 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

4,8

4,1

2,6

2,7

2,4

3,0

2,6

5,2

7,0 64,3

12,3

12,1

11,1

11,9

15,1

11,3

11,4

60,1

9,9 62,9

62,6

64,2

64,3

60,4

62,3

63,5

21,5

22,8

22,8

23,0

22,8

21,9

21,3

21,6

23,8

19,8

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

20123

2013

60 % 40 % 20 % 0

-19,1 %

...................................................................................................................................................................

Chiffre d’affaires des films en vidéo selon la nationalité (M€)1

5,8

D

Répartition du chiffre d’affaires des films en vidéo selon la nationalité (%)1 films français

films américains

films européens2

Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Europe continentale (de l’Atlantique à l’Oural), hors France. 3 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

autres films


E

autres films 4,2 films européens1 11,3

films français 24,5

films américains 60,0

DVD

autres films 7,4

films français 9,5

films européens1 11,8

films américains 71,3

La part de marché des films d’animation baisse à 16,9 % En 2013, les longs métrages d’animation réalisent 16,9 % du chiffre d’affaires du cinéma en vidéo, contre 17,4 % en 2012 et en 2011. Ce taux reste cependant le troisième plus haut de ces dix dernières années. Les recettes associées au genre diminuent de 21,2 % et passent sous la barre des 100 M€ (94,7 M€). Les films d’animation français génèrent 7,2 % de ces recettes en 2013, en baisse pour la deuxième année consécutive. Moi, moche et méchant 2 et les Cinq Légendes, respectivement 6e et 10e du classement des ventes de films en 2013, contribuent notamment au niveau atteint par l’animation cinématographique en vidéo. Le premier film français d’animation apparaît à la 92e place du classement des meilleures ventes de films en 2013. Il s’agit d’Un monstre à Paris, sorti en 2012. Le documentaire cinématographique affiche pour la troisième année consécutive une forte diminution de son chiffre d’affaires vidéo (-45,2 % entre 2012 et 2013). Il génère moins de 3 M€ de recettes et réalise 0,5 % de l’ensemble des revenus des œuvres cinématographiques en vidéo en 2013. Son chiffre d’affaires est le plus faible depuis 2004. Aucun documentaire ne figure parmi les vingt meilleures ventes en valeur de films en vidéo en 2013, comme en 2012. Plus de la moitié des recettes du genre sont générées par des films français.

2004

fiction 1 027,39

animation documentaire 147,35

4,88

total 1 179,62

.........................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154,35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 003,23 ................ 2005 824,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 870,44 ............. 2006 736,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109,42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .791,20 ............ 2007 676,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109,71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 772,56 ............. 2008 654,72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 808,40 ............. 2009 681,33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118,16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,61 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849,60 ............. 2010 720,82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130,99 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 753,55 ............. 2011 615,89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120,20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .691,95 ............ 2012 2 566,91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,65 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 560,09 ............. 2013 462,71

évol. 13/12

E

-18,4 %

-21,2 %

-45,2 %

-19,1 %

.........................................................................................................................

Chiffre d’affaires des films en vidéo selon le genre (M€)1 1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

fiction

animation documentaire

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,0 ....... 2007 25,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,8 ........ 2008 25,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,9 ....... 2009 24,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,3 ....... 2010 22,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,6 ....... 2011 23,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,8 ........ 20121 26,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19,8 ....... 2013 22,2

Blu-ray

E

Part de marché des films français selon le genre (%) 1 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

D

Répartition du chiffre d’affaires des films en vidéo selon la nationalité en 2013 (%) 1 Europe continentale (de l’Atlantique à l’Oural), hors France. Source : CNC – GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 137


10

la vidéo physique

F

Hors film : le succès des séries américaines et de la musique française Pour la troisième année consécutive, tous les segments du marché du hors film affichent une baisse de leur chiffre d’affaires en 2013. Les recettes de la fiction en vidéo reculent de 8,4 % à 188,3 M€. La fiction reste le genre le plus vendu sur ce segment et sa part de marché dans le hors film en vidéo augmente comme chaque année depuis 2004 (57,0 % en 2013, contre 30,1 % en 2004). Les recettes de la fiction française diminuent de 11,7 % en 2013 (20,1 M€). Sa part de marché dans la fiction représente 11,0 % des recettes, contre 11,4 % en 2012. La première fiction française de 2013, la saison 2 de Borgia, se place au 23e rang du classement en valeur des programmes hors film. Le chiffre d’affaires de la fiction étrangère recule de 8,0 %, à 167,7 M€ en 2013. Les œuvres étrangères, notamment américaines, restent largement majoritaires et génèrent 89,0 % des recettes de la fiction en vidéo (88,6 % en 2012). La première et deuxième saison de la série Game of Thrones se situent respectivement à la troisième et à la deuxième place du classement en valeur des programmes hors film. La saison 3 de The Walking Dead, la saison 8 de Grey’s Anatomy et les deux premières saisons de Homeland contribuent également au succès de la fiction américaine en 2013. En 2013, les programmes de fiction et d’animation à destination des enfants reste le deuxième segment du hors film avec 19,5 % des ventes en valeur (19,4 % en 2012). Son chiffre d’affaires en vidéo affiche une baisse de 12,9 % par rapport à 2012 à 64,4 M€. Depuis quatre ans, la part de marché des programmes français progresse dans l’animation et la fiction jeunesse et atteint en 2013 son plus haut niveau : 22,1 %. Néanmoins, le chiffre d’affaires des programmes français sur ce segment diminue en 2013 (-9,4 %) et s’établit à 14,2 M€. Les titres les plus performants en 2013 sont asiatiques (Goldorak 1 et 2). Les vidéos de Monster High (les Reines de la crim et Pourquoi les goules tombent amoureuses) et de Barbie (Rêve de danseuse étoile et Barbie et ses sœurs au club hippique) figurent parmi les succès de vidéo hors film pour enfants.

138 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

G

Le chiffre d’affaires de la musique baisse de 10,0 % en 2013 (34,2 M€). Il conserve la troisième place du marché hors film avec 10,3 % en valeur (10,0 % en 2012). La part de marché des programmes français augmente fortement sur ce segment (+9,8 points entre 2012 et 2013) et atteint un taux record en 2013 (59,6 %). En 2013, les recettes vidéo de musiques françaises augmentent de 7,6 % à 20,4 M€. Il s’agit de la seule hausse du hors film en 2013. Les ventes s’appuient comme chaque année sur la très bonne vente du concert des Enfoirés (Les Enfoirés 2013 – la boite à musique des Enfoirés, en tête du classement hors film en valeur). En 2013, deux autres titres musicaux figurent dans les vingt premières places de ce classement : Johnny Hallyday – Born Rocker Tour (5e) et 1789 – les amants de la Bastille (7e). En quatrième position, les spectacles d’humour captent 6,5 % des recettes vidéo hors film en 2013 (9,4 % en 2012). Il s’agit du secteur hors film affichant la plus forte baisse de revenus en 2013 (-40,5 %). Ces derniers ont été divisés par plus de 5 entre 2004 et 2013. La part des humoristes français dans les ventes de vidéo du segment est très largement majoritaire (97,7 % en 2013). Seules les performances de Muriel Robin (Robin revient « Tsoin Tsoin ») et de Florence Foresti (Foresti Party) sont présentes parmi les vingt meilleures ventes de vidéo hors film en 2013. Le documentaire audiovisuel demeure le dernier genre du hors film en vidéo (5,4 % des recettes en 2013). Son chiffre d’affaires baisse de 16,5 % en 2013. Malgré une baisse de sa part de marché au cours des huit dernières années, le documentaire français reste majoritaire avec 75,4 % des recettes totales du documentaire audiovisuel en 2013 (98,1 % en 2005). Aucun documentaire n’apparaît dans le classement des vingt meilleures ventes de vidéo hors film en 2013 (un en 2012). Nouvelle baisse du nombre de références actives Au total, 67 897 références de DVD, 8 436 références de Blu-ray 2D et 357 références de Blu-ray 3D ont été vendues en 2013. Cette année se caractérise par la deuxième baisse consécutive du nombre de références du format DVD (-4 059 titres). La hausse du nombre

H

de références de Blu-ray 2D (+1 584 titres) et de Blu-ray 3D (+61,5 % entre 2012 et 2013) ne suffit pas à maintenir le nombre total de références actives du secteur vidéo (-3,0 % entre 2012 et 2013). Cependant, ce nombre reste supérieur à celui de 2009 (75 973 références). Les Blu-ray 3D hors films de fiction se développent Les foyers sont encore peu nombreux à être équipés en écran compatible 3D, puisque seuls 9,9 % d’entre eux en possèdent en 2013 selon GfK (6,0 % en 2012). Avec 1,08 million d’unités, le nombre de Blu-ray 3D vendus en 2013 augmente de 2,3 % par rapport à 2012. Ce support, lancé en 2010, représente 8,2 % des ventes en volume de Blu-ray en 2013 (7,4 % en 2012), soit 1,0 % des ventes totales de vidéo physique. Cependant, la quasi-totalité des Blu-ray 3D sont vendus dans un pack comprenant également un Blu-ray 2D ou un DVD. En valeur, le Blu-ray 3D représente 14,7 % des recettes du Blu-ray en 2013 et 3,2 % de celles du marché de la vidéo physique (respectivement 13,3 % et 2,7 % en 2012). Le prix moyen des Blu-ray 3D est de 27,91 € en 2013, soit 1,3 % de moins qu’en 2012. Les Blu-ray 3D vendus sont très majoritairement américains (76,3 % du chiffre d’affaires en 2013) et seuls 3,7 % des recettes proviennent de titres français (contre 6,2 % en 2011 et 2012). Les titres asiatiques se développent sur ce support, passant de 0,2 % du chiffre d’affaires du Blu-ray 3D en 2012 à 1,1 % en 2013. Cela représente un chiffre d’affaires 6 fois plus important en un an. Les ventes de titres d’autres nationalités sont multipliées par 14 en 2013, principalement grâce au succès du film néo-zélandais le Hobbit : un voyage inattendu. Parmi les dix meilleures ventes en valeur de 2013 figurent neuf films américains et huit films du genre fantastique / science-fiction. Les ventes de ces dix titres représentent 42,0 % du marché du Blu-ray 3D. Les films représentent 93,7 % des ventes de Blu-ray 3D en 2013, à 28,2 M€. Dans le hors film, la fiction arrive en tête des ventes en 2013 (57,2 % des ventes de hors film, contre 41,0 % en 2012), devant le documentaire (34,8 %). Les titres destinés aux enfants et le genre musical représentent respectivement 6,9 % et 1,4 % des ventes de hors film en 2013 (9,7 % et 1,1 % en 2012).


documentaire enfants

fiction humour musique

autres

total

. . . . . . . . . . . . . . . .41,91 140,59 195,78 125,27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131,19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,78 650,52 .................................. 2004 . . . . . . . . . . . . . . . .33,72 139,03 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247,25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114,28 138,44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,90 685,63 .................................. 2005

documentaire enfants

fiction humour musique

autres

total

. . . . . . . . . . . . . . . . . . 77,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,1 15,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99,1 48,8 44,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41,6 ....... 2004

. . . . . . . . . . . . . . . 42,96 124,46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317,44 109,35 130,75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,43 738,39 .................................. 2006

. . . . . . . . . . . . . . . . . . 98,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,0 16,9 98,8 48,3 84,3 42,2 ............................................................................................................................... 2005

. . . . . . . . . . . . . . . 36,28 108,74 314,38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83,17 109,71 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,92 663,20 .................................. 2007

. . . . . . . . . . . . . . . . . .95,0 16,8 14,3 98,7 53,2 82,8 40,0 ....................................................................................................................................................... 2006

. . . . . . . . . . . . . . . 30,26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104,16 283,96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,69 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,56 576,44 ................................. 2008

. . . . . . . . . . . . . . . . . .92,9 20,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,9 98,2 49,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81,1 35,0 ............................... 2007

. . . . . . . . . . . . . . . 34,26 101,08 266,70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50,19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71,54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,97 532,74 ............................... 2009

. . . . . . . . . . . . . . . . . .90,0 18,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,0 85,0 32,8 ....................................................... 2008

. . . . . . . . . . . . . . . .25,62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97,03 248,64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,96 495,00 ............................... 2010

. . . . . . . . . . . . . . . . . .85,2 18,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,5 98,9 52,4 83,8 31,5 ..................................................................................................... 2009

. . . . . . . . . . . . . . . 22,09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85,87 222,23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54,01 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,67 429,27 ............................... 2011

. . . . . . . . . . . . . . . . . .80,2 18,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,7 98,9 59,0 78,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,1 ....... 2010

. . . . . . . . . . . . . . . .21,39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,89 205,56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,95 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,98 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,92 380,69 ................................ 2012 2

. . . . . . . . . . . . . . . . . .80,0 20,4 10,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97,1 56,3 72,2 30,8 ............................................................................... 2011

. . . . . . . . . . . . . . . .17,85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,38 188,32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34,17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,09 330,22 ................................ 2013

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,1 21,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97,5 49,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61,7 29,7 ............................... 2012 2

évol. 13/12

F

-16,5 %

-12,9 %

-8,4 %

-40,5 %

-10,0 %

-31,0 %

-13,3 %

.........................................................................................................................................................................

Chiffre d’affaires du hors film en vidéo selon le genre (M€)1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

100 % 90 %

2,4

1,9

1,8

1,6

2,0

1,7

1,6

1,6

1,6

1,2

20,2

17,7

16,5

12,8

13,4

14,7

12,6

10,0

10,3

12,5

12,6

9,4

8,7

8,9

14,8

50,1

50,2

51,8

19,3

70 % 60 %

30,1

50 %

16,7

36,1

43,0

49,3

47,4

F

Part de marché des programmes français du hors film en vidéo selon le genre (%)1 1 Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

20,2

80 %

. . . . . . . . . . . . . . . . . .75,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97,7 59,6 64,0 27,9 ............................................................................... 2013

9,4 54,0

6,5 57,0

2007 2008 2009 2010 2011 20121 2013 évol. 13/12 Blu-ray 2D

1 099

2 089

3 379

4 945

6 852

8 436

+23,1 %

DVD

...............................................................................................................................................................................................

total

...............................................................................................................................................................................................

G

40 %

293

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .221 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .357 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . +61,5 % ............... Blu-ray 3D  -   -

63 860

65 765

73 883

75 551

76 217

71 956

67 897

-5,6 %

64 153

66 864

75 973

78 950

81 279

79 029

76 690

-3,0 %

Offre vidéo selon le format (nombre de références actives) 1 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

30 % 21,6

20 %

20,3

16,9

18,1

16,4

19,0

19,6

20,0

19,4

19,5

10 % 0

F

6,4

4,9

5,8

5,5

5,3

6,4

5,2

5,1

5,6

5,4

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012 2

2013

Répartition du chiffre d’affaires du hors film en vidéo selon le genre (%)1 documentaire humour

enfants

musique

fiction

autres

Le périmètre d’analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Données mises à jour. Source : CNC – GfK. 1

chiffre unités prix d’affaires (M€) (millions) moyen (€) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,59 29,65 ................................... 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29,78 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,05 28,27 ................................... 20121 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,08 27,91 ................................... 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . +0,9% +2,3% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .-1,3% .......... évol. 13/12

H

Consommation des Blu-ray 3D 1 Données mises à jour. Source : CNC – GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 139


Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat. © Chez Wam / Nicolas Guiraud / Pathé Distribution.

Insaisissables de Louis Leterrier. © SND.

Happiness Therapy de David O. Russel. © Studio Canal.

Un bonheur n’arrive jamais seul de James Huth. © Christine Tamalet / Pathé distribution.

De Rouille et d’os de Jacques Audiard. © UGC Distribution.

Ted de Seth Mac Farlane. © Universal Pictures International France.


Le Hobbit : un voyage inattendu de Peter Jackson. © Warner Bros.

12 11 les industries techniques la vidéo dématérialisée Pour la cinquième année, une évaluation économique du marché des industries techniques En 2013, le chiffre d’affaires de la vidéo à la demande (VàD) est estimé à 239,84 M€, est proposée dans le bilan du secteur de l’audiovisuel et du cinéma. en recul pour la première fois (-4,7 % par rapport à 2012). Ces résultats et analyses sont établis à partir de données Avec près de 12 000 films disponibles, l’offre ne cesse de s’enrichir. fournies par la Ficam (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia). 2,5 milliards de vidéos sont visionnées en télévision de rattrapage (TVR) Les industries techniques réalisent un chiffre d’affaires de 1,15 Md€ en 2009, au cours de l’année. La TVR touche 68,9 % des internautes en 2013. en baisse de 6,6 % par rapport à l’année précédente.

Skyfall de Sam Mendes. © Sony Pictures Releasing France.

Camille redouble de Noémie Lovsky. © Arnaud Borrel / F comme Film – Ciné @/ Gaumont Distribution.

Twilight – chapitre 5 : révélation, 2e partie de Bill Condon. © SND.


11

la vidéo dématérialisée

LA VIDÉO À LA DEMANDE (VàD) Pour la première fois en 2013, le marché de la vidéo à la demande (VàD) enregistre une baisse de son chiffre d’affaires. Pour autant, le nombre de plates-formes continue de se développer et l’offre de programmes ne cesse de s’enrichir. En janvier 2014, 87 éditeurs de services de VàD actifs sont recensés en France. Le nombre d’éditeurs s’entend hors hébergeurs de services de VàD, hors services de télévision de rattrapage et hors plates-formes spécialisées dans les films ou programmes pour adultes. Si les services sont accessibles par plusieurs types d’accès ou sur plusieurs sites internet en marque blanche, ils ne sont comptabilisés qu’une seule fois. La marque blanche est un dispositif d’affiliation qui permet de proposer les produits d’une marque ou d’un site e-commerce directement sur un site, une page ou un espace dédié sans faire expressément référence à cette marque ou à ce site. La composition du catalogue d’un même éditeur peut varier selon son mode de distribution.

A

Sur le seul périmètre du paiement à l’acte, le chiffre d’affaires de la VàD payante s’élève à 211,87 M€, en recul de 5,8 % par rapport à 2012. Cette baisse se traduit par une diminution de 6,3 % du volume de transactions effectuées en paiement à l’acte (40,7 millions en 2013, contre 43,4 millions en 2012). Le recul moins rapide des recettes par rapport aux transactions entraîne une légère hausse du prix moyen : +0,6 % à 5,21 € par transaction en 2013 (5,18 € en 2012). Le téléviseur reste le principal support de consommation de contenus en VàD payante. En 2013, 78,1 % des transactions payantes de VàD en paiement à l’acte se font sur la télévision par internet ou TVIP (77,0 % en 2012) et le média génère 71,0 % du chiffre d’affaires à l’acte (68,7 % en 2012). Entre 2012 et 2013, les transactions à l’acte sur TVIP reculent de 5,0 % en volume et de 2,7 % en valeur. Sur la même période, les transactions à l’acte réalisées sur internet via l’ordinateur diminuent de 10,8 % en volume et de 12,5 % en valeur.

Un marché de près de 240 M€ en 2013 pour la VàD payante Selon le baromètre NPA-GfK, le chiffre d’affaires total de la VàD payante en France (paiement à l’acte + abonnements) est estimé à 239,84 M€ en 2013, en recul de 4,7 % par rapport à 2012. La location en paiement à l’acte reste majoritaire, représentant 71,0 % du chiffre d’affaires total (69,8 % en 2012), contre 17,3 % pour la vente (19,6 % en 2012) et 11,7 % pour les formules par abonnement (10,7 % en 2012). L’abonnement est d’ailleurs le seul segment du marché de la VàD dont le chiffre d’affaires est en hausse en 2013 à 27,98 M€ (+4,4 %).

300

200

+56,6 % 152,01 15,04 136,97 +82,5 %

150 100 50 0

+84,2 % 53,20 28,88 2007

A

+14,7 % -4,7 % 251,68 239,84 26,80 219,47 27,98 224,87 20,32 211,87 199,14

+44,4 %

250

2008

97,07

2009

2010

2011

2012

2013

Estimation 100% du chiffre d’affaires de la VàD payante1 (M€) paiement à l’acte

abonnement

ensemble

± Évolution entre les deux années. 1 La distinction paiement à l’acte / abonnement sur l’estimation 100% marché n’est pas disponible pour les années 2007 à 2009. Source : GfK - NPA Conseil.

142 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


Remarques méthodologiques GfK recense chaque mois la totalité des références vendues ou louées par les plates-formes généralistes les plus représentatives du marché de la VàD payante installées en France. L’estimation 100 % du secteur est calculée sur la base des taux de couverture suivants :

janvier 2013

décembre 2013

97 %

97 %

TVIP location à l’acte

.................................................................................

vente à l’acte

.................................................................................

abonnement

.................................................................................

0 %

0%

36 %

35 %

30 %

25 %

2 %

1 %

4 %

2 %

ordinateur location à l’acte

.................................................................................

vente à l’acte

.................................................................................

abonnement

.................................................................................

Plus de 57 000 programmes actifs en 2013 En 2013, le nombre de références actives en vidéo à la demande (programmes téléchargés au moins une fois au cours de la période) sur les plates-formes du panel progresse sensiblement. Selon les données recueillies, 57 178 références sont actives au cours de l’année 2013, soit 3 001 programmes de plus qu’en 2012 (+5,5 %). L’offre de VàD compte une majorité de programmes audiovisuels. Ils représentent 44,3 % des références actives en 2013 (50,9 % en 2012), contre 34,9 % pour les programmes pour adultes (29,3 % en 2012) et 20,8 % pour les films cinématographiques (19,8 % en 2012). Au sein de l’offre de programmes audiovisuels (hors cinéma et programmes pour adultes), le genre totalisant le plus de références actives est la série ou fiction télévisée (29,4 % des programmes audiovisuels actifs en 2013, 29,0 % en 2012) devant le documentaire (28,1 % en 2013, 27,5 % en 2012), les programmes destinés à la jeunesse (21,0 % en 2013, 20,4 % en 2012) et la musique (13,6 % en 2013, 15,4 % en 2012).

Parmi les 57 178 références actives en 2013, 70,7 % sont actives sur une seule plate-forme du panel (72,2 % en 2012), contre 19,6 % sur deux ou trois plates-formes (18,4 % en 2012) et 9,8 % sur quatre plates-formes ou plus (9,3 % en 2012). Une analyse par genre montre que la consommation des références actives sur une seule plate-forme est plus marquée pour les programmes audiovisuels (86,8 % des références actives sur une seule plate-forme du panel en 2013) que pour les programmes destinés aux adultes (72,9 %) et les films cinématographiques (32,4 %). Ce phénomène illustre la stratégie d’approvisionnement des plates-formes de VàD des chaînes de télévision qui se caractérise par une forte corrélation avec l’offre de programmes diffusée sur leur antenne. Les références consommées sur deux ou trois platesformes du panel représentent 30,8 % des œuvres cinématographiques actives en 2013, 22,1 % des programmes pour adultes et 12,3 % des programmes audiovisuels. 36,8 % des films cinématographiques sont consommées sur au moins quatre plates-formes, contre 5,0 % des programmes pour adultes et 0,9 % des programmes audiovisuels. Le prix moyen à l’acte d’un programme du panel s’élève à 4,74 € en 2013 (4,63 € en 2012, soit +2,3 %). En location à l’acte, il s’élève à 5,02 € (4,62 € en 2012, soit +8,5 %) et à 8,77 € en téléchargement définitif à l’acte (9,04 € en 2012, soit -2,9 %). Près de 12 000 œuvres cinématographiques actives en VàD en 2013 L’offre de films en VàD ne cesse de s’enrichir. En 2013, 11 870 films sont téléchargés au moins une fois au cours de l’année sur l’une des principales plates-formes de VàD, soit une progression de 10,8 % par rapport à 2012 (1 157 titres supplémentaires). Parmi les films cinématographiques, la part des différentes nationalités évolue. Les films américains composent 44,0 % des références actives (5 219 titres, soit une progression de 7,8 %), devant le cinéma français,

B

qui représente 29,0 % des films (3 437 titres, +17,3 %), les films européens non français (1 912 titres, soit 16,1 % du total et une progression de 9,8 %) et les films non européens et non américains (1 302 titres, soit 11,0 % du total et +8,7 % par rapport à 2012). Parmi les 11 870 œuvres cinématographiques actives sur les plates-formes de VàD du panel GfK en 2013, 11 548 films font l’objet d’au moins une location en paiement à l’acte et 4 067 films d’au moins une vente. Les formules de VàD par abonnement entraînent le visionnage de 654 œuvres cinématographiques actives différentes en 2013. Une consommation peu concentrée des œuvres cinématographiques En 2013, les dix films cinématographiques les plus performants en VàD génèrent 10,9 % des transactions en paiement à l’acte sur les films (locations et ventes confondues), contre 11,4 % en 2012. Les 30 premiers films totalisent 26,5 % du volume total de transactions en 2013, contre 25,5 % en 2012.

top 10

top 20

top 30

2009 . . . . . . 8,7 14,0 18,6 ............................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,9 23,5 .......................... 2010 10,2 . . . . . . 9,2 15,5 20,8 ............................................. 2011 . . . . 11,4 19,3 25,5 ............................................... 2012 ................................................... 2013 10,9 19,7 26,5

B

Résultats des films cinématographiques les plus performants en VàD (% des transactions totales à l’acte sur les films) Source : GfK – NPA Conseil / panel de plates-formes

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 143


11

la vidéo dématérialisée

C

Les films de cinéma génèrent près de 74 % du chiffre d’affaires de la VàD à l’acte Le chiffre d’affaires de la VàD en paiement à l’acte reste largement dominé par le cinéma en 2013. Le genre représente 73,9 % des recettes du panel (72,9 % en 2012), contre 4,6 % pour l’audiovisuel (5,8 % en 2012) et 21,5 % pour les programmes pour adultes (21,3 % en 2012). Les films américains représentent 58,3 % du chiffre d’affaires des œuvres cinématographiques en VàD à l’acte en 2013 (54,6 % en 2012), contre 31,4 % pour les films français (34,7 % en 2012) et 10,3 % pour les films non français et non américains (10,7 % en 2012). La baisse de la part de marché des films français s’explique par la présence, dans l’offre 2012, d’Intouchables qui a rencontré un franc succès en VàD. Les séries et fictions télévisées captent 61,4 % du chiffre d’affaires de l’audiovisuel en VàD en 2013 (hors cinéma et programmes pour adultes), contre 60,3 % en 2012. La part de marché de la musique recule (4,1 % en 2013, 5,0 % en 2012), de même que celle de l’humour (14,6 % en 2013, 15,9 % en 2012). À l’inverse, celle des programmes destinés à la jeunesse augmente, passant de 8,6 % en 2012 à 9,0 % en 2013. Le documentaire représente 7,7 % du chiffre d’affaires de l’audiovisuel en 2013, soit une part de marché stable par rapport à 2012 (7,6 %). Les programmes jeunesse regroupent les fictions et les programmes d’animation dédiés aux enfants. L’animation capte 96,1 % du chiffre d’affaires des programmes jeunesse. Sur ce segment, 33,6 % des recettes sont générées par la consommation de programmes français en 2013 (39,1 % en 2012), contre 25,5 % pour les programmes asiatiques (26,4 % en 2012), 24,6 % pour les programmes américains (22,2 % en 2012), 15,7 % pour les programmes européens non français (11,3 % en 2012) et 0,6 % pour les programmes d’autres nationalités (0,9 % en 2012).

Les productions américaines dominent le marché des séries et fictions télévisées en VàD. Elles génèrent 76,1 % du chiffre d’affaires du genre en 2013 (85,7 % en 2012), contre 19,5 % pour les productions françaises (11,6 % en 2012), 3,5 % pour les productions européennes non françaises (2,4 % en 2012) et 1,0 % pour les autres productions (0,3 % en 2012).

Pratiques et usages de la VàD en France En 2013, les consommateurs de VàD payante sont majoritairement des hommes (53,1 % des consommateurs de VàD) et des personnes de 35 à 49 ans (34,0 %). Par rapport à 2012, la proportion de femmes parmi les consommateurs de VàD payante recule de 1,1 point à 46,9 % en 2013. La part des 15-24 ans augmente de 1,1 point (25,1 % en 2013), celle des 35-49 ans et des 50 ans et plus progresse de 1,0 point à respectivement 34,0 % et 14,3 % en 2013. A l’inverse, la part des 25-34 ans recule de 3,1 points pour atteindre 26,6 % en 2013. En 2013, 70,7 % des consommateurs de VàD payante sont des occasionnels (consommant de la VàD payante moins d’une fois par mois). À l’inverse, les consommateurs intensifs (au moins une fois par jour) représentent 3,1 % des consommateurs.

Remarques méthodologiques Les données qui suivent sont issues d’un baromètre sur les pratiques des internautes en matière de vidéo à la demande (VàD) mis en place par le CNC. Cette enquête est administrée en ligne par l’institut Harris Interactive auprès de 15 000 individus âgés de 15 ans et plus (13 vagues par an). Définition La part d’un groupe d’individus dans la structure des consommateurs est le résultat de l’opération : individus concernés / consommateurs de VàD payante.

2013

73,9

4,6

21,5

2012

72,9

5,8

21,3

67,5

2011

2010

63,4

2009

63,4

0 %

C

10 %

20 %

30 %

6,6

27,2

9,3

4,7

40 %

50 %

60 %

31,8

70 %

80 %

90 %

Structure du chiffre d’affaires de la VàD en paiement à l’acte selon le genre (%) cinéma

audiovisuel

programmes pour adultes

Source : GfK – NPA Conseil / panel de plates-formes.

144 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

25,9

100 %


D

Définition Le taux de pénétration de la consommation de VàD payante pour un groupe d’individus est le résultat de l’opération : consommateurs de VàD payante de ce groupe / total d’internautes de ce groupe. Plus de 30 % des internautes déclarent avoir déjà consommé de la VàD payante en 2013 La croissance de l’usage de la VàD se ralentit en 2013. Le taux de pénétration de la VàD payante atteint 31,5 % en 2013. Il est plus important chez les hommes (33,5 % des internautes masculins déclarent avoir déjà consommé de la VàD payante en 2013) et chez les 25-34 ans (38,1 %). En 2013, 33,5 % des internautes masculins sont des consommateurs de VàD payante (30,1 % en 2012) et 29,6 % des internautes féminins (27,7 % en 2012). Le taux de pénétration de la VàD payante chez les 15-24 ans progresse de 4,2 points entre 2012 et 2013 (34,4 % des internautes de 15 à 24 ans déclarent avoir consommé de la VàD payante en 2013, contre 30,1 % en 2012). Cette hausse du taux de pénétration atteint 3,7 points chez les 35-49 ans (33,6 % en 2013) et 2,9 points chez les 50 ans et plus (19,6 % en 2013). La part des internautes de 25 à 34 ans consommateurs de VàD payante recule sur la période à 38,1 % (-0,9 point). Le téléviseur reste le support privilégié de consommation de VàD payante. En 2013, 28,3 % des internautes déclarent avoir déjà payé pour visionner un programme en VàD sur TVIP (24,8 % en 2012), contre 10,2 % sur ordinateur (8,4 %) et 4,6 % sur appareil mobile (1,8 %). L’écart entre la télévision et l’ordinateur se creuse encore en 2013 par rapport à 2012. Alors que la différence était de 16,4 points en faveur de la TVIP en 2012, elle s’élève à 18,1 points en 2013. L’utilisation d’appareil mobile pour consommer de la VàD se développe fortement en 2013.

E

Sept plates-formes touchent plus de 10 % des consommateurs de VàD payante La VoD d’Orange est la plate-forme la plus prisée des consommateurs de VàD payante interrogés en 2013, comme en 2012. 27,0 % des consommateurs de VàD déclarent avoir payé pour regarder un programme en VàD via cette plate-forme en 2013, devant MyTF1VoD (23,3 %) et CanalPlay (22,7 %). La VoD d’Orange

2013

rang 2012

2012

27,0

1

37,9

1

...............................................................................................................................

2

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,7 ....... MyTF1VoD

3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,4 ....... CanalPlay

4

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,0 ....... iTunes

5

. . . . . . . . . . .Vidéo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,0 ....... Club

6

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .VOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. CanalPlay

7

. . . . . . . . . . . M6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,7 ....... Pass

8

. . . . . . . . . . . . . . . Play . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Google

9

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Store . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,7 ..... PlayStation

10

. . . . . . . . . . . . .TV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Filmo

11

. . . . . . . . . . . . .Futur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 ..... Vidéo

12

. . . . . . . . . . . . .Méga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,6 ..... Virgin

13

Plus de 82 % des consommateurs de VàD payante sont des spectateurs de cinéma Parmi les consommateurs de VàD payante, 82,1 % déclarent s’être rendu au cinéma au moins une fois au cours des douze derniers mois en 2013 (85,6 % en 2012). Parmi ces spectateurs de cinéma consommateurs de VàD payante, la proportion d’habitués du cinéma (allant au cinéma au moins une fois par mois) recule, passant de 41,6 % en 2012 à 36,8 % en 2013 (-4,8 points). Les spectateurs occasionnels (allant au cinéma moins d’une fois par mois) sont ainsi très majoritaires. Ils représentent 63,2 % des spectateurs de cinéma consommateurs de VàD payante en 2013, contre 58,4 % en 2012. La pénétration de la VàD payante augmente plus fortement parmi les spectateurs réguliers du cinéma (au moins une fois par mois et moins d’une fois par semaine) que pour les autres types de spectateurs. 40,2 % des internautes spectateurs réguliers du cinéma déclarent avoir payé pour consommer de la VàD en 2013 (36,3 % en 2012, soit +4,0 points), contre 40,0 % pour les spectateurs assidus – au moins une fois par semaine – (41,4 % en 2012, soit -1,4 point) et 32,2 % pour les spectateurs occasionnels (29,3 % en 2012, soit +2,9 points).

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Bangoo . . . . . . . . . . . . . . .services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,4 ....... autres

E

Classement des plates-formes de VàD en nombre de consommateurs (%) Base : internautes déclarant avoir payé pour visionner des films de cinéma ou des programmes TV en VàD. Lecture : en 2013, 27,0 % des consommateurs déclarent avoir payé pour regarder un programme en VàD via la VoD d’Orange. Source : Harris Interactive, 15 ans et plus.

35% 30%

31,5

25%

26,7 22,4

20% 15% 10%

28,9

18,5

22,4 17,6

13,6 8,4

7,7

5%

2010

2011

4,6

1,8

1,0 2009

10,2

8,4

8,0

0%

D

28,3 24,8

2012

2013

Taux de pénétration de la VàD payante selon le support de consommation (% d’internautes) ensemble

TVIP

ordinateur

Source : Harris Interactive, 15 ans et plus.

mobile bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 145


11

la vidéo dématérialisée

LA TÉLÉVISION DE RATTRAPAGE (TVR) DES CHAÎNES GRATUITES La télévision de rattrapage (TVR), ou télévision à la demande, correspond à l’ensemble des services permettant de voir ou revoir des programmes après leur diffusion sur une chaîne de télévision, pendant une période déterminée, gratuitement ou sans supplément dans le cadre d’un abonnement. En 2013, le développement de l’offre de télévision de rattrapage se poursuit. Les services de TVR sont disponibles sur tous les écrans : l’ordinateur, la télévision et les écrans mobiles. Sur l’ordinateur, l’accès s’effectue par les sites internet édités par les chaînes. Certains services sont également disponibles sur les sites de partage de vidéo. Sur la télévision, les offres de TVR sont accessibles via les fournisseurs d’accès à internet, les offres de télévision par satellite, les services des téléviseurs connectés, les consoles de jeux vidéo ou encore les boîtiers externes proposant une offre audiovisuelle. Sur les appareils mobiles, la télévision de rattrapage est disponible via les applications des opérateurs pour les abonnés à une offre de télévision et via les applications développées par les chaînes. Sur la télévision, les offres de TVR sont hétérogènes selon les opérateurs de télécommunication. Elles combinent des services accessibles à tous et d’autres réservés aux abonnés des chaînes en option. Remarques méthodologiques La part de l’offre de programmes disponible en TVR sur internet est calculée en volume horaire par www.tv-replay.fr pour le CNC. L’analyse est réalisée tous les six mois sur une semaine de référence (la semaine du 11 au 17 mai pour mai 2013 et la semaine du 16 au 22 novembre pour novembre 2013). Tous les programmes diffusés au cours de ces semaines entre 17 heures et minuit sont suivis afin de déterminer s’ils sont disponibles en TVR sur internet.

146 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

F

56 % des programmes des chaînes nationales sont disponibles en TVR En novembre 2013, 56 % des programmes diffusés entre 17 heures et minuit sur les chaînes nationales gratuites (historiques, TNT et TNT HD) sont disponibles en télévision de rattrapage sur internet. La part des programmes disponibles demeure très contrastée selon les chaînes, notamment entre les chaînes historiques et les chaînes TNT / TNT HD. Elle est comprise entre 74 % et 98 % pour les chaînes historiques, entre 20 % et 71 % pour les chaînes TNT et entre 24 % et 40 % pour les chaînes TNT HD. En novembre 2013, l’offre la plus complète est proposée par M6 (98 %) pour les chaînes historiques, par France Ô (71 %) pour les chaînes TNT, par HD1 et Numéro 23 (40 %) pour les chaînes TNT HD. Par rapport à novembre 2012, NT1 présente la plus forte progression (+22 points à 45 %).

mai nov. mai nov. 2012 2012 2013 2013 TF1 . . . . . . . . . .81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85 87 86 ....................................... . . . . . . . . . .83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90 91 96 ....................................... France 2 . . . . . . . . . .85 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87 87 90 ....................................... France 3 . . . . . . . . . .76 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74 82 92 ....................................... Canal+ (programmes en clair) . . . . . . . . . .83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87 90 89 ....................................... France 5 . . . . . . . . . .87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82 91 98 ....................................... M6 . . . . . . . . . .80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76 84 74 ....................................... Arte . . . . . . . . . .83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 88 89 ........................................ chaînes historiques . . . . . . . . . .37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 38 61 ........................................ D8 . . . . . . . . . .43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 48 42 ....................................... W9 . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 19 54 ....................................... TMC

La part des programmes de flux (divertissement, magazine, information, sport) disponibles en TVR est plus élevée que la part des programmes de stock (animation, documentaire, fiction, film), tant sur les chaînes historiques que sur les chaînes TNT et TNT HD. Sur l’ensemble des chaînes nationales, 75 % des programmes de flux diffusés entre 17 heures et minuit sont disponibles en TVR sur internet en novembre 2013, contre 39 % des programmes de stock. Sur les chaînes historiques, 99 % des programmes de flux sont disponibles, contre 72 % des programmes de stock. Sur les chaînes TNT, 71 % des programmes de flux sont disponibles, contre 34 % des programmes de stock. Sur les chaînes TNT HD, 43 % des programmes de flux sont disponibles, contre 26 % des programmes de stock.

. . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 34 45 ....................................... NT1 . . . . . . . . . .57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61 67 54 ....................................... NRJ12 . . . . . . . . . .46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 45 67 ....................................... LCP-AN - Public Sénat . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 33 30 ....................................... France 4 . . . . . . . . . .57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 43 20 ....................................... D17 . . . . . . . . . .23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 42 51 ........................................ Gulli . . . . . . . . . .87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 60 71 ....................................... France Ô . . . . . . . . . .40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 43 49 ........................................ chaînes TNT . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 11 40 .................................... HD1 . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 31 32 .................................... L’Équipe 21 . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 46 32 .................................... 6ter . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 20 40 .................................... Numéro 23 . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 16 24 .................................... RMC Découverte . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- 21 27 .................................... Chérie 25 . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 24 32 ..................................... chaînes TNT HD . . . . . . . . . .56 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 51 56 ........................................ total

F

Part des programmes disponibles en TVR sur internet1 (%) 1 Programmes diffusés entre 17 heures et minuit. Source : www.tv-replay.fr.


Remarques méthodologiques L’étude de l’offre de télévision de rattrapage, réalisée par www.tv-replay.fr pour le CNC depuis octobre 2010, présente l’offre de programmes de 22 chaînes nationales gratuites (TF1, France 2, France 3, Canal+ en clair, France 5, M6, Arte, D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, LCPAssemblée Nationale, Public Sénat, France 4, D17, Gulli, France Ô, HD1, 6ter, RMC Découverte et Chérie 25) disponible en TVR sur internet, en nombre de vidéos et en volume horaire.

G

14 000 heures de programmes disponibles chaque mois En 2013, 14 000 heures de programmes diffusés sur l’ensemble de la journée sur les chaînes nationales gratuites sont disponibles en moyenne chaque mois en télévision de rattrapage sur internet. L’offre de TVR augmente de 6,0 % par rapport à 2012. L’offre de TVR sur internet augmente de 18,5 % par rapport à 2012 sur les chaînes TNT / TNT HD alors qu’elle recule de 3,7 % sur les chaînes historiques. En moyenne, les chaînes historiques proposent 7 141 heures de programmes chaque mois, contre 6 412 heures pour les chaînes TNT et 446 heures pour les chaînes TNT HD. La répartition de l’offre selon la durée de disponibilité des programmes est relativement stable au cours des trois dernières années. En 2013, 32,2 % de l’offre de TVR est disponible entre 0 et 7 jours (4 512 heures mensuelles en moyenne). 64,2 % des programmes sont consultables plus de 30 jours (8 986 heures mensuelles en moyenne).

En 2013, les programmes de stock composent 14,9 % de l’offre de TVR (12,0 % en 2012) dont 7,6 % pour la fiction TV (6,1 % en 2012), 4,1 % pour le documentaire (3,2 % en 2012), 3,1 % pour l’animation (2,6 % en 2012) et 0,1 % pour les films cinématographiques (0,2 % en 2012). Les programmes de flux (divertissement, magazine, information, sport) représentent la majorité de l’offre (85,1 % du volume horaire en 2013).

Les principales offres de télévision de rattrapage sur internet sont proposées par France 5 (77 heures en moyenne par mois), Gulli (71 heures) et TF1 (70 heures) pour l’animation, par Arte (203 heures), France 5 (127 heures) et France 3 (64 heures) pour le documentaire et par France Ô (148 heures), M6 (124 heures) et TF1 (115 heures) pour la fiction TV. En 2013, les programmes français composent 42,8 % de l’offre de fiction proposée en télévision de rattrapage sur internet (+1,1 point par rapport à 2012), contre 32,8 % pour la fiction américaine (-4,2 points), 12,8 % pour la fiction européenne non française (+2,5 points) et 11,5 % pour la fiction d’autres nationalités (+0,6 point).

2011 2012 2013 ........................................... 0 à 7 jours . . . .32,0 31,9 32,2 . . . . . . .1,9 1,7 1,8 ........................................ 8 à 14 jours . . . . . . .2,7 2,6 1,8 ........................................ 15 à 30 jours ........................................... plus de 30 jours . . . .63,3 63,8 64,2 .............................................. total . 100,0 100,0 100,0

G

Offre moyenne mensuelle de TVR selon la durée de disponibilité (%) Source : www.tv-replay.fr.

15 000 10 000

13 203

14 000

2012

2013

10 539

Remarques méthodologiques L’analyse de la consommation, en nombre de vidéos vues, est réalisée depuis janvier 2011 à la demande du CNC par NPA Conseil et GfK, associés à Canal+ Régie, France Télévisions Publicité, M6 Publicité Digital, TF1 Publicité Digital et TMC Régie à partir des données de Médiamétrie eStat streaming, Comscore Digital Analytix, Omniture, Flurry Analytics et des données des opérateurs. En 2011, le baromètre était constitué des résultats relatifs à 14 chaînes dont les 6 chaînes nationales historiques : Canal+, i>Télé pour le groupe Canal+ ; 1ère, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô pour le groupe France Télévisions ; M6, W9, Paris Première, Teva pour le groupe M6 ; TF1, LCI pour le groupe TF1. En 2012, l’analyse de la consommation est complétée par les résultats des chaînes TMC et NT1 à partir de janvier, D8 et D17 à partir d’octobre. En 2013, le baromètre est donc constitué des résultats de 18 chaînes. 2,5 milliards de vidéos vues en télévision de rattrapage en 2013 En 2013, 2 483,2 millions de vidéos sont visionnées en TVR, contre 2 531,1 millions en 2012 et 1 812,4 millions en 2011. 206,9 millions de vidéos sont visionnées en moyenne chaque mois en TVR (210,9 millions en 2012). Le record de consommation est atteint en novembre avec 244,8 millions de vidéos visionnées. À l’image de la consommation de la télévision en direct, la plus faible audience de TVR est enregistrée au mois d’août (178,1 millions de vidéos vues). En 2013, 6,8 millions de vidéos sont consommées en moyenne chaque jour en télévision de rattrapage (6,9 millions en 2012).

5 000 0 2011

G

L’offre moyenne mensuelle de TVR sur internet (heures) Source : www.tv-replay.fr.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 147


11

la vidéo dématérialisée

H

Une consommation de plus en plus répandue sur l’écran de télévision La consommation de télévision en ligne est en progression sur la télévision et sur les supports mobiles alors qu’elle recule sur l’ordinateur. En 2013, 1 445,2 millions de vidéos sont visionnées sur un ordinateur (1 766,5 millions en 2012), 1 071,7 millions sur un écran de télévision (861,6 millions en 2012) et 559,3 millions sur un téléphone mobile ou une tablette (399,4 millions en 2012). En décembre 2013, le nombre de vidéos vues sur la télévision s’approche du volume de consommation sur l’ordinateur. Si l’ordinateur demeure le premier support de consommation de télévision en ligne, il compose pour la première fois moins de 50 % de l’audience totale. En 2013, l’ordinateur représente 47,0 % de la consommation (-11,3 points par rapport à 2012), l’écran de télévision génère 34,8 % de l’audience (+6,3 points) et les supports mobiles totalisent 18,2 % des vidéos vues (+5,0 points).

audiences pour TF1. Le 20 heures, On n’est pas couché et Amour, gloire et beauté apparaissent quasiment tous les mois dans le palmarès de France 2. Plus belle la vie est le programme qui enregistre chaque mois le plus grand nombre de vidéos vues pour France 3. Au cours des trois dernières années, le feuilleton français n’a cédé la première place du palmarès pour France Télévisions qu’à une seule occasion, les Jeux Olympiques de Londres en août 2012. En 2013, Scènes de ménages, NCIS : enquêtes spéciales et l’Amour est dans le pré se placent parmi les meilleures audiences pour M6.

100 %

148 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

13,2

18,2

28,5

34,8

50 % 25 %

71,0

58,3

2011

2012

47,0

0%

H

2013

Consommation de télévision en ligne selon le support1 (%) téléphone mobile et tablette

télévision

En nombre de vidéos visionnées. Source : NPA Conseil – GfK – Canal+ Régie France Télévisions Publicité – M6 Publicité Digital TF1 Publicité Digital – TMC Régie. 1

I

La fiction devient le genre le plus consommé En 2013, la TVR compose 80,7 % de la consommation de télévision en ligne (83,6 % en 2012). La part des visionnages en direct s’élève à 13,7 % (10,6 % en 2012) alors que la part des bonus est en légère baisse (5,6 %, contre 5,8 % en 2012). En 2013, les programmes de stock (fiction, cinéma, documentaire et programmes jeunesse) composent 39,8 % de la consommation de télévision en ligne, contre 37,8 % en 2012 et 33,1 % en 2011. En 2013, la fiction est le genre de programmes le plus consommé (28,8 % des vidéos vues), devant le divertissement (25,9 %), le magazine (8,4 %), l’information (8,4 %), les programmes jeunesse (7,4 %), le cinéma (2,9 %), le sport (2,1 %) et le documentaire (0,7 %). Les programmes jeunesse sont le genre qui enregistre la plus forte croissance en nombre de vidéos vues (+102,0 millions) alors que le divertissement présente le plus fort recul (-143,6 millions). Les meilleures audiences mensuelles de télévision en ligne sont généralement des succès de l’antenne. En 2013, les Feux de l’amour, les journaux d’information et Bienvenue chez nous se classent parmi les meilleures

5,6 23,3

75 %

2,9

0,7

2013

28,8 2,5

25,9

8,4

8,4

13,7 1,1

29,5

31,0

2,0

4,2

8,2

3,5

8,4

9,0

10,6

1,5

2011

26,1

0%

7,4

1,7 2,3

2012

I

1,8

2,1

10 %

1,2

3,7

20 %

30 %

34,4

40 %

50 %

60 %

70 %

13,3

80 %

Consommation de télévision en ligne selon le genre (%) cinéma jeunesse

fiction

documentaire

magazine

information

sport

divertissement

flux direct

autre

Source : NPA Conseil – GfK – Canal+ Régie – France Télévisions Publicité M6 Publicité Digital – TF1 Publicité Digital – TMC Régie.

90 %

5,9

100 %

ordinateur


Remarques méthodologiques Le public de la télévision de rattrapage et ses usages sont mesurés depuis octobre 2010 par un sondage en ligne réalisé par Harris Interactive pour le CNC auprès de 1 200 internautes âgés de 15 ans et plus chaque mois. 68,9 % des internautes regardent des programmes en TVR En 2013, l’augmentation de la pénétration de la télévision de rattrapage est moins importante qu’en 2012. 68,9 % des internautes âgés de 15 ans et plus interrogés en 2013 déclarent avoir regardé des programmes en TVR au cours des 12 derniers mois, contre 67,2 % en 2012. En 2013, la proportion d’utilisateurs augmente de 2,9 points par rapport à 2012 pour les hommes et de 0,7 point pour les femmes. La part des femmes (69,8 %) qui regardent des programmes en télévision de rattrapage est plus élevée que celle des hommes (68,1 %). La pénétration de la TVR augmente de 5,7 point s chez les 50 ans et plus, de 4,9 points chez les 35-49 ans et de 0,1 point chez les 25-34 ans alors qu’elle recule de 5,0 points chez les 15-24 ans. En 2013, elle s’établit à 73,1 % pour les 15-24 ans, 77,0 % pour les 25-34 ans, 70,3 % pour les 35-49 ans et 55,3 % pour les 50 ans et plus.

J

La fréquence d’utilisation de la TVR se renforce En 2013, 43,3 % des utilisateurs regardent des programmes en télévision de rattrapage au moins une fois par semaine, contre 41,9 % en 2012. La part des utilisateurs quotidiens demeure faible (-0,1 point à 7,8 % en 2013). La part des utilisateurs assidus (qui regardent des programmes au moins une fois par semaine et moins d’une fois par jour) est en hausse à 35,6 % (+1,6 point). La proportion des utilisateurs réguliers (au moins une fois par mois et moins d’une fois par semaine) est stable à 28,5 %. La part des utilisateurs occasionnels (moins d’une fois par mois) est en recul à 28,1 %(-1,5 point).

Le chiffre d’affaires de la TVR progresse de 33 % L’accès aux services de télévision de rattrapage est généralement gratuit pour le public en ce qui concerne les chaînes nationales gratuites et inclus dans l’abonnement (sans supplément) pour les chaînes payantes. Les recettes publicitaires constituent la principale source de revenus des services de TVR. L’évolution des recettes s’explique par différents facteurs : le nombre d’annonceurs (qu’il faut convaincre de l’efficacité de ce mode de communication), le volume de publicité diffusée (avant ou en interrompant le programme), le prix de vente de l’espace publicitaire. Avec un nombre d’annonceurs et un volume de publicité en hausse et des prix de vente qui ne diminuent pas, les recettes publicitaires sont structurellement en progression. En 2013, le chiffre d’affaires publicitaire de la télévision de rattrapage est ainsi estimé à 60 M€ (+33,5 %), contre 45 M€ en 2012 et 30 M€ en 2011.

*

Les derniers résultats concernant la télévision de rattrapage sont disponibles dans l’étude sur l’Économie de la télévision de rattrapage en 2013, publiée en mars 2014 et consultable sur www.cnc.fr.

100 %

32,8

29,6

28,1

29,7

28,5

28,5

31,5

34,0

35,6

75 % 50 % 25 % 0 %

J

6,0

7,9

7,8

2011

2012

2013

Habitudes du public de la TVR1 (%) intensif

assidu

régulier

occasionnel

Internautes utilisateurs 12 derniers mois (15 ans et plus). Utilisateur intensif : au moins une fois par jour ; assidu : au moins une fois par semaine et moins d’une fois par jour ; régulier : au moins une fois par mois et moins d’une fois par semaine ; occasionnel : moins souvent. Source : Harris Interactive. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 149


20 ans d’écart de David Moreau. © Magali Bragard / Europacorp / Echo Films / TF1 Productions

Casse-tête chinois de Cédric Klapisch. © StudioCanal Distribution.

Zulu de Jérôme Salle. © Eskwad / Pathé Distribution.

En solitaire de Christophe Offenstein. © Gaumont Distribution.

La Vénus à la fourrure de Roman Polanski. © Mars Distribution.

Les Profs de Pierre-François Martin-Laval. © Arnaud Borel / UGC Distribution.


Diplomatie de Volker Schöndorff. © Gaumont Distribution.

Stereolaps. © AVP3D – Pure.

12 les industries techniques

Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne. © Gaumont Distribution.

À partir de données fournies par la Ficam (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia), une évaluation économique du marché des industries techniques est proposée dans ce bilan. Les industries techniques réalisent un chiffre d’affaires de 1,05 Md€ en 2012, en baisse de 8,6 % par rapport à l’année précédente.

Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. © Gaumont Distribution.


12

les industries techniques

Contours des industries techniques Dans la nouvelle nomenclature d’activité en vigueur depuis le 1er janvier 2008, les prestataires techniques du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia sont principalement référencés par l’INSEE sous trois codes APE : _ le code 5912Z correspond aux activités de postproduction de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision ; le terme de « postproduction » se conçoit ici de façon très large, puisqu’il englobe la quasi-totalité des industries techniques ; _ le code 5911C regroupe les activités de production de films pour le cinéma ; les studios de tournage sont classés dans cette catégorie ; _ le code 5920Z correspond à l’édition musicale et aux activités d’enregistrement sonore. Parallèlement, les constructeurs et fabricants sont référencés sous six codes distincts, relatifs au commerce de gros de composants ou d’appareils électroniques : 4643Z, 4647Z, 4648Z, 4649Z, 4652Z, 4673B. Le segment des industries techniques compte près de 800 entreprises en France Les industries techniques assurent des prestations indispensables dans le processus de création, de production et de diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Elles fournissent notamment les équipements pour les tournages (prise de vue, prise de son, machinerie, éclairage…) et les installations fixes équipées pour les tournages (studios) ainsi que le cas échéant la matière support des œuvres originales (pellicule, disque dur, etc). Elles assurent également la modification des images imposée par le récit (postproduction et effets spéciaux) et la reproduction des œuvres originales pour la diffusion (traitement dans les laboratoires, duplication, copies numériques – DCP, copies argentiques). Enfin, elles fournissent le matériel permettant la projection dans les salles, la diffusion à la télévision ou sur internet et les outils nécessaires à la conservation pérenne des œuvres (numérisation, archivage, stockage).

152 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Les industries techniques intègrent ainsi : _ les fabricants, qui regroupent les constructeurs de matériel (équipement nécessaire aux besoins de production) et les fabricants ou distributeurs de supports de pellicule, de systèmes de stockage et de traitement de l’image, de composants informatiques (disques durs, cartes, supports de mémoire de la captation à la diffusion, serveurs) ; _ les prestataires de tournage, qui regroupent les loueurs de matériels (caméras, objectifs, grues, éclairage, consoles son, perches, etc.), les régies mobiles (studios mobiles équipés notamment pour la retransmission des événements télévisuels) et les studios de prises de vue (plateaux d’enregistrement image et effets spéciaux) ; _ les postproducteurs image, qui réalisent l’ensemble des finalisations d’une œuvre après son tournage (montage, effets visuels, étalonnage, sous-titrage) ; _ les postproducteurs son, qui effectuent le montage sonore sur les images, à partir de sons enregistrés en tournage ou reproduits en studio (auditorium) et, lorsqu’il s’agit d’une version internationale, assurent la prestation de doublage ; _ les entreprises spécialisées dans la restauration des œuvres (suppression ou atténuation des défauts d’une œuvre dégradée par le temps), l’archivage ou le stockage (stockage de films et conservation des données numériques) ; _ les laboratoires, qui interviennent aux différentes phases de l’élaboration d’une œuvre, du tournage à la finition. Ils regroupent notamment les laboratoires de production (sécurisation des données de tournage ou développement des rushes), les laboratoires de postproduction et les laboratoires assurant la fourniture des copies numériques et des formats vidéos / VàD des œuvres. La postproduction numérique y est désormais généralisée. Certains laboratoires assurent également une prestation de retour sur film à des fins de conservation pérenne.

Remarques méthodologiques Les données qui figurent dans ce chapitre sont collectées et analysées par la Ficam (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia), qui regroupe plus de 180 entreprises dont l’activité couvre l’ensemble des métiers et du savoir-faire technique de l’image et du son du spectacle enregistré. En termes de chiffre d’affaires, ses adhérents représentent environ 70 % de l’ensemble des industries techniques. Chaque année, les entreprises adhérentes à la Ficam fournissent des données économiques et sociales. Ces informations, complétées de données publiées, sont analysées par la Ficam de manière à dégager les grandes tendances qui caractérisent le secteur. Pour constituer l’échantillon retenu ici pour l’étude du secteur, une sélection est opérée parmi les adhérents de la Ficam au 1er juillet 2013 (panel de 109 sociétés ayant fourni des données exploitables sur plusieurs années). Il convient de préciser que, sauf mention expresse, chaque société est considérée indépendamment de son appartenance à un groupe.


A

1,05 Md€ de chiffre d’affaires en 2012 Pour évaluer le chiffre d’affaires global des industries techniques, seules les entreprises réalisant plus de 50 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la prestation technique sont retenues ici. Le chiffre d’affaires de la filière des industries techniques est évalué à 1,05 Md€ en 2012, en baisse de 8,6 % par rapport à 2011. Sur le seul périmètre des entreprises retenues pour l’analyse du secteur, c’est-à-dire 109 sociétés ayant fourni des données exploitables sur la période 2005-2012, une diminution de 6,1 % du chiffre d’affaires des industries techniques est observée entre 2011 et 2012, après celle relevée entre 2010 et 2011 (-6,7 %). Ces baisses successives entraînent le chiffre d’affaires le plus bas depuis 2004. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : décroissance de l’industrie photochimique et du tirage 35 mm dans les laboratoires, amorcée en 2008, très marquée en 2011 et qui se poursuit en 2012 (environ 76 M€ de chiffre d’affaires en moins sur ce secteur entre 2010 et 2012). Le recul du chiffre d’affaires lié à la chute du photochimique n’est pas totalement compensé par la filière numérique (+17 M€ entre 2011 et 2012). Les entreprises connaissent des difficultés à renforcer leurs capitaux propres et leurs financements à moyen terme. De plus, la délocalisation des tournages de films à budget élevé s’accentue en 2012. Le chiffre d’affaires moyen des entreprises adhérentes à la Ficam est passé de 7,4 M€ en 2006 à 6,3 M€ en 2012.

prestataires entreprises techniques1 évolution répondantes2 évolution 2004

.............................................................................................................................

2005

.............................................................................................................................

1 190

+1,7 %

718,3

+7,4 %

1 250

+5,0 %

776,0

+8,0 %

2006

.............................................................................................................................

2007

.............................................................................................................................

1 261

+0,9 %

803,5

+3,5 %

1 307

+3,6 %

805,0

+0,2 %

1 233

-5,7 %

798,0

-0,9 %

1 151

-6,7 %

729,0

-8,6 %

1 177

+2,3 %

745,6

+2,3 %

1 155

-1,8 %

695,0

-6,7 %

1 055

-8,6 %

652,0

-6,1 %

2008

.............................................................................................................................

2009

.............................................................................................................................

2010

.............................................................................................................................

2011

.............................................................................................................................

2012

.............................................................................................................................

A

Chiffre d’affaires des industries techniques (M€) 1 Entreprises adhérentes à la Ficam, soit environ 70 % du chiffre d’affaires total des industries techniques. Pour évaluer le chiffre d’affaires global des industries techniques, seules les entreprises réalisant plus de 50 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la prestation technique sont retenues. 2 Entreprises ayant fourni l’ensemble des informations : 101 en 2004 et 109 entre 2005 et 2012. Source : Ficam.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 153


12

les industries techniques

B

C

Des entreprises de taille modeste Selon les résultats de l’étude réalisée par la Ficam, 87,2 % des entreprises relevant des industries techniques réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 10 M€ en 2012, contre un peu plus de 80 % en 2011. Cette catégorie est majoritairement composée de sociétés dont le chiffre d’affaires est compris entre 1 M€ et 5 M€ (45,9 % en 2012). De nombreux postproducteurs image et son figurent dans cette catégorie. Considérées individuellement, très peu d’entreprises réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 50 M€. En revanche, considérées par groupe, les trois premières structures dépassent 50 M€ de chiffre d’affaires et emploient chacune entre 200 et 500 salariés en 2012. Les entreprises réalisant plus de 10 M€ de chiffre d’affaires captent 63,6 % du chiffre d’affaires total des industries techniques en 2012. 45,9 % des entreprises emploient entre 1 et 9 salariés permanents en 2012 (41,3 % en 2011) et 42,2 % en comptent entre 10 et 49 (45,0 % en 2011). Les industries techniques sont très majoritairement des entreprises de taille modeste. Toutefois, leur taille moyenne est supérieure à celle de l’ensemble des entreprises nationales. En effet, les statistiques relatives à l’ensemble du secteur de l’industrie, du commerce et des services en France indiquent que 82,7 % des sociétés ayant des salariés emploient 1 à 9 salariés et 14,4 % 10 à 49 salariés (source INSEE au 1er janvier 2012, hors entreprises agricoles et financières). Pour le sous-secteur de la prestation de services en général, la répartition des entreprises ayant des salariés révèle une part de petites structures plus importante encore puisque 84,2 % d’entre elles emploient 1 à 9 personnes. Les métiers du tournage et de la postproduction, principales sources de revenus Afin d’évaluer la contribution de chacun des sous-secteurs des industries techniques dans les recettes totales de la filière, le chiffre d’affaires de chaque entreprise est réparti entre les différents métiers qu’elle exerce.

154 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Le chiffre d’affaires global des métiers du tournage (fabricants, tournage studios, tournage loueurs et tournage vidéo mobile) diminue de 8,9 % en 2012. Cette baisse est notamment le fait des studios / décors mais surtout de la vidéo mobile qui ne retrouve pas son niveau élevé de 2011. La baisse de 45,0 % du chiffre d’affaires des fabricants de matériel et de pellicule est essentiellement due à la baisse d’activité du tournage vidéo mobile. Globalement, les métiers du tournage contribuent à hauteur de 43,1 % au chiffre d’affaires total des prestataires techniques en 2012 (44,5 % en 2011). Pris dans leur ensemble, les métiers de la postproduction contribuent à hauteur de 44,8 % au chiffre d’affaires total des prestataires techniques en 2012 (43,1 % en 2011). La postproduction image est à l’origine de 16,8 % du chiffre d’affaires (17,1 % en 2011). Ses recettes diminuent de 7,4 % par rapport à 2011. La postproduction image subit les effets de la dématérialisation et de la délocalisation. En 2012, l’activité des laboratoires augmente légèrement (+3,9 %), après une baisse de revenus de 45,1 % entre 2010 et 2011. Cette nouvelle tendance témoigne des politiques de restructuration et de consolidation effectuées au sein des laboratoires dans le cadre du passage au numérique, permettant une forme de stabilisation de l’activité. Les laboratoires contribuent à hauteur de 8,0 % au chiffre d’affaires total des prestataires techniques en 2012, contre 7,2 % en 2011. Le niveau d’activité des sociétés de doublage et de sous-titrage se maintient en 2012, porté par une hausse des diffusions de séries télévisuelles étrangères. Depuis 2007, le nombre de fictions étrangères diffusées à la télévision progresse régulièrement, particulièrement en première partie de soirée. Par ailleurs, le marché du sous-titrage à destination des sourds et malentendants ainsi que de l’audiodescription se développe.

D

En effet, la loi du 11 février 2005 prévoit que « dans un délai maximum de cinq ans, les chaînes dont l’audience moyenne annuelle dépasse 2,5 % de l’audience totale des services de télévision devront rendre la totalité de leurs programmes accessibles aux personnes sourdes et malentendantes à l’exception des messages publicitaires ». La télévision demeure le premier client des prestataires techniques Les prestataires techniques interviennent principalement sur six marchés : le long métrage cinématographique, le programme télévisuel de stock, le programme télévisuel de flux, le programme d’animation et les effets visuels, le multimédia et le film publicitaire ou institutionnel. La plupart des entreprises du secteur proposent des prestations sur plusieurs de ces marchés et il est de plus en plus rare qu’une entreprise relève exclusivement d’un seul marché. Les deux principales filières clientes des prestataires techniques sont le cinéma et la télévision. En 2012, le marché télévisuel (programmes de stock et de flux) génère 53,2 % des recettes des prestataires techniques (52,5 % en 2011). Depuis 2005, il constitue la première source de revenus pour les industries techniques. Le chiffre d’affaires généré par la télévision est en baisse en 2012 (-4,8 % par rapport à 2011). La filière cinématographique affiche un chiffre d’affaires en recul de 9,1 % entre 2011 et 2012. La filière avait déjà subi une baisse de 27,5 % du chiffre d’affaires sur la période 2010-2011, soit une diminution totale de 91 M€ entre 2010 et 2012. La baisse marquée de l’industrie photochimique et du tirage de copies 35 mm dans les laboratoires explique cette tendance. Le marché du cinéma est à l’origine de 26,9 % des recettes des industries techniques en 2012, contre 27,7 % en 2011 et 35,7 % en 2010. Le troisième marché des industries techniques est celui de la publicité qui génère 12,0 % du chiffre d’affaires total en 2012 (13,8 % en 2011, 12,1 % en 2010).


Le chiffre d’affaires de ce segment baisse de 18,2 % entre 2011 et 2012. Depuis 2000, la prestation technique en faveur du secteur publicitaire est progressivement délocalisée, en particulier l’activité de tournage. Environ 60 % des tournages des films publicitaires sont réalisés hors de France. En 2012, la part générée par l’animation dans le chiffre d’affaires des prestataires techniques s’élève à 3,0 % (1,8 % en 2011). En valeur, ce chiffre d’affaires augmente de 55,3 %. Le marché du multimédia génère 2,1 % du chiffre d’affaires des prestataires techniques en 2012, contre 2,2 % en 2011. Le chiffre d’affaires de ce segment baisse de 11,6 % entre 2011 et 2012.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147,4 132,5 141,0 131,2 125,3 131,7 119,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110,1 ......... postproduction image . .133,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,7 35,2 34,4 ........................................... postproduction son . . . .33,6 35,9 43,7 48,5 43,7 43,0 ....................................................................................................................................................... doublage et sous-titrage 1 . . . .50,3 55,1 61,3 67,0 81,0 79,5 83,7 95,4 95,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,0 12,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 12,0 14,2 14,0 ........................................................... diffusion . . . .24,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . .54,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .99,7 106,7 120,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .82,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . 96,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87,6 ....... tournage studios . . . . 61,9 ....................................................................................................................................................... tournage loueurs . . . .64,2 63,4 71,0 78,6 63,0 59,5 92,0 83,0 86,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .78,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .91,0 109,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89,0 106,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,5 ........ tournage vidéo mobile . . . .94,6 123,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9 14,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21,0 54,5 49,7 55,0 32,5 23,3 ................................................................................................. duplication . . . . . . 3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .141,9 172,5 154,4 120,3 103,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52,6 ....... laboratoire1 . .129,2 . . . . . . . . . . .- - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,4 . . . . . . . . . . . . . . . . .6,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,1 .... DVD / Blu-ray . . . . . . . . . . . . . . . . . .99,5 100,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,2 ....... fabricant . . . .99,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 12,4 12,2 12,0 11,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 .... archivage, stockage, restauration . . . . . . 0,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 .... autres 2 . . . . 23,1 14,5 29,2 16,5 29,7 26,2 19,8 18,8 ......................................................................................................................................................... total . .718,3 776,0 803,5 805,0 798,0 729,0 745,6 695,0 652,0

C

Chiffre d’affaires des industries techniques selon les métiers (M€) Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. 1 Jusqu’en 2006, le sous-titrage est inclus dans les métiers de laboratoire. À partir de 2007, il est additionné aux prestations de doublage. 2 Génériques, trucages, logistique, etc. Source : Ficam.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . .19 22 25 21 29 24 23 22 27 ................................................................................................................................................... inférieur à 1 M€ . . . . . . . .47 52 47 48 48 53 51 52 50 ................................................................................................................................................... 1 M€ à 5 M€ . . . . . . . .15 14 17 19 15 14 15 19 18 ................................................................................................................................................... 5 M€ à 10 M€ . . . . . . . .10 10 12 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 10 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 . 10 M€ à 20 M€ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 8 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 8 7 ........................................ supérieur à 20 M€ 10 . . . . . 101 109 109 109 109 109 109 109 109 ...................................................................................................................................................... total

B

Nombre d’entreprises selon le chiffre d’affaires Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. Source : Ficam.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .347,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . .347,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . 358,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .357,0 343,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .365,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .347,5 ......... télévision (stock + flux) . 309,4

cinéma

317,6 305,7 318,5 315,9 289,0 238,0 266,5 193,0 175,5

...........................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . .78,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .89,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .93,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . .88,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,0 90,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78,5 ........ publicité et institutionnel . . . .72,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27,0 24,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,2 ........ animation . . . .10,0 . . . . . . . . . . .- - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20,0 . . . . . . . . . . . . . . . .15,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,7 ....... multimédia

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1 à 9 salariés

38 42 38 51 41 47 41 45 50

...........................................................................................................................................................

. . . . . . . .48 53 56 44 54 47 51 49 46 ................................................................................................................................................... 10 à 49 salariés . . . . . . . . . .8 6 7 6 8 9 8 7 7 ................................................................................................................................................. 50 à 99 salariés . . . . . . . . . .7 8 8 8 6 6 9 8 6 ................................................................................................................................................. 100 salariés et plus . . . . . 101 109 109 109 109 109 109 109 109 ...................................................................................................................................................... total

B

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14,0 5,9 12,5 16,6 ........................................................... autres1 . . . . . . .9,1 21,2 27,3 31,0 27,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 776,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 805,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .798,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 729,0 745,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .695,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . .652,0 .......... total . .718,3

D

Chiffre d’affaires des industries techniques selon les marchés (M€) Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. 1 Vidéo, spectacle vivant, formation, etc. Source : Ficam.

Nombre d’entreprises selon les effectifs permanents Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. Source : Ficam.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 155


12

les industries techniques

E

F

Baisse du chiffre d’affaires à l’exportation Pour les industries techniques, l’exportation résulte essentiellement d’un double phénomène : elle comprend non seulement les prestations réalisées sur les marchés internationaux mais également les prestations sur le territoire français pour des œuvres étrangères et dont la facturation est effectuée dans un autre pays. En 2012, le chiffre d’affaires des industries techniques à l’exportation est en baisse pour la première fois depuis 2009 (-11,0 %). Les exportations représentent 8,8 % du chiffre d’affaires total des entreprises considérées, contre 9,3 % en 2011. Un effort d’investissement maintenu malgré le recul du chiffre d’affaires En 2012, les investissements des prestataires techniques affichent une augmentation (+17,9 %) leur permettant de retrouver un niveau proche de 2008. Ils correspondent en moyenne à 9,1 % du chiffre d’affaires des entreprises, ce qui traduit un effort d’investissement en augmentation. En 2012, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 20 M€ accompagnées des entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre 1 M€ et 5 M€ sont à l’origine de 66 % de l’ensemble des investissements.

156 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71,7 68,7 61,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,3 52,3 65,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,8 ....... exportations . . . .62,7 76,8 ......................................................................................................................................................... chiffre d’affaires . .718,3 776,0 803,5 805,0 798,0 729,0 745,6 695,0 652,0

exportations / chiffre d’affaires

E

8,7 %

9,9 %

8,9 %

8,5 %

7,7 %

6,5 %

7,0 %

9,3 %

8,8 %

...........................................................................................................................................................

Exportations des industries techniques (M€) Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. Source : Ficam.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,0 63,3 92,5 60,0 53,3 53,6 50,6 59,7 ..................................................................................................................................... investissements . . . .34,5 ......................................................................................................................................................... chiffre d’affaires . .718,3 776,0 803,5 805,0 798,0 729,0 745,6 695,0 652,0

investissements / chiffre d’affaires

F

4,8 %

6,1 %

7,9 %

11,5 %

7,5 %

7,3 %

7,2 %

7,2 %

9,1 %

...........................................................................................................................................................

Investissements des industries techniques1 (M€) Champ : entreprises ayant fourni l’ensemble des informations de 2004 à 2012. 1 Investissements relatifs à l’achat de nouveaux équipements (formation du personnel et valorisation financière des nouveaux outils non prises en compte). Source : Ficam.


Archive, cinémathèque, catalogue

Producteur

Exploitant de salle

Chaîne de télévision

Distributeur de films en salle

Prestataire de tournage (lumière, machinerie, prise de vue...)

Prestataire effets visuels numériques

Postproducteur image

Postproducteur son FABRICATION

Prestataire de doublage – sous-titrage

Éditeur DVD / VàD

Distributeur numérique ou physique

Prestataire en charge de l’archivage / restauration et conservation long terme

Laboratoire numérique et de sécurisation

DISTRIBUTION ET SÉCURISATION

RESTAURATION ET SAUVEGARDE PÉRENNE

Fabricant de matériels, logiciels, installateur réseau, installateur de projecteur numérique...

Une typologie d’acteur peut être assurée par plusieurs entreprises (ex : lumière, machinerie, prise de vue) et réciproquement, une même entreprise peut regrouper plusieurs typologies (ex : postproduction, laboratoire, archivage).

Organisation et acteurs des industries techniques Source : CNC.

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12

les industries techniques

OBSERVATOIRE DES MÉTIERS ET MARCHÉS DE LA FICAM Remarques méthodologiques Dans l’objectif de suivre l’évolution des tournages sur le territoire national et leurs caractéristiques, l’« Observatoire des Métiers et Marchés » de la Ficam recense depuis plusieurs années les tournages des films cinématographiques de long métrage d’initiative française. Ce recensement fait l’objet d’une publication trimestrielle par la Ficam. Les données annuelles sont reprises dans ce bilan. Sont comptabilisées au titre d’une année les œuvres dont le premier jour de tournage est situé pendant l’année considérée. Ce recensement est différent de celui habituellement proposé par le CNC pour lequel les films sont classés en fonction de l’année d’obtention de l’agrément des investissements qui intervient avant le début des prises de vue. Dans le même objectif, l’« Observatoire des Métiers et Marchés » de la Ficam opère un suivi trimestriel des tournages des programmes de fiction, unitaires ou séries, à destination de la télévision. Comme pour les films cinématographiques, l’année de référence est celle du premier jour de tournage. Le recensement apparait donc également différent de celui effectué par le CNC pour lequel l’année de référence est celle de la demande de soutien financier.

158 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

G

H

I

89,3 % des tournages en numérique pour les fictions cinématographiques Le support de tournage argentique 35 mm poursuit son déclin. Il était utilisé pour 13,5 % des semaines de tournage de fiction cinématographique d’initiative française en 2012 et n’en concerne plus que 10,0 % en 2013. L’usage des caméras numériques grand capteur se substitue au traditionnel tournage en 35 mm. 66,7 % des semaines de tournage de films sont couvertes avec ce type de matériel en 2013, contre 71,5 % en 2012 et 11,4 % en 2009. Une postproduction exclusivement numérique Les fictions cinématographiques d’initiative française dont la postproduction est effectuée de manière traditionnelle en argentique ont quasiment disparu en 2013, la postproduction numérique étant généralisée depuis 2012. La postproduction en numérique 2K concerne à elle seule 78,5 % des titres. La HD et les caméras numériques grand capteur sont les formats de tournage privilégiés pour la fiction télévisuelle La HD et les caméras numériques grand capteur représentent 99,0 % des semaines de tournage de fiction télévisuelle en 2013 (98,2 % en 2012). Le tournage avec caméra numérique grand capteur concerne 43,0 % des semaines de tournage de fiction télévisuelle d’initiative française. Il semble que le format HD soit préféré pour les tournages de fictions télévisuelles (56,0 % des semaines de tournage). La pellicule devient marginale : le 16 mm couvre 1,0 % des semaines de tournage de fiction télévisuelle d’initiative française en 2013. Le 35 mm n’est plus utilisé.


2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . .2,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0,1 - ......................................... caméra vidéo SD / HDV / XDCam / DVCam . . . . . . . . . . .- - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7 ........................ appareil photo numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,0 12,2 22,5 .......................................... caméra vidéo HD . . . .16,4 15,2 12,0 . . . . . . . . . . . . . . . 11,4 15,7 54,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71,5 66,7 .......................... caméra cinéma numérique grand capteur . . . . . . .1,1 . . . . . . 6,9 3,6 3,4 2,8 1,5 0,8 ................................................................................................ 16 mm .................................................................................................. 35 mm . . . .72,6 68,5 62,4 31,2 13,5 10,0 . . . . . . .1,0 - - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,6 ........................ non renseigné ..................................................................................................... total . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

G

Répartition des semaines de tournage selon le support pour les fictions cinématographiques1 (%) 1 Fictions cinématographiques d’initiative française dont le tournage a débuté au cours de l’année. Source : Ficam – Observatoire des Métiers et Marchés.

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 .................................................................................... traditionnel argentique 24 5 2 0 1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,5 14,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0 ..... 16 mm . . . . 29,1 . . . . . . 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4 - ......................................... 35 mm

. . . . . . . .27 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 15 17 ...................................... vidéo HD

................................................................................................. HD . . . .65,9 64,5 63,9 40,9 24,2 56,0

. . . . . . . .43 68 85 81 78 ............................................................................ vidéo numérique 2K

. . . . . . .1,0 - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5 - - ........................................................... Beta / DV / SD

. . . . . . . . . .1 2 4 2 3 .......................................................................... vidéo numérique 4K

. . . . . . . . . . . . . .1,5 . . . . . . . . . . . . . . . 11,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,6 74,0 43,0 ........................................... caméra numérique grand capteur . . . . . . . . . . .-

. . . . . . . . . .1 0 0 0 0 .......................................................................... vidéo SD

. . . . . . . . . . .- - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,9 ....................... appareil photo numérique

. . . . . . . . . .4 9 1 2 1 .......................................................................... non renseigné

. . . . . . . . . . .- 6,8 1,2 2,0 0,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. non renseigné

. . . . . 100 100 100 100 100 ............................................................................... total

................................................................................................... total . .100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

H

Postproduction des fictions cinématographiques1 (%) 1 Fictions cinématographiques d’initiative française dont le tournage a débuté au cours de l’année. Source : Ficam – Observatoire des Métiers et Marchés.

I

Répartition des semaines de tournage selon le support pour les fictions télévisuelles1 (%) 1 Fictions télévisuelles d’initiative française dont le tournage a débuté au cours de l’année. Source : Ficam – Observatoire des Métiers et Marchés.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 159


Tour de France 2013. © 2013 Cyanide SA et Focus Home Interactive.

Endless Space. © 2014 Amplitude Studios. All rights reserved.

La Petite Mort. © 2013 – The Game Atelier – All rights reserved.

Raymans Legends. © 2014 Ubisoft Entertainment. All rights reserved.

Le Ranch Online. © Tele Images Productions .


Dishonored. © ZeniMax online.

Beware Planet Earth!. © 2012 Lightmare Studio. All rights reserved.

13 le jeu vidéo

Wargame. © Eugen Systems and Focus Home Interactive.

En 2013, 1,0 Md€ sont générés par la vente de jeux vidéo sur support physique en France. La dépense des ménages en logiciels de jeux vidéo diminue de 7,9 % par rapport à 2012. 72,0 % du chiffre d’affaires sont captés par les jeux pour consoles de salon.

Beyond Two Souls. © Quantic Dream 2013. Type Ride. © Ex Nihilo – 2013.


13

le jeu vidéo

Remarques méthodologiques : L’institut GfK mesure les ventes de logiciels pour consoles et jeux pour ordinateur. Les volumes portent sur le nombre d’unités vendues. Les coffrets contenant plusieurs jeux, appelés « bundles », ne sont pas pris en compte. À chaque support de jeu est associé un genre (action / aventure, sport, FPS, MMO, etc.) et une nationalité. L’attribution d’une nationalité est effectuée à partir des données du CNC. Sont considérés comme français les jeux conçus et développés en France et dont les dépenses françaises de conception sont majoritaires. Le genre des jeux s’appuie sur une nomenclature déterminée par GfK.

A

En 2013, selon GfK-Médiamétrie, plus d’un foyer français sur deux est équipé en console de jeux (51,2 %), contre 40,0 % six ans auparavant. Fin 2013, le taux d’équipement en console de salon est de 45,6 % (soit 0,8 point de plus qu’en 2012 et 11,1 points supplémentaires en six ans). Le taux d’équipement en console portable est de 35,7 %. En 2013, les foyers français disposent de 15,1 millions de consoles de salon et 17,1 millions de consoles portables. Deux nouvelles consoles de salon arrivent sur le marché français En 2013, deux consoles de 8e génération sont arrivées sur le marché français : la PS4 de Sony et la Xbox One de Microsoft, sorties fin novembre 2013, soit un an après la Wii U de Nintendo. En 2013, près de 240 000 PS4 et 126 000 Xbox One ont été vendues sur le marché français, contre 120 000 Wii U en 2012. La 8 e génération de consoles de salon connaît un meilleur démarrage commercial que celui de la génération précédente (2005-2007). L’évolution des ventes de jeux destinés à ces consoles sera centrale au cours des prochaines années.

162 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

B

Le marché des jeux vidéo physiques est toujours orienté à la baisse en 2013 avec -9,7 % en volume et -7,9 % en valeur En 2013, le marché de la vente de jeux vidéo sur support physique continue de baisser (-9,7 % en volume par rapport à 2012), mais moins fortement que l’année précédente (-15,5 %). Depuis 2008, le volume de jeux vidéo physiques vendus en France baisse de 9,8 % par an en moyenne. Les jeux français restent plus touchés que les jeux d’origine étrangère, avec respectivement -23,6 % et -8,7 % en volume par rapport à 2012. Les jeux d’origine étrangère totalisent 94,3 % des volumes vendus en 2013 (+1,1 point), contre 5,7 % pour les jeux français (6,8 % en 2012). Le chiffre d’affaires du marché des logiciels de jeux vidéo enregistre une nouvelle baisse de 7,9 % et se maintient tout juste au-dessus du milliard d’euros en 2013 (1 014,0 M€). Le marché est touché par de nouvelles habitudes de jeux (dématérialisation et mobilité), pratiquées hors supports de jeux historiques (sur tablettes ou smartphones par exemple). Selon des estimations de l’IDATE, le marché physique ne représenterait que 48,3 % du marché du jeu vidéo en France en 2013. En 2013, le prix moyen d’un jeu vidéo vendu en « boîte » augmente de 2,0 % et atteint 38,84 €. Si le prix moyen des jeux étrangers atteint un record en 2013 (39,28 €), celui des jeux français diminue de 8,2 % à 31,63 €. Alors que l’écart de prix entre jeux étrangers et jeux français diminue entre 2009 et 2012, il se creuse en 2013. Les jeux vidéo étrangers se vendent, en moyenne, 7,65 € de plus que les jeux vidéo français en 2013. 72,0 % du chiffre d’affaires captés par les jeux pour console de salon En 2013, le chiffre d’affaires du marché des jeux vidéo pour console portable augmente : +1,5 % à 208,7 M€. Les chiffres d’affaires des jeux vidéo sur support physique baissent en revanche sur les autres plateformes de lecture : -6,7 % pour les jeux pour console de salon (730,2 M€) et -33,6 % pour les jeux sur ordinateur (75,1 M€). En 2013, les jeux pour console de salon représentent 72,0 % des revenus du marché des jeux

C

vidéo physiques (+0,9 point). Il convient de préciser que ces données n’incluent pas les ventes de jeux en ligne, qui constituent la majeure partie des revenus des jeux vidéo pour ordinateur et une part grandissante des revenus de jeux pour consoles. En 2013, le prix moyen de vente des jeux vidéo pour consoles augmente tandis qu’il diminue pour les jeux pour ordinateur. L’analyse des données met en évidence une forte dispersion des prix selon les supports de lecture. Les jeux vidéo pour console de salon demeurent les plus chers du marché, avec un prix moyen de 44,69 € – l’arrivée de nouvelles consoles de jeux (Wii U fin 2012, PS4 et Xbox One fin 2013) va souvent de pair avec un prix de jeux plus élevés. Viennent ensuite les jeux pour console portable dont le prix moyen, en augmentation depuis quatre années consécutives, s’établit à 31,91 € en 2013 (+6,4 %). Le prix moyen des jeux pour ordinateur est de 23,27 € en 2013 (-10,6 %). Les éditeurs français se recentrent sur les consoles de salon Sur le seul périmètre des jeux vidéo français, la part de marché des jeux pour console de salon augmente en 2013, représentant 89,0 % des revenus de jeux français (+1,7 point en un an). En 2013, les jeux vidéo français réalisent 6,9 % de leur chiffre d’affaires sur les consoles portables, contre 8,2 % en 2012. Les jeux français se repositionnent ainsi sur le marché des consoles de salon, au détriment du marché des consoles portables qui perd 41,2 % de chiffre d’affaires entre 2012 et 2013. Depuis 2008, le chiffre d’affaires des jeux français pour console portable a été divisé par 23. Les jeux pour ordinateur sont en 2013 à l’origine de 4,2 % des recettes en valeur des jeux français, soit une part stable depuis 2011.


évol. 2008 2009 2010 2011 2012 2013 13/12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 -23,6% ............................. jeux français . . . . . . . . . . 3,7

évol. 2008 2009 2010 2011 2012 2013 13/12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,4 -29,9% ............................... jeux français . . . . . .126,8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .-8,7% ........... jeux étrangers 40,1 37,5 34,7 31,7 27,0 24,6

jeux étrangers

...............................................................................................................................................................

. . . . . . . .43,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,1 -9,7% ............................... total

total

...............................................................................................................................................................

A

Volume de vente de jeux vidéo physiques selon la nationalité (millions d’unités)

A

Source : CNC – GfK.

1 522,7

1 421,9

1 317,3

1 191,4

1 033,4

966,6

-6,5%

1 649,5

1 508,5

1 404,1

1 274,0

1 101,0

1 014,0

-7,9%

Chiffre d’affaires du marché des jeux vidéo physiques selon la nationalité (M€) Source : CNC – GfK.

évol. 2008 2009 2010 2011 2012 2013 13/12 100 % 80 % 60 % 40 %

13,2 28,1 58,7

12,5 21,8 65,6

10,9

10,1

10,3

7,4

17,0

17,6

18,7

20,6

72,1

72,3

71,1

72,0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,3 -41,2% ............................. jeux pour console portable . . . . . . . . 77,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,0 -35,7% ............................. jeux pour ordinateur . . . . . . . . . . 8,6

jeux étrangers

1 522,7

1 421,9

1 317,30

1 191,4

1 033,4

966,6

-6,5%

...............................................................................................................................................................

. . . . . .927,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 950,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 942,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 850,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .688,0 -4,9% .................................. jeux pour console de salon

20 %

. . . . . .385,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .216,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .205,5 +2,7% .................................. jeux pour console portable

0

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .182,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .124,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,1 -33,6% ............................... jeux pour ordinateur . . . . . .209,7

2008

B

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47,4 -29,9% ............................... jeux français . . . . . .126,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42,2 -28,5% ............................... jeux pour console de salon . . . . . . . .40,5

2009

2010

2011

2012

2013

Répartition du chiffre d’affaires des ventes de jeux vidéo physiques selon le support de lecture (%) jeux pour ordinateur

total

C

1 649,5

1 508,5

1 404,1

1 274,0

1 101,0

1 014,0

-7,9%

...............................................................................................................................................................

Chiffre d’affaires du marché des jeux vidéo physiques selon la nationalité et le support de lecture (M€) Source : CNC – GfK.

jeux pour console portable

jeux pour console de salon Source : CNC – GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 163


13

le jeu vidéo

D

Croissance des ventes de jeux physiques pour consoles portables de 8e génération En 2013, les ventes de jeux vidéo augmentent sur trois consoles : la PS3, la 3DS – première console portable de 8 e génération, sortie en mars 2011 – et la Wii U – première console de salon de 8 e génération, sortie en novembre 2012. Les ventes de jeux vidéo physiques pour console de génération 8 (3DS, PS Vita, Wii U, PS4, Xbox One) représentent en 2013 près d’un quart du marché des jeux vidéo physiques (23,8 %), tandis que les jeux pour console de génération 7 génèrent 68,8 % de ces revenus. Les ventes de jeux pour PS3 (392,9 M€) augmentent de 1,1 % et celles des jeux pour PS4 démarrent bien (27,1 M€). La PS3 détient les deux meilleures ventes de jeux vidéo en volume en 2013, toutes consoles confondues : Grand Theft Auto V et FIFA 14. Parallèlement, les ventes de jeux sur Wii (83,0 M€) baissent fortement (-48,8 %) et les jeux pour Wii U génèrent 29,2 M€. Les ventes de jeux pour Xbox 360 (-17,6 % à 181,2 M€) diminuent pour la deuxième année consécutive et les ventes de jeux pour la nouvelle Xbox One (16,3 M€) ne suffisent pas à enrayer la baisse de la précédente génération de consoles Microsoft. Les jeux français représentent plus d’un quart des ventes de jeux sur Wii en 2013 (26,4 %). Du côté des consoles portables, les ventes de jeux pour 3DS progressent de 60,2 % en 2013, générant 155,1 M€, soit cinq fois plus que les ventes de jeux pour DS (31,7 M€). Deux ans après son lancement, la nouvelle console de Nintendo dépasse largement les ventes de l’ancienne génération. Parmi les succès de la 3DS en 2013 figurent Luigi’s Mansion 2, Animal Crossing et Pokemon X/Y. En revanche, les ventes de jeux pour la PS Vita de Sony diminuent (-30,3 % à 13,5 M€), comme celles pour la PSP (-47,4 % à 8,5 M€). Il s’agit des deux consoles pour lesquelles les ventes de jeux sont les plus faibles : leur part de marché s’élève à 2,2 % des recettes totales.

164 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

label

unités vendues (milliers)1

1

. . . . . . . . . . . . . Theft . . . . . . . . . . . .Auto . . . . . . . . . .V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .950,9 .......... Grand

2

. . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 . . .137,7 ......... FIFA

3

. . . . . . . . .of . . . . .Duty: . . . . . . . . . . . Ghosts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 925,2 .......... Call

4

. . . . . . . . . .Dance . . . . . . . . . . . . . 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .461,1 ......... Just

5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Creed . . . . . . . . . . . . .IV . . . . Black . . . . . . . . . . . . .Flag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435,1 .......... Assassin’s

6

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392,7 .......... Battlefield

7

. . . . . . . . . . . .Raider . . . . . . . . . . . . . .2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359,2 .......... Tomb

8

. . . . . . . . . . . . . .Mansion . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .344,3 .......... Luigi’s

9

. . . . . . . . . . . . . . .Crossing: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . New . . . . . . . . . .Leaf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330,3 .......... Animal

10

. . . . . . . . .of . . . . .Duty: . . . . . . . . . . . Black . . . . . . . . . . . . Ops . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328,5 .......... Call

11

. . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .327,3 ......... FIFA

12

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .277,7 ......... Pokemon

13

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261,4 .......... Pokemon

14

. . . . . . . . Last . . . . . . . . . .of . . . . .Us . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .244,5 .......... The

15

. . . . . . . . . . . . .Kart . . . . . . . . . 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242,7 .......... Mario

16

. . . . . . . . . .Super . . . . . . . . . . . . .Mario . . . . . . . . . . . .Bros . . . . . . . . . .2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235,8 .......... New

17

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Swap . . . . . . . . . . . Force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .222,1 ......... Skylanders

18

. . . . . . . .Cry . . . . . . . 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206,0 .......... Far

19

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Creed . . . . . . . . . . . . .3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .191,3 ......... Assassin’s

20

. . . . . . . . . . . . . . .Shippuden: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ultimate . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ninja . . . . . . . . . . .Storm . . . . . . . . . . . . . 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .165,1 ......... Naruto

D

Meilleures ventes en volume de jeux vidéo physiques en 2013 Toutes plates-formes confondues. Source : CNC – GfK.

1


2012 ordinateur 10,3 %

Wii 14,7 %

3DS 8,8 %

Wii U 0,8 %

DS 6,7 % PS Vita 1,8 % PSP 1,5 % autres consoles de salon1 0,2 %

PS3 35,3 %

XBox 360 20,0 %

2013 ordinateur 7,4 %

PS Vita 1,3 %

DS 3,1 %

Wii 8,2 %

3DS 15,3 %

PSP 0,8 % autres consoles de salon1 0,1 % Xbox One 1,6 %

Wii U 2,9 %

Définition des genres de jeux vidéo MMO (Massively Multiplayer Online) : jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs. Ce type de jeux exclusivement multi-joueurs innove, notamment, par la mise en place d’univers fonctionnant 24 heures sur 24 appelés « mondes persistants ». FPS (First-Person Shooter) : jeux de tir subjectif basés sur une visée et des déplacements ou l’environnement est vu à travers les « yeux » du personnage joué. RPG (Role Playing Game) : jeux vidéo de rôle s’inspirant des jeux de rôle traditionnels tels que Donjons & Dragons. Le joueur incarne un ou plusieurs « aventuriers » qui se spécialisent dans un domaine spécifique (combat, magie, etc.) et qui progressent à l’intérieur d’une intrigue linéaire. Nouveaux genres : jeux appartenant aux catégories de dressage, élevage, musique, chant, danse, rythme, simulation de métier, « party game ». Les jeux vidéo de rythme sont habituellement des jeux d’arcade dont le but est de suivre une séquence de mouvements ou de maintenir un rythme particulier. Les jeux se pratiquent à l’aide du clavier ou d’une manette de jeu. D’autres jeux de ce segment requièrent un tapis de danse ou la réplique d’un instrument de musique.

PS3 38,8 % XBox 360 17,9 % PS4 2,7 %

D

Répartition du chiffre d’affaires des ventes de jeux vidéo physiques selon la plate-forme de lecture (%) 1 PS2, Xbox, etc. Source : CNC – GfK.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 165


13

le jeu vidéo

E

Progression de la part de marché des jeux d’action / aventure En 2013, les trois premiers genres en volume représentent plus de la moitié des ventes totales de jeux vidéo physiques. Tous les genres affichent une baisse de leur volume de ventes, hormis les jeux d’action / aventure (+19,5 %) et les RPG (+12,7 %). Les jeux vidéo d’action et d’aventure maintiennent leur domination sur le marché français avec 8,6 millions de boîtes vendues, en hausse de 19,5 % en 2013. Les FPS arrivent en deuxième position avec 3,5 millions d’unités vendues, soit une baisse de 15,1 % en un an. En troisième position, les jeux de sport totalisent 2,9 millions d’unités vendues en 2013 (-32,4 %). Viennent ensuite les RPG (+12,7 % à 2,5 millions d’unités) et les jeux de course (-17,5 % à 1,8 million d’unités). En valeur, les trois premiers genres représentent 64,7 % des ventes en 2013. Les jeux d’action / aventure tiennent également le haut du classement, affichant une augmentation de leur chiffre d’affaires de 34,4 % à 366,2 M€ en 2013. Ces chiffres record sont notamment explicables par le succès de Grand Theft Auto V. En deuxième position arrivent les jeux de FPS dont les recettes diminuent de 19,5 % à 163,2 M€, devant les jeux de sport (-32,3 % à 126,9 M€). Pour la deuxième année consécutive, les jeux de course (-14,8 % à 66,3 M€) cèdent la quatrième place du classement aux RPG (+4,0 % à 91,7 M€). Les seuls genres observant une augmentation de leur chiffre d’affaires en 2013 sont les jeux d’action / aventure, les jeux de simulation (+5,9 % à 9,5 M€) et les RPG (+4,0 % à 91,7 M€). Les plus fortes baisses touchent les MMO (-66,7 % à 4,1 M€), en voie de dématérialisation totale. Les jeux d’action / aventure enregistrent la plus forte hausse de prix en 2013, atteignant un prix moyen de 42,79 €. La répartition des ventes de jeux français par genre se distingue de celle observée toutes nationalités confondues. La catégorie « nouveaux genres » (25,6 M€ en 2013) reste de loin le genre français le plus vendu, malgré une baisse de son chiffre d’affaires de 31,0 % entre 2012 et 2013. Les jeux français représentent 63,3 % des ventes globales de ce genre, en augmentation depuis

166 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

F

2009 où ce taux était de 11,1 %. Le succès de la franchise Just Dance explique en partie ce résultat. Le genre action / aventure occupe la deuxième place des ventes en valeur de jeux français (9,4 M€), devant les jeux de plate-forme (7,4 M€, en baisse de 18,3 % entre 2012 et 2013). La part de marché des jeux français s’élève à 13,3 % pour les jeux de plate-forme (-0,7 point), tandis qu’elle est de 2,6 % pour les jeux d’action / aventure (-0,9 point).

sont des jeux en ligne dont une partie ou l’intégralité est jouable gratuitement. Une quinzaine de titres développés sur PS4 et Xbox One sont disponibles en « Free2Play ». Le modèle « Pay-Per-Play » reste néanmoins un modèle de référence sur les terminaux dédiés. Conscients du succès des jeux sociaux, les consoles et les jeux vidéo intègrent également des composantes sociales : réseau Xbox Live et Skype sur Xbox One, système de notification et de suivi sur PS4 par exemple.

Les tendances du marché du jeu vidéo : dématérialisation et ubiquité Le marché du jeu vidéo est en pleine mutation. En effet, de nouveaux supports de jeux (tablettes tactiles, ordiphones, téléviseurs connectés) entrainent de nouvelles habitudes de jeux et accélèrent la dématérialisation. Selon des estimations de l’IDATE, le marché dématérialisé représenterait 51,7 % du marché du jeu vidéo en France en 2013. Les jeux vidéo se développent de manière ubiquitaire. Accessibles sur plusieurs supports, ils offrent la possibilité aux joueurs de jouer sur différentes plates-formes, parfois sans rupture dans leur expérience de jeux. Les jeux se développent également via des services de jeux à la demande (ou « cloud gaming ») qui concurrencent les supports de jeux vidéo. Le jeu à la demande est une solution de distribution de jeu depuis un serveur distant où les contenus sont stockés et traités en temps réel avant d’être «streamés» vers les joueurs. Aucun dispositif de stockage, aucun logiciel n’est nécessaire en local. Ils ne concernent dans un premier temps que les jeux dits «casual», qui requièrent peu de traitements, peu de bande passante, peu de réactivité du réseau. Ces évolutions s’étendent progressivement vers les jeux plus chers à produire, dits jeux «AAA» dans le monde des jeux vidéo sur consoles ou sur ordinateur. Le succès du modèle économique « Free2Play » (particulièrement sur ordinateur via des jeux MMO ou des jeux sur réseaux sociaux, sur ordiphone et sur tablette) intègre peu à peu les consoles de salon, les consoles portables et les téléviseurs connectés. Les jeux « Free2Play »

Le marché du jeu vidéo dématérialisé en pleine croissance Selon l’IDATE, le segment des jeux vidéo dématérialisés serait estimé à 1,2 Md€ en 2014 en France. Ce marché devrait plus que doubler d’ici 2017. Le jeu dématérialisé représenterait plus de la moitié du marché du jeu vidéo en France en 2014 (56,5 %) et devrait générer 80,1 % du chiffre d’affaires des jeux vidéo en 2017. Au niveau mondial, 70,8 % des ventes de jeux vidéo proviendraient de jeux vidéo dématérialisés en 2014 (84,8 % en 2017). Le jeu en ligne sur ordinateur est le segment de marché du jeu vidéo dématérialisé le plus dynamique en France en 2013. En 2014, son chiffre d’affaires s’élèverait à près de 500 M€ et devrait connaître une croissance annuelle moyenne de 9 % d’ici à 2017. En 2014, 92,8 % des ventes de jeux pour ordinateur seraient déjà dématérialisées en France. Parallèlement à la dématérialisation, les jeux deviennent de plus en plus nomades. Proposant des jeux différents et uniquement disponibles sous forme dématérialisée, les jeux vidéo pour ordiphone et tablette, favorisés par un prix attractif, cannibalisent les jeux pour console portable. Le marché français du jeu mobile dématérialisé (ordiphones, tablettes) devrait s’établir à près de 320 M€ en 2014 et augmenter de 29 % entre 2014 et 2017. En 2014, les ventes de jeux vidéo pour mobile devraient représenter plus d’un quart (27,5 %) des ventes de jeux dématérialisés en France. La vente dématérialisée de jeux vidéo pour console de salon s’élèverait en France à environ 276 M€ en 2014 selon l’IDATE, soit 31,0 % des revenus issus de la vente de jeux pour console de salon. L’IDATE estime que la moitié


des ventes de jeux pour console de salon sera dématérialisée fin 2016. Ce segment devrait devenir le premier du marché des jeux vidéo dématérialisés d’ici 2016, dépassant les jeux mobiles et les jeux dématérialisés pour ordinateur. Le marché des jeux vidéo pour console portable est également engagé sur la voie de la dématérialisation. La PS Vita et la 3DS, consoles portables de nouvelle génération, peuvent déjà être connectées au Wifi et à la 3G. Les revenus de la vente dématérialisée de jeux pour console portable seraient encore assez faibles en 2014 (près de 72 M€), mais augmenterait rapidement. En 2014, ils représenteraient 23,1 % du chiffre d’affaires des jeux pour console portable sur le marché français, contre 61,3 % en 2017 selon l’IDATE. Il s’agirait de la croissance la plus importante entre 2014 et 2017 (+46 % de chiffre d’affaires en moyenne par an).

*

Les résultats complets concernant le marché du jeu vidéo sont disponibles dans l’étude sur le marché du jeu vidéo en 2013, publiée en avril 2014 et consultable sur www.cnc.fr.

100

32,3

38,3

43,5

80

80,1

60 40

19,9

67,7

61,7

56,5

20 0 2014

évol. 2008 2009 2010 2011 2012 2013 12/13

F

2015

2017

Évolution prévisionnelle du chiffre d’affaires du jeu vidéo en France (% du chiffre d’affaires) jeu vidéo physique

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .321,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .277,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .366,2 +34,4% .................................. action / aventure . . . . . 309,5

2016

jeu vidéo dématérialisé

Source : IDATE.

. . . . . .134,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .161,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163,2 -19,5% .................................. FPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126,9 -32,3% .................................. sport . . . . . .281,1 . . . . . . . .98,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .113,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91,7 +4,0% ............................... RPG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,3 -14,8% ................................ course . . . . . .140,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55,7 -13,9% ............................... plate-forme . . . . . . . . .81,1 . . . . . .121,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43,5 -0,9% ................................ gestion / wargames . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .116,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,4 -39,9% ................................ nouveaux genres . . . . . .183,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23,7 -25,5% ............................... jeux de société . . . . . .103,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16,6 -46,2% ............................... combat . . . . . . . . .81,1 . . . . . . . .15,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9,5 +5,9% ............................. simulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1 -66,7% ............................. MMO . . . . . . . .24,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,5 -57,5% ............................. compilation . . . . . . . .39,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 -40,8% ............................. logiciels éducatifs multimédia . . . . . . . .35,3 . . . . . . . . . . . . . . .- 4,5 2,4 0,1 0,0 0,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .-37,1% ............ autres

total

E

1 649,5

1 508,5

1 404,1

1 274,0

1 101,0

1 014,0

100

60

Source : CNC – GfK.

42,5

40 20

23,8

6,2 23,8

36,5

20,9

17,7

32,1

27,8

9,3 37,6

8,2 31,5

9,4 45,1

0 2014

-7,9%

...............................................................................................................................................................

Chiffre d’affaires des ventes de jeux vidéo physiques selon le genre (M€)

27,5

80

F

2015

2016

2017

Répartition prévisionnelle du marché du jeu vidéo dématérialisé en France selon le support (% du chiffre d’affaire) jeux mobiles

jeux dématérialisés sur console portable

jeux en ligne sur ordinateur

jeux dématérialisés sur console de salon

Source : IDATE.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 167


Snowpiercer, le transperceneige de Joon-ho Bong. © Le Pacte.

Philomena de Stephan Frears. © Alex Bailey / Pathé Distribution.

Zéro de Nour-Eddine Lakhmari. © Timliff / Les Films de l’Atalante.

Sole a Catinelle de Gennaro Nunziante. © Medusa Films. Le Vent se lève d’Hayao Miyazaki. © 2013 Nibariki – GNDHDDTK.

Iron Man 3 de Shane Black. © 2012 MVLFFLLC™ & © 2012 Marvel. All Rights Reserved.


Moi, moche et méchant 2 de Chris Renaud et Pierre Coffin. © Universal Pictures International France.

Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann. © Warner Bros. France.

13 14 panorama mondial le cinéma dans le monde

Les premières estimations indiquent que les entrées dans les salles Les premières que les entrées dans les%) salles l’Unionprésente Européenne de l’Union estimations Européenne indiquent reculent légèrement en 2011 (-0,4 maisde l’année reculent en contrasté 2013 (-4,1 %). Lales fréquentation en Espagne (-16,1 en %),France en France (-4,9 un bilan selon marchés. Ladiminue fréquentation progresse (+4,2 %),%), en Allemagne %) et au Royaume-Uni (-4,0diminue %) maisen progresse en%) Italie (+6,6 %). (-5,9 %). en Allemagne (+2,4 %) et(-4,0 au Royaume-Uni (+1,4 %) mais Italie (-7,9 et en Espagne LaÉtats-Unis, Russie, avec 173,5 millions d’entrées, estfidésormais le deuxième Aux les entrées reculent mais les lms américains assurent grandàmarché européen en 2013. l’essentiel de leursplus recettes l’international. Lederrière Japon etlalaFrance Nouvelle-Zélande sont impactés Auxpar États-Unis, les entrées diminuent de 1,5 %. pour la première des catastrophes environnementales et La affiChine chentaffi un che bilan en forte baisse.fois depuis neuf ans unsa taux de croissance inférieur à 30 %, mais conserve sa mondial position La Chine confi rme progression et devient en 2011 le troisième marché de deuxième marché mondial en termes de recettes cinématographiques derrièreetles en termes de recettes cinématographiques en salles derrière les États-Unis le États-Unis. Japon. Le Hobbit : La Désolation de Smaug de Peter Jackson. © Warner Bros. France.

Gravity d’Alfonso Cuarón. © Warner Bros. France.


14

le cinéma dans le monde

A

EUROPE Les premières estimations de l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel indiquent que les entrées dans les salles de l’Union Européenne reculent de 4,1 % en 2013. La fréquentation totale s’établit à 908 millions d’entrées (947 millions en 2012). C’est le deuxième niveau de fréquentation le plus bas enregistré depuis le début du siècle. Le recul des entrées est particulièrement important dans les pays du Sud de l’Europe, touchés par la crise économique. La fréquentation baisse dans quatre des cinq principaux marchés européens : l’Espagne (-15,2 millions d’entrées, soit -16,1 %), la France (-10,0 millions, soit -4,9 %), le Royaume-Uni (-7,0 millions, soit -4,0 %) et l’Allemagne (-5,4 millions, soit -4,0 %). En revanche, les entrées progressent en Italie (+6,6 millions, soit +6,6 %). La Bulgarie enregistre la plus forte progression (+16,7 %) devant la Roumanie (+13,8 %). Une diminution significative des entrées est observée en Scandinavie (Norvège, Suède, Danemark, Finlande et Islande) en 2013. Le marché finlandais est celui qui chute le plus fortement (-8,9 %). Il est suivi par la Suède (-8,0 %), l’Islande (-4,0 %), la Norvège (-2,0 %) et le Danemark (-0,7 %). En dehors de l’Union Européenne, la Fédération de Russie poursuit sa croissance. La fréquentation augmente de 10,5 % à 173,5 millions d’entrées faisant du pays le deuxième plus grand marché cinématographique d’Europe en termes de fréquentation derrière la France. En 2013, le marché turc confirme sa progression avec 50,4 millions d’entrées (+14,8 %).

En 2013, la part de marché du film national est en hausse dans 12 des 28 États-membres de l’Union Européenne pour lesquels les données sont disponibles. Les pays qui enregistrent les plus importantes progressions de la part de marché des films nationaux sont la Lituanie (+13,7 points), l’Allemagne (+8,1 points) et la Turquie (+11,0 points). À l’inverse, les baisses les plus fortes sont enregistrées au Royaume-Uni (-10,6 points), en France (-6,7 points) et en Finlande (-5,1 points). La Turquie conserve la part de marché du film national la plus importante en Europe (58,0 %). Elle est suivie par la France (33,8 %), l’Italie (31,0 %), le Danemark (30,0 %) et l’Allemagne (26,2 %). part du film longs métrages entrées indice de européen produits1 écrans2 (millions) 2, 3 fréquentation2,3 (%) 4

part du film américain (%)

2003

.....................................................................................................................................................................

2004

.....................................................................................................................................................................

824

25 774

890

2,0

26

71

877

28 727

1 013

2,1

30

67

918

29 562

899

1,8

35

63

1 047

29 467

932

1,9

34

64

1 073

29 583

920

1,9

36

63

1 172

29 654

925

1,9

33

66

1 221

29 807

979

2,0

31

67

1 250

29 707

963

1,9

30

69

1 336

29 814

964

1,9

37

66

1 299

29 823

947

1,9

nd

nd

2005

.....................................................................................................................................................................

2006

.....................................................................................................................................................................

2007

.....................................................................................................................................................................

2008

.....................................................................................................................................................................

2009

.....................................................................................................................................................................

2010

.....................................................................................................................................................................

2011

.....................................................................................................................................................................

2012

.....................................................................................................................................................................

A

Le cinéma dans l’Union Européenne 1 Estimations des documentaires et des films de fiction (hors coproductions minoritaires et films à capitaux américains au Royaume-Uni). 2 Estimations. 3 Europe des 27. 4 En termes d’entrées, inclut des films produits en Europe, principalement au Royaume-Uni, à l’aide d’investissements américains. Source : CNC d’après l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel (OEA).

France Royaume-Uni

Allemagne

Italie

Espagne

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .nd 138 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .230 ...... films nationaux produits . . . . . . . . . . . . . . . .193,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .129,7 106,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79,0 ....... entrées (millions)

Selon les premières informations disponibles, les recettes générées par les salles de cinéma en 2013 progressent dans 11 des 25 marchés de l’Union Européenne pour lesquels les données sont disponibles.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . -4,9 -4,0 -4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .+6,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -16,1 ......... évolution (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,6 ..... indice de fréquentation1 . . . . . . . . . . . . . . . . . .33,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26,2 31,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13,9 ....... part du film national (%)

écrans

A

5 587

3 867

4 610

3 936

Chiffres-clés du cinéma dans les cinq principaux marchés européens en 2013 L’indice de fréquentation est le rapport entre le nombre d’entrées et la population d’une zone géographique donnée. Sources : ANICA – BFI – CNC – FFA – ICAA – OEA.

1

170 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

3 894

.....................................................................................................................................................................


B

Allemagne Selon les chiffres présentés par le Filmförderungsantalt (FFA), la fréquentation des salles de cinéma allemandes diminue de 4,0 % en 2013. Les entrées passent de 135,1 millions en 2012 à 129,7 millions en 2013. Malgré une hausse du prix moyen de la place (+3,1 % à 7,89 €, contre 7,65 € en 2012), les recettes diminuent de 1,0 % en 2013 à 1 023,0 M€. Elles demeurent au-delà du seuil du milliard d’euros enregistré pour la première fois en 2012. L’indice de fréquentation (nombre moyen d’entrées annuelles par habitant) diminue à 1,61 entrée en 2013 (1,65 en 2012). Après une année 2012 en baisse, la part de marché des films allemands progresse de 8,0 points en 2013 à 26,2 % des entrées totales. 150 films allemands inédits sortent sur les écrans. Le nombre de films allemands en exploitation au cours de l’année s’élève à 1 025. Ils génèrent globalement 30,4 millions d’entrées en 2013, soit une hausse de 26,1 % par rapport à 2012. En 2013, sept films allemands dépassent le million d’entrées, contre quatre en 2012. Ces sept films génèrent au total 15,6 millions d’entrées (5,5 millions en 2012), soit 12,4 % des entrées totales. Par ailleurs, 12 films allemands réalisent entre 500 000 et un million d’entrées en 2013 (six en 2012). En 2013, 48 films sont projetés en 3D en Allemagne (40 en 2012) dont huit sont des productions nationales. Ces films génèrent 31,3 millions d’entrées, soit 24,4 % de la fréquentation totale (21,8 % en 2012). Selon les chiffres communiqués par ScreenDaily, Warner Bros occupe la première place du classement des distributeurs en Allemagne grâce à la distribution du film le Hobbit : la désolation de Smaug. Le film national Fack Ju Göhte occupe la tête du box-office allemand en 2013 avec 5,6 millions d’entrées, devant le Hobbit : la désolation de Smaug qui en réunit 4,6 millions. Trois des dix premiers films du classement 2013 ont été projetés en 3D. Ils sont tous américains et ont généré 11,6 millions d’entrées, soit 8,9 % des entrées totales.

Depuis sept ans, le parc de salles décline en Allemagne. 1 637 établissements sont actifs en 2013 (1 652 en 2012). Ils abritent 4 610 salles (4 617 en 2012) offrant une capacité de 781 146 fauteuils (787 064 en 2012). Les multiplexes regroupent 1 294 écrans.

Danemark Selon les données publiées par le Danish Film Institute, les entrées en salles de cinéma au Danemark diminuent de 0,7 % en 2013 à 13,5 millions d’entrées. Les films danois enregistrent une hausse de leur fréquentation à 4,1 millions d’entrées. En termes d’entrées, la part de marché des films nationaux progresse à 30 %. La part de marché des films américains est de 56 %, celle des films européens de 12 %. En 2013, quatre titres nationaux sont présents parmi les dix premiers.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . . .87 103 122 129 125 144 119 132 132 150 ....................................................................................................................................................................................... films nationaux sortis

écrans

4 870

4 889

4 848

4 832

4 810

4 734

4 699

4 640

4 617

4 610

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127,3 136,7 125,4 129,4 146,3 126,6 129,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .135,1 129,7 ............................. entrées (millions) 156,7 ............................................................................................................................................................................................... indice de fréquentation 1,9 1,5 1,7 1,5 1,6 1,8 1,6 1,6 1,7 1,6

recettes (M€)

892,9

745,0

814,4

757,9

794,7

976,1

920,4

958,1

1 033,0

1 023,0

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,1 25,8 18,9 26,6 27,4 16,8 21,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18,1 26,2 ........................... part du film national (%)1 20,8

part du film américain (%)1

72,1

68,4

65,8

69,3

58,7

64,5

66,3

61,2

61,1

66,4

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . 2,2 3,1 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2,8 nd nd nd ................................................................. part du film français (%)1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,1 19,7 15,8 12,5 14,3 15,6 19,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,1 ..... part du film européen (%) 2 13,6 20,7

B

Le cinéma en Allemagne En termes d’entrées à partir de 2005, en termes de recettes en 2004. En termes d’entrées, hors film national, d’après la base Lumière de l’OEA. Inclut des films produits en Europe, principalement au Royaume-Uni, à l’aide d’investissements américains. Source : CNC d’après Filmförderungsanstalt, Spitzenorganisation der Filmwirtschaft. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 171


14

le cinéma dans le monde

C

Espagne 230 longs métrages sont produits en Espagne en 2013 (182 en 2012) dont 96 coproductions internationales (56 en 2012). Pour la quatrième année consécutive, la fréquentation des salles de cinéma espagnoles est en baisse en 2013. Les entrées s’établissent à 79,0 millions, soit un recul de 16,1 % par rapport à 2012. Le prix moyen de l’entrée est stable à 6,5 € en 2013. Les recettes générées par les salles de cinéma en Espagne reculent également pour la quatrième année consécutive à 510,7 M€ en 2013 (-16,9 %). La part de marché des films espagnols diminue de 3,1 points à 13,9 % en 2013, contre 17,0 % en 2012 (meilleur résultat depuis 27 ans). Cette chute s’explique par la combinaison d’un piratage endémique, du passage de la TVA sur les entrées de 8 % à 21 %, d’une crise économique sévère et de l’échec des films locaux. Moi,moche et méchant 2 (2,2 millions d’entrées) occupe la première place du box-office 2013. Il est suivi par les Croods (2,1 millions d’entrées). Le premier film espagnol Zip & Zap est en 32e position avec 844 100 entrées. Le film Fast & Furious 6 qui a bénéficié du crédit d’impôt espagnol est en 12e position avec 1,6 million d’entrées.

Finlande Selon la Finnish Chamber of Films, les salles de cinéma finlandaises comptabilisent 7,8 millions d’entrées en 2013 (-8,9 %). Les films nationaux réalisent 1,9 million d’entrées. En termes d’entrées, la part de marché des films nationaux s’établit à 23,0 %. Quatre films nationaux figurent parmi les dix premiers. Le film finlandais, 21 Ways to Ruin a Marriage, occupe la tête du classement avec 403 045 entrées. Il est suivi par le Hobbit : la désolation de Smaug. Les documentaires nationaux génèrent une part de marché de 14,0 % en termes d’entrées.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 20131 ............................................................................................................................................................................................... longs métrages produits 133 142 150 172 173 186 201 199 182 230

écrans

4 390

4 383

4 299

4 296

4 140

4 082

4 080

4 044

4 003

3 894

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .121,6 116,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107,8 110,0 101,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,0 ........ entrées (millions) 143,9 ............................................................................................................................................................................................... indice de fréquentation 3,5 2,9 2,8 2,6 2,4 2,4 2,2 2,1 2,0 1,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .671,0 662,3 635,8 614,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 510,7 .......... recettes (M€) 691,6 635,0 636,2 643,7 619,3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,0 13,9 ........................... part du film national (%)2 13,4 12,3 16,7 15,5 13,5 13,2 15,6 15,8 ............................................................................................................................................................................................... part du film américain (%) 2 69,7 60,1 71,2 67,6 71,7 71,6 69,2 69,0 59,8 69,7 ............................................................................................................................................................................................... part du film français (%) 2 1,5 3,9 2,2 1,8 2,1 2,2 3,1 2,2 6,7 1,2 . . . . . . 9,8 18,9 12,8 15,4 10,9 12,2 12,6 13,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,8 10,0 ........................... part du film européen (%) 3

Warner Bros demeure en tête du classement des distributeurs en 2013, notamment grâce au succès du film le Hobbit : la désolation de Smaug. Le distributeur réalise une recette de 85,1 M€, soit une part de marché de 16,9 %. Il place trois films parmi les vingt premiers titres de l’année. Notamment grâce au succès d’Happiness Therapy, le premier distributeur indépendant, Aurum Producciones, réalise une recette de 63,3 M€, soit une part de marché de 12,6 %. En 2013, le nombre d’écrans recule pour la dixième année consécutive. 3 894 écrans sont recensés à la fin de l’année, contre 4 003 en 2012.

172 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

C

Le cinéma en Espagne Données provisoires. En termes d’entrées à partir de 2005, en termes de recettes en 2004. En termes d’entrées, hors film national, d’après la base Lumière de l’OEA. Inclut des films produits en Europe, principalement au Royaume-Uni, à l’aide d’investissements américains. Source : CNC d’après Instituto de la Cinematografía y de las Artes Audiovisuales.

1 2 3­­­


D

Italie Selon les premières estimations communiquées par l’ANICA et Cinetel, la production de films italiens demeure globalement stable en 2013 mais les investissements diminuent. 167 films sont produits en 2013, contre 166 en 2012. Le nombre de films 100 % italiens augmente à 138 en 2013 (129 en 2012) et celui des coproductions diminue à 29 titres (37 en 2012). Le nombre des coproductions majoritaires est en baisse (17 en 2013, contre 20 en 2012), tout comme le nombre de coproductions minoritaires (11 en 2013, contre 16 en 2012). Une coproduction paritaire est comptabilisée en 2013 (comme en 2012). Les investissements totaux diminuent de 27,5 % à 357,6 M€ en 2013, parallèlement le budget moyen d’un film 100 % italien baisse de 15,1 % (1,69 M€). Depuis cinq ans, le désengagement de l’État dans le financement de la production se poursuit (-20,9 % en 2013). La contribution de l’État concerne 53 films en 2013, pour un budget total de 19,3 M€ via le soutien sélectif. En 2012, l’État finançait 56 films pour un budget de 24,4 M€. Selon Cinetel, 353 films inédits sont en exploitation en 2013. 161 d’entre eux sont des films italiens (coproductions comprises). 37 films sont programmés en 3D, contre 36 en 2012. Selon les premiers résultats communiqués par l’ANICA et Cinetel, la fréquentation des salles de cinéma en Italie augmente de 6,6 % en 2013 et s’établit à 106,7 millions d’entrées (100,1 millions en 2012). Les recettes correspondantes progressent de 1,4 % et s’établissent à 646,3 M€ (637,1 M€ en 2012). La part de marché des films nationaux (coproductions comprises) est en hausse. Elle s’établit à 29,5 % en termes de recettes (25,1 % en 2012), soit 182,6 M€. Les films italiens enregistrent 29,2 millions d’entrées (24,2 millions en 2012), soit une part de marché de 31,0 % (26,5 % en 2012).

En terme d’entrées, la part de marché des films américains augmente, passant de 51,2 % en 2012 à 53,0 % en 2013. Les films américains totalisent 51,6 millions d’entrées, contre 46,6 millions en 2012. La part de marché du cinéma européen (hors films italiens) perd du terrain et passe de 18,2 % en 2012 à 10,4 % en 2013. En tenant compte du cinéma italien et des coproductions, la part de marché du cinéma européen atteint 41,4 %. Warner Bros domine le classement des distributeurs en 2013 avec 19,0 millions d’entrées et une recette de 125,3 M€, soit une part de marché de 20,3 %. Le premier distributeur italien, Medusa Film, occupe la troisième place avec 13,1 millions d’entrées et une part de marché en valeur de 13,5 %. Avec 51,8 M€ de recettes, le film italien, Sole a Catinelle, occupe la première place du classement des films. Trois films nationaux figurent parmi les dix films ayant enregistré les meilleures recettes et sept figurent dans le top 20 de l’année 2013. 16 films nationaux génèrent plus de 3,0 M€ de recettes.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 20131 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98 116 121 154 131 141 155 166 167 ................................................................................................................................................................... longs métrages produits 134

écrans

3 171

3 280

3 062

3 092

3 141

3 276

3 217

3 873

3 814

3 936

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111,2 120,6 101,3 100,1 106,7 ......................................................................................... entrées (millions) 116,3 105,6 106,1 116,4 ............................................................................................................................................................................................... indice de fréquentation 2,0 1,9 1,8 1,9 1,9 1,9 2,0 1,8 1,7 1,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .676,1 772,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 661,7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .637,1 646,3 ............................. recettes (M€) 660,5 602,0 606,7 669,9 645,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37,5 26,5 31,0 ............................................... part du film national (%)2 20,3 25,7 25,8 29,3 28,2 23,8 30,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51,9 59,5 54,5 60,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57,2 46,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51,2 53,0 ........................... part du film américain (%) 2 61,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1,1 3,4 2,0 5,9 3,3 .................................................................................... part du film français (%) 2 2,5 3,8 1,5 2,1 4,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,0 12,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,7 13,8 18,2 10,4 ................................................................... part du film européen (%) 3 10,7 19,0 15,0 14,9

D

Le cinéma en Italie Données provisoires. En termes d’entrées à partir de 2005, en termes de recettes en 2004. 3 En termes d’entrées, hors film national, d’après la base Lumière de l’OEA. Inclut des films produits en Europe, principalement au Royaume-Uni, à l’aide d’investissements américains. Source : CNC d’après ANICA, Cinetel, Osservatorio Italiano dell’Audiovisivo, Giornale dello Spettacolo. 1 2

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 173


14

le cinéma dans le monde

Norvège Selon l’organisation Film & Kino, les entrées en salles de cinéma en Norvège diminuent de 2,0 % à 11,8 millions en 2013. Les films norvégiens réalisent 2,7 millions d’entrées, soit une part de marché en baisse de 4,9 points à 22,7 %. C’est le deuxième plus mauvais résultat sur la décennie. Le film national Solan & Ludvig – Christmas in Pinchliffe occupe la première place du box-office norvégien en 2013 avec 853 868 entrées. Il est suivi par le Hobbit : la désolation de Smaug (397 491 entrées) et The Hunger Games : l’embrasement (317 309 entrées). Pays-Bas Selon les estimations publiées par le Netherland Film Institute (NFI), les entrées en salles de cinéma aux Pays-Bas progressent de 0,8 % à 30,8 millions en 2013. Les recettes sont en hausse de 2,0 % à 249,4 M€. Le prix moyen du billet progresse à 8,10 € en 2013, contre 8,00 € en 2012. En termes d’entrées, la part de marché des films néerlandais progresse à 20,5 % (+4,2 points). Ils réalisent 6,3 millions d’entrées en 2013 (4,3 millions en 2012). Le Hobbit : la désolation de Smaug domine le box-office néerlandais en 2013 avec 10,5 M€ de recettes. Deux films locaux figurent dans les dix premières places du box-office : Verliefd op Ibiza (5,5 M€) en cinquième position, suivi par De Nieuwe Wildernis (5,1 M€). 21 films locaux dépassent le seuil des 100 000 spectateurs. Pologne Selon le Polish Film Institue (PFI), les entrées en salles de cinéma en Pologne diminuent de 5,7 % à 35,3 millions en 2013. Les recettes correspondantes baissent de 6,5 % à 665,2 millions de zlotys (159,1 M€). 39 films nationaux sont distribués en salles. Ils génèrent 7,2 millions d’entrées, soit une part de marché nationale en hausse à 19,9 % du total des entrées (+3,8 points par rapport à 2012). Le Hobbit : la désolation de Smaug occupe la première place du box-office polonais en 2013 avec 1,2 million d’entrées. Le premier film polonais, Traffic Department, est en deuxième position avec 1,0 million d’entrées. 174 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Portugal Selon les chiffres provisoires communiqués par l’Instituto do Cinema e do Audiovisual (ICA), la fréquentation des salles de cinéma au Portugal recule de 9,4 % en 2013 et s’établit à 12,5 millions d’entrées (13,8 millions en 2012). Les recettes totales diminuent de 11,5 % à 65,5 M€ (73,9 M€ en 2012). En 2013, 348 films inédits sont programmés en salles dont 165 de nationalité américaine et 138 d’origine européenne. Les films américains génèrent 71,6 % des entrées et 72,5 % des recettes. La part de marché des films européens (films portugais inclus) s’établit à 19,5 % des entrées totales (16,3 % en 2012). 23 films nationaux sont produits en 2013 dont 12 longs métrages (sept fictions et cinq documentaires) et 11 courts métrages (sept fictions, trois d’animation et un documentaire). La part de marché des films nationaux est en recul : 3,4 % en entrées et 3,3 % en recettes (respectivement 5,5 % et 5,1 % en 2012). Zon Lusomundo Audiovisuais conserve la tête du classement des distributeurs en 2013 avec six films parmi les dix premiers titres de l’année. Le distributeur réalise une part de marché de 61,6 % en termes d’entrées. Il est suivi par Columbia Tristar Warner (16,4 %) et Big Picture (12,4 %). Ces trois distributeurs captent 90,4 % du marché national en termes d’entrées. Le film français la Cage dorée occupe la tête du box-office 2013 avec 756 359 entrées et une recette de 3,9 M€. Second film européen à figurer dans le classement, le film portugais 7 Pecas rurais, s’octroie la cinquième place et génère 287 107 entrées pour une recette de 1,5 M€.

E

Royaume-Uni Selon les données publiées par le British Film Institute (BFI), 239 films sont produits au Royaume-Uni en 2013. C’est le plus bas niveau enregistré depuis six ans. En 2013, le volume des œuvres produites recule de 26,5 %. A l’inverse, les investissements totaux sont en hausse de 13,7 % par rapport à 2012. La progression des investissements (+39,3 %) dans les « inward investment films » (œuvres en partie britanniques mais dont les principales décisions de production ne sont pas nationales) explique cette tendance à la hausse. À l’inverse, le niveau de financement des films 100 % britanniques diminue (-38,3 %), ainsi que celui des coproductions (-27,3 %). En 2013, le Royaume-Uni s’implique dans la production de 239 films, pour un investissement total de 1 074,9 M£ (1,3 Md€). Parmi ces 239 films, 166 films sont 100 % britanniques, 37 sont des « inward investment films » et 36 sont des coproductions. Les « inward investment films » captent 80,8 % des investissements totaux (68,0 % en 2012). Le volume des films 100 % britanniques produits fléchit, passant de 242 en 2012 à 166 en 2013. Cette baisse s’explique par celle du nombre de films à petit budget (budget inférieur à 500 000 £) qui passe de 177 en 2012 à 104 en 2013. Les investissements correspondants diminuent de 24,0 % (13,6 M£ en 2013, contre 17,9 M£ en 2012). En 2013, 37 « inward investment films » ont été tournés au Royaume-Uni, essentiellement par les studios hollywoodiens (38 en 2012), pour un budget total de 868,3 M£, contre 623,4 M£ en 2012. Selon les chiffres communiqués par le British Film Institute (BFI), la fréquentation des salles de cinéma britanniques diminue de 4,0 % en 2013. L’année 2013 se clôt à 165,5 millions d’entrées, contre 172,5 millions en 2012. En 2013, les recettes des salles de cinéma britanniques diminuent de 1,0 % par rapport à 2012 et s’établissent à 1,083 Md£ (1,32 Md€).


Les vingt premiers films de l’année assurent près de 50 % de la recette totale en 2013. Ils génèrent au total 542,52 M£. Pour mémoire, les films du top 20 généraient 60 % de la recette totale en 2012. Aucun film ne dépasse la barre des 50 M£ de recettes en 2013 (trois en 2012), trois films dépassent 40 M£ (trois en 2012) et dix films dépassent 20 M£ (17 en 2012). La part de marché des films britanniques diminue en 2013. Selon les premières estimations du BFI, elle s’établit à 21,5 % des recettes, contre 32,1 % en 2012. Cette part de marché inclut les « inward investment films » (œuvres en partie britanniques mais dont les principales décisions de production ne sont pas nationales), les films 100 % britanniques et les coproductions. Les « inward investment films » captent une part de marché de 15,5 % en recettes et les films britanniques de 6,0 %. En 2013, le classement des distributeurs est dominé par Warner Bros qui totalise 16,5 % de part de marché. Walt Disney suit avec 15,3 % de part de marché. eOne, premier distributeur indépendant, est à la cinquième place du classement devant Sony. Le box-office 2013 au Royaume-Uni est dominé par des films d’action et d’aventures. Six des dix premiers films de l’année sont des suites ou des films « franchisés » (séries de films qui s’inscrivent dans le même univers et qui revendiquent une filiation avec un film de référence). Moi, moche et méchant 2 occupe la tête du box-office 2013 avec une recette de 47,5 M£. Il est suivi par le Hobbit : la désolation de Smaug (41,6 M£) et les Misérables (40,8 M£). Le premier film britannique, Philomena, se place en 29e position avec 10,8 M£ de recettes. C’est le seul film britannique ayant généré plus 10 M£ de recettes. Cinq « inward investment films » se classent parmi les vingt premiers films de l’année en 2013 (six en 2012).

46 films en 3D sont sortis sur les écrans britanniques en 2013 (43 en 2012). Ils génèrent une recette de 204,2 M£, soit une part de marché de 18,0 % (18,0 % en 2012). Gravity prend la tête du box-office des films en relief, avec une recette 3D de 28,8 M£, représentant 79,1 % de sa recette globale. En 2013, le Royaume-Uni compte 3 867 écrans, soit une progression de 1,3 %. 99 % de ces écrans sont numérisés.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . .174 164 134 127 293 333 369 346 325 239 ......................................................................................................................................................................................... longs métrages produits1

écrans

3 342

3 357

3 440

3 514

3 610

3 651

3 671

3 767

3 817

3 867

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .171,6 172,5 165,5 ................................................. entrées (millions) . .171,3 164,7 156,6 162,4 164,2 173,5 169,2 ............................................................................................................................................................................................... indice de fréquentation 2,8 2,7 2,6 2,7 2,7 2,8 2,8 2,8 2,7 2,6

recettes (M£)

770,0

770,0

762,0

821,0

849,5

943,8

988,0

1 040,0

1 099,0

1 083,0

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,1 28,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,1 16,7 24,0 36,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32,1 21,5 ........................... part du film national (%) 2 23,4 33,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77,1 67,7 65,2 81,0 71,8 60,1 61,5 73,4 .................................................................................................................................................. part du film américain (%) 2 73,2 63,1 ............................................................................................................................................................................................... part du film européen (%) 2 0,6 1,6 1,2 1,8 2,3 1,2 2,1 1,7 4,8 3,0

E

Le cinéma au Royaume-Uni Le BFI utilisait depuis longtemps pour ses études sur la production britannique un seuil minimum de 500 000 £ en deçà duquel les œuvres n’étaient comptabilisées. Cependant, la forte augmentation du nombre de films produits à un coût inférieur à ce seuil et la chute du budget moyen (à 600 000 £ d’après les certifications du Cultural Test au cours du premier semestre 2011) a impliqué une modification du seuil minimal de recensement de la production. Les films financés avec des budgets inférieurs à 500 000 £ sont donc inclus dans le recensement de la production de films à partir de 2008. 2 En termes de recettes, inclut des films produits à l’aide d’investissements américains. Source : CNC d’ après British Film Institute (BFI), Nielsen EDI, Cinema Advertising Association. 1

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 175


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le cinéma dans le monde

F

Russie Selon les estimations réalisées par KinoBusiness, la fréquentation des salles de cinéma en Russie progresse de 10,5 % en 2013. Elle s’établit à 173,5 millions d’entrées. Les recettes augmentent de 10,6 % sur la période à 1,37 Md$ (1,0 Md€). Le prix moyen du billet s’élève à 7,80 $ (5,60 €) en 2013. 350 nouveautés, dont 59 films nationaux, sont distribuées en salles en 2013. En termes de recettes, la part de marché nationale progresse de 2,3 points à 17,4 % (15,1 % en 2012).

Suède Selon les données communiquées par le Swedish Film Institute, les entrées en Suède s’établissent à 16,5 millions en 2013, soit une baisse de 8,0 % par rapport à 2012. En termes d’entrées, la part de marché des films suédois progresse de 3,0 points à 25,0 %. Le Hobbit : la désolation de Smaug occupe la tête du box-office 2013 avec 794 906 entrées. Il est suivi par The Hunger Games : l’embrasement (566 764 entrées). Le premier film suédois, The 100 Year Old Man who climbed out the window and disappeared, est en troisième position au box-office avec 518 089 entrées.

La première place du box-office est occupée par le film national Stalingrad avec une recette de 52,0 M$ (37,9 M€). Il est suivi par le Hobbit : la désolation de Smaug (45,0 M$) et Iron Man 3 (44,2 M$). Un autre film national est présent dans le top 10 à la 10e position : Legenda N° 17 (29,3 M$). 44 titres dépassent le seuil des 10 M$ de recettes, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré. En 2013, 74,7 % des écrans sont numérisés, soit 3 000 écrans. 75 % d’entre eux sont équipés pour la projection en 3D.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102 nd .......................... longs métrages produits 51 62 61 78 78 76 70

1

écrans

816

1 079

1 333

1 575

1 909

2 133

2 430

2 734

3 142

3 479

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83,6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91,8 106,6 123,9 138,5 165,5 162,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .157,0 173,5 ............................. entrées (millions) . . . . 67,4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .nd .... indice de fréquentation 0,5 0,6 0,6 0,8 0,9 1,0 1,2

recettes (M$)

242,5

321,6

421,9

565,0

830,0

735,7

1 057,4

1 155,0

1 200,0

1 370,0

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . nd 12,3 29,4 26,0 25,7 23,9 14,5 15,8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17,4 ....... part du film national (%)2

F

176 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Le cinéma dans la Fédération de Russie Films nationaux à 100 %. En recettes. Source : CNC d’après l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel (OEA), NEVA Films et KinoBusiness.

1 2


G

ÉTATS-UNIS En 2013, le nombre de films produits aux États-Unis par les studios membres de la MPAA progresse après cinq années de baisse consécutives. 106 films sont produits, contre 99 en 2012. Les sociétés non membres de la MPAA produisent 349 films (dont le budget est supérieur ou égal à 1 M$), contre 377 en 2012. 15 % de leurs productions présentent un coût de production supérieur à 15 M$ en 2013. Selon les chiffres présentés par la Motion Picture Association of America (MPAA), les entrées dans les salles nord-américaines (États-Unis + Canada) diminuent de 1,5 % à 1,34 milliard en 2013. L’indice de fréquentation baisse à 4,0 entrées annuelles par habitant en moyenne en 2013 (4,1 en 2012). Les recettes augmentent de 0,9 %. Elles passent de 10,8 Md$ (7,9 Md€) en 2012 à 10,9 Md$ (7,9 Md€) en 2013. Le prix moyen de la place est en hausse à 8,13 $ (5,90 €) en 2013 (7,96 $ en 2012). Les recettes des films exploités en 3D conservent leur niveau de 2012 (1,8 Md$). Le nombre total d’écrans progresse légèrement en 2013 (+7,3 %). 42 814 écrans sont recensés aux États-Unis (39 918 écrans en 2012). 7 156 écrans sont répartis dans des cinémas comprenant un à sept écrans et 32 627 écrans dans des multiplexes (8 écrans et plus) . En 2013, la numérisation des écrans se poursuit. Le nombre d’écrans numériques augmente de 11 %. Ils représentent 93 % des écrans du pays. 1 284 écrans ont été équipés pour la 3D au cours de l’année. Les 14 483 écrans 3D représentent plus de la moitié du total des écrans numériques existants aux États-Unis. Le nombre de nouveaux films sortis diminue en 2013. Au total, 659 films sont distribués dans les salles américaines (677 en 2012) dont 45 films en 3D (40 en 2012). Les majors assurent la distribution de 114 nouveaux films en 2013. Les indépendants distribuent quatre films de moins qu’en 2012 (545 films, contre 549 en 2012).

Six sociétés de distribution enregistrent plus d’un milliard de dollars de recettes en 2013. Warner Bros domine le classement 2013 des distributeurs sur le marché américain, avec 25 films distribués, une recette de 1,86 Md$ et une part de marché de 17,1 %, notamment grâce au succès de Man of Steel et de Gravity. Ces deux films se classent parmi les dix premiers. Le distributeur place six films parmi les vingt premiers titres de l’année. En 2013, les majors continuent de miser sur les valeurs sûres que sont les « suites », qui occupent huit places du top 10 de l’année. Huit films en 3D figurent parmi les dix premiers titres. Iron Man 3 domine le classement des films en 2013, avec une recette de près de 409,0 M$ (297,0 M€). Le nombre de films dépassant les 100 M$ progresse : 35 films en 2013, 31 en 2012 et 30 en 2011. Le nombre de films générant entre 100 M$ et 200 M$ de recettes passe de 23 en 2012 à 21 en 2013. Neuf films enregistrent entre 200 M$ et 300 M$ (6 en 2012). Quatre films passent la barre des 300 M$ (5 en 2012).

Les films produits par les majors rencontrent un franc succès à l’international. En 2013, le marché nord-américain ne génère que 30,4 % des recettes totales réalisées par les productions américaines distribuées en salles. Les recettes mondiales des films américains progressent de 3,5 % et s’établissent à 35,9 Md$ en 2013 (26,0 Md€). À l’international, les recettes des films américains progressent de 4,6 % en 2013, pour atteindre 25,0 Md$ (18,1 Md€), contre 23,9 Md$ en 2012. Elles représentent 69,6 % des recettes mondiales, contre 63,9 % en 2009. À l’international, les six sociétés membres de la MPAA enregistrent pour la cinquième année consécutive, plus d’un milliard de dollars de recettes. Warner Bros prend également la tête du classement des distributeurs à l’international en 2013 avec une recette de 5,0 Md$, notamment grâce à la performance des films le Hobbit : la désolation de Smaug, Gravity et Man of Steel. Les trois titres se placent dans le top 10 de l’année à l’international.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . .611 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 920 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .928 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .789 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .773 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .751 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .795 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .818 nd nd .............................................. longs métrages produits

1

écrans entrées (millions) 2

. . . . . .594 . . . . . . . . . . . . . . 38 . . . . . . 852 . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . .415 . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . 974 . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . .834 . . . . . . . . . . . . . .39 . . . . . .233 . . . . . . . . . . . . . .39 . . . . . .547 . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . .641 . . . . . . . . . . . . . . 39 . . . . . .918 . . . . . . . . . . . . . . 42 . . . . . .814 ...... 36

1 500

1 380

1 400

1 400

1 340

1 420

1 340

1 280

1 360

1 340

................................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................................ indice de fréquentation 2 4,8 4,4 4,4 4,4 4,2 4,3 4,1 3,9 4,1 4,0

recettes (M$) 2

9 215

8 832

9 200

9 629

9 600

10 600

10 600

10 200

10 800

10 900

................................................................................................................................................................................................

. . . . . . . 6,7 9,1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5,3 7,0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6,5 nd nd nd ................................................................. part du film national (%) 3

G

Le cinéma aux États-Unis NB : L’historique des données a été en partie mis à jour par la MPAA. ¹ Ces chiffres incluent des films qui ne sont jamais sortis en salles. À partir de 2005, données mises à jour par la MPAA. Contrairement aux années précédentes, les chiffres de production incluent l’ensemble des films entrepris au cours de l’année considérée par une compagnie américaine, y compris les coproductions. Les documentaires sont exclus. 2 États-Unis + Canada. 3 En termes d’entrées, d’après la base Lumière de l’OEA. Source : CNC d’après Motion Picture Association of America.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 177


14

le cinéma dans le monde

AMERIQUE LATINE Brésil Selon les estimations communiquées par Filme B, la fréquentation des salles de cinéma brésiliennes est en hausse de 1,2 % à 150,0 millions d’entrées en 2013 (148,2 millions en 2012). Les recettes totales atteignent 831,1 M$ (+6,1 %). Le prix moyen de la place de cinéma passe à 11,73 RS (3,60 €), soit une hausse de 6,5 % en un an. Cette augmentation s’explique par l’essor du nombre de films en 3D distribués dans le pays. 27,8 millions d’entrées sont générées par les films nationaux en 2013. La part de marché des films nationaux s’établit à 18,6 % des entrées totales (10,7 % en 2012). Disney domine le classement des distributeurs avec 16,3 % de part de marché en entrées en 2013. Le studio est suivi par la Fox (12,4 %) et Warner (10,7 %). Le premier distributeur local, Paris Filmes, est en cinquième position avec 8,5 %. La première place du box-office est occupée par Iron Man 3 avec une recette de 47,9 M$ (14,5 M€). Il est suivi par Moi, moche et méchant 2 (35,5 M$) et Thor : le monde des ténèbres (27,7 M$). Le premier film brésilien, Minha Mae e uma Peça, est en sixième position et génère 21,9 M$. Le nombre d’écrans continue d’augmenter en 2013 avec 162 nouveaux écrans sur la période. Le Brésil totalise 2 679 écrans répartis dans 721 établissements cinématographiques.

H

ASIE

Colombie Selon l’organisme ProImagenes Colombia, la fréquentation dans les salles de cinéma en Colombie progresse de 6,0 % en 2013 et atteint 43,3 millions d’entrées. Le prix moyen de la place de cinéma s’élève à 4,35 $ (3,10 €). En termes d’entrées, la part de marché du film national diminue à 5,0 % (8,3 % en 2012). 244 films inédits sont exploités en 2013 (213 en 2012), dont 17 films colombiens. Quatre des cinq premiers films du box-office 2013 sont des films en 3D. Monstres Academy domine le classement en 2013 avec une recette de 9,9 M$ (7,1 M€). Le nombre d’écrans dans le pays passe de 704 en 2012 à 790 en 2013. Cine Colombia, premier exploitant / distributeur indépendant, capte 46,7 % des entrées.

Chine Selon la State Administration of Radio, Film and Television (SARFT), les recettes générées par les salles de cinéma chinoises augmentent de 25,9 % à 3,7 Md$ (2,7 Md€) en 2013. Pour la première fois depuis neuf ans, le taux de croissance annuel passe sous le seuil des 30 %. La Chine conserve sa position de deuxième marché mondial en termes de recettes cinématographiques. Les entrées en salles progressent à 610 millions, contre 470 millions en 2012. La part de marché des films nationaux (Chine + Hong Kong) s’établit à 58,7 % pour 2,17 Md$ de recettes en 2013. Les films étrangers génèrent une part de marché de 41,4 %. La première place du box-office chinois est occupée par le film local, Journey to the West (205,9 M$ et 31 millions d’entrées), suivi par un film américain, Iron Man 3 (124,0 M$). Six autres films nationaux sont présents dans le classement des dix premiers films du box-office 2013 : So Young (117,0 M$), Young Detective Dee : Rise of the Sea Dragon (99,2 M$), Personal Tailor (96,2 M$), American Dreams in China (87,6 M$), Finding Mr Right (84,3 M$) et Tiny Times (79,3 M$). En 2013, quatre films dépassent le seuil des 100 M$ de recettes.

Mexique Selon les estimations communiquées par la Chambre nationale du cinéma (Canacine), les entrées générées par les salles de cinéma mexicaines en 2013 sont en hausse de 8,8 % à 248 millions. Parallèlement, les recettes progressent de 11,1 % à 910 M$ (658,5 M€). La première place du box-office est occupée par Iron Man 3 (48,6 M$ de recettes), suivi par Moi, moche et méchant 2 (47,7 M$). Le premier film mexicain, Instructions not Included, est en troisième position et génère 46,1 M$. Deux films nationaux figurent dans le top 10. La part de marché du film national est de 12,7 % avec 30,8 millions d’entrées.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126 ...... longs métrages produits 36 53 64 70 70 66 69 72

1

écrans

3 054

3 491

3 536

3 892

4 497

4 568

4 818

5 166

5 360

5 547

...............................................................................................................................................................................................

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 170 190 205 228 248 .......................................................................................................... entrées (millions) 164 154 168 178 ............................................................................................................................................................................................... indice de fréquentation 1,6 1,5 1,6 1,7 1,7 1,6 1,8 1,9 2,0 2,2 . . . . . .415 446 475 520 550 600 693 748 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .819 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .910 ...... recettes (M$) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 .... part du film national (%) 4 5 5 8 9 5 6 7 4

H 178 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Le cinéma au Mexique Films nationaux à 100 %. Source : CNC d’après IMCine.

1


Corée du Sud Selon les chiffres provisoires communiqués par le Korean Film Council (KOFIC), l’activité de la production cinématographique diminue en 2013. 207 œuvres sont produites en 2013 (229 en 2012). Les investissements dans la production atteignent 398,5 MdWon (267,7 M€), en hausse de 12,2 % par rapport à 2012. Le coût moyen d’un film coréen s’établit à 2,1 MdWon (1,4 M€) en 2013 dont 1,5 MdWon de coût de production (+11,9 %) et 640 MWon consacrés à l’édition des copies et aux frais de publicité (-7,8 %). Les dépenses liées aux frais d’édition représentent ainsi 29,9 % du budget total d’un film, soit une part en baisse par rapport à 2012 (34,0 %). La fréquentation est en hausse pour la quatrième année consécutive en 2013 et dépasse pour la première fois de son histoire le seuil des 200 millions d’entrées. Selon les premières estimations du KOFIC, les entrées augmentent de 9,5 % et s’établissent à 231,3 millions d’entrées, contre 194,9 millions en 2012. L’indice de fréquentation progresse à 4,3 entrées annuelles par habitant en 2013. C’est l’indice moyen de fréquentation le plus élevé au monde. Les recettes augmentent de 8,0 % pour atteindre 1 551,0 MdWon (1 069,0 M€) en 2013. En 2013, 50 films sont programmés en 3D, contre 62 en 2012. Ils génèrent 7,4 millions d’entrées (soit 3,2 % des entrées totales, contre 5,5 % en 2012). 905 films sont en exploitation en 2013 dont 183 films coréens et 722 films étrangers. Les films nationaux conservent leur place majoritaire sur le marché coréen. Avec 127,3 millions d’entrées, ils captent une part de marché de 59,7 % en 2013 (58,8 % en 2012). Les films coréens et américains cumulent 95,4 % des entrées totales.

Le distributeur local, CJ E&M Corporation conserve sa position de leader dans le classement des distributeurs en 2013, avec 42 films distribués. Il assure 21,3 % des entrées et 21,1 % des recettes totales et place deux films parmi les dix premiers titres de l’année. Parmi ses succès : Snowpiercer, le Tranceperceneige, The Berlin File. Le premier distributeur américain, Sony Pictures Releasing Walt Disney Studios (SPRWDS), occupe la 5e place du classement, avec 18 films distribués et une part de marché de 9,5 % en termes d’entrées. Le distributeur assure la sortie d’Iron Man 3, présent parmi les dix premiers titres de l’année 2013. Miracle in Cell n°7, production nationale, prend la tête du box-office 2013 avec 12,8 millions d’entrées et une recette de 86,1 M$. En 2013, c’est le seul film coréen qui enregistre plus de dix millions d’entrées. En 2012, deux films dépassaient ce seuil. En 2013, neuf films coréens figurent parmi les dix premiers titres de l’année.

Inde Selon un rapport de KPMG, les recettes des salles de cinéma en Inde progressent de 9,8 % en 2013 à 93,4 Md de roupies (1,1 Md€), contre 85,1 Md de roupies en 2012. Cette augmentation est dynamisée par les 200 nouveaux écrans ouverts en 2013 et par le succès des films nationaux comme Chennai Express et Dhoom : 3. En termes de recettes, la part de marché des films américains est de 10 % en 2013. Six films nationaux dépassent le seuil du milliard de roupies en recettes. Les dix premiers films nationaux génèrent 14,5 Md de roupies, soit 15,5 % des recettes totales. 95 % des écrans sont numérisés dans le pays.

Le parc des établissements cinématographiques en Corée du Sud progresse pour la deuxième année consécutive. 2 184 écrans répartis dans 333 établissements sont en activité à la fin de l’année 2013 (2 081 écrans dans 314 établissements en 2012). En 2013, les cinq premiers circuits de multiplexes regroupent 2 072 écrans, soit 94,9 % du parc total. Hong Kong Selon les données publiées par la Hong Kong Motion Picture Industry Association, les recettes des salles de cinéma en 2013 augmentent de 4,2 % à 1,63 Md$HK (154,4 M€). En termes de recettes, la part de marché des films nationaux est de 21,7 % (22,1 % en 2012). 310 films font l’objet d’une sortie en salles en 2013 (301 en 2012) dont 42 films locaux (52 en 2012). Iron Man 3 est en tête du box-office (13,7 M$). Il est suivi par Monstres Academy (10,0 M$) et le film local Unbeatable (5,8 M$). Un deuxième film national se place dans le top 10, The White Storm (3,9 M$), à la 9e place.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 179


14

le cinéma dans le monde

I

Japon Selon les chiffres communiqués par la Motion Picture Producers Association of Japan (MPPAJ), le bilan du cinéma est contrasté en 2013. La fréquentation augmente de 0,5 %. Les entrées s’établissent à 155,9 millions, contre 155,2 millions en 2012. À l’inverse, les recettes des salles de cinéma diminuent (-0,5 %). Elles passent de 195,2 MdY en 2012 à 194,2 MdY (1,4 Md€) en 2013. Sur l’année, le nombre de films franchissant la barre du milliard de yens de recettes guichet est en baisse. Néanmoins, les résultats des films étrangers progressent grâce à des titres à fort potentiel commercial. Au total, 34 films locaux et 21 films étrangers enregistrent plus d’un milliard de yens de recettes. Le nombre de films distribués atteint un nouveau record. 1 117 films sont programmés sur les écrans japonais en 2013 (983 en 2012) dont 591 films japonais et 526 films étrangers. Pour la huitième année consécutive, le nombre de films nationaux distribués dépasse celui des films importés. Les films japonais génèrent 117,7 MdY de recettes en 2013, soit une part de marché en baisse à 60,6 % (65,7 % en 2012). La part de marché des films étrangers progresse après avoir atteint son plus bas niveau en 2012. Avec 76,5 MdY, les films étrangers génèrent 39,4 % des recettes en 2013 (34,3 % en 2012). En 2013, pour la onzième année consécutive, le japonais Toho est en tête du classement des distributeurs. La société a distribué 14 des vingt premiers films de l’année, dont huit figurent parmi les dix premiers. Ces huit films ont tous dépassé les 3 MdY de recettes.

180 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Trois films japonais sont dans les cinq premiers du box-office 2013. Cinq films d’animation se classent dans le top 10. Le vent se lève est en tête avec 119,5 M$ de recettes. Il est suivi par Monstres Academy (90,1 M$) et One Piece Z (57,2 M$). Huit films japonais se placent parmi les dix premiers films de l’année. Le nombre d’écrans passe de 3 290 en 2012 à 3 318 en 2013, soit une progression de 0,9 %. À la fin de l’année 2013, 2 831 écrans sont implantés dans des multiplexes, soit 85,3 % du parc total.

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 films distribués

...............................................................................................................................................................................................

écrans

...............................................................................................................................................................................................

649

731

821

810

806

762

716

799

983

1 117

2 825

2 926

3 062

3 221

3 359

3 396

3 412

3 339

3 290

3 318

............................................................................................................................................................................................. entrées (millions) . .170,1 160,4 164,6 163,2 160,5 169,3 174,4 144,7 155,2 155,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 220,7 181,2 195,2 194,2 ...................................................................................... recettes (MdY) 210,9 198,2 202,9 198,4 194,8

prix moyen de la place (Y)

1 240

1 235

1 233

1 216

1 214

1 217

1 266

1 252

1 258

1 246

...............................................................................................................................................................................................

. . . . 37,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,3 53,2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,7 59,5 56,9 53,6 54,9 65,7 60,6 ............................................................................................................................... part du film national (%)1

I

Le cinéma au Japon En recettes. Source : Motion Picture Producers Association of Japan.

1


OCÉANIE Australie Selon les chiffres communiqués par la Screen Australia, le volume de la production cinématographique australienne et celui des investissements sont en baisse en 20131. Le nombre total de films produits (films intégralement australiens, coproductions et films étrangers tournés dans le pays qui sont entrés en production au cours de l’année 2013) s’élève à 39 longs métrages. En 2012, 52 longs métrages étaient dénombrés. 32 films 100 % australiens et de coproduction sont produits en 2013, soit un nombre en hausse par rapport aux 27 films produits en 2012. Leur budget total atteint 358 M$A (234,8 M€). Le volume des investissements est en diminution (-7,5 %) mais se maintient au-delà de la moyenne des investissements consacrés à la production cinématographique australienne au cours des cinq dernières années (342 M$A). Pour la première fois depuis quatorze ans, il n’y a pas eu de coproductions en 2013 (4 en 2012). En 2013, six films étrangers ont démarré leur tournage en Australie. The Wolverine (États-Unis), Three peas in a pod (Singapour), Shaadi ke Side effects (Inde), Thalaivaa (Inde), Madha Gaja Raj (Inde) et Tu Mera 22 (Inde). Ils totalisent au moins 100 M$A d’investissement total sur le territoire australien. Par ailleurs, six films étrangers ont entrepris des travaux de post-production, production numérique et effets spéciaux (PDV) en Australie en 2013, pour une valeur totale de 37 M$A (-3 M$A par rapport à l’année précédente). Au total, 12 films étrangers ont ainsi généré de l’activité et des revenus (109 M$A) à l’industrie cinématographique australienne en 2013 (20 films et 90 M$A en 2012).

Les premières estimations de la Motion Picture Distributors Association of Australia indiquent une baisse des recettes en 2013. Les salles australiennes enregistrent 1,01 Md$A de recettes (685,0 M€), soit une baisse de 2,3 % par rapport à 2012. 400 films sont distribués sur les écrans en 2013. 28 films australiens génèrent 33,8 M$A (22,9 M€), soit une part de marché de 3,5 % (47,9 M$A et 4,3 % en 2012). Depuis 2001, la part de marché du film national n’a jamais dépassé les 5 %. Iron Man 3 occupe la première place du classement des films en 2013, avec une recette de 34,2 M$A (43,4 M€). Gatsby le magnifique, premier film national occupe la 5e place avec 24,1 M$A (16,3 M€). Les dix premiers films du box-office concentrent 27 % de la recette globale en 2013. ¹ Les statistiques de production sont établies de juillet à juin. Pour l’année 2013, lire juillet 2012/juin 2013 ; pour l’année 2012, lire juillet 2011/juin 2012.

Nouvelle-Zélande Selon les chiffres communiqués par la Motion Picture Distributor’s Association (MPDA), les recettes générées par les salles de cinéma néo-zélandaises en 2013 s’établissent à 174,9 M$NZ (106,1 M€), soit une progression de 1,0 % en un an. La première place du box-office est occupée par Iron Man 3 (6,7 M$NZ), suivi par Moi, moche et méchant 2 (6,6 M$NZ) et The Hunger Games : l’embrasement (6,3 M$NZ). Les dix premiers films du box-office 2013 totalisent une recette de 49,6 M$NZ (30,1 M€) et concentrent 28,4 % de la recette globale.

AFRIQUE Maroc Selon les chiffres communiqués par le Centre Cinématographique marocain, les établissements cinématographiques ont enregistré 1,80 million d’entrées en 2013, contre 2,01 millions en 2012 (-10,9 %). À l’inverse, les recettes progressent de près de 8 % à 74,85 millions de dirhams (6,7 M€), contre 69,17 millions de dirhams en 2012. La part de marché en entrées des films marocains augmente en 2013. Le nombre de films marocains en exploitation est stable (47 en 2012 et 2013) : ils génèrent 40,3 % des entrées et 25,7 % des recettes, contre respectivement 33,9 % et 27,9 % en 2012. La part de marché des films américains diminue à 35,8 % des entrées et 33,0 % des recettes (respectivement 42,5 % et 51,3 % en 2012). La part de marché en entrée des films égyptiens augmente légèrement à 7,4 % (7,2 % en 2012). Un film marocain, Zéro, occupe la première place du box-office 2013 avec près de 141 000 entrées et une recette de 4,7 millions de dirhams (0,4 M€). Huit films marocains figurent parmi les dix premiers films de l’année et neuf parmi les vingt premiers. Les trente premiers films du box-office concentrent 57,4 % des entrées et 56,4 % des recettes.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 181


Mr Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares. © Watt France / Arte. Court métrage bénéficiaire de l’aide aux nouvelles technologies en production du CNC.

Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale. © Observatoire de la satisfaction. Projet soutenu par le RIAM.

Turist de Ruben Östlund. © Société parisienne de production. Film bénéficiaire de l’Aide aux cinémas du monde.

Jasmine d’Alain Ughetto. © Shellac Distribution. Film bénéficiaire du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle, de l’aide au développement renforcé et de l’avance sur recettes après réalisation.

Un Château en Italie de Valéria Bruni-Tedeschi © Ad Vitam. Film bénéficiaire de l’avance sur recettes du CNC.

Le Havre d’Aki Kaurismaki. © Pyramide Distribution. Film du programme Collège au cinéma.


La Belle Vie de Robert Enrico. © et collection Succession Robert Enrico. Film restauré par les Archives françaises du film du CNC.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand. © KG Productions. Court métrage bénéficiaire de l’aide avant réalisation (contribution financière) du CNC.

15 les financements publics Le CNC soutient le dynamisme des secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia grâce au fonds de soutien dont il assure la gestion. La politique publique qu’il conduit vise deux finalités principales : assurer une présence forte des œuvres françaises et européennes sur notre territoire et à l’étranger et contribuer à la diversité et au renouvellement de la création. Les dépenses destinées aux soutiens du CNC en faveur du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia se sont élevées à 783,47 M€ en 2013.

L’Image manquante de Rithy Panh. © CDP / Arte france. Documentaire bénéficiaire du Cosip.

Chante ton bac d’abord de David André. © Brotherfilms. Documentaire télévisé bénéficiaire du Cosip.


15

les financements publics

Dans le secteur du cinéma, le CNC apporte des aides automatiques et sélectives à la production, à la distribution et à la diffusion des œuvres. Il finance également la politique d’éducation à l’image. Il a pour mission la conservation et la valorisation du patrimoine cinématographique. Dans le secteur de l’audiovisuel, l’action du CNC a pour objectif de favoriser, via des aides automatiques et sélectives, la production et la création d’œuvres audiovisuelles françaises et européennes destinées à être diffusées sur les chaînes de télévision et les nouveaux supports. Le CNC soutient également la création de contenus numériques pour les nouveaux médias et encourage le développement de contenus multi-supports. De façon transversale, le CNC soutient les industries techniques et l’innovation ; il met en œuvre des aides en faveur de l’édition vidéo et de la vidéo à la demande, contribue à la promotion du cinéma et des programmes audiovisuels à l’étranger, participe aux financements visant à soutenir la production cinématographique et audiovisuelle en région et contribue au fonds de garantie des prêts bancaires mis en œuvre par l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC). Le CNC soutient enfin de manière spécifique les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel dans la transition numérique. Pour cela, un plan d’investissement pluriannuel a été lancé fin 2010.

A

LE FONDS DE SOUTIEN DU CNC En 2013, les soutiens au cinéma, à l’audiovisuel et au multimédia ont été financés par le fonds de soutien, par des crédits issus de la réserve numérique constituée à cet effet lors des exercices précédents et par le produit des remboursements d’avances. Le fonds de soutien est financé par le produit de trois taxes directement affectées au CNC depuis le 1er janvier 2009 : la taxe sur les entrées en salles de cinéma (TSA), la taxe sur les services de télévision (TST) et la taxe sur la vidéo et la vidéo à la demande (VàD).

En 2013, le CNC a procédé au versement de 150 M€ à l’État au titre du prélèvement exceptionnel sur le fonds de roulement de l’établissement inscrit à l’article 41 de la loi de finances pour 2013. Un nouveau prélévement de 90 M€ sur le fonds de roulement du CNC est prévu à l’article 49 de la loi de finances pour 2014. Sur la période 2011-2012, le CNC avait déjà contribué à hauteur de 70 M€ au redressement des comptes publics. Sur la période 2011-2014, la contribution totale du CNC au redressement des comptes publics s’élève à plus de 310 M€. En 2013, le produit des taxes affectées au fonds de soutien s’est élevé à 688,4 M€ (en baisse de 8 % par rapport à 2012, soit -61 M€). Par rapport à 2011, la baisse observée des recettes du fonds de soutien est de 14,6 % en 2013, soit -117,4 M€. Le recul du produit des taxes constaté en 2013 concerne l’ensemble des taxes assises sur les marchés de la diffusion qui financent le fonds de soutien. En raison de la baisse de la fréquentation enregistrée en 2013, le produit de la TSA recule de 9,6 % par rapport à 2012 (-13,8 M€). Le recul important du produit de la TST par rapport à 2012 (-7,3 %, soit -42 M€) est notamment lié à l’absence d’entrée en vigueur, en 2013, de la réforme de la taxe sur les services de télévision votée en loi de finances 2012. Cette réforme a été autorisée par la Commission européenne le 21 novembre 2013 et est entrée en vigueur le 1er janvier 2014. Enfin, le produit de la taxe vidéo et VàD recule de 16,7 % par rapport à 2012 (-5,1 M€), résultat d’une baisse substantielle du chiffre d’affaires du secteur.

En 2013, le montant des soutiens s’élève à 783,5 M€. Les générations de soutien automatique représentent 366,9 M€ (+0,3 % par rapport à 2012) et les aides attribuées au titre des soutiens sélectifs (hors plan numérique) à 365,3 M€ (+7,1 M€ par rapport à 2012). Le fonds de soutien finance depuis 2010 des actions auparavant prises en charge par des crédits budgétaires du Ministère de la culture et de la communication : actions de diffusion auprès de certains publics, actions de restauration des films anciens, programmes européens et actions internationales. Il finance également la subvention allouée à la Cinémathèque française depuis 2011 et la subvention allouée à l’ENSMIS (la FEMIS) depuis 2012. En 2013, la mise en œuvre du plan d’investissement exceptionnel en faveur du numérique s’est poursuivie (51,3 M€), dont 24,6 M€ ont concerné les soutiens à la numérisation des salles et 14,5 M€ la numérisation des œuvres du patrimoine cinématographique, le solde (12,2 M€) relevant des investissements dans la diffusion et la conservation numérique. Ces dépenses ont été financées grâce à l’utilisation de la réserve numérique constituée par le CNC lors des exercices précédents.

frais de gestion 32,2 M€ TSA 130,2 M€

Net de frais de gestion, le produit des taxes s’est élevé à 656,2 M€ en 2013. Il faut noter que le montant des frais de gestion s’établit à 32,2 M€, en baisse de 2,8 M€.

total net 2013 656,2 M€

taxe vidéo et VàD 25,8 M€

Le CNC a procédé, en 2012 et en 2013, à deux baisses consécutives de son taux de prélèvement pour frais de gestion. Il a ainsi été ramené de 5,6 % en 2011 à 5,0 % en 2012, puis à 4,6 % en 2013.

A

Recettes du fonds de soutien géré par le CNC1 1

184 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

taxe éditeurs et distributeurs de services de TV 532,4 M€

Exécuté 2013.


soutiens du CNC 2013 : 783,47 M€

cinéma 322,39 M€

plan numérique 51,29 M€

audiovisuel 285,41 M€

dispositifs transversaux 124,38 M€

aides automatiques 159,93 M€

soutiens sélectifs 162,46 M€

aides automatiques 203,93 M€

soutiens sélectifs 81,48 M€

aides automatiques 2,99 M€

soutiens sélectifs 121,39 M€

dont:

dont:

dont:

dont:

dont:

dont:

production 64,76 M€

production et création 54,33 M€

production 203,93 M€

production et création 81,48 M€

vidéo 2,99 M€

industries techniques 5,67 M€

distribution 28,63 M€

distribution 9,79 M€

vidéo et VàD 5,64 M€

exploitation 66,55 M€

exploitation 71,03 M€

innovation et jeu vidéo 11,81 M€

diffusion du cinéma 27,30 M€

promotion / exportation 31,06 M€ autres soutiens 67,21 M€ (dont fonds régionaux 16,31 M€)

A

Soutiens du CNC1 1

Soutiens sélectifs : engagements financiers de 2013 ; soutiens automatiques : droits générés en 2013.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 185


15

les financements publics

Les aides décrites dans la suite de ce chapitre sont celles effectivement distribuées au cours de l’année 2013.

B

LES AIDES AU CINÉMA Les actions du CNC en faveur de l’industrie cinématographique s’organisent autour de quatre axes principaux : les aides à la création, les aides à la production, les aides à la diffusion des œuvres à destination du public le plus large et les actions en faveur de la conservation et de la restauration du patrimoine cinématographique. Le crédit d’impôt en faveur de la production cinématographique Le crédit d’impôt en matière cinématographique permet à une société de production, sous certaines conditions, de déduire de son imposition 20 % de certaines dépenses de production (dépenses dites éligibles), sous un plafond de 4 M€ par film. Il est subordonné à la délivrance d’un agrément à titre provisoire puis d’un agrément à titre définitif. Ce dernier ne peut cependant être délivré que si l’œuvre a préalablement donné lieu à la délivrance d’un agrément de production constatant l’octroi définitif du soutien financier du CNC. Le crédit d’impôt en matière cinématographique permet de maintenir des emplois et d’éviter les délocalisations de tournages et de dépenses de post-production, dans un contexte de forte concurrence internationale. Il permet en outre de dynamiser le secteur de la production cinématographique française sur les segments des PME de production indépendante en rendant possible la réalisation de films plus fragiles et pour lesquels chaque financement est la condition sine qua non de la concrétisation de la production de l’œuvre.

186 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

En 2013, parmi les 209 films d’initiative française ayant reçu un agrément des investissements au titre du soutien financier, 131 ont fait l’objet d’une demande d’agrément provisoire de crédit d’impôt. Le total des dépenses éligibles pour ces 131 films est estimé à 304,7 M€ et engendrerait un coût global du crédit d’impôt cinéma (dépense fiscale) estimé à 60,9 M€. Dès 2013 un mouvement de relocalisation des tournages est observé en France. En 2013, la part des jours de tournage effectués en France s’élevé à 75,5 % après une tendance baissière constatée entre 2009 et 2012 (de 74,5 % en 2009 à 70,0 % en 2012). Cette reprise s’explique par les aménagements apportés au dispositif en loi de finances rectificative pour 2012 destinés à renforcer sa compétitivité face aux dispositifs étrangers (intégration des dépenses de transport, d’hébergement et de restauration, hausse du plafond). L’efficacité du dispositif peut être estimée en calculant, pour chaque euro de crédit d’impôt versé, le montant investi dans la filière et les recettes fiscales associées. Pour 1 € de crédit d’impôt cinématographique versé, 11,3 € de dépenses sont investies dans la filière et près de 4 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique. Afin de renforcer son efficacité, et notamment à destination des œuvres les plus fragiles, le crédit d’impôt cinématographique a fait l’objet d’un aménagement dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2013 en portant son taux à 30 % pour les films dont le devis présenté à l’agrément des investissements est inférieur à 4 M€. Cette nouvelle disposition, une fois autorisée par la Commission européenne, prendra effet dès la publication du décret d’application.


aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

soutien au scénario

auteurs, accompagnés ou non de producteurs

_ écriture de scénario _ réécriture de scénario _ aide à la conception

1,5 M€ pour 22 aides à l’écriture, 18 aides à la réécriture et 45 aides à la conception

aide au développement de longs métrages

producteurs

soutenir l’effort financier engagé par les entreprises de production pour l’écriture de scénario et l’achat de droits

3,2 M€ pour 130 projets présentés par 111 sociétés

associations financées par le CNC (création, promotion et accompagnement des auteurs, formation initiale et continue) : le Groupe de Recherche et d’Essai Cinématographique (GREC), Emergence, l’Abominable, Périphérie, l’Association des cinéastes documentaristes (ADDOC), Tribudom, Gindou Cinéma, FilmDocumentaire.fr, Sopadin, Vidéadoc, l’Atelier du Cinéma Européen (A.C.E).

B

Les aides à la création cinématographique

aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

soutien automatique aux producteurs de films

producteurs de longs métrages

produire des films de long ou de court métrage

45,6 M€ mobilisés dont 0,03 M€ de règlement de créances, 7,3 M€ d’aide à la préparation1 et 38,3 M€ d’investissements en production1 dont 94 400 € pour le court métrage (10 films)

avance sur recettes

réalisateurs et producteurs

produire des films sélectionnés sur scénario ou après réalisation

58 conventions avant réalisation pour 24,1 M€ et 25 conventions après réalisation pour 2,5 M€

aides pour les coproductions internationales

réalisateurs et producteurs

aide à la réalisation de coproductions internationales

_ aide franco-allemande : 12 projets aidés pour 1,6 M€ _ aide franco-canadienne: 3 projets aidés pour 240 000 €

aide au tournage dans les DOM – Saint-Pierre et Miquelon

producteurs de films de court et de long métrage

promouvoir la production de films de court ou de long métrage présentant un intérêt culturel pour les DOM

9 projets aidés pour 370 000 €

aide aux cinémas du monde

producteurs

aide à la coproduction d’œuvres représentatives des cinémas du monde

6,1 M€ pour 54 films

B

Les aides à la production cinématographique 1

Remboursements déduits et hors majorations de soutien investi.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 187


15

les financements publics

C D

Les aides sélectives à la distribution Le CNC soutient des entreprises indépendantes dont l’activité favorise la diversité de l’offre cinématographique en salles. Les aides au court métrage Outre les quatre dispositifs spécifiques, les films de court métrage peuvent bénéficier d’autres aides décrites dans ce chapitre : aides automatiques et sélectives audiovisuelles pour les films financés par une chaîne de télévision, aides aux nouvelles technologies en production et aides du Fonds Images de la diversité, soutien automatique aux producteurs de films et aide au tournage dans les DOM – Saint-Pierre et Miquelon. Dans le cadre de l’ensemble des dispositifs, le montant global des aides à la production de films de court métrage s’élève à 12,6 M€ en 2013. La production totale (nombre de courts métrages ayant obtenu un visa d’exploitation en salles) est de 550 films en 2013.

aides

objectifs

bilan 2013

soutien automatique aux distributeurs de films

distributeurs de films en salles

financer un minimum garanti remboursable sur les recettes du film et/ou prendre en charge une partie des frais d’édition

41 sociétés de distribution ont mobilisé 21,1 M€ sur 111 films

aide aux films inédits (1er collège)

distributeurs de films inédits en salles 4 procédures : _ aide au film par film _ aide aux premiers films d’avance sur recettes _ aide aux entreprises de distribution (aide à la structure et aide au programme) _ aide aux cinématographies peu diffusées

favoriser la diversité culturelle par la diffusion de films français et étrangers inédits en salles

7,8 M€ pour 257 films et 17 aides à la structure

aide aux films de répertoire (2e collège)

distributeurs de films de patrimoine 2 procédures : _ aide aux films de répertoire et aux rétrospectives _ aide aux entreprises de films de répertoire (aide à la structure et aide au programme)

favoriser la diffusion en salles de films de répertoire de qualité sur l’ensemble du territoire

825 000 € pour 53 films, 5 rétrospectives et 9 aides à la structure

aide aux films « jeune public » (3e collège)

distributeurs de films à destination du jeune public en salles (films inédits et reprises)

renouveler et diversifier l’offre destinée au jeune public en salles en finançant notamment le matériel pédagogique et documentaire d’accompagnement

220 000 € pour 20 films

C

Les aides à la distribution cinématographique

aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

« contribution financière » à la production de courts métrages

réalisateurs (aide avant réalisation)

favoriser l’émergence de nouveaux auteurs et de nouvelles formes de création artistique

3,5 M€ pour 46 films

« contribution financière » à la réécriture de courts métrages

réalisateurs

favoriser la réécriture de scénario

44 000 € pour 22 projets

aide au programme d’entreprise de courts métrages

producteurs (aide avant réalisation)

accompagner le développement de sociétés qui produisent régulièrement du court métrage

3,4 M€ pour 29 entreprises et 45 films

« prix de qualité » pour le court métrage

producteurs (aide après réalisation)

distinguer les films qui n'ont pas bénéficié d'aide en tant que projet et récompenser la prise de risque du producteur

387 000 € pour 28 films

aide complémentaire à la musique originale

entreprises de production (aide avant réalisation)

favoriser la création de musique originale

145 000 € pour 54 projets

D 188 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

bénéficiaires

Les aides spécifiques au court métrage


Le patrimoine cinématographique et les Archives françaises du film Le CNC est en charge de l’ensemble des actions patrimoniales dans le domaine du cinéma, avec ses missions de collecte, de conservation, de restauration et de valorisation. Le CNC travaille dans ce domaine en étroite collaboration avec les différentes institutions publiques et privées consacrées à la conservation et à la diffusion du patrimoine cinématographique, telles que la Cinémathèque française ou la Cinémathèque de Toulouse. Le CNC accorde une place essentielle à sa politique patrimoniale avec notamment la conservation et la valorisation de plus de 115 000 films conservés sur ses sites de Bois d’Arcy et de Saint-Cyr-l’Ecole (78). En 2013, le budget de sauvegarde et de restauration des films de patrimoine s’élève à 1,4 M€. Ainsi, 68 films ont-ils été sauvegardés ou restaurés. Par ailleurs, 282 nouveaux films ont été numérisés pour la consultation des collections du CNC sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BnF) et dans les locaux du CNC à Bois d’Arcy. 89 films du corpus 1914/1918 ont également été numérisés et mis en ligne sur les sites des Archives françaises du film du CNC et de EFG1914. Les collections s’enrichissent de 5 232 éléments en 2013 dont 708 films déposés au titre du dépôt légal. Les espaces de consultation ont accueilli 366 chercheurs pour des investigations ponctuelles ou de plus long terme. De nombreux prêts pour des programmations extérieures contribuent également à la valorisation des collections du CNC : 517 films ont été prêtés en 2013 pour diverses manifestations en France, en Europe et dans le monde ainsi que pour la réalisation d’œuvres composites et l’édition vidéographique. Le CNC a organisé une programmation intitulée 58/68 : retour sur une génération, vers un nouveau cinéma français qui a permis de présenter 43 films au Centre Wallonie Bruxelles, du 9 au 20 décembre 2013.

La base de données documentaire des œuvres mise en place par le CNC et partagée avec trois autres institutions cinématographiques patrimoniales (la Cinémathèque française, la Cinémathèque de Toulouse et la Cinémathèque de Grenoble) a été enrichie de la description de 918 œuvres en 2013. Depuis 2011, une politique d’acquisition permet de compléter les collections et leur valorisation. Par des cessions de gré à gré avec des ayants droit, le CNC s’est ainsi rendu acquéreur en 2013 du matériel appartenant au studio de Berthold Bartosch (tel qu’il l’avait installé au Vieux Colombier), de la collection du réalisateur polonais Walerian Borowczyk et de la collection de Jean-Pierre Verscheure (constituée de près de 700 pièces), fondamentale pour la compréhension de l’histoire du cinéma sonore de ses origines dans les années vingt à la fin des années 50 (la collection a été mise à disposition à la Cinémathèque française). 2013 a été l’occasion pour le CNC de poursuivre le plan de numérisation et de restauration du patrimoine cinématographique, initié en 2012, afin d’accompagner les détenteurs de catalogue dans la valorisation des œuvres à travers les nouveaux réseaux de diffusion numérique. 265 films ont été aidés en 2013 pour un montant total de 14 M€. Certains films, comme Une femme douce de Robert Bresson, l’Homme de Rio de Philippe de Broca, Le Joli Mai de Chris Marker ou encore Hiroshima, mon amour d’Alain Resnais ont fait l’objet de ressorties en salles en 2013.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 189


15

les financements publics

aides à l’exploitation aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

soutien automatique aux exploitants de salles

exploitants de salles de cinéma

financer des travaux d’équipement et de modernisation ainsi que les créations de salles

64,0 M€ mobilisés dont 44,0 M€ sous forme d’avances ; 868 dossiers concernant l’enregistrement de 102,0 M€ de nouveaux travaux

aide à la création et à la modernisation de salles

exploitants de salles de cinéma

favoriser l’équipement des zones insuffisamment desservies

9,8 M€ pour 55 projets (132 écrans)

aide Art et Essai

exploitants de salles de cinéma

encourager la diversité de l’offre de films en salles

14,3 M€ pour 1 132 établissements classés Art et Essai

aide aux salles maintenant une programmation difficile face à la concurrence

exploitants de salles de cinéma

encourager les salles privilégiant une programmation difficile et menant une politique d’animation dans un contexte concurrentiel

1,8 M€ pour 33 salles parisiennes et 6 salles en régions

aide à la numérisation de salles de cinéma

exploitants de salles de cinéma (en priorité de 1 à 3 écrans) susceptibles de ne pas percevoir suffisamment de contributions des distributeurs pour financer au moins 75 % de leurs investissements

financer la transition numérique des salles

23,3 M€ pour 372 établissements (538 écrans)

aide au tirage de copies supplémentaires

exploitants (aide gérée par l’ADRC)

favoriser l’accès aux films pour les salles de cinéma

1,5 M€ pour 3 041 circulations de 208 films (hors films de patrimoine)

associations financées par le CNC (circulation des œuvres en salles et diffusion culturelle) : l’Association française des cinémas d’Art et Essai (AFCAE), le Groupement national des cinémas de recherche (GNCR), les associations régionales de salles Art et Essai - recherche, l’Agence de développement régional du cinéma (ADRC), l’Agence du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID), l’Agence du court métrage, Documentaire sur Grand Ecran, l’Association française pour le cinéma d’animation (AFCA), Images en bibliothèques, la Confédération des Ciné-clubs (COFECIC) et des fédérations de ciné-clubs habilitées, Light Cone, Cinedoc, Collectif jeune cinéma et Pointligne Plan (diffusion de cinéma expérimental), la Ligue de l’enseignement (Fédération d’éducation populaire), Carrefour des festivals, les Lutins du court métrage.

aides à l’exportation aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

aide à la prospection à l’étranger

exportateurs de films agréés et tournés en langue française

soutenir la stratégie de prospection pour un film ou un catalogue

1,3 M€ pour 147 films et 25 catalogues

aide au sous-titrage et au doublage

producteurs et exportateurs de films agréés

favoriser les ventes d’un film à l’international

200 687 € pour 80 films

Conjointement avec le Ministère des affaires étrangères, le CNC finance Unifrance films, association dont le but est de développer l’exportation des films français et d’assurer le rayonnement du cinéma français à l’étranger. Le CNC accorde également son soutien à l’association des exportateurs de films (ADEF), qui rassemble aujourd’hui 24 sociétés parmi les plus actives et représente les exportateurs français de longs métrages.

Les aides à la diffusion cinématographique

190 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


E

LES AIDES À L’AUDIOVISUEL Les actions du CNC en faveur de l’industrie des programmes audiovisuels s’organisent autour de trois axes principaux : les aides à la création, les aides à la production et les aides favorisant la diffusion des programmes audiovisuels français, notamment à l’étranger. Le crédit d’impôt en faveur de la production audiovisuelle Le crédit d’impôt en matière audiovisuelle permet à une société de production, sous certaines conditions, de déduire de son imposition 20 % de certaines dépenses de production (dépenses dites éligibles), sous un plafond de 1 250 € par minute pour une œuvre de fiction, de 5 000 € par minute pour une œuvre de fiction internationale, de 1 150 € par minute pour un documentaire et de 1 300 € par minute pour une œuvre d’animation En 2013, 388 œuvres audiovisuelles obtiennent un agrément provisoire au titre du crédit d’impôt. Le total des dépenses éligibles au crédit d’impôt pour ces œuvres est estimé à 374,9 M€. Après prise en compte des plafonds, le coût total du crédit d’impôt audiovisuel au bénéfice de ces 388 œuvres (dépense fiscale) est estimé à 60,3 M€. Le crédit d’impôt en matière audiovisuel permet de maintenir des emplois et d’éviter les délocalisations de tournages et de dépenses de post-production dans un contexte de forte concurrence internationale (mise en place d’un crédit d’impôt audiovisuel au Royaume-Uni par exemple). Il permet de renforcer la structure et l’économie de la filière audiovisuelle, notamment en maintenant l’activité des industries techniques, mais aussi le savoir-faire français et sa compétitivité technologique.

La part des jours de tournage de fiction effectués en France représente 94,4 % du nombre total de jours de tournage en 2013, contre 85,4 % en 2004 (année avant la mise en place du crédit d’impôt audiovisuel). Cette reprise s’explique par les aménagements apportés au dispositif en loi de finances rectificative pour 2012 destinés à renforcer la compétitivité face aux dispositifs étrangers.

aides

bénéficiaires

L’efficacité du dispositif peut être estimée en calculant, pour chaque euro de crédit d’impôt versé, le montant investi dans la filière et les recettes fiscales associées. Pour 1 € de crédit d’impôt audiovisuel versé, 14 € de dépenses sont investies dans la filière et près de 4,8 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique.

objectifs

bilan 2013

soutien automatique à la production

producteurs ayant déjà produit et diffusé des œuvres audiovisuelles sur les chaînes françaises de télévision ou sur des services en ligne

financer la préparation ou la production de nouvelles œuvres audiovisuelles

164,3 M€1 dont 54,7 M€ pour la fiction, 64,3 M€ pour le documentaire, 24,4 M€ pour l’animation et 20,9 M€ pour le spectacle vivant

avances sur droits au soutien automatique à la production

producteurs ayant épuisé leur soutien automatique

financer la préparation ou la production de nouvelles œuvres audiovisuelles

46,4 M€1 dont 16,3 M€ pour la fiction, 19,7 M€ pour le documentaire, 3,4 M€ pour l’animation et 7,0 M€ pour le spectacle vivant

aide sélective à la production de programmes audiovisuels

_ producteurs ne disposant pas de compte automatique _ œuvres pour lesquelles l’apport du diffuseur est trop faible _ œuvres documentaires de courte durée _ magazines présentant un intérêt culturel

financer la production d’œuvres audiovisuelles

22,8 M€1 dont 3,9 M€ pour la fiction, 8,6 M€ pour le documentaire, 5,8 M€ pour l’animation, 0,6 M€ pour le spectacle vivant et 3,9 M€ pour le magazine d’intérêt culturel

« Web Cosip »

producteurs disposant d’un compte automatique audiovisuel

accompagner le développement et la production d’œuvres audiovisuelles sur internet

2,4 M€ pour 63 programmes dont 29 spectacles vivants, 26 documentaires, 7 fictions et 1 programme d’animation

aide aux coproductions franco-canadiennes

programmes télévisuels réalisés en coproduction et admis au bénéfice de l’accord bilatéral

favoriser la coproduction d’œuvres audiovisuelles entre la France et le Canada

2 projets de développement : 2 projets documentaires

aide aux vidéomusiques (prime à la qualité)

producteurs de vidéo-clips

aider la production de vidéo-clips de qualité

264 000 € pour 22 vidéo-clips primés sur 39 projets examinés et 244 869 € pour 28 dossiers de réinvestissement instruits

E

Les aides à la production audiovisuelle 1

Y compris les aides au titre du « Web Cosip ».

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 191


15

les financements publics

aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle

à destination des programmes de fiction, de documentaire et d’animation : _ aide à l’écriture destinée aux auteurs _ aide au développement destinée aux entreprises de production

favoriser la recherche de nouvelles écritures et de nouveaux talents pour la création d’œuvres audiovisuelles à caractère innovant

aide à l’écriture : _ 46 projets de fiction pour 1 305 000 € _ 11 projets d’animation pour 130 000 € _ 54 projets documentaires pour 405 000 € aide au développement : _ 53 projets documentaires pour 705 000 € _ 13 projets d’animation pour 319 000 € aide au développement renforcé : _ 11 projets documentaires pour 580 000 € aide à la réécriture (mise en place en 2013) : _ 2 projets d’animation pour 28 000 € _ 10 projets de fiction pour 290 000 €

aide au développement

producteurs d’œuvres de fiction, d’animation, de documentaire de création et de recréation de spectacle vivant

favoriser les travaux d’écriture et de développement préalables à la production

8,3 M€ pour 475 projets

aide aux pilotes d’animation

producteurs d’animation

favoriser la fabrication de pilotes pour des projets difficiles ou de conception nouvelle en vue d’aider à démarcher des partenaires, notamment étrangers

273 000 € pour 15 pilotes d’animation

aide aux pilotes de fiction

producteurs de fiction

favoriser la fabrication de pilotes en vue d’aider à démarcher des diffuseurs

1,0 M€ pour 45 pilotes de fiction

associations financées par le CNC (création, promotion et accompagnement des auteurs, formation professionnelle) : le Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle (formation de scénaristes), Eurodoc (formation à la production européenne de documentaires)

E

Les aides à la création audiovisuelle

aides aide à la promotion des programmes audiovisuels

bénéficiaires producteurs et distributeurs désireux de commercialiser leurs programmes à l’étranger

objectifs financer des outils de commercialisation performants

bilan 2013 1,8 M€ pour 424 programmes

Le CNC, dans le cadre de Regards sur le cinéma, acquiert les droits sur des documentaires portant sur les thèmes du cinéma, de la télévision et du multimédia et destinés à une diffusion non commerciale dans le réseau culturel français. Cette sélection alimente le catalogue Images de la culture, constitué de plus de 3 000 titres de documentaires, mis à disposition, principalement sous forme de DVD, dans les médiathèques, écoles d’art, écoles d’architecture, centres chorégraphiques, ainsi que dans les prisons. En 2013, plus de 15 000 titres, sur tous supports, ont été vendus pour la constitution de fonds et pour des représentations publiques gratuites. Le budget d’acquisition pour le catalogue Images de la culture s’élève à 250 000 €. Le CNC finance TV France International, association dont le but est de développer l’exportation et d’assurer le rayonnement des programmes audiovisuels français à l’étranger.

E

Les aides à la diffusion audiovisuelle

192 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

LES DISPOSITIFS TRANSVERSAUX Images de la diversité Mise en place en 2007 et régie par le décret n° 2012-582 du 25 avril 2012, la Commission Images de la diversité est gérée conjointement par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé). La commission Images de la diversité attribue, sur proposition de ces deux organismes et selon des modalités et des critères propres, des aides aux œuvres cinématographiques, audiovisuelles et multimédias contribuant à une meilleure représentation de la diversité culturelle en France pour les œuvres aidées par le CNC et à la connaissance des réalités des quartiers prioritaires de la politique de la ville et de leurs habitants pour les œuvres aidées par l’Acsé. Les projets susceptibles d’être retenus par le CNC au titre de son Fonds Images de la diversité doivent avoir préalablement obtenu une aide sélective du Centre. Cette aide complémentaire, distincte de celle de l’Acsé, a vocation à soutenir toutes les étapes de la création à l’exploitation des œuvres retenues et peut ainsi correspondre à des aides à la préparation (écriture, réécriture, développement), à la production ou encore à la diffusion (distribution, édition vidéo). L’aide complémentaire peut atteindre 50 000 € par projet, dans la limite du montant de l’aide ou des aides sélective(s) initiale(s) accordée(s). Six commissions Images de la diversité se sont tenues en 2013 et ont examiné les demandes déposées par les porteurs de projets en 2012 et 2013. 100 projets ont été soutenus, pour un montant total de 2 078 500 €.


Le crédit d’impôt international Le crédit d’impôt international vise à favoriser le tournage et la fabrication en France d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles de fiction ou d’animation dont la production est initiée par une société étrangère. Les œuvres éligibles sont agréées par le CNC sur la base d’un barème de points validant le lien de cette œuvre avec la culture, le patrimoine et le territoire français. Le crédit d’impôt est accordé à l’entreprise qui assure en France la production exécutive de l’œuvre. Il représente 20 % des principales dépenses de production effectuées en France et peut atteindre 10 M€. En 2013, 14 projets ont reçu l’agrément provisoire : neuf longs métrages de fiction (dont The Hundred Foot Journey produit par Warner Bros), deux séries audiovisuelles de fiction (dont la saison 3 de Death in Paradise), deux longs métrages d’animation (fabriqués par Illumination MacGuff pour Universal) et une série audiovisuelle d’animation. Dix de ces projets sont originaires des États-Unis, un de Russie, un de Taïwan et deux de Grande-Bretagne. Pour ces 14 projets, l’investissement prévisionnel total en France est de 110 M€, représentant près de 300 jours de tournage et 50 mois de fabrication d’animation.

L’efficacité du dispositif peut être estimée en calculant, pour chaque euro de crédit d’impôt versé, le montant investi dans la filière et les recettes fiscales associées. Pour 1 € de crédit d’impôt international versé, 6 € de dépenses sont investies dans la filière et près de 2,1 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique. Afin de renforcer sa compétitivité et de s’adapter à la concurrence fiscale étrangère, notamment dans le but de capter sur le territoire français les tournages de films à très gros budget, le crédit d’impôt international a été modernisé dans le cadre de la loi de finances pour 2014 en portant son plafond à 20 M€. Cette nouvelle disposition, une fois autorisée par la Commission européenne, prendra effet dès la publication du décret d’application.

Le crédit d’impôt permet de favoriser le développement des industries du secteur cinématographique et audiovisuel et de stimuler la compétitivité des entreprises françaises avec des effets bénéfiques sur l’emploi. Il permet aux prestataires des industries techniques de compléter leur activité et renforcer ainsi le taux d’utilisation de leurs moyens techniques et leur savoir-faire. Il favorise également la montée en compétences des équipes françaises dans la réalisation et la post-production (montage, réalisation d’effets visuels, etc.) sous l’influence de productions à gros budget, notamment américaines.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 193


15

les financements publics

F

Les aides à la création numérique et au jeu vidéo Les aides sélectives aux nouveaux médias soutiennent la création d’œuvres audiovisuelles spécifiques aux médias interactifs ou multi-supports. Dans le domaine du jeu vidéo, l’aide à la création de propriétés intellectuelles favorise des créations nouvelles et incite les entreprises à créer une valeur patrimoniale autour des jeux vidéo qu’elles produisent en les engageant à conserver les droits de propriété intellectuelle. L’aide à la pré-production accompagne la réalisation de prototypes en amont de la production. Le crédit d’impôt pour les dépenses de création de jeux vidéo Le crédit d’impôt pour les dépenses de création de jeux vidéo permet à des entreprises de création actives dans ce secteur et installées en France, de déduire de leur impôt 20 % des dépenses éligibles. Ces dépenses concernent la production de jeux vidéo contribuant à la diversité de la création française et européenne. En 2013, 13 dossiers de production de jeux vidéo ont obtenu l’agrément provisoire au bénéfice du crédit d’impôt sur les dépenses de création de jeux vidéo pour un montant total de dépenses éligibles de 23,0 M€ et un montant total de crédit d’impôt estimé à 4,6 M€. Le crédit d’impôt jeu vidéo a permis de freiner la délocalisation de l’emploi dans les unités de production française des grands acteurs français et également de relocaliser une partie de ces emplois, en réduisant sensiblement l’écart de compétitivité salariale qui s’était creusé notamment avec les pays anglo-saxons. En outre, le dispositif permet de limiter la sous-traitance asiatique au profit de la sous-traitance française. Enfin, il permet de soutenir les PME du secteur, en particulier celles de taille plus modeste dotées d’une trésorerie limitée, en supportant financièrement les risques associés en amont du développement des projets.

194 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

L’efficacité du dispositif peut être estimée en calculant, pour chaque euro de crédit d’impôt versé, le montant investi dans la filière et les recettes fiscales associées. Pour 1 € de crédit d’impôt jeux vidéo versé, 6,7 € de dépenses sont investies dans la filière et près de 1,8 € de recettes fiscales et sociales induites sont perçues par la puissance publique. Afin de renforcer son efficacité et d’améliorer sa compétitivité dans un contexte de forte concurrence internationale, le crédit d’impôt jeux vidéo a été modernisé dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2013. Plusieurs aménagements techniques ont été apportés : inclusion des jeux AAA au dispositif, élargissement des dépenses éligibles, abaissement du seuil d’éligibilité pour une intégration des jeux à moindre budget, etc. Ces nouvelles dispositions, une fois autorisées par la Commission européenne, prendront effet dès la publication du décret d’application.

aides

Lutte contre la piraterie Créée en 1985, l’ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) est une association qui regroupe différents acteurs de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel concernés par la piraterie. Notamment subventionnée par le CNC, son objet est de lutter contre toutes les formes de piraterie, qu’elles portent sur les supports physiques ou sur internet. La constatation des infractions au titre de la contrefaçon se fait par le biais d’agents assermentés.

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

fonds d’aide au jeu vidéo (aide CNC / Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie)

studios de développement

soutenir la création, l’innovation, la recherche et le développement dans le secteur du jeu vidéo

3,5 M€ pour 40 projets dont 1,4 M€ pour 8 projets de pré-production, 2,0 M€ pour 27 aides à la création de propriétés intellectuelles, 0,1 M€ pour 5 manifestations en relation avec le jeu

aide aux projets pour les nouveaux médias

auteurs ou producteurs

favoriser le développement de projets conçus pour plusieurs supports de diffusion et la création de contenus pour internet et écrans mobiles, stimuler le renouvellement et la diversification des modes créatifs

2,8 M€ pour 87 projets (20 bénéficiaires d’une aide à l’écriture et au développement multi-supports, 37 d’une aide à l’écriture et au développement pour internet ou mobile, 30 d’une aide à la production internet)

aide à la création artistique multimédia (DICREAM)

créateurs et structures de production développant des œuvres expérimentales aux écritures novatrices utilisant des technologies numériques

_ aider le développement de projets _ aider à la réalisation de projets artistiques _ aider des manifestations consacrées à la création numérique

1,0 M€ pour 94 projets (41 aides au développement, 36 aides à la production et 17 aides aux manifestations)

F

Les aides à la création pour les nouveaux médias et le jeu vidéo


G

H

Les aides à la vidéo Le CNC a développé, depuis 1994, des aides à destination de l’édition de vidéo physique, qui permettent de soutenir des éditions sur DVD et/ou Blu-ray. Elles sont désormais accompagnées de compléments d’aides visant à encourager les éditeurs vidéo à proposer le sous-titrage pour sourds et malentendants et l’audiodescription pour aveugles et malvoyants. Parallèlement, une aide sélective à la VàD a été mise en place en 2008. Elle soutient les détenteurs de droits VàD et les éditeurs de services de VàD pour l’exploitation des catalogues, la diversité de l’offre et l’exposition des œuvres françaises et européennes en VàD. Les aides à l’innovation technologique et aux industries techniques L’aide aux nouvelles technologies en production (NTP) accompagne la prise de risque des producteurs qui font appel à des techniques innovantes (effets spéciaux numériques, images de synthèse, mise au point de procédés spécifiques). L’aide est ouverte à tous les projets audiovisuels ou cinématographiques quels que soient leur genre (fiction, animation, documentaire, recréation de spectacle vivant), leur dimension (en relief ou non) et leur format (court métrage, long métrage, unitaire, série, pilote). Le soutien financier aux industries techniques accompagne la démarche d’investissements des prestataires techniques de la création cinématographique et audiovisuelle. Ce dispositif a été réformé et élargi à la fin de l’année 2013. Le RIAM (Recherche et Innovation en Audiovisuel et Multimédia), partenariat entre le CNC et Bpifrance, soutient les travaux de recherche et développement des PME de l’audiovisuel et du multimédia. Depuis 2013, le bénéfice du RIAM est élargi aux groupes et entreprises de plus de 2 000 personnes, avec la mise en place d’un mécanisme sectoriel complémentaire de soutien à la recherche et au développement opéré par le CNC.

aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

soutien automatique à l’édition vidéo

éditeurs vidéo commercialisant des films de long métrage français agréés et sortis en salles depuis moins de six ans ou des programmes de courts métrages

financer l’achat de droits d’exploitation vidéo de films français récents

3,5 M€ pour 27 dossiers

aide sélective à l’édition vidéo

éditeurs de vidéogrammes

encourager le travail éditorial autour d’œuvres (cinématographiques, audiovisuelles ou directement produites pour la vidéo) présentant un intérêt culturel particulier en tenant compte des conditions économiques de leur diffusion

4,3 M€ pour 309 projets unitaires et 34 programmes éditoriaux, représentant un total de 758 projets d’édition

aide sélective à la vidéo à la demande (VàD)

détenteurs de catalogue de droits VàD ou éditeurs de services de VàD

encourager l’exploitation des catalogues, la diversité de l’offre et l’exposition des œuvres françaises et européennes en VàD

1,2 M€ pour 28 projets dont 13 détenteurs d’un catalogue de droits VàD et 15 éditeurs de services de VàD. 90 projets unitaires ont bénéficié par ailleurs d’une aide unitaire à la VàD pour un montant de 0,1 M€

G

Les aides à l’édition vidéo

aides

bénéficiaires

objectifs

bilan 2013

aide aux nouvelles technologies en production (NTP / relief)

producteurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles faisant appel à des techniques innovantes, notamment la production en relief

accompagner la prise de risque des producteurs

6,3 M€ pour 80 projets

soutien financier aux industries techniques

industries techniques du cinéma et de l’audiovisuel

accompagner les investissements liés aux technologies numériques, soutenir l’équipement, la modernisation, la restructuration des entreprises

5,5 M€ pour 102 projets

aide à la recherche et à l’innovation en audiovisuel et multimédia (RIAM)

PME menant des travaux de recherche et développement en audiovisuel et multimédia

favoriser l’activité de recherche et développement au sein des entreprises du secteur

4,7 M€ dont 2,4 M€ en subventions CNC (auxquelles s’ajoute une intervention de Bpifrance, généralement en avance remboursable) pour 36 projets

Le CNC finance la CST (Commission supérieure et technique de l’image et du son), association dont la mission est de faire connaître les progrès techniques susceptibles d’améliorer la qualité de l’expression audiovisuelle, de la création à la diffusion et de veiller au respect des œuvres et à la qualité de leur restitution.

H

Les aides à l’innovation technologique et aux industries techniques

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 195


15

les financements publics

LA COOPÉRATION AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES La politique conventionnelle territoriale du CNC La politique conventionnelle du CNC avec les collectivités territoriales vise à faire du secteur du cinéma et de l’audiovisuel un pôle de développement culturel et économique local, à travers la coopération entre les collectivités territoriales et l’État. Elle couvre les domaines de l’aide à la création, à la production et à l’accueil des tournages, les actions d’éducation à l’image et de diffusion culturelle et l’exploitation cinématographique. Les conventions pluriannuelles de développement cinématographique et audiovisuel conclues avec les Régions et les directions régionales des affaires culturelles (DRAC) constituent un instrument de dialogue, de négociation et de mise en œuvre des actions conjointes, dans un triple souci : cohérence des actions menées, transparence des dispositifs, traçabilité des financements déployés. Elles donnent lieu chaque année à des conventions d’application financière dans lesquelles sont inscrits les engagements de chacun des partenaires. Des collectivités infra régionales (départements, communautés de communes) peuvent, le cas échéant, être associées à ces conventions, sachant qu’en vertu du Code Général des collectivités territoriales, la Région coordonne les actions de développement économique de l’ensemble des collectivités situées sur son territoire. Les conventions comprennent trois grandes parties : _ la première est consacrée à l’écriture, au développement, à la production cinématographique et audiovisuelle, ainsi qu’à l’accueil de tournages. Elle bénéficie de crédits de la collectivité territoriale concernée (les aides sont accordées de manière sélective, après avis de commissions spécialisées) et d’un abondement du CNC sur des crédits issus du fonds de soutien ; _ la deuxième partie concerne la diffusion culturelle et l’éducation artistique, avec des actions telles que Lycéens au cinéma et Passeurs d’images et le soutien aux pôles régionaux d’éducation artistique. Elle est financée 196 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

par la collectivité territoriale, par la DRAC et, pour une trentaine de festivals d’intérêt national ou international, par des crédits du CNC issus du fonds de soutien ; _ la troisième partie, dédiée à l’exploitation cinématographique, vise à permettre aux collectivités, aux DRAC et au CNC de préciser leurs modalités d’intervention en faveur des salles de cinéma et à engager une concertation approfondie et un échange d’informations systématique, notamment dans le domaine de l’aide à la numérisation des salles. Dans le cadre des conventions, les modalités d’intervention du CNC sont les suivantes : _ le CNC définit avec les régions les enveloppes de crédits pour chaque type de soutien : aide à l’écriture et au développement, aide aux films de court métrage, aide aux films de long métrage, aide à la production audiovisuelle ; _ l’apport du CNC est forfaitaire sur les aides à l’écriture et au développement mises en place par les collectivités ; pour les aides à la production de films de long métrage et d’œuvres audiovisuelles, est appliqué le dispositif « 1 € du CNC pour 2 € de la région », sous réserve qu’il s’agisse respectivement de films agréés par le CNC ou d’œuvres susceptibles de bénéficier des aides audiovisuelles du CNC ; le « 1 € pour 2 € » s’applique également à la production de court métrage ; _ le CNC limite son intervention financière à 2,0 M€ par an et par convention ; _ les bureaux régionaux d’accueil des tournages (également appelés commissions régionales du film) bénéficient également d’une aide pendant les trois premières années de leur fonctionnement. La troisième génération de conventions triennales État / CNC / Régions concerne la période 2011–2013. En 2013, le montant des engagements inscrits dans les 26 conventions conclues s’élève à 113 M€ (soit 0,2 % de plus qu’en 2012), se répartissant comme suit : _ 3,3 M€ pour l’écriture et le développement (3,2 M€ des collectivités et 0,1 M€ du CNC) ;

_ 0,7 M€ pour l’aide aux nouveaux médias (0,6 M€ des collectivités et 0,1 M€ du CNC) ; _ 6,7 M€ pour la production de courts métrages (4,5 M€ des collectivités et 2,2 M€ du CNC) ; _ 26,8 M€ pour la production de longs métrages cinématographiques (20,7 M€ des collectivités et 6,2 M€ du CNC) ; _ 22,0 M€ pour la production audiovisuelle (14,9 M€ des collectivités et 7,1 M€ du CNC) ; _ 5,0 M€ pour l’accueil des tournages (5,0 M€ des collectivités et 30 000 € du CNC) ; _ 38,2 M€ pour l’éducation artistique et la diffusion culturelle et la conservation du patrimoine (25,7 M€ des collectivités, 7,8 M€ des DRAC et 4,7 M€ du CNC). _ 10,2 M€ pour l’aide des collectivités territoriales aux salles de cinéma (principalement pour la numérisation des équipements de projection). Au total, les montants engagés par le CNC dans le cadre des avenants financiers 2013 ont atteint 20,4 M€ (dont 15,7 M€ pour les fonds d’aide à la création et à la production et 4,7 M€ pour les festivals et pour les cinémathèques régionales). Les montants engagés par les collectivités territoriales s’élèvent à 84,8 M€ et ceux engagés par les DRAC à 7,8 M€. En dix ans, les engagements de l’État (CNC + DRAC) sont passés de 10,1 M€ en 2004 à 28,2 M€ en 2013, soit une augmentation de 179 %. Sur la même période, les engagements des collectivités territoriales passent de 35,5 M€ à 84,8 M€, en hausse de 139 %. Tous partenaires confondus, la progression est de 148 % entre 2004 (45,6 M€) et 2013 (113,0 M€). Fin 2013, le champ conventionnel couvre 40 collectivités territoriales : 25 régions (soit l’intégralité des régions de métropole et 3 d’outre-mer), 13 départements (Aude, Alpes-Maritimes, Charente, Charente-Maritime, Côtes d’Armor, Deux-Sèvres, Dordogne, Finistère, Haute-Savoie, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Seine-Saint-Denis, Vienne), la Communauté urbaine de Strasbourg et la Ville de Paris.


Les actions des directions régionales des affaires culturelles (DRAC) Afin de rapprocher les interventions publiques de leur mise en œuvre en régions, le Ministère de la Culture et de la communication et le CNC ont engagé, depuis une dizaine d’années, un important mouvement de déconcentration. Celui-ci s’est traduit par un transfert de compétences et de crédits aux Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et par la constitution d’un réseau de conseillers pour le cinéma et l’audiovisuel. En 2013, les crédits consacrés par les DRAC au cinéma, à l’audiovisuel et au multimédia s’élèvent à 8,4 M€ dont 7,8 M€ sont mis en œuvre dans le cadre des conventions tripartites État / CNC / Régions. Ils se répartissent ainsi : _ 3,3 M€ pour les actions en direction des jeunes (éducation artistique avec les dispositifs scolaires École, Collège et Lycéens au cinéma ; classes à option cinéma dans les lycées ; autres actions de formation) ; _ 0,8 M€ pour les pôles régionaux d’éducation à l’image (présents dans 14 régions) ; _ 1,0 M€ pour le dispositif Passeurs d’images ; _ 2,5 M€ pour le soutien à la diffusion culturelle (festivals d’intérêt régional ou local, associations de diffusion du cinéma d’Art et Essai…) ; _ 0,8 M€ pour d’autres actions menées en partenariat avec les collectivités territoriales. Après avoir repris le soutien d’une trentaine de festivals d’intérêt national et international pour un montant de 1,5 M€ en 2008, le CNC a repris en 2012 le financement des cinémathèques régionales (Institut Lumière, Cinémathèque de Toulouse, Bretagne, Grenoble, Trafic Image, Institut Jean Vigo) pour un montant de 1,8 M€. Les organismes associés à la politique régionale de développement cinématographique et audiovisuel Dans certains cas, tout ou partie de l’instruction et de la gestion financière des aides régionales ou départementales à la création et à la production est déléguée par la collectivité territoriale à une structure extérieure, que ce soit un établissement public de coopération culturelle comme Centre Images (devenu CICLIC),

la Cité de l’image en mouvement d’Annecy (CITIA), une association comme le Centre régional de ressources audiovisuelles du Nord-Pas de Calais (CRRAV, rebaptisé Pictanovo à la suite de la fusion avec le Pôle Image régional), le Pôle Image Haute-Normandie, la Maison de l’Image Basse-Normandie, l’Agence culturelle d’Alsace (ACA) ou l’Office régional culturel de Champagne-Ardenne (ORCCA). En outre, la Commission nationale du film France et les 40 commissions régionales et locales du film assurent auprès des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel une assistance gratuite portant sur différents types de services : renseignements sur les sites de tournage et pré-repérages ; recherche de techniciens, de comédiens et de figurants (possibilité de casting dans la plupart des bureaux d’accueil) ; démarches administratives, aide aux autorisations de tournage ; logistique et informations diverses (location de véhicule, hébergement, etc.) ; mise à disposition de bureaux de production, de documentation ; relations avec la presse et les autorités locales. LES ACTIONS D’ÉDUCATION AU CINÉMA ET À L’AUDIOVISUEL Le CNC s’efforce de donner aux enfants et aux adolescents, futurs spectateurs et téléspectateurs, une éducation artistique dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel. Cette politique est menée à travers quatre dispositifs nationaux. Ces dispositifs scolaires touchent, au cours de l’année 2011-2012, 1 410 026 élèves, soit près de 10,5 % des élèves français et génèrent un total de près de 3,78 millions d’entrées en salles. Le dispositif École et cinéma concerne 698 929 écoliers dans 94 départements et génère près de 2 millions d’entrées. Collège au cinéma sensibilise 445 576 collégiens dans 92 départements et génère 1,16 million d’entrées. Lycéens et apprentis au cinéma concerne 265 521 lycéens, soit 628 055 entrées dans 25 régions. Le dispositif Enseignement de spécialité cinéma-audiovisuel du Baccalauréat implique près de 15 000 élèves. En 2013, hors temps scolaire, le dispositif Passeurs d’images concerne 580 sites dans des communes ou communautés de communes, rassemblant près de 2 000 partenaires dont 235 salles

de cinéma, pour la mise en place de plus de 2 000 actions touchant plus de 230 000 participants en France. Le CNC apporte également son soutien à la constitution de 14 pôles régionaux d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel. En 2013, le CNC consacre un budget de près de 2,2 M€ à l’éducation au cinéma. Parallèlement, le CNC mène, avec les Ministères concernés, une action auprès des publics en difficulté d’accès au cinéma (jeunes des quartiers défavorisés, personnes détenues, personnes en situation de handicap etc.) Dans cet esprit, le CNC subventionne l’association Kyrnéa International, dont le dispositif Passeurs d’images favorise l’accès aux pratiques cinématographiques et l’éducation à l’image. En relation avec la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le Département de l’éducation et du développement artistiques et culturels (DEDAC) et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), le dispositif Des cinés, la vie ! permet de faire découvrir le court métrage aux jeunes placés sous main de justice. D’autres associations œuvrant dans le même sens sont également aidées, telles les Toiles enchantées (diffusion de films aux enfants dans les hôpitaux), Retour d’image (diffusion de films pour personnes handicapées sensorielles), Ciné-ma différence (diffusion de films en salles auprès de personnes souffrant de handicap avec troubles du comportement associés) ou Cultures, Publics et Territoires (centre ressources). En 2013, le CNC a publié le guide Images à voir, images à faire, guide de l’image animée en milieu pénitentiaire.

bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 197



annexes


les commissions et comités du CNC

DIRECTION DU CINÉMA Commission d’agrément des films de long métrage Président : Grégoire Sorlat Service du soutien à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 38 39 – Fax : 01 44 34 37 24 Commission du soutien financier sélectif à la production de film de long métrage (avance sur recettes) Président : Serge Toubiana Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 38 02 – Fax : 01 44 34 38 40 Commission d’aide au développement de projets de films de long métrage Présidente : Kathleen Evin Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 35 08 – Fax : 01 44 34 38 40 Commission d’aide à l’écriture et à la réécriture des scénarios Président : Philippe Lefait Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 38 04 – Fax : 01 44 34 38 40 Comité du soutien financier à la musique d’œuvres cinématographiques de long métrage Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 38 02 – Fax : 01 44 34 38 40

Commission du soutien financier sélectif à la distribution Présidente : Agnès Saal Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 34 65 – Fax : 01 44 34 38 40

Commission nationale d’aménagement commercial siégeant en matière cinématographique Président : François Lagrange Mission de la diffusion Tél. : 01 44 34 35 62 – Fax : 01 44 34 35 93

Commission d’aide aux cinématographies peu diffusées Présidente : Agnès Saal Service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 35 08 – Fax : 01 44 34 38 40

Commission d’aide aux salles maintenant une programmation difficile face à la concurrence Président : Bertrand Eveno Service de l’exploitation Tél. : 01 44 34 36 56 – Fax : 01 44 34 34 79

Comité d’experts d’aide sélective pour les œuvres cinématographiques d’Outre-mer Service du soutien à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 37 91 – Fax : 01 44 34 37 24

Commission d’agrément des formules d’accès au cinéma (entrées multiples) Présidente : Marie Picard Mission de la diffusion Tél. : 01 44 34 35 62 – Fax : 01 44 34 35 93

Commission franco-allemande Service du soutien à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 36 61 – Fax : 01 44 34 37 24

Commission du soutien financier sélectif à l’exploitation cinématographique Président : Patrick Raude Service de l’exploitation Tél. : 01 44 34 35 86 – Fax : 01 44 34 34 79

Commission franco-canadienne Service du soutien à la production et à la distribution Tél. : 01 44 34 37 07 – Fax : 01 44 34 37 24

Comité d’experts du soutien financier à l’exploitation (avance majorée) Service de l’exploitation Tél. : 01 44 34 36 96 – Fax : 01 44 34 34 79

Commission du cinéma d’art et d’essai Président : Bertrand Eveno Service de l’exploitation Tél. : 01 44 34 38 65 – Fax : 01 44 34 34 79

Comité d’experts d’aide à la numérisation des salles Président : Patrick Raude Service de l’exploitation Tél. : 01 44 34 35 40 – Fax : 01 44 34 34 79 Comité de concertation pour la diffusion numérique en salles Mission de la diffusion Tél. : 01 44 34 35 62 – Fax : 01 44 34 35 93

200 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Commission de classification des œuvres cinématographiques Président : Jean-François Mary Présidente suppléante : Catherine Ruggeri Secrétariat de la commission de classification des œuvres cinématographiques Tél. : 01 44 34 37 22 – Fax : 01 44 34 35 85

DIRECTION DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA CRÉATION NUMÉRIQUE Commission d’aide aux fictions, documentaires, magazines et à l’animation Président : Pierre Roitfeld Tél. : 01 44 34 34 42 – Fax : 01 44 34 34 52 Commission d’aide aux vidéomusiques Tél. : 01 44 34 34 10 – Fax : 01 44 34 34 52 Commission d’aide aux spectacles vivants Président : Don Kent Tél. : 01 44 34 34 10 – Fax : 01 44 34 34 52 Comité d’aide à l’écriture d’œuvres audiovisuelles à caractère innovant fiction Président : Frédéric Krivine Tél. : 01 44 34 34 01 – Fax : 01 44 34 34 52 Comité d’aide à l’écriture d’œuvres audiovisuelles à caractère innovant animation Président : Christian Davin Tél. : 01 44 34 34 01 – Fax : 01 44 34 34 52


Commission du fonds d’aide au jeu vidéo (FAJV) Président : Pascal Herold Service du jeu vidéo et de la création numérique Tél. : 01 44 34 36 45 – Fax : 01 44 34 34 62

Commission du soutien financier à l’édition vidéo physique et à l’exploitation VàD Président : Bertrand Tavernier Service de la vidéo physique et en ligne Tél. : 01 44 34 13 32 – Fax : 01 44 34 34 62

Comité d’experts d’aide aux projets nouveaux médias Président : Benoît Peeters Service du jeu vidéo et de la création numérique Tél. : 01 44 34 34 17 – Fax : 01 44 34 35 53

Bureau exécutif Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia (RIAM) Président : Jean-Noël Portugal Service des industries techniques et l’innovation Tél. : 01 44 34 37 48 – Fax : 01 44 34 34 62

Commission d’aide à la création artistique multimédia (DICREAM) Présidente : Valérie Mréjen Service du jeu vidéo et de la création numérique Tél. : 01 44 34 34 82 – Fax : 01 44 34 34 62

DIRECTION DE L’INNOVATION, DE LA VIDÉO ET DES INDUSTRIES TECHNIQUES Comité d’experts au soutien financier aux industries techniques du cinéma et de l’imagé animée (CIT) Président : Jacques Bled Service des industries techniques et de l’innovation Tél. : 01 44 34 38 53 – Fax : 01 44 34 34 62 Commission des aides financières aux nouvelles technologies en production (NTP) Président : Alain Damasio Service des industries techniques et de l’innovation Tél. : 01 44 34 36 17 – Fax : 01 44 34 34 62

DIRECTION DE LA CRÉATION, DES TERRITOIRES ET DES PUBLICS Commission des contributions financières aux œuvres cinématographiques de courte durée Président : Jérôme Dopffer Service de la création Tél. : 01 44 34 38 47 / 38 07 Fax : 01 44 34 38 64 Commission des prix de qualité aux œuvres cinématographiques de courte durée Présidente : Axelle Ropert Service de la création Tél. : 01 44 34 37 79 – Fax : 01 44 34 38 64 Commission pour le documentaire de création d’œuvres cinématographiques ou audivisuelles à caractère innovant Président : Frédéric Pajak Service de la création Tél. : 01 44 34 34 39 – Fax : 01 44 64 38 64

Instance nationale de concertation « École et cinéma » Service de la diffusion culturelle (éducation artistique) Tél. : 01 44 34 35 07 – Fax : 01 44 34 37 68 Instance nationale de concertation « Collège au cinéma » Service de la diffusion culturelle (éducation artistique) Tél. : 01 44 34 34 93 – Fax : 01 44 34 37 68 Instance nationale de concertation « Lycéens et apprentis au cinéma » Service de la diffusion culturelle (éducation artistique) Tél. : 01 44 34 38 57 – Fax : 01 44 34 37 68

Commission d’aide aux cinémas du monde Présidente : Marianne Slot Département coopération et cinémas du monde Tél. : 01 44 34 38 82 – Fax : 01 44 34 37 23

DIRECTION DU PATRIMOINE CINÉMATOGRAPHIQUE Groupe d’experts pour la numérisation des œuvres cinématographiques du patrimoine Président : Gilles Jacob Tel. : 01 30 14 80 45 / 01 34 60 52 25 Commission des acquisitions et dépôts Président : Gilles Jacob Tél. : 01 30 14 81 43 – Fax : 01 34 60 52 25

DIRECTION DES AFFAIRES EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES DIRECTION FINANCIÈRE ET JURIDIQUE Commission d’aide sélective à la promotion des films à l’étranger Président : Roch-Olivier Maistre Département exportation Tél. : 01 44 34 37 80 – Fax : 01 44 34 37 23 Commission d’aide à la promotion et à la vente à l’étranger d’œuvres audiovisuelles Département exportation Tél. : 01 44 34 13 59 – Fax : 01 44 34 36 59

Commission du contrôle des recettes et de la réglementation Présidente : Anne Devauchelle Service du contrôle des recettes Tél. : 01 44 34 34 51 – Fax : 01 44 34 35 27 Commission Images de la diversité Président : Alexandre Michelin Service du budget et des interventions financières Tél. : 01 44 34 38 46 - Fax 01 44 34 35 27

Commission de sélection de l’œuvre cinématographique de long métrage représentant le cinéma français pour l’attribution de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère Département exportation Tél. : 01 44 34 37 80 – Fax : 01 44 34 37 23 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 201


les conseillers régionaux cinéma, audiovisuel et multimédia

Alsace Laurent Bogen DRAC – Palais du Rhin 2 place de la République 67082 Strasbourg cedex Tél. : 03 88 15 57 05 laurent.bogen@culture.gouv.fr Aquitaine Marie-Hélène Rouaux DRAC 54 rue Magendie 33074 Bordeaux cedex Tél. : 05 57 95 01 55 marie-helene.rouaux@culture.gouv.fr Auvergne Dominique Frasson-Cochet DRAC Hôtel de Chazerat 4 rue Pascal B.P. 378 63010 Clermont-Ferrand cedex 1 Tél. : 04 73 41 27 55 dominique.frasson-cochet@culture.gouv.fr Bourgogne Émeric de Lastens DRAC Hôtel Chartraire de Montigny 39/41 rue de la Vannerie 21000 Dijon Tél. : 03 80 68 50 88 emeric.de-lastens@culture.gouv.fr

202 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014

Bretagne Laurence Deloire DRAC Hôtel de Blossac 6 rue du Chapitre – CS 24405 35044 Rennes cedex Tél. : 02 99 29 67 80 laurence.deloire@culture.gouv.fr Centre Luc Noblet DRAC 6 rue de la Manufacture 45043 Orléans cedex Tél. : 02 38 78 85 76 luc.noblet@culture.gouv.fr Champagne-Ardenne Laurent Innocenzi DRAC 3 rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne Tél. : 03 26 70 36 94 laurent.innocenzi@culture.gouv.fr Corse François Laquièze (directeur régional) Valérie Paoli (directrice adjointe) DRAC 1 Chemin de la Pietrina B.P. 301 20181 Ajaccio cedex 1 Tél. : 04 95 51 52 15 / 52 06 francois.laquieze@culture.gouv.fr valerie.paoli@culture.gouv.fr

Franche-Comté Émeric de Lastens DRAC 7 rue Charles Nodier 25043 Besançon cedex Tél. : 03 81 65 72 61 emeric.de-lastens@culture.gouv.fr Guadeloupe Philippe Bon DRAC 22 rue Auguste Perrinon 97100 Basse-Terre Tél. : (0590) 41 14 54 philippe.bon@culture.gouv.fr

Limousin Marie-Hélène Virondeau DRAC 6 rue Haute-de-la-Comédie 87036 Limoges cedex Tél. : 05 55 45 66 67 marie-helene.virondeau@culture.gouv.fr Lorraine Laurent Bogen DRAC 6 Place de Chambre 57045 Metz cedex 1 Tél. : 03 87 56 41 69 laurent.bogen@culture.gouv.fr

Guyane Aurore Wakselman DRAC 95 av. du Général de Gaulle – B.P. 11 97321 Cayenne cedex Tél. : (0594) 25 51 43 aurore.wakselman@culture.gouv.fr

Martinique Anny Désiré DRAC 54 rue du Professeur Raymon Garcin 97200 Fort-de-France Tél. : (0596) 608 761 anny.desire@culture.gouv.fr

Île-de-France Antoine Trotet DRAC 45/47 rue le Peletier 75009 Paris Tél. : 01 56 06 50 93 antoine.trotet@culture.gouv.fr

Mayotte Clodilde Kasten (directrice des affaires culturelles) Préfecture, Représentation du Gouvernement – B.P. 676 97600 Mamoudzou Tél. : (0269) 60 52 18 clotilde.kasten@culture.gouv.fr

Languedoc-Roussillon Éric Bultel DRAC Hôtel de Grave 5 rue Salle-l’Évêque – CS 49020 34967 Montpellier cedex 2 Tél. : 04 67 02 32 41 eric.bultel@culture.gouv.fr

Midi-Pyrénées Marc Latané DRAC 32 rue de la Dalbade – BP 811 31080 Toulouse cedex 06 Tél. : 05 67 73 20 39 marc.latane@culture.gouv.fr


Nord-Pas-de-Calais Philippe Tavernier DRAC Hôtel Scrive 3 rue du Lombard 59041 Lille cedex Tél. : 03 28 36 62 09 philippe.tavernier@culture.gouv.fr Basse-Normandie Laurent Fouquet DRAC 13 bis, rue Saint-Ouen – B.P. 14052 14052 Caen cedex 04 Tél. : 02 31 38 39 70 laurent.fouquet@culture.gouv.fr Haute-Normandie Laurent Fouquet DRAC 7 place de la Madeleine 76172 Rouen cedex 1 Tél. : 02 32 10 70 78 laurent.fouquet@culture.gouv.fr Nouvelle-Calédonie Laurent Weil (chef de la mission) DRAC Haut Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie – BPC5 98844 Nouméa Tél. : (0687) 24 21 81 laurent.weil@culture.gouv.fr Pays de la Loire Frédérique Jamet DRAC 1 rue Stanislas Baudry – BP 63518 44035 Nantes cedex 1 Tél. : 02 40 14 23 07 frederique.jamet@culture.gouv.fr

Picardie Éric Halgand DRAC 5 rue Henri Daussy – CS 44407 80044 Amiens cedex 1 Tél. : 03 22 97 34 54 eric.halgand@culture.gouv.fr Poitou-Charentes Nathalie Benhamou DRAC Hôtel de Rochefort 102 Grand’Rue – B.P. 553 86020 Poitiers cedex Tél. : 05 49 36 30 25 / 30 15 nathalie.benhamou@culture.gouv.fr Provence-Alpes-Côte d’azur Isabel Martinez DRAC 23 boulevard du Roi-René 13617 Aix-en-Provence cedex 1 Tél. : 04 42 16 14 22 isabel.martinez@culture.gouv.fr

Saint-Pierre et Miquelon Alain Frances (chargé de mission pour les affaires culturelles) DRAC Conseil territorial Place du Colonel Pigeaud 97500 Saint-Pierre et Miquelon Tél. : (0508) 41 28 43 alain.frances@travail.gouv.fr

Réunion Stéphane Negrin DRAC 23, rue Labourdonnais – CD 71045 97464 Saint-Denis Cedex Tél. : (0262) 21 91 46 stephane.negrin@culture.gouv.fr Rhône-Alpes Pascal Maubec DRAC Le Grenier d’Abondance 6 Quai Saint-Vincent 69283 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 44 61 pascal.maubec@culture.gouv.fr bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 203


Notes

204 bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014


bilan 2013 / les dossiers du CNC / nº 330 – mai 2014 205


les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014 bilan 2013 une publication du Centre national du cinéma et de l’image animée 12 rue de Lübeck – 75784 Paris Cedex 16 www.cnc.fr direction des études, des statistiques et de la prospective tél. 01 44 34 38 26 – despro@cnc.fr direction de la communication tél. 01 44 34 36 95 directrice de la publication Frédérique Bredin comité de rédaction Nicolas Besson, Fanny Beuré, Marie-Gabrielle Chéron, Benoît Danard, Sophie Daubard, Louis Gauthier, Sophie Jardillier, Ariane Nouvet, Milvia Pandiani-Lacombe, Cindy Pierron conception graphique Anaïs Lancrenon et Julien Lelièvre impression Bialec, Nancy – D.L. nº 66792 dépôt légal à parution commission paritaire nº 1224-ADEP, ISSN 1551-0358 prix unitaire 5 € / abonnement 30 € souscription pour un an soit 4 dossiers et 10 lettres nº de CCP de l’Agent comptable du CNC : 906137 Paris Sauf mention particulière, toute reproduction partielle ou totale des informations diffusées dans cette publication du CNC est autorisée sous réserve d’indication de la source


annexes


Apocalypse, 2nde Guerre Mondiale. © France 2.

Loulou, l’incroyable secret d’Éric Omand et Grégoire Solotareff. © Diaphana Distribution.

The Lunchbox de Ritesh Batra. © MK2 Distribution.

La Maison de la radio de Nicolas Philibert. © Les Films du losange.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand. © KG Productions.

L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie. © Les Films du losange.


Apocalypse, 2nde Guerre Mondiale. © France 2.

Loulou, l’incroyable secret d’Éric Omand et Grégoire Solotareff. © Diaphana Distribution.

Guillaume et les garçons, à table ! de Guillaume Gallienne © Gaumont Distribution.

The Lunchbox de Ritesh Batra. © MK2 Distribution.

Chante ton bac d’abord de David André. © Brotherfilms.

La Maison de la radio de Nicolas Philibert. © Les Films du losange.

La Vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2 d’Abdellatif Kechiche. © Wild Bunch Distribution.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand. © KG Productions.

L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie. © Les Films du losange.

Le Soldat blanc d’Éric Zonca. © Canal+.


les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014

une publication du Centre national du cinéma et de l’image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 www.cnc.fr direction des études, des statistiques et de la prospective tél. 01 44 34 38 26 / despro@cnc.fr direction de la communication tél. 01 44 34 36 95 / fax 01 44 34 34 73

bilan 2013 – les dossiers du CNC – nº 330 – mai 2014

les dossiers du CNC nº 330 – mai 2014 bilan 2013

bilan 2013 les films, les programmes audiovisuels, la vidéo, l’exploitation, la production, la distribution, l’exportation…


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