![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131323-550ed6407e96c51cb8b58f297bf973b9/v1/c47f67834c70412560c0cd096233c28f.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
2 minute read
ALREFAI Les Portes du paradis
Roman traduit de l’arabe (Koweït) par Luc Barbulesco
Yacoub, un homme d’affaires koweïtien extrêmement riche, consacre tout son temps à la gestion de ses nombreuses entreprises, au détriment de sa femme Sheikha, aimante et frustrée, qui comble le vide de son existence par une consommation effrénée. Un de leurs quatre enfants, Ahmed, tombé dans les rets d’un prédicateur islamiste, a tourné le dos à sa famille pour s’engager en Syrie dans une organisation djihadiste. Alors que Yacoub est tourmenté par les choix et le sort de son fils, il se retrouve irrémédiablement attiré par une jeune femme iranienne qui travaille pour lui. Entretemps, Ahmed est kidnappé par un groupe terroriste rival qui réclame à son père une rançon colossale…
Premier Roman Arabe Publi Simultan Ment Dans 14 Pays
À PROPOS DE L’OMBRE DU SOLEIL
“Alrefai s’inscrit dans la lignée réaliste et sociale d’un Mahfouz, faisant vivre les destins d’êtres dont la vie s’achève, avant même de commencer. L’enfer de ne pouvoir vivre ailleurs que dans une chambre.”
Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge
À PROPOS DE ICI MÊME
“Transcrire la force des passions dans ses manifestations les plus cruelles, capter la détresse sur le vif : c’est aussi à quoi s’attache ce premier roman traduit en français, à mi-chemin entre fiction et réalité. Une découverte.”
P. B.-H, Le Monde
L’AUTEUR
Taleb Alrefai est né au Koweït en 1958. Après avoir travaillé comme ingénieur civil, il a rejoint le ministère koweïtien de l’Information où il a occupé un poste de responsabilité au Conseil national de la culture, des arts et des lettres. Il est l’auteur d’une douzaine de romans et de recueils de nouvelles qui portent notamment sur la condition féminine dans son pays et sur celle des travailleurs immigrés. Son roman Ici même a paru en 2016 chez Sindbad/ Actes Sud, suivi en 2018 de L’Ombre du soleil, puis en 2020 d’Al-Najdi, enfin Hâpy, en 2021. Il a présidé en 2009 le jury de l’International Prize of Arabic Fiction, fondé le prix de la nouvelle et a été désigné en 2021, dans le cadre du salon du livre de Sharjah, comme la personnalité culturelle de l’année.
Les Portes du paradis
Yacoub est un homme d’affaire koweïtien extrêmement riche, obsédé par la gestion de ses nombreuses entreprises, au détriment de sa vie conjugale. Sa femme, Sheikha, aimante et frustrée, comble le vide de son existence par l’achat compulsif de produits de luxe. Père de quatre enfants, deux garçons et deux filles, aussi délaissés que leur mère, il est surpris par l’attitude de plus en plus agressive de son fils cadet, Ahmed, tombé dans les rets d’un prédicateur islamiste et qui finit un jour par s’engager en Syrie dans une organisation djihadiste. Autre tournant dans son existence routinière : il est séduit, alors soixantenaire, par une jeune et belle employée, Farnaz, d’origine iranienne, et en tant que telle privée de ses droits les plus élémentaires. Forcément dominateur à son égard, Yacoub hésite néanmoins, comme elle, à sauter le pas. Entretemps, Ahmed est kidnappé par un groupe terroriste rival qui réclame à son père une grosse rançon pour le libérer… Roman captivant et d’une brûlante actualité (la radicalisation islamiste, les inégalités sociales, la discrimination des immigrés, la tension entre sunnites et chiites…), il est en outre d’une remarquable fluidité dans la narration dont se chargent les quatre principaux personnages, chacun dans une tonalité bien distincte. C’est le premier dans le monde arabe à être publié simultanément par quatorze maisons d’édition, du Koweït jusqu’au Maroc, suscitant partout des réactions très favorables.
Nikos Kazantzaki
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131323-550ed6407e96c51cb8b58f297bf973b9/v1/a8f54b7e07fd194c3c1e27b306f64dc3.jpeg?width=720&quality=85%2C50)