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Les fruits du myrobolan (titre
provisoire)
C’est dans les couleurs et les odeurs de l’arrière-saison automnale que l’on retrouve l’écrivain-jardinier Marco Martella, arpentant ici les territoires plus personnels de la campagne briarde. Aux Fleurs (2021) succèdent les fruits, certains tardifs, comme les dernières pommes, ou sauvages, comme les prunes du myrobolan. Et sont l’occasion d’évoquer les amis, les compagnons de route, les “frères fantômes” qui animent de leur présence énigmatique les paysages aimés.
10 × 19 CM
144 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL 15 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
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DU MÊME AUTEUR
“Mais maintenant je sais aussi que les timides floraisons hors-saison des myrobolans comptent parmi les merveilles du monde végétal, que la vraie magie de la nature est là, encore plus que dans la splendeur d’un champ de coquelicots, d’une glycine ou d’un amandier en fleurs.”
(extrait)
À PROPOS DE FLEURS
“Martella prouve là qu’il est bien davantage qu’un « spécialiste des jardins », puisqu’il sait recréer, avec l’assurance des autobiographes les plus inventifs, un univers offert à tous […] Il suffit d’une fleur : d’un mot. Toute la littérature est là.”
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Fabrice Gabriel, Le Monde
“Ces personnages hauts en couleur ont en commun d’avoir exploré la dimension existentielle du végétal. Et de ne pas en être sortis indemnes.”
Elisabeth Barillé, Le Figaro Magazine
Noter
u Le jardin perdu :
6 500 ex. en édition courante u Jardins en temps de guerre : + de 2 800 ex. en édition courante u Fleurs : près de 4 500 ex. en édition courante
L’AUTEUR
Marco Martella, écrivain-jardinier d’origine italienne, est membre du conseil scientifique de l’Institut européen des Jardins et Paysages. Depuis 2010, il dirige la revue Jardins (éditions des Pommes sauvages). Chez Actes Sud ont paru, sous son nom ou sous hétéronymes, Le jardin perdu (2011), Jardins en temps de guerre (2014) et Fleurs (2021).
EXTRAIT
“Au cours des semaines suivantes, je retournai quelques fois dans ce jardin qui s’effaçait lentement. Plus personne ne cueillait les légumes du potager, tandis que les noix pourrissaient dans l’herbe haute. Dès le mois de novembre, les ronces aux longues tiges argentées firent leur apparition, c’était la fin du jardinet du Sibérien. Une fois, j’y trouvai quatre ou cinq enfants du village, qui en avaient sans doute fait leur terrain de jeux sauvages et qui se sauvèrent comme des chats dès qu’ils me virent.”
Les fruits du myrobolan
Marco Martella, passé maître en flânerie littéraire, (d)écrit le paysage de la Brie en faisant le portrait de ceux qui l’ont dessiné, de ceux qui le vivent, de ceux auprès desquels, lui le méditerranéen déraciné, s’ancre dans une campagne où il a posé le pied et trouvé un sol pour faire son jardin. Devenu l’autochtone de ces plaines, et non plus seulement l’étranger de passage, il se noue d’amitié avec Suzanne, sa douce voisine, retrouve un professeur de littérature qui ne croit plus à la littérature et qui lui offre les dernières pommes de la saison, se lie avec le cantonnier qu’on appelle le
“Sibérien” qui lui révèle le goût sauvage des fruits du myrobolan (prunus sauvage)… Tissé de ces rencontres fraternelles et de ces souvenirs heureux, le recueil invite à découvrir un territoire par les sens, par la marche, l’observation, par la dégustation impromptue de ces fruits tardifs, venus comme une consolation après “le soleil plein de promesse de l’été”.
Les fruits du myrobolan se décline en huit “paysages avec figures” qui allient une conscience sensible et attentive au monde du végétal et un regard d’écrivain empreint de poésie et de délicatesse.