Un album pour les plus petits qui ménage des surprises à chaque nouvelle page ! Dans de magnifiques jungles, fourmillantes de détails, saurez-vous reconnaître les animaux qui s’y cachent ?
J'ai une queue en spirale et je change de couleur. Qui suis-je ? Un papillon ? Je suis rayé de noir et de blanc et je galope en troupeau. Qui suis-je ? Un tigre ? Ouvre les yeux et tourne la page pour le découvrir !
Un album pour jouer, observer et deviner quels animaux se cachent derrière les sublimes illustrations aux mille détails. Émerveillement et plaisir assurés !
POINTS FORTS :
• Un livre-jeu, à la fois cherche-et-trouve et livre à compter, pour partir à la rencontre des animaux en apprenant les particularités de chacun, et affuter le sens de l'observation et la concentration des petits lecteurs.
• Un album pour sensibiliser les tout-petits à la nature et à la biodiversité.
• Le succès des albums de Peggy Nille va grandissant : 131 000 vol. sur 9 titres parus depuis 2017 !
THÉMATIQUES : Animaux ; Devinette ; Jungle ; Jeu ; Nature ; Écologie.
Après un BTS d’expression visuelle à l’École Estienne, PEGGY NILLE passe trois ans aux Beaux-Arts de Paris, puis travaille comme graphiste au sein d’agences de communication. En 2005, elle devient illustratrice en freelance. Elle a illustré de nombreux jouets (Djeco) et albums jeunesse (notamment chez Nathan la série Lily).
Chez Actes Sud junior, elle est l'auteur et l'illustratrice de Cachés dans la jungle, Cachés dans la mer, Cachés dans les rêves, Cachés dans l'espace, Où es-tu ? (livre à aps), Cahier de coloriage jungles, Je compte dans mon arbre, Je compte les animaux de la ferme, Je compte jour après jour, Dinogommettes, Au pays des cauchemars, L'île aux oiseaux et Chercher le bonheur.
Elle partage sa vie entre Paris et Chartres. Elle réalise actuellement des fresques sur mesure et des motifs pour la mode.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
J’ai une queue en spirale et je change de couleur. Qui suis-je ? Un papillon ?
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Eh non ! Le papillon a des antennes en spirale mais pas de queue. Avec ma longue langue, j’attrape les insectes. Connais-tu mon nom ?
Combien sommes-nous ?
J’attrape des fruits et des graines avec mon grand bec multicolore. Grâce à lui, je n’ai jamais trop chaud !
Qui suis-je ? Un perroquet ?
Eh non ! Mon bec est long et plat, celui du perroquet est petit et crochu.
Qui suis-je alors ? Combien sommes-nous ? As-tu vu les deux perroquets ?
Je suis tellement grande que ma tête dépasse certains arbres. Qui suis-je ? Une autruche ?
Pas du tout, je n’ai pas d’ailes. Je me régale des feuilles les plus hautes avec ma langue bleue. As-tu trouvé ? Compte-nous.
J’ai des écailles mais pas de pattes ni de paupières, et je m’enroule autour des troncs. Qui suis-je ? Un lézard ?
Pas tout à fait. J’ondule pour me déplacer et, avec ma langue fourchue, j’aime gober les œufs. As-tu deviné? Nous as-tu comptés ?
J’ai des rayures, je broute de l’herbe et je galope en troupeau. Qui suis-je ? Un tigre ?
Eh non, mais je hennis comme un cheval.
As-tu deviné ? Combien sommes-nous ? As-tu vu le tigre ?
Quand je crie, j’appelle “léo”. Et quand je suis amoureux, je fais la roue avec ma queue. Qui suis-je ? Un faisan ?
Pas vraiment, je ne vole que très rarement. En revanche on m’admire pour mon magni que plumage. Connais-tu mon nom ? Compte-nous.
Je ne suis pas plus haute qu’une pomme.
J’ai quatre pattes à ventouses. Qui suis-je ? Une araignée ?
Oh que non, une araignée a huit pattes. Moi, je coasse et saute pour me déplacer.
Comment m’appelle-t-on ? Nous as-tu comptées ?
Je me déplace aussi bien sur terre que dans l’eau et ma mâchoire est gigantesque. Qui suis-je ? Un requin ?
Eh non ! Je n’ai pas de nageoires. Grâce à ma queue puissante, j’accélère très vite. On m’appelle le… ? À ton avis, combien sommes-nous ?
Je suis un félin sauvage au pelage à taches.
Je mesure plus d’un mètre de long. Qui suis-je ? Un chat ?
Pas tout à fait.
Je grimpe aux arbres pour chasser ou me reposer.
Mon nom commence par un L… Combien de félins sommes-nous ?
J’ai une carapace dans laquelle je peux rentrer. Je ponds des œufs là où je suis née. Qui suis-je ? Une maman escargot ?
Nullement. J’ai des écailles qui me protègent et je vis jusqu’à quatre-vingts ans, ou plus ! Alors, as-tu deviné ? Combien sommes-nous ?
Je peux nager, courir, sauter et grimper aux arbres. J’adore lire des histoires. Qui suis-je ? Un singe ?
Eh non ! C’est toi !
Tu fais partie de la nature, comme tous ces animaux !
Nous as-tu retrouvés ?
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Le conte favori des enfants revisité dans l’air du temps et mis en valeur par des découpes inouïes de finesse.
Il était une fois trois petits cochons qui s’en allèrent chercher fortune de par le monde. […]
Le troisième petit cochon, qui était en fait une petite truie, avait plus de cervelle que ses frères.
Elle prit la route qui conduisait à la fabrique quand elle vit dans le bric-à-brac de l’atelier une pile de briques.
« Ça tombe à pic, quelles belles briques ! Je m’en ferais bien une maison… »
Alors la petite truie mit les briques dans son fourgon, puis elle se construisit une maison.
Un conte parmi les grands classiques, qui valorise l’esprit débrouillard et collectif des enfants ! Cette nouvelle version met à l’honneur les petites filles, qui parfois se sentent inférieures aux garçons,et pourront ici s’identifier à la plus maline de la fratrie.
Les petits cochons, leurs maisons et le terrifiant souffle du loup prennent vie dans ces décors miniatures, que l’on peut projeter au mur par un jeu d’ombres chinoises.
Un ouvrage composé de minutieux détails en papier et de découpes rappelant la finesse d’une broderie, qui peut aussi être exposé entièrement déplié.
LE 1 ER MARS 2022
PPV : 15,90 € EAN : 9782330172961
Leporello • 12 volets • 20 x 16 cm
Conte accordéon Dès 3 ans
Après le succès du Petit Chaperon rouge, réédité cette année dans un grand format, ce quatrième conte accordéon est enfin disponible !
Une forme mise au point dès 2012 : un ouvrage de facture solide, cartonné et en découpes sophistiquées au laser, qui ravira les grands comme les petits.
Imprimé en couleur directe rose fluo, façon cochon!
Un livre qu’on peut feuilleter ou déplier et exposer.
Un poster découpé envoyé chez les libraires.
Clémentine Sourdais est illustratrice. Elle a publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse, notamment au Seuil Jeunesse. Chez hélium, elle a illustré quatre contes accordéons, travaillés au départ comme des livres d’artiste découpés à la main : Le Petit Chaperon Rouge (2023), Le Chat Botté (2013), La Barbe Bleue (2014) de Charles Perrault et une version revisitée des Trois Petits Cochons (2023).
Elle a également publié Le Très Grand Petit Poucet (2015),qui reprend la même technique d’images ajourées.
Elle travaille également avec la compagnie de théâtre « Entre chien et loup ».
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-editions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait bien, que partout on l’appelait petit chaperon rouge. Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit porte mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui une galette ce petit pot de beurre. »
Le petit chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois, elle rencontra compère Loup, qui eut bien envie de la manger mais n’osa, cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. lui demanda où elle allait la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter écouter un loup, lui dit
Conte Leporello Découpes
Le conte de Charles Perrault mis en scène par Clémentine Sourdais, via un subtil jeu de découpes : une réédition au format agrandi.
Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge.
La version intégrale (et originale !) du Petit Chaperon rouge de Charles Perrault revisitée par la talentueuse Clémentine Sourdais, qui crée ici un véritable livre d’artiste, petit bijou à déplier.
Tout en visitant ces décors découpés, on craindra le Loup, pour ensuite tomber sous le charme des mimiques de l’adorable Chaperon, qui rend visite à sa mère-grand.
Un ouvrage composé de minutieux détails en papier, rappelant la finesse d’une broderie : un travail d’orfèvre qui illumine ce classique de la littérature de jeunesse… À redécouvrir projeté au mur par un jeu d’ombres chinoises.
Retrouvez ce conte accordéon, dont une première édition miniature parue en 2012 avait atteint plus de 25 000 exemplaires vendus : ici Clémentine Sourdais choisit d’agrandir le format pour mieux mettre en
Un ouvrage de facture solide, cartonné et en découpes sophistiquées au laser, qui ravira les grands comme les petits. Imprimé en couleur directe rouge, comme le Chaperon !
Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui
EN LIBRAIRIE
LE 1 ER MARS 2022
PPV : 15,90 € EAN : 9782330172954
Leporello • 14 volets • 20 x 16 cm
Conte accordéon
Dès 3 ans
Un livre qu’on peut feuilleter ou déplier et exposer.
Clémentine Sourdais est illustratrice. Elle a publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse, notamment au Seuil Jeunesse. Chez hélium, elle a illustré quatre contes accordéons, travaillés au départ comme des livres d’artiste découpés à la main : Le Petit Chaperon Rouge (2023), Le Chat Botté (2013), La Barbe Bleue (2014) de Charles Perrault et une version revisitée des Trois Petits Cochons (2023).
Elle a également publié Le Très Grand Petit Poucet (2015), qui reprend la même technique d’images ajourées.
Elle travaille également avec la compagnie de théâtre « Entre chien et loup ».
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-editions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
14 x 16 - 40 pages - 13 e ISBN : 978-2-8126-2430-8
en librairie le 15 mars 2023 rayon jeunesse
dès 3 ans
Qui se ressemble... ne s'assemble pas forcément !
Betty, une petite « hérisson », part en quête d'amis, mais ce n'est pas si facile de trouver des amis. Pour cela elle décide de modifier son apparence au fil de ses rencontres, essentiellement en modifiant sa coiffure aux poils tantôt rasés, en bataille ou encore en crinière. Mais cela ne suffit pas à réaliser son rêve.
Betty va finalement découvrir ses amis quand elle sera dans la plus grande détresse, et sa volonté de ressembler aux autres pour se lier d'amitié n'y est pour rien.
Un album pour tout-petits dans la lignée des précédents titres de Gaëtan Dorémus pour le Rouergue, qui touche au problème de la solitude et de la "correspondance" avec son environnement.
le + de lecture
Gaëtan Dorémus est auteur/illustrateur depuis 1999. En France, ses livres sont édités par le Rouergue, le Seuil jeunesse, Autrement, Les Fourmis rouges, Albin Michel jeunesse... Il a obtenu un Award du New York Times Best Illustrated Children’s Books en 2012 et un Ragazzi Award - catégorie Books & Seeds - de la Bologna Children's Books Fair en 2015. Il a enseigné l'illustration jusqu'en 2014 à l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Son album Rosie, publié au Rouergue, a été offert à tous les enfants du département du Val-de-Marne nés en 2021 et Quatre pattes a été sélectionné en 2022 par le ministère des Solidarités et de la Santé pour être offert aux nouveaux-nés des maternités de France dans le cadre de l'opération "Sac des 1000 premiers jours".
➜ Un album pour tout-petits dans lequel le lecteur s'amusera des coiffures successives de Betty.
➜ Doit-on se ressembler pour se lier d'amitié ? La différence n'est-elle pas un « plus » ?
➜ Un livre qui parle aussi de la solitude et du besoin de se construire un environnement familier.
clés : humour / amitié / apparence/ animaux /différence
Un tout-carton tout en découpes de Lucy Cousins, pour que les toutpetits jouent à cache-cache avec leurs mains… et avec leurs yeux !
Dans la jungle, Maman Jojo et Bébé Jazzy jouent à cache-cache.
– Où es-tu, Bébé Jazzy ?
– Pas ici, souffle le fourmilier.
– Pas ici, sifflote le serpent.
– Pas ici, pépie le colibri.
– Là non plus, glousse le léopard. Et si tu cherchais du côté des arbres à pain ?
Maman Jojo et Jazzy, le petit lémurien, adorent jouer à cache-cache dans la jungle. Mais cette fois-ci, Bébé Jazzy est trop bien caché !
Tout en prenant part aux recherches pour le retrouver, les petits lecteurs, grâce aux différents flaps, découvriront un univers chaleureux, aux couleurs tropicales et rempli d’animaux. Les verbes de parole variés et musicaux les feront tantôt rire, tantôt frémir, et ne manqueront pas d’élargir leur vocabulaire.
Les pages découpées et façonnées guident l’enfant, devenu explorateur, jusqu’à une double-page finale à rabats, englobant tous les animaux de la jungle… et Bébé Jazzy, que Maman Jojo retrouve enfin !
EN LIBRAIRIE
LE 8 MARS 2023
PPV : 13,90 € EAN : 9782330173098
Tout-carton • 40 pages • 18 x 20,7 cm Album Dès 2 ans
Animaux Jungle Découpes
Une nouvelle parution chez hélium de la géniale Lucy Cousins, autrice incontournable de la littérature jeunesse.
Un album cache-cache avec des découpes et des rabats, que les tout-petits pourront manipuler en toute liberté !
Le très bon accueil reçu par l’album Un endroit extraordinaire, paru en 2022.
À noter : Ce livre, déjà paru en grand album chez Albin Michel Jeunesse sous le titre Cache-cache dans la jungle en 2002, avait rencontré un franc succès. Cette nouvelle édition très maniable saura d’autant plus séduire les petits.
Lucy Cousins a fait des études de graphisme et de stylisme à Brighton, avant de compléter sa formation au Royal College of Art de Londres. En 1988, elle est encore étudiante lorsque paraît son premier livre et qu’elle reçoit son premier prix. Depuis, la créatrice de Mimi la souris et de Miss Tigri ravit les enfants dès leur plus jeune âge. Elle a imposé un style alliant cernes noirs et couleurs éclatantes, et ajouté une touche d’humour et de fantaisie aux éléments familiers de la vie quotidienne.
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Et aussi :
Lucy Cousins
Laurent Gaudé, illustré par Charles Berberian LULU ET LE MACABOUC
Quatre aventurières déterminées à affronter le monstre le plus monstrueux de tous les monstres, ça donne un album délicieusement féministe et bourré d'humour, à mettre entre toutes les mains !
Le Macabouc c'est sans comparaison le dernier des grands monstres. Il est le plus vorace, le plus féroce, le plus terrifiant, bref, le plus tout. Alors quand une petite fille intrépide et ses trois grand-mères chasseuses de bêtes féroces décident de l'attraper, c'est pas pour faire du tricot.
Avec cet album, Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004, et Charles Berberian signent un titre au caractère bien trempé pour jeunes aventuriers·ères déterminé·e·s qui n'ont pas froid aux yeux !
• Un récit loufoque, des dialogues enlevés, un humour piquant : voici la recette de cette histoire hilarante et un brin impertinente !
• La force de l'album ? Un casting 100 % féminin haut en couleur, pétillant et qui sort de l'ordinaire, pour montrer qu'on peut être badass, de 7 à 77 ans.
• Les illustrations colorées de Charles Berberian, illustrateur qu'on ne présente plus, subliment avec finesse le texte et les personnages.
THÉMATIQUES : Monstre ; Fille ; Aventure ; Humour ; Grands-mères.
LAURENT GAUDÉ est un romancier et un auteur de théâtre installé dans le paysage littéraire français du XXIe siècle. En 2004, il obtient le prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée par Actes Sud.
CHARLES BERBERIAN est un des dessinateurs et scénaristes de bande dessinée français les plus importants de sa génération, qui a illustré plus d’une centaine de livres. Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2008, Charles Berberian a aussi remporté le prix du Meilleur Album au Festival d’Angoulême en 1999.
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Un jour, comme tant d’autres auparavant, Lulu se promenait dans les champs. Le jour venait de se lever. Il y avait encore un peu de rosée. Elle était pieds nus et jouait, comme elle le faisait si souvent, à attraper des lapins pour agrandir son armée.
Il faut dire que Lulu régnait sur des terres immenses. Chaque jour elle donnait des ordres à ses sujets, entrainait ses troupes, bref, elle travaillait dur pour préparer ses conquêtes… Mais le temps passait et rien ne venait. Ni bataille, ni ennemi, ni même exploration lointaine. Et les lapins finissaient toujours par rompre les rangs et s’en aller…
Et puis ce jour, donc… soudain… au milieu des champs…
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Elle ?
Calva : Tu crois ?
Grappa : Lulu : Calva : Jaja
Je sais pas… Elle est toute maigre… Je suis pas maigre ! Et même si je suis maigre, c’est mieux que d’être toute fripée ! Oui. Elle me plaît… Elle a du caractère, la petite.
Les trois vieilles dames avaient un drôle d’air. On aurait dit des brigands, mais en jupes et demi-bas. Elles portaient des tas de bagages et d’outils étranges, des valises, des sacs, de gros godillots, un fusil, des cordes d’escalades, et même des casseroles pour faire la tambouille…
Lulu : Jaja Vous êtes qui ? On lui dit ? Oui, on lui dit.
Grappa :
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Alors la plus petite des trois se mit à expliquer à Lulu qu’elles étaient trois vieilles dames…
Lulu : Oui, merci, ça j’avais vu…
… Qu’elles n’avaient pas eu d’enfants, donc pas eu de petits-enfants, donc pas eu d’arrière-petits-enfants et qu’au début, c’était sympa, parce qu’elles avaient un tas de choses à faire. Elles avaient parcouru le monde.
Toute leur vie elle n’avait fait que cela : sur toutes les routes, dans les airs, en creusant, en roulant, sur des sentiers, dans des forêts partout en tous sens, aller-retour et on recommence…
Jaja Mais là, ça commence à faire long.
Grappa : Pour tout dire, on aimerait bien être la grand-mère de quelqu’un.
Jaja Pleure pas Grappa, on va bien finir par trouver…
Calva : Tiens, mouchoir.
Les grands-mères avaient l’air toutes timides d’un coup. La plus grande tendit un coin de sa veste à Grappa qui se moucha, puis releva la tête et demanda :
Grappa : Tu voudrais pas, toi, qu’on soit tes grands-mères ?
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Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info surIl y eut un long silence. La petite Lulu les regarda de la tête au pied comme un général regarde les soldats de son armée, puis, elle sourit et répondit
Lulu : Trop bien ! Tapez-là !
Les trois vieilles dames sautèrent de joie, jetèrent leur chapeau et tirèrent même des coups de feu. Ça fit un barouf de tous les diables et tous les lapins détalèrent d’un coup.
Lulu : Au fait, moi, c’est Lulu, et vous ?
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Les grands-mères enlevèrent leur chapeau, leurs lunettes, se passèrent un mouchoir sur le visage, essayèrent de se passer un vieux peigne dans les cheveux et se présentèrent.
La première s’appelait Jaja. C’était une tireuse de carabine hors pair. Spécialisée dans les monstres à griffes et à poils longs.
La deuxième s’appelait Grappa. Pilote de toute machine à vapeur ou à propulsion. Chasseuse de monstres à sale gueule, à bec pointu, de préférence de taille XXL.
La dernière s’appelait Calva. La reine des explosifs. Dynamiteuse de coffre-fort, chasseuse de monstres creusant, rampant, gluant. Elle n’y voyait presque plus rien, mais elle n’avait pas son pareil pour tout faire péter.
Lulu eut l’air satisfaite de ses trois nouvelles grand-mères. Elle sentait qu’avec elles, les choses sérieuses allaient commencer, et que son armée de lapins pouvait aller se rhabiller.
Lulu : Bon. Et vous faites quoi, d’habitude, pendant la journée ?
Jaja On bourlingue à droite à gauche…
Calva : Chasse de monstres en tout genre. Grappa : Extermination des fouteurs de trouille. Calva : Attaque de fourgons de chocolat. Jaja Mais bon… ça, c’était avant… Maintenant on pense à prendre notre retraite… Grappa : Sauf qu’il reste un dernier truc.
Calva : Oui, un tout dernier truc qu’on voudrait faire avant de décrocher…
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brillaient d’excitation. On aurait dit des pirates qui parlent d’un trésor.
Lulu : C’est quoi ?
Jaja Le Macabouc.
Lulu : Le macaquoi ?
Calva : … Cabouc pas Caquoi.
Grappa : Le Macabouc ! Elle est bien la petite, mais elle est un peu bouchée
Le Macabouc, Lulu connaissait pas. Alors, les trois grands-mères expliquèrent que le Macabouc était le dernier des grands monstres. Il était sans comparaison, le plus vorace, le plus féroce, le plus effrayant de tous. Personne n’avait jamais réussi à l’attraper. Il régnait sur toute une région où les gens se cachaient le jour et tremblaient la nuit. Les trois mamies avaient déjà fait plusieurs expéditions là-bas, mais à chaque fois… rien… Peau de balle… Il leur avait toujours échappé.
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Lulu : Je suis prête !
Lulu avait mis sa casquette d’expéditrice. Elle avait amené avec elle son épée en bois, une paire de jumelle, une écharpe pour les grands froids, sa gourde fétiche, plus tout un tas d’amulettes qui lui porteraient bonheur.
Jaja T’es sûre ?
Lulu : Certaine.
Calva : Grappa, montre-lui la carte…
Mamie Grappa déplia alors une grande carte, une énorme carte, une gigantesque carte et pointa du doigt un cercle rouge.
Grappa : Que je me fasse tirer tous les poils du nez si le Macabouc n’est pas là !
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que commença le grand voyage de Lulu et de ses trois grands-mères. C’est mamie Grappa qui conduisait le triporteur et elles pénétrèrent sans trembler dans le royaume de la Disette.
C’était un royaume lugubre où les arbres poussaient de travers, où les oiseaux pleuraient, et où les buissons puaient à plein nez. Il fallut du courage pour s’aventurer dans ces terres. Mais Lulu en avait !
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Lorsqu’enfin elles tombèrent sur une trace de pas géant dans la boue, les trois mamies poussèrent un cri de joie.
Jaja On le tient, les filles !
Calva : Aiguisez les couteaux, bourrez les pistolets. Grappa : Ça va péter du tonnerre !
Mais c’est à ce moment-là que surgit de nulle part le monstre. Comme un éclair, il se rua sur le petit groupe. Lulu ne voyait rien. Il n’y avait que des griffes, des pattes. Ça bavait, ça tapait. Les trois petites vieilles se battaient comme des enragées. Mais bientôt Jaja valdingua à dix mètres… Calva fut écrasée par terre, et Grappa accrochée en haut d’une branche, la tête en bas. Il n’y avait rien à faire. Le Macabouc était le plus fort…
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Le monstre sourit alors d’un sourire immonde. Puis, ses yeux tombèrent sur la petite fille… Il s’approcha. Tout près. Vraiment tout près. Si près que Lulu pouvait sentir l’air qui sortait de son nez… Il pouvait la manger, l’écraser, la mettre en bouillie. Il pouvait l’emmener avec lui dans sa tanière ou la faire rôtir sur une branche…, mais ce n’est pas ce qu’il fit.
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Le Macabouc : Dis-moi un mot que je n’ai jamais entendu, et tu as gagné…
Il y eut un temps, long. Lulu réfléchit. “Tartiflette… Pataquès… Tractopelle ?” Non. Aucun de ces mots n’allaient suffire à le terrasser. Il fallait trouver mieux. Elle réfléchit encore puis, soudain, redressa la tête avec un air conquérant et dit : Lulu : Ninouchichouki !
Personne ne bougea. Les trois mamies regardaient la scène, horrifiées. Et… d’un coup… le grand Macabouc tomba à terre de tout son long.
Le Macabouc : Trop forte, la petite…
C’est ainsi que Lulu vainquit le Macabouc. Grâce à un mot que personne n’avait jamais entendu jusqu’alors. Bon perdant, il accepta de se laisser ligoter, accrocher à un bout de bois et amener, comme un cochon pendu, au village le plus proche.
Toute la région fêta le courage de Lulu. Et les trois mamies racontèrent pendant des heures les exploits de leur petite fille dont elles étaient très fières. On construisit une énorme cage en bambou pour que les gens puissent venir voir le Macabouc, sans avoir peur. La vie reprit.
Les arbres commençaient déjà à se redresser et même à fleurir.
Quant aux lapins de Lulu, ils avaient apporté de quoi fêter ce grand jour.
Bref tout était réglé. Et mon histoire aurait pu s’arrêter là…
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Le soir, lorsque tout le monde était endormi, il n’était pas rare de voir un étrange spectacle à la lumière du dernier feu de camp. Près de la cage en bambou, les trois mamies installaient leur chaise et sortaient quelques bouteilles. Elles ouvraient la porte de la grande cage et jouaient aux cartes avec le Macabouc en se lançant parfois des gros mots terribles que, heureusement, personne n’entendait…
Jaja T’as perdu.
Macabouc : C’est parce que Calva devait mettre la dame de pique…
Calva : Si je l’ai pas mise, c’est que je l’avais pas, bidon de poils.
Macabouc : T’aurais pu faire un effort, fesse de carotte.
Grappa : Allez On s’en refait une, les rascasses ?…
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« Voyager sans rencontrer l’autre, ce n’est pas voyager, c’est se déplacer » disait la célèbre exploratrice Alexandra David Neel. La formule synthétise parfaitement le propos de cet album qui est avant tout une histoire de rencontres, rencontre avec les autres mais aussi avec soi-même.
Elle, c’est Pénélope, elle rêve d’aventure, de grands espaces, d’horizons nouveaux. Lui, c’est Philéas, son chat, un matou pantouflard qu’elle embarque un peu malgré lui dans un grand périple autour du globe. Or leur façon de voyager est radicalement opposée : alors que Pénélope arpente, découvre, questionne, savoure tout ce qui se met sur son chemin, Philéas, lui, reste dans ses chambres d’hôtel, où il voyage en pensée. Ce sont deux visions du voyage et du rapport aux autres qui se font face, et qui vont petit à petit déteindre l’une sur l’autre…
Un album aux illustrations magistrales, qui nous embarque dans une aventure au souffle enlevé et à la tendresse folle. Car après tout être ami ce n’est pas forcément se ressembler.
À l’issue d’une enfance passée à fabriquer des lits superposés en allumettes pour les fourmis, à sauter dans les bottes de foin en se bouchant le nez, et à dessiner des chevaliers pendant que son grand frère faisait les châteaux forts, Marie CAUDRy est entrée aux beaux-arts de Bordeaux. Elle s’y est adonnée à la traduction française de l’apprentissage de l’anglais aux Cambodgiens par une méthode dessinée par des Chinois résidant en Roumanie. Sans grand succès. Son compagnon Gauthier David et elle ont alors décidé de se consacrer à la littérature jeunesse. Ils vivent avec leurs deux enfants à la lisière de la forêt de Saoû, dans la Drôme, où l’on croise parfois des loups.
Thèmes : Voyage / Chats / Aventure / Amitié
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
Une évocation toute en nuances des thèmes du voyage et du dépaysement.
Un lot de 10 marque-pages offert en prime client.
Un bel objet imprimé en quadrichromie + pantone orange fluo.
Un album coup de cœur, qui va marquer les esprits. C’est la première fois que Marie Caudry écrit un texte d’album et travaille en technique traditionnelle : des images grands formats, réalisées en peinture et en papiers découpés.
– C’est décidé Philéas, fais ta valise, on part demain !
– Pas question ! Moi je reste là.
D’ailleurs, qui garderait la maison ?
– As-tu peur qu’elle s’échappe ?
Couverture provisoire
Couverture et intérieur couleur 40 pages / 230 x 230 mm 15 euros TTC ISBN 978-2-36624-750-3 Dès 3 ans
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Il était une fois, sur une île, des chats sales et sans gêne qui régnaient sur un royaume à l’odeur bien particulière, celle d’une décharge publique. Jadis, un énorme bateau avait accosté pour déverser des tonnes et des tonnes de déchets. Depuis ce jour, les chats qui y habitent s’en donnent à cœur joie, fouillent parmi les ordures à la recherche de nourriture, et deviennent de plus en plus gros… Sauf que, parmi ces félins un peu trop gloutons, une famille de chats, elle, ne voit pas tout ça d’un très bon œil. Ils détestent la saleté et, bientôt, ils vont trouver une solution astucieuse pour partir de cette île à l’odeur nauséabonde. Un plan qui pourrait bien faire enfin réagir leur congénères… Dans cet album astucieux, aux dessins pleins de douceur et d’humour, Masoud Gharehbaghi nous offre une fable écologique subtile, en nous glissant avec malice qu’avec un peu d’imagination, il est encore possible d’inverser le cours de choses.
Masoud Gharehbaghi est né en 1987 à Zanjan, une petite ville d’Iran. Depuis qu’il a fini ses études, il a illustré une vingtaine de livres, tous publiés en Iran. À partir de 2019, il commence à imaginer ses propres albums jeunesse. L’Île des chats est son tout premier livre traduit en français.
• Une fable écologique malicieuse et pleine d’humour, à hauteur d’enfant.
• Des dessins pleins de tendresse, dont les détails devraient ravir les plus petits et les plus grands.
• Une histoire courte, accessible et pour autant profonde, sur la responsabilité de chacun face à la crise écologique actuelle.
La famille des chats propres se sentait bien seule.
Les autres chats de l’île furent stupéfaits lorsqu’ils virent la famille des chats propres s’éloigner sur un amas de déchets transformés en bateau. – Ils l’ont fabriqué avec les ordures ?! se demandèrent-ils.
24 x 32 - 24 pages - 17,90 e ISBN : 978-2-8126-0333-4
REMISE EN VENTE le 15 mars 2023 rayon jeunesse
Une histoire à parcourir en pyjama pour des nuits animées.
Léo n'aime pas trop se retrouver tout seul le soir dans sa chambre. Heureusement, il a enfilé son pyjama magique et, dans son costume à rayures, il se faufile sous les couvertures. La nuit de Léo sera très animée...
Passées la couverture et les premières pages, un enfant s’endort ; le livre bascule aussi, dans une odeur de pop-corn. Du tintamarre, de la musique, des éclats, cette fois c’est la fête ! Autos-tamponneuses, grandes roues, cascade, casse-pipe, toutes les grandes attractions sont réunies ici dans un spectaculaire LUNAPARC.
Le pyjama à rayures est idéal pour réveiller une très ancienne technique de l’animation : l’ombro-cinéma. Ainsi, les pages s'animent grâce au procédé des images dites "à trames", popularisé au début du xxe siècle par l'ombro-cinéma, un petit théâtre d'ombres créant l'illusion du mouvement.
le + de lecture
Michaël Leblond est diplômé de l’École nationale supérieure d’art de Nancy. Passionné depuis longtemps par les procédés créant l’illusion du mouvement, il fait la découverte dans un musée japonais d’une ancienne technique d’animation : l’ombro-cinéma qui sera à l’origine de la série Pyjamarama.
Frédérique Bertrand a publié une cinquantaine de livres jeunesse et collabore régulièrement avec la presse nationale et internationale (Le Monde, La Vie, le New York Times, le Wall Street Journal). Elle développe une démarche artistique et un travail de plasticienne qu'elle expose en galerie. Elle enseigne aujourd'hui à L’ESAL d’Épinal.
➜ Une histoire illustrée par Frédérique Bertrand avec les images « tactiles » de Michaël Leblond : des graphismes qui s’animent par magie au simple passage d’un rhodoïde rayé. Lunaparc en pyjamarama est un album augmenté de vues oniriques dans lequel le lecteur explore les images pour les mettre en mouvement.
➜ Nouvelle maquette de couverture pour la série pyjamarama.
➜ Déjà près de 22 000 albums vendus de Lunaparc en pyjamarama paru en mars 2012.
mots clés : magie / cinéma / mouvement / parc / attractions / sommeil / rêve dès 4 ans
Charlotte Erlih, illustré par Marie Leghima Composition musicale et interprétation : Fièvre.
Un livre musical pour oublier l'ennui des dimanches de pluie !
Iris boude sur son canapé. Petit frère dort, interdit de faire du bruit. Mais soudain elle entend un bruit léger, un tic-tac qui se transforme en chanson. C'est l'horloge qui lui parle, pas de doute ! Iris n'est pas au bout de ses surprises : dans la malle à doudous, la fête a démarré, elle se propage dans le salon, les jouets sont déchaînés, et Iris avec eux. Et bien sûr, avec ce raffut, Petit frère a fini par se réveiller, et voilà qu'une course infernale commence. Ce dimanche commence à devenir de plus en plus intéressant, et on n'a pas encore déjeuné...
Normalienne, agrégée de lettres modernes et cinéaste, CHARLOTTE ERLIH a enseigné les arts du spectacle à l’université de Nanterre, avant de se consacrer à l’écriture et à la réalisation. Chez Actes Sud junior, elle est l’auteur de Bacha Posh (récompensé par de nombreux prix dont le prix NRP et le prix Sésame), 20 pieds sous terre (prix des lycéens allemands), Highline (prix Jean-Claude Izzo), Coupée en deux et J'ai tué un homme. Entre 2020 et 2022, paraît les quatre tomes de Darling une série écrite avec Julien Dufresne-Lamy. Aux éditions Talents Hauts, elle a publié également deux albums avec Marjolaine Leray (Comme tout le monde) et Chloé Fraser (La Belle Airelle). Elle mène en parallèle une carrière en littérature générale (Funambules, aux éditions Grasset). Elle vit à Brest.
MARIE LEGHIMA est née en 1986 et a notamment étudié à l'école des Beaux-Arts de Lyon. Elle travaille essentiellement pour la presse et l'édition, et vit à Paris.
THÉMATIQUES : Dimanche ; Jeux ; Imagination ; Petite enfance ; Ennui ; Parentalité.
FIÈVRE est née entre Bruxelles et Paris, de la rencontre entre une voix, un marimba, et quelques pédales d'effets. Elle entretient un lien alchimique à son instrument, chante le feu, la nuit, le vertige, à la lisière entre la fragilité de Beth Gibbons (Portishead), l'audace sonore de Camille, et le dépouillement épique d’Agnès Obel. Accompagnée sur scène de Stéphanie Acquette aux claviers et aux choeurs, elle déploie les mots comme on s'unit aux éléments, sculpte des sonorités mystérieuses et oniriques, portée par l'incandescence de deux voix flirtant avec volutes électroniques et tambours magnétiques. FIÈVRE prépare actuellement un premier disque qui sortira en septembre 2023. Parallèlement à l'écriture de chansons proprement dites, FIÈVRE aborde depuis peu la réalisation de commandes de musiques originales (Curriculum Futurae, auto-fiction documentaire radiophonique en quatre épisodes de Sebastian Dicenaire ; Drôle de Dimanche de Charlotte Erlih, éd. Actes Sud).
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
• Un livre musical plein de fantaisie et de poésie qui renouvelle le genre. Une histoire ponctuée de huit chansons.
• Fièvre, une jeune autrice-compositrice interprète, apporte à l'histoire des mélodies et des arrangements à la fois modernes et doux, qui donnent envie aux enfants de lire et réécouter l'histoire.
• Une facilité d'accès au contenu audio, que l'on peut réécouter à l'envi les jours d'ennui, et même en voiture.
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Iris voudrait voir Céleste, mais il est parti en forêt.
Pendant que son copain fera de l’escalade et des cavalcades, elle va rester enfermée.
Son petit frère dort. Interdit de faire du bruit. Bonjour le dimanche pourri !
– Une journée, c’est infini. Je ne survivrai pas à tant d’ennui.
Tandis qu’elle boude sur le canapé, elle entend un bruit léger.
Un petit battement régulier.
Tic tac
Le rythme des flaques, La musique des gouttes Qui plique-ploquent dans le lac. Tic tac
Les chips et le pique-nique Crépitent dans le sac À chaque pas dynamique.
Tic tac
La sieste dans le hamac.
Les branches qui craquent, Fais gaffe, les tiques attaquent.
Tic tac
La pendule traque le temps.
Les secondes à chaque instant Prennent leurs cliques et leurs claques.
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Iris n’a pas rêvé, l’horloge lui a parlé !
C’est comme si elle y avait été, avec Céleste, à pique-niquer dans la forêt !
Sauf que l’horloge s’est tue. Le silence est revenu. Et avec lui, les papillons noirs du cafard.
Mais...
Toc toc toc.
Iris dresse l’oreille.
Elle suit le bruit. Dans la malle à doudous, la souris s’écrie :
– Qui va là ? T’es qui toi ?
– Je suis Éric le porc-épic.
Je chante le rock les hic et les tocs, les hic et les tocs de notre époque.
– Pourquoi t’es tout en loques ?
– Au contact de mes piques
Les tissus cloquent, Les tee-shirts craquent. Les fripes s’déchirent Les tapis se brisent.
– T’as toqué à la bonne porte. J’ai des trucs pour toi en stock, De l’ultra chic déjà troué
Et du toc dur comme du roc.
– Okidoki, mille mercis ! Je te troque
Tes breloques en vrac Contre un concert de rock, d’ac ?
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Iris organise, harmonise, trie, tripatouille. Elle classe, déplace, déboîte, déloge, regroupe, remue, redresse, aligne.
Le raffut est tel que Petit frère s’éveille. Il débarque au salon, ébouriffé et grognon. Son pantalon à l’envers, son pull de travers, il fait concurrence au roi Dagobert !
T’es tombé sur la margoulette ?
Ta culotte est sur ta tête, Tes chaussettes dans ta braguette. T’as vraiment besoin de lunettes !
Tu ranges ta trottinette dans les torchons, les serviettes Et les fourchettes dans la trompette.
Tu cuisines à l’aveuglette Des boulettes aux poils de barbichette Et des chouquettes au jus de savonnette.
Saperlipopette !
Tu ranges la balayette dans le pot de cacahuètes Et la mimolette dans les toilettes !
T’as taché ta salopette de béchamel et de vinaigrette.
Tu fais des tas de galipettes sur les steacks et les paupiettes. Fallait pas manger l’alouette, mes barrettes et ta poussette. J’en ai vraiment ras la casquette !
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Il existe un Crocolou pour tous les moments de l’année…
Et en mars, ce sont Crocolou et ses œufs de Pâques qui raviront les enfants et leurs parents !
C’est Pâques ! À l’école, Crocolou peint des œufs pour préparer la fête. À la maison, il aide ses parents à décorer la maison pour la venue de Papi et Mamie. Crocolou le gourmand est impatient de manger les œufs en chocolat. Mais Papa les a cachés dans le jardin… À Crocolou et sa petite sœur Marilou de les retrouver ! Ils “chauffent”, ils “brûlent” et nissent par découvrir les œufs derrière un buisson. Bravo, il est temps de se régaler !
• Un héros à hauteur d’enfants : ses albums permettent aux lecteurs dès 2 ans d’aborder les apprentissages fondamentaux en douceur, avec tendresse et humour.
• Des petits livres idéaux pour la lecture du soir, et un héros attachant !
• Les aventures de Crocolou sont disponibles dans un format souple aux coins arrondis et pour toutes les bourses : 45 titres sont déjà disponibles !
• Déjà plus de 18 000 exemplaires vendus depuis la parution !
THÉMATIQUES : Fêtes ; Grandir. Diplômée d’une école de graphisme parisienne, OPHÉLIE TEXIER a depuis illustré beaucoup de livres pour les tout-petits. Avec Actes Sud junior, elle fait vivre le personnage de Crocolou depuis 10 ans. Elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.
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14 x 20 - 96 pages - 17 e
ISBN : 978-2-8126-2431-5
en librairie le 15 mars 2023 rayon jeunesse
!
Je est un album à entrées multiples. C'est d’abord un imagier pour les bébés qui raconte, avec des illustrations simplifiées, les désirs, les sensations, les besoins ou encore les échanges que les bébés sollicitent et qui sont nécessaires à leur quotidien et à leur éveil.
Ainsi, l'album veut présenter à l’enfant ses premières images conçues à partir de de trois formes simples : une tétine, un rond et un rectangle, des images qui ont valeur de pictogrammes.
À travers les illustrations, l'album fait parler les bébés, leur permet d'échanger, de comprendre et d'être compris... comme une pirouette face à leur impossibilité à communiquer verbalement.
C’est aussi un guide humoristique, à prendre au second degré pour l’adulte qui décodera toute l’attention nécessaire pour accompagner un nouveau-né dans sa vie de tous les jours.
C’est enfin un manifeste sur la liberté et l’autonomie à acquérir pour être là, bien présent dans son environnement immédiat avec sa propre personnalité. Ce « je » qui dit « j’existe » et « je m’affirme ». L'album se termine ainsi sur quelques pages blanches qu'il reste à chacun d'écrire.
le + de lecture
Diplômé en architecture, Olivier Douzou travaille dans la communication graphique, la scénographie, le design d’objets, l’illustration et l’édition. Il a publié plus de 90 titres jeunesse récompensés par les Prix Totem, Baobab, Pépite et Bologna Ragazzi.
➜ Je propose des mises en situation chronologiques qui suivent le fil d’une journée ou la progression de l'enfant qui grandit. L'album raconte ainsi l’évolution du nouveau-né jusqu'à ses premiers pas.
➜ Cet album se veut ludique comme un premier jeu de construction, c'est un livre à lire avec des bébés mais qui grandit aussi avec le lecteur.
➜ Un lexique imagé pour les familles qui peut être un livre-cadeau pour les nouveaux parents, comme un guide préventif !
mots clés : illustration / bébé / communication / quotidien / autonomie / apprentissage dès 0 ans
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Couverture et intérieur couleur 20 pages / 150 x 155 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-36624-748-0 Dès 1 an
Si Tom a encore besoin que son papa l’aide pour s’habiller le matin, il grandit et commence déjà à savoir faire des petites choses tout seul. Il choisit ses vêtements – en créant bien sûr un certain bazar –, se brosse les dents comme un grand et commence même à aller sur le pot. Son papa a de quoi être fier de lui ! Avec Bonne nuit Tom !, Bonjour Tom ! forment un duo d’albums tout-carton qui racontent avec malice les rituels du quotidien des plus petits. Grâce aux dessins toujours plein d’humour de Lisen Adbåge (Dix petits chevaux fêtent Noël, Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants), les enfants pourront retrouver les petites habitudes qui font le sel de leur quotidien.
Née en 1986, Ellen Karlsson est une éditrice et autrice suédoise. Après des études de littérature, elle s’est spécialisée dans la littérature jeunesse. En parallèle de son métier d’éditrice, elle a également publié plusieurs livres pour enfants, dont Mais qui conduit ce train ? (L’Étagère du bas, 2022, illustré par Monika Forsberg). En 2019, elle reçoit le prestigieux prix August, le plus important prix littéraire de Suède, pour son roman jeunesse Boken om Selma, illustré par Eva Lindström.
À propos de Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants :
« Comme chez Ungerer ou d’autres grands chantres de l’enfance, on bascule du grognon irrévérencieux à la tendresse absolue et c’est un vrai bonheur. […] Les couleurs chatoyantes au crayon de couleur, les pleines pages à fond perdu, les cadrages audacieux et le sens de la perspective apportent force, vigueur et humour à cet album malin, drôle et touchant. »
La Revue des livres pour enfants
Née en 1982, Lisen Adbåge est une autrice de livres pour la jeunesse et illustratrice suédoise. Elle est la sœur jumelle d’Emma Adbåge, également publiée aux éditions Cambourakis. Ses inspirations vont de Barbro Lindgren à Kitty Crowther, en passant par Eva Lindström. Elle est notamment l’illustratrice de Dix petits chevaux fêtent Noël et de Dix petits chevaux font la course. Elle a aussi écrit et illustré les albums Pendant ce temps et Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants, parus aux éditions Cambourakis.
• Deux albums tout-carton à lire dès un an à son enfant pour apprivoiser ensemble les petits rituels du quotidien.
• Des illustrations dynamiques et pleines de vie, parfaites pour aiguiser le regard curieux des plus petits.
• Des dessins pleins d’humour qui dépeignent les journées d’un petit garçon déjà très attachant et qui devrait faire sourire petits et grands.
« Un subtil jeu de perspective qui invite à une belle promenade […] Superbes illustrations de la sœur d’Emma Adbåge. »
Si Tom se met chaque soir au lit avec l’aide de son papa, il grandit et commence déjà à savoir faire des petites choses tout seul. C’est lui qui met le dentifrice sur la brosse à dents, qui éteint la grande lumière et allume la petite pour se préparer pour l’heure de la lecture du soir – que Tom aura bien évidemment choisit tout seul parmi les livres qui se trouvent sur son étagère !
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Couverture et intérieur couleur 20 pages / 150 x 155 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-36624-749-7 Dès 1 an
Avec Bonjour Tom !, Bonne nuit Tom ! forment un duo d’albums tout-carton qui racontent avec malice les rituels du quotidien des plus petits. Grâce aux dessins toujours plein d’humour de Lisen Adbåge (Dix petits chevaux fêtent Noël, Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants), les enfants pourront retrouver les petites habitudes qui font le sel de leur quotidien.
À propos de Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants :
« Comme chez Ungerer ou d’autres grands chantres de l’enfance, on bascule du grognon irrévérencieux à la tendresse absolue et c’est un vrai bonheur. […] Les couleurs chatoyantes au crayon de couleur, les pleines pages à fond perdu, les cadrages audacieux et le sens de la perspective apportent force, vigueur et humour à cet album malin, drôle et touchant. »
La Revue des livres pour enfants
Née en 1986, Ellen Karlsson est une éditrice et autrice suédoise. Après des études de littérature, elle s’est spécialisée dans la littérature jeunesse. En parallèle de son métier d’éditrice, elle a également publié plusieurs livres pour enfants, dont Mais qui conduit ce train ? (L’Étagère du bas, 2022, illustré par Monika Forsberg). En 2019, elle reçoit le prestigieux prix August, le plus important prix littéraire de Suède, pour son roman jeunesse Boken om Selma, illustré par Eva Lindström.
Née en 1982, Lisen Adbåge est une autrice de livres pour la jeunesse et illustratrice suédoise. Elle est la sœur jumelle d’Emma Adbåge, également publiée aux éditions Cambourakis. Ses inspirations vont de Barbro Lindgren à Kitty Crowther, en passant par Eva Lindström. Elle est notamment l’illustratrice de Dix petits chevaux fêtent Noël et de Dix petits chevaux font la course. Elle a aussi écrit et illustré les albums Pendant ce temps et Je déteste les lapins, les fleurs et les enfants, parus aux éditions Cambourakis.
• Deux albums tout-carton à lire dès un an à son enfant pour apprivoiser ensemble les petits rituels du quotidien.
• Des illustrations dynamiques et pleines de vie, parfaites pour aiguiser le regard curieux des plus petits.
• Des dessins pleins d’humour qui dépeignent les journées d’un petit garçon déjà très attachant et qui devrait faire sourire petits et grands.
« Un subtil jeu de perspective qui invite à une belle promenade […] Superbes illustrations de la sœur d’Emma Adbåge. »
C’est l’heure de dormir pour Léo. Tandis qu’il tarde à arrêter de faire des galipettes et à aller se coucher, il passe en revue les positions les plus étonnantes adoptées par certains animaux pour dormir : avec une patte repliée pour le perroquet, dans l’eau pour les animaux marins, la tête en arrière pour les girafes, la tête en bas pour les chauve-souris… C’est tellement plus original que les humains ! Mais finalement, il n’est pas si mal allongé dans son lit.
Dans ce nouvel album aux dessins toujours aussi colorés et évocateurs, Mari Kanstad Johnsen nous convie à un magnifique et tendre voyage dans la faune, dans les rêves... et dans l’imagination foisonnante des enfants.
Mari Kanstad Johnsen est née en 1981 en Norvège. Elle est diplômée de l’Académie des Beaux Arts d’Oslo et du Konstfack de Stockholm. Elle travaille comme illustratrice et artiste. Son premier album pour la jeunesse, Barbie, Nils et le problème du pistolet a été salué par la critique lors de sa parution en Norvège en 2011. Elle vit dans le sud de la Norvège. Huit autres albums de l’illustratrice sont disponibles aux éditions Cambourakis.
• Un nouvel album de Mari Kanstad Johnsen, une des illustratrices les plus remarquées en Norvège depuis quelques années.
Couverture provisoire
Couverture et intérieur couleur 72 pages / 240 x 230 mm 18 euros TTC
ISBN 978-2-36624-747-3
Traduit du suédois par Catherine Renaud
« Profondément réconfortante et joyeuse, cette histoire à lire avant de dormir met en scène un enfant plein d’énergie que sa maman, patiente et enjouée, accompagne étape par étape dans sa routine nocturne en laissant libre cours à son imagination. Mari Kanstad Johnsen, dont les dessins vifs et animés restituent à merveille la vie intérieure et la vie de famille de Léo, évite tout cliché et montre la manière qu’ont les enfants de s’immerger totalement dans les projections issues de leur imagination : parfois on se transforme en loutre de mer dans le grand océan, mais d’autres fois on est juste un enfant qui est aussi un python endormi. »
New York Times/New York Public Library jury, Emily Jenkins
• Un album qui vient d’être retenu par le New York Times et la New York Public Library sur leur sélection 2022 des plus beaux albums illustrés pour enfants.
• Une histoire où l’imagination et l’inventivité des enfants se déploient au fil de planches colorées où la routine du coucher côtoie toutes sortes d’animaux, plus ou moins effrayants ou réjouissants, mais toujours attirants.
I ls c h e rc h ent à se protég e r d e la plui e e t d e l a n e i g e , d u ve nt et d e l a c h a l e ur . Et des a n im a u x da n g er eu x
M a m an ète int l a lu m iè r e L a ch a m b re e s t so mb r e, ma i s a u pla fon d, le s éto i le s b r i llent.
Un petit livre d'activités faciles qui accompagne les balades en famille ! La nature devient un immense terrain de jeux, et la promenade n'est plus jamais ennuyeuse !
Ce livre joyeux, tendre et poétique recense une centaine d'activités à faire pendant ou au retour d'une balade dans la nature. Ces activités ne nécessitent pas de matériel autre que ce que l'on aura prélevé dans les prés ou dans la forêt. Elles varient selon les saisons.
Faire des couronnes de pâquerettes, souffler sur le pissenlit sec, cueillir une feuille de menthe pour parfumer l'eau de sa gourde, construire une cabane de branches mortes, fabriquer une jolie dame avec un coquelicot, effeuiller la marguerite, cueillir les myrtilles, chercher les fraises des bois bien cachées sous les feuilles, ramasser des trompettes de la mort... Toutes ces mini-connaissances se transmettent dans les familles de génération en génération et permettent aux plus jeunes d'apprendre les noms des espèces végétales, d'exercer leur curiosité et leur inventivité...
• Des activités très faciles à réaliser à tout âge, sans autre matériel que celui que nous offre la nature.
• Un livre qui aide à tisser des liens entre les générations.
• Un guide de la nature pour aiguiser la curiosité des petits.
THÉMATIQUES : Nature ; Forêt ; Végétaux ; Plantes ; Fleurs ; Fruits ; Champignons ; Arbres ; Feuilles ; Activités ; Promenade ; Découverte.
VIRGINIE ALADJIDI et CAROLINE PELLISSIER ont écrit ensemble de nombreux livres documentaires et albums pour la petite enfance, notamment chez Bayard Jeunesse et aux éditions Thierry Magnier. Elles vivent toutes les deux à Paris.
Publié chez Actes Sud jeunesse : C'est beau la vie !
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1 Avec de grosses pâquerettes, créons des bracelets, des colliers, des bagues et des couronnes de princesse des champs.
Pour cela, il faut : - égaliser les longues tiges ; - creuser délicatement, avec l’ongle, une entaille dans le bas de la tige de chacune (comme un chas d’aiguille) ; - glisser chaque fleur dans la tige de la précédente ; - piquer la dernière queue dans la tête de la première pâquerette pour fermer la couronne ou le bijou.
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2
Avec du plantain, soignons les piqûres d’orties. Justement, il pousse tout à côté ! Il faut bien froisser ses feuilles et les appliquer là où ça fait mal.
3
Quelle heure est-il ? Soufflons sur le pissenlit sec. Le nombre de fois où nous aurons soufflé pour faire disparaître tout le pissenlit nous donnera l’heure ! 1, 2, 3…
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4 Mangeons la feuille de menthe ou glissons-la dans notre gourde pour en parfumer l’eau.
5
Avec les galles de chêne, ces drôles de petites boules collées sur la feuille, jouons aux billes ou fabriquons une toupie en glissant un petit bâton dans le trou fait par l’insecte.
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Avec un brin d’herbe un peu large, improvisons un sifflet. Coinçons l’herbe entre nos deux pouces bien collés et soufflons : “Pouêt !”
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7
Lorsque l’oseille sauvage est en fleurs et en fruits, savourons-en une feuille (ou deux maximum). Quel bon petit goût acide !
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8
Avec la fleur de lilas, préparons une délicieuse boisson !
Pour cela, il suffit de rincer sa tête et de la plonger dans une gourde ou dans une carafe avec quatre tranches de citron et des glaçons.
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Avec de longues branches mortes, construisons une cabane et installons-nous-y pour jouer !
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De cailloux en forme de cœur, faisons une belle collection.
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Délicieuses fleurs ! Les fleurs de violette sauvage, de myosotis de coucou de bourrache ne sont pas seulement belles, elles sont aussi bonnes ! Mêlons-les à nos salades, nos plats et nos boissons.
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La plume de geai derrière l’oreille, chantons comme des oiseaux, tournons dans le vent, arpentons la forêt.
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Envie de faire une petite blague à quelqu’un ? Accrochons discrètement les fruits ou les feuilles du gaillet gratteron une plante verte et collante, dans son dos !
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Le coquelicot peut se métamorphoser en jolie dame. Il suffit de : - garder le cœur d’un coquelicot avec un petit morceau de sa tige ; - prélever un bouton peu ouvert ; - planter le cœur dans le bouton et déplier délicatement les pétales pour faire la robe.
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Sophie Lamoureux, illustré par Éric Héliot
La démocratie, on en parle beaucoup dans les médias, on la critique parfois, on la défend face aux dictatures. Mais au fait, c'est quoi, la démocratie ?
Un livre qui éclaire la politique et donne envie de faire entendre sa voix.
Ce livre raconte l'histoire de la démocratie dans le monde, depuis la République d'Athènes jusqu'à nos jours. Il évoque la naissance de cet idéal de régime politique qui a subi de nombreuses évolutions et soubresauts au fil du temps et des nations qui s'en sont emparées. La démocratie donne aux citoyens la possibilité de participer aux décisions auxquelles ils devront ensuite se soumettre. Elle existe très souvent, et depuis toujours, au niveau local. Après la révolution française, la demande de démocratie se confond avec la lutte pour le suffrage universel. Mais les minorités, dont les femmes, mettent plus de temps à obtenir l'égalité des droits, encore aujourd'hui dans certains pays. Par ailleurs, la démocratie est de plus en plus remise en question en France par le désintérêt croissant des citoyens envers la politique, ce qui représente un danger pour le maintien des libertés fondamentales. Car si on ne vote pas pour nos idées, le gouvernement pourra échoir à des personnes qui auront toute latitude à les empêcher de s'exprimer. Un livre qui éclaire la politique et donne envie de faire entendre sa voix.
• Un documentaire nécessaire pour l'instruction civique et l'apprentissage de l'histoire.
• Un panorama passionnant qui permet de saisir en un clin d'oeil les problématiques liées au fonctionnement de la démocratie.
• Un manifeste qui donne envie de d'engager.
THÉMATIQUES : Démocratie ; Gouvernement ; Dictature ; Athènes ; Antiquité ; Révolutions ; Histoire de France ; Histoire des États-Unis.
Journaliste de formation, SOPHIE LAMOUREUX a travaillé pour plusieurs médias avant de se consacrer essentiellement à l’édition jeunesse. Aux éditions Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice de plusieurs documentaires dans la collection “À petits pas”, des albums documentaires, dont le très remarqué Planète migrants et en romans, la série La grande épopée des chevaliers de la table ronde. Elle vit dans le Tarn-et-Garonne.
ÉRIC HÉLIOT est né à Pont Queuilly en SeineMartime. Il a étudié aux Beaux-Arts de Rouen et du Havre, avant de se lancer dans l'illustration de presse et de la bande dessinée. Il a travaillé pour Hachette jeunesse, Sarbacane, Mango, Milan et Actes Sud Jeunesse. Il vit à Rouen.
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Quand les hommes se sont regroupés pour vivre ensemble, d’abord dans des cités, ils ont mis en place des régimes politiques, c’est-à-dire des organisations qui déterminent qui fait les lois, qui gouverne, qui juge et qui punit. Avec la démocratie, c’est le peuple qui impose son pouvoir.
Dans les premiers temps, deux types de régime se sont imposés et confrontés :
• la monarchie ou la tyrannie : un seul gouverne, souvent au nom d’un dieu ;
• l’aristocratie ou l’oligarchie : un petit groupe gouverne.
Jusqu’à ce que la démocratie – le peuple gouverne –fasse son apparition…
Quel que soit leur régime, les cités grecques, romaines et celtes de l’Antiquité ont un point commun : leurs citoyens se réunissent régulièrement dans des assemblées pour choisir leurs magistrats et voter leurs lois.
La différence entre les trois régimes, c’est qui a le droit d’être citoyen. Mais le soutien des plus pauvres est toujours recherché car c’est lui qui légitime le pouvoir des plus riches.
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La démocratie athénienne ne s’est pas faite en un jour. Son histoire émerge au VIIe siècle, à partir d’un principe : l’égalité. Au début, il s’agit seulement d’égalité entre les aristocrates. Puis, comme tous les hommes libres d’Athènes, riches comme pauvres, combattent pour défendre leur cité, il semble juste qu’ils participent tous aux décisions prises. Cela ne s’est pas fait sans bagarres…
Dans les temps très anciens, Athènes a eu des rois, comme Ménesthée dans l’Iliade d’Homère. Mais au VIIe siècle av. J.-C., le pouvoir est aux mains des aristocrates. Ceux-ci nomment chaque année trois d’entre eux comme archontes : des magistrats, c’est-à-dire des personnes investies d’un pouvoir et chargées de diriger. Plusieurs d’entre eux vont réformer les lois et donner progressivement naissance à la démocratie.
Vers 620 av. J.-C., pour mettre un terme à des troubles dans la cité, l’archonte Dracon fait mettre par écrit des lois sévères (“draconiennes”, “écrites avec du sang”, selon Plutarque, un auteur romain du Ier siècle). La grande nouveauté, c’est de décider que ces lois écrites s’appliqueront à tous, riches comme pauvres. Dracon vient d’inventer l’égalité de tous devant la loi !
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(environ 40 000)
LA BOULÈ Conseil des 500
• 500 citoyens tirés au sort pour un an
• Prépare les séances de l’Ecclésia et les lois
(tire au sort) +
L’ECCLÉSIA Assemblée des citoyens
• Se réunit 40 fois par an
• Vote les lois
• Contrôle les magistrats
(élit)
MAGISTRATS
• Tirés au sort pour un an
• Veillent à l’application des lois
(tire au sort) (tire au sort) (tirent au sort)
10 stratèges Guerre et diplomatie 10 archontes Justice et religion
L’HÉLIÉE Tribunal
• 6 000 citoyens tirés au sort pour un an
L’ARÉOPAGE Tribunal des sages
• Composé des anciens archontes
Est citoyen : tout homme libre adulte (plus de 18 ans) né d’un père athénien (avant Périclès) et d’une mère athénienne (à partir de Périclès).
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Caroline Pellissier et Virginie Aladjidi, illustré par Benoît Perroud Coédition avec la Cité des Sciences et de l'Industrie
Un documentaire sur un drôle d'animal mexicain qui intéresse beaucoup les scientifiques ! Il sera la mascotte de l’exposition de la Cité des Sciences au printemps prochain sur les métamorphoses et transformations.
Di cile de dé nir l'axolotl, ce petit animal qui vient dans certains lacs froids des hauts plateaux près de la ville de Mexico. Cette espèce endémique est un amphibien, une sorte de salamandre, qui reste néanmoins toute sa vie sous forme de têtard, ne devenant jamais "adulte", mais pouvant quand même se reproduire. Et pourtant, si l'eau dans laquelle il vit passe au-dessus de 22 degrés, l'axolotl se métamorphose ! Il perd ses branchies, change de peau, gagne la terre et perd la capacité de nager.
Cette drôle de bestiole intéresse la science pour sa capacité à se régénérer. On l'étudie notamment dans la recherche contre le cancer ou l'infertilité féminine. L'axolotl est loin d'avoir livré tous ses secrets !
Exposition à la Cité des Sciences et de l'Industrie Métamorphoses et transformations du 2 avril 2023 à janvier 2024. Destinée aux familles et notamment aux enfants de 6 à 11 ans.
• Premier livre jeunesse sur cet animal.
• Permet aux enfants d'aborder la science d'une manière ludique.
• Un animal qui suscite de plus en plus de curiosité.
THÉMATIQUES : Métamorphoses ; Transformations ; Science ; Biologie ; Espèces animales ; Recherche scientifique.
VIRGINIE ALADJIDI et CAROLINE PELLISSIER ont écrit ensemble de nombreux livres documentaires et albums pour la petite enfance, notamment chez Bayard Jeunesse et aux éditions Thierry Magnier. Elles vivent toutes les deux à Paris.
Publié chez Actes Sud jeunesse : C'est beau la vie ! et Avec un coquelicot.
Né en 1972, BENOÎT PERROUD est diplômé de l’école des beaux-arts de Besançon où il vit. Il est auteur et illustrateur pour la presse et l’édition depuis 2001.
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Oh, c’est quoi ? Des extraterrestres ? Ils sont tellement mignons, surtout le rose !
Ah, c’est écrit là ça s’appelle des “axolotls”.
A-X-O-L-O-T-L-S, ce n’est pas facile à prononcer !
Ah… on ne doit pas prononcer pas le “l” de la fin. Leur nom est aussi bizarre qu’eux ! On essaie d’en savoir plus !
Certains axolotls sont blancs et d’autres marron.
L’axolotl a pour nom latin Ambystoma mexicanum et appartient à une famille de salamandres qui se ressemblent toutes un peu (les Ambystomatidés). Autrefois, il s’appelait Amblystoma (avec un “l” central), mais le nom se transforma en Ambystoma (sans “l”) suite à une erreur d’écriture ! Ce nom est resté depuis. Dans leur milieu naturel, la couleur des axolotls varie du gris foncé au brun foncé. Leur peau est couverte de petites taches plus sombres. Les axolotls domestiques, eux, sont pour une grande majorité blancs. Mais les croisements entre les deux donnent de nouvelles teintes ! Certains sont blancs couverts de taches noires, d’autres jaune doré, cuivrés ou encore violets ! Observons leurs branchies*, sur les côtés de leur tête : elles aussi ont des couleurs di érentes !
* Les mots en gras suivis d’un astérisque sont expliqués dans le lexique pages 34-35.
Fascinant, toutes ces combinaisons ! ces combinaisons !
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Approchons-nous de cet animal bizarre.
*
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On dirait un poisson avec des pattes et des fougères sur la tête !
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Il respire grâce à ses branchies et même… grâce à sa peau qui peut absorber de l’oxygène. Parfois, il vient respirer à la surface car il possède aussi des poumons.
C’est étrange, je n’ai jamais vu d’axolotl dans la nature.
Dans la nature, l’axolotl A. mexicanum ne vit qu’au Mexique on parle alors d’espèce endémique*. Mais depuis sa découverte, on trouve aussi ses descendants, élevés en captivité en laboratoire et en aquarium, dans d’autres pays !
Il nage seul, paisiblement, marchant parfois au fond de l’eau, s’activant au coucher du soleil. C’est un prédateur carnivore. Avec ses dents, il accroche ses proies, des écrevisses d’eau douce ou des poissons de petite taille, et les avale. Il est plutôt solitaire.
L’axolotl a eint sa taille adulte entre 18 et 24 mois et mesure alors jusqu’à 30 cm. Mais il est capable de se reproduire avant, dès ses 1 an ! La saison des amours a lieu tous les ans, à partir du mois de décembre.
L’axolotl peut vivre 25 ans s’il fait a ention à ses prédateurs comme les hérons des lacs, ou certains poissons et grandes couleuvres…
Il est vraiment unique, ce drôle d’animal !
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Comment l’axolotl a-t-il été découvert ?
Les Aztèques* se régalaient de la chair d’axolotl il y a des siècles !
Le médecin devenu botaniste et zoologiste Francisco Hernandez raconta au XVIe siècle dans L’Histoire de la Nouvelle Espagne par Hernandez l’existence dans des lacs de “petits lézards aquatiques appelés axolotls”.
Mais l’axolotl ne fut vraiment connu par les scienti ques qu’au XIXe siècle, quand les explorateurs Humboldt et Bonpland en rapportèrent deux en 1807 au célèbre naturaliste*français Georges Cuvier, spécialiste des animaux.
Soixante ans plus tard, c’est le zoologiste* français Auguste Duméril qui se mit à étudier l’axolotl en observant au Jardin des Plantes cinq mâles et une femelle vivants qu’il avait reçus du Mexique. Passionné par les particularités de ces incroyables animaux, Duméril décida de partager sa découverte : une fois qu’ils se furent reproduits, il en envoya des spécimens dans toute l’Europe. Une grosse proportion des axolotls existant aujourd’hui dans les aquariums descend de ces premiers axolotls !
Ce fut le début d’une formidable aventure. Depuis, plusieurs milliers de scienti ques se penchèrent sur ces larves, de nombreux articles et livres parurent et, aujourd’hui encore, l’axolotl est l’un des animaux les plus largement étudiés dans le monde !
C’est ça, l’aventure scientifique !
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Mmmh…
Mais c’est quoi alors, comme animal ?
“L’axolotl a des branchies et vit dans l’eau… Est-ce un poisson ?” se demandèrent les premiers scienti ques français qui virent l’axolotl.
Georges Cuvier, en 1807, est formel : c’est un reptile douteux ! Il pose la question dans son livre, Recherches anatomiques sur les reptiles regardés comme encore douteux par les naturalistes : “Doivent-ils être considérés comme une classe intermédiaire entre les reptiles et les poissons ?”
Mais en 1865, Duméril, qui pense aussi que c’est une larve*, a de quoi s’interroger : voilà que ses axolotls se reproduisent ! Or des têtards ne peuvent pas se reproduire… Il s’agit donc d’animaux “parfaits”, qui ont terminé leur croissance, pas de larves ou de têtards. Et le savant n’est pas au bout de ses surprises : voilà que l’un des axolotls perd ses branchies, change de couleur et se met à marcher hors de l’eau !
Il y avait de quoi en perdre son latin ! Mais les scienti ques ont ni par réussir à trouver ce qu’était l’axolotl : un amphibien de la classe des urodèles, des amphibiens à corps allongés comme les salamandres et les tritons.
Vingt ans plus tard, Cuvier le classe* dans le groupe des “batraciens à branchies permanentes”. À l’époque, on appelait batraciens les animaux que l’on nomme amphibiens* aujourd’hui, comme les grenouilles et les salamandres. Il a cependant l’intuition que l’axolotl est un têtard (ou une larve) de salamandre, même si ses spécimens ne se métamorphosent* pas en salamandre.
Le mot “amphibien” vient du grec : amphi, qui veut dire “des deux côtés” et bie, qui veut dire “vie”. Ces animaux ont une première vie aquatique puis, après une métamorphose, une vie terrestre : une vie des deux côtés ! Les amphibiens sont divisés en trois classes : les urodèles, dont nous venons de parler ; les anoures, comme les grenouilles et les crapauds ; et les gymnophiones, des sortes de vers qui ne vivent pas en Europe.
J’ai bien l’impression que Duméril a assisté à une métamorphose !
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Une métamorphose ? Ça existe vraiment ?
dans la nature, ce n’est pas de la science-fiction !
Le têtard de grenouille naît dans l’eau. Il se déplace grâce à sa queue. Il grossit peu à peu. Et puis, soudain, de grands changements ont lieu ! En moins de deux semaines, des pa es arrière palmées apparaissent, suivies des pa es avant.
Sa queue disparaît progressivement. La grenouille formée peut respirer hors de l’eau. Elle sort de la mare. L’animal a changé d’apparence, de milieu et de mode de vie !
Tous les animaux ne naissent pas en ressemblant déjà à leurs parents version miniature, comme le poulain et le cheval. Le têtard, par exemple, est très di érent de la grenouille qu’il deviendra ! Certains animaux grandissent en taille, d’autres se métamorphosent avant d’a eindre leur taille adulte.
La chenille grandit et grossit jusqu’au jour où elle se xe quelque part, sur une branche par exemple. Elle tisse alors un l de soie dans lequel elle s’enroule. Ce e chrysalide semble immobile, mais de profondes transformations ont lieu : c’est la métamorphose. Bientôt, le papillon en sortira, fera sécher ses ailes et s’envolera !
La salamandre tigrée
La femelle de la salamandre tigrée pond des œufs translucides dans l’eau. Des têtards en sortent ! Ils me ront entre 3 et 6 mois à se métamorphoser, en fonction de la température, de la nourriture disponible… La salamandre tigrée est terrestre et vit en milieu humide.
La larve aquatique des amphibiens (grenouille, crapaud, triton, salamandre) s’appelle un têtard !
Et l’axolotl alors ?
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Comme l’axolotl est une sorte de salamandre, ça veut dire qu’il se métamorphose, lui aussi, non ?
Que se passe-t-il pour lui ? La glande thyroïde* permet normalement le déclenchement de la métamorphose de la salamandre. Pendant longtemps, on a pensé que celle de l’axolotl était atrophiée par le froid et l’insu sance d’iode dans les lacs où il vit et que la thyroïde ne produisait donc pas assez d’hormones* pour perme re à l’axolotl de nir de se métamorphoser. Certains scienti ques ont prouvé que ce n’était pas aussi simple et continuent à chercher une explication. Cela reste encore un peu mystérieux !
Il existe plus de 400 espèces de salamandres ! Généralement, elles se métamorphosent pour devenir adultes, comme nous l’avons vu. Mais l’axolotl, salamandre mexicaine, fait exception et reste dans la nature un gros têtard qui ne devient pas adulte. C’est un peu comme s’il stagnait au stade “ado” ! Les scienti ques parlent de métamorphose facultative et disent que l’axolotl est néoténique*.
Pourtant, Duméril a vu un axolotl se métamorphoser !
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Ça voudrait dire que l’axolotl se métamorphose parfois… mais pas à tous les coups ?
Même s’il est néoténique dans la nature, dans les lacs du Mexique, il arrive que l’axolotl se métamorphose en aquarium. Voici alors le métamorphe* de l’axolotl !
Ce e métamorphose a lieu si l’eau de l’aquarium est au-dessus de 22 degrés. Avec la chaleur, la thyroïde de l’axolotl est stimulée et une hormone, la thyroxine, est produite : elle fait régresser les branchies et permet aux poumons qui servent à vivre hors de l’eau de se développer.
Tu as perdu tes branchies ?
Mais j’ai gagné des pattes plus robustes et des paupières…
Quand il se métamorphose, l’axolotl perd ses branchies et sa crête membraneuse. Des paupières apparaissent a n de protéger ses yeux.
Il mue et se pare d’une peau épaisse. Une vessie se forme. Ses poumons se développent et sa bouche s’agrandit pour laisser passer l’air. Il commence par respirer de temps en temps en pointant son museau hors de l’eau puis gagne la terre jusqu’à changer complètement de milieu. Il ne sait même plus nager ! Le métamorphe de l’axolotl aime s’enterrer dans des cache es, c’est un animal fouisseur. Il se nourrit alors d’insectes.
Cependant, il fait savoir que, quand il se métamorphose, son espérance de vie diminue : il ne vivra pas plus de cinq ans.
Les scienti ques pensent aujourd’hui que Duméril avait reçu parmi ses axolotls une larve d’une autre espèce, une salamandre tigrée, lui ressemblant beaucoup, mais qui, elle, se métamorphose toujours (voir page 19). Ce e salamandre et les axolotls se seraient reproduits entre eux, ce qui fait qu’on se demande si tous les axolotls qui grandissent en aquarium ne sont pas en réalité di érents des axolotls du Mexique…
Attention, si la métamorphose est forcée, dans un aquarium, ça ne sera pas pour le bien de l’axolotl !
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Si je comprends bien, l’axolotl reste dans la nature à l’état de têtard. Mais comment fait-il des petits ?
Même si les axolotls n’a eignent pas leur forme adulte, puisqu’ils restent des têtards, ils sont capables de se reproduire dès l’âge de 1 an. Cela se passe sous l’eau et le mâle et la femelle ne se touchent pas pour faire des petits !
Dès le mois de décembre, le mâle perçoit que la femelle est prête pour la reproduction grâce à des phéromones, une substance chimique qu’elle dégage. Le mâle entreprend une phase de séduction, une sorte de danse autour de la femelle qui le suit alors. Il dépose des spermatophores, une gelée de spermatozoïdes, sur un caillou ou une plante, bien à l’abri.
La femelle se place au-dessus et les introduit dans son cloaque, une fente sous son ventre. Les œufs, qu’elle porte dans son ventre, sont fécondés. Une journée plus tard, l’axolotl femelle pond jusqu’à 1 500 œufs qu’elle dépose progressivement au milieu des plantes ou des cailloux pendant 2 ou 3 jours, par grappes de 100 à 300 œufs. L’éclosion a lieu deux semaines plus tard : les petits axolotls mesurent 1 cm.
Ils sont si mignons, ces petits axolotls ! Dire qu’au Mexique il existe une expression qui dit “laid comme un axolotl” !
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L’axolotl nous réserve encore des surprises, c’est certain !
Duméril, observant toujours les axolotls à la n du XIXe siècle, constata dans son second ouvrage “combien est puissante la force qui, chez ces animaux, répare les pertes que les tissus ont subies”. Une blessure ? Une queue coupée ?
Un membre abîmé ? Comme d’autres animaux, l’axolotl peut restaurer des organes amputés. Mais cet animal est aussi capable de régénérer des parties de sa moelle épinière, de sa rétine, de sa peau, de son cœur, de ses muscles, de ses ovaires, de ses poumons, de ses branchies, de ses dents et même de son cerveau !
Ce n’est pas juste une cicatrisation : le membre “réparé” est recréé et retrouve ses fonctions. Dans le cas où l’axolotl s’est métamorphosé (en laboratoire seulement), il peut encore se régénérer.
D’autres animaux peuvent régénérer des parties de leur corps !
L’étoile de mer
L’étoile de mer fait repousser ses bras ! Lorsqu’un prédateur en a arraché un ou quand l’étoile de mer s’est elle-même séparée de son bras pour lui échapper, il se reconstitue à l’identique. L’étoile de mer en fabrique même parfois un de plus ! Les scienti ques essaient de comprendre ce phénomène.
Le lézard Si un prédateur veut se saisir d’un lézard des murailles, il peut se retrouver déçu : seul un petit bout de queue marron-vert lui restera entre les dents, qui souvent s’agite encore ! Le lézard peut en e et se séparer de sa queue pour s’échapper ou faire diversion. Aucun organe vital ne se trouve dans la queue, qui saignera peu. Ce reptile possède l’extraordinaire faculté de la faire repousser même si elle sera toujours un peu moins grande que la première queue.
Le crabe, s’il est a aqué peut se séparer d’une de ses pa es. Celle-ci se régénérera peu à peu au l des mues de la carapace. En e et, le crabe mue trois fois au cours de sa vie : sa carapace, devenue trop petite, tombe et une autre, à sa taille, se forme.
L’axolotl a donc un super-pouvoir !
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Depuis que l’axolotl est connu des scientifiques, il est étudié dans les laboratoires.
L’axolotl intéresse tout particulièrement les scienti ques pour sa capacité à se régénérer. Ses cellules macrophages, des globules blancs, sont en forte concentration. Grâce à elles, l’axolotl femelle sait régénérer ses ovaires, par exemple. Comme les ovaires servent à la production de cellules de reproduction, on étudie ce phénomène a n de trouver des idées pour lu er contre l’infertilité féminine.
Certains chercheurs travaillent sur la possibilité de fabriquer un produit qu’on déposerait sur une plaie pour stimuler les macrophages humains a n qu’ils soient plus nombreux et cicatrisent une plaie rapidement. Mais ce n’est pas encore tout de suite que nous pourrons régénérer un doigt coupé !
Les gre es de peau et de membres fonctionnent bien sur les axolotls, les scienti ques étudient de près ce phénomène pour améliorer les succès de gre es chez les humains.
Les scienti ques étudient aussi grâce à l’axolotl le développement normal ou anormal des cellules. Cela permet à la recherche d’avancer pour essayer de comprendre et de trouver des traitements contre les maladies comme les cancers qui sont dus à un dérèglement des cellules qui n’obéissent plus et se multiplient de façon anarchique et incontrôlée.
Grâce aux tests faits sur l’axolotl, la recherche sur la consommation de vitamines et d’hormones avance. En n, la manipulation génétique de l’axolotl permet d’en savoir davantage sur le rôle de nos propres gènes*.
La santé des humains pourrait donc s’améliorer grâce à l’axolotl !
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L’axolotl est célèbre dans le monde entier !
Inclassable, capable de se régénérer, de se métamorphoser ou pas, l’axolotl est fascinant !
Déjà au temps des Aztèques, le dieu Xolotl pouvait prendre l’apparence de l’animal. Il possédait des pouvoirs de transformation et de dédoublement. Il accompagnait les morts dans leur monde.
L’axolotl est de plus en plus populaire, notamment aux États-Unis.
On en fait des peluches.
Des posters et des tee-shirts, des coques de téléphone, des tasses…
Et, depuis 2018, il gure sur le billet de 50 pesos mexicains.
On ne peut pas manquer de le reconnaître dans le Pokémon Axoloto : il en porte le nom ! Axoloto peut se transformer en “Maraiste”, seigneur des marécages.
Quel succès ! 30 31
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Les axolotls sont-ils encore nombreux au Mexique ?
L’image de l’axolotl est connue partout… pourtant, dans leur milieu naturel, ils disparaissent !
Autrefois, l’axolotl vivait dans plusieurs lacs de la vallée de Mexico. Mais la ville s’est agrandie petit à petit, et l’habitat des axolotls, devenu pollué, s’est réduit : le lac Texcoco est désormais tout petit, et le lac Chalco a presque totalement disparu.
Outre la mauvaise qualité de l’eau, l’introduction d’espèces de poissons comme la carpe, friande d’axolotls, fait disparaître très rapidement les axolotls depuis vingt ans. En moyenne, il ne reste que de 2 axolotls sur 10 !
L’Union internationale pour la conservation de la nature établit une liste rouge mondiale de l’état de conservation des espèces végétales et animales. Elles sont classées comme “vulnérables”, “en danger” ou même “en danger critique d’extinction” : l’axolotl est malheureusement classé dans ce e dernière catégorie.
Des projets de conservation de l’axolotl sont en cours au Mexique : de nouveaux canaux, qui partent des principaux, sont créés. Des producteurs s’associent à ces projets en prêtant des terres et s’engagent à ne pas utiliser de produits chimiques.
Des grilles sont xées aux extrémités des canaux pour empêcher les gros poissons prédateurs de passer. Pour débarrasser les canaux de leur pollution, des plantes ltrent l’eau.
Ils sont fragiles et précieux… Heureusement que certaines personnes se battent pour les protéger !
Sur les restes du lac de Xochimilco, des îles arti cielles, des chinampas sur lesquelles sont plantés des jardins, ont été construites depuis l’époque des Aztèques. Les axolotls continuent d’habiter les canaux qui les entourent.
L’axolotl est un animal très sensible à son environnement qui sou re de la disparition progressive de son habitat naturel. Il est plus que nécessaire de protéger notre planète pour ne pas voir disparaître les espèces qui l’habitent ! Ainsi, les axolotls pourront continuer de peupler les lacs mexicains...
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15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 e ISBN : 978-2-8126-2443-8
en librairie le 1er mars 2023 rayon jeunesse
Bonaventure, sa cousine Susie, Salvador, Piotr et Lalie la loutre sont toujours voisins. Chacun de leur côté, avec un humour et une poésie qui leur sont propres, découvrent la musique et les mélodies qui se cachent dans leur quotidien. Une allumette que l’on craque, le bruit du papier d’un bonbon que l’on froisse, les milles sons que l’on peut entendre quand on pêche ou plus simplement la belle tonalité d’un rot bien exécuté. Et peut-être que tout cela va dans une seule direction, un moment partagé autour d’un feu, un soir de fête de la musique, un instant simple et beau avec tous ses amis. Une fois de plus, Alex Cousseau et Charles Dutertre nous offrent une lecture en apesanteur pendant laquelle on rit, chair de poule sur les bras, et qui dévoile toute la beauté et la poésie de ce qui nous entoure.
Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
Au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums et romans à quatre mains.
pour en savoir +
➜ Après Bonaventure et Compagnie paru en 2022, découvrez le second recueil d’histoires d’Alex Cousseau et Charles Dutertre.
➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.
➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc.
➜ Un projet qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de Charles Dutertre dont Alex Cousseau s’est inspiré pour créer l’univers de Bonaventure.
mots clés : musique / animaux / nature / amitié / humour / aventure / poésie dès 7 ans
Autrefois, Bonaventure Édredon jouait du ukulélé. C’était un très grand ukulélé. Ou alors un tout petit Bonaventure. Autrefois, Bonaventure dormait dans son ukulélé. Le ukulélé est une petite guitare. Ça faisait quand même un grand lit pour Bonaventure. Il l’appelait mon ukulélit. Dedans, il y avait deux oreillers et trois couvertures. Un oreiller pour la tête, et un oreiller pour les pieds (on appelle ça un orteiller). Une couverture pour l’automne, une autre pour l’hiver, une troisième pour le printemps (pour l’été, il y avait la belle étoile).
Autrefois, le ukulélit de Bonaventure avait plusieurs cordes. Et quand Bonaventure commençait à ronfler, les cordes vibraient. Dzing… Dzang… Dzoung…
Autrefois, Bonaventure jouait de la musique pendant son sommeil.
Jusqu’à ce qu’une corde casse. Chtac ! C’était une nuit de pleine lune. Bonaventure ronflait sans doute plus fort. Chtac ! Une deuxième corde cassa trois nuits plus tard.
Une autre le lendemain de son anniversaire. Chtac !
Bonaventure continuait de passer ses nuits au fond de son ukulélit. Mais il dormait beaucoup moins bien. Dans son sommeil, il y avait des courants d’air.
Chtac ! Quand la dernière corde cassa, Bonaventure se réveilla aussitôt. Il était inquiet.
– Comment je vais faire ? se dit-il.
Il n’était pas inquiet pour son sommeil, mais pour la musique. Bonaventure se rêvait musicien.
À quoi bon ronfler si ce n’est pas pour jouer d’un instrument ?
La nuit suivante, Bonaventure dormit au fond d’une trompette. Il attrapa froid. Il n’arrêta pas d’éternuer. Quand il se mouchait, la trompette trompetait. C’était trop désagréable.
Plus jamais ça, se dit-il.
Bonaventure essaya d’autres instruments. Il resta coincé trois nuits à l’intérieur d’une flûte. Il se fit mal au dos dans un mini piano. Il eut le mal de mer au milieu d’un accordéon…
Les voisins commençaient à se plaindre. — Trop de boucan ! fit remarquer Salvador.
Trop de fausses notes ! bâilla Piotr. Alors Bonaventure arrêta de dormir dans des instruments de musique. Il s’acheta un lit. Un vrai lit. Un simple lit. Et il perdit le sommeil.
C’était un vendredi soir. Bonaventure n’arrivait pas à fermer les yeux. Il fixait le plafond de sa chambre. C’était noir. Un noir de nuit. C’était beaucoup trop noir et beaucoup trop silencieux. Il manquait une petite lumière. Il manquait une petite musique.
Bonaventure alluma donc une bougie.
Rien que ce bruit… cric crac… l’allumette qui se frotte contre sa boîte… et la flamme… fff… la flamme de l’allumette qui grésille et qui brille dans la nuit…
C’était déjà de la lumière… c’était déjà de la musique…
Bonaventure entrouvrit sa fenêtre. Il s’allongea dans son lit. Il ferma les yeux. À travers ses paupières, il voyait une petite lumière. C’était la bougie. Il voyait la flamme trembler. Trembler. Trembler. Et il entendait son cœur battre. Battre. Battre. C’était comme un concert. Le plus petit concert de tous les temps : un seul
musicien, un seul spectateur. Une bougie et un cœur.
L’air du dehors se faufilait par la fenêtre. Pfiou… L’air du dehors faisait trembler la flamme de la bougie.
Et depuis, chaque soir, ça recommence. La flamme tremble. Tremble. Tremble. Tout doucement. Aussi doucement que le cœur de Bonaventure bat. Bat. Bat.
Ça dure un peu. Le temps d’une chanson. Jusqu’à ce que le vent souffle un peu plus fort. Et alors la bougie s’éteint. Et alors Bonaventure s’endort.
Si vous tendez l’oreille, vous entendrez ronfler. Cric crac… ce sont les allumettes qui s’agitent dans leur sommeil…
Autrefois, Piotr Opalkalovitch vivait dans un navet. Il vivotait. Il grelottait. C’était un gros navet sorti de terre. Cru. Rond. Blanc neige et rose bonbon. C’était un navet d’hiver. Un navet de soupe et de pot-au-feu.
Piotr avait trouvé son navet au bord d’un chemin. Il l’avait d’abord creusé pour le manger. Il en avait grignoté des galeries entières. Et puis il s’était endormi dedans. C’était devenu sa maison.
Piotr avait mal dormi. Sans doute parce qu’il avait trop mangé. Son ventre faisait
des gargouillis. On aurait dit des bruits de tuyauterie.
À son réveil, Piotr avait voulu sortir du navet. Impossible. Pendant la nuit, Piotr avait grossi. Pour sortir de son navet, il fallait commencer par digérer.
Piotr patienta une matinée entière. Le midi, ses voisins Bonaventure et Salvador commencèrent à s’inquiéter. Ils le cherchèrent partout. Ils ne le trouvèrent nulle part. À mi-chemin entre partout et nulle part, ils entendirent un rot.
C’est toi qui viens de roter ? demanda Salvador.
— Certainement pas, se défendit Bonaventure.
Ils étaient au bord du chemin. Personne autour. Juste un gros navet échoué près d’un talus.
Depuis quand les navets rotent ? s’étonna Salvador.
Bonaventure s’approcha du légume.
— Les navets ne rotent pas, dit-il. Pas plus que les carottes.
Il en fit le tour. Il trouva le trou par lequel Piotr était rentré. Hé oh ! cria-t-il. Y’a quelqu’un làdedans ?
C’est moi, répondit une voix. Depuis quand les navets répondent ? s’étonna Salvador. Bonaventure recula.
— Les navets ne répondent pas, dit-il. Pas plus qu’ils ne pondent.
Il prit de l’élan et poussa, poussa. Le navet se mit à rouler.
A-a-rrê-rrê-tez-tez, dit une voix. Le navet s’arrêta trois tours plus loin. J’ai trop mangé, gémit la voix.
Jean-Charles Berthier, illustré par Éric Héliot
Dur de se faire entendre dans un monde de cow-boys lorsque l’on a treize ans et que l’on est une fille ! Pourtant, Madeline Barrow
— une véritable graine de marshal — réussira à démasquer les vrais coupables de cette histoire.
Madeline Barrow, treize ans, mène une vie paisible dans le ranch familial avec son père et leurs deux employés, Ted, un Indien, et Ulysse, un ancien esclave. Madeline est une vraie cow-girl, avec son large chapeau à bords plats et sa paire de bottes serrées. Un jour, alors que son père est parti rassembler leur troupeau dispersé, elle apprend que le marshal s’est fait voler son or. De l’avis de tous, ce sont les deux employés de la ferme des Barrow qui ont fait le coup. Tous ? Non, pas Madeline. Convaincue qu’il y a erreur, elle va tout mettre en œuvre et mener sa propre enquête pour innocenter ses amis.
• Un voyage dans l’Ouest américain au temps des chercheurs d’or.
• Un court roman qui se dévore au rythme de l’enquête menée tambour battant par son héroïne.
THÉMATIQUES : Western ; Injustice ; Égalité filles/garçons ; Racisme.
JEAN-CHARLIES BERTHIER vit à Charlieu, dans le département de la Loire. Après ses études, il est d’abord devenu professeur des écoles, puis il a travaillé dans d’autres domaines au Royaume-Uni et en France. Chez Actes Sud junior, il est l'auteur d’Au secours, mes parents sont végétariens ! et A voté ! (collection “Lecture Solo”), Droites au but (roman 8-12 ans) et Ce qu'il y a entre le ciel et les montagnes (roman ADO).
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
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Gwenaël David & Léa Roch
Avec les conseils de François Saranof
Une même fascination pour la faune à préserver réunit en ligne des adolescents des quatres coins du monde. En petits groupes, ils s’organisent, puis partent à la rencontre d’animaux sauvages dans leur milieu naturel...
Rima, Philippe et Louise ont un corps et le ressentent léger comme jamais ce matin. Il y a la piscine, certes, mais cela n’a rien à voir. La piscine est un bocal mort, chimique et désinfecté. Ici l’eau vit et grouille de créatures incroyables. Ici est le monde.
Pour les vacances, les parents de Louise ont invité Rima et Philippe à séjourner avec eux sur une petite île de l’archipel des Mascareignes. Les trois amis partagent le même espoir : rencontrer làbas un cachalot. Mais avant de guetter à l’horizon les souffles de ces géants des profondeurs, ils ont tant à apprendre ! Car sous l’eau, tout change : les sons, la lumière, la pesanteur... Avec leur nouvelle amie Nosy, originaire de l’île, les trois collégiens découvrent les joies de l’apnée, puis retapent une vieille pirogue pour gagner le large. La rencontre est cependant encore loin d’être gagnée ! Ensemble, ils plongent et écoutent, guettant des clics qui annonceraient l’approche des cétacés... jusqu’à enfin distinguer au loin les impressionnantes silhouettes de tout un clan. Et parmi eux, un bébé...
LE 1 er mars 2023
PPV : 14,90 € EAN : 9782330175078 Broché • 192 pages • 13 x 21 cm
Roman Dès 9 ans
Une collection de romans d’aventure illustrés tout en couleur, pleins de vie, d’amitié et de passion, qui encourage le dialogue entre humains et animaux...
Une aventure entre amis sur les traces animales, entièrement illustrée en couleurs par la talentueuse Léa Roch.
Une plongée au cœur de l’océan Indien, dont Gwenaël David a su capter l’ambiance et la beauté.
Avec le regard et les conseils scientitifiques de François Sarano, océanographe, fondateur de l’association Longitude 181 et auteur à succès de la collection « Mondes Sauvages - Pour une nouvelle alliance », et avec la bienveillante collaboration de Stéphane Durand.
Gwenaël David est membre d’un collectif cinématographique, entomologiste et auteur de textes et d’articles au sein d’ouvrages collectifs. Chez hélium, il est l’auteur des Chroniques de la Pampa (2012) ou encore du Chien cornet (2018), illustrés par Amélie Fontaine, ainsi que de romans jeunesse comme Kid au 1er Sommet des Animaux (2020), illustré par Simon Bailly et lauréat en 2020 du Prix de littérature jeunesse de la ville de Saint-Étienne.
Léa Roch est graphiste et illustratrice, diplômée de la Villa Arson, École Nationale Supérieure d’Art. Elle a toujours dessiné et, depuis quelques années, puise son inspiration dans la nature. Pendant l’été 2022, elle a réalisé pour le média Mâtin, Quel journal la série de strips « Que voistu dans le ciel ». Tala, le chimpanzé et Sereno, le cachalot sont ses premiers livres.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-editions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Une même fascination pour la faune à préserver réunit en ligne des adolescents des quatres coins du monde. En petits groupes, ils s’organisent, puis partent à la rencontre d’animaux sauvages dans leur milieu naturel...
Un mur d’arbres se dresse à un kilomètre de là. [...] On devine sous le dense couvert des lianes des troncs couchés et des trouées. On n’entend rien mais Rima, Louise et John savent qu’un autre monde commence là, passées les dernières parcelles cultivées. C’est pour lui qu’ils sont ici.
Rima, Philippe et Louise saisissent l’occasion d’un séjour linguistique pour convaincre leurs parents de les laisser partir en République du Congo, dans la famille de John. Mais une seconde raison, plus secrète, motive leur voyage... Un chimpanzé aurait été entendu près de Pointe-Verte ! Une fois sur place, indice après indice, les quatre collégiens remontent sa piste à travers la majestueuse forêt équatoriale. De crotte en nid, de figue grignotée en boulette, ils se familiarisent avec l’environnement de celui qu’ils ont surnommé Tala et s’en rapprochent... mais chaque fois, le facétieux chimpanzé leur échappe. Acceptera-t-il un jour de les rencontrer ? Philippe, Rima, Louise et John l’espèrent très fort et mettent toutes les chances de leur côté...
David & Léa Roch
Avec les conseils de Sabrina Krief
Une aventure entre amis sur les traces d’un chimpanzé, entièrement illustrée en couleurs par la talentueuse Léa Roch.
Gwenaël David fait battre les coeurs de ses personnages et lecteurs au rythme de la nature, grâce à une écriture animiste et sensible.
Avec le regard et les conseils scientitifiques de Sabrina Krief, professeure au Muséum d’histoire naturelle et autrice à succès de la collection « Mondes Sauvages - Pour une nouvelle alliance », et avec la bienveillante collaboration de Stéphane Durand.
LE 1 er mars 2023
PPV : 14,90 € EAN : 9782330175061
Broché • 192 pages • 13 x 21 cm Roman Dès 9 ans Aventure Enquête
Gwenaël David est membre d’un collectif cinématographique, entomologiste et auteur de textes et d’articles au sein d’ouvrages collectifs. Chez hélium, il est l’auteur des Chroniques de la Pampa (2012) ou encore du Chien cornet (2018), illustrés par Amélie Fontaine, ainsi que de romans jeunesse comme Kid au 1er Sommet des Animaux (2020), illustré par Simon Bailly et lauréat en 2020 du Prix de littérature jeunesse de la ville de Saint-Étienne.
Une collection de romans d’aventure illustrés tout en couleur, pleins de vie, d’amitié et de passion, qui encourage le dialogue entre humains et animaux...
Léa Roch est graphiste et illustratrice, diplômée de la Villa Arson, École Nationale Supérieure d’Art. Elle a toujours dessiné et, depuis quelques années, puise son inspiration dans la nature. Pendant l’été 2022, elle a réalisé pour le média Mâtin, Quel journal la série de strips « Que vois-tu dans le ciel ». Tala, le chimpanzé et Sereno, le cachalot sont ses premiers livres.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-editions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Gwenaël
Et aussi…
Aoife Mag Aoidh est une sorcière du clan Mag Aoidh, celui du feu. Elle est née d’un œuf et comme tous les autres sorciers et sorcières son apparence physique ne reflète pas du tout son âge véritable. Si Aoife ressemble à une grande adolescente, elle est néanmoins sur terre depuis plus d’un siècle. Et comme tous les membres de L’Obscur, l’ensemble des créatures magiques œuvrant dans l’ombre, elle est aussi puissante que cruelle. L’empathie, la bienveillance, la clémence sont des concepts qui lui sont totalement étrangers. Mais le jour où les monstrueux Manananggals sortent des profondeurs de la Terre, L’Obscur sait que s’il ne tente rien, lui et l’humanité disparaîtront. Aoife est alors envoyée en Australie, terre mystérieuse aux magies surpuissantes, afin de rencontrer les aborigènes qui détiendraient le seul moyen d’arrêter les Manananggals.
Jean-François Chabas est né en 1967 à Neuilly-sur-Seine. Il a exercé différents métiers avant de se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur d’une centaine de livres qui lui ont permis de rapidement rencontrer le succès et qui lui ont valu de nombreux prix. Considéré comme l’un des auteurs majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, il est traduit en quinze langues. Une dizaine de ses livres sont sur la liste de l’Éducation nationale. Au Rouergue, il a déjà publié Laïka est revenue en mars 2022.
14 x 20,5 - 240 pages - 15 e ISBN : 978-2-8126-2442-1
En librairie le 1er mars 2023 rayon jeunesse
pour
➜ Jean-François Chabas est un auteur incontournable en littérature pour la jeunesse. Traduits dans une quinzaine de langues, multiprimés, ses romans et albums ont été notamment publiés à L’École des Loisirs, Casterman, Nathan ou en adulte au Diable Vauvert et Calmann-Lévy. La sorcière et les Manananggals est son second roman aux Éditions du Rouergue.
➜ L’univers de L’Obscur et tout ce qui tourne autour de la magie a été extrêmement bien travaillé (avec ses règles, ses clans, son folklore, ses rivalités, etc.) et participe activement au côté immersif de ce roman.
➜ Jean-François Chabas est un spécialiste de la culture aborigène. Ses nombreux voyages en Australie, ses diverses rencontres avec ce peuple dont la culture est essentiellement orale apporte une grande originalité à ce récit et permet aussi de mettre en place un sous-texte poignant sur leur condition de vie actuelle.
mots clés : Aventure / Action / Amour / Sorcellerie / Fantastique / Irlande / Australie / Aborigènes / Nature dès 12 ans
en savoir +
Taï-Marc Le Thanh
C’est l’histoire de Maxence, un adolescent atteint du syndrome de la Tourette, cette maladie nerveuse étrange qui se manifeste par des tics moteurs et sonores, le surgissement de gestes ou mots grossiers. Un roman d'une grande force qui nous met dans la tête d'un ado aussi di érent qu’attachant. Et une magnifique histoire d'amour filial.
Maxence a quinze ans et est atteint du syndrome de la Tourette. Comme sa mère est partie alors qu’il n’était encore qu’un enfant, il a été élevé par son père, avec qui il partage une grande complicité. Celui-ci lui raconte depuis toujours des histoires qu’il invente et, un jour, il a même décidé de devenir écrivain. Père et ls adorent les comédies musicales. Aussi Maxence rêve-t-il de chanter, mais son handicap le freine, il craint de se ridiculiser devant tout le monde. Il se lance pourtant, prend des cours de chant, développe une con ance en lui, jusqu’à accepter de participer à un concours de talents. Maxence vit aussi ses premiers émois amoureux. C’est l’histoire d’un adolescent di érent qui, face à l’hostilité du monde, pourrait avoir une fâcheuse tendance à mentir… Mais jamais sur ses sentiments.
Né en 1967 à Antony, TAÏ-MARC LE THANH est graphiste de formation. Après quelques années d’activité dans les domaines de la presse et de l’édition, il entame sa carrière d’auteur d’albums, aux côtés d’illustrateurs de renom tels que Rébecca Dautremer (Babayaga, Cyrano et Le Grand Courant d’air – Gautier-Languereau). Depuis 2010, il s’est orienté vers l’écriture de romans avec des séries comme Jonah (6 tomes), Roslend (3 tomes) et Le jardin des épitaphes (2 tomes) chez Didier Jeunesse et Les Sept de Babylone (Slalom).
THÉMATIQUES : Handicap ; Maladie mentale ; Chant/Musique ; Relation père/fils ; Vérité/ Mensonge.
POINTS FORTS :
• Auteur d’une œuvre conséquente, mention du prix Vendredi 2022 pour Et le ciel se voila de fureur (L’École des Loisirs), Taï-Marc fait son entrée dans le catalogue d’Actes Sud.
• Une approche franche de l’handicap mental, sans pathos, avec une bonne dose d’humour, et habitée par beaucoup d’amour. Tous les aspects médicaux ont été validés par un médecin spécialisé.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
Il s’appelle Taan. Ou Antoine. Ou Anacharsis. Peu importe. Son histoire commence en 1831, sur une petite île nommée Nosy Boraha. Il est né avec un mystérieux médaillon autour du cou, contenant le plan du trésor de son ancêtre, le fameux pirate Olivier Levasseur. À la poursuite de ce trésor, il a fait plusieurs tours du monde, il a vécu des aventures extraordinaires, il a rencontré des personnages étonnants.
Il a été esclave dans une plantation, voleur à New York, baleinier au Cap Horn. Il a vécu, il est mort et il est né trois fois. Et aujourd’hui ce sont ces trois vies qu’il nous raconte, pour nous prouver que les trésors existent…
Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
14 x 20,5 - 336 pages - 15,70 e ISBN : 978-2-8126-2445-2
NOUVELLE ÉDITION ET REMISE EN VENTE
le 1er mars 2023 rayon jeunesse
pour en savoir +
➜ Une nouvelle édition pour un des incontournables du catalogue roman jeunesse du Rouergue, un classique à lire absolument !
➜ Un grand roman d’aventures comme on n’en fait plus, servi par l’écriture éblouissante d’Alex Cousseau, encensé par les critiques et élu en 2012 meilleur roman jeunesse par la rédaction du magazine Lire.
➜ Alex Cousseau a réalisé un travail de documentation important pour la rédaction de ce roman et rendre crédible l’époque, les lieux et certains des personnages réels que le héros croise (par exemple, Edgar Allan Poe).
➜ Le roman comporte des cartes retraçant le parcours du héros, des documents et des photographies d’époque ainsi qu’un index des personnages réels qu’il rencontre.
mots clés : Aventure / Amour / Trésor / Voyage / Esclavage dès 12 ans
L’histoire d’un secret de famille qui, comme un venin, empoisonne depuis toujours la vie de son héroïne.
À quelques semaines de la fin des cours, Gwendoline craque. Elle laisse derrière elle le lycée, son téléphone où les messages haineux ou désolés s’accumulent. Elle fuit aussi les maladresses de son père, l’absence de sa sœur aînée, et surtout le regard de sa mère, qui scrute à chaque instant son corps et le contenu de ses assiettes.
Partir est devenu une question de survie. Sans trop savoir pourquoi, c’est en pleine campagne, chez ses grands-parents qu’elle ne connaît pas, que Gwendoline se réfugie alors. Dans la maison voisine vit Maëlle, sa cousine, qui occupe l’espace sans retenue, quand Gwenaëlle craint toujours de prendre trop de place. Sans plus de question, Maëlle entraîne Gwendoline dans ce qui fait son quotidien : ses amis, les fêtes de village, les parties de cartes, et, surtout, l’apiculture. Abeilles, guêpes, frelons, Maëlle a une passion pour ces insectes mal-aimés et qui savent se défendre, comme elle.
Mais pour l’heure, le mystère qui fait vibrer Maëlle, c’est ce vieux téléphone portable qu’elle a retrouvé dans une grange voisine. À l’intérieur, des messages inquiétants. Maëlle en est persuadée : quelqu’un, il y a 17 ans, a commis un crime dans ce hameau. Et elle est décidée à le résoudre, aidée de sa cousine.
Avec elles, nous avançons dans une enquête qui dresse, en creux, le portrait complexe d’une campagne et de ses habitants, faisant la lumière sur un secret de famille trop longtemps gardé. Un poison qui, insidieusement, infusait dans les veines d’une héroïne qui trouvera, sans le chercher, le chemin pour se libérer de ce trop lourd fardeau.
Melody Gornet est née en 1991 dans les Vosges. Petite, c’était un moulin à paroles ; après, elle était toujours dans la lune. L’écriture, c’est un moyen de faire les deux à la fois. Elle adore les livres et les bonnes histoires, pour tous les voyages et les vies qu’on peut y essayer, les personnages qu’on y rencontre. En écrivant des romans pour les ados, elle n’a qu’une envie : renvoyer l’ascenseur.
Thèmes : Secret de famille / Grossophobie / Campagne / Affirmation de soi / Avortement
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
Un duo d’adolescentes que tout oppose, mais dont les fêlures se font écho.
Une enquête prenante, qui finit par apporter à l’héroïne des réponses qui lui permettront de se libérer du poids d’un secret de famille trop bien gardé.
Le portrait juste d’une jeunesse rurale vive et remuante.
Sans que ce sujet soit au cœur du roman, la grossophobie subie et intériorisée par l’héroïne est ici abordée avec beaucoup de justesse.
Elle arrête la mobylette le long d’une route qui sépare un pré de la lisière de la forêt. Après l’avoir plus ou moins dissimulée dans des fougères, elle se faufile entre les barbelés du pré et les tient pour que je puisse faire la même chose. Je me griffe légèrement le bras au passage.
– La ruche est tout là-haut, mais regarde, même ici il y en a qui butinent. Le bourdonnement permanent autour de nous me le confirme ; ça ne me met pas vraiment à l’aise. Des abeilles passent régulièrement devant mon visage pendant qu’on monte. Bientôt, je vois le cube de bois bleu ciel qui doit être la ruche.
– Tu veux voir l’intérieur ?
Déjà, je ne pensais pas autant m’approcher. On est à deux mètres de la ruche, et je regarde la valse des insectes qui entrent et sortent. Mais il y a tellement d’excitation dans sa voix que je n’ose pas refuser. – T’as pas tes protections..., je tente. Elle pose par terre son petit sac à dos et en tire une grande paire de gants. Elle les enfile après avoir remis son casque de moto. – Mets ton casque et reste où tu es. Je te montre vite fait. Le bzzzincessant vient agrémenter le rythme de mon cœur qui s’emballe. Bzzzam. Bzzzam. Bzzzam. Avec sa dégaine étrange, casquée, gantée et en débardeur, Maëlle fait jouer des mécanismes métalliques et soulève une sorte de cadre sombre au-dessus de la ruche. Complètement hypnotisée, je regarde les milliers d’abeilles agglutinées dessus.
Grand romanDe l'adolescence à aujourd'hui, le cheminement de deux sœurs pour la quête de leur identité. Une pièce sur la vocation artistique.
Comment je suis devenue Olivia raconte la vie d’Olivia et de sa sœur Célia, toutes deux passionnées de comédies musicales, d'histoires d'amour et de bandes rivales.
Olivia est nulle en tout. Sauf en bavardage. Un jour, elle rencontre Louis-Tayeb, un garçon de sa classe, qui va lui révéler sa vocation. Sa vie bascule. Elle va pouvoir enfin devenir qui elle est véritablement.
À travers des souvenirs éclatés de l’adolescence, ses blessures mais aussi ses victoires, Kevin Keiss interroge la construction d’une vocation artistique, la puissance de l’imaginaire ainsi que les forces de la fratrie, les vertiges amoureux à l’âge des métamorphoses et des revendications égalitaires. Et surtout, la puissance de résilience qui se cache dans l’art.
• Un texte qui questionne, de façon subtile et non frontale, le genre et l'identité chez les adolescents.
• Une pièce sur le pouvoir de l'art dans la construction de soi.
• Un jeune auteur du catalogue à soutenir et faire connaître : deux pièces chez Actes Sud-Papiers et une pièce dans la collection “Heyoka jeunesse”.
• Créé en janvier 2022 à la Philharmonie de Paris, le spectacle sera en tournée cette saison : Festival À Pas Contés à Dijon, Opéra d'Avignon, Scène nationale de Mulhouse, Comédie de Reims...
THÉMATIQUES : art, quête d'identité, adolescence, musique, vocation artistique, genre.
Après avoir suivi des études de lettres classiques, Kevin Keiss a été formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg (2008-2011) dans la section dramaturgie. Il travaille comme auteur, traducteur et dramaturge, en France et à l’étranger (Festival d’Avignon, Princeton festival-USA, Afrique du Sud, festival Beseto Tokyo-Japon, Canada, Chili) auprès de nombreuses équipes artistiques sur plus d’une cinquantaine de spectacles. Il répond aussi à des commandes d’écriture pour le chœur de Radio France.
Il a publié chez Actes Sud Ceux qui errent ne se trompent pas (2016) et Ce qui nous reste du ciel (2019) ainsi que Je vous jure que je peux le faire (2018) dans la collection “Heyoka jeunesse”.
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Et si une bande de singes un peu trop gourmands se laissaient tenter par des fruits appétissants ? L’humour jubilatoire de Chris Haughton, dans un cartonné à petit prix.
Trois petits singes ont l’interdiction formelle de descendre de leur arbre pour aller près des manguiers : par là-bas, des tigres rôdent. Et c’est bien dommage, parce que ces trois chenapans adorent les mangues, eux ! Hmm... Et s’ils ne faisaient que les regarder ? Ça, ils auraient le droit, n’est-ce pas ? Et s’ils n’en prenaient qu’une, finalement ? La toute petite, juste-là, à portée de main ? Et s’ils en prenaient encore une autre ? Après tout c’est tellement bon, et puis la voie est libre... Mais l’est-elle vraiment ?!
Avec le talent qu’on lui connaît, Chris Haughton nous emporte dans une aventure où la gourmandise est un vilain défaut. Une façon drôle et décomplexée d’aborder la notion d’interdit avec les plus petits.
Chris HAUGHTON est un illustrateur irlandais vivant à Londres. Il illustre régulièrement pour The Guardian et d’autres journaux. Il a travaillé sur plusieurs campagnes publicitaires, à l’échelle nationale mais aussi mondiale. Il a récemment fait partie de la sélection du Time Magazine des 100 principaux designers mondiaux, pour son travail avec la société de commerce équitable People Tree.
Thèmes : Animaux / Humour / Jungle / Gourmandise
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
Un passage en tout-carton avec un prix bas, qui permet un démarrage commercial encore plus fort.
30 000 exemplaires vendus du grand format de Et si ? en moins de 2 ans.
Chris Haughton, l’auteur best-seller du catalogue Thierry Magnier avec près de 500 000 exemplaires vendus !
Un beau livre-horloge pour apprendre à lire l’heure aux côtés d’une fourmi !
Demain est un jour particulier, c’est la grande parade nuptiale ! Chaque année, les fourmis se retrouvent pour un vol amoureux. Ni une ni deux, Fourmiguette se met en route pour assister à la cérémonie.
Vite, vite, Fourmiguette ! Tu n’as qu’un jour et une nuit pour rejoindre la fête ! Voici donc Fourmiguette partie... Et son chemin se révèle plein d’obstacles et de surprises : en traversant la campagne, elle rencontre des libellules autour d’une mare, des abeilles en train de butiner, de jeunes coccinelles, des gendarmes, les chrysalides de futurs papillons... et même des oiseaux dangereux et gloutons ! Les illustrations aux couleurs chaleureuses de Delphine Chedru révèlent un monde à taille d’insecte et une nature foisonnante. À vous de retrouver chaque fois Fourmiguette, en pleine course contre la montre ! Ou plutôt, contre l’horloge... Car à mesure que Fourmiguette se presse, vous pourrez déplacer la petite et la grande aiguille en carton, afin de voir le temps s’écouler et rythmer son périple...
Une journée et une nuit remplies de découvertes avant la grande fête, pour laquelle Fourmiguette se sentira pousser des ailes !
Livre-jeu Dès 4 ans
Un livre avec une horloge à manipuler pour accompagner ce compte à rebours plein de rebondissements, de paysages et d’insectes !
Delphine Chedru revient avec un nouveau livre-jeu à observer, dont elle a le secret.
Les belles planches colorées imaginées par cette illustratrice donneront envie aux enfants de découvrir la nature et ses rythmes.
Un objet-livre très attirant à offrir pour apprendre à lire l’heure..
Delphine Chedru a choisi de s’orienter vers le livre pour enfants, dont le goût lui vient des Histoires comme ça de Kipling, que lui lisait sa grand-mère. Elle y trouve un terrain infini d’expérimentation pour ses compositions aux couleurs éclatantes.
Chez hélium, elle conçoit des albums-jeux d’observation tels La Petite bête qui monte (2011) et pour les plus grands, des aventures où le lecteur choisit son parcours de lecture comme la série de Chevalier courage et Princesse Attaque, aux inspirations iconographiques renouvelées. À partir de 2016, elle initie une série de toutcartons innovants destinés aux plus petits, avec des découpes ou des chemins matières, comme Paul a dit ! (2016, Prix Sorcières 2017 catégorie tout-petits), mais aussi Avion Bateau Caméléon (2019) où le petit lecteur suit le tracé des lettres avec son doigt.
Pour
Ophélie Texier
Pour son anniversaire, Crocolou rêve d'avoir une cabane, alors toute la famille se réunit pour construire sa maisonnette dans les arbres ! Crocolou est tout heureux, aujourd'hui c'est son anniversaire. Mais qu'est-ce qui lui ferait plaisir ? Une bicyclette ? Des patins à roulettes ? Une trompette ? Non, Crocolou, ce qu'il veut, c'est une cabane dans les arbres. Alors ni une ni deux papa loup, maman crocodile et Marilou l'aident à construire la maisonnette de ses rêves. Une fois nie, Crocolou peut inviter tout le monde pour un joyeux goûter. Joyeux anniversaire Crocolou !
POINTS FORTS :
• Un héros à hauteur d’enfants : ses albums permettent aux lecteurs dès 2 ans d’aborder les apprentissages fondamentaux en douceur, avec tendresse et humour.
• Des petits livres idéaux pour la lecture du soir, et un héros attachant !
• Les aventures de Crocolou sont disponibles dans un format souple aux coins arrondis et pour toutes les bourses : 45 titres sont déjà disponibles !
THÉMATIQUES : Cabane ; Jeu ; Enfant ; Famille ; Frère/sœur ; Anniversaire ; Construction.
OPHÉLIE TEXIER a illustré beaucoup de livres pour les tout-petits qui ont été publiés à l’École des Loisirs (Loulou et Compagnie), Nathan (Coucou, petit…), Gallimard (Maman et bébé) et Actes Sud junior avec la série Crocolou. Elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
Alors, Crocolou sort de sa poche un dessin. En dessous, il a écrit : la cabane de mes rêves.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
Le lendemain, toute la famille part récolter du bois dans la forêt pour construire la maisonnette. – Maman et moi, on s’occupe des grosses branches, vous, les enfants, prenez les petites, conseille papa loup.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
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Arrivés au grenier, Crocolou et Marilou sont heureux de farfouiller partout.
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Ophélie Texier
Crocolou est curieux, son papa a installé une ruchette dans le jardin. Mais ça sert à quoi les abeilles ?
Quelle est donc cette drôle de maison en couleur au fond du jardin ? C'est une petite ruche que papa loup a installé pour abriter des abeilles et recueillir du miel. L'occasion pour Crocolou d'en apprendre plus sur le rôle important de cet insecte, tout en se régalant avec tout le bon miel récolté !
POINTS FORTS :
•Un album pour sensibiliser les plus petits à la protection de la nature et découvrir un insecte fascinant !
• Un héros à hauteur d’enfants : ses albums permettent aux lecteurs dès 2 ans d’aborder les apprentissages fondamentaux en douceur, avec tendresse et humour.
• Des petits livres idéaux pour la lecture du soir, et un héros attachant !
• Les aventures de Crocolou sont disponibles dans un format souple aux coins arrondis et pour toutes les bourses : 45 titres sont déjà disponibles !
THÉMATIQUES : Abeilles ; Nature ; Enfant ; Frère/sœur ; Famille ; Écologie.
OPHÉLIE TEXIER a illustré beaucoup de livres pour les tout-petits qui ont été publiés à l’École des Loisirs (Loulou et Compagnie), Nathan (Coucou, petit…), Gallimard (Maman et bébé) et Actes Sud junior avec la série Crocolou. Elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.
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– Les abeilles sont très utiles, elles aident à faire pousser les fleurs en semant le pollen, explique maman crocodile. – Comme elles sont mignonnes ! se réjouit Crocolou.
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La semaine suivante, toute la famille vient observer les abeilles. Papa loup enlève le toit de la ruchette et en sort un cadre de bois recouvert de petits insectes affairés. – Regarde, papa ! Il y a du miel… s’émerveille Crocolou.
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Quelques semaines plus tard, la récolte a été bonne ! – Merci, les abeilles ! C’est un délice, dit Crocolou en croquant dans sa tartine. – Miam ! répond Marilou.
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Ophélie Texier
C’est le printemps et Crocolou a des envies de nature !
Crocolou a mis dans son panier des graines de toutes les couleurs. Sa petite sœur Marilou aimerait bien les manger ! Les animaux du jardin, eux, ont élu domicile à l’endroit où Crocolou a décidé de les planter. Après quelques déconvenues et beaucoup de patience, il contemple, émerveillé, ce qu’il a fait pousser.
• Un héros à hauteur d’enfants : ses albums permettent aux lecteurs dès 2 ans d’aborder les apprentissages fondamentaux en douceur, avec tendresse et humour.
• Des petits livres idéaux pour la lecture du soir, et un héros attachant !
• Les aventures de Crocolou sont disponibles dans un format souple aux coins arrondis et pour toutes les bourses : 45 titres sont déjà disponibles !
•Déjà plus de 16 000 exemplaires vendus depuis la parution !
THÉMATIQUES : Nature et environnement ; Temps/Saison/Météo ; Parcs et jardins. Diplômée d’une école de graphisme parisienne, OPHÉLIE TEXIER a depuis illustré beaucoup de livres pour les tout-petits. Avec Actes Sud junior, elle fait vivre le personnage de Crocolou depuis 10 ans. Elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.
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Un joli album tout en douceur pour parler de la nature et du plaisir de l’observer !
Dans les champs, dans les prés, c’est la liberté ! Crocolou aime se régaler, alors il grimpe aux arbres fruitiers. La rivière, on peut s’y baigner ou lancer des petits cailloux qui font des ronds dans l’eau. Avec bonheur, Crocolou écoute le chant des oiseaux. En rentrant chez lui, il a son panier bien rempli de jolies fleurs pour sa maman chérie.
• Un héros à hauteur d’enfants : ses albums permettent aux lecteurs dès 2 ans d’aborder les apprentissages fondamentaux en douceur, avec tendresse et humour.
• Des petits livres idéaux pour la lecture du soir, et un héros attachant !
• Les aventures de Crocolou sont disponibles dans un format souple aux coins arrondis et pour toutes les bourses : 45 titres sont déjà disponibles !
•Déjà plus de 17 000 exemplaires vendus depuis la parution !
THÉMATIQUES : Nature.
Diplômée d’une école de graphisme parisienne, OPHÉLIE TEXIER a depuis illustré beaucoup de livres pour les tout-petits. Avec Actes Sud junior, elle fait vivre le personnage de Crocolou depuis 10 ans. Elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.
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Comprenant :
• 4 ex. de La cabane de Crocolou et de Crocolou et les petites abeilles
• 2 ex. Crocolou aime la nature et de Crocolou aime jardiner
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14 x 10 - 20 pages - 13 e ISBN : 978-2-8126-2432-2
en librairie le 19 avril 2023 rayon jeunesse
dès 2 ans
Des ronds pour expliquer la durée
Comme tous les soirs la maman de Mona lui raconte une histoire. Ce soir elle lui dit aussi qu'elle partira demain pour un long voyage. Comment expliquer le temps qui va passer à un tout-petit ? C'est le pari relevé par Victoria Kaario dans son texte imagé, et celui de Juliette Binet dans des illustrations simplifiées jusqu'à l'abstraction à partir de la figure ronde qui, dans ses différentes compositions, va illustrer cette temporalité.
Le temps est rond succède au Pire Noël de ma vie publié par les deux autrices.
C'est aussi le premier titre d'une série d'albums cartonnés à paraître et qui présente des sujets complexes pour les tout petits lecteurs comme la disparition ou encore l'amour.
le + de lecture
Diplômée en histoire du théâtre ainsi qu'en linguistique, Victoria Kaario est autrice et scénariste. Elle a écrit une vingtaine de fictions radiophoniques pour France Inter et France Culture. Elle est lauréate du Fonds Podcasts originaux SACD/ France Culture 2020. Parallèlement à son activité d'autrice, Victoria anime des ateliers d’écriture, notamment à Sciences Po Paris et à la Maison de la Poésie.
Née née en 1984 à Rennes, Juliette Binet est diplômée de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle a publié des albums chez Autrement, Gallimard Giboulées et Albin Michel ainsi que plusieurs albums au Rouergue. Elle vit et travaille désormais à Paris.
Ensemble, elles ont publié au Rouergue Le pire Noël de ma vie, en novembre 2022.
➜ Le temps illustré par des séquences de vie et des images simplifiées à l'extrême jusqu'au symbole.
➜ Premier titre d'une série qui aborde des sujets « abstraits » pour les plus jeunes lecteurs.
➜ Un livre pour expliquer la séparation et sa durée à un enfant.
clés : temps / enfance / symboles / famille / séparation
Mona dort profondément dans son lit. Comme d’habitude avant de se coucher, maman lui a lu une histoire.
Elle lui a aussi fait un long câlin. Cette nuit, maman part en voyage pour son travail.
Depuis l’avion, maman voit les lumières de la ville. Elle pense fort à Mona, comme elle le lui avait promis. Après sept heures de vol, elle arrive enfin de l’autre côté de l’océan.
C’est au tour de maman d’aller se coucher. Pendant ce temps, la journée de Mona commence. Grand-mère est prête pour un bon moment avec sa petite-fille.
Le voyage de l’autre côté de l’océan va durer six jours. Six jours, c’est six verres de lait avant de dormir, a dit grand-mère. C’est un manteau, deux pantalons, trois tee-shirts, un pull, un gilet, six slips et douze chaussettes, a dit papa.
Six jours, c’est pas si long, a dit maman avant de partir.
Les vacances d’été sont dix fois plus longues.
Grand-mère est d’accord avec maman : c’est pas si long !
Pour cette première journée, elle a prévu : un tour de manège, une quiche au fromage, un jeu de devinettes, des crêpes au chocolat, un bain moussant, tout ça jusqu’au retour de papa.
Mona dort profondément dans son lit. Comme d’habitude avant de se coucher, maman lui a lu une histoire.
Elle lui a aussi fait un long câlin. Cette nuit, maman part en voyage pour son travail.
Depuis l’avion, maman voit les lumières de la ville. Elle pense fort à Mona, comme elle le lui avait promis. Après sept heures de vol, elle arrive enfin de l’autre côté de l’océan.
C’est au tour de maman d’aller se coucher. Pendant ce temps, la journée de Mona commence. Grand-mère est prête pour un bon moment avec sa petite-fille.
Le voyage de l’autre côté de l’océan va durer six jours. Six jours, c’est six verres de lait avant de dormir, a dit grand-mère. C’est un manteau, deux pantalons, trois tee-shirts, un pull, un gilet, six slips et douze chaussettes, a dit papa.
Six jours, c’est pas si long, a dit maman avant de partir.
Les vacances d’été sont dix fois plus longues.
Grand-mère est d’accord avec maman : c’est pas si long !
Pour cette première journée, elle a prévu : un tour de manège, une quiche au fromage, un jeu de devinettes, des crêpes au chocolat, un bain moussant, tout ça jusqu’au retour de papa.
Anne Terral, illustré par Sande Thommen
Elle est la fille qui a décoché la flèche. Maintenant, elle doit s'aventurer très loin de chez elle pour la chercher. Que va-t-elle vraiment trouver ? Anne Terral et Sande Thommen signent ici un album symbolique, fort, singulier et subtil, empreint de poésie.
Un jour comme les autres, une petite lle joue en tirant des èches dans son jardin. Mais cette fois, sa èche le au loin et se perd. Elle décide alors de partir à sa recherche, avec la crainte d'avoir blessé un petit animal. Elle court sans se retourner, sans savoir où elle va, sans prêter attention à la voix qui l'intime de s'arrêter. Elle bondit et s'aventure de plus en plus loin, de plus en plus vite, jusqu'à se perdre en forêt. Et puis soudain la èche est là, elle la voit, chée dans un chêne, première marche pour grimper tout en haut de l'arbre. Alors elle le gravit, et, arrivée au sommet, voit le chemin parcouru.
• Une histoire féministe sous forme de quête initiatique, entre rêve et réalité, où courage et persévérance sont les clés de toute réussite pour apprendre à sortir des sentiers battus et se réaliser.
• Un récit fort et prenant, parfaitement rythmé, où Anne Terral démontre son talent d'autrice : une écriture belle, singulière et captivante pour un plaisir de lecture assuré !
• Les illustrations lumineuses et douces de Sande Thommen regorgent de détails et confèrent une atmosphère onirique à l'album, participant de sa singularité.
THÉMATIQUES : Fille ; Jardin ; Forêt ; Nature ; Quête ; Grandir ; Affirmation.
ANNE TERRAL écrit des romans pour les adultes, des albums, romans et documentaires pour les enfants et quelques inventions radiophoniques... Ce livre est-il heureux que tu le lises ? illustré par Amélie Fontaine est le premier livre qu'elle a publié chez Actes Sud junior en 2021.
Diplômé·e de l’école supérieure d’illustration de Strasbourg en 2010, SANDE THOMMEN a depuis publié 18 albums pour la jeunesse et iel a exposé régulièrement son travail, tant en France qu’au Japon, où iel a vécu deux années. Iel a publié ses deux premiers albums chez Actes Sud junior (La Fleur du mandarin et La sœur du soleil) et a collaboré à trois documentaires remarqués avec Fleur Daugey : Yôkai !, Le réveil des volcans et Les oiseaux globe-trotteurs.
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Camille Giordani, illustré par Inbar Heller Algazi
Dans cet album touchant où l'on suit une petite fille découvrant le parc de son grand-père, le lecteur plonge dans un cocon hors du temps.
Dans mon parc, tu peux observer toutes sortes de chose : un canard qui plonge son bec dans l’eau gelée, un joggeur, le pont suspendu, les feuilles d'or et de feu, la grande cascade... Saute dans le ruisseau, regarde les fourmis, cours, respire, mon parc est aussi le tien. Un album tout en poésie sur la vie d'un parc à l'automne, à travers la relation tendre entre une petite fille et son grand-père.
POINTS FORTS :
• La plume poétique de Camille Giordani donne vie, dans de brèves scénettes, à un parc où se croisent et se mêlent une galerie de personnages et de moments singuliers, comme une multitude de madeleines de Proust.
• Les magnifiques illustrations d'Inbar Heller Algazi, jeune illustratrice
à suivre, déjà repérée par les éditions Les fourmis rouges, invitent à la contemplation et subliment le texte.
• Une histoire simple d'une grande sensibilité, toute en finesse et en délicatesse : un album-pépite à la portée universelle où petits et grands peuvent s'identifier.
THÉMATIQUES : Parc ; Enfant ; Grand-père ; Jeu ; Saison ; Nature ; Famille.
CAMILLE GIORDANI est éditrice, traductrice et autrice pour la jeunesse. Elle écrit des livres documentaires aux éditions La Martinière Jeunesse et Milan. Mon Parc est son premier album personnel.
Née à Berlin en 1994, INBAR HELLER ALGAZI est une autrice et illustratrice israélienne.
Aujourd’hui elle est installée à Toulouse, où elle a suivi la formation de l’École de Condé pour obtenir son Bachelor Illustration. Elle travaille dans une variété de techniques, mélangeant et explorant tout, du monotype à la calligraphie, essayant de capturer des moments poétiques, des petites histoires et de les traduire sur papier.
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Couverture provisoire
Couverture et intérieur couleur 32 pages / 198 x 258 mm 15 euros TTC ISBN 978-2-36624-753-4 Dès 3 ans
Traduit du japonais par Géraldine Oudin
À l’extérieur de la ville, au bord d’une mare où fleurissent des nénuphars, se trouvent deux librairies : l’une sur pilotis, et l’autre en-dessous d’un grand saule pleureur. C’est là que se retrouvent toutes les grenouilles de la mare lorsque c’est l’heure des histoires. Chacune peut ensuite acheter son livre préféré, mais aussi voir comment, à l’arrière de la boutique, entre les racines du saule, les livres sont fabriqués. Et justement, la grenouille écrivain sèche : elle n’arrive pas à écrire la fin de son histoire. Mais heureusement, un chiot va bientôt venir perturber le quotidien bien réglé de la librairie des grenouilles. Rien de tel que de nouvelles rencontres pour nourrir l’imagination ! Avec ce tout premier livre traduit en français, Miko Yagita nous offre un magnifique album aux douces couleurs pastel, qui fait la part belle aux livres et aux histoires que l’on se raconte.
Miko Yagita est une illustratrice japonaise. La Librairie des grenouilles est son premier album jeunesse à paraître en France.
• Un album qui porte tout autant sur le plaisir de la lecture que sur celui de raconter des histoires.
• Des doubles pages magnifiques, qui plongeront petits et grands dans un univers magique et plein de douceur.
• Une jolie histoire sur l’entraide et le plaisir des moments partagés.
Cette affiche accompagnera la publication de l’album inédit de Miko Yagita, intitulé La Bibliothèque des grenouilles, et sera envoyée systématiquement pour toute commande de ce titre à l’office.
Comment se faire remarquer ?
Close your eyes. Put your hand in the hole. What you will find is probably not what you were looking for.
Quelle est notre place ? Comment exister ? autant de questions soulevées par cette panthère noire solitaire. Mais l’est-elle vraiment ?
A funny book by Andrés López that appeals to children’s curiosity. It challenges and amuses the expectations of the reader page after page.
Size: 22.5 x 20 / Binding: Soft cover Pages: 32
Comme tous les jours, Panthère noire va chasser. Mais cette fois-ci, sa proie lui échappe et s’enfuit avec son troupeau. Panthère se demande pourquoi tous les animaux, jusqu’aux plus petits insectes, sont en groupe alors qu’elle est seule. Lassée de cette solitude, elle tente d’attirer l’attention des autres animaux en changeant la couleur de son pelage, la force de son rugissement et la brillance de son poil. Tous ses efforts sont vains, personne ne la remarque, ni ne lui offre de la compagnie… Mais, ne serait-ce pas d’autres panthères que l’on aperçoit là-bas ? En effet, l’œil attentif trouvera des indices au fil des pages : notre panthère n’est jamais seule, dans les fourrées, ses congénères se devinent. Quel soulagement !
andrés LÓpeZ est un jeune auteur-illustrateur qui est né et qui vit à Mexico. Il a remporté plusieurs prix d’illustration au Mexique. Panthère noire est son premier album traduit en français.
He graduated from the course of Narrative Illustration at place in Concurso Nacional de Cartel (National Poster Contest) de Ilustradores (Illustrators Catalogue), which were both Department). His work was selected for the IX Catálogo Catalogue) (2018). Thèmes : Panthère / Animaux sauvages / Savane / Solitude
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
L’entrée d’Andrés López au catalogue. Un auteur-illustrateur au talent prometteur et remarqué à l’international.
Un décalage amusant entre la croyance de la panthère et la présence des autres panthères qui invite à une seconde lecture et permet un jeu de cherche-et-trouve.
Une histoire universelle sur l’acceptation de soi, le sentiment de solitude et l’appartenance à un groupe à travers un conte animalier.
Sa proie lui échappa et rejoignit son troupeau, plantant ses sabots dans la terre.
Pourquoi courent-ils tous ensemble ?
Une immersion dans la nature à travers des illustrations douces et colorées.
Un texte poétique et des compositions aux couleurs contrastées qui suivent l’état d’âme de la panthère.
De retour, le ventre vide, elle entendit le son d’un millier de plumes qui secouaient les feuilles. Soudain, les oiseaux se mirent à chanter à l’unisson.
Elle traversa la jungle jusqu’à un champ couvert de fleurs, où elle rôda tout l’après-midi pour imprégner chacun de ses poils d’une couleur différente. Mais la pluie découvrit à nouveau son pelage noir.
Elle plongea dans la lumière de quatre cent mille neuf cent dix-sept lucioles pour briller autant qu’elles.
Mais dans la jungle, quand le soleil se lève, même les étoiles en perdent leur éclat.
C’est l’été. Pour fuir la chaleur, la famille Moomin et leurs amis décident d’aller se baigner. Sur la plage, ils découvrent un bateau abandonné, L’Aventure, à bord duquel ils embarquent en direction d’une île inconnue pour y savourer les crêpes préparées par maman Moomin. C’est vraiment l’aventure ! Mais ils ne sont pas les seuls à avoir cette idée. Au même moment, des centaines de hattifnattes accostent de l’autre côté de l’île pour leurs retrouvailles annuelles. La rencontre avec ces créatures mystérieuse va-t-elle bien se passer? D’autant plus que le temps est en train de changer et le soleil de laisser sa place à une effrayante tempête ? Une nouvelle aventure de la famille Moomin, toujours aussi inventive et malicieuse.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud Couverture et intérieur couleur 32 pages / 205 x 280 cm 15 euros TTC ISBN 978-2-36624-752-7
Tove Jansson est née en Finlande en 1914 d’un père sculpteur et d’une mère illustratrice. Elle a suivi des études d’art en Suède, en Finlande et en France. Femme de lettres, elle a écrit un certain nombre de romans - elle était également peintre. C’est la série des Moomins, dont elle a créé le premier personnage de troll en 1941, qui l’a rendue célèbre. Elle en fait des bandes dessinées à partir de 1958.
Cette série lui apportera une reconnaissance mondiale, marquée par de nombreuses récompenses : le prix Nils Holgersson en 1953, le grand prix international Hans Christian Andersen en 1966, trois prix littéraires d’État en 1963, en 1971 et en 1982, le prix Finlande en 1993 ainsi que le Prix Harvey de la meilleure édition américaine d’une oeuvre étrangère pour Moomins. Elle est décédée en 2001.
• Une série qui a connu un succès mondial, avec différentes déclinaisons télévisuelles au fil des ans, qui touchera sans aucun doute l’esprit des plus jeunes et ravira leurs parents !
• Initialement paru en volume avec deux autres histoires sous le titre Histoires de la vallée des Moomins (vendu à 3000 exemplaires) aujourd’hui épuisé, ce titre est réédité seul, pour être redécouvert à moindre prix.
• En attendant de nouvelles histoires inspirées de l’univers de Tove Jansson, une réédition d’une histoire tirée d’une des nouvelles écrites par cette autrice à la reconnaissance internationale.
Moomin et ses amis se dirigèrent vers le sud, en quête d’aventure. Au même moment, quelque chose d’étrange se passait de l’autre côté de l’île : de petites créatures fantomatiques descendaient à terre, silencieuses et graves. C’était des hattifnattes, par centaines, aux visages blancs impassibles et aux pattes tremblantes.
Ils venaient de toutes parts, car c’était sur cette île qu’ils se réunissaient une fois par an, avant de poursuivre leur éternel tour du monde. Le rassemblement avait toujours lieu au milieu de l’été, et c’est ainsi que la famille Moomin et les hattifnattes se retrouvèrent sur l’île à peu près en même temps.
De grosses gouttes martelaient la voile, le tonnerre grondait et les éclairs fendaient le ciel. Sniff s’était enroulé dans une couverture. Les autres s’étaient recroquevillés les uns contre les autres.
Le tonnerre redoublait d’intensité, et la lumière blanche des éclairs remplissait leur abri sans discontinuer. Demoiselle Snork glissa sa patte dans celle de Moomin, qui se sentit très protecteur.
– Heureusement que nous ne sommes pas au large, dit Maman Moomin. Houlala, quel temps !
Elle borda les petits dans les couvertures et s’endormit peu après, son sac à main sous son oreiller.
Bientôt, tous dormaient. Enfin, pas tout à fait tout le monde, parce qu’il y a des créatures qui ne dorment jamais…
Quand ils réussirent enfin à se dégager de la tente, les hattifnattes avaient disparu. Ils se serrèrent les uns contre les autres sur la plage et regardèrent la mer pendant que la nuit se transformait lentement en jour.
À l’aube, ils virent les hattifnattes quitter l’île. L’un après l’autre, leurs bateaux glissaient en direction de la pleine mer.
– J’espère ne plus jamais revoir un seul hattifnatte, dit Sniff qui pleurait son baromètre perdu.
– Ils vont sûrement chercher une nouvelle île, une île que personne ne pourra jamais trouver, dit Mumrik avec envie.
– Mais que cherchent-ils ? demanda Moomin.
– Ils cherchent des tempêtes avec des éclairs qui peuvent les charger en électricité, expliqua Papa Moomin. C’est la seule chose qui peut leur donner vie et leur faire ressentir de grandes émotions. Le baromètre les aide à trouver les orages.
– Pauvres hattifnattes, constata Moomin. Imaginez ne rien pouvoir ressentir…
– Regardez le soleil, dit Mumrik.
Fraîchement lavé et tout beau, il émergeait de la mer calmée. Toute l’île scintillait après la pluie. Mumrik sortit son harmonica pour jouer un air du matin. Et tous se mirent à chanter dans un même élan :
La nuit se carapate Le soleil s’est levé ! Et tous les hattifnattes En mer s’en sont allés !
Le jeune Moomin doit rapporter un pot de lait chez lui... mais son chemin se révèle plein d’embûches et de rencontres inattendues. Au cours de ce périlleux voyage, il aidera la jeune Mumla à retrouver sa petite soeur, croisera l’inquiétante Gafsa, fâchera une Filifolle, manquera de se faire brûler par les Hattifnattes, ces vilaines créatures électriques, sera absorbé par l’aspirateur d’un Hémule, essuiera une affreuse tempête... avant de retrouver enfin sa maison, et le réconfort auprès d’une maman Moomin qui les accueillera les bras chargés de gourmadises. Et s’il n’y a plus de lait dans le pot après toutes ces aventures... pas grave, on boira du jus de groseille!
Une plongée excitante dans l’univers de Moomins - où l’enfant à le plaisir d’anticiper sur la suite des péripéties grâce aux découpes qui ponctuent chaque double page.
L’AUTEURE: Tove Jansson est née en Finlande en 1914 d'un père sculpteur et d'une mère illustratrice. Elle a suivi des études d'art en Suède, en Finlande et en France. Femme de lettres, elle a écrit un certain nombre de romans - elle était également peintre. C'est la série des Moomins, dont elle a créé le premier personnage de troll en 1941 qui l'a rendue célèbre. Elle en fait des bandes dessinées à partir de 1958.
Cette série lui apportera une reconnaissance mondiale, marquée par de nombreuses récompenses: le prix Nils Holgersson en 1953, le grand prix international Hans Christian Anderson en 1966, trois prix littéraires d'État en 1963, en 1971 et en 1982, le prix Finlande en 1993 ainsi que le Prix Harvey de la meilleure édition américaine d'une œuvre étrangère pour Moomins. Elle est morte en 2001.
• Réédition de l’album mythique de la série de Tove Jansson, celui où apparaît le personnage du Moomin.
• Un album à la conception graphique élaborée, qui se présente un peu comme l’ancêtre des pop-up.
Un merveilleux album à la peinture sur l’amitié et l’acceptation de l’autre, tout en douceur...
– Faut-il vraiment que toutes les plantes grandissent ? Ne peuvent-elles pas pousser pour être petites, comme d’autres poussent pour devenir grandes ? Il se mit soudain à pleuvoir. C’était comme si plus de cent souris dansaient sur le toit de la serre.
Dans la serre, derrière une pile de cagettes, Saule découvre une plante minuscule et chétive. Comment faire pour que celle-ci pousse encore, s’épanouisse et fleurisse ? Saule et son amie Brindille décident de la dorloler. Elles lui donnent un nom, Raisin sec, l’arrosent et l’emmènent, avec leur fidèle poule Eulalie, au soleil en bord de mer... mais rien n’y fait. Et si cette plante était spéciale ? Une nuit, sous le clair de lune, Saule commence à lui parler. Elle se confie à elle... et le lendemain matin, surprise ! La magie a opéré : une éclatante fleur jaune a éclos...
Sous le pinceau de Marika Maijala, les décors prennent vie. L’autrice-illustratrice nous livre ici une très belle histoire poétique et émouvante sur l’amitié, la patience et le pouvoir des mots.
EN LIBRAIRIE LE 5 AVRIL 2023 PPV : 15,90 € EAN : 9782330176099 Relié • 48 pages • 20 x 28 cm Album Dès 5 ans
Le deuxième album de Marika Maijala chez hélium !
Une histoire poétique et printanière sur la différence, l’amitié et l’empathie.
Un style pictural tendre et singulier, qui rend hommage à la beauté des paysages et de la végétation.
Marika Maijala est née en 1974 en Finlande. Elle a étudié le cinéma et la littérature ainsi que le graphisme à l’académie Pekka Halonen. Elle est graphiste et illustratrice. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en France comme Sylvie l’espiègle Gare au loup (2014) ou Mille milliards de pères Noël (2016), chez Cambourakis. La Plante magique est son second album publié chez hélium, après Rosie court toujours.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
21 x 29,7 - 64 pages - 18 e ISBN : 978-2-8126-2429-2
en librairie le 19 avril 2023 rayon jeunesse
Gaspard est né en 1789, comme une révolution. C'est ici un enfant de 10 ans qui s'est inventé un ami imaginaire : Balthazar. Sa mère blanchit les tissus, son oncle est teinturier, son père sculpte des planches avec des gouges et des burins, tous trois fabriquent des indiennes, ces toiles achetées par de riches négociants qui voyagent à partir de Nantes jusqu'en Afrique pour les monnayer contre des esclaves.
Gaspard appartient ainsi à une famille d'indienneurs et dès lors qu'il comprend le but de cette fabrication, il s'autorise à dessiner en bleu indigo son ami imaginaire sur les tissus produits par les siens. Mais Gaspard découvre qu'il y a des planches secrètes que façonne son père et qui sont là pour témoigner de la réalité, le monde cruel entre les lignes de l'esclavage, la vraie histoire, monstrueuse. Gaspard va alors inventer des vies à son ami, apportant sa réponse aux violences de l'esclavage juqu'au jour où, enfin, le monde prononcera le mot ABOLITION à voix haute.
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Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié près de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
Ensemble et au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums dont L'oiseau blanc, primé à la foire de Bologne en 2018 ainsi que des romans jeunesse dont le dernier paru en septembre 2022, Bonaventure et compagnie.
➜
L'histoire bien réelle des indienneurs, ces ouvriers qui imprimaient des toiles à Nantes, monnaie d'échange contre les esclaves africains.
➜ La révolte douce d'un enfant qui réalise que les œuvres produites par sa famille sont destinées au négoce d'êtres humains.
➜ L'enfant, qui dessine en bleu indigo son ami imaginaire, trouve ainsi sa liberté au cœur d'un monde ouvrier, lui-même esclave d'une production inavouable.
➜ Un texte magnifique et très imagé d'Alex Cousseau.
mots clés : esclavage / histoire / nantes / imaginaire dès 7 ans
Nelly Pons, illustré par Joanna Rzezak
Un documentaire qui fourmille d'illustrations et de schémas très utiles pour passer à l'action, même avec très peu d’espace... et écrit par Nelly Pons, auteure engagée du best-seller Débuter son potager en permaculture.
Cultiver son potager, semer, planter et récolter ses fruits et légumes, ce n'est pas si compliqué avec la permaculture ! Ce livre explique aux enfants, de A à Z et de l'automne à l'été, comment se lancer, dans le jardin, sur un balcon, et même sur sa fenêtre ! Et quel plaisir au moment des premières récoltes !
D'abord, on observe la nature pour comprendre comment elle fonctionne. En route pour une balade en forêt ! Puis on s'intéresse au sol, on essaie de préparer une bonne terre, et le compost est là pour nous aider. En hiver, on reste au chaud, on réfléchit, on fait des plans, on prépare ses outils et on rêve à la suite. Et le printemps arrive, enfin !
On aménage son espace, on choisit ses variétés, on sème, on repique, on plante. Et voici l'été, le temps de surveiller tout ça, de prendre soin des plantes, de leur apporter un peu d'eau si elles en manquent et enfin, de récolter le fruit de ses efforts ! Allez, zou, tous au jardin !
• Très peu de publications jeunesse dans le domaine de la permaculture (abondamment exploité chez les adultes).
• Une autrice "maison" à la réputation déjà bien installée – plus de 50000 ex. (GFK) vendus de Débuter son potager en permaculture.
• Un livre pensé étape par étape et structuré sur des double pages thématiques avec schémas et encadrés très pratiques.
THÉMATIQUES : Jardinage ; Permaculture ; Nature ; Fruits ; Légumes ; Plantes ; Fleurs ; Jardin ; Potager ; Arbres. Née sur un domaine agricole, NELLY PONS a toujours été sensible à son environnement. Diplômée d’un double cursus scientifique et culturel, son parcours est fait de chemins multiples alliant création (danse, écriture, son…) et engagement (journalisme, événementiel, agroécologie…). Elle a notamment signé les titres Océan plastique (2020), Débuter son potager en permaculture et Choisir de ralentir (2017, illustrations de Pome Bernos), ainsi que collaboré aux ouvrages Animal de Cyril Dion (2021) et Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi (2010). Ses écrits s’inscrivent dans le prolongement de son engagement pour le vivant et proposent une transformation de notre rapport au monde. Elle vit en Ardèche.
JOANNA RZEZAK est graphiste et illustratrice.
Diplômée d’architecture et de l’Académie des beaux-arts de Varsovie, elle exerce ses talents en littérature jeunesse mais aussi dans le design éditorial, l’identité de marques et le web. Elle vit à Paris. Chez Actes Sud junior, elle a publié Joseph habite en ville, Mille et une fourmis, Mille et une abeilles, Mille et un poissons, Mille et un oiseaux et Ensemble, les animaux solidaires.
Visuels provisoires et non contractuels. Plus d’info sur www.actes-sud-junior.fr
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9782330178109
LOT DE SIGNETS A PLANTER JEUNESSE 04/23
Un album documentaire souple à grands rabats et en bande dessinée pour faire connaissance avec Le Lynx. Adapté du podcast Bestioles.
– Jamais lynx ne se montre.
– S’il te plaît.
– Impossible ! Car mes seules rencontres, quand je ne chasse pas, sont dédiées à [l’amour.
Je suis l’ombre qui passe en silence [toujours.
Je ne te fais pas peur ?
– Pas plus qu’une rumeur.
C’est la saison des amours ! Le Lynx, qui n’en peut plus d’attendre, s’élance à la rencontre de sa dulcinée. Malgré ses grands airs de solitaire, il accepte la présence de l’humain à son côté. En chemin, il lui fait découvrir son domaine et ses habitudes... Ainsi apprendon, au détour des alexandrins de cet impressionnant félin, que l’acuité de sa vue et de son odorat en font un redoutable chasseur ! Ou encore, qu’il est aussi fin gourmet, que paresseux et séducteur.
Une histoire parfaite pour découvrir le Lynx, à travers une conversation hilarante avec lui !
LE 12 avril 2023
PPV : 13,50 €
EAN : 9782330175818
Broché grands rabats • 40 pages • 15 x 23 cm
Premières lectures en BD/Docu Dès 5 ans
Au printemps 2023, la Grande exposition Félins au Museum national d’histoire naturelle !
Une bande dessinée documentaire accessible aux plus jeunes, suivie d’une fiche signalétique de l’animal, sur laquelle est aussi indiqué le degré de vulnérabilité de l’espèce.
L’incroyable talent de Julie Colombet, capable de créer des héros expressifs, mais aussi de dessiner l’animal en détail, de façon ultra naturaliste.
Le succès auprès des enfants du Podcast France Inter Bestioles qui totalise 4,8 millions de téléchargements.
Un QR code en 4 e de couverture renvoie vers les épisodes du Podcast et des pré-roll et post-roll sur les podcasts renvoient vers les livres.
Nouvelle campagne publicitaire sur France Inter, France Bleu et Franceinfo à raison de 4 msg/jour pendant une semaine à la parution.
La caution scientifique est garantie par la collaboration du Muséum national d’histoire naturelle.
Et aussi…
Sous la direction de Stéphanie Fromentin, journaliste et scientifique, et la supervision scientifique de Guillaume Lecointre, zoologiste et professeur du Muséum national d’histoire naturelle.
Alice Butaud, actrice au cinéma (notamment dans les films de Christophe Honoré) et au théâtre, a joué pendant un an la pièce de Geneviève Brisac, Je vois des choses que vous ne voyez pas (Actes Sud, 2009). Elle interprète des lectures à la radio, dans des festivals et pour l’enregistrement de livres audio. Elle est aussi auteure de pièces radiophoniques, dont Le salon de Théa, diffusé sur France Culture.
Julie Colombet a fait ses études aux BeauxArts de Saint-Étienne avant de se consacrer à l’illustration jeunesse. Les animaux tiennent une place importante dans ses histoires, où ils prennent vie grâce à leurs émotions et leur humour vif. Elle a signé chez Casterman un documentaire très remarqué : Le grand défilé des animaux, chez Actes Sud Junior : Bestiaire des grands et des petits et enfin, en 2022, chez hélium l’hilarant et tendre Betty et Burt
Médias : Sylvie Chabroux 06 64 25 48 42
sylvie@chabroux.com
Lynx Vie sauvage Forêt
Que mange le lynx ?
Pinceau de poils au sommet du pavillon de l’oreille
?
Savais-tu
Il accepte tout de même la présence d’autres lynx dans des zones neutres de son territoire. Il laisse sur son passage des traces odorantes d’urine, et des griffures sur les troncs. À cause de la déforestation, le lynx a quasiment disparu de l’Europe de l’ouest. En France, on le croise dans le Jura, et plus rarement dans les Vosges et les Alpes.
On l’appelle aussi « lynx boréal » !
Favoris
Le lynx a, comme les chats, des pupilles étroites et en fentes le jour. Ses longues pattes arrière sont uniques : elles lui permettent de sauter par-dessus des obstacles pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres de haut. Il se nourrit de petites proies comme des lapins, des lièvres, des écureuils ou des oiseaux, et parfois de chevreuils ou de chamois. Économe autant que gastronome, il lui arrive de se régaler d’une même prise pendant cinq jours. Il est solitaire et chasse sur un domaine qui peut s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres carrés.
Pattes larges
Membres postérieurs plus longs que les antérieurs
Queue courte
qu’il a très peu de prédateurs ?
Michèle Mira Pons, illustré par Amélie Fontaine
En partenariat avec la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires
L'histoire d'une tradition populaire que le monde entier envie à la France !
En 2010 l'Unesco a inscrit au patrimoine immatériel de l'humanité, au même titre que le reggae ou le tango, le repas gastronomique des Français. Ce repas est un moment de partage festif, lors duquel les plats sont servis dans un ordre précis. Il fait l'objet d'une attention particulière dans le choix des aliments, la préparation, et en n la présentation.
C'est un repas o ciel entre chefs d'état, c'est un banquet de fête ou un dîner dans un restaurant gastronomique. Ce livre raconte l'histoire de cette tradition, avec ses plats de prédilection, ses chefs renommés et ses spéci cités régionales. On y parle des plats nés en France mais aussi de ceux que les Français ont adoptés, comme le couscous ou la pizza.
Un livre qui met l'eau à la bouche et donne envie de sortir les casseroles ! https://repasgastronomiquedesfrancais.org
• Premier livre sur ce thème qui peut intéresser petits et grands.
• Ce livre accompagne la création du réseau des cités de la gastronomie à Dijon, Lyon, Rungis et Tours. La cité de Dijon a ouvert ses portes en 2022.
• Une exposition sur ce thème est prévue à la Conciergerie à Paris en avril 2023.
THÉMATIQUES : Cuisine ; Gastronomie ; Histoire de France ; Tradition ; Alimentation ; Table.
MICHÈLE MIRA PONS est journaliste dans la presse écrite et réalise aussi des documentaires pour la télévision. Elle écrit depuis plus de dix ans des livres documentaires pour les enfants sur l'environnement, la nature, mais aussi les voyages et les cultures d'ailleurs. Ses ouvrages sont publiés aux éditions Actes Sud Junior, Milan et Hachette Jeunesse. Elle vit à dans la Drôme.
AMÉLIE FONTAINE est née en 1987 à Soissons. Elle vit et travaille près de Brive en Corrèze (à moins que ça ne soit plus vrai...). Après des études de graphisme, elle entre aux Arts décoratifs de Paris où elle apprend la sérigraphie et la gravure. Elle travaille depuis comme dessinatrice, pour la presse (Libération, Le Monde, Feuilleton…) et l’édition jeunesse. Chez Actes Sud junior, elle a illustré des documentaires, dont le très remarqué Planète migrants paru en 2016 (Mention non- ction à la Foire du livre de Bologne 2017), I like Europe et Les voyages parfumés. Elle a également publié l'album Olive au marché et Ce livre est-il heureux que tu le lises ? www.ameliefontaine.fr
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Manger est indispensable à notre survie. C’est aussi un plaisir, quand on déguste, par exemple, un fondant au chocolat !
C’est une coutume, en France : on fête un événement important de la vie en partageant un très bon repas en famille, entre amis, voisins ou collègues de travail.
Sans doute t’es-tu déjà régalé d’un savoureux déjeuner un dimanche ou à Noël, ou peut-être as-tu assisté à un grand banquet lors d’une fête de village ? Même les chefs d’État se retrouvent autour d’un dîner prestigieux pour célébrer un traité d’alliance.
Le repas de fête “à la française” est un moment de partage autour d’un menu qui change de l’ordinaire, servi dans un ordre bien précis : en général, il y a une entrée, un plat principal, du fromage et un dessert — sans oublier les vins, réservés aux plus grands.
Ces jours-là, on ne présente pas des plats tout préparés achetés au supermarché ! Au contraire, on prend le temps de cuisiner des recettes spéciales, on choisit des aliments frais, on les fait mijoter, on les goûte, on hume les bonnes odeurs, on décore la table.
Le repas gastronomique des Français
Partager un bon repas à l’occasion des moments importants de la vie est un usage qui s’est développé, en France, au long des siècles. Désignée comme “le repas gastronomique des Français”, cette tradition a été reconnue par un organisme international, l’Unesco, comme une coutume humaine vivante qui l’a classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Les Français y sont très attachés, c’est un élément important de leur culture. Il en va ainsi du grand banquet qui clôture toutes les aventures d’Astérix et Obélix jusqu’aux réceptions du Président de la République au Palais de l’Elysée. L’art du bien manger et du bien boire se traduit par des pratiques transmises aux jeunes générations par les plus anciennes, par exemple les gestes et les savoir-faire des grands cuisiniers, leurs meilleures recettes, la fabrication de produits dans le respect des traditions, la façon dont on dresse une belle table de fête…
Ce mot vient du grec gaster, qui veut dire ventre, estomac, et de nomos, la loi. Il désigne l’art de bien manger, de faire un bon repas. Il est aussi souvent employé pour parler de la haute cuisine, celle des grands chefs.
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D’où vient la réputation de la gastronomie “à la française” ?
La table en mode royale
La haute cuisine française est cultivée comme un art à la table des seigneurs dès le Moyen Âge et la Renaissance. Dans les cuisines des nobles, de somptueux banquets sont préparés par de grands chefs qui inventent d’innombrables plats sophistiqués et coûteux. Ces festins jouissent déjà d’une atteuse renommée à l’étranger. Plus tard, sous le règne de Louis XIV (de 1638–1715), cette réputation d’une cuisine savante “à la française” commence à s’imposer en Europe. Le repas du roi est organisé comme un véritable spectacle, dans son palais de Versailles. Une foule de courtisans — qui eux ne mangent pas ! — assiste à cette cérémonie destinée à af rmer la puissance royale. La créativité des chefs et leur fastueuse cuisine servent à con rmer la supériorité du Roi-Soleil sur les aristocrates de France et sur des pays européens voisins. La gastronomie française s’impose alors comme un modèle. Sous les régimes suivants, tous les souverains perpétueront l’art d’une cuisine d’élite, luxueuse et raf née.
Cuisine de prince, mais pas pour tous Même après la Révolution française de 1789 où la haute cuisine s’ouvre à un plus grand nombre de personnes, la plupart des Français se préoccupent plus de mettre quelque chose dans leur assiette que de gastronomie. Il existe toutefois quelques exceptions : les banquets de village, les mariages ou encore la célébration d’un événement important
au restaurant. manger de la viande est réservé à une n’en consomme que lors des repas de l’immense majorité de la population française, ne mangent que ce qu’ils produisent — des pommes de terre, quelques légumes, de la farine de blé,
Cependant, jusque dans les années 1950, minorité : la population des campagnes fête. Les paysans, qui représentent alors de sarrasin ou de châtaignes… —, sous
forme de soupes et de pain.
Un art culinaire plus accessible Après la Révolution française, la société évolue, la gastronomie française aussi. Elle se “démocratise”, c’est-à-dire qu’elle se met à la portée d’un plus grand nombre de personnes : ce n’est plus à la Cour du roi ou chez les riches aristocrates que de grands chefs créent la haute cuisine, mais dans les maisons de bourgeois puissants — banquiers, hommes politiques, industriels, commerçants et négociants fortunés.
De plus, à Paris, les restaurants se multiplient et des établissements tenus par des chefs remportent un immense succès. Qui sont les clients ? Non seulement la grande ou la petite bourgeoisie française mais aussi les visiteurs étrangers attirés par la renommée de la capitale en matière de table d’exception qui ne fait que grandir. C’est ainsi que la réputation internationale de la gastronomie française s’est construite au long des siècles.
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Tu n’imagines pas servir une soupe de cailloux lors d’un dîner exceptionnel ! Sauf si tu sais transformer les cailloux en homards fabuleux et en savoureuses meringues.
Pour préparer un repas de fête, il te faudra d’abord trouver de bons ingrédients, c’est-à-dire ceux qui ont du goût et que l’on trouve selon les saisons.
Abricots en été, courges en automne
Tous les fruits et légumes sont récoltés à une période précise de l’année : quand ils sont mûrs. C’est là qu’ils ont meilleur goût. Chacun sa saison : ceux de printemps, comme les fraises, les cerises, les asperges ou les petits pois… Ceux de l’été, comme les pêches, les abricots, les melons, les prunes, les courgettes, les aubergines ou les tomates… En hiver, c’est l’époque des carottes, des navets, des choux, des pommes et des poires que l’on trouve aussi dès l’automne, saison du raisin, des courges, des châtaignes…
et parcouru des milliers de kilomètres dans des camions ont le même goût que ceux que tu trouves au mois de juin sur un marché à côté de chez toi ? La réponse est sans aucun doute non ! Et ils auront, en plus, perdu toutes leurs vitamines…
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On ne cultive pas les mêmes plantes s’il fait froid, chaud, sec ou humide, et si on se trouve en montagne, en plaine ou au bord de la mer. La géographie et les climats très variés d’un pays comme la France ont permis la culture de plantes très différentes. Le citron se plaît dans le Sud dans la région de Menton, la truffe abonde dans le Périgord et dans l’Ouest en général, l’olive adore le soleil de Provence, les endives poussent facilement dans le Nord, les mirabelles aiment les régions de l’Est, les sardines se pêchent en Bretagne, les anchois en Méditerranée et le sel est récolté au bord de la mer…
Il y a aussi des saisons pour la pêche car il faut respecter les périodes de reproduction : la coquille Saint-Jacques à partir de l’automne, les rougets barbets quand les eaux se réchauffent, l’anchois et la sardine l’été, le hareng et le lieu jaune plutôt l’hiver, tout comme les huîtres….
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Des goûts qui changent au l du temps
Comme la musique ou les vêtements, la cuisine gastronomique est une affaire de mode : les goûts ont changé selon les époques. Ainsi, au Moyen Âge, en France, à la table des nobles, ce sont les grands oiseaux qui font fureur : grues, cygnes ou cigognes. Les puissants adorent aussi les épices, comme le gingembre, la cannelle, le clou de giro e, le safran, des produits rares et très chers car ils viennent de pays lointains. Les saveurs acides sont aussi très répandues ; elles sont obtenues avec du vinaigre et du verjus, un jus de raisins verts.
À partir de la Renaissance, alors que les épices disparaissent peu à peu dans les cuisines des seigneurs, le beurre, la crème, les légumes verts et les viandes blanches sont à l’honneur. Plus récemment, dans les années 1970, certains grands chefs ont lancé de nouvelles tendances : une cuisine légère et plus simple qui célèbre les saveurs des produits, la cuisson à la vapeur, l’utilisation de fruits exotiques ou de légumes anciens “oubliés” (topinambours, rutabagas...).
Le sucre est aujourd’hui un aliment ordinaire, mais au Moyen Âge, c’était un produit très rare et très coûteux, car il venait de régions lointaines, comme les pays arabes ou l’Inde. Il était alors considéré comme un médicament par les médecins ou les apothicaires (les pharmaciens de l’époque) qui le réservaient aux malades et aux convalescents. Les riches français sucraient absolument tous leurs plats, viandes, poissons, entrées et desserts.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la colonisation des Antilles permet la culture à grande échelle de canne à sucre grâce au travail d’esclaves venus d’Afrique. Le sucre devient accessible à de plus en plus de personnes en Europe. Sa consommation augmente encore lorsqu’au XIXe siècle le sucre contenu dans la betterave est extrait de façon industrielle en France. Il devient un aliment indispensable dans la vie courante.
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Penses-tu que, pour un menu de fête, on puisse servir une conserve de raviolis ? Certainement pas. Pour réussir un très bon repas, tu vas devoir prendre ton temps et suivre étape par étape une recette spéciale, puisée parmi les nombreux plats traditionnels de la cuisine française. Et tu peux y ajouter ton grain de sel !
Dans la tradition de la gastronomie française, il existe une in nité de recettes très élaborées, destinées à être partagées pendant un repas de fête. Elles ont été inventées par les grands cuisiniers qui travaillaient dans les maisons royales ou les hôtels particuliers de la noblesse et de la grande bourgeoisie.
De nombreux plats font la réputation de la cuisine française dont certains issus de recettes familiales et régionales. Peut-être en connais-tu certains ? Salés, comme le pot-au-feu, la blanquette, la choucroute, la bouillabaisse, le cassoulet, le coq au vin, le bœuf bourguignon, le poulet basquaise… Ou sucrés, comme la tarte Tatin, l’éclair au chocolat, les pro teroles, le Paris-Brest, l’île ottante ou le baba au rhum.
qui est sans doute inspirée d’une recette locale : les pommes sont disposées sur un moule avec du sucre et du beurre et sont recouvertes d’une ne pâte brisée pendant leur cuisson au four. En somme, une tarte à l’envers, qui caramélise et se sert chaude. Elle est devenue encore plus fameuse lorsque le restaurant de luxe Maxim’s à Paris l’a intégrée à sa carte, dans les années 1950. Sa renommée internationale était acquise.
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Les provinces à l’honneur
Longtemps, les recettes typiques d’une région n’ont pas dépassé les frontières locales. Au-delà de Marseille, la bouillabaisse était peu connue, de même que la choucroute en dehors de l’Alsace.
Cependant, à partir des années 1850, il se crée à Paris des clubs de ns gourmets originaires de différentes régions, qui font la promotion de leurs gastronomies locales. De plus, le tourisme qui se développe à partir des XIXe et XXe siècles contribue aussi à faire connaître la cuisine des territoires français. Des voyageurs plutôt fortunés se déplacent pour le plaisir grâce à la multiplication des lignes de train puis, à partir des années 1920, grâce à l’essor de l’automobile. Ils font halte dans des hôtels, des auberges et des restaurants répertoriés dans des guides touristiques et découvrent d’appétissantes spécialités locales. C’est ainsi que des plats régionaux ont pu devenir nationaux.
On désigne sous le nom de “mères” des femmes ayant tenu, à partir des années 1920, des restaurants réputés dans le monde entier. À Lyon, comme la Mère Brazier, l’une des plus connues, mais aussi dans des villages, en Auvergne, en Bresse, dans la Drôme…
Pour leur cuisine recherchée, à base de spécialités régionales, certaines ont obtenus plusieurs étoiles dans un fameux guide touristique, le Guide Michelin — des distinctions extrêmement dif ciles
à obtenir. Généralement illettrées, venant de milieux très modestes, elles ont réussi dans un milieu professionnel pourtant réservé aux hommes. Si les femmes cheffes dans la haute cuisine sont encore une minorité aujourd’hui, ces mères, elles, ont formé des générations de grands chefs, tels Paul Bocuse ou Bernard Pacaud. Souvent oubliées de l’histoire, ces cuisinières ont joué un grand rôle dans la gastronomie française, qu’elle soit luxueuse ou plus simple, et dans sa renommée mondiale.
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La cuisine française, qu’elle soit exceptionnelle ou de tous les jours, est une tradition vivante. Elle a intégré d’innombrables in uences venues d’autres régions du monde. Sais-tu que les pâtes n’étaient presque pas consommées en France au début du siècle dernier et qu’elles sont arrivées avec les immigrés italiens ? Beaucoup de recettes à base de pommes de terre ont été introduites par les ouvriers polonais venus travailler dans les mines dans les années 1930, tout comme les plats contenant de la morue ont été importés par les populations portugaises.
La gastronomie par les livres La haute cuisine française, celle de la cour des rois et des seigneurs, a été diffusée par des livres de grands chefs. Le plus ancien de ces livres imprimés, écrit en 1486 par Taillevent, cuisinier de plusieurs rois de France, s’intitule Le Viandier, ce mot désignant à l’époque les aliments en général et pas seulement la viande. Il servira de référence dans les cuisines de toutes les cours, et sera imprimé vingttrois fois, jusqu’en 1615.
En 1651, Le Cuisinier François, de François Pierre La Varenne, grand chef employé chez un riche marquis, propose de nouvelles recettes, modernisées. Le livre accompagne tout le règne de Louis XIV au cours duquel il sera réédité huit fois. Des versions bon marché sont commercialisées un peu partout en France et de nombreuses traductions sont vendues en Europe. La gastronomie française sera ainsi diffusée au long des siècles grâce à beaucoup d’autres livres de grands cuisiniers qui consolideront sa réputation à l’étranger.
Les ingrédients de la gastronomie des territoires d’Outre-Mer français ont traversé les mers pour in uencer les goûts et les habitudes de la métropole. Aujourd’hui, on emploie courramment le lait de coco, des patates douces, des mangues, des citrons verts ou certaines épices, comme le colombo.
Ce plat du dimanche est parmi les plats préférés des Français. À l’origine, la recette était prévue pour accommoder les restes de viande ou de poissons déjà cuits — veau, agneau, lapin, sole, lotte… — puis liés avec une sauce au jaune d’œuf et au vinaigre.
La blanquette était servie en entrée. Puis, dans les années 1860, la recette évolue : des morceaux de veau crus sont cuits dans un bouillon parfumé d’aromates puis, en n de cuisson, remis dans une casserole et nappés d’une sauce blanche faite à partir du bouillon de cuisson, d’un roux (mélange de farine et de beurre, coloré à feu moyen) et de jaunes d’œuf. La blanquette de veau devient le plat principal d’un bon repas du dimanche, et aujourd’hui un plat national.
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As-tu remarqué que, les jours de fête les assiettes, les verres, les couverts et les nappes sont plus raf nés, plus élégants, en tout cas différents de l’ordinaire ? Comme on porte un beau vêtement dans une circonstance spéciale, dresser une table somptueuse fait partie de la fête, pour le plaisir des sens.
Un décor soigné
Tu as probablement déjà mis la table et appris à placer les couverts, les assiettes et les verres. Peut-être tes parents ont-ils, comme beaucoup de familles, un service pour les occasions exceptionnelles, en plus de la vaisselle de tous les jours ? Parfois, une nappe et des serviettes en linge n sont ajoutées pour embellir l’ensemble.
Ce soin apporté à l’agencement de la table est la preuve du besoin, pour ceux qui reçoivent, de donner du plaisir à ceux qu’ils ont invités.
Cette recherche de beauté dans le décor de la table vient de lointaines traditions.
Un bataillon de verres et de couverts !
Si, pendant longtemps, aucun verre n’était disposé devant les convives car les boissons étaient servies à la demande, ce n’est plus du tout le cas, à la table des riches, au XIXe siècle : le savoir-vivre impose alors une vraie collection de verres ultra spécialisés : il y en a un différent pour chaque type de vin (ordinaire, de Madère, de Champagne, de Bordeaux…) sans
compter celui pour l’eau. Du côté des couverts, outre une fourchette pour la viande et une pour le poisson, il faut à chaque convive une pince à côtelette, une à asperge, une à melon, une à fromage. De même pour les cuillères, à soupe, à glace… et l’on trouve la même abondance pour les couteaux. Cet attirail d’ustensiles étant étalés devant chaque mangeur, on juge des bonnes manières de chacun à la façon dont il sait s’en servir… sans se tromper !
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Au milieu du Moyen Âge, entre les Xe et XIIIe siècles, les banquets donnés par les puissants suivaient déjà de nombreuses règles qui avaient pour fonction de signi er leur supériorité. La légende voulait qu’un souverain ait cinq sortes de couteaux pour manger, un prince quatre, un duc, trois, un baron, deux… et les convives ordinaires n’en avaient qu’un.
Les festins des nobles deviennent peu à peu de vraies cérémonies qui doivent éblouir les invités et célébrer le prince qui reçoit. Une foule de serviteurs s’activent comme sur une scène de théâtre : un panetier est responsable du pain, des nappes et des serviettes ; un échanson a la charge des boissons ; un autre du nom d’écuyer tranchant découpe les viande… Puis, sous le règne de Louis XIV, c’est l’apothéose du repas de cour organisé comme un spectacle à la gloire du roi où chaque geste et chaque ustensile ont un rôle précis.
Lors des festins les plus somptueux, au Moyen Âge, les tables ne sont que de simples planches posées sur des tréteaux. Il n’y a pas de serviettes, et pour s’essuyer les doigts les convives utilisent les nappes. Pas d’assiette non plus mais une grosse tranche de pain, appelée tranchoir, sur laquelle sont servis les viandes et les poissons. L’assiette plate remplace petit à petit le tranchoir à partir du XVIe siècle.
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Au XIXe siècle, un véritable arsenal de table
Après la Révolution française de 1789, la haute cuisine entre chez les bourgeois fortunés. L’art de la table est au centre des réceptions et la décoration témoigne du prestige des hôtes. Par exemple, il y a ce que l’on appelle des “surtouts” : ce sont d’imposantes sculptures qui trônent au milieu de la table, parfois en argent massif, et où sont disposées toutes sortes d’objets : chandeliers, coupes, vases, statuettes, salières, pots à épices, à moutarde, huiliers, sucriers… Aujourd’hui, ces ornements ont disparu pour laisser place à plus de simplicité, ou sont parfois remplacés par des compositions de eurs.
Cet ustensile te paraît ordinaire ? Il ne l’est pourtant pas depuis si longtemps. Un modèle à deux dents était déjà présent à l’époque des Romains, et plus tard dans l’Empire byzantin : un objet de raf nement destiné à piquer les aliments qui, ensuite, étaient mangés avec les doigts ! Ce nouvel outil n’est adopté, en France, que dans les années 1300 et seulement à la table des plus riches. Il aurait été critiqué car jugé peu commode pour attraper des petits pois, par exemple ! L’ustensile s’améliore et passe de deux à trois, puis quatre dents et prend une forme bombée, comme celui d’aujourd’hui, ce qui permet de rassembler la nourriture. La fourchette ne se généralise que lentement à partir du règne de Louis XV. En Angleterre ou dans certains pays du Nord, la fourchette à quatre dents n’entrera dans les mœurs que dans les années 1850 et les habitants de ces pays seront alors moqués et jugés arriérés, grossiers, par les visiteurs étrangers ayant déjà adopté ce modèle depuis bien longtemps… Petit point étiquette : en France, on place par habitude les dents de la fourchette vers la nappe, tandis qu’en Angleterre, elles sont tournées vers le ciel.
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Tu l’as peut-être observé, les repas de fête importants sont souvent composés, en France, de quatre plats au minimum, servis dans un ordre précis : une entrée, un plat principal, souvent de viande ou de poisson avec des légumes, du fromage, un dessert. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi.
Les banquets organisés à la cour des seigneurs, dès le Moyen Âge, suivaient une organisation réglée à la baguette. À cette époque, fait très étonnant pour nous, plusieurs plats arrivaient en même temps devant les convives, parfois jusqu’à une vingtaine ! Et il y avait plusieurs services successifs : celui des potages (où étaient présentés aussi bien des terrines que des quenelles, des ans que des pâtisseries),
celui des entrées (par exemple des lapereaux, des cailles aux truffes…), celui des rôts (il faut comprendre “rôtis”), le plus prestigieux (avec des faisans, des dindons…), celui des entremets (qui comprenaient des légumes, crèmes et pâtisseries).
Assis dans de grandes tablées, les convives ne goûtaient que ce qui était posé devant eux. C’est ce que l’on a appelé le service “à la française”, réputé à de les présenter.
l’étranger, où tout était réglé, depuis la taille et la place des plats jusqu’à la façon
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Couverture et intérieur couleur
56 pages / 255 x 215 mm 16 euros TTC
ISBN 978-2-36624-751-0 Dès 3 ans
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard
Aujourd’hui, Gwen, Mel et Hattie ont décidé de partir en randonnée dans la forêt, en compagnie de leur joyeux petit chien. Et, comme d’habitude, elles sont bien équipées : Gwen a pris son carnet de croquis pour consigner toutes leurs futures découvertes et Hattie transporte dans son sac à dos les gourdes, des barres énergétiques et, bien sûr, la carte ! Car les trois filles ont un plan bien précis : elles ont prévu de grimper au sommet d’une petite montagne pour observer le ciel et les alentours avec leurs jumelles. C’est génial de se promener dans la nature, mais c’est encore mieux quand on connaît le nom des plantes et des animaux qui nous entourent ! Et justement, avec Gwen, Mel et Hattie, les petits lecteurs pourront découvrir et apprendre à connaître plein de nouvelles espèces : du castor au porcépic, en passant par toutes sortes de fougères et de baies. Un album magnifique, qui donne envie de partir en randonnée dès la lecture terminée !
Alison Farrell est une autrice et illustratrice américaine. Elle vit à Portland, dans l’Oregon, et adore faire du vélo et des randonnées. En France, elle a déjà publié Tous à vélo, chez Catserman, en 2018.
• L’histoire de trois petites filles intrépides qui se passionnent pour la faune et la flore qui les entourent.
• Inclut plusieurs doubles pages qui présentent le carnet de croquis de l’un des personnages, illustrent et donnent des informations sur les nouvelles espèces découvertes par les trois filles.
• Un album parfait pour tous les petits scientifiques et apprentis herboristes, ainsi que pour les parents et les professeurs désireux de proposer de joyeuses ballades éducatives aux plus petits.
14 x 20,5 - 384 pages - 16,50 e ISBN : 978-2-8126-2441-4
En librairie le 5 avril 2023 rayon jeunesse
tome 1
Pallas, l’autre moitié d’Athéna, sa sœur de lait, celle qu’elle connaît depuis toujours, lui a été arrachée par son père, Zeus, maître de l’Olympe et des Dieux. Une séparation que la déesse de la stratégie refuse d’accepter.
Pour y parvenir, elle va devoir récupérer le Palladion, statue de bois dans laquelle a été enfermée Pallas et dissimulée à l’intérieur des murailles de Troie, impénétrables pour la déesse. Mais Athéna est prête à tout pour la retrouver, quitte à s’en prendre aux autres Dieux de l’Olympe, à comploter contre son père, à se mettre en danger ou à déclencher deux des guerres les plus célèbres au monde : les guerres de Troie.
Marine Carteron est née en 1972. Elle
a suivi des études d’histoire de l’Art et d’archéologie. Actuellement domiciliée en Rhône-Alpes, elle enseigne tout en profitant de sa petite famille et en noircissant du papier pour les Éditions du Rouergue.
pour en savoir +
➜ Le premier tome de la nouvelle trilogie de Marine Carteron, l’autrice des Autodafeurs (plus de 110 000 ex. vendus et prix Libr’à Nous), Génération K (élu meilleur roman jeunesse par la rédaction de Lire et vendu à 78 000 ex.) et Dix (plus de 35 000 ex. vendus). Une autrice incontournable du catalogue roman jeunesse du Rouergue.
➜ Le parti pris de Marine Carteron est d’à la fois décrire les événements uniquement du point de vue des femmes (Déesses, demi-déesses et humaines) mais aussi de présenter sous une lumière plus crue les agissements et comportements des personnages masculins, donnant lieu à une sorte de #metoo mythologique passionnant.
➜ Pallas est le fruit de plusieurs années de travail et de documentation. En effet, afin d’être le plus juste possible Marine Carteron a compulsé un nombre impressionnant de sources. Explorant les zones d’ombre ou grises à sa manière et avec son sens si efficace de la narration.
mots clés : Mythologie / Déesses et Dieux / Grèce antique / Troie / Athéna / Vengeance Amour / Action / Aventure / Fantastique / Mythes et Légendes / Féminisme dès 13 ans
Marine Carteron, autrice des Autodafeurs, Génération K et Dix, revisite la mythologie grecque au travers du regard des déesses et des mortelles. Une trilogie qui lève le voile sur ce qu’Homère nous a caché : les véritables causes des guerres de Troie.
« Chante, Pallas, comment Zeus t’arracha aux bras de ta sœur pour te jeter sur la terre inféconde. Comment il éleva de hautes murailles pour te séparer d’Athéna, et la colère qui saisit la déesse. Chante, Pallas, les noms des mortelles et des immortelles qui furent sacrifiées pour te libérer du ventre de Troie. Chante, fille de Triton, la vengeance d’Athéna. »
Le récit des guerres de Troie est porté par des hommes, récit de combats où les femmes, à l’exception de quelques déesses, n’ont pas leur place. Femmes trophées pour lesquelles on se bat, mères, filles ou épouses « de », elles sont nombreuses dans l’Iliade et l’Odyssée mais rarement pour elles-mêmes (Homère aurait un très mauvais score au test de Bechdel...).
Pour raconter l’histoire de Pallas et d’Athéna, il me fallait donc un autre point de vue, où les hommes, les dieux et les
combats passeraient en arrière-plan. Le récit des femmes, une autre histoire des guerres de Troie.
Certaines, comme Hélène ou Cassandre, ne sont plus à présenter, mais qui connaît Hésione, Œ none, ou la déesse Éos ?
L’avantage des sources antiques c’est qu’il n’est nul besoin d’inventer, il suffit de chercher un peu pour qu’aussitôt apparaissent les noms des oubliées.
Ce sont leurs voix que vous entendrez...
Je pourrais vous répondre en une phrase : parce que son récit complet n’existe pas. Sauf que comme vous ne me croirez pas je suis obligée de développer un peu.Toute petite, comme beaucoup, j’étais fascinée par la mythologie. Les dieux, les déesses et leurs enfants humains peuplaient mon imaginaire au même titre que les héros du Club des 5 ou de Fantômette C’est donc sans peur, et avec une certaine fébrilité, qu’à quinze ans, je décidai de lire l’Iliade. Et là, PATATRAS ! Comment vous faire comprendre ? Imaginez une seconde qu’il n’existe que cinq chapitres du tome 6 d’Harry Potter et que, pour connaître le début et la fin des aventures du petit sorcier, il faille vous contenter de récits de fan fiction ou de résumés Babelio... IMAGINEZ !
« Imaginez une seconde qu’il n’existe que cinq chapitres du tome 6 d’Harry Potter. »
Parce que l’Iliade, c’est exactement ça. Tu t’attends à découvrir toute l’histoire, depuis les origines de Troie ou, a minima, depuis l’enlèvement d’Hélène, jusqu’à la destruction de la cité, et tu découvres qu’Homère n’y raconte que quelques semaines de la dernière année du siège de Troie.
« Étant du genre têtu, je décidai donc de mener ma propre enquête. »
En gros, t’as ni l’origine du conflit, ni sa fin et pour ce qui est des personnages, démerde-toi, t’es censée savoir qui est qui, ce qui fait que tu es aussi perdue que si tu commençais Game of Thrones par l’épisode 7 de la saison 5... Je vous laisse imaginer ma frustration d’ado en refermant l’Iliade. Il était où l’enlèvement d’Hélène ? Et pourquoi elle avait été enlevée d’ailleurs ? Et c’était qui tous ces gens ? Et Achille, il mourrait comment ? Et les autres il leur arrivait quoi ?
Étant du genre têtu, je décidai donc de mener ma propre enquête, un fil rouge de ma bibliothèque. Entre mes quinze et mes cinquante ans j’ai donc lu, dans le plus grand désordre, tout ce que les Grecs, les Romains (et les autres...) avaient écrit sur le sujet.
Tout ça pour dire que j’ai fini par avoir une idée de ce qui avait pu se passer et, pour vous éviter la même frustration que celle qui m’avait saisie ce jour lointain de mes quinze ans, j’ai décidé de vous simplifier la tâche en rassemblant tout ça au même endroit.
« Voilà l’enjeu de cette trilogie : fournir un récit complet de l’épopée troyenne. »
« Je vous laisse imaginer ma frustration d’ado en refermant l’Iliade. »
Voilà l’enjeu de cette trilogie : fournir un récit complet de l’épopée troyenne. Une narration qui tiendrait compte des causes profondes de la guerre (parce que, bon, on est d’accord que tout coller sur le dos d’Hélène est à peu près aussi crédible que de prétendre que l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie en 1914 est la seule cause de la Première Guerre mondiale). Un récit qui partirait des origines PROFONDES de cette guerre, un récit qui, comme celui d’Homère et d’Hésiode, tiendrait compte des dieux et de leurs querelles. Une narration aussi proche que possible des textes d’origines, ceux de l’antiquité. L’idée étant que s’il vous prenait l’envie de lire l’Iliade après avoir lu cette trilogie (ne ratez pas ça), vous vous sentiez à l’aise, comme si vous retrouviez un vieil ami. Alors, pour vous habituer un peu, j’ai fait le choix d’introduire de la poésie, d’écrire sans avoir peur des adjectifs et des épithètes, d’user de la comparaison animale et météorologique. J’ai aussi fait le choix de chasser de mon texte le vocabulaire trop récent (découvrir des « bocaux », des « paires de ciseaux » ou des « bougies » dans certains récits récents sur la guerre de Troie me fait toujours frémir) tout en m’autorisant des dialogues plus modernes.
Je ne vous embêterai pas avec des notes en bas de page, ceci n’est pas un mémoire mais bien un roman, mais sachez que je n’ai inventé aucun « fait ». trouve sa source chez un auteur antique, ce qui n’empêche pas les contradictions car, comme je l’ai dit plus haut, il existe souvent trois ou quatre versions de la même anecdote et il m’a fallu choisir. (Pour info, Homère se contredit parfois lui-même entre l’Iliade et l’Odyssée, ce qui m’arrange bien, j’avoue...) Néanmoins, pour ceux que ça amuserait, vous trouverez à la fin de chaque tome des détails sur l’origine des infos développées (rassurez-vous, il n’est pas du tout nécessaire de lire ces annexes pour comprendre le récit).
Marine Carteron est née en 1972. Elle a suivi des études d’histoire de l’Art et d’archéologie. Actuellement domiciliée en Rhône-Alpes, elle enseigne tout en profitant de sa petite famille et en noircissant du papier pour les Éditions du Rouergue.
110 000 exemplaires vendus de la série Les Autodafeurs qui a obtenu le Prix Libr’à Nous 2015. 78 000 exemplaires vendus de Génération K, élu meilleur roman jeunesse par la rédaction de Lire. 35 000 exemplaires vendus de son roman en doado noir, Dix qui a obtenu le Prix Livrentête 2020.
Signet Pallas
6 x 20 - recto simple - par lot de 20 ISBN : 978-2-8126-2456-8
relations presse Manon Huber 06 08 03 17 15 manon.huber@lerouergue.com relations libraires Mathilde Gautron-Davienne 04 88 65 90 03
mathilde.davienne@lerouergue.com
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Affiche Pallas
35 x 40 - recto simple avec encre métallisée ISBN : 978-2-8126-2452-0
35 x 50 cm (format à confirmer) Conditionnement à l’unité
ISBN : 978-2-8126-2452-0
En librairie le 5 avril 2023 visuel provisoire
35 x 50 cm (format à confirmer)
Conditionnement à l’unité
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6 x 20 cm (format à confirmer)
Conditionnement par lot de 20 signets
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Quand elle a enfin posé le pied sur le continent européen, Aya, accompagnée de sa mère et de son petit frère, pensait être arrivée au bout du long voyage qui devait les conduire auprès de son père et de son grand frère, déjà en France depuis quelque mois. À quoi bon s’installer dans cette tente blanche qui leur est proposée, identique aux centaines d’autres alignées dans ce camp, puisqu’ils ne sont que de passage ?
Les jours, les semaines défilent, et la colère d’Aya enfle. Combien de temps vont-ils rester ici ? Quand leur vie reprendra-t-elle enfin son cours ?
Sans réponse, l’attente est douloureuse, injuste, insupportable.
Mais il faut bien s’occuper, et pendant une de ses promenades dans le camp, Aya remarque une grande tente d’où s’échappent des exclamations et des rires. Il s’agit d’un atelier animé par une ONG et adressé aux jeunes qui souhaitent se réunir pour échanger, apprendre le grec, l’anglais, ou pourquoi pas monter une pièce de théâtre. Curieuse, Aya finit par se joindre au groupe.
Petit à petit, les rires, les chamailleries et les amitiés naissent entre les adolescents. Et pendant ce temps, migrants et réfugiés s’organisent pour que les choses, enfin, se remettent en mouvement. Car finalement, même dans ces situations précaires, même plongés dans cette attente interminable, la vie résiste et les enfants grandissent.
Alice RICHÉ est née en 1992 à Paris. Elle habite entre Rome et Vincennes et voyage souvent. Jeune, elle lisait des histoires qui se passaient dans d’autres pays ou à d’autres époques. Elle aimait des personnages qui n’avaient pas froid aux yeux et qui lui permettaient de découvrir des univers différents du sien. Après des études à Sciences Po, Alice a travaillé dans des camps de réfugiés dans le Nord de la Grèce avec une organisation non gouvernementale. Par la suite, elle a travaillé en France et au Soudan dans le domaine de l’asile avant de s’installer en Italie où elle a rejoint les Nations Unies.
CONTACTS Promotion et presse
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
Le quotidien et la force d’une jeune adolescente qui attend, en Grèce, l’autorisation de poursuivre son voyage vers la France.Thèmes : Migrants / Camps / Humanitaire / Amitié / Amour / Tolérance COUVERTURE PROVISOIRE 1ER ROMAN
Le premier roman d’une jeune autrice travaillant dans l’humanitaire depuis une dizaine d’années et ayant à cœur de partager ce dont elle a été témoin en Grèce, au sein d’un de ces camps d’accueil de migrants et de réfugiés.
Un roman qui parle avec justesse du quotidien des migrants et des réfugiés, accessible aux jeunes lecteurs, dès le début du collège.
Amitiés fortes, premiers émois amoureux, premières règles... si son quotidien est bouleversé par l’exil, Aya n’en demeure pas moins une adolescente comme les autres, à laquelle il est aisé de s’identifier.
Elles marchent silencieusement. Roza salue au moins cinq personnes en chemin. Comment connaît-elle autant de gens ? Le débit et le son de la voix de Roza sont enchanteurs. Elle prend son temps, comme si chaque syllabe méritait d’être articulée.
– Et donc Roza, toi, tu es là depuis combien de temps ? lui demande Aya.
– Depuis quatre mois. Avec ma famille, on était les premiers dans le camp. Ce n’était qu’une vaste plaine, à l’époque. Imagine-toi qu’on a dû monter les tentes nous-même et il n’y avait pas encore de toilettes communes ! On mangeait de la şorba nîskê tous les jours – de la soupe de lentilles, traduit-elle du kurde en arabe.
– Quatre mois ! Mais c’est tellement long ! Et les lentilles, c’est atroce, s’exclame Aya.
Devant la mine déconfite de Roza, elle reprend :
– Enfin si tu étais dans les premiers arrivés, tu vas peut-être partir dans les premiers aussi, Non ? Bientôt !
« »
– Oh… Je ne sais pas bien. Ma tante dit qu’à ce stade, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de logique. On sera peut-être les derniers !
“Des textes brefs, percutants, énergiques, empreints d’une oralité sans caricatures.” Lecture Jeune
Un sujet brûlant – celui des violences policières et du lien distendu entre citoyens et forces de l’ordre – abordé ici sans manichéisme, par le truchement du regard et de la voix d’une jeune militante.
Lou est une jeune manifestante passée “casseuse”. Les flics, elle leur fait la guerre, ce sont ses ennemis, des anonymes incarnant un pouvoir oppresseur honni. Mais lors d’une manifestation, elle se retrouve nez à nez avec un CRS qu’elle connaît, à savoir le voisin qu’elle croise régulièrement depuis l’enfance, et qui un jour avait soigné son genou après une chute de vélo. Elle s’interroge : qu’est-ce qui finalement justifie, légitime, l’emploi de la violence ? Camp du bien versus camp du mal, est-ce aussi simple ?
• Des textes courts pour raccrocher à la lecture des adolescents sur-sollicités. Dans un registre réaliste contemporain adapté à leur âge et leur mode de vie.
• Une brièveté se prêtant à la lecture à voix haute, alors que les pratiques artistiques de l’oralité tendent à se développer à l’école.
• Où comment retisser des liens entre une partie de la jeunesse et les policiers quand ceux-ci sortent de l’anonymat.
THÉMATIQUES : Violences policières ; Militantisme ; Révolte.
MARIE COLOT est née en Belgique en 1981. Enseignante de formation, elle écrit depuis 2012 des romans pour la jeunesse, en solo ou en duo (Jusqu’ici tout va bien, Alice Jeunesse, prix Victor ; Deux secondes en moins, Magnard Jeunesse, prix des Incorruptibles et prix Farniente). Chez Actes Sud junior, elle est l’autrice de trois romans : Les Pêcheurs d’éternité et Le Paradis des coccinelles (collection "Lecture solo 6-9 ans") et Eden, fille de personne (roman ado, plus de 30 sélections à des prix Jeunesse, plus de 5000 sorties).
• En bonus, à écouter extrait lu par l'autrice. (QR-code dans le livre).
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“Des textes brefs, percutants, énergiques, empreints d’une oralité sans caricatures.” Lecture Jeune
Il se retrouve apprenti boucher, on ne lui a pas laissé le choix. Subir les décisions des autres, être docile, est-ce là son destin ?
Il aurait voulu travailler dans l’informatique. La conseillère d’orientation, ses parents ont décidé pour lui : il sera boucher. Il a la carrure et surtout il n’a pas le choix. Pas au niveau pour le bac. Manuel par défaut. Mais ne dit-on pas que les bouchers ne sont jamais au chômage et gagnent bien leur vie ! Pourtant, la viande morte, ça le dégoûte. Il commence son apprentissage chez Monsieur Pascal. Il accepte passivement son destin alors qu’à l’intérieur il brûle, il aspire à un monde où il pourra enfin vivre pour lui et non pour les autres.
• Des textes courts pour raccrocher à la lecture des adolescents sur-sollicités. Dans un registre réaliste contemporain adapté à leur âge et leur mode de vie.
• Une brièveté se prêtant à la lecture à voix haute, alors que les pratiques artistiques de l’oralité tendent à se développer à l’école.
• Un texte fort sur le sentiment de révolte qui dévore un adolescent, qui voudrait pouvoir prendre sa vie en main.
THÉMATIQUES : Orientation ; Apprentissage ;
Métier manuel ; Conflit parents/enfant ; Jeux vidéo.
Née en 1978, après des études de Lettres, MYRIAM GALLOT a enseigné en lycée. Elle est l’autrice de nouvelles en littérature générale, ainsi que de romans jeunesse chez Syros (Ma vie sans mes parents, Toutes les options du beau gosse). Elle vit à Lyon.
• En bonus, à écouter extrait lu par l'autrice. (QR-code dans le livre).
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Quatre ados, un voilier, le ciel est bleu, la mer calme, tout se passe merveilleusement bien, dans l’insouciance, quand soudain le ciel s’obscurcit, la mer gronde, et la tempête arrive…
Jeanne est en vacances avec sa mère au bord de la mer et elle s’ennuie. Elle déteste l’été, envie les lles de son âge, si belles et si sûres d’elles-mêmes. Tout change lorsqu'elle rencontre deux garçons, totalement opposés et pourtant amis : l’introverti Jonas et le charismatique Nathan. Elle tombe immédiatement sous le charme de ce dernier, qui lance l’idée saugrenue de voler un voilier pour partir sur une île et “jouer les Robinsons”. Les trois adolescents prennent ainsi le large, accompagnés d'un enfant qui a réussi à monter sur le bateau en douce. À bord, Jeanne découvre un sentiment nouveau de liberté, l’ivresse de la pleine mer quand on tutoie les vagues et sent les courants. Petit à petit, elle se rapproche de Nathan avec qui elle échange son premier baiser. Quand ils arrivent sur l'île, une certaine tension se développe entre les jeunes gens. Il leur faut rentrer au port. Mais lorsqu’ils quittent la protection de l'île, c’est la mer qui commence soudain à s’agiter, les vagues qui grossissent. La tempête, la peur, la rivalité entre les garçons – tous deux épris de Jeanne – vont leur faire prendre les mauvaises décisions...
Née en 1974 à Saigon, ORIANNE CHARPENTIER a passé ensuite son enfance au Maroc, puis dans un petit village de Normandie. Après des études de lettres et une école de journalisme, elle a collaboré à des journaux culturels et des magazines destinés à la jeunesse (Paris Mômes). Elle est aujourd’hui journaliste free lance. Elle est l’autrice de plusieurs romans pour la jeunesse : Mauvaise Graine, Après la vague, La vie au bout des doigts, Rage et Moi, Baleine, tous publiés chez Gallimard Jeunesse.
THÉMATIQUES : Aventure ; Mer/Navigation ; Vacances ; Rivalité amoureuse ; Tempête.
POINTS FORTS :
• Suspense garanti pour ce roman d’aventure maritime, sur fond de premières amours (et rivalités) adolescentes.
• Orianne Charpentier est l’autrice d’une douzaine de romans édités chez Gallimard jeunesse au succès critique et public (6500 ventes GFK pour Mauvaise graine).
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Pauline a grandi. Un peu. Et pour ceux qui ne sont pas au courant, l’année dernière, ses parents ont accueilli Zein et sa famille parce qu’ils fuyaient la guerre en Syrie. C’était super. Enfin c’était super, c’était bien. Enfin c’était bien, c’était quand même pénible. Parce que Pauline a dû partager sa chambre et prêter ses jouets. Et son chien. Et ses copains. Et évidemment, quand elles ont commencé à s’amuser ensemble, Zein est partie vivre en Égypte. Trop nul. Bref, cette année Pauline va prendre l’avion et aller voir Zein. Mais ce qui s’annonce comme des vacances pour elle, s’avère être en réalité très différent pour les adultes car le papa de Zein a été arrêté pour avoir aidé des réfugiés et a disparu dans les prisons égyptiennes. Pauline comme à son habitude ne cesse d’osciller entre clairvoyance désarmante, effronterie, tendresse et punchlines ravageuses. Un roman pour les jeunes lecteurs intelligent et lumineux !
Myren Duval, après des études en sciences humaines, quitte la France pour l’Égypte qui lui inspirera son premier roman Emmène-moi place Tahrir. Elle y reste quelques années avant de partir pour le Népal où elle partage son temps entre l’enseignement à l’École française de Katmandou et l’écriture.
Né en 1972 à Rennes, Charles Dutertre a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
14 x 19 - 64 pages - 8,50 e ISBN : 978-2-8126-2444-5
En librairie le 5 avril 2023 rayon jeunesse
pour en savoir +
➜ Mon chien, la liberté et les glaces à la mangue est la suite de Mon chien, Dieu et les Pokétrucs (10 000 ex. vendus et en cours d’adaptation télé) mais peut être lue indépendamment.
➜ Une réflexion à hauteur d’enfant sur la liberté, le totalitarisme et la solidarité sans jamais verser dans le démonstratif et les poncifs habituels. Grâce à une jeune héroïne attachante et terriblement effrontée.
➜ Myren Duval est aussi l’autrice de Délit de solidarité et Merci pour la tendresse, ses romans rencontrent un succès critique de plus en plus fort (quatre T dans Télérama, Libé, le monde des ados, sélection pépites de Montreuil, etc.).
mots clés : amitié / famille / guerre-réfugiés-exil / humour dès 8 ans
14 x 19 - 64 pages - 8,50 e ISBN : 978-2-8126-1647-1
REMISE EN VENTE
5 avril 2023 rayon jeunesse
Pauline a 8 ans, elle a une chambre, un chien, un sacré caractère et des cartes Pokétrucs, tout va bien. Elle est donc très contrariée d’apprendre que ses parents vont accueillir une famille de réfugiés venant de Syrie. Ils sont trois : les parents, Ahmed et Farah, et leurs deux enfants, Zein qui a le même âge qu’elle et Syrine une toute petite fille qui marche à peine. Pour Pauline, c’est inadmissible de devoir partager son appartement, ses jouets, ses copains et même sa maîtresse ! Son petit confort en somme. Elle n’a plus le choix, si elle veut être tranquille, elle va devoir trouver une solution à la guerre en Syrie... Mais vu que le président du monde ne fait rien pour régler le problème, en plus de ne pas exister, et que c’est un vrai souci, Pauline va apprendre à cohabiter sans pour autant abandonner sa mauvaise foi légendaire, son humour et son sacré caractère ! Myren Duval pour le texte et Charles Dutertre aux illustrations nous font grimper à bord de leur incroyable ascenseur émotionnel ! Du rire, des larmes et le beau sentiment d’avoir entre les mains un roman illustré nécessaire et généreux.
Myren Duval, après des études en sciences humaines, quitte la France pour l’Égypte qui lui inspirera son premier roman Emmène-moi place Tahrir. Elle y reste quelques années avant de partir pour le Népal où elle partage son temps entre l’enseignement à l’École française de Katmandou et l’écriture. Mon chien, Dieu et les Pokétrucs est son premier roman aux éditions du Rouergue.
Né en 1972 à Rennes, Charles Dutertre a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
pour en savoir +
➜ Myren Duval parvient à trouver l’équilibre parfait entre l’humour et l’émotion, passant de l’un à l’autre avec délicatesse et humanité.
➜ Ce roman est aussi une rencontre entre deux univers, Charles Dutertre est tombé en amour pour ce texte et l’a mis en image avec tout le talent qu’on lui connaît (prix de la fiction à la foire internationale de Bologne 2018 pour L’oiseau blanc).
➜ Une jeune héroïne attachante et terriblement drôle qui offre aux jeunes lecteurs un regard à leur hauteur sur un sujet d’actualité.
mots clés : amitié / famille / guerre-réfugiés-exil / humour dès 8 ans
Le grand chemin
Aujourd’hui est un grand jour pour Anna. Accompagnée par son père, elle s’apprête à rejoindre sa classe de CE2 pour une randonnée en vélo organisée par leur enseignante. Trente-trois kilomètres... Voilà des semaines qu’ils s’entraînent, mais à l’approche du départ, Anna doute. En sera-t-elle capable ? Pas le temps de tergiverser, au signal de Mme Pésemp, élèves et adultes accompagnateurs s’élancent pour rejoindre en quelques coups de pédale le sentier de halage qui leur assurera une promenade des plus tranquilles. Vraiment ? Ce serait sans compter les chaînes qui déraillent, les pneus crevés, les chiens méchants, les pauses pipi, les affamés, ceux qui ont soif, ceux qui décident de se lancer dans une course effrénée, les pipelettes, les grognons... Il ne manquerait plus que la nature, à son tour, se détraque. Mais d’ailleurs, ils approchent bien vite, non, ces énormes nuages noirs ?
Une joyeuse cacophonie rythme ce roman qui nous raconte une journée pas comme les autres, où les catastrophes de plus en plus grosses s’enchaînent et nous entraînent dans une sortie scolaire aussi drôle qu’inoubliable. Heureusement, tout est bien qui finit bien !
Frédéric v i NC lÈRE a voulu devenir romancier depuis ses premières lectures, malgré une enfance de traviole dans une famille bancale. Alors il a rêvassé pendant vingt-quatre ans, étudié la littérature, rencontré la femme de sa vie, vécu et travaillé au milieu des livres. Il lui aura fallu la naissance de son premier enfant pour sentir le gros coup de pied au derrière du temps qui passe et qu’il se mette sérieusement à l’écriture.
B i B lio GRAPH i E
Sarah Benhamou 01 44 83 80 06 - sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
Camille Seube 01 44 83 80 05 - cseube@editions-thierry-magnier.com
marque-page à découper
Matzi en a plus qu’assez d’être coincée dans la Réserve. C’est là que sa créatrice, l’écrivaine Deborah Ben Moulec, garde secrètement ses personnages. Pour Matzi, le temps est venu d’avoir sa propre histoire ! Ni une ni deux, la voilà qui tente d’organiser une insurrection avec d’autres oubliés. S’ils se mettent à plusieurs, c’est sûr, Deborah Ben Moulec sera bien obligée de les écouter. Mais lancer une révolution est peut-être plus compliqué qu’il n’y paraît…
On ne devrait pas garder trop longtemps les filles en réserve. À force, ça les énerve !
Le grand chemin
la relation tendre et tout en qui tentent d’appri-
– ON S’ARRÊÊÊÊÊÊTE !
– Encore ?
– Encore ?
– Encore ?
– Mais qu’est-ce qu’il y a, encore ?
– C’est Aïssatou cette fois.
– Elle abandonne ?
– Elle est malade ?
– Mais non, arrêtez d’imaginer des trucs !
Émilie Tissot, la mère de Garance, passait à cet instant à leur hauteur et leur dit :
– On montre juste à Aïssatou comment choisir la bonne vitesse, parce qu’elle pédalait dans la semoule.
– De quoi ?
– Qu’est-ce qu’elle a dit, la mère de Garance ?
– Qu’apparemment Aïssatou a pris de la semoule pour le pique-nique.
J’ai pas tout compris.
– ON REPAAAAAART ! Attendez, non, changea d’avis la maîtresse, on va en profiter pour faire un point.
– Rooooooo.
– Faudrait savoir !
– Écoutez-moi tous, ordonna-t-elle en tapant dans ses mains.
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Couverture provisoire
Mis en vente le 05/04/2023
Format : 19,5 x 26 cm
Livre relié avec jaquette américaine
352 pages quadri
Prix : 30€
ISBN : 978-2-330-17815-4
Cornelius est un chien naïf, lâche et sans doute dépressif qui travaille comme garçon d'entretien dans un centre sportif. Il est témoin de l'enlèvement d'Alspacka, la nièce de son patron. Alors qu'Alspacka tente de s’évader de sa prison. Cornelius, lui, entre dans une spirale d'actions malheureuses qui conduisent les détectives enquêtant sur l'affaire à penser que Cornelius est le ravisseur. Ce simple MacGuffin permet à
Marc Toricès de bâtir la structure narrative de son récit comme une anthologie de fanzine, magazine, journaux et qui convoque toute l’histoire graphique de la bande dessinée internationale. Les registres de langage accompagne la dramaturgie du récit et fouille la psychologie de ses personnages.
Marc Torices (Barcelone, 1989). Jeune dessinateur parmi les plus prometteurs de sa génération. Il est le cofondateur de Zángano Comix, une petite maison d’édition dans laquelle il laisse parler son imagination, et du festival d’autoédition Gutter Fest. Ses œuvres ont été publiées par des éditeurs aussi bien espagnols qu’étrangers (Nobrow, Apa Apa ou Autsaider Cómics). Il partage son temps entre l’illustration et l’animation.
Le couple que forment Sophie et Louis vit ses derniers moments. À travers de courtes scénettes, L’amour, après, raconte avec beaucoup d’empathie et d’humour la difficulté d’un couple à se séparer.
Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c’est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d’y répondre. On a le temps de voir l’autre changer, et devenir quelqu’un d’autre sans s’en apercevoir.
L’amour fou, puis les premiers doutes, les disputes, les marques d’affection… Quand l’histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Et s’ils ont pendant fui l’évidence, elle n’en demeure pas moins une réalité : leur amour s’est transformé. Il est devenu
une habitude. Que sont-ils aujourd’hui l’un pour l’autre ? Quand les souvenirs surgissent, la force du passé fragmente le présent, les plongeant dans une impasse…
L’amour, après est une histoire en plusieurs fragments qui racontent Sophie et Louis et l’évolution des sentiments au sein de leur couple.
Baptiste Sornin et Marie Baudet excellent dans la restitution des émotions du quotidien et parviennent ainsi avec L’amour, après à rire du désespoir, sans que jamais, ce soit aux dépens de leurs personnages.
• Un récit très contemporain.
• Alors que beaucoup de séries TV mettent en scène des trentenaires et leurs questionnements intimes, c’est encore très peu le cas en bande dessinée.
• Une toute première bande dessinée, certes, mais réalisée par deux artistes - commençant à être identifié·es - dans leurs domaines respectifs : Baptiste Sornin est comédien et réalisateur, on a pu notamment le voir dans Au service de la France.
• Marie Baudet est par ailleurs illustratrice, publiée notamment dans Marie-Claire. Elle a récemment réalisé le dessin de couverture du roman de Polina Panassenko, Tenir sa langue.
• La sortie du livre donnera lieu à une exposition à la Galerie Art’s Factory.
Née en 1983 à La Rochelle, et après avoir passé 17 ans à Paris, Marie Baudet vient de revenir à sa ville d’origine. Diplômée d’une école de cinéma, elle a également suivi un cursus en graphisme aux Gobelins. Nimbées d’une nostalgie toute rohmérienne, ses peintures élégantes et naïves aux visages anonymes, s’inspirent de photographies glanées dans ses albums de famille. L’amour, après est sa première bande dessinée.
Baptiste Sornin est né en France, mais vit à Bruxelles depuis 15 ans. Habitué du cinéma des frères Dardenne avec qui il tourne depuis 2007, il collabore régulièrement avec la jeune génération du cinéma belge : Rachel Lang, Emmanuel Marre, Xavier Seron, Rémi Allier... Auteur et metteur en scène, il prépare actuellement son premier long-métrage. L’amour, après est sa première bande dessinée.
Mona et Zoé entrent en classe de 3ème, une année charnière entre le collège et le lycée, propice aux premières expériences et aux émotions intenses.
Demi-pensionnaires est une autofiction qui suit deux meilleures amies durant toute leur année scolaire de 3ème. L’année commence mal : Mona et Zoé ne sont pas dans la même classe, une première pour les deux amies inséparables depuis la 6ème. Mona se retrouve avec « Louis-qui-s’est-branlédans-les-vestiaires-de-sport » et Zoé avec Coralie, une fille dont le trait de caractère principal est… d’avoir des parents riches. Les deux meilleures amies se voient aux différentes pauses, dont celle du midi réservées aux demi-pensionnaires. Elles partagent aussi les cours d’allemand dispensés par Madame
Arnoul, ennemie jurée de Mona depuis la 6ème. Tout au long de l’année, les deux collégiennes tenteront de s’affirmer entre premières fêtes, relations amoureuses, et autres joies de l’adolescence. Ce faisant, leur amitié évoluera entre sororité et trahison, chacune d’entre elles devenant tour à tour tyran et victime. Jusqu’à trouver un nouvel équilibre ? Extrêmement drôle, Demi-pensionnaires raconte avec beaucoup de subtilité cette période des premières fois - les crushs, les hontes, les trahisons… Une année scolaire au cours de laquelle toutes les émotions sont vécues à 1000%.
• Un récit universel et extrêmement drôle, qui retranscrit parfaitement les excès de cette période de la vie.
• Une bande dessinée qui n’est pas sans rappeler le sens de l’observation et de la dérision de Riad Sattouf.
• Un dessin hyper stylisé et séduisant, empruntant notamment aux codes du manga.
Née en 1997 à Pau, Mona passe son enfance à lire des bandes dessinées et regarder des dessins animés. À l’adolescence, elle se passionne pour les mangas qui comblent son manque de romantisme, et les blogs BD qui lui donnent envie de s’essayer à la vie d’autrice. Elle part alors à la HEAR Strasbourg pour y faire de la bande dessinée, la fête et plein d’autres choses conceptuelles. Demi-Pensionnaires est sa première bande dessinée éditée.
Couverture provisoire Couverture et intérieur couleur 126 pages / 161 x 229 mm 20 euros TTC ISBN 978-2-36624-746-6
Traduit du danois par Marina Heide
Qui est Dasa Hink ? Si, sur la scène berlinoise, Dasa est chanteuse et performeuse, le jour, elle n’a pas un métier tout à fait comme les autres. Après avoir travaillé pendant quinze ans en tant que serveuse, elle en a eu assez de trimer dans divers bars et cafés, et a décidé de répondre à une petite annonce. C’est ainsi qu’elle est devenue dominatrice dans un studio BDSM ou, en d’autres mots, une travailleuse du sexe. Et cette vie lui convient parfaitement. Revêtir ses différents accessoires lui donne confiance en elle et, plus que tout, elle aime être à l’écoute de ses clientes et clients, pour apprendre à les connaître et les aider à s’abandonner le temps de quelques heures, entre plaisir et douleur. Mais Dasa mène aussi une vie qui ressemble à celle de tout le monde : elle adore faire la cuisine, boire des verres avec ses amis le soir et donner toute une kyrielle de surnoms au chat avec qui elle partage son appartement. Dans cette incroyable bande dessinée documentaire, la journaliste Anna Rakhmanko et l’illustrateur Mikkel Sommer donnent pleinement la parole à Dasa, pour nous faire découvrir, à travers ses yeux, une série de personnages bigarrés et hauts en couleur, qui jettent un autre éclairage sur le rapport que nous tissons avec notre propre sexualité. Alternant gros plans et portraits où le rose et le bleu prédominent, Rakhmanko et Sommer nous laissent entrapercevoir toute une palette de désirs, loin des clichés réducteurs qui sont souvent véhiculés dans notre société.
Anna Rakhmanko est née en 1988 en Sibérie, où elle passe toute son enfance. Elle étudie ensuite à Saint-Pétersbourg, Paris et Berlin, avant de devenir journaliste et photographe. Elle travaille notamment avec des personnes réfugiées ainsi que sur différents projets d’envergure internationale. Avec Mikkel Sommer, son compagnon, elle a publié deux autres bandes dessinées : Vasja, Dein Opa, qui raconte l’histoire de son grand-père, exilé en Sibérie par le régime soviétique, et Strannik, un court roman graphique, lui aussi documentaire, sur la vie d’un boxeur et sans-abri russe, surnommé Ali Baba.
Né en 1987, Mikkel Sommer est un artiste danois. Il a réalisé les dessins de plusieurs livres jeunesse et bandes dessinées, dont Burn Out, publié en 2014 chez Casterman, sur un scénario d’Antoine Ozanam. Il a également travaillé en tant qu’illustrateur pour la chaîne Cartoon Network, ainsi que pour le New York Times et le New Yorker.
• Une bande dessinée documentaire légère et toujours juste, qui s’attaque avec douceur à nombre de nos préjugés et tabous relatifs à la sexualité.
• Un récit à la première personne, touchant et spirituel, qui alterne avec malice entre le métier de prostituée de Dasa et ses petites habitudes quotidiennes, qui nous rappellent qu’elle mène, la plupart du temps, une vie similaire à celle de madame tout-le-monde.
• Des dessins originaux, qui jouent à merveille entre les différentes échelles et créent un univers se déclinant souvent en deux couleurs, le rose et le bleu, pour rendre compte avec subtilité de la « double » vie de sa protagoniste.
